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Introduction :

Notre société est une société d’organisation tout ce qui se produit dans notre société se produit
dans le contexte de l’organisation de notre naissance à l’hôpital à nos funérailles par les
pompes funèbres y compris l’essentiel de notre travail et entre notre temps libre et ces deux
moments.

Ainsi défini les organisations apparaissent diverses avec leur diversité accompagnent
l’individu dans tout ces lieux d’actions

Ces données renvoient aux caractéristiques structurelles et organisationnelles des


organisations desquelles dépendent le mode relationnel en son sein et les stratégies
privilégiés.

De ce point de vue l’organisation peut s’expliquer comme un construit social.

Dans la littérature scientifique les études portant sur l’organisation sont nombreuses (Schein
1970)

March et Simone 1993 ont mis en évidence « la coordination rationnelle des activités » parmi
le système d’actions de l’organisation.

Pour Schein l’organisation se définit par ma coordination rationnelle des activités d’un certain
nombre de personne pour atteindre des buts et des objectifs implicite..

March et Simone définissent les organisations comme «des système d’actions coordonnées
entre les individus et les groupes dont les préférences, l’information ; les intérêts et le savoir
diffère d’autres auteurs comme Parsons, Crozia et Fredberg(1999) insiste plutôt sur
l’importance de l’action sociale et l’orientation des atteintes des buts. L’organisation est un
ensemble «d’une unité sociale essentiellement destinée à atteindre certains buts »

Elle est aussi une réponse aux problèmes de l’action collective

L’organisation a ainsi pour fonction de joindre simultanément la coordination et la division


dans la réalisation de tâches, tout en gérant les conflits relationnels et les tensions qui peuvent
y surgir quant à Lévian(2010) il conçoit l’organisation comme un système sociale créer par
des individus pour servir certains besoins et l’atteinte de certains buts grâce à des actions
coordonner.

Quant à Mintzberg l’organisation se définit comme étant une action collective à la poursuite
de la réalisation d’une mission commune sur le plan scientifique les théories de l’organisation
évoluent et se développement au fur et à mesure de l’accroissement des exigences de
l’environnement externe et interne.

Elle offre des moyens pour comprendre les situations de gestion et les prises de décision qui
deviennent de plus en plus complexes en raison d’amélioration des gains et des performances.
Force est de constater que le sujet du développement organisationnelle de la structure et du
mode de fonctionnement a fait l’objet de plusieurs écrits.

Des travaux de recherches se sont focalisés d’une part sur les caractéristiques formelles de
l’organisation et ces caractéristiques organisationnelles et d’autre part sur son système social
ses buts et ses projets économiques.

I- l’oganisation scientifique du travail :


C’est au début du 20éme siècle que les organisations commencent à intéresser.

C’est grâce aux travaux de Taylor que la science de travail et de l’organisation a débuté

Pour Taylor les employeurs de l’époque souffraient d’énorme problème liés à la motivation et
au rendement des employés.

Dans l’explication qu’il fournit il attribue la cause à des régions peu formé et aux employés
peu motivés donc il s’agit à la fois des conflits entre les patrons et les ouvriers mais également
les mauvaises organisations du travail.

Son apport se rapporte à l’analyse des tâches qui doivent être signifiées et assignées à
différents individus sélectionnés sur la base de leurs habilités et les exigences du travail. Pour
pallier au problème de l’efficience des employés et accélérer la cadence de productivité,
Taylor a proposé une rémunération à la tâche et à la perfection du rendement.

A mesure que l’organisation fait face à ces problèmes de nouvelles méthodes sont mises en
places à fin d’optimiser la manière de travailler en ayant recours aux services spécialisés dans
la conception du travail.

Depuis des améliorations considérables ont été apporté au niveau de la productivité surtout
chez les grands industriels de montage de voiture comme FORD. Ce changement capital a
pour conséquence donnée lieu à une parcellisation de la tâche et la mise en place du travail à
la chaine.

Ainsi nous pouvons dire que Taylor est le 1ér initiateur de la pénibilité dans le travail.

