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DIRECTION DES AFFAIRES JURIDIQUES

GUIDE DE L’ACHETEUR PUBLIC


EN MATIERE
D’EQUIPEMENT MULTIMEDIA

Edition 2004

LE PRESENT DOCUMENT, PROPOSE PAR LE GPEM AB, A ETE ADOPTE


PAR LA COMMISSION TECHNIQUE DES MARCHES, LE 9 DECEMBRE 2003

Il est mis en ligne et téléchargeable gratuitement sur le portail des marchés publics à la
rubrique « guides et recommandations des GPEM », à l’adresse suivante :
http://djo.journal-officiel.gouv.fr/marchespublics

GPEM AB
Groupe permanent d'étude des marchés d’ameublement, équipement et fournitures
des bureaux et établissements d’enseignement
LE PRESENT DOCUMENT, PROPOSE PAR LE GPEM AB, A ETE ADOPTE
PAR LA COMMISSION TECHNIQUE DES MARCHES, LE 9 DECEMBRE 2003

SOMMAIRE
Avertissement et présentation du guide

Ière PARTIE : EXPRESSION DES BESOINS....................................page 5


Le multimédia, les réseaux et leurs applications

IIème PARTIE : MOYENS MATERIELS ET TECHNIQUES


Introduction : Normes applicables en matière d’équipement multimédia.. page 14
CHAPITRE 1 : Web et Internet.................................................................. page 17
CHAPITRE 2 : Les réseaux ....................................................................... page 23
CHAPITRE 3 : Les matériels
3.1) Ordinateur ............................................................................. page 49
3.2) Ecran ..................................................................................... page 67
3.3) Imprimante ............................................................................ page 69
3.4) Graveur.................................................................................. page 73
3.5) Scanner .................................................................................. page 87
3.6) Terminal de télévision........................................................... page 93

IIIème PARTIE : ENVIRONNEMENT D’UTILISATION


CHAPITRE 1 : Maintenance ...................................................................... page 103
CHAPITRE 2 : Formation .......................................................................... page 109

IVème PARTIE : OUTILS ADMINISTRATIFS ET FINANCIERS


CHAPITRE 1 : Stratégies d'achat............................................................... page 117
CHAPITRE 2 : Modalités de passation des marchés ................................. page 127
CHAPITRE 3 : Contrats types.................................................................... page137
3.1) CCAP pour l’achat d’équipements multimédia .................... page 141
3.2) CCAP pour la maintenance d’équipements multimédia ....... page 151

ANNEXE 1 : Renseignements sur le GPEM ABpage157 ..................................................

ANNEXE 2 : Remerciements ..................................................................................... page 159

ANNEXE 3 : Liste des adresses utiles et des organismes professionnels...............................................page 161

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AVERTISSEMENT ET PRESENTATION DU GUIDE

Rédigé à l’intention d’acheteurs non spécialistes, ce guide de l’acheteur public, en matière


d’équipement informatique Multimédia, ne se veut, ni un aide mémoire technique, ni encore
moins un manuel de formation des personnels d’exploitation des matériels.
Il n’a d’autre but que d’aider les acheteurs à se faire une idée claire, concrète et précise des
besoins en équipement informatique Multimédia qu’ils ont mission de satisfaire et, de ce fait,
à guider leurs choix et optimiser la formulation de leurs appels d’offres.
Dans chaque cas, il s’agit de résoudre une question soulevée pour la satisfaction d’un besoin.
Or, un problème a toujours un énoncé, mais trouve seulement parfois une solution, dont
l’existence et la qualité sont précisément conditionnées par la précision de l’énoncé et son
adéquation au besoin à satisfaire.
Le premier conseil de ce guide est donc de veiller scrupuleusement à la définition de ce
besoin et à la fidélité de sa traduction en termes d’exigences les plus précises et les plus
exhaustives possibles, lors de la rédaction des cahiers des charges.
Enfin, tout domaine technique ayant son jargon, l’acheteur doit avoir une connaissance claire
de quelques notions, grandeurs et unités fondamentales des caractéristiques des matériels.

Les problèmes posés à l’acheteur :


Le premier résulte de la difficulté à formuler le besoin réel, l’acheteur n’ayant pas
suffisamment connaissance du besoin lui-même, ou de l’extension à un stade ultérieur des
services à rendre, ou du degré d’adaptabilité de l’installation à l’évolution des matériels
constitutifs du système.
Le second réside dans la rédaction de l’appel d’offre et du cahier des charges, la référence à
une marque n’étant pas admise.
L’acheteur ne doit jamais oublier que le choix d’un équipement, se fait plus aisément entre
possibilités ou propositions comparables, répondant à l’ensemble des différents points
énoncés dans l’expression précise du besoin : niveaux de performances exprimés en
conformité avec les normes en vigueur, facilité d’utilisation et de maintenance, fiabilité,
extensibilité à de nouvelles améliorations techniques ou à des modifications d’utilisation et
surtout adéquation des propositions à la nature et aux conditions matérielles du service
attendu.

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PRESENTATION DU GUIDE

Pour aider l’acheteur public, ce guide réalisé par une équipe, dont les noms sont indiqués à
l’annexe n°2 « Remerciements », est constitué de 4 parties complémentaires qui lui
apporteront des informations techniques et administratives, utiles à l’accomplissement de sa
mission.

I - Expression des Besoins


Cette première partie l’amène à conduire une réflexion permettant une bonne définition des
besoins. Elle contient une information particulière, en annexe, sur les TIC dans l’Education
Nationale.

II – Partie Technique
Dans cette partie, précédée d’une introduction sur les normes applicables, sont fournies un
grand nombre d’informations sur Internet, les réseaux et les technologies ( parfois spécifiques
à une utilisation ), et sur les différents matériels constitutifs de l’équipement ( ordinateur -
écran - imprimante - scanner - graveur - tuner TV ……).

III – Partie sur l’environnement d’utilisation


La partie technique est complétée par une partie sur l’environnement d’utilisation en matière
de maintenance et de formation. Une maintenance bien conçue du matériel et une bonne
formation des utilisateurs conditionnent le succès de l’investissement en matériel multimédia.

VI – Partie administrative et financière


Dans cette dernière partie, l’acheteur public trouve tout d’abord des éléments pour l’aider
dans sa stratégie d’achat et à travers les différents choix qui s’offrent à lui : achat ou location,
maintenance assurée en interne ou externalisée,… Des informations lui sont ensuite fournies
sur certaines modalités particulières affectant la passation des marchés d’équipements
multimédia. Enfin, il peut s’inspirer de quelques modèles de documents adaptés à ce type de
produits, fournis à la fin du guide.

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Ière PARTIE

EXPRESSION DES BESOINS

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I.1. Le Multimédia – Les réseaux – Leurs applications

I.1.1. DEFINITION DE LA NOTION D’EQUIPEMENT MULTIMEDIA

Un équipement multimédia est un ensemble de moyens informatiques, audiovisuels, et/ou de


télécommunication utilisé pour fabriquer, modifier, consulter, diffuser et archiver l’information de
manière interactive, sous forme par exemple de texte, d’image, de son ou de vidéo numérisée. La
notion de multimédia implique qu’au moins 2 vecteurs de communication (texte, image ou son) soient
utilisés simultanément.

I.1.2. DETAIL DES MOYENS EN EQUIPEMENT

L’ordinateur, équipé de ses différents périphériques (écran, scanner, imprimante, modem, …) est le
moyen le plus utilisé. Des équipements multimédia nouveaux sont apparus plus récemment : les
appareils de photos numériques, les caméscopes numériques, les organiseurs de poche, les projecteurs
vidéo, les nouveaux téléphones portables, voire les « webcam » et les baladeurs MP3, les lecteurs-
enregistreurs DVD, les « clés » USB, et autres accessoires qui peuvent se raccorder à l’ordinateur et
interviendront progressivement dans la pratique du multimédia personnelle mais aussi collective.

Dans cet inventaire, il faudrait également citer les programmes informatiques spécifiques, tels que les
traitements de texte, les tableurs, les navigateurs, les boîtes d’e-mail, les visionneurs de photos ou de
transparents, les lecteurs de son ou de vidéo, les outils de traitement d’image, qui interviennent
spécifiquement dans la pratique numérique.

Enfin, les contenus proprement dits tels que les encyclopédies thématiques, les fonds documentaires
ou les jeux éducatifs, qui peuvent s’acquérir et s’utiliser en ligne ou localement sur CDROM ou DVD,
font partie intégrante de la chaîne du multimédia.

La mise en réseau de plusieurs ordinateurs entre eux donne des possibilités plus larges en matière
d’accès à l’information et ouvre la voie à la communication entre les utilisateurs.
Ces possibilités sont encore augmentées de manière considérable lorsque ces ordinateurs ont accès à
l’Internet, ensemble mondial de réseaux d’ordinateurs.

Dans la plupart des cas, l’architecture est de type « client-serveur » : les ordinateurs des utilisateurs (en
général le « client ») communiquent avec un « serveur » pour échanger des fichiers informatiques
multimédia ou accéder à des applications offertes « en ligne » auxquelles plusieurs utilisateurs sont
connectés simultanément. Cette architecture est mise en œuvre dans les applications Web, e-mail,
serveur de fichiers, jeux en ligne, etc.

On rencontre également les architectures « bout en bout» (ou peer-to-peer) : les deux ordinateurs
communiquent directement à travers un réseau. Cette architecture est utilisée dans la visioconférence,
la téléphonie sur Internet ou les applications d’échange de fichiers.

Les équipements multimédia présentent donc 2 branches principales :

- les équipements de type « terminal », en contact direct avec les utilisateurs : ordinateurs
personnels ou téléviseurs, et leurs périphériques,
- les équipements de réseaux et serveurs, qui permettent la communication et stockent, traitent et
distribuent l’information.

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La description des caractéristiques de ces équipements, incluse dans le présent guide devrait apporter
une aide à l’acheteur dans la passation des marchés. Cette description donne en effet le détail des
fonctionnalités, ce qui devrait lui permettre de formuler ses propres exigences dans le cahier des
charges, après une réflexion menée au préalable de manière approfondie sur les utilisations attendues.

I.1.3. DOMAINES D’UTILISATION DU MATERIEL MULTIMEDIA.

En dehors de leurs utilisations ludiques, les équipements multimédia présentent 4 principaux domaines
d’utilisation :

- la communication, par exemple : l’échange d’informations ou d’idées, communication


interpersonnelle ou en groupe,
- l’accès aux informations, par exemple : l’accès à des bases de données de textes, d’images ou de
sons,
- l’outil de travail : travail personnel ou création collective, outil principal ou accessoire du travail,
- l’enseignement et l’apprentissage : auto-apprentissage ou travail en groupe.

I.1.4. TYPOLOGIE DES BESOINS PROPRES AUX ACHETEURS PUBLICS

L’achat public est concerné par chacun des 4 domaines d’utilisation de l’équipement multimédia.

L’évolution des techniques ouvre en permanence des possibilités nouvelles d’utilisation. Le recours à
des moyens qui n’étaient autrefois pas envisageables pour l’acheteur public, devient tout à coup
accessible. Les besoins des services suivent cette évolution pour optimiser la qualité des prestations
offertes aux usagers des services publics.

La typologie des besoins des acheteurs publics en matière d’équipement multimédia prend trois
formes principales :

4.1 - Dans son utilisation la plus classique, l’équipement multimédia est un outil qui accompagne le
travail de l’administration ou du service public. Par exemple, pour l’exercice des fonctions
administratives, le matériel bureautique intègre de plus en plus de fonctions multimédia qui améliorent
la qualité des services rendus ou les délais de réponse.

Un défi pour l'Etat : l'utilisation des nouvelles technologies dans l'Administration doit être un des
pivots de la modernisation de l'Etat pour que le service public travaille mieux, coûte moins et apporte
un plus grand service pratique aux citoyens.

4.2– L’équipement multimédia peut par ailleurs couvrir de nouveaux besoins. Par exemple, les
municipalités s’équipent petit à petit de médiathèques, les musées acquièrent des équipements
multimédia pour soutenir le développement culturel et comme outil de valorisation de leur patrimoine.

Les centres publics multimédia mis en place par les collectivités territoriales sont également un bon
exemple de ces besoins nouveaux. Autrement appelés espaces publics numériques, ils ont pour
objectif de réduire le fossé numérique dans la population en multipliant les points d’accès à l’Internet.
Ils offrent des équipements connectés et un accompagnement centré sur une activité essentielle :
l’initiation du grand public. Ces espaces sont amenés à accueillir des publics très différents et doivent
pouvoir adapter leurs actions d’initiation : retraités, très jeunes enfants, demandeurs d’emploi, jeunes.
Aujourd’hui l’espace public numérique est un vrai service public. Il s’ouvre aussi à des publics
particuliers tels que le secteur professionnel comme les petites entreprises.

4.3 – Enfin, en matière d’éducation et de formation, les besoins en matière d’équipements


multimédia s’expriment de manière particulière. En effet, dans ce domaine ces équipements ne se
limitent pas à faciliter l’exercice d’une tâche ou à la réalisation d’une mission.

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Utilisés de manière systématique, ils nécessitent une réorganisation des méthodes de travail ainsi
qu’une réflexion approfondie en matière de pédagogie. En effet, l’objet de la formation est le transfert
de la connaissance au bénéficiaire (l’enfant ou l’adulte). Or, dans un contexte multimédia, les
équipements doivent inclure des contenus à caractère pédagogique et interactif.

A la demande de l’ATICA * (mission interministérielle pour l’accès public à la micro-informatique, à


l’Internet et au multimédia), M Guy CASTEIGNAU, professeur à l’Université de Limoges, a réalisé
au cours de l’année 2001 une étude relative à l’intégration des TIC dans l’Enseignement. 2 tableaux
extraits de cette étude sont repris ci-dessous.

Le tableau numéro 1 décrit les différents types d’activités scolaires et les moyens à mettre en œuvre en
matière d’équipement multimédia. Le tableau numéro 2 détaille les activités qui peuvent être
développées en fonction des disciplines scolaires.

I.1.5. FORMATION DES UTILISATEURS

Elle est souvent un complément indispensable à l’acquisition des équipements (cf. troisième partie
chapitre n° 2) et fait généralement l’objet d’un lot distinct dans le cadre d’un marché.

I.1.6. GARANTIE ET MAINTENANCE

Ces 2 aspects, qui doivent avoir été étudiées dès l’acquisition des équipements, font également l’objet
de développements dans le présent guide (cf. notamment le chapitre n° 1 de la troisième partie, ainsi
que le chapitre n° 1 de la quatrième partie et le modèle de CCAP maintenance dans le dernier chapitre
du guide).

I.1.7. BESOINS PARTICULIERS

L’acheteur public doit aussi étudier ses besoins spécifiques au moment de l’achat : conditions
particulières d’utilisation (en milieu scolaire notamment), protection des données, ergonomie, risques
d’intrusion,…

Ainsi, concernant les établissements scolaires, les modalités de démontage des appareils (par exemple
unités centrales, billes de souris,…), peuvent faire l’objet d’une réflexion spécifique, l’objectif étant
que les dispositifs mis en place ne perturbent pas les services de maintenance, mais découragent les
manipulations intempestives.

( * ) Il convient de noter que les activités de l’ATICA ont été reprises en 2003 par l’ADAE (Agence
pour le développement de l’administration électronique) dont l’adresse Internet est :
www.adae.pm.gouv.fr.

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TABLEAU N° 1

USAGES PEDAGOGIQUES
DES EQUIPEMENTS MULTIMEDIA
DANS L’EDUCATION NATIONALE

Utilisateurs Type d’activités Dispositif Description de l’activité


Les enseignants en Préparation de documents Ordinateur communiquant Recherche documentaire,
dehors de la classe
pour la classe forums, sites capturés
idem Ordinateur communicant Elaboration de fichiers
équipé de logiciels auteurs numériques (textes, sons,
spécifiques images), bases de données
Echanges avec les collègues Ordinateur communicant Echanges de pratiques, travail
avec adresse électronique coopératif à distance, prise de
contrôle d’appareil distant,
co-apprentissage
Le professeur dans Activités collectives en Ordinateur communicant et Travail collectif disciplinaire :
la salle de classe classe : dispositif de projection sur outil d’aide à l’acte
avec ses élèves le professeur ou un élève écran (TV d’enseigner, l’écran enrichi le
pilote l’ordinateur et utilise ou videoprojecteur) cours par des documents
l’écran comme tableau “vivants” voire en direct,
dynamique et animés (web)
Les élèves dans la Différenciation pédagogique : Ordinateurs communicants Activités de remédiation,
salle de classe certains élèves travaillent en ou non, équipés de logiciels d’approfondissement, d’auto-
autonomie sur les spécifiques ou sur l’intranet apprentissage, de co-
ordinateurs, le professeur d’établissement apprentissage, de création
encadre le groupe restant multimedia, d’entraînement
Travail coopératif à distance Ordinateur communicant Echanges en ligne
élèves/élèves (chat, forums,
avec adresse électronique IRC, etc... Le Travail
coopératif est préparé hors
connexion internet.
Recherche documentaire Ordinateurs en réseau Accès à diverses informations
individuelle au quotidien intranet contenant les mises à disposition sur le
données nécessaires (ou réseau intranet ou (et)
internet) applications partagées.
Travail coopératif en groupe Ordinateurs en réseau Accès à diverses informations
classe intranet contenant les mises à disposition sur le
données nécessaires (ou réseau intranet ou (et)
internet) applications partagées
Les élèves Activités nécessitant un tutorat Salle multimedia en réseau Un professeur ou un aide-
Encadrés par un pour l’acquisition des ou travail coopératif sur un éducateur encadre le travail
membre de l’équipe compétences manipulatoires intranet d’établissement avec des élèves, identique ou
pendant les heures (atelier) prise de contrôle d’appareils différencié suivant les
d’enseignement distants objectifs
Des associations de Clubs, ateliers multimedia “Cyberespace” en réseau ; Jeux en réseau, activités
quartiers, avec maîtrise des aspects de d’échanges, tutorat à distance,
communales, hors
temps scolaire sécurité, responsabilité, jeux de rôle, visiomatique
coûts forums, visioconférence, etc.

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TABLEAU N° 2

SPECIFICITES SELON LES DISCIPLINES SCOLAIRES


DE L’INTERET DE L’UTILISATION
DES EQUIPEMENTS MULTIMEDIA

Compétences disciplinaires Compétences visées Activités/exemples de support


Maîtrise de la langue Les TICE * permettent de finaliser et Textes, écoute de phonèmes,
d’individualiser l’apprentissage de la communiquer (internet, fax,
lecture et de l’écriture. visiomatique),
Elles placent les élèves en réelle mémoriser (didacticiels),
situation de communication, de
échanger (mél, forums),
recherche documentaire,
documentation ou de mémorisation. vérificateur orthographique.
Elles leur permettent ainsi d’en Enregistrements sonores et vidéo,
“vivre” les principales. travailler les images
Sciences et techniques Les TICE* s’utilisent Observer, repérer (acquisition
naturellement en complément de d’images numériques).
I’EXAO, car ce sont des Comprendre (forums, web).
auxiliaires d’observation, Simuler (logiciels spécifiques).
de simulation, Exploiter les données (calculs,
de présentation de résultats. pages web).
Un échange avec des experts, des Travail coopératif et intelligence
chercheurs fait approcher la collective (échanges synchrones
démarche et le doute scientifiques. avec experts distants)
Histoire et Géographie Elles permettent d’accéder à une Se situer dans le temps (cédéroms,
documentation et à une mèl, sites web).
iconographie variées favorisant la Démarche d’historien, sources
mise en œuvre d’une démarche et historiques (échanges en ligne et
l’acquisition de connaissances travail coopératif).
scientifiques. Se repérer, reconnaître
les lieux, les reliefs
(images numériques, sites web).
Mathématiques Les TICE * constituent un Mémoriser les tables (logiciels
auxiliaire précieux, motivant, ludo-éducatifs).
facilitant certains apprentissages et Schéma et graphiques (tableur,
l’enrichissement des activités 3D).Connaître quelques volumes
proposées en classe. usuels (logiciels de dessin. 3D).
Elles permettent de mieux Mesurer, comparer (internet).
s’adapter aux besoins individuels Travaux sur les nombres
par une plus grande différenciation (Didacticiels).
pédagogique Démarche cognitive
(jeux en réseaux)
Compétences techniques L’utilisation de l’ordinateur Maîtriser le fonctionnement de
communicant dans les différentes l’ordinateur et de ses
activités proposées amène tout périphériques, les attributs des
naturellement et de manière logiciels (menus déroulants, barres
progressive les élèves à développer d’outils, etc..). l’enregistrement
les compétences suivantes. des fichiers, les procédures de
recherche documentaire,
d’échanges synchrones et
asynchrones.

* TICE : Technologies de l’information et de la communication dans l’enseignement

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IIème PARTIE

MOYENS MATERIELS ET TECHNIQUES

Introduction : Normes applicables


en matière d’équipement multimédia

CHAPITRE 1 : Web et Internet


CHAPITRE 2 : Les réseaux
CHAPITRE 3 : Matériels

Les trois chapitres de cette partie technique ont été rédigés avec le concours d’industriels. Les
personnes suivantes doivent être particulièrement remerciées :

- M. Xavier DUCOS-FONFREDE de la société PIONEER (Département graveur)


- Mme Sonia GUILLOU de la Société PACKARD BELL (Département ordinateur)
- M. Michel LEMONNIER - Conseils L-up
- M. Thierry MARULIER de la société NEC (Département serveur)
- M. Eric NASSE de la société CANON (Département scanner)
- M. Joseph PLUCHINO de la société NOKIA
- Mme Magali THIEFFINE de la société LEXMARK (Département Imprimante)

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Introduction à la deuxième partie :
Normes applicables en matière d’équipement multimédia

Les normes concernant l’acheteur public d’équipement multimédia sont variées. Elles peuvent consister
dans des spécifications techniques permettant la compatibilité et l’interopérabilité entre des
équipements, mais elles peuvent être aussi des dispositions précisant des éléments de qualité
d’éventuels services associés comme l’accès à l’Internet, l’archivage de l’information ou même la
prestation d’achat lorsqu’il s’agit de location avec maintenance de matériels.

Seules les normes homologuées ou les autres normes applicables en France en vertu d’accords
1
internationaux sont d’application obligatoire dans les marchés publics sous certaines conditions ( ).
Cependant, l’acheteur public pourra avoir intérêt à référencer dans un cahier des charges des documents
autres que des normes.

Ainsi, le terme normalisation dans le secteur de l’informatique en général fait référence à :

• Des standards de facto de fabricants ou d’associations de fabricants (consortiums)


• Des spécifications émises par des organisations comme l’IEEE (exemple IEEE 1394)
• Des recommandations émises par des organismes intergouvernementaux comme l’Union
Internationale des Télécommunications (UIT)
• Des normes internationales émises par l’ISO ou la CEI
• Des normes nationales homologuées qui doivent reprendre à l’identique les normes
européennes et qui peuvent également le faire pour les normes internationales (CEN,
CENELEC ou ETSI)
• Des normes expérimentales, des accords et des référentiels de bonnes pratiques

Ce sont en tout environ 400 organisations de toute nature qui participent à l’élaboration de normes et
standards du secteur des technologies de l’information. On comprend donc, compte tenu de la
complexité technique d’un équipement multimédia aujourd’hui, l’impossibilité de référencer tous les
documents à caractère normatif existants en matière d’équipement multimédia.

Quelques adresses utiles :


ISO (Organisation internationale de standardisation) : http:// www.iso.ch
AFNOR (Association française de normalisation) : http:// www.afnor.fr - catalogue électronique des
normes (achat en ligne possible) – et rubriques comités électroniques (rubriques permettant de
connaître les programmes d’action des commissions de normalisation sur tel ou tel sujet)
Portail Standarmedia (site d’information sur les consortiums des TIC) http:// www.standarmedia.org.

A/ Ordinateurs, claviers, écrans.

En ce qui concerne les ordinateurs, les documents techniques sont relatifs aux circuits, bus, cartes
d’extension, etc. Ce sont, pour la plupart, des spécifications pour fabricants (exemple les extensions
PCI). Elles sont issues de consortiums ou d’organisations comme l'IEEE. Elles sont éventuellement
reprises en normes internationales par la CEI (contact en France : UTE). La référence à ces
spécifications n’est pas nécessairement d'une grande aide pour l'acheteur public.

En revanche, pour ce qui est de l’interface d'accès à l'information : claviers, icônes, souris, etc., il existe
des normes internationales (par exemple ISO 9995 pour les claviers) qui présentent un réel intérêt pour
l'utilisateur dans la mesure où elles répondent à des besoins utilisateurs comme le plurilinguisme.

( 1 ) Voir décret n° 84-74 du 26 janvier 1984 fixant le statut de la normalisation.


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L'Education Nationale a contribué à leur élaboration et participe activement à ces travaux en assurant la
présidence du sous-comité international JTC 1 SC 35 de l'ISO. Des travaux sont en cours par exemple
en matière d’accessibilité aux personnes handicapées, et il peut être intéressant d’en prendre
connaissance suivant le contexte du marché.
En général, les fabricants de claviers de PC respectent assez bien aujourd'hui ces normes. En revanche,
la situation reste préoccupante pour des équipements tels que les « organiseurs » et autres agendas
électroniques de poche qui sont appelés à se développer (ils permettent déjà aujourd’hui la visualisation
sans difficulté d’une photographie en couleur et possèdent des capacités de communication telles
qu’une couche réseau d’accès à l’Internet). La préconisation de normes, lorsqu’elles existent, peut aider
à développer de bonnes pratiques.

Il existe aussi des normes en matière d’ergonomie, par exemple des écrans, qu’il peut être utile de
référencer suivant le marché envisagé.

B/ Imprimantes et scanners.

Il existe des normes internationales développées par un sous-comité de l'ISO (sous comité JTC 1 SC
28 – http:// www.jbmia.or.jp/sc28) qui permettent de décrire dans les notices de fabricants, de façon
normalisée, les performances attendues par ces équipements (terminologie des éléments mesurables,
niveaux de performances…). Ce sont donc, a priori, des normes susceptibles d'être connues bien
qu'elles soient le fait de fabricants et que peu d'utilisateurs participent aux travaux d’élaboration (aucun
français).

Aucune n'est reprise dans la collection des normes nationales et leur application reste donc
complètement facultative.

C/ Stockage optique.

En ce qui concerne les éléments de stockage CD-ROM, DVD réinscriptibles, etc., la situation est
similaire (reprise en normes internationales de spécifications de consortiums). Aucune n'est reprise en
norme française.

Dans ce domaine, la « guerre des standards » fait rage, et il convient d’être très attentif au problème de
compatibilité pour les technologies les plus récentes (par exemple : DVD réinscriptibles).

L’existence d’une norme est souvent intéressante à connaître car elle signifie une situation stabilisée
avec un consensus, donc la maturité d’une technologie qui permet d’en espérer une large diffusion.

D/ Archivage.

Pour ce qui est des moyens d'archivage, une norme française expérimentale prescrit des dispositions en
matière de qualité de l'archivage (Z 42-013) et fait l'objet d'un portage à l'international. Ce document
permet d'envisager des audits et est donc tout à fait intéressant pour l’acheteur lorsqu’il y a des
prestations de ce type à envisager.

E/ Raccordement à l'Internet.

Un référentiel de bonne pratique BP Z 67 001 vient d'être publié par l’AFNOR et précise les bonnes
pratiques en matière de qualité des accès à l’Internet. Il pourrait être exigible vis-à-vis d'un fournisseur
d’accès (FAI).

Note : Ce document est évoqué dans une recommandation du GPEM/IC : « le guide des services
téléphoniques et de télécommunication – document d’orientation pour les acheteurs publics ». Ce
guide peut être consulté et téléchargé gratuitement à l’adresse suivante : www.telecom.gouv.fr à la
rubrique « marchés publics ».
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F/ Sécurité des systèmes d’information.

La sécurité des systèmes d’information et des réseaux est autant un problème de nature technique avec
la mise en œuvre de dispositifs adéquats de protection qu’un problème d’organisation et de
management pour y faire face. Des normes et des guides ont été développés (et sont en cours de
développement) sur ces deux aspects et il peut être important d’en avoir connaissance. En particulier,
des guides de management de la sécurité informatique sont développés au plan international. Des
travaux portent de façon générique sur l’ensemble du système d’information (critères d’évaluation de la
sécurité d’organisations) où certains aspects (par exemple, la mise en œuvre de pare-feux et de zones
dématérialisées dont il est question au chapitre 2 de cette deuxième partie sur les réseaux).
Ces documents sont de nature variée, certains réservés aux spécialistes, d’autres en revanche nettement
orientés utilisateurs (au sens « le responsable de la sécurité informatique » ou l’auditeur sécurité).
Se renseigner sur l’état d’avancement de ces travaux de normalisation et en prendre connaissance le cas
échéant peut aider à dimensionner son projet au plan de la sécurité informatique.

G/ Formats de fichier.

Les équipements multimédia sont généralement équipés de cartes, bus ou autres dispositifs d’interface
permettant de les interconnecter avec d’autres équipements pour échanger des images, du son et/ou
des images animées sous forme numérique ou analogique. Certaines cartes font référence à des
normes, par exemple JPEG ou MPEG. Il faut savoir que certaines de ces normes définissent le format
d’échange, d’autres pas. Certains formats font référence à des normes (ou à des projets de normes)
sans pour autant être parties prenantes de celles-ci : ainsi, le format courant divx fait référence à la
norme MEPG-4 (au stade de projet lors de sa mise sur le marché), mais il n’est pas, loin sans faut,
partie intégrante de la norme qui a d’ailleurs évolué jusqu’à sa publication. Il peut donc y avoir des
problèmes de compatibilité notamment si l’on utilise des matériels hétérogènes. De nombreux formats
sont des standards de facto non normalisés et rien ne garantit leur pérennité dans le temps. Des
précautions s’imposent donc au cas par cas suivant le type d’application envisagée.

Lexique de quelques acronymes :


BP Bonnes Pratiques (BP) –document AFNOR à caractère normatif
CEI Commission Electrotechnique Internationale ( Internet : www.iec.ch )
European Committee for Electrotechnical Standardization
CENELEC
(Internet : www.cenelec.org )
CN Commission de normalisation
DVD Digital Versatile Discs
ECMA European Computer Manufacturers Association
ETSI European Telecommunications Standards Institute ( Internet : www.etsi.org )
IEEE Institute of Electrical and Electronics Engineers
IETF Internet Engineering Task Force
ISO Organisation Internationale de Standardisation
JTC1 ISO/IEC Joint Technical Committee « Information technologies »
PCI Peripheral component interconnect (PCI)
UIT Union Internationale des Télécommunications (Internet : www.itu.int)
UTE Union Technique de l’Electricité et de la Communication ( www.ute-fr.com)
W3C World Wide Web Consortium

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II.CHAPITRE 1

Web et Internet

II.1. Web et Internet

II.1.1. L’Internet

II.1.2. Les acteurs de l’Internet

II.1.3. Fonctionnement de l’Internet

II.1.4. Les applications de l’Internet

II.1.5. Echange d’information

II.1.6. Courrier électronique

II.1.7. Groupes de discussion

II.1.8. Téléchargements

II.1.9. Téléphonie et vidéoconférence

II.1.10. Sécurité de l’Internet

II.1.11. Conclusion et glossaire

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II. 1. WEB et INTERNET
II.1.1. L’Internet

L’Internet, parfois appelé « le Net », « le Web », « la toile », est un ensemble mondial de réseaux
d’ordinateurs reliés par des artères de communication de données. Il permet à tout ordinateur, raccordé
à ce « réseau de réseaux » et possédant les droits d’accès nécessaires, d’échanger des informations
avec n’importe quel autre ordinateur du réseau. Ces informations peuvent être très diverses : texte,
image, photographie, voix téléphonique, musique, images animées, vidéo, programmes informatiques,
ou toute combinaison de ces médias. C’est ce qu’on appelle : le multimédia.

Personne ne sait exactement combien d’ordinateurs sont connectés à Internet ; leur nombre est très
certainement de plusieurs dizaines de millions et connaît une croissance soutenue. Il est généralement
admis qu’en 2005, 50% des foyers et 80% des entreprises et collectivités seront équipés d’un accès à
l’Internet en Europe de l’Ouest. Le parc de PC est d’environ 600 millions en 2002 dans le monde.

Parfois, certaines ressources de réseau, ordinateurs, ou applications informatiques sont réservées à un


ensemble défini et restreint d’utilisateurs, tout en utilisant les technologies de l’Internet. On parle alors
d’un Intranet. Il arrive aussi qu’une collectivité ou une entreprise donne accès à tout ou partie de son
Intranet à des partenaires occasionnels choisis : on parle alors d’un Extranet.

II.1.2. Les acteurs de l’Internet

Des organismes, tels que l’IETF (Internet Engineering Task Force) ou le W3C (World wide web
consortium) développent et harmonisent les aspects techniques mais aucune entreprise ou
gouvernement ne possède ou contrôle l’Internet en totalité. Chaque pays intervient cependant sur son
territoire à travers son autorité de régulation des télécommunications et son corpus législatif et
réglementaire. Des organismes de régulation comme l’AFNIC (Association française pour le
nommage en coopération) en France gèrent les noms de domaines.

Un utilisateur voulant se raccorder fait appel à un Fournisseur d’Accès Internet (FAI ou, en anglais,
Internet Service Provider ou ISP), qui peut être un organisme de recherche, une collectivité, une
grande entreprise ou, plus généralement, une société commerciale prestataire de service. Les
conditions d’abonnement pour les utilisateurs sont très différentes selon les cas et les objectifs des
FAI.

Pour se raccorder au « point de présence » du FAI, l’abonné utilise les services d’opérateurs d’accès à
un réseau de télécommunication, qui mettent en œuvre divers technologies de raccordement : le
réseau téléphonique, l’ADSL, les lignes spécialisées, les fibres optiques, les réseaux câblés de
télévision, ou des attachements radio (téléphones mobiles, boucle locale radio, réseaux locaux sans
fil…). Ces opérateurs d’accès sont en général distincts des FAI et les coûts de communication sont
payés soit par l’abonné soit par le FAI, qui les récupère dans le forfait.

Chaque FAI développe son propre réseau. Certains se limitent à une machine unique ; d’autres
comportent des milliers de nœuds et s’étendent sur toute la planète. Les FAI mettent en place entre eux
des points de contact et d’échange (ou points de « peering »), permettant ainsi aux données émises ou
reçues par leurs abonnés de transiter sur tous les réseaux. Quand ils portent un trafic équivalent, ces
échanges sont équilibrés et se compensent mutuellement ; quand l’un des FAI est plus petit, il paye
une contrepartie financière selon le volume d’échange. Les FAI doivent également payer aux
opérateurs de télécommunication le coût des artères de transmission à haut débit reliant les points
d’accès et les points d’échange.

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Enfin, des opérateurs de contenu et des fournisseurs d’applications (ASP : Application service
provider) apportent à leurs clients des services spécifiques accessibles par l’Internet, allant de la mise
à disposition d’information, ou plus généralement de contenu (film, livre, jeux, logiciels…), voire de
prestations (opération bancaire, réservation…).

II.1.3. Fonctionnement de l’Internet .

Le fonctionnement de l’Internet s’appuie sur le protocole de communication « Transmission Control


Protocol/Internet Protocol », en abrégé TCP/IP. Chaque abonné reçoit une « adresse IP » permanente
ou temporaire, constituée de 4 nombres compris entre 0 et 255 (par exemple 193.251.54.230). Sur
l’Internet, cette adresse est unique. Cependant, quand l’abonné se trouve sur un campus possédant son
propre réseau local, il reçoit une adresse locale et utilise en fait la même adresse Internet que les autres
abonnés du campus, grâce à des mécanismes de partage d’accès prévus dans la norme TCP/IP.

Ce format d’adresse sous forme de nombres est d’un usage mal commode et un format
alphanumérique a été instauré, plus explicite et plus aisément mémorisé, qu’on appelle « nom de
domaine », par exemple www.internet.gouv.net. Ils s’obtiennent auprès des organismes spécialisés ou
auprès de son FAI, qui garantissent l’unicité d’attribution. Les FAI mettent en place des « serveurs
DNS » qui convertissent chaque adresse alphanumérique en adresse numérique. Quand un abonné
souhaite joindre un ordinateur repéré par son adresse alphanumérique, il consulte auparavant un
serveur DNS pour connaître l’adresse IP réelle (bien entendu cette opération est effectuée automatique
par les programmes informatiques utilisés et se fait à l’insu de l’utilisateur).

Les échanges sur Internet ressemblent à l’échange de courrier par la poste. Toute requête ou
information est découpée par l’émetteur en paquets de taille variable. Les paquets sont constitués
d’une suite plus ou moins longue de nombres, précédée d’une en-tête comportant, entre autres choses,
l’adresse de la source et celle de la destination. Ils sont aiguillés à chaque nœud des réseaux traversés
par des routeurs, dont les tables de routage sont mises à jour à tout instant. Ainsi, quand un lien est
coupé, les paquets peuvent être dirigés vers un autre chemin, ce qui confère à ce réseau une très grande
solidité, à défaut d’une grande performance. Arrivés à bon port, les paquets sont réassemblés et
l’information reconstruite pour y être traitée.

La plupart des échanges sont de type « clients /serveurs ». Le « client » émet une requête sur Internet à
laquelle le « serveur » répond… en général. Un serveur est un ordinateur puissant, voire un « ferme
d’ordinateurs » travaillant en partage de charge, capables de répondre à des milliers de requêtes par
seconde. Mais il existe aussi des applications « peer-to-peer » où les deux ordinateurs en
communication jouent un rôle identique et symétrique dans l’échange.

II.1.4. Les applications de l’Internet


L’utilisateur d’Internet, « l’internaute », a accès à de très nombreux services : accès à de larges
ressources d’information, courrier électronique, transfert de fichiers, groupes de discussions, travail
collaboratif, contenus multimédia sur demande ou diffusés, achats, abonnement à des journaux
diffusés, téléphonie, vidéoconférence…

II.1.5. Echange d’informations


Quiconque connecté à l’Internet peut « mettre en ligne » des informations multimédia en construisant
sur un serveur, personnel ou « hébergé » par un ASP, un « site WEB ». Des centaines de milliers de
sites dans le monde se sont ainsi peu à peu constitués.

Pour accéder aux informations en ligne, l’internaute utilise, sur son terminal, un programme appelé
« navigateur » (Netscape ou Microsoft Explorer) par exemple. Il indique les références du document
recherché : l’adresse d’un site WEB (qu’on appelle URL) ainsi que le répertoire et le nom du
document multimédia recherché. Le terminal émet une requête HTTP et le site distant retourne
l’information demandée. Cette dernière est codée selon le langage standardisé HTML, pour permettre

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l’affichage par le navigateur d’une « page WEB ». Elle peut contenir du texte selon différentes
polices, couleurs et mises en pages, des images mais aussi de la vidéo, des sons etc. Elle contient aussi
des « liens hypertexte », qui se matérialisent par une petite main quand le curseur de la souris les
survole et sur lesquels l’utilisateur « clique » « vers » un autre document, une autre page qui sera
chargée à son tour. On peut ainsi « surfer » de pages en pages et de sites en sites…

Le protocole FTP est également souvent employé, quand il s’agit de transmettre directement un
fichier informatique d’ordinateur à ordinateur sans contrainte de présentation à l’utilisateur sous forme
de page.

Pour aider l’utilisateur dans sa recherche, des prestataires spécialisés ont mis en ligne des sites
« moteurs de recherche », sortes d’annuaires thématiques de l’Internet. A une liste de mots clefs, le
moteur de recherche répond une liste de références à des sites et des pages en relation, accessibles sous
forme de liens hypertexte. Ces moteurs de recherche mettent à jour en permanence leur base de
données par scrutation automatique de l’Internet, ou par analyse par des opérateurs humains, des
« surfeurs » professionnels. Ainsi le site www.google.fr est-il entièrement automatique alors que
www.yahoo.fr est mis à jour manuellement.

On ne trouve rien « sur Internet » (qui n’est qu’un réseau), mais « par Internet ». Il est important de
réaliser que les créateurs de sites, en mettant leurs informations en ligne, poursuivent toujours un but
personnel, qui peut être altruiste, mais aussi commercial ou confessionnel. Les informations sur
Internet ne sont pas contrôlées ; il faut souvent les recouper et parfois s’en protéger.

II.1.6. Courrier électronique (« e-mail »)


Le courrier électronique permet à un internaute d’échanger des messages avec le monde entier.
Chaque utilisateur possède une adresse « e-mail » (francisé en mèl) et une « boîte à lettres » mise à
disposition par son FAI. Les messages reçus ne contiennent pas que du texte : on peut recevoir en
« attaché » des fichiers informatiques contenant une image, une page web, un programme,...

Selon les cas, le FAI « héberge » le programme de gestion du courrier ou simplement stocke
temporairement les messages, avant que l’abonné ne les récupère et les gère sur son ordinateur avec un
programme spécifique (Eudora, Netscape Messenger, Microsoft Outlook Express…).

II.1.7. Groupes de discussion


Grâce à l’e-mail ou à des « forums » en ligne, des groupes de personnes engagent des discussions sur
des sujets variés : disciplines académiques, activités artistiques ou professionnelles, loisirs, problème
de sociétés, rencontres…

Contrairement aux échanges sur les forums qui se font au rythme du courrier électronique, les
« chats » mettent en relation des internautes en temps réel (affichage immédiat des messages). Des
programmes spécifiques, qui font souvent partie d’un site web ("chat room") ou qui mettent en œuvre
le protocole IRC (« Internet Relay Chat »), permettent à tout internaute inscrit de lire et écrire
commentaires ou informations sur les différents sujets abordés par le site.

II.1.8. Téléchargements
D’une manière générale, tout contenu - texte, images, sons, vidéo, programmes informatiques….-
existant sous forme numérique est susceptible d’être « téléchargé » via Internet. Les fonctions de
téléchargement sont incluses dans les programmes navigateurs ou dans des programmes spécifiques.

Il est en particulier possible de transférer des fichiers de l’ordinateur d’un internaute à un autre sans
passer par un serveur. Les internautes sont mis en contact par des forums, ou par des programmes de
partage, tels Napster ou Kazaa, qui se contentent de mettre un répertoire en ligne et non les ressources
elles-mêmes.

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Bien sûr, tous ces nouveaux échanges, qui échappent aux réseaux marchands traditionnels, nécessitent
encore d’être disciplinés par la réglementation et l’usage, pour faire bénéficier le plus grand nombre à
l’information et à la culture tout en préservant la propriété intellectuelle des créateurs.

II.1.9. Téléphonie et vidéoconférence


Bien que la pratique ne soit pas encore très répandue, il est possible de téléphoner sur Internet, voire
de communiquer par vidéoconférence, à des conditions tarifaires très intéressantes. Cependant la
qualité de service n’est pas toujours à la hauteur et en tout cas ne peut pas être garantie. Avec
l’accroissement des débits et du nombre d’internautes, nul doute que ces pratiques vont aller croissant.

