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Guide de mise en place
du contrôle technique
périodique en ascenseur
n° 108
Les collections
L’UNION SOCIALE POUR L’HABITAT d’Actualités habitat
Novembre 2006 / 20 €
Sommaire
1 - Objet du contrat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
2 - Durée du contrat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
LE CADRE RÉGLEMENTAIRE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
2.1 - Durée du contrat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
1 - Rappel des textes législatifs et réglementaires. . 5 2.2 - Période d’essai . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
2 - Le contrôle technique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 3 - Obligations des parties . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
2.1 - Délai de mise en œuvre et fréquence . . . . . . . . . 6 3.1 - Obligations du Titulaire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
2.2 - L’objet du contrôle technique . . . . . . . . . . . . . . . . 6 3.2 - Obligations de l’Organisme. . . . . . . . . . . . . . . . . 18
2.3 - Les contrôleurs techniques . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 4 - Nature et fréquence des prestations . . . . . . . . . . 18
2.4 - Les modalités opérationnelles d’intervention
5 - Modalités d’exécution . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
du contrôleur technique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
5.1 - Accès aux immeubles et machineries. . . . . . . . 18
3 - Contrôle technique et marquage CE . . . . . . . . . . . 8 5.2 - Plannings d’interventions et de réalisation . . . 19
5.3 - Information des occupants . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
4 - Les sanctions pour non-respect 5.4 - Carnet d’entretien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
des obligations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 5.5 - En cas de danger constaté sur l’installation. . . 19
5.6 - Rapport de contrôle technique. . . . . . . . . . . . . . 19
5.7 - Rapport de synthèse des contrôles techniques . 20
1
2
Préambule
La loi n°2003-590 Urbanisme et Habitat du 2 juillet 2003 Le présent guide décomposé en trois parties a pour objec-
stipule que les ascenseurs doivent être soumis à un tif non seulement de présenter les objectifs et le disposi-
contrôle technique périodique portant sur leur état de tif réglementaire mais aussi dans la seconde partie de
fonctionnement et sur la sécurité des personnes. Elle mettre en évidence son impact pour les organismes de
indique d’une part que le contrôle technique doit être logements sociaux en terme d’organisation, de traçabilité
confié à une personne qualifiée ou compétente dans le des documents et des actions, d’articulation des acteurs
domaine et que d’autre part, toute personne disposant concernés, de définition des besoins du bailleur vis-à-vis
d’un titre d’occupation dans l’immeuble peut obtenir, à de son contrôleur technique (en terme de contenu, de
ses frais, du propriétaire de l’ascenseur, communication périmètre d’intervention…). La troisième et dernière par-
du rapport du contrôle technique ou de ses conclusions. tie du guide propose les principales clauses d’un marché
de “contrôle technique périodique ascenseur”. Lors de
Le décret n°2004-964 du 9 septembre 2004 et deux de l’élaboration de son marché, l’organisme de logements
ses arrêtés d’application1 définissent notamment les sociaux devra adapter ces clauses à son contexte.
modalités opérationnelles de réalisation du contrôle
technique périodique : quand, selon quelle fréquence, Le présent document se place uniquement dans le cadre
avec quel contenu, selon quelles modalités, par qui et du contrôle réglementaire des ascenseurs installés dans
avec quelles compétences. les bâtiments d’habitation. Les modalités de contrôles
réglementaires imposées par les réglementations des
ERP, IGH… ne sont pas incluses dans le document. Elles se
rajoutent à la nouvelle obligation.
1
Arrêté du 18 novembre 2004 modifié relatif au contrôle technique et
l’arrêté du 13 décembre 2004 modifié – relatif aux critères de
compétence des personnes réalisant des contrôles techniques dans les
installations d’ascenseurs.
3
4
Le cadre réglementaire
Loi n°2003-590 du 02/07/03 (art. 79-80) modifiée par l’art. 79 Articles L.125-1 à L.125-4
section 10 de la Loi ENL n°2006-872 du 13/07/06 du Code de l’Habitation et de la Construction
5
Le cadre réglementaire
6
Pour identifier la liste des contrôleurs techniques Il est préférable que l’analyse de risques ainsi que la
susceptibles d’intervenir, le propriétaire de l’ascenseur validation du contrôleur technique justifiant de
devra consulter : l’équivalence des mesures figurent au dossier technique
¤ le Journal Officiel* pour identifier : de l’ascenseur et ce pour en assurer la traçabilité.
- les organismes de contrôle bénéficiant d’un agrément D’autre part, lorsque le propriétaire de l’ascenseur estime
(chaque agrément fait l’objet d’une Décision publiée au qu’il y a des obstacles à la mise en œuvre d’un des
Journal Officiel), dispositifs imposés par la réglementation ou de mesures
- les organismes habilités à effectuer l’évaluation de la équivalentes, il devra faire réaliser une expertise
conformité d’ascenseurs soumis au marquage CE, (en se technique par un contrôleur technique qui donnera son
référant aux avis publiés au Journal Officiel par le avis sur l’impossibilité alléguée et, le cas échéant, sur les
ministère du Logement) ; mesures compensatoires que le propriétaire prévoit de
¤ les sites Internet des deux organismes accrédités par le mettre en œuvre pour tenir compte des objectifs de
COFRAC à ce jour pour délivrer les certifications de com- sécurité imposés par la réglementation. Ces obstacles
pétence : peuvent être des raisons techniques, d’empêchement de
- pour SGS : www.fr.sgs.com - rubrique “pôle d’activités” : l’accès aux ascenseurs des personnes handicapées ou à
certifications de systèmes et de services – domaine mobilité réduite ou pour des raisons de conservation du
d’intervention : certification de compétences, patrimoine historique.
