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1.cours D Algebre Espaces Vectoriels Et Applications Lineaires Janvier 2020 PDF
1.cours D Algebre Espaces Vectoriels Et Applications Lineaires Janvier 2020 PDF
Classes Préparatoires
Résumé de cours :
1ère Partie :
Linéaires
1
Algèbre 2 : Algèbre Linéaire - Résumé de cours -
1ère Partie : - Structure d'espace vectoriel - Applications linéaires ENP
Contenu :
Le deuxième semestre du cours d'Algèbre de 1ère année concerne l'Algèbre Linéaire.
Il est composé de six chapitres.
Le premier chapitre a trait à la structure d'espace vectoriel puis aux opérations sur
les espaces vectoriels, et enn, aux espaces vectoriels de dimension nie.
1. Structure d'espace vectoriel
2. Sous-espaces vectoriels d'un espace vectoriel
3. Opérations sur les sous-espaces vectoriels :
- Somme de sous espaces vectoriels
- Espaces supplémentaires dans un espace vectoriel
4. Vecteurs particuliers dans un espace vectoriel :
- Les combinaisons linéaires d'une famille nie de vecteurs
- Familles de vecteurs libres : vecteurs linéairement indépendants
- Familles de vecteurs liés : vecteurs linéairement dépendants
- Familles de vecteurs générateurs
- Bases dans un espace vectoriel
5. Espaces vectoriels de dimension nie
- Dénition et opérations.
- Formule des dimensions de Grassmann
Propriété 1 :
1.x = x, ∀x ∈ E
1 désignant l'élément neutre de la 2ème loi interne du corps K
Propriété 2 :
λ.(x + y) = λ.x + λ.y, ∀x ∈ E, ∀y ∈ E, ∀λ ∈ K
Propriété 3 :
(λ + µ).x = λ.x + µ.x, ∀x ∈ E, ∀λ ∈ K, ∀µ ∈ K
Propriété 4 :
(λ.µ).x = λ.(µ.x), ∀x ∈ E, ∀λ ∈ K, ∀µ ∈ K
1.2 Conventions :
Les éléments de E sont appelés des vecteurs
Les éléments de K sont appelés des scalaires
L'élément neutre du groupe (E, +) est noté 0 : dit vecteur nul
L'élément neutre du groupe (K, +) est aussi noté 0 : dit scalaire nul
L'élément symétrique du vecteux x dans le groupe (E, +) est noté −x
L'élément symétrique du scalaire λ dans le groupe (K, +) est noté −λ
Exercice :
Soit E = R+ − {0} et K = R considéré comme un corps vis-à-vis de l'addition et de la multiplication
des réels.
On munit E de la loi interne : x ⊕ y = xy, ∀x ∈ E, ∀y ∈ E,
On considère la loi externe : λ x = xλ , ∀x ∈ E, ∀λ ∈ K,
Montrer que (E, ⊕, ) est un K ev.
Exemples classiques :
Soit (K, +, .) un corps commutatif.
2. Soit X un ensemble non vide. Si (E, +, .) est un K -ev, alors E X , l'ensemble de toutes les
fonctions (applications) de X vers E , est un K -ev, muni de la loi interne + des fonctions, et de la loi
., multiplication des fonctions par un scalaire.
3. K [X], l'anneau des polynômes à une indéterminée et à coecients dans K , est une K algèbre
commutative.
2.1.1 Propriété :
F est sev de E ssi F est stable par la loi + et que la loi externe . de E induit une loi externe sur
F , ie : λ.x ∈ F, ∀x ∈ F , ∀λ ∈ K .
En eet :
1. La loi + est une lci dans F , vu que c'est une lci dans E et que F est stable par cette loi.
2. L'associativité est vraie dans F, car elle est vraie dans E.
3. Étant donné que F est non vide, soit x un élément dans F . Comme 0 = 0.x (règles de calculs
dans un ev), donc 0 = 0.x est dans F , du fait par hypothèse que le produit d'un vecteur de F par un
scalaire appartient à −x = (−1).x est dans F ègles de calculs dans ev) et du fait par hypothse que
le produit d'un vecteur de F par un scalaire appartient à F
Remarque :
5cm
Ceci entrainera nécessairement que (F, +) est un sous-groupe du groupe (E, +).
5cm
P0 = 1, P1 = X, P2 = X 2 ..., Pn = X n
.
Donc : dimK Rn [X] = n + 1.
dimF ≤ dimE
Exercices
Exercice 1
Soit E = RN le R-ev des suites numériques rélles. On donne les sev :
Exercice 2
Soit E un K -ev et F1 , F2 et F3 trois sev de E .