II.1.10. Sécurité de l’Internet


La puissance et la complexité d’Internet posent des problèmes spécifiques de sécurité. Les réseaux ou
les serveurs peuvent être attaqués par des groupes malveillants et conduire à des dysfonctionnements,
à des vols d’informations ou de droits, à la divulgation de contenus illégaux, à des échanges facilités
entre organisations criminelles…

L’internaute doit en particulier se protéger par des programmes anti-virus (nécessité de souscrire
un contrat d’actualisation et de maintenance pour la protection contre les nouveaux virus) et
pare-feux « Firewall » (voir chapitre II – Réseaux - § II.2.3.3 – équipement de réseaux : Fire wall
– pare-feu), et surtout une pratique prudente de l’Internet. Il veillera en particulier à ne pas
lancer des programmes ou des « macros » dont il ne connaît pas précisément l’origine, à ne pas
communiquer d’information personnelle à un destinataire insuffisamment identifié, et organisera
la sauvegarde régulière de ses données personnelles, pour se prémunir contre l’action d’un virus
ou tout simplement contre une panne de disque dur.

II.1.11. Conclusion
L’Internet constitue donc une avancée technologique majeure pour les communications multimédia
entre les hommes et le partage du savoir. Son usage peut par contre être détourné de ses objectifs
initiaux et appelle la mise en place de moyens de contrôle toujours plus complexes, susceptibles de
restreindre les libertés initialement offertes. La détermination du juste équilibre est un débat de société,
de portée politique, loin d’être terminé.

Glossaire Web et Internet

AFNIC Association Française pour le Nommage Internet en Coopération


IETF Internet Engineering Taskforce
W3C Worldwide Web Consortium
FAI Fournisseur d’accès Internet (voir ISP)
ISP Internet Service Provider (voir FAI)
ADSL Asynchronous Digital Subscriber Line
ASP Application Service Provider
TCP Transmission Control Protocol
IP Internet Protocol
DNS Domain Name Servers
URL Uniform Resource Locator
HTTP Hypertext Transfer Protocol
HTML Hypertext Markup Language
FTP File Transfer Protocol
IRC Internet Relay Chat

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II. CHAPITRE 2

Les réseaux

II.2. Les Réseaux

II.2.1. Réseaux et télécommunication

II.2.1.1. Système nerveux


II.2.1.2. Partager, échanger
II.2.1.3. Communiquer en interne et en externe
II.2.1.4. Convergence

II.2.2. Quel réseau, quelles applications ?

II.2.2.1. Bureautique et Intranet


II.2.2.2. Applications de gestion ou transactionnelles
II.2.2.3. Applications multimédia ou verticales
II.2.2.4. S’intégrer à l’environnement

II.2.3. Ce qu’il faut savoir avant d’acheter

II.2.3.1. Du câble au sans fil


II.2.3.2. Ethernet
II.2.3.3. Les équipements du réseau
II.2.3.4. Serveurs
II.2.3.5. NOS : Système d’exploitation réseau
II.2.3.6. Applicatifs
II.2.3.7. Administration de réseau
II.2.3.8. Maintenance et services

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II. 2. RESEAUX

II.2.1. Réseaux et télécommunication


En entreprise, dans une association, un établissement scolaire ou encore sur un point d’accès
public à Internet, outre les ordinateurs multimédia, les réseaux locaux ou réseaux
informatiques sont omniprésents et même indispensables. Depuis plus d’une décennie, les
ordinateurs personnels ne sont plus isolés ou côte à côte mais communiquent entre eux, sur un
même lieu via le réseau local, aussi appelé LAN (Local Area Network – Réseau local
d’entreprise).

II.2.1.1. Système nerveux


L’image, qui convient le mieux à la notion de réseau, c’est celle du système nerveux.
Aujourd’hui en entreprise, dans l’administration, dans les associations ou les établissements
scolaires, l’informatique et plus largement Internet, sont au cœur des tâches courantes, un peu
à l’image du téléphone. Une fois les premiers téléphones installés, on a mis en place des
centraux/des autocommutateurs ou PABX, pour relier tous les téléphones d’un établissement,
mais aussi pour gérer l’ensemble des communications internes et externes. Aujourd’hui les
réseaux informatiques font de même avec les ordinateurs. Le réseau local LAN, relie
l’ensemble des ordinateurs, imprimantes, serveurs et moyens de communication entre eux.
Pour communiquer avec l’extérieur, et notamment via Internet désormais, on parle alors de
WAN (Wide Area Network) ou réseau étendu ou réseau distant d’entreprise. Il s’agit de
l’ensemble des ordinateurs, réseaux locaux et moyens de communications, qui peuvent “ inter
communiquer ”, le fédérateur étant par exemple une entreprise qui communique, échange des
informations, des applications à travers un réseau régional ou national entre un siège et des
usines ou des établissements répartis sur une région, un pays, voir plusieurs continents. Pour
réaliser un WAN, il est nécessaire de faire appel à un opérateur de télécommunications, qui
fournira les lignes de communication adaptées aux besoins de chacun.

Certaines villes ou agglomérations françaises ont mis en place, au cours des dernières années,
des réseaux sur une partie de leur territoire. On a parlé de câblage fibre optique (câble en
fibre de verre utilisé par l’ensemble des opérateurs, mais aussi sur des réseaux locaux). La
fibre optique permet d’assurer un meilleur acheminement des signaux, avec une atténuation
plus faible et d’éviter la mise en place de répétiteurs ou régénérateurs de signal, comme sur
des fils de cuivre. Ce type de réseau, qui s’étend sur un territoire donné est aussi appelé MAN
(Metropolitain Area Network, réseau métropolitain). Ainsi dans une agglomération disposant
d’un MAN, l’ensemble des collectivités, administrations, hôpitaux, associations… peuvent
relier leur LAN sur ce réseau métropolitain sans faire appel à un opérateur télécoms public.

Repères : les réseaux


Réseaux Repères
Autour d’un individu ou dans “ une
PAN Réseau personnel Traité dans ce guide
pièce ”
LAN Réseau local Dans un même bâtiment Traité dans ce guide
La connexion à ce
MAN Réseau métropolitain Dans une ville ou une agglomération type de réseau est
traitée dans ce guide
Réseau global d’une entreprise, La connexion à ce
WAN Réseau étendu d’une administration… réparti sur type de réseau est
plusieurs sites traitée dans ce guide
L’accès est traité
Internet Réseau public mondial Aussi appelé le Réseau des réseaux
dans ce guide

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Repères : PAN

PAN – Personal Area Network : cette notion est apparue il y a quelques mois. Elle concerne les
réseaux qui “ gravitent ” autour d’un individu. Si on prend l’exemple d’un utilisateur possédant un
téléphone GPRS (voix et données), la navigation Internet peut être plus ergonomique via un
Assistant Numérique Personnel (PDA – Personal Digital Assistant), un ordinateur de poche ou un
ordinateur portable. Il est alors possible de relier le PDA au téléphone GRPS par un câble, par liaison
infrarouge (Irda) ou, encore mieux, via un réseau sans fil, de portée limitée à quelques mètres,
comme Bluetooth. Ce type de réseau personnel est donc un PAN. On voit arriver sur le marché des
imprimantes, des lecteurs code barre, des Webcams intégrant ce type d’interface.

Remarque
Les équipements et les technologies réseaux s’appuient en grande partie sur un vocabulaire anglo-
saxon. Afin d’être le plus précis possible et faciliter la lecture de ce guide, les termes seront en général
donnés en Français et en Anglais, sachant que la plupart des caractéristiques apparaissent bien souvent
en anglais sur les fiches produits et les catalogues.

II.2.1.2. Partager, échanger


La mise en place d’un réseau a pour but de relier les ordinateurs entre eux, afin :
- d’échanger des données : textes, documents, tableaux de calculs, présentations,… mais
aussi des bases de données,…
- de partager des applications. Ces applications informatiques universelles ou spécifiques :
comptabilité, paie, messagerie électronique, calcul de structure,… étant installées sur des
serveurs micro-informatique ou des ordinateurs hôtes : mini-ordinateurs ou grand système
(mainframe)
- de partager des ressources : espace de stockage, imprimantes, lignes de communication…

L’objectif étant de centraliser les informations et les applications sur des serveurs, afin que
chaque utilisateur puisse avoir accès à l’information, quels que soient sa localisation et son
poste de travail. L’information unique et accessible évite ainsi les longues mises à jour.

II.2.1.3. Communiquer en interne et en externe


Dès que l’on possède plusieurs ordinateurs au sein d’un groupe ou d’un établissement, il
devient vite intéressant de les connecter entre eux via un réseau. La communication entre
utilisateurs, entre services ou entre établissements est alors facilitée. Les informations sont
accessibles à tous, elles circulent plus facilement et plus rapidement. Le déploiement
d’Internet a également accéléré la mise en place des réseaux locaux, puisqu’ils permettent de
partager l’accès et la “ ligne ” de communication Internet, à travers le réseau local. Il est alors
inutile d’équiper chaque ordinateur d’un modem et d’une ligne téléphonique spécifique. Les
économies sont intéressantes, la facilité d’accès est largement améliorée, puisqu’en général,
les accès Internet mutualisés bénéficient de lignes à plus hauts débits (ligne ADSL-Asymetric
Digital Subscriber Line, RNIS-Réseau Numérique à Intégration de Services ou encore de
lignes spécialisées ou lignes louées).

II.2.1.4. Convergence
L’informatique communicante liée à Internet fait désormais partie de l’environnement
informatique professionnel et personnel. Il est très difficile de séparer les deux. Si on prend
l’exemple d’une ligne ADSL, ou ligne à haut débit (à partir de 512 kbps), elle permet de gérer
à la fois la téléphonie et Internet sur une seule ligne de manière concomitante. D’autre part, les
autocommutateurs téléphoniques sont désormais de véritables centres de gestion des
communications, ils intègrent à la fois la voix (téléphonie) et les données (data – échanges
informatiques). On parle alors de convergence, la téléphonie et l’informatique ayant tendance
à utiliser les mêmes supports (les mêmes lignes de communication, le même câblage dans un

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établissement et les mêmes équipements : autocommutateurs, routeurs…). Cette tendance est
aussi valable pour la mobilité, puisque l’arrivée du GPRS (génération de téléphonie mobile
qui succède à GSM) a démontré que le même canal de communication peut véhiculer à la fois
la voix et les données.

II 2.2. Quel réseau, quelles applications ?

Comme un ordinateur peut aussi bien être utilisé pour gérer du courrier électronique, faire de
la bureautique, créer des sites Internet ou encore utiliser des applications de gestion, le réseau,
qui n’est qu’un support de communication et de partage, va servir à tout ça aussi. Il existe
néanmoins deux grandes familles de réseaux : les réseaux poste à poste et les réseaux
centralisés ou clients/serveurs. Dans tous les cas l’utilisateur disposera d’applications
installées sur son poste de travail ou sur un autre poste ou sur un serveur. On parle alors de
serveur d’application. Dans les deux cas, le partage de documents, de fichiers mais aussi de
ressources comme un disque dur, une imprimante ou encore une connexion Internet est bien
entendu possible. Le nombre de postes raccordés à un réseau, le type d’applications et le
volume d’information va aussi déterminer l’architecture du réseau à mettre en place. En
général il s’agira d’un réseau de type client serveur.

Schéma d’un réseau poste à poste – peer to peer


Poste de travail
Poste de travail Partage d'une imprimante
Partage du disque dur

Imprimante partagée

Poste de travail
Poste de travail Partage d'une application

Chaque poste de travail peut partager/rendre accessible une partie de ses ressources à
l’ensemble ou une partie des utilisateurs du réseau. La contrainte la plus importante c’est que
si un poste utilisateur partageant une ressource (disque dur, fichier, application, imprimante…)
est arrêté, la ressource n’est plus accessible. De plus, ce système peut également fortement
pénaliser le poste de travail partageant des ressources, notamment en terme de performance.

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Postes de travail

Serveurs : de fichiers, d'applications,


Postes de travail d'imprimantes, de communication…

Imprimante réseau
Postes de travail
Schéma d’un réseau type client/serveur
Ce type d’architecture est le plus utilisé, car il permet une très grande souplesse. Ainsi, en cas
d’évolution ou d’installation de nouvelles ressources ou applications, la mise en place de
serveurs supplémentaires ou complémentaires est facile. La sécurité et les accès au réseau sont
assurés via un serveur, qui renferme à la fois un annuaire des ressources et des utilisateurs,
ainsi que les droits d’accès de chacun.

Repères : unités de mesure


Abréviation Unité Equivalence
Volume o Octet 1 caractère (8 bits)
103 ou millier de caractères – ½ page
Ko Kilo-octet
dactylographiée
106 ou million de caractères – 500
Mo Méga-octet
pages dactylographiées
Go Giga-Octet 109 ou milliard de caractères
Débit ou
bps Bit par seconde
vitesse de transfert
Kbps Kilo bit par seconde 100 caractères par seconde (*)
Mbps Méga bit par seconde 100 000 caractères par seconde (*)
Repères 1 page dactylographiée 2 Ko
1 disquette 3’’1/2 1,44 Mo
1 CD-ROM 600 Mo (0,6 Go)
1 DVD-ROM 9 Go

(*) = en informatique 1 caractère est codé sur 8 bits, mais lorsque l’on transmet ou échange des
données via une ligne téléphonique par exemple, certains caractères sont utilisés pour contrôler les
échanges. Ainsi, il est plus réaliste de prendre 1 caractère = 10 bits environ, pour avoir un ordre de
grandeur plus réaliste.

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II.2.2.1. Bureautique et Intranet
Les applications courantes dans un environnement de travail sont avant tout les usages
bureautiques (traitement texte, tableur, gestionnaire de fichiers), partage d’espaces de
stockage, partage d’imprimante et Intranet, c'est-à-dire toutes les applications de
communication et de partage s’appuyant sur les standards d’Internet :
- le protocole IP (Internet Protocole, ou plus précisément TCP/IP)
- les espaces de stockage d’information
- les serveurs d’information de type Web au format HTML (HyperText Markup Langage,
langage de description de page) et accessible via un navigateur Internet.
Les applications Intranet, c'est-à-dire à usage des membres d’un réseau local ou étendu, ou
encore d’une entreprise, d’un établissement sont avant tout :
- le courrier électronique (mèl, e-mail, electronic mail ou courriel)
- le transfert de fichiers, via le protocole spécialisé FTP (File Transfert Protocol)
- les forums (espaces thématiques où l’on dépose des questions et/ou des réponses par
thème, à destination de chacun), des Chat (espace de discussions instantanées via clavier
interposé)
- les sites d’information multimédia, plus communément appelés Web ou serveur Web ou
encore Serveur Intranet.

Lorsque l’entreprise est étendue sur plusieurs sites et que des partenaires, des fournisseurs, des
administrés ou même des télétravailleurs et des travailleurs nomades (force de vente,
inspecteurs terrain, service de maintenance…) peuvent accéder au système d’information de
manière sécurisée et authentifiée on parle d’Extranet. L’Extranet offre les mêmes services
qu’un Intranet, mais l’accès est plus vaste, se fait via Internet à travers des procédures
d’authentification.

Repère : Intranet, Extranet, Internet


Domaine
Intranet Accès interne à l’entreprise
Accès interne à l’entreprise et aux collaborateurs, partenaires, clients
Extranet
externe via des procédures d’authentification
Internet Accès public, via un fournisseur d’accès Internet

Repère : bureautique et Intranet

Le réseau local :
- Poste à poste pour un site de quelques postes 1 à 8 maxi
- Réseau client/serveur
- Les caractéristiques de stockage, bande passante… sont très standard et une
solution Ethernet 10/100 Mbps s’impose, sauf contrainte particulière.

II.2.2.2. Applications de gestion ou transactionnelles


Mise à part les applications bureautiques et Intranet désormais très courantes, le réseau
d’entreprise peut héberger des applications de gestion (paie, comptabilité, budget, gestion de
personnel…) qui sont aussi appelées applications transactionnelles, puisque chaque utilisateur
peut modifier le contenu des bases de données sur lesquelles s’appuient ces applications. Or, la
mise à jour de base de données, à partir de plusieurs postes nécessite à la fois des temps de
réponse rapides, mais également une sécurité particulière puisqu’il faut à la fois authentifier
les utilisateurs, gérer les accès concurrentiels aux données, donner des points de reprises en
cas d’incident, autoriser les sauvegardes même quand des utilisateurs utilisent l’application…

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Les besoins en terme de performance, robustesse et sécurité sont donc plus importants. On
parle dans ce type d’environnement d’applications critiques, c'est-à-dire critique pour la vie
de l’entreprise ou de l’établissement.

Repère : bureautique et Intranet


Le réseau local :
- Réseau client/serveur
- Les caractéristiques de stockage, bande passante… sont plus importants et une solution
Ethernet 10/100 Mbps voir Ethernet commuté s’impose, ainsi que des serveurs sécurisés et
à haute disponibilité. Dans ce type d’application il faudra également être vigilant sur la
notion de service et de maintenance, concernant les équipements composant le réseau.

II.2.2.3. Applications multimédia ou verticales


Le réseau local peut également supporter des applications qui nécessitent des temps de
réponse et une bande passante importante, comme par exemple des applications de partage de
fichiers vidéo, images, photo, des applications scientifiques, des applications de CAO
(Conception Assistée par Ordinateur). On voit également apparaître des applications
conjuguant voix et données, notamment dans les environnements de type Centre d’appels, où
le poste de travail est à la fois un ordinateur et un téléphone, on parle de CTI (Couplage
Téléphonie Informatique) ou encore de réseau unique permettant de raccorder à la fois des
ordinateurs et des téléphones de type téléphone IP, c'est-à-dire utilisant le protocole d’Internet,
on parle alors de Voix sur IP (Voip). Ces applications très “ gourmandes ” en ressources,
nécessitent la mise en place de réseau Ethernet commuté, avec gestion de la qualité de service
(QoS Quality of Service), c'est-à-dire que l’on pourra déterminer quelle bande passante sera
réservée à quelle application et à quel moment.

Repère : bureautique et Intranet


Le réseau local :
- Réseau client/serveur
Les caractéristiques de stockage, bande passante… sont plus importants et une solution
Ethernet commuté s’impose, ainsi que des serveurs sécurisés et à haute disponibilité. Dans
ce type d’application il faudra également être vigilent sur la notion de service et de
maintenance, concernant les équipements composant le réseau.

II.2.2.4. S’intégrer à l’environnement


Les repères donnés ici, sont assez généraux et standard. Par contre, chaque réseau peut avoir
des contraintes particulières en terme d’application, de volume d’information, de type de
terminaux gérés, de connexions avec des lignes de communication… Il faudra donc tenir
compte de l’ensemble de ces caractéristiques avant de choisir des équipements.

II.2.3. Ce qu’il faut savoir avant d’acheter

Le terme de réseau, regroupant à la fois des notions physiques (distance, câblage), des notions
de protocoles et de normes, mais aussi des logiciels, des outils d’administration et de gestion et
des équipements actifs, il faudra respecter l’ensemble d’un cahier des charges et ne négliger
aucune caractéristique. D’autre part, un réseau est par définition évolutif, il faudra choisir
chaque élément en tenant compte de son interopérabilité (fonctionnement avec d’autres
équipements remplissant la même fonction, mais de marque ou de modèle différent) ainsi que
de son évolutivité possible, c'est-à-dire l’ajout d’éléments physiques ou de mise à jour des
logiciels.
Les éléments principaux à connaître
Les éléments composant un réseau peuvent être nombreux : câbles, éléments de connexion,
éléments actifs (commutateurs, concentrateurs, gestionnaires de réseaux, cartes adaptateur,
routeurs…) ils répondent à des standards internationaux ou à des normes. En matière de réseau
c’est en général l’ISO (International Standard Organisation) qui édicte les standards, par

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exemple le standard Ethernet est standardisé sous l’appellation IEEE 802.3. Les éléments qui
répondent à un standard sont alors compatibles entre marque et modèle.

Remarque
Seuls les éléments les plus classiques et les plus répandus sont abordés dans ce guide. Ils
répondent à plus de 90% des besoins en terme de réseaux pour des configurations de moins de
100 postes, au-delà d’autres notions très particulières et très techniques peuvent apparaître. Il
est alors recommandé de faire appel à une société spécialisée : intégrateur.

II.2.3.1. Du câble au sans fil


--- Câble
Les réseaux locaux s’appuient généralement sur des supports physiques et principalement des
câbles de cuivre de type : paires téléphoniques torsadées (TP Twisted Pair) . La mise en
place de ces câbles est assurée par des installateurs de réseaux ou des installateurs de
téléphonie, sachant que la tendance est de gérer les deux réseaux : téléphonique et
informatique en même temps et sur le même type de câble. Il y a encore quelques années on
disposait de câbles coaxiaux et de câbles blindés, qui ne sont plus installés, sauf cas très
particuliers.

--- Backbone
Pour les réseaux à très fort débit, pour les “ artères fédératrices ”, on parle de Backbone, les
liaisons sont en général câblées avec de la fibre optique (FO Fiber Optical). Dans un
environnement de salle informatique ou de pièce rassemblant des serveurs (server farm) et des
éléments actifs du réseau comme des commutateurs, le câblage est souvent réalisé en fibre
optique.

--- Sans-fil
Depuis quelques mois, les réseaux sans fil ont fait leur apparition. La norme IEEE 802.11a
régit désormais les réseaux locaux de type Ethernet sans fil, encore appelés WiFi. Dans ce cas
pas de câble, mais des bornes à répartir dans les locaux, avec des portées de l’ordre de la
centaine de mètres, selon les environnements. Les ordinateurs, postes de travail seront alors
équipés d’adaptateurs sans fil (Voir page 32).

II.2.3.2. Ethernet
La topologie de réseau la plus utilisée aujourd’hui est Ethernet. Les supports de câblage
d’Ethernet ont évolué avec le temps. Le câble le plus utilisé est composé de paires torsadées et
le câblage physique est en étoile, c'est-à-dire avec un point centralisant l’ensemble des
liaisons sur un concentrateur aussi appelé hub.

Le réseau Ethernet évolue régulièrement depuis les années 70. Il existe aujourd’hui une norme
Ethernet à 10 Mbps (Méga bit par seconde), une version Fast Ethernet ou Ethernet 100
Mbps et enfin récemment Ethernet 1 Gbps, appelé Giga Ethernet. Cette dernière version est
principalement mise en œuvre sur les dorsales (backbones) ou entre serveurs.

Les standards les plus courants


ƒ Ethernet sur paire torsadée : communément appelé Ethernet 10 base T
ou Ethernet 100 base T (voir ci-dessous) – La plupart des matériels
fonctionnent selon ce double standard, ils sont alors dénommés Ethernet
10/100. Par mesure de simplification et d’évolutivité il est toujours plus
intéressant d’acquérir des cartes, des concentrateurs Ethernet 10/100. Ils
pourront alors fonctionner sur les deux types de réseaux, et ce de manière
instantanée puisque ces équipements détectent en général
automatiquement la fréquence mise en œuvre sur le réseau. Ethernet 10

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ou Ethernet 100 utilise des connecteurs (à l’arrière de la carte réseau, sur
les prises murales ou sur les concentrateurs et switch de type RJ-45)

ƒ Ethernet sur Fibre optique : Ethernet FO, utilisé en Ethernet 100,


GigaEthernet notamment. Il faudra alors veiller à sélectionner les
“ câbles ” de raccordement FO adéquats, pour raccorder ces matériels.

ƒ Token Ring : Il existe encore des réseaux de type Token-Ring, qui


s’appuient sur des câbles spécifiques. Cette typologie de réseau n’est
utilisée que dans des environnements très particuliers.

Remarque
Certaines “ cartes réseaux ” offrent la possibilité de raccordement sur
paires torsadées, mais aussi sur les anciens câbles comme le coaxial ou
encore le Thin Ethernet (câble jaune). Elles portent alors la caractéristique
de cartes combo, c'est-à-dire offrant plusieurs supports. Ces cartes
conviennent à l’ensemble des configurations sur réseau local Ethernet.

Schéma d’un réseau Ethernet classique (courant)

Postes de travail

Concentrateur/Hub Serveurs : de fichiers, d'applications,


ou d'imprimantes, de communication…
Switch/Commutateur
Postes de travail

Carte
Réseau Imprimante réseau

Poste de travail
équipé d'une carte réseau

Chaque poste de travail, serveur ou ressource est connecté via un


adaptateur réseau (carte réseau Ethernet) à un concentrateur ou un
commutateur, qui assure le point de connexion centralisé du réseau. On
voit ici le câblage en étoile. Les hubs ou commutateurs peuvent être
“ empilés ” ou reliés afin d’étendre le réseau.

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ƒ -- Ethernet sans fil ou WiFi ou 802.11a
Un Ethernet sans fil peut convenir pour la totalité des postes connectés à
un réseau ou pour une partie seulement. Il faut dans tous les cas disposer
d’au moins une borne Ethernet WiFi (émission et réception radio) et
équiper les postes de travail ou portables de cartes ou d’adaptateurs
Ethernet 802.11a. Selon l’environnement : type de murs, proximité de
d’émetteurs radio, de machines outils… la portée de ce type de réseau
peut varier de 100 à 300 m.

Réseau Ethernet classique + postes Ethernet sans fil

Postes de travail

Serveurs : de fichiers, d'applications,


Antenne d'imprimantes, de communication…
Postes de travail Emission/réception

Imprimante réseau
Carte Borne WiFi
WiFi

Poste de travail
équipé d'une carte WiFi

Poste de travail
Poste de travail équipé d'une carte WiFi
équipé d'une carte WiFi

Ethernet sans fil (WiFi), peut cohabiter avec un réseau Ethernet filaire. Chaque poste
raccordé “ sans fil ” doit être équipé d’un adaptateur WiFi. Selon la surface à couvrir,
il peut être nécessaire d’installer plusieurs bornes.

II.2.3.3. Les équipements du réseau


---. La carte réseau
L’ensemble des ordinateurs, postes de travail, serveurs connectés à un réseau
doivent disposer d’une interface de connexion. Si cette interface n’est pas
directement intégrée (serveurs, certains ordinateurs et postes de travail), il faut
alors l’ajouter. On parle de carte réseau, raccourci pour carte adaptateur réseau
(NIC – Network Interface Card). Les matériels intégrant des interfaces réseau
sont équipés d’adaptateur Ethernet 10/100 TP, c'est-à-dire pour de la paire
torsadée.

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Carte Ethernet – Combo : on remarque de haut en bas, 3 connecteurs : RJ-45 pour
la paire torsadée, connecteur pour le câble Thin Ethernet et enfin le connecteur
pour le câble coaxial.

Lorsque que l’on choisira une carte adaptateur, il faudra sélectionner son type :
ƒ Ethernet 10/100, Ethernet 100, Giga Ethernet…
le type de connexion :
ƒ TP (paire torsadée), FL (Fibre optique), Coax (câble coaxial),
Combo..
le type de bus de l’ordinateur
ƒ PCI, ISA, PCMCIA (portable), SmartCard (PDA-Assistants
numériques personnels) …

Les cartes réseaux n’offrent pas toutes les mêmes performances, ni les mêmes
possibilités de configuration, d’administration… Il faudra en principe
respecter le type et la marque préconisée par le responsable réseau, s’il y en a.

Remarque
En règle générale, le câble de raccordement de la carte au hub, ou à la prise
réseau n’est pas inclus en standard avec la carte.

---. Concentrateur – Hub

Le point central du réseau Ethernet, est constitué pour les plus simples par un
concentrateur aussi appelé Hub, il s’agit d’un élément “ semblable à un prise
multiple ”, où sont raccordés les câbles venant des serveurs et postes de
travail.

Concentrateur empilable

Les concentrateurs comme l’ensemble des éléments suivants sont proposés


sous forme de boîtiers autonomes et en général empilables. Ils sont alors
faciles à installer dans une armoire, un local…. Ils correspondent à des petits
réseaux, type classe, agence, bureau… Les hubs proposent 4, 8, 12… 24
ports, c'est-à-dire que 4, 8… postes peuvent être raccordés pour former le
réseau. Lorsqu’il n’y a pas plus de port disponible, il faut alors ajouter
unconcentrateur et le relier au premier par un câble spécialement prévu. On
parle de concentrateurs empilables.
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Pour les réseaux comportant un nombre de postes important ou encore pour
des locaux étant équipés de baies informatiques (armoires normalisées) on
choisira alors des hubs rackables, c'est-à-dire facile à installer et fixer dans
ces armoires ou rack.

---. Commutateur – Switch


Sur un réseau Ethernet, plus on ajoute de poste de travail, plus le trafic
augmentera, plus les délais de réponse vont croître. Pour éviter ce type de
problème et réguler les flux, afin de garantir les meilleurs temps de réponse,
les constructeurs ont mis au point les commutateurs aussi appelés switch. Il
s’agit d’un élément, qui se substitue au concentrateur ou encore sur lequel est
raccordé un groupe de postes de travail via un concentrateur et qui va
permettre de créer des groupes de travail virtuels, d’optimiser et d’affecter une
priorité à certains trafics.

Les postes de travail ainsi que les serveurs seront raccordés au commutateur et
les flux seront alors régulés, optimisés, afin d’offrir de meilleures
performances.

Les switchs peuvent également permettre de mixer plusieurs types d’Ethernet,


les postes de travail pouvant par exemple être raccordés via un Ethernet 100
Mbps alors que les serveurs, plus sollicités le seront via un Ethernet 1000 ou
Giga Ethernet.

Les constructeurs de matériel réseaux et télécoms, aussi appelés


équipementiers proposent des châssis, c'est-à-dire des sortes de petites
armoires, comprenant un système d’alimentations centralisées et
redondantes, mais aussi un système de ventilation et un bus de raccordement
des différents boîtiers. Les châssis permettent une meilleure optimisation,
configuration et administration des grands réseaux et des backbones. Lorsque
l’on dispose de tels châssis, on ajoute alors des cartes hub, switch, routeurs,
plutôt que des boîtiers.

Un châssis permet d’ajouter des éléments : hub, switch, routeurs… sous forme
de cartes.

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---. Routeur
Pour raccorder deux réseaux via une ligne de télécommunication (ligne
spécialisée, RNIS, ADSL…) il faut disposer d’un routeur. Le routeur a pour
rôle principal de convertir les signaux, les adresses…d’un réseau à l’autre.
Pour connecter un réseau local à Internet par exemple, on place un routeur qui
sera raccordé à la fois au réseau local et via une ligne de télécommunication à
Internet par l’intermédiaire d’un fournisseur d’accès Internet.
Les routeurs seront choisis selon leur capacité, performances mais aussi par le
type d’interface qu’ils peuvent prendre en compte . Par exemple routeur
Ethernet 100 et ADSL

Les routeurs assurent l’interface entre deux réseaux distants, entre un réseau et
Internet par exemple.

Schéma d’un réseau type client/serveur avec postes distants


(Accès Internet, inteconnexion de réseaux…)

Serveurs : de fichiers, d'applications Routeur


Imprimante réseau

Lignes spécialisées
Postes de travail RNIS… Réseau distant

Postes de travail
Serveurs de communication
Internet

Routeur
Postes de travail
Poste distant

Extérieur
-Internet
Clients Serveurs
-Réseaux distants
-Postes distants

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Fire Wall – Pare feu

Elément indispensable pour la sécurité d’un réseau connecté à Internet ou vers

d’autres réseaux : le firewall ou mur pare feu, est généralement appelé pare
feu. Il s’agit d’un boîtier ou encore d’un serveur, qui a pour rôle de contrôler
tout ce qui rentre et sort du réseau. Pour fonctionner au mieux, un firewall doit
être performant, puisqu’il ne doit pas ralentir les performances du réseau, il
doit aussi être mis à jour régulièrement (mise à jour logicielle, réalisée en
général à distance) afin de profiter des dernières avancées en terme de
sécurité.

Schéma d’un réseau type client/serveur avec FireWall

Serveurs : de fichiers, d'applications Routeur


Imprimante réseau

Lignes spécialisées
Postes de travail RNIS… Réseau distant

FireWall
Pare feu

Postes de travail
Internet
Serveurs de communication

Routeur
Postes de travail
Poste distant

Extérieur
-Internet
Clients Serveurs
-Réseaux distants
-Postes distants

Le Firewall ou mur pare feu est placé à proximité des routeurs, afin de contrôler
l’ensemble des flux entrants et sortants du réseau local.

---. Autres éléments


Les réseaux peuvent être très simples (quelques ordinateurs, un serveur et un
accès Internet) mais peuvent aussi concerner de très grandes entreprises,
administrations, organisations qui dénombrent des dizaines voir des centaines
de milliers de postes de travail, des centaines de serveurs et des centaines de
sites. De plus, les applications peuvent aller de la simple consultation
d’Internet, d’Intranet, à la mise en œuvre de très grandes bases de données, la
conception de véhicules ou encore le contrôle de processus industriels. Il
existe pour chaque type de configuration, d’environnement, de taille de
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réseaux, des éléments supplémentaires qui vont permettre d’optimiser, de
sécuriser, de raccorder… Dans ce cas, ce sont les consultants ou architectes
réseaux qui établissent la configuration et la liste précise des éléments à mettre
en œuvre. Cette liste donne les références, modèles, et marques des éléments à
mettre en place. En général, une société spécialisée, appelée intégrateur se
charge de l’ensemble : architecture, fourniture du matériel, mise en place,
configuration, déploiement et administration. L’intégrateur assure une
cohérence de l’ensemble et s’engage à la fois sur des délais de mise en œuvre
et des délais de maintenance.

II.2.3.4. Serveurs
Une fois l’infrastructure réseau mise en place, les serveurs viendront prendre leur
place comme des éléments majeurs dans le réseau. En général un réseau local dispose
d’au moins un serveur, c'est-à-dire un ordinateur puissant, avec une mémoire de bonne
capacité, un volume de stockage (disques durs) important et une carte de connexion au
réseau.

Le serveur de réseau, s’il n’y en a qu’un, permet de centraliser l’annuaire (descriptif


des utilisateurs, postes de travail et de l’ensemble des ressources). Avec le système
d’exploitation réseau (NOS – Network Operating System) le serveur constitue la
machine qui gère l’ensemble des accès, des applications et des fichiers centralisés ou
partagés. Le serveur est un ordinateur qui fonctionne 24h24 et 7j/7 en général. La
centralisation des applications et des données (fichiers) permet d’en garantir/contrôler
l’accès ainsi que leur intégrité.

---. Segmentation Serveurs :


Selon la taille du réseau, le nombre d’utilisateurs, le trafic, le volume et la criticité des
données et des applications, plusieurs serveurs peuvent être raccordés. Ainsi on
spécialisera un serveur par application, par groupe d’utilisateurs, par type de fonction.

Segmentation applicative :
o Serveur de fichiers
C’est le serveur ou ce sont les serveurs dédiés au stockage et à la gestion des
fichiers des utilisateurs, mais aussi aux fichiers partagés : par exemple les bases de
données financières, de comptabilité, des ressources humaines, de facturation…
Ces serveurs sont en général très sollicités, c'est-à-dire que lorsque les utilisateurs
travaillent tous en même en temps, les accès sont nombreux, ils doivent donc être
très performants, très fiables, fonctionner en permanence, disposer de capacité
d’extension de la mémoire et des disques durs. En général, ces serveurs peuvent
être équipés de baies d’extension dans lesquelles on peut facilement ajouter des
disques durs. Ces serveurs puissants, performants doivent également offrir des
possibilités de changement des disques, voir des cartes additionnelles sans
interrompre le fonctionnement du serveur : on parle de périphériques Hot Plug –
Insertion à chaud.

o Serveur d’applications
A la fois pour des raisons de sécurité, de facilité de gestion et d’administration
d’un réseau, ou tout simplement d’évolution, les serveurs d’applications sont de
plus en plus courants. On trouve des serveurs dédiés à l’ensemble des applications
de gestion financière : données et programmes, ressources humaines, ERP
(Enterprise Ressource Planning / Progiciel de gestion intégré)…, site Internet, site
Web… Ce type d’organisation offre plus de souplesse, mais également une
meilleure adéquation entre les performances du serveur et l’application. Sur des
configurations plus importantes, on pourra même avoir un serveur avec
uniquement les programmes, un avec les données en exploitation, un serveur
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miroir, c'est-à-dire qui est le reflet du serveur de fichiers et qui reprendra la main
automatiquement en cas de problème et un serveur pour l’environnement de test,
qui permet à l’équipe informatique de tester des mises à jour, mettre en place de
nouvelles versions…
Les serveurs d’applications doivent être très performants, pouvoir facilement
évoluer en cas de montée en charge des applications.

o Serveur de communication
Les serveurs de communication sont principalement dédiés aux contrôles des
connexions et des échanges avec l’extérieur. Ils intègrent un serveur traditionnel et
en général un grand nombre d’interfaces de communication, par exemple des
cartes modem. Ainsi ils seront utiles si l’on doit gérer les appels de postes distants
(commerciaux, nomades, forces de vente ou d’intervention terrain…) via des
lignes téléphoniques. Le serveur de communication va donner l’accès à chacun
des postes nomades, les authentifier, assurer le cryptage et décryptage éventuel
des communications et des échanges… Les serveurs de communication peuvent
être présentés sous forme de boîtiers facilement rackables et avec des baies
d’extension pour insertion de cartes de communication supplémentaires. Ce type
de serveur est également très utilisé par les fournisseurs d’accès Internet.

o Serveur d’imprimantes
Il s’agit en général de boîtiers spécialisés, qui peuvent facilement être raccordés
au réseau, qui acceptent selon les modèles, une ou plusieurs imprimantes et
certains serveurs d’imprimantes peuvent même être équipés de disque dur. Ce
type de boîtier est idéal lorsque l’on veut placer une imprimante qui ne dispose
pas d’interface réseau, directement sur le réseau, sans la connecter à un poste de
travail. La connexion et le partage d’une imprimante à partir d’un poste de travail,
oblige à avoir un ordinateur toujours en fonctionnement et connecté, et
l’utilisateur peut voir diminuer les performances de son poste de travail, si les
tâches d’impression gérées sur l’imprimante rattachée à son poste sont
volumineuses.

---. Segmentation par taille ou par caractéristiques :


Une autre classification des serveurs est aussi fréquemment utilisée

Repère
Nombre d’utilisateurs
Serveur Caractéristiques principales
Donné à titre indicatif
Workgroup
Jusqu’à 50 Contrôleur RAID
Groupe de travail
+ disques Hot plug, alimentations Hot Plug et
Départemental 20 à 200
Redondantes
+ ventilateurs Hot Plug, slots PCI Hot Plug,
Entreprise 50 à 500 et plus cages disques exploitées sur plusieurs canaux…

---. Segmentation par format ou densité (cf. tableau repère page suivante) :
Les serveurs peuvent prendre bien des formes. Les châssis de ces ordinateurs prennent
des formes adaptées à l’architecture des systèmes d’information, au nombre de baies
disques intégrées, à l’environnement physique. Année après année, l’avancée
technologique permet de réduire le volume des systèmes, c’est à dire d’accroître leur
densité :
o Format tour : pour une densité normale,
o Format rack : optimisé pour une haute densité,
o Format lame : (blade) pour une très haute densité.

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Segmentation par format ou densité

Repère

Densité des serveurs IA32

SERVEUR IA32 (Architecture intel 32 bit)


Exemple Nbre de U Ratio
Type Format Densité Serveur Pour 12 volume
Départemental Processeurs
Universels Tour Densité normale 2 proc = 5 U 30 1
(général purpose)
Rack optimisé Haute densité 2 proc = 2 U 12 2,5
Lame (Blade) Très haute 12 proc = 4 U 4 7,5
densité
Tolérance de panne Tour Densité normale 2x2 proc = 8 U 24 1
(Fault Tolerant)
Rack optimisé Haute densité 2x2 proc = 4 U 12 2

Année après année ; l’avancée technologique


(ex : intégration des composants) permet :
- de réduire le volume des Systèmes
- c’est à dire d’accroître la densité des Systèmes

Ratios VS Densité Normale :


- Haute Densité = 2 env
- Très Haute Densité = 6-7 env

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o Tour : il s’agit de boîtier semblable à de “ gros ” ordinateurs de bureau, qui
peuvent facilement accueillir plusieurs unités ou grappes de disques durs, des
unités de sauvegarde, des cartes d’interface. Ces serveurs peuvent en général être
équipés d’alimentations électriques redondantes, de baies et/ou de slots Hot Plug,
pour faciliter la mise en place ou le remplacement de disques durs ou de cartes
sans interrompre leur fonctionnement. Ces tours s’adressent à des réseaux de
petite et moyenne taille. Ces serveurs peuvent être installés dans un
environnement de bureau. Certains constructeurs proposent des kits permettant
d’installer et de fixer ces Tours, dans des armoires, ils deviennent ainsi rackables.

o Rack Optimisés : Pour gagner de l’espace au sol en particulier, certains ont empilé
les serveurs verticalement dans des armoires métalliques. Au fil du temps; des
armoires Rack au format standardisé se sont imposées. Leur largeur utile interne
est de 19 pouces. Leur hauteur interne utile, qui s’exprime en U (1U = 4,4 cm
env), varie en général de 16U à 42U. Leur profondeur s’établit aujourd’hui à 1 m.
Le châssis d’un serveur haute densité est optimisé en largeur (19’’), en hauteur
(nombre de U) et quelquefois en profondeur, pour s’installer dans ces armoires
Rack 19 pouces en mobilisant un nombre minimum de U; d’où son appellation de
serveur Rack optimisé.
Un des objectifs majeurs des serveurs rack optimisés, étant de proposer le plus
grand nombre de processeurs au volume occupé, ces derniers ne proposent qu’un
nombre limité de baies média, de baies disques et de slots d’extension.
Ainsi, des unités de stockage (DEU : Disk Expansion Unit) ou de sauvegarde
(BTU : Back up Tape Unit) sont proposées, comme des onduleurs, au format Rack
optimisé.
Ces armoires sont installées en général en «salle machine» ou salle informatique,
où l’on crée un environnement hautement sécurisé : à la fois en terme
d’alimentation électrique, de ventilation, de sécurité d’accès et de protection
contre les risques incendie, inondation,…
Le côté modulaire des éléments permet de composer le ou les systèmes les mieux
adaptés aux besoins à l’instant t et ce sur la plus petite surface, en optimisant le
ratio performances/disponibilité/administration. Ainsi, un site Internet adaptera
très rapidement le nombre de serveurs en fonction du nombre de requêtes
simultanées (cf saisonnalité), ou le volume de stockage en fonction de l’évolution
du catalogue.

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o Lames (blade server) : L’évolution technologique a permis l’apparition de
systèmes d’une densité encore plus importante, les serveurs en lame (blade
Server) ou serveurs très haute densité. Une très grande partie de l’électronique
du système : CPU, RAM, entrées/sorties est concentrée sur une seule carte, d’une
surface similaire à celle d’une carte PCI actuelle. Cette lame s’implante dans un
châssis rack optimisé (enclosure), qui peut accueillir plusieurs lames, des slots
d’extension, des disques et des alimentations. Bien sûr, afin de faciliter la
modularité, tous ces sous-ensembles sont échangeables à chaud (Hot Swap).
On peut ainsi disposer de 6 serveurs bi-processeurs complets avec slots
d’extension, disques SCSI et alimentations dans un châssis de 4U seulement.

