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0 Rapport de stage N° 06
7
Thème
L’ASSAINISSEMENT COMPTABLE
Rapport professionnel
Rapport du trimestre :
I- Généralité.
1- La définition du commissariat aux comptes.
2- Les conditions d’exercices de la profession.
3- Les qualités professionnelles et morales requises.
4- Procédure de nomination du commissaire aux comptes.
V- Cas pratique.
VI- Conclusion.
Introduction :
Le commissaire aux comptes est une personne physique exerçant une profession
libérale et remplit une mission légale.
La loi 88/01 de même que la loi 88/04 du 12/01/1988 ont prévu la nomination d’un
commissaire aux comptes au moins dans toutes les entreprises publiques
économiques sans exception et ce quelque soit leur forme juridique ou leur
importance
La nomination du commissaire aux comptes peut être effectué :
Soit, par les actionnaires dans les statuts ou par les assemblées générales.
Soit, par ordonnance du président du tribunal de commerce.
Quant à la nomination par l’assemblée générale constitutive, elle est prévue dans
les cas où la constitution de la société est successive où l’assemblée constitutive doit
se réunir pour notamment constater la libération du fond social, adopter les statuts et
nommer les premiers administrateurs et les premiers commissaires aux comptes.
Cette disposition exceptionnelle, est à titre principale prévue pour passer à l’omission
de l’assemblé générale s’applique par décision du tribunal statuent en référé.
Dans tout les cas, le mondât est triennal , cependant lorsque la nomination intervient
par décision de justice et qu’une assemblé générale tenue après cette nomination,
nomme un autre commissaire aux comptes, ce dernier ne demeure en fonction que
pendant le temps qui reste à courir du mondât de son prédécesseur.
II- Les obligations et les honoraires liés à la profession
1. Les obligations du commissaire aux comptes :
a) Le secret professionnel :
Cette obligation est consacrée par l’article 18 de la loi du 17/04/1991, qui prévoit
les experts comptables, les commissaires aux comptes et les comptables agrées,
doivent tenu au secret professionnel ainsi que devant les représentants de l’assemblé
générale des travailleurs désignés comme membres permanents au conseil
d’administration.
Le commissaire aux comptes dans la pratique risque fort d’être confronté à des
situations délicates devant lesquelles le comportement à adopter n’est pas défini, il
peut s’agir notamment des cas suivants :
En matière de discipline, en face aux autorités professionnelles est il délie du
secret professionnel.
Poursuit judiciaire exercée à son encontre.
Lorsque le commissaire est appelé à comparaître comme témoin dans une
procédure judiciaire.
A l’égard de son successeur loi de son remplacement.
Demande d’information ou d’explication formulée par les fonds de participation
« agent fiduciaire de l’état », ou par l’assemblée des travailleurs.
c- L’intervention personnelle :
Le commissaire aux comptes doit être en mesure de diriger l’exécution de sa
mission sous son entier responsabilité en expriment à l’article 14 de la loi 91-08
du 27 /04/91, elle prévoit explication que les travaux sous leurs noms propres et
sous leurs responsabilités personnelles même s’ils sont constitués en société
civile.
Mais, les commissaire aux comptes peuvent, dans l’exercice de leurs fonctions
et à fait et sous responsabilité a faire assister tout expert professionnel « article
42 ».
D- La permanence de la mission :
De faite, le contrôle l égale des comptes est une mission de révision légale
permanente ce principe est intéressée à la fois pour les dirigeants et pour les
commissaires aux comptes.
Pour le dirigeant : ils profitent de l’existence d’une personne expert
intervenant en permanence en détectant toutes anomalies et proposer des
solutions pour corriger.
Pour les commissaires aux comptes, la permanence de la mission lui donne
assez de temps pour contrôler toutes les informations comptables, financiers
et de gestion, et de repartir de façon rationnelle les travaux de vérification
par exemple :
- Les travaux à réaliser des la nomination.
- Les travaux à effectuer aux cours d’exercice.
- Les travaux à effectuer au cours après la clôture des comptes.
