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Proposé par:
DPN / ANA
Promotion 2013
Ecole Nationale Supérieure des Travaux Publics. Garidi. Kouba.
ﺍﻹﻫ ـ ـ ـ ـﺪﺍﺀ
ﺍﻟﺤﻤﺪ ﷲ ﺭﺏ ﺍﻟﻌﺎﻟﻤﻴﻦ ﻭﺍﻟﺼﻠﻼﺓ ﻭﺍﻟﺴﻼﻡ ﻋﻠﻰ ﺃﺷﺮﻑ ﺍﻟﺨﻠﻖ ﻭﺧﺎﺗﻢ ﺍﻷﻧﺒﻴﺎﺀ ﻭﺍﻟﻤﺮﺳﻠﻴﻦ -ﻣﺤﻤﺪ ﺻﻠﻰ ﺍﷲ ﻋﻠﻴﻪ ﻭﺳﻠﻢ-
ﻭﻋﻠﻰ ﺁﻟﻪ ﻭﺻﺤﺒﻪ ﺃﺟﻤﻌﻴﻦ ،ﺃﻣﺎ ﺑﻌﺪ:
ﺃﻫﺪﻱ ﺛﻤﺮﺓ ﺩﺭﺍﺳﺘﻲ ﻭﺟﻬﺪﻱ ﺍﻟﻤﺘﻮﺍﺿﻊ:
ﺇﻟﻰ ﺍﻟﺘﻲ ﺗﻌﺒﺖ ﻭﺭﺑﺖ ﻭﺳﻬﺮﺕ ﺍﻟﻠﻴﺎﻟﻲ ﺇﻟﻰ ﺃﻏﻠﻰ ﺷﻲﺀ ﻓﻲ ﺍﻟﺪﻧﻴﺎ.
ﺇﻟﻰ ﺃﺣﺐ ﺷﺨﺺ ﺇﻟﻲ ﻓﻲ ﻫﺬﻩ ﺍﻟﺪﻧﻴﺎ ﺑﻌﺪ ﺍﷲ ﻭﺭﺳﻮﻟﻪ.
ﺇﻟﻰ ﺃﻣﻲ ﺍﻟﺤﺒﻴﺒﺔ.
ﺇﻟﻰﹺ ﺍﻟﺬﻱ ﺟﻌﻞ ﻣﻨﻲ ﺭﺟﻼ ﺇﻟﻰ ﺍﻟﺬﻱ ﺃﻓﻨﻰ ﻋﻤﺮﻩ ﻣﻦ ﺃﺟﻞ ﺭﺍﺣﺘﻲ ﻭﺩﺭﺍﺳﺘﻲ.
ﺇﻟﻰ ﻣﻦ ﺃﺿﺎﺀ ﻟﻲ ﺩﺭﺏ ﺍﻟﺤﻴﺎﺓ،ﻭﻛﺎﻥ ﻭﻣﺎ ﻳﺰﺍﻝ ﻟﻲ ﺑﻤﺜﺎﺑﺔ ﺩﻟﻴﻠﻲ ﻓﻲ ﺍﻟﺤﻴﺎﺓ.
ﺇﻟﻰ ﺃﺑﻲ ﺍﻟﻐﺎﻟﻲ .
.ﺃﺳﺎﻝ ﺍﷲ ﺍﻟﻌﻠﻲ ﺍﻟﻘﺪﻳﺮ ﺃﻥ ﻳﻄﻴﻞ ﻓﻲ ﻋﻤﺮﻱ ﻭﻋﻤﺮﻛﻤﺎ ﻟﻜﻲ ﺃﺭﺩ ﻭﻟﻮﺟﺰﺀﺍ ﻣﻦ ﺧﻴﺮﻛﻤﺎ.
ﺇﻟﻰ اﺧﻮﺗﻲ اﻻﻋﺰاء وﺧﺎﺻﺔ اﺧﻲ اﻻﻛﺒﺮ ﻓﺮﻳﺪ و اﻻﺻﻐﺮ ﻋﻴﺎﺷﻲ
ﺇﻟﻰ ﺧﺎﻻﺗﻲ ﻭﺃﺧﻮﺍﻟﻲ ﻭﺃﺑﻨﺎﺅﻫﻢ.
ﺇﻟﻰ ﻛﻞ ﻋﻤﺎﺗﻲ ﻭﺃﻭﻻﺩﻫﻢ ﻭﺃﻋﻤﺎﻣﻲ ﻭﺃﻭﻻﺩﻫﻢ.
ﺇﻟﻰ ﻛﻞ اﻓﺮاد ﻋﺎﺋﻠﺔ ﺑﻠﺨﻴﺮي .
ﻛﻤﺎ ﻻ ﺃﻧﺴﻰﻛﻞ ﺃﺻﺪﻗﺎﺋﻲ.
ﺇﻟﻰ ﻛﻞ ﻣﻦ ﻋﺮﻓﺘﻬﻢ ﻓﻲ ﻣﺸﻮﺍﺭ ﺩﺭﺍﺳﺘﻲ.
إﻟﻰ ﻛﻞ ﻣﻦ أﻋﺎﻧﻨﺎ ﻓﻲ إﻧﺠﺎز ﻫﺬا اﻟﻌﻤﻞ وأﺧﺺ ﺑﺎﻟﺬﻛﺮ ﻓـﺎرس ﻗﺰوﻟﺔ ,ﺷﺮﻗﻲ ﻳﻮﺳﻒ.
إﻟﻰ ﻛﻞ ﻋﻤﺎل ANA
ﺇﻟﻰ ﻣﻦ ﺭﺍﻓﻘﻨﻲ ﻓﻲ ﻫﺬﺍ ﺍﻟﻌﻤﻞ ﻭﺳﻬﺮ ﻣﻌﻲ ﺍﻟﻠﻴﺎﻟﻲ ﻓﻲ ﺇﻋﺪﺍﺩ ﻫﺬﺍ ﺍﻟﻌﻤﻞ ﺻﺪﻳﻘﻲ ﺍﻟﻌﺰﻳﺰ ﺑﻨﻮر ﻋﺒﺪ اﻟﺴﻼم.
ﻭﺇﻟﻰ ﻛﻞ ﻃﻠﺒﺔ ﺍﻟﻤﺪﺭﺳﺔ ﺍﻟﻮﻃﻨﻴﺔاﻟﻌﻠﻴﺎ ﻟﻸﺷﻐﺎﻝ ﺍﻟﻌﻤﻮﻣﻴﺔ ﻭﺍﺧﺺ ﺑﺎﻟﺬﻛﺮ ﺩﻓﻌﺔ ﺍﻟﺴﻨﺔ اﻟﺨﺎﻣﺴﺔ -2013-
ﻭ ﺇﻟﻴﻚ ﺃﻧﺖ ﺃﻳﻬﺎ ﺍﻟﻘﺎﺭﺉ
ان اﻟﺬﻳﻦ ﻧﺤﺒﻬﻢ وﻧﻌﺰﻫﻢ ﻣﻜﺎﻧﺘﻬﻢ ﻟﻴﺴﺖ ﺑﻴﻦ اﻻﺳﻄﺮ و اﻟﺼﻔﺤﺎت
ﻻن ﻣﻘـﺎﻣﻬﻢ اﺟﻞ واﻋﻠﻰ ﻓـﺎﻟﻘـﻠﺐ ﺳﻜﻨﺎﻫﻢ واﻟﺬﻛﺮى ذﻛﺮاﻫﻢ
ﺑﻠﺨﻴﺮى ﻓﻴﺼﻞ
REMERCIEMENT
Nous remercions d’abord nos familles pour les sacrifices qu’elles ont
fait pour que nous puisse terminer nos études.
Nous tenons à remercier notre encadreur Mr. FACI Rachid, pour tous
les efforts qu’il a fourni pour nous faciliter et aider à accomplir notre
travail, nous le remercions pour ses conseils avisés qui ont rendu ce
travail possible.
PRESENTATION DU PROJET
DEVIS ESTIMATIF
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
PRESENTATION GENERALE
INTRODUCTION GENERALE
Au cours de ce travail qui s’étend sur deux mois de stage, l’élève ingénieur est
appelé à appliquer les connaissances théoriques acquises, et il se met face aux
problèmes réels existant concernant l’étude et la réalisation des projets routiers.
1.Contexte du projet:
Le Schéma Directeur Routier et Autoroutier 2005-2025, montre que la région des Hauts
Plateaux se caractérise par une forte croissance démographique, un taux de chômage élevé, un
faible niveau de développement, une armature urbaine inadéquate, un développement inégal,
une paupérisation des espaces ruraux et enfin une faible valorisation des ressources locales.
Le développement volontariste de la zone des Hauts Plateaux nécessite la réalisation
d'infrastructures modernes, capable de répondre à la demande de transport et de faciliter les
échanges entre les différentes régions. Pour ce faite, le Schéma National d’Aménagement du
Territoire à inscrit sur la réalisation d’une rocade Est - Ouest dans les Hauts Plateaux.pour traduire
cet essor .
Cette rocade autoroutière des Hauts Plateaux, participera aux liaisons Est-Ouest à
l'intérieur d'une bande de 30 Km, s'étendant parallèlement à l'Autoroute Est-Ouest. Cette
infrastructure contribuera, avec la rocade ferroviaire, en cours de réalisation, à la revitalisation
des Hauts Plateaux et favorisera l'émergence de zones à promouvoir, les pénétrantes Nord-
Sud
La rocade des Hauts Plateaux apparaît déjà comme un investissement de bonne rentabilité
économique et représente un réel vecteur de relance en matière de développement agricole,
industriel et touristique. En effet, certains indices attestent de l'intérêt économique de cet axe
qui desservira de larges couches de la population et participera au maintien et à l'évolution
de l'emploi des régions traversées et à leur développement économique par l'amélioration de
l'accessibilité aux zones d'activités et aux zones touristiques.
En conséquence l’Autoroute des Hauts Plateaux, Lot Est entre Batna et Tébessa sur 220km,
doit être perçue dans un contexte d’aménagement à plusieurs niveaux, dérivé du double rôle que
celle-ci va jouer dans l’ensemble du réseau routier algérien :
L’ouverture à moyen terme de la frontière entre le Royaume du Maroc et La République
Algérienne Démocratique et Populaire, devrait être considérée comme un scénario à envisager,
du moins pour estimer l’effet que celle-ci pourrait avoir sur les niveaux de trafic sur l’autoroute
en cours de construction. Les deux pays sont en plein processus de modernisation de leurs
infrastructures, ainsi qu’un fort développement économique dans divers domaines. Ces
éléments doivent jouer un rôle très important en ce qui concerne les communications entre les
deux pays, sans oublier celles qui correspondent au trafic interne des trois tronçons, dont l’étude
du troisième lot, fait l’objet de ce projet.