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---. Caractéristiques techniques des serveurs
Certaines caractéristiques sont similaires à celles données dans la partie ordinateur
multimédia de ce guide. Seuls les critères principaux et différentiant sont illustrés ici.
Les serveurs se distinguent des ordinateurs de bureau ou multimédia par 3 critères
principaux : performance, haute disponibilité et administration.

Leurs performances sont essentiellement dues à :


+ l’architecture de la carte mère : système multiprocesseur (1, 2, 4, 8,
16…processeurs), jeu de composants (Chipset), processeur avec cache importante,
mémoires rapides (accès multicanal – gain en performances), bus multiples,
backplane à multiples canaux,…
+ et au choix de sous-ensembles très performants : carte RAID multicanaux, disques
durs très rapides, …

Contrairement aux ordinateurs multimédia, qui sont monoprocesseurs et conçus pour


servir un seul utilisateur, les serveurs sont bâtis pour répondre de manière très
performante aux sollicitations venant des postes et des applications du réseau. Pour
proposer un serveur performant quel que soit le type de sollicitation, les
constructeurs conçoivent une architecture équilibrée, afin d’exploiter les sous-
ensembles performants en évitant les goulets d’étranglement. Les serveurs Tour en
particulier offrent de grandes capacités d’évolutivité (nombre de baies média et
disques) et d’extensibilité (nombre de slots pour cartes d’extension).

Compte tenu du service rendu à leurs postes client, les serveurs se doivent d’être
« hautement disponibles ».
Dans ce but, ils exploitent des technologies qui contribuent à l’intégrité des données
(ECC, Chipkill) et à la haute disponibilité : technologies RAID, éléments hot plug et
hot swap, et sous-ensembles redondants.
Les technologies RAID, utilisées au niveau des contrôleurs disques SCSI ou IDE,
améliorent performances et/ou sécurité. Elles ont désormais leur équivalent au niveau
de la mémoire centrale (on line spare, mirroring,…)
Au sein d’un sous-ensemble, la mise en œuvre d’éléments redondants (par exemple :
alimentations électriques, ventilateurs,…) permet de s’affranchir de la panne d’un des
éléments de la grappe. Ainsi en cas de défaillance d’un élément de la grappe,
l’élément placé en stand by (le spare) assure instantanément la fonction de l’élément
déficient.
Les éléments hot plug (insertion à chaud) ou hot swap (échangeables à chaud) :
disques durs, alimentations électriques, ventilateurs, cartes PCI,… peuvent être
implémentés sous tension ou même échangés sans aucun arrêt du serveur et de
manière totalement transparente pour les utilisateurs.

Seuls les administrateurs du réseau sont avertis, grâce au logiciel d’administration du


réseau.

Certaines machines sont construites avec une architecture totalement redondante. Elles
assurent une disponibilité presque absolue, supérieure à 99,99% (soit seulement 53
minutes d’indisponibilité par an). On parle alors de machine à Tolérance de Panne
(Fault Tolerant), qui assurent une Continuité de Service.
Ces techniques étaient jusqu’à présent mises en œuvre sur des serveurs très haut de
gamme à architecture propriétaire. Depuis 2001, quelques constructeurs proposent des
serveurs PC ( 2 ) à Tolérance de Panne. Ces systèmes PC tolérant aux pannes sont
donc beaucoup plus accessibles en terme de budget.

( 2 ) Sur architecture Intel Pentium – IA 32


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Le logiciel d’administration de serveur à la norme SNMP permet à tout moment et
en tout lieu (via une interface WEB) d’évaluer la performance, de superviser,
d’administrer et d’effectuer de la maintenance préventive sur un serveur en
exploitation. Cependant, il peut être utile, lors de sinistres graves par exemple,
d’intervenir à distance sur un serveur, pour l’éteindre proprement, le rallumer, le
reconfigurer. Cette fonction est assurée par le logiciel et les composants de Remote
Management, qui sont quelquefois livrés en standard.

o Unité centrale
ƒ Processeur : il faut bien entendu choisir en fonction du type de
processeur ( 3 ) et de sa fréquence 1 GHz, 2 GHz… L’architecture d’un
serveur se définit également par l’architecture du processeur. On parle de
serveur 32 bits, lorsque les processeurs disposent d’un bus de données de
32 bits, ou d’architecture 64 bits. L’architecture 32 bits offre un excellent
rapport performances/prix sur des réseaux de petite taille jusqu’à des
réseaux de grande taille.
ƒ Bi-processeur : les serveurs peuvent être équipés en standard de deux
processeurs (modèle bi-processeur) ce qui permet pour une puissance
donnée de processeur d’obtenir des performances plus importantes sans
pour autant doubler le budget du serveur. Ce type de configuration permet
soit de dédier un processeur à une application ou à une tâche ou encore de
répartir la charge du serveur sur les deux processeurs. Il faut vérifier que
le NOS dispose du module de gestion des deux processeurs.
ƒ Multi-processeur : certains NOS ( 4 ) peuvent prendre en charge 8, 16, 32
processeurs par serveur. Ce type de serveur est destiné à des serveurs
d’application, ils permettent de répartir la charge et d’obtenir de meilleurs
temps de réponse tout en évitant de multiplier les serveurs.
ƒ Mémoire centrale : elle est très importante pour garantir les meilleures
performances du serveur de fichier ou d’application. Plus la mémoire sera
importante, plus les performances seront élevées. En général les
architectes réseau ou les intégrateurs disposent d’abaques permettant
d’optimiser la puissance processeur/taille mémoire. Il est très important de
disposer de possibilité d’extension de cette mémoire, puisqu’au cours de
l’exploitation du serveur il est en général nécessaire d’ajouter de la
mémoire lorsque le nombre d’utilisateurs ou de transactions augmente.

Repère
Cache : Afin d’accélérer les échanges de données, les processeurs disposent de
mémoire cache. Il existe plusieurs niveaux de cache en fonction de l’éloignement du
cœur : 1, 2 ou 3. Les données ou instructions nécessaires en T+1 sont chargées dans
la cache. Ainsi, plus la capacité de la cache est importante, plus les traitements vont
être rapides.

o Les disques
Les disques durs font partie des éléments clés des serveurs d’application et de
fichier. Il faudra prendre en compte plusieurs paramètres lors du choix :
ƒ capacité de stockage (Go – Giga Octet)
ƒ interface du disque (voir contrôleur) – EIDE, SCSI
ƒ vitesse de rotation des disques(tpm – tours par minute) plus la vitesse est
élevée plus l’accès à l’information sera rapide.

( 3 ) Par exemple : Pentium III, Pentium III Xeon, Pentium IV (plus performant).
( 4 ) Windows NT, Unix, Linux notamment
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ƒ disque fixe ou hot-plug : il faut prendre en compte le format (dimension)
et le type des connecteurs

Repère
Hot Plug : ce terme concerne l’ensemble des éléments, qui peuvent être insérés et
retirés à chaud, c'est-à-dire sans arrêt du serveur. Il concerne notamment les disques
durs, les alimentations, les ventilateurs et les slots PCI.

o Contrôleurs de périphériques
Un des éléments clé des serveurs de fichiers et d’applications sont les contrôleurs
de disques. Il existe deux grandes familles de contrôleurs EIDE et SCSI. D’autre
part, une architecture de gestion des disques pour assurer une sécurité et une
meilleure disponibilité : le RAID.
- EIDE (Enhanced Integrated Drive Electronics)
Interface issue des micro-ordinateurs, elle équipe notamment les serveurs
d’entrée de gamme, mais s’avère extrêmement économique et son rapport
performances/prix en fait une solution intéressante. Au sein de la famille
EIDE ou ATA, est apparue aujourd’hui une nouvelle sous-famille le Serial
ATA (S-ATA), à distinguer du Parallèle ATA (P-ATA). Le mode P-ATA
supporte 2 disques maxi par canal avec un débit théorique maxi de 133 Gbps.
(ATA133). La nouvelle technologie Serial ATA, apparue courant 2003,
exploite d’emblée un débit supérieur 150Gbps, mais supporte surtout les
disques Hot Plug. Ainsi, S-ATA est une solution Economique, qui apporte
Performance et Sécurité.
- SCSI (Small Computer Systems Interface)
C’est l’interface qui équipe les serveurs de l’entrée de gamme au plus haut de
gamme. La dernière évolution du SCCI est le SCSI Ultra 320 qui atteint des
débits de 320 Gbps.
- RAID (Redundancy Area Interface Disk)
Les technologies RAID ont pour but d’améliorer les performances et/ou la
sécurité. Selon les performances et la sécurité recherchées, les modes Raid
exploités sont 0, 1, 3, 5, 10, 50… Les contrôleurs actuels proposent en
principe l’ensemble des modes. Le principe du RAID consiste à utiliser
plusieurs disques en parallèle (grappe de disques). Ce système permet
d’assurer une meilleure protection des données et une disponibilité importante
pour un budget très serré.

o Les sauvegardes
Impossible d’évoquer les serveurs sans parler de sauvegarde des données. Les
cartouches sont les meilleures solutions pour cela. Il existe principalement trois
types de supports :
ƒ DAT (Digital Audio Tape) : capacité de 20 à 40 Go
ƒ DLT (Digital Linear Tape) : capacité jusqu’à 220 Go, mais technologie
plutôt coûteuse.
ƒ AIT (Advanced Intelligent Tape) format 8mm issu des technologies de
l’audio, qui permet dans sa version AIT2 de stocker de 50 à 130 Go. Ce
format évolue régulièrement, les capacités de stockage doublant en
moyenne tous les deux ans. Les lecteurs assurent une compatibilité
ascendante. Ce type de bande fonctionne sur l’ensemble des serveurs, de
l’entrée de gamme au plus haut de gamme.

o Les unités d’extension


Certains constructeurs proposent des unités d’extension, c'est-à-dire des châssis
permettant de recevoir :
+ des disques durs, on parle alors de DEU (Disk Expansion Unit)

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+ ou des unités de sauvegarde, on parle alors de BTU (Back up Tape Unit).
Ces unités permettent d’augmenter très facilement la capacité d’un serveur, ou
sont mises en œuvre dans des projets de consolidation.

o Les Onduleurs
En matière de sécurité, les alimentations ininterruptibles, aussi appelées onduleurs,
sont indispensables quel que soit le type de serveur. Pour les formats “ Armoire ”,
les constructeurs proposent des onduleurs au format rack. La plupart des onduleurs
sont administrables/manageables, ce qui permet de remonter des alertes, de
surveiller leur état à distance, via un logiciel d’administration du réseau.

II.2.3.5. NOS : Système d’exploitation réseau


Outre les éléments physiques composant le réseau, il faut ensuite prendre en compte
les logiciels et notamment le système d’exploitation du réseau aussi appelé système
gestionnaire de réseau – Network operating system / NOS.
Chaque serveur doit en être équipé. Selon la spécialisation (serveur d’imprimante, de
fichiers, de stockage, de communication) l’ensemble du NOS ou une partie seulement
sera installé. En ce qui concerne le serveur principal, il contrôle, grâce au gestionnaire
de réseau, l’ensemble des opérations réalisées. Il permet notamment de configurer les
postes de travail, les serveurs, les périphériques, d’en affecter (autorisation ou non)
leur utilisation par les autres éléments du réseau mais aussi par les utilisateurs ou
groupes d’utilisateurs. Le NOS permet de gérer un annuaire des ressources et des
utilisateurs. Cet ensemble de programmes assure le bon fonctionnement et une partie
de la sécurisation du réseau. Le choix du NOS ( 5 ) dépend à la fois des consignes
générales d’une entreprise, d’une organisation… et lorsque l’on doit interconnecter
des réseaux entre eux, il est plus intéressant de disposer du même gestionnaire de
réseau. En outre, une homogénéité facilite la maintenance ou l’administration à
distance des réseaux.

Certains constructeurs proposent des serveurs intégrant déjà le gestionnaire de réseau,


ce qui facilite l’achat et surtout la mise en place des équipements.

II.2.3.6. Applicatifs

Les serveurs peuvent bien entendu gérer, on dit aussi héberger, toutes les applications
d’une entreprise ou d’une organisation. Il y a cependant des applications plus
« stressantes » pour les serveurs ou plus exigeantes en terme de performance et de
puissance.
Les applications multimédia, qui intègrent à la fois de la voix et de la vidéo exigent
des serveurs extrêmement puissants, puisque les données doivent être servies à chaque
poste de travail sans discontinuité, quelle que soit la charge ou le nombre
d’utilisateurs. Les applications multimédia nécessitent un flux continu de données,
afin d’éviter qu’une bande son soit morcelée, ou que les images soient saccadées.
Dès que l’on gère des applications multimédia volumineuses, il faut spécialiser des
serveurs : serveurs vidéo. Ces machines doivent disposer d’une architecture
« multicanal », de disque et de contrôleurs disques très performants et disposer d’une
mémoire extrêmement étendue. De plus, le réseau devra être d’au moins 100 Mbps de
bande passante et de préférence basé sur des switchs/commutateurs plutôt que des
hubs/concentrateurs. On parlera même de commutateurs de niveau 3, qui vont
permettre d’offrir de la qualité de service (QoS) ou encore de rendre les flux
multimédia prioritaires.

( 5 ) Microsoft Windows NT Server, Linux, Unix, NetWare de Novel sont parmi les principaux NOS
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Autre élément important : les données multimédia sont volumineuses et il peut très
rapidement être nécessaire d’installer des serveurs de stockage. Ces machines qui
dispose d’une surface de stockage propre peuvent également avoir des systèmes de
stockage sur Disques Optiques Numériques (DON), des colonnes de CD-Rom et
même de DVD. Lors du choix des éléments du réseau et des serveurs, il est très
fortement conseillé de faire appel à un spécialiste, à un intégrateur, à un consultant,
afin de choisir les éléments les mieux adaptés.

II.2.3.7. Administration de réseau

Un réseau comprend, selon sa taille, un grand nombre d’éléments physiques et


logiciels. Il est en général intéressant de disposer d’un logiciel d’administration de
l’ensemble ou d’une partie des éléments. On parle de logiciel ou de solution
d’administration de réseau. Ces outils peuvent concerner l’ensemble des éléments
actifs : hub, switch, routeur ou encore le gestionnaire de réseau ou même les
applicatifs. Dans tous les cas des logiciels pour fonctionner, doivent s’appuyer sur des
éléments administrables ou manageables c'est-à-dire qui peuvent être configurés,
paramétrés à travers le réseau ou une ligne de communication.
Lorsque l’administration d’un élément est faite à distance via une ligne de
communication on parle d’administration à distance ou remote.

Administrer des éléments via le réseau (administration locale) ou à distance


(Remote) permet par exemple à une société d’assurer un service plus efficace et dans
des meilleurs délais, mais aussi à une organisation de contrôler l’ensemble des réseaux
via une entité centralisée. Il est alors plus facile de mutualiser des ressources
humaines, spécialisées en réseau et informatique dans un service central. Les
spécialistes réseaux pourront ainsi répondre à l’ensemble des besoins et des
utilisateurs travaillant sur place ou dans des entités distantes.

Dans le domaine de l’administration des équipements, des systèmes, des applications,


le protocole le plus répandu est SNMP : Simple Network Management
Protocol/Protocole d’administration des réseaux. Ce protocole facilite l’administration
de l’ensemble des éléments répondant à ce standard.

II.2.3.8. Maintenance et services

Les services comme l’assistance technique téléphonique/via Internet, la garantie des


logiciels et du matériel font partie des critères différentiateurs importants, lors du
choix d’éléments composant un réseau et notamment pour les serveurs. Dès que l’on
agit dans l’environnement d’un réseau et des télécommunications l’aspect intégration,
mise en place et maintenance est très important.

Selon l’exigence en terme de disponibilité du réseau, des applications, des données, il


faudra souscrire des contrats de maintenance prévoyant des délais d’intervention
pouvant aller de J+2 (en terme de jours ouvrés) à 2 heures dans des cas exceptionnels.
Des plages horaires d’intervention (périodes d’intervention) devront être prévues, les
contrats de maintenance 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 étant des solutions coûteuses
(mais parfois nécessaires).

D’autre part, si l’organisation ou l’entreprise est répartie sur plusieurs sites, il est
intéressant de disposer d’un constructeur ou d’une société de maintenance répartie sur
le territoire et même sur plusieurs pays. En général les constructeurs proposent
directement ou via des intégrateurs des services d’installation, de configuration, de
déploiement et de maintenance des serveurs, des éléments du réseau et même des
postes de travail.

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II. CHAPITRE 3 : Les matériels.

II.3.1 Ordinateur
II.3.2 Ecran
II.3.3 Imprimante
II.3.4 Graveur
II.3.5 Scanner
II.3.6 Terminal TV

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II. Chapitre 3. 1. Ordinateur

II.3.1.1. L’ordinateur multimédia

Le cœur du monde numérique


Convergence des technologies
Facilité d’utilisation :
- Installation
- Ergonomie
- Utilisation
- En cas de problème
La clé d’Internet

II.3.1.2. Des solutions… ou un ordinateur pour quoi faire ?

Travail et productivité
Apprendre, se former
Création graphique, photo, vidéo, musicale… Internet
Communiquer
S’intégrer à l’environnement

II.3.1.3. Ce qu’il faut savoir avant d’acheter

II.3.1.3.1. Différents types de matériel


Ordinateur de bureau
Ordinateur portable
Ordinateur de poche
Synthèse des configurations et des usages

II.3.1.3.2. Caratéristiques à connaître et périphériques


Ordinateur, processeur, batterie, mémoire, cartes et interfaces, interface sonore, enceintes,
interface graphique/vidéo, sortie TV, stockage, disques, lecteurs, graveurs, connexions,
périphériques, clavier, souris, son et système sonore, modem, carte réseau, webcam.

II.3.1.3.3. Utilisation de l’ordinateur


Convivialité, facilité d’installation, ergonomie
Evolutivité
Logiciels
Maintenance et services

II.3.1.4 Bien choisir un ordinateur multimédia


Les principaux critères de choix et caractéristiques

Repères
Les encadrés repères : donnent les principaux éléments de références généraux (caractéristiques
moyennes), il faudra bien entendu compléter ces éléments par les besoins spécifiques de chacun.
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II. 3. 1. 1. L’ordinateur multimédia

L’ordinateur multimédia, que l’on appelle souvent ordinateur personnel ou même par habitude PC
(Personal Computer) est devenu en moins de 20 ans, l’outil de travail et de loisir le plus répandu, au
même titre que le téléphone. De micro-ordinateur très complexe d’utilisation il s’est transformé en un
ordinateur facile à utiliser, livré avec de nombreux logiciels, CD-ROM, DVD… Il permet désormais,
de gérer des textes, des images, des photos, du son, de la musique, des films et d’utiliser l’ensemble
des services Internet.
De machine, il est passé au rang de solution multimédia, répondant à des usages professionnels,
éducatifs, de loisir, de création…
Cette section a été conçue pour faciliter le choix, la sélection d’ordinateurs multimédia en fonction des
usages, des besoins et des contraintes budgétaires de chacun.

Le cœur du monde numérique


L’univers numérique s’étend au-delà des applications informatiques traditionnelles de gestion et de
bureautique. Une entreprise, comme une administration, un service public, une association ou encore
une école doit échanger et gérer des données numériques, communiquer et échanger via Internet,
disposer de ressources documentaires sur CD-Rom ou encore sur DVD. La vidéo comme le son font
partie de ce monde numérique et l’ordinateur multimédia est le terminal indispensable pour faire partie
de ce monde numérique.

Légende : l’ordinateur multimédia est composé :


- d’un boîtier renfermant les principaux composants (carte mère + mémoire + disque dur + lecteur
de DVD/CD-ROM…)
- d’un écran
- d’un clavier
- d’une souris
- d’enceintes/hauts parleurs
et d’autres périphériques pourront y être raccordés : comme une imprimante, un scanner, un appareil
photo-numérique…
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Convergence des technologies

La gestion de la couleur et des images sur les documents a marqué le monde du multimédia depuis une
dizaine d’années. Aujourd’hui les appareils photo numériques, les scanners, les caméscopes
numériques… ainsi que les nombreuses images, vidéo, films disponibles sur Internet sur CD-Rom ou
DVD, marque la période actuelle.

Pour bénéficier du meilleur du numérique, il faut disposer d’un ordinateur multimédia capable de
gérer l’ensemble des périphériques, des applications, des systèmes de stockage et des média de
communication. Il est donc nécessaire de bien établir la liste des usages de chaque solution multimédia
pour choisir l’ordinateur offrant la meilleure adéquation fonctionnalités-performances-équipements-
facilité d’utilisation et coût.

Quel que soit l’environnement, les ordinateurs multimédia disposent de caractéristiques initiales
communes, ensuite il faudra déterminer la gamme répondant le mieux aux usages et contraintes
budgétaires et enfin tenir compte des spécificités : garantie, maintenance, logiciels fournis, facilité
d’installation, pérennité du constructeur… afin que l’ordinateur multimédia devienne un outil efficace
et non un casse tête.

Facilité d’utilisation

L’ordinateur multimédia est avant tout un facilitateur, un outil qui doit être pratique, simple à utiliser
et à mettre en œuvre. Il est donc important de prendre en compte l’ensemble des éléments qui, outre la
puissance ou l’équipement, vont faciliter son utilisation.

Installation
C’est un passage obligé, qui peut effrayer certains. Il sera donc important, pour bien commencer avec
un ordinateur multimédia de privilégier des solutions livrées avec des connecteurs et des câbles
repérés par couleur, un guide d’installation rapide (poster), pour qu’en quelques dizaines de minutes
l’ordinateur multimédia soit en état de marche. Ensuite il faudra être vigilent et privilégier une solution
intégrant les logiciels les plus courants et qu’ils soient préchargés ou pré-installés. Là encore, le
confort de l’utilisateur sera garanti et en quelques minutes il pourra utiliser pleinement sa machine
sans passer des heures à installer des logiciels fournis sur CD-Rom ou pire, être frustré avec un
ordinateur livré seulement avec Windows, qui ne lui permettra pas de l’utiliser pour faire des
courriers, des tableaux, créer des graphiques, naviguer confortablement sur Internet ou encore graver
des DVD et CD-ROM.

Ergonomie
Comme tous les outils, l’ordinateur multimédia doit aussi s’intégrer à l’environnement de travail ou
d’utilisation. Il est donc important de prendre en compte l’ergonomie et l’encombrement de
l’ensemble. Pour un ordinateur de bureau, il existe par exemple des modèles avec une unité centrale
pas plus grosse qu’un dictionnaire, facile à loger n’importe où et même équipée en standard d’un
clavier et d’une souris sans fils. On pourra également favoriser l’ergonomie d’un écran plat, qui
occupe moins de place, est plus lisible et moins fatiguant pour la vue.

En ce qui concerne les portables, si on se déplace beaucoup on privilégiera des machines extrêmement
légères, très autonomes, très plates et intégrant un grand nombre de périphériques : lecteur de
disquette, de DVD… Il faudra également choisir une taille d’écran adaptée à ses besoins, il existe par
exemple des portables avec écran au format 16/9e pour tirer profit des films sur DVD. La connexion
directe sur écran télé peut également être proposée en standard, ce qui en fait un lecteur de DVD idéal
en famille ou en public.

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Utilisation
L’ordinateur multimédia doit aussi offrir une facilité d’accès aux applications (traitement de texte,
encyclopédie, jeux, outils de création vidéo…) et aux fonctions (connexion à Internet, gravure de CD-
ROM, écoute d’un CD-Musical…). Pour cela il est important de choisir une solution complète, c'est-à-
dire un ordinateur multimédia incluant une offre de logiciels et d’utilitaires complète. On est alors
assuré que l’ensemble des logiciels sont complémentaires et que les outils et utilitaires permettront de
tirer profit de l’ensemble des fonctions de l’ordinateur. Ainsi l’ordinateur multimédia deviendra
réellement un centre d’activité multimédia.
Il est également important de vérifier que toutes les documentations, de formation à l’utilisation de
l’ordinateur sont accessibles, via un CD-ROM et même via un site Internet, régulièrement mis à jour,
ce qui permet de gagner du temps et d’être plus efficace.

En cas de problème
Tous les ordinateurs ne sont pas égaux ! Il est important de s’assurer que l’ordinateur multimédia
sélectionné est bien accompagné d’un CD-ROM de reprise en cas de problème, sinon la remise en
marche après un éventuel incident sera plus complexe et surtout plus longue. Côté garantie, il faudra
être vigilent sur la durée et les conditions de garantie. Ainsi certains constructeurs proposent une
garantie sur site, d’autres des garanties avec retour en atelier… Côté logiciels, il est intéressant de
disposer d’une garantie pour les logiciels standards installés sur l’ordinateur.
Enfin, l’accès à un support technique via téléphone ou via Internet est un plus important.

La clé d’Internet

Comme le téléphone au milieu des années 1975 et comme le téléphone portable au milieu des années
90, l’ordinateur multimédia fait partie du quotidien professionnel, éducatif, familial. Autre élément
marquant de la fin de la décennie 90 et du début de ce siècle : Internet. Internet est devenu en quelques
années un média de communication, un outil, un passage obligé pour travailler, échanger,
communiquer, rechercher, apprendre, se divertir, créer. Pour tirer parti de toutes les ressources
d’Internet, l’ordinateur multimédia est aujourd’hui le meilleur terminal. Il permet tout à la fois de
composer et de recevoir des courriers électroniques, de gérer des pièces jointes ou fichiers attachés, de
naviguer sur les sites Web. Aujourd’hui les téléprocédures, comme les télédéclarations sont devenues
réalité. L’administration, les ministères, les associations sont présents sur Internet.

Avec un ordinateur multimédia communicant équipé d’un modem pour se connecter à Internet via une
simple ligne téléphonique ou équipé d’une carte réseau Ethernet pour bénéficier d’une connexion haut
débit par le câble ou encore du port USB pour raccorder un modem ADSL, il est facile d’utiliser toutes
les possibilités du Réseau des réseaux.

Dans un environnement professionnel, si l’on dispose d’un réseau local, il suffit que l’ordinateur
multimédia soit équipé d’une carte réseau Ethernet pour bénéficier des ressources du réseau et
d’Internet.

Evidemment, un ordinateur multimédia, livré avec un ensemble de logiciels et d’utilitaires Internet,


permettra d’être opérationnel instantanément et de pouvoir bénéficier du son, des vidéo… des
dernières avancées en terme de multimédia. Pour créer un site Internet, là encore l’ordinateur
multimédia s’impose, puisqu’il permettra de composer des pages Web et de les mettre en ligne. Là
encore, certains ordinateurs sont livrés avec un ensemble de logiciels pour créer, mettre à jour et
mettre en ligne facilement un site Internet.

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II. 3. 1. 2. Des solutions… ou un ordinateur pour quoi faire ?

Lorsque que l’on parle d’ordinateur, on pense instantanément à matériel. Mais un ordinateur seul,
n’est rien, c’est pourquoi il faut parler de solution multimédia, c'est-à-dire d’un ensemble comprenant
le matériel (unité centrale, clavier, système sonore, écran, souris…) mais aussi des logiciels (système
d’exploitation, utilitaires, outils, et des applications : traitement de texte, tableur…). En choisissant
une solution plutôt que des éléments séparés, on est certain de disposer dès les premières minutes d’un
ordinateur multimédia totalement opérationnel et de tirer profit de toutes ses caractéristiques. Le gain
de temps et la facilité sont très importants. Les utilisateurs seront alors ravis et immédiatement
efficaces. Les utilisations décrites ici, vont permettre de déterminer le type et la catégorie d’ordinateur
correspondant le mieux aux besoins courants.

Travail et productivité
Si l’on doit choisir un ordinateur qui sera utilisé dans un environnement de travail (bureautique,
gestion, Intranet…) il faudra avant tout s’assurer que l’ordinateur dispose, d’un clavier confortable,
d’une souris avec 2 boutons et une molette de défilement, mais aussi d’un écran de bonne taille 17
pouces mini pour les ordinateurs de bureau.
Côté logiciels, il faut disposer d’un système d’exploitation, généralement Windows, mais aussi, Linux
ou Mac OS, et de l’ensemble des logiciels permettant l’accès et la navigation sur Internet.
Pour ce type d’usage, une machine de puissance moyenne est suffisante, sauf si l’on doit gérer de la
vidéo ou des fonctions graphiques complexes, dans ce cas il faudra sélectionner une machine très
puissante. Enfin un graveur de CD-ROM est idéal pour faire des sauvegardes de ses documents,
fichiers ou encore les diffuser ou les archiver.

Repères : travail et productivité


Type : ordinateur de bureau ou Portable
Puissance : moyenne ou supérieure
Points particuliers :
clavier, souris et écran confortables
graveur de CDR/RW
Logiciels : bureautique, productivité, Internet
Garantie : sur site

Apprendre, se former
Dès que l’on pense formation, apprentissage, les CD-ROM, DVD-ROM et Internet viennent à l’esprit.
Il faut que l’ordinateur dispose d’un bon système sonore, avec hauts-parleurs, microphone et casque. Il
faut également un lecteur DVD et un bon écran. Coté logiciels, il est nécessaire de disposer de tous les
outils et utilitaires Internet directement sur l’ordinateur, ce qui évite les téléchargements toujours
délicats à gérer si l’utilisateur est novice en la matière, s’il s’agit d’enfants… Il faut préférer pour ce
type d’application, un ordinateur de puissance supérieure équipé d’une carte graphique avec
suffisamment de mémoire, ce qui assurera une fluidité des vidéos, des images et de la voix.

Repères : apprendre
Type : ordinateur de bureau ou Portable
Puissance : supérieure
Points particuliers :
clavier, souris et écran confortables
lecteur de DVD
Logiciels : CD-ROM d’apprentissage/éducatif, références Encyclopédie… Internet
Garantie : sur site
Création graphique, photo, vidéo, musicale… Internet
En ce qui concerne la création graphique/photo, vidéo, musicale il est indispensable de disposer d’un
ordinateur très puissant (on sélectionnera un ordinateur offrant les meilleures puissances du marché)

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équipé d’un système vidéo (affichage et acquisition), des connexions de type iEEE 1394/FireWire,
d’un graveur de DVDR/RW pour stocker ou diffuser ses créations. Les créatifs seront plus efficaces
s’ils disposent d’une très grand écran, 19 pouces ou plus pour les écrans de bureau et 16/9e pour les
portables. Côté logiciel, il est important de disposer de logiciels d’acquisition, de retouche, de
montage, de composition. En sélectionnant une solution multimédia intégrant ces logiciels, on réalise
de substantielles économies.

Repères : Création
Type : ordinateur de bureau ou Portable (écran 16/9e)
Puissance : supérieure à maximale
Points particuliers :
clavier, souris et écran confortables
graveur de DVDR/RW
Logiciels : création graphique, photo, vidéo, musicale - Internet
Garantie : sur site

Communiquer
Pour certains, Internet est l’usage le plus important de l’ordinateur multimédia. Pour cela il faudra
donc choisir un ordinateur d’entrée de gamme ou de moyenne puissance si l’on souhaite
principalement utiliser le courrier électronique, naviguer sur des sites Internet classiques. Pour surfer
en tout confort, il faut évidemment privilégier une solution incluant à la fois un modem, un port USB
(Internet via ADSL) ou une carte réseau (Internet via le Câble), mais aussi l’ensemble des logiciels de
navigation et les utilitaires Internet. Internet étant un centre de ressources immense, il peut être
intéressant de disposer d’un graveur de CD voir de DVD, afin de stocker ou d’archiver : des textes,
pages, images, vidéos, morceaux musicaux…
Si l’on souhaite créer et administrer des sites Internet, on privilégiera une machine plus puissante,
offrant des logiciels de création de page Internet (HTML, Flash…), des logiciels de création
graphiques, vidéo, musicales mais aussi un grand écran (19 pouces ou plus). Dans ce cas là il faudra
choisir de préférence une machine dédiée à la création.

Repères : Communiquer
Type : ordinateur de bureau ou Portable
Puissance : moyenne
Points particuliers :
clavier, souris
graveur de CDR/RW - DVDRW
Logiciels : Internet
Garantie : sur site

S’intégrer à l’environnement
Outre ces grandes catégories d’utilisation, il existe également des cas où l’ordinateur multimédia doit
être discret (manque de place), ou alors très design (accueil, bureau de décideur) ou encore simple et
efficace (lieu public, accès libre service). Dans ce cas il faudra tout simplement bien répertorier les
besoins et les contraintes liées à l’environnement, à l’usage, aux utilisateurs pour déterminer avec le
constructeur ou ses représentants la solution la mieux adaptée. Il est souvent très efficace de consulter
les sites Internet des principaux constructeurs pour disposer des dernières offres, des dernières
solutions mises au point.

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II. 3. 1. 3. Ce qu’il faut savoir avant d’acheter.

II. 3. 1. 3.1. Différents types de matériel

Les ordinateurs multimédia peuvent prendre des formes assez différentes et ainsi être plus adaptés à
certains usages. Là encore l’usage, l’environnement, les besoins de chaque utilisateur, vont permettre
de choisir l’outil le mieux adapté, sachant que l’ensemble des applications et CD-ROM fonctionneront
sur ces ordinateurs.

Ordinateur de bureau
C’est l’ordinateur courant et le plus utilisé, à la fois dans les environnements professionnels, éducatifs,
personnels. Les puissances s’échelonnent sur l’ensemble du spectre des processeurs disponibles. Cette
catégorie d’ordinateur est composée d’une unité centrale rassemblant l’ensemble des éléments actifs
de l’ordinateur (processeur, mémoire, interface graphique, sonore, communication, mais aussi
l’ensemble des unités de stockage : disque dur, lecteur/graveur de CD/DVD…)
Côté haut de gamme, les machines de bureau, aussi appelées Desktop, peuvent allier puissance avec
les processeurs les plus puissants disponibles, design, ergonomie (écran plat, périphériques sans fils) et
offre logicielle complète. Là encore, l’idéal est de choisir une solution complète, qui permet d’être
assuré de l’optimisation de chaque élément : matériel et logiciel.

L’ordinateur « standard » avec unité centrale, écran, clavier, souris et haut parleurs.

Un ordinateur de bureau peut prendre des formes très design, être peu encombrant, disposer d’un
écran plat ainsi que d’un clavier et d’une souris sans fils, ce qui permet d’offrir un confort
d’utilisation maximal.

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Repères : ordinateur portable, ordinateur de bureau et ordinateur multimédia
Ce qui compose un ordinateur de bureau
- Unité centrale (boîtier contenant la carte mère [processeur, mémoire, interface…] les unités de
stockages [lecteurs de DVD/CD-ROM, disque dur…)
- Clavier, Souris
- Hauts-Parleurs/enceintes
Ce qui compose un ordinateur portable
- Les ordinateurs portables sont monoblocs, c'est-à-dire que le boîtier rassemble l’ensemble des
éléments : unité centrale, clavier, écran, mousepad, hauts-parleurs.
Ordinateur ou ordinateur multimédia
- l’ordinateur traditionnel est composé d’une unité centrale, d’un écran, d’un clavier et d’une souris.
- l’ordinateur multimédia intègre aujourd’hui la gestion du son avec un lecteur de CD/DVD-ROM, la
gestion des systèmes sonores (enceintes) et une carte graphique de bonne puissance.

Ordinateur portable
L’ordinateur portable, aussi appelé Notebook, est bien entendu, l’ordinateur des utilisateurs qui
voyagent, mais aussi de ceux qui travaillent dans des lieux différents, sur plusieurs sites ou qui passe
de salle de cours en salle de réunion, au bureau ou chez des clients.
Les portables offrent désormais des caractéristiques comparables aux ordinateurs de bureaux. Ils sont
aussi performants, offrent des capacités de stockage et de connexion comparables et l’offre logicielle
est similaire. On peut même choisir des ordinateurs portables intégrant en standard des écrans au
format 16/9e, des connexions sans fils pour se raccorder au réseau local de l’entreprise ou encore des
graveurs de CD-ROM pour archiver ses données ou transmettre facilement une présentation à un
interlocuteur. Autres éléments importants, l’autonomie de plus en plus importante et le poids qui
baisse. Les portables doivent être considérés comme de véritables ordinateurs multimédia qui peuvent
faire l’objet d’une utilisation très intensive.

Les portables multimédia offrent désormais toutes les fonctionnalités et la puissance des ordinateurs
de bureau, avec une autonomie accrue et un poids réduit.

Ordinateur de poche
Catégorie la plus récente, les ordinateurs de poche aussi appelés assistants numériques personnels
(PDA Personal Digital Assistant) font désormais partie de l’environnement Internet et multimédia.
Ces machines permettent de disposer d’informations et de données importantes : agenda, répertoires…
de se connecter à Internet, d’utiliser aussi des versions simplifiées de logiciels bureautiques standard
( 6 ) ou encore de stocker et d’écouter de la musique. Ces machines de poche sont des compléments
importants aux ordinateurs de bureau, mais aussi de véritables solutions pour des professions non
sédentaires, sachant qu’elles peuvent échanger des informations via Internet ou des connexions
directes (infrarouge, sans fils, USB) avec d’autres ordinateurs multimédia ou le système d’information
de l’entreprise. L’écran tactile, permet à la fois de consulter, de saisir des données et naviguer dans
une application ou sur Internet.

( 6 ) Par exemple : Word, excel, PowerPoint, Mac xmail


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Gestionnaire d’informations personnelles, véritable centre multimédia de poche, les assistants
numériques personnels répondent à des besoins personnels et professionnels.

Synthèse des configurations et des usages


Le tableau ci-dessous est destiné à situer chaque catégorie en fonction des usages courants et ainsi pré-
sélectionner plus rapidement l’ordinateur multimédia idéal. Ensuite il faudra détailler les équipements,
les caractéristiques précises, l’offre logicielle, services associés. Sachant que dans l’environnement
multimédia, qui fait le plus fait le moins et qu’une machine haut de gamme répondra forcément à
l’ensemble des besoins et sa pérennité sera plus grande.

Ordinateur
Ordinateur de bureau Ordinateur portable
de poche
Catégories Design –
Entrée de Moyenne Haut de Entrée de Moyenne Haut de Ordinateur
/ Haut de
gamme gamme gamme gamme gamme gamme de poche
Usages gamme
Bureautique
** *** *** *** ** *** *** *
courante
Bureautique
* ** *** *** ** ***
intensive
Productivité,
applications * ** *** *** * *** *
professionnelles
Internet courant ** *** *** *** * ** *** **
Internet avancé * ** *** *** * *** *** *
Internet et
* *** *** * ***
création de sites
Création
graphique, vidéo, * *** *** * ***
musicale
Jeux * *** *** * *** *
Mobilité intensive * ** *** ***

* solution acceptable, coût le plus faible


** meilleur compromis performance/coût
*** solution idéale, meilleure performance et confort, pérennité la plus grande
Les meilleurs choix sont situés à 2 ou 3 étoiles, selon ce que l’on recherche.

Parmi les éléments qui influent sur la classification d’un ordinateur dans telle ou telle catégorie visée
ci-dessus, il faut tenir compte en priorité des caratéristiques du processeur et de la mémoire centrale
(mémoire vive). La fréquence d’horloge du processeur, exprimée en gigahertz (Ghz), et l’étendue de la
mémoire vive exprimée en méga-octet (Mo), sont des éléments à prendre en considération, mais il y en
a d’autres. En particulier, la fréquence d’horloge n’est pas le seul élément qui permet d’apprécier les
performances du processeur. Par ailleurs, d’autres critères que ceux tenant au processeur et à la
mémoire vive jouent sur les performances globales.

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Repère
Internet, quel usage ?
- Usage courant : on entend par usage courant la gestion des courriers électroniques (composition,
émission, réception, impression) ainsi que la consultation de sites Internet/Intranet classiques c'est-à-
dire principalement composé de textes et d’images.
- Usages avancés : ces usages concernent ceux qui visitent beaucoup de sites très « riches », c'est-à-
dire qui contiennent aussi bien des vidéos, des extraits de films, des extraits sonores, ou toutes sortes
de documents nécessitant une puissance de calcul suffisante ou un ordinateur plus puissant.

II.3.1.3.2. Caractéristiques à connaître et périphériques.

Cette partie est un peu plus technique, mais a pour but de donner les caractéristiques principales/utiles
et non pas d’expliquer comment fonctionne un ordinateur multimédia. L’idée est donc d’aider chacun
à décrypter les tableaux de caractéristiques en donnant l’impact sur l’usage.

Ordinateur
Modèle de bureau ou portable, il faut d’abord commencer à considérer « ce qu’il y a sous le capot »,
c'est-à-dire dans la partie nommée unité centrale : le boîtier rassemblant à la fois la carte mère, le
processeur (élément clé qui influe notamment sur la puissance, la rapidité, …), les connecteurs et
interfaces d’entrées et sorties et enfin les unités de stockage (lecteur de disquette, CD-ROM, DVD,
graveurs, disques durs…)

Avant d’aller plus avant, il est utile de rappeler le tableau récapitulatif des différentes unités de
mesures utilisées dans l’univers du multimédia et d’Internet
.
Repères : unités de mesure
Abréviation Unité Equivalence
Volume o Octet 1 caractère (8 bits)
103 ou millier de caractères – ½ page
ko Kilo-octet
dactylographiée
Mo Méga-octet 106 ou million de caractères – 500 pages
Go Giga-Octet 109 ou milliard de caractères
Débit ou
bps Bit par seconde
vitesse de transfert
kbps Kilo bit par seconde 100 caractères par seconde (*)
Mbps Méga bit par seconde 100 000 caractères par seconde (*)
Repères 1 page dactylogr. 2 ko
1 disquette 3’’1/2 1,4 Mo
1 CD-ROM 600 Mo (0,6 Go)
1 DVD-ROM 9 Go
(*) = en informatique 1 caractère est codé sur 8 bits, mais lorsque l’on transmet ou échange des
données via une ligne téléphonique par exemple, certains caractères sont utiliser pour contrôler les
échanges. Ainsi, il est plus réaliste de prendre 1 c = 10 bits, environ pour avoir un ordre de grandeur
plus réaliste.

Processeur
Pour l’équipement des PC, le marché se partage actuellement entre deux principaux fabriquants de
microprocesseurs, dits fondeurs : Intel avec les processeurs Celeron, Pentium III, Pentium 4… et
AMD avec Duron et Athlon. Il convient de rappeler le fondeur des processeurs Power PC utilisés par
une autre catégorie de machines. Quel que soit le fondeur, ces processeurs équipent les ordinateurs de
type PC et utilisent en général le système d’exploitation Windows, mais aussi Linux ou Mac OS. Les
caractéristiques techniques sont très proches.

