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Recueil D'annales en Mathématiques-Suites Numeriques
Recueil D'annales en Mathématiques-Suites Numeriques
Suites numériques
Frédéric Demoulin1
1
frederic.demoulin (chez) voila.fr
2
gilles.costantini (chez) bacamaths.net
Annales Terminale S Suites numériques
9
f (x) =
6−x
On définit, pour tout entier naturel n, la suite (un ) par :
u0 = −3
½
un+1 = f (un )
1. La courbe représentative de la fonction f est donnée annexe et est accompagnée de celle de la droite
d’équation y = x. Construire, sur ce document, les points M0 (u0 ; 0), M1 (u1 ; 0), M2 (u2 ; 0), M3 (u3 ; 0) et
M4 (u4 ; 0).
Quelles conjectures peut-on formuler en ce qui concerne le sens de variation et la convergence éventuelle
de la suite (un ) ?
9
2. a. Démontrer que si x < 3, alors < 3.
6−x
En déduire que un < 3 pour tout entier naturel n.
b. Étudier le sens de variation de la suite (un ).
c. Que peut-on déduire des questions 2. a. et 2. b. ?
1
3. On considère la suite (v n ) définie par v n = pour tout entier naturel n.
un − 3
1
a. Démontrer que la suite (v n ) est une suite arithmétique de raison − .
3
b. Déterminer v n puis un en fonction de n.
c. Calculer la limite de la suite (un ).
Annexe
7
7
6
6
5
5
4
4
3
3
2
2
1
1
0
-3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 6
-3 -2 -1 1 2 3 4 5 6
-1
-1
ln x 2 + 1
¡ ¢
f n (x) = 2x − 2 +
n
a. Déterminer la limite de f n en +∞.
b. Démontrer que la fonction f n est strictement croissante sur [0 ; +∞[.
c. Démontrer que l’équation f n (x) = 0 admet une unique solution αn sur [0 ; +∞[
d. Justifier que, pour tout entier naturel n, 0 < αn < 1.
3. Montrer que, pour tout entier naturel non nul n, f n (αn+1 ) > 0.
4. Étude de la suite (αn )
a. Montrer que la suite (αn ) est croissante.
b. En déduire qu’elle est convergente.
ln α2n + 1
¡ ¢
c. Utiliser l’expression αn = 1 − pour déterminer la limite de cette suite.
2n
1. Soit f une fonction réelle définie sur [a ; +∞[. Compléter la phrase suivante :
« On dit que f admet une limite finie ℓ en +∞ si . . . »
2. Démontrer le théorème « des gendarmes » : soient f , g et h trois fonctions définies sur [a ; +∞[ et ℓ un
nombre réel. Si g et h ont pour limite commune ℓ quand x tend vers +∞, et si pour tout x assez grand
g (x) É f (x) É h(x), alors la limite de f quand x tend vers +∞ est égale à ℓ.
Partie B
Partie C
3. En utilisant l’inégalité (1), démontrer que pour tout entier naturel non nul n
1 n
µ ¶
1+ Ée
n
4. En utilisant l’inégalité (2), démontrer que pour tout entier naturel non nul n
1 n+1
µ ¶
e É 1+
n
1 n
µ ¶
1+ ,
n
Annexe
6
5
5
4
4
3
3
2
2
1
1
(C )
0
-4 -3 -2 -1 0O 1 2 3
-4 -3 -2 -1 1 2
-1
-1
-2
-2
-3 (D)
-3
-4
-4
Partie A
Pour chacune des questions, quatre propositions sont proposées dont une seule est exacte.
Pour chacune des questions, donner, sans justification, la bonne réponse sur votre copie.
Une bonne réponse donne 0, 75 point, une mauvaise réponse enlève 0, 25 point et l’absence de réponse est comptée 0
point.
Tout total négatif est ramené à zéro.
1. a est un réel strictement positif et ln désigne la fonction logarithme népérien.
Si v 0 = ln a alors :
1 1
a. u0 = + 1 b. u0 = c. u0 = −a + 1 d. u0 = e−a + 1
a 1+a
2. Si v est strictement croissante, alors :
a. u est strictement décroissante et majorée par 2
b. u est strictement croissante et minorée par 1
c. u est strictement croissante et majorée par 2
d. u est strictement décroissante et minorée par 1
3. Si v diverge vers +∞, alors :
a. u converge vers 2
b. u diverge vers +∞
c. u converge vers 1
d. u converge vers un réel ℓ tel que ℓ > 1
4. Si v est majorée par 2, alors :
a. u est majorée par 1 + e−2
b. u est minorée par 1 + e−2
c. u est majorée par 1 + e2
d. u est minorée par 1 + e2
Partie B (1 point)
Démontrer que, pour tout entier naturel non nul, on a : ln (un ) + v n > 0.
