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A l’épreuve du feu de la Bible


© 2016 La maison de Yahweh®
Shalomon (Friedrich Ruff)

A l’épreuve du feu de la Bible


Friedrich Ruff (Shalomon)
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A l’épreuve du feu de la Bible

La Bible est le livre le plus connu de la planète, et de nos jours aussi le


moins lu de tous au prorata de sa diffusion globale. Au prorata de leur
diffusion les BD de Mickey et Donald sont en fait plus lues que les
Ecritures Saintes. Est-ce que parce que la Bible serait un livre
incompréhensible qu’il en est ainsi, ou, existe-t-il d’autres raisons ?
Nous savons que quelques siècles en arrière, la possession ne soit ce que
d’un fragment des Ecritures Saintes valait à son possesseur d’être brûlé
sur le bûcher par l’inquisition, ou par une autre forme d’organisation de
persécution mis en place par l’église de Rome.
Si le lecteur veut bien arrêter la lecture pour réfléchir un instant sur cette
question : Pourquoi l’église qui prétend de se servir de la Bible comme
fondement, refusait que celle-ci soit largement diffusée et que son contenu
soit aussi largement enseigné ?

L’église de Rome a tué des personnes au nom de sa religion, parce que ces
personnes lisaient dans les Ecritures Saintes. Peut-être le lecteur doute que
la Bible puisse l’aider dans sa vie, peut-être il pense que ce ne sont que des
chimères et des contes de fée qui n’ont aucune importance.
En levant la tête et en regardant les choses comme elles sont, nous voyons
que l’église de Rome est la plus puissante institution religieuse de la
planète avec plus de 2 200 000 000 de croyants, et elle est surtout
l’institution la plus influente de la planète en parallèle aux Nations Unis.
Je ne peux pas parler de ses richesses, parce que je n’en sais rien. Tout ce
que je sais c’est qu’elle n’est pas pauvre. – Alors pourquoi cette institution
avait un tel intérêt d’interdire la possession de la Bible, au point de
commettre des meurtres au nom de on ne sait quoi ? Si le lecteur veut bien
se poser cette question qui est sérieuse et qui mérite d’être examinée. Il n’y
a pas si longtemps, on ne faisait rien dans notre culture occidentale sans
le consentement de l’église. Aucun souverain, ni roi ni empereur ne
prenait une décision importante sans avoir au préalable consulté le clergé.
Cet état a perduré durant plus de 1700 ans et perdure encore aujourd’hui
quoique d’une manière différente. Sachez que les Papes sont adulés et
chéris par les croyants, malgré les problèmes à l’intérieur de l’église. Les
foules se déplacent pour la venue d’un Pape dans un pays, et l’influence
de ces hommes est énorme. Si un Pape disait aujourd’hui qu’il ne faille
plus payer un tel impôt, ou qu’il ne faille plus obéir à une telle chose, sa
requête sera très largement suivie par une majorité des croyants. C’est

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ainsi que l’église gouverne les souverains (élus) et rois de la terre. Les
églises dites réformées, protestantes, évangéliques ou autres suivent dans
les principes de base l’église romaine. L’église n’a jamais été réformée,
puisque elle subsiste dans sa forme et selon sa propre volonté initiale. Ce
sont plutôt des schismes et séparations divers qui ont eu lieu, et dans ces
églises séparées il y avait d’autres schismes et séparations qui continuaient
et qui continuent à se produire. Il n’en reste qu’une église puissante et
souveraine depuis le commencement à Nicée en l’an 325, et elle n’a pas
changée, et personne n’est arrivé à lui imposer quoi que ce soit.
Les hommes ont une bonne mémoire de la crainte, c'est-à-dire ils
n’oublient pas ce qui leur a fait très peur dans la vie. Souvent des choses
très graves sont transmises à travers la mémoire durant des générations…
…dans les familles catholiques il n’est pas coutume de lire la Bible… On
va à l’église pour les grandes fêtes, les enterrements, les baptêmes, les
mariages…
Ce que le prêtre prêche à ces occasions est écouté d’une demi-oreille, et on
pense qu’il doit savoir ce qu’il dit, puisque c’est son travail…
Qu’en est-il des protestants, évangéliques et autres ? Enseignent-ils ce que
dit la Bible où suivent-ils les dogmes de base de l’église Romaine ?
Découvrez la vérité dans les chapitres suivants.

Les églises, quelles qu’elles soient, se réfèrent de manière injustifiée à un


Jésus de Nazareth, qu’ils font passer pour le fils d’un dieu trinitaire.
Les recherches critiques démontrent que les édits traditionnels de foi des
catholiques et des protestants dans leur noyau ne sont pas la même chose
que ce qu’a annoncé et voulu cette personne à laquelle on a donné le nom
de Jésus.
L’ainsi nommé Jésus n’était pas celui pour qui tout le monde le prend
maintenant. Ce n’est qu’après le concile de Nicée en l’an 325-326 qu’il est
devenu ce qu’on a bien voulu faire de lui.
Le christianisme existe sans fondement réel et n’a pas de raison d’être, si
ce n’est pour être en opposition avec ce que les écritures saintes disent
vraiment.
Les applications des différentes traductions des écritures saintes faites par
les églises sont par la façon licencieuse de leur traitement devenues un
morcellement de témoignages qui se contredisent.
Quand on s’approche de la Bible de manière scientifique et avec un grand
sérieux, on se rend compte que les enseignements des églises établies ne
tiennent pas.

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Le « seul les écritures » des protestants évangéliques, qui jadis était


comme un rocher au milieu des eaux tumultueuses, est aujourd’hui
devant nous comme un homme nu sur une place de marché pleine de
monde.
Ce que les scribes modernes, les enseignants religieux, les prêcheurs de
dimanche ont fait des écritures en les manipulant, en les tordant, en se
servant de versets par ci par là pour étayer leurs enseignements d’hommes
qui ne reflètent en rien la vérité, relève dans un sens biblique strict de
l’idolâtrie.
Cela ne sert à rien quand des théologiens nous assurent encore et encore
que la foi ne doit pas dépendre de faits historiques, et que c’est justement
cela qui est en contradiction avec la foi, mais qu’elle est dépendante de la
décision personnelle de chacun.
Est-ce que la foi peut fermer les yeux devant les faits au risque de
ridiculiser le croyant à la fin ?
Qui affirmera que la terre est plate, malgré que nous sachions qu’elle est
un globe ?
Celui qui le fera ne fera pas preuve d’une grande foi, mais de ridicule.
Il s’agit ici de l’honnêteté intellectuelle. Nous ne pouvons pas lire
Seigneur, là où YHWH est écrit.

Les fondements du christianisme.


Les fondements du christianisme dont le nom même est issu d’une
translittération corrompue, ne tiennent ni devant la Bible, ni devant
l’histoire, ni devant les sciences. En réalité, le christianisme est sans
fondement quelconque en dehors des manipulations politiques qui ont
pris leur origine dans le concile de Nicée. Le christianisme en somme,
avec son histoire et sa dogmatique se révèle être une erreur monumentale
dans l’histoire de l’humanité. Les chrétiens se sont leurrés eux-mêmes, ils
sont victimes de leur propre séduction. Que les églises ne peuvent pas
avouer ce fait est humainement compréhensible. On peut même
comprendre qu’une toute petite assemblée d’une poignée de chrétiens ne
puisse pas s’avouer ce fait à elle-même, tout en le voyant.
Le christianisme est une religion, un enseignement dogmatique qui ne
tient pas à l’épreuve du feu des Ecritures Saintes, et ainsi le christianisme
est sans légitimation suffisante, puisque il se réfère à la Bible, mais ne tient
pas à l’épreuve de la Bible. Etant une religion qui se comprend historique,
ayant une propre histoire, elle a en pratique aussi échoué à l’épreuve du
bienfondé historique.
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Il n’y a pas de corrélation entre l’œuvre de celui à qui on a donné le nom


Jésus et l’enseignement diffusé par les églises. On voit plutôt que l’œuvre
de cet homme était et est en opposition diamétrale avec ce que font les
églises.

Que les fondements du christianisme peuvent être mis en question de


cette manière a choqué plus d’un théologien. Ils disent qu’il faut disculper
les églises, car celles-ci ne pouvaient pas savoir que leurs enseignements
élémentaires n’étaient pas des révélations divines, mais le résultat de
mécanismes qui agissaient automatiquement à l’intérieur de l’histoire
ecclésiastique. Ils disent que les églises à travers les siècles ont toujours agi
avec « bonne foi ». Mais enfin la science biblique seule et ses dérivés de la
recherche historique des textes des ainsi nommés « Ancien et Nouveau
Testaments » ont fait tomber cette maison de cartes dogmatique.
Mais de nos jours se référer à l’ignorance, et de vouloir se cacher derrière
cet argument de l’ignorance, cela ne peut plus se faire !
Aujourd’hui, le fait de simplement taire la vérité, ou le fait de ne pas
prendre au sérieux des recherches bibliques scientifiques qui nous
ramènent à la vérité biblique, ressemble plus à une auto séduction qu’à
autre chose.
Dans leur intégralité, les Ecritures Saintes ne se contredisent pas, depuis
le premier verset de la Genèse jusqu’au dernier verset de la Révélation.
Mais les églises restent et ne bougent pas de leurs positions. Comment
imaginer un pasteur d’une grande assemblée de plusieurs centaines de
personnes aller à son pupitre et annoncer aux croyants qui attendent de
lui un fervent sermon, que tout est basé sur des machinations d’hommes,
et qu’il était trompé et que de ce fait il les a trompés… La révélation d’un
désastre…
Allons voir plus grand – La pensée de l’occident, les prémices de la vue
du monde et des états, les croyances personnelles, l’ordre de toute la
société occidentale sont depuis Nicée et l’empereur Constantin fortement
influencés par les directives du christianisme. Si ce fondement, cette
fondation basée sur ce dogme directeur chrétien se révèle comme une
illusion, est ce que les presque 1700 ans d’histoire ne se révèleront pas
aussi comme illusion ? Pas seulement que les églises aient agis de manière
injuste, mais les paradigmes et prémices de l’histoire du monde des deux
derniers millénaires se révèleront après coup d’être des chimères…
En premier lieu on pensera à ceux qui ont été persécutés par l’église, ceux
qu’on a torturés et tués, les « Juifs » tués au nom d’une vérité qui n’était
pas une. Maintenant les églises ne peuvent plus rien empêcher, et les
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crimes des églises se publient dans une multitude de livres. Je ne ferais


pas un autre de ces livres, et je ne ferais pas un autre comptage de ces
crimes et méfaits. Il existe une histoire criminelle de l’église en 9 tomes,
écrite pour relater tous ces crimes qui ne resteront certainement pas sans
être jugés…
Pas seulement des « Juifs » et des non chrétiens ont été les victimes de cette
église qui devenait de plus en plus totalitaire, mais les chrétiens eux-
mêmes étaient victimes de ces enseignements qui les éloignaient autant
que possible de ce vrai Messie historique. Ils n’avaient aucun lien ni
aucune relation avec ce vrai Sauveur, parce que l’église ne pouvait pas
courir ce risque et empêchait cette possibilité.
Venons-en aux martyrs chrétiens, dont les souffrances étaient et sont
toujours exagérées outre mesure par l’église, malgré qu’il y ait de temps à
autre certains fondements historiques. Eux aussi sont victimes de ce
mensonge ecclésiastique, et ils allaient plus ou moins joyeusement à la
mort.
La prochaine question que je pose ici est : À quel point l’auto séduction est
responsable des schismes et des séparations à l’intérieur du christianisme.
Il y en a beaucoup parmi les dénominations chrétiennes qui montrent de
la compassion pour les blasphémateurs, les spiritualistes, les
schismatiques qui viennent de leurs propres rangs. Mais les différences
des enseignements à l’intérieur du christianisme peuvent être
franchement négligées. Cela n’a aucune importance de quelle couleur sont
peint les cabines d’un bateau qui ne flotte plus et qui va couler. Ce ne sont
pas seulement les hérétiques qui ont cru et témoigné pour rien, mais aussi
les réformateurs protestants et les orthodoxes à Rome et ailleurs, qui
sombreront saisis par l’effondrement des fondations qui est dû à un
gigantesque « tremblement de terre ». Des hommes comme Calvin,
Luther, Zwingli, Hus, n’ont pas réformé l’église, mais ils ont fait un tour
sur un manège avec des décors différents. L’église n’a jamais été réformée,
puisqu’elle continue à exister en tant que telle. Les problèmes
théologiques ont usé les plus grands esprits éclairés qui ont rempli des
bibliothèques entières ; et regardé de près, ce n’étaient que des recherches
sur des faux problèmes.
Quelle importance si une erreur est uniquement relative à l’écriture ou si
cette erreur intéresse aussi la tradition ? Une erreur est une erreur, et ce
n’est pas parce qu’on explique l’erreur que cette erreur devient juste.
Une telle orientation erronée qui dure depuis presque 2000 ans ne peut
laisser indifférente, même pas ceux qui ont toujours pensé que le
christianisme soit un phénomène pas très sérieux.
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De se frotter les mains de manière satisfaite puisque cette illusion est


maintenant révélée ne peut pas être une fin en soi…
…il y a eu trop de morts sous les roues des chars de guerre du
christianisme, trop de ressources spirituelles qui ont été dévorées par cette
bête féroce de « l’erreur religieuse ».
Mais, sérieusement, est-ce que cela peut être ? Est-ce que une époque
entière de l’histoire des hommes peut se tromper et être trompée ainsi ?
Oui !
Regardez comment répondent les écritures saintes à cette question :
Révélation (Apocalypse) 12 :9 – (Traduction Louis Segond 1910)
9. Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui
qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec
lui.

Et cette erreur, cette tromperie, cette séduction de tout le monde, du


monde entier n’a pas seulement eu lieu, mais elle était la règle depuis ce
temps et l’est encore aujourd’hui.
Le dogme chrétien ne date pas de l’an 325 où Constantin, l’empereur
romain avait convoqué le concile de Nicée, mais il est aussi ancien que
Babylone. Ce n’est pas que le christianisme soit dû au Messie qu’on a
faussement nommé Jésus, non, il est aussi vieux que la civilisation.

Le nom Jésus Christ

En travaillant sur ce chapitre, j’ai rencontré plusieurs difficultés,


notamment en ce qui concerne les ouvrages de référence. Hormis un
ouvrage assez ancien en langue française du Dr. Antoine Fabre d’Olivet,
il est quasiment impossible de trouver un commentaire ou une
concordance avec laquelle il serait possible de travailler de manière
scientifiquement neutre, car tout est christianisé à outrance.
Malheureusement il en est de même avec les différentes versions de
traduction des Ecritures Saintes.
Encore une fois, les écritures saintes ont été traitées de manière licencieuse
par les traducteurs chrétiens, et ainsi tous les ouvrages qui traitent des
écritures, et toutes les choses qui peuvent tourner autour des Ecritures
Saintes sont malheureusement fort corrompues. Je fais cette déclaration en
ce qui concerne les parutions et publications en langue française. Il en est
absolument différent pour les ouvrages en langue anglaise où l’on trouve
des dictionnaires et concordances qui brillent par leur profondeur dans le
domaine de recherche, et ce gratuitement.
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Si les étudiants chrétiens pratiqueront une véritable étude des écritures


saintes sans biais, concernant le Sauveur prophétisé, ils trouveront,
comme beaucoup qui cherchent la vérité des écritures l’ont trouvé, que le
Sauveur prophétisé n’est pas le Sauveur qui est proclamé aujourd’hui par
le monde chrétien. Le Sauveur prophétisé est en fait venu, et il vivait et
mourrait comme les prophètes l’avaient prédit de manière exacte. Le vrai
Sauveur, en accord avec la prophétie des Écritures Saintes, a vécu est mort
et puis ressuscité avant que le Temple et la ville de Jérusalem aient été
détruits en l’an 70.
Examinons premièrement le Sauveur prophétisé que les prophètes et
apôtres proclamaient – le véritable Sauveur. Une des premières choses
que nous devrons apprendre dans notre recherche du vrai Sauveur est son
nom. L’importance de connaître le nom d’un homme ne peut pas être
assez soulignée. Les noms étaient et sont très importants pour le peuple
hébreu, et ce qu’ils portent comme contenu est d’une grande signification,
pas seulement pour des individus, mais aussi pour des familles entières.
Le nom Jésus est une invention d’homme qui ne porte en rien la
signification du vrai nom de cet homme mentionné dans le Nouveau
Testament. Le simple fait (qui peut être facilement prouvé par des sources
qui ont autorité) est que cet homme était né en tant que hébreu et qu’il
avait un nom hébreu. Il n’y a pas un tel nom que Jésus dans la langue des
hébreux. En lisant dans « Encyclopedia Judaica » Volume 10, page 10,
nous trouvons que le supposé nom Jésus est en fait la forme commune
grecque du nom hébreu Josué:
Jésus, (mort l’an 30) qui la chrétienté voit en tant que fondateur et objet de
foi, était un juif qui vivait vers la fin de la deuxième république romaine.
Suivent le nom, la naissance, et la date de mort de Jésus. Jésus est la forme
grecque commune du nom hébreu Josué. Le père de Jésus, Joseph
(Yahseph), sa mère Marie (en hébreu Miriam), et ses frères Jacques
(Yaaqob), Joseph (Yahseph), Juda (Yahdah) et Simon (Shimon) (Marc 6 :3)
ont aussi porté des noms hébreux populaires.
« Encyclopedia Judaica » Volume 12, page 805, nous apporte une
information supplémentaire en ce qui concerne la prononciation de
Joshua, qui est Yod-heh-waw-shin-ayin. (Joshua).
Cette source nous montre aussi que ce nom, correctement prononcé yàh-
shou-a, est un nom composé qui est construit avec les deux premières
lettres du tétragramme, qui est le nom Yahweh- . Le nom Yahshua
suit la pratique commune parmi les véritables adorateurs de Yahweh, en
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formant et utilisant des noms composés qui donnaient gloire au nom de


Yahweh.
« The Jewish Encyclopedia » Volume 9, page 153, nous dit ceci sur les
noms composés qui glorifient Yahweh: Une caractéristique distinctive de
l’onomatologie biblique est la fréquence de noms composés, qui parfois
forment même des petites phrases comme dans le cas du fils d’Esaïe
Shéar-jashub (= « le reste retournera »). Dans la majorité des cas, ces noms
composés sont théophores, se réfèrent ou signifient… le nom de YHWH.
“The Interpreter's Dictionary”, Volume 3, page 505, nous dit:
Il y a une tendance croissante, spécialement dans le 7ème siècle avant J.C.
d’utiliser des noms composés qui parlent d’un fait ou qui expriment un
désir ou un vœu… Les plus nombreux sont ceux qui incluent un YAH’…
dans leur composition (il y en a plus de 150) et ils sont le plus souvent des
noms personnels ou des noms de famille.
Le Nom Yahshua est justement un de ces noms composés. C’est une
combinaison du nom de Yahweh dans un nom personnel (YAH : yod-heh)
et SHUA (shin-ayin), qui signifie salut (le fait d’être sauvé de la mort éternelle
et d’avoir acquis une place pour l’éternité dans le royaume de Yahweh). “The
Hebrew-English Lexicon of the Old Testament” de Brown, Driver, and
Briggs, page 221, nous dit que le nom Yahshua signifie Yahweh est salut.

LA LANGUE HEBRAÏQUE RESTITUÉE de Fabre d'Olivet, (ici en anglais)


page 462, nous donne cette information concernant le mot hébreu, shua.
Nous trouvons que ce mot vient du mot yasha :

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“Gesenius' Hebrew-Chaldee Lexicon to the Old Testament” page 811,


nous explique:

“The Hebrew-English Lexicon of the Old Testament” de Brown, Driver,


and Briggs, page 447, nous dit sur le mot yasha.

Ainsi nous avons + (Yod-heh-waw-shin-ayin). Ce nom est


correctement prononcé YAHSHUA (en phonétique française yàh-shou-a),
puisque la lettre waw dans cette composition est muette, comme nous le
dit LA LANGUE HEBRAÏQUE RESTITUÉE de Fabre d'Olivet, pages 112-
113.Conjonctif ou article convertible. Cet article dans des noms qui unissent,
cause le mouvement de néant, du quel le caractère W devient le signe, comme nous
l’avons vu : en faisant passer des actions d’un temps à l’autre, cela exerce sur eux
la faculté de convertibilité, de quoi ce même caractère est l’emblème universel. Ce
mouvement conjonctif peut être rendu par : et, aussi, ainsi, alors, puis, après, que,
etc. Mais son mouvement convertible n’est pas exprimable dans notre langue et
je n’en connais aucune dans laquelle cela peut être exprimé. Pour pouvoir
percevoir ça, une personne doit ressentir le génie hébraïque.
Nous avons suffisamment de preuves qui montrent que le nom de
Yahweh a été éradiqué des écritures saintes et de la connaissance et de

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l’usage communes, à cause des traditions faites d’hommes, de nos


ancêtres et des Rabbins.
La « Century Bible » Volume 1, pages 90-91, nous montre le suivant :
Quelque temps après le retour de la captivité, et avant le commencement
de l’ère chrétienne, les Yahdaïm (Juifs) venaient à croire que le saint nom
Yahweh était trop sacré pour être prononcé à des occasions ordinaires. Il
est dit qu’il était prononcé le jour du pardon par le grand Prêtre (souverain
sacrificateur). En d’autres temps, quand quelqu’un lisait ou parlait à haute
voix de ce qu’est appelé l’Ancien Testament, le mot
« Adonaï »=« Seigneur », substituait habituellement YAHWEH, et de
manière similaire la LXX (Septante) utilise Kurios, la Vulgate Dominus et
la version actuelle Seigneur, là où la version en hébreu utilise YAHWEH
sans les points de voyelle ; Mais quand les points de voyelle étaient
ajoutés, les points de voyelle d’ « Adonaï » ou d’ « Élohïm » étaient ajoutés
à Yahweh, en tant qu’indication que ces mots devaient être prononcés au
lieu du mot dont les consonants étaient ceux de YAHWEH. Ainsi nous
trouvons les combinaisons YeHoWaH et YeHoWiH. A la réformation, le
premier étant le plus usuel, était quelques fois utilisé comme nom du
(Tout Puissant) d’Israël, et dû à l’ignorance de son histoire il était mal lu
en tant que « Jéhovah », une forme qui s’est par elle-même établie en
français, mais ne donne pas la prononciation du saint nom qu’il
représente.
Le prophète Yeremyah a averti que cette pratique d’enlever le nom de
Yahweh nous sera transmise par les prêtres incrédules, les scribes et les
interprètes, quand les écritures en hébreu ont été premièrement traduits
en grec, en suite en latin et finalement en français.
Yeremyah (Jérémie) 8 :8 –
8 Comment pouvez-vous dire : Nous sommes sages, et la loi de Yahweh est avec nous?
Voici, c’est en vain que c’est mise à l’œuvre la plume mensongère des scribes.
Yeremyah (Jérémie) 23 :27 –
27 Qui divisent, planifient et réfléchissent de faire oublier mon nom à mon peuple par
leurs rêves qu’ils racontent à leurs proches et à tout le monde, juste comme leurs pères
qui ont oublié mon nom pour Baal – Seigneur.

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Le nom vide « Jésus »

“La nouvelle encyclopédie catholique” Volume 7, pages 970-971, nous dit


du nom Jésus: JÉSUS (LE NOM). En français le nom Jésus est une
translittération de la forme latine Iesus, qui représente la forme grecque
du nom hébreu ye-šûa`. Ce dernier est une forme tardive du nom yôšûa`, venue
par dissimilation de voyelles et une forme contractée de yhôšûa`, « Yahweh est
salut » C’était le nom du successeur de Moïse. *Josué (Joshua), fils de Nun. A
cause de la famosité de ce héros dans les premiers temps d’Israël et à cause de la
signification du nom. Beaucoup d’hommes dans le AT et le NT portaient le nom
de Josué ou Jésus. La Septante utilise généralement la forme grecque , là
où le texte hébreu a la forme yôšûa` ou y'hôšûa`. Ainsi aussi le texte du NT, en se
référant à Josué, fils de Nun, l’appelle Jésus (Actes 7 :45 ; Héb 4 :8). Une allusion
faite dans Mt. 1:21 à la signification du nom (“Yahweh est salut”) : Joseph se fait
dire par l’ange du Seigneur de nommer l’enfant mis au monde par la conception
virginale de Marie « Jésus, parce qu’il sauvera son peuple de ses péchés. »

“The Theological Dictionary of the New Testament”, de Kittel and Bromley, Volume
3, page 289, nous dit: que la forme entière de ce nom est un « nom phrase », dans lequel
le sujet vient en premier et représente une forme du nom divin et dans laquelle
le verbe est une forme subsidiaire du verbe shuh qui signifie « aider ».

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“The Dictionary of New Testament Theology”, Volume 2, pages 330-331,


nous donne plus d’information sur ce nom largement accepté mais quand
même très incorrect.
Ancien Testament ie-sous est la forme
grecque du nom de l’Ancien Testament Ye-šûa`, ce nom est devenu ce qu’il
est par transcription de l’hébreu et en ajoutant un s à ce nom pour faciliter
la déclinaison. Ye-šûa` (Joshua) semble être devenu d’usage général autour
du temps de l’exile babylonien à la place du plus ancien Yehôsûa. La LXX
rend les deux formes, la plus ancienne et la plus récente uniformément en
ie-sous… C’est le plus ancien nom contenant le nom divin Yahweh, et
signifie « Yahweh est secours » ou « Yahweh est salut » (du verbe yasa`,
aide, secours, sauver). Joshua apparaît aussi dans un passage post exile
dans l’AT hébreu (Néh. 8 :17) en tant que Ye-šûa` le fils de Nun, et pas
comme dans les textes plus anciens comme Yehôšoa.
« The Encyclopedia Dictionary of the Bible”, de Louis Hartman, pages
1141-1142, nous montre ceci:
Jésus. Ce nom en français est une transcription du latin Iesus, qui
représente la forme grecque du nom hébreu yeša` (à Jesua), qui est
elle-même une forme tardive par dissimulation de voyelles de yoša`
(Jesua), contractée de yehosa`, "Yahweh est salut."
La forme Yeshua ou Jésus était un changement délibéré du nom original
Yahshua, comme les mêmes pages de source de ce nom montrent :
Jesua. Dans les derniers siècles avant le Christ le nom personnel yosa était
prononcé et écrit yeša.
“The Harper Bible Dictionary”, de Paul Achtemeier, page 474, nous
montre que la forme Yeshua ou Jésus n’est même pas un nom hébreu.
Jeshua (Jesh ´ou-ah Héb., "Yahweh est salut"), la forme araméenne de
Joshua.
Plutôt que prononcer et écrire ce nom correctement YAHSHUA
(contenant le nom de Yahweh tout puissant), sa nouvelle forme était
Yeshua, signifiant « Il sauvera ». Pas seulement le nom de Yahweh était
enlevé du nom correct Yahshua, écrit Yeshua dans sa nouvelle forme, mais
la puissance de Yahweh fut enlevée avec.
Ce nouveau nom (Yeshua) a été utilisé en remplacement du vrai nom de
Yahshua au temps où la septante (LXX) commençait à être traduite. Le
mot grec écrit dans cette version pour remplacer le nom qui a remplacé le

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nom de Yahshua est - une translittération directe du hébreu


Yeshua.
La prochaine version de la Bible, après la Septante grecque (LXX), était la
Vulgate – attribuée à Jérôme. Dans l’année 383 de notre ère Jérôme
commençait à travailler sur cette version latine. Il entreprenait la révision
de l’Ancien Testament directement de la version Septante. Dans la
Septante, le nom de Yahweh était remplacé par le mot grec Kyrios –
Seigneur. Dans la Vulgate latine, Jérôme a directement traduit le mot grec
Kyrios – Seigneur en latin Seigneur – Dominus. Dans la Vulgate latine,
Jérôme traduisait le mot grec en latin, Iesus. Les dictionnaires
bibliques nous disent :
Traductions des Bibles :
1. Premières versions. Il y avait des parties de la Bible, et possiblement l’œuvre
entière qui étaient traduits dans les langues courantes européennes très tôt dans
l’histoire de ces langues. Ces traductions étaient toutes faites du latin, et pas de
l’hébreu originaire.
Ces versions traduites en français contenaient le mot latin Dominus
directement traduit en ce mot français que nous connaissons tous
aujourd’hui comme Seigneur, qui fait toujours oublier le nom Yahweh
pour Baal (Yeremyah [Jérémie] 23 :27).
Dans les premières versions, le mot grec Ie-sous était abrégé au latin Iesus.
Ce n’était qu’en l’an 1064 de notre ère que le nom populaire Jésus était
placé dans les écritures. La lettre J n’existait pas avant ce siècle.
Les encyclopédies en général nous disent que cette lettre J est une
invention médiévale…
Collier's Encyclopedia, copyright 1957, page 289, nous donne ces
informations :
Le nom Jésus n’est même pas une translittération, il est la corruption
d’une translittération d’un mot hébreu duquel on a enlevé le grand et
puissant nom de Yahweh, lui enlevant ainsi toute signification.
The Theological Dictionary Of The New Testament, Kittel et Bromley,
Volume 3, page 284, nous dit que le nom Jésus (Iesous) est une forme
grecque du nom propre hébreu Yahshua . Gardez dans votre esprit
que ce nom Jésus ne porte aucune des significations du nom original
hébreu Yahshua, qui signifie Yahweh est salut.

A l’épreuve du feu de la Bible


Friedrich Ruff (Shalomon)
15

En fait, sur la page 290 ce même ouvrage nous dit que pas seulement le
nom Jésus faillit de porter une quelconque gloire de Yahweh (Qui est
contenue dans le nom Yahshua), mais qu’en fait Jésus est aussi la forme
masculine du nom d’une déesse païenne.