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Des applications comme la retouche ou le montage vidéo, graphique ou encore les jeux requièrent
beaucoup de puissance de la part du processeur.

Spécificités des portables


En général les processeurs des portables ont des caractéristiques légèrement inférieures à celles des PC
de bureau. Ceci est du à la technologie spécifique, puisque les processeurs pour portables sont
spécialement conçus pour être plus économes en énergie. Le mode de calcul des gammes reste le
même.

Batterie/autonomie
En ce qui concerne les portables, une caractéristique importante, reste les batteries. Il existe
aujourd’hui deux grandes technologies proposées :
--NiMh : Nickel Metal Hybrid Technologie courante.
--Li-Ion : Lithuim – Ion Technologie plus haut de gamme qui offre une meilleure autonomie pour un
poids et un encombrement moindre. Cette technologie s’avère plus simple à l’utilisation puisqu’elle
n’a pas d’effet mémoire, il n’y a donc pas « d’entretien » spécifique (décharge totale et régulière des
batteries à effectuer).

Mémoire
Outre un processeur puissant et rapide, il faut également prendre en compte la capacité de mémoire
centre (RAM Random Access Memory) installée. Plus cette mémoire est importante, plus les
applications fonctionneront rapidement et plus l’ordinateur sera pérenne.
A processeur égal, une machine dotée d’une mémoire supérieure sera toujours préférable.
En général il est aussi possible d’étendre cette mémoire, une valeur de mémoire maxi est alors
indiquée sur les fiches de caractéristiques. D’autres part, les logiciels, CD ou DVD-ROM indiquent la
configuration (processeur et mémoire) nécessaires à leur utilisation.

Cartes et interfaces
Elles sont très nombreuses, seules les cartes ou interfaces différentiantes sont abordées. Les fonctions
entre cartes et interfaces sont les mêmes, la différence tient au fait que la fonction est directement
installée par un circuit (processeur spécialisé) sur la carte mère ou alors sur une carte qui peut
éventuellement être changée plus facilement.

Interface sonore
Elle est de plus en plus souvent intégrée et offre des fonctions stéréo, voir Dolby Digital idéal pour
reproduire au mieux l’environnement sonore des DVD Video, on parle alors de Home Cinema avec un
système sonore 5.1.

Enceintes
Qui dit son, dit hauts parleurs. Selon les modèles et les gammes :
--Externes simples : ils nécessitent alors bien souvent un adaptateur électrique, pour bénéficier d’un
son amplifié. La qualité sonore est en général assez médiocre.
--Externes avec caisson de basse : composés de deux hauts parleurs (voix droite et gauche), d’un
caisson de basse pour reproduire de manière excellente le son stéréo des CD-Audio, DVD… En
général ces systèmes proposent également un système de réglage du volume des basses, des aiguës et
de la balance soit sur un des hauts parleurs, sur un boîtier séparé ou sur le clavier.
--Accolés ou intégrés à l’écran : extrêmement pratique puisque la connexion est simplifiée, moins
encombrant ils offrent en général une bonne qualité sonore.

• Les portables : ils sont équipés de hauts parleurs et même en général d’un microphone intégré.
Certains portables équipés d’un lecteur de DVD, d’une sortie Dolby, peuvent disposer d’excellents
systèmes de reproduction sonore.

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• Les casques : ils peuvent être fournis pour certains ordinateurs ou portables. Dans ce dernier cas,
ces casques peuvent offrir une qualité de reproduction sonore spatiale très réaliste, proche de ce que
l’on obtient avec des systèmes Dolby 5.1.

Interface graphique/vidéo :
L’interface vidéo est en général adaptée à la gamme de l’ordinateur choisi. Il faut retenir que plus
cette carte est rapide (varie en fonction des processeurs graphiques), plus la mémoire vidéo est
importante et plus les affichages des jeux, des logiciels 3D, des logiciels de CAO (Conception
Assistée par Ordinateur) seront de qualité et rapides. L’interface vidéo est un critère de choix
important pour des usages liés aux logiciels graphiques, à la vidéo et aux jeux.

Il existe deux types de cartes vidéo, qui sont architecturées différemment autour de la mémoire vidéo,
c'est-à-dire la mémoire utilisé par l’ordinateur pour afficher plus rapidement les images :

--Carte à mémoire vidéo dédiée


Ces cartes disposent de leur propre mémoire RAM, plus la taille de cette mémoire est importante plus
l’affichage sera rapide, fluide et précis.

--Carte utilisant de la mémoire partagée


Ces cartes disposent d’une très faible quantité de mémoire qui leur est propre, ensuite, selon les
applications le processeur vidéo utilise une partie de la mémoire RAM de l’ordinateur, ce qui a
tendance à ralentir globalement les performances de l’ordinateur et laisse moins de place aux
applications. Ce type de cartes se repère par le terme mémoire vidéo partagée sur les fiches techniques.

Résolution : il s’agit de la taille de l’image maximale gérable par l’interface : 800 x 600, 1024 x
768…. Plus cette résolution est importante plus il sera confortable de travailler et plus les images
seront finement affichées. Bien entendu plus la définition est importante, plus l’écran connecté devra
offrir une surface importante, pour conserver un confort visuel optimal.

Acquisition : pour faire du montage vidéo ou « entrer »/acquérir des images existantes depuis un
magnétoscope, un caméscope il faut disposer d’une carte offrant la fonction d’acquisition.

Sortie TV :
La sortie TV permet de connecter l’ordinateur à un téléviseur pour regarder un film DVD, pour
diffuser l’écran de l’ordinateur sur un écran de plus grande dimension lors d’une conférence ou une
présentation en public, mais aussi, de regarder un montage vidéo en « vraie grandeur » sur un écran de
téléviseur. Cette sortie donne donc un meilleur confort d’utilisation.

Le stockage et les disques :


ƒ Lecteur de disquette : actuellement 3’’1/4 et d’une capacité de 1,4 Mo. Ce périphérique est
toujours très utile notamment pour les utilisateurs de portables.

ƒ Disque dur : plus la capacité est importante mieux c’est, en particulier pour les applications
créatives, les montages vidéo, l’enregistrement musical, la création de site web… Le confort de travail
de l’utilisateur sera meilleur.

Lecteur/graveur (voir chapitre II. 3. 4) :


La plupart des machines actuelles n’intègrent pas uniquement un lecteur de CD-ROM mais un
graveur, c’est-à-dire un périphérique qui permet de créer/graver ses propres CD :
• CD-Audio : CD musicaux que l’on peut ensuite lire sur une platine CD ou sur l’ensemble des
ordinateurs multimédia
• CD MP3 : CD musicaux au format MP3 (format plus compact) lisibles dans les platines ou
baladeurs MP3 ou encore dans les lecteurs des ordinateurs multimédia.
• CD R (Write Once, Read Many) ou encore CD-ROM : compact disc que l’on grave une seule
fois. Idéal pour archiver des programmes, des données, des images…
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• CD RW (Read and Write) : CD réinscriptible. Il est donc possible d’écrire des données et de les
effacer et d’en réécrire d’autres, un peu à l’image des disquettes. Pour cela il faut un graveur RW et
utiliser des CD vierges RW.

ƒ Lecteur de DVD : (Digital Versatile Disk)


Ces lecteurs permettent de lire les DVD Vidéo (films) et les DVD-ROM. Les DVD offrent en général,
une capacité moyenne de 4,5 Go par face.

ƒ Lecteur/graveur de DVDR/RW : Ces graveurs fonctionnent comme les graveurs de CDR/RW, les
catégories étant les mêmes.

ƒ Les combo : il s’agit de lecteurs offrant au moins deux unités de lecteur ou graveur. Par exemple
lecteur de disquette + lecteur de CD. Ceci permet un gain de place, non négligeable pour les portables.

Les connexions
Outres les standards, présents sur l’ensemble des ordinateurs multimédia comme le port clavier, souris,
port parallèle (imprimante) et port série (Modem), il faut attacher une importance aux nouvelles
connexions :
ƒ USB : Universal Serial Bus – Il y a en général au moins deux connecteurs USB. Cette interface
permet de connecter jusqu’à 127 périphériques. Il existe des « prises multiples » (hub ou concentrateur
USB). Cette interface permet de connecter à chaud des périphériques (imprimante, scanner,
joystick…) qui sont pris en compte automatiquement par l’ordinateur sans avoir à redémarrer.
ƒ IEEE 1394 (FireWire) : interface dédiée à la photo et la vidéo numérique notamment. Idéale pour
des usages de création vidéo, photo…
ƒ Sortie audio S/PDIF Dolby Digital : cette sortie permet de connecter un système sonore (ampli)
type home cinéma avec prise en compte d’enceintes 5.1… Là encore pour plus de confort.

Les périphériques fournis


Outre l’unité centrale qui constitue le centre vital de l’ordinateur, il y a un certain nombre de
périphériques indispensables, fournis en standard pour la plupart, qui sont à considérer lors du choix
de la solution multimédia.

Clavier
Ce périphérique comme la souris, sont souvent banalisés, mais ils restent les périphériques les plus
utilisés et les plus sollicités. Contrairement aux idées reçues, ils ne sont pas tous identiques et n’offrent
pas le même confort d’utilisation.

Pour un usage bureautique ou intensif : on privilégiera un clavier confortable, assez lourd et stable,
avec des touches d’accès direct à des fonctions : lecture des messages électroniques, réglage du niveau
sonore, lancement de la lecture d’un CD… qui facilite grandement l’usage de l’ensemble des
fonctionnalités.

Pour un usage publique/libre service/classe/salle multimédia : les claviers avec des touches d’accès
direct aux principales fonctions faciliteront la prise en mains des ordinateurs.

Portable : le clavier d’un portable comme le pointeur (souris) font partie de l’ensemble. Les claviers
des portables les moins volumineux peuvent ne proposer que 84 touches, contre les 102 touches
minimales pour les claviers de desktop. Il existe cependant des portables intégrant des claviers plus
confortables.
Côté pointeur la plupart des portables intègrent un Touchpad, c'est-à-dire une surface sensible où le
déplacement et la pression du doigt permettent de guider le pointeur à l’écran. Ce TouchPad intègre
également des boutons, dont les fonctions sont similaires à celles d’une souris. Si on désire ajouter une
souris, on la connecte soit sur le port souris s’il existe, soit via un port USB.

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Repère : Sans fil
Certains constructeurs livrent les ordinateurs multimédia avec des claviers et des souris sans fil. Ces
systèmes ajoutent au confort, à l’ergonomie et permettent d’installer plus facilement l’unité centrale où
l’on veut, sans avoir de fils contraignants.

Souris
Peu de chose à dire sur la souris, sinon qu’elle doit être équipée pour les ordinateurs de type PC de
deux boutons et d’une molette qui facilite les déplacements du pointeur. Cette molette participe au
confort de l’utilisateur et améliore la productivité.
Certains ordinateurs sont livrés avec des souris sans fils, qui sont extrêmement pratiques et
augmentent encore le confort face à l’ordinateur. On évitera tout de même ce type de souris, pour des
ordinateurs publics ou utilisés par plusieurs personnes d’un même service ou dans une salle de cours.

Son et système sonore


L’ensemble des ordinateurs offrent au moins un système sonore stéréo en 16 bits. Mais avec l’arrivée
des lecteurs de DVD et pour offrir une meilleure qualité sonore, les ordinateurs de moyen et haut de
gamme sont désormais équipés de carte/interface sonore permettant de gérer des systèmes sonores
type home cinéma avec 5+1 enceintes et prennent en compte les systèmes Dolby.

Modem
Les ordinateurs multimédia intègrent majoritairement un modem, c'est-à-dire qu’ils peuvent être
raccordés à une ligne téléphonique pour accéder à Internet, envoyer et recevoir des fax, se connecter
au Minitel et en général sont accompagnés d’un logiciel qui peut faire office de répondeur
téléphonique.

Remarque : pour se connecter à Internet haut débit via le câble ou ADSL, il faudra acquérir ou louer
un « modem câble » ou un « modem ADSL » que l’on raccordera, selon le cas à un port USB ou une
carte réseau.

Carte réseau
La plupart des portables, mais aussi certains d’ordinateurs de bureau intègrent une carte/interface
réseau. Il s’agit d’une carte Ethernet (standard des réseaux locaux) de type 10/100 Mbps. Dans un
environnement professionnel, cette carte permet de raccorder l’ordinateur au réseau local (partage des
informations, des applications, des serveurs, des connexions Internet). Pour une utilisation isolée, cette
carte peut être utile pour raccorder l’ordinateur à un « modem câble ».

Webcam
Ces petites caméra sont apparues avec Internet et le Web. Elles sont soit indépendantes de l’ordinateur
et raccordées par une prise USB, soit intégrées à l’écran, notamment sur certains portables. Ces petites
caméras permettent de prendre des photos en couleur de faible définition (maxi 320 x 200 en général,
voir moins) mais permettent surtout de filmer (qualité faible, le nombre d’images peut varier de
quelques images par seconde à 24 images seconde). L’usage le plus courant étant la visioconférence
ou chat vidéo sur Internet. Il existe des logiciels qui permettent de converser avec un interlocuteur, via
le micro et les hauts parleurs de l’ordinateur multimédia, tout en voyant son interlocuteur via sa
webcam. On peut également réaliser facilement des petites vidéo et les envoyer via le mail (on parle
de vidéo mail) ou encore raccorder directement et en « live » une webcam sur Internet.

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II.3.1.3.3. Utilisation de l’ordinateur

Convivialité, facilité d’installation, ergonomie…


Au-delà des critères techniques présentés ci-dessus, le choix d’un ordinateur multimédia ou d’un parc
d’ordinateurs multimédia se fait aussi sur d’autres critères comme l’ergonomie, la facilité
d’installation, la fiabilité d’une marque, la richesse des services proposés, l’offre logicielle intégrée…
Ces critères sont certes moins évidents à évaluer, mais pèseront sans aucun doute sur la décision
d’achat.

Evolutivité
Longtemps présenté comme un critère majeur par les techniciens ou les médias, l’évolutivité est à
pondérer différemment selon l’environnement ou l’entreprise.
Quand on parle d’évolutivité on pense à l’extension de la mémoire, l’ajout de disque dur pour
augmenter la capacité de stockage et même au changement de processeur pour faire évoluer les
performances de la machine en fonction des applications. Avec bientôt 20 ans de recul, on se rend
compte que rares sont les entreprises ou même les particuliers qui font évoluer (upgrade) leur
ordinateur. Si on souhaite prendre en compte ce paramètre, il faudra alors s’assurer que la carte mère
dispose d’un processeur évolutif c'est-à-dire, sur une carte ou un support prévu pour l’upgrade, des
emplacements libres pour installer de la mémoire supplémentaire, des baies d’extension. Les baies
sont des emplacements destinés à recevoir un lecteur de sauvegarde, un disque dur supplémentaire….
De la même manière il faudra également vérifier qu’il reste des emplacements disponibles pour ajouter
des cartes d’extension.
Côté portable, il existe en général deux emplacements pour ajouter notamment des cartes de
communication (réseau, modem…) dit port PCMCIA/PC Card.
Enfin, l’interface USB, permet désormais d’ajouter beaucoup d’extensions ou de périphériques sans
ouvrir le capot de l’ordinateur, ce qui pondère énormément ce critère.

Logiciels
Un ordinateur aussi puissant et évolutif soit-il, ne fonctionne pas sans logiciels (programmes). Les
systèmes d’exploitation les plus courant étant Windows, Unix, Linux, si quelques constructeurs
proposent parfois des PC presque nus, la majorité offrent des solutions complètes et adaptées aux
usages de chacun. Aussi est-il recommandable d’acheter une solution complète et pré-installée,
notamment si l’ordinateur est destiné à un environnement dépourvu de spécialiste informatique. Les
solutions complètes « ordinateur + offre logicielle » permettent d’avoir un ensemble immédiatement
opérationnel, sans achat de logiciels supplémentaires permettant ainsi à son utilisateur de travailler très
rapidement.

Remarque : certains constructeurs offrent une garantie sur les logiciels fournis en standard avec
l’ordinateur multimédia. Cette garantie permet de s’affranchir des problèmes éventuels, rencontrés lors
du démarrage avec le logiciel.

Afin de donner quelques repères lors de la sélection des ordinateurs multimédia, les grandes
catégories de logiciels sont présentées ici :

o Système d’exploitation
Il s’agit d’un ensemble de programmes et d’utilitaires qui assurent le fonctionnement de l’ensemble de
l’ordinateur et de ses périphériques. Le système d’exploitation assure aussi la compatibilité de
l’ordinateur avec les programmes, les données… Ainsi pour un ordinateur multimédia, Windows
assure la compatibilité de type PC et MacOS celle des ordinateurs Apple.

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o Bureautique-Gestion
Pour un environnement professionnel, les usages les plus courants sont le traitement de texte, le
tableur, le logiciel de présentation, le gestionnaire de base de données ou encore un outil de
publication/mise en page. Ces logiciels peuvent aussi être rassemblés dans une suite logicielle comme
Microsoft Works, Microsoft Office, Lotus, Sun Star Office, Windows, Unix, Linus avec MacOS, ou
d’autres…
En ce qui concerne la gestion d’une association, d’un service, d’un établissement, il existe des
logiciels spécifiques à chaque métier.

o Education
Il existe de très nombreux logiciels, CD-ROM éducatifs. Ces produits s’adressent aux très jeunes
(éveil), aux enfants (apprentissage, révision, accompagnement scolaire), aux adolescents et aux
adultes. Pour les plus jeunes et les enfants, l’apprentissage se fait souvent sous forme de jeux (CD-
ROM ludo-éducatifs). L’ordinateur multimédia s’avère un outil d’apprentissage ou de révision idéale.
Des produits comme les CD-ROM d’apprentissage des langues, avec analyse de la voix et correction,
ont trouvé toute leur dimension avec le multimédia.
Outre ces produits, on classe dans cette catégorie, les dictionnaires et encyclopédies, extrêmement
pratiques à utiliser en classe, à la maison ou dans un environnement professionnel.

o Communication – Internet
Internet étant devenu un média courant, il est important de disposer de tous les outils et programmes
nécessaires à la navigation, à la gestion des courriers, des télécopies, des messages vocaux et même
des petits programmes utilitaires (plug-in) indispensables pour converser via une WebCam (cf. « Les
périphériques fournis »), téléphoner via Internet ou encore visualiser des vidéos ou écouter de la
musique. Lorsque ces programmes sont livrés, ils permettent de gagner beaucoup de temps au
démarrage et d’être immédiatement opérationnel.

o Jeux
Au delà de l’usage professionnel et éducatif d’un ordinateur, les jeux font aussi partie des offres
logicielles des constructeurs informatiques. Les jeux allient réalisme graphique, sonore, jouabilité et
finesse des scénarii.

o Outils de création
Qu’il s’agisse de création musicale, vidéo, graphique, photo… les logiciels de création, montage,
retouche… sont adaptés aux usages des novices, comme des professionnels. La puissance des
ordinateurs et leurs capacités graphiques et sonores permettent de laisser libre court à son imagination.
Allié à un graveur de CD ou DVD, l’ordinateur multimédia devient un véritable studio musical ou
vidéo.

o Outils et maintenance de l’ordinateur


Les constructeurs qui prennent le soin de sélectionner des logiciels afin de composer des solutions
multimédia immédiatement opérationnelles et simples d’emploi, proposent souvent des logiciels
permettant par exemple de redémarrer facilement en cas de problème, de détecter et d’éradiquer les
virus, de créer aisément des CD ou DVD ou de paramétrer sans difficultés majeures, l’ensemble des
fonctions de l’ordinateur. Il peut s’agir là, d’un différentiateur significatif lors de l’achat car, dans le
cas contraire, il faut les acquérir, les paramétrer selon les spécificités du matériel, ce qui n’est pas
forcément de la compétence de tous les utilisateurs et ce qui, de plus, allonge la période de démarrage
de la solution multimédia.

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Maintenance et services

Les services comme l’assistance technique téléphonique/via Internet, la garantie des logiciels et du
matériel font partie des critères importants permettant de les différencier. Une fois l’ordinateur
multimédia installé et opérationnel, un utilisateur ne peut plus s’en passer. Une panne de quelques
jours peut désorganiser le fonctionnement d’un service. Il est donc important de s’assurer, dès
l’acquisition du matériel, des termes de la garantie et des engagements se rapportant à l’exécution des
prestations correspondantes (engagements en matière de maintenance, réactivité et délais d’exécution
des prestations,…). Certains proposent un dépannage sur site et d’autres le retour en atelier. Il convient
donc de bien vérifier, pour les machines enlevées, les engagements de délai pour les retours à leurs
utilisateurs.

Kit outils de maintenance


Il est important de disposer de tous les outils de diagnostic, de réparation ou de redémarrage rapide en
cas de problème. Il faut donc vérifier auprès des constructeurs s’ils fournissent en standard avec leur
matériel, un CD-ROM de redémarrage rapide ou encore un ensemble comprenant un antivirus. De
plus, il est important de disposer d’un accès sur le site Internet du constructeur qui peut ainsi, mettre à
disposition des mises à jour ou des informations sur les principaux problèmes rencontrés et la façon de
les résoudre.

Contrat de maintenance
Les constructeurs offrent en général une garantie d’un an pour le matériel d’origine et il est souvent
possible d’étendre cette garantie à trois ans (extension de garantie). Ensuite il faudra bien entendu
vérifier les délais et conditions d’intervention (sur site, retour atelier…).

Assistance
Outre le contrat de maintenance, certains constructeurs mettent à disposition de leurs utilisateurs un
service d’assistance téléphonique et Internet 24h/24 et 7j/7. Là encore il faudra regarder en détail les
contrats, pour bien déterminer les conditions et les délais de réponse.

II. 3.1.4. Bien choisir un ordinateur multimédia

Afin de rendre le choix des ordinateurs multimédia plus facile ou d’aider à constituer des grilles
d’évaluation, les critères ou valeurs les plus différentiantes ont été listées. Bien entendu l’ensemble de
ces critères ne sont pas à prendre en compte par tous, mais chacun trouvera des critères lui permettant
de constituer sa grille d’évaluation.

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Les principaux critères de choix et caractéristiques.

Offre 1 Offre 2 Offre 3


Type : ordinateur de bureau (desktop), ordinateur portable, ordinateur de poche
Performance et puissance :
Processeur
Mémoire (Ram Mo)
Disque dur (Go)
Equipement Multimédia
Lecteur DVD
Graveur CDR/RW
Graveur DVD/RW
Mémoire Vidéo (Mo)
Sortie TV
Connexions
Imprimante (parallèle)
Série/USB
IEEE 1394
Autres
Evolutivité
Nombre de slots (disponibles)
Ergonomie
Look
Encombrement
Qualité du clavier/souris
Qualité de l’écran
Confort d’utilisation
Logiciels
Système d’exploitation
Gestion personnelle
Education
Communication et Internet
Offres d’accès Internet
Utilitaires Internet
Jeux
Logiciels Musique
Logiciels graphiques/vidéo
Kits outils et maintenance
Accessoires

Facilité d’installation/d’utilisation

Garantie/maintenance

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II. Chapitre 3. 2. Ecran

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II. 3. 2. Ecran

Il existe deux grandes catégories d’écrans, les écrans traditionnels, dits écrans cathodiques et les
écrans plats utilisés depuis longtemps sur les portables mais qui sont désormais disponibles sur les
ordinateurs de bureau.

Avant même de présenter les avantages de chacune des catégories, il faut avoir deux repères :

La taille physique de l’écran : de 12’’ à 21’’ environ pour les ordinateurs. Sachant que cette unité (‘’
= 1 pouce = 2,54 cm) exprime la diagonale de l’écran. Plus la taille est importante, plus l’écran sera
« confortable », mais plus son prix augmente.

Ecran plat Cathodique Applications


12,1‘’ – 30,7 cm X Bureautique et Internet standards
13,3’’ – 33,7 cm X Bureautique et Internet avancés
Création, jeux, Home cinéma pour les portables.
15’’ – 38,1 cm X X Bureautique et Internet standards pour les
ordinateurs de bureau
17’’ – 43,2 cm X X Bureautique et Internet avancés
19’’ – 48,3 cm X Création, travail intensif
21’’ - 53,3 cm X Création avancée, multi-applications simultanées

La résolution de l’écran
Il s’agit du nombre de points (pixel – point de couleur) affichés en largeur et hauteur, soit :
800 x 600 minimum actuel sur les ordinateurs de bureau et portables,
1024 x 768 pour l’affichage « standard bureautique et productivité »,
1280 x 1024, 1600 x 1200 ou 1792 x 1344 pour l’affichage création.
Pour obtenir les meilleurs résultats : image lisible, stable et moins fatigante pour la vue : plus la
résolution est élevée, plus l’écran doit être de grande taille. Cette résolution est directement
dépendante de la carte/interface graphique.

II.3.2.1. L’écran cathodique


Il s’agit d’un écran traditionnel, très lumineux, avec une excellente qualité des couleurs, plus
volumineux et plus lourd que les écrans plats, mais extrêmement robuste et d’un bon rapport
qualité/prix. On préfèrera les écrans dit « dalle plate » qui donne une meilleure image, non déformée et
qui offre une meilleure ergonomie. Enfin entre deux écrans cathodiques de taille équivalente on
préfèrera celui qui a un pitch (espacement entre chaque point) le plus faible. (par exemple un écran
avec un pitch de 0,25 mm offre une meilleure qualité d’image qu’un écran avec un pitch de 0,30 mm
où l’image sera plus « pâteuse », donc plus fatigante à la longue).

II.3.2.2. L’écran plat


Les écrans plats sont désormais disponibles pour les ordinateurs de bureau. Ils utilisent
majoritairement la technologie TFT (Thin-Film Transistor) que l’on appelait aussi écran à matrice
active en référence aux écrans LCD (Liquid Cristal Display) réservés désormais à des ordinateurs de
poche.
Les écrans TFT offrent une excellente qualité d’image et une stabilité remarquable. La fatigue visuelle
est très faible, puisqu’il n’y a pas de balayage comme sur un écran cathodique. De plus les écrans plats
sont moins encombrants, moins lourds et pour une même taille, par exemple 15’’, sont aussi
confortables qu’un 17’’ en écran cathodique.

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II. Chapitre 3. 3. Imprimante

II.3.3.1. Les différentes technologies – Avantages / inconvénients

II.3.3.2. Les paramètres de choix d’une imprimante

II.3.3.3. Intégration de l’imprimante au système informatique en place

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II-3. 3. Imprimante
L’imprimante est un des éléments indispensables à toute solution multimédia. Son utilisateur est
particulièrement attentif à la qualité de l’impression qu’elle lui fournit, car il exige, généralement, une
très grande exactitude entre ce qu’il voit sur son écran et ce qu’il obtient sur le support imprimé.
Afin de satisfaire à cette exigence, l’acheteur doit définir avec une grande précision les besoins du
demandeur afin de choisir l’imprimante la plus adaptée. Nous verrons dans cette partie quels sont les
paramètres à considérer pour répondre au mieux aux contraintes imposées par les utilisateurs.

II.3.3.1. Les différentes technologies – Avantages / inconvénients

L’impression laser, l’impression jet d’encre, l’impression matricielle sont les trois technologies
couramment utilisées dans les matériels que les acheteurs trouveront sur le marché. La technologie
matricielle est en déclin, sauf pour des besoins spécifiques de production et de robustesse, ici, la faible
qualité de ce type d’impression l’élimine d’une solution multimédia.

Nous nous attarderons donc sur les technologies laser et jet d’encre aux procédés d’impression
complètement différents. La technologie laser consiste en un procédé électrostatique dans lequel un
rayon laser vient charger d’électricité statique certains points à la surface d’un tambour. Ces points ont
alors le pouvoir de retenir le toner ( encre en poudre ) qui est ensuite déposé et fixé par cuisson sur la
feuille lors de son passage près du tambour. La technologie jet d’encre, quant à elle, consiste en
projection de gouttelettes d’encre, depuis la tête d’impression de la cartouche, sur la feuille de papier.
Ce procédé demande une extrême précision car, en effet, de la taille de la goutte formée et de la
précision de son placement sur la feuille, dépend la qualité finale du document imprimé.

Le choix entre les technologies laser et jet d’encre dépend d’un certain nombre de critères.
Les imprimantes à jet d’encre permettent tous les jeux d’impression possibles du noir et blanc à
l’ensemble des couleurs, par contre, l’utilisateur qui choisira une imprimante laser, devra
préalablement se déterminer entre choisir une impression « noir et blanc », ou une impression couleur,
car en effet il ne pourra avoir les deux avec la même machine.

En général, la technologie laser permet des vitesses d’impression plus élevées et, autre avantage, le fait
que le toner soit cuit dans le papier permet ainsi d’assurer une meilleure conservation aux impressions
réalisées, grâce à une excellente résistance aux frottements, à la lumière et à l’humidité. Par contre les
machines concernées restent onéreuses bien que le rapport prix/performance s’améliore régulièrement
et les rapproche sur ce point des imprimantes à jet d’encre. Malgré tout et pour cette raison, nombre
d’acheteurs hésitent encore à investir dans de tels matériels et, en particulier, lorsqu’il s’agit de
modèles dédiés aux impressions en couleur.

Les imprimantes à jet d’encre, comme nous l’avons vu, permettent l’accès au noir et blanc mais aussi
à la couleur dans d’excellentes conditions de prix. Dans une solution multimédia, elles permettent
l’utilisation de supports spéciaux qui s’imposent pour des applications particulières telles que
transparents ou papier pour édition de photos dans une qualité égale ou supérieure à celle obtenue avec
une imprimante laser.

Les utilisateurs ont le choix, pour une imprimante à jet d’encre, entre plusieurs systèmes d’éjection des
gouttes, sachant que la cartouche comprend le réservoir d’encre et le système d’éjection (buses).
Certains constructeurs optent pour la séparation des deux éléments. Le système « cartouche » permet
de garantir la qualité d’impression en éliminant le problème d’usure et d’obstruction des buses. A
chaque changement de cartouche, l’imprimante est « comme neuve ».
Le réservoir séparé (système qui implique que le système d’éjection soit intégré ou semi-intégré à
l’imprimante), peut imposer des cycles de nettoyage puissants à la mise sous tension de l’imprimante,
afin d’éliminer toute présence d’air dans les circuits.
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Les utilisateurs auront également le choix, pour la couleur, entre un système présentant les 3 couleurs
dans le même bloc, ou un système présentant 1 réservoir par couleur. Le choix sera fait en fonction des
impressions réalisées. Si une couleur est utilisée plus qu’une autre (par exemple impression d’un
logo/d’un fond de page défini), il peut être avantageux de s’orienter vers des réservoirs séparés.

On considère souvent que les imprimantes laser sont destinées à un usage professionnel et les
imprimantes à jet d’encre à un usage plus personnel et familial, il convient néanmoins de noter que ce
clivage commence à s’estomper grâce aux récentes évolutions et améliorations technologiques qui
rapprochent sensiblement les vitesses en noir et blanc des deux technologies et qui voient aussi, par
ailleurs, la qualité des encres offrir maintenant un temps de séchage réduit et une meilleure résistance
aux frottements. De plus, les imprimantes à jet d’encre, comme les imprimantes laser, sont
connectables en réseau.

Sur un plan économique, l’analyse des coûts et des besoins avec l’anticipation de leurs évolutions et
en particulier celle des volumes, permettra de bien choisir le modèle qui convient et assurera la
meilleure prestation dans la durée.

II.3.3.2. Les paramètres de choix d’une imprimante

Trois critères essentiels s’imposent pour déterminer l’imprimante à acheter :


*- répondre effectivement aux besoins de l’utilisateur,
*- être facile d’utilisation,
*- s’intégrer dans le cadre existant.

- Répondre aux besoins de l’utilisateur


Pour bien répondre aux besoins de l’utilisateur, un certain nombre de critères seront examinés par
l’acheteur :

*- type d’applications
.traitement de texte simple ou élaboré commercial ou technique, enseignement (cours, aide aux enfants
en difficulté…) travaux sur photos, plans, schémas…
*- qualité d’impression
.noir et blanc et/ou couleur. Cette donnée est de type a x b qui exprime le nombre de points placés sur
la feuille au pouce carré. La plus haute résolution atteinte à ce jour est à l’actif du jet d’encre soit
4800x1200 ppp. L’impression laser permet d’atteindre 1200x1200 ppp. Un autre point mérite
l’attention de l’acheteur pour choisir une imprimante jet d’encre : c’est, pour les couleurs, la taille de
la goutte d’encre car, plus celle-ci est petite plus le détail sera précis.
*- types de support
.papier ordinaire, transparents, étiquettes, bristol, papier glacé, papier photo etc.
*-formats utilisés
.A3, A4, A5, formats spéciaux …
*- niveau de production
.on trouve aujourd’hui sur le marché une vaste gamme d’imprimantes allant de 16 ppm (page par
minute) à plus de 50 ppm.
*- volume d’impression
Pour des besoins d’impression de quelques pages par jour (ou quelques dizaines de pages par jour), le
choix s’orientera vers une imprimante jet d’encre (le coût d’amortissement du laser étant trop
important). En revanche pour des besoins plus volumineux (mesurés en centaines de pages par jour),
le choix sera plutôt le laser.

La facilité d’utilisation
Les utilisateurs ne sont pas, dans la plupart des cas, des experts de l’impression et l’imprimante n’est
pour eux qu’un outil. Aussi, moins ils perdent de temps avec celui-ci, plus ils peuvent se consacrer à
l’essentiel de leurs missions. L’imprimante doit être simple donc facile d’utilisation et pour cela, elle
doit bien répondre à quatre critères examinés ci-dessous :
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- Ergonomie
Si différentes manipulations sont obligées, elles doivent rester simples et rapides, notamment dans les
tâches les plus répétitives : chargement du papier ou des supports spéciaux destinés à l’impression,
installation d’une option. Une attention particulière doit être portée au changement des cartouches
d’encre qui doit rester aisément réalisable par l’utilisateur et non par un technicien. De plus, il doit
offrir des garanties nécessaires de propreté lors des changements.

- Autonomie
Il faut s’assurer que le chargeur papier assure une bonne autonomie à l’utilisateur et que le bac de
réception peut accueillir des tirages éventuellement importants. Il en va de même pour la cartouche qui
doit offrir une capacité de tirage suffisante pour éviter la multiplication des changements et donc des
dérangements (sans oublier que trop de manipulations nuisent à la fiabilité générale des imprimantes).

- Pilote d’impression
Ils doivent être faciles à installer et à utiliser. Ils seront complets s’ils offrent une richesse
fonctionnelle permettant une large gamme d’impression : recto-verso ; plusieurs pages en une ; mode
d’impression livrets, etc…

- Effet de gamme
Un utilisateur se servant habituellement d’une imprimante personnelle monochrome est amené parfois
à utiliser une imprimante partagée (édition couleur par exemple). Pour autant, cette utilisation ne doit
pas perturber ses habitudes de travail (formatage de documents, paramétrage et activation des
options…). Aussi le travail qu’il prépare sur son poste devra-t-il pouvoir être envoyé à l’impression
sur l’imprimante partagée sans aucune autre préparation.

II. 3.3.3. Intégration de l’imprimante au système informatique en place

Nous avons vu comment une imprimante répond aux besoins d’un utilisateur. Nous allons voir
comment elle va s’intégrer dans l’architecture informatique dont elle va dépendre, à travers quatre
paramètres qui permettent d’assurer son arrivée dans les conditions requises.

- Compatibilité avec les systèmes d’exploitation


Elle doit être équipée de pilotes d’impression pour les environnements les plus courants, en particulier,
ceux des mondes Windows ou Apple qui nécessitent au minimum une connectivité USB et parallèle.
L’interface parallèle doit répondre à la norme IEEE-1294 et être bi-directionnelle. Quand à la
connectique USB elle devra répondre à la norme USB 2.0.

- Langages émulés par l’imprimante


le langage permet à l’imprimante de comprendre les données que l’ordinateur lui envoie. Ainsi pour
les imprimantes laser, on trouve les langages PCL-Postscript-IPDS-Prescribe-PPDS….Postscript est
plus particulièrement utilisé pour gérer des fichiers images/graphiques et sa dernière version améliore
la gestion des couleurs et donc, plus globalement, la qualité du document couleur.

- topologies des connexions utilisées.


Si l’imprimante est destinée à être connectée en réseau, il faut s’assurer qu’elle intègre la connectique
adéquate, à choisir très généralement entre les solutions Ethernet et Token Ring. Dans la plupart des
cas, la connexion au réseau s’effectue par l’intermédiaire d’une carte interne à l’imprimante ou via un
boîtier de connexion externe.

- respect des protocoles de communication.


Il faut s’assurer que l’imprimante, si elle est destinée à être connectée sur un réseau d’entreprise,
reconnaisse les protocoles réseau utilisés ; il en existe plusieurs dont les plus courants sont TCP/IP,
IPX, SPX, Net Bios...

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II. Chapitre 3. 4. Graveur

II.3.4.1. Introduction : méthodologie et historique

II.3.4.2. Choix du périphérique : lecteur, graveur ou combo

II.3.4.3. Le bon usage de son graveur

II.3.4.4. Choix du support vierge

II.3.4.5. Choix d’un graveur interne ou externe

II.3.4.6. Les différents standards

II.3.4.6.1. Choix du support : CD ou DVD


II.3.4.6.2. Choix de l’interface
II.3.4.6.3. La vitesse de gravure
II.3.4.6.4. Le standard des graveurs de DVD

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II. 3. 4. Graveur

II.3.4.1. Introduction : méthodologie et historique

Les six étapes dans le processus de choix d’un graveur


« Pourquoi et comment choisir ? » font l’objet des pages de ce chapitre

A/ Estimer les besoins de stockage / archivage :


Choix : CD ou DVD ?

B/ Qualifier les usages nécessaires :


Vidéo ---- DVD
Choix du logiciel de gravure
Diffusion ou usage restreint ? Archivage ou création ?

C/ Estimer les durées d’archivage requises :


« R » pour archiver à vie ou « RW » pour du temporaire

D/ Connaître l’environnement informatique :


Interne ou Externe ?
Interface disponible ?
Niveau de l’ordinateur ?
Vitesse de gravure ?

E/ Evaluation de la compatibilité des systèmes de diffusion :


Choix : DVD-RAM , DVD–R/RW ou format « +R/+RW »
En CD : compatibilité de lecture RW ?

F/ Sélectionner les media adaptés aux choix précédents :


Compatibilité media / graveur
Environnement de lecture ?
Diffusion externe ?

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Importance des graveurs (*) dans la configuration des ordinateurs d’aujourd’hui

La plupart des ordinateurs proposés actuellement n’assurent plus uniquement la fonction de lecture des
CD-ROM mais également la lecture des DVD et, souvent, la fonction de gravure(*). Le périphérique
« graveur » va permettre non seulement de lire les CD-Rom ou les DVD-Rom, mais aussi, selon les
caractéristiques du modèle retenu de créer/graver vos propres CD ou DVD.

(*) Il est convenu de parler de gravure / graveur pour l’environnement informatique et


d’enregistrement / enregistreur pour l’environnement audio/vidéo de salon.

Un peu d’histoire :

1982 : Lancement du CD Audio .


1985 : Naissance du CD-Rom révolutionnant le stockage informatique .
1993 : Naissance du CD-R : il devient possible de graver au format CD.
1994 : Premiers pourparlers en vue de la création du format haute densité qui deviendra le DVD.
1995 : Naissance du CD-RW : le premier format optique réinscriptible grand public est né.
1995 : En décembre, naissance du DVD. (Digital Versatile Disc).
1997 : Le DVD devient enregistrable. Le Forum officialise le DVD-R et le DVD-RAM.
2001 : Les premiers graveurs DVD-R/RW sont mis sur le marché.

Voué à l’universalité, le DVD est encadré et promu par le Forum DVD. Il réunit autour des dix
membres fondateurs, plus de 200 industriels qui ont rejoint le Forum DVD comme membres associés.
Les standards CD et DVD, à leurs époques respectives, répondent aux mêmes ambitions : conserver
un maximum de données en un minimum de temps, sur un minimum de place, avec un maximum de
fiabilité et une accessibilité quasi universelle.

II.3.4.2. Choix du périphérique : lecteur, graveur ou combo

Lecteur, graveur ou « combo » : lequel choisir ?

Le graveur de CD, dans la plupart des cas, va assurer non seulement la fonction de gravure sur CD-R
et CD-RW mais également celle de la lecture des CD.

Plus récemment sont apparus les graveurs de DVD soit « R » ou « RW » qui, au nom de la
compatibilité ascendante du DVD, ont tous la possibilité de lire les CD-R et ont presque toujours la
possibilité de graver des CD-R et CD-RW. Quelques rares appareils ont été mis sur le marché, sans la
fonctionnalité d’enregistrer également les CD-R, mais ils ont quasiment disparu aujourd’hui. Cette
caractéristique a été estimée nécessaire, par les utilisateurs.

Enfin, il existe également sur le marché un certain nombre de « COMBO » qui en plus des fonctions
de lecture et de gravure de CD , font également office de lecteur de DVD, mais n’offrent pas la
possibilité de graver des DVD.

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Les choix possibles

Si on inclut les simples lecteurs, on peut résumer dans le tableau suivant les produits disponibles sur le
marché et leurs fonctionnalités, classés par ordre de prix :

Lecture Lecture Gravure Gravure


CD DVD CD DVD
Lecteur CD OUI non non non

Lecteur DVD OUI OUI non non

Graveur CD OUI non OUI non

Combo CD-R /DVD OUI OUI OUI non

Graveur DVD OUI OUI Oui (x) OUI

(x) Il existe de très rares modèles de graveurs de DVD qui ne peuvent pas graver les CD, penser à
vérifier cette spécification lors de votre choix.

Les principes de base … avec un peu de technique :

La structure des CD-R ou -RW est assez semblable à celle des CD-Audio ou CD-Rom obtenus par
pressage et qui ne peuvent pas être gravés. Le support de 12 cm de diamètre, généralement en
polycarbonate, reçoit une première spire mécanique de guidage, d'une largeur de 0,6 µm avec un
espacement entre sillons de 1,6 µm.

Le media enregistrable (CD ou DVD) a la particularité, par rapport au disque pré-enregistré obtenu
par pressage, de posséder une couche d’un matériau très particulier recouvrant la surface du disque
sous le vernis de protection. Cette couche porte la pré-gravure de guidage du faisceau et le sillon
vierge.

Un graveur de CD ou de DVD se résume à une machine capable de faire ou non des trous sur la
couche enregistrable du media vierge CD ou DVD. C'est un faisceau laser qui écrit sur le CD ou sur le
DVD vierge.

La gravure sera obtenue en focalisant le rayon laser, d'une puissance sensiblement supérieure à celle
qui est utilisée pour la lecture, sur le point à graver. Dans le cas des disques inscriptibles une seule fois
(CD-R ou DVD-R), le laser vient brûler une couche colorée ( d’ou le terme de ‘’burning’’ dans les
documents anglo saxons ) alors que, dans celui des disques réinscriptibles (CD-RW ou DVD-RW), la
fusion, puis le refroidissement très local de la couche sensible vont produire un changement d'état
(cristallin ou amorphe) permettant de faire varier le taux de réflectivité de la lumière lors de la lecture.
La succession de trous ou d’absence de trous correspond à des mots binaires (bit : 0 en absence de
trou, 1 en présence d’un trou ).