23
c. Démontrer que, pour tout entier naturel n, on a : un Ê .
18
d. Étudier la monotonie de la suite u et donner sa limite.
2. a. Soit n un entier naturel supérieur ou égal à 1. Démontrer que :
n+1
X 1 1
µ
1
¶
1 1 1 1
µ
1
¶
= 1 − n , c’est-à-dire que : + + · · · + = 1 −
k=2 10k 90 10 102 103 10n+1 90 10n
Annexe
A
O 1 x
ln(1 + x)
f (x) = x − .
1+x
La courbe C représentative de f est donnée sur le document en annexe que l’on complétera et que l’on rendra
avec la copie.
u0 = 4 et
½
a. Sur le graphique en annexe, en utilisant la courbe C et la droite D, placer les points de C d’abscisses
u0 , u1 , u2 et u3 .
b. Démontrer que pour tout n de N on a : un ∈ [0 ; 4].
c. Étudier la monotonie de la suite (un ).
d. Démontrer que la suite (un ) est convergente. On désigne par ℓ sa limite.
e. Utiliser la partie A pour donner la valeur de ℓ.
Annexe
1
1
0
O 1 x
-1
-2 -1 0 1 2 3 4 5 6
un+1 = un2 + un .
X2n 1 1 1 1
un = = + +... + .
k=n k n n + 1 2n
Partie A
Partie B
1 ³ x ´
f (x) = + ln .
x x +1
1. a. Justifier, pour tout entier naturel n non nul, l’encadrement :
Zn+1
1 1 1
É dx É .
n +1 n x n
b. Vérifier que :
Zn+1
1 1
dx = − f (n).
n x n
c. En déduire que, pour tout entier naturel n non nul :
1
0 É f (n) É .
n(n + 1)
2n
X 1 1 1 1
Sn = = + +... + .
k=n k(k + 1) n(n + 1) (n + 1)(n + 2) 2n(2n + 1)
0 É f (n) + f (n + 1) + · · · + f (2n) É S n .
b. Déterminer les réels a et b tels que, pour tout réel x distinct de −1 et de 0, on ait :
1 a b
= + .
x(x + 1) x x + 1
c. En déduire l’égalité :
n +1
Sn = .
n(2n + 1)
d. En utilisant les questions précédentes, déterminer alors la limite quand n tend vers +∞ de :
2n
X
f (k) = f (n) + f (n + 1) + . . . + f (2n).
k=n
1
µ ¶
f (n) + f (n + 1) + . . . + f (2n) = un − ln 2 + .
n
1 1 2
µ ¶
u0 = et un+1 = un + .
2 2 un
1 2
µ ¶
f (x) = x+ .
2 x
Étudier le sens¡ de variation de f et tracer sa courbe représentative dans le plan muni d’un repère
orthonormal O ; → −ı , →
− ¢ (on prendra comme unité 2 cm).
1 2
µ ¶
x= x+ .
2 x
En déduire sa valeur.
Partie A
On considère
¡ − ¢les suites de points A n et B n définies pour tout entier naturel n de la manière suivante : sur un axe
orienté O ; →
u donné ci-dessous, le point A 0 a pour abscisse 0 et le point B 0 a pour abscisse 12.
→
− A1 B1 B0
A0 u b b b b
0 2 4 6 8 10 12
Le point A n+1 est le barycentre des points (A n ; 2) et (B n ; 1), le point B n+1 est le barycentre des points pondérés
(A n ; 1) et (B n ; 3).
1. Sur le graphique, placer les points A 2 , B 2 .
2. On définit les suites (an ) et (b n ) des abscisses respectives des points A n et B n . Montrer que :
2an + b n
an+1 = .
3
an + 3b n
On admet de même que b n+1 = .
4
Partie B
un = bn − an .
Partie C
v n = 3an + 4b n .
Partie A
4
C
3
O
2 4
b. Démontrer que pour tout entier naturel n, on a un Ê e (on pourra utiliser la question 1. b).
c. Démontrer que la suite (un ) converge vers un réel ℓ de l’intervalle [e ; +∞[.