C’est seulement une autre preuve de la manière littéraire licencieuse que


les religions chrétiennes établies et menés par l’église catholique ont pris
avec les écritures. Je mets le point sur le fait qu’ils ont fait tout cela sans
l’autorité du père céleste qui a dit : « N’ajoute rien et n’enlève rien de cette
parole que j’ai donné ».

Le premier concile de Nicée


et les « protocoles manquants »
Jusqu’au premier concile de Nicée, l’aristocratie romaine adorait
principalement deux dieux grecs, Apollon et Zeus, mais la grande masse
du peuple idolâtrait Jules César ou Mithras (la divinité perse Mithra
romanisée). César avait été déifié par le sénat romain après sa mort (15
Mars de l’an 44 de notre ère) et en conséquence vénéré en tant que le
« divin Julius ». Le mot « Sauveur » était attaché à son nom ; la
signification initiale étant « un qui sème la semence. Il était un dieu
phallique. Jules César était considéré comme « dieu manifeste et sauveur
universel de la vie humaine », et son successeur Auguste était appelé le
« dieu et sauveur ancestral de toute la race humaine ». L’empereur Néron
(54-68), dont le nom initial était Lucius Domitius Ahenobarbus (37-68),
était immortalisé sur sa monnaie comme étant le « sauveur de
l’humanité». Le divin Julius comme sauveur romain et « père de
l’empire » était considéré comme dieu par le peuple romain pendant plus
A l’épreuve du feu de la Bible
Friedrich Ruff (Shalomon)
16

de 300 ans. Il était une divinité dans quelques textes presbytériens de


l’occident, mais n’était pas reconnu dans les écrits orientaux. L’intention
de Constantin à Nicée était de recréer un dieu entièrement nouveau pour
son empire qui unirait toutes les factions religieuses sous une seule
divinité. Il était demandé aux presbytériens de débattre et de décider qui
sera leur nouveau dieu. Les délégués se disputaient entre eux, exprimant
leurs motivations personnelles pour l’inclusion d’écrits particuliers qui
promouvaient les traits plus fins de leur propre divinité. Pendant cette
rencontre, les factions houleuses étaient immergées dans des débats
chauds, et les noms de 53 dieux étaient sur le tableau pour être discutés.
« Quand ils n’arrivaient pas à se mettre d’accord pour sélectionner un
dieu, ils commençaient à voter afin de déterminer un… Pendant un an et
cinq mois les votes continuaient…” A la fin de ce temps, Constantin
retournait à la réunion pour découvrir que les presbytériens n’avaient pas
trouvé un accord sur une nouvelle divinité mais avaient réussi par le vote
d’obtenir une courte liste de cinq prétendants : César, Krishna, Mithra,
Horus et Zeus (Historia Ecclesiastica, Eusebius, c. 325) Constantin était
l’esprit qui gouvernait à Nicée et il décidait finalement sur un nouveau
dieu pour eux. Pour impliquer les factions britanniques, il commandait
que le nom d’un dieu druide, Hésus, devait être joint avec le dieu-sauveur
oriental, Krishna (Krishna est sanskrit pour Christ) et ainsi Hésus Krishna
serait le nom officiel du nouveau dieu romain. Un vote était pris et c’était
avec une majorité de mains levées (161 votes pour 157) que les deux
divinités devenaient un dieu. Suivant la tradition ancestrale païenne,
Constantin utilisait la réunion officielle et le décret de l’apothéose romaine
pour légalement déifier deux divinités comme étant une seule, et faisait
ainsi par le consentement démocratique. Un nouveau dieu était proclamé
et « officiellement » ratifié par Constantin (Acta Concilii Nicaeni, 1618).
Cet acte purement politique de déification plaçait effectivement et
légalement Hésus et Krishna parmi les dieux romains comme un
composant individuel. Cette abstraction prêtait une existence terrestre aux
doctrines amalgamées de la nouvelle religion de l’empire ; et parce qu’il
n’y avait pas de lettre « J » dans les alphabètes jusqu’au début du
neuvième siècle, le nom évoluait subséquemment vers « Jésus Christ ».
Traduit de l’anglais de Nexus Magazine, volume 14, Numéro 4.
Si les chrétiens pouvaient tordre le nom d’un homme - Yahshua, qui était
selon toutes les autorités qui existent un homme juste, et dont le nom
glorifie Yahweh – pour qu’il devienne le nom d’un dieu païen détestable
(Jésus), alors à quel point plus fort pouvaient ils tordre les enseignements
A l’épreuve du feu de la Bible
Friedrich Ruff (Shalomon)
17

de cet homme pour dire qu’il enseignait contre les commandements de


Yahweh ? Le fait choquant est que les chrétiens (menés par l’église
catholique) ont accompli ces deux choses, et ont convaincu le monde
entier (inclus la majorité des Israélites) que ces mensonges sont la vérité.
Je vous défie de croire Yahweh et sa parole, au lieu de croire des prêcheurs
de mensonges qui ont le désir de mettre de côté les commandements de
Yahweh – ces mêmes lois (comme nous avons vu) qui produisent et
portent la paix, la joie et la vie éternelle à tous ceux qui s’y tiennent. La
vérité sur cette propagande mensongère vient comme une totale surprise
devant les croyants chrétiens qui n’étudient pas eux-mêmes. Pour eux,
toute chose dans les écritures est une surprise. C’est juste comme
l’enseignement de leurs prêcheurs, que Yahshua (qu’ils appellent Jésus) et
les douze disciples « ont fait passer » les lois dans les enseignements du
Nouveau Testament. Nous devrons être au-dessus de tout cela et ne pas
accepter comme étant des faits, sans avoir testé et éprouvé ces
enseignements, avec ce que les écritures elles-mêmes disent vraiment.
Tant que nous n’avons pas de preuve émanant de notre Bible, regardons
leurs prêches comme les mots d’une propagande mensongère. Une des
idées les plus chères des païens, absorbée par les chrétiens, était celle de la
trinité de dieux. Le sauveur que le monde chrétien entier adore en ce
temps, n’est rien d’autre qu’une continuation de la trinité païenne. Le fait
que cette doctrine n’était pas officiellement formulée jusqu’à plusieurs
siècles après la mort de Yahshua atteste le fait que cette doctrine ne vient
pas des lois de Yahweh ni des prophètes. Intéressons-nous à cette trinité
qui constitue un des aspects les plus importants et un des piliers du
christianisme. Le chapitre suivant concerne ce dogme chrétien auquel la
quasi-totalité des différentes églises, assemblées et congrégations
chrétiennes adhèrent.

La trinité, ses origines et ses conséquences


Je pose dans ce chapitre la question du dogme de la trinité aux lecteurs de
la Bible. Dans la Bible même, nous ne trouvons rien de ce dogme qui
semble pourtant très important et qui constitue un des piliers
fondamentaux du christianisme entier. Les défenseurs du dogme de la
trinité se servent de la Bible pour défendre, étayer et échafauder cet
enseignement, mais une fois pour toutes, la Bible elle-même ne parle dans
aucun verset d’un tel enseignement. Elle ne fait même pas allusion. Le
lecteur appréciera lui-même en lisant dans sa Bible et découvrira ainsi
A l’épreuve du feu de la Bible
Friedrich Ruff (Shalomon)
18

comment et à quelle fin cette doctrine est utilisée par les enseignants
chrétiens.
Ensemble avec le lecteur nous allons approcher cette question sans fausse
piété mais avec le respect nécessaire pour toute étude des Ecritures
Saintes. Beaucoup parmi nous ont remarqué qu’il y a une multitude de
différentes traductions des Ecritures Saintes et que celles-ci diffèrent plus
ou moins dans le choix des mots. Pour moi qui fais lecture de la Bible
couramment dans trois langues, cette différence est encore plus frappante.
En ce qui concerne le sens qui est ainsi donné aux passages de la Bible
pour introduire dans la tête du lecteur des interprétations suggérées par
l’emploi et le choix de ces mots, il est difficile de mesurer tous les dégâts
qui ont été faits à travers les siècles.
Ce chapitre veut une recherche de la clarté et ne cherche pas à défendre
une quelconque religion ou mouvance. Cette clarté est d’autant plus
nécessaire qu’elle est possible en laissant la Bible interpréter la Bible, tout
en admettant l’histoire et l’archéologie pour expliquer les choses
concernant certains événements ecclésiastiques dans leur chronologie.

Les besoins religieux des hommes païens de l’antiquité trouvaient leurs


expressions dans une vaste variété de croyances, idées et pratiques qui
tournaient autour d’une foi à un monde autre, supranaturel. Ce monde
quoique invisible, avait dans les croyances d’alors un pouvoir sur les
hommes dans la vie de tous les jours. Depuis l’aube de leur conscience
religieuse les hommes et femmes païens portaient sur ce monde
supranaturel un regard mélangé de crainte, de devoir et d’espoir. Ils
cherchaient à mettre leurs vies en harmonie avec ce monde-là. La vie était
une lutte de survie et en même temps une préparation pour la mort. Les
hommes et les femmes offraient des sacrifices et faisaient des prières aux
forces mystérieuses de cette religion de mystères de laquelle ils croyaient
qu’elle contrôlait les fonctionnements de la nature pour eux. Leur espoir
en offrant ces sacrifices et en faisant ces prières était d’écarter des
catastrophes, de pouvoir tuer bon nombre de gibier et d’obtenir de bonnes
récoltes, et surtout de continuer de vivre au-delà de la tombe. Puisque ils
affectaient si directement sa vie, l’homme païen primitif cherchait à
comprendre les éléments de la nature en tant que puissances qui devaient
être adorés. Au printemps de l’année, l’homme païen cherchait de la
fécondité pour ses troupeaux et de la fertilité pour sa terre. Des récoltes
abondantes pouvaient assurer de la nourriture pour lui et sa maison.
C’était durant cette saison de l’année, à l’équinoxe printanier, que la

A l’épreuve du feu de la Bible


Friedrich Ruff (Shalomon)
19

déesse qu’il vénérait était fécondée par le dieu qu’il vénérait. L’été qui
suivait, la terre chaude et sèche sur laquelle il vivait, devenait brune et
infertile. En cette saison, directement au solstice d’été, la déesse que
l’homme païen vénérait, perdait en quelque sorte la compagnie du dieu
qu’il vénérait.
Durant l’automne, le soleil commençait à mourir. Les jours étaient de plus
en plus courts au même temps que les nuits étaient de plus en plus
longues. En cette saison, directement à l’équinoxe d’automne, la déesse
que les païens vénéraient, commençait à pleurer le dieu qui était adoré par
eux.
Pendant l’hiver, le soleil commençait à revenir à la vie, et les nuits étaient
plus courtes. La vie était assurée pour une autre année, car la déesse qu’il
vénérait, qui avait été fécondée au printemps précédent, donnait vie à un
fils au solstice d’hiver. Le dieu était né de nouveau. A la Februa
(purification) quarante jours après la naissance du fils : le 15 février dans
les temps anciens, mais célébré le 14 février aujourd’hui, et connu comme
la Saint Valentin, cette ancienne déesse mère était rituellement lavée de
son accouchement. L’année religieuse des païens avait son cycle complet.
Et encore à l’équinoxe du printemps, elle se mariait avec son mari/fils, par
lequel elle était fécondée, afin de fertiliser à nouveau la terre. La
vénération et adoration de cette ancienne trinité païenne – la mère, le mari
et le fils- continuait dans un cycle de vénérations et adorations, pratiqués
le long de l’année, perpétuellement. À travers ces rituels, pratiqués aux
moments exacts des équinoxes de printemps, solstices d’été, équinoxes
d’automne et solstices d’hiver, les païens voulaient assurer qu’il n’y ait pas
de catastrophe qui les atteigne, ils espéraient d’abondantes récoltes et une
bonne chasse, et ils maintenaient l’espoir de continuer une vie au-delà de
la tombe. Ces religions de mystère dramatisaient le déclin annuel de la
végétation, comme étant la mort d’une jeunesse divine, pour laquelle la
déesse était en deuil. Plus tard, les célébrations se faisaient avec une joie
extatique puisque la jeunesse était ressuscitée. Les païens croyaient que la
participation à chacun de ces rites au temps que le soleil indiquait,
purifiait les dévoués de leurs péchés, et les unissait mystérieusement avec
leurs dieux. Les cérémonies païennes qui étaient pratiquées depuis le
début des temps, généraient des émotions puissantes.
De nos jours ces mêmes cérémonies païennes de cette religion mystérieuse
fleurissent autant, et ils génèrent toujours les mêmes émotions puissantes.
Chaque année après les mois d’hiver froids et rudes, quand la terre
devient verte avec les poussées nouvelles du printemps, il y a une
cérémonie païenne qui est toujours célébrée de nos jours. Ce jour est le
A l’épreuve du feu de la Bible
Friedrich Ruff (Shalomon)
20

plus important dans la vénération chrétienne. Ce jour était déjà désigné


être un jour à part par les anciens païens, comme étant un jour de
vénération particulière de la déesse de l’aurore. Ce rite païen, toujours
pratiqué aujourd’hui à l’équinoxe du printemps, est connu comme étant
Pâques par le monde séduit dans lequel nous vivons.

Par la suite j’aimerais approcher ce thème de la trinité par la Bible elle-


même, et j’invite le lecteur de faire ses propres recherches en ce qui
concerne les textes bibliques qui concordent avec les versets cités ou avec
les thématiques traités. Cette manière d’étudier la Bible est celle qui nous
permet de regarder aussi derrière les coulisses, de comprendre pourquoi
on a rendu par la traduction certains versets d’une certaine manière, et
surtout, cette manière d’étudier la Bible nous donnera la vérité.

Genèse 10 : 7-10 –
7 Les fils de Cusch étaient : Seba, Havilah, Sabtah, Raamah et Sabthechah. Et les fils de
Raamah : Sheba et Dedan.
8 Et Cusch engendra Nimrod qui a commencé à être un puissant sur la terre.
9 C’était un tyran qui séduisait et qui se tournait contre Yahweh ; c’est pourquoi l’on
dit : Comme Nimrod, le tyran qui séduisait et qui se tournait contre Yahweh.
10 Et le commencement de son empire fut Babel, Erech, Accad et tous au pays de
Shinar ; qui est Babylone.
8 Et Cusch engendra Nimrod ; celui-ci a commencé à être un puissant sur la terre.

7
engendra
Dans le verset 7, les 5 fils de Cush sont nommés, ainsi que les deux fils de
Raamah. Dans le verset 8 il est question que Cush engendre Nimrod. Ce
serait une particularité dans les écritures saintes, puisque il y aurait un
autre fils - nommé Nimrod - ajouté à la généalogie de Cush en plus de sa
descendance mentionnée dans le verset 7. Ce fait attire toute notre
attention, et après analyse nous allons y revenir. Nous allons entreprendre
une analyse de ce passage particulier dans Genèse 10:7-10 afin de
comprendre tout le contenu des versets. Dans le dictionnaire de Strong
nous trouvons ce qui suit concernant le mot engendra dans le verset 8 :
Engendra H3205 yawlad engendrer, faire naître (en tant que sage-
femme) mettre au monde.
Dans un autre ouvrage, le Hebräisch Kaldäisches Handwörterbuch de
Wilhelm Gesenius pages 306-307 nous trouvons ce qui suit :

A l’épreuve du feu de la Bible


Friedrich Ruff (Shalomon)
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1.) …faire naître, pondre des œufs, la femme au moment de l’accouchement…


2.) …produire, créer, faire devenir quelqu’un roi ; être arrivé dans l’existence par
création, de la création sans vie, -produits naturels -ensemencer la terre, faire naître, -
qui a fait naître la goutte de rosée?

Dans A Hebrew and Chaldee Lexicon de Julius Fürst/Samuel Davidson


pages 568- 569 nous pouvons lire: …presser à travers, percer à travers, un/e qui
porte, qui conçoit, engendrer, donner origine à quelque chose…

Il n’est ici nullement question de la naissance d’un sixième fils de Cush,


mais en fait de l’engendrement (fondation, création) d’un système – le
système Babylonien. Dans le reste du passage il est question d’autres villes
de son empire, desquelles Nimrod est l’origine. Il est ici question d’un
système qui est érigé, et dans lequel on va tel un chasseur contre Yahweh
le tout puissant lui-même et contre tous les saints. Ce système est telle une
estrade sur laquelle on promulgue la propagande de ce même système,
qui veut à un certain moment culminer dans la « construction » de la tour
de Babel…
Nimrod, dans le verset 8 commence à être un puissant chasseur (système)
sur terre.
Dans le verset 9 Nimrod est décrit comme un (…) tyrannique et un
séducteur qui se tourne contre Yahweh. Nimrod était fameux à un point
qu’on le citait de manière proverbiale : c’est pourquoi l’on dit : Comme
Nimrod, le tyran qui séduisait et qui se tournait contre Yahweh.
Le verset 10 nous parle d’un empire, l’empire de Nimrod. Ce verset parle
de l’expansion de ce système tyrannique et de séduction (par les richesses,
la splendeur et l’orgueil) en l’identifiant comme étant Babylone.
Revenons au verset 8 : Il faut mettre l’accent sur le fait que si Nimrod était
vraiment une personne, ce serait une particularité singulière dans la Bible
de présenter la généalogie de quelqu’un. Le cas échéant, c’est de la
généalogie de Cush qu’il est question, et ses fils sont Seba, Havilah,
Sabtah, Raamah et Sabthechah. Cush n’était pas un sémite mais un fils de
Cham. Voir Gen.9 :22-26. Gen 10 :6.
Le message du verset 8 correctement traduit est :
8 Et Cusch était à l’origine de Nimrod ; qui a commencé à être un puissant
(système) sur la terre.
C’est le nom Nimrod qui porte en lui tout du système, qui est l’origine du
système, et le système c’est Babel, Babylone. Nimrod, c’est un
enseignement, une manière de gouverner par la force, une puissance de
séduction et d’oppression. Nimrod c’est la révolte, l’opposition contre
Yahweh le Père. Ce système est toujours en place et bien visible dans
A l’épreuve du feu de la Bible
Friedrich Ruff (Shalomon)
22

l’église aujourd’hui. Oui, Nimrod a survécu, et il est actuellement


représenté par le Pape dans le système qui s’appelle Vatican, et ce système
gouverne les rois de la terre.
Le Révérend écossais Alexander Hislop dans son ouvrage « Les deux
Babylone » donne une description claire et concise de ce système de
Nimrod à travers les siècles, et on peut suivre cette religion de père, mère,
fils, à travers les différentes cultures (bêtes) et à travers les divinités qui
appartenaient à ces cultures.
Dans le christianisme, le fils est celui qu’on a nommé Jésus Christ et qui
est un Messie à qui on a alloué une existence terrestre lors du concile de
Nicée en l’an 325/326 par simple vote « démocratique » puis par le décret
qui s’ensuivait, qui lui donnait « légalité » selon la loi (apothéose) romaine.
Par la même occasion, l’empereur Constantin 1er faisait inscrire la trinité
mithraïste dans le dogme chrétien et ainsi dans la foi chrétienne. C’est une
triste constatation que le christianisme – catholique, protestant ou
évangélique – prend ses origines dans le paganisme le plus sombre, et
aujourd’hui ce christianisme n’est toujours pas arrivé à déchirer le voile
de sa propre séduction trompeuse afin de voir la vérité. Nous sommes
forcés d’admettre que l’église romaine et toutes ses filles protestantes et
évangéliques ne reçoivent pas leur autorité de Yahweh.

Révélation (Apocalypse) 12 :9 –
9. Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui
qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec
lui.

Voulez-vous vraiment croire ce qu’est écrit dans ce verset et ce que dit ici
la parole inspirée par Yahweh le Tout Puissant lui-même, transmise par le
Sauveur à un « ange » (grec : Aggelos, hébreu : malak, = messager) qui l’a
donné à l’apôtre qui nous l’a laissée ainsi ? Vous ferez bien de le croire
pour votre salut. Il est nécessaire de faire certaines analyses historiques
pour comprendre à quel moment la trinité a été introduite dans
l’enseignement chrétien. Nous ne devons faire démonstration d’aucune
fausse piété et n’avoir aucune crainte de passer pour des « hérétiques»
dans notre analyse des écritures saintes. Pour tout lecteur de la Bible qui
étudie vraiment les passages et versets, il devient vite très clair qu’il y a
d’énormes écarts entre l’enseignement chrétien et ce que disent vraiment
les écritures saintes.

A l’épreuve du feu de la Bible


Friedrich Ruff (Shalomon)
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Yahweh est un – la trinité n’est pas un enseignement


biblique.
Zecharyah (Zacharie) 14 :9
9 Et Yahweh sera roi sur toute la terre ; En ce jour-là, Yahweh montrera qu’il est un, et
son nom sera le seul nom.

Le mot « trinité » ne se trouve pas dans la Bible, ni peut ce mot être justifié
par des versets ou textes bibliques. Au contraire, la parole de Yahweh
nous montre encore et encore que Yahweh est un. Ni Yahshua, ni les
apôtres n’ont connu une trinité. La trinité trouve ses origines dans le
concile de Nicée en l’an 325/326 qui était accompagné de terribles
disputes et même de meurtres.
En principe ce concile était un des premiers actes de la nouvelle église
d’état qui est appelée la grande prostituée ou Babylone la grande dans le
livre de la Révélation (Apocalypse). En fin de compte, « trinité » n’est pas
une expression biblique, mais le produit de réflexions, interprétations et
assomptions – rien d’autre qu’un mot théologique, et selon moi un faux
mot théologique. Si nous ne laissons pas la Bible s’interpréter par elle-
même, nous faisons fausse route.
Je me demande pourquoi Yahweh le juste, le créateur qui aime l’ordre, n’a
pas démontré clairement et proprement la trinité dans la Bible, comme il
a fait avec toute autre chose…

Comment on a tordu la parole de Yahweh ?


Il est très intéressant quelles idées viennent aux théologiens païens pour
faire étayer leurs théories par la Bible. Pour placer la Bible dans leur
contexte païen, ils mettent même en avant les versets suivants.

Deutéronome 6 :4 –

4
Deutéronome 6 :4 – (traduction selon texte hébreu ancien)
4 Ecoute Israyl, Yahweh est notre puissant, Yahweh est un.
Deutéronome 6 :4 – (Louis Segond)
4 Écoute, Israël ! L’Éternel, notre Dieu, est le seul Éternel.
Yahchanan Marc (Marc) 12 :29 – (traduction selon texte hébreu ancien)
29 Et Yahshua lui répondait : Le premier de tous les commandements est : Ecoute
Israyl, Yahweh est notre (Père) puissant, Yahweh est un.

A l’épreuve du feu de la Bible


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Marc 12 :29 – (Louis Segond)


29 Jésus répondit : Voici le premier : Écoute, Israël, le Seigneur, notre Dieu, est l'unique
Seigneur

Le mot échad est le mot H 259 dans le dictionnaire de Strong et signifie :


proprement :- uni, par extension : un ; nom pluriel avec verbe singulier.
Alors, ces gens s’avancent pour dire aux « Juifs » :
« Ecoutez, écoutez, vous ne connaissez pas votre propre langue ! Nous
sommes enfin venus pour vous expliquer votre erreur de 6000 ans. Dieu
est un en fait, mais il est trois, comme échad le dit clairement »
Qu’en dit la Bible ?
De cette parole de Yahweh, qui est claire et simple à comprendre on a fait
un enseignement mystérieux et incompréhensible. La clarté des évangiles
a été mise dans le brouillard par les théologiens charnels qui étaient moins
poussés par la soif de vérité que par l’offre de l’empereur Constantin qui
leur promettait un poste de fonctionnaire, de l’argent et du pouvoir.
Mais, nous sommes bénis ! Nous n’avons pas besoin d’étudier les
constructions hellénistiques des théologiens païens, parce que nous avons
la Bible, qui nous guide dans toute la vérité et qui nous explique toute Sa
parole.
Les défenseurs fanatiques de la trinité voient le questionnement de ce
dogme abstrait comme une attaque personnelle et deviennent souvent très
agressifs. Parfois on a l’impression qu’ils ne se réfèrent pas tant que ça à
la Bible. Sinon comment pouvons-nous expliquer que des personnes qui
s’appellent chrétiens deviennent méchants quand quelqu’un recherche la
vérité pour l’honneur de Yahweh ?
Comment faisaient les premiers qui croyaient le Messie ? Ils cherchaient
tous les jours dans les écritures !

Actes 17 :11 –
11 Ces (Béréens) avaient des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique ; et
quand ils avaient écouté la parole (la loi et les prophètes) avec beaucoup d’attention, et
ils cherchaient chaque jour dans les Écritures, pour voir si ce qu'on leur disait était
juste.

Certains prêcheurs disent qu’on doit se repentir du catholicisme. Non ! On


doit se repentir de toute théologie, peu importe son nom. Il ne s’agit pas
de trouver des possibilités de soutenir notre théologie par des versets
bibliques, mais toute théologie doit se soumettre à l’épreuve du feu des
Ecritures Saintes inspirées pour prouver sa véracité.

A l’épreuve du feu de la Bible


Friedrich Ruff (Shalomon)
25

Plus loin nous verrons ensemble comment la Bible prouve qu’elle est vraie
et que les hommes sont des menteurs. Pour une possible affirmation de la
trinité, il n’y a que très peu d’endroits dans la Bible et qui sont approchés
de manière abstraite pour être interprétés de manière osée afin de les faire
pencher vers une trinité. Le mot trinité n’est pas écrit et ne se trouve pas
dans la Bible, et malgré qu’il ait été utilisé par Tertullien dans la dernière
décennie du 2ème siècle, il ne trouvait pas une place formelle dans la
théologie de l’église jusqu’au 4ème siècle. C’est avant tout cette doctrine
d’homme qui inclut tout, et qui est distinctive de la foi chrétienne.

Elle fait trois affirmations :


1 Qu’il n’y a qu’un seul dieu, -
2 qui est le père, le fils, et l’esprit - est chacun dieu, -
3 et que le père, le fils et l’esprit sont chacun une personne distincte.

Dans cette forme elle est devenue la foi de l’église depuis qu’elle a été pour
la première fois entièrement formulée par les mains de Tertullien,
Athanase et Augustin.

The Encyclopedia Britannica, Micropedia Volume 11, page 928, nous


donne les faits suivants concernant la trinité :
TRINITÉ, dans la doctrine chrétienne, l’unité du père, fils et esprit saint
comme trois personnes en une personne de dieu. Ni le mot trinité ni la
doctrine explicite apparaît dans le Nouveau Testament, ni avaient Jésus et
ses disciples intenté de contredire le schémah dans l’Ancien Testament: «
Écoute, Israël ! L’Éternel, notre Dieu, est le seul Éternel.» (Deutéronome 6 :4).
La doctrine se développait au fur et à mesure durant plusieurs siècles et à
travers beaucoup de controverses.

“The Abingdon Dictionary of Living Religions”, page 767, nous dit:


TRINITÉ (Ch.) Le dogme autoritairement formulé au quatrième siècle par
les conciles de l’église que les chrétiens adorent un dieu en trois personnes
(père, fils, et saint esprit) en une substance. Sous la pression d’expliquer à
un monde romain hostile comment les chrétiens se comptaient eux-
mêmes comme monothéistes, les apologistes chrétiens (notamment Justin
le martyr mort en 165 de notre ère) combinaient les compréhensions de
Jean et stoïco – platoniennes du terme logos « raison » ou « parole»
afin de maintenir que le fils était les deux : l’expression propre de dieu lui-
même, et un être distinct de lui.

A l’épreuve du feu de la Bible


Friedrich Ruff (Shalomon)
26

Nous voyons que le terme logos était défini par les chrétiens en accord aux
interprétations de philosophes influencés par les païens afin de
promouvoir un faux dieu sauveur païen dans :

L’Encyclopedia Britannica, Volume 7, page 449.


LOGOS (Grec: »mot, parole, ou dessein, plan ») pluriel LOGOÏ. Dans la
philosophie grecque la raison divine implicite dans le cosmos, l’ordonne
et lui donne forme et signification. Malgré que le concept défini par le
terme logos se trouve dans les systèmes philosophiques et théologiques
grecs, indiens, égyptiens et persans, il est devenu particulièrement
signifiant dans les écrits et doctrines chrétiennes pour décrire ou définir le
rôle de Jésus Christ comme le principe de Dieu actif dans la création et la
continuation structurant le cosmos, et en révélant le dessein divin de salut
pour l’homme. Ainsi la doctrine chrétienne de base de la préexistence de
Jésus est soutenue. L’identification de Jésus avec le logos était ainsi plus
développée dans la première église, mais plus sur la base d’idées
philosophiques grecques que sur des motifs venant de l’Ancien
Testament.

“The Religions of Ancient Greece and Babylonia”, de A. H. Sayce. Pages


229-230, nous dit clairement que les idées philosophiques grecques se
développaient en Alexandrie et en Egypte à partir de religions païennes
mystiques. Beaucoup des théories de la religion égyptienne, modifiés et
transformées sans doute, ont pénétré dans l’idéologie de l’Europe
chrétienne, et forment comme toujours une part de la trame dans les tissus
de la pensée religieuse moderne. La théologie chrétienne était largement
organisée et nourrie dans les écoles d’Alexandrie, et l’Alexandrie n’était
pas seulement le lieu de rencontre de l’orient et de l’occident, c’était aussi
l’endroit où la théologie délabrée d’Égypte était ravivée par le contact avec
la philosophie spéculative de la Grèce. L’implication visible des dogmes
égyptiens est la plus frappante dans la théorie chrétienne de la trinité. Les
termes mêmes, utilisés quand les théologiens chrétiens parlent d’elle, sont
aussi rencontrés dans les papyrus et inscriptions dans l’ancienne Egypte.
Originellement la trinité était une triade, comme celles que nous trouvons
dans la mythologie babylonienne. La triade consistait dans un père divin,
épouse et fils. Le Père devenait le fils, et le fils le père à travers tous les
temps, et comme les deux, la mère n’était qu’une autre forme.