1
quelques modifications ponctuelles pour conférer à ce réseau les normes autoroutières. En phase
d’études et de réalisation, ce projet est décompose en trois lots distincts :
Lot Ouest : Allant d’El Aricha à Tiaret, en passant par Saida (longueur totale: 305 km).
Lot Centre : Allant de Tiaret à Batna, en passant par Boughzoul et M’Sila (longueur totale :
495 km).
Lot Est : Allant de Batna à Tébessa, en passant par Khenchela (longueur totale : 220km)
2. LOCALISATION DU PROJET
Le lot Est entre Batna et Tébessa sur cette carte est découpée en plusieurs tronçons selon
les caractères régionaux et topographiques. Chaque tronçon est désigné par la principale localité
qu’il traverse et par sa longueur en km. Notre projet appartient à la section de Batna, du PK
14+000 km au PK 20+000 km à l’est de Batna (au nord de la commune de Tazoult)
2
3. Description du projet :
Notre projet prend son départ de la localité nord-ouest de Tazoult a PK14+000 Km, son
tracé continu sur un terrain montagneux jusqu’au pk15+410 km ou il croise la RN31, après 630m
de la RN31 il traverse le périphérique de Batna au PK16+040 Km ou il a été prévu un échangeur,
puis continu jusqu’à la fin au PK20+000 Km sur un terrain vallonné en passant par des pistes, des
fils d’eau et des terres de cultures
L’étude de tracé de ce tronçon reprend également le tracé en plan de la ceinture périphérique de
Batna projetée comme suit :
Pour l’échangeur situé au PK16, au Nord-ouest de Tazoult, une fonction complexe lui sera
accordée, et une partie du périphérique de Batna en cours de construction sera déplacée afin
d’être reliée au présent tracé.
Cet échangeur contribuera aux échanges entre la RN 31 et la Rocade, entre le périphérique de
Batna et la Rocade ainsi qu’entre la RN 31 et le périphérique de Batna. Ainsi il assumera un rôle
important en tant qu’infrastructure routière incitant au développement grâce à l’amélioration de
l’accessibilité régionale.
3
4. Objectif du projet :
4
CHAPITRE 01
DONNEES DE BASE
CHAPITRE
DONNEES DE BASE 01
1. INTRODUCTION
Les critères proposés sont basés principalement sur les dispositions de l’ICTAAL
2000(Instructions sur les conditions techniques d’aménagement des autoroutes de liaison)
et dans le cas où ces dernières ne sont pas assez explicites, il a été fait appel aux principes
énoncés dans autres règlements dont le B40, ICTAAL85, ICTAVRU, ICTARN…
2. CONCEPTION GENERALE:
Le nombre de voies est fonction du trafic qui sera abordé dans le chapitre suivant (étude
de trafic).
• la catégorie L2, mieux adaptée aux sites de relief plus difficile, compte tenu des
impacts économiques et environnementaux qu’elle implique.
5
CHAPITRE
DONNEES DE BASE 01
Ces catégories L1 et L2 sont respectivement appropriées, selon l’ICTAAL, aux vitesses
maximales autorisées de 130 et 110 km/h. Cependant, le tracé autoroutier du présent projet
ne rencontre pas de grandes contraintes (le terrain est vallonné, les villes sont dispersées, etc.),
il a donc été prévu une vitesse de 110km/h.
3. PARAMETRES GEOMETRIQUES :
Les paramètres géométriques adoptées pour ce tronçon sont résumés dans le Tableau 4.1
dans notre cas la vitesse de référence est égale à 110 km/h.
6
Chapitre 02
Etude De Trafic
CHAPITRE
ETUDE DE TRAFIC 02
1. INTRODUCTION :
Une étude de trafic est une phase fondamentale qui doit intervenir en amont de toute
réflexion relative à un projet routier. Elle permet de déterminer l’intensité du trafic et son
agressivité (poids lourds). Le dimensionnement du corps de chaussée nécessite la
connaissance du trafic journalier moyen annuel (TJMA) ainsi que sa répartition sur les
différentes catégories de véhicules.
2. LES DONNÉES DE TRAFIC :
Selon les résultats de comptages et de prévisions, effectués par l’ANA nous avons :
La formule qui donne le trafic journalier moyen annuel à l’année horizon est :
Avec:
- TJMAh : le trafic à l’année horizon.
- TJMAo : le trafic à l’année de référence (origine 2010).
- n : nombres d’années.
- τi : taux d’accroissement du trafic (%)
7
CHAPITRE
ETUDE DE TRAFIC 02
2010 TJMA o = TJMA 2010 =8353 v/j. TJMA o = TJMA 2009 =17416 v/j
TJMA 2035 = TJMA 2010 (1+τ 1 )25 TJMA 2015 = TJMA 2010 (1+τ 1 )25 =20805
=10036 (1+0.0374)25 (1+0.0362)5
2035
≈ 20916 v/j. ≈ 42368 v/j.
Avec :
- Teff : trafic effectif à l’année horizon en (uvp/jour).
- Z : pourcentage de poids lourd
- P : coefficient d’équivalence pour le poids lourds
8
CHAPITRE
ETUDE DE TRAFIC 02
Teff (2035) = 20916 x [(1 - 0.206) +4x 0.206] Teff (2035) =42368x [(1 - 0.144) +4x 0.144]
2035
=33849 uvp/j. =60709 uvp/j.
2035 Q prévisible (2035) = 0.12 × 33849 = 4062 uvp/h. Q prévisible (2035) = 0.12 × 60709 = 7285 uvp/h.
9
CHAPITRE
ETUDE DE TRAFIC 02
10
CHAPITRE
ETUDE DE TRAFIC 02
Le nombre de voies par chaussée : est le nombre le plus proche du rapport s.Q /Qadm.
𝑺×𝑸
N=
𝑸𝒂𝒅𝒎
Telque :
- S : coefficient de dissymétrie, en général égal à 2/3.
- Qadm : débit admissible par voie.
-
Tableau. 2.10. Détermination du nombre de voies
Batna ouest échangeur Tazoult Echangeur Tazoult Timgad
11
CHAPITRE 03
1. INTRODUCTION
Dans sa définition, le tracé en plan (en situation ou horizontal) est la projection verticale de
la route sur un plan horizontale. Ce plan est en général une carte topographique ou un plan
de situation où une carte du relief du terrain représentée par des courbes de niveau. Il doit
assurer aux usagers de l’autoroute un trajet confortable et une bonne qualité de service dont le
niveau est cependant fonction des difficultés du site.
Les règles de dimensionnement du tracé en plan et du profil en long visent à garantir de
bonnes conditions de sécurité et de confort adaptées à chaque catégorie d’autoroute.
2. Géométrie en plan :
Selon une première approximation, le tracé de l’axe de route est composé d’une succession
de lignes droites raccordées par des cercles, mais la pratique des grandes vitesses et l’existence
des petits rayons a imposé l’emploi d’un élément supplémentaire pour le raccordement
progressif entre les précédents qui est la clotoide .
Le tracé en plan d’une route est caractérisé par une vitesse de base à partir de laquelle il
peut etre déterminé les caractéristiques géométriques de la route.
Les éléments du tracé en plan ont été conçus selon les critères de conception décrits dans la
section précédente sur les normes géométriques comme suit :
Bien qu’en principe la droite soit l’élément géométrique le plus simple et le plus utilisé,
son emploi dans le tracé des routes est restreint à cause de la mauvaise adaptation de la route au
paysage et la monotonie de conduite qui peut engendrer des accidents.
12
CHAPITRE
TRACE EN PLAN ET PROFIL EN LONG
03
Tableau. 3.1. Valeurs extrêmes des alignements droits du tracé en plan (source ICTAAL 2000)
La limitation des valeurs des rayons dépend de la stabilité des véhicules, l’inscription de
véhicules longs dans les courbes et de la visibilité en courbe.
Les valeurs minimales des rayons sont résumées dans le tableau 5.2 :
Tableau. 3.2. Valeurs minimales des rayons du tracé en plan (source ICTAAL2000)
Vitesse de base VB (km/h) 110
Rayon minimal Rm (m) 400
Rayon minimal non déversé Rnd (m) 650
Rayon minimum sans courbe de transition R (m) 975
• Il est conseillé de remplacer les longs alignements droits par de grands rayons.
• L’emploi de rayons supérieurs ou égaux à 1,5 Rnd est souhaitable, dans la mesure où cela
n’induit pas de surcoût sensible, afin d’améliorer le confort et faciliter le respect des règles de
visibilité.
Les courbes de rayon inférieur à 1,5 Rnd ne peuvent être raccordé avec les alignements
que progressivement par des raccordements progressifs (clothoïdes).
Il faut d’après l’ICTAAL2000 que la longueur de clothoïde soit au moins égale à la plus
grande de ces deux valeurs : {14|Δδ| et R/9} ;
Où : R (en m) le rayon de courbure.
Δδ (en %) la différence des pentes transversales des éléments du tracé raccordés.
Il est à noter que nous n’avons des raccordements progressifs (clothoïdes) dans notre tracé
13
CHAPITRE
TRACE EN PLAN ET PROFIL EN LONG
03
linéaire.
D’après l’ICTAAL2000 :
Des courbes circulaires de rayon modéré (<1,5 Rnd) ne peuvent être utilisées qu’en respectant
les règles d’enchaînement du tracé en plan ci-après :
• introduire de telles courbes sur une longueur de 500 à 1 000 m à l’aide de courbes de plus
grand rayon. Dans ce cas, deux courbes successives doivent satisfaire la condition : R11,5R2,
où R1 est le rayon de la première courbe rencontrée et R2 (<1,5Rnd) celui de la seconde. Cette
recommandation est impérative dans une section à risque, comme après une longue descente, à
l’approche d’un échangeur, d’une aire ou dans une zone à verglas fréquent.
• séparer deux courbes successives par un alignement droit d’au moins 200 m, sauf pour
deux courbes de sens contraire introduites par des raccordements progressifs.
14
CHAPITRE
TRACE EN PLAN ET PROFIL EN LONG
03
P |∆y12 |
GP12 = 100 − Arctg � � = 97.808 grade
|∆x12 |
P
GP21 = 200 + 97.808 = 297.808 grade
P |∆y23 |
GP23 = 100 − Arctg � � = 82.353 grade
|∆x23 |
P
GP32 = 200 + 82.353 = 282.353grade
�������
s1 s2 = �Δx 2 + Δy 2 = 458.228m.