Sur le plan de la société l’organisation du travail altère la santé physique et psychologique de


l’employé sur cet aspect certains travaux classiques Friedman (1964) et Hall (1976) ont
montré la retombée sur la satisfaction du travail.

Le modèle tayloriste persiste encore de nos jours et multiple entreprises fonctionnent sur ce
principe notamment dans les secteurs d’agroalimentaire et de certaines grandes distributions.

II- l’organisation rationnelle


Max Webber est connu comme celui qui a inventé la notion de l’organisation bureaucratique.
Dans le cadre de son analyse Webber a mis en lumière un nouveau processus qui permet
d’expliquer l’évaluation des organisations. Il part du principe que le statut de l’autorité a
muté, il est passé du type traditionnel dans lequel l’individu est sous l’emprise de celui qui
détient le pouvoir à un type d’autorité légal qui expose sur des règles de droit.

C’est ainsi que Webber énonce le principe de la légitimité. Il explique que dans les nouvelles
nomenclatures, l’obéissance est liée directement au rôle de la hiérarchie en effet dans un cadre
réglementé l’organisation est agencé selon une hiérarchie bien déterminée dans laquelle
chaque agent bénéficie d’un statut qui lui accorde une autonomie relative vis-à-vis de son
supérieur, Toutefois le contrôle des exercices, des activités par les supérieurs hiérarchiques est
de vigueur.

Concernant les fonctions, elles sont toutes bien définies et confiée à des personnes recrutées
selon les compétences ainsi il est possible de demeurer dans l’organisation de bénéficier
d’une promotion et de s’engager dans une carrière. Cette nouvelle organisation favorise la
séparation entre la vie professionnelle et la vie privée. C’est ainsi que Webber est arrivé au
point de la théorie sur les structures d’autorité dans les nouvelles organisations et de
déterminer un type idéale d’organisation.

Les principes d’organisations ont évolués et deviennent de plus en plus complexe en intégrant
de nouvelles techniques managériales nécessaires au fonctionnement.

Les nouvelles conceptions vont intégrer des éléments formels et informels interdépendants.

La structure organisationnelle est intiment liée à l’organisation du travail elle détermine


l’opacité de l’organisation sur laquelle se greffe des éléments constitutifs qui opèrent
ensemble chacun selon sa spécialité pour obtenir au final à une construction collective.
L’agencement de tâche, le degré de cohérence entre les caractéristiques internes et externes de
l’organisation les liens entre les différents composants et leur mode de fonctionnement sont
autant de facteurs qui déterminent la structure d’une organisation.

Pour parvenir à définir la structure organisationnelle on constate une multiplicité d’orientation


et de modèle qui abordent l’organisation de point de vue différent chaque auteur en abordant
un courant spécifique apporte un échange qui contribue à la compréhension de l’organisation
en son ensemble.

La typologie des structures organisationnelles :

L’organisation es envisagé comme un lieu social composé d’individus soumis à des règles qui
les engagent dans un processus de coopération c’est par la coordination que le travail devient
un levier du sucées de l’organisation mais aussi une source d’efficacité qui permet le contrôle
de l’organisation mais aussi du système social. Dans cette approche la structure formelle mais
aussi la structure informelle contribuent toute les deux à orienter les actions et les intérêts
d’un point de vue sociologique March et Simone 1993 voient dans la structure
organisationnelle une façon d’imposer des « frontières de rationalité » au membres de
l’organisation qui jouissent d’une rationalité limité dés lors la structure organisationnelle
circonscris les responsabilités de chacun ainsi que la cassure de communication.
Une structure d’une organisation comprend toute les activités dans leur cadre relationnel
orienté dans un processus de production.

Elle est de ce point de vue l’ensemble des fonctions et des relations qui déterminent
formellement les missions et les fonctions que chaque unité doit accomplir en collaboration
entre ces unités cette vision parait synthétique et globalisante de la structure organisationnelle.

A partir de ces définitions on constate des différences entre les aspects de l’organisation.

Ces différences expliquent l’appartenance à des aspects théoriques différents.