A l’épreuve du feu de la Bible


Friedrich Ruff (Shalomon)
27

“The Outline of History”, de H. G. Wells, page 307, nous dit:


La trinité se composait du dieu Sérapis (=Osiris+Apis), la déesse Isis
(=Hathor, la déesse vache-lune), et le dieu enfant Horus. D’une manière
ou d’une autre, pratiquement tout autre dieu était identifié avec l’un ou
l’autre de ces trois aspects d’un dieu ; même le dieu soleil Mithras des
perses. Et ils étaient chaque autre ; ils étaient trois, mais ils étaient aussi
un. C’est des religions mystiques païennes que les philosophes grecs ont
développé l’idée de logos comme nous le montre :

“The New International Dictionary of New Testament Theology”,


Volume 3, page 1085:
Parmi les systèmes qui donnent une explication du monde en termes du
logos, il y a les religions mystères. Ces communautés de culte ne voyaient
pas leur tâche comme étant dans la communication du savoir d’une nature
scientifique, mais dans des mystères pour leurs initiés qui cherchaient la
purification dans l’accomplissement récurrent d’actions sacrées. La
fondation de ces actions de culte était du texte sacré. Parmi ces textes il y
avait le culte de Dionysos, les Pytha – goriens, et les mystères d’Orphée.
La signification de ces cultes, - pas de pensée grecque - comme dans les
mystères d’Isis-Osiris, que Osiris - le logos crée par Isis, est l’image
spirituelle du monde. Similairement dans le culte d’Hermès, dans le texte
sacré qui appartient à ce culte, Hermès informait son fils Tat comment par
la miséricorde de dieu il devenait logos, et ainsi un fils de dieu. Et en tant
que tel, il (Hermès) portait l’ordre et la forme dans le monde, mais lui-
même restait un être médium entre dieu et matière d’un côté, et dieu et
homme de l’autre. Le logos peut aussi, quoi qu’il en soit, apparaître
comme le fils d’Hermès, résultant dans une triple (trinité) gradation : Dieu
(qui est Zeus), fils (Hermès), et LOGOS.

Comme l’Encyclopedia Judaïca nous a expliqué auparavant, afin de faire


avancer le faux, païen, dieu – sauveur préexistant, le christianisme était
forcé de changer et de réinterpréter les écritures du deuxième volume des
écritures saintes. L’Encyclopedia Judaïca admet que Yahshua et les
Apôtres n’ont pas transgressé, ni ont-ils enseigné de transgresser les lois
de Yahweh. Mais le christianisme a faussement traduit leurs paroles pour
faire avancer un sauveur qui a « écarté les lois de Yahweh ».
Maintenant, cela ne tient qu’à vous si vous croyez votre théologie de
toujours qui pour vous est au-dessus de tout, ou si vous êtes prêt à toute
correction venant de la parole, si ce que vous avez reconnu s’avère faux.

A l’épreuve du feu de la Bible


Friedrich Ruff (Shalomon)
28

Vous croyez peut-être que je n’écris que des choses dépourvues de sens,
mais je vous invite de tout mettre à l’épreuve de feu de la Bible en lisant
les endroits cités et en demandant à votre Père Yahweh de vous donner la
sagesse.
Yaaqob (Jacques) 1 :5 –
5 Si l’un de vous manque de sagesse, qu'il demande à Yahweh, qui donne simplement
à tous sans réprimander, et la sagesse lui sera donnée.

N’oublions pas un point important :


Yahchanan (Jean) 4 :22 –
22. Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous
connaissons, car le salut vient des Yahdaïm*.

*Yahdaïm : pluriel, adorateurs de Yahweh qui appellent par son nom. Traditionnellement et faussement traduit Juifs.
Singulier : Yahdaï.

Laissons parler Yahweh, le seul vrai Père et Créateur par sa parole (la loi
et les prophètes)

Qui est le père ?

Yahweh est le père éternel d’Abraham, d’Isaac, d’Ismaël et de Yaaqob et


il n’y a personne en dehors de lui.

Isayah (Esaïe) 43 : 10 –
10 Vous êtes mes témoins, dit Yahweh, et mes serviteurs que j’ai choisis, afin que vous
connaissiez et que vous me croyiez, et que vous compreniez que c’est moi ! Avant moi
aucun Dieu (el) n’a été formé, et il n’y en aura point après moi.
Yahchanan (Jean) 4: 24 –
24. Yahweh est un être d’esprit, et ceux qui l’adorent, doivent l’adorer en esprit et en
vérité.

Yahweh le Tout Puissant


est l’esprit et est appelé Père.
Yahchanan (Jean) 4 : 21-24 — (traduction selon texte ancien)
21. Yahshua lui dit, femme, crois-moi, l’heure vient où vous adorerez le Père ni sur
cette montagne ni à Yerusalem.
23 Mais l'heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père
en esprit et en vérité ; parce que ce sont là les adorateurs que le Père demande.
22. Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous
connaissons, car le salut vient des Yahdaïm.

A l’épreuve du feu de la Bible


Friedrich Ruff (Shalomon)
29

24. Yahweh est un être d’esprit, et ceux qui l’adorent, doivent l’adorer en esprit et en
vérité.

Yahchanan (Jean) 6 : 44 — (traduction selon texte ancien)


44. Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et je l’établirai en tant
que prêtre (sacrificateur) au dernier jour.

Yahweh est le Père de Yahshua, comme il est notre Père !

Mattithyah (Matthieu) 8 :29 – (traduction selon texte ancien)


29 Et voici, ils criaient: Quelle chose a-t-il entre nous et toi, Yahshua Fils de Yahweh ?
Es-tu venu ici pour nous mettre à l’épreuve avant le temps ?
Mattithyah (Matthieu) 26 :63 – (traduction selon texte ancien)
63 Yahshua gardait le silence. Et le souverain sacrificateur, prenait la parole pour lui
dire: Je te le demande vraiment, par le Père vivant, de nous dire si tu es le Messie, le
Fils de Yahweh.
Luc 1 :35 – (traduction selon texte ancien)
35 Le messager lui répondait en lui disant: Le Saint Esprit viendra sur toi, et la
puissance de Yahweh te couvrira de son ombre. C'est pourquoi le saint enfant qui
naîtra de toi sera appelé Fils de Yahweh.
Luc 8 :28 – (traduction selon texte ancien)
28 Ayant vu Yahshua, il poussait un cri et se jetait à ses pieds, et d'une voix forte il
disait : Qu'y a-t-il entre moi et toi, Yahshua, Fils du Père Très Haut ? Je t'en supplie, ne
me tourmente pas.
Yahchanan (Jean) 3 :18 – (traduction selon texte ancien)
18 Celui qui croit en lui n'est pas condamné ; mais celui qui ne croit pas est déjà
condamné, parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils du seul Père Yahweh.
Psaume 2 :7 –
7 Je publierai le décret que Yahweh m'a dit : Tu es mon fils ! Je t'ai engendré
aujourd'hui.
Luc 1 :32 –
32 Il sera grand et sera appelé Fils du Très Haut, et Yahweh le Père lui donnera le trône
de son père David,
Luc 3 :22 –
22 et le Saint Esprit descendait sur lui en forme corporelle. Et une voix venait du ciel
en disant : Tu es mon Fils bien-aimé ; en toi je mets toute mon affection.
Actes 13 :33 –
33 Yahweh l'a accomplie en nous leurs enfants, en ressuscitant Yahshua, selon ce qu’est
écrit dans le deuxième Psaume : Tu es mon Fils, Je t'ai engendré aujourd'hui.
Hébreux 1 :4 –
4. devenu d’autant meilleur que les malakïm* il a par héritage obtenu un nom plus
excellent qu’eux.
*Malakïm, pluriel, mot hébreu : grec Aggelos, traditionnellement traduit anges, mais veut vraiment dire
messagers (de Yahweh). Singulier hébreu malak, singulier grec aggelo.
A l’épreuve du feu de la Bible
Friedrich Ruff (Shalomon)
30

Hébreux 5 :5 –
5 Et le Messie ne s'est pas non plus attribué la gloire de devenir souverain sacrificateur,
mais il la tient de celui qui lui a dit : Tu es mon Fils, je t'ai engendré aujourd'hui !

Yahweh le Père éternel est le but de tous ceux qui ont trouvé la foi en (par)
Yahshua et qui suivent la foi de Yahshua.

Yahchanan (Jean) 14: 6 –


6 Yahshua lui disait : Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par
moi.

Qui est le Fils ?

Yahshua est de la parole éternelle devenue chair qui était avec le Père (la
parole) et qui était du Père.
Yahchanan (Jean) 1:1 –
1. Au commencement était le dessein (parole), et le dessein (parole) était avec Yahweh,
et le dessein (parole) était de Yahweh.
Yahchanan (Jean) 8 :58 –
58 Yahshua leur disait : En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu'Abraham ne soit
ressuscité, je le serais.
Yahchanan (Jean) 13 :3 –
3 Yahshua qui savait que le Père avait remis toutes choses entre ses mains, qu'il était
venu (du dessein) de Yahweh, et qu'il s'en allait à Yahweh,
Révélation (Apocalypse) 1 :17-18 –
17. Quand je le vis, je tombai à ses pieds comme mort. Il posa sur moi sa main droite
en disant : Ne crains point ! Je suis le premier et le dernier,
18. Je suis le vivant. J'étais mort ; et voici, je suis vivant pour toujours. Je tiens les clefs
de la mort et du séjour des morts.
Révélation (Apocalypse) 2 :8 –
8. Écris au malak de la congrégation de la maison de Yahweh de Smyrne : Voici ce que
dit le premier et le dernier, celui qui était mort, et qui est revenu à la vie :
Révélation (Apocalypse) 22 :16 –
16. Moi, Yahshua, j’ai envoyé mon messager pour vous attester ces choses dans les
congrégations de la maison de Yahweh. Je suis le rejeton et la postérité de David,
l’étoile brillante du matin.

La Parole (le dessein) de Yahweh est devenue homme et Yahweh lui-


même habitait en lui (par son esprit saint).
Yahchanan (Jean) 1 :1 –
1. Au commencement était le dessein (parole), et le dessein (parole) était avec Yahweh,
et le dessein (parole) était de Yahweh.

A l’épreuve du feu de la Bible


Friedrich Ruff (Shalomon)
31

Yahchanan (Jean) 1 :14 –


14 Et selon son dessein la chair a été faite, et Il a habité parmi nous (qui sommes chair),
et nous avons contemplé la gloire du Fils engendré par le seul Père, rempli d’honneur
et de vérité.
Yahchanan (Jean) 7 :29 –
29 Moi, je le connais ; parce que je viens de lui, et c'est lui qui m'a envoyé. Pour cela, (à
cause de l’engendrement par Yahweh le père éternel) il sera (l’homme Yahshua) appelé Fils
de Yahweh.
Luc 1 :35 –
35 Le messager lui répondait en lui disant: Le Saint Esprit viendra sur toi, et la
puissance de Yahweh te couvrira de son ombre. C'est pourquoi le saint enfant qui
naîtra de toi sera appelé Fils de Yahweh.
Révélation (Apocalypse) 19 :13 –
13 et il était vêtu d'un tallith teint de sang. Son nom est Yahshua le salut de Yahweh.

Yahshua lui-même est appelé le Salut de Yahweh, parce qu’Il est


l’incarnation de la parole éternelle de Yahweh, Lui et le Père sont unis en
esprit, comme nous devons aussi être unis avec le Père en esprit.
Yahchanan (Jean) 10 :30 –
30 Moi et le Père nous sommes un. (Unis, en accord).
Yahchanan (Jean) 17 :11 –
11. Je ne suis plus dans le monde, et ils sont dans le monde, et je vais à toi. Père saint,
garde en ton nom ceux que tu m’as donnés, afin qu’ils soient un comme nous.
Ephésiens 4 : 4-6 –
4 Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous avez été appelés à une seule
espérance par votre vocation ;
5 il y a un seul Père, une seule foi, un seul baptême,
6 Yahweh est un seul et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et parmi tous, et en
tous.
Yahchanan (Jean) 17 :3 –
3 Or, la vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, toi, le seul Père, et celui que tu as
envoyé, Yahshua le Messie.
I Corinthiens 8 : 6 –
6. néanmoins pour nous il n’y a qu’une seule autorité, le Père, de qui viennent toutes
choses et pour qui nous vivons, et un seul roi, Yahshua le Messie, à cause de qui sont
toutes choses et par qui nous vivons.

Oui Yahshua est l’image parfaite de Yahweh. (Note : une image n’est pas
l’original, mais une image de l’original.)
Ce ne sont pas trois dieux qui habitent entièrement dans Yahweh, mais
Yahweh est le seul Père. C’est l’esprit de Yahweh qui est contenu dans sa
sainte parole qui habite Yahshua, parce que c’est du Père que vient cet

A l’épreuve du feu de la Bible


Friedrich Ruff (Shalomon)
32

esprit. L’esprit de Yahweh est intimement lié à Sa Parole, parce que s’Il
n’avait jamais parlé, nous ne connaîtrons ni lui ni son esprit.

Colossiens 2 :9 –
9 Car en lui habite entièrement toute la plénitude de la sainteté de Yahweh.
Colossiens 1 :19 –
19 Parce que Yahweh a voulu que toute plénitude habite en lui ;
Yahchanan (Jean) 14 :10-11 –
10 Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi? Les paroles que
je vous dis (la loi et les prophètes), je ne les dis pas de moi-même ; et le Père qui demeure
en moi, c'est lui qui fait les œuvres.
11 Croyez-moi, je suis dans le Père, et le Père est en moi ; croyez du moins à cause de
ces œuvres.
Yahchanan (Jean) 4 :24 –
24. Yahweh est un être d’esprit, et ceux qui l’adorent, doivent l’adorer en esprit et en
vérité.
I Yahchanan (Jean) 5 :20 –
20 Ainsi nous savons aussi que le Fils de Yahweh est venu, et qu'il nous a donné
l'intelligence pour connaître le Véritable ; et nous sommes dans le Véritable, en son Fils
Yahshua le Messie.

Yahshua est posé comme héritier de tout par Yahweh le Père. Yahshua est
le premier fils engendré par Yahweh.

Isayah (Esaïe) 9 :6 –
6 Un enfant nous est né, un fils nous est donné, et la gouvernance reposera sur son
épaule ; On l'appellera le merveilleux conseiller, le juge établi par le puissant Père
éternel – le prince de la paix.
Yahchanan Marc (Marc) 12 :7 –
7 Mais ces vignerons dirent entre eux : Voici l'héritier ; venez, tuons-le, et l'héritage
sera à nous.
Hébreux 1 :2 –
2. dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils, qu’il a établi héritier de toutes
choses, pour lequel il a aussi créé le monde,
Yahchanan (Jean) 1 :18 –
18 Personne n'a jamais vu Yahweh. Le Fils engendré du seul Père, qui était dans le sein
du Père l’a révélé.
I Corinthiens 10 :4 –
4 et qu'ils ont tous bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel
qui les suivait [dans le temps] (il venait des centaines d’années après eux), et ce rocher était
le Messie.
Yahchanan (Jean) 14:6 –
6 Yahshua lui disait : Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par
moi.

A l’épreuve du feu de la Bible


Friedrich Ruff (Shalomon)
33

Qu’est le Saint Esprit ?

Le Saint Esprit est Yahweh, le Père, parce que Yahweh est esprit.
Yahchanan (Jean) 4 :24 –
24. Yahweh est un être d’esprit, et ceux qui l’adorent, doivent l’adorer en esprit et en
vérité.

L’Esprit Saint est la présence de Yahweh supportable pour les humains, si


nous le rencontrions « normalement », nous serons morts sur le coup.

Exode 33 :20 –
20 Yahweh lui dit : Tu ne pourras pas voir ma face, car l'homme ne peut me voir et
vivre.

Le Saint Esprit (le souffle du Saint) est celui qui a engendré Yahshua.
Maintenant, venons-en au vrai Messie qui nous a donné un signe, afin que
nous sachions que c’est lui le vrai Messie:

Mattithyah (Matthieu) 12 : 38-40 –


38. Alors quelques-uns des scribes et des pharisiens prirent la parole, et dirent : Nous
voudrions te voir faire un miracle.
39. Il leur répondit : Une génération méchante et adultère demande un signe ; il ne sera
donné d’autre signe que celui du prophète Yahnah.
40. Car, de même que Yahnah fut trois jours et trois nuits dans le ventre d’un grand
poisson, de même le Fils de l’homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la
terre.

Regardons de près le dieu chrétien Jésus Christ, regardons de près s’il


tient à l’épreuve du feu des Ecritures Saintes.
Jésus Christ est mort, crucifié un vendredi saint dans l’après-midi, et il
était mis en sépulture juste avant le coucher du soleil. Le christianisme dit
avec insistance que c’est dimanche matin de Pâques qu’il était ressuscité,
et que c’est ainsi que le christianisme tient sa solennité le dimanche, et
aussi sa plus grande fête, qui est dans le calendrier chrétien ce fameux
dimanche de Pâques.
Comptons ensemble : vendredi soir au samedi soir = 1 nuit et 1 jour.
Samedi soir au dimanche matin = une nuit. Le résultat du compte est :
Deux nuits et un jour… Jésus Christ, le dieu chrétien ne tient pas à
l’épreuve Biblique, il n’est pas resté trois nuits et trois jours dans le sein de
la terre, mais que deux nuits et un jour. C’est surprenant, non? Mais c’est
A l’épreuve du feu de la Bible
Friedrich Ruff (Shalomon)
34

ainsi, et c’est la vérité biblique. Il n’y a rien émanant des Ecritures Saintes
qui nous autoriserait d’affirmer autre chose. Tout ce qu’est affirmé par les
églises chrétiennes à ce sujet n’est que mensonge. En laissant la Bible
interpréter la Bible nous arrivons à la conclusion ultime que le vrai Messie
fût mis en sépulture le mercredi soir et qu’il fût levé des morts le samedi
soir au coucher du soleil, qui marquait la fin du sabbat hebdomadaire. Les
grands enseignants du christianisme moderne, qui sont tous allés à
l’université et qui sont censés d’avoir une connaissance approfondie des
Ecritures Saintes n’enseignent pas la vérité sur un point aussi important
que celui du moment de la résurrection.
Selon l’enseignement chrétien, le dieu Jésus Christ est le fils d’une vierge
Marie et il est une partie intégrante de la trinité chrétienne. Mais nous
savons maintenant que Jésus Christ est un faux Messie puisqu’il n’est pas
resté le temps annoncé dans le sein de la terre, et il n’était pas ressuscité
au bon moment. Il est clairement dit que le vrai Messie était mis en
sépulture juste avant le coucher du soleil, et devait donc après trois nuits
et trois jours être ressuscité juste avant le coucher du soleil.
Nous savons que le vrai Messie avait un nom hébreu et s’appelait
Yahshua. Son père un hébreu galiléen s’appelait Yahseph, et sa mère
Miriam. Oui, son Père était un homme nommé Yahseph, dont l’arbre
généalogique va jusqu’au roi David et de là à Abraham (Mattithyah
[Matthieu] chapitre 1). Il nous est clairement dit par cet arbre généalogique
que le géniteur de Yahshua le Messie est Yahseph de la maison de David.
Par la suite nous pouvons lire dans Mattithyah (Matthieu) 1 qu’Il était
« engendré » par l’esprit saint.

Matthieu 1 :1-16 – (Traduction Louis Segond1910)


1.1 Généalogie de Jésus Christ, fils de David, fils d'Abraham.
1.2 Abraham engendra Isaac ; Isaac engendra Jacob ; Jacob engendra Juda et ses frères;
1.3 Juda engendra de Thamar Pharès et Zara ; Pharès engendra Esrom ; Esrom
engendra Aram ;
1.4 Aram engendra Aminadab ; Aminadab engendra Naasson ; Naasson engendra
Salmon ;
1.5 Salmon engendra Boaz de Rahab ; Boaz engendra Obed de Ruth;
1.6 Obed engendra Isaï ; Isaï engendra David. Le roi David engendra Salomon de la
femme d'Urie ;
1.7 Salomon engendra Roboam ; Roboam engendra Abia ; Abia engendra Asa ;
1.8 Asa engendra Josaphat ; Josaphat engendra Joram ; Joram engendra Ozias ;
1.9 Ozias engendra Joatham ; Joatham engendra Achaz ; Achaz engendra Ézéchias ;
1.10 Ézéchias engendra Manassé ; Manassé engendra Amon ; Amon engendra Josias ;
1.11 Josias engendra Jéchonias et ses frères, au temps de la déportation à Babylone.

A l’épreuve du feu de la Bible


Friedrich Ruff (Shalomon)
35

1.12 Après la déportation à Babylone, Jéchonias engendra Salathiel ; Salathiel engendra


Zorobabel ;
1.13 Zorobabel engendra Abiud ; Abiud engendra Éliakim ; Éliakim engendra Azor ;
1.14 Azor engendra Sadok ; Sadok engendra Achim ; Achim engendra Éliud ;
1.15 Éliud engendra Éléazar ; Éléazar engendra Matthan ; Matthan engendra Jacob ;
1.16 Jacob engendra Joseph, l'époux de Marie, de laquelle est né Jésus, qui est appelé
Christ.

Nous avons déjà vu une analyse du mot engendré un peu avant, et nous
avons bien compris que ce mot a des significations multiples et diverses.
Alors nous pouvons comprendre que l’Esprit Saint (souffle) de Yahweh
n’a pas engendré Yahshua le Messie charnellement par une opération
supranaturelle quelconque. Il est vrai qu’il est difficile d’admettre cette
chose pour une personne qui défend le dogme de la trinité. Mais, l’esprit
saint n’a rien fait du tout à Miriam, mais à l’enfant dans son ventre.
Pour comprendre tout le contexte historique de l’époque et le contexte
biblique dans lequel nous devons placer Mattithyah (Matthieu) chapitre 1
avec l’histoire de la conception, nous sommes emmenés à considérer le
suivant:
Miriam était avec Yahseph, et il nous est dit qu’elle était sa fiancée. Dans
ce temps, un homme ne pouvait pas aller avec une femme comme il le
voulait. Dans le contexte biblique nous devons comprendre que Yahweh
avait choisi des personnes saintes pour être les parents du Messie.
Bibliquement une personne sainte est une personne qui pratique les
commandements et lois de Yahweh.
Il est ainsi absolument certain que Yahseph était un homme juste et
croyant qui obéissait et pratiquait la loi au trait et à la lettre, ainsi que
Miriam était une femme juste et croyante qui obéissait et pratiquait la loi
au trait et à la lettre. Par ailleurs, leur génome devait être pur et sans tâche.
En ces temps Yahseph était certainement allé voir le père de Miriam pour
lui demander la main de sa fille, et son père avait été consentant. Il ne peut
pas être question d’autre chose dans ce cadre-là et dans ces circonstances-
là. Yahseph était parti avec sa fiancée (épouse) qui lui avait été confiée par
le père de Miriam.
Maintenant admettre que « la personne » de l’Esprit Saint serait allé dans
le ventre de Miriam et aurait engendré l’enfant dans le ventre de Miriam
revient à dire que l’Esprit Saint serait « une personne » qui aura fait un
enfant à la femme d’un autre ! En affirmant cette chose, les traducteurs
commandités ne sont pas allés avec le dos de la cuillère ! Le père du vrai
Messie Yahshua, c’est Yahseph, descendant de la maison de David. C’est
ainsi que c’est prophétisé, et pas autrement. Les versets avec des mots ou
A l’épreuve du feu de la Bible
Friedrich Ruff (Shalomon)
36

un sens ajoutés, changés, transformés ou éventuellement déplacés dans


les évangiles Matthieu 1 et Luc 1 ne peuvent pas être pris littéralement
pour être représentatifs d’une fausse vérité. L’arbre généalogique du
Messie est clairement donné et il désigne clairement Yahseph comme
géniteur du Messie, fils d’homme, fils de Yahweh.
Il n’est pas question de remettre en cause le fait que l’enfant ait été visité
par l’Esprit Saint depuis le ventre de sa mère, mais il est absolument hors
de question de penser que l’Esprit Saint (souffle de Yahweh) soit une
« personne » qui fait des enfants aux épouses des autres !!
Si c’aurait été l’Esprit Saint qui aura engendré l’enfant, l’arbre
généalogique sera faux et toute la prophétie concernant le Messie sera
fausse aussi, puisque il n’est nullement écrit dans la Bible que l’Esprit
Saint est un descendant de la maison de David et d’Abraham.
Je pense personnellement que les scribes de l’église romaine ont pris soin
d’arranger les évangiles à la sauce catholique (catholique signifie
universel, universel signifie partout, acceptant tous et tout…), afin qu’ils
puissent incorporer le culte trinitaire père, mère, fils. - Je sais avec
certitude que tout le monde le saura un jour, jour qui vient bientôt.
Bibliquement la trinité n’existe pas, et l’Esprit Saint n’est nulle part décrit
comme une personne dans la Bible. Il est décrit comme l’esprit (souffle) de
Yahweh le créateur, qui est capable de prendre place dans un être humain,
et qui guide et conduit cette personne dans les voies de Yahweh.
Maintenant, un esprit charnel ne peut pas comprendre ces choses-là. Il
nous est transmis par les prophéties dans ce qu’on a faussement nommé
Ancien Testament, que le Messie Sauveur naîtra d’une « vierge »…
Isayah (Esaïe) 7 :14 –
14 C'est pourquoi Yahweh lui-même vous donnera un signe, la jeune dame deviendra
enceinte, elle enfantera un fils, et elle lui donnera le nom d'Immanuyah, qui signifie
Yahweh des armées est avec nous.
Micahyah (Michée) 5 :3 –
(5 :2) C'est pourquoi il les laissera jusqu'au temps (où) enfantera celle qui est en travail
d’accouchement, et le reste de Ses frères reviendra auprès des enfants d'Israyl.

Miriam était vierge quand Yahseph l’avait pris pour épouse ! Il est
question dans deux évangiles de ce qu’est appelé :
« immaculé conception »,- Luc et Mattithyah (Matthieu).
Mattithyah (Matthieu) 1 :18 –
18 C’est de cette manière qu’arrivait la naissance de Yahshua Messie. Miriam, sa mère,
ayant été fiancée à Yahseph, se trouvait enceinte, par (le) Saint Esprit, avant qu'ils aient
été ensemble.

A l’épreuve du feu de la Bible


Friedrich Ruff (Shalomon)
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Luc 1 :35 –
35 Le messager lui répondait en lui disant: Le Saint Esprit viendra sur toi, et la
puissance de Yahweh te couvrira de son ombre. C'est pourquoi le saint enfant qui
naîtra de toi sera appelé Fils de Yahweh.

Dans Mattithyah (Matthieu) 1 :18, tel que le verset est traduit, il est
question que ce soit « la personne » du Saint Esprit qui ait cohabité avec la
femme promise et donnée à un autre. Voici le septième commandement :
« Tu ne commettras point d’adultère. » Dans Luc 1 :35 il n’est pas question
que l’Esprit Saint aie fait cette chose. Il est dit que l’Esprit Saint de Yahweh
viendra sur elle, et que la puissance de Yahweh couvrira Miriam de son
ombre. Revenons dans le verset Mattithyah (Matthieu) 1 :18. Le mot
fiancée dans ce verset est le mot G3423 dans le dictionnaire grec de Strong.
G 3423 mnesteuo : donner un souvenir (engagement, présent), par
extension : épouser. Epouser - Miriam était l’épouse de Yahseph.
Maintenant que Yahseph avait consenti de garder Miriam comme
épouse, parce que :
« L’ange du Seigneur » lui aurait expliqué la situation est une chose dont
on peut facilement douter. Mais cela n’enlève rien au fait que dans cette
hypothèse « la personne » de l’Esprit Saint aurait commis l’adultère avec
Miriam, l’épouse de Yahseph. En laissant les écritures interpréter les
écritures, on arrive à l’ultime conclusion que ce n’est pas possible que ce
soit l’Esprit Saint qui ait « fait » l’enfant à Miriam, et on comprend que la
trinité n’existe pas, parce que si la trinité existait, cela voudrait dire que
ce sera Yahweh lui-même en « La personne » de l’Esprit Saint qui aurait
péché contre son propre septième commandement.

Mattithyah (Matthieu) 1 :18 –


18 C’est de cette manière qu’arrivait la naissance de Yahshua Messie. Miriam, sa mère,
ayant été fiancée à Yahseph, se trouvait enceinte, par (le) Saint Esprit, avant qu'ils aient
été ensemble.

La question juste qui conduit à la réponse juste

La véritable question qui se pose n’est pas s’il y a quelques versets qui
aient été tordus pour introduire la trinité dans les écritures saintes,
puisque nous savons qu’il n’est nullement et nulle part question de trinité
dans la Bible. La véritable question à poser est : l’arbre généalogique de
Yahshua le Messie est-il vrai, et donc c’est Yahseph qui est le père, ou
l’arbre généalogique est-il faux, et toute la prophétie est fausse ? Dans la
première hypothèse, la prophétie dit vrai et elle est véritable et vérifiable
A l’épreuve du feu de la Bible
Friedrich Ruff (Shalomon)
38

et compose ainsi un témoignage et une preuve. C’est donc bien Yahseph,


descendant de la maison de David et d’Abraham le père de Yahshua
Messie, fils d’homme, fils de Yahweh.
Dans la seconde hypothèse, « la personne » de l’Esprit Saint aurait commis
l’adultère puisqu’il aurait péché contre le septième commandement.
L’explication donnée par l’église de Rome et par les églises protestantes et
évangéliques à ce sujet est une explication de mystère. Cette seconde
hypothèse remet entièrement en question les prophéties et la véracité de
la généalogie du Messie. Elle ne peut en aucun cas être retenue comme
vérité, et doit être regardée avec toute la suspicion qu’elle mérite.