�������
s2 s3 = �Δx 2 + Δy 2 = 373.590m.
P P
γ = �GP21 − GP32 � ⇒ α1 = 15.454 grade.
Calcul de la tangente :
γ
T = tan � � × R
2
T = 182.886m
15
CHAPITRE
TRACE EN PLAN ET PROFIL EN LONG
03
P
xKA1 = xP2 − T × sin�GP12 � = 252188.147 m
K A1 = � P
yKA1 = yP2 − T × cos�GP12 � = 3932456.240 m
P
xKA2 = xP2 + T × sin�GP23 � = 252546.792 m
K E1 = � P
yKA2 = yP2 + T × cos�GP23 � = 3932512.84m
Remarque :
Les calculs d’axe sont établis à l’aide du logiciel AUTOCAD CIVIL 3D 2012 et sont
joints en annexe 01.
16
CHAPITRE
TRACE EN PLAN ET PROFIL EN LONG
03
1. Introduction :
Par convention, la ligne de référence du profil en long de l’autoroute est l’axe de la plate-
forme dans le cas ou le T.P.C. est revêtu ou sinon, celui du bord gauche des chaussées.
Sauf difficulté d’insertion dans le site, un profil en long en remblai, adapté à la réalisation des
terrassements, des chaussées et au maintien des écoulements naturels, est préférable à un profil en
long rasant.
2. Valeurs limites :
Les paramètres du profil en long doivent respecter les valeurs limites données dans le tableau 3-2.
L’utilisation de rayons supérieurs aux rayons minimaux est préconisée si cela n’induit pas de surcoût
sensible.
17
CHAPITRE
TRACE EN PLAN ET PROFIL EN LONG
03
R
T= × (|P1 | + |P2 |) => T = 510 m
2
Calcul de la flèche B X :
T2
BX = (2×R) => BX = 8.67 m
X = XS − T => XB = 540.79 m
B� B => 𝐁(𝟓𝟒𝟎. 𝟕𝟗; 𝟏𝟏𝟕𝟏. 𝟐𝟑)
ZB = ZS + T × |P1 | => ZB = 1171.23 m
X = XS + T = 1560.79m
C� C => 𝐂(𝟏𝟓𝟔𝟎. 𝟕𝟗; 𝟏𝟏𝟑𝟔. 𝟓𝟐)
ZC = ZS − T × |P2 | = 1136.52m
18
CHAPITRE
TRACE EN PLAN ET PROFIL EN LONG
03
XJ/A = R × P1 = 892.5m
⎧ 2
�X J �
⎨ A
⎩ ZJ/A = XJ/A × P1 − 2 × R = 26.55m
Xj = XB + X J => Xj = 1433.29m
A
�
Zj = ZB − Z J => Zj = 1144.68 m
A
Remarque :
19
CHAPITRE
TRACE EN PLAN ET PROFIL EN LONG
03
La coordination du tracé en plan et du profil en long doit faire l’objet d’une étude
d’ensemble afin d’assurer une bonne insertion dans le site.
Outre les objectifs d'intégration dans le site, cette coordination vise également en terme de
sécurité à assurer pour l'usager :
• l'appréciation de l'adaptation au terrain sans être abusé par des trompe-l'œil ou gêné
par des brisures ou des discontinuités.
Pour cette approche, il est nécessaire d'utiliser des perspectives qui permettent une
synthèse entre les deux éléments en deux dimensions. Les outils informatiques actuels incluent
généralement cette fonctionnalité.
Supprimer les pertes de tracé dans la mesure où une telle disposition n’entraîne pas de
surcoût sensible.
Eviter qu'un début de courbe faible (< 300m) se situe en point haut de profil en long
car cela entraîne une dégradation de la perception du virage
20
CHAPITRE 04
PROFIL EN TRAVERS
CHAPITRE
PROFIL EN TRAVERS 04
1. INTRODUCTION :
Il existe trois types de profils en travers : Les profils en remblai, en déblai ou bien les
profils mixtes.
21
CHAPITRE
PROFIL EN TRAVERS 04
3.1. La chaussée :
D’après l’étude du trafic (chapitre 05), il a été arrêté pour notre projet deux chaussées
différentes en tenant compte du nombre de voies (2x2voies avant et 2x3voies après
l’échangeur de Sig).
22
CHAPITRE
PROFIL EN TRAVERS 04
Elle est destinée à permettre de légers écarts de trajectoire et à éviter un effet de paroi
lié aux barrières de sécurité. Elle contribue dans les courbes à gauche au respect des règles de
visibilité. Elle est dégagée de tout obstacle, revêtue et se raccordant à la chaussée sans
dénivellation.
Sa largeur est de 1,00 m. (Source ICTAVRI)
Elle sert à séparer physiquement les deux sens de circulation et à implanter certains
équipements (barrières de sécurité, supports de signalisation, ouvrages de collecte et
d’évacuation des eaux) et d’éventuelles piles d’ouvrages. Sa largeur dépend, pour le
minimum, des éléments qui y sont implantés. (Source ICTAVRI)
Sa largeur dépend, pour le minimum, des éléments qui y sont implantés.
Si elle est inférieure ou égale à 3 m, elle est stabilisée et revêtue pour en faciliter
l’entretien.
Sinon, elle peut être engazonnée et plantée d’arbustes, à moins que sa largeur et la
topographie du site ne permettent la conservation du terrain naturel et de la végétation
existante ; dans ce cas, une berme de 1,00 m est maintenue en bordure de la B.D.G.
Pour notre projet, nous avons implanté une DBA (double séparateur en béton adhérent)
comme séparateur physique
3.3. Accotement :
L’accotement comprend une bande d’arrêt d’urgence (B.A.U) revêtue et bordée à
l’extérieur d’une berme.
a. La zone de sécurité :
23
CHAPITRE
PROFIL EN TRAVERS 04
La B.A.U facilite l’arrêt d’urgence hors chaussée d’un véhicule, la récupération d’un
véhicule déviant de sa trajectoire, l’évitement d’un obstacle sur la chaussée, l’intervention des
services de secours, d’entretien et d’exploitation.
c. La berme :
Au droit de tout ouvrage d’art courant, les voies de circulation, les B.A.U et les bandes
dérasées conservent la même largeur qu’en section courante.
Pour un passage supérieur, le choix du type d’ouvrage (nombre, position et largeur des piles)
nécessite d’en intégrer les conséquences quant aux éléments du profil en travers. Par ailleurs,
l’ouvrage doit dégager une hauteur libre de 5,75 m au minimum en tout point de la largeur
roulable de l’autoroute.
Pour notre projet, nous avons implanté une hauteur libre de 5,75 m en tout point de la largeur
roulable de l’autoroute.
24
CHAPITRE
PROFIL EN TRAVERS 04
2x
Fig. 4.4 Les éléments du profil en traves au droit des ouvrages d’art courants (source ICTAVRI)
5. PENTES TRANSVERSALES :
Les courbes de rayon inférieur à Rnd sont déversées vers l’intérieur de la courbe.
La pente d’une B.A.U (ou d’une B.D.D), est identique à celle de la chaussée adjacente,
mais au-delà de la surlargeur de chaussée portant le marquage de rive, elle peut être portée à 4
% pour des raisons techniques.
Les pentes des B.D.G et du versant en toit d’un T.P.C revêtu sont identiques à celle de la
chaussée adjacente.
La berme extérieure présente une pente transversale de 8 % qui peut être portée jusqu’à
25 % dans le cas où elle est intégrée au dispositif d’assainissement.
La pente transversale d’une chaussée varie linéairement en fonction de 1/R, entre 2,5 %
pour Rnd et 7 % pour Rm.
La pente de la B.A.U (ou la B.D.D) intérieure à la courbe est la même que celle de la
chaussée adjacente. La pente de la B.A.U extérieure (ou la B.D.D) reste la même qu’en
alignement droit tant que le dévers ne dépasse pas 4 % ; au-delà, elle est de sens opposé au
dévers et égale à 1,5 %, hormis la surlargeur de chaussée qui conserve la même pente que la
chaussée.
25
CHAPITRE
PROFIL EN TRAVERS 04
En courbe déversée, le T.P.C. est équipé de façon à évacuer les eaux de ruissellement de la
chaussée extérieure.
26
CHAPITRE
PROFIL EN TRAVERS 04
27
CHAPITRE 05
ETUDE GEOTECHNIQUE
CHAPITRE
ETUDE GEOTECHNIQUE 05
1. INTRODUCTION
Les travaux de reconnaissance ont pour but de définir la stratigraphie sur le long du tracé,
de caractériser les propriétés géotechniques des matériaux rencontrés afin de réaliser le
dimensionnement du corps de chaussée, de préciser la stabilité des talus des déblais et remblais
et les conditions de réutilisation des sols excavés.
Rappelons que l’autoroute est dans sa majeure partie en remblai et notons que le peu de
matériaux récupérables dans les sections en déblais ne suffira pas à satisfaire tous les besoins,
pour cela une liste des carrières pouvant fournir les quantités de matériaux nécessaires pour la
construction de l’autoroute a été communiquée par l’Administration
28
CHAPITRE
ETUDE GEOTECHNIQUE 05
• Limites d’Atterberg.
• Essai oedométriques
• Essai de cisaillement
Les hautes plaines sont nettement cernées dans leur bordure Nord par l’isohyète 500mm.
La pluviométrie décroît vers la bordure Sud (350mm) avec des creux assez nets (moins de 300
voir moins de 200mm).
29
CHAPITRE
ETUDE GEOTECHNIQUE 05
Notre zone d’étude appartient au domaine semi-aride qui règne dans la zone subdésertique,
caractérisée par une saison sèche s'étendant sur la plus grande partie de l'année et une saison
"humide", avec de faibles précipitations (Fig. 5.2).
30
CHAPITRE
ETUDE GEOTECHNIQUE 05
Fig.5.2. : Carte simplifiée des zones bioclimatiques de l’Est algérien et position de la zone d’étude
(Établie d’après Côte M, 1998).
