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2. PROJET ITER
2.1. HISTORIQUE
Effluents et rejets : les éléments nécessaires à la fusion étant introduits en faible quantité et
au fur et à mesure que le besoin se fait sentir, la quantité de combustible et de produits
présente à chaque instant est faible. Il n'est donc pas étonnant que les analyses de sûreté
conduisent à des doses en moyenne très faibles pour les opérateurs et l'environnement. Les
sources possibles de rejets radioactifs gazeux, liquides ou solides (aérosols) ont été
analysées et évaluées pour l’ensemble des équipements, y compris ceux relatifs au circuit
tritium.. En fait, l'évaluation préliminaire des doses délivrées au public par l'atmosphère sera
inférieure à 10 µSv par an à la fin de vie d'ITER. Concernant la concentration du tritium
dans l'eau, les doses prévues sont aussi très basses (moins de 0,1 µSv par an). Les effluents
et les rejets d'ITER sont bien en dessous des limites légales actuelles pour tous les effluents
(1 mSv). Rappelons au lecteur que le Sievert (Sv) est l'unité de dose reçue traduisant la
dangerosité d'un milieu pour l'homme et que la dose naturelle reçue par un homme en
France est en moyenne de 2,5 mSv par an.
Gestion du tritium : Après une phase initiale d'exploitation avec de l'hydrogène puis du
deutérium, ITER fonctionnera pendant 10 ans avec un mélange de deutérium-tritium. Le
transport du tritium, et la comptabilité précise de l'inventaire seront faits selon les
règlements français et internationaux.
5. CONCLUSION
Quel que soit le site retenu pour son implantation, la machine ITER représente une avancée
importante dans le domaine de la fusion.
Avec les premiers résultats, la voie sera ouverte à une énergie « propre » avec la possibilité
de disposer d’un réacteur de démonstration dans une vingtaine d’années et, plus tard, un
réacteur commercial.
Cadarache réunit toutes les conditions pour accueillir l'installation ITER, et satisfait à toutes
les exigences formulées dans la conception retenue. Dans ce cas, le bilan entre d’une part
les coûts d’aménagement et de fonctionnement et d’autre part les retombées économiques
devrait être nettement positif.
Références :
• site WEB du CEA http://www-fusion-magnetique.cea.fr/,
• document synthétique du site www.energethique.com,
• « La Fusion Nucléaire », par Joseph Weisse, Collection Que Sais-je n° 3659
• Revue Clefs CEA, printemps 2004, article sur la fusion magnétique par M.Chatelier et
P.Magaud.
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