Révélation (Apocalypse) 17:5 –


5. Sur son front était écrit un nom, un mystère : Babylone la grande, la mère des
prostitués et des abominations de la terre.

Une abomination pareille, d’affirmer que par le mystère de la


consubstantialité « la personne » de l’Esprit Saint aurait cohabité avec la
mère du Messie qui lui-même est une partie de la trinité et aurait donc
d’une certaine manière couché avec sa propre mère avant d’être né d’elle
et serait ainsi le père de lui-même, ne peut venir que d’un esprit pervers
et abominable.
N’oublions pas, la trinité ne fut instaurée et admise comme dogme par
l’église romaine par vote et par décret qu’en l’an 326 lors du concile de
Nicée. N’oublions pas non plus que l’instigateur de ce concile fût
Constantin 1er qui était voué au culte solaire et trinitaire de Mithra.
Un peu avant, nous avons constaté que Jésus Christ était un faux Messie
qui ne tenait pas à l’épreuve des Ecritures Saintes. Donc, j’affirme que
Jésus Christ est un mensonge, une invention, un dieu duquel il existe des
millions d’images sculptés en pierre en bois ou peints... Une copie, mais
pas une copie de l’original…
Yahchanan (Jean) 8 :44 –
44. Vous avez pour enseignant Satan qui est le diable, et vous voulez accomplir les
désirs qu’il décide que vous accomplissiez. Il a été meurtrier dès le commencement, et
il ne se tient pas dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il profère
le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur et l’enseignant du
mensonge.

Le vrai Messie s’appelle Yahshua qui signifie en hébreu « Yahweh


sauvera son peuple de ses péchés ».
Le nom Jésus est une invention d’homme qui ne porte en rien la
signification du vrai nom de cet homme mentionné dans ce qu’on appelle
A l’épreuve du feu de la Bible
Friedrich Ruff (Shalomon)
39

Nouveau Testament. J’ai déjà dit que le fait (qui peut être facilement
prouvé par des sources qui ont autorité) est que cet homme était né en
tant que hébreu et qu’il avait un nom hébreu. Il n’y a pas un tel nom que
Jésus dans la langue des hébreux.
Sa mère était Miriam, l’épouse de Yahseph qui était le géniteur physique
de Yahshua le Messie. Yahshua était engendré par l’Esprit Saint (souffle)
de Yahweh, dès le ventre de sa mère, comme moi j’étais engendré par
l’Esprit Saint (souffle) de Yahweh pour devenir un de ses enfants. Je suis
fils de Yahweh par l’œuvre de l’Esprit Saint de Yahweh.
Tout croyant qui prétend « d’être né de nouveau » sait de quoi je parle ici.
Seulement ce que les milliards de chrétiens sur toute la terre oublient est :

Révélation (Apocalypse) 12 :9 –
9. Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui
qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec
lui.

Il n’est pas question que juste quelques-uns soient séduits, mais toute la
terre ! Ce ne sont pas quelques-uns qui sont séduits et séducteurs. Non, ce
ne sont que quelques-uns qui se tiennent dans la vérité. C’est la quasi-
totalité qui est séduite à l’exception de Son petit troupeau.
Allez dans la nation dans laquelle est installé l’église universelle
(catholique) sur les sept collines de Rome et allez regarder ce que vous
allez trouver à tous les coins de rue. Une image, sculpture de la mère avec
le fils sur ses genoux ou dans ses bras, presque toujours avec des rayons
du soleil au fond. Qui est caché derrière ? Le père (soleil), la mère et le fils.
Ne pensez surtout pas que parce que les chrétiens d’une certaine catégorie
dans certaines régions de France ont remplacé l’image de la vierge Marie
par une colombe qu’on trouve en dessous d’une croix sur des pendentifs,
que la doctrine de la trinité devient une vérité.
La doctrine de la trinité est un mensonge spirituel, ajouté par Constantin
1er dans les dogmes de l’église catholique de Rome en l’an 326. Cet acte
est un péché et une abomination. Bibliquement la trinité est répréhensible
et reprouvée.

Deutéronome 6 :4 –
4 Ecoute Israyl, Yahweh est notre (Père) puissant, Yahweh est un.

Yahweh est un !
Pas trois, pas deux, mais un !
Pas de trinité, mais unité seulement !
A l’épreuve du feu de la Bible
Friedrich Ruff (Shalomon)
40

Continuez à lire ! Vous allez être étonnés.


I Samuyl 7 :1-6 –
1 Ceux donc de Kiryath-Yéarim vinrent et firent monter l’arche de Yahweh et la mirent
dans la maison d’Abinadab au coteau, et ils consacrèrent Eléazar, son fils, pour garder
l’arche de Yahweh.
2 Et depuis le jour où l’arche fut déposée à Kiryath-Yéarim, il se passa un long temps,
vingt années, et toute la maison d’Israyl soupira après Yahweh.
3 Et Samuyl parla à toute la maison d’Israyl, disant : Si c’est de tout votre cœur que
vous retournez à Yahweh, enlevez les dieux (élohïm) et les astartés du milieu de vous,
et attachez fermement votre cœur à Yahweh; servez lui seul, et il vous délivrera de la
main des Philistins.

Regardez la traduction de ce que nous lisons dans le « Dictionary of


Mythology, Folklore, and Symbols », Part 1, page 487 :
« Pâques incorpore quelques-unes des anciennes cérémonies de
l’équinoxe du printemps de vénération du soleil, qui contenaient des rites
phalliques et des feux de printemps et dans lesquelles la déesse ou
l’offrande à la déesse était mangée…
Le festival est symbolisé par un lis montant… un poussin perçant la
coquille d’œuf, les couleurs vert et blanc, l’œuf, les fleurs du printemps, et
le lapin. Le nom ancien est relaté à Ashtoreth, ou Astarté, Eostre et Ishtar,
des déesses qui descendaient et revenaient du monde souterrain ».
Ici la traduction de Collier’s Encyclopedia, 1980, Volume 9, page 622,
La fête d’Ishtar était symbolique pour Ishtar en étant la déesse d’amour
ou de procréation. Etant la fille de Sin, le dieu de la lune, elle était la
déesse–mère qui présidait les naissances, et les femmes sacrifiaient leur
virginité le jour de cette fête, ou elles devenaient des prostitués du temple.
Leurs gains servaient de revenus pour les prêtres du temple et leurs
serviteurs.
En lisant les pages 100 à 105 de » Les deux Babylone », par Alexander
Hislop, nous trouvons que Easter et Ishtar sont la même chose. En fait
Easter n’est rien d’autre qu’Astarté, un des titres de Beltis, « la reine du
ciel » le nom de la quelle prononcé par le peuple de Ninive était
évidemment identique avec celui maintenant utilisé dans ce pays.
Ce « nom » trouvé par Layard sur les monuments assyriens, est « Ishtar ».
L’ouvrage « Les deux Babylone » d’Alexander Hislop nous enseigne sur
les doctrines de Sémiramis : Elle (Sémiramis) enseignait que lui (Nimrod
le nourrisson) était un enfant divin ; que c’était lui Nimrod, leur dieu
ressuscité, et qu’elle et son enfant étaient des divinités. Cette histoire était
A l’épreuve du feu de la Bible
Friedrich Ruff (Shalomon)
41

largement connue dans l’ancienne Babylone et elle s’était développée


pour devenir un culte d’adoration bien établi. Le culte de la mère et
l’enfant ! De nombreux monuments de Babylone montrent la déesse mère
Sémiramis avec son enfant Tammuz dans ses bras. Ishtar d’Assyrie,
prononcé Easter en anglais, Ostern en allemand, était célébrée pendant sa
fête du printemps. Avez-vous déjà observé une fête de Pâques à Rome au
Vatican ? Si oui, vous avez certainement remarqué beaucoup de la
symbolique qui est décrite dans les citations ci-dessus. Et que trouvons-
nous dans le monde chrétien à Pâques ? Les lapins, les œufs…

Révélation (Apocalypse) 12 :9 –
9 Et il fut précipitée, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan ; celui
qui séduit toute la terre, il fut précipitée sur la terre, et ses anges furent précipités avec
lui.

ASHTAROTH le pluriel du hébreu « Ashtoreth », déesse phénicienne et


Cananéenne, divinité de la fertilité, de la fécondité et aussi de la guerre.
L’utilisation du pluriel indique généralement une désignation des
divinités féminines des Cananéens, exactement comme le pluriel Baalim
se réfère aux divinités masculines.
The International Standard Bible Encyclopedia, Volume 1, pages 319-
320.
ASHTORETH [héb ‘astoret, pluriel ‘astarôt; Grec. Astarté]. Une déesse de
Canaan et de Phénicie, le nom de la quelle était dérivé de Babylone, ou
Ishtar représentait les étoiles du soir et du matin et qui était androgyne à
l’origine. Sous influence sémitique elle devenait seulement féminine, mais
gardait quand même des traits de son caractère initial en restant à pied
égal avec les divinités mâles. De Babylone le culte de cette déesse était
porté aux sémites de l’ouest, et dans la plupart des cas où on ne la
regardait pas comme masculin le suffixe féminin était attaché à son nom.
Sur la pierre moabite par exemple, Ashtart est identifiée avec Chemosh, et
dans les inscriptions du sud de l’Arabie, Athtar est un dieu. D’un autre
coté dans le nom Atargatis (2 Macc. 12 :26) Atar sans le suffixe féminin, est
identifié avec la déesse Athador, Athi, (grec Gatis). Le culte de l’Aphrodite
grecque en chypre était emprunté de celui d’Ashtoreth. Par contre que le
nom grec d’Aphrodite soit une modification d’Ashtoreth laisse planer un
grand doute. Mais il est maintenu que les voyelles de l’hébreu astoret
sont empruntes de boseth (« honte ») afin d’indiquer l’horreur que les
scribes hébreux ressentaient envers le paganisme et l’idolâtrie.

A l’épreuve du feu de la Bible


Friedrich Ruff (Shalomon)
42

A Babylone et en Assyrie, Ishtar était la déesse de l’amour et de la guerre.


Une ancienne légende Babylonienne relate comment la descente d’Ishtar
dans le Hadès (enfer) à la recherche de son mari mort, Tammuz, était
suivie par la fin des mariages et des naissances, dans le ciel et sur la terre;
et les temples des déesses à Ninive et Arbela autour desquelles les deux
villes grandissaient après, lui étaient dédiés en tant que déesse de la
guerre. C’est en tant que telle qu’elle apparaissait à un des voyants
d’Assourbanipal et encourageait ainsi le roi Assyrien de marcher contre
Elam. Les autres déesses de Babylone, qui étaient peu au-delà d’un reflet
d’un dieu, tendaient de fusionner avec Ishtar, qui devenaient ainsi un type
de divinité féminine, une personnification de la productivité, principe de
la nature, et plus spécialement la mère et créatrice de l’espèce humaine. A
Babylone Ishtar était identifiée avec Vénus. Comme Vénus, Ishtar était la
déesse de l’amour érotique et de la fécondité. Le siège principal de son
culte se trouvait à Uruk (Erec), où la prostitution était pratiquée en son
nom, et où elle était servie avec des rites immoraux par des bandes
d’hommes et de femmes. En Assyrie où c’était le côté guerrier de la déesse
qui était prédominant, il semble que des rites de la sorte n’étaient pas
pratiqués, et à la place des prophétesses auxquelles elle délivrait des
oracles étaient attachées à ses temples. Il apparaît de diverses sources
égyptiennes qu’Astarté ou Ashtoreth était hautement considérée à la fin
de l’âge de Bronze.

Après ces quelques éclairages nous pouvons aisément comprendre les


choses que nous trouvons dans la symbolique chrétienne de l’église de
Rome.
Nous arrivons maintenant à comprendre que selon le dogme chrétien ce
serait une vierge nommée Marie, épouse d’un certain Joseph qui aurait été
forcée à consentir d’avoir une relation sexuelle miraculeuse sans contact
physique avec une « personne » nommée Saint Esprit, et qui aurait donné
naissance à un fils nommé Jésus Christ. Et nous savons aussi que dans ce
cas et selon les lois (10 commandements) de Yahweh, Jésus Christ est donc
considéré comme un enfant adultérin.
Nous pouvons dire cela puisque les chrétiens soutiennent que la mère de
Jésus, -Marie-, aurait commis l’adultère avec une autre « personne » que
son mari Joseph, et que le résultat est Jésus Christ. Mais en réalité
l’adultère, la fornication derrière cette histoire est de nature spirituelle, et
date de longtemps avant la naissance du vrai Messie.

A l’épreuve du feu de la Bible


Friedrich Ruff (Shalomon)
43

Révélation (Apocalypse) 12 :9 –
9. Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui
qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec
lui.

Cet adultère est décrit comme suit dans la Bible :

Révélation (Apocalypse) 17:1-6—


1. Puis un des sept messagers (malakïm) qui tenaient les sept coupes venait, et il
m’adressait la parole, en disant : Viens, je te montrerai le jugement de la grande
prostituée qui est assise sur les grandes eaux.
2. C’est avec elle que les rois de la terre ont commis la fornication, et c’est du vin de
son impudicité que les habitants de la terre ont été enivrés.
3. Il me transportait en esprit au milieu des adorateurs de dieux (adorateurs d’élohïm).
Et je voyais une femme assise sur une bête écarlate, pleine de noms de blasphème,
ayant sept têtes et dix cornes.
4. Cette femme était vêtue de pourpre et d’écarlate, et parée d’or, de pierres précieuses
et de perles. Elle tenait dans sa main une coupe d’or, remplie d’abominations et des
pourritures de sa fornication.
5. Sur son front était écrit un nom, un mystère : Babylone la grande, la mère des
prostitués et des abominations de la terre.
6. Et je voyais cette femme ivre du sang des saints et du sang des martyrs de Yahshua.
Et, en la voyant, j’étais saisi d’un grand étonnement.

Il n’y a pas de trinité inscrite dans la Bible, mais tous les habitants de la
terre ont été enivrés du vin de l’impudicité de la grande prostituée. Ils sont
ivres, confus, incapables de comprendre la simple vérité de Yahweh,
incapables d’accepter l’amour de leur Père céleste, parce qu’égarés
derrière un voile opaque qui les empêche de comprendre.
Je les vois battre les tambours, sonner des coups de cors pour ouvrir la
chasse contre ceux qui s’élèvent contre Babylone et son enseignement
(vin). Tous les gouvernements faits d’adorateurs du dimanche (soleil) qui
sont soumis à elle vont l’aider dans ses croisades contre ceux qui adorent
le vrai créateur le jour du sabbat et dont le nom est Yahweh. (Daniyl 11 :31)
Le nom Yahweh se trouve plus de 6800 fois dans les écrits originaux. On
l’a ôté des écritures saintes, parce ce nom est haï plus que tout par ceux
qui suivent et qui servent l’adversaire.

Yeremyah (Jérémie) 23 : 26-27 –


26 Jusques à quand serait ce dans les cœurs des prophètes qui prophétisent des
mensonges? Oui ils sont des prophètes de la séduction et de la tromperie de leurs
propres entendements.

A l’épreuve du feu de la Bible


Friedrich Ruff (Shalomon)
44

27 Qui divisent, planifient et réfléchissent de faire oublier Mon nom à mon peuple par
leurs rêves qu’ils racontent à leurs proches et à tout le monde, juste comme leurs pères
qui ont oublié mon nom pour Baal – Seigneur.

Le prophète Yeremyah (Jérémie) prophétise ici clairement que le nom de


Yahweh sera oublié pour Baal, Seigneur. Ce même prophète prophétise ce
qui se réfère clairement à l’église chrétienne et qui est écrit dans :

Yeremyah (Jérémie) 44 :2-10, 15-17 –


2 Ainsi parle Yahweh, Père d'Israyl : Vous avez vu toute la destruction que Yerusalem
et toutes les villes de Yahdah ont fait venir sur elles ; voici, ce jour ils sont une
désolation et il n’y a plus de maison de Yahweh ni de pratique du sabbat en elles,
3 à cause de la méchanceté avec laquelle ils ont agi pour me défier, en allant encenser
et servir d'autres dieux (élohïm), inconnus à eux, à vous et à vos pères.
4 Je vous ai envoyé tous mes serviteurs, les prophètes, je les ai envoyés dès le matin,
pour vous dire : Ô, ne faites pas ces abominations, que je hais.
5 Mais ils n'ont pas obéi, ils n'ont pas incliné leur oreille, ils n’ont prêté aucune
attention, pour se détourner de leur méchanceté, et ils n'ont pas cessé d'offrir de
l'encens à d'autres dieux (élohïm).
6 Ainsi ils ont agi contre moi de manière défiante et ma justice était déversée et allumée
dans les villes de Yahdah et les rues de Yerusalem, qui ne sont plus qu’un déchet de
désolation aujourd'hui.
7 Maintenant ainsi dit Yahweh le Père d’Israyl : Pourquoi vous faites-vous à vous-
mêmes une si grande blessure, que de faire exterminer du milieu de Yahdah hommes,
femmes, enfants et nourrissons, en sorte qu'il n'y ait plus de vous aucun reste ?
8 Pourquoi agissez-vous de manière défiante contre moi avec les œuvres de vos mains,
en offrant de l'encens aux autres dieux (élohïm) d'Égypte, où vous êtes venus pour y
demeurer, afin de vous couper de moi et d'être un fléau et une réprobation parmi
toutes les nations de la terre ?
9 Avez-vous oublié les méchancetés de vos pères, les méchancetés des rois de Yahdah,
les méchancetés de leurs femmes, vos méchancetés et les méchancetés de vos femmes,
commis dans le pays de Yahdah et dans les rues de Yerusalem?
10 Jusqu'à ce jour il n’y a pas un humble, ils n'ont pas montré de révérence, ils n'ont
pas marché dans mes lois et mes statuts, que j'ai mis devant vous et devant vos pères.
15 Tous les hommes qui savaient que leurs femmes avaient brûlé de l’encens à d'autres
dieux (élohïm), toutes les femmes qui se trouvaient là en grand nombre, et tout le
peuple qui demeurait au pays d'Égypte, à Pathros, répondaient à Yeremyah :
16 Concernant les paroles que tu nous as dites au nom de Yahweh, nous ne
t'écouterons en rien.
17 Mais au lieu de cela nous voulons agir comme l'a déclaré notre bouche. Nous
offrirons de l'encens à la reine du ciel, et nous lui ferons des libations (offrandes de
boissons), comme nous avons fait, et nos pères, nos rois et nos princes, l’ont fait dans
les villes de Yahdah et dans les rues de Yerusalem ; alors nous avions de la nourriture
en abondance pour nous rassasier, nous avions du succès, et nous n'éprouvions pas
d’ennuis.

A l’épreuve du feu de la Bible


Friedrich Ruff (Shalomon)
45

Yahweh ne cache rien, il n’y a pas de mystère de Yahweh, et il n’y a pas


de mystère dans la foi à Yahweh. Yahweh ne cache rien à ses serviteurs.
Mais il y a des choses voilées pour ceux qui désobéissent à Yahweh et qui
suivent la grande prostituée dans l’iniquité des rites païens tels que
Pâques, Noël, Toussaint etc.
Actes 3 :19 –
19. Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos péchés soient effacés, afin
que des temps de rafraîchissement puissent venir de la présence de Yahweh,
convertissez-vous de vos péchés !

Qu’est-ce le contraire du péché ? Le contraire de la pratique du péché est


la pratique de ce qu’est juste !

Deutéronome 6 :25 –
25 Et ce sera là notre justice, que nous prenions garde à mettre en pratique tous ces
commandements en présence de Yahweh notre père, ainsi qu’il nous l’a prescrit.
I Yahchanan (Jean) 3:1, 4, 7-8 –
1. Voici, quel amour le Père nous a témoigné, pour que nous soyons appelés fils de
Yahweh ! Si le monde ne nous connaît pas, c’est qu’il ne l’a pas connu.
4. Quiconque pèche transgresse la loi, et le péché est la transgression de la loi.
7. Petits enfants, que personne ne vous séduise. Celui qui pratique la justice est juste,
comme lui-même est juste.
8. Celui qui pèche est du diable, car le diable pèche dès le commencement. Le Fils de
Yahweh fut manifeste afin de détruire les œuvres du diable.

Repentez-vous donc de vos péchés, convertissez-vous à la justice,


pratiquez et enseignez la justice.

I Yahchanan (Jean) 3:7 –


7. Petits enfants, que personne ne vous séduise. Celui qui pratique la justice est juste,
comme lui-même est juste.
Mattithyah 5 :17 -20 –
17. Ne pensez même pas que je sois venu pour démolir la loi ou les prophètes ; je suis
venu non pour démolir, mais pour établir.
18. Car, je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne
disparaîtra pas de la loi un seul yod la plus petite des lettres, jusqu’à ce que tout soit
arrivé.
19. Celui donc qui transgressera l’une de ces plus petites lois, et qui enseignera aux
hommes à faire de même, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux ; mais
celui qui les observera, et qui enseignera à les observer, celui-là sera appelé grand dans
le royaume des cieux.
20. Car, je vous le dis, si votre justice ne dépasse pas la justice des scribes et des
pharisiens, vous n’entrerez certainement pas dans le Royaume de Yahweh.

A l’épreuve du feu de la Bible


Friedrich Ruff (Shalomon)
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Celui qui pratique et enseigne l’injustice est injuste et n’aura pas de part
parce que petit dans le royaume de Yahweh. Nous sommes justifiés par
Yahshua le Messie, notre souverain sacrificateur et juge qui est assis à la
droite du père. Nous devons être justes en pratiquant la justice, comme il
nous le demande.

Yahchanan (Jean) 14 :15 –


14. Si vous m’aimez, gardez mes commandements.
Yahchanan (Jean) 12 :50 –
50. Et je sais que sa loi est la vie éternelle. C’est pourquoi les choses que je dis, je les dis
comme le Père me les a dites.

Ce qu’il a vraiment dit

Des ouvrages à contenu religieux existent par milliers, et le marché est


rempli de livres pieux, de livres d’enseignement, et de supports
multimédias qui contiennent ces ouvrages.
La communauté des croyants a visiblement trouvé un consensus en ce qui
concerne la manière d’écrire, la manière d’exposer et la manière
d’enseigner. Toutes les dénominations semblent s’entendre sur plusieurs
points dans leur manière de propager leur message spécifique.
C’est une chose qui mérite d’être examiné de près, et ce chapitre se
chargera de faire une analyse.
Le lecteur trouvera vite que les repères bibliques donnés par les religions
établies ne sont pas applicables ici. Il n’y a que la Bible qui peut interpréter
la Bible, et, encore une fois les faits historiques et l’archéologie sont admis
pour servir à expliquer certains déroulements dans le passé.
Ce chapitre ne veut pas créer un dogme religieux ou confirmer ou appuyer
un enseignement préconçu dans son approche du message biblique. Il est
seulement intéressé par une lecture dans les passages. En trouvant
toujours une vraie concordance et justification de ces passages à d’autres
endroits dans la Bible, sans mystère et sans laisser de questions ouvertes.
- Le Messie s’est toujours justifié par le père seul.
Il n’y a pas de mystère de la foi. Notre Père céleste n’a jamais rien caché et
a toujours parlé ouvertement à ceux qui le cherchaient et qui voulaient le
servir.
Ce chapitre appellera un mensonge un mensonge, un menteur un
menteur, une vérité une vérité, et la justice sera appelée justice.

A l’épreuve du feu de la Bible


Friedrich Ruff (Shalomon)
47

Et en fait, il y a le mystère de l’iniquité, (mais pas pour excuser les péchés


en tout cas - II Thessaloniciens 2 :7) ne vous y trompez pas. Il y a le cœur
méchant de l’homme qui invente un genre d’explications en détournant
les versets pour couvrir ses péchés et son refus de vraie repentance et de
conversion.
Méfions-nous de faire dire au Père ou au Messie des choses qu’ils n’ont
jamais dit, et méfions-nous d’ôter des choses qu’ils ont dits. Ne changeons
pas un iota, car nous sommes avertis des conséquences.
Le grec ancien est une langue avec une grammaire structurée et les
traducteurs auraient dû se rendre compte des erreurs de traduction dans
la Bible depuis longtemps. Pour ce qu’est de l’hébreu ancien, des ouvrages
extraordinaires existent en français, et en langue allemande et anglaise. Là
aussi les traducteurs auraient dû se rendre compte de beaucoup de
traductions erronées. Les passages qui ont été laissés mal traduits par les
scribes du vingtième siècle ont été surlignés ici.
La plus grande de toutes les lois est d’aimer notre Père céleste de tout
notre cœur de toute notre âme, et de toute notre pensée, ainsi que d’aimer
notre prochain comme nous-mêmes.
- Puis nos ennemis….
Beaucoup parmi nous ont connu des moments de doute dans la recherche
de la vérité, et la lecture de la Bible était parfois difficile, parce qu’il y a
des endroits difficiles à comprendre, comme nous disait l’apôtre Kepha
(Pierre) en parlant de l’apôtre Shaul (Paul) :

II Kepha (Pierre) 3 :15-16-


15 Croyez que la patience de Yahweh est votre salut, comme notre bien-aimé frère
Shaul vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée.
16 C’est ce qu’il fait dans toutes les lettres où il parle de ces choses dans lesquelles il y
a des points difficiles à comprendre, dont les personnes ignorantes et mal affermies
tordent le sens, comme celui des autres écritures, pour leur propre ruine.

Il est parfois difficile de lire juste ce qu’est écrit, et de juste croire ce qu’a
été lu. Souvent nous sommes influencés par les choses que nous avons
apprises ou entendues ailleurs, et nous mêlons tout en lisant notre propre
raisonnement aux versets lus.
Ainsi, nous interprétons inconsciemment la parole inspirée avec notre
propre entendement. Je vous propose une lecture de la parole d’une
manière qui se distancie clairement de celle des religions établies et
reconnues. Parce que les mots que nous lisons ont un sens bien précis, et
nous ne devons pas permettre à un enseignement d’hommes de laisser
tordre le sens de ces mots.
A l’épreuve du feu de la Bible
Friedrich Ruff (Shalomon)
48

Comme vous avez déjà pu constater, je n’utilise pas les noms propres
translittérés et traduits, mais les noms propres tels qu’ils sont trouvés dans
les textes hébreux originaux. Beaucoup vont dire que certains textes ont
été directement écrits en grec, ce qui est rare mais vrai. Mais il n’y a que
très peu de noms propres grecs et ils ont également été translittérés et
traduits. Un nom propre ne se translittère et ne se traduit pas, puisque les
noms propres bibliques étaient porteurs d’une signification ou d’un
message précis et personnel. D’ailleurs, dieu, éternel, seigneur, ne sont pas
des noms, et ce ne sont même pas des titres divins. Je vous propose de lire
des extraits traduits de l’anglais de Unger’s Bible Dictionary à ce sujet :

Unger’s Bible Dictionary, de Merrill F. Unger, 1957, page 1177,


Yahweh. Le tétragramme hébreu (YHWH) traditionnellement prononcé Jéhovah, est
maintenant reconnu de devoir être prononcé –Yahweh-. Des nouvelles preuves du deuxième et
du premier millénaire avant notre ère nous prouvent ce fait matériellement. La vue ancienne de
Le Clerc, récemment appuyé par Paul Haupt et développé par W.F. Albright, s’est mise elle-
même sous la lumière du développement phonétique récent, et soumise aux preuves
grammaticales des découvertes, puis du savoir qui a augmenté. Les connaissances scientifiques
des langues sémitiques du nord-ouest et de leurs apparentés ont considérablement augmenté
les dernières années. Cette thèse soutient que Yahweh est originellement un verbe de la racine
sémitique du nord-ouest de hwy « être, devenir un être » et ainsi le Nom divin veut dire : « Il
fait être, ou exister » « Il crée ».
Des noms personnels amorites après le deuxième millénaire avant notre ère soutiennent le
point de vue de Haupt-Albright, en donnant la démonstration que l’emploi du tronc Yahwé
« il crée », était en vogue dans l’arrière-plan linguistique des premiers hébreux.
Une autre étymologie récente est celle de Sigmund Mowinckel et James Montgomery. Elle
suggère que Yahu, (une forme abrégée de Yahweh courante dans les noms personnels) est une
formation composée de Ya (ô !) et hu ou huwa (il), « ô Il ! »
Il est avéré que le nom Yahweh est unique pour Israël et il n’était jamais trouvé en tant que
nom pour une autre divinité en dehors d’Israël.