Partie B
On s’intéresse aux fonctions f dérivables sur [0; +∞[ vérifiant les conditions :
½ £ ¤2
(1) pour tout réel x appartenant à [0 ; +∞[, f ′ (x) = 4 − f (x)
(2) f (0) = 0
On admet qu’il existe une unique fonction f vérifiant simultanément (1) et (2).
Les deux parties peuvent être traitées de manière indépendante. L’annexe sera complétée et remise avec la copie à la
fin de l’épreuve.
Afin d’obtenir une approximation de la courbe représentative de la fonction f , on utilise la méthode itérative
d’Euler avec un pas égal à 0,2.
On obtient ainsi une suite de points notés (Mn ), d’abscisse xn et d’ordonnée y n telles que :
n 0 1 2 3 4 5 6 7
xn 0 0, 2 0, 4
yn 0 0,800 0 1,472 0
b. Placer, sur le graphique ci-dessous, les points Mn pour n entier naturel inférieur ou égal à 7.
0
0 1 2
¡ ¢
c. D’après ce graphique, que peut-on conjecturer sur le sens de variation de la suite y n et sur sa conver-
gence ?
2. a. Pour x réel, on pose p(x) = −0, 2x 2 + x + 0, 8. Montrer que si x ∈ [0 ; 2] alors p(x) ∈ [0 ; 2].
b. Montrer que pour tout entier naturel n, 0 É y n É 2.
¡ ¢
c. Étudier le sens de variation de la suite y n .
¡ ¢
d. La suite y n est-elle convergente ?
e4x − 1
Soit g la fonction définie sur [0 ; +∞[ par g (x) = 2 et C g sa courbe représentative.
e4x + 1
1. Montrer que la fonction g vérifie les conditions (1) et (2).
2. a. Montrer que C g admet une asymptote ∆ dont on donnera une équation.
b. Étudier les variations de g sur [0 ; +∞[.
3. Déterminer l’abscisse α du point d’intersection de ∆ et de la tangente à C g à l’origine.
4. Tracer, dans le repère précédent, la courbe C g et les éléments mis en évidence dans les questions précé-
dentes de cette partie B.
1
La suite (un ) est définie par u0 = 1 et pour tout entier naturel n, par un+1 = un + n − 1.
2
1. a. Démontrer que pour tout n Ê 3, un Ê 0.
b. En déduire que pour tout n Ê 4, un Ê n − 2.
c. En déduire la limite de la suite (un ).
2. On définit la suite (v n ) par v n = 4un − 8n + 24.
a. Démontrer que (v n ) est une suite géométrique décroissante dont on donnera la raison et le premier
terme.
µ ¶n
1
b. Démontrer que, pour tout entier naturel n, un = 7 + 2n − 6.
2
¡ ¢
c. Vérifier que, pour tout entier naturel n, un = xn + y n où (xn ) est une suite géométrique et y n une suite
arithmétique dont on précisera pour chacune le premier terme et la raison.
Xn
d. En déduire l’expression de S n = uk en fonction de n.
k=0
1,5
1,0
0,5
0
0 0,5 1,0 1,5 2,0
Partie B
On considère une suite (un ), définie sur N dont aucun terme n’est nul. On définit alors la suite (v n ) sur N par :
2
vn = − .
un
Pour chaque proposition, indiquer si elle est vraie ou fausse et proposer une démonstration pour la réponse indi-
quée. Dans le cas d’une proposition fausse, la démonstration consistera à fournir un contre exemple. Une réponse
non démontrée ne rapporte aucun point.
1. Si (un ) est convergente, alors (v n ) est convergente.
Les quatre questions de cet exercice sont indépendantes et sont notées sur un point chacune.
Pour chaque question, il y a exactement deux propositions correctes. Le candidat doit indiquer sur sa copie les deux
propositions vraies. Aucune justification n’est demandée.
Chaque réponse exacte rapporte 0,5 point, chaque réponse fausse enlève 0,25 point. Donner trois propositions ou
plus à une question, ou bien n’en donner aucune, ne rapporte aucun point.
Si, par application de ce barème, le total des points de l’exercice est négatif, il est ramené à zéro.
1. Les suites suivantes sont convergentes :
à n !
2
a. .
n 2005
n>0
p !
2n + (−1)n n
Ã
b. .
n +1
n∈N
à !