- pour AFAQ AFNOR Certifications : www.afaq.org – Ainsi, le contrôleur technique pourra être amené à
rubrique “services” : certification de compétences – AFAQ intervenir en amont des travaux décidés par le propriétaire.
COMPETENCES®. Réglementairement, la seule limitation du périmètre
d’intervention du contrôleur technique porte sur son
2.3.2 - Quel est leur périmètre d’intervention ? indépendance et impartialité précédemment décrite.
Au-delà de la mission du contrôle technique telle que
précédemment décrite, le décret n°2004-964 a prévu que
le contrôleur technique puisse intervenir pour le compte 2.4 - Les modalités opérationnelles
des propriétaires dans le cadre de missions ponctuelles et d’intervention du contrôleur technique
spécifiques.
D’une part, l’article R.125-1-3 du décret du 9 septembre
2.4.1 - Les obligations des propriétaires
2004 prévoit qu’à la place de tout ou partie des dispositifs
¤ En terme de documents à fournir :
de sécurité rendus obligatoires, le propriétaire d’un
l’arrêté du 18 novembre 2004 précise les documents que
ascenseur peut mettre en œuvre des mesures
le propriétaire doit mettre à la disposition du contrôleur
équivalentes. Ces mesures équivalentes doivent avoir au
technique pour la bonne réalisation de sa mission.
préalable obtenu par écrit l’accord d’un contrôleur
Il s’agit :
technique. Cet accord doit être assorti d’une analyse de
- du dossier technique comportant les caractéristiques
risques établissant que l’ascenseur satisfait aux
principales de l’installation s’il existe – qui pourra être
exigences de sécurité imposées par la réglementation.
contenu dans la notice d’instructions remise par le
prestataire d’entretien par exemple,
*Pour les publications au Journal Officiel, le lecteur pourra se
- de la dernière étude de sécurité prévue par le décret
reporter au site Internet www.legifrance.gouv.fr n°95-826 du 30 juin 1995, en sa possession,
- Rubrique “Droit Français”, - le cas échéant, du rapport de vérification pour les
- sous-rubrique “Les autres textes législatifs et réglementaires”,
- puis sélectionner dans “nature du texte” : soit AVIS soit DECISION,
Immeubles de Grande Hauteur (et s’il existe pour les
- et indiquer dans le champ “rechercher par”, des mots clés. bâtiments d’habitation) établi après toute transformation
ou modification importante de l’installation,
7
Le cadre réglementaire
- du carnet d’entretien du prestataire d’entretien, rendus obligatoires selon le cas par les articles R.125-1-2
- le cas échéant, du rapport de la personne qui a effectué à R.125-1-4 du CCH ou par le décret du 24 août 2000
le précédent contrôle technique. susvisé,
Le décret n°2004-964 rajoute le rapport annuel d’activités - un récapitulatif des observations et anomalies
fourni par le prestataire d’entretien. auxquelles il doit être remédié, notamment les défauts
¤ En terme d’organisation : qui présentent un danger pour la sécurité des personnes,
le propriétaire doit faciliter l’accès aux différentes parties et indiquant l’état de conservation et l’état de
de l’installation. Il peut donc demander au prestataire fonctionnement des dispositifs de sécurité observés,
d’entretien de l’accompagner dans le cadre de sa mission. - une mention indiquant en fin de rapport que l’appareil
¤ Vis-à-vis des usagers, le propriétaire doit : est “conforme” ou “non conforme”, selon le cas, aux
- informer à l’avance les usagers de la non-disponibilité de exigences et aux délais prévus aux articles R.125-1-2,
l’appareil pendant la durée prévue du contrôle, R.125-1-3 et R.125-1-4 du code de la construction et de
- permettre à toute personne disposant d’un titre l’habitation et applicables à la date du contrôle ou aux
d’occupation dans un immeuble comportant un exigences du décret n°2000-810 du 24 août 2000 relatif à
ascenseur de consulter, dans les locaux du siège social ou la mise sur le marché des ascenseurs. Cette conformité
du domicile du propriétaire ou dans ceux de son devra donc être évaluée au regard de l’échéancier des
représentant, le rapport du contrôle technique. Une copie travaux qui s’impose au propriétaire.
du rapport pourra être remise à l’occupant à ses frais.
8
Même si le guide de la DGUHC « Questions réponses sur contrôle technique sont en bon état de fonctionnement et
la mise en sécurité des ascenseurs existants » publié en de conservation.
novembre 2004 et mis en ligne sur www.logement.gouv.fr
précise que ces appareils répondent aux exigences de la ■ Conséquence d’un appareil marqué CE non conforme :
nouvelle réglementation, il est à noter néanmoins qu’en il est important de noter que seul un organisme notifié
matière de spécificités techniques demandées dans les pour l’évaluation du marquage CE peut remettre en cause
deux décrets (du 24 août 2000 et du 9 septembre 2004), le marquage CE d’un ascenseur.
quelques divergences peuvent exister (cf. encart). Il est Dans le cas où le contrôleur technique constaterait que
donc important que le contrôleur technique soit en l’ascenseur présente des écarts par rapport au décret
mesure d’une part de repérer que l’ascenseur bénéficie n°2000-810, le propriétaire de l’appareil devra alors se
du marquage CE et d’autre part qu’il le contrôle pour rapprocher des intervenants : installateur et organisme
chacun des 77 points imposés selon les textes qui notifié ayant délivré l’attestation de conformité, afin d’y
s’appliquent. apporter une réponse satisfaisante.