1. Jéhovah (Yahweh) (Heb.YHWH, existant par soi-même), Jéhovah. Ce


mot est utilisé comme le propre nom de Dieu seulement, et aurait dû être
retenu dans cette forme par les traducteurs. Voir Jéhovah.
2. Seigneur (Héb. ‘Adôn), mot ancien désignant la propriété,
appartenance, contrôle absolu. Ce mot n’est pas proprement un titre divin,
étant utilisé par des propriétaires d’esclaves (Gén.24 :14, 27 ; 39 :2,7 ; a
voire « Maître ») des Rois étant des Seigneurs de leurs sujets (Esaïe 26 :13),
d’un mari en tant que Seigneur de sa femme (Gén. 18 :12). Il est appliqué
à dieu en tant que propriétaire et gouverneur de toute la terre (Exode
32 :13 ; Ps. 114 :7) Il est parfois utilisé comme un terme montrant le respect,
comme notre Monsieur ; mais aussi souvent « mon Seigneur. Aussi au
pluriel.
A l’épreuve du feu de la Bible
Friedrich Ruff (Shalomon)
49

3. Adonaï (Heb.âdônai), emphatique, le Seigneur ; et par beaucoup


regardé comme le pluriel de N°2. Il est principalement utilisé dans le
Pentateuque ; toujours quand on s’adresse à dieu de manière soumise et
révérencielle (Exode 4 :10, Josué 7 :8) aussi quand on relate de dieu (I Rois
13 :9, 22 :6, etc.). Les Juifs par une révérence superstitieuse pour le nom
Jéhovah, prononce toujours Adonaï là ou Jéhovah est écrit. La forme
similaire avec le suffixe, est aussi utilisé pour des hommes comme
Potiphar (Gén.39 :2 trad. « Maître ») et pour Joseph (Gén. 42 :30, 33)

Les noms des prophètes et des disciples et apôtres contiennent souvent


une partie du nom du tout puissant Père d’Israyl.
Mais le nom du créateur Yahweh a été ôté des écritures saintes, et un des
prophètes l’a dénoncé longtemps avant la venue du Messie. Ce nom a été
oublié pour longtemps, et une interdiction pour l’usage dans l’église
romaine a été émise il y a peu de temps.
Yeremyah (Jérémie) 23 :27 –
27 Qui divisent, planifient et réfléchissent de faire oublier Mon nom à mon peuple par
leurs rêves qu’ils racontent à leurs proches et à tout le monde, juste comme leurs pères
qui ont oublié mon nom pour Baal – Seigneur.

Directive du Vatican : « Yahweh » est un nom impropre pour


l’utilisation liturgique.
13 Août 2008 (C W News.com).

Le Vatican décrète que le nom de Dieu, communément prononcé « Yahweh », ne doit


pas être prononcé dans la liturgie Catholique.
Cette directive du Vatican ne requiert pas de changement dans le langage de la liturgie,
puisque le Nom de Dieu n’est pas prononcé dans les Missels Romains autorisés.
Quoi qu’il en soit, quelques cantiques pourront s’avérer inappropriés pour l’usage
liturgique.
La congrégation pour le culte divin, remémore avec cette directive aux évêques, que
dans la tradition hébraïque, qui était adoptée par les premiers Chrétiens, on évitait
soigneusement de prononcer le Nom de Dieu.
La directive du Vatican explique que « en tant qu’expression de l’infinie grandeur et
majesté de Dieu, son nom était considéré comme imprononçable.
A la place du Nom de Dieu, des hébreux pieux utilisaient le tétragramme YHWH, ou
substituaient le nom par « Adonaï » ou le « Seigneur ». Le Vatican fait remarquer que
les premiers Chrétiens continuaient cette pratique.
La congrégation pour le culte divin observe que l’invocation du « Seigneur » dans les
textes de l’écriture suit cette pratique. Ainsi quand Saint Paul prie que « toute langue
confesse que Jésus Christ est le Seigneur », la lettre du Vatican dit que cette
constatation « correspond parfaitement à la proclamation de la divinité de Christ. »

A l’épreuve du feu de la Bible


Friedrich Ruff (Shalomon)
50

La Bible reflète la tradition hébraïque, et le nom de Dieu n’est pas prononcé dans les
traductions Catholiques Romaines autorisées. L’instruction du Vatican dit que le
langage liturgique doit adhérer aux écritures, afin que le nom de Dieu soit conservé et
transmis d’une manière intégrale et pieuse.
L’instruction du Vatican prend note que de par le passé récent la pratique de la
prononciation du nom de Yahweh s’était accrue, mais devrait dorénavant être évitée.
Cette directive doit se répercuter dans le choix des hymnes et cantiques, pour ne plus
reproduire les effets de certains cantiques contemporains, qui violent cette manière
respectueuse de ne pas prononcer le Nom de Dieu dans la liturgie.
Cette directive vise aussi la préparation des croyants afin de veiller que dans leurs
prières la directive soit appliquée.
La lettre de la congrégation pour le culte divin, datée du 29 Juin 2008, était signée par
Cardinal Francis Arinze (bio news) et par l’archevêque Malcom Ranjith, le préfet et
secrétaire respectifs de cette congrégation.
Dans une lettre du 18 Août 2008 aux évêques de la hiérarchie des Etats-Unis, relayant
la directive du Vatican, l’évêque Arthur Serratelli, qui est le prélat du comité liturgique
U.S., exprimait la bienvenue de cette directive. Il disait dans sa lettre que cela aiderait
d’améliorer la justesse de notre langage et la révérence juste pour le nom de Dieu.

Catholicweb.com

Yeremyah (Jérémie) 8 :8 –
8 Comment pouvez-vous dire : Nous sommes sages, et la loi de Yahweh est avec nous?
Voici, c’est en vain que c’est mise à l’œuvre la plume mensongère des scribes.

Les paroles
Jean 6 :63 – (Bible Segond 1910)
63. C’est l’esprit qui vivifie ; la chair ne sert de rien. Les paroles que je vous ai dites
sont esprit et vie.

Je prends ici le texte tel qu’il est rendu dans la version Louis Segond, en
saisissant le mot paroles dans la deuxième phrase de ce verset.
Dans les divers textes en grec ancien que nous avons à notre disposition,
il se trouve que le mot traduit paroles dans Jean 6 :63 de la Bible Segond
1910 est traduit du mot grec rhema, G4487 dans le dictionnaire de Strong
et signifie : parole.
Mais de quoi parlait le Messie quand il disait que la chair était inutile, et
que c’est l’esprit qui donne la vie ? Les paroles qu’il nous a dites, ce sont
les paroles de qui ?
Yahchanan (Jean) 15 :22 –
22. Si je n’étais pas venu et que je ne leur eusse pas parlé (de mon père), ils n’auraient
pas de péché ; mais maintenant ils n’ont aucune excuse de leur péché.
A l’épreuve du feu de la Bible
Friedrich Ruff (Shalomon)
51

Jean 15 :22 – (Bible Segond 1910)


22 Si je n’étais pas venu et que je ne leur eusse point parlé, ils n’auraient pas de péché;
mais maintenant ils n’ont aucune excuse de leur péché.

Il parlait pour leur donner conscience de leur péché. Après leur avoir parlé
ils n’avaient plus d’excuses pour leur péché. Il dit qu’ils n’auraient pas de
péché s’il ne leur avait pas parlé. Mais, à qui s’adresse-t-il dans ces
versets ?
Revenons à :
Jean 6 :63 – (Bible Segond 1910)
63. C’est l’esprit qui vivifie ; la chair ne sert de rien. Les paroles que je vous ai dites
sont esprit et vie.

Je vais pour l’instant rester dans la deuxième phrase de ce verset qui est
particulièrement intéressante et riche. La vie de laquelle il parle dans cette
phrase, c’est la vie éternelle qui nous est promise par le père.
Voyons ce que dit le Messie dans le livre (évangile) de Yahchanan (Jean)
quelques chapitres plus loin :

Yahchanan (Jean) 12 :50 –


50. Et je sais que ses préceptes sont la vie éternelle. C’est pourquoi les choses que je dis,
je les dis comme le Père me les a dites.
Jean 12 :50 – (Bible Segond 1910)
50. Et je sais que son commandement est la vie éternelle. C’est pourquoi les choses que
je dis, je les dis comme le Père me les a dites.

Yahshua le Messie nous dit ici que la vie éternelle, c’est le commandement
du père. Le mot grec rendu commandement dans Jean 12 :50 dans la Bible
Segond 1910 est le mot G1785 entole de G1781 dans le dictionnaire de
Strong qui signifie : injonction, une prescription autoritaire,
commandement, précepte.

Nous pouvons nous adosser profondément dans notre chaise et avoir la


certitude que l’apôtre inspiré par Yahweh relate ici que le Messie nous
parle de la loi de son père. Et, il ajoute que le Messie répète ces choses,
comme son Père les avait dites.
Il nous dit que la vie éternelle c’est la loi ! La loi ? Mais nous ne sommes
plus sous la loi ! Non ?

Dans le chapitre 7 du même livre de Yahchanan (Jean) nous trouvons qu’il


est dit de la foule* qui ne connaît pas la loi, qu’elle est maudite.

A l’épreuve du feu de la Bible


Friedrich Ruff (Shalomon)
52

Yahchanan (Jean) 7 : 49 –
49. Mais cette foule* qui ne connaît pas la loi, ce sont des maudits !
Jean 7:49 – (Bible Segond 1910)
49. Mais cette foule* qui ne connaît pas la loi, ce sont des maudits !

Quelques versets avant, le Messie affirmait encore une fois que la doctrine
qu’il prêchait n’était pas la sienne. Donc pas de doctrine émanant de lui !
La doctrine du Messie est exactement identique à celle du Père.
Proprement dit, il n’y a pas de nouvelle doctrine messianique. C’est le
Messie lui-même qui l’affirme. Il y a par contre des prophéties
messianiques par centaines dans la première partie de la Bible qu’on a
faussement nommée ancien testament. Ces prophéties ont été inspirées
par Yahweh le Père aux prophètes et elles sont toutes véritables et
vérifiables.

Yahchanan (Jean) 7 :16 –


16. Yahshua leur répondait alors et disait : Ma doctrine n’est pas mienne, mais de celui
qui m’a envoyé.
Jean 7 :16 – (Bible Segond 1910)
16. Jésus leur répondit : Ma doctrine n’est pas de moi, mais de celui qui m’a envoyé.

La doctrine du père consiste à quoi ? Regardons ce que Yahshua notre


Messie nous dit dans le même chapitre trois versets plus loin :

Yahchanan (Jean) 7 :19 –


19. Moshé ne vous a-t-il pas donné la loi ? Mais nul de vous n’observe la loi. Pourquoi
cherchez-vous à me faire mourir?
Jean 7 :19 – (Bible Segond 1910)
19. Moïse ne vous a-t-il pas donné la loi ? Et nul de vous n’observe la loi. Pourquoi
cherchez-vous à me faire mourir?

Alors, le Messie nous dit clairement qu’il ne parle pas de lui-même, mais
qu’il répète les choses comme son Père les avait dites. Il nous dit que
Moshé leur avait donné la loi, qu’il avait lui-même reçu de Yahweh notre
créateur. Il dit dans Yahchanan (Jean) 7 :19 que nul d’eux n’observait la
loi. Eux ce sont les Pharisiens, Sadducéens, Esséniens, Scribes et
Hérodiens. C’était toute l’autorité d’Israyl qui était pointé du doigt, et il
leur disait « ET NUL DE VOUS N’OBSERVE LA LOI ».
Commençons un peu à réfléchir ! Le Messie a dit que les responsables du
Temple de Yerusalem, de la maison du Père d’Israyl, n’observaient pas la
loi. Pas même un seul ! Dans Yahchanan (Jean) 6 :68 Simon Kepha répond

A l’épreuve du feu de la Bible


Friedrich Ruff (Shalomon)
53

au Messie : Enseignant, à qui irions-nous? Tu as les paroles de la vie


éternelle.

Yahchanan (Jean) 6 :68 –


68. Shimon Kepha lui répondit : Enseignant, à qui irions-nous? Tu as les paroles de la
vie éternelle ; la loi et les prophètes.
Jean 6 :68 – (Bible Segond 1910)
68. Simon Pierre lui répondit : Seigneur, à qui irions-nous? Tu as les paroles de la vie
éternelle.
Luc 24 :25 –
25. Alors Yahshua leur dit : O hommes sans intelligence, et dont le cœur est lent à croire
tout ce qu’ont dit les prophètes !

La vie éternelle, c’est le commandement de Yahweh, c’est ce que nous est


dit par tous les prophètes et par le Messie lui-même !

Yahchanan (Jean) 12 :50 –


50. Et je sais que sa loi est la vie éternelle. C’est pourquoi les choses que je dis, je les dis
comme le Père me les a dites.

Récapitulons ce que nous dit la Bible:

La vie éternelle, c’est les commandements et préceptes de Yahweh.


La loi dénonce le péché.
Le Messie prêche la loi pour dénoncer les péchés.
C’est le père qui donne la vie éternelle.
Les paroles du Messie sont les paroles du Père.
Les commandements du père sont les commandements du Messie.

Yahchanan (Jean) 6 :58 –


58. C’est ici le pain qui est sorti de Yahweh et qui est descendu. Pas comme de vos
pères qui ont mangé la manne et qui sont morts : celui qui mange ce pain vivra pour
toujours.
Jean 6 :58 – (Bible Segond 1910)
58. C’est ici le pain qui est descendu du ciel. Il n’en est pas comme de vos pères qui ont
mangé la manne et qui sont morts : celui qui mange ce pain vivra éternellement.

Le pain qui est descendu du ciel. Nous devons manger ce pain, qui est la
parole de notre père céleste. C’est sa loi qui est la vie éternelle. Celui qui
affirme le contraire traite le Messie de menteur.
Yahchanan (Jean) 7 :7 –
7. Le monde ne peut pas vous haïr ; mais moi, il me hait, parce que je rends le
témoignage de celui dont les œuvres sont mauvaises. (Je dénonce les péchés par la loi).

A l’épreuve du feu de la Bible


Friedrich Ruff (Shalomon)
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Jean 7 :7 – (Bible Segond 1910)


7. Le monde ne peut vous haïr ; moi, il me hait, parce que je rends de lui le témoignage
que ses œuvres sont mauvaises.

Les Pharisiens, Sadducéens, Esséniens et Hérodiens l’ont haï. Parce qu’il


annonçait la loi, parce qu’il dénonçait leurs péchés avec la loi, parce qu’ils
ne voulaient pas se repentir de leurs péchés pour se convertir à la justice.
Actes 3 :19 –
19. Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos péchés soient effacés, afin
que des temps de rafraîchissement puissent venir de la présence de Yahweh,

Grâce et miséricorde
Romains 6 :14 – (Bible Segond 1910)
14. Car le péché n’aura point de pouvoir sur vous, puisque vous êtes, non sous la loi,
mais sous la grâce.

Romains 6 :14 est un verset qui est traduit cette manière-là dans la version
Louis Segond 1910 : … puisque vous êtes, non sous la loi, mais sous la
grâce. Le texte grec se présente comme suit :

G266hamartia G1063garG5216humOnG3756ouG2961kurieusei G3756ou G1063gar G2075esteG5259hupoG3551nomonG235all 5259hupoG5485charin

G0266 hamartia : Un péché, proprement, abstrait. Offense, péché.


G1063 gar : une particule primaire, proprement, assigne une raison (utilisé
dans une discussion, explication ou intensification, souvent avec d’autres
particules) : Et, comme, parce que (ce) mais, même, pour, en effet, sans
doute, voyant, alors, pour cela, très, quoi, pourquoi, encore.
G5216 humon, cas génitif de G5210 humeis, qui est un pluriel irrégulier
de G4771 su, le pronom personnel de la deuxième personne singulier,
vous. G5216 : de (venant de vous, vous concernant), vous-mêmes, vous.
G3756 ou, mot primaire, la négation absolue (comparer à G3361 me, article
primaire de la négation qui exprime la négation absolue comme G3756),
non, -plus, nié, ni, jamais, non plus, x-personne, nul, ne peut, x-rien, x-sans
valeur, sans.
G2961 kurieuo, de (G2962 kurios, [suprématie] suprême en autorité, par
extension (en tant que nom) contrôleur, par implication maître (en tant

A l’épreuve du feu de la Bible


Friedrich Ruff (Shalomon)
55

que titre de respect), dieu, maître, seigneur, monsieur.), gouverner, avoir


domination sur, seigneur, être seigneur de, exercer la seigneurie sur.
G2075 este, deuxième personne, pluriel, présent, indicatif de (G1510 eimi,
la première personne, singulier, présent, indicatif ; J’existe (seulement
utilisé quand emphatique) suis, j’ai été, x -c’est moi, étais.), est, êtes, être,
avoir été, appartenir, être sujet.
5259 hupo, préposition primaire, sous, par extension (avec le cas génitif)
en place (prés), ou avec des verbes (d’office ou signification, par) ;(dans le
cas accusatif) d’endroit (avec (par-dessous) ou où (dessous) ou temps
(quand, à)). En comparatif, il retient les mêmes applications générales,
spécialement de position ou condition, et spécialement couvrant ou
modéré, parmi, prés, venant de, en, de, sous, avec.
G3551 nomos, d’un verbe primaire nemo (verser, spécialement de la
nourriture ou du foin aux animaux) ; loi (par la pensée d’un usage
prescriptif), cas génitif (régulation), spécialement de Moïse (incluant le
volume du livre de la loi) ; aussi de l’évangile, ou dans le cas figuré (un
principe). Loi.
G235 alla, neutre pluriel de (G243 allos, mot primaire « autre » par
extension différent (dans beaucoup d’applications) plus, un (un autre),
(un-, quelque un-) d’autre (manière)) proprement d’autres choses, par
extension (adverbe) contrairement (dans beaucoup de relations), et, mais
(même) comment, en fait, ne, mais, non, ne reste pas, sauvegarder, ainsi,
oui, déjà.
G5485 charis de (G5463 chairo, un verbe primaire, être « acclamant », par
extension tranquillement heureux, ou en état de bien-être, impersonnel,
spécialement en tant que salutation (à la rencontre ou au départ), être bien,
au revoir, adieu, salutation, réjouir, joie.) gracieux (en gratifiant), de
manière ou de fait (abstrait ou concret, littéralement ou dans le sens figuré
ou spirituel, spécialement l’influence divine sur le cœur et son reflet dans
la vie, incluant la gratitude), acceptable, recevable, bienfait, faveur, don,
gracieux, joie, libéralement, plaisir, remercier, digne de remerciement.
En analysant ce texte grec traduit en français en tenant compte des règles
grammaticales énoncées, et en lisant le verset suivant –
Romains 6 :15 – (Bible Segond 1910)
15. Quoi donc ! Pécherions-nous, parce que nous sommes, non sous la loi, mais sous la
grâce? Loin de là !

-nous voyons dans le verset 15 qui suit, et qui est presque toujours omis
par les prêcheurs qui entendent annoncer que tout est grâce et
miséricorde. Le verset 14 est correctement traduit :

A l’épreuve du feu de la Bible


Friedrich Ruff (Shalomon)
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Romains 6 :14.
14. Le péché ne vous gouvernera pas. N’êtes-vous pas sujets à la loi, et donc sous la
grâce ?
Romains 6 :14 – (Bible Segond 1910)
14. Car le péché n’aura point de pouvoir sur vous, puisque vous êtes, non sous la loi,
mais sous la grâce.

Avez-vous déjà vu quelqu’un sur qui le péché n’a point de pouvoir ? Cette
première phrase du verset Romains 6 : 14 affirme que le péché n’aura
point de pouvoir sur vous - puisque vous êtes non pas sous la loi, mais
sous la grâce. Plus besoin de vaincre quoi que ce soit ? Grâce totale absolue
et irréversible ? La super grâce ?
En ce qui concerne le péché, c’est qu’il nous est clairement dit que nous
devons le dominer (vaincre). Il en est ainsi depuis le commencement :
Genèse 4 :6-7 –
6 Et Yahweh dit à Caïn :
Pourquoi tu es irrité, et pourquoi ton visage est abattu ?
7 Si tu agis selon la justice, tu relèveras ton visage, et si tu n’agis pas selon la justice, le
péché se couche à la porte, et les désirs du péché sont avec toi : mais toi, tu dois le
dominer (vaincre) !

Cette traduction Romains 6 :14 dans la version Louis Segond 1910 est
tellement orgueilleuse qu’elle coupe le souffle. Je ne connais aucun être
sur cette terre qui ne peut être tenté par le péché pour y succomber et
tomber. Et le reste de la Bible affirme la même chose que j’affirme. Le
péché a plein pouvoir sur tous les hommes par la tentation, et tout un
chacun peut y succomber à tout moment où il n’est pas sur ses gardes.

Vous avez souvent entendu cet argument que nous ne sommes plus sous
la loi mais sous la grâce, mais qu’est-ce que ça veut dire d’être sous la
grâce, et est-ce que ça signifie par exemple que nous ne devrions plus obéir
à la loi et aux commandements ? Définissons premièrement ce qu’est le
péché selon la Bible :
I Yahchanan (Jean) 3:4 –
4. Quiconque pèche transgresse la loi, et le péché est la transgression de la loi.

Ainsi, s’il n’y a pas de loi, il ne peut pas y avoir de péché - et pour encore
être plus clair :
Romains 4 :15 –
15. parce que la loi produit la colère, et que là où il n’y a point de loi il n’y a point non
plus de transgression.

A l’épreuve du feu de la Bible


Friedrich Ruff (Shalomon)
57

Et il en est quoi de la grâce de notre créateur Yahweh ? Qu’est-ce que c’est


exactement ? Simplement expliqué, c’est sa faveur imméritée qui ne nous
revient pas, que nous recevons comme résultat du sacrifice de rédemption
de notre Sauveur. Permettez-moi de vous expliquer cela plus
concrètement.
Le Messie a dit, si nous l’aimons, alors nous gardons ses commandements.

Yahchanan (Jean) 14 :15 –


14. Si vous m’aimez, gardez mes commandements.

Puisque nous savons que ses commandements sont les commandements


du Père, et que ce sont les commandements du Père qui sont la vie
éternelle, alors si nous aimons vraiment Yahshua notre Messie et Sauveur,
il sera le désir de notre cœur de lui obéir. Ainsi si nous péchons
involontairement, la repentance (être désolé et regretter) sera une réaction
qui viendra normalement après la transgression de son commandement.
Après la repentance vient la confession de nos péchés et la demande de
pardon. Ici, j’affirme qu’une personne qui ne connaît pas la loi et les
commandements ne peut pas confesser ses péchés, puisque si une
personne ignore la loi et les commandements elle ne peut pas savoir si
elle a péché. Mais la Bible nous appelle à confesser nos transgressions de
la loi (péchés) dans :
1 Yahchanan (Jean) 1 :9 –
9. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour
nous purifier de toute injustice.
1 Jean 1 :9 – (Bible Segond 1910)
9. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour
nous purifier de toute iniquité.

Nous trouvons le dernier mot de ce verset de la traduction Louis Segond


1910, iniquité dans le dictionnaire grec de Strong :

G458 anomia, de 459 ; illégalité, par extension violation de la loi ou (gén.) Méchanceté :-
iniquité, x transgressions (de) la loi, injustice, comportement injuste.
G459 anomos, de 1 (en tant que particule négatif, et 3551 ; sans loi, par extension
(nég.) pas sujet à la loi (juive), (par implication un païen) ou (pos.) méchant :- sans loi,
hors la loi, transgresseur, illégal, méchant.

L’iniquité, c’est la transgression de la loi, l’injustice, le fait d’être sans loi,


méchant.

A l’épreuve du feu de la Bible


Friedrich Ruff (Shalomon)
58

C’est là qu’intervient la foi. Nous croyons par la foi que le sacrifice de


Yahshua le Messie nous purifie de toute iniquité (péché). Vient alors le
don gratuit du Père.
Ephésiens 2:8-9 –
8. Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient
pas de vous, c’est le don de Yahweh.
9 Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie.

L’obéissance ne soit ce qu’aux 10 commandements qui sont partie


intégrante des 613 lois n’est pas faire des œuvres, mais accomplir la
volonté du Père et du Messie.

1Timothée 1 :5 –
5. Le but du commandement, c’est une charité venant d’un cœur pur, d’une bonne
conscience, et d’une foi sincère.

Cela montre aussi que s’il n’y avait pas de loi, il n’y aurait pas besoin de
la grâce de Yahweh. S’il y a la grâce, alors il y a sa loi pour être obéi. Il n’y
a pas de sacrifice par contre qui couvrira des péchés volontaires et restés
sans repentance.

Hébreux 10 :26-29 –
26. Car, si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité,
il ne reste plus de sacrifice pour les péchés,
27. mais une attente terrible du jugement et l’indignation ardente qui dévorera les
adversaires.
28. Ceux qui ont rejeté la loi donnée à travers Moshé mourraient sans miséricorde, sur
la déposition de deux ou de trois témoins ;
29. de quel pire châtiment pensez-vous que sera jugé digne celui qui aura foulé aux
pieds le Fils de Yahweh, qui aura tenu pour profane le sang de l’alliance, par lequel il
a été sanctifié, et qui aura outragé l’Esprit de la grâce?

Cela ne veut pas dire que si quelqu’un se repent réellement plus tard il ne
sera pas pardonné, puisque ce n’est pas ainsi. Le Père pardonnerait
toujours ceux qui se repentent sincèrement et demandent pardon au nom
de son fils Yahshua.
Considérez ce qui suit :
Un meurtrier condamné à la mort, peut-il œuvrer pour sa liberté ? Non,
parce qu’il est sous la condamnation de la loi à cause de son crime, et la
loi demande la mort. La seule manière qu’il a pour être libéré de sa
sentence est que si le Président le gracie. Ainsi, attendant l’exécution, cet
homme sera véritablement sous la loi, dans tous les sens du terme ; sous
la culpabilité, sous la condamnation, et sous la sentence de la mort. Juste
A l’épreuve du feu de la Bible
Friedrich Ruff (Shalomon)
59

avant la date de l’exécution, le Président revoit le cas de cet homme et


décide de lui pardonner. Sous la lumière des circonstances atténuantes le
Président exerce ses prérogatives et envoie le plein pardon au prisonnier.
Maintenant le prisonnier n’est plus sous la loi, mais sous la grâce. Ça veut
dire que la loi ne le condamne plus. Il est considéré comme entièrement
justifié en ce qui concerne la sentence de la loi, et il est libre de cette
sentence. Alors maintenant il est sous la grâce, et pas sous la loi. Pouvons-
nous dire qu’il est libre de transgresser la loi ? Bien sûr que non ! En fait
il sera maintenant doublement obligé d’obéir à la loi, parce qu’il a reçu la
grâce venant du Président. Dans la gratitude et dans l’amour il sera
prudent d’honorer et d’obéir la loi du pays qui lui a accordé la grâce.
Bien, qu’est-ce que disait l’apôtre Shaul (Paul) sur le péché et sur la grâce ?
Romains 6 :1-2 –
1. Que dirons-nous donc ? Continuerons-nous à pécher, afin que la grâce abonde?
2. Loin de là ! Comment vivrions-nous qui sommes morts au péché, encore dans le
péché?

Et pour plus de clarté on regarde le passage principal pour montrer


l’obéissance dans l’amour de Yahweh

Romains 6 :14-15 –
14. Le péché ne vous gouvernera pas. N’êtes-vous pas sujets à la loi, et donc sous la
grâce ? (de Yahweh)
15. Quoi donc ! Pécherions-nous, parce que nous sommes, non sous la loi, mais sous la
grâce? Loin de là !

La Bible ne nous dit effectivement pas que de toute façon nous ne sommes
pas sous la loi. Nous sommes effectivement et de toute façon sous la loi
lorsque nous péchons. Et à partir du moment où nous ne sommes plus
sous la loi mais sous la grâce, cela n’implique pas que nous sommes libres
de la transgresser. Nous pourrons facilement prévenir la confusion si nous
acceptions simplement ce que la Bible dit. Shaul (Paul) donne sa propre
explication dans le verset 15 en disant Quoi donc ! Il nous dit simplement
« Comment devons-nous comprendre cela ? ». Alors remarquez sa
réponse: Pécherions-nous, parce que nous sommes non sous la loi mais
sous la grâce ? LOIN DE LA ! Dans le langage le plus emphatique, Shaul
(Paul) déclare qu’être sous la grâce ne constitue pas une licence de
transgresser la loi. Malgré cela, c’est ce que beaucoup croient aujourd’hui,
en dépit de l’avertissement spécifique de Shaul (Paul).
Avec la compréhension que nous devons obéir à la loi, lisons le suivant :

A l’épreuve du feu de la Bible


Friedrich Ruff (Shalomon)
60

Romains 8 :6-11, 13-14 -


6. Et l’entendement de la chair, c’est la mort, tandis que l’entendement de l’esprit, c’est
la vie et la paix ;
7. car l’entendement de la chair est inimitié amèrement opposé contre Yahweh, parce
qu’il (l’entendement charnel) n’est pas sujet à la loi de Yahweh, et qu’il (l’entendement
charnel) ne le peut même pas (se soumettre à la loi).
8. Or ceux qui sont charnels ne sauraient plaire à Yahweh.
9. Vous ne vivez pas selon la chair, mais selon l’esprit, si l’Esprit de Yahweh habite
vraiment en vous. Si quelqu’un n’a pas cet Esprit comme le Messie, il ne lui appartient
pas ; (à Yahweh).
10. Et si le Messie est en vous, votre corps est mort à cause du péché, mais l’esprit est
en vie à cause de la justice.
11. Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Yahshua d’entre les morts habite en vous,
celui qui a ressuscité le Messie d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels
par son Esprit qui habite en vous.
13. Si vous vivez selon les commandements d’hommes, vous mourrez ; mais si par
l’Esprit vous faites mourir (mettez une fin) les méchancetés humaines (actions de la
chair), vous vivrez.
14. Car autant qui sont conduits par l’Esprit de Yahweh sont fils de Yahweh.