31
CHAPITRE
ETUDE GEOTECHNIQUE 05
Tableau 5.1. Résultats des essais géophysiques sur les échantillons prélevés des sondages
Prof Wn d'Atterberg
N° PK γd γh VBS sr
(m) (%) CBR wl wp IP
BSC-12 17+850 0∼6 - - - - - - - -
BPM 16 14+782 0∼4 - - 3.5 - 5.5 - - - 16.55
BPM 17 16+200 0∼4 - - 1.9 - 14.8 - - - 15
BPM 18 17+172 0∼4 - - 4.7 - 2.6 - - - 15
BPM 19 17+850 0∼4 - - 1.6 4.2 11.4 - 30 16 19
BPM 20 18+110 - - - 3.0 - 12.0 - - - 10
BPM 21 19+260 0,3∼ - - 1.2 5 23.0 - 25 17 8
γd : densité sèche (t/m3)- γh : densité humide (t/m3)-W : Teneur en eau naturelle (%)
Sr : degré de saturation - WL : limite de liquidité - WP : limite de plasticité
IP : indice de plasticité – IC : indice de consistance – Ac : activité.
32
CHAPITRE
ETUDE GEOTECHNIQUE 05
Essai de
Prof. γ cisaillement direct
Zone Type de sol GTR
(m) (kN/m3)
Φ c(t/m2)
Les résultats de laboratoire sur les échantillons prélevés de déblais et de gîte d’emprunt
sont résumés dans le tableau ci-dessous.
Tableau 5.5.
Classe E
GISEMENT PUIT %<50mm %<2mm %<80μm IP VBS IPI PF
sol (Mpa)
P1 93 78 59 19 2.6 A2 8.8 44.0 PF1
TAZOULT, P2 98 57 38 16 1.2 A1 14 70.0 PF2
PK 16~17 P3 100 91 79 15 3.5 A2 7.3 36.5 PF1
P4 100 91 77 16 4.2 A2 14 70.0 PF2
100 67 29 11 2.1 B6 10.7 53.5 PF2
P1
85 47 37 13 1.5 C1A1 11 55.0 PF2
100 81 53 15 2.7 A2 5.9 29.5 PF1
Mechtat P2
71 46 31 15 1.8 C1B6 7.8 39.0 PF1
Khedidja,
100 73 53 11 2.7 A2 17.2 86.0 PF2
PK23 P3
89 57 41 12 2.5 C1A1 18.9 94.5 PF2
83 31 19 10 1 C1B5 27.9 139.5 PF3
P4
100 72 51 12 2.2 A1 16.1 80.5 PF2
33
CHAPITRE
ETUDE GEOTECHNIQUE 05
Les mesures piézométriques sont effectuées au niveau d’eau tranquille pendant la durée de
conservation du site après la fin des sondages et leurs résultats sont présentés dans le tableau 5.8.
Pourtant la fluctuation du niveau d’eau éventuelle est attendue selon la pluviosité saisonnière ou
le changement de relief des environs.
Tableau 5.8. Levés piézométriques
Dates Facies correspondant
Sondage PK
17-08-17 18-08-11 22-08-11 au niveau d’eau
BSC-12 17+850 - - - -
BSC-13 18+525 - - - -
BSC-14 19+260 - - - -
Les SPT sont réalisés parallèlement à sondages carottés et leurs résultats sont montrés dans
le tableau 5.9
34
CHAPITRE
ETUDE GEOTECHNIQUE 05
Tableau 5.9
Coups Nombre de coups
Prof.
Sondage PK à 15cm N1+ Observations
(m) N1 N2 Note
N0 N2
1,5 Refus
3,0 51 Refus
Refus sur cailloux
4,5 Refus Sol
BSC-12 17+850 et
6,0 Refus dure
Graviers
7,5 Refus
9,0 Refus
1,5 Refus
3,0 Refus
4,5 Refus Refus sur Grés Sol
BSC-13 18+525
6,0 Refus fins dure
7,5 Refus
9,0 Refus
1,5 Refus
3,0 Refus
4,5 Refus Refus sur Grés Sol
BSC-14 19+260
6,0 Refus fins dure
7,5 Refus
9,0 Refus
35
CHAPITRE
ETUDE GEOTECHNIQUE 05
Tableau.5.12
Cu(Kpa)
Valeur
N γ avec la valeur N
Désignation Prof.(m) Type de sol
(kN/m3)
Terzaghi-Peck Dunham Peck
0~3,0 Argile limoneuse 75 - 45,73 48,7 62,5
BFC17 3~6 Tuf 52 21 317 338 433
6~10 cailloux et gravier 51 22 39,7 42,2
0,3~2 Argile 14 - 85 91 110
2~5 cailloux et graviers 52 - 40,0 42,6
BFC18
5~9 Argile rougeâtre 12 21,7 73 78 100
9~10 cailloux et graviers 44 - 38,0 40,2
36
CHAPITRE
ETUDE GEOTECHNIQUE 05
C1B6 et B5 : ce sont des sols de faible portance, sensibles à l’eau, inutilisables dans le cas
où ils sont extraits en un état très humide.
Dans le cas où ils sont extraits dans un état humide, moyennement humide ou sec, ils
peuvent être utilisés mais avec des conditions techniques précises, selon GTR (Guide de
terrassement routier)
5.5. Remblai apporté des carrières de la région :
Il est à noter qu’Ilya deux carrière au environ du projet dont la distance ne dépasse pas les10 km
Les classes des sols des carrières selon GTR sont :
A1, A2, B6, C1A1, C1B6, C1B5
Ce sont généralement des sols sensibles à l’eau, Utilisables mais avec des conditions
techniques précises.
5.5.1. Les conditions d’utilisation :
Nous pouvons citer en-dessous quelques conditions tirées à partir du GTR concernant les
sols que nous voulons utiliser.
E(pk19+850)=115MPa
37
CHAPITRE
ETUDE GEOTECHNIQUE 05
• Les matériaux prélevés des gîtes d’emprunt pour utilisation en remblai sont de classe
A1, C1B5, C1A1, qui ont une forte portance par rapport les autres
• Les matériaux réutilisables sont de classe C1B6 et B5
E= min (70 ; 94.5 ; 139 ; 80.5 ; 57 ; 115 ; 55) = 55
6. CONCLUSIONS ET RECOMMANDATION :
Du fait que les sols utilisés en remblai sont sensibles à l’eau, il est indispensable d’assurer
l’évacuation des eaux pluviales avec un réseau d’assainissement adéquat.
Pour les talus en déblai il faut concevoir des pentes de tel sorte que la stabilité est assurée à
savoir ; une pente de ½ avec des risbermes pour les talus de hauteur importante
Pour les talus en remblai, une pente de 2 /3peut assurer la stabilité, avec des risbermes dans le
cas de talus de hauteur importante
Les matériaux de déblai extraits peuvent être réutilises en remblai en suivant des conditions de
mis en œuvre pour chaque type de sol, citons ci-après quelques-unes parmi ces conditions :
• Mise en remblai de hauteur inférieur à 10m
• Enlèvement des éléments grossiers
• La mise en remblai doit être en couches successive de 20cm avec arrosage et
compactage adéquat au du sol et l’état du climat le jour de la réalisation
• Réaliser la protection contre l’érosion des talus en utilisant une couverture végétale
38
CHAPITRE
ETUDE GEOTECHNIQUE 05
39
CHAPITRE 06
DIMENSIONNEMENT DU
CORPS DE CHAUSSEE
CHAPITRE
DIMENSIONNEMENT DU CORPS DE CHAUSSEE 06
1. Introduction :
La qualité d’un projet routier ne se limite pas seulement à l’obtention d’un bon tracé et d’un
bon profil en long. En effet une fois réalisée, la route devra résister aux agressions extérieur
(gradients thermiques, pluie, neige, verglas…etc)
La qualité de la construction des chaussées joue un rôle primordial. Celle –ci passe d’abord
par une bonne connaissance du sol support et un choix judicieux des matériaux à réaliser.
Pour cela, on appliquera les deux méthodes qui prend en considération les facteurs
agressif (gradients thermiques, pluie, neige, verglas, poids lourds…) et pour l’obtention d’une
structure qui a une grande longévité :
• Le Catalogue des Structures types de Chaussées Neuves établi par le SETRA-LCPC .
• le Catalogue de Dimensionnement des Chaussées Neuves publié par le CTTP .
Par conséquent, on effectuera une analyse comparative des deux méthodes et le choix du corps de
chaussée à adopter à notre projet sera retenu respectivement selon les critères géo-mécaniques et
économiques.
Le trafic.
La durée de vie.
Les données climatiques.
Le sol support de chaussée.
Le risque de calcul considéré.
Les caractéristiques des matériaux.
39
CHAPITRE
DIMENSIONNEMENT DU CORPS DE CHAUSSEE 06
TJMA2015 = 10036 (V/j) > 1500(V/j) TJMA2010 = 20805 (V/j) > 1500(V/j)
Le trafic évalué fourni par la DPN (direction du programme neuf) a été considéré comme
équilibré (identique) dans les deux sens, soit 0.5×le trafic par sens unique.
40
CHAPITRE
DIMENSIONNEMENT DU CORPS DE CHAUSSEE 06
b. La classe de trafic :
41
CHAPITRE
DIMENSIONNEMENT DU CORPS DE CHAUSSEE 06
Le TCi est le total du trafic du poids lourds passé dans une chaussée pendant la durée de vie
notée n
(𝟏 + 𝐢)𝐧 − 𝟏
𝐓𝐂𝐢 = 𝐓𝐏𝐋𝐢 × 𝟑𝟔𝟓 ×
𝐢
Exemple de calcul :
(1+0.0297)20 −1
TCi = 1034 × 365 × = 10.11 × 106 PL/J/sens
0.0297
TCE i = TC i × A
42
CHAPITRE
DIMENSIONNEMENT DU CORPS DE CHAUSSEE 06
e. Le risque de calcul:
Le tableau suivant regroupe les classes de portance des sols par ordre de S4 à S0. cette
classification sera également utilisée pour les sols-supports de chaussée.
43
CHAPITRE
DIMENSIONNEMENT DU CORPS DE CHAUSSEE 06
Les valeurs des modules indiqués sur le tableau ci-dessous, ont été calculées à partir de la
relation empirique suivante :
Esupport (MPa) = 5.CBR
Tableau 6.10. Classes de portance à long terme du sol support
Classes de sol-support S3 S2 S1 S0
50 < 55 < 125 => la classe de portance de sol support est de classe S2.
Dans le cadre de notre projet, nous avons proposé les deux structures suivantes:
44
CHAPITRE
DIMENSIONNEMENT DU CORPS DE CHAUSSEE 06
Nous sommes dans le réseau principal (RP1), la zone climatique II, durée de vie de 20
ans, taux d’accroissement moyen (2.97%) et (2.95%), la portance du sol (S2) et une classe de
trafic (TPL5).