Le cahier des charges devra être adapté en conséquence. Si la non-conformité initiale de l’installation est reconnue,
il revient à l’entreprise d’installation de réaliser à ses frais
Un exemple d’écart entre l’arrêté du 18 novembre les travaux de mise en conformité.
2004 relatif aux travaux et le décret du 24 août Si la non-conformité provient du mauvais état ou d’un
2000 : le dispositif de téléalarme. mauvais réglage de dispositifs existants il appartient au
L’arrêté du 18 novembre 2004 demande que ce dis- propriétaire de faire exécuter les réparations appropriées.
positif :
- permette l’établissement d’une liaison bidirection-
nelle permanente avec un service d’intervention,
- permette au service de réception d’identifier auto-
matiquement l’origine de l’appel,
4 - Les sanctions pour non-respect
- permette la vérification de fonctionnement par un
test automatique ou par un test manuel. des obligations
Le décret du 24 août 2000 exige quant à lui que les
cabines soient équipées de moyens de communica-
Le décret n°2004-964 précise que tout propriétaire,
tion bidirectionnelle permettant d'obtenir une liai-
prestataire d’entretien et contrôleur technique ne
son permanente avec un service d'intervention rapi-
remplissant pas ses obligations sera puni de l’amende
de. L’identification automatique de l’origine de
prévue pour les contraventions de la 3e classe dont les
l’appel et la vérification de son fonctionnement par
montants sont définis à l’article L.131-13 du code pénal.
un test automatique ou manuel n’apparaissent pas
D’autre part, les personnes morales des parties
en tant que tels sur les ascenseurs marqués CE.
concernées peuvent être déclarées responsables
pénalement, dans les conditions prévues par l’article
De manière concrète, le contrôleur :
L.121-2 du code pénal, des infractions définies
¤ validera la présence (et le respect des règles tech-
précédemment.
niques) des dispositifs déterminants pour la sécurité :
La peine encourue par les personnes morales est
- pour les ascenseurs marqués CE, en se référant aux
l’amende, suivant les modalités prévues par l’article
exigences essentielles imposées par le décret n°2000-810,
L.131-413 du code pénal.
- pour les autres ascenseurs, en se référant à l’arrêté du
18 novembre 2004 relatif aux travaux à réaliser,
¤ et contrôlera que les dispositifs de sécurité ainsi que 3
Le taux maximum de l'amende applicable aux personnes morales est
les autres points identifiés dans l’annexe de l’arrêté égal au quintuple de celui prévu pour les personnes physiques par le
règlement qui réprime l'infraction.
9
10
Impact pour les organismes de logements sociaux
4
mais non obligatoire.
11
Impact pour les organismes de logements sociaux
Le contrôle Un partage des rôles et des L’organisme de logements Il sera préférable de faire
technique compétences entre différents sociaux doit analyser le résultat passer le contrôleur technique
ascenseur intervenants (contrôleur du contrôle technique pour uniquement après :
réglementaire technique, bureau d’études). identifier à qui incombe les - réalisation des travaux de
sans autre éventuelles actions : mise en conformité,
prestation Une meilleure visibilité du rôle - réalisation de travaux à la - et audit de la maintenance (si
du contrôleur technique et de charge du propriétaire, l’organisme de logements
sa mission (périmètre - réalisation de prestations sociaux souhaite faire réaliser
d’intervention réglementaire). d’entretien, de réparation à la un tel audit).
charge de l’ascensoriste.
Le contrôle Minimisation du nombre En cas de maîtrise d’œuvre, le Dissocier dans le cahier des
technique d’intervenants sur l’ascenseur contrôleur technique charges les prestations relevant
ascenseur (ascensoriste, contrôleur s’autocontrôle. du contrôle technique des
associé à technique). autres prestations.
d’autres
prestations Homogénéisation des En cas de maîtrise d’œuvre,
référentiels utilisés dans les demander à ce que les
différentes missions. personnes physiques réalisant
la maîtrise d’œuvre et le
contrôle technique soient
différentes.
12
2.2 - Sur quels critères choisir quennal. Le délai entre deux contrôleurs techniques sur
une même installation ne devra pas excéder 5 ans. Cela
le contrôleur technique ? implique pour les organismes de logements sociaux d’avoir
mis en place une gestion des dates de réalisation des
Différents critères pourront être choisis par les contrôles, c’est-à-dire d’étayer la base de données recen-
organismes de logements sociaux : sant les différentes caractéristiques des dates de réalisa-
- au-delà des critères réglementaires, l’organisme de tion de ces contrôles.
logements sociaux devra être attentif à ce que le
contrôleur bénéficie toujours de son agrément,
habilitation ou certification au moment de la réalisation 2.4 - Les essais parachute lors
effective du contrôle technique surtout en cas de marchés
sur plusieurs années. La pérennité des “attestations” a
du contrôle technique
a priori une durée maximale limitée à 5 ans,
- la forme du rapport du contrôle technique (compréhension La réglementation prévoie que le contrôleur technique
des éléments…), précise dans son rapport la méthodologie employée pour
- les modalités de gestion des rapports de contrôle réaliser l’essai parachute. Il est important de noter que
technique que peut offrir le contrôleur technique à selon la méthode utilisée, cet essai peut être destructif et
l’organisme de logements sociaux (dématérialisation, donc engendrer des travaux pour le propriétaire.
archivage des rapports, mise en ligne, etc.). L’organisme de logement social devra donc être vigilant
sur la méthode prévue par le contrôleur technique.