Une seule postérité


Et qu’est-ce qu’il en est de ceux qui ont vécu avant la venue du Messie ?
Est-ce que l’ancien testament comprend une attribution par les œuvres et
le nouveau testament une attribution par la grâce. S’il en était ainsi, il y
aurait des personnes sauvées par les œuvres dans l’ancien testament et
par la grâce dans le nouveau testament, mais ce n’est pas vrai. La Bible ne
montre qu’un seul plan parfait pour le salut de tous les hommes, et c’est
par la grâce à travers la foi. Il n’est d’ailleurs question que de postérité, pas
de postérités.
Ce n’est pas parce que Shaul (Paul) déclare ce qui est évident et visible, en
disant que l’ancienne loi des sacrifices était devenue un esclavage (à cause
des péchés), que le ciel sera divisé en deux groupes. Ceux qui seront
arrivés là par les œuvres et ceux qui seront arrivés par la foi. Non, chaque
âme sera sauvée parce qu’elle sera celle d’un pécheur repenti, sauvé par
grâce. Ceux qui sont entrés dans le salut dans l’ancien testament ont été
ceux qui ont eu foi dans leur sacrifice en portant un agneau ou autre en
signe de repentance et en le sacrifiant selon les prescriptions de la loi. Il
faut retenir qu’il n’est pas uniquement question du sacrifice, mais autant
de la foi (Abraham), et que ce n’est pas faute à la volonté de faire des
sacrifices que l’homme ne pouvait recevoir la grâce, mais faute de vouloir
se repentir de ses péchés et de se convertir à la justice de Yahweh. Cette

A l’épreuve du feu de la Bible


Friedrich Ruff (Shalomon)
61

constatation était toujours valable depuis le commencement, et elle l’est


toujours maintenant. Lisez le verset suivant avec cet entendement :
Hébreux 10 :4 –
4. car il est impossible que le sang des taureaux et des boucs ôte les péchés.

C’est une description du système sacrificiel avec les saints jours, les
nouvelles lunes et sabbats annuels tels que la Pessah décrites dans :

Colossiens 2 :14-16 – (traduction selon texte ancien)


14. il a effacé l’acte (de peine de mort) qui a été écrit contre nous, dans la loi à laquelle
nous étions opposés, et il l’a détruit (l’acte de peine de mort) en le clouant au bois ;
15. il a dépouillé les dominations et les autorités, et les a livrées publiquement en
spectacle (pour nous), en triomphant d’elles (par ce spectacle).
16. Que personne donc ne vous condamne à ce sujet : manger ou boire dans
l’observance d’une fête, d’une nouvelle lune, ou d’un jour de sabbat -

Colossiens 2 :14-16 – (Bible Segond 1910)


14. il a effacé l’acte dont les ordonnances nous condamnaient et qui subsistait contre
nous, et il l’a détruit en le clouant à la croix ;
15. il a dépouillé les dominations et les autorités, et les a livrées publiquement en
spectacle, en triomphant d’elles par la croix.
16. Que personne donc ne vous juge au sujet du manger ou du boire, ou au sujet d’une
fête, d’une nouvelle lune, ou des sabbats :

Ils devaient ces sacrifices, et la foi qui les conduisait à faire ces sacrifices
montrait leur repentance et leur conférait l’accès à la grâce, mais ils étaient
esclaves de ces sacrifices continuels. Les dominations (du péché) et les
autorités (de l’ennemi sur nous en conséquence du péché) qui en
découlaient ont été dépouillés publiquement par le Messie. Sans le savoir,
ils regardaient en avant dans le temps, pour le sacrifice de Yahshua le
Messie qui rendait possible le pardon sans les œuvres de sacrifice. Nous,
nous regardons en arrière dans la foi, et nous sommes conscients que nous
sommes sauvés de la même manière. Nous pouvons avoir la certitude que
durant toute l’éternité tous les sauvés chanteront le même chant de la
délivrance - C’est par grâce que nous sommes sauvés…
Ceux qui ne semblent pas avoir le désir d’une obéissance dans l’amour
sont ceux qui nous récitent de cette manière typique la mauvaise
traduction de Romains 6 :14 seule, et jamais avec le verset 15 qui nous
informe que d’être sous la grâce n’est pas une licence de continuer dans le
péché qui est défini dans I Yahchanan (Jean) 3 :4. Vous ne les entendrez
pas non plus vous citer très souvent les deux versets précédents qui
disent :

A l’épreuve du feu de la Bible


Friedrich Ruff (Shalomon)
62

Romains 6 :12-13 –
12. Que le péché ne gouverne donc point dans votre corps mortel, et n’obéissez pas à
ses convoitises.
13. Ne livrez pas vos membres au péché, comme des instruments d’iniquité ; mais
donnez-vous vous-mêmes à Yahweh, comme étant vivants de morts que vous étiez, et
offrez à Yahweh vos membres, comme des instruments de justice.

Et qu’est-ce qu’on dira sur le verset 16 ?


Romains 6 :16 –
16. Ne savez-vous pas qu’en vous livrant à quelqu’un comme esclaves pour lui obéir,
vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez, soit du péché qui conduit à la mort,
soit de l’obéissance qui conduit à la justice?

Alors, qu’est-ce qu’une personne choisit ? Continuer dans le péché vers la


mort ? Ou obéir à la loi, qui est obéissance pour la justice ? Un choix facile
pour tous ceux qui aiment vraiment Yahweh et qui désirent de passer
l’éternité avec lui et avoir accès à l’arbre de vie.
Révélation 22 :14 –
14. Heureux ceux qui pratiquent ses lois, afin d’avoir droit à l’arbre de vie, - et d’entrer
par les portes dans la ville !

Les paroles de l’apôtre Shaul (Paul) sont claires et simples en disant


qu’être sous la grâce ne signifie pas que nous pouvons continuer dans le
péché, qui est la transgression de la loi. Les écritures saintes sont
régulières et sans contradiction.
Encore une fois tout le texte qui explique ce qu’est d’être sujet à la loi et
donc sous la grâce.
Romains 6 :13-18 –
13. Ne livrez pas vos membres au péché, comme des instruments d’iniquité ; mais
donnez-vous vous-mêmes à Yahweh, comme étant vivants de morts que vous étiez, et
offrez à Yahweh vos membres, comme des instruments de justice.
14. Le péché ne vous gouvernera pas. N’êtes-vous pas sujets à la loi, et donc sous la
grâce ?
15. Quoi donc ! Pécherions-nous, parce que nous sommes, non sous la loi, mais sous la
grâce? Loin de là !
16. Ne savez-vous pas qu’en vous livrant à quelqu’un comme esclaves pour lui obéir,
vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez, soit du péché qui conduit à la mort,
soit de l’obéissance qui conduit à la justice?
17. Mais grâces soient rendues à Yahweh de ce que, après avoir été esclaves du péché,
vous avez obéi de cœur à la règle de doctrine dans laquelle vous avez été instruits.
18. Ayant été affranchis du péché, vous êtes devenus esclaves de la justice. -

Alors nous sommes sous la grâce, le pardon immérité du Père, que nous
avons obtenu par le sacrifice de Yahshua le Messie, qui est maintenant
A l’épreuve du feu de la Bible
Friedrich Ruff (Shalomon)
63

assis à la droite du Père et qui a reçu tout jugement. C’est avec la loi du
Père qu’il jugera et qu’il juge déjà, et ceux qui seront jugés dignes, sans
péché, seront reçus. Ce sont les esclaves de la justice qui seront reçus, pas
les esclaves du péché.
En tant que croyants, qui se servent de la Bible pour pleinement vivre leur
foi et pour être pleinement justifié devant notre Père, il est important de
savoir comment nous serons justifiés. Personne sur la terre, ni homme ni
femme, ni un prêcheur quelconque, ni un évêque ni un cardinal ni un pape
n’a une licence pour pécher, ni l’autorité d’en distribuer une telle licence !
Le péché conduit à la mort.
I Yahchanan (Jean) 3:7 –
7. Petits enfants, que personne ne vous séduise. Celui qui pratique la justice est juste,
comme lui-même est juste.

Il faut être complètement séduit, pour croire que vivre sous la grâce veut
dire que l’on a une licence pour pécher. Le péché conduit à la mort.
Apocalypse 12 :9 – (Bible Segond 1910)
9. Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui
qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec
lui.

Croyez-vous que toute la terre est séduite par Satan ? Non ? La Bible ne
ment pas. C’est ici écrit, noir sur blanc, que toute la terre est séduite. Les
faux prophètes sont nombreux, et ils chatouillent agréablement vos
oreilles avec : Tout est grâce et miséricorde, la loi n’est plus en vigueur,
juste crois, tout ça a été cloué à la croix… Et si vous posez des questions
un peu trop pertinentes, ils échafaudent devant vous leur savoir Biblique
et vous claquent des versets triés sur le volet autour des oreilles, jusqu’à
ce que vous soyez étourdis. Mais, ils ne répondent pas à vos questions, et
si vous insistez un peu trop, ils vous disent que vous êtes en train de
pécher.

Qu’est la séduction?

Nous savons ce qu’est juste, parce que dans notre Bible c’est écrit noir sur
blanc - encore une fois :
I Yahchanan (Jean) 3:4 –
4. Quiconque pèche transgresse la loi, et le péché est la transgression de la loi.
I Yahchanan (Jean) 2 : 4, 7 –
4. Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur,
et la vérité n’est point en lui.

A l’épreuve du feu de la Bible


Friedrich Ruff (Shalomon)
64

7. Bien-aimés, ce ne sont pas des lois nouvelles que je vous écris, mais une loi
ancienne que vous avez eu dès le commencement ; cette loi ancienne, c’est la loi que
vous avez entendue depuis le commencement.
I Jean 2 :4, 7 – (Bible Segond 1910)
4. Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur,
et la vérité n’est point en lui.
7. Bien-aimés, ce n’est pas un commandement nouveau que je vous écris, mais un
commandement ancien que vous avez eu dès le commencement ; ce commandement
ancien, c’est la parole que vous avez entendue.
Yahdah (Jude) 1:3 –
3. Bien aimés, comme je désirais vivement vous écrire au sujet de notre salut commun,
je me suis senti obligé de le faire afin de vous exhorter à combattre pour la foi qui a
été transmise aux saints une fois pour toutes.
Jude 1 :3 – (Bible Segond 1910)
3. Bien aimés, comme je désirais vivement vous écrire au sujet de notre salut commun,
je me suis senti obligé de le faire afin de vous exhorter à combattre pour la foi qui a
été transmise aux saints une fois pour toutes.

Je pense qu’en lisant les versets précédents, chez certains s’allument les
lumières. La loi n’a jamais été abolie, ni sa pratique mise à l’écart au profit
de grâces et miséricordes, qui se tiennent depuis longtemps comme un
brouillard dans l’entendement des croyants, comme un voile et qui les
empêche de voir ce qu’est réellement écrit.
La Bible affirme très souvent le contraire de tout ce qu’une majorité veut
bien enseigner. Beaucoup se servent de la Bible pour justifier des
enseignements païens par des interprétations osées. Il n’y a pas un
seul livre de la Bible ni aucune lettre d’aucun apôtre, ni aucun patriarche
ni aucun prophète qui enseigne que le saint commandement ne doit pas
être pratiquée.
C’est parce que nous ne pratiquons pas les commandements que ça va
mal.
7. Tu ne commettras point d’adultère… etc. Vol, viol, meurtre, profanation
du sabbat du septième jour. Vous me direz que le septième jour c’est le
dimanche. Le sabbat, le septième jour selon la volonté du créateur,
commence vendredi soir au coucher du soleil et se termine samedi soir au
coucher du soleil. Mais c’est la bête qui l’a changé :
Daniyl 7 :25 –
25 Il proférera des paroles contre Yahweh, il opprimera (attaquera mentalement) les
saints de Yahweh pour les faire tomber et se proposera de changer les temps des fêtes
de Yahweh et Ses lois, et ils seront livrés en sa main jusqu’à un temps, des temps, et
une moitié de temps.

A l’épreuve du feu de la Bible


Friedrich Ruff (Shalomon)
65

Daniel 7 :25 – (Bible Segond 1910)


25 Il proférera des paroles contre le Très-Haut, il opprimera les saints du Très-Haut et
se proposera de changer temps et loi, et les saints seront livrés en sa main jusqu’à un
temps, des temps, et une moitié de temps.

Il est difficile de trouver un croyant – et j’en connais beaucoup de tous


bords et de toute confession – qui enseigne et pratique ne soit ce que les
dix commandements. Beaucoup argumentent que la loi n’est pas abolie,
mais que « Jésus » aurait accompli la loi une fois pour toutes en ayant été
cloué sur une croix par les Pharisiens, Sadducéens, Esséniens, Hérodiens
et Romains. Et dans la foulée ils enseignent que ces mêmes Pharisiens,
Sadducéens, Esséniens et Hérodiens étaient les « dépositaires » de la loi.
Attention ici, ne nous laissons pas séduire : Dans la Bible nous avons
clairement vu que Yahshua le Messie a dit qu’ils avaient abrogés la loi au
profit de leurs traditions…
Les juifs… un mot qui contient beaucoup de séduction quand il arrive
dans les oreilles d’un croyant.
L’apôtre Shaul (Paul) était ce que les gens aujourd’hui appellent un Juif. Il
était de la lignée d’Abraham. Nous avons été emmenés à croire qu’il y
avait des Juifs et des païens – si tu es de la lignée d’Abraham tu es un Juif,
si tu ne l’es pas, tu es un païen. C’est ce qu’ils voudront que nous croyions.
Nous sommes aussi supposés de croire que les païens n’avaient pas de
salut offert pour eux jusqu’à l’ère dans laquelle nous vivons. (Après
« J.C. »). C’est une autre croyance erronée, comme nous le prouve
l’écriture inspirée. L’histoire biblique nous montre qu’un saint est une
personne qui pratique toute la loi de Yahweh. Un païen est quelqu’un qui
ne pratique pas la loi de Yahweh. Le mot païen est souvent traduit Gentil
ou autre. Un saint peut être de la lignée d’Abraham ou quelqu’un qui n’est
pas de la lignée d’Abraham. Un saint peut être de n’importe quelle nation
ou couleur ou race. Cela ne fait aucune différence, aussi longtemps que tu
pratiques la loi de Yahweh tu es un saint de la descendance d’Abraham
(foi), et tu as la promesse de la vie éternelle. Cela est enseigné dans la loi
de Yahweh, et par le Sauveur et par les apôtres. Le mot race est aussi un
mot de séduction, car toute l’humanité vient de deux personnes. Cela est
prouvé par les généticiens ces derniers jours. Il n’y a pas une telle chose
qu’une race d’hommes ; tous viennent d’Adam et d’Eve. Avec ces faits
dans notre entendement, regardons Shaul (Paul) qui était de la lignée de
sang d’Abraham de la tribu de Benyamin, et il était aussi citoyen romain,
malgré qu’il n’ait encore jamais mis les pieds à Rome au moment où Actes
21 et 22 ont été écrits.

A l’épreuve du feu de la Bible


Friedrich Ruff (Shalomon)
66

Actes 21 :39 –
39. Je suis Yahdaï, reprit Shaul, de Tarse en Cilicie, citoyen d’une ville qui n’est pas
sans importance. Permets moi, je te prie, de parler au peuple.

Shaul était citoyen de Tarse de naissance, un hébreu de la tribu de


Benyamin et pharisien, enseigné à Yerusalem aux pieds de Gamaliel.
Gamaliel était un pharisien qui avait aidé d’écrire le Talmud.
Shaul était un soldat romain qui recevait autorité des grands prêtres à
Yerusalem pour entreprendre des croisades.
Actes 26 :10 –
10. C’est ce que j’ai fait à Yerusalem. J’ai jeté en prison beaucoup des saints, ayant reçu
ce pouvoir des principaux sacrificateurs, et, quand on les mettait à mort, je joignais
mon suffrage à celui des autres.

Shaul ne persécutait pas la foi des Pharisiens, Shaul persécutait la foi des
saints Prophètes de Yahweh. Les Pharisiens avaient persécutés les
Prophètes. Regardez bien ce qu’Etienne disait aux Pharisiens :
Actes 7 :51-53 – (Louis Segond)
51. Hommes au cou raide, incirconcis de cœur et d’oreilles ! Vous vous opposez
toujours au Saint Esprit. Ce que vos pères ont été, vous l’êtes aussi.
52. Lequel des prophètes vos pères n’ont-ils pas persécuté ? Ils ont tué ceux qui
annonçaient d’avance la venue du Juste, que vous avez livrés maintenant, et dont vous
avez été les meurtriers,
53. vous qui avez reçu la loi d’après des commandements d’anges, et qui ne l’avez
point gardée !...
Anges, le mot doit être traduit messagers, mais est « traditionnellement » traduit anges
Actes 7 :51-53 –
51. Hommes au cou raide (obtus), incirconcis de cœur et d’oreilles ! Vous résistez
toujours au Saint Esprit. Ce que vos pères ont fait, vous le faites aussi.
52. Lequel des prophètes vos pères n’ont-ils pas persécuté ? Ils ont tué ceux qui
annonçaient d’avance la venue du Juste, que vous avez livré maintenant, et vous en
êtes devenus les traîtres et les meurtriers,
53. vous qui avez reçu la loi d’après des commandements délivré par des messagers,
et qui ne l’avez pas gardée !...

Qu’est-ce que leur disait le sauveur ?


Luc 24 :25 –
25. Alors Yahshua leur dit : O hommes sans intelligence, et dont le cœur est lent à croire
tout ce qu’ont dit les prophètes !

Maintenant, après que l’apôtre Shaul s’était repenti de violer les lois de
Yahweh et commençait à se convertir à la pratique de la justice (il
commençait aussi d’appeler par le nom de Yahweh et de Yahshua), lui
aussi était arrêté et accusé de blasphème, le crime duquel tous les saints

A l’épreuve du feu de la Bible


Friedrich Ruff (Shalomon)
67

prophètes étaient « coupables ». Mais avant de se convertir, en tant que


soldat romain, il prenait la permission et l’autorisation des pharisiens
pour persécuter ceux qui suivaient les saints prophètes.
Shaul n’a pas persécuté des chrétiens, il a persécuté des gens qui
pratiquaient les lois de Yahweh, et qui appelaient avec et par le nom de
Yahweh et de Yahshua. Les chrétiens n’enseignent pas la loi, ni est-elle
pratiquée par eux, et ils n’appellent pas Yahweh au nom de Yahshua.
Shaul était présent quand Etienne était assassiné vers l’an 36.
N’oubliez pas, ceux qui étaient persécutés par Shaul avant sa conversion
étaient ceux qui utilisaient et prononçaient les noms de Yahweh et de
Yahshua. Ceux qui utilisaient les noms Dieu, Seigneur ou Rabbi (Maître)
étaient toujours ceux qui étaient les persécuteurs.
Les traditions chrétiennes païennes sont toujours pratiquées par les
pharisiens modernes. Beaucoup des adorations païennes des dieux, déjà
pratiqués il y a des milliers d’années, et longtemps avant la naissance du
Messie, sont toujours très en vogue aujourd’hui. Ce sont des traditions tels
que Noël, Toussaint, et Pâques qui ont été interdites et dénoncés par les
saints Prophètes longtemps avant l’ère chrétienne. Les saints prophètes
avertissaient les deux, les prêtres et le peuple de ce mal.
Yeremyah (Jérémie) 10 : 1-3–
1 Ecoutez la parole de Yahweh vous concernant, Ô maison d’Israyl.
2 Ainsi a dit Yahweh: Ne suivez pas la voie pratiques religieuses des païens incrédules, et
ne vous laissez pas séduire par les signes du ciel, parce que les nations sont séduites
par eux.
3 Car les coutumes religieuses des peuples sont une vanité sans valeur. Ce n’est qu’un
arbre qu’on coupe de la forêt, le travail des mains de l’ouvrier avec la hache.

Noël, une coutume qui ne sert à rien. Clarkes Commentary volume 5, page
370…
… il était une coutume parmi les juifs d’envoyer leurs brebis dans le désert autour de
Pessah, et de les ramener à la maison quand les premières pluies arrivaient : pendant
le temps qu’ils étaient dehors, les Bergers les gardaient jour et nuit. Comme la Pessah
avait lieu au printemps, et la première pluie commençait tôt au mois de Marchesvan,
qui correspond à octobre/novembre, il s’avère que les agneaux étaient tenus dans le
pays ouvert durant tout l’été. Et comme ces Bergers n’avaient pas encore ramenés leurs
troupeaux, il est un ARGUMENT PRESOMPTUEUX, puisque le mois d’octobre
n’avait pas encore commencé, et que, par conséquence, notre Messie n’était pas né le
25 décembre, quand il n’y avait pas de troupeaux dans les champs ; Il ne peut pas non
plus être né plus tard qu’en septembre, quand les troupeaux étaient toujours dans les
champs durant la nuit. Sur ces fondements, la NATIVITE au mois de décembre
DEVRAIT ÊTRE ABANDONNE ! Le fait de nourrir les troupeaux la nuit dans les
champs est un FAIT CHRONOLOGIQUE.

A l’épreuve du feu de la Bible


Friedrich Ruff (Shalomon)
68

Un jour une femme très religieuse m’a dit que cela ne signifiait rien, car
elle avait été plusieurs fois en Israël et autour de noël elle avait vue des
brebis dans les champs. Ce que cette personne ignore est que ce n’était pas
à cause des brebis qu’on rentrait, mais à cause des bergers. Une brebis qui
a passé l’été dehors et qui a un bon paquet de laine sur le dos n’est pas
dérangée par le froid et par la pluie, car la laine est un isolant
extraordinaire. Mais les bergers, est ce qu’à l’époque ils avaient déjà des
mobile-homes chauffées et des véhicules tout terrain, puis des vêtements
étanches avec des bottes en caoutchouc, et la pluie qui durait des semaines
ne leur faisait rien ?...

Ce qui suit sont les traductions de copies des pages 97-99 de The Two
Babylons d’Alexander Hislop. Ce sont des fêtes qui viennent de
BABYLONE, mais pas des Ecritures Saintes.

NOËL ET LE JOUR DE NOTRE-DAME. 97

…et réjouissances, les esclaves avaient une émancipation temporaire,* et usaient de toute sorte
de liberté avec leurs maîtres. C’était précisément la manière de laquelle, en accord avec Berosus,
la fête de l’ivresse du mois de Thébéth, qui correspond à notre décembre, en d’autres mots la fête
de Bacchus, était célébrée à Babylone.
« C’était la coutume, » dit-il, « que les maîtres, pendant les cinq jours qu’elle durait, étaient
sujets à leurs serviteurs, et un d’eux gouvernait la maison, vêtu d’une tenue rouge comme un
roi. » Ce serviteur de rouge vêtu était appelé Zoganes, l’homme du sport et de l’exubérance
(impudeur) et correspondait exactement au « Seigneur de la mauvaise conduite », qui était dans
les pays de la papauté aux temps obscurs choisi pour être à la tête des réjouissances de Noël.
La coupe d’ivresse de Noël avait sa contrepartie précise dans la « fête de l’ivresse » de Babylone ;
et beaucoup des autres coutumes que nous portons par-dessus nous à Noël, venaient de ce même
endroit. Les bougies qui sont allumées le soir de Noël, et utilisées aussi longtemps que durent
les festivités, étaient déjà allumées par les païens le soir de la fête de ce dieu Babylonien, afin de
l’honorer : car il était une des particularités distinctives de cette festivité d’avoir des bougies de
cire sur ses autels.
L’arbre de Noël, maintenant devenu commun parmi nous, était déjà commun dans la Rome
antique et dans l’Egypte païenne. En Egypte c’était un palmier, à Rome c’était le sapin. Le
palmier, indiquant le Messie païen, en tant que Baal-Tamar, le sapin se réfère à lui comme Baal-
Berith. La mère d’adonis, le dieu soleil et grande divinité médiatrice, était mystiquement dite
d’avoir été changée en arbre, et c’est dans cet état qu’elle avait mis au monde son fils divin. Si
la mère était un arbre, le fils doit avoir été reconnu en tant que « homme la branche ».
Et cela raconte complètement l’histoire de la bûche de Noël dans le feu du réveillon de Noël, et
l’apparence de l’arbre le lendemain matin. Comme Zero-Ashta, « la semence de la femme » nom
lequel signifiait aussi Ignigène ou né du feu, il doit entrer dans le feu la « nuit de la mère » afin

A l’épreuve du feu de la Bible


Friedrich Ruff (Shalomon)
69

qu’il puisse naître de là le jour suivant comme « la branche, le rejeton de dieu », ou l’arbre qui
porte tous les dons divins pour l’homme.
Mais pourquoi, on peut le demander, entre-t-il dans le feu sous le symbole d’une bûche ? Afin
de comprendre cela, il faut savoir que l’enfant divin né au solstice d’hiver, était né comme une
nouvelle incarnation du grand dieu (après que ce dieu ait été coupé en pièces), afin de venger
sa propre mort sur ses meurtriers. Maintenant le grand dieu, coupé au milieu de sa puissance
et de sa gloire, était symbolisé comme un grand arbre, complètement ébranché et quasiment
coupé au ras du sol. Mais le grand serpent, le symbole de la restauration de la vie, aesculapius,
se tourne autour du tronc mort, et voilà sur son coté une pousse d’arbre, -

Un arbre d’une sorte complètement différente, il ne doit plus jamais être coupé par une
puissance hostile – ce palmier, le symbole bien connu de la victoire. L’arbre de Noël, comme il
était constaté, était un arbre différent à Rome où c’était un sapin. Mais la même idée était
impliquée dans ce sapin de Noël ; car il symbolisait entièrement le dieu nouveau-né en tant que
Baal-Berith.
« Seigneur de l’alliance » ainsi couvert par l’ombre de la perpétuité et de la nature éternelle de
sa puissance, maintenant après être tombé devant ses ennemis, il était ressuscité en triomphant
sur eux tous.
Pour cela le 25 décembre, le jour qui était observé à Rome comme étant le jour où le dieu
victorieux réapparaissait sur terre, était tenu comme Natalis invictisolis, « l’anniversaire du
soleil invaincu » Maintenant, la bûche de Noël, c’est le tronc d’arbre mort de Nimrod, déifié
comme le dieu soleil, mais coupé par ses ennemis ; l’arbre de Noël est Nimrod redivivus, le dieu
abattu ressuscité.
Dans la lumière reflétée par les constatations sur les coutumes qui persistent parmi nous, leurs
origines étant perdues de vue depuis la lointaine antiquité, laissons le lecteur regarder une
pratique singulière dans les pays du sud, qui consiste à s’embrasser sous une branche de gui.
Dans la superstition des druides qui est un dérivé de Babylone, cette branche de gui était une
représentation du Messie, « l’homme la branche ». La branche de gui était regardée comme une
branche divine – une branche qui venait du ciel, et poussait sur un arbre qui sortait de la terre.
Ainsi, par la greffe de la branche céleste sur l’arbre terrestre, le ciel et la terre que le péché avait

A l’épreuve du feu de la Bible


Friedrich Ruff (Shalomon)
70

séparés, étaient mis ensemble, et ainsi la branche de gui devenait le symbole de la réconciliation
divine pour l’homme, le baiser étant connu pour être le symbole de pardon et de réconciliation.
Comment cette idée est-elle devenue ce qu’elle est maintenant ? Se peut-il qu’elle soit venue
par le Psaume 85 versets 11 et 12 : La bonté et la vérité se sont rencontrées ; La justice et la
paix se sont embrassées. La fidélité germera de la terre (comme conséquence de la venue du
sauveur promis), Et la justice regardera des cieux ? Il est certain que ce Psaume était écrit
assez tôt après la captivité Babylonienne ; et comme des multitudes de Juifs, après cet
évènement, restaient toujours à Babylone sous la guidance d’hommes inspirés tels que Daniel,
comme étant part de la parole divine, cela a dû être communiqué à eux, aussi bien qu’à leurs
congénères en Palestine. Babylone était en ces temps le centre du monde civilisé, et ainsi le
Paganisme corrompant le symbole divin comme il l’a toujours fait, avait l’opportunité
d’envoyer sa contrefaçon dégradée de la vérité jusqu’aux bouts du monde, et ce à travers les
mystères qui étaient affiliés avec le grand système central à Babylone. Ainsi les mêmes
coutumes de Noël existent toujours et jettent pour une fois une lumière surprenante sur les
révélations de grâce faites à toute la terre, et les effets faits par Satan et ses émissaires pour les
matérialiser et les rendre charnels, enfin pour les dégrader.

Yeremyah (Jérémie) 10 : 1-5 –


1 Ecoutez la parole de Yahweh vous concernant, Ô maison d’Israyl.
2 Ainsi a dit Yahweh: Ne suivez pas la voie pratiques religieuses des païens incrédules, et
ne vous laissez pas séduire par les signes du ciel, parce que les nations sont séduites
par eux.
3 Car les coutumes religieuses des peuples sont une vanité sans valeur. Ce n’est qu’un
arbre qu’on coupe de la forêt, le travail des mains de l’ouvrier avec la hache.
4 On le décore avec l’argent et l’or, on le fixe avec des clous et des marteaux pour qu’il
ne bouge pas.
5 Ils sont droits comme palmier ; mais ils ne peuvent point parler ; il faut qu’on les
porte, parce qu’ils ne savent pas marcher eux-mêmes. Ne les honorez point : ils ne
peuvent pas faire de mal ; ils n’ont pas non plus le pouvoir de faire ce qu’est juste !
Juges 2 :11-13 – (Louis Segond)
11 Et les fils d’Israël firent ce qui est mal aux yeux de l’Eternel et ils servirent les Baals.
12 Et ils abandonnèrent l’Eternel, Dieu de leurs pères, qui les avait fait sortir du pays
d’Egypte et ils allèrent, après d’autres dieux, d’entre les dieux des peuples qui les
entouraient, et ils se prosternèrent devant eux et ils irritèrent l’Eternel.
13 Et ils abandonnèrent l’Eternel et ils servirent Baal et les Astartés.