Le catalogue Algérien (fascicule N°3) a été établi pour un taux de croissance de 4%
La valeur admissible est donnée par la relation empirique déduit à partir d’une
étude statique de comportement des chaussées algériennes.
45
CHAPITRE
DIMENSIONNEMENT DU CORPS DE CHAUSSEE 06
E (10°C )
Avec : Kne= (TCEi / 106) b , Kr =10-tbδ , Kθ =
E (θeq)
c
𝛅 : La dispersion / δ= Sn² + ( Sh)²
b
Les performances mécaniques relatives aux différents types de matériaux sont données
dans le tableau suivant :
BB -- -- -- 0.35 --
GB 6.84 0.45 3 0.35 1.3
46
CHAPITRE
DIMENSIONNEMENT DU CORPS DE CHAUSSEE 06
Alors d’après Catalogue de dimensionnement des Chaussées Neuves et les tableaux ci-
dessus on résume les paramètres suivants :
E (10°C )
A.N : ε t adm = ε 6 (10°c, 25hZ) × (TCE i / 106) b × × 10-tbδ× Kc.
E (θeq)
Déformation admissible de traction :
12500
ε t,adm =100×10-6× (6.06×106 / 106) -0.146 × × 10-(1.282×0.609×0.146) × 1.3
7000
εt,adm =1.027×10-4
12500
ε t,adm =100×10-6× (8.97×106 / 106) -0.146 × × 10-(1.282×0.609×0.146) × 1.3
7000
εt,adm =0.969×10-4
47
CHAPITRE
DIMENSIONNEMENT DU CORPS DE CHAUSSEE 06
Classe de plate-forme PF 1 PF 2 PF 3 PF 4
48
CHAPITRE
DIMENSIONNEMENT DU CORPS DE CHAUSSEE 06
On a trouvé dans étude géotechnique que le module d’Young E égale à 55Mpa donc notre sol est de
classe PF2
Exemple de calcul :
(1+0.0297)20 −1
N = 1034 × 365 × = 10.11 × 106 PL/J/sens
0.0297
NE = N × CAM
CAM : Coefficient d’agressivité structurelle moyenne
49
CHAPITRE
DIMENSIONNEMENT DU CORPS DE CHAUSSEE 06
La classe de trafic:
Les classes TC i 20 de trafic poids lourd cumulé préconisées pour VRNS (voie du réseau non
structurant) sont définies par leur borne supérieure et sont les suivantes :
Tableau 6.20. Les classes de trafic ( TCi)
Nombre cumulé poids lourds
Classe de trafic
de poids total en charge > 3,5 tonnes
Cumulé équivalent
pendant la durée de vie
TCE i
(en essieux équivalent de 13 tonnes)
TC1 20 TC1 20 < 0,2x106
TC2 20 0,2x106 < TC2 20 < 0,5x106
TC3 20 0,5 x106 < TC3 20 < 1,5x106
TC4 20 1,5x106< TC4 20 < 2,5x106
TC5 20 2,5 x106< TC5 20 < 6,5 x106
TC6 20 6,5 x106< TC6 20 <17,5 x106
TC7 20 17,5 x106< TC7 20 <43,5 x106
TC8 20 TC8 20 > 43,5 x106
50
CHAPITRE
DIMENSIONNEMENT DU CORPS DE CHAUSSEE 06
Nous sommes dans le réseau VRNS, la zone climatique II, durée de vie de 20 ans, taux
d’accroissement moyen (2.97%) et (2.95%), la portance du sol (PF2).
Avec toutes ces données, Le Catalogue des Structures types de Chaussées Neuves
propose les structures suivantes
51
CHAPITRE
DIMENSIONNEMENT DU CORPS DE CHAUSSEE 06
Ce sont des structures qui ont presque les mêmes épaisseurs donc on prend la structure de
TC5 20 pour des raisons de sécurité
La notion de classe de trafic(Ti) est employée pour le choix entre des classes de produits ou
de matériaux de chaussées
La classe de trafic Ti est déterminée) partir du trafic poids lourds journalier moyen (MJA)
de la voie la plus chargée pendant l’année de mise en service
Tableau 6.22. Les classes de trafic (Ti)
T3 T2 T1 T0 TS
Classe T5 T4 TEX
T3- T3+ T2- T2+ T1- T1+ T0- T0+ TS- TS+
MJA
25 50 85 150 200 300 500 750 1200 2000 3000 5000
Le risque de calcul (r, %) sur une période de n années pris pour le dimensionnement de
chaussée signifie la probabilité de l’apparition des défauts dans la structure de chaussée qui
impliquent des travaux de renforcement de chaussée pendant cette période.
Les valeurs de risque sont représentées dans le tableau ci-dessous
Tableau 6.23. Les valeurs de risque
Classe de trafic TC2 TC3 TC4 TC5 TC6 TC7 TC8
Chaussée souples et bitumineuses 30 20 10 5 2 1 1
Assises traitées et chaussées béton 12.5 10 7.5 5 2.5 1 1
Fondation des structures mixtes 50 35 20 10 3 2 1
52
CHAPITRE
DIMENSIONNEMENT DU CORPS DE CHAUSSEE 06
ε z , ad = 12.10-3.(TCEi) (-0.222)
εz, adm = 12× 10-3× (5.05×106 )-0.222 = 0.389X 10-3 εz, adm = 12× 10-3× (7.32×106 )-0.222= 0.359X10-3.
53
CHAPITRE
DIMENSIONNEMENT DU CORPS DE CHAUSSEE 06
kθ = (E(10°C)/E(θ eq ))1/2
kr = 10-tbδ
Donc on a : Ks=1/1.1=0.909
Alors d’après Catalogue des Structures types de Chaussées Neuves [SETRA-LCPC]et les
tableaux ci-dessus on résume les paramètres suivants :
- θ eq = température équivalent (θ eq = 20c°) => E (20° ,10H Z )=11000 MPa.
- Classe de trafic (TC5 , TC6).
- Risque adopté TC5 (r=5)
TC6 (r=2)
b= -0.2
c 0.02
δ = Sn ² + ( Sh)² => δ = (0.25)² + ( × 2.5)² => δ =0.353
b − 0.2
54
CHAPITRE
DIMENSIONNEMENT DU CORPS DE CHAUSSEE 06
E (10°C )
A.N : ε t adm = ε 6 (10°c, 25hZ) × (TCE i / 106) b × × 10-tbδ× 0.909
E (θeq)
17000
ε t,adm =130×10-6× (5.05×106 / 106) -0.2 × × 10-(1.645×0.353×0.2) × 0.909
11000
εt,adm =0.813×10-4
17000
ε t,adm =130×10-6× (7.32×106 / 106) -0.2 × × 10-(2.054×0.353×0.2) × 0.909
11000
εt,adm =0.706×10-4
ε t < ε t , ad ET ε z < ε z , ad
55
CHAPITRE
DIMENSIONNEMENT DU CORPS DE CHAUSSEE 06
56
CHAPITRE
DIMENSIONNEMENT DU CORPS DE CHAUSSEE 06
4. Conclusion :
Dans les tableaux de structures, la structure composée des bitumes classiques et celle
constituée des enrobées à module élevé, matériaux innovants, adaptées aux chaussées à forts
risques de déformation et d’orniérage due au trafic important sont comparées au moyen du
logiciel ALIZE
L’utilisation des enrobés à module élevé s’accroit d’une façon constante depuis 20ans, cela
s’explique par un résultat satisfaisant que donne la structure composée de ces matériaux en
Algérie.
Le but recherché aux EME est d’élaborer une structure de chaussée à haute tenue à
l’orniérage et à la fatigue
L’emploi d’une technique bitumineuse moderne, en particulier des EME vise à parer aux
problèmes causés par l’agressivité dans les routes à fort trafic, et permet d’économiser les
matériaux non-réutilisables en réduisant les épaisseurs
Face aux problèmes d’agressivité du trafic (tonnage, nombre), les EME constituent donc
une solution efficace afin de d’assurer la fonction structurelle des chaussées.
Compte tenue du fait que les EME sont employés dans les réseaux routiers principaux des
pays du Maghreb, aussi bien dans les projets de modernisation et de renforcement structurel que
pour les constructions neuves d’autoroutes, de voie express, de rocade, et qu’ils sont souvent
appliqués dans les autoroutes récemment construites, la combinaison du BBTM et des EME est
retenue dans notre projet.
57
CHAPITRE 07
CALCUL DE CUBATURE
CHAPITRE
LES CUBATURES
07
1. GENERALITES :
Les cubatures de terrassement, c ‘est l’évolution des cubes de déblais et remblais que
comporte le projet afin d’obtenir une surface uniforme et parallèlement sous adjacente à la
ligne projet.
La méthode que nous allons utiliser est celle de la moyenne des aires, c’est une méthode
simple mais elle présente l’inconvénient de donner des résultats avec une marge d’erreurs.
Pour être en sécurité, l’on prévoit une majoration des résultats.
3. DESCRIPTION DE LA METHODE :
4. APPLICATION :
58
CHAPITRE
LES CUBATURES
07
Le volume compris entre les deux profils en travers P1 et P2 de section S1, S2 sera
égale à
𝐋𝟏
: 𝐕𝟏 = × �𝐒𝟏 + 𝐒𝟐 + 𝟒𝐒𝐦𝐨𝐲 �
𝟔
𝐒𝟏+𝐒𝟐
Pour un calcul plus simple, on a considéré que :𝐒𝐦𝐨𝐲 =
𝟐
Donc :
𝐒𝟏 +𝐒𝟐
Entre P 1 et P 2 : 𝐕𝟏 = 𝐋𝟏 × � �
𝟐
𝐒𝟐 +𝟎
Entre P 2 et P F : 𝐕𝟐 = 𝐋𝟐 × � �
𝟐
𝟎+𝐒𝟑
Entre P F et P 3 : 𝐕𝟑 = 𝐋𝟑 × � �
𝟐
𝐒𝟑 +𝐒𝟒
Entre P 3 et P 4 : 𝐕𝟒 = 𝐋𝟒 × � �
𝟐
L1 L1 + L2 L2 + L3 L3 + L4 L4
V = � � × S1 + � � × S2 + � �×0+� � × S3 + � � × S4
2 2 2 2 2
Dans notre projet, le calcul s’effectue à l’aide de logiciel AUTOCAD CIVIL 3D 2013
Les résultats de calcul des cubatures sont joints en annexe 04
59
CHAPITRE 08
ASSAINISSEMENT
CHAPITRE
ASSAINISSEMENT 08
1. INTRODUCTION:
• Glissement.