On suppose que :
- F1 ∩ F2 = {0}
- (F1 + (F2 ) ∩ F3 = {0}
Montrer que :
1/ F2 ∩ F3 = {0}
2/ F1 ∩ (F2 + F3 ) = {0}
3/ pour tout x élément de F1 + F2 + F3 :
l'écriture x = u1 + u2 + u3 dans F1 + F2 + F3 est unique.
Remarque :
Le cas F = K donne le K -ev des formes linéaires sur E .
On le note E ∗ , appelé dual (algébrique) de E .
Dans ce cas, f (x) est noté hf, xi , dit crochet de dualité.
Exemples :
- La forme linéaire de Dirac, dite 'impulsion de Dirac' , notée δx0 :
hδx0 , ϕi = ϕ(x0 ) pour toute fonction ϕ de l'espace vectoriel des fonctions continues sur R
Proposition : Soit E de dimension nie n et f ∈ E ∗ une forme linéaire non nulle.
On a : dimK Ker(f ) = n − 1.
Le noyau de f est appelé hyperplan de E déterminé par f .
Remarques :
1. Tout sev de dimension n − 1, avec n ≥ 3, d'un ev de dimension n est appelÃ
c hyperplan.Pour
n = 2, on dit que c'est une droite. Pour n = 3, on dit que c'est un plan.
2. Soit x ∈ E . Posons x = x1 e1 + · · · + xn en , on a alors f (x) = a1 x1 + · · · + an xn .
L'hyperplan déterminé par f est donc l'ensemble des vecteurs x de E dont les composantes vérient
l'équation linéaire :
a1 x1 + · · · + an xn = 0.
L'espace des solutions d'un systéme d'équations linéaires peut donc être vu comme une intersection
d'hyperplans.
Base duale
Soit E un espace vectoriel de dimension nie sur un corps K . Puisque dimK L(E, K) = (dimK E)(dimK K) =
dimK E , on a la proporiété suivante :
dimK E ∗ = dimK E et par conséquent, E et E ∗ sont isomorphes.
Théoréme : Soit E de dimension nie égale à n et e1 , · · · , en une base de E .
Considérons les formes linéaires f1 , . . . , fn dénies par hfi , ek i = δik où δik = 0 si i 6= k et δik = 1 si
Li (aj ) = δij
Montrer que les polyn ômes de Lagrange forment une base de Rn [X].
On pourra utiliser les n + 1 formes linéaires I j : Rn [X] −→ R tq :
P → P (ai )
Exercice
Soit E un espace vectoriel de dimension nie n, muni d'une base (b1 , . . . , bn ).
Pour tout i = 1, . . . , n, on dénit la i-è me application coordonnée Li comme l'application de E dans
R qui à v ∈ E associe le réel xi qui est la i-ème coordonnée de v sur la base (b1 , . . . , bn ).
1. Montrez que V +W est un sous-espace vectoriel de R4 . 2. Soit v un vecteur non nul de V , et {w1 , w2 }
une famille libre de vecteurs de W .
a. Qu'implique l'existence de ces deux familles libres sur les dimensions de V et W ?
b. Montrez que la famille {v, w1 , w2 } est libre dans R4 .
3. On considère maintenant une famille libre de deux vecteurs {v1 , v2 } de V . Montrez que {v1 , v2 , w1 , w2 }
est une base de R4 .
Exercice
Soit H un sous-espace vectoriel de E . Les propriétés suivantes sont équivalentes :
i)H est le noyau d'une forme linéaire non nulle ;
ii) il existe une droite D de E telle que E = H ⊕ D.
un = λi,j nj (ri )n ; ,
i=1 j=0
où les d coecients λi,j , i = 1, . . . , k, j = 0, . . . , mi −1 sont réels ou complexes.
En pratique, pour déterminer une solution vériant d conditions particulières, il
sut de calculer ses coecients λi,j en résolvant un système linéaire ordinaire, de
d équations à d inconnues.
Exemple :
Considérons l'équation suivante : (E) ∀n ∈ N , un+3 = un + un+1 − un+2 .
L'équation caractéristique associée est : r3 = 1 + r − r2 . Elle a pour racines 1
(racine simple) et −1 (racine double). Toute solution de l'équation de récurrence
s'écrit donc : un = a(1)n + b(−1)n + cn(−1)n . Pour trouver la solution qui vérie
u0 = −1, u1 = 1, u2 = 0, on résout le système suivant.
a+b = −1
a−b−c = 1
a + b + 2c = 0
La solution est a = 1/4, b = −5/4, c = 1/2.
1 5 1
On obtient : un = − (−1)n + n(−1)n
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