1
c. n sin .
n
n>0
Ãp !
n
d. .
ln n
n>1
2. On considère trois suites (un ), (v n ) et (w n ) ayant, pour tout entier naturel n, les propriétés suivantes : un É
v n É w n , lim (un ) = −1 et lim (w n ) = 1.
n→+∞ n→+∞
Alors :
a. lim (v n ) = 0.
n→+∞
b. La suite (v n ) est minorée.
c. Pour tout n de N, on a : −1 É v n É 1.
d. On ne sait pas dire si la suite (v n ) a une limite ou non.
u0 = 1, 5
½
3. Une suite (un ) est définie sur N par
un+1 = 2un − 1 pour tout entier naturel n.
a. La suite (un ) converge vers 1, abscisse du point d’intersection des droites d’équations y = x et y =
2x − 1.
b. La suite (v n ), définie sur N par v n = un − 1, est géométrique.
c. La suite (v n ) est majorée.
d. La suite (w n ), définie sur N par w n = ln (un − 1), est arithmétique.
¡ ¢
4. Deux suites (xn ) et y n sont définies pour n > 0 par les relations :
1 1 1 1 1 1
xn =
+ +... + et y n = + +... + . Alors :
n n +1 2n n +1 n +2 2n
¡ ¢
a. Les suites (xn ) et y n sont toutes les deux croissantes.
19 37
b. x3 = et y 3 =
.
20 60
¡ ¢
c. Les suites (xn ) et y n ne sont pas majorées.
¡ ¢
d. Les suites (xn ) et y n sont adjacentes.
n 10
Pour tout entier naturel n, on pose un = . On définit ainsi une suite (un )n∈N .
2n
1. Prouver, pour tout entier naturel n non nul, l’équivalence suivante :
à !10
1
un+1 É 0, 95un ⇐⇒ 1+ É 1, 9.
n
0 É un É 0, 95n−16 u16 .
Partie A
Étant donnés deux points distincts A 0 et B 0 d’une droite, on définit les points :
un + v n un + 2v n
un+1 = et v n+1 = .
2 3
Partie B
un + v n un + 2v n
On considère les suites (un ) et (v n ) définies par u0 = 0, v 0 = 12, un+1 = et v n+1 = .
2 3
1. Démontrer que la suite (w n ) définie par w n = v n − un est une suite géométrique convergente et que tous
ses termes sont positifs.
2. Montrer que la suite (un ) est croissante puis que la suite (v n ) est décroissante.
3. Déduire des deux questions précédentes que les suites (un ) et (v n ) sont convergentes et ont la même limite.
4. On considère la suite (tn ) définie par tn = 2un + 3v n .
Montrer qu’elle est constante.
Partie C
À partir des résultats obtenus dans les parties A et B, préciser la limite des points A n et B n lorsque n tend vers +∞.
10 cm).
Partie A
Partie B
u0 = α
½
b. On pose S n = u0 + u1 + . . . + un .
Montrer que S n = w 0 − w n+1 .
c. En déduire lim S n .
n→+∞
3. On considère la suite (v n ) définie sur N par son premier terme v 0 (v 0 > 0) et, pour tout entier naturel n,
v n+1 = v n e−v n .
Existe-t-il une valeur de v 0 différente de α telle que, pour tout n Ê 1, on ait un = v n ?
Si oui, préciser laquelle.
On considère les deux suites (un ) et (v n ) définies, pour tout entier naturel n, par :
u0 = 3 v0 = 4
u + vn et u + vn .
un+1 = n v n+1 = n+1
2 2
1. Calculer u1 , v 1 , u2 et v 2 .
2. Soit la suite (w n ) définie pour tout entier naturel n par : w n = v n − un .
1
a. Montrer que la suite (w n ) est une suite géométrique de raison .
4
b. Exprimer w n en fonction de n et préciser la limite de la suite (w n ).
3. Après avoir étudié le sens de variation des suites (un ) et (v n ), démontrer que ces deux suites sont adjacentes.
Que peut-on en déduire ?
un + 2v n
4. On considère à présent la suite (tn ) définie, pour tout entier naturel n, par tn = .
3
a. Démontrer que la suite (tn ) est constante.
b. En déduire la limite des suites (un ) et (v n ).
1
a = (2an + b n )
n+1
On définit les suites (an ) et (b n ) par a0 = 1, b 0 = 7 et 3 .
1
b n+1 = (an + 2b n )
3
Soit D une droite munie d’un repère O ; →
¡ −¢
ı . Pour tout n ∈ N, on considère les points A n et B n d’abscisses respec-
tives an et b n .