13
Impact pour les organismes de logements sociaux
2.6 - Faut-il prévoir le prestataire aucun cas être considéré comme non-conforme si les
travaux aux échéances ultérieures : 2013 et 2018 n’ont
d’entretien lors du contrôle technique ? pas été réalisés. Par contre, comme le montre le rapport
type en annexe, le contrôleur devra identifier les travaux
Comme il a été indiqué dans le Cahier n°96 – Les restant à effectuer pour les échéances ultérieures.
collections d’Actualités Habitat – sur l’entretien des Les organismes de logements sociaux devront être
ascenseurs, il est préférable que le contrôleur technique vigilants sur le bon respect de ce point.
soit accompagné dans le cadre de sa mission par un Par ailleurs, un dispositif de sécurité en place ne
représentant du prestataire d’entretien et ce pour fonctionnant pas déclenchera une mention non-conforme.
manipuler les équipements. Son seul mauvais état ne devrait pas entraîner de non-
conformité, à partir du moment où il assure toujours sa
fonction requise.
2.7 - En cas de danger immédiat Les autres dispositifs de sécurité devant être contrôlés
identifié par le contrôleur technique (mais qui ne font pas l’objet de travaux imposés par
l’article R.125-2-1) qui ne seraient pas présents ou en
Dans la mesure où le prestataire d’entretien sera présent mauvais état ou ne fonctionneraient pas, ainsi que le
lors du contrôle technique, en cas de danger grave mauvais état de conservation des dispositifs de sécurité
imminent constaté, la mise à l’arrêt de l’appareil devra imposés par la réglementation devront faire l’objet d’une
être réalisée par le prestataire d’entretien. observation (ou anomalie) explicite dans le rapport de la
Dans le cas contraire (c’est-à-dire si le prestataire part du contrôleur technique.
d’entretien est absent au rendez-vous ou que sa présence En cas de danger grave imminent, l’ascenseur devra être
n’a pas été prévue), le cahier des charges devra stipuler mis à l’arrêt.
que cette manœuvre devra être effectuée par le
contrôleur technique. Ce dernier en informera
immédiatement le propriétaire, qui avertira sans délai 2.9 - Quelle attitude avoir en cas
l'entreprise d’entretien. d’ascenseur “non conforme”
14
2.10 - Le contrôle technique
et le vandalisme
15
16
Les principales clauses spécifiques
17
Les principales clauses spécifiques
18
Deuxième cas, l’Organisme n’a pas prévu dans le contrat 5.4 - Carnet d’entretien
d’entretien des ascenseurs, que le prestataire d’entretien
soit présent lors du contrôle technique réglementaire.
La date de la visite, ainsi que les noms et signatures du
L’Organisme fournira au Titulaire les modalités d’accès
contrôleur technique seront portés sur le carnet
des installations. Le Titulaire devra effectuer sans le
d’entretien de l’installation, s’il est sous format papier.
prestataire d’entretien le contrôle technique.
19
Les principales clauses spécifiques
20
Le contrat d’assurance devra être en vigueur à la date du
7 - Modification du nombre d'appareils début d'exécution du contrat. Il couvrira l’ensemble des
à contrôler en cours de marché dommages et ce pour un montant suffisant de manière à
ce que l’organisme ne soit jamais inquiété par la
réclamation des tiers et qu’il puisse être indemnisé de ses
En cours de contrat, le nombre d'appareils à contrôler propres préjudices. Ce contrat devra être reconduit
pourra être modifié13, en plus ou en moins, pour les motifs d’année en année pendant toute la durée du marché.
suivants : Le Titulaire et ses sous-traitants éventuels doivent
- suppression d'un appareil, produire, à toute demande de la personne signataire du
- installation d'un nouvel appareil. contrat, une attestation de leur assureur indiquant la
A chaque modification14 du nombre d'appareils à nature, le montant et la durée de la garantie, ainsi que la
entretenir, un avenant au contrat sera établi. Cet avenant franchise si elle existe.
précisera, notamment : Le Titulaire devra par ailleurs produire, chaque année, à la
- la date d'effet de la modification, personne signataire du contrat, l’attestation de son
- le nouveau prix de base de l'entretien déterminé à partir assureur à chaque date anniversaire du contrat.
du tableau annexé à la pièce de base du contrat. Si ce justificatif ne pouvait être produit dans les 2 mois
La date de fin du ou des avenants sera celle du contrat suivant la mise en demeure effectuée par l’Organisme, il
principal. pourra être souscrit un tel contrat aux frais et risques du
Titulaire et ses sous-traitants éventuels. Par ailleurs, le
contrat d’entretien sera alors automatiquement résilié,
dans les trois mois suivant la souscription de ce nouveau
contrat d'assurance sans que le Titulaire et ses sous-
8 - Responsabilités, assurance, traitants éventuels ne puissent exiger aucune indemnité.
L’Organisme se réserve le droit de demander au Titulaire
sécurité et ses sous-traitants éventuels la communication des
plafonds de garantie et exiger, si les circonstances le
justifient, l'augmentation de tel ou tel de ces plafonds.
Le Titulaire assure la direction et la responsabilité de
Le Titulaire respectera également les prescriptions du
l’exécution des prestations. Il est seul responsable des
décret n°95-826 du 30 juin 1995.
dommages que l’exécution de ses prestations peut causer
directement ou indirectement :
■ Procédure en cas de sinistre :
- à son personnel ou à des tiers,
en cas de sinistre, le Titulaire a pour les installations
- à ses biens, à ceux du propriétaire ou à ceux de tiers.
relevant de sa compétence telles que décrites dans le
Le Titulaire ainsi que ses sous-traitants éventuels doivent
contrat, la responsabilité :
avoir souscrit un contrat d’assurance en cours de validité
- de déclencher toutes les actions nécessaires de mise en
garantissant les conséquences pécuniaires de la responsa-
sécurité,
bilité civile qu’ils peuvent encourir en cas de dommages
- de mettre en œuvre tous les moyens utiles de secours
corporels et/ou matériels et/ou immatérielles causés à
et/ou de remplacement,
l’occasion de leurs interventions et notamment pour le
- de prévenir le représentant de l’Organisme.
contrôle technique des ascenseurs qui leurs sont confiés
(accidents, incendies, explosions, vols, dégâts des eaux...).