Au cours de la lecture, les variations du coefficient de réflexion provoquées par la cristallisation, ou


par le ‘’burning’, selon le média, vont moduler le renvoi de la lumière issue du faisceau laser de
lecture. En pointant une diode détectrice sur la succession de réflexion et d’absence de réflexion, on
pourra recréer un signal constitué d’une suite de « zéro » et de « un », lus pendant la rotation du
disque, et correspondant au flux de données qui a été « gravé ».
Les différences essentielles existant entre le CD et le DVD, sont une taille des « trous » plus petits sur
le DVD et un espace entre les différents bits réduit par rapport au CD, rendus possible par l’utilisation
d’un laser plus fin et de plus petite longueur d’onde ( 650 au lieu de 780 nanomètres )
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II.3.4.3. Le bon usage de son graveur

Le graveur est depuis le début des années 2000 le complément quasi obligatoire de l’ordinateur
traditionnel. Après un premier effet de « mode » la démocratisation a été permise par une baisse
continuelle de son prix, et il s’affirme maintenant d'une réelle utilité pour un coût raisonnable.

Mais l’utilisation courante des graveurs est susceptible de créer un piratage inconscient, consistant à
copier n'importe quoi, pour des proches, même sans en tirer profit. Nous nous devons de rappeler que
7
la loi est très précise. Le Code de la Propriété Intellectuelle ( ) définit très clairement la notion de
Copie Privée pour l’Audiovisuel et la notion de Copie de Sauvegarde pour le logiciel : copier de
l’audio ou une application logicielle quelconque est un délit si la copie n’est pas strictement
réservée au copiste (délit de contrefaçon), et la fourniture de copies d’œuvres protégées à des tiers,
8
même à titre gratuit, est sévèrement réprimée par la loi ( ).

En compensation de la Copie Privée audiovisuelle pour votre usage personnel, les ayant droits se
voient répartir les recettes de la collecte de la redevance pour Copie Privée (environ 150 millions
d’euros en 2002 ) incluse dans le prix des CD-R et DVD .

En ce qui concerne la copie de logiciel, sauf disposition contraire expressément prévue dans le
contrat de licence, souscrit lors de l’achat, il ne vous est possible de réaliser qu’une copie de
sauvegarde – et une seule – du logiciel dont vous détenez la licence. Cette copie ne peut, ni être
prêtée, ni donnée (et encore moins vendue), ni même installée par le détenteur de la licence sur un
deuxième poste de travail (par exemple à son domicile alors que l’original se trouve sur son PC de
bureau). Elle ne devra être utilisée qu’en cas de défaillance du programme original.

Le graveur sert essentiellement à stocker des données : de 650 à 800 Mo sur un CD-R et plus de
4.5 Go sur un DVD , avec un coût compris entre 1 et 5 € par Giga Octet... Alors que la capacité d’une
disquette est de 1.44 Mo, celle d’un CD-R est l’équivalent de plus de 450 disquettes et celle d’un
DVD supérieure à plus de 3100 disquettes ! L’utilisation des media CD-R et DVD résout le
problème du transfert des fichiers informatiques supérieurs à 1.44 Go, même en absence de liaison
haut débit entre différents ordinateurs.

Les supports optiques (CD ou DVD) sont également l’idéal pour désencombrer le disque dur des
données qui n’ont besoin d’être consultées qu’occasionnellement, et surtout, vous assurer contre toute
perte totale d’historique ( vol du PC, effacement accidentel ou « plantage » du disque dur, …) si des
sauvegardes sont pratiquées régulièrement : suivant le volume traité, chaque jour, semaine ou mois,
sur CD ou sur DVD …

Un dernier usage mérite d’être signalé bien que moins courant : les graveurs peuvent également être
utilisés pour préparer des prototypes de CD-ROM avant le pressage et la fabrication en série. Les
graveurs étant assez rapides aujourd’hui, il est également possible de réaliser des petites séries pour
tester auprès d’un échantillon restreint d’utilisateurs des épreuves d’un logiciel créé par vous-même,
par exemple.

( 7 ) Articles L122-5 et L122-6 du code de la propriété intellectuelle


( 8 ) Articles L335-2 et L335-3 du code de la propriété intellectuelle
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II.3.4.4. Choix du support vierge

Les différentes catégories de supports vierges

Le CD-R est historiquement, pour le grand public, le premier type de disque enregistrable :

L'échauffement du laser produit un brûlage irréversible sur la partie du disque à graver. On ne peut
ensuite ni modifier, ni effacer les données gravées. La gravure (tout comme la lecture) commence par
le centre du CD et s'élargit de plus en plus jusqu'à atteindre le bord extérieur du disque.

S’il est souhaité d’enregistrer des données supplémentaires, même après une gravure partiellement
réalisée, elles seront inscrites sur une nouvelle plage, s'il reste de la place, à l’extérieur de la partie déjà
enregistrée. A la fin d’une gravure partielle, une indication sur l'emplacement et la durée des pistes
déjà enregistrées est transmise à la mémoire interne du graveur, et reportée sur une piste « répertoire »
nommée TOC (Table Of Content).

Lorsque le disque est plein ou qu’il est décidé de ne plus enregistrer d’autres données sur le support, il
est nécessaire de « finaliser » le disque qui ne pourra plus être modifié. Son répertoire devient définitif
et ne peut plus contenir de nouvelles plages. Il est utilisable de la même façon qu’un disque « pressé »
sur la plupart des lecteurs.

En conclusion : les CD-R ne sont inscriptibles qu’une fois, mais la totalité du disque peut être gravée
en plusieurs sessions. Idéal pour archiver des programmes, des données, des images…

Sont ensuite apparus les disques effaçables CD-RW

Ces disques peuvent être gravés des centaines de fois. Leur prix a longtemps été assez élevé, mais cet
obstacle, désormais levé, renforce l'intérêt du CD-RW.

Sa gravure repose sur d’autres principes que celle du CD-R, la couche sensible étant constituée de
matériaux utilisant des composants cristallins. Si on donne l’indice 100 au pouvoir réfléchissant de la
surface d’un CD Audio pressé, le pouvoir réfléchissant de la surface du disque CD-R reste d’environ
80 %, alors qu’il n’est que de 25 % sur un CD-RW.

Ceci peut poser problème sur certains lecteurs de CD, un peu anciens, qui ne sont pas en mesure de
lire correctement ces disques CD-RW faiblement réfléchissants. Jusqu'à une période récente (2000) ,
de nombreux lecteurs étaient mal adaptés au faible contraste en lecture des CD-RW.

Avec les progrès des systèmes de lecture laser, les lecteurs universels se sont généralisés, fonctionnant
aussi bien à des taux de réflexion de la lumière de 100 % (disque pressé) qu’à celui de 25% (CD-
RW). Certaines marques de lecteurs indiquent encore aujourd’hui, sur leurs catalogues, cette
caractéristique par la mention « CD-RW compatible ».

Un lecteur qui n'aurait pas cette compatibilité reconnaîtra et lira les CD-Audio, les CD-R Audio qui
auront été gravés et dont la réflexion est proche de celle des disques pressés, mais ne sera pas en
mesure de lire les CD-RW, même s'ils sont spécifiés audio. Il faudra les lire sur leur graveur ou sur
tout appareil récent spécifié « CD-RW compatible». Les lecteurs de DVD, en particulier, acceptent
presque tous aujourd’hui les CD-RW.

La gravure des CD-RW nécessite des médias certifiés à la vitesse de votre graveur. Dans le cas de
l’utilisation de disques certifiés à une vitesse inférieure à celle permise par le graveur, la gravure sera
limitée en vitesse, voire impossible. Les média vierges réinscriptibles à grande vitesse sont plus
onéreux que ceux certifiés à des vitesses plus basses.

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Conclusion : le CD-RW est idéal pour faire des copies de sauvegarde régulière de gros fichiers, et ce
presque aussi facilement que si l’on utilisait une « grosse » disquette. Une étude est en cours, conduite
par le groupe de travail ‘’Mount RAINIER ‘’. Elle devrait déboucher sur une gestion par l’ordinateur
du média RW comme support de sauvegarde convivial.

Les DVD enregistrables sont apparus plus récemment

Les processus de fabrication des médias CD et DVD sont très proches et on retrouve les différences
équivalentes entre les modèles R et RW comme sur les CD. L’importance du standard du disque qui
devra être le même que celui du graveur sera abordé plus loin. Il existe en effet 3 types de graveurs
de DVD (DVD-RAM, DVD-RW et format +RW), chacun de ces standards nécessitant l’utilisation de
ses propres médias.

II.3.4.5. Choix d’un graveur interne ou externe

Le graveur interne :

Il est déjà installé ou bien, il doit être installé à l'intérieur de votre PC. Cette dernière solution est la
plus rapide et bien souvent la moins chère. Généralement le PC dispose d’un lecteur interne CD ou
DVD, mais un second emplacement est disponible pour compléter l’équipement par un graveur
interne. Cette mise en place permet de disposer de deux périphériques et de graver à partir de ce qui
est lu sur le périphérique d’origine.

Le graveur externe :

Ce périphérique devra être raccordé derrière l’unité centrale de l'ordinateur comme une imprimante ou
un scanner. Assez souvent, cette solution s’impose pour les ordinateurs portables non équipés
d’origine d’un graveur interne.

Avantage : Le graveur pourra être transporté d'un ordinateur à l'autre dans un environnement où
plusieurs utilisateurs potentiels peuvent l’utiliser à temps partiel.
Inconvénient : un partage quelquefois plus difficile à gérer, un prix d’acquisition légèrement supérieur
et … parfois, ce qui n’est à négliger, un risque de « disparition » plus important.
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Il ne faut pas non plus perdre de vue qu’un modèle interne est physiquement mieux protégé qu'un
graveur externe, argument auquel s’ajoute une différence de prix assez sensible en faveur d’un graveur
interne.

Effaçable ou non ?
La gravure de CD-R permet de stocker des fichiers informatiques, des copies de sauvegarde, mais
permet également à un particulier de faire des compilations personnelles à partir de CD musicaux. Une
fois finalisés sur le disque CD-R, les fichiers enregistrés ne peuvent plus être modifiés, comme le
sont les morceaux de musique d’un CD musical.

Avantage : les disques CD-R sont d’un prix modique, proche de 1 €.


La gravure de CD-RW permet les mêmes opérations qu’en CD-R, et y ajoute une fonctionnalité
intéressante, en utilisant un disque CD-RW (et non plus un CD-R), le processus devient réversible.
On peut donc effacer et réenregistrer de nouvelles informations, sur le disque CD-RW.

Le graveur de CD-RW devient un périphérique conjuguant la souplesse d’enregistrement multiple


d'une disquette à la capacité, la vitesse d’accès et de lecture du CD.

Inconvénient : les médias vierges CD-RW sont très nettement plus chers que les simples CD-R
parfois plus fragiles et sensibles à un stockage peu précautionneux. Rien n’empêche d’utiliser des CD-
R pour les applications les plus courantes et de réserver l’usage des médias CD-RW aux applications
nécessitant plusieurs réinscriptions.

Les technologies « R » (Recordable, en anglais) et « RW » (Re Writable, en anglais) sont utilisées


également sur les supports DVD, avec un écart de prix encore plus sensible qu’entre les deux types de
CD.

En raison des très grandes quantités d’informations contenues dans un DVD, (environ sept fois plus
que dans un CD), il va devenir le support idéal pour le stockage d’images vidéo de qualité, mais
requérir un environnement informatique plus lourd - capable de gérer la vidéo - que celui requis en
amont du graveur de CD (vitesse du processeur, volume de Ram, rapidité du disque dur …).

Pour des opérations de stockage et d’archivage de fichiers sur DVD, par contre, cet environnement
informatique plus lourd n’est pas indispensable, n’ayant pas de vidéo à traiter.

II.3.4.6. Les différents standards et autres caractéristiques

Pour l’achat d’un graveur, il est nécessaire d’effectuer quatre choix :

1. Le support CD ou DVD
2. L'interface : E-IDE ou SCSI sur graveur interne, USB ou IEEE 1394 sur graveur
externe
3. La vitesse de gravure, de 8 à 52x, en CD et, de 1 à 4x, en DVD
4. Les performances de gravure en mode réinscriptible ( RW ).

II.3.4.6.1. Choix du support : CD ou DVD

Il convient d’analyser et d’estimer le volume d’informations à graver, de vérifier les possibilités de


lecture existant sur les postes de travail sur lesquels les disques gravés devront pouvoir être lus (tous
ne possèdent pas encore de lecteur de DVD) et d’analyser le facteur économique du choix effectué
tant sur le prix du graveur que sur le prix des media vierges.

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Enfin, il ne faut pas oublier de valider la solution retenue par rapport à la technologie de l’ordinateur
sur lequel le graveur sera connecté. Un graveur de DVD qui aura de la Vidéo à graver requiert un
ordinateur récent doté d’un processeur rapide et d’un volume de mémoire suffisant (le seuil minimum
est toujours indiqué par le fabricant du graveur)..

En résumé : CD ou DVD ? Suivant le choix, un graveur coûtera de moins de 100 € à plus de 500 €,
mais les services rendus ne seront pas les mêmes !.

II.3.4.6.2. Choix de l’interface

Interne ou externe : encore un choix technique lié à l’interface !

Les graveurs externes peuvent parfois être reliés à l'interface SCSI, ou aux connecteurs USB / USB-
2 de l'ordinateur, ou aux entrées sorties, à la norme IEEE1394 (portant selon les marques également
l’appellation Fire-Wire ou i-link …) alors que les graveurs internes peuvent utiliser l'interface E-IDE
ou ATAPI, toujours située à l’intérieur de l’ordinateur et ne permettant aucune connexion avec
l'extérieur de l'unité centrale.

Tout comme les lecteurs, les graveurs internes existent en modèle IDE-ATAPI et SCSI. Mais comme
un graveur peut être interne ou externe, il en découle une conséquence sur le choix de l’interface.

Sur les graveurs externes : USB ou USB-2 ?

Les graveurs externes équipés d'USB-2 sont devenus d’un prix abordable et présentent l’intérêt d’une
installation facile. La vitesse de connexion à l'USB-2 peut atteindre 60 Mo/s alors qu’elle n’était que
de 1,5 Mo/s pour l'USB 1. La vitesse de gravure devenant plus rapide, les écarts de performance avec
les graveurs internes sont devenus minimes. Si l’ordinateur n’est équipé que de prises USB-1, rien
n’empêche d'acquérir dès à présent un graveur USB-2, mais en acceptant de perdre l'avantage de la
vitesse… au renouvellement de l’ordinateur, qui pourrait conserver ce graveur.

Le standard E-IDE-ATAPI (Enhanced Integrated Drive Electronic et Advanced Technology


Attachment Peripheral Interface) est un bon choix dans le cas d’un usage modéré du graveur. Ceci
n'est pas réellement une question de performances théoriques qui sont à peu près identiques Un
avantage à ne pas négliger : un graveur IDE-ATAPI coûte sensiblement moins cher que son
homologue SCSI, à performances équivalentes.

Un graveur SCSI (Small Computer System Interface) demande moins de ressources processeur,
argument qui devrait lui éviter ainsi souvent de rater l'opération de gravure. Mais avec la montée en
puissance des processeurs, les prix de l'E-IDE plus bas et les technologies de type "Burn Proof", le
SCSI ne présente plus sur les ordinateurs récents d'avantages significatifs. Le fait que le SCSI ne
sollicite pas le processeur et ait un taux de transfert à débit constant est devenu moins important
qu’avec les premières générations de ‘’Pentium ‘’.

La gravure reste une opération relativement délicate. La plupart des connaisseurs conseillaient encore
récemment de choisir parmi les modèles SCSI, réputés pour assurer un débit bien plus régulier des
données que l'E-IDE –ATAPI, mais il semble que ces notions soient aujourd’hui dépassées, en raison
de l’évolution des unités centrales des ordinateurs actuels.

A ne pas oublier :
Un bon graveur doit posséder une bonne mémoire tampon, mémoire où est stocké temporairement le
flux des données entre la source et la destination. Cependant, grâce à la technologie « Burn Proof » , la
mémoire tampon devient moins importante, car même lorsqu'elle se vide et que le graveur s'arrête, la
gravure peut reprendre là où elle s'était arrêtée.

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II.3.4.6.3. La vitesse de gravure

Certains ne parlent que de VITESSE :

La principale caractéristique d'un graveur, après son type de connectique, est sa vitesse de gravure.
Celle-ci est exprimée de la même manière que la vitesse de lecture des lecteurs de CD ou de DVD,
c'est-à-dire en coefficient multiplicateur de la vitesse de lecture des CD audio et des DVD vidéo
obtenus par pressage.

La vitesse nominale d’écriture étant identique à la vitesse nominale de lecture, la vitesse de gravure 1x
correspond donc à 150 Ko par seconde, pour le CD, alors que la vitesse de gravure de 1x correspond à
1,38 Mo par seconde pour le DVD, soit un rapport 9 entre DVD et CD

En préambule, une mise en garde : les CD ou DVD vierges achetés dans le commerce doivent être
certifiés au moins à la vitesse à laquelle tourne le graveur (par exemple, il est possible d’utiliser des
disques 48x sur un graveur 32x, mais jamais l’inverse !)

Sur les supports enregistrables « R » la vitesse actuelle moyenne des graveurs de CD est comprise
entre 32x et 48x, celle des graveurs de DVD comprise entre 1x et 4x. La vitesse de gravure est
généralement plus faible sur les disques réinscriptibles « RW » que sur les disques « R » à gravure
unique.

Un CD peut contenir selon son type un maximum de 650 ou de 700 Mo de données. La lecture
s’effectuant au débit de 150 Ko par seconde, il faut un débit de gravure de 1.200 Ko/sec pour graver
en 8x . Plus la vitesse de gravure sera élevée, moins de temps, évidemment, sera nécessaire pour la
réaliser.

Pour comprendre l'impact de la vitesse de gravure, il est nécessaire de rappeler les échelles de temps.
Pour graver un CD complet (650 Mo) en vitesse simple 1x , il faut 74 mn. C'est la durée maximale des
morceaux de musique pouvant être contenus sur un CD audio. Avec un graveur 2x, cette durée est
divisée par 2, soit 37 mn pour l'écriture d'un CD complet. Un graveur 4x demandera 18mn30, et le
graveur 8x n’aura lui besoin que de 9 mn pour effectuer la même tâche, etc…

Les vitesses de gravure et de lecture sont des critères importants à prendre en compte.

Par exemple, pour un appareil signalé « 24x 10x 40x » :

1. le premier chiffre (24x) indique la vitesse de gravure sur un CD-R (inscriptible une seule
fois) ; il faut 74 mm en 1x pour graver un CD-R de 650Mo, alors que sur cet appareil 24x, le
temps est divisé par 24 … il faudra moins de 4 minutes pour graver ces 650 Mo ;
2. le second chiffre (10x) indique la vitesse de gravure sur CD-RW (réinscriptible jusqu'à 1000
fois) qui sera gravé en moins de 8 minutes ;
3. le troisième chiffre (40x) indique la vitesse de lecture ; un graveur est fait pour graver avant
tout, mais il peut aussi servir de lecteur ; autant que celle ci soit suffisante : 32x est devenu un
minimum ;
4. de la même façon, sur les graveurs de DVD sont, en plus, précisées la vitesse de gravure des
médias DVD R et RW, ainsi que la vitesse de lecture des DVD ; on pourra donc trouver des
fiches techniques comportant six multiplicateurs « x » : 3 en mode CD et 3 en mode DVD.

Bien entendu, il y a une différence de prix d’achat, tant sur le graveur que sur les CD vierges, entre
ceux qui acceptent des vitesses de gravure élevées ou non.
Aujourd'hui, on trouve, en entrée de gamme, des graveurs proposant des vitesses très élevées :
la vitesse n'est donc plus le seul critère de choix !

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La vitesse de gravure ne dépend pas seulement du graveur mais de nombreux autres paramètres,
comme la puissance du processeur, les performances du lecteur CD ou la quantité de mémoire vive.
Un seul maillon faible à l’intérieur de la chaîne de la gravure peut empêcher le graveur
d'atteindre sa vitesse maximale.
Aujourd'hui, les graveurs de CD les plus véloces gravent en 52X. En réalité, cette vitesse n'est pas
atteinte sur la totalité du disque. Au début du disque (au centre), la vitesse de gravure est plus faible.,
Plus la tête d’enregistrement avance et plus la vitesse de gravure augmente, puisque la circonférence
de la piste située au centre est bien plus petite que celle de la piste la plus près du bord !

En pratique, il devient inutile de dépasser les 40x en gravure car le temps gagné est très minime
comparé aux risques de rater la gravure.

La VITESSE se mérite !
Avec l'augmentation des vitesses de gravure, le plus important est de fournir au graveur un flot
continu de données.
Sur les premiers appareils, il y a quelques années, si ce débit n'était pas assez élevé, la gravure
échouait tout simplement et le support était généralement perdu !

Depuis quelques années, la technologie de type « Burn Proof » permet de stopper temporairement la
gravure si les données n'arrivent pas assez rapidement. Cette technologie porte d'autres appellations
selon les constructeurs (JustLinK, SafeBurn, Zero Link, Sealless Link, etc…). Ces procédés
permettent de reprendre une gravure là où elle en était lorsque le flux de données est interrompu.
Grâce à elle, seuls un blocage complet de la machine et un reset feront rater une gravure, permettant
ainsi aux graveurs de ne pas nécessiter une coûteuse mémoire cache importante (2 Mo à 4 Mo
suffisent généralement) tout en conservant une excellente fiabilité de gravure. Désormais avec cette
technologie, le problème ne se pose plus et la quantité de mémoire cache devient un critère de choix
moins essentiel au moment de l’achat.

Il semble qu'il demeure un léger problème lié à l'usage des technologies de type « Burn-Proof »
signalé par les audiophiles éclairés lors de l’enregistrement de CD-Audio : l'arrêt puis la reprise de
gravure se traduirait parfois par un petit « cloc » à l'écoute. Ces audiophiles pensent avoir trouvé la
parade, et recommandent d'éviter de dépasser la vitesse de gravure de 4x à 6x pour obtenir des
résultats optimaux sans ce type de défauts. Même en dehors de ces problèmes en audio, il est certain
qu’il y a moins de problèmes de relecture lorsque les CD sont gravés en basse vitesse, ceci quelles que
soient les marques du CD vierge, du graveur et du lecteur.

Les média CD-R et CD-RW s’approchent aujourd’hui des limites théoriques autorisées par les lois de
la physique. Ils ont leur caractéristiques propres, comme la vitesse maximale de gravure que les
graveurs récents détectent automatiquement, limitant, si besoin est, la vitesse de gravure à la vitesse
maximale autorisée par le support.

Un bon graveur se doit de posséder néanmoins une mémoire tampon suffisante, afin de limiter les
risques d'échec de gravure. De plus, le processeur et la mémoire vive de l’ordinateur doivent êtres
adaptés aux opérations de gravure : pas de graveur 52x sur un Pentium 233 avec 32 Mo de RAM !

Il est donc nécessaire de toujours vérifier la configuration minimale indiquée sur la fiche descriptive
ou l'emballage du graveur pour éviter de mauvaises surprises. Il est généralement possible d’ajouter de
la mémoire à l’ordinateur, alors qu’il n’est généralement pas possible de faire évoluer le processeur. Si
cela est requis par le graveur choisi, ne pas hésiter pas à porter la mémoire à 128 Mo, voire à 256 Mo,
pour combler, un peu, dans le cas d’un processeur peu puissant.

Il faut refuser de faire une lecture, à une vitesse supérieure à 40x, d’un disque qui serait voilé,
ébréché ou de forme imparfaite : tenter de lire à pleine vitesse un disque déformé peut conduire à le
briser et certaines pièces en mouvement peuvent aller jusqu’à être expulsées à l’extérieur du tiroir de
lecture !
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Lorsque l'on sait qu'un CD-R coûte autour de 1€, et qu'il est possible de faire des CD multi-session, le
coût d'utilisation du graveur de CD devient dérisoire, alors que le support DVD reste d’un prix
sensiblement plus élevé.

La possibilité de graver des CD-RW n’est généralement plus une "option" : quasiment tous les
graveurs sont capables de graver les supports réinscriptibles jusqu'à la vitesse de 10x voire plus. Le
support vierge reste nettement plus coûteux (3 à 5 € contre environ 1 € pour le CD-R) et seuls les
lecteurs de CD-ROM assez récents (32X et plus) sont capables de les relire correctement (avec
néanmoins parfois quelques difficultés.).

Une précaution est à prendre lors de l’achat de CD-RW vierges. De nombreux modèles « bon
marché » ne peuvent être gravés qu’à des vitesses très inférieures à celles que permettent les graveurs
récents !

Les logiciels de gravure sont essentiels

Ne pas oublier qu’un graveur ne sera agréable d’utilisation que si l’on dispose des logiciels de gravure
adaptés et conviviaux. L’adaptation du logiciel et du graveur est un élément essentiel. Souvent
considérée comme acquis de fait, il est très important de bien le vérifier, car le résultat n’est pas
9
toujours celui attendu. Le graveur doit s’accompagner de logiciels pratiques et performants ( ).
Certains logiciels permettent de «récupérer » les morceaux de musique du disque d'origine, d’éliminer
les craquements et d’appliquer des effets spéciaux tels que l’égalisation, la réverbération, etc…
Il est nécessaire de tenir compte, également, de la présence de modules spécialisés pour la duplication
de CD, la création de compilations audio et l'écriture directe au format UDF (on utilise le graveur
comme un disque dur en copiant les fichiers par glisser-déposer) qui seront rapidement appréciés

Aujourd’hui, presque tous les logiciels permettent, aux graveurs, les fonctions essentielles :

• création des CD Text : CD audio sur lesquels sont ajoutées des informations concernant les
morceaux musicaux (nom de l'album, de l'artiste, titres des morceaux, etc.) ; mais tous les
lecteurs CD ne sont pas capables d’afficher les informations du CD Text ;
• overburning : possibilité d'enregistrer sur le media vierge un peu plus de données que sa
capacité nominale, par exemple 658Mo sur CD-R74 d’une capacité de 650 Mo ;
• le mode UDF : permet d’enregistrer des fichiers sur un disque à plusieurs périodes différentes,
selon les besoins successifs .

II.3.4.6.4. Le standard des graveurs de DVD

Aucune norme de DVD réinscriptible ne s'est encore imposée. La lecture des disques DVD que vous
aurez gravés reste délicate sur certains lecteurs DVD Vidéo de salon et plus rarement sur les lecteurs
DVD informatiques. Si une compatibilité totale est requise par les utilisations envisagées de votre
graveur, il vous faudra valider au moment de l’achat les solutions retenues dans l’environnement
souhaité.

De nombreux modèles sont désormais disponibles avec, actuellement, deux normes principales
complémentaires, même s’il existe en réalité trois formats :

1 - La norme DVD-RAM. Ce format, le plus ancien des formats d’enregistrement issus du


Forum DVD, était originellement dédié à l’archivage de données informatiques.

( 9 ) Par exemple : Nero Burning ROM de Ahead, Easy CD Creator d’Adaptec, WinOnCD de
CeQuadrat et B’s Recorder de Sony.
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Le DVD-RAM permet la réécriture quasi infinie. Son disque d'une capacité de 4,7 Go
(existe aussi en deux faces 9,4 Go) est placé dans une cartouche de protection qui le rend incompatible
avec les lecteurs de DVD-Rom et les platines DVD vidéo de salon, notamment.

Certains, de maniement plus délicat peuvent se passer de la cartouche de protection, mais,


même dans ce cas, le format logique d’enregistrement sur le disque est sensiblement différent de ceux
des DVD pré-enregistrés, plus proche des modes utilisés sur un disque dur, par exemple, que du mode
continu existant sur les supports classiques. Il le rend incompatible avec une lecture sur la majorité des
platines de salon.

En résumé, il est possible de dire, que si les graveurs DVD-RAM savent lire quasiment
tous les types de disque, par contre, les média DVD – RAM ne pourront être lus par aucun autre
appareil. Le format semble donc tout désigné comme unité de sauvegarde.

2 - La norme DVD-R/RW, également définie par le Forum DVD, en 1997 a été mise sur le
marché presque simultanément au DVD-RAM.

Ce standard est soutenu par le RWPPI , regroupant 50 sociétés. Il assure une compatibilité
de lecture quasi parfaite sur presque l’ensemble des lecteurs DVD informatiques comme de salon. De
plus, il est maintenant possible d’effectuer des enregistrements multi-session, alors que les premières
générations de graveurs ne permettaient qu’une seule session d’enregistrement en continu. Chaque
nouvel enregistrement effaçait les données précedemment gravées, même si le disque n’était pas plein.
La capacité de 4,7 Go pouvait ne pas être totalement utilisée, alors qu’il n’était souhaité que de ne
sauvegarder que quelques minutes de vidéo.

L’utilisation de DVD-R, support enregistrable une seule fois, évite tout risque de réécriture
accidentelle.

L’utilisation de DVD-RW, réutilisable plus de 1000 fois, permet le stockage temporaire ou


définitif de données, photos, vidéo, etc.. Il est particulièrement apprécié pour la réalisation de
montages vidéo, à partir d’images issues d’un caméscope numérique. Le disque pourra être également
utilisé dans les platines enregistreurs DVD-Vidéo de salon.

En tant que support de stockage, le DVD-RW, à cette norme, devrait prendre une grande
place, sur le marché, par rapport aux cassettes Vidéo.

3 – Le Format « +RW » supportée par la « +RW Alliance » a été introduit plus


récemment. Il ajoute à un lecteur de DVD Vidéo dont elle porte le logo, une fonction
d’enregistrement sur un média réinscriptible de type « + RW » .

Le format « RW » avait, à l’origine, l’avantage de faciliter les enregistrements multi-


cession fonctionnant un peu comme un disque dur multi-session, permettant l’enregistrement des
données en discontinu et la conservation des informations précédemment stockées pendant l’opération.
L’absence de possibilité d’enregistrement multi-session n’est plus un handicap pour le DVD-RW

Par contre, le Format « RW » n’est toujours pas compatible en lecture sur l’ensemble des
lecteurs Vidéo. Il sera nécessaire de tester les possibilités de relecture, car les disques ‘’RW’’ doivent
améliorer leur compatibilité avec les lecteurs les plus anciens et les lecteurs de salon.

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En conclusion, à ce jour, sur les formats DVD.

• Le DVD-RAM grave dans un format spécifique, différent de celui du DVD Vidéo qui ne peut
être lu que sur un DVD-RAM. En mode lecture, par contre, les graveurs DVD-RAM savent
lire presque tous les formats de disques optiques actuels.

• Le DVD-RW et le format « +RW » ont une capacité de 4,7 Go et permettent de stocker deux
heures de vidéo au format MPEG-2.

• Le DVD-RW est le plus répandu, les disques peuvent être lus presque partout. Ils sont gravés
selon la norme du Forum DVD.

• Le Format « +RW » est le plus récent. Il est rapide en écriture, mais peut, éventuellement,
poser des problèmes de compatibilité en lecture.

Il est prévu qu’apparaissent des graveurs qui soient compatibles avec la norme DVD-RW et le
Format « +RW » qui porteront le nom de « DUAL ». Il faut attendre d’en savoir plus sur
l’avenir des deux formats concurrents et de connaître le niveau de prix des graveurs « DUAL »
pour se faire une opinion plus précise sur l’intérêt de cette solution.

L’immense majorité des graveurs de DVD, quels qu'ils soient, gravent aussi les CD-R et les CD-RW.
Au niveau du temps de gravure, il faut savoir que la vitesse de 1x du DVD est équivalente à la vitesse
de 9x du CD, correspondant à un taux de transfert de 1350 Ko/s (1.35 Mo/s). Un graveur de DVD 4x
remplira ainsi les 4.7Go d'un DVD-R en une vingtaine de minutes.

Les modèles récents de graveurs DVD sont également « Burn-Proof », évitant l’échec de la gravure
sur des médias vierges dont le prix reste inférieur à 10€ pour le DVD-R et de 15 à 25€ pour le DVD-
RW … Il vaut mieux donc éviter les « ratages » !

Résumé des recommandations pour que le graveur donne satisfaction et rende les services
attendus, de bonne qualité

• Les graveurs de DVD permettent de réaliser tous les types de DVD qu’ils soient des : DVD-
ROM, DVD Vidéo ou DVD Audio . Ils sont supportés, dans leur majorité, par les logiciels de
gravure classiques. Le logiciel est essentiel pour obtenir la satisfaction espérée et doit tenir
compte des usages prévus ( vidéo, archivage …).
• La protection anti-copie empêche de dupliquer les DVD vidéo achetés dans le commerce, avec
possibilité de graver, avec une très bonne qualité, les images, en provenance, par exemple,
d’un caméscope numérique.
• Ces DVD gravés peuvent être lus, sans problème, sur les lecteurs informatiques. Il restera,
toutefois, le problème de la compatibilité de lecture des DVD Vidéo gravés, sur des lecteurs
DVD de salon. Cette compatibilité n'est pas parfaite, comme indiqué, plus haut et il faudra
absolument valider, au moment de l’achat du graveur et du lecteur de salon, la compatibilité
de lecture de l’un sur l’autre.

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II. Chapitre 3.5. Scanner.

II.3.5. Le scanner dans la solution multimédia.

II.3.5.1. Le scanner : Généralités

II.3.5.2. Choisir un scanner

Le capteur
La résolution
La profondeur d’analyse des couleurs
Le « détramage »
Les boutons de raccourci
Les interfaces

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II.3.5.1. Le scanner : Généralités.

Le scanner est un périphérique qui permet de capturer, de numériser un document imprimé dans le but
de le transformer en document numérique. Ce passage d’une information texte, graphique ou photo
imprimée sur du papier, à une information numérique visible sur l’écran du micro-ordinateur, fait du
scanner un des éléments essentiels de la solution multimédia.

Il convient d’insister sur la nécessité d’utiliser un logiciel adapté pour faire fonctionner un scanner.
La qualité du logiciel de traitement et sa compatibilité avec le scanner est l’une des conditions de
l’obtention de bons résultats

Il est possible de classer les scanners en deux familles :

les scanners à plat :


Généralement de format A4, ils permettent de faire l’acquisition de documents opaques : photos,
graphiques et textes. Il existe des adaptateurs de films lumineux qui permettent de faire l’acquisition
de films en positif ou en négatif, en bandes ou en caches (montés). Ces adaptateurs de films lumineux
sont constitués d’une lampe à cathode froide intégrée sur un support ou, directement dans le capot du
scanner.
Cette solution permet donc d’avoir un produit polyvalent pour les documents opaques et/ou
transparents.

les scanners de films :


Il existe également des scanners dédiés aux films.
Ces scanners sont de plus haute performance que les scanners à plat. Leur utilisation est limitée aux
films 24 x 36 mm pour la plupart. Ces scanners sont utilisés pour obtenir le meilleur des films avec des
10
résolutions allant jusqu’à 4000 dpi ( )Ils sont souvent utilisés par des professionnels des arts
graphiques ou photographes passionnés ou professionnels.

Les applications du scanner :

Elles sont multiples, en voici une liste non-exhaustive :


*Acquisition de photos, dans le but de les modifier, de les dupliquer,
*Acquisition de documents dans le but de les afficher sur Internet,
*Acquisition de documents dans le but de les envoyer par e-mail,
*Acquisition de documents dans un but d’archivage,
*Acquisition de textes afin de les réutiliser directement grâce à un logiciel de reconnaissance optique
de caractères ( OCR ).
Ces applications correspondent, en particulier, à un certain nombre d’utilisation de l’édition
professionnelle, de l’édition d’entreprise, des métiers des arts graphiques mais aussi à des usages de
plus en plus nombreux dans tout le tissu social : grand public, entreprises, ministères, enseignement,
associations au fur et à mesure de la baisse du niveau des investissements nécessaires.

La norme Twain
Les pilotes de scanner sont établis en fonction d’une norme : la norme TWAIN.
Cette norme de développement permet une harmonisation entre les applications et les scanners. C’est
l’interface entre le scanner et l’application, utilisé pour traiter l’acquisition.

( 10 ) dpi : Dot Per Inch ou point par pouce. Nombre de points sur un pouce carré. Permet de mesurer
une résolution : la qualité d’acquisition ou de restitution d’un document.

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II.3.5.2. Choisir un scanner.

L’acheteur doit prendre en compte les différents points ci-dessous :

Le capteur : il existe deux technologies

Les scanners CCD ( Charge Coupled Device ) :

Une lampe éclaire le document, la lumière est réfléchie différemment selon la couleur des parties
éclairées. Cette lumière réfléchie est concentrée sur un capteur par un jeu de miroirs et de lentilles. Le
capteur va transformer ce signal lumineux en signal électrique. Les couleurs rouge, vert et bleu sont
analysées séparément, elles sont séparées par un prisme ou des filtres rouge, vert et bleu.

Les scanners CIS ( Contact Image Sensor ) :

Les scanners CIS sont deux fois plus fins que leurs homologues CCD, ils n’utilisent pas de miroirs ni
de lentilles. Le principe de fonctionnement est différent dans la mesure ou le capteur fait toute la
largeur de la glace d’exposition. L’acquisition est faite ligne par ligne. Les scanners CIS consomment
peu d’électricité et sont pour la plupart alimentés par le câble USB, supprimant ainsi l’adaptateur
secteur.

La résolution :
La résolution est une donnée qui exprime le nombre de points qu’un scanner est capable de lire sur un
carré de 1 pouce de côté. Cette résolution donne le nombre d’informations contenues sur un pouce
carré. La résolution est un chiffre donné par deux valeurs, par exemple : 600 x 1200 dpi ou 1200 x
2400 dpi voir 2400 x 4800 dpi. Le premier chiffre indique le nombre de points par pouce que le
capteur est capable de lire et définit ainsi, à proprement parlé, la résolution du scanner. le second
définit le nombre de pas qu’est capable de faire le scanner sur un pouce de déplacement.
On choisit la résolution en fonction de l’utilisation que l’on va faire de l'acquisition.

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Une résolution de 72 dpi correspond à la résolution de tout écran d’ordinateur, elle est suffisante pour
un affichage écran ou une diffusion Web.
L’utilisation d’un logiciel d’OCR impose une résolution minimum de 150 dpi.
Pour un travail de retouche ou d’impression, la résolution de 300 dpi est plus adaptée.
Si l’utilisateur veut faire des agrandissements, l’acheteur doit lui prendre un scanner avec une
résolution supérieure à 300 dpi qui est la base nécessaire pour l’impression.
Si l’on veut agrandir deux fois un document, par exemple passer d’un format A5 à un format A4, il
faut faire une acquisition en 600 dpi du format A5 afin d’imprimer ce document à 300 dpi en format
A4.
Afin d’aider l’utilisateur ou l’acheteur dans leur choix, nous leur proposons un tableau de
correspondance entre la résolution, le facteur d’agrandissement et la taille d’impression maximum,
pour deux applications : un tirage photo en 10x15 cm ou un film 24x36 mm.

Pour un tirage photo en 10x15 cm


Résolution Original Facteur Taille d’impression
d’agrandissement maximum
600 dpi 10x15 cm 200 % 20x30 cm
1200 dpi 10x15 cm 400 % 40x60 cm
2400 dpi 10x15 cm 800 % 80x120 cm

Pour un film 24x36 mm


Résolution Original Facteur Taille d’impression
d’agrandissement maximum
1200 dpi 24x36 mm 400 % 10x15 cm
2400 dpi 24x36 mm 800 % 20x30 cm
4000 dpi 24x36 mm 1300 % 32x48 cm

Pour les archivages, le meilleur choix est celui de la résolution la plus élevée, afin de conserver un
maximum d’informations des documents concernés.

La profondeur d’analyse des couleurs :

Le capteur intégré au scanner CCD ou CIS est un capteur qui analyse les trois couleurs rouge, vert et
bleu ( RVB ) séparément. Chacune des couleurs est analysée et codée par un nombre de bits. A une
échelle de nombre de bits, correspond une palette dans laquelle le scanner va piocher ses couleurs.
11
Le minimum est une palette de 12 bits ( ) par couleur soit 36 bits pour le RVB. Cette palette
équivaut à 4000 nuances de gris et 68 milliards de couleurs.
Aujourd’hui, presque tous les scanners proposent une profondeur des couleurs en 42 bits soit, plus de
16 000 nuances de gris et plus de 4 000 milliards de couleur.
Les scanners les plus récents proposent une profondeur de couleurs en 48 bits soit, plus de 280 000
milliards de couleurs.

Il existe deux types de profondeur d’analyse des couleurs, en entrée et en sortie :


*la profondeur d’analyse d’entrée qui est la palette de couleurs interne du scanner,
*la profondeur d’analyse de sortie qui correspond à l’image en sortie de scanner qui est envoyée à
l’ordinateur.

La plupart des logiciels de traitement de l’image fonctionnent en 24 bits.

( 11 ) Bits : Contraction de Binary Digit. Elément minimal d’information pouvant prendre deux états.
Plus le nombre de bits est élevé, plus la palette de reconnaissancce du scanner est large ; cequi donne
une meilleure fidélité à l’original.
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Le « détramage » :

Lorsque l’on numérise des documents imprimés avec une trame, tels que journaux, revues d’art ou
magazines, on voit apparaître un quadrillage sur toute la surface Ce quadrillage peut être éliminé par la
fonction détramage dont sont équipés bon nombre de scanners.

Les boutons de raccourci :

Certains boutons de façade ont une fonction de « raccourci » pour permettre une utilisation plus facile
du scanner en automatisant toute une série de manipulations.

Les fonctions de « raccourci » les plus fréquentes correspondent aux touches :


*Scan : cette fonction lance une acquisition et enregistre le document dans un fichier,
*Copie : elle permet une acquisition et déclenche instantanément une impression du document,
*Mèl : elle lance l’acquisition du document, ouvre le logiciel de messagerie, crée un
nouveau message et attache le document comme pièce jointe.

Ces fonctions peuvent être paramétrées différemment par l’utilisateur.

Les interfaces

Les scanners utilisent différentes interfaces : Parallèle, USB 1.1, USB 2.0, SCSI et FireWire.
L’interface parallèle est de moins en moins utilisée, toutefois c’est la seule compatible avec les
systèmes d’exploitation anciens que sont Microsoft Windows 95 et Microsoft Windows NT 4.0.