- Les travaux à réaliser ponctuellement, lors de la réalisation d’une mission
particulière.
E- L’obligation de diligence :
Les honoraires qui seront allouées aux commissaires aux comptes pour ces
missions particulières, fixés d’un commun accord entre les parties concernées
(actionnaire et commissaire aux comptes).
Article 4- le barème des honoraires visés à l’article 2 ci-dessus, est déterminé sur la
base des éléments suivants :
1. Responsabilité civile :
En matière civile, la responsabilités des commissaires aux comptes peut revertir
deux formes : La forme contractuelle à l’égare de la société contrôlée et des
actionnaire, et la forme à l’égare des tiers.
2- La responsabilité pénale :
Les commissaires aux comptes peuvent être directement par de nombreux délits :
En générale il s’agit des délits relatifs aux manifestement de fonds et des délits
spécieux, tels que l’escroquerie, l’abus de confiance, la distribution de dividendes
fictifs, la publication de faits faux, etc.….
3- La responsabilité disciplinaire :
Confermement à l’article 53 de la loi 91-08 du 27/04/1991, la responsabilité
disciplinaire est engagé devant l’ordre des experts comptables, commissaire aux
comptes et comptable agrées, pour tout infraction ou manquement aux règles
professionnelles.
4- La rescription :
4-1 En matière civile :
Lorsque le fait est qualifié de crime, l’action se prescrit par dix ans.
Le quitus donné aux administrateurs par l’assemblée générale des actionnaires
profite, en principe ,aux commissaire aux comptes, sa valeurs reste,cependant morale
du fait qu’il ne peut étendre une action en responsabilité engagée leur encontre .
Planification
Prise de commissaire Générale
Exécution
Rapport
Planification :
Le commissaire aux comptes doit avoir une connaissance globale de l’entreprise lui
permettant d’orienter sa mission et d’appréhender les domaines et les systèmes
significatifs.
Le commissaire aux comptes s’efforcer de collecter une série d’informations utiles
à la mission, prétendre à l’exhaustivité, il est possible de citer celles concernant :
- L’organisation et la structure de l’entité : organigramme générale, par
fonctions.
- Le secteur d’activité tendance, part de marché…..
- La principaux clients, fournisseurs.
- La politique financière, commerciale, sociale,…
- Les perspectives de développement.
- La réglementation particulière dans le domaine juridique, fiscale, sociale.
Exécution :
1- Evaluation du contrôle interne :
A partir des orientations données par le programme générale de plan de mission, le
commissaire aux comptes effectue une étude et une évaluation des systèmes qu’il
jugés significatifs, en vue d’edentifier d’une parts les contrôles interne sur lesquels il
souhaite s’appuyer, et d’autre part les risques d’erreurs dans le traitement des données
afin d’en déduire un programmes de contrôler des comptes adapté.
FIABLE ?
OUI
Vérification du
fonctionnement
NON NON
Bon
Evaluation de impact
OUI
Programme de contrôle
des comptes
Le commissaire aux comptes, dans sa mission devra bien vieller à distinguer entre
les informations significatives qui résultent de traitements de données répétitives
« apperciation du contrôle interne » , et celles qui résultent des procédures
ponctuelles ou du jugement reste indispensable.
B- Description du système :
a- Les mémorandum :
Il est l’approche narrative des faits et entretiens avec les responsables concernés
et les documents réunis sous de synthèse écrite
Un langage commun.
Une meilleure visualisation.
Une plus grande précision.
Le commissaire aux comptes doits s’assurer rapidement que le système n’a pas
changé et que les conclusions tirées précédente sont toujours valables.
Apres avoir décrit le système, le commissaire aux comptes peut à chaque mission
définir les contrôles nécessaires aux respect des objectifs et déterminer si ces
contrôles existentent ou non dans le système, et il utilise généralement un contrôle
internes « Q.C.I », pour mettre en lumière les faiblesses.
- Réellement exécutés.
- Correctement effectués.
- Réalisés par les personnes habilitées.