13
L’Organisme devra être vigilant à ce que ces avenants ne bouleversent
pas l’économie du marché selon les critères définis dans leurs
procédures d’achat.
14
Ce critère est à adapter à l’organisation de l’Organisme.
21
Les principales clauses spécifiques
22
Les prix seront révisés chaque année en date de ...... par - la référence et la date du contrat et de chaque avenant,
application une fois par an à la date anniversaire de la ainsi que le cas échéant, le numéro et la date du bon de
formule suivante : commande,
- la référence du groupe d’habitations concerné,
- la prestation exécutée,
P = Po 0,15 + 0,85 x ING - le montant hors TVA de la prestation exécutée, éventuel-
INGo lement révisé,
- le taux et le montant de la TVA,
- le montant total des prestations exécutées,
Dans laquelle : - la date,
Po est le prix des prestations figurant en annexe de l'acte - la période sur laquelle porte la facturation.
d'engagement pour chaque installation, Les sommes dues par l'Organisme seront versées au
P est le nouveau prix hors TVA de ces prestations, Titulaire au compte désigné dans les conditions particu-
ING Dernier indice connu16 de l’ingénierie publié au lières dans le délai maximum prévu par la réglementation.
journal Le Moniteur des Travaux Publics et du Bâtiment.
INGo valeur de l'indice à la date de prise d'effet du contrat
soit ......
Les prix révisés ainsi obtenus serviront de base à
l'établissement des factures trimestrielles pour les douze
mois à venir. 14 - Conditions de paiement
23
Les principales clauses spécifiques
En cas de force majeure, de quelque nature ou cause que Le retrait de l’agrément, habilitation ou certificat de
ce soit, mettant le Titulaire dans l'impossibilité compétence du contrôleur technique entraînera
d'effectuer ses services, ce dernier devra rechercher avec automatiquement la résiliation du contrat.
l'Organisme toutes les mesures satisfaisantes. Si aucune Le préavis de résiliation est fixé à trois mois, sauf en ce
solution n'est possible, l'une ou l'autre des parties pourra qui concerne la résiliation pour faute grave. Dans ce
demander la résiliation pure et simple du présent contrat, dernier cas, c’est l’Organisme qui fixe unilatéralement et
sans qu'il ne puisse y avoir droit à demander par écrit la durée du préavis.
d'indemnités de part et d'autre.
¤ Clause de sauvegarde :
si, pendant le délai contractuel, les prix portant sur le
contrôle technique subissent, dans les conditions définies
à l'article 12 ci-dessous, un ajustement de plus de 30%17,
16 - Délai de carence, subrogation, chacune des deux parties pourra demander la
renégociation du marché au terme de l'exercice en cours.
résiliation, clause de sauvegarde Il en serait de même si la définition ou la contexture de
l’un des paramètres d’indexation venait à être changée ou
s’il cessait d’être publié ou si de nouveaux textes
¤ Délai de carence :
législatifs et réglementaires transformaient les conditions
tout manquement grave ou répétitif constaté par
techniques ou financières de l’exploitation.
l’Organisme pourra donner lieu à l’envoi d’une lettre
Si la renégociation qui s'en suit n'aboutissait pas dans un
recommandée, demandant au Titulaire de remédier au
délai de six mois, le contrat pourrait être résilié sans
manquement constaté, sous 48 heures à compter de la
indemnité.
date de réception.
Le présent contrat est signé exclusivement entre le
Cette lettre demeurée sans effet, une seconde lettre
Titulaire et l’Organisme.
recommandée entraînera la résiliation du contrat qui
En conséquence, toute modification des structures d'une
prendra fin dans un délai d’une semaine à compter de la
des sociétés cosignataires (intervention d'un sous-
date de réception.
traitant, changement de statut d'une des parties, rachat
du titulaire par une autre société, changement du mode
¤ Subrogation :
de facturation...) affectant les termes ou conditions de
suite à ces deux lettres recommandées restées sans effet,
réalisation du présent accord devra faire l'objet de
en cas de carence du Titulaire à assurer sa prestation,
négociations entre les 2 parties. Si un accord ne peut être
l’Organisme se réserve la faculté de subroger à tout
trouvé après 6 mois, le contrat sera alors
moment tout autre prestataire dans les droits et
automatiquement résilié, sans qu'aucune indemnité ne
obligations résultant du présent contrat, sans que le
puisse être exigée par quiconque.
Titulaire puisse s'y opposer ou prétendre à ce titre à une
indemnité quelconque et cela sans préjudice de
l'application des pénalités prévues au présent contrat.
¤ Conditions de résiliation :
le contrat pourra être résilié, compte tenu d’un préavis de
trois mois dès que l'ensemble des pénalités calculées par
exercice dépassent 20% du montant annuel du contrat
sur la même période.
17
Ce pourcentage est à évaluer au regard de la durée du contrat et des
évolutions actuelles des prix.
