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Exercice 1
On note l'ouvert de défini par 1 3 , 2 3
0,1 et l'application définie sur par :
, , ² ²
Montrer que est strictement négative sur .
, 0
Donc
b) Montrer (en rédigeant soigneusement) que admet un unique extremum sur et que celui-ci est un minimum dont on donnera la
25
) , 0
64
+, , 2 1
On a
2 1 0
La deuxième équation donne
Or @ 0, donc
1
2
On a donc sur
1 1 5
D2 1 E F E F 0
2 1 0:
2 2 :AG 8:
9 A
2 0 C 1 1
B 2 2
1 5 2 8 15 16
On a bien
car
3 8 3 24 24 24
1
Et
0 1
2
5 1
Donc le seul point critique est le point de coordonnées E , F.
8 2
Examinons si ce point est un extremum local.
,, ,
++ 2
On a
,, , ,, ,
+- -+ 2 1 d'après le théorème de Schwarz
,, ,
-- 2
5 1
On a donc
S ++,,
E , F2
8 2
5 1
T +-,,
E , F0
8 2
5 1 5
U --
,,
E , F
8 2 4
5
On a donc
SU T V 0
2
5 1
On a donc en tenant compte de la première question
X, , E , F ) , 0
8 2
5 1 25
Or
E , F
8 2 64
25
Donc
X, , ) , 0
64
Exercice 2
Le but de l'exercice est l'étude des extremums de la fonction :
, Y ² 2 2² $ Z+
a . Établir que l'équation $ , d'inconnue , admet une solution et une seule.
Z+
[, $ Z+ 1 0
On a
lim $ Z+ lim $ Z+ 1 $ +
On a
+Z\ +Z\
lim $ + 0
Or d’après les théorèmes de croissance comparée
+Z\
lim $ Z+ 1 $ + lim $ Z+ ∞
Donc
+Z\ +Z\
lim $ Z+ lim ∞
On a également
+^\ +^\
La fonction [ est continue et strictement décroissante sur : elle réalise une bijection de sur . Or
0 , donc l’équation [ 0 a une unique solution dans . Et donc l’équation $ Z+ a une
unique solution dans .
`
On a
, 2 2 $ Z+
`
`
, 2 4
`
`
On a donc
, 0
D
` _ _ : A 92_ 2_ $ 0:
Z+c
_
La deuxième égalité implique que
_
2
`
On a
, 2 $ Z+
`
` `
, , 2
`` ``
`
, 4
`
S 2 $ Z+c
On a donc
T 2
U4
La fonction [ est de classe * sur e^
e^ comme somme de rapports de fonctions de classe * sur
e^
e^ , les dénominateurs ne s’annulant pas sur e^
e^ .
2. Calculer les dérivées partielles d'ordre 1 de [ en tout point , de e^ e^ .
1 Z+ 1 $ Z+
On a
+, , $ $ Z+
$ Z+
1
-, ,
$
3. Montrer qu'il existe un couple unique , de e^
e^ en lequel les deux dérivées partielles d'ordre 1 de [ s'annulent, et
calculer ce couple.
D 1 $
Z+
On doit résoudre le système
f 0
:
C $ Z+
1
f $ 0
B
La première équation conduit évidemment à 1.
En remplaçant par 1 dans la seconde, on obtient :
$ Z 1
0
$
1 1
Soit
0
$ $
1 1
Ou encore
$ $
1
Ce qui donne
Comme V 0, on a donc
1.
On en déduit que sur ^
^
e e
D 1 $ 0
Z+
f : A 9 1:
C $ Z+
1 1
f $ 0
B
Le point (1,1) est le seul point critique.
1
On a donc pour le point critique
S
$
T0
2
U
$
2
On en déduit que
SU T 0
$
Donc le point critique n’est pas un extremum : c’est un point selle.
Exercice 4
1 1 1
2
On considère la fonction f de classe C sur ]0, 1[ × ]0, 1[ définie par :
` 1 1
On a
,
` 1
` 1 1
,
` 1
2. Montrer qu’il existe un unique point i de ]0, 1[ × ]0, 1[ en lequel est susceptible de posséder un extremum local et déterminer i.
1 1
On doit résoudre sur ]0, 1[ × ]0, 1[ le système :
D 0
1 :
C 1 1
0
B1
1 :
Ce système est équivalent au système :
9
1
1 :
Sur ]0, 1[ × ]0, 1[ , ce système équivalent à :
9
1
Car 1 V 0,1 V 0, V 0.