L’interface USB est la plus répandue et également la plus simple. La connexion est dite « Plug and
Play » autrement dit « branchez et utilisez ». Il suffit donc de connecter le scanner et l’installation se
lance automatiquement.
Il existe deux types d’interfaces USB :
*USB 1.1,
*USB 2.0,

La vitesse de transmission des informations de l’USB 1.1 est de 12 Mégabits par seconde, la vitesse de
l’USB 20 est de 480 Mégabits par seconde, soit 40 fois plus rapide que l’USB 1.1.
L’interface Firewire, présente sur des scanners haut de gamme, permet un transfert de données de 400
Mégabits par seconde.
L’interface SCSI est plus ancienne, elle est moins simple à mettre en œuvre, mais permet un transfert
de données de bonne performance.

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II. Chapitre 3. 6. Terminal de télévision.

II.3.6. Terminal de télévision :

II.3.6.1 Introduction

II.3.6.2 Diffusion terrestre et par satellite

II.3.6.3 Diffusion numérique

II.3.6.4 Choix possibles

II.3.6.5 Fonctions particulières

II.3.6.6 Réceptions particulières

II.3.6.7 Lexique

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II.3.6.1. Introduction

Vous savez ce qu’est un téléviseur : si vous supprimez l’écran (dit tube cathodique) et les haut-
parleurs, nous avons alors un terminal de réception pour la télévision. Les fonctions alors
assurées sont :

amplification du signal d’entrée, démodulation (AM ou FM ou autres D2MAC …) décodage


PAL/SECAM ou autres MPEG2.

Balayage horizon-
Signal tal, vertical & THT
d’antenne

Traitement AUDIO & luminance


Ampli Tuner Démodulation & décodage chrominance Traitement RVB Tube cathodique
AM / FM / …

Traitement Audio
Droite/Gauche
Vidéo H
Audio composite P

Péritélévision
Audio R/L Vidéo composite, RVB

H
P

Le rôle des terminaux est donc d’assurer le traitement des signaux à partir de leur arrivée au tuner,
jusqu’au traitement RVB. Les signaux peuvent provenir :
- d’émetteurs terrestres
- de satellites
- du câble

Ils peuvent être :


- analogiques (de moins en moins de programmes sont ainsi diffusés)
- numériques
- à la fois numériques et analogiques ( cas de l’éphémère D2MAC)

Les fonctions assurées sont :


- Tuner ( sélection d’une fréquence …)
- Décodeur (D2MAC, PAL/SECAM, MPEG2 …)
- Décryptage ou contrôleur d’accès ( Syster, Eurocrypt, Viaccess, Mediaguard … )

Le terminal tire ses différentes dénominations de ces différentes fonctions, à savoir :


tuner, démodulateur, décodeur…
C’est un récepteur qui sera analogique ou numérique
Le terminal doit fournir le signal vidéo composite et/ou les signaux RVB, et les signaux audio.

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II.3.6.2. Diffusion terrestre et par satellite

La transmission analogique terrestre


La réception analogique, dès le début présentait des inconvénients dus aux échos et à la lenteur avec
laquelle un nouveau programme ( FR3, la5, M6 ) était diffusé et reçu sur tout l’hexagone. Ce temps se
comptait en années. Certaines régions ne sont toujours pas couvertes.

La transmission analogique par satellite


La diffusion par satellite a permis la réception instantanée sur toute la zone de couverture (empreinte)
dépassant largement le territoire national avec des satellites de moyenne puissance (environ 60w) et
cela non pas pour un seul programme mais avec des dizaines de programmes. Seules les zones ne
permettant pas une visée directe du satellite ne reçoivent pas les programmes. De plus, la diffusion
par satellite a permis d’enrichir l’offre des canaux audio par programme TV (une image, plusieurs
sons possibles français anglais allemand, italien, …ambiance), même si les programmes français n’en
ont pas vraiment tiré profit.
Les images analogiques par satellite sont dépourvues de tout écho.

Transmission par satellite de programmes en D2MAC


Associant numérique (Audio) et analogique compressé (Video) ce type de transmissions a été diffusé
par les satellites de forte puissance (plus de 200w) situés sur la position 19° Ouest tel que TDF1 …
Seuls quelques pays nordiques utilisent encore ce système de diffusion.

Transmission numérique par satellite


Depuis le milieu des années 90, les émissions numériques sont apparues. Voir le paragraphe II.3.6.3

Transmission numérique terrestre (TNT)


Plein de promesses, ce système devrait offrir une quinzaine de canaux gratuits et autant de
programmes à péage. En plus d’une très grande simplicité d’emploi, sa conception lui permet de tirer
profit des échos ce qui n’est pas le cas de l’analogique. Les essais pratiqués confirment ces espoirs. Le
CSA doit analyser les candidatures des différents opérateurs.

II.3.6.3. Diffusion numérique

Dans les années 90, le progrès des techniques de compression a rendu compatible les exigences de
débit d’une bonne image (plus de 200Mbits par seconde ) et l’exigence de rentabilité : avec des débits
de 27,500 Msymboles par seconde 6 programmes TV et les sons associés peuvent être transmis avec
guide électronique de programmes et l’interactivité en prime ! La technologie numérique a vraiment
permis d’élargir l’offre de programmes, le nombre d’opérateurs la nature des services tout en donnant
la possibilité d’améliorer considérablement la qualité de la vidéo et de l’audio. L’offre de centaines de
programmes analogiques a laissé place à l’offre de milliers de programmes. Les termes de
transpondeurs, de bouquets d’interactivité, de débit/symboles, de facteur correcteur d’erreur, et de
multiples programmes par canal sont présents dans les magasines qui traitent de la transmission par
satellite.

Les contrôles d’accès


Les opérateurs peuvent transmettre les programmes gratuitement (allemands, italiens notamment, une
douzaine de programmes en langue française qui ne sont pas les plus importants quantitativement) ou
réserver leurs programmes à leurs abonnés.

Le numérique a permis aussi la floraison des contrôles d’accès, les plus connus étant :
- Viaccess : France ( TPS, AB), Suisse, Suede, Russie Et Croatie…
- Mediaguard : Canal +
- Irdeto : Allemagne, Italie
- Cryptowork : Pays Bas
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- Connax : Finlande
- Nagra : Espagne
Les contrôles d’accès sont soit embarqués, soit enfichables (PCMCIA).

Principaux modèles
1. Free To Air : terminaux dédiés à la réception de programmes gratuits
2. Terminaux avec contrôle(s) d’accès a - contrôle d’accès « enfoui » b - contrôle d’accès via un
(ou deux) module(s) PCMCIAc - système mixte avec un CA enfoui et un via PCMCIA

Il n’y a pas sur le marché de produit répondant à toutes les combinaisons. Aussi est-il souhaitable de
cerner les besoins pour opter pour un produit qui y répondra.

Caractéristiques principales ( définition voir lexique au § 7 )


MCPC & SCPC
Débit symboles
Contrôle d’accès
Listes favorites
Compatibilité DVB
Classement alphanumérique
S-PDIF AC3 Dolby digital
Format 4/3 16/9 …
EPG (Electronic Program Guide)
Commande de motorisation type Diseqc
Télétexte
Mise à jour du logiciel machine via Internet ou satellite
Communication RS-232
Disque dur
Modulateur de sortie

II. 3. 6. 4. Choix possibles

Réception des principales chaînes TF1 FR2, FR3, La Cinq ARTE gratuitement
Seule la réception analogique via le satellite Telecom 2C à 5° Ouest (ex 2B). Sur ce même satellite il
est possible d’avoir Canal+ payant.

Réception de bouquets numériques gratuits


Sur Astra (19° est) + Hotbird (13°est), il y a plus de 200 programmes gratuits (dits aussi Free To Air) !
Il est à noter que TF1, FR2, FR3 et M6 ne sont pas diffusées gratuitement en numérique via satellite.

Réception de bouquets numériques payants


Le choix est très large. En langue française il y a trois opérateurs : ABSat (Viaccess) Canal+
(Mediaguard) et TPS (Viaccess). Concernant les autres pays, l’offre est trop importante pour figurer
ici.
Pour recevoir ces bouquets payants il est possible de s’adresser à un distributeur de l’opérateur et louer
un récepteur (environ 7€/mois) en plus de l’abonnement dont le coût dépendra des options choisies
évidemment. Ces décodeurs ne sont pas prévus pour faciliter la réception des programmes gratuits
mais permettent l’accès à toute l’offre : interactivité OPEN TV pour TPS et interactivité
Mediahighway pour Canal+.
Il est aussi possible de faire l’acquisition d’un récepteur satellite pourvu de contrôle d’accès soit
embarqué, soit avec une Interface commune (PCMCIA) soit un mixte des deux : les récepteurs achetés
ont un plus grand éventail de possibilités.

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II.3.6.5. Fonctions particulières

Réception multi-satellites
L’utilisation de commutateur DISEQC permet de sélectionner des satellites différents. Il est possible
de choisir jusqu’à 4 satellites différents. Pour passer d’un satellite à un autre, l’utilisation de
commutateurs est plus rapide que la motorisation d’une antenne.

Motorisation
La motorisation permet d’augmenter le nombre de satellites reçus, mais le passage d’un satellite à un
autre sera moins rapide qu’avec un commutateur Diseqc. Le positionneur commandant le moteur peut
être intégré au récepteur : il suffit d’un câble coaxial pour piloter le moteur et la tête de l’antenne.

Enregistrement et direct différé


Grâce au disque dur embarqué, l’enregistrement a fait un progrès considérable au point de vue qualité
mais de surcroît a permis des fonctions nouvelles comme « l’étiquetage automatique et complet » de
l’émission enregistrée, la suppression des passages indésirables, l’accès direct à un passage identifié,
la lecture répétitive sans perte de temps pour le rembobinage, mais surtout une nouvelle façon de vivre
le direct en permettant de réaliser très simplement (2 touches !) votre propre différé !

II.3.6.6. Réceptions particulières :

Plusieurs récepteurs sur un satellite


Il faut utiliser un commutateur prioritaire pour éviter d’avoir des conflits de bandes ou polarités ou
mieux, avoir une tête twin pour deux récepteurs différents. Pour plus de 2 récepteurs, il faudra utiliser
une tête quatro.

Plusieurs récepteurs sur 2 satellites


Il faut utiliser des têtes dites quatro avec des commutations de type Diseqc pour passer d’un satellite à
un autre.

II.3.6.7. Lexique

Accès conditionné
A un programme, une chaîne ou un bouquet. Possibilité de voir un événement de chaînes, en payant le
prix nécessaire à leur décryptage. Il est souvent limité aux habitants d'un pays ou d'un ensemble de
pays.

Bande KU
Gamme utilisée pour la télévision et la radio. Dans ce domaine, elle s'étend de 10,70 à 12,75 GHz.
Cette bande est la plus répandue en Europe, du fait de la petite taille des paraboles nécesaires à sa
réception. Elle se subdivise en sous-bandes, Télécom, DBS et autres appellations. On parle plus
généralement aujourd'hui de bandes basses (10,70 à 11,70 GHz) et haute (11,70 à 12,75 GHz).

Bouquet
En télévision, désigne un ensemble de chaînes, diffusées et commercialisées sous la même bannière et
dans un même pays. Il se divise généralement en bouquet de base, premier niveau d'accession aux
programmes, comportant une dizaine, voire une vingtaine de chaînes ou plus, et d'options thématiques
(ciména, sport, musique, etc.) ou de services (téléchargement, programmes à la carte, etc.) nécessitant
un paiement supplémentaire.

Contrôle d'accès
Système de cryptage mis en place pour empêcher les personnes non autorisées d'accéder à certaines
chaînes de télévision ou de radio. L'accès aux programmes cryptés s'effectue par abonnement, par

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commande préalable ou par achat instantané, bien souvent grâce à des cartes ou clés à puce
(microprocesseur).

Couverture
Zone géographique couverte, ou arrosée, par le ou les signaux d'un satellite. La couverture
d'exploitation dépend directement de la puissance d'émission du satellite, ainsi que de la direction et
du type d'antenne d'émission. L'intensité du signal reçu au sol s'exprime en dBW. Théoriquement, plus
la valeur en dBW est élevée, plus la réception est bonne. Les opérateurs de satellites établissent une
cartographie pour illustrer les zones de couvertures satellitaires.

DiSEqC (Digital Satellite Equipment Control)


Protocole de standardisation des commandes et dialogues entre les différents éléments d'un système de
réception satellite. Son principe est fondé sur un bus informatique de communication véhiculé par le
câble coaxial. Il peut remplir plusieurs fonctions, qui dépendent de la version utilisée : de la plus
simple, mini-DiSEqC, pour commuter entre deux LNB, à la plus élaborée 2.1 (bidirectionnel), pour
une communication plus complexe. De nombreux récepteurs analogiques ou terminaux numériques
sont équipés de ce protocol

DVB
Digital Video Broadcasting. Diffusion vidéo numérique. C'est une norme européenne de diffusion
numérique pour la télévision, associée au format de compression Mpeg 2. Le DVB utilise une
transmission par paquets de données informatiques compressées. Cette norme pour la télé se décline
en fonction des supports de diffusion : DVB-S pour n'importe quel répéteur satellite (largeur de bande
de 36 à 72 MHz en Europe, modulation QPSK), DVB-CS pour la distribution collective, DVB-T pour
le numérique hertzien (de 7 à 8 MHz, modulation QAM codée OFDM), et DVB-C pour les réseaux de
télédistribution câblée (modulation QAM).

MegaHertz
MHz. Egal à un million de cycles par seconde, Hertz ou Hz

GigaHertz
GHz. Égal à un milliard de cycles par seconde, Hertz ou Hz. Au-dessus d'un GigaHertz, les fréquences
sont dénommées micro-ondes. C'est en GigaHertz que sont mesurées les fréquences d'émission des
satellites.

Guide électronique des programmes


EPG en anglais, abréviation d'Electronic Program Guide. Menu interactif accessible sur l'écran du
téléviseur, permettant de consulter la liste des émissions diffusées à tout moment et sur diverses
chaînes. En principe, il permet une recherche thématique des programmes, afin d'en faciliter le tri.

MCPC
Abréviation de Multiple Channel Per Carrier. Désigne une porteuse employée pour une diffusion
numérique regroupant un certain nombre de chaînes émises à partir d'un même multiplex (une même
fréquence). C'est le standard le plus utilisé pour la réception directe grand public. Le symbol rate est
généralement de 27,500 MS/s et le FEC de 3/4.

Mediaguard
Mode de cryptage utilisé par les chaînes de Canal+/satellite dans ses bouquets numériques français et
étrangers.

Mediahighway
Nom donné au système d'exploitation (applications interactives) du terminal numérique de Canal+ en
France et à l'étranger.

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MPEG
De l'anglais Motion Picture Expert Group. Signifie Groupe d'experts pour l'image animée (vidéo). À
l'origine, unité de recherche et de développement américaine, qui a mis au point une série de normes et
recommandations techniques pour la compression et la diffusion numérique audio et vidéo. Nom
également donné à la norme de compression et de diffusion numérique pour la télévision. La première
version de cette norme, le MPEG 1, est exploitée sur certains supports comme le CD Vidéo, pour une
qualité moyenne, alors que le Mpeg 2 peut véhiculer la TVHD. Il existe également des normes
intermédiaires (MPEG 1.5). Le MPEG 2 est associé à la norme européenne de diffusion DVB.

Open TV
Système d'exploitation (applications interactives) du terminal numérique de TPS.

PCMCIA
Module qui s'introduit dans les terminaux numériques disposant d'une interface commune. Il faut bien
sûr disposer de la carte comprenant le contrôle d'accès correspondant pour décrypter les programmes.

PID
Vidéo, audio ou synchro. Abréviation de l'expression anglaise Programme Identifier. Données
envoyées dans le flux numérique permettant aux terminaux d'identifier un programme.

Positionneur
Élément de commande d'un moteur d'antenne motorisée par vérin ou monture horizon/horizon. À
noter que sur certains modèles, le positionneur peut intégrer une commande de polariseur. Sur d'autres,
le positionneur peut être intégré au démodulateur.

QAM
Abréviation de l'expression anglaise Quadrature Amplitude Modulation. Modulations d'amplitude en
quadrature, utilisées en télévision numérique câble et hertzienne.

QPSK
Abréviation de l'expression anglaise Quadrature Phase Shift Keying. Modulation de phase à quatre
états, utilisée pour les transmissions par satellite en numérique. A un symbole correspondent 2 bits.

Répartiteur
Boîtier permettant une dérivation du signal sur un câble d'antenne. Il provoque des pertes, car il ne
dispose pas d'amplificateur.

Répéteur (Transpondeur en anglais)


C'est l'appellation donnée au réémetteur embarqué à bord des satellites, dont la fonction est de
retransmettre les signaux reçus de la station de montée vers une partie précise du globe. Le répéteur est
associé à une ou plusieurs antennes d'émission, qui déterminent, par leur forme et leur orientation, la
puissance et la zone de couverture du faisceau émis.

RVB
Abréviation pour rouge-vert-bleu, représentant les trois couleurs primaires nécessaires à la
transmission de la couleur dans un signal vidéo. Nom donné aux trois signaux qui transitent par les
différents éléments de liaison (prises, câbles, etc.).

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SCPC
Abréviation anglaise de Single Channel Per Carrier. Signifie une seule chaîne par porteuse par
opposition à MCPC où plusieurs chaînes à la fois sont transmises sur une même fréquence ou
porteuse, en SCPC, un seul signal est envoyé pour chaque valeur déterminée, sur une largeur de bande
plus étroite, correspondant au débit numérique d'une seule chaîne. Généralement, le Symbol rate
avoisine 5000, ce qui ne permet pas à tous les terminaux numériques de capter ces signaux. C'est le but
recherché, car ces liaisons sont professionnelles. La réception de ces feeds numériques est assez
aléatoire, car ils peuvent disparaître ou crypter à tout moment.

Seca
Société européenne de contrôle d'accès. Créée à l'origine par Canal+ et l'allemand Bertelsmann, pour
développer en commun la télévision numérique sous tous ses aspects. Elle commercialise la licence du
contrôle d'accès Mediaguard.

Source
Appellation professionnelle de l'accessoire servant à collecter et à acheminer les ondes vers le
convertisseur situé dans la tête de réception.

Symbol rate (SR)


Débit numérique généralement exprimé en MS/s (Méga Symboles /seconde) des multiplexes transmis
par satellite en télévision numérique. Il est généralement de 27,500 MS/s.

Terminal
En télévision, c'est le nom aujourd'hui utilisé pour désigner en diffusion numérique un récepteur-
décodeur satellite grand public.

Viaccess
Mode de cryptage, développé par France Télécom et utilisé entre autres par AB-Sat et TPS pour la
diffusion numérique.

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IIIème PARTIE

ENVIRONNEMENT
D’UTILISATION

CHAPITRE 1 : MAINTENANCE

CHAPITRE 2 : FORMATION

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III.CHAPITRE 1 : Maintenance

III.1.1. La maintenance : approche globale.

III.1.2. La maintenance : approche analytique.

III.1.3. Le groupement de maintenances.

III.1.4. La délégation de maintenance (ou tierce maintenance).

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III. 1. La maintenance.

III.1.1. La maintenance : approche globale.

Le terme maintenance, à l’origine s’appliquait essentiellement à l’entretien et au dépannage des


matériels de toutes sortes (machines-outils, automobiles, gros ordinateurs, etc.). Il a aujourd’hui, dans
le domaine du poste de travail multimédia une acception beaucoup plus large puisqu’il englobe
désormais également l’ensemble des « outils immatériels » afférents : les OS (systèmes de gestion), les
progiciels bureautiques, les systèmes d’informations spécifiques, les systèmes d’administration des
réseaux, etc).

L’ordinateur multimédia, qui est aujourd’hui dans la quasi-totalité des cas relié à un réseau local
interne (LAN) et/ou à Internet, est devenu pour beaucoup, un outil de travail au quotidien
indispensable.

C’est pourquoi, il est primordial que les utilisateurs puissent, via leur ordinateur multimédia, avoir une
disponibilité maximum à l’ensemble des outils qui leur sont indispensables pour assurer leur mission.

Et c’est bien le rôle de la maintenance –au sens général du terme– que de permettre à l’utilisateur de
travailler de manière efficace en ayant accès :
9 à tout,
9 tout le temps,
9 tout de suite,
9 et en toute sécurité.

En conséquence la maintenance pourrait être définie comme : l’ensemble des actions à mettre en
œuvre pour assurer une continuité de service optimum.

Cela implique que tous les éléments de maintenance constituant la continuité de service soient tous au
même niveau d’efficacité et de réactivité, car il suffit qu’un seul soit chroniquement défaillant (par
exemple les réseaux) pour que la qualité de service global en pâtisse et que le pourcentage de
disponibilité se dégrade significativement

III.1.2. La maintenance : approche analytique.

La « maintenance globale » qui permet d’assurer la continuité de service aujourd’hui recherchée –qui
doit tendre vers la plus haute disponibilité possible– se décompose en deux grands types de
maintenance :

9 la maintenance des matériels :


• informatiques (serveurs, baies de stockages, onduleurs, …)
• équipements du poste de travail (micro-ordinateurs, graveurs, scanners, imprimantes, PDA,
etc)
• réseaux (concentrateurs, commutateurs, routeurs, autocommutateurs, etc)

9 la maintenance des outils immatériels :


• les progiciels standard installés sur le micro-ordinateur (par exemple : système de gestion du
micro (OS), traitements de texte, tableurs, navigateurs, messageries, etc.…), n
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• les progiciels standard installés sur les serveurs (les systèmes de gestion serveurs (OS), les
systèmes de gestion de bases de données, les requêteurs, les langages de programmations, les
PGI (ERP en anglais)…)o
• les systèmes d’informations métiers (logiciels spécifiques réalisés « sur mesures » pour un
besoin spécifique –généralement de gestion– à un domaine (exemple : le mouvement des
professeurs, les examens et concours, le suivi et le contrôle de la dépense publique,.. ;)p

n La maintenance curative (par Internet) est en général incluse dans le prix d’acquisition de la licence
– uniquement pour la version achetée du progiciel–.
o La maintenance curative et évolutive – notamment les changements de version– doit être achetée en
plus des licences sous forme d’abonnements annuels dont le prix par an est un pourcentage du prix de
la licence –en général autour de 20 %.
p Pas de règle standard pour ce type de maintenance. Son coût est fonction du besoin à satisfaire (qui
doit être très clairement défini dans un cahier des charges).

Voir le tableau en fin de chapitre pour une description plus détaillée des types de maintenance
existants.

III.1.3. Le groupement de maintenances

Chacune des sous catégories de maintenance décrites dans le paragraphe précédent ( ou de façon plus
détaillée dans le tableau en supra) peut se décliner en x fournisseurs – donc autant d’intervenants
potentiels. Dès lors, on voit bien que le nombre important des maintenances nécessaires pour assurer
une bonne qualité de service à l’utilisateur final devient de plus en plus complexe à gérer. Cette
difficulté est particulièrement sensible notamment lorsqu’il s’agit d’identifier le bon intervenant pour
un dysfonctionnement dont les origines peuvent être multiples et donc concerner plusieurs fournisseurs.

C’est pourquoi la tendance est aujourd’hui au regroupement de certaines de ces maintenances dans un
seul marché, de manière à avoir un interlocuteur unique qui soit responsable d’un domaine complet
(dont le périmètre est à définir précisément en fonction des besoins à satisfaire).

III.1.4. La délégation de maintenance (ou tierce maintenance).

Il est par exemple tout à fait envisageable de passer un marché regroupant toutes les maintenances des
matériels et équipements multimédia (PC, scanners, imprimantes, etc.), et uniquement celles-ci.

Dans ce cas, il faut savoir qu’outre la possibilité de faire exécuter par le titulaire du marché de
maintenance des interventions sur les matériels hors garantie, il est également possible de le faire
intervenir sur du matériel encore sous la garantie du constructeur (et au titre de celle-ci) pour peu que
les deux conditions suivantes soient remplies :

• Acceptation par le titulaire du marché de fourniture de matériels informatiques du principe de la


« délégation de maintenance sur un tiers agréé »,
• Possession par le titulaire du marché de maintenance des agréments nécessaires.

Actuellement, la délégation de maintenance – qu’il était parfois difficile (voir impossible) à obtenir de
certains constructeurs il y encore un an ou deux– est aujourd’hui devenue une pratique courante. Il est
malgré tout recommandé de préciser dans les CCTP de marchés d’acquisition de matériels
informatiques, qu’elle pourra éventuellement être appliquée aux matériels acquis dans le cadre de leur
garantie. Ceci laisse alors la possibilité : soit de faire intervenir le SAV du constructeur, soit de faire
intervenir le tiers mainteneur (qui se fera ensuite payer son intervention directement par le
constructeur).
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Exemple de clause à mettre dans le CCTP d’acquisition d’équipements multimédia :
« L’exercice des garanties décrites dans l’offre du titulaire peut, le cas échéant être effectué par le
tiers mainteneur du « nom de l’acheteur public » sans altération de la garantie consentie par le
constructeur ».
Il est recommandé de mettre ce type de clause systématiquement dans tout marché d’acquisition de
matériels informatiques. En effet, elle n’engage en rien l’organisme qui passe le marché (le SAV du
constructeur pouvant toujours être utilisé à tout moment au titre de la garantie). En revanche, elle laisse
la possibilité de faire intervenir un tiers mainteneur – à condition qu’il soit agréé– en lieu et place du
constructeur si un marché d’infogérance est passé ultérieurement.

Il faut cependant savoir que, plus le domaine couvert est large, moins il existe de sociétés capables de
répondre à l’appel d’offre sans faire appel à la co-traitance ou la sous-traitance.

C’est notamment le cas en ce qui concerne la multi-compétence « matériels/progiciels » pour laquelle


peu de société –même en Ile de France– sont capables d’assurer l’ensemble de ces services avec leurs
ressources propres

Pour plus de détails sur les marchés spécifiques à la maintenance, voir la section IV.1.2.1 (dans le
chapitre 1 de la quatrième partie) : « achats et prestations associées ».

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Tableau récapitulatif de l’ensemble des maintenances nécessaires
pour assurer à l’utilisateur final une qualité de service optim ale

Les baies de stockage Maintenance proActive Garantie d’un an incluse


dans le prix

Les micro-ordinateurs,
Sur les moyens Extension de la garantie à
matériels imprimantes individuelles, Dépannage
graveurs, … 3 ans

Les serveurs, onduleurs, Maintenance


imprimantes réseaux, et complémentaire pour
l’ensemble des matériel hors garantie
équipements actifs : Maintenance préventive
routeurs, commutateurs
(switchts) concentrateurs
(hub) autocom, etc...

La maintenance
Maintenance évolutive technique
Qualité de service
La maintenance
Les systèmes
évolutive fonctionnelle
d’informations «métiers »
réalisés de manière La maintenance curative
spécifique

L'assistance

La maintenance évolutive
E
Sur les moyens Les progiciels du poste de Accès à une base de s
immatériels travail La maintenance curative connaissances via le WEB c
a
Support de premier niveau l
L'assistance (Hot-line) a
d
Support de second niveau e

La maintenance évolutive
Accès à une base de E
Les progiciels connaissances via le WEB s
La maintenance curative
informatiques et réseaux c
a
Support de premier niveau l
L'assistance
(Hot-line) a
d
Support de second niveau e

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III. CHAPITRE 2 : Formation

III.2.1. Moyens en formation

III.2.1.1. Liste et catalogues de formation

III.2.1.2. Quelques centres spécialisés

III.2.1.3. Quelques établissements proposant des formation

III.2.1.4. Constat pour la satisfaction des besoins

III.2.2.Formation aux TIC dans Chapitl’enseignement

III.2.2.1. Formation à la pra…TIC !

III.2.2.2. Listing des besoins essentiels en formations pour les TIC :

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III.2.1. Moyens en formation

III.2.1.1. LISTES ET CATALOGUES DE FORMATION

- Liste des diplômes de l’enseignement technologique et professionnel (mise à jour année 2003 ):
Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, direction de l’enseignement scolaire,
bureau du partenariat avec le monde professionnel et des commissions professionnelles consultatives, Direction
de l’enseignement scolaire (DESCO), bureau A5.
Renseignements : Secrétariat des commissions professionnelles consultatives, 142 rue du Bac, 75007 PARIS.
Commandes : Association française pour le développement de l’enseignement technique (AFDET), 178 rue du
Temple, 75003 PARIS, Tél 01 42 74 00 64 (site Internet en préparation).

- Liste des établissements préparant au BTS informatique et aux formations aux métiers du multimédia :
Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Office national d’information sur les
enseignements et les professions (ONISEP), BP 86 LOGNES, 77423 Marne la Vallée CEDEX 2.
Internet : www.onisep.fr

III.2.1.2. QUELQUES CENTRES SPECIALISES

- Université de Paris VIII, Département hypermédia (il prépare à un mastère des beaux-arts comprenant une
formation multimédia), 2 rue de la Liberté, 93526 Saint-Denis.

- Ecole nationale supérieure des Beaux-arts (ENSBA), Mastère multimédia hypermédia, 14 rue Bonaparte,
75006 Paris

- Ecole consulaire de la Chambre de commerce des Gobelins, l’Ecole de l’Image, 73 boulevard Saint Marcel,
75013 Paris,
Internet : www.gobelins.fr

- Université de Valenciennes et du Hainaut Cambrésis, Institut des sciences et techniques de Valenciennes


(ISTV), Le Mont Houy, BP 311, 59304 Valenciennes
Internet : www.univ-valenciennes.fr

- Ecole supérieure de l’image (ESI), 134 rue de Bordeaux, 16000 Angoulème

- Ecole nationale de création industrielle (ENSCI), Les ateliers, 43 rue Saint Sabin, 75011 Paris
Internet : www.ensci.com

- Institut européen du multimédia, du cinéma et de l’audiovisuel, 36 boulevard Henri-Paul Schneider, 71200


Le Creusot
Internet : www.iemca.fr

- CEGOS – Stages, 204 rond-point de Sèvres, 92100 Boulogne


Internet : www.cegos.fr

- Institut national de l’audiovisuel, INA Formation, 4avenue de l’Europe, 94366 BRY sur MARNE
Internet : www.ina.fr/formation

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III.2.1.3. QUELQUES ETABLISSEMENTS PROPOSANT DES FORMATIONS

Exemple : CFA DUCRETET : 84 rue Villeneuve CLICHY CEDEX


Internet : www.cfa-ducretet.asso.fr

III.2.1.4. CONSTAT POUR LA SATISFACTION DES BESOINS

Certains métiers ne sont pas pris en charge, les formations n’en paraissant pas assurées. De ce fait, la
maintenance est parfois effectuée par des autodidactes

III-2-2.Formation aux TIC dans l’enseignement

III.2.2.1. Formation à la pra…TIC !

L'évolution des technologies d'information et de communication, notamment l'entrée dans l'ère du numérique et des
réseaux (Internet) induit des modifications profondes dans les possibilités d'accès et de diffusion du savoir, comme
dans les processus d'apprentissage et d'enseignement.
Le savoir s'acquiert de plus en plus de manière interactive.
Le rôle du formateur, de l'enseignant (que ce soit dans le premier comme dans le second degré et le supérieur), s'en
trouve ainsi progressivement transformé : l'utilisation des technologies favorise le travail interactif, le travail sur
projet, le travail en équipe, le management de l'intelligence collective ; elle modifie la relation aux acteurs et au
groupe ; au delà de la transmission des connaissances, c'est en effet la fonction de guide, de médiation et de
référence dans la construction des apprentissages qui se voit renforcée.

Caractéristiques générales des formations TIC


Deux écueils doivent être évités dans la formation aux technologies d'information et de communication : " l'outil
pour l'outil " et la seule approche théorique des enjeux. L'utilisation des technologies doit donc être mise au service
des objectifs pédagogiques de la formation qui doit partir, dans toute la mesure du possible, de cas concrets ; il
s'agit d'intégrer et de pratiquer réellement ces technologies dans la formation, en présentant les types d'outils, de
ressources et de méthodes, des plus traditionnelles aux plus récentes et qui offrent les solutions les mieux adaptées.

Ces recommandations visent donc, non pas à élaborer un programme de formation théorique, mais à intégrer les
TIC dans chaque domaine d'apprentissage et dans toutes les composantes de la formation.
Ainsi, l'organisme de formation doit garantir que la maîtrise personnelle minimale des outils liés aux technologies
d'information et de communication et de leurs différents champs d'application a été acquise par le futur usager :

- connaissances et compétences manipulatoires élémentaires des différents équipements informatiques,


audiovisuels, multimédia (isolés ou connectés aux réseaux) ;
- pratiques des fonctionnalités de l’Internet et maîtrise des services en ligne.

A cela il faut ajouter la formation des gestionnaires qui s'apparentent tantôt à la formation d'informaticiens, tantôt à
la formation de fournisseurs de services en ligne, formations polyvalentes (gestions technique, financière,
commerciale, ressources humaines).
On trouvera la panoplie de ces formations de services en ligne par exemple à l'Université de Limoges :
http://www-tic.unilim.fr

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III.2.2.2. Listing des besoins essentiels en formation pour les TIC :

1.Au plan des usagers et des décideurs :

- les pratiques des outils de consultation et des fonctionnalités basiques d'Internet,


- les outils et les usages des communautés virtuelles (d'apprentissage, d'intérêt, de pratiques) et le management de
l'intelligence collective en ligne,
- la veille et l'intelligence économique
- le droit sur Internet
- la sécurité sur Internet,
- Tic et développement local,
- technologies pour les décideurs et contractualisation avec les fournisseurs de services.

2.Au plan des professionnels des TIC

- fonctionnement et maintenance des équipements et des périphériques;


- assistance en ligne aux usagers (Internet, Intranet, Extranet) ;
- la réseautique (gestion et maintenance de réseaux) ;
- éditique (édition sur le web) ;
- bases de données et les plateformes de travail collaboratif ;
- chiffrement et sécurité ;
- conduite de projets TIC ;
- les environnements de travail .

3. Au plan des usagers d’Internet dans l'enseignement des TIC

La formation ne concerne pas uniquement les compétences manipulatoires mais aussi et surtout la pratique des
usages liés à l'Internet dans une culture de réseau maillé (les échanges et le travail collaboratif en ligne).

Le modèle de compétences à acquérir après formation et évaluation pourrait devenir celui-ci :


• Utiliser des logiciels de création de documents, de publication en ligne, de recherche sur Internet (voir le champ
du Brevet Informatique et Internet développé dans les écoles, collèges, lycées) ;
• Communiquer, enseigner à distance par les réseaux ;
• Utiliser les outils multimédia dans son enseignement (éditique sur le web) ;
• Exploiter les potentialités didactiques de logiciels en relation avec les objectifs des domaines d'enseignement ;
• Consulter rationnellement le réseau Internet par l’utilisation des moteurs de recherche et en faire un usage
raisonné (dimensions éthiques, juridiques, critiques, etc).

La formation aux technologies de l’information et de la communication permet alors :

- d’accèder à un usage professionnel et les TIC trouvent là un statut fondamental d’outil mis au service de
l’action pédagogique (TICE) ;

- de dépasser aussi la situation de l’apprenant plus ou moins seul face à la machine, le schéma apprenant +
formateur TICE ou personne ressources ;

- d’entrer dans la situation où les comportements d'équipe et les relations inter-fonctionnelles sont
encouragées, à l’intérieur de l’établissement même, ou par le biais de la visioconférence, de forums et du
travail coopératif et collaboratif.

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Les thématiques fortes de la formation des enseignants ressortent ainsi :

Pour la formation en présentiel :

- compétences manipulatoires concernant les équipements de base, les usages basiques de l’Internet, les outils de
travail collaboratif (groupware), et en fonction des projets le management de l'intelligence collective (knowledge
management)
- analyse des enjeux liés à l'utilisation d'Internet et de ses nombreux outils,
- méthodologies d'évaluation des politiques, d'élaboration des guides de conduite,
- mises en place des précautions, des mécanismes de suivi en fonction des circonstances particulières de pratique et
d'usage.
- les responsabilités des personnes dans un environnement de télécollaboration
- les risques généraux reliés aux outils et aux activités de télécollaboration
- l'évaluation et la prise en charge des risques et enjeux
- les modèles de politiques, de mises en garde et de conseils aux adolescents, aux enseignants et aux parents.

Pour la formation à distance (e-learning) :

Pratique de l'enseignement à distance dans toutes ses dimensions, aussi bien synchrones qu'asyn-
chrones : échanges par messagerie, accès à des sites dédiés à la formation à distance, apprentissage en équipe à
distance, utilisation de plates-formes de travail collaboratif, visioconférence, etc.

Dans le domaine de l'enseignement à distance, il convient d'apprendre également à combiner les différentes
stratégies de formation : présentiel, travail à distance et auto-formation et d'initier les enseignants aux différents
outils nécessaires à leur mise en œuvre (plates-formes, groupware,etc..) .

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IVème PARTIE

Outils administratifs et financiers

CHAPITRE 1 : Stratégies d’achat


CHAPITRE 2 : Modalités de passation des marchés
CHAPITRE 3 : Contrats types

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IV. CHAPITRE 1

STRATEGIES D'ACHAT

MODALITES DE FINANCEMENT ET DE GESTION DES EQUIPEMENTS

IV.1.1 - Formule d'acquisition et de location

IV.1.1.1 – Achat neuf ou d’occasion


IV.1.1.2 – Location
IV.1.1.3 – Prise en crédit bail
IV.1.1.4 – Tableau de synthèse

IV.1.2 – Achats et prestations associées

IV.1.2.1 – Maintenance – garantie – extension de garantie


IV.1.2.2 – Gestion de parc
IV.1.2.3 - Externalisation
IV.1.2.4 – Infogérance d’exploitation
IV.1.2.5 – Tableau de synthèse

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Les stratégies d’achat peuvent prendre des formes multiples en matière d’équipement multimédia. Cette diversité
reflète celle des situations : budgets limités ou non, nécessité ou non de disposer d’un matériel très performant,
niveau de connaissance des utilisateurs, type de besoins à satisfaire,… Entre le réseau multimédia d’un collège et
celui du Commissariat à l’énergie atomique, la variété des questions à résoudre explique l’emploi de techniques
d’achat très différentes.

Dans certains cas, la nécessité de disposer rapidement d’un équipement coûteux et de le maintenir régulièrement à
niveau pousse à recourir à de nouvelles stratégies d’achat. Ainsi, le financement et la gestion des équipements
multimédia connaissent des modalités qui leur sont spécifiques.

Ces modalités spécifiques sont propres à l’informatique répartie qui se caractérise :


- par un matériel abondant relié en réseau,
- par la difficulté d’en coordonner la gestion en tenant compte des besoins et de la culture informatique
des utilisateurs.

IV.1.1 – FORMULES D’ACQUISITION OU DE LOCATION

Vaut-il mieux acheter, louer ou prendre en crédit bail ?

L’acheteur public doit se poser la question à l’occasion d’une décision d’investissement, et ne pas
systématiquement se référer à la pratique antérieure qui pouvait relever d’un contexte différent (niveau des besoins,
évolution des technologies, environnement économique et juridique, etc)

IV.1.1.1 – Achat neuf ou d’occasion

L’achat de matériel neuf, solution la plus couramment adoptée, peut s’avérer coûteuse. Elle nécessite un
investissement important pas toujours efficace à long terme compte tenu de l’obsolescence rapide du matériel
informatique.

A l’opposé, l’acquisition de matériel d’occasion présente un intérêt limité, pour la même raison : l’obsolescence du
matériel. De plus, les coûts de maintenance sont parfois plus élevés pour le matériel d’occasion et les pièces de
rechange peuvent être difficiles à trouver.

Cette technique, l’achat d’occasion, n’est toutefois pas à négliger car elle permet de réduire considérablement les
coûts initiaux d’acquisition. En effet, le matériel informatique se déprécie très vite, même en parfait état de
fonctionnement. Par ailleurs, certains réseaux utilisent des applications de base ne nécessitant pas un matériel
performant. Des expériences ont montré (par exemple : à Besançon) que pour les écoles élémentaires, un réseau
constitué de PC multimédia d’occasion pouvait fonctionner de manière satisfaisante et répondre parfaitement aux
besoins éducatifs en étant configuré de manière appropriée.

Qu’il s’agisse de matériel neuf ou d’occasion, les clauses relatives à la garantie doivent être étudiées de près, et un
contrat de maintenance doit être signé soit avec le fournisseur lui-même, soit avec une entreprise de service.

Enfin, les achats de matériel d’occasion doivent donner lieu à une mise en concurrence entre des entreprises
concernées. Il convient d’appliquer le code des marchés publics à ce type d’achat, comme aux achats
d’équipements neufs

IV.1.1.2 – Location.

Définition

L’acheteur public peut louer le matériel directement auprès d’un fabriquant ou d’un distributeur spécialisé, ou
auprès d’un établissement financier.
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Rien ne distingue donc juridiquement la location simple de la location financière. Toutefois, dans le premier cas,
l’attributaire du marché est une entreprise et dans le deuxième, un établissement financier.

Avantages et inconvénients.

La location permet de répartir la charge du financement du besoin sur plusieurs exercices. Sa durée peut être
définie et modulée. Par ailleurs, l’acheteur public ne devenant pas propriétaire du matériel n’est pas lié à un
équipement susceptible d’obsolescence.

En contre partie, le coût de la location est élevé.

Enfin, l’acheteur public, en cas de location, utilise des crédits de fonctionnement et ne peut donc s’engager que
pour un an. Pour bénéficier d’un loyer raisonnable, il peut conclure un contrat sur plusieurs années avec faculté
annuelle de résiliation. De lourdes pénalités sont alors prévues en cas d’interruption du contrat.

IV.1.1.3 – Prise en crédit bail.

Définition

Le crédit bail est une formule de financement par lequel un établissement financier met un matériel à la disposition
d’un locataire pendant une certaine période, la location étant assortie d’une promesse unilatérale de vente, à la fin
du contrat, à un prix fixé à l’avance. La durée de la location est généralement fixée à 3 ans, mais peut aller jusqu’à
5 ans.

En fin de contrat, le locataire dispose d’une option :


- soit restituer le matériel,
- soit lever l’option d’achat.

Avantages

Comme pour la location, le crédit bail permet de répartir la charge du financement du besoin sur plusieurs
exercices.

Il s’agit d’une formule comportant davantage de souplesse que la location, la levée de l’option d’achat en fin de
contrat pouvant être une solution avantageuse.

Inconvénients

Les tarifs pratiqués par les établissements bancaires sont assez élevés et susceptibles de minimiser l’attrait de la
procédure, surtout en période de faible inflation.

Le crédit bail met en relation trois partenaires. Il implique un montage juridique complexe.

Enfin, les acheteurs s’intéressent souvent plus aux offres qui permettent de renouveler rapidement le matériel qu’à
celles qui conduisent à le faire durer. L’option de rachat est donc finalement peu attractive.

Modalités

Les loyers sont d’autant plus faibles que la valeur résiduelle en fin de contrat est grande, et que le constructeur a la
possibilité de reprendre le matériel pour le vendre sur le marché de l’occasion. Pour les acheteurs qui ne souhaitent
pas devenir propriétaires du matériel, il est conseillé de choisir les offres qui représentent la valeur résiduelle la
plus haute et donc le loyer le plus bas.

