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SOMMAIRE
I- INTRODUCTION AU MARKETING
V- L’ETUDE DOCUMENTAIRE
INTRODUCTION AU MARKETING
I- LA NOTION DE MARKETING
Le besoin : une sensation de privatisation.
Le désir : un moyen privilégié de satisfaire un besoin.
La demande : c’est le nombre d’unité d’un bien particulier que les consommateurs sont
disposés à acheter durant une période de temps donnée sous des conditions déterminées.
Le produit : est tout ce qui peut être offert sur le marché et qui est apte à satisfaire un besoin
ou un désir.
L’échange : une opération qui consiste à obtenir de quelqu’un un produit désiré en lui en
offrant quelque chose en retour.
La transaction : un acte par lequel au moins deux parties concrétisent un accord d’échange de
valeur.
La relation : la manière de concevoir l’échange de valeur avec un client dans le but d’établir,
d’enrichir et de consolider les liens d’affaires personnalisés et durables pour mieux répondre à
l’ensemble de ses besoins.
La valeur d’un bien ou d’un service : est sa capacité à satisfaire les besoins à un prix
raisonnable.
La qualité totale : consiste pour l’entreprise à améliorer ses procédés de fabrication dans le
but d’offrir un produit ou service exempte de tout défaut.
Le marché : est l’ensemble des acheteurs actuels et potentiels d’un produit.
C’est la relation d’offre et la demande.
1- Le marketing opérationnel
C’est une démarche volontariste, de conquête de marché dont l’horizon d’action se situe dans
le court terme. C’est la démarche commerciale classique centrée sur les moyens tactiques
relevant des différentes variables du marketing mix.
Il faut souligner que l’action du marketing opérationnel se concrétise en objectifs de parts de
marché à atteindre et en budget de marketing autorisé pour atteindre ces objectifs.
Part de marché absolue = (CA entreprise / CA secteur) * 100
Part de marché relative = (CA entreprise / CA concurrent le mieux placé)
Le rôle exercé par le marketing dans le fonctionnement économique de l’entreprise est décrit
dans le tableau 2 où sont représentés les principaux flux financiers qui alimentent en
définitive le bilan de l’entreprise.
La fonction essentielle du marketing opérationnel est de créer le chiffre d’affaires c'est-à-dire
de vendre et d’utiliser à cet effet les moyens de vente les plus efficaces tout en minimisant les
coûts de vente.
L’objectif du chiffre d’affaires à réaliser va se traduire en programme de fabrication pour la
fonction production et en programme de stockages et de distributions physiques pour les
services commerciaux. Le marketing opérationnel est donc un élément déterminant qui pèse
directement sur la rentabilité à court terme de l’entreprise.
Le marketing opérationnel est aussi un facteur décisif de la performance de l’entreprise, tout
particulièrement dans les marchés où la concurrence est intensive. Ainsi, l’on dira que le
marketing opérationnel est l’action la plus visible de la démarche marketing du fait que la
publicité et la promotion des ventes occupent une place importante dans la vie d’un produit.
Le marketing opérationnel est donc le bras commercial de l’entreprise sans lequel le meilleur
plan stratégique ne peut déboucher sur des résultats performants. Le marketing opérationnel
doit donc s’appuyer sur des réflexions stratégiques portant sur les besoins du marché et leur
évolution. Pour mieux appliquer le marketing opérationnel, l’entreprise est tenue d’évaluer
l’ensemble des actions, celle-ci prendra le sens d’élaboration d’un budget de marketing.
La démarche volontariste pour qu’elle soit mieux menée, le directeur de marketing va définir
ses objectifs en partant de chaque facteur de communication (publicité, sponsoring, mécénat,
…) mais aussi orienter ces objectifs sur sa part de marché relative. Ce qui lui permet selon les
résultats des concurrents et son résultat de voir la position concurrentielle de son entreprise
vis à vis du concurrent le mieux placé.