24
17 - Litiges
18 - Election de domicile
25
26
Annexes
Annexe 1
Exemple de rapport de contrôle technique d'un ascenseur
Avertissement : chaque installation doit avoir son rapport de contrôle technique. Cette trame permettra à l’utilisateur
d’homogénéiser la forme des rapports. Leur contenu devra être néanmoins adapté à chaque installation et au type de
contrôle technique réalisé (premier contrôle technique, second contrôle technique, … nième contrôle technique).
27
Annexes
DOCUMENTS P NP SO Observations
- Dossier technique
- Etude de sécurité
- Rapport de vérification suite
à transformation ou modification
- Carnet d'entretien
- Précédent rapport de contrôle
technique réglementaire
- Rapport annuel de l'entreprise chargée
de l'entretien
- Autres documents
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Récapitulatif du (premier) contrôle technique de l’installation
¤ Pour les ascenseurs installés avant le 3 juillet 2003, le contrôle technique doit être réalisé au plus tard le 3 juillet 2009.
¤ Pour les ascenseurs installés après le 3 juillet 2003, le contrôle technique doit être réalisé au plus tard cinq ans après sa
date d’installation.
1 - Récapitulatif des parties de l'ascenseur n’ayant pu être contrôlées et raisons (synthèse du tableau en partie IV)
3 - Mention sur la conformité de l’appareil aux articles R.125-1-2, R.125-1-3 et R.125-1-4 du Code de la Construction et de
l’Habitation ou au décret du 24 août 2000
Dans le cas d’un appareil relevant du décret du 24 août 2000 (ascenseur marqué CE)
L’ascenseur faisant l’objet d’un marquage CE, accompagné de sa déclaration de conformité est réputé satisfaire aux
exigences essentielles de sécurité prévues à l’article 3 du décret 2000-810 du 24 août 2000.
Aucun élément susceptible de remettre en cause ce marquage et cette déclaration de conformité n’a été relevé.
Des écarts pouvant remettre en cause la conformité de l’ascenseur ont été relevés. Le propriétaire doit se rapprocher
du responsable de la mise sur le marché pour le traitement des écarts mentionnés ci-après :
- ........................................
- ........................................
Pour ce faire, les dispositifs devant être réalisés pour les échéances ultérieures sont :
Avant le 3 juillet 2013
- ........................................
29
Annexes
¤ Le second contrôle technique doit être réalisé au plus tard cinq ans après le premier contrôle technique.
1 - Récapitulatif des parties de l'ascenseur n’ayant pu être contrôlées et raisons (synthèse du tableau en partie IV)
3 - Mention sur la conformité de l’appareil aux articles R.125-1-2, R.125-1-3 et R.125-1-4 du code de la construction et de
l’habitation ou au décret du 24 août 2000
Dans le cas d’un appareil relevant du décret du 24 août 2000 (ascenseur marqué CE)
L’ascenseur faisant l’objet d’un marquage CE, accompagné de sa déclaration de conformité est réputé satisfaire aux
exigences essentielles de sécurité prévues à l’article 3 du décret 2000-810 du 24 août 2000.
Aucun élément susceptible de remettre en cause ce marquage et cette déclaration de conformité n’a été relevé.
Des écarts pouvant remettre en cause la conformité de l’ascenseur ont été relevés. Le propriétaire doit se rapprocher
du responsable de la mise sur le marché pour le traitement des écarts mentionnés ci-après :
- ........................................
- ........................................
Pour ce faire, les dispositifs devant être réalisés pour les échéances ultérieures sont :
Avant le 3 juillet 2018
- ........................................
30
Récapitulatif du (nième) contrôle technique de l’installation
¤ Le nième contrôle technique doit être réalisé au plus tard cinq ans après le (n-1)ième contrôle technique.
1 - Récapitulatif des parties de l'ascenseur n’ayant pu être contrôlées et raisons (synthèse du tableau en partie IV)
3 - Mention sur la conformité de l’appareil aux articles R.125-1-2, R.125-1-3 et R.125-1-4 du Code de la Construction et de
l’Habitation ou au décret du 24 août 2000
Dans le cas d’un appareil relevant du décret du 24 août 2000 (ascenseur marqué CE)
L’ascenseur faisant l’objet d’un marquage CE, accompagné de sa déclaration de conformité est réputé satisfaire aux
exigences essentielles de sécurité prévues à l’article 3 du décret 2000-810 du 24 août 2000.
Aucun élément susceptible de remettre en cause ce marquage et cette déclaration de conformité n’a été relevé.
Des écarts pouvant remettre en cause la conformité de l’ascenseur ont été relevés. Le propriétaire doit se rapprocher
du responsable de la mise sur le marché pour le traitement des écarts mentionnés ci-après :
- ........................................
- ........................................
31
Annexes
2 - Habilitations
Annexe 2 Les entreprises possédant cette habilitation doivent au
préalable répondre aux critères de l’annexe VII du décret
Modalités d’obtention des agréments, du 24 août 2000.
des habilitations et des certifications Cette habilitation est délivrée conjointement par le
de compétence Ministère du Logement et le Ministère de l’Industrie à partir
de l’analyse d’un dossier. Un numéro d'identification leur
1 - Agrément est attribué par la Commission européenne. Ce numéro est
Il est obtenu par le ministre chargé de la construction publié au Journal Officiel des Communautés européennes
après avis d’une commission et selon une procédure et au Journal Officiel de la République française.
définie dans le CCH (art. L.111-25). L’agrément est donné L’habilitation était donnée pour une durée illimitée. Au
pour 5 ans maximum et peut être renouvelé. regard du nombre de bureaux d’études qui ont souhaité
La décision d’agrément précise la (les) catégorie(s) de obtenir cette habilitation, les ministères ont décidé de la
construction, d’ouvrages ou d’équipements sur lesquelles fournir dans un premier temps pour une durée de 2 ans
le contrôleur technique est habilité à intervenir. dans l’attente d’une évaluation du dispositif.