Pages 103-104 de The Two Babylons, d’Alexander Hislop, expliquent


l’origine païenne de Pâques.
SECTION II. – PAQUES.
Alors regardez Pâques. Que signifie le terme Pâques en soi ? Pâques n’est pas un nom chrétien
dans toutes les langues. Cette fête porte ses origines chaldéennes sur son front. Le mot germano
nordique Eostre « Ostern » « Easter », n’est rien d’autre qu’Astarte, un des titres de Beltis, la
reine du ciel, le nom de laquelle, comme il est prononcé par le peuple ne Ninive, était
évidemment identique avec celui qui est maintenant communément utilisé dans ce pays. Ce
nom, comme l’a trouvé Layard sur les monuments Assyriens, est Ishtar. L’adoration de Bel et
A l’épreuve du feu de la Bible
Friedrich Ruff (Shalomon)
71

d’Astarte était introduite très tôt en Angleterre, ensemble avec les druides, « les prêtres des
bosquets ». Quelques-uns ont imaginé que la prêtrise des druides était apportée par les
phéniciens, qui, des siècles avant l’ère chrétienne commerçaient avec les mines d’étain des
Cornouailles. Mais des traces sans équivoque de cette adoration sont trouvées dans des régions
des îles britanniques où les phéniciens n’avaient jamais pénétrés, et elle a laissé des marques
indélébiles de la forte teneur qu’elle doit avoir eue dans l’entendement britannique de cette
période. De Beltis, Bel, le premier mai est toujours appelé Beltane dans l’almanach, et nous
avons toujours des coutumes qui traînent et qui nous donnent la preuve comment l’adoration
de Bel ou Moloch (les deux titres appartiennent au même dieu) avait été observée même dans la
partie nord des îles britanniques.
La dame Baird de « Fern Tower dans le Perthshire, dans ses jours âgées a dit qu’un écrivain
bien avisé dans les antiquités britanniques lui ait dit que chaque année à la Beltane (ou le 1er
mai), un nombre d’hommes et de femmes se ressemblaient à un ancien cercle de pierres
druidiques sur sa propriété près de Crieff. Ils faisaient un feu au centre, et chaque personne met
un peu de gâteau d’avoine dans le bonnet de berger ; ils s’asseyaient tous et tiraient sans
regarder un morceau de gâteau du bonnet. Un morceau de gâteau avait été noirci au préalable,
et quiconque le tirait devait sauter à travers le feu et payer un forfait. C’est en fait une partie
de l’ancien culte de Baal, et la personne sur laquelle tombait le sort, devait être sacrifiée par le
feu. Et c’est ce passage par le feu qui représente cela, et le payement du forfait est la rédemption
de la personne. Si Baal était ainsi adoré en Grande Bretagne, il n’est pas difficile de croire que
sa consœur Astarte était aussi adorée par nos ancêtres, et que l’adoration d’Astarte, le nom de
la quelle était Ishtar à Ninive, et que les festivités d’avril comme ils sont pratiquées maintenant
sont appelés par le nom de cette divinité – ce mois qui était appelé le mois d’éostré par nos
ancêtres du nord. Cette fête de la quelle nous lisons dans l’histoire de l’église sous le même nom
d’éostré, dans le 3ème ou 4ème siècle, était une fête bien différente de celle observée maintenant
dans l’église romaine, et en ce temps n’était pas connue en tant que éostré. Cette fête était
appelée Pasch ou passage, et malgré le fait de ne pas être une institution apostolique, elle était
très tôt observée par beaucoup de chrétiens confessants, pour commémorer la mort et la
résurrection du Christ. Dans ses origines, cette fête avait lieu au même temps que la pessah
Juive, quand le Christ a été crucifié, aux jours de Tertullien, à la fin du 2ème siècle ou l’on croyait
que c’était le 23 mars. Cette fête n’était pas une fête idolâtre et elle n’était pas précédée par un
carême. Cassanius, le moine de Marseille qui écrivait au cinquième siècle disait que : « Il était
connu que l’observation des quarante jours n’avait pas d’existence, aussi longtemps que la
perfection de l’église primitive était inviolée. »
Quand est-ce alors que cette pratique du carême venait ? Le carême de quarante jours était
directement emprunté des adorateurs de la déesse babylonienne. Un tel carême de 40 jours, « au
printemps de l’année » est toujours observé par les Yézides ou adorateurs païens du diable du
Kurdistan qui l’ont hérités de leurs anciens maîtres, les babyloniens. Un tel carême de quarante
jours était aussi observé par les païens mexicains, comme le relate Humboldt, quand il raconte
ses observations mexicaines : Trois jours après l’équinoxe d’hiver… commence une fête
solennelle de quarante jours en honneur du soleil. Une fête de cette nature était observée en
Egypte, comme nous pouvons le trouver dans « Les Egyptiens » de Wilkinson. Ce carême
Egyptien de quarante jours comme nous informe Landseer dans ses « Recherches sur Saba »,
était expressément tenu en honneur d’Adonis ou Osiris, le grand dieu médiateur. Il semble
qu’au même temps le ravissement de Proserpine a été commémoré, et d’une manière similaire
c’est Julius Firminicus qui nous informe que pour « quarante nuits » les « pleurs pour
Proserpine » continuaient : et d’Arnobius nous apprenons que la fête appelée « Castus » ou
carême sacré qu’observaient les païens, était dans l’idée des chrétiens de ces temps une imitation
A l’épreuve du feu de la Bible
Friedrich Ruff (Shalomon)
72

du long carême de Xeres, quand elle refusait pour longtemps la nourriture à cause de son excès
de tristesse (violentia moeroris), et ce à cause de la perte de sa fille Proserpine, qui avait été ravie
par Pluton le dieu de l’enfer. Comme les histoires de Bacchus, ou Adonis et Proserpine, malgré
qu’elles soient originellement distinctes ont été menés pour se rejoindre et d’aller l’une avec
l’autre, afin que Bacchus pouvait être appelé Liber et sa femme Ariadne Libera (qui était un des
noms de Proserpine), il est hautement probable que les quarante jours de carême ont été ajoutés
plus tard afin d’avoir une référence aux deux. Parmi les païens, ce jeûne semble avoir été un
préliminaire indispensable avant la grande fête de commémoration de la mort et de la
résurrection de Tammuz, qui était célébré par une alternance de pleurs et de réjouissances, et
qui dans beaucoup de pays avait lieu beaucoup plus tard que la fête chrétienne. Ainsi en
Palestine et en Assyrie elle était observée en Juin, et appelé le mois de Tammuz, et en Egypte,
aux environs du milieu du mois de mai, et en Grande Bretagne aux alentours de mi-avril.
Afin de concilier les païens au christianisme nominal, Rome, en poursuivant sa politique
habituelle, prenait des mesures pour amalgamer les fêtes païennes et les fêtes chrétiennes, et,
par un ajustement compliqué mais habile du calendrier, ce n’était pas une chose difficile, en
général, de faire joindre le paganisme et le christianisme (qui est maintenant enfoncé dans une
profonde idolâtrie) L’instrument pour accomplir cet amalgame était l’abbé Dionysius le petit,
à qui nous devons aussi le fait démontré que la date de l’ère chrétienne, ou l’année de naissance
du Christ lui – même , était décalé de QUATRE ANS de la vraie date.

Jérémie 44 :15-19 – (Louis Segond)


15 Alors tous les hommes qui savaient que leurs femmes offraient de l’encens à
d’autres dieux, toutes les femmes qui tenaient là une grande assemblée et tous ceux
qui demeuraient dans le pays d’Egypte, à Pathros, répondirent à Jérémie en ces mots :
16 Quant à la parole que tu nous as dite au nom de l’Eternel, nous ne t’écouterons
point;
17 mais nous ne manquerons pas de faire tout ce qui est sorti de notre bouche, en
offrant de l’encens à la Reine des cieux, en lui versant des libations, comme nous avons
fait, nous et nos pères, nos rois et nos chefs, dans les villes de Juda et dans les rues de
Jérusalem, et alors nous avions assez de pain ; nous étions bien, et nous ne voyions pas
le malheur.
18 Mais depuis que nous avons cessé d’offrir de l’encens à la Reine des cieux et de lui
verser des libations, nous avons manqué de tout et nous avons été consumés par l’épée
et par la famine.
19 Quand nous offrions de l’encens à la Reine des cieux et que nous lui versions des
libations, est-ce à l’insu de nos maris que nous lui avons fait des gâteaux pour la
représenter, et que nous lui avons versés des libations?

C’est ici une description de l’origine des beignets de croix, qui sont
toujours fait de nos jours vers pâques, à la saison du carême, et
spécialement le vendredi saint.
Jérémie 7 :17-18 – (Louis Segond)
17 Ne vois-tu pas ce qu’ils font dans les villes de Juda et dans les rues de Jérusalem?
18 Les fils ramassent du bois, les pères allument le feu, les femmes pétrissent de la pâte
pour faire des gâteaux à la Reine du ciel, et l’on verse des libations à d’autres dieux
pour m’offenser.

A l’épreuve du feu de la Bible


Friedrich Ruff (Shalomon)
73

La toussaint, c’est célébrer les morts. Cette pratique existait longtemps


avant Yahshua le Messie et les disciples, et longtemps avant que les
Pharisiens, Sadducéens, et Esséniens soient allés à Rome. Ils ont emmené
cette tradition avec eux à Rome quand ils sont partis l’an 70, quand Tite
était en train de détruire les fondations sur le mont du Temple. Et ils ont
emmenés tous les artefacts et ustensiles du Temple avec eux à Rome, où
ils se trouvent toujours. Nous avons les preuves ! Les pharisiens, avant
qu’ils ne changent leur nom en catholique, enseignaient le même
mensonge que Satan enseignait – « l’homme ne meurt pas vraiment, il a
une âme immortelle ». Alors il n’y aurait pas de résurrection des morts ?
Passeront ils juste de la terre au ciel et deviendront comme des dieux qui
peuvent entendre des prières et y répondre ? Ce n’est pas les écritures
saintes qui enseignent cela. C’est Satan qui enseigne cela :
Genèse 3 :1-5-
1 Or le serpent était plus subtil et plus astucieux que les autres animaux des champs
que Yahweh avait faits. Et il dit à la femme : Est-ce que Yahweh aurait vraiment dit :
Vous ne mangerez pas de tout arbre du jardin?
2 Et la femme disait au serpent : Nous avons le droit de manger du fruit des arbres du
jardin ;
3 mais du fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Yahweh a dit : Vous n’en
mangerez pas et vous n’y toucherez pas, ou vous mourez.
4 Et le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez certainement pas ;
5 mais il sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront et vous serez
comme des Dieux (élohïm), connaissant la justice et le mal.
Isayah (Esaïe) 65 :1-4 –
1 Je suis recherché de ceux qui ne me réclamaient pas ; je me laisse trouver de ceux qui
ne me cherchaient pas ; j’ai dit : Me voici ! Me voici ! À une nation qui ne portait point
mon nom.
2 J’ai étendu mes mains tout le jour vers un peuple rebelle, qui marche dans un chemin
qui n’est pas juste, en suivant leurs propres manières ;
3 vers un peuple qui agit en me lançant le défi en face, qui sacrifie dans les jardins et
offre de l’encens sur des autels de brique,
4 qui s’assemble et passe la nuit en tenant des commémoratifs aux morts, qui mangent
de la chair de porc et qui ont des mets impurs dans leurs plats,

Vous venez de lire un peu avant que pâques, la déesse Astarté, reine du
ciel, à qui on offrait des beignets avec une croix dessus (en signe des quatre
saisons), était adorée des anciens des douze tribus que Yahweh avait fait
sortir du pays d’Egypte (servitude). Ils se sont ouvertement révoltés
contre Yahweh, comme nous pouvons le lire dans :
I Samuyl (Samuel) 8 :4-8 –
1 Quand Samuyl fut vieux, il établit ses fils pour juges sur Israyl.
A l’épreuve du feu de la Bible
Friedrich Ruff (Shalomon)
74

2 Et son premier-né s’appelait Yahyl - Yahweh est force, et son second fils Abiyah -
mon père est Yahweh ; et ils jugeaient à Béershéba.
3 Et ses fils ne suivaient point ses traces et ils s’en détournaient pour chercher le gain
malhonnête ; ils acceptaient des présents et pervertissaient la justice.
4 Et tous les anciens d’Israyl s’assemblèrent et vinrent vers Samuyl quand il était à
Ramah ;
5 et ils lui dirent : Voici, tu es vieux et tes fils ne marchent pas dans tes voies ;
maintenant donne-nous un roi pour nous juger, comme font toutes les autres nations.
6 Mais ces choses déplurent à Samuyl, surtout quand ils disaient : Donne-nous un roi
pour nous juger. Et Samuyl pria Yahweh,
7 et Yahweh répondit à Samuyl et disait: Ecoute toutes les paroles que le peuple te dit;
car ce n’est pas toi qu’ils ont rejeté, c’est moi qu’ils ont rejeté, afin que je ne règne point
sur eux.
8 Comme tout ce qu’ils m’ont fait, depuis le jour que je les ai fait sortir hors d’Egypte
jusqu’à ce jour, en m’abandonnant et en servant des dieux (élohïm) !

Samuyl condamnait leur adoration dans le chapitre 7, quand ils venaient


vers lui pour avoir de l’aide. Il leur faisait enlever les dieux avant de
demander à Yahweh de les délivrer. Cette adoration – l’adoration de la
déesse de Pâques – est montrée comme péché.
I Samuyl 7 :3-6 –
3 Et Samuyl parla à toute la maison d’Israyl, disant : Si c’est de tout votre cœur que
vous retournez à Yahweh, ôtez les dieux (élohïm) et les astartés du milieu de vous, et
attachez fermement votre cœur à Yahweh; servez-le lui seul, et il vous délivrera de la
main des Philistins.
4 Et les fils d’Israyl ôtèrent les Baals, seigneurs, dieux et les astartés, et ils servirent
Yahweh seul.
5 Et Samuyl dit : Assemblez tout Israyl à Mitspa, et j’intercéderai pour vous auprès de
Yahweh.
6 Et ils s’assemblèrent à Mitspa et ils puisèrent de l’eau et ils la répandirent devant
Yahweh, et ils jeûnèrent en ce jour et ils dirent : Nous avons péché contre Yahweh. Et
Samuyl jugea les fils d’Israyl à Mitspa.

Loi ou traditions
Galates 1 :13-14 – (Louis Segond)
13. Vous avez su, en effet, quelle était autrefois ma conduite dans le judaïsme,
comment je persécutais à outrance et ravageais l’Église de Dieu,
14. et comment j’étais plus avancé dans le judaïsme que beaucoup de ceux de mon âge
et de ma nation, étant animé d’un zèle excessif pour les traditions de mes pères.

Encore les traditions, comme nous le montre le verset 14 ; des traditions


avec lesquelles ils annulaient les lois de Yahweh. Regardez bien :

A l’épreuve du feu de la Bible


Friedrich Ruff (Shalomon)
75

Matthieu 15 :2 – (Louis Segond)


2. Pourquoi tes disciples transgressent ils la tradition des anciens ? Car ils ne se lavent
pas les mains, quand ils prennent leurs repas.

C’étaient les traditions des anciens (pères).


Quels anciens ? Encore…
I Samuyl (Samuel) 8 :4-8 –
1 Quand Samuyl fut vieux, il établit ses fils pour juges sur Israyl.
2 Et son premier-né s’appelait Yahyl Yahweh est force, et son second fils Abiyah mon
père est Yahweh ; et ils jugeaient à Béershéba.
3 Et ses fils ne suivaient point ses traces et ils s’en détournaient pour chercher le gain
malhonnête ; ils acceptaient des présents et faisaient pervertissaient la justice.
4 Et tous les anciens d’Israyl s’assemblèrent et vinrent vers Samuyl quand il était à
Ramah ;
5 et ils lui dirent : Voici, tu es vieux et tes fils ne marchent pas dans tes voies ;
maintenant donne-nous un roi pour nous juger, comme font toutes les autres nations.
6 Mais ces choses déplurent à Samuyl, surtout quand ils disaient : Donne-nous un roi
pour nous juger. Et Samuyl pria Yahweh,
7 et Yahweh répondit à Samuyl et disait: Ecoute toutes les paroles que le peuple te dit;
car ce n’est pas toi qu’ils ont rejeté, c’est moi qu’ils ont rejeté, afin que je ne règne point
sur eux.
8 Comme tout ce qu’ils m’ont fait, depuis le jour que je les ai fait sortir hors d’Egypte
jusqu’à ce jour, en m’abandonnant et en servant des dieux élohïm !

Des hommes violents ont pris le contrôle de Yerusalem et du Temple.

Matthieu 11 :12 – (Louis Segond)


12. Depuis le temps de Jean Baptiste jusqu’à présent, le royaume des cieux est forcé, et
ce sont les violents qui s’en emparent.

I Samuyl 8 :4 nous montre les anciens.

Matthieu 15 :2-3 – (Louis Segond)


2. Pourquoi tes disciples transgressent ils la tradition des anciens ? Car ils ne se lavent
pas les mains, quand ils prennent leurs repas.
3. Il leur répondit : Et vous, pourquoi transgressez-vous le commandement de Dieu
au profit de votre tradition?

Ces anciens étaient les enfants des anciens qui se sont révoltés contre
Yahweh aux jours de Samuyl, et qui persécutaient les Prophètes de
Yahweh.
Matthieu 23 :31 – (Louis Segond)
31. Vous témoignez ainsi contre vous-mêmes que vous êtes les fils de ceux qui ont
tué les prophètes.

A l’épreuve du feu de la Bible


Friedrich Ruff (Shalomon)
76

Dans Matthieu 15 :3 vous voyez qu’ils transgressent le commandement


par leurs traditions. La transgression de la loi de Yahweh est le péché.
I Yahchanan (Jean) 3:4 –
4. Quiconque pèche transgresse la loi, et le péché est la transgression de la loi.

Nous voyons qu’il n’y a pas d’issue si nous lisons la Bible avec un
entendement charnel (traditions).
En fait, ces croyances sont l’héritage des anciens du temps de Samuyl. Et
c’est relaté de manière pointilleuse par les prophètes Isayah et Yeremyah.
Ces traditions avec lesquelles ils ont annulé le saint commandement
continuent aujourd’hui, et les pharisiens des temps modernes, à Rome ou
dans l’une de leurs organisations protestantes vous accusent de
blasphème dès que vous dénoncez leurs péchés.
Qui peut sérieusement envisager d’avoir la vie éternelle, s’il pèche ?
Yahshua le Messie est venu pour dénoncer cela, et pour vaincre le péché
en accomplissant toute la loi et en la rendant parfaite. Refuseriez-vous la
perfection du Messie ?
Matthieu 23 :1-3- (Segond)
1. Alors Jésus, parlant à la foule* et à ses disciples, dit :
2. Les scribes et les pharisiens sont assis dans la chaire de Moïse.
3. Faites donc et observez tout ce qu’ils vous disent ; mais n’agissez pas selon leurs
œuvres. Car ils disent, et ne font pas.
Yahchanan (Jean) 12 :50 –
50. Et je sais que ses préceptes sont la vie éternelle. C’est pourquoi les choses que je dis,
je les dis comme le Père me les a dites.

Yahshua le Messie a dit que nous (la foule*…) devons faire tout ce que les
docteurs de la loi (pharisiens) qui sont assis dans la chaire de Moïse disent,
mais de ne pas agir selon leurs œuvres (traditions)
A travers ce chapitre nous sommes suivis par le mot foule*, dans la
Genèse le même mot est rendu en français : multitude
Genèse 48:4, 19 —
4 et il m’a dit : Voici je te ferai fructifier et multiplier ; je te ferai devenir une multitude
de peuples, et je donnerai ce pays à ta postérité après toi, en possession perpétuelle.
19 Mais son père refusa et dit : je le sais, mon fils, je le sais. Lui aussi deviendra un
peuple ! Lui aussi sera grand ; mais son frère cadet sera plus grand que lui, et sa
postérité sera une multitude de nations.

En conclusion, il y a quelqu’un qui ment…

A l’épreuve du feu de la Bible


Friedrich Ruff (Shalomon)
77

Est-ce que vous aimez vos pasteurs ? Est-ce que vous leur croyez toujours
le mensonge que la résurrection du Messie était un Dimanche matin au
lever du jour ?
Est-ce qu’ils vous disent que la loi ne peut plus être pratiquée parce que le
Temple de Jérusalem n’existe plus et que les sacrifices et holocaustes ne
peuvent plus être faits ?
Oui, je sais qu’ils disent ces choses. Mais en tant que croyants, nous savons
que nous avons un sacrifice qui a été fait une fois pour toutes, et que cet
agneau (sacrifice) de la Pessah c’est Yahshua notre Messie et Sauveur.

La doctrine chrétienne a un effet sur les personnes qui la croient : Elle leur
voile l’entendement.
Et, en résumé, voici ce qui distingue toutes les dénominations chrétiennes
de la planète :
- Ou ils utilisent des faux noms et des faux titres pour parler d’un faux
Créateur et d’un faux Messie.
- Ou ils enseignent et pratiquent des fêtes païennes qui sont une
abomination pour Yahweh.
- Ou ils adorent le dimanche et profanent ainsi le sabbat, sauf une minorité
parmi eux.
-Et ils manquent cruellement de connaissance des écritures saintes, parce
qu’en lisant les versets comme I Jean 3 :4 ou Matthieu 23 :3, ils
comprennent qu’ils n’ont pas à obéir à la loi. C’est écrit blanc, ils
comprennent noir. C’est écrit Yahweh, ils lisent Adonaï Seigneur… C’est
la confusion selon ce qu’a été annoncé par les prophètes et qui se reflète
très bien dans la lettre aux Romains. Oui, le prophète a dit : …ils feront
oublier mon nom à mon peuple pour Baal, Seigneur !
Mais, de toute façon, les prophètes ont annoncé qu’à la fin des temps
aucun méchant ne comprendra.
Daniyl (Daniel) 12 :10 –
10 Qu’il y en ait beaucoup qui soient purifiés, rendus blancs et mis à l’épreuve, mais
les méchants feront le mal, et aucun méchant ne comprendra ; mais les intelligents
comprendront.

La tradition du dimanche
Tous les dimanche matin, des millions de croyants confessants à travers
le monde se dépêchent pour gagner l’église de leur choix. Quelques-uns
de ces croyants restent avec ferveur à leur assemblée tout le dimanche,
écoutent ensuite un deuxième sermon et quittent pour aller faire leur vie,
A l’épreuve du feu de la Bible
Friedrich Ruff (Shalomon)
78

en pensant qu’ils ont fait leur dû pour la semaine. Ils croient qu’ainsi le
Père céleste les regarde en les approuvant.
Seulement quelques-uns ont vraiment lu leur Bible, afin de savoir ce qu’est
réellement la volonté de Yahweh. Ces quelques-uns qui ont vraiment
regardé leur Bible, ont remarqué que l’enseignement des écritures saintes
est très loin de ce qu’enseignent les églises et assemblées. Certaines
personnes ont quitté leur assemblée pour ne plus jamais mettre les pieds,
car à travers la lecture des écritures saintes ils ont trouvé que la Bible dit
une chose et leurs enseignants disent une autre ! Un exemple pour
l’enseignement erroné dans les assemblées chrétiennes en opposition avec
ce que dit réellement la Bible, concerne le seul signe qu’a donné le Sauveur
pour prouver qu’Il est le vrai Messie.

Mattithyah (Matthieu) 12 :39-40-


39 Il leur répondit : Une génération méchante et adultère demande un miracle ; il ne
lui sera donné d’autre miracle que celui du prophète Yahnah.
40 Car, de même que Yahnah fut trois jours et trois nuits dans le ventre d’un grand
poisson, de même le Fils de l’homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la
terre.

Yahnah était exactement trois jours et trois nuits dans le ventre du grand
poisson.
Yahnah (Jonas) 2 :1
1 Et Yahweh fit venir un grand poisson pour engloutir Yahnah, et Yahnah fut dans le
ventre du poisson trois jours et trois nuits.

Comme j’ai déjà dit dans un chapitre auparavant, malgré ce fait émanant
des écritures saintes, révélé par le Messie lui-même, les églises chrétiennes
enseignent que le Sauveur était mis dans la tombe le vendredi saint et
qu’il était ressuscité des morts le dimanche de pâques au lever du soleil.
Dû à ces faux enseignements par les églises et assemblées beaucoup
pensent que « Personne au monde ne peut y comprendre quelque chose à
la Bible, et que ce ne sont que des contes de fées »
Le vendredi saint enterré puis dimanche de pâques ressuscité n’est pas
écrit dans la Bible ! Cette fausse doctrine est simplement une présomption
des enseignants qui ont été trompés et qui nous trompent. La Bible est très
clair quant au sujet du moment de la mise au tombeau de Yahshua et du
moment où il était ressuscité. Quand nous laissons les écritures interpréter
les écritures, nous arrivons à la conclusion ultime que le Messie fût placé
dans la tombe le mercredi au coucher du soleil, et qu’Il fût ressuscité le
samedi au coucher du soleil, à la fin du sabbat hebdomadaire.

A l’épreuve du feu de la Bible


Friedrich Ruff (Shalomon)
79

Yahshua était dans la tombe la nuit de mercredi, le jour de jeudi, la nuit


de jeudi, le jour de vendredi, la nuit de vendredi, et le jour de samedi –
exactement le temps qu’avait annoncé Yahshua (trois nuits et trois jours)
pour preuve qu’il était le vrai Messie.
A travers leur enseignement les églises et assemblées appellent le Messie
un menteur et font de lui un faux Messie. La majorité des gens qui disent
obéir aux écritures saintes basent leur croyance sur une sainte tradition
qui fait de ce jour un jour de repos et de vénération, issu de la fausse
doctrine que le Messie serait ressuscité le dimanche matin. Mais quel jour
est le sabbat ?
Le sabbat est la première fois mentionné dans le livre de la Genèse.
Genèse 2 :2-3
2 Et Yahweh acheva au septième jour toute l’œuvre qu’il avait faite. Et il cessa au
septième jour de travailler à toute l’œuvre qu’il avait faite.
3 Et Yahweh bénit le septième jour et le mit à part pour qu’il soit saint, parce qu’en ce
jour-là il avait cessé de travailler à toute l’œuvre qu’il avait créée pour la faire.

Les Ecritures Saintes disent que c’est le septième jour que Yahweh se
reposait. Pour cela il bénissait ce jour. La définition du mot samedi dans
toutes nos encyclopédies est : latin vulgaire Sambati Dies ; Sabbatum=
Shabbat,

Septième et dernier jour de la Semaine qui commence le vendredi soir et


se termine le samedi soir. Le premier jour de la semaine est donc le
dimanche.
Exode 31 :15-
15 On travaillera six jours ; mais le septième jour est le sabbat, le jour du repos,
consacré à Yahweh. Celui qui fera quelque ouvrage le jour du sabbat, sera puni de
mort.

Le septième jour est toujours le jour du sabbat. Beaucoup d’exemples


d’hommes qui ont rompu avec le sabbat sont relatés dans la Bible. Rompre
avec le sabbat de Yahweh, coupe le lien entre nous et lui.
Nombres 15 :32-35
32 Comme les enfants d’Israyl étaient dans le désert, on trouva un homme qui
ramassait du bois le jour du sabbat.
33 Ceux qui l’avaient trouvé ramassant du bois l’emmenèrent à Moshé, à Aaron et à
toute l’assemblée.
34 On le mit en prison, car ce qu’on devait lui faire n’avait pas été déclaré.
35 Yahweh dit à Moshé : Cet homme sera puni de mort, toute l’assemblée le lapidera
hors du camp.

A l’épreuve du feu de la Bible


Friedrich Ruff (Shalomon)
80

Cet homme avait délibérément désobéi à cette loi et Yahweh nous dit
pleinement que le jugement prophétisé pour le péché est la mort.
Yechetzqyah (Ezéchiel) 18 :4-
4 Voici toutes les âmes sont à moi ; l’âme du Fils comme l’âme du Père, l’une et l’autre
sont à moi ; l’âme qui pèche est celle qui mourra
Romains 6 :23
23. Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don gratuit de Yahweh, c’est la vie
éternelle à travers Yahshua le Messie notre Sauveur

Au contraire, Yahweh promet des bénédictions extraordinaires pour ceux


qui pratiquent et sanctifient le sabbat.
Isayah (Esaïe) 58 :13-14-
13 Si tu retiens ton Pied pendant Sabbat, pour ne pas faire ta volonté en mon saint jour,
si tu fais du Sabbat tes délices, pour sanctifier Yahweh en le glorifiant, et si tu l’honores
en ne suivant point tes voies, et en ne te livrant pas à tes penchants et a des vains
discours,
14 alors tu mettras ton plaisir en Yahweh, et je te ferais monter sur les hauteurs du
pays, je te ferai jouir de l’héritage de Yaaqob ton père ; car la bouche de Yahweh a
parlé.

Le sabbat du nouveau testament


Quelle est la doctrine du ainsi nommé nouveau testament pour le jour du
sabbat ? Est-ce que le Sauveur a changé le jour du sabbat quand il marchait
et enseignait sur cette terre ? Beaucoup de prédicateurs trompés et séduits
disent qu’il l’ait fait. Les écritures saintes nous apprennent que le Messie
était un exemple pour nous.
I Képha (Pierre) 2 :21-
21. Et c’est à cela que vous avez été appelés, parce que le Messie aussi a souffert pour
vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces.
Luc 4 :16-
16. Il se rendait à Nazareth, ou il avait été élevé, et, selon sa coutume, il entrait dans la
synagogue le jour du sabbat.

Comme Yahshua avait coutume de faire, ainsi nous devrons avoir


coutume de faire ! Les quatre Livres (évangiles) de Mattithyah, Yahchanan
Marc, Luc et Yahchanan nous relatent la vie de Yahshua le Messie pendant
son séjour sur la terre.
Etait-ce le sabbat du septième jour, ou est-ce que notre Sauveur l’a changé
en dimanche, le premier jour de la semaine ?