2- Le marketing stratégique
Le marketing stratégique repose sur l’analyse des besoins des individus et des organisations.
Dans l’optique marketing, l’acheteur recherche le service que le produit est susceptible de lui
rendre et non la recherche du produit lui-même.
Autrement dit, l’on achète ou l’on ne vend pas un produit mais plutôt le service qu’il rend.
Le rôle du marketing stratégique est de suivre l’évolution du marché de référence et
d’identifier le couple produit -marché et segment actuel- potentiel.
Il a aussi pour rôle d’orienter les entreprises vers des opportunités économiques attractives
pour elle c'est-à-dire bien adaptées à ses ressources et à son savoir-faire et qui offre un
potentiel de croissance et de rentabilité.
La démarche marketing stratégique se situe dans le moyen et long terme. Son objet est de
préciser la mission de l’entreprise, de définir ses objectifs, d’élaborer une stratégie de
développement et de veiller à maintenir une structure équilibrée des portefeuilles produits.
Le marketing stratégique identifie les besoins et les fonctions des produits et va utiliser la
stratégie de segmentation pour prendre homogène les besoins et satisfaire ceux-ci par les
produits correspondants. Cette démarche repose sur le découpage des produits et des
marchés. Ce qui nous amène à dire qu’à chaque produit doit correspondre un type de marché
donné. Ce produit et ce marché doivent être attractifs. C’est ainsi que l’on caractérise le
produit d’appel par produit attractif. Celui-ci repose sur un cycle appelé le cycle de vie du
produit.
La démarche d’analyse permet l’entreprise d’évaluer ses forces, ses opportunités afin de
pouvoir les mettre en exécution ce qui permettra à l’entreprise d’être compétitive en mettant
en relief ses avantages concurrentiels.
Exemple : la possession d’une économie d’échelle, la domination par les coûts, avoir une
forte image de marque, une assiette financière importante. Ces différents avantages rendant
l’entreprise compétitive vont lui permettre d’avoir une position concurrentielle forte voire
dominante.
Au vu de toutes ces analyses, le responsable marketing de domination va opter pour des choix
stratégiques de développement entre autres
La stratégie de base : celle-ci repose sur la stratégie de domination par les coûts, la
stratégie de concentration et la stratégie de différenciation.
La stratégie de croissance : celle-ci repose sur la stratégie de diversification, la
croissance interne, la croissance externe.
D’une manière générale, le marketing opérationnel stratégique participe à la vie active de
l’entreprise et dans l’économie. C’est ainsi que l’on parlera du rôle du marketing dans
l’économie et dans l’entreprise.
L’organisation de l’échange
L’organisation de l’échange des biens et des services est la responsabilité de la distribution
qui elle repose sur trois types d’utilités.
Les utilités d’état : c’est l’ensemble des transformations matérielles destinées à
mettre les biens en état de consommations. Ce sont des opérations de
fractionnement, de conditionnent, d’assortiment.
Les utilités de lieu ou de transformation spatiales : ces utilités contribuent à
mettre les biens à la disposition des consommateurs.
Les utilités de temps ou transformations temporelles : cette utilité se caractérise
par le stockage qui rend le bien ou le produit disponible au moment voulu, au
bon endroit et au prix voulu.
L’organisation de la communication
Il ne s’agit plus de produire d’avantage mais il faut pouvoir vendre ce que l’on a produit.
Autrement dit, l’ensemble des moyens matériels de l’échange ne suffit pas pour assurer un
ajustement efficient entre l’offre et la demande. Il est donc nécessaire pour faire connaître
l’offre d’utiliser la communication qui constitue un moyen de faire connaître et de faire
vendre
Ainsi l’on peut distinguer différents flux de communication dans un marché.
1. Avant la production, une collecte d’informations est faite pour identifier les besoins et
fonctions de l’acheteur potentiel (étude de marché à réaliser).