La liste des contrôleurs techniques agréés au sens ¤ Ce dossier précise :
contrôle technique construction est publiée au Journal - les activités de l’entreprise autres que celles dédiées à
Officiel. l’évaluation du marquage CE des ascenseurs. Dans le cas
La procédure que doit suivre un contrôleur technique de de missions d’expertise ou de conseils, l’entreprise doit
cette catégorie passe par la constitution d’un dossier fournir des références,
administratif comportant : - ses certifications, accréditations ou systèmes
¤ les renseignements administratifs de l’entreprise (rai- d’assurances qualités dans le domaine des ascenseurs,
son sociale, siège, nationalité, nature, membres adminis- - ses capacités humaines dédiées à l’activité d’évaluation
trateurs et du personnel de direction), du marquage CE,
¤ la justification de : - son degré d’implication dans les travaux de
- la compétence théorique et de l'expérience pratique du normalisation au plan français et/ou européen,
personnel de direction, - une description de son organisation et de ses moyens
- l'organisation interne de la direction technique, (plans qualité, outils de traçabilité, CV, plan de formation,
- les règles d'assistance aux services opérationnels procédures d’étalonnage des équipements, etc.).
chargés effectivement du contrôle, ¤ L’entreprise doit justifier que son personnel chargé des
- et les critères d'embauches ou d'affectation des agents, contrôles doit posséder :
¤ un engagement de l’entreprise de respecter les pres- - une bonne formation technique et professionnelle,
criptions relatives à son indépendance vis-à-vis des per- - une connaissance satisfaisante des prescriptions
sonnes exerçant une activité de conception, d'exécution relatives aux contrôles qu'il effectue et une pratique
ou d'expertise dans le domaine de la construction. suffisante de ces contrôles,
L’exercice de l’activité de contrôle technique est incom- - l'aptitude requise pour rédiger les attestations, les
patible avec l’exercice de toute activité de conception, procès-verbaux et les rapports qui constituent la
d’exécution ou d’expertise d’un ouvrage, matérialisation des contrôles effectués.
¤ la liste des agréments sollicités. En terme de champ d’intervention, ils ne peuvent pas
intervenir ni directement ni comme mandataires :
- dans la conception, la construction, la commercialisation
ou l'entretien de ces composants de sécurité,
- ou dans l'installation de ces ascenseurs.
34
3 - Certification des compétences
La certification des compétences est délivrée par un
organisme certificateur lui-même accrédité par le
COFRAC18 (Comité Français d’Accréditation) ou par un
organisme signataire de l’accord européen multilatéral
pris dans le cadre de la coordination européenne des
organismes d’accréditation.
La certification des compétences est délivrée en fonction
de critères de connaissances techniques, d’expérience
professionnelle et d’aptitude au contrôle technique dans
le domaine des ascenseurs définis par l’arrêté du
13 décembre 2005 modifié le 15 juin 2005.
La certification a une durée de validité maximale de 5 ans.
¤ Les candidats à la certification doivent répondre à
minima aux critères suivant :
- pouvoir justifier de huit ans d’expérience professionnelle,
dont cinq ans dans le domaine de l’installation ou de
l’entretien des ascenseurs, et trois ans minimums dans le
domaine de l’inspection ou du contrôle dans les secteurs
de la mécanique ou de l’électromécanique,
- connaître les procédés, produits et équipements dans le
domaine des ascenseurs, ainsi que les prescriptions qui
régissent la prévention des risques liés aux ascenseurs,
¤ Etre en capacité à :
- procéder au repérage sur plan,
- utiliser une méthodologie de contrôle sur la base de
l’annexe de l’arrêté du 18 novembre 2004 relatif aux
contrôles techniques des ascenseurs,
- rédiger des rapports qui constituent la matérialisation
des contrôles effectués.
¤ Au regard de ces critères, le candidat doit faire l’objet :
- d’une part d’une évaluation théorique sur ces
compétences,
- et d’autre part d’une observation de celui-ci en activité,
c’est-à-dire être évalué lors d’un audit sur site.
18
Le COFRAC a été créé en 1994 sous l’égide des pouvoirs publics.
C’est une association à but non lucratif dont les membres représentent
l’ensemble des acteurs concernés.
35
Annexes
PARTIE IV
P : Présence R : Respect des règles ou prescriptions techniques E : Etat de conservation
V : Visité F : Fonctionnement SO : Sans Objet
2
Liste minimale* Date Parties P R E F
Observations et anomalies
visitées
V SO
ORGANES DE SUSPENSION
Caractéristiques
Etat général
Attaches
Poulies, pignons, protecteurs 2013
Vérin
Affichage
CABINE
Eléments constitutifs
(parois, plancher, toit)
Porte ou trappe de secours
Face de service (jeux)
Baie de cabine sans porte
(dispositifs équivalent)
Porte de cabine
(protection passage) 2008
Dispositif de verrouillage 2008
Contrôle de fermeture
de la porte cabine
Eclairage normal
Ventilation
Affichage
Eclairage de secours 2013
Garde-pieds
(déploiement contact électrique) 2008
ORGANES DE COMMANDE
EN CABINE
Organes de commande
Dispositif d’arrêt en cabine
Bouton de réouverture des portes
Dispositif de demande de secours 2013
TOIT DE CABINE
Dispositif d’arrêt sur toit de cabine 2008
Manœuvre d’inspection sur le toit 2008
Balustrade
Dispositif de demande
de secours sur toit de cabine 2013
CONTREPOIDS -
ORGANES DE COMPENSATION
Eléments constitutifs des contre-poids
Eléments constitutifs
des organes de compensation
*Cette liste est minimale. Elle pourra être étendue à d’autres organes de l’installation.