Luc 23 :56-
56. Elles préparèrent les aromates et les parfums. Puis elles se reposèrent le jour du
sabbat, selon la loi.
A l’épreuve du feu de la Bible
Friedrich Ruff (Shalomon)
81

Yahshua n’a pas abrogé la loi de Yahweh de quelque manière que ce soit !
Yahshua enseignait les lois de Yahweh. Yahshua a commandé que les lois
de Yahweh devaient être pratiquées.
Mattithyah (Matthieu) 5 :17-19-
17. Ne pensez même pas que je sois venu pour démolir la loi ou les prophètes ; je suis
venu non pour démolir, mais pour établir.
18. Car, je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne
disparaîtra pas de la loi un seul yod la plus petite des lettres, jusqu’à ce que tout soit
arrivé.
19. Celui donc qui transgressera l’une de ces plus petites lois, et qui enseignera aux
hommes à faire de même, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux ; mais
celui qui les observera, et qui enseignera à les observer, celui-là sera appelé grand dans
le royaume des cieux.

Les disciples de Yahshua ne voulaient même pas aller à la tombe de


Yahshua le jour du sabbat. Luc 23 :56…selon le commandement. Les dix
commandements sont dans Exode 20. Exode 20 :8 dit, « souviens-toi du
jour du sabbat, pour le sanctifier. » Dans Luc 24 :1, les mêmes disciples de
Yahshua qui ne voulaient pas transgresser le jour du sabbat le septième
jour, venaient à sa tombe le premier jour.

Le Premier Jour est un Jour de Travail


Dans Mattithyah (Matthieu) Chapitre 24 il est écrit que les disciples de
Yahshua sont venus le voir en particulier et l’ont questionné sur certains
événements prophétisés à venir. Un de ces événements était la fin des
temps.
Matthieu 24 :3- Louis Segond 1910
3. Il s’asseyait sur la montagne des oliviers. Et les disciples venaient en particulier lui
faire cette question : Dis-nous quand cela arrivera-t-il, et quel sera le signe de ton
avènement et de la fin du monde ?

Le Messie prédisait un temps de tribulations qui deviendra si sévère que


Yahweh devra l’arrêter afin d’éviter que toute chair sur terre sera détruite.
Mattithyah (Matthieu) 24 :21-22-
21. Car alors, la détresse sera si grande, qu’il n’y en a point eu de pareille depuis le
commencement du monde jusqu'à présent et qu’il n’y en aura jamais.
22. Et, si ces jours n’étaient abrégés, personne ne serait sauvé ; mais, à cause des élus,
ces jours seront abrégés.

Encore une des choses, pour lesquelles Yahshua a dit à ses disciples de
prier, était que leur fuite n’ait pas lieu un jour de sabbat.

A l’épreuve du feu de la Bible


Friedrich Ruff (Shalomon)
82

Mattithyah (Matthieu) 24 :20-


20. Priez pour que votre fuite n’arrive pas en hiver, ou un jour de Sabbat.

Yahshua le Messie n’a jamais changé le jour du sabbat ni a-t-il commandé


de l’abolir. Yahshua savait plus que tout autre sur cette terre n’en sait.
Psaume 111 :7-8-
7 Les œuvres de ses mains sont fidélité et justice; toutes ses ordonnances sont
véritables,
8 Affermies pour l’éternité, faites avec fidélité et droiture.

Les disciples ont-ils pratiqués le sabbat le septième jour ?

Beaucoup de gens séduits croient que l’Apôtre Shaul sanctifiait le premier


jour de la semaine, à cause de ses prêches dans les Actes, et sa lettre aux
Corinthiens. Un verset que les églises chrétiennes aiment bien utiliser
pour justifier leur dimanche est Actes 20 : 7, qui se lit dans la Bible Segond
ainsi traduit :
Actes 20 : 7 (Bible Segond 1910)
7. Le premier jour de la semaine, nous étions réunis pour rompre le pain. Paul qui
devait partir le lendemain, s’entretenait avec les disciples, et il prolongea son discours
jusqu’à minuit.

Il est admis que ce verset particulier des écritures a été laissé


incorrectement traduit à travers les années. Ici nous voyons Actes 20 :7
comme il est écrit dans la version originale grecque de The Interlinear Bible
de Jay Green page 862. Le mot qui porte le n° 4521 Sabbaton a été mal
traduit.

σαββατων= Sabbaton= sabbat

Le texte en français (Louis Segond 1910) qui se trouve à côté du texte grec
est traduit de la même manière que dans beaucoup d’autres Bibles. C’est
A l’épreuve du feu de la Bible
Friedrich Ruff (Shalomon)
83

encore une preuve que les universités de théologie chrétienne sont des
endroits pas fréquentables où l’on n’enseigne pas de manière
professionnelle. Comme nous le montre le texte original en Grec, Actes
20:7 quand il est correctement traduit, ne dit pas que l’Apôtre Shaul tenait
un service religieux ou qu’il prêchait le premier jour de la semaine, donc
le dimanche. Au contraire, suivant l’écriture originale, ce verset témoigne
que Shaul prêchait l’un des sabbats, nommément, le septième jour d’une
des semaines de cette année particulière.
Actes 20 :7
7. L’un des Sabbats quand les disciples se réunissaient pour rompre le pain, Shaul leur
parlait, et parce qu’il devait partir le lendemain, il continuait jusqu'à minuit.

Mais en dépit de ce fait, qui est admis par les savants qui ont autorité en
la matière, ces églises et assemblées séduites s’accrochent aux mauvaises
traductions d’Actes 20 : 7 et vous racontent que Shaul aurait prêché un
dimanche, alors nous sanctifions le dimanche.
Les jours, selon l’emploi du temps de Yahweh, commencent avec le
coucher du soleil, et finissent avec le coucher du soleil suivant.
Genèse 1 :5-
5 Yahweh appela la lumière jour, et il appela les ténèbres nuit. Ainsi, il y eut un soir,
et il y eut un matin : ce fut le premier jour.

Le minuit mentionné dans Actes 20 :7 était alors que quelques heures


après le coucher du soleil qui avait débuté ce sabbat qui était mentionné,
ou en d’autres mots, il n’y avait que quelques heures du début du sabbat
et non pas après sa fin.
Shaul sanctifiait le sabbat. Quand le soleil était couché, commençant son
sabbat, les disciples se réunissaient pour écouter Shaul. Shaul a prêché
jusqu'à minuit cette nuit de sabbat, mais tout le monde continuait de
discuter jusqu’au lever du jour (Actes20 :11), ce qui était toujours pendant
ce jour du sabbat, car selon l’emploi du temps de Yahweh pour une
journée, ce sabbat ne se finissait pas jusqu’au coucher du soleil. Shaul
partait alors le dimanche, qu’est le lendemain mentionné dans Actes20 :7.
Shaul n’a jamais enseigné ou donné un exemple que le sabbat devait être
changé !
Shaul continuait de pratiquer la Pessah (Actes 20 :6) et le jour de Pentecôte
(Fête de semaines, Actes 20 :16) Shaul observait le dimanche comme jour
de travail et de voyage. Dans sa lettre aux Corinthiens, Shaul écrivait :

A l’épreuve du feu de la Bible


Friedrich Ruff (Shalomon)
84

I Corinthiens 16 :2-
2 Que chacun de vous, le premier jour de la semaine, mette à part chez lui ce qu’il
pourra, selon sa prospérité, afin qu’on n’attende pas mon arrivé, pour recueillir les
dons.

Il y avait à cette époque une famine qui touchait le monde romain, qui
incluait aussi Yerusalem. Shaul faisait une collecte de nourriture pour les
saints affamés qui habitaient à Yerusalem.
Toutefois, il y a des gens peu instruits et dupés, qui pensent que Shaul
allait prélever la quête d’argent du dimanche ! En accord avec The Outline
of History de H.G. Wells, pages 434-435, L’argent n’aurait pas servi
beaucoup, pour cause de réel manque de nourriture. Le besoin des saints,
était de la nourriture. Shaul disait dans Corinthiens 16:2 : « Commencez
à récolter le dimanche, ainsi quand j’arriverai tout serait prêt. Si jamais
vous avez fait une récolte de fruits ou légumes, vous savez que c’est du
travail, pas du repos. Nous avons le commandement dans Exode 20 :10
de repos le jour du sabbat. Shaul n’instruisait pas ces gens de sanctifier le
premier jour, Shaul les a instruits de travailler le premier jour.
I Yahchanan (Jean) 3 :4-
4. Quiconque pêche, transgresse la Loi, et le péché est la transgression de la Loi.

De Quelle loi Yahchanan a-t-il parlé ? La loi de Yahweh.


Yaaqob (Jacques) 2 :10-11-
10 Car quiconque observe toute la loi, mais qui pêche contre un seul commandement,
devient coupable de tous.
11 En effet celui qui a dit : tu ne commettras point d’adultère, a dit aussi : tu ne tueras
point. Or, si tu ne commets point d’adultère, mais que tu commettes un meurtre, tu
deviens transgresseur de la loi.

Si vous transgressez juste un point de la loi de Yahweh, vous êtes coupable


de péché. Exode 20 : 1-17- montre dix articles de la loi de Yahweh, qui sont
appelés Les dix commandements. Le jour du sabbat est un point de cette
loi.
Un autre verset des écritures que Satan utilise pour séduire et tromper le
monde est :
Yahchanan (Jean) 3 :16-
16. Car Yahweh à tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque
croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle.

Si ce verset nous dit qu’il suffit de croire, quel besoin d’obéir aux lois de
Yahweh ? Ne vous laissez pas abuser.

A l’épreuve du feu de la Bible


Friedrich Ruff (Shalomon)
85

Les écritures saintes disent : La foi sans les œuvres c’est la mort ! Vous ne
pouvez pas croire sans pratiquer la loi, les commandements, prescriptions
et jugements de Yahweh, et vous ne pouvez certainement pas recevoir la
vie éternelle en désobéissant délibérément !
Les œuvres, ce sont l’écoute et ensuite la mise en pratique des lois,
prescriptions et jugements de Yahweh. Juste la foi ne suffira pas pour
avoir la vie éternelle ; nous devons faire les œuvres de la foi !
Yaaqob (Jacques) 2 :12-26-
12. Parlez et agissez comme devant être jugés par une loi de liberté,
13. Car le jugement est sans miséricorde pour qui n’a pas fait de miséricorde. Mais
(celui qui pratique) la miséricorde se réjouit dans le jugement.
14. Mes frères, que sert-il à quelqu’un de dire qu’il a la foi, s’il n’a pas les œuvres ? La
foi peut-elle le sauver ?
15. Si un frère ou une sœur sont nus et manquent de nourriture de chaque jour,
16. et que l’un d’entre vous leur dise : Allez en paix, chauffez-vous et rassasiez-vous!
Et que vous ne leur donniez pas ce qui est nécessaire au corps,
17. à quoi cela sert-il ? Il en est ainsi de la foi : si elle n’a pas les œuvres, elle est morte
en elle-même.
18. Mais quelqu’un dira : Toi tu as la foi, et moi j’ai les œuvres. Montre-moi ta foi sans
les œuvres, et moi je te montrerai ma foi par les œuvres.
19. Tu crois qu’il y a un seul Père, tu fais bien ; les démons le croient aussi, et ils
tremblent.
20. Veux-tu savoir ô homme vain, que la foi sans les œuvres est inutile ?
21. Abraham notre Père ne fut-il pas justifié par les œuvres, lorsqu’il offrit son fils Isaac
sur l’autel ?
22. Tu vois que la foi agissait avec ses œuvres, et que par les œuvres la foi fut rendue
parfaite.
23. Ainsi s’accomplit ce que dit l’écriture : Abraham crut à Yahweh, et cela lui fut
imputé à justice ; et il fut appelé ami de Yahweh.
24. Vous voyez que l’homme est justifié par les œuvres, et non par la foi seulement.
25. Rahab la prostituée, ne fut-elle pas également justifiée par ses œuvres, lorsqu’elle
reçut les messagers et qu’elle les fit partir par un autre chemin ?
26. Comme le corps sans âme est mort, de même la foi sans œuvres est morte.

Yahweh montre dans Yaaqob (Jacques) 2 :12-26, qu’il ne donnera pas la


vie éternelle à quiconque qui ne veut pas vivre par sa loi. Satan a séduit et
abusé le monde entier.
Révélation (Apocalypse) 12 :9-
9. Et il fut précipitée, le grand dragon, le serpent ancien, appelée le diable et Satan,
celui qui séduit toute la terre, il fut précipitée sur la terre, et ses anges furent précipités
avec lui.
Satan séduit tout ce monde à travers ses faux prédicateurs, qui prennent
une seule partie de l’écriture et la tordent, afin de faire paraître ainsi des
choses qu’en fait elle ne dit et ne signifie pas du tout.

A l’épreuve du feu de la Bible


Friedrich Ruff (Shalomon)
86

Psaume 56 : 6-
6 Tout le jour ils tordent mes paroles. S’ils pensent à moi, ce n’est que pour me nuire.
II Képha (Pierre) 3 :16-
16. C’est ce qu’il fait dans toutes les lettres, où il parle de ces choses, dans lesquelles, il
y a des choses difficiles à comprendre, dont les personnes ignorantes et mal affermies
tordent le sens, comme celui des autres écritures, pour leur propre ruine.

Lisez encore une fois I Corinthiens 16 :2. Shaul n’a pas dit, » sanctifiez le
premier jour de la semaine » Shaul n’a pas dit, « Souvenez-vous du
premier jour de la semaine pour le sanctifier » Mais c’est exactement ce
que les prédicateurs de ce monde voudront vous faire croire.
Shaul observait le sabbat pendant tous ses voyages. Lisez ces faits écrits
dans votre Bible :
Actes 13 :14-15-
14. De Perge ils poursuivirent leur route, ils arrivèrent à Antioche de Pisidie, étant
entré dans la synagogue le jour du Sabbat, ils s’assirent.
15. Après la lecture de la loi et des Prophètes, les chefs de la synagogue leur envoyèrent
dire : Hommes Frères, si vous avez quelque exhortation à adresser au peuple, parlez.
Actes 13 :42-
42. Lorsque ils sortirent de la synagogue des Yahdaïm, on les pria de parler le sabbat
suivant.
Actes 13 :44-
44. Le sabbat suivant, presque toute la ville se rassembla pour entendre la parole de
Yahweh. (La loi et les prophètes.)
Actes 17 :2-
2. Shaul y entra, selon sa coutume. Pendant trois sabbats, il discuta avec eux, d’après
les écritures,
Actes 18 :4-
4. Shaul discourait dans la synagogue chaque sabbat, et il persuadait les Yahdaïm et
les Grecs.

La preuve que le sabbat a été changé


Aucun des premiers croyants n’a sanctifié le premier jour de la semaine.
Ils ont observé le sabbat, selon le commandement de Yahweh. Alors
comment la vénération du dimanche était installée dans le monde ? La
réponse nous a été donnée avant que cela n’arrive.

Daniyl (Daniel) 7 :25- (annoté en italique)


25. Il prononcera des (grandes) paroles contre Yahweh, il opprimera (attaquera
mentalement de manière de faire chuter) les saints de Yahweh, et il espérera changer les
temps (les sabbats et jours de fête de Yahweh) et la loi : et les saints seront livrés entre ses
mains pendant un temps, des temps, et la moitié d’un temps.
A l’épreuve du feu de la Bible
Friedrich Ruff (Shalomon)
87

Ce verset nous montre que la dernière puissance religieuse a pensée de


changer les jours de fête et les lois de Yahweh. Cette dernière puissance
religieuse, il est avéré, c’est l’église catholique et sa progéniture
protestante. Pour démontrer que c’est l’église catholique romaine qui a
changé l’observation du sabbat en observation du dimanche nous citons
des extraits de :

Bible readings for the home de Review and Herald Publishing Association,
Washington, D.C. 1963, pages 415-418

Le pouvoir Papal admet cet acte


Question : Quel est le pouvoir de l’autorité revendiquée, pour changer la loi de Dieu ?
Réponse : La Papauté
Note- « Le Pape est d’une si grande autorité et puissance, qu’il peut modifier,
expliquer ou interpréter même des lois divines…Le Pape peut modifier la loi divine
depuis que son pouvoir n’est plus humain, mais de Dieu ; et il agit en tant que vice
régent de Dieu sur la terre. » Traduit de Lucius Ferraris, Prompta Bibliotheca « Papa, »
art.2

Question : Quelle partie de la loi la Papauté a pensée de changer ?


Réponse : Le quatrième Commandement.
Note : »Ils (les catholiques) prétendent de changer le jour du sabbat en jour du
Seigneur, contraire au décalogue (dix commandements).
Et ils n’ont dans leurs bouches plus d’autre sujet que le changement du sabbat. Ils
auront intérêt que la puissance de l’église soit très grande, car elle a dispensée d’un
précepte du décalogue.
(La Confession Luthérienne d’Augsbourg) Part.2 art.7 dans Philip Schaff -Les credo
du Christianisme- (Harper) « Elle [l’église catholique romaine] à renversé le quatrième
commandement en écartant le Sabbat et en instituant le dimanche comme un jour de
fête. » N. Summerbell, History of the Christian Church. (1873) pg. 415
Pourquoi Dieu a commandé Israël à observer le sabbat ?
Ainsi en six jours le Seigneur faisait le ciel et la terre, la mer et tout ce qui s’y trouve, et
se reposait le septième jour : c’est pour cela que le Seigneur bénissait le jour du Sabbat
et le sanctifiait. Exode 20 :11
Note : Quand le Sabbat nous était donné c’était pour que l’homme garde Dieu dans
son esprit en tant que Créateur. Nous pouvons pleinement comprendre, qu’une
puissance qui tente de s’exalter au-dessus de Dieu, n’aurait pu faire cela plus
effectivement qu’en mettant de côté le jour de la mémoire de Dieu, le Sabbat du
septième jour. C’est à cette œuvre de la Papauté que le prophète Daniel fait référence
dans Daniel 7 :25.
°°°°

A l’épreuve du feu de la Bible


Friedrich Ruff (Shalomon)
88

Question : Est-ce que la Papauté admet d’avoir changé le sabbat ?


Réponse : Oui elle l’admet
Note : Le Catechismus Romanus était commandé par le concile de Trente et publié par
la presse du Vatican, sur l’ordre du Pape Pie V, en 1566. Ce catéchisme destiné aux
prêtres dit : » Il a plu à l’église de Dieu, que la célébration religieuse du jour du sabbat
sera transférée au Jour du Seigneur. » Catéchisme du concile de Trente.
°°°°
Question : Comment vous prouver que l’église avait le pouvoir de commander des
fêtes et jours saints ?
Réponse : Par l’acte précis de changer le sabbat en dimanche, ce que les protestants
admettent, et pour ceci ils sont en contradiction fondamentale avec eux-mêmes, en
sanctifiant le dimanche de manière stricte, et en désobéissant à l’église romaine en
rompant avec la majorité des autres jours de fête, commandés par la même église
catholique romaine.
°°°°
Question : Existe-t-il encore d’autres preuves que l’église à le pouvoir d’instaurer des
fêtes de préceptes ?
Réponse : Si elle n’avait pas ce pouvoir elle n’aurait pu avec l’agrément de tous les
religionnaires modernes, substituer l’observance du sabbat le septième jour de la
semaine par le dimanche le premier jour de la semaine. Il n’y a pas d’autorité émanant
des écritures pour cela. L’église catholique romaine, en vertu de sa mission divine, a
changé le jour du samedi en jour du dimanche.

The Catholic mirror, official organ of Cardinal Gibbons, 23 Sept. 1893.


« 1. Le Samedi, est-il le septième jour en accord avec la Bible et les dix
commandements ? »
« Je réponds oui. »
« 2. Le dimanche est-il le premier jour de la semaine, et l’église a-t-elle changé le
septième jour samedi, pour dimanche le premier jour ? »
« Je réponds oui. »
« 3. A le Messie changé ce jour ? »
« Je réponds non. » - Salutations dans la foi, J. Cardinal Gibbons, Gibbons lettre signée.

°°°°
Question : Quel est le jour du Sabbat ?
Réponse : Samedi est le jour du Sabbat.
Question : Pourquoi observons nous alors le dimanche à la place du samedi ?
Réponse : Nous observons le dimanche à la place du samedi, parce que l’église
catholique a transférée la solennité du samedi au dimanche. Peter Geiermann.
Geiermann a reçu les bénédictions apostoliques le 25 Janvier 1910 par Pie X.

°°°°
Les églises protestantes qui sont à l’origine des membres de l’église catholique
romaine, avant de la quitter dans les années 1500 et 1600 de notre ère présente,
admettent aussi ouvertement que l’observation du premier jour de la semaine

A l’épreuve du feu de la Bible


Friedrich Ruff (Shalomon)
89

(dimanche) à la place du sabbat de Yahweh, est une institution faite par l’homme et
l’église, et pas par Yahweh ou sa parole.
Voici une liste de témoignages admettant ce fait.

Les raisons pourquoi nous observons le premier jour à la place du septième, est pour
la même raison pour laquelle nous observons beaucoup d’autres choses, pas à cause
de la Bible, mais parce que notre église l’a admis.
(Plain Sermons on Catechism par Isaac Williams, Anglican, et desquels viennent
Méthodistes, Wesleyens et Pentecôtistes volume 1 pages 334 et 336.)

°°°°

…Il était loin de l’intention des Apôtres et loin des premières églises Apostoliques à
transférer les lois du Sabbat vers le dimanche.
Geschichte der Kirche Christlicher Religion de Augustus Neander (Luthérien)

°°°°
Ce ne sont que des vieilles fables, ces idées de changement du sabbat du septième au
premier jour.
Si vraiment il en a été fait ainsi, alors c’était l’auguste personnage qui change les temps
et lois ex officio. Je crois que son nom est Docteur Antéchrist.
The Christian Baptist par Alexander Campbell
(Christian, Disciples of Christ, Church of Christ) édition du 2 février 1824, volume 1,
numéro 7.
°°°°
Observer le premier jour de la semaine, comme l’admettent même des
membres éminents des églises, est un enseignement satanique, destiné à
nous éloigner de notre créateur Yahweh, ainsi nous n’aurons pas ses
bénédictions, ni sa protection des choses à venir sur cette terre ! Parce qu’il
reste des choses à venir qui nécessiteront la protection de Yahweh.
Colossiens 2 :16-17-
16 Pour cela, ne laissez personne vous condamner pour faire ces choses : manger et
boire en observant un jour de fête ou une nouvelle lune ou un jour du Sabbat,
17 qui sont une ombre des choses à venir pour le corps du Messie.

Observer le Sabbat :
Le Sabbat devient une joie réelle quand il est observé comme Yahweh l’a
prévu. Yahweh a prévu que nous observions le Sabbat comme un jour
(Isayah (Esaïe) 58 :13) ou
1. Tu ne t’occupes pas de tes propres affaires.
2. Tu appelles le Sabbat un délice. Pour ainsi faire, tu dois tout préparer pour le Sabbat
avant qu’il arrive. Donc les courses, le ménage et les travaux de la maison seront faites
avant. Le Sabbat commence le vendredi soir au coucher du soleil, et il finit le samedi
soir au coucher du soleil. Pendant ce temps, tu rompras avec les routines quotidiennes.
A l’épreuve du feu de la Bible
Friedrich Ruff (Shalomon)
90

Tu auras un temps à part pour les Psaumes, la Prière et l’Etude des Ecritures Saintes.
Le Sabbat sera un temps exquis si tu accomplis cela comme un service. Tu mangeras
les meilleurs aliments, tu peux boire un peu de vin. Tu peux de reposer, te rafraîchir
avec un peu de sommeil. Quand tu appelleras le Sabbat un délice, c’est que tu l’as
rendu un délice.
3. Tu appelleras le Sabbat le jour saint de Yahweh. Tu te reposeras et tu te régénéreras ce
jour. Tu ne feras point de travaux physiques, ménagers ou autres. Cela ne signifie pas
que tu ne peux pas allumer le feu pour faire chauffer ton repas, mais tu ne feras pas la
cuisine pour faire un gros repas. Tu étudieras la parole de Yahweh. Si du monde arrive
chez toi, étudie la parole de Yahweh avec eux. Ne te laisse pas t’éloigner de Yahweh
par eux en ce saint jour. Tu t’excuseras si tu reçois des appels d’affaires au téléphone.
Si quelqu’un t’appelle pour des projets ultérieurs, tu diras que tu rappelleras
ultérieurement. Tu n’allumeras pas la télévision du vendredi au coucher du soleil au
samedi au coucher du soleil.
4. Pour rendre le Sabbat honorable, et pour honorer Yahweh, tu ne suivras pas tes
propres voies. Tu ne trouveras pas tes propres plaisirs. Tu n’auras pas part à des
discours vains, des bavardages, des rumeurs calomnieuses, passages en revue des
derniers films ou des faits politiques, ni du programme de télévision de demain, le
progrès dans ton travail, ta recherche d’emploi ou tes nouveaux habits, etc. Tout cela
n’est que vanité.

Observer le sabbat comme Yahweh le prévoit, nous donne une rupture


avec ce que peut devenir une routine monotone. On a le temps de relaxer,
de venir près de Yahweh par la prière et l’étude de sa sainte parole, et être
plus près de ses frères et sœurs.
Bénédictions du sabbat
Ceux qui ne l’ont jamais observé comme Yahweh le prévoit, ne peuvent
pas savoir quelle joie spirituelle leur échappe. Aussi peu qu’ils ne peuvent
réaliser que beaucoup de bénédictions passent à côté d’eux. Une de ces
bénédictions est la bénédiction de prières exaucées.
Proverbes 28 : 9-
9 Si quelqu’un détourne l’oreille pour ne pas écouter la loi, sa prière même est une
abomination.

Si une personne commence à montrer sa foi en faisant des œuvres - en


faisant ce que Yahweh dit de faire. Alors Yahweh entendra ses prières.

Isayah (Esaïe) 58 :9 –
9 Alors tu appelleras, et Yahweh répondra ; Tu crieras, et il dira : Me voici ! Si tu
éloignes du milieu de toi le joug, les gestes menaçants, et des discours injurieux.

Les écritures saintes sont la vraie parole de Yahweh. Ne doute pas de la


parole, car quelques prêcheurs séduits enseignent les choses
contrairement à ce que les écritures disent réellement ! Laisse Yahweh être

A l’épreuve du feu de la Bible


Friedrich Ruff (Shalomon)
91

vrai et les hommes des menteurs (Romains 3 :4). Souviens-toi, Satan a


séduit toute la terre.
Les traditions :

L’église le dimanche (profanation du sabbat)… le baptême des enfants (un


acte de foi de qui ?)… la fausse doctrine de la trinité en liaison avec le fait
d’adresser des prières au seigneur (Lequel seigneur ? Le père ou le fils ?
Les deux ensemble ? Le père au nom du fils ? Le fils au nom du fils ? Le
fils au nom du père ?)… distribution des licences à pécher à tour de bras
(abolition de la loi = abolition du péché et abolition de la grâce). La non-
pratique et la non- garde des commandements et des lois de Yahweh
constitue son abolition, puisque les prêcheurs parlent et enseignent
volontairement, énergiquement et avec insistance contre la pratique du
sabbat. Ils enseignent et prêchent contre le nom du Père et contre le nom
du Fils et ils utilisent en lieu et place des faux titres et des faux noms.
Les leaders spirituels et charismatiques dans les églises et assemblées ont
du mal à reconnaître leurs errements. Il est difficilement imaginable qu’un
pasteur annonce après 20, 30 ou 40 ans d’office à son assemblée qu’il s’est
trompé, et que tout ce qu’il a enseigne depuis ce temps est VAIN, sans
valeur et erroné. Imaginez un de ces pasteurs qui lit ce petit livre. Il ne
veut pas comprendre, parce que s’il admet ce que dit la Bible vraiment, il
se trouve devant un problème humainement insurmontable. Il aura
vraiment besoin d’une colonne vertébrale pour dire la vérité à ceux qui lui
sont confiés. Mais n’oublions jamais :
1 Yahchanan (Jean) 1 :9 –
9. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour
nous purifier de toute iniquité.

Encore une fois :


Iniquité :
G458 anomia, de 459 ; illégalité, par extension violation de la loi ou (gén.) Méchanceté :-
iniquité, x transgressions (de) la loi, injustice, comportement injuste.
G459 anomos, de 1 (en tant que particule négatif, et 3551 ; sans loi, par extension
(nég.) pas sujet à la loi (juive), (par implication un païen) ou (pos.) méchant :- sans loi,
hors la loi, transgresseur, illégal, méchant.

Oui, notre Père est fidèle et juste pour nous pardonner et pour nous
purifier de toute transgression de la loi qui nous souille.

A l’épreuve du feu de la Bible


Friedrich Ruff (Shalomon)
92

Actes 3 :19 –
19. Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos péchés soient effacés, afin
que des temps de rafraîchissement puissent venir de la présence de Yahweh,

Puisse Yahweh bénir votre entendement.

Shalomon (Friedrich Ruff), fils de Yahweh

Sources

- Unger’s Bible Dictionary, de Merrill F. Unger, 1957


- ISA 2.1 basic Interlinear Scripture Analyzer
- Strong’s Greek and Hebrew Dictionary
- Bible Louis Segond 1910
A l’épreuve du feu de la Bible
Friedrich Ruff (Shalomon)
93

- Wilhelm Gesenius’ Hebräisches und Aramäisches Handwörterbuch über das


Alte Testament 1895, zwölfte Auflage.
- Esprit Saint
- A Hebrew & Chaldee Lexicon to the old Testament by Julius Fürst, translated
by Samuel Davidson
- Nexus Magazine
- Clarkes Commentary
- The Two Babylons of Alexander Hislop
- La Langue Hébraïque restaurée de Fabre d’Olivet
- « Hebrew-English Lexicon of the Old Testament » de Brown, Driver, and
Briggs
- Interpreter’s Dictionary
- Encyclopedia Judaica
- Clarkes commentary

A l’épreuve du feu de la Bible


Friedrich Ruff (Shalomon)

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