2. Le résultat de l’étude étant positif, le producteur peut lancer les appels d’offres (auprès
des grossistes, des détaillants, des centrales d’achat…).
3. Après la production, les actions de communication sont orientées vers les
distributeurs. Il s’agit entre autre de la publicité, la prospection de la force de vente, de
la promotion…
4. Les producteurs orientent directement la publicité et les promotions vers les acheteurs
potentiels. Ces actions sont menées aussi la force de vente peut faire connaître
l’existence des biens et les qualités distinctives.
5. Les revendeurs ou distributeurs orientent à leur tour les activités de promotion vers les
acheteurs potentiels pour faire connaître l’assortiment offert et les conditions de vente
et pour fidéliser la clientèle.
6. Après consommation des biens, des études sont réalisées par le producteur pour
évaluer le degré de satisfaction ou d’insatisfaction auprès des clients acquis en vue
d’ajuster son offre aux réactions des uns et des autres.
7. Après consommation, les clients développent leurs revendications par le biais de
groupes organisés (cas du consumérisme).
o Le marketing passif
Il se définit comme un mode d’organisation caractérisé par l’existence d’un marché potentiel
important mais où il y a rareté de l’offre.
Dans ce type d’environnement économique, les capacités de production disponibles sont
insuffisantes pour les besoins du marché. La demande est donc supérieure à l’offre. Ce type
de marketing appartient à l’optique production en ce sens que le marketing n’est pas
représenté au même niveau hiérarchique que les fonctions finances, production,
d’administration. Le marketing est rattaché au service commercial et surtout le choix des
produits relève de la fonction production.
o Le marketing d’organisation
Ce type de marketing met l’accent sur le marketing opérationnel et sur l’optique vente. L’on
assiste à une forme nouvelle de distribution. Exemple : le libre-service qui a modifié la
structure de distribution traditionnelle.
L’on assiste également à l’élargissement géographique des marchés. Enfin on assiste au
développement de la pratique de marque exigée par la vente en libre-service.
Ce type de marketing permet aussi de créer une organisation commerciale efficiente. Le rôle
de ce marketing est moins passif. Il permet également de rechercher et d’organiser les
débouchés pour les produits fabriqués. Dans ce marché, les entreprises se focalisent sur les
besoins des acheteurs.
Ce marketing d’organisation a pour mission d’organiser la commercialisation des produits et
de gérer l’ensemble des tâches qui s’inscrivent dans le processus de distribution (la fonction
de distribution repose dur six activités : transporter, stocker, fractionner, assortir, contacter et
informer). Il faut souligner que dans l’optique vente, le rôle du vendeur est de chercher à
vendre que d’aider à acheter. Ce type de marketing utilisant le passif va proposer la mise en
place d’un département marketing qui lui va prôner le marketing actif.
o Le marketing actif
I- Définitions
Comportement du consommateur : ensemble des actes directement liés et à l’utilisation des
produits des services des moyens d’information.
COMPORTEMENT DU
QUESTIONS CLES VARIABLES
CONSOMATEUR
CARACTERISTIQUES
Habitudes de consommation et Produits Quoi ? Quantité
d’utilisation Services Quand ? Occasion d’achat
Habitudes d’achat Point de vue Combien ? et/ou d’utilisation
Habitudes d’information Médias/supports Où ? lieux
Habitudes de fréquentation
Fréquences
Panier moyen
L’attitude est une tendance de l’individu à évaluer d’une certaine façon un objet ou un
symbole de cet objet, l’objet peut être un produit, une marque, une enseigne, un concept etc.,
ainsi l’on dira que l’attitude est composée de :
- Les croyances ou éléments cognitifs : qui recouvrent ce que la personne sait (à tort
ou à raison) de l’objet exemple : les voitures allemandes sont mieux finies que les
voitures françaises.
- Les sentiments ou éléments affectifs : qui correspondent à ce que la personne pèse de
l’objet
- La prédisposition ou élément conatif : qui indique ce que la personne est prête à
faire pour se procurer l’objet.