• Erosion.
• Affouillements du pied de talus.
Les études hydrauliques inventorient l’existence de cours d’eau et d’une manière générale
des écoulements d’eau en surface. Elles détermineront ensuite l’incidence du projet sur ces
écoulements et les équipements à prendre en compte pour maintenir ces écoulements.
2. OBJECTIF DE L’ASSAINISSEMENT :
60
CHAPITRE
ASSAINISSEMENT 08
3. ASSAINISSEMENT DE LA CHAUSSEE:
La détermination du débouché a donné aux ouvrages tels que dalots, ponceaux, ponts, etc.
dépend du débit de crue qui est calculé d’après les mêmes considérations. Les ouvrages sous
chaussée les plus courants utilisés pour l’évacuation des petits débits sont les dalots et buses à
section circulaire.
Parmi les ouvrages destinés à l’écoulement des eaux, on peut citer ces deux
catégories :
Les ouvrages d'assainissement doivent être conçus dans le but d'assainir la chaussée et
l'emprise de la route dans les meilleures conditions possibles et avec un moindre coût.
Ces fossés sont prévus au pied du talus de déblai afin de drainer la plate-forme et les talus
vers les exutoires.
Ces fossés sont en terre et de section trapézoïdale .ils seront bétonnés lorsque la pente en
profil en long dépasse les 3 %.
Ce type de fossé est toujours en béton. Il est prévu lorsque le terrain naturel de crête est
penchée vers l’emprise de la chaussée, afin de protéger les talus de déblais des érosions dues au
ruissellement des eaux de pluie et d’empêcher ces eaux d’atteindre la plate-forme.
61
CHAPITRE
ASSAINISSEMENT 08
Le fossé est en terre ou en béton (en fonction de leur vitesse d’écoulement).ils sont prévus
lorsque la pente des terrains adjacents est vers la plate-forme et aussi de collecter les eaux de
ruissellement de la chaussée, en remblai, par l’intermédiaire des descentes d’eau.
c) Drain :
Le drainage du corps de chaussée est assuré par une tranchée drainant longeant l’autoroute.
Ce drain est constitué par un matériau graveleux comportant en son centre un tuyau circulaire en
plastique perforé à sa génératrice supérieure à 150 mm de diamètre. Ce drain est positionné sous
le fossé trapézoïdal et à la limite des accotements.
Les eaux collectées par le drain sont rejetées dans des regards de drainage et en dernier lieu
dans les points de rejet.
d) Descentes d'eau :
Dans les sections d’autoroute en remblai, lorsque la hauteur de ces remblais dépasse les
2,50 m, les eaux de ruissellement de la chaussée sont évacuées par des descentes d'eau. Elles sont
espacées généralement tous les 50 m lorsque la pente en profil en long est supérieure à 1%.
Lorsque la pente est inférieure à 1 %, leur espacement est varie entre 30 m et 40 m.
4. ETUDE HYDROLOGIQUE :
L’étude hydrologique consiste la détermination des débit de crue de chaque écoulement qui
franchit le tracé routier. Par conséquent tous les oueds doivent être rétablis par des ouvrages
hydrauliques (pont, dalots et buses,…).
Cependant nous nous sommes basés dans nos calculs sur des données issues des supports
suivants :
Données topographiques
Carte d’état-major éditée au 1/25000
Levé topographique sur une bande de 300m de largeur sur tout le long de l’axe routier
considéré.
62
CHAPITRE
ASSAINISSEMENT 08
Données pluviométriques :
La note sur les données pluviométriques, ou courbes I.D.F (intensité-durée-fréquence)
recueillis auprès de l’agence Nationale des Ressources Hydrauliques (A.N.R.H) Bir-Mourad-
Rais(Alger) concernant la station pluviographique de Batna (070316)
Qa = K C I A
63
CHAPITRE
ASSAINISSEMENT 08
Il existe 9 bassins versants qui ont été délimités en fonction de la structure des talwegs et des
lignes de crêtes sur la carte d’état majors à l’échelle 1/25000éme, leurs surfaces sont déterminées
à l’aide du logiciel Autocad version 2008
Temps de concentration :
1 Lorsque A < 5 km² : la formule de Ventura
A
t c = 0.127�
P
64
CHAPITRE
ASSAINISSEMENT 08
C = C1+C2+C3
C1 : Dépend de la pente P du thalweg principal estimée comme étant égal au rapport de la
dénivelée du thalweg (falaises exclues) par sa longueur développée. Ces informations sont
obtenues généralement à partir des cartes topographiques disponibles.
Tableau 8.1. Valeurs du Coefficient (C1)
Pente (P) (%) Coefficient (C1)
P ≤ 3.5 0.01 – 0.05
3.5≤ P ≤ 11 0.06 – 0.10
11 < P ≤ 35 0.12 – 0.20
35 < P 0.22 – 0.3
65
CHAPITRE
ASSAINISSEMENT 08
A partir du temps de concentration et des courbes I.D.F, on tir directement la valeur de l’intensité
de pluie.
66
CHAPITRE
ASSAINISSEMENT 08
On applique la formule : Q a = K .C .I .A
Les résultats sont résumés dans le tableau ci-dessous :
Tableau 8.6.
Bassin I(mm/h)
PK A(km2) L(km) p Tc(heure) C Qa(m3/s)
verssant 50ans
BV1 14+081 0,21 0,64 0,1406 0,155 0,59 43,651 1,504
BV2 14+279 0,05 0,51 0,1667 0,070 0,59 44,782 0,367
BV3 14+798 0,3 0,82 0,1317 0,192 0,59 43,170 2,124
BV4 15+323 17,38 7,72 0,0878 0,403 0,45 40,378 87,792
67
CHAPITRE
ASSAINISSEMENT 08
• Des buses qui ont pour but d’assurer souterrainement l’ écoulement des eaux lorsque leur
volume est faible.
• Pour le volume important on construit alors des dalots.
On vérifie que le dimensionnement et le calage des ouvrages choisie fournissent des conditions
d’écoulement acceptable :
Qs = S Kst √𝐼 R2/3
Tel que :
Kst : Coefficient de Manning Strickler.
I : Pente de pose de l’ouvrage.
S : Section mouillée.
Rh : Rayon hydraulique moyen (m) avec :
section mouillée
Rh =
périmètre mouillé
Dans note projet nous n’avons que le remblai sur tout le long du tracé ; donc Le système de
drainage longitudinal de l’autoroute, soit un système en parallèle avec le profil en long « fossés
de pied et descentes d’eaux» doit être conçu de manière à assurer la sécurité à long terme de
l’autoroute et de ses composantes, de même que des ouvrages de drainage et de protection contre
l’érosion.
68
CHAPITRE
ASSAINISSEMENT 08
Lorsque la hauteur de remblai est inférieure à 4m, la surface du talus n’est pas sujette a
l’érosion par les eaux superficielles sur la chaussée qui sont drainées par des dispositifs
d’assainissement de la plate-forme jusqu’au secteur en dehors de la plate-forme.
Pour les sections en remblai d’une hauteur supérieure à 4m, il est prévu des gargouilles de
40cm×10cm à chaque 25m le long du GBA (glissière en béton adhérant), qui seront raccordés
aux descentes d’eau. Les eaux pluviales sur chaussée seront évacuées dans les fossés de pied de
remblai par des descentes d’eau. Voir le plan
Hypothèses de calcul :
69
CHAPITRE
ASSAINISSEMENT 08
Les caractéristiques des sous bassins versants concernées sont les suivantes :
70
CHAPITRE
ASSAINISSEMENT 08
C’est le rapport du volume d’eau qui ruisselle sur une surface au volume d’eau
tombe sur elle. Il dépend de la nature du sol, la forme et la pente du terrain, ainsi la
couverture végétale.
(SBV1) Chaussée+ B.A.U+BDG 7.623×10-3 0,95 2,5 726 0,070 33,706 0,068
(SBV4) Talus du deblai 4.27×10-2 0,25 66,67 726 0,032 34,082 0,101
La section mouillée :
S m =bh +2(eh/2).
Avec : 1/tg α=m, d’où : e= m.h
Sm= bh +mh2 => Sm = h (b+mh).
71
CHAPITRE
ASSAINISSEMENT 08
Le périmètre mouillé :
P m = b + 2.B
Avec : √ℎ2 + 𝑒 2 =√ℎ2 + ℎ𝑚2 = h2√1 + 𝑚2
Pm = b+2h√1 + 𝑚2 =
Le Rayon hydraulique :
R h = S m / P m =h (b+mh)/ (b+2h√1 + m2 )
𝟐 𝟏
𝟏
On a 𝐐𝐬 = 𝐐𝐚 = × 𝐑𝟑 × 𝐈 𝟐 × 𝐒
𝐧
𝟏 2/3
= × 𝐈 𝟏/𝟐 × ��h (b + mh)/ (b + 2h�1 + m2 )� × h (b + mh) �
𝐧
On pose : b =0.30 m et Pour un angle de 45°=> m = 1.
72
CHAPITRE
ASSAINISSEMENT 08
Notre cas situé entre PK14+275 et PK14+975 km sur la côté gauche de tracé avec une
longueur de L=760m et de pente I=5.96%,
Les caractéristiques des sous bassins versants concernées sont les suivantes :
A partir du temps de concentration et des courbes I.D.F ,on tir directement la valeur de l’intensité
de pluie pour une période de retour de 10 ans
Les résultats sont résumes dans le tableau 11.6
Coefficient de ruissellement (C)
C’est le rapport du volume d’eau qui ruisselle sur une surface au volume d’eau tombe sur
elle. Il dépend de la nature du sol, la forme et la pente du terrain, ainsi la couverture végétale.
73
CHAPITRE
ASSAINISSEMENT 08
La section mouillée :
S m =bh +2(eh/2).
Avec : 1/tg α=m, d’où : e= m.h
Sm= bh +mh2 => Sm = h (b+mh).
Le périmètre mouillé :
P m = b + 2.B
Avec : √ℎ2 + 𝑒 2 =√ℎ2 + ℎ𝑚2 = h2√1 + 𝑚2
Donc : Pm = b+2h√1 + 𝑚2
74
CHAPITRE
ASSAINISSEMENT 08
Le Rayon hydraulique :
R h = S m / P m =h (b+mh)/ (b+2h√1 + m2 )
𝟐 𝟏
𝟏
On a 𝐐𝐬 = 𝐐𝐚 = × 𝐑𝟑 × 𝐈 𝟐 × 𝐒
𝐧
𝟏 2/3
= × 𝐈 𝟏/𝟐 × ��h (b + mh)/ (b + 2h�1 + m2 )� × h (b + mh) �
𝐧
Pour des raisons de sécurités on prend un fossé (b=50 cm, H=60 cm)
L’écoulement des bassins versants se draine à travers l’autoroute via des ponts, des dalots et
des buses.