Elles sont reportées sur la feuilles d’évaluation du système, qui est la clef de
voûte de la méthode car c’est sur ce document que seront déterminer les travaux
nécessaire à l’évaluation de l’incidence réelle des faiblesses sur les comptes de
l’exercice.
Le commissaire aux comptes aux comptes aura pris soin, lors de sa phase
d’analyse d’examiner avec les responsables de l’entité les principes que ceux-ci
comptent appliquer.
Prévoir, avant tout contrôle de détail, une analyse critique des chiffres soumis à
commissaire aux comptes pour s’assurer qu’aucun élément n’est intervenu, pouvant
remettre en cause les conclusions des phases précédentes de la mission.
L’article 40 de la loi 91-08 prévoit que le commissaire aux comptes doit être
convoqué à la réunion du conseil d’administration ou de surveillance qui arrête
les comptes de l’exercice.
- La certification des cinq ou dix plus fortes rémunérations versées aux cours
de l’exercice.
- Les situations susceptibles de compromettre la continuité de l’exploitation.
- Les prises de participation éventuelles.
- Les infractions commises par les administrateurs, les membres du
directoire, ou tout autre agent de la société contrôlée et la procédure de
révélation au procureur de la république.
Cette forme de certification signifie que les états financiers examinés présentent un
très haut niveau de régularité et sincérité.
Cette certification reposer sur des contrôles approfondis du commissaires aux
comptes lui ayant permis d’acquérir l’intime convection que les états financiers tels
que présentés à son examen présentent un très fort degré de régularité et de sincérité.
Cette forme de certification, malgré qu’elle est positive pour l’entreprise marque le
désaccord du commissaire aux comptes sur la régularité ou la sincérité d’un
opération, d’une procédure comptable ou d’un état financier, la réserve peut être le
résultat d’omission ou d’erreurs de changement dans les méthodes, ou du non-respect
d’une disposition réglementaire, mais dont leur nombre et leur gravité n’ont pas
d’incident significative sur la vérité des comptes et sont pas susceptible de conduire
les actionnaires à une interprétation erronée des états financiers soumis à leur
approbation.
C- Le refus de certification :
Le commissaire aux comptes refus de certifier les comptes annuels lorsqu’il estime
que le nombre et la gravité des anomalies et inexactitude relevées sont tels que les
états ne présents pas toutes les garanties de régularités et de sincérité.
En exécution de mondât de commissariat aux comptes qui nous a été confié par
vote assemblé générale, nous avons l’honneur de vous rendre compte dans le présent
rapport des travaux effectués au titre des comptes sociaux annuel de l’EURL « xxx »
TIZI OUZOU arrêté au 31/12/2000 et ce conformément à l’article cité en référence.
Nous avons procédé à l’examen des comptes et des états de synthèse, bilan, TCR,
et tableaux annexes prévus par le PCN, ainsi que les inventaires des immobilisations
et des stocks réalisés au 31/12/2000.
Etabli dans les mêmes formes et avec les mêmes méthodes d’évaluations, le bilan
de l’EURL « xxx » arrêtée au 31/12/2000 au montant de onze millions quatre cent
vingt six mille cent cinquante trois dinars algérien et vingt et un centimes
(11.426.153,21 DA) tant à l’article qu’au passif s’équilibre par un résultat
bénéficiaire de six cent trois mille cinq cent vingt sept dinars algérien et seize
centimes (603.527,16 DA).
ACTIF
Désignation Montant La variation
CLAS
SE
Année 1999 Année 2000 montant Taux
02 Immobilisation brutes 6249736,40 6276660,26 26923,86 0,43%
amortissement 3407600,28 3638777.87 231177,59 6,78%
Immobilisations nettes 2842136,16 2637882,39 -204253,77 -7,18%
Passif
Classe Désignation montant La variation
Année 1999 Année 2000 montant taux
01 Fonds propres 6153984,53 5298127,85 -855856,68 13,90%
05 Dettes 3624220,91 5524498,20 1900277,29 19,43%
88 Résultat - 603527,16 - -
Total passif 9778505,44 11426153,21 1647947,77 16,85
Total 26.923,86
boiserie 52.330,93
quincailleries et drogueries 58.385,80
pièces de rechanges 5.450,00
fournitures de bureaux 11.198,00
Total 127.364,73
Total 933.544,31
Ce montant correspond à :
1.029.938,74
Ce solde est à faire valoir sur la TVA à payer (voir compte du passif correspondant
TVA collectée).