Lorsque deux éléments de connaissance contradictoires se développent dans l’esprit d’un
individu, il en résultera un état de tension et d’inconfort afin de réduire cet état il sera amené
dans un souci de cohérence à modifier le contenu cognitif de son attitude. Ce phénomène est
celui de la dissonance cognitive.
Ainsi par exemple le fumeur conscient et la nocivité du tabac aura tendance soit à occulter les
informations qui dénoncent la relation et le fait de fumer et le risque de cancer, soit à fumer
des cigarettes plus légères.
1.14) L’expérience
Le comportement de l’individu peut être influencé par ses expériences passées, ainsi le
consommateur satisfait d’un produit aura tendance à acheter ultérieurement d’autres produits
de la même marque, l’expérience a donc une forte influence dans le comportement d’achat
des individus ce qui explique la nécessité pour les entreprises de réaliser auprès de leur
clientèle des enquêtes sur le degré de satisfaction et d’insatisfaction.
- Les rigoristes : en particulier ce sont des petits patrons et cadres moyen qui résident
dans les villes moyennes et qui sont très rattachées aux valeurs traditionnelles, ils
souhaitent constituer un patrimoine pour le laisser à leurs enfants.
1-22) La famille
Celle-ci va jouer un rôle important dans les actes d’achat, elle peut favoriser à l’acte d’achat
sociologique l’on décompose le cycle de vie familiale du consommateur en 6 étapes.
- Jeune célibataire
- Jeune couple sans enfant
- Jeune couple avec enfant
- Couple âgé avec enfant
- Couple âgé sans enfant
- Vieux (seul)
Ainsi le processus d’achat familial dépend de la répartition des rôles au sein de la famille.
Exemple des achats importants plusieurs catégories de personnes en milieu familial
interviennent d’où :
- Dans certains cas ils décident seul car ils vivent seuls
- Ils décident eux-mêmes le plus souvent
- Le conjoint ou la conjointe décide le plus souvent
- Chacun décide seul de ce qui le concerne
- On décide après concertation de chacun
1-23) La culture
L’on peut définir la culture comme un ensemble des croyances des habitudes communes à des
personnes qui partagent un même héritage de valeur.
De ce fait la structure de consommation et le comportement d’achat seront différents selon les
pays et les régions, ainsi qu’il existe des groupes culturels appelés sous culture etc.
3-1) Définition
Le marché peut être définit selon les types d’acheteurs les types de besoins, les types de
produits ou en fonction de l’espace géographique.
Selon KOTLER & DUBOIS « un marché est un ensemble de clients capables et désireux de
procéder à un échange leur permettant de satisfaire un besoin et un désir ». C’est un lieu
virtuel ou physique ou se rencontrent offreur et demandeurs dans le but d’effectuer un
échange portant sur un produit donné contre sa valeur monétaire.
C’est aussi l’ensemble des individus vers lesquels se dirigent les actions d’une entreprise
donnée, c'est-à-dire la cible visée par cette entreprise.
Le marché est l’expression des volontés et des possibilités des offreurs et des demandeurs.
Capacité de
Consommer Pouvoir d’achat Pouvoir vendre Liberté de
fabrication
et de commerce
Produit
Nous avons aussi, le marché local, régional, national et international puis, le monopole
bilatéral, le monopole monopolistique, le monopole, le monopsone oligopolistique,
l’oligopole bilatéral, l’oligopole, monopsone l’oligopsone, le marché de la concurrence pure.
Marché du produit
Producteurs
Prescripteurs Distributeurs
Acheteurs
Utilisateurs - Consommateurs
2-21) Composition
L’environnement d’une entreprise se compose de l’ensemble des organisations ou des
structures (gouvernements, syndicats, organisation professionnelles) en relation directe ou
indirecte avec le marché et l’entreprise. En fonction du degré de relation entre l’entreprise et
son environnement, on distingue :
- Le microenvironnement ou groupe en relation directe avec l’entreprise, en liaison avec
son activité.
