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L'absentéisme et
son coût
Sommaire
Introduction.........................................................................................3
C- La mesure de l'absentéisme............................................................................5
A- Le coût de régulation........................................................................................8
B- Le coût de perturbation....................................................................................8
Conclusion.........................................................................................10
Bibliographie.....................................................................................11
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Introduction
Le facteur travail n’échappe pas à cette règle. Il est donc important pour les
sociétés de savoir mesurer l’absentéisme et d’en déduire son coût. Ou plutôt ses
différents coûts…
En effet, si hier l’absentéisme n’était appréhender que du côté comptable,
aujourd’hui les directions des ressources humaines s’intéressent de plus en plus à la
dimension sociale de l’absentéisme. Aux traditionnels coûts de remplacement ou de
sous-activité, s'ajoutent désormais le coût de désorganisation et la signification
sociale de l’absentéisme dans leurs études.
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I- L’absentéisme en quelques mots
Ceci révèle les raisons qui incitent les entreprises à mesurer l’absentéisme de
leurs services. L’absentéisme présente en effet deux visages :
il peut être perçu comme un simple coût que l’entreprise doit chercher à
minimiser ;
ou encore, comme un indicateur pertinent de mesure du climat social.
C’est pourquoi il est important d’étudier plus en détail les différents motifs
d’absence.
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L’absence pour maladie
micro-absentéisme
arrêt pour maladie
arrêt pour accident du travail ou du trajet
congés maternité …
Il est certain que toutes ces absences se traduisent par une désorganisation
plus ou moins temporaire pour le service concerné, qui oblige la direction à prendre
des mesures rapides pour remédier à ce dysfonctionnement. Tout ceci engendre des
coûts (qui seront développés dans la seconde partie).
Mais cette classification fait également apparaître clairement que toutes les
absences ne sont pas à prendre en compte si une direction des ressources
humaines (DRH) souhaite se faire une opinion du climat de l’entreprise ou mesurer la
fidélité d’un collaborateur.
La plupart du temps, dans cette optique, elle ne retiendra que les absences
pour maladie, accident du travail, etc. L’indicateur considéré comme le plus probant
est celui qui mesure le micro-absentéisme (une demi-journée à deux ou trois jours).
Ces courtes absences peuvent en effet révéler une charge de travail, physique
ou émotionnelle, trop importante. Elles peuvent répondre à un besoin du salarié de
« faire une pause », de se couper momentanément de la pression d’un supérieur
hiérarchique, d’un climat de compétition qui règne dans une unité ou de conditions
de travail trop éprouvantes.
C- La mesure de l’absentéisme
Gravité
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Fréquence
Un relevé des absences par catégorie de durée peut permettre une étude plus
précise, notamment en calculant les ratios des absences d’une journée ou de moins
d’une journée en moyenne par salarié.
Ces indicateurs, donnés à titre indicatif, doivent ensuite être adaptés par les
entreprises pour mesurer les dysfonctionnements propres à chaque organisation.
Les montants portés au numérateur et au dénominateur peuvent varier suivant que
la DRH considère un service, ou toute l’entreprise, ou qu’elle souhaite mesurer
l’absentéisme comme dysfonctionnement social ou comme une donnée comptable.
L’âge
Il semble que la courbe d’absentéisme par rapport à l’âge a une forme en U. Les
moins de trente ans et les plus de cinquante sont les deux populations qui
connaissent les plus forts taux d’absentéisme. Les causes avancées sont la difficulté
de s’adapter à des horaires rigoureux pour les jeunes et la moindre résistance
physique en ce qui concerne l’absence des plus âgés.
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Le sexe
Les femmes sont visiblement plus souvent absentes que les hommes, même si l’on
exclut les congés maternité. Ceci est expliqué par leur plus forte implication que les
hommes dans la vie quotidienne du ménage.
Différents cas peuvent être considérés par les entreprises. Le salarié absent
peut être :
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A- Le coût de régulation
On retient pour le calcul du coût de régulation, le coût des mesures prises pour
pallier les effets néfastes des absences. On mesure alors les coûts supplémentaires
entraînés par l'absence d'un ou de plusieurs salariés. Et il peut exister, selon les
situations, divers éléments comme ;
B- Le coût de perturbation
Aux coûts de régulation vont s'ajouter des coût plus difficilement mesurables qui
sont les coûts de perturbation supportés par l'entreprise. Lorsque l'unité constate ou
prévoit des absences, elle a deux possibilités. Soit elle régule pour supprimer
l'incidence des absences comme nous venons de le voir, soit au contraire elle
accepte simplement les perturbations que les absences entraînent. Et souvent dans
la pratique, l'entreprise va limiter les perturbations les plus graves et supporter les
plus légères.
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C- Autres coûts
Tout les coûts que nous avons détaillé sont à repartir dans les différents
services de l'entreprise. Ainsi en cas de régulation corrective de l'absentéisme les
services du personnel, technique, qualité, entretien, sécurité… sont tous concernés.
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Conclusion
Les résultats ensuite obtenus ne constituent que des estimations compte tenu
des choix théoriques et des approximations liés à leur élaboration. Il ne faut donc pas
les prendre en tant que tels, avec un degré extrême de précision, mais les ordres de
grandeur qu'ils constituent sont un outil d'information et de décision extrêmement
précieux.
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Bibliographie
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