Dans un monde où la technologie numérique
a envahi nos vies, certains d’entre nous
finissent par craquer… Addict ou
technophobe, en famille ou à l’école, au
travail ou dans les relations amoureuses,
Selfie analyse, en cinq sketchs, comment
nous la percevons, et propose un miroir
déformé de nos mauvaises habitudes.
Des histoires d’abord ordinaires mais qui,
poussées au bout de leur logique,
deviennent aussi drôles que malsaines.
Selon la légende, la Llorona est une
pleureuse, un fantôme qui cherche ses
enfants. Aujourd’hui, elle pleure ceux qui
sont morts durant le génocide des Mayas. Le
général, responsable des massacres mais
acquitté, est hanté par une Llorona. Est-ce
Alma, la nouvelle domestique ? Est-elle
venue le punir parce que la justice ne l’a pas
condamné ?
Jayro Bustamente évoque le génocide du
Guatemala, avec les codes du film de
fantômes, dans un film anxiogène et
déroutant.
Paul, un jeune garçon solitaire, rencontre
Gloria, la nouvelle patiente de la clinique
psychiatrique où travaille sa mère. Tombé
amoureux fou de cette adolescente trouble
et solaire, Paul va s’enfuir avec elle, loin du
monde des adultes.
Fabrice du Welz termine sa trilogie
ardennaise et raconte la folle aventure de
ces deux jeunes innocents au cœur pur. Un
film de genre où apprentissage amoureux et
folie meurtrière se retrouvent ensemble
dans la forêt des Ardennes.
L’Allemagne dans les années 1930. Johannes
– Jojo – Betzler est un garçon de 10 ans.
Depuis son plus jeune âge, la société l’a
nourri de propagande nazie. Au point
qu’Hitler est devenu son ami imaginaire, son
confident, celui qui lui redonne confiance
quand il doute. Le jour où Jojo apprend que
sa mère cache une jeune fille juive dans le
grenier, son nationalisme aveugle est mis à
l’épreuve.
En plus d’être une comédie familiale
joyeuse, Jojo Rabbit est aussi un cri de rage
contre la cruauté de la guerre est les idées
grotesques imposées aux enfants par les
adultes.

Toute la famille de Ki-taek est au chômage
et s’intéresse fortement au train de vie de la
richissime famille Park. Un jour, leur fils
réussit à se faire recommander pour donner
des cours particuliers d’anglais chez les
Park. C’est le début d’un mécanisme
incontrôlable. Tout le monde le ressentira.
Parasite, avec son ironie et ses plans
diaboliques, construit une lutte des classes
aussi délirante que réjouissante avec un
final grandiose. Nous ne sommes pas prêts
de l’oublier.
Notre Dame
Maud Crayon est architecte, mère de deux
enfants, et remporte sur un énorme
malentendu le grand concours lancé par la
mairie de Paris pour réaménager le parvis de
Notre-Dame…
Entre cette nouvelle responsabilité qui lui
est donnée, un amour de jeunesse qui
réapparait d’un coup et le père de ses
enfants qu’elle n’arrive pas à quitter
complètement, Maud Crayon s’apprête à
vivre une tempête.
L’univers de Valérie Donzelli danse ! C’est fin
et rieur, du cinéma français fantaisiste et
drôle comme on l’aime.
La Belle Époque
Victor, un sexagénaire désabusé, voit sa vie
bouleversée le jour où Antoine, un brillant
entrepreneur, lui propose une attraction
d’un genre nouveau lui permettant de
revivre l’époque de son choix. Victor choisit
la semaine la plus marquante de sa vie : celle
où, 40 ans plus tôt, il a rencontré le grand
amour.
Nicolas Bedos déploie en grande pompe son
talent et son esprit mordant, avec un certain
romantisme rétro dans cette comédie qui,
en plus de nous faire rire et de nous
émouvoir, offre à Daniel Auteuil un
personnage nouveau et intéressant.
Mon chien Stupide
Henri est en pleine crise de la cinquantaine.
Les responsables de ses échecs et de son mal
de dos ? Sa femme et ses quatre enfants,
évidemment ! À l’heure où il fait le bilan
critique de sa vie, un énorme chien mal élevé
décide de s’installer dans sa maison, ce qui lui
plait beaucoup, mais pas aux membres de sa
famille et surtout à Cécile, sa femme, qui
voient comment l’animal leur est imposé.
On se régale des dialogues mordants, des
réunions de famille qui débordent et de ce
gros chien Stupide catalyseur d’un mal de
vivre aussi drôle que le molosse est imposant.