1- Variables à observer
Il s’agit d’identifier tous les éléments constitutifs d’un système, donné qui concourent à la
définition ou à l’identification d’un résultat donné.
2- La source d’information
Il peut s’agit d’une source primaire ou secondaire qui est susceptible de fournir un certain
nombre d’information recherché.
Les sources primaires nous amènent à réaliser des enquêtes
Les sources secondaires elles sont relatives aux documents utilisés pour enrichir un travail
donné.
Exemple : document comptable, financier, commercial.
Ce type d’enregistrement est lié au choix fait par l’entreprise et surtout selon son budget de
recherche en optant soit pour un questionnaire, des boîtes à suggestions.
Explorer un univers consiste à se familiariser avec une situation pour en cerner les
composantes et les contraintes.
D’où l’étude exploratoire repose sur les études documentaires, les études de cas, l’entretien
d’experts. Dans notre cas il s’agit d’examiner et d’analyser les études documentaires. Ces
études recherchent des informations primaires et secondaires. On parlera alors de recherche
documentaire ou de « des reseach ».
Lorsque les informations fournies par les sources documentaires, ou l’étude qualitative sont
insuffisantes pour permettre la prise de décision, il est nécessaire d’avoir recours aux études
quantitatives.
Ces études peuvent être ponctuelles ou permanentes.
Elles se font en utilisant des méthodes différentes qui varient d’une entreprise à une autre.
Cependant l’on peut faire recours à la méthodologie suivante :
1- Définition des objectifs de l’entreprise
2- Constitution de l’échantillon
3- Détermination du mode d’administration du questionnaire
4- Rédaction du questionnaire
5- Conduite de l’enquête
6- Traitement de l’information collectée
7- Élaboration du rapport des synthèses
Il existe deux types de méthode d’échantillonnage à savoir : les méthodes probabilistes et les
méthodes non probabilistes (ou empirique).
Le sondage aléatoire
Le sondage aléatoire ou élémentaire part du principe qu’à partir de la base de sondage
retenue, on organise un tirage au sort :
Soit par tirage systématique qui constitue une méthode simple et qui ne peut
être utilisée que si l’unité de la liste soit classée de manière aléatoire.
Le sondage stratifié
Ce type de sondage est souvent utilisé lorsque la population mère (base de sondage) est
divisible en groupes homogènes (appelées strate). Dans chaque strate définie préalablement,
on réalise un sondage aléatoire. L’addition de ces sous- échantillons va constituer
l’échantillon total.
Il faut souligner qu’il existe 2 types de sondages stratifiés :
Le sondage stratifié proportionnel
Le sondage stratifié ou taux de sondage par strate est identique.
Exemple : On veut constituer un échantillon de 100 entreprises parmi une liste de 1000 (taux
de sondage 1/10) dont la répartition est la suivante :
600 entreprises : petits clients
300 entreprises : moyens clients
100 entreprises : gros clients
On prélève au hasard : 60 petits clients
: 30 moyens clients
: 10 gros clients
Le sondage en grappes
Cette méthode consiste à choisir aléatoirement des sous-groupes (appelés grappes) parmi la
population mère et à interroger toutes les unités de chaque grappe. Le nombre de grappe doit
être au minimum de 30.
Lorsque les grappes sont constituées par des zones géographiques, le sondage est dit aréolaire.
Il consiste à découper le territoire où l’enquête est menée en quartier ou zones de tailles
équivalentes ; puis procéder au tirage au hasard de ces quartiers. Il suffit ensuite d’établir la
liste des unités statistiques y résidant et de les interroger.
t2p*q
N( taille de l’échantillon) =
e2
+ √ p∗q
D’où e = -
n
e = marge d’erreur, exprimée en pourcentage % représente la précision désirée ou intervalle
de confiance.