75
CHAPITRE
ASSAINISSEMENT 08
Pour les buses, la section et le périmètre mouillés sont calculés pour une hauteur de remplissage
égale à :
Pour la pente hydraulique des buses « I », on met : I=1% c’est assez pour l’écoulement d’eau
dans une section en béton armé.
2/3
Q s = Q a = S × K ST × R h × I1/2
4 3 2/3
Q s = Q a = � × π × R2 � × K ST × � × R� × I1/2
5 5
3
Qa 8
R = �1.75 � => R=616 mm
KST . π . I1/2
Pour la protection des remblais traversés par des oueds (03) qui drainent des bassins versants très
importants, on préconise la construction de dalots.
-Pour le dimensionnement des dalots il faut que le débit rapporté par le bassin doit être
inférieur ou égal au débit de saturation du dalot ce débit est donné par la formule de MANNING -
STRICKLER :
Q s =S.K ST .R2/3.I1/2
76
CHAPITRE
ASSAINISSEMENT 08
Avec :
• K ST : pour les dalots (béton armé) nous avons pris un coefficient de rugosité égal à 70.
• I : pente longitudinale de la ligne d’eau.
• Pour les dalots, la section et le périmètre mouillés sont calculés pour une hauteur de
remplissage égale à :
Hr = 0,80 H si H ≤ 2. m
H
Hr = H-0.50 si H > 2. m
H-0.5
H : hauteur du dalot.
L
Donc: La section mouillée : Sm = (H-0.50)×L
Le périmètre mouillé : P m = 2. (H-0.50)+L
Sm (H−0.5)×L
Le rayon hydraulique : R h = =
Pm 2×(H−0.5)+L
2
1 (H−0.5)×L 3
Q s = K st ×I ×(H − 0.5)×L × �
2 �
2×(H−0.5)+L
2
1 (H−0.5)×L 3
Donc: Q a = K. C. I. A = Q s = K st ×I ×(H − 0.5)×L × �
2 �
2×(H−0.5)+L
On a: I= 40.378 mm/h
Qa=87.79 m3 /s
77
CHAPITRE
ASSAINISSEMENT 08
Les résultats calculés dans le cadre de notre projet sont récapitulés dans le tableau suivant :
Table 8.11
NB : Notre tracé traverse plusieurs cours d’eau et pistes, pour cela on utilise des ouvrages à
double utilité (dalots) de dimension (4mx4m) pour minimiser le volume des remblais et cela en
diminuant la hauteur dans les zones basses (oued)
Tableau 8.12
78
CHAPITRE
ASSAINISSEMENT 08
79
CHAPITRE 09
ECHANGEUR
CHAPITRE
ECHANGEUR 09
1. INTRODUCTION
La conception d’un projet est l’étape la plus importante et la plus déterminante, car elle
tient compte du coût du projet et sur sa durabilité et comme notre projet consiste à faire
l’étude d’un échangeur on doit préalablement connaître les différents types d’échangeurs et
leur conditions d’implantation, afin de concevoir l’échangeur le plus adéquat.
2. REGLES DE CONCEPTION
La conception est l’étape la plus importante d’un projet puisqu’elle tient compte du
prix de revient comparativement aux avantages distribués à moyen et à long terme, et pour
diminuer son prix de revient on évite :
• Nœud : quand il raccorde une voie rapide à une autre voie rapide.
• Diffuseur : quand il raccorde une voie rapide au réseau de voies urbain classique.
• Mixte : quand il assure en plans des échanges avec voirie locale.
79
CHAPITRE
ECHANGEUR 09
Le but d’un échangeur est d’assurer la continuité des réseaux autoroutiers et de desservir
plusieurs directions en même temps en distribuant les flux dans le sens considéré selon l’ordre
d’importance et dans des bonnes conditions de confort et de sécurité tout en évitant les points de
conflits qui peuvent être la cause de graves accidents, et les points d’arrêt provoquent des
pertes de temps.
4. TYPES D’ECHANGEURS
On connaît un grand nombre de formes d’échangeurs cependant, les types de base ne sont
pas nombreux, chaque type peut varier de forme et de détendue aussi, il y a de nombreuses
combinaisons de ces types qui donnent des formes plus complexes.
Un important élément de conception d’échangeur, est l’assemblage d’un ou de plusieurs types
de bretelles de base mais c’est l’aspect coût et conditions du site qui désigne la forme de
bretelle à considérer, et selon l’importance des routes à raccorder nous avons déterminé deux
classes d’échangeurs :
On utilise plusieurs types d’échangeurs dans le domaine d’emploi est bien déterminé : a.
la bifurcation est réservée au traitement des nœuds autoroutiers (jonction entre deux
autoroutes).
b. l’échangeur du type losange est le type d’échangeur le plus classique, il permet une
80
CHAPITRE
ECHANGEUR 09
distribution symétrique des échanges, mais nécessite une emprise dans les 4 quadrants et crée
des cisaillements sur la route secondaire.
c. Les « demi-trèfles » constituent des variantes utilisées lorsqu’il existe des contraintes dans les
« quadrants » de l’échangeur, généralement on a deux types de demi-trèfles :
-Demi-trèfle symétrique « à quadrant contigus » : emprise plus réduites, mais échanges
dissymétriques
L’implantation d’un carrefour dénivelé dans une courbe ou à proximité d’un point haut est
donc très généralement déconseillée ; sauf dans le cas d’une dénivellation sans échange (sous
réserve que les masques dus à l’ouvrage ne compromettent pas les conditions de visibilité à
remplir en section courante).
Le schéma d’un carrefour dénivelé est lie à l’intensité des trafics d’échange entre les
deux voies et à la configuration du site (topographie, occupation du sol, etc.).
- De dix à trente kilomètres sur les autoroutes de liaison, le minimum étant de préserver
une distance de mille mètres entre la fin d’une entrée et l’origine de la sortie suivante.
- De un (1) à un kilomètre et demi sur les voies rapides urbaines de type autoroutier.
81
CHAPITRE
ECHANGEUR 09
6.3. Analyse :
C’est cette dernière étape qui valide le choix sous la base que le futur échangeur doit
assurer les meilleures conditions de visibilités, de confort et de sécurité.
• Terrain plat
• Le terrain devra recevoir le futur échangeur est en grande partie agricole.
• Le croisement de l’autoroute des hauts plateaux (zone de Batna) avec le
périphérique de Batna se trouve sur un remblai important.
82
CHAPITRE
ECHANGEUR 09
vitesse qui permet de définir les caractéristiques minimales d’aménagement de ses points
particuliers.
Le respect des conditions liées à cette vitesse minimale, permet de garantir
l’homogénéité des caractéristiques d’une section de route, et par la même la sécurité et le
confort de la conduite. D’après le B40 :
83
CHAPITRE
ECHANGEUR 09
Une vitesse de conception élevée dans les bretelles augmente la fluidité de la circulation
dans l’échangeur mais augmente aussi les couts de construction et nécessite une superficie
supérieure pour implanter l’échangeur (rayons plus longs).Par contre, les utilisateurs de
l’autoroute qui circulent à des vitesses supérieure à 110 km/h peuvent trouver inconfortable une
décélération jusqu’à une vitesse basse de 40 km/h dans les bretelles.
d. Distribution du trafic :
Présentation du trafic :
Le trafic qui sera échangé à l’année de mise en service est plus de 10769 v/j, à l’année
2035 le trafic d’échange sera plus de 21542 v/j
Après l’analyse des enquêtes (Origine /Destination) qui a été effectué en 2010, on peut
tirer des ides concernant la distribution du trafic au niveau du point d’échange.
84
CHAPITRE
ECHANGEUR 09
7. CONCLUSION :
Le trafic important d’échange et les vitesses de référence très important des deux routes
exige un échangeur de type trèfle complet pour assurer un haut niveau de service.
Pour les diffuseurs, généralement, les bretelles sont à 1 voie (d’après l’ICTAAL 2000).
▬ Dans une courbe de rayon inférieur à 100 m, une surlargeur de 50/R par voie est à
introduire à l'intérieur de la courbe.
Une boucle comporte un arc circulaire unique encadré par des arcs de clothoïdes.
85
CHAPITRE
ECHANGEUR 09
R 1 <R 2 R 1 >R 2
▬ AD 3s
AD 3s
Courbes de même sens ▬ Ove L=7 (d2-d1)
R 1 <2R 2
▬ Courbe en C
R 1 <2R 2
Courbe de sens contraire Courbe en S
Courbe en S
Pour les bretelles à une voie ou les branches, une courbe circulaire de rayon inférieur ou
égal à 1.5Rnd (450m) est encadrée par deux arcs de clothoïde dont la longueur est égale à la plus
grande des deux valeurs : 6R0, 4 et 7|Δδ| ; où R note le rayon de courbure (en m), et Δδ la
différence des pentes transversales (en %) des éléments du tracé raccordés.
Toutefois si cette condition est trop contraignante, on pourra limiter son application aux
courbes de rayon inférieur ou égal à Rnd (300m).
Pour les courbes à droite, c’est toujours 6R0.4 qui est la plus grande sauf pour les rayons
compris entre 40m et 65m.
Pour les courbes à gauche, pour les rayons compris entre 40m et 170m c’est 7|Δδ| et au-delà
c’est 6R0.4 qui est la plus grande.
Le raccordement d’une bretelle et de l’autoroute est réalisé en entrée par une voie
d’insertion, et en sortie par une voie de décélération.
86
CHAPITRE
ECHANGEUR 09
a. La zone de décélération :
Les sorties à 1 voie c'est le cas le plus courant pour les diffuseurs.
Le dispositif de sortie comporte successivement :
une section de manœuvre qui est un biseau contigu à l’autoroute, longue de 150 m jusqu’à
l’endroit où le musoir de divergence atteint une largeur de 1 m ;
une section de décélération, dont la longueur permet de passer de la vitesse
conventionnelle (70 km/h, pour un rayon de la bretelle inférieur à 120 m) à la fin de la section de
manœuvre, à la vitesse associée au rayon de la première courbe rencontrée, avec une décélération
en palier de 1,5 m/s2.
b. La zone d'accélération :
Une section d’accélération dont l’obliquité avec l’axe de l’autoroute est comprise entre 3
et5 %. Sa longueur qui dépend du rayon de la dernière courbe de la bretelle, doit permettre
d’atteindre au point "E = 1,00 m", la vitesse conventionnelle de 55 km/h avec une accélération en
palier de 1 m/s2 ;
Une section de manœuvre adjacente à la chaussée de l’autoroute, longue de 200 m et large
de 3,50 m ;
Un biseau long de 75 m.