1 1 :
Ce système est équivalent à
9
1
La première équation donne
1 2
La deuxième donne donc
1
Soit
3
1 1
Le seul point critique est donc
iE , F
3 3
` 2 2
On a
,
` 1
` ` 2
, ,
`` ``
` 2 2
,
` 1
2 2 27
Pour le point critique, on trouve
S
1 1 1 2
j1 3k j3 3k
2 27
T
1 1 4
j3 3 k
2 2 27
U
1 1 1 2
j1 k j k
3 3 3
27 27 27 3
27
Donc
SU T
E F V0
2 2 4 16
Exercice 5
On note m : → 2 l’application définie, pour tout , ∈ 2par :
2
Pour les deux questions, on calcule les dérivées d’ordre 2 en appliquant le théorème de Schwarz. On
,, ,
m++ 2 4
a:
,, , ,, ,
m+- m-+ 2 2 9
,, ,
m-- 2 2
On a donc pour le point 4,2:
S0
T3
U6
SU T 0
6 9 9 0
Donc
S2
Pour le point (2,3), on a :
T1
U2
SU T 4 1 3 V 0
On en tire
Exercice 6
On note i , 1 et on considère l'application :
1 1
: i , Y ² ln
4 4
1. a. Montrer que est strictement croissante sur I.
1 2 4 1
On a
, 1
2 4 4
Le dénominateur est positif sur i. Déterminons le signe de 2 4 1.
Δ 4 4
2
1 8
On a
2 √2 √2
On a
1 V1
2 2
1 1 2 √2 √2 1
On a
V 0 car √2 V 1 puisque 2 V 1
2 2 2 2
1
On a donc
1
2
Or le trinôme 2 4 1 a le signe de 2 à l’extérieur des racines. Il est donc négatif dans l’intervalle
, et donc négatif également sur i.
On en déduit que X i, , V 0.
La fonction est donc strictement croissante sur i.
1 1
b. Montrer :
E F 1 1.
2 2
1 1 1 1 1 1 ln2 7
On a
E F E F ln E F
2 2 4 2 4 2 4 16
E F
2 2 4 16 2 4 16 16 16
Or 8 V $ et la fonction ln est croissante donc
ln8 ln$ V 0
1 1
Donc
E F V 0
2 2
1
On a aussi
1 1 1
4
1 1
On a donc bien
E F 1 1.
2 2
c. En déduire : X i, i.
1
Donc d’après la question précédente
X i, 1
2
X i, i
Donc
2. On considère la suite réelle qr rs définie par q_ 1 et, pour tout t u, qr^ qr .
a. Calculer q .
1 3
On a
q q_ 1 1
4 4
b. Montrer : Xt s, qr i
On a q_ i.
X t v 0, montrons que si qr i, alors qr^ i.
Si qr i, d’après la question précédente, qr i, donc qr^ i.
Xt s, qr i
Il y a hérédité et donc
La fonction est strictement croissante, donc la suite qr est strictement monotone.
On a q q_ , donc la suite qr est strictement décroissante.
d. Montrer que la suite qr rs converge et que sa limite est le réel α.
La suite qr est décroissante et minorée par 1/2 : elle est donc convergente.
Sa limite est un réel α solution de l’équation , c’est-à-dire de l’équation
ln 0
a. Montrer que m est de classe C¹ sur
et calculer les dérivées partielles premières de m en tout point , de e^
.
e^
La fonction m est de classe * sur e^
comme somme de produits de fonctions de classe * sur
e^
.
On a
m+, , $ -
m-, , $ - ln
b. Montrer que m admet un point critique et un seul que l'on exprimera à l'aide du nombre réel α.
On doit chercher les solutions du système
$- 0 :
b
$ - ln 0
La première égalité permet d’écrire :
$-
ln 0
En remplaçant dans la seconde on trouve :
$-
Donc
w
On a donc
ln lnw
Et donc
La fonction m est de classe * sur e^
comme somme de produits de fonctions de classe * sur
e^
. On peut donc appliquer le théorème de Schwarz.
On a
,, ,
m++
,, , ,, ,
1
m+- m-+ $ -
,, ,
m-- $ -
Pour w et lnw, on a :
lnw w
S 1
w w
1 1
T $ xyz w
w w
U w$ xyz
w
1
On a
SU T w Ew F 0
w
Le point critique n’est pas un extremum local, c’est un point selle.
Exercice 7
On considère la fonction [ définie pour tout élément de e^ par g ln 2 1
a. Etudier les variations de [ et donner les limies de g en 0⁺ et en +∞.
1.
La fonction [ est dérivable sur e^ comme somme de fonctions définies et dérivables sur e^ .
1
On a
[, 2 V 0
La fonction [ est donc strictement croissante sur e^ .
En déduire qu'il existe un unique réel α, élément de 0, tel que [w 0.
|
b.
La fonction [ est continue et strictement croissante sur e^ . Elle réalise une bijection de e^ sur .
0 , donc l’équation [ 0 a une solution et une seule notée α dans e^ .
On a
lim [ ∞
+_
1 1 2 2 2
[ E F ln E F 1 1 1 V 0
$ $ $ $ $
La fonction [ change de signe sur l’intervalle 0,1/$ . Donc d’après le théorème des valeurs
1
intermédiaires, on a :
0 w
$
La fonction est de classe * sur e^
comme produit et somme de fonctions de clase * sur
e^
.
ln 2 1 0
En remplaçant dans la première, on trouve :
w
Ce qui implique
1
Pour le point critique cela donne :
S 2
w
T0
Uw
SU T 2w 1 V 0
On a donc
~ w, 0 wlnw w
On a
[w 0
Or on sait que
lnw 2w 1 0
Donc
lnw 2w 1
Donc