Certains faisaient une large place au structure formelle et fonctionnelle de l’organisation alors
que d’autres insistent sur l’aspect social et le rôle de l’acteur au sein de l’organisation
toutefois les changements engagent les organisations dans la recherche de nouvelles méthodes
de gestion dans le but d’améliorer la productivité de ce fait de nouvelles conception
managériales donnent lieu à différentes formes de structure organisationnelle.

L’approche de Mintzberg

Les théories de la contingence sont issues de la théorie de l’organisation classique de Fayol en


insistant d’avantage sur l’incidence des variables lié à l’environnement sur le comportement
dans ces théories l’accent est mis sur les composantes de l’organisation à son management et
aux circonstances spécifique de sa constitution en référence à cette théorie qui stipule qu’il
n’existe pas une meilleur et seule forme de structure organisationnelle adapté à tous les
contextes on considère donc que chaque organisation est un cas unique.

Membre de l’école de contingence Mintzberg se base sur ces facteurs pour éclairer les
caractéristiques des structures organisationnelles. Selon lui certains nombre d’éléments de
contexte peuvent influencer la structuration de l’organisation en interne néanmoins ces
paramètres contextuels agissent différemment d’une organisation à une autre.

C’est ce qui a poussé l’auteur à s’intéresser à la manière dont les entreprises s’organisent ils
en fondent alors des configurations multiples sur la base de deux concepts fondamentaux.

 La division du travail
 La coordination des activités

Mintzberg définit la structure organisationnelle comme « la somme totale des moyens
employés pour diviser le travail entre tâches distinctes et pour ensuite assurer la coordination
nécessaire entre ces tâches » 1982

C’est sur le principe e la division des tâches et les mécanismes de leur coordination que
l’auteur conçoit la cohésion entre les activités il en cite 6 mécanismes en 1996

 L’ajustement mutuel garanti la coordination du travail à travers la communication


informelle entre les organisations
 L’ajustement direct amène les responsables de l’organisation à coordonner le travail
avec les subordonnées et à les contrôler
 La standardisation des qualifications assure une coordination par les compétences des
membres de l’organisation et par leur formation qui garantie un savoir faire spécifié
 La standardisation des procédés permet la coordination à l’aide d’une programmation
du contenu du travail et en définissant les processus et les moyens
 La standardisation des normes ou ajustement mutuel permet de coordonner le système
par des valeurs partagés par les membres de l’organisation
 La standardisation des résultats se rapporte à la coordination en fonction des objectifs
fixés en précisant les performances à atteindre ou bien le produit

A partir des mécanismes de coordination et des moyens mis en œuvre Mintzberg dresse une
typologie des différentes formes structurelles des organisations.

 L’organisation à structure entrepreneuriale de petite taille et de structure simple,


fonctionne avec des règles peu formaliser puisque la hiérarchie est restreinte c’est une
organisation qui suscite le dévouement du personnel
 La bureaucratie mécanique ou technostructure se caractérise par des directions
stratifiés qui standardises les procédures de travail elle est conforme aux organisations
à production de masse et adapté à un environnement stable. Son défaut qu’elle répond
timidement au changement émotif faiblement les employés
 La bureaucratie professionnel fondée sur le principe du pouvoir de compétence et de
l’expérience elle est exigé par des professionnel indépendant (les médecins) où
l’agent s’identifie plus à sa fonction qu’à la structure à laquelle il appartient les
employés sont donc plus motivé que ce de la technostructure
 L’adhocratie est une structure organisationnelle innovante (matérielle aplatie) qui
fonctionne par projet en intégrant des équipes de spécialiste elle est adapté au
environnement turbulents ou concurrentiels (répondre rapidement à des marchés) et
au logique stratégique de chrono compétitivité

Dans ces travaux Mintzberg relie la structure au processus de prise de décision avec un
nouveau facteur de contingence qui est le pouvoir de nouvelle configuration

L’organisation visionnaire dans le sens où la culture de l’entreprise est fortement partagé entre
les membres du personnels de fait une harmonie dans le système de croyance et les valeurs
organisationnels encouragent l’implication organisationnels

L’organisation politisé : caractérisé par des enjeux (politique) de pouvoir ce cas est visible
dans certaines organisations en période de changement et de fusion acquisition le pouvoir peut
aussi être lié au poste ou à la fonction désigner par l’auteur comme un pouvoir formelle ou
officiel .

