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La seine a rencontré Paris

   
C’est place de la Concorde à Paris
Po é Po é
sie   sie  

C'est place de la Concorde à Paris


Qui est là qu'un enfant assis au bord des fontaines
toujours là dans la ville entre à pas de rêve au cœur de la nuit
et qui pourtant sans cesse arrive fraîche comme l'eau claire des fontaines
et qui pourtant sans cesse s'en va
C'est un fleuve répond un enfant Un enfant de nuit de rêve d'espoir
un devineur de devinettes. qui voudrait pouvoir lutter sans répit
Et puis l'œil brillant il ajoute contre son sommeil pour apercevoir
et le fleuve s'appelle la Seine ses rêves de nuit venir à la vie
quand la ville s'appelle Paris
et la Seine c'est comme une personne des fois Un enfant de nuit de rêve d'espoir
elle court elle va très vite qui voudrait pouvoir lutter sans répit
elle presse le pas quand tombe le soir contre son sommeil pour apercevoir
des fois au printemps elle s'arrête ses rêves de nuit venir à la vie
et vous regarde comme un miroir.
Et elle pleure si vous pleurez Toutes les voitures avec leurs phares
ou sourit pour vous consoler toutes les voitures tracent pour lui
et toujours elle éclate de rire des lignes de feu flottant dans la nuit
quand arrive le soleil d'été... comme de longs fils de vierge où Paris
Jacques Prévert retient son cœur ses rêves ses espoirs
Jacques Charpentreau
Tour Eiffel    
Hep taxi
Po é Po é
sie   sie  

Hep taxi
Tantôt, tu serais habitée
Par ici
Par un million d'oiseaux.
Je veux aller à Passy!
Tantôt, tu serais habillée
Hep camion!
De fleurs, de feuilles et de fruits.
Attention
Tantôt, tu quitterais Paris
Tu gênes la circulation
Au beau milieu de la nuit
Hep métro
Pour partir seule à la mer.
Au galop
Peut-être aussi penserais-tu
Je vais au Trocadéro
A inviter les pyramides
Autobus
Au moins une fois l'an
Omnibus
Et vous ririez bien ensemble
Mène-moi au terminus
D'ébahir les Parisiens
Qui ne croient jamais à rien.
Corinne Albaut
Alain Debroise
Paris blanc    
La Tour Eiffel
Po é Po é
sie   sie  

Mais oui, je suis une girafe,


La neige et la nuit M'a raconté la tour Eiffel,
Tombent sur Paris, Et si ma tête est dans le ciel,
A pas de fourmi. C'est pour mieux brouter les nuages,
Et la ville au vent Car ils me rendent éternelle.
Peint l'hiver en blanc, Mais j'ai quatre pieds bien assis
A pas de géant. Dans une courbe de la Seine.
La Seine sans bruit On ne s'ennuie pas à Paris :
Prend couleur d'encens Les femmes, comme des phalènes,
Et de tabac gris. Les hommes, comme des fourmis,
A l'hiver en blanc, Glissent sans fin entre mes jambes
Le temps se suspend, Et les plus fous, les plus ingambes
A pas de fourmi. Montent et descendent le long
A pas de géant De mon cou comme des frelons
Tombent sur Paris La nuit, je lèche les étoiles.
La neige et la nuit Et si l'on m'aperçoit de loin,
C'est que très souvent, j'en avale
Une sans avoir l'air de rien.
Pierre Coran
Maurice Carême
Dame de fer      
Au fil de la Seine
Po é Po é
sie   sie  

Paris, capitale de France,


Un long fleuve te traverse.
Sous tes grands ponts immenses
Imposante, toute de fer vêtue,
Tout doucement coule La Seine.
Cette vielle dame veille sur la ville.
De son troisième étage, quelle vue ! Sur les quais, très animés,
On en reste bouche bée, immobile. Une ballade pleine d’attraits
Attend les touristes émerveillés
Paris est fière de sa célèbre tour Sur des bateaux-mouches très prisés.

Que de partout on vient admirer.


Au loin c’est l’île de la cité !
Du monde entier, on fait le détour,
Puis le Pont Neuf ou Notre Dame,
Miss Tour Eiffel, tu en as du succès ! Le musée du Louvre ou le quai d’Orsay
Ponctuent cette croisière de charme.
Karine Persillet Karine Persillet

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