P = représente la proportion des individus présentant une caractéristique donnée que l’enquête
est chargé d’estimer et
q = 1-p représente la proportion des individus ne représentant pas ladite caractéristique.
Comme dans la plus part des cas cette proportion est inconnue, on prend l’hypothèse la plus
défavorable pour laquelle la population se répartit en parts égales, soit p = q = 50 %. Le
produit de p * q peut donc être considéré comme un indicateur du degré d’homogénéité de la
population.
Le choix varie selon les objectifs des entreprises et selon plusieurs facteurs tels que :
4- La rédaction du questionnaire
Définition du questionnaire
Le questionnaire est un instrument d’enregistrement et de stockage d’information recueillies
directement auprès des répondants et qui prend la forme d’un ensemble de questions fermées,
ouverte, à choix multiple.
C’est par l’intermédiaire du questionnaire que s’opère la liaison entre les quatre intervenants
de toute étude de marché.
Le questionnaire
Pour obtenir les bonnes réponses, encore faut-il poser les bonnes questions ? Une question
mal formulée sera donc mal comprise par l’enquêté. Un questionnaire mal adapté au mode
d’administration ou au mode de traitement retenu sert autant de cause pouvant altérer la
qualité des informations recueillies et donc leur interprétation.
La rédaction du questionnaire est une des tâches la plus importante de la réalisation d’une
étude.
OUI NON
La réponse ne peut être que dichotomique puisque la situation est rare en réalité.
Par contre
Avez-vous l’intention d’acheter une voiture cette année ? OUI NON
Les réponses possibles sont en réalité :
Oui /probablement / probablement pas / non / je ne sais pas…
Dans une question fermée à choix multiples, les réponses sont établies à l’avance et la
personne interrogée doit en choisir une ou plusieurs. Cette manière de procéder facilité
grandement le recueil de l’information.
Exemple : A l’heure actuelle, pensez-vous que l’impôt sur les revenus soit trop élevé… trop
faible…/ au niveau adéquat…
En fonction du nombre de répondant deux outils peuvent être utilisés notamment l’homme ou
la machine (ordinateur avec un type de logiciel donné tel que Chadoc ou Sphinx). Le logiciel
permet de visualiser les résultats obtenus sous forme d’histogramme, de Camembert, de
diagramme…) autrement dit un travail préparatoire doit être fait. Il s’agit de vérifier
scrupuleusement chaque questionnaire, l’éliminer s’il est incomplet ou suspect (réponse
aberrantes à des questions pièges de vérification). Une fois ce travail achevé l’on va enfin
procéder à la préparation du plan de dépouillement.
Ce travail consiste à concevoir une codification pour chaque question et chaque réponse et à
prévoir les traitements statistiques à réaliser tel que le tri d’analyse…
Exemple : êtes-vous favorable à la création d’une filière DICIMA ?
OUI NON
6-1-2) Le codage
Une fois le plan de dépouillement mise en place, il faut coder chaque questionnaire. Il est
donc souhaitable de prévoir lors de sa conception, une zone de codage pour chaque question.
Exemple : est-ce la première fois que vous vous inscrivez au CETIG ?
OUI NON
La saisie informatique suit la phase de codage. Elle doit faire l’objet d’un contrôle rigoureux.
6-2) Le traitement des données enregistrées
Pour qu’il ait traitement des données on peut utiliser : le tri à plat, en fonction des
informations recherchées, le tri croisé et d’autres traitements statistiques.
Lorsque l’analyse le nécessite, certains calculs peuvent également être effectués (moyennes,
médiane, variance, écart-type…).
Le tri à plat peut tenir compte des questions filtres et ne dénombrer que les répondants
concernés. Si l’on prend l’exemple cité ci-dessus, on peut imaginer que la question filtre
était : possédez-vous un ordinateur ?