A partir de cette typologie toute les organisations se retrouvent dans ce design avec toute fois
un mode de mécanisme de coordination très dominant cet aspect précis donne une architecture
particulière à l’organisation.

Dans ce modèle initié par Mintzberg l’organisation est appréhender dans sa globalité dans
laquelle les 6 composantes y sont intégrer selon le poids qu’elle occupe par rapport aux autres
Les composantes de bases d’une structure selon le modèle de Mintzberg 1980

Sommet stratégique
Techno Fonction de
structure support
Ligne
logistique
hiérarchique

Centre opérationnel

Le centre opérationnel englobe les membres d’organisation et les facteurs de productions


nécessaires à l’exécution des tâches lie à la production les services proposé par l’organisation.

Le sommet stratégique est représenté par le dirigeant décidant sa fonction est de veiller à ce
que l’organisation remplisse sa mission efficacement en contrôlant le travail réalisé par le
centre opérationnel et répondre aux besoins de ceux qui la contrôlent ou qui ont du pouvoir
sur elle par exemple PDG, DG …

La ligne hiérarchique est l’axe médian il relie le centre opérationnel et le sommet stratégique à
travers les cadres moyens tels les ingénieurs à ces trois composantes principales qui
représentent la charpente de tout modèle organisationnel d’organisation s’ajoute deux autres
moyens la technostructure et la fonction de support logistique.

La technostructure est une unité composée de spécialiste et de technicien qui intervient dans
l’organisation et la standardisation du travail le contrôle des opérations, la planification, le
recrutement la formation du personnel.

Le support logistique quant à lui composé de tout l’arsenal du service interne mis à la
disposition de l’organisation il la responsabilité de la gestion et de la supervision comme le
service des relations publiques gestion des ressources humaines, son action est essentielle
pour fournir un soutien indirecte provenant de l’extérieur de l’organisation.

Dans son analyse l’auteur souligne que ces structures sont reliées les unes aux autres à travers
un système de flux varié et complexe l’autorité formelle est descendante représenté
schématiquement par un organigramme qui définit les liens entre les pôles à travers la
supervision directe comme mécanisme de coordination de lux régulé représente le flux de
travail opérationnel le flux de contrôle (descendant) et la diffusion de décision (instruction) le
flux d’information fonctionnel.

Dans une seconde étape de son analyse Mintzberg s’interroge sur les facteurs inhérents, plus
précisément son intérêt est de tenter de spécifier les paramètres de conception de la structure
organisationnelle.

Paramètres Indicateurs
La spécialisation du travail horizontal Répartition et variété des tâches
Spécialisation verticale Séparation entre la réalisation du travail et
l’administration

Formalisation du comportement Exigences des règles et des procédures


organigramme tâchent accomplie

Formation et socialisation ou intégration Formation requise pour des catégories


professionnelles pour l’intégration
constitution d’équipe de travail regroupé par
fonction

Le regroupement en unité Regroupé par marché (clientèle et produit) et


matérielle (regroupement par fonction et par
marché (regroupement géographique)

La taille des unités La taille du groupe intervient dans l’allure de


l’organigramme le nombre d’employé par
unité et le niveau hiérarchique

Le système de planification et de contrôle Plan et étape d’exécution selon des règles


permettant la mise en œuvre des stratégies
exemple budget le contrôle permet
d’atteindre l’objectif organisationnel à
travers l’évaluation des performances des
salariés

Les mécanismes de liaisons Les contacts directs : agent de liaison.

La décentralisation verticale Lorsque le pouvoir décisionnel est transféré


vers le bas de la ligne hiérarchique.

La décentralisation horizontal Lorsque le pouvoir est transféré à des experts


en dehors de la ligne hiérarchique

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