1. Placer les points A 0 , B 0 , A 1 , B 1 , A 2 et B 2 .
2. Soit (un ) la suite définie par un = b n − an pour tout n ∈ N. Démontrer que (un ) est une suite géométrique
dont on précisera la raison et le premier terme.
Exprimer un en fonction de n.
3. Comparer an et b n . Étudier le sens de variation des suites (an ) et (b n ). Interpréter géométriquement ces
résultats.
4. Démontrer que les suites (an ) et (b n ) sont adjacentes.
5. Soit (v n ) la suite définie par v n = an + b n pour tout n ∈ N. Démontrer que (v n ) est une suite constante. En
déduire que les segments [A n B n ] ont tous le même milieu I .
6. Justifier que les suites (an ) et (b n ) sont convergentes et calculer leur limite. Interpréter géométriquement ce
résultat.
u0 = 1
½
x 0 1 +∞
1 1
f (x)
∆
1
C
0
x
0 1 2
1. k est un nombre réel donné. En utilisant la représentation graphique, préciser en fonction de k le nombre
de solutions dans l’intervalle [0; +∞[ de l’équation f (x) = k.
1
2. n étant un entier naturel non nul, déterminer les valeurs de n pour lesquelles l’équation f (x) = admet
n
deux solutions distinctes.
1
1. Soit n un entier supérieur ou égal à 2. Montrer que l’équation f (x) = admet deux solutions un et v n ,
n
respectivement comprises dans les intervalles [0; 1] et [1; +∞[.
2. Sur le graphique, construire sur l’axe des abscisses les réels un et v n , pour n appartenant à l’ensemble
{2 ; 3 ; 4}.
3. Déterminer le sens de variation des suites (un ) et (v n ).
4. Montrer que la suite (un ) est convergente et déterminer sa limite.
Procéder de même pour la suite (v n ). En déduire que les suites (un ) et (v n ) sont adjacentes.
a. Montrer par récurrence sur n que, pour tout entier n supérieur ou égal à k :
kn kk
É .
n! k!
c. Montrer que :
xn
lim = 0.
n→+∞ n!
2. a. Montrer que, pour tout entier n supérieur ou égal à 2 :
n n−1
Ê 1.
n!
n n−1
(on pourra écrire comme un produit de n − 1 facteurs supérieurs ou égaux à 1).
n!
b. En déduire que :
nn
lim = +∞.
n→+∞ n!
u0 = 0
1. Soit u la suite définie par 1 .
un+1 = pour tout entier naturel n
2 − un
a. Calculer u1 , u2 et u3 . On exprimera chacun de ces termes sous forme d’une fraction irréductible.
b. Comparer les quatre premiers termes de la suite u aux quatre premiers termes de la suite w définie sur
n
N par w n = .
n +1
c. À l’aide d’un raisonnement par récurrence, démontrer que, pour tout entier naturel n, un = w n .
à !
n
2. Soit v la suite de terme général v n défini par v n = ln où ln désigne la fonction logarithme népérien.
n +1
a. Montrer que v 1 + v 2 + v 3 = − ln 4.
b. Soit S n la somme définie pour tout entier naturel non nul n par :
S n = v 1 + v 2 + ... + v n .
Exprimer S n en fonction de n.
Déterminer la limite de S n lorsque n tend vers +∞.
n2
On définit, pour tout entier naturel n > 0, la suite (un ) de nombres réels strictement positifs par un = .
2n
un+1
1. Pour tout entier naturel n > 0, on pose v n = .
un
1
a. Montrer que lim v n = .
n→+∞ 2
1
b. Montrer que pour tout entier naturel n > 0, v n > .
2
3
c. Trouver le plus petit entier N tel que si n Ê N , v n < .
4
3
d. En déduire que si n Ê N , alors un+1 < un .
4
On pose pour tout entier naturel n Ê 5, S n = u5 + u6 + ... + un .
2. On se propose de montrer que la suite (S n )nÊ5 est convergente.
a. Montrer par récurrence que pour tout entier naturel n Ê 5 :
à !n−5
3
un É u5 .
4
1
u = (un + 2v n )
n+1
3 .
1
v n+1 = (un + 3v n )
4
1. On appelle w la suite définie pour tout entier naturel n par w n = v n − un .
a. Montrer que w est une suite géométrique à termes positifs, dont on précisera la raison.
b. Déterminer la limite de la suite w.
u0 = 0
½
p .
un+1 = 3un + 4
1
4 − un+1 É (4 − un ) .
2
v n = n 2 (4 − un ) .