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IV.1.1.4 - TABLEAU DE SYNTHÈSE DES FORMULES D’ACQUISITION ET DE LOCATION

FORMULES D’ACQUISITION AVANTAGES INCONVÉNIENTS OBSERVATIONS

Achat matériel neuf ● Obsolescence rapide des équipements ● Un contrat de maintenance doit être signé
(souvent 3 ans actuellement) avec le fournisseur, soit par ailleurs

Achat matériel d’occasion ● Prix moins élevé que dans toutes les autres ● Moindre fiabilité ● Pour amenuiser le problème de la moindre
formules ● Moindre choix fiabilité : période de garantie à négocier lors
● Obsolescence encore plus rapide qu’avec de garantie à négocier lors de la signature du
les matériels neufs contrat de fourniture

Location ● L’acheteur n’est pas lié par un équipement ● Imputation sur budget de fonctionnement ● Pour bénéficier d’un loyer raisonnable,
susceptible d’obsolescence • Coût élevé l’acheteur pourra négocier un contrat sur
• Répartition de la charge du financement sur plusieurs années avec faculté annuelle de
plusieurs exercices résiliation (pénalités à prévoir).

Crédit bail
● Coût élevé
Location sur une durée de 3 à 5ans, assortie ● Répartition sur plusieurs années de la
d’une promesse unilatérale de vente à un prix charge du financement. ● Montage juridique complexe
préalablement fixé.
● Souplesse : possibilité de lever ou non ● Option d’achat peu attractive en raison de ● Si la levée de l’option d’achat est peu
l’option d’achat. l’obsolescence rapide des matériels probable dès l’origine, il est souhaitable de
prévoir une haute valeur résiduelle pour
bénéficier d’un loyer plus bas.

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IV.1.2 – ACHATS ET PRESTATIONS ASSOCIEES

IV.1.2.1 – Maintenance – garantie – extension de garantie

La maintenance des équipements multimédia est toujours assurée dans un premier temps par la garantie du
constructeur qui est habituellement d’une période minimale d’un an au moins pour ce qui concerne le matériel.

Toutefois, la garantie proposée à titre gratuit par le constructeur peut ne pas satisfaire l’acheteur si elle est trop
limitée. Une extension de la garantie peut alors être envisagée :
- pour une durée plus longue (la garantie est portée par exemple de 1 à 3 ans),
- et/ou pour une amélioration des conditions d’intervention (ex. : réduction des délais de dépannage et de
remise en état, élargissement des périodes d’intervention,…)

Ces choix, et en particulier celui de la durée de la période de maintenance couverte par la garantie du constructeur
doivent être faits et explicitement spécifiés (tant dans leur durée – avec ou sans extension de garantie – que dans les
prestations souhaitées – notamment la réactivité) dans le marché d’acquisition des matériels.

En revanche pour toute maintenance de matériel « hors garantie » il faut passer un marché de maintenance
spécifique lorsqu’il n’est pas possible, comme c’est souvent le cas, de l’assurer en interne.

Comme vu précédemment, il est également possible que les matériels encore dans leur période de garantie – un ou
trois ans – soient réparés par le tiers mainteneur du marché de maintenance s’il est agréé par le constructeur des
matériels sous garantie (application de la délégation de maintenance ou tierce maintenance).

Dans ce cas, le tiers mainteneur se fait alors rémunérer ses interventions :


- soit par la personne publique, pour les matériels hors garantie,
- soit directement par le constructeur, pour les matériels sous garantie.

Choix stratégiques

La maintenance peut être incluse dans le marché d’acquisition de l’équipement (appel d’offres global). Dans ce cas,
deux lots distincts peuvent éventuellement être prévus.

Elle peut également faire l’objet d’un appel d’offres ultérieur. Dans ce cas, la période de garantie peut être mise à
profit par l’acheteur public en tant que période d’observation, pour éprouver les conditions de fonctionnement des
matériels, dans la perspective d’une meilleure définition du cahier des charges de maintenance répondant à ses
besoins.

En tout état de cause, une réflexion sur les conditions de réalisation des prestations de maintenance doit être
entreprise par l’acheteur dès le stade de l’acquisition des équipements.

Généralement, la garantie d’un an sur le matériel inclut la maintenance sur site. L’extension de la garantie au-delà
de cette période peut aboutir à assurer la maintenance pendant la durée de vie du matériel (3 ans ou plus). Cette
solution est la plus couramment pratiquée, mais n’est pas nécessairement la meilleure.

Niveaux de maintenance

Le garantie, généralement d’un an sur le matériel et d’une durée qui peut être moindre sur les logiciels, peut inclure
le remplacement des pièces, la main d’œuvre, les déplacements, l’intervention sur site des techniciens et
éventuellement la fourniture d’un matériel de remplacement.

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On distingue habituellement trois niveaux de maintenance :
- le niveau 1 : assistance sur place aux utilisateurs/diagnostic/ échange standard
- le niveau 2 : échange de cartes électroniques,
- le niveau 3 : réparation en atelier.

Seul le premier niveau de maintenance est généralement susceptible d’être assuré en interne. (cf. tableau
paragraphe IV.1.2.5 qui donne par ailleurs le détail des avantages et des inconvénients de l’internalisation et de
l’externalisation des prestations associées).

Modalités contractuelles.

La plupart du temps, le prix de la maintenance est un prix forfaitaire. Que la maintenance soit prévue par le marché
conclu avec le fournisseur ou qu’elle fasse l’objet d’un marché distinct, il est nécessaire de bien spécifier les
conditions d’exécution : appels téléphoniques (premier ou deuxième niveau), dépannages sur site, installations,
nettoyages de poste, etc… Si les prix sont calculés de manière unitaire, les unités d’œuvre devront être précisées.
Par ailleurs, il convient de bien faire la distinction entre la maintenance préventive et la maintenance curative. Les
contrats d’entretien, par exemple, sont du domaine de la maintenance préventive. La maintenance curative inclut en
plus, par exemple, les interventions en cas de panne.
Les contrats de maintenance curative doivent être plus détaillés; il convient en effet de prévoir contractuellement,
par exemple : les délais d’intervention, les heures d’ouverture pendant lesquelles les interventions doivent
s’effectuer, …

Respect des obligations en matière de mise en concurrence.

Les obligations de l’acheteur public en matière de mise en concurrence portent non seulement sur le matériel, mais
également sur les prestations de maintenance. Il convient de veiller au respect de ces obligations, particulièrement
dans le cas où le marché inclut équipements et prestations. Bien entendu, les règles de mise en concurrence doivent
s’appliquer pour les prestations postérieures à l’expiration de la garantie contractuelle : en aucun cas, la
maintenance ne peut être négociée directement avec le constructeur sans mise en concurrence.

IV.1.2.2 – Gestion de parc

Définition

C’est un service particulier qui peut se combiner avec une formule d’acquisition (achat ou location) avec ou sans
maintenance. Cette prestation comprend les éléments suivants :

- la gestion de l’intégralité des équipements (aspects techniques, financiers et logistiques),


- le contrôle de l’utilisation des licences,
- la simulation et l’aide à la décision,
- la gestion des incidents,
- la gestion des évolutions.

Avantages du recours à un prestataire

L’acheteur public n’ayant pas, en interne, de compétences suffisantes, peut avoir intérêt à recourir à un prestataire
externe. La fiabilité de son parc qui pourrait lui faire gravement défaut, en cas de défaillance, dans l’exercice de sa
mission de service public, est ainsi mieux assurée.
Par ailleurs, un prestataire externe peut s’affranchir des effets de « seuil » ou de « pointe » pour réduire les coûts
par rapport à un service réalisé en interne.

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Modalités

Le recours à un prestataire externe ne doit toutefois pas entraîner l’abandon de la maîtrise du système
d’information. D’une part, il convient de veiller à la cohérence globale du système, d’autre part, l’acheteur doit
conserver un pôle d’expertise suffisant pour dialoguer avec le prestataire.

IV.1.2.3 - Externalisation

Définition

L’externalisation se définit comme étant un transfert stable et durable de processus internes à un prestataire externe.

Dans le domaine de l’équipement multimédia, l’externalisation peut porter seulement sur la maintenance et/ou la
formation des utilisateurs, ou à la fois sur ces services et la gestion du parc, du réseau et même la propriété du
matériel.

Le processus d’externalisation permet à l’établissement public de se concentrer sur son cœur de métier, en
l’occurrence, pour un établissement scolaire, la pédagogie : il délègue, par exemple, la gestion de son parc
informatique à un prestataire externe qui intervient directement au sein de l’établissement avec du personnel
approprié.

L’externalisation suppose le développement de liens étroits avec le prestataire, et des relations de confiance. Par
ailleurs, contrairement à ce qui se passe en cas de sous-traitance, l’établissement conserve la maîtrise d’œuvre de
l’activité externalisée. Il doit donc impérativement conserver en son sein une expertise suffisante pour assurer cette
fonction. S’il s’agit d’un établissement scolaire ou universitaire, par exemple, l’évolution du parc doit s’adapter aux
orientations et au contenu pédagogique, en même temps qu’à l’offre des éditeurs.

Inconvénients de l’externalisation :

- Coût élevé
- Nécessite une adaptation de l’organisation de l’établissement : travail de longue durée en relation étroite avec
un prestataire externe.
- La différence de statut entre le secteur public et le secteur privé peut quelquefois engendrer de difficultés de
collaboration.
- L’externalisation est peu compatible avec une remise en concurrence périodique car sa réussite passe par une
relation de confiance qui s’instaure dans la durée.
- Si le parc est important : nécessité d’avoir un outil informatisé de gestion de parc bureautique permettant un
suivi fiable des prestations (et de la facturation afférente).

Avantages de l’externalisation :

- Efficacité du service rendu : prestations réalisées par une entreprise dont le secteur d’activité objet de
l’externalisation est le cœur de métier.
- Efficacité de la personne publique : l’acheteur public peut alors concentrer la plus grande partie de ses forces
vives à son propre cœur de métier, par exemple la pédagogie pour les EPLE.
- En conservant la maîtrise d’œuvre de l’activité, l’établissement garde la main sur les orientations stratégiques
et peut y consacrer davantage de temps.
- L’externalisation permet de définir, en relation avec le prestataire, une réelle stratégie en matière d’achat
d’équipement et de gestion de réseau. Cela implique une approche globale et réfléchie des questions relatives à
acquisition des équipements multimédia. En conséquence, l’externalisation favorise une meilleure définition
des besoins et donc une meilleure utilisation des acquisitions.
- Obligation de résultat (notamment sur la réactivité et la qualité des interventions).

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Externalisation et gestion de parc

L’externalisation de la gestion de parc présente les mêmes avantages et inconvénients que toute externalisation
(cf. paragraphe IV.1.2.3 ci-dessous).
Elle peut toutefois se faire presque entièrement à distance via un accès Internet ou Intranet. Le prestataire qui a une
visibilité totale peut réagir rapidement et proposer un service performant.

IV.1.2.4 – L’infogérance des équipements et des systèmes

L’infogérance intégrant les équipements et les systèmes est la formule la plus complète d’externalisation des
prestations de service intervenant après l’acquisition d’un équipement informatique.

Elle comprend :

- l’installation de périphériques,
- l’assistance téléphonique (help-desk),
- les trois niveaux de maintenance,
- la mise à jour des logiciels,
- la gestion du parc.

La norme AFNOR Z 67 801-1 donne la définition suivante de l’infogérance :

« L’infogérance est un service défini comme le résultat d’une intégration d’un ensemble de services élémentaires,
visant à confier à un prestataire informatique, tout ou partie du système d’information d’un client, dans le cadre
d’un contrat pluriannuel, à base forfaitaire, avec un niveau de services et une durée définis. »

Modalités

Les offres d’infogérance peuvent émaner du vendeur du matériel, du loueur ou du mainteneur (SSII).

Elles se présentent de façon modulaire et n’incluent pas nécessairement toutes les fonctions. Elles se caractérisent
par une facturation forfaitaire. Le prix à appliquer est plus difficile à apprécier. Ne disposant pas d’unités d’œuvre
simples pour traduire ce qui est externalisé, la connaissance des métiers que l’on décide d’externaliser est de
première importance.

Comme toute externalisation, l’infogérance suppose la rédaction d’un marché comportant des clauses détaillées
relatives :
- aux conditions de coopération entre l’acheteur et le prestataire,
- aux conditions de transfert de l’activité,
- aux conditions de réversibilité (en cas d’interruption du service ou de retour à la situation antérieure),
- à un plan qualité,
- à des indicateurs de suivi (qualité et quantité)

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IV.1.2.5 - SYNTHÈSE DES PRESTATIONS ASSOCIÉES

FORMULE D’ACHAT FORMULES DE MAINTENANCE POSSIBLES AVANTAGES INCONVÉNIENTS

1er niveau 2ème niveau 3ème niveau

● 1/ Achat matériel neuf En interne ou Externe Externe ● Internalisation


en externe ● Internalisation : formation de l’équipe interne pour
● 2/ Achat matériel En interne ou Externe Externe plus grande réactivité de l’équipe interne maintenir son niveau
d’occasion en externe meilleure connaissance de l’environnement
et de l’utilisateur ● Externalisation
coût plus élevé (à étudier en fonction de
● Externalisation : nombreux paramètres)
meilleure garantie de l’obligation de résultat moins grande réactivité, sauf si équipe
externe sur place
● 3/ Achat/Location + gestion Compris Compris Compris ● Tout est compris – une seule société ● Inconvénients liés au regroupement de
de parc intervenante (gain de temps dans le pilotage de toutes les prestations entre les mains d’une
la gestion) même société (en cas de défaillance
technique ou financière) (1)
● 4/ Achat de matériel neuf En interne ou Compris Compris ● garantit systématiquement la maintenance sur ● S’applique uniquement sur le matériel
avec extension de garantie en externe site pour la durée de la période d’extension au- neuf
(généralement de 3 à 5 ans) delà de la garantie généralement d’un an
● aussi longue que la durée de vie des
matériels, elle remplace le contrat de
maintenance
● son coût est indiqué dès l’achat (dans le
contrat de fourniture)

● 5/ Marché de maintenance En interne ou Compris Compris ● garantit systématiquement la maintenance sur ● S’applique à tous les matériels (neufs
spécifique assurée par un en externe site pour tous les matériels (qu’ils soient ou hors garantie) tout en gardant la possibilité
tiers mainteneur agréé, pris non sous la garantie) mais, bien entendu, avec pour le matériel sous garantie de faire
concomitamment avec les des coûts différents) intervenir : soit le SAV du constructeur
formules n° 1/ ou 4/ ci-dessus ● aussi longue que la durée de vie des soit le tiers mainteneur titulaire du marché.
matériels, elle remplace le contrat de
maintenance.

(1) Pour pallier ces inconvénients, il convient de prévoir la possibilité de se retourner contre le constructeur en cas de défaillance du prestataire (double garantie)

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IV. CHAPITRE II

Modalités de passation des marchés

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IV. CHAPITRE II – MODALITES DE PASSATION DES MARCHES

Pour la rédaction des marchés publics d’équipement multimédia, la personne responsable du marché
peut se référer au cahier des clauses administratives générales applicables aux marchés publics de
fournitures courantes et de services (CCAG – FCS), objet du décret n° 77-699 du 27 mai 1977. Le
chapitre VII de ce CCAG contient en particulier un certain nombre de dispositions spéciales aux
marchés d’informatique et de bureautique.

La référence au CCAG - FCS n’est pas obligatoire. Toutefois, si la personne responsable du marché
choisit de ne pas y faire référence, elle devra veiller à intégrer dans le CCAP toutes les dispositions
nécessaires à la gestion du contrat.

En ce qui concerne les marchés de fournitures et de services, le décret n° 2004-15 du 7 janvier 2004 a
porté le seuil des procédures formalisées à 150 000 € HT pour l’Etat et à 230 000 € HT pour les
collectivités territoriales.

Au-delà de ces seuils, la procédure d’appel d’offres est la procédure de droit commun qu’il convient
d’utiliser pour les équipements multimédia. Néanmoins, la réforme du code des marchés publics, objet
du décret précité, permet un recours également à la négociation et au dialogue compétitif dans les
conditions prévues aux articles 35 et 36.

Sur tous ces points et sur les modalités pratiques des procédures de passation, le manuel d’application
du code, objet de la circulaire du 7 janvier 2004 apporte des précisions utiles et constitue un outil de
référence.

Le présent chapitre appelle l’attention de l’acheteur public sur un certain nombre de points particuliers
et traite de certaines questions concernant directement les achats publics d’équipements multimédia.

Les questions étudiées sont les suivantes :

IV.2.1./ Durée des marchés et reconduction

IV.2.2./ Conditions relatives à la garantie

IV.2.3./ Procédures négociées et l’article 35-I-2°

IV.2.4./ Procédure de dialogue compétitif

IV.2.5./ Allotissement

IV.2.6./ Marchés à bons de commande

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IV.2.1. - DUREE DES MARCHES ET RECONDUCTIONS

L’article 15 du code des marchés publics stipule que :

«Sans préjudice des dispositions des articles 35, 69 et 72 définissant la durée maximale pour certains
marchés, la durée d’un marché est fixée en tenant compte de la nature des prestations et de la nécessité
d’une remise en concurrence périodique.

Un marché peut prévoir une ou plusieurs reconductions à condition que ses caractéristiques restent
inchangées et que la mise en concurrence ait été réalisée en prenant en compte la durée totale du
marché, période de reconduction comprise.

Le nombre des reconductions doit être indiqué dans le marché. Il est fixé en tenant compte de la nature
des prestations et de la nécessité d'une remise en concurrence périodique. La personne responsable du
marché prend par écrit la décision de reconduire ou non le marché. Le titulaire du marché ne peut
refuser sa reconduction ».

Si le matériel multimédia fait l’objet d’un contrat de location ou de prise en crédit-bail, compte tenu de
la durée d’amortissement des équipements, la durée maximum du marché se situe entre 3 et 5 ans.

Cette durée est toutefois limitée à quatre ans par l’article 71 du code des marchés publics, s’il s’agit
d’un marché à bons de commande sauf dans des cas exceptionnels dûment justifiés notamment par
l’objet du marché. Néanmoins, une durée limitée à trois ans paraît préférable en matière d’équipement
multimédia compte tenu en particulier des évolutions rapides des besoins et des caractéristiques du
marché dans ce secteur d’activité.

Pour plus de souplesse, l’acheteur peut préférer un contrat d’un an reconductible.

Toutefois, la reconduction tacite n’est pas autorisée par l’article 15 ci-dessus du code des marchés
publics. Dès lors, pour obtenir des conditions d’achat plus intéressantes financièrement, l’acheteur
peut envisager d’opter pour une durée maximum : en effet, dans ce cas, le fournisseur, ayant par
avance l’assurance d’encaisser des loyers sur une longue période, pourra présenter des offres plus
attrayantes.

Mais, l’acheteur peut rencontrer des difficultés s’il ne dispose, pour financer ses équipements
multimédia, que de crédits de fonctionnement. En effet, ces crédits ne peuvent être engagés que pour
des prestations effectuées dans l’année.

Pour y remédier, il est alors nécessaire que le marché inclut une clause lui accordant annuellement la
possibilité de résilier le contrat. Une telle clause devra prévoir les modalités de cette résiliation et les
indemnités dues au fournisseur en cas d’utilisation de cette faculté. En effet, cette clause sera appelée à
jouer, en particulier dans le cas où les crédits attendus ne seraient pas renouvelés, ou que les crédits
disponibles seraient insuffisants pour permettre d’engager les dépenses correspondant au montant
annuel des loyers.

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IV.2.2. – CONDITIONS RELATIVES A LA GARANTIE

IV.2.2.1. - Extension de la période de garantie.

Cette extension présente certains avantages, en particulier du fait que les rémunérations de
maintenance peuvent être réduites ou même supprimées pendant la période de garantie.

Dans la pratique, le recours fréquent à cette extension, déjà signalé (cf. page 121), permet d’autre part
lorsqu’elle est prévue dès l’acquisition du matériel, de simplifier la gestion du parc en réduisant le
nombre d’intervenants.

IV.2.2.2. - Conditions d’utilisation des équipements.

Au titre de la garantie, le titulaire ne s’oblige à remettre en état ou à remplacer à ses frais les
équipements que s’il apparaît que ceux-ci sont défectueux. Or, le matériel multimédia est un
équipement fragile qui peut facilement devenir inutilisable s’il n’est pas manipulé correctement. La
garantie ne sera pas appelée à jouer si le non-fonctionnement a pour origine une mauvaise utilisation et
non pas une défectuosité reconnue.

Dans ces conditions, il est nécessaire de prévoir :


- d’une part le niveau de formation nécessaire pour les utilisateurs,
- d’autre part, en ce qui concerne l’analyse des besoins, les sécurités à mettre en place pour limiter
les risques de dysfonctionnement de l’équipement du fait d’une mauvaise utilisation (volontaire ou
involontaire) du matériel.

Dans certains cas, il peut être envisagé de verrouiller les accès à certaines fonctionnalités des
équipements pour éviter que le matériel ne serve à d’autres fins que celles pour lesquelles sa mise en
service a été prévue.

Par ailleurs, de même que pour ce qui concerne les questions relatives à la sécurité (notamment la
protection contre les virus informatiques), l’analyse des besoins et l’étude de l’environnement et des
conditions prévisibles d’utilisation devront être menées de manière approfondie.

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IV.2.3. – PROCEDURE NEGOCIEE ET ARTICLE 35-I-2°

Chaque fois qu’il est autorisé par le code, le recours au dialogue et à la négociation, après publicité et
mise en concurrence, peut être utilement envisagé. Il permet en effet d’obtenir un meilleur achat dans
le respect des règles de transparence.

Présentation sommaire de la procédure négociée

Aux termes de l’article 34 du code des marchés publics, la procédure négociée « est une procédure par
laquelle la personne publique choisit le titulaire du marché après consultation de candidats et
négociation des conditions du marché avec un ou plusieurs d’entre eux ».

Cette procédure n’est pas fonction d’un seuil et elle n’est utilisable que dans des cas limitativement
énumérés à l’article 35. Cet article, qui dresse la liste de ces cas, les classe en trois groupes
correspondant à trois modalités de la procédure négociée :

- 1/ cas des marchés qui peuvent être négociés après publicité préalable et mise en concurrence (article
35-I),
- 2/ cas des marchés qui peuvent être négociés sans publicité préalable mais avec mise en concurrence
(article 35-II),
- 3/ cas des marchés qui peuvent être négociés sans publicité préalable ni mise en concurrence (article
35-III).

D’une manière générale, l’application de l’article 35 ne soulève pas de difficultés particulières pour les
équipements multimédia, et il convient de se reporter au détail des cas énumérés.

L’article 35-I-2° du code les marchés publics.

Le point I-2° de l’article 35 mérite toutefois ici quelques développements. Il concerne « les marchés de
services, … , lorsque la prestation de services à réaliser est d’une nature telle que les spécifications du
marché ne peuvent être établies préalablement avec une précision suffisante pour permettre le recours
à l’appel d’offres ».

Cette disposition ne vise donc pas bien entendu, les équipements multimédia en tant que tel. Toutefois,
elle peut les concerner dans des cas très particuliers si la difficulté d’une définition préalable et précise
des prestations des services en cause est telle que leurs spécifications ne peuvent être définies dans le
cahier des charges, et que l’organisation d’un appel d’offres soit par suite rendue impraticable.

Cette hypothèse vise donc certaines prestations de services spécifiques qui, en raison de leur
particulière complexité ne peuvent donner lieu au stade de l’élaboration des pièces du marché à une
définition suffisamment précise.

Toutes les prestations associées aux équipements multimédia, même les prestations d’infogérance, ne
sont pas des prestations qui, par nature, peuvent faire l’objet de marchés négociés au titre de l’article
35-I-2°. Par exemple, les prestations relatives à la gestion d’un parc, ne sont, par nature, pas des
prestations spécifiques pouvant bénéficier de ces dispositions. Par contre, il pourrait en être autrement
si la maintenance de ces équipements, utilisés par exemple dans le cadre d’une activité de recherche,
pose des questions complexes dont la résolution suppose la mise en œuvre de solutions techniques
innovantes.

L’appréciation se fait au cas par cas. Il est vivement recommandé de n’utiliser cette procédure
dérogatoire aux règles de mise en concurrence que dans des cas dûment justifiés sur la base d’un
rapport circonstancié, et seuls des éléments objectifs doivent être pris en compte. Le rapport de
présentation doit apporter la justification du recours à cette procédure qui ne concerne que des projets
techniques complexes.
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IV.2.4. – PROCEDURE DE DIALOGUE COMPETITIF

La procédure de dialogue compétitif cherche à répondre aux difficultés spécifiques rencontrées par les
acheteurs, notamment pour des secteurs particulièrement complexes en évolution constante, dans
lesquels les acheteurs connaissent leurs besoins mais ignorent à l’avance la meilleure solution
technique pour les satisfaire.

Les acheteurs publics peuvent en effet objectivement ne pas être en mesure de définir les moyens -
qu’ils soient techniques, financiers ou juridiques - qui répondraient le mieux à leurs besoins. Ils
peuvent également souhaiter trouver des solutions innovantes en étant objectivement dans l’incapacité
d’évaluer ce que les opérateurs peuvent offrir en termes de solutions techniques ou financières.

Ainsi, dans le domaine des équipements multimédia, cette procédure peut s’avérer particulièrement
bien adaptée. Il en va notamment ainsi lorsqu’il n’est pas possible de préjuger des solutions qui
pourraient être apportées aux besoins de la collectivité en raison de l’évolution rapide des techniques
et des modes de commercialisation ; ou encore lorsque la nature des besoins à satisfaire est telle que
les spécifications du marché ne peuvent être établies avec une précision suffisante pour permettre des
propositions homogènes.

Ce sont les caractéristiques du marché dont la passation est envisagée qui autorisent ou non le recours
à cette procédure. Celle-ci offre de larges possibilités de dialoguer avec les candidats au marché, afin
d’améliorer la qualité et le caractère innovant des propositions qui leur sont faites.

IV.2.4.1. Les 2 cas de recours à la procédure de dialogue compétitif :

- Lorsque la personne responsable du marché n’est pas en mesure de définir les moyens techniques
pouvant répondre à ses besoins ;

- Lorsque la personne responsable du marché n’est pas en mesure d’établir le montage juridique et
financier d’un projet.

IV.2.4.2. Le programme fonctionnel

Pour la mise en œuvre de cette procédure, la personne publique définit un programme fonctionnel
détaillé, sous la forme de résultats vérifiables à atteindre ou de besoins à satisfaire.

Le programme fonctionnel détaillé, ne décrit que les exigences de la personne publique (obligation de
résultat), et ne décrit pas de solution technique particulière imposée pour satisfaire ces exigences ou
atteindre ces résultats. Il exprime seulement, autant que possible sous la forme de valeurs quantifiées,
des performances à atteindre et le mode de vérification est à préciser (référence des normes d’essai ou
d’épreuve quand elles existent, ou spécifications techniques et mode de preuve de conformité).

Il incombe aux entreprises qui participent à la consultation de définir les spécifications techniques de
la prestation à fournir. Ce sont donc elles qui élaborent le projet de cahier des clauses techniques
particulières du marché et qui le remettent à l’appui de leur offre. Elles le font au vu du programme
fonctionnel et dans le respect des exigences qu’il contient.

Selon la marge d’incertitude rencontrée par l’acheteur, la procédure de dialogue compétitif peut porter
à la fois sur la définition d'un projet et son exécution, ou sur l'exécution d'un projet préalablement
défini en tout ou partie.

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IV.2.4.3. Les modalités de passation

La procédure de dialogue compétitif débute par un avis d’appel public à la concurrence. Dès la
sélection des candidatures, le dialogue s’ouvre à partir d’un programme fonctionnel ou d’un projet
partiellement défini proposé par l’acheteur. Ce dialogue peut se dérouler en autant de phases
successives nécessaires à l’acheteur pour définir son besoin.

A l’issue de chaque phase, l’acheteur public peut écarter les propositions des candidats qui se révèlent
inadaptées à son besoin. Il en informe alors le ou les candidats concernés et poursuit le dialogue avec
les candidats restants.

Tout au long de la phase de dialogue, la personne responsable du marché ne peut élaborer le cahier des
charges en combinant des éléments proposés par les candidats, sans le communiquer à l’ensemble des
candidats afin de leur permettre de modifier les propositions successives issues du dialogue.

Le cahier des charges est arrêté après la phase de dialogue. Les offres sont alors déposées et l’offre
économiquement la plus avantageuse est choisie selon les modalités classiques de la procédure d’appel
d’offres.

IV.2.5. – L’ALLOTISSEMENT

L’article 10 du code des marchés publics définit les conditions et les modalités de l’allotissement des
marchés.

C’est la personne responsable du marché qui décide de passer des marchés séparés en lots ou un
marché unique. Pour ce faire, elle procède à une analyse des avantages économiques, financiers ou
techniques que chacun de ces modes procure. La politique d’allotissement dépend étroitement de la
situation du marché, des caractéristiques de la prestation à réaliser et des objectifs recherchés.

La division des prestations en lots : ordinateurs, imprimantes, logiciels, serveurs… est utile lorsque
l’importance des fournitures ou des services à réaliser, risque de dépasser les capacités techniques ou
financières d’une seule entreprise, chaque lot, d’importance moindre, pouvant être exécuté par des
entreprises petites ou moyennes. Il en est de même dans le cas où une seule entreprise ne peut tenir des
délais d’exécution extrêmement courts qu’en adoptant un rythme de travail nécessitant des dépenses
supplémentaires qui grèvent d’autant le coût de la prestation, ou encore pour assurer la sécurité des
approvisionnements.

L’allotissement est un procédé qui permet d’étendre le champ de la concurrence à des entreprises
compétitives qui ne sont pas nécessairement aptes à réaliser l’intégralité du marché. L’enjeu d’un
allotissement efficace est d’en définir le niveau adéquat pour ouvrir la concurrence tout en bénéficiant
d’économies d’échelle.

Lorsqu’un marché comporte plusieurs lots, c’est la valeur estimée de la totalité des lots qui est prise en
compte pour l’appréciation des seuils de procédure. Néanmoins, une souplesse est offerte par le III de
l’article 27 : il permet de passer des marchés selon une procédure adaptée pour les lots inférieurs à
80 000 €, pour autant que le montant cumulé de ces lots n’excède pas 20% de la valeur de l’ensemble
du marché.

Les offres sont examinées lot par lot. Les candidats ne peuvent pas présenter des offres variables selon
le nombre de lots susceptibles d’être obtenus. Lorsque les prestations sont réparties en lots, chaque
candidat doit faire une offre chiffrée pour chaque lot qu’il souhaite se voir attribuer, de telle sorte que
l’appréciation des différentes offres reçues puisse être faite pour chaque lot considéré séparément.

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Les dispositions du code des marchés publics autorisent l’attribution de plusieurs lots à la même
entreprise, si celle-ci a effectué une offre pour chacun de ces lots et qu’elle est mieux-disante sur
chacun d’eux examiné individuellement. Le recours à l’allotissement est alors ici facilité grâce à
l’introduction à l’article 10 d’une disposition permettant aux acheteurs de ne signer qu’un seul acte
d’engagement lorsque plusieurs lots sont attribués à un même soumissionnaire.

Cependant, le règlement de la consultation peut interdire qu'un candidat se voie attribuer plusieurs lots.
Par ailleurs, il est interdit aux candidats de proposer un rabais conditionné par l’attribution de plusieurs
lots.

IV.2.6. – MARCHES A BONS DE COMMANDE

Lorsque la nature des besoins à satisfaire est connue et peut faire l’objet d’un cahier des charges mais
que les quantités susceptibles d’être commandées restent incertaines, il peut être conclu des marchés
fractionnés.

Le code des marchés publics prévoit deux catégories de marchés fractionnés : les marchés à bons de
commande (article 71) et les marchés à tranches conditionnelles (article 72)

Les marchés sont à bons de commande lorsque l’incertitude porte sur l’évaluation quantitative et le
rythme du besoin global à satisfaire. Cette catégorie de marchés est réservée à des achats échelonnés,
et peut concerner des équipements multimédia.

Le marché est alors exécuté par émission de bons de commande successifs, selon les besoins. Chaque
bon de commande précise celles des prestations décrites dans le marché dont l’exécution est
demandée.

Les bons de commande ne peuvent modifier les conditions initialement fixées au marché. Ils peuvent
néanmoins compléter ce dernier notamment sur les conditions d’exécution de la commande (lieux,
délais et bien sûr quantités et montant du bon de commande résultant de l’application des clauses
contractuelles).

La durée des marchés à bons de commande doit être définie et limitée. Elle est au maximum de quatre
années consécutives, reconduction comprise, sauf dans des cas exceptionnels dûment justifiés par
l’objet du marché. L'acheteur public peut donc opter, soit pour un marché à durée définitivement
arrêtée lors de sa conclusion, soit pour un marché comprenant une période ferme susceptible d'être
reconduite.

Les bons de commande signés par la personne responsable du marché ou le représentant expressément
désigné par elle peuvent être émis jusqu’à l’expiration de la durée de validité du marché.

Les deux grandes catégories de marchés à bons de commande sont différenciées par la formulation de
leur montant. Dans l’un des cas le montant est annoncé sous la forme d’un minimum et d’un
maximum, dans l’autre cas sous la forme de l’absence de minimum et de maximum.

IV.2.6.1. Marchés comportant un minimum et un maximum en valeur ou en quantité

Afin que le marché soit équilibré et équitable, il convient que la fourchette entre le minimum et le
maximum soit réaliste et corresponde à des estimations raisonnables. C’est la raison pour laquelle un
écart maximum est fixé entre le minimum et le maximum du marché. Le I de l’article 71 fixe ce
maximum à quatre fois le minimum.

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Il appartient toutefois à la personne responsable du marché de fixer ces montants minimaux et
maximaux en fonction de l’importance et de l’évolution possible des besoins et non par un recours
systématique à l’écart maximal prévu par le code entre le minimum et le maximum.

IV.2.6.2. Marchés sans minimum ni maximum

L’article 71-II dispose que « lorsque le montant des besoins et le rythme auquel les bons de commande
devront être émis ne peuvent être appréciés a priori par la personne publique, il peut être conclu un
marché sans minimum ni maximum. »

Le service qui entend recourir aux marchés à bons de commande sans minimum ni maximum devra,
conformément aux exigences de l’article 71 motiver ce choix dans le rapport de présentation du
marché.

Par ailleurs, le recours aux marchés sans minimum ni maximum ne prive pas le titulaire du marché du
droit d’exclusivité dont il dispose pour l’approvisionnement de l’acheteur public pour les prestations
objet du marché. Il ne peut en conséquence être conclu simultanément, pour des prestations identiques,
au sein ou en dehors d’un même marché sans minimum ni maximum, plusieurs marchés formalisés ou
non formalisés avec un autre fournisseur que le titulaire du marché.

Néanmoins, pour des besoins occasionnels de faible montant (moins de 1% du montant total du
marché et moins de 10 000 € HT), l’acheteur peut s’adresser à un prestataire autre que le titulaire du
marché.

IV.2.6.3 Cas particulier des achats de prestations soumis à une obsolescence rapide.

Ce cas particulier est l’un des cas visé au IV de l’article 71. Dans ce cas, « la personne publique peut
lancer une procédure d’appel d’offres et conclure, pour les mêmes prestations, des marchés sans
minimum ni maximum avec plusieurs titulaires qu’elle remettra ensuite en compétition, préalablement
à l’émission de chaque bon de commande. »

Cette procédure ne peut toutefois être utilisée qu’en cas de nécessité. Il appartient donc également ici
à la personne responsable du marché de motiver le recours à ce dispositif.

Les produits à obsolescence rapide sont essentiellement des matériels informatiques et bureautiques
enregistrant des progrès technologiques permanents permettant une baisse des prix. Les équipements
multimédia sont donc concernés.

Cette hypothèse doit simplement permettre à la personne publique confrontée à une évolution de la
gamme des matériels objet du marché de bénéficier au meilleur prix des améliorations apportées par
les fabricants dans la limite des spécifications du marché.

En revanche, quand un marché à bons de commande fait référence à une liste de produits déterminés,
la fabrication ou l’achat de nouveaux produits non prévus au marché ne peut faire l’objet que d’un
nouveau marché.

De même, lorsque la personne publique entend bénéficier d’avancées techniques qui n’existaient pas
au moment de la consultation initiale et qui modifient de manière substantielle les prestations, c’est-à-
dire qui changent les caractéristiques même du service rendu ou changent le besoin initialement
exprimé (par exemple, changement de la nature des prestations), elle doit relancer une consultation
pour conclure un nouveau marché.

Enfin les modalités de remise en compétition doivent être effectuées dans les conditions et selon les
modalités définies par l’article 71.
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IV. CHAPITRE III

Contrats Types pour l'achat et la maintenance


d'équipements multimédia

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IV. CHAPITRE III – CONTRATS TYPES POUR L’ACHAT ET LA
MAINTENANCE D’EQUIPEMENTS MULTIMEDIA

CONSEILS EN VUE DE LA REDACTION DES PIECES CONSTITUTIVES DU MARCHE

L’acheteur public trouvera ci-après des modèles de cahiers des clauses administratives particulières
dont il pourra s’inspirer utilement lors de l’élaboration du dossier de consultation des entreprises :

IV.3.1. Cahier des clauses administratives particulières pour l’achat d’équipements multimédia

IV.3.2. Cahier des clauses administratives particulières pour la maintenance d’équipements


multimédia

Le CCAP :

Les modèles de CCAP qui figurent dans le présent chapitre sont des documents types qui devront, en
fonction de chaque cas concret, être adaptés et/ou enrichis.

A titre d’exemple :

- le modèle de CCAP pour l’achat d’équipements est monté sur la base d’un marché à bons de
commande, permettant à l’Administration de s’approvisionner, par voie de bons de commande, au
fur et à mesure de l’émergence de ses besoins. Or, un marché ferme, sur la base d’un forfait (1),
pourrait être envisagé par l’Administration qui aurait quantifié de manière certaine l’ensemble de
ses besoins pour une période déterminée.

- ce modèle ne comprend pas, dans son objet, la maintenance des équipements. Or, il est également
possible que l’appel d’offres concerne simultanément la fourniture et la maintenance, donnant
ainsi lieu :

• soit à deux marchés distincts (qu’ils soient attribués à deux fournisseurs différents ou au
même fournisseur) ;

• soit à un même marché au même fournisseur.

Le rédacteur pourra s’inspirer du cahier des clauses Administratives Générales de Fournitures


Courantes et de Services (CCAG.FCS) et tout particulièrement de son chapitre VII “ stipulations
spéciales aux marchés d’informatique ou de bureautique ”.

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- Règlement de la Consultation :

Des modèles de formulaires et de document, et en particulier de « règlement de la consultation » sont


disponibles à l’adresse suivante :

www.minefi.gouv.fr/formulaires/daj.htm

Le règlement de la consultation n’est pas un document contractuel, mais cette pièce, qui fixe les
“ règles du jeu ” de l’appel d’offres, accompagne obligatoirement les autres documents constitutifs du
dossier de consultation des entreprise (DCE) à savoir le projet de marché lui-même : Acte
d’Engagement (AE), Cahier des Clauses Administratives Particulières (CCAP) ou Cahier des Clauses
Particulières (CCP) (2), Cahier des Clauses Techniques particulières (CCTP) (3), Bordereau des Prix
Unitaires (BPU).

Le rédacteur doit veiller à ce que le règlement de la consultation soit le plus complet et le plus détaillé
possible, tant en ce qui concerne la description du besoin et du contexte de la commande qu’en ce qui
concerne les critères qui présideront au choix du candidat. En particulier, les modalités de pondération,
ou à défaut la hiérarchisation des critères doivent y être mentionnées.

Le règlement de consultation doit permettre de respecter les grands principes de transparence entre les
candidats et d’égalité de traitement entre eux.

(1) Dans cette hypothèse, le bordereau des Prix Unitaires (BPU) est remplacé par la
“ Décomposition du Prix global et Forfaitaire ” (DPGF).
(2) On utilise la terminologie “ CCP ” quand il n’existe pas de CCTP, et “ CCAP ” quand on joint
un CCTP.
(3) Le CCTP est le cahier des charges, lequel est nécessaire si le degré de technicité des produits
recherché requiert la rédaction de spécifications techniques particulières. Il n’est pas nécessaire
si la commande concerne des produits banalisés, faisant l’objet par exemple de catalogues édités
par les constructeurs ou distributeurs des produits.

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IV.3.1 Cahier des clauses administratives particulières
pour l’achat d’équipements multimédia

EXEMPLE DE MARCHE DE FOURNITURE, A BONS DE COMMANDE,


PREVOYANT LA MAINTENANCE PAR MARCHE SEPARE

MARCHE PUBLIC DE FOURNITURES COURANTES

(C.C.A.P.)

OBJET : FOURNITURE D’EQUIPEMENTS MULTIMEDIA

TITULAIRE :

DATE :

Le présent Cahier des Clauses Administratives Particulières comporte pages


numérotées de à

SOMMAIRE

ARTICLE 1 - OBJET DU MARCHE


ARTICLE 2 - PIECES CONSTITUTIVES DU MARCHE
ARTICLE 3 - DUREE DU MARCHE ET DELAIS D'EXECUTION
ARTICLE 4 - CARACTERISTIQUE DU MARCHE
ARTICLE 5 - LIVRAISON - MISE EN ORDRE DE MARCHE
ARTICLE 6 - RESPONSABLES TECHNIQUES
ARTICLE 7 - PRIX
ARTICLE 8 - MODALITES D’EMISSION DES BONS DE COMMANDE
ARTICLE 9 - GARANTIE - MAINTENANCE DES MATERIELS
ARTICLE 10 - OPERATIONS DE VERIFICATIONS
ARTICLE 11 - PENALITES DE RETARD - REFACTION
ARTICLE 12 - DOCUMENTATION
ARTICLE 13 - MODALITES DE PAIEMENT
ARTICLE 14 - LOGICIELS ASSOCIES
ARTICLE 15 - CLAUSES DE FINANCEMENT ET DE SURETE
ARTICLE 16 - RESILIATION
ARTICLE 17 - RESPONSABILITES ET ASSURANCES
ARTICLE 18 - PREUVE : ADMINISTRATION ET PORTEE
ARTICLE 19 - HYGIENE ET SECURITE
ARTICLE 20 - DEROGATIONS AUX DOCUMENTS GENERAUX

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ARTICLE 1 - OBJET DU MARCHE

1.1. Dispositions générales :


Le présent marché a pour objet la fourniture, la livraison, (et le cas échéant, l’installation et la mise en
ordre de marche) de postes de travail composés de :
(matériels et périphériques à définir - y ajouter : le système d’exploitation et éventuellement, les
logiciels bureautiques standard ou les logiciels applicatifs)

1.2. Description technique :


Plus précisément, les prestations comprennent :

- la fourniture de l’équipement -matériels et logiciels- et la livraison sur le site de l’établissement,


- (le cas échéant, l’installation et la mise en ordre de marche),
- la fourniture de la documentation technique,
- (le cas échéant, l’assistance aux opérations de réception),
- la garantie sur site des matériels et logiciels.