total 1.000.000,00
Les dettes ainsi présentées font apparaître au augmentations très importantes d’une
valeur de 2.010.416,18 da soit une évaluation de 57,21% par rapport à l’exercice
précédent.
Ces soldes ainsi compensés dans le global auraient dus être transférés au
approprié 40 (comptes débiteurs du passif) et régularisés à l’ouverture de l’exercice
2001.
Compte 5470 taxes dues sur ventes (TVA collectées) 2 163 682,14 DA
Représente
+ SS. Retenues EX. Antérieurs 14 744,67 DA
+ SS. Retenues 2000 118 746,96 DA
TOTAL 133 491,63 DA
Compte 5470 taxes dues sur ventes (TVA collectées) 2 163 682,14 DA
Représente
+ Solde TVA collectée dans années précédentes 2 163 682,14 DA
+ TVA collectée du mois de janvier 2000 correspondant
- Fact N° 17 Si Ahmed 663,16 DA
- Fact N° 17 Gare Rout 3 536.83 DA
TOTAL 2 163 682,14 DA
Aucune des réserves de nos rapports C A C des exercices antérieurs n’a été levée .
Le chiffre d’affaire est constitué des produits vendus au cours de l’exercice 2000,
il à connu un évaluation conséquent par rapport à 1991 de 1.503 006,83 DA soit
30,37 ٪.
Une production de l’entreprise pour elle-même 9 000,00 DA
Une production stockée de 630 680,00 DA
Evaluée au coût de production, elle affiche une nette augmentation de 374. 476,53
DA soit une évaluation de 146,16 comparé à l’exercice précédent.
Des consommations et services (matières, fournitures et devise)
2.801.13 2,46 DA
Ces charges ont connu une infime augmentation de 130. 395,87 soit 0.48 ٪
comparé à l’exercice précédent et 0.20 ٪ du chiffre d’affaire globale.
No
com. Désignation Délit Crédit
70 Vente de marchandises
60 Marchandises consommation
80 Marge brute
80 Marge brute
71 Production vendue 6450 895,20
72 Production stockée 630 680,70
73 Production de l’entreprise 9000,00
74 Présentations fournies 2542 439,83
75 Transfert de charges productif 258 692,63
61 Consommation mat et fourniture
62 Service
81 Valeur ajoutée 4289443,44
81 Valeur ajoutée 4289443.44
77 Produit divers
78 Trans. charge exploitation
63 Frais de personnel 2946 137,77
64 Impôts et taxes 325 962,28
65 Frais financiers 3021,00
66 Frais divers 22987,40
68 Dotation amortis et aux provis 231 177,59
83 Résultat d’exploitation 760 157,40
79 Produit hors exploitation 3570,45
69 Charge hors exploitation 160 200,69
84 Résultat hors exploitation 156 630,24
83 Résultat d’exploitation 460 157,16
84 Résultat hors exploitation 156 630,24
880 Résultat brut de l’exercice
889 Impôt sur les bénéfices
88 Resultat de l’exercice 603 527,16
Le commissaire aux comptes tient une place importante dans le contextes actuel,
que est actuellement une profession et un auxiliaire obligatoire et indispensable au
sein des société.
Le commissaire aux comptes est chargé de donner son opinion sur la fiabilité et la
sincérité des informations comptables et financiers de l’identité. Afin de mener au
mieux sa mission et pouvoir donner l’opinion le plus adéquat à la situation, le
commissaire aux comptes s’appuie sur les techniques et se referez aux règles
comptables et loi en vigueur définie par le code de commerce et la PCN.