87
CHAPITRE
ECHANGEUR 09
La distance entre deux points d’accès – calculée entre le point d’entrée au plus tôt (E=1,00 m)
de l’un et le point de sortie au plus tôt (S=1,50 m) du suivant – doit être supérieure à 1 200 m. A
défaut, les mouvements d’échange sont assurés au moyen d’une voie d’entrecroisement, et pour un
intervalle inférieur à 500 m, au moyen d’une collectrice. Une voie d’entrecroisement excédant 750
m de long n’étant pas souhaitable, un intervalle compris entre 750 m et 1200 m est à éviter.
Pour notre projet les mouvements d’échange sont assurés au moyen d’une collectrice
88
CHAPITRE
ECHANGEUR 09
L e =200m (V r =60km/h)
Cette longueur représente la distance minimale à respecter et au-delà de celle-ci, impliquera une
augmentation d’emprise.
Le profil d’une chaussée bidirectionnelle est constitué de deux versants plans raccordés sur
l’axe, celui d’une chaussée unidirectionnelle d’un seul versant. Les bandes dérasées ont la même
pente transversale que la voie adjacente.
89
CHAPITRE
ECHANGEUR 09
9. VISIBILITE:
La distance de visibilité pour la voie de droite de l’autoroute doit être au moins égale à la
distance d’arrêt sur l’arrière d’un véhicule entrant
𝒗𝟐
𝒅𝒂 = 𝟐𝒗 +
𝟐𝒈(𝒚(𝒗) + 𝒑)
Avec :
V en m/s.
γ (v) : décélération moyenne exprimée en fraction de g.
p : la déclivité, en valeur algébrique.
Pour les rayons R < 5V, (V en Km/h et R rayon de la courbe en m) : la distance de freinage
est majorée de 25%
Fig. 9.6 Visibilité sur une entrée d’autoroute (source ICTAAL 2000)
90
CHAPITRE
ECHANGEUR 09
Distance de manœuvre de sortie dms : qui permet de définir également les changements de
files en section courante :
dms = 6V (V en m/s)
dvm = 3V (V en m/s)
Définissant la distance minimale permettant à l'usager de lire les informations sur les
panneaux de signalisation : lc=5V avec V en m/s.
Résume :
91
CHAPITRE
ECHANGEUR 09
92
CHAPITRE 10
SIGNALISATION
CHAPITRE
SIGNALISATION 10
1. INTRODUCTION
La signalisation prévue dans ce projet est basée sur les normes françaises retenues par
« l’Arrêté et l’Instruction interministériels sur la signalisation routière » ainsi que sur les
pratiques algériennes.
94
CHAPITRE
SIGNALISATION 10
Tableau10.1. Les caractéristiques de tous les types des lignes adoptées (source S -H partie 1-7).
Modulation Désignation des marques largeur
Continue Ligne séparant les sens de circulation opposés sur les routes à trois
voies, avec deux voies affectées à un sens de circulation et ligne 3U
oblique marquant un rétrécissement de route de trois à deux voies
Les couleurs utilisées pour les marquages sur la chaussée sont le blanc et le jaune, pour la
BAU et le marquage temporaire, et le blanc pour d’autres marquages.
Les caractéristiques des peintures et matériaux utilisés sont particulières, notamment la
durabilité et le rétro-réfléchissement.
95
CHAPITRE
SIGNALISATION 10
b. Signalisation de direction
Le texte figurant sur les panneaux doit être en écriture double, avec des caractères arabe et
latin, dont l’arabe en premier et latin en deuxième.
Les interruptions du TPC sont implantées à environ chaque 2 kilomètres sur tout le tracé,
avec une ouverture linéaire de 30 mètres protégée durant les opérations normales avec un
dispositif de retenue latérale amovible.
96
CHAPITRE
SIGNALISATION 10
4. DISPOSITIFS DE RETENUE
Les dispositifs de retenue sont des équipements de protections des véhicules contre les
sorties accidentelles de chaussées.
L’emploi des dispositifs de retenue est étroitement lié avec la notion de zone de sécurité
(ICTAAL 2000), qui est définie sur les côtés des chaussées, avec une largeur min de 8,5m,
sinon tout obstacle (naturel ou artificiel) doit être isolé ou exclu, y compris les installations
autoroutières.
La glissière de sécurité simple est utilisée pour implantation en TPC et du côté droit de la
chaussée pour la protection contre les obstacles.
Les glissières de sécurité métalliques amovibles sont les glissières démontables utilisées
dans l’interruption du TPC pour permettre de basculer la circulation d’une chaussée à l’autre.
c. Séparateurs en Béton
Les séparateurs en béton du type « DBA » (double séparateur en béton adhérent) sont des
murets de type New Jersey, continus en béton coulé en place ou préfabriqués. Ils ont un
comportement rigide lors d’un impact avec un véhicule, tout en facilitant le redressement de
ce dernier.
5. CLÔTURES
Les clôtures sont des aménagements spécifiques pour assurer la sécurité des usagers et, le
cas échéant, pour assurer le respect de péage. Ainsi l’autoroute doit être clôturée sur toute sa
longueur, des deux côtés.
La clôture est installée à l'intérieur de l'emprise de l'autoroute, en assurant une bande de 4
mètres de largeur de cette emprise pour un accès d’entretien et comme piste latérale pour les
propriétés avoisinantes.
La clôture est raccordée aux remblais d'accès des passages supérieurs et aux murs de tête des
passages inférieurs et des dalots. Des ouvertures dans ces clôtures sont prévues pour
l’entretien des ouvrages courants et d’art au besoin.
97
CHAPITRE
SIGNALISATION 10
Le type de clôture est en maille ou en fils barbelés avec poteaux métalliques de 60 millimètres
de diamètre, installés aux 3,0 mètres.
6. APPLICATION AU PROJET
a. Le marquage du tracé
Fig. 10.3 Les lignes de délimitation de voies dans le tracé (source S -H partie 1-7)
La ligne séparant la voie d'insertion de la chaussée principale est du type T2 de largeur 5u.
98
CHAPITRE
SIGNALISATION 10
d. Voies d’entrecroisement :
99
CHAPITRE
SIGNALISATION 10
d. Autres marques
1m
1.40
0.15
2m
0.15
1m
4m
0.7 2.60
2.25
2m
0.5
100
CHAPITRE
SIGNALISATION 10
FLECHE DE RABATTEMENT
L’axe de la chaussée
0.5m
6m
4.5 m
4.12 3.5 m
R 21
R8
Axe de
0.36 m
Référence
101
CHAPITRE
SIGNALISATION 10
102
CHAPITRE
SIGNALISATION 10
Avertissement
D50
Pré-
signalisation
D40
Signalisation
avancée
D30
103
DEVIS ESTIMATIF
PRIX MONTATION
N DESIGNATION UNITE QUANTITE
UNITAIRE(DA) (DA)
1 Acquisition de terrain M2 1000 501377.45 501 377 450
TOTAL 1 501 377 450
3% du total
2 Installation de chantier et repliement F / 12 707 536.65
(3+4+5)
TOTAL 2 12 707 536.65
3 dégagement de l'emprise
Préparation de terrain y compris défrichement des
arbres toute taille, dessouchage, enlèvement des M2 250 52 392.8 13 098 200
racines et démolitions diverses
TOTAL 3 13 098 200
4 Terrassement.
Décapage de la terre végétale épaisseur de 20à 30
M2 50 100275.45 277 907 2.5
cm
Déblais meuble mis en dépôt M3 030 229153.51 21 533 307
Remblai d'emprunt M3 600 788961.34 92 501 508
TOTAL 4 116 813 887.5
5 Chaussée
Mise en place d'une couche de forme M3 1000 35 129.03 35 129 030
Matériaux de berme en GNT M3 2500 6060.89 15 152 225
Couche de fondation EME2(2.2t/m3) M3 7100 12810.6 90 955 416.2
Couche de base EME2 (2.2t/m3) T 7100 12810.6 90 955 416.2
Couche d'imprégnation en émulsion 700à800g/m2 T 7800 46.6 363 355.9
Couche d'accrochage dosée 200à300g/m2 T 5800 17.5 101 320.4
Couche de surface (2.3t/m3) T 6000 25328.5 151 971 120
TOTAL 5 293 672 467.5
6 Ouvrage d'art M2 400 000 1765 706 000 000
TOTAL 6 706 000 000
10% du total
7 Ouvrage d'art courants et assainissement F / 42 358 455.5
(3+4+5)
TOTAL 7 34 032 040,55
1% du total
8 Impact sur l'environnement F / 4 235 845.55
(3+4+5)
TOTAL 8 4 235 845.55
3% du total
9 déviation des réseaux. F / 12 707 536.65
(3+4+5)
TOTAL 9 12 707 536.65
5% du total
10 Eclairage, signalisation et équipements routiers F / 21 179 227.75
(3+4+5)
TOTAL 10 21 179 227.75
2% du total
11 Contrôle (bureau d'étude et laboratoire) F / 8 471 691.1
(3+4+5)
TOTAL 11 8 471 691.1
TOTAL = 1 838 645 383 DA
Un milliard huit cent trente-huit millions six cent quarante-cinq mille trois cent quatre-vingt-trois Dinars Algérien
CONCLUSION GÉNÉRALE
Ce projet de fin d’études a été une opportunité, pour mettre en pratique nos
connaissances théoriques et techniques acquises pendant notre cycle de
formation à l’école nationale supérieur des travaux publics.
Pour notre étude nous avons appliqué rigoureusement toutes les normes,
directives et recommandations liés au domaine routier pour contrecarrer les
contraintes rencontrées sur le terrain.
Par ailleurs, le souci primordial ayant guidé notre modeste travail a été
dans un premier temps la prise en considération du confort et de la sécurité
des usagers de la route et dans un second temps l’économie et l’aspect
environnemental lié à l’impact de la réalisation de cette route.
Cours
- Cours de dimensionnement des chaussées ENSTP 5eme année.
Règlements
- ICTAAL 2000 : instruction sur les conditions techniques d’aménagement des autoroutes
de liaison.
- Signalisation routière.
Autres
- Aide mémoire Routes.
- www.google.com