Il est dit que le tri à plat traite des questions signalétiques telles que : l’âge, CSPS, sexe…
fasse apparaître des différences notables entre la répartition au sein de l’échantillon et celle au
sein de la population à étudier. Sans ce cas il est conseillé de procéder à un redressement de
l’échantillon. Cette opération consiste à supprimer (par tirage au sort) dans les catégories sus
représentées.
Utilisez-vous l’Internet ?
Jamais 80 % 20 % 100 %
Moins de 5 fois par an 16 % 84 % 100 %
Plus de 5 fois par an 20 % 80 % 100 %
1ère PARTIE
Nom du commanditaire
Nom du chargé d’études
Date de réalisation
Objectifs de l’étude
Méthodologie suivie
o Présentation des résultats les plus importants (principaux chiffres et visuels)
Principales conclusions
Recommandation et propositions d’action
2ème PARTIE
Dossier technique
3ème PARTIE
Annexes
Exemplaire du questionnaire
Grille de contrôle
Documents annexes utilisés (lettres, fichiers,…)
Listings informatiques des tris effectués.
l’achat de produits de grandes consommations, tels que les produits alimentaires, de toilettes
et d’entretien.
Il existe également des panels qui relèvent des achats des produits textiles. Concrètement des
relevés d’achat sont remplis par les membres du panel et envoyés par courrier à la société
d’études qui enregistre et traite les données. Chaque relevé fait l’objet de contrôles sévères de
précision et de cohérence, en cas de nécessité, les membres du panel sont interrogés par
téléphone.
Autrement dit le panel de consommation permet de mesurer de manière continue les achats de
ceux-ci grâce à l’administration hebdomadaire et par voie postale de questionnaires portant
sur les marques, les variétés, sur les types d’emballages, les quantités achetées, les prix payés
et sur les types de points de ventes fréquentés.
L’entreprise qui opte pour ce type de panel peut ainsi connaître de façon permanente : le
nombre de ménages acheteurs (NMA), les quantités achetées (QA), les sommes dépensées
(SD), les quantités achetées par l’acheteur (QA/A), les prix (SD/QA).
Le panel permet donc de suivre l’évolution des achats des produits par les ménages, mais ne
permet pas de connaître les raisons de l’achat puisqu’il enregistre que des faits (quantités,
prix, lieu d’achat…)
L’avantage du panel de consommateurs est de permettre des analyses très fines des
comportements d’achat et cela dans une perspective dynamique, ce qui permet notamment
d’étudier les fidélités aux marques.
Ce sont en fait des panels de consommateurs, mais dont l’objectif se limite à suivre
l’évolution des audiences des différentes chaînes de télévision et des principales chaînes de
radio. Le suivi dans le temps des comportements d’écoute apporte de nombreux avantages par
rapport à une enquête ponctuelle, parce qu’il permet de dégager des types de comportements
d’écoute.
Exemple : taux de passage d’une émission à l’autre, heures d’écoute, …
Il faut souligner que ces informations sont très utiles pour l’établissement d’une campagne
publicitaire. Les mesures sont relevées soit par des carnets d’écoute remplis par les panélistes,
soit par des moyens (Relevés Assistés, par Ordinateurs).
I- Définitions
1.3) Les variables individuelles ou variables explicatives individuelles
3-1) Définition
3-2) Le concept du marché
3-3) Typologie de marchés
3-2) Les composantes du marché du produit
2-1) Schéma général
2-21) Composition
Module 4 : DEMARCHE DE RECHERCHE
4-1) La définition du problème de recherche ou de décision
4-3) Élaboration du plan de recherche
8- Variables à observer
9- La source d’information
10- Les méthodes de collecte de l’information
11- Les méthodes d’enregistrement
12- Les méthodes d’analyse
IV - LA COLLECTE DES INFORMATIONS
V - L’ENREGISTREMENT DES INFORMATIONS
VI - L’ANALYSE DES INFORMATIONS
X- INTERPRETATION DES RESULTATS
XI- LA PRESENTATION DES RESULTATS
XII- LES RECOMMANDATIONS D’ACHAT