(Il est possible pour l’acheteur d’ajouter d’autres prestations associées, en fonction de besoins)

Le présent marché est un marché à bons de commande au sens de l’article 71-I du Code des Marchés
Publics.

1.3. Décomposition en lots :


Les prestations sont décomposées en x lots répartis comme suit :
- Lot n° 1 :
- Lot n° 2 :

ARTICLE 2 - PIECES CONSTITUTIVES DU MARCHE

Les pièces constitutives du marché sont les suivantes, par ordre de priorité décroissant :

2.1. - Pièces particulières

• l'Acte d'Engagement (AE), et son annexe :


- le bordereau des prix unitaires,
- (ou : l’extrait du tarif public du titulaire accompagné, le cas échéant, du pourcentage de rabais
sur prix unitaires)

• le présent Cahier des Clauses Administratives Particulières (CCAP) dont l'exemplaire original
conservé dans les archives de l'Administration fait seul foi,
• le cahier des clauses techniques particulières (CCTP).

2.2. - Pièces Générales

Le Cahier des Clauses Administratives Générales applicables aux Marchés Publics de Fournitures
Courantes et de Services (CCAG/FCS), en vigueur à la date de signature par le titulaire de l'Acte
d'Engagement.

ARTICLE 3 – DUREE DU MARCHE - DELAIS D'EXECUTION

Les stipulations correspondantes figurent à l'Acte d'Engagement.

ARTICLE 4 - CARACTERISTIQUE DU MARCHE

Le présent marché n'emporte aucune exclusivité au profit du titulaire (sauf en cas d'appel d'offres).

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ARTICLE 5 - LIVRAISON - MISE EN ORDRE DE MARCHE

5.1. - Livraison

La livraison s'effectue sous l'entière responsabilité du titulaire, à l'adresse suivante : …..

ou au lieu exact de la livraison qui est précisé dans le bon de commande, à charge pour le titulaire de
confirmer à l’Administration, la date et l'heure approximative de ladite livraison.

Chaque livraison est accompagnée d'un bon de livraison et porte obligatoirement, outre les références
du titulaire:
- la référence du présent marché et, le cas échéant, de chaque avenant,
- la référence du bon de commande
- le détail des fournitures livrées,
- le n° de série des matériels livrés
Le bon de livraison doit être signé par l’Administration, qui en garde un exemplaire.

5.2. Transfert des risques :

Par dérogation à l’article 14 du CCAG/FCS, les risques afférents au transport des équipements jusqu’à
leur lieu de destination finale incombent totalement au titulaire.

5.3. - Mise en ordre de marche (en cas d'installation par le titulaire)

Elle est effectuée dans le délai indiqué à l'acte d'engagement.


Elle est notifiée à l’Administration par lettre recommandée avec accusé de réception ou par tout
moyen de transmission électronique.
Au cas où le délai contractuel visé à l'Acte d'engagement ne serait pas respecté, l’Administration peut
résilier le marché aux torts du titulaire, sans préjudice de l'application des pénalités de retard prévues à
l'article 11.1 ci-après, dès le premier jour de retard.

ARTICLE 6 - RESPONSABLES TECHNIQUES

6.1. - Pour l’Administration

Le suivi des prestations objet du présent marché est effectué par ........................... (préciser qualité et
Service) ou toute personne dûment habilitée à cet effet, sous l'autorité de la personne responsable du
marché.

6.2. - Pour le titulaire

Dès la notification du marché, le titulaire désigne une personne habilitée à assurer la conduite des
prestations.

ARTICLE 7 - PRIX

7.1. – Détermination des prix

Le montant de chaque commande est déterminé par application aux quantités commandées des prix
unitaires figurant au Bordereau des Prix Unitaire (ou au tarif public du titulaire, diminué du rabais sur
prix unitaires éventuellement consenti) (ou par application des prix résultant d’offres promotionnelles
conformément aux dispositions ci-après.)

Ces prix sont réputés comprendre les frais d’emballage perdu, de port et de livraison jusqu’au lieu de
livraison indiqué sur le bon de commande, ainsi que l’ensemble des prestations visées à l’article 1 ci-
dessus.

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Le titulaire est tenu de faire connaître à l’Administration, par écrit, ses offres promotionnelles, leurs
conditions et leur durée de validité à partir du moment où ces offres sont inférieures aux prix du
catalogue, rabais sur prix unitaires déduits (ou : aux prix figurant au BPU).

7.2. – Variation des prix

1. Variation des prix des équipements (matériels et logiciels)

Par application du décret n° 2001-738 du 23 août 2001, les prix sont ajustables par référence au tarif
public que le titulaire applique à l’ensemble de sa clientèle grand compte, sous réserve que le
changement tarifaire ne s’accompagne pas d’une diminution de la qualité du service offert par rapport
aux conditions initiales du marché.

Le tarif public applicable lors de la notification du marché est celui joint en annexe à l’Acte
d’Engagement.

Pour qu’un nouveau tarif puisse s’appliquer, le titulaire doit, un mois avant la date de son entrée en
vigueur, l’adresser par lettre recommandée avec accusé de réception ou le déposer contre récépissé à
l’Administration, à l’adresse suivante :
….
….

L’Administration dispose d’un délai de 30 jours à compter de la réception des nouveaux prix pour
faire connaître ses observations sur ceux-ci. Passé ce délai, les nouveaux prix deviennent applicables
aux bons de commande passés ultérieurement et en tout état de cause, au plus tôt à leur date d’entrée
en vigueur.

Dans l’hypothèse où l’Administration n’accepterait pas les nouveaux prix, elle se réserve le droit, par
simple lettre recommandée avec accusé de réception, de résilier le marché sans que le titulaire puisse
prétendre à indemnité.

Les commandes passées avant la date d’entrée en vigueur du nouveau tarif (un mois après réception du
nouveau tarif), sont réglées aux prix antérieurs.

2. Variation des prix des prestations en cas de prestations associées

Les prix des prestations associées sont établis selon les conditions économiques en vigueur au mois de
……….. de l’année 20.. (Mois Mo).

Les prix indiqués au BPU sont révisables par application de la formule suivante :

P = Po [0,15 +0,85 ( prévoir indices de révision)]

Dans laquelle :
P = prix révisé
Po = prix du marché établi sur la base des conditions économiques du mois “ zéro ” (Mo)

Valeur des indices :


- dernier indice connu au mois “ M ”
- ou : indice du mois “ M ”

La révision des prix s’effectue à chaque reconduction du marché, dans les conditions fixées à l’acte
d’engagement.

Les prix ainsi révisés s’appliquent sans modification pendant toute la période de renouvellement.
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ARTICLE 8 – MODALITES D’EMISSION DES BONS DE COMMANDE

Les commandes sont passées au moyen de bons de commande signés par l’Administration.

Les bons de commande peuvent être adressés par envoi recommandé avec accusé de réception, ou
remis au titulaire contre récépissé daté et signé.

Chaque bon de commande précise :

- la référence du présent marché,


- le numéro et la date de la commande,
- la désignation précise et détaillée des fournitures par référence au B.P.U (ou au catalogue du
titulaire),
- la détermination des quantités,
- le détail des prix unitaires par référence aux prix du BPU (ou du tarif public du titulaire),
- le cas échéant, le montant du (ou des) rabais (si tarif public du titulaire),
- le montant hors TVA, le taux et le montant de la TVA et le prix TTC,
- le délai de livraison (ou de mise en ordre de marche),
- le lieu exact de livraison.

ARTICLE 9 - GARANTIE - MAINTENANCE DES MATERIELS

9.1. - Garantie

Le titulaire garantit qu'au moment de la livraison les matériels (et progiciels associés) sont en bon état
de fonctionnement et qu'ils le resteront pendant une durée minimum de ......... à compter de leur
livraison (ou mise en ordre de marche, ou vérification d’aptitude, selon les conditions figurant à l’acte
d’engagement).

Cette garantie couvre les pièces, la main d'oeuvre, les déplacements, les frais de séjour sur place des
techniciens.

A ce titre, le titulaire est tenu d'effectuer à ses frais la remise en état de fonctionnement (réparation,
échange standard des matériels, correction des anomalies...), sur simple appel téléphonique confirmé
par tout moyen de transmission électronique, au plus tard dans un délai de ....... heures (jours) suivant
cet appel, dans la période d’intervention suivante : du .............. au ............ de ....... heures à ........
heures.

A défaut du respect de ce délai, le titulaire encourt les pénalités prévues à l'article 11.2.2 ci-dessous.

L’exercice des garanties décrites dans l’offre du titulaire peut, le cas échéant, être effectué par le tiers
mainteneur de l’acheteur public, sans altération de la garantie consentie par le constructeur.

9.2. - Maintenance des matériels - Suivi des logiciels associés

1. La maintenance des matériels et le suivi des logiciels associés font l'objet d'un marché séparé à
conclure avec le titulaire du présent marché.
La validité du présent marché est subordonnée à la signature concomitante dudit marché de
maintenance et de suivi.

Ou :

2. A l'extinction de la période de garantie prévue au présent marché, l’Administration se réserve la


possibilité de confier au titulaire ou à un autre fournisseur l'exécution de la maintenance des
matériels et du suivi des logiciels associés.

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ARTICLE 10 - OPERATIONS DE VERIFICATIONS

1 - En cas d'installation par l’Administration

10.11. - Vérifications quantitatives

Lors de la livraison, il est procédé, sur-le-champ, à la vérification quantitative des fournitures, en


conformité avec le marché.

10.12. - Vérifications qualitatives (et fonctionnelles)

Ces vérifications ont pour objet de contrôler la conformité des fournitures livrées avec la
documentation visée à l'article 12 ci-après.

Elles sont effectuées dans un délai maximum de ........... suivant la livraison.

Lors de ces vérifications, le titulaire a la faculté de s'y faire valablement représenter.

A l'issue de celles-ci, l’Administration prononce l'admission, l'ajournement ou le rejet, qui est


consigné dans un procès-verbal.

La décision de l’Administration est portée à la connaissance du titulaire par lettre recommandée avec
accusé de réception postal.

En cas d'ajournement, le titulaire est tenu de procéder à une mise au point de la fourniture incriminée ;
en cas de rejet, il doit procéder au remplacement de cette fourniture, et ce, dans un délai à convenir
avec l’Administration.

2 - En cas d'installation et mise en ordre de marche par le titulaire

10.2.1. - Vérification d'aptitude (VA)

10.2.11. Les opérations de vérification d'aptitude sont effectuées dans un délai maximal de .. jours
calendaires à compter de la date de mise en ordre de marche, notifiée par le titulaire dans les
conditions fixées à l'article 5.2 ci-dessus.

Cette vérification est destinée à constater que les équipements fournis répondent parfaitement aux
spécifications annoncées dans la documentation visée à l'article 12 ci-après.
Les opérations de vérification sont effectuées en présence du titulaire et consistent en des essais de bon
fonctionnement pendant ... heures consécutives.

10.2.12. Si cette vérification est satisfaisante, un procès-verbal de vérification d'aptitude est dressé
immédiatement.

Dans le cas contraire, notification est faite au titulaire par lettre recommandée avec accusé de
réception, de la décision d'ajourner les équipements qui sont remis à sa disposition pour amélioration
en vue d'une nouvelle présentation, dans un délai maximum de .. jours calendaires (ou : dans un délai
à convenir d'un commun accord).

Au cas où ce deuxième essai n’est pas satisfaisant, un troisième essai est exécuté dans les mêmes
conditions que les précédents (ou à définir).

Après ce troisième essai, et en cas d'insatisfaction, l’Administration se réserve la possibilité de résilier


le présent marché aux torts du titulaire conformément aux dispositions de l'article 16 ci-après sans
préjudice de l'application des pénalités visées à l'article 11.2.1 du présent document.

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10.22 - Vérification de service régulier (VSR)

Le délai imparti à l’Administration pour constater le bon fonctionnement des équipements est de .........
à compter de la prononciation de la vérification d'aptitude.
12
Le bon fonctionnement des équipements est constaté si, pendant cette période, …….à définir ( )7

Pendant cette période, le titulaire est tenu de corriger tous les défauts de fonctionnement qui lui sont
signalés par appel téléphonique confirmé par tout moyen de transmission électronique, dans un délai
de ... heures (jours) décompté(e)s à partir de cet appel, dans une période d'intervention fixée du ...........
au ............... de ......H à .......H.

Si pendant cette période, le bon fonctionnement des équipements se révèle satisfaisant,


l’Administration prononce la VSR du système. Un procès-verbal est alors établi.

Si pendant cette période, le bon fonctionnement des équipements se révèle insatisfaisant :

. le titulaire est tenu de procéder aux corrections nécessaires ; il encourt l'application des pénalités
définies à l'article 11.2.2 ci-dessous,
. une (deux) nouvelle(s) période(s) de ....... (chacune) est (sont) ouverte(s) dans les mêmes conditions
que la première.

A l'issue de la deuxième période (de cette période), et en cas d'insatisfaction, l’Administration se


réserve la possibilité de rejeter les prestations et de procéder à la résiliation du présent marché sans
préjudice de l'application des pénalités de retard prévues à l'article 11.2.2 ci-après.

ARTICLE 11 - PENALITES DE RETARD

11.1. - Pénalités applicables en cas de retard dans la livraison (ou mise en ordre de marche)

Au cas où le titulaire ne respecte pas le délai visé à l'Acte d'Engagement, il encourt :

1. les pénalités visées à l'article 11 du CCAG/FCS

Ou

2. une pénalité d'un montant forfaitaire égal à ....... € HT par jour calendaire de retard, jusqu'à
la date effective de livraison (ou de mise en ordre de marche).

11.2. - Pénalités applicables en cas de dysfonctionnements durant la période allant de la mise en


ordre de marche à la vérification de service régulier, et pendant la période de garantie

11.21. En cas d'insuccès des opérations de vérification aboutissant à l'ajournement ou au rejet de la


vérification d'aptitude, le titulaire encourt les mêmes pénalités que celles énoncées à l'article 11.1 ci-
dessus (ou : les pénalités suivantes : ....................), à compter de la date prévue pour la vérification
d'aptitude jusqu'au jour de la nouvelle mise en ordre de marche ou jusqu'au jour de la résiliation, selon
le cas.

( 12 ) Il conviendra de définir ici, par exemple :


- les anomalies majeures (en les différentiant des anomalies dites « mineures »),
- le type et le niveau des disfonctionnements,
- la durée des périodes d’indisponibilité,
susceptibles de faire obstacle à la constatation du bon fonctionnement des équipements,
- ainsi que les tests éventuels à réaliser et les fonctionnalités présentant un caractère essentielle.

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11.22. En cas de dysfonctionnement pendant la période d'observation de service régulier et/ou de
garantie, une pénalité égale à un montant forfaitaire de ........ € HT (................. euros hors taxes) par
heure (jour) de retard s'applique en cas de non-respect des délais visés aux articles 9.1 et 10.2 ci-
dessus, toute heure commencée étant due.

11.3 - Cumul et plafonnement des pénalités

Les pénalités s'apprécient indépendamment dans chaque cas prévu aux articles 11.1, 11.21 et 11.22 ci-
dessus.
Les pénalités ainsi définies sont cumulables.
Le montant total des pénalités est plafonné à .. % du montant du marché ou du bon de commande.

ARTICLE 12 - DOCUMENTATION

Le titulaire s'engage à fournir gratuitement, au plus tard à la livraison, en ............... exemplaires, toute
la documentation, rédigée en langue française, nécessaire à une utilisation et à un fonctionnement
corrects des équipements livrés y compris des logiciels et des progiciels.

ARTICLE 13 - MODALITES DE PAIEMENT

13.1. Avance forfaitaire

Aucune avance forfaitaire n’est accordée au titulaire du marché lorsque le montant fixé dans le marché
ou la tranche est inférieur à 50 000 €.
Le titulaire peut, dans tous les cas, refuser le versement de l’avance forfaitaire.

13.2. Règlement des prestations

Le titulaire adresse une facture pour chaque bon de commande.

Le titulaire est réglé sur présentation de factures selon l'échéancier suivant :

.......... % à la livraison (ou contre procès-verbal de mise en ordre de marche)

si l’administration installe elle-même les matériels :

……… % contre procès-verbal d’admission

si le titulaire effectue l’installation et la mise en ordre de marche :

.......... % contre procès-verbal de vérification d'aptitude


.......... % contre procès-verbal de vérification de service régulier

Le délai global de paiement est fixé à …… jours (délai global de paiement pratiqué par
l’Administration) à compter de la réception de la facture par l’Administration.

Le défaut de paiement dans ce délai fait courir de plein droit des intérêts moratoires au bénéfice du
titulaire.

Le taux des intérêts moratoires est celui de l’intérêt légal en vigueur à la date à laquelle lesdits intérêts
ont commencé à courir, augmenté de deux points.

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13.3. Modalités de facturation

Chaque facture porte, outre les mentions légales, les indications suivantes :

- la désignation de la personne publique contractante,


- les nom et adresse du titulaire,
- le numéro de son compte bancaire ou postal tel qu'il est précisé dans l'Acte d'Engagement,
- les références (n° et date) du marché et de chaque avenant,
- les références du Service concerné par la facture,
- la désignation et la quantité des fournitures livrées,
- la date de livraison (mise en ordre de marche),
- le montant hors TVA,
- le taux et le montant de la TVA,
- le montant total TTC des fournitures,
- la date de la facture.

Les factures seront adressées à :

ARTICLE 14 – LOGICIELS ASSOCIES

Les logiciels objet du marché font l'objet d'une concession de droit d'usage conforme aux dispositions
de l'article 40.2 du CCAG/FCS.

L’Administration peut reproduire les logiciels et leur documentation en un exemplaire appelé "copie
de sauvegarde" (et en ..... copies supplémentaires).

Le titulaire garantit l’acheteur public contre toutes les revendications des tiers relatives à la propriété
industrielle et intellectuelle des matériels et logiciels conformément aux dispositions de l'article 51 du
CCAG.

A l'exclusion des droits mentionnés au présent marché au bénéfice de la personne publique, tous les
droits attachés aux logiciels et à leur documentation restent acquis au titulaire ou à ses donneurs de
licence.
L’Administration ne peut vendre, transférer, publier, céder, communiquer ou mettre à disposition un
logiciel ou ses copies à des tiers.

L’Administration s'oblige à assurer la protection de chaque logiciel et de ses copies de façon à


maintenir les droits du titulaire ou de ses donneurs de licence. Elle s'oblige également à reproduire la
mention des droits de propriété, sur toute copie du logiciel qu'elle pourrait effectuer.

ARTICLE 15 - CLAUSES DE FINANCEMENT ET DE SURETE

15.1. - Retenue de garantie

Il est pratiqué une retenue de garantie de ...... % sur le montant du marché ou du bon de commande.
Son remboursement intervient dans le mois suivant l'expiration du délai de garantie si aucun incident
n'est intervenu pendant cette période, ou si, dans le cas contraire, le titulaire s'est acquitté de ses
obligations contractuelles au titre de ladite garantie.
La retenue de garantie peut être remplacée par une garantie à première demande.

15.2. - Avance forfaitaire

Sauf refus du titulaire dans l'Acte d'Engagement, une avance forfaitaire de 5 % du montant du marché
est versée au titulaire, dans les conditions visées à l'article 88 du Code des Marchés Publics.
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15.3. - Avance facultative

Le titulaire reçoit une avance facultative dont le montant (qui n’excèdera pas 30% du montant du marché
et du bon de commande), les conditions de versement et de remboursement sont fixées en annexe .. au
présent CCP.

ARTICLE 16 – RESILIATION

Outre les cas prévus aux articles 24 à 32 du CCAG, l’acheteur public se réserve le droit de résilier le
marché, si le calcul des pénalités excède le plafonnement visé à l’article 11.3 ci-avant, ou si
l'insuffisance répétée de qualité dans l'exécution des prestations est incompatible avec les objectifs
fixés par l’Administration.

Pendant le délai s’écoulant entre la notification de la résiliation et sa date d’effet, le titulaire continue
d’éxécuter les prestations dues au titre du marché.

Prévoir le cas échéant des hypothèses précises de résiliation adaptées au marché concerné.

ARTICLE 17 - RESPONSABILITES ET ASSURANCES

Dans un délai de 15 jours à compter de la notification du marché et avant tout commencement


d’exécution, le fournisseur doit justifier qu’il est titulaire d’une assurance responsabilité civile
garantissant les tiers en cas d’accident ou de dommages causés par l’exécution des prestations du
présent marché.

Le titulaire adresse chaque année l’attestation d’assurance à l’administration.

ARTICLE 18 - PREUVE : ADMINISTRATION ET PORTEE

Les contractants conviennent que les messages reçus par télécopie ont la même valeur que celle
accordée à l’original.

Les contractants conviennent de conserver les messages échangés par télécopie pour l’exécution du
présent marché de telle manière qu’ils puissent constituer des copies fidèles et durables au sens de
l’article 1348 du code civil.

ARTICLE 19 - HYGIENE ET SECURITE

Dans le cas où l'exécution du présent marché est conditionnée par l'intervention du titulaire et/ou de
ses personnels dans les locaux ou emprises de l’acheteur public, il est fait application des articles R
237.1 et suivants du Code du travail.

Notamment un plan de prévention doit obligatoirement être établi contradictoirement, le cas échéant,
par écrit, et en tout état de cause avant le commencement de ladite intervention.

ARTICLE 20 - DEROGATIONS AUX DOCUMENTS GENERAUX

L’article 5.2 du présent CCAP déroge à l’application de l’article 14 du CCAG/FCS


L’article 11 du présent CCAP déroge à l’application de l’article 11.1 du CCAG/FCS
L’article 15.1 du présent CCAP déroge à l’application de l’article 4.2 du CCAG/FCS

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IV.3.2 Cahier des clauses administratives particulières
pour la maintenance d’équipements multimédia

EXEMPLE DE MARCHE DE MAINTENANCE REMUNERE PAR


APPLICATION D’UN PRIX GLOBAL ET FORFAITAIRE ANNUEL

AVERTISSEMENT :

Ce contrat type de maintenance contient les clauses minimum qui doivent être insérées
dans un contrat de maintenance. Il doit être complété, le cas échéant par exemple dans le
cas où une délégation de maintenance est prévue, ou en cas d’infogérance.

MARCHE PUBLIC DE PRESTATIONS DE SERVICES

(C.C.A.P.)

OBJET : MAINTENANCE DES EQUIPEMENTS MULTIMEDIA

TITULAIRE :

DATE :

SOMMAIRE
ARTICLE 1 - OBJET DU MARCHE
ARTICLE 2 - CONSISTANCE DES PRESTATIONS
ARTICLE 3 - PIECES CONSTITUTIVES DU MARCHE
ARTICLE 4 - DUREE DU MARCHE
ARTICLE 5 - RESPONSABLES TECHNIQUES DES PRESTATIONS
ARTICLE 6 - MONTANT DU MARCHE - DETERMINATION DES PRIX
ARTICLE 7 - MODALITES D'EXECUTION DES PRESTATIONS
ARTICLE 8 - OPERATIONS DE VERIFICATION DES PRESTATIONS
ARTICLE 9 - MODALITES DE PAIEMENT
ARTICLE 10 - PENALITES DE RETARD
ARTICLE 11 - REFACTION
ARTICLE 12 - RESILIATION
ARTICLE 13 - CLAUSES DE FINANCEMENT ET DE SURETE
ARTICLE 14 - RESPONSABILITE ET ASSURANCES
ARTICLE 15 - HYGIENE ET SECURITE
ARTICLE 16 - DEROGATIONS AUX DOCUMENTS GENERAUX

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ARTICLE 1 - OBJET DU MARCHE

Le présent marché a pour objet la maintenance d’équipements multimédia.

La nature et la quantité des équipements à maintenir figurent au Cahier des clauses techniques
générales (CCTP) et à la Décomposition du prix global forfaitaire (DPGF).

ARTICLE 2 - CONSISTANCE DES PRESTATIONS

Les prestations concourent à maintenir en état de bon fonctionnement, l'ensemble des réseaux et des
postes de travail (à développer).

ARTICLE 3 - PIECES CONSTITUTIVES DU MARCHE

Les pièces constitutives du marché sont les suivantes par ordre de priorité décroissant :

3.1. - Pièces particulières

• l'Acte d'Engagement (AE),

• le présent Cahier des Clauses Administratives Particulières (CCAP), dont l'exemplaire


original conservé par l’acheteur public fait seul foi,

• le Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP),

• la Décomposition du Prix Global et Forfaitaire (DPGF).

3.2. - Pièces Générales

Le Cahier des Clauses Administratives Générales applicables aux Marchés Publics de


Fournitures Courantes et de Services (CCAG/FCS), avec application de son chapitre VII en
vigueur à la date de signature par le titulaire de l’Acte d’Engagement.

ARTICLE 4 - DUREE DU MARCHE

Les stipulations correspondantes figurent à l'Acte d'engagement.

ARTICLE 5 - RESPONSABLES TECHNIQUES DES PRESTATIONS

5.1. - Pour l’Administration

Le suivi des prestations, objet du présent marché, est effectué par……..(préciser qualité et
service) ou toute autre personne dûment habilitée à cet effet, sous l’autorité de la personne
responsable du marché.

5.2. - Pour le titulaire

Dès la notification du marché, le titulaire désigne une personne pour le représenter auprès de
l’Administration pour toute question touchant la réalisation des prestations.

Ce représentant du titulaire assure le contrôle et a la responsabilité des tâches définies ci-


dessous :
• la qualité des interventions dans le respect des règles de l’art ;
• le délai, la planification, la gestion … des interventions;
• la mise à jour de la documentation technique.

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ARTICLE 6 - MONTANT DU MARCHE - DETERMINATION DES PRIX

6.1. - Détermination du prix global et forfaitaire annuel

Le montant du marché est fixé à l'Acte d'Engagement. La décomposition de ce montant


figure à la "décomposition du Prix Global et Forfaitaire".

Les prix sont établis selon les conditions économiques en vigueur au mois de …… (à
définir).

6.2.- Révision des prix

Les prix sont révisables à l’aide de la formule suivante : ………


Formule à définir

La révision des prix s’effectue à chaque reconduction du marché, dans les conditions fixées à
l’acte d’engagement.

Les prix ainsi révisés s’appliquent sans modification pendant toute la période de
renouvellement.

ARTICLE 7 - MODALITES D'EXECUTION DES PRESTATIONS

7.1. - Période d’intervention

Le titulaire assure la maintenance des équipements dans la période d’intervention ainsi


définie : …………..
exemple : du lundi au vendredi, de 9h. à 18 h.

7.2. - Délais d’exécution

La remise en bon état de fonctionnement des équipements éventuellement par échange


standard des matériels, doit être effectuée dans un délai de : (à définir) décompté dans la
période définie à l’article 7.1 ci-dessus, à partir de la demande d’intervention.

7.3. - Notification de la demande d’intervention

à définir

7.4. - Hot-line

La prestation de hot-line s’effectue pendant une période fixée du …. au …., de ….. à …..

7.5. - Télémaintenance

à définir

7.6. - Locaux et moyens mis à disposition du titulaire

Les dispositions correspondantes figurent aux CCTP.

7.7. - Personnel d'intervention du titulaire

Les dispositions correspondantes figurent aux CCTP.

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7.8. - Responsable local

Le titulaire doit impérativement désigner un Chef d'équipe, pour l'encadrement sur place de
ses intervenants.

7.9. - Modalités particulières concernant l’exécution des prestations

Les dispositions correspondantes figurent aux CCTP.

7.10. - Obligations du titulaire

• Le titulaire veille à la connaissance et au respect du règlement intérieur et des règles de


sécurité en usage dans l’établissement.

• Il assure la formation de son personnel dans les domaines concernés par le marché.

ARTICLE 8 - OPERATIONS DE VERIFICATION DES PRESTATIONS

Les opérations de vérification sont effectuées par la personne responsable visée à l’article 5.1. ci-
dessus. Elles portent :

• sur le respect des délais indiqués à l’article 7.2. ci-dessus,


• sur la qualité des interventions
• ….

Les prestations peuvent être refusées pour les raisons suivantes :

9 non respect des règles de l’art, des usages professionnels dans l’exécution des prestations,
des prescriptions du CCTP

9 non respect des consignes particulières éventuellement indiquées par l’Administration,

Le titulaire doit être en mesure, à tout moment, de donner à l’Administration toute information relative
à l’état d’avancement des interventions objet du présent marché.

L’Administration se réserve le droit, en cas de qualité insuffisante des prestations, d’appliquer la


réfaction prévue à l’article 11 ci-dessous.

ARTICLE 9 - MODALITES DE PAIEMENT

Le titulaire adresse une facture mensuelle (trimestrielle – semestrielle) à terme échu d'un montant égal
à 1/12e (1/4 – ½) du montant global et forfaitaire annuel indiqué à l'Acte d'Engagement.

Le délai global de paiement est fixé à ….. (indiquer délai global de paiement pratiqué par
l’Administration) à compter de la réception de la facture par l’Administration.

Le défaut de paiement dans ce délai fait courir de plein droit des intérêts moratoires au bénéfice du
titulaire.

Le taux des intérêts moratoires est celui de l’intérêt légal en vigueur à la date à laquelle lesdits intérêts
ont commencé à courir, augmenté de deux points.

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ARTICLE 10 - PENALITES DE RETARD

En cas de dépassement des délais visés à l’article 7.2 ci-dessus, le titulaire encourt la pénalité
suivante : (à définir) jusqu’à la remise en état de fonctionnement des équipements, les délais de
dépassement étant décomptés dans la période d'intervention visée à l’article 7.1 ci-dessus.

Les pénalités sont plafonnées à …..% (à définir) du montant annuel forfaitaire du marché.

ARTICLE 11 - REFACTION

L’acheteur public pratique une réfaction sur le prix s’il constate que la qualité des interventions n'a pas
atteint le degré de satisfaction nécessaire ;

eu égard notamment :

- aux principes édictés par les règles de l'art, aux usages de la profession ;
- aux objectifs de l’Administration résultant des prescriptions du CCTP.

ARTICLE 12 - RESILIATION

Outre les cas prévus aux articles 24 à 32 du CCAG, l’acheteur public se réserve le droit de résilier le
marché, si le calcul des pénalités excède le plafonnement visé à l’article 10 ci-avant, ou si
l'insuffisance répétée de qualité dans l'exécution des prestations est incompatible avec les objectifs
fixés par l’Administration.

ARTICLE 13 - CLAUSES DE FINANCEMENT ET DE SURETE

13.1. - Retenue de garantie

Sans objet.

13.2. - Avance facultative

Sans objet.

13.3. - Avance forfaitaire

En fonction du montant du marché, cet article est sans objet ou sera libellé de la manière
suivante :

Sauf refus du titulaire dans l’Acte d’Engagement, une avance forfaitaire de 5 % du montant du
marché est versée au titulaire, dans les conditions visées à l’article 87 du Code des Marchés
Publics.

ARTICLE 14 - RESPONSABILITE ET ASSURANCE

Dans un délai de 15 jours à compter de la notification du marché et avant tout commencement


d’exécution, le fournisseur doit justifier qu’il est titulaire d’une assurance responsabilité civile
garantissant les tiers en cas d’accident ou de dommages causés par l’exécution des prestations du
présent marché.

Le titulaire adresse chaque année l’attestation d’assurance à l’administration.

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ARTICLE 15 - HYGIENE ET SECURITE

Dans le cas où l’exécution du présent marché est conditionnée par l’intervention du titulaire et/ou de
ses personnels dans les locaux ou emprises de l’acheteur public, il est fait application des articles R
237.1 et suivants du Code du travail.

Notamment un plan de prévention doit obligatoirement être établi contradictoirement, le cas échéant,
par écrit, et en tout état de cause avant le commencement de ladite intervention.

ARTICLE 16 - DEROGATION AUX DOCUMENTS GENERAUX

L’article 10 du présent CCAP déroge à l’application des articles 11 et 44 du CCAG/FCS

L’article 8 du présent CCAP déroge à l’application des articles 45.1 et 45.2 du CCAG/FCS

L’article 4 du présent CCAP déroge à l’application de l’article 54 du CCAG/FCS

A , le

Lu et approuvé

Le titulaire

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ANNEXE 1

RENSEIGNEMENTS SUR LE GPEM/AB

GROUPE PERMANENT D'ETUDE DES MARCHES D'AMEUBLEMENT,


EQUIPEMENTS ET FOURNITURES DES BUREAUX
ET ETABLISSEMENTS D'ENSEIGNEMENT

Président du GPEM/AB
M. Jacques TREFFEL, Inspecteur général de l'Éducation nationale,
Ministère de la Jeunesse, de l'Education nationale et de la Recherche,
GPEM/AB
96 boulevard Bessières - 75017 PARIS
tél. : 01.55.55.14.00 ; fax : 01.55.55.33.57

Président du Comité P (Equipements audiovisuels et matériels multimédia) du GPEM/AB


M.Clément Marc MENU, Ingénieur conseil,
27 avenue Clodoald - 92210 Saint-Cloud
tél. : 01.49.11.00.66 ; mèl : cmmenu@aol.com

Secrétaire général du GPEM/AB


M. Bernard EMONT, Chargé de mission, Ministère de la Jeunesse, de l'Éducation nationale et de la
Recherche, Direction des affaires financières, GPEM/AB, 96 boulevard Bessières - 75017 PARIS,
tél. : 01.55.55.35.60 ; fax : 01 55 55 33 57 ; mèl : bernard.emont@education.gouv.fr

Coordonnateur du GPEM/AB
M. Hervé LE THIERRY D’ENNEQUIN, Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie,
Direction des affaires juridiques, Sous-Direction de la commande publique, Bureau de la prospective et des
affaires techniques, 6, rue Louise Weiss – Télédoc 353 – 75703 PARIS CEDEX 13,
tél. : 01 44 97 30 51 ; fax : 01 44 97 06 50 ; mèl : herve.le-thierry@daj.finances.gouv.fr

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ANNEXE 2

REMERCIEMENTS

Nous remercions M. Clément MENU, président du comité P (Equipements audiovisuels et matériels


multimédia) du GPEM/AB et les membres du comité dont les noms suivent pour le concours dévoué
qu'ils ont apporté à la rédaction de ce document.

Mme Martine BLANCHARD, Direction du livre et de la lecture, Ministère de la culture et de la


communication ; 180 rue de Rivoli – 75001 Paris ; martine.blanchard@culture.gouv.fr

M. Pascal CARCAILLON, Directeur Général, CFA DUCRETET, 84 rue Villeneuve – 92587 Clichy
CEDEX ; p.carcaillon@ducretet.net

M. Jean-Claude CARRE, Délégué Général Adjoint du SFIB (Syndicat de l’industrie des technologies de
communication), Tour Neptune – 20 Place de la Seine. 92086 Paris la Défense CEDEX ; carre@sfib.fr

M. Guy CASTEIGNAU, Professeur des Universités, Conseiller NTIC auprès du Rectorat de Limoges,
13 rue François Chegnieux - 87301 Limoges ; casteignau@unilim.fr

M. Gilles CHANDIEU, Responsable de cellule achats, Ministère de la jeunesse, de l’éducation


nationale et de la recherche ; 61 rue Dutot – 75015 – Paris ; gilles.chandieu@education.gouv.fr

M. Alain CHAPTAL, Mission veille technologique, CNDP (Centre national de documentation


pédagogique) ; 37 rue Jacob – 75006 Paris

Mme Mireille DE VAUCHER, Ministère de la Jeunesse, de l'Éducation nationale et de la Recherche,


GPEM/AB, 96 boulevard Bessières - 75017 Paris ; mireille.de-vaucher@education.gouv.fr

M. Xavier DUCOS-FONFREDE, Directeur Corporate, PIONEER France ; 6 avenue du Marais –


95816 Argenteuil CEDEX ; fxducos-fonfrede@pioneer.fr

M. Bernard EMONT, Chargé de mission, Secrétaire général du GPEM/AB, Ministère de la Jeunesse,


de l'Éducation nationale et de la Recherche, GPEM/AB, 96 boulevard Bessières – 75017 - Paris,
bernard.emont@education.gouv.fr

M. Bertrand ETEVE, Secrétaire Général, SECIMAVI (Syndicat des entreprises de commerce


international de matériel audio, video et informatiques grand public); 25 rue d’Astorg – 75008 Paris ;
eteve@ficime.fr

M. Michel FORTIER, chef du bureau de la prospective et des affaires techniques, Ministère de


l’Economie, des Finances et de l’Industrie, Direction des affaires juridiques – Sous-Direction de la
commande publique, 6, rue Louise Weiss – Télédoc 353 – 75703 PARIS CEDEX 13,
michel.fortier@daj.finances.gouv.fr

Mme Sonia GUILLOU, Chef de produits, société PACKARD BELL ; Immeuble Optima, 10 rue
Godefroy ; 92821 PUTEAUX ; sonia.guillou@nec-computers.com

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Mme Janique LAUDOUAR, Bureau 182, rectorat de Paris – n° 94 Avenue Gambetta ;
janique.laudouar@ac-paris.fr

Mme Brigitte LAURENT, Secrétaire générale, sous-direction de l’informatique, Conseil régional


d’Ile-de-France ; 35 boulevard des Invalides – 75007 Paris ; brigitte.laurent@iledefrance.fr

M. Alain LE CALVE, Délégué Général adjoint du SIMAVELEC ; 17 rue Hamelin – 75783 Paris
CEDEX 16 – a.lecalve@simavelec.fr

M. Jean-François LEGENDRE, Responsable du développement normalisation technologies de


l’information, AFNOR ; 11 avenue de Pressensé – 93571 Saint Denis la Plaine ;
jean-francois.legendre@afnor.fr

Mme Annick LE HAIN, Juriste, Direction juridique, Cité des Sciences et de l’Industrie ; 30 avenue
Corentin Cariou – 75930 Paris CEDEX19 ; a.lehain@cite-sciences.fr

M. Michel LEMONIER, Directeur technique du cabinet d’ingénieurs conseils L-UP ; 4 bis rue Saint
Sauveur, 75002 Paris ; michel.lemonier@l-up.com

M. Hervé LE THIERRY D'ENNEQUIN, coordonnateur du GPEM/AB, Ministère de l’Economie, des


Finances et de l’Industrie, Direction des affaires juridiques, 6, rue Louise Weiss – Télédoc 353 –
75703 PARIS CEDEX 13 ; herve.le-thierry@daj.finances.gouv.fr

M. Thierry MARULIER, Responsable marketing – Serveur/Stockage, Société NEC – immeuble


Optima, 10 rue Godefroy – 92821 Puteaux CEDEX ; thierry.marulier@nec-computers.com

M.Clément Marc MENU, Ingénieur conseil, 27 avenue Clodoald - 92210 Saint-Cloud


tél. : 01.49.11.00.66 , cmmenu@aol.com

M. Eric NASSE, Chef de produits, Société CANON ; 102 avenue du Général de Gaulle – 92257 La
Garenne Colombes CEDEX ; eric.nasse@cci.canon.fr

M. Joseph PLUCHINO, Coordinateur technique NHC, Société NOKIA ; 97 avenue de Verdun –


92231 Romainville CEDEX ; joseph.pluchino@nokia.com

M. François ROUYER-GAYETTE , Direction du livre et de la lecture, Ministère de la culture et de la


communication ; 180 rue de Rivoli – 75001 Paris ; francois.rouyer-gayette@culture.gouv.fr

M. Thierry STRADELMANN, Account manager, société ALCATEL ; 32 avenue Kleber – 92707


Colombes CEDEX ; thierry.stadelmann@alcatel.fr

Mme Magali THIEFFINE, Chef de produit, Société LEXMARK ; 9 place des Vosges – 92924 Paris la
Défense ; magali.thieffine@lexmark.fr

M. Jacques TREFFEL - Inspecteur général de l'Éducation nationale, Président du GPEM/AB,


Ministère de la Jeunesse, de l'Education nationale et de la Recherche, GPEM/AB ; 96 boulevard
Bessières - 75017 PARIS.

M. André WEIL, Président de l’IREST (Institut de recherche économique et sociale en


télécommunication) ; 17 rue Hamelin – 75783 Paris CEDEX 16 ; aweil@irest.org
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ANNEXE 3

Liste des adresses utiles et des organismes professionnels

Syndicats et fédérations professionnelles

FIEEC - Fédération des Industries Electriques, Electroniques et de la Communication.


11 / 17 rue Hamelin. 75016 Paris
Tél : 01 45 05 70 70 ; Fax : 01 45 53 03 93
Internet : www.fieec.fr

GITEP TICS - Groupement des Industries des Technologies de l’Information ,de la


Communication et des services associés
Tour Neptune – 20 Place de la Seine. 92086 Paris la Défense CEDEX
Tél : 01 49 00 04 76 ; Fax : 01 49 00 30 30
Internet : www.gitep.fr

SECIMAVI - Syndicat des Entreprises de Commerce International


des Matériels Audio, Vidéo, informatiques
25 / 27 rue d’Astorg . 75008 Paris
tél : 01 44 54 14 60 ; Fax : 01 42 65 39 49

SFIB - Syndicat de l’Industrie des Technologies de l’Information


Tour Neptune – 20 Place de la Seine. 92086 Paris la Défense CEDEX
Tél : 01 49 00 30 20. Fax : 01 49 00 30 35
Internet : www.sfib.fr

SIMAVELEC - Syndicat des Industries de Matériels Audiovisuels Electroniques


11 / 17 rue Hamelin . 75016 Paris
Tél : 01 45 05 71 81 ; Fax : 01 45 05 71 72

IREST – Institut de Recherches Economiques et Sociales sur les Télécommunications


17 rue Hamelin – 75783 Paris CEDEX 16
Tél : 01 45 05 70 68 ; Fax : 01 45 05 70 78
Internet : www.irest.org

Le présent document est mis en ligne et téléchargeable gratuitement sur le portail des marchés publics à la rubrique :
« guides et recommandations » des GPEM (Internet : http://djo.journal-officiel.gouv.fr/marchespublics).
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Organismes en matière de normalisation

AFNOR - Association Française de Normalisation


11, avenue Francis de Pressensé - 93571 Saint Denis la Plaine CEDEX
Tél. 01 41 62 80 00 ; Fax 01 49 17 90 00
Internet : www.afnor.fr

CEI – Commission Electrotechnique Internationale


3 rue de Varembé – Case Postale 131 - CH-1211 Genève 20 – Suisse
Tél : 41 22 919 02 11 ; Fax : 41 22 919 03 00
Internet : www.iec.ch

CENELEC – Comité Européen de Normalisation Electronique


35 rue de stassartstraat – B-1050 Bruxelles – Belgique
Tél : 32 25 19 68 71 ; Fax : 32 25 19 69 19
Internet : www.cenelec.org

ETSI – European Télécommunication Standard Organisation


65 route des Lucioles - 06560 Sophia Antipolis - Tél : 04 92 94 42 00
Internet : www.etsi.org

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