3
Annexes
Annexe 3
Exemple de planning d’intervention
ANNÉE
ADRESSE IDENTIFICATION DATE BUTOIR
DE L’APPAREIL DE RÉALISATION
À CONTRÔLER
ANNÉE
ADRESSE IDENTIFICATION DATE BUTOIR
DE L’APPAREIL DE RÉALISATION
À CONTRÔLER
36
Liste complète des parutions
Près de 100 titres déjà parus. Certains sont épuisés ; les autres peuvent être commandés (différents tarifs*)
auprès de la direction des Activités promotionnelles – Éditions de l’Union sociale pour l’habitat - 14, rue Lord-
Byron - 75384 Paris Cedex 08 - Tél. 01 40 75 52 63 - Mél : genevieve.decaluwe@union-habitat.org
37
Liste des parutions
42 L’actualité juridique commentée d’un congrès à vie quotidienne des habitants - juin 2001
l’autre 1995-1996 - juillet 1996 66 Cadre de CCAP applicables aux marchés passés par
43 Hlm et services de proximité - octobre 1996 les Stés privées d’Hlm - juin 2001
44 Les projets stratégiques pour les organismes Hlm - 67 Mise en place d’un plan d’entretien, éléments de
décembre 1996 réflexion et d’orientation - juillet 2001
45 Le traitement des impayés et les dispositifs de 68 Les choix sur le patrimoine, méthode
rachat en locatif - avril 1997 - Épuisé d’investissement et de gestion - juillet 2001 - Épuisé
46 Accompagnement lié au logement et fonction 69 Le Qualimo - Management de processus de
sociale des organismes Hlm - août 1997 réalisation opérationnel en locatif - octobre 2001
47 L’actualité juridique commentée d’un congrès à 70 Hlm et agglomération - octobre 2001
l’autre 1996-1997 - août 1997 71 Cadre de contrat pour les missions de contrôle
48 Référentiel des emplois de la maîtrise d’ouvrage : technique - décembre 2001
évolution de la fonction - octobre 1997 72 MULO en acquisition-amélioration - juin 2002
49 Permanences et changements aux Hlm. L’évolution 73 La gestion du risque lié aux légionelles dans
historique des missions - octobre 1997 l’habitat - juillet 2002
50 Gestion de l’eau. Méthodes d’analyse et 74 Faisabilité commerciale et foncière en acquisition-
propositions d’actions - novembre 1997 - Épuisé amélioration - septembre 2002
51 Référentiel de communication avec les habitants, à 75 Installation d’équipements d’émission et de
l’usage des organismes Hlm - août 1998 réception de réseaux de télécommunications -
52 Pratiques Hlm de gardiennage et de surveillance - novembre 2002
septembre 1998 76 Les déchets de chantier - décembre 2002
53 Missions et fonctions de prévention-sécurité - 77 Parc privé existant ou ancien : Pourquoi et comment
septembre 1998 intervenir - mars 2003
54 Références pour la maîtrise des charges locatives - 78 Le recours aux sociétés privées de prévention et de
décembre 1998 - Épuisé sécurité - cahier des charges-type - septembre 2003
55 MULO-méthode unifiée pour le logement optimisé - 79 Les constats amiante - Cadre général et contrats-
juin 1999 - Épuisé type de mission de repérage - septembre 2003
56 Hlm et contrat de ville 2000/2006 - août 1999 - 80 Villes et quartiers - Les chartes de voisinage -
Épuisé décembre 2003
57 Contrat-type : nettoyage - septembre 1999 81 La communication, vecteur de la qualité - février 2004
58 Contrat-type des portiers d’entrée d’immeuble - 82 Logements-foyers pour personnes âgées :
octobre 1999 la relation propriétaire gestionnaire - mars 2004
59 Recommandation sur l’application de la loi contre 83 Guide de l’enquête de satisfaction : perception de la
l’exclusion - novembre 1999 - Épuisé qualité du service rendu dans l’habitat social - mars 2004
60 Les troubles de voisinage - États des lieux et 84 Les cessions en bloc de patrimoine locatif social :
pratiques Hlm - mars 2000 un outil d’aide à la décision - mai 2004
61 Hlm et gestion urbaine de proximité dans les 85 Guide pratique et déontologique de recours à la
contrats de ville - mars 2000 - Épuisé vidéosurveillance par les bailleurs sociaux - juillet
62 Contrat-type : entretien des chauffe-eau, chauffe- 2004
bains et chaudières murales à gaz - septembre 2000 86 Les “mondes sociaux” des organismes du logement
63 Loi relative à la solidarité et au renouvellement social - octobre 2004
urbain du 13 décembre 2000 - janvier 2001- Épuisé 87 Gestion de proximité : évolutions et tendances -
64 Les organismes Hlm et la communication octobre 2004
Internet / Intranet - mars 2001 88 Dématérialisation des procédures d’appel d’offres -
65 Hlm et Gestion urbaine de proximité - améliorer la novembre 2004
38
89 Les pratiques d’achat en logement social : mise en
œuvre du code 2004 des marchés publics - janvier
Les Guides
2005
• Le guide de l’aménagement et de la réduction du
90 Contrat-type de coordination de la sécurité et de la
temps de travail dans les organismes - mars 1999
protection de la santé - janvier 2005
• Le guide de la fonction médiation dans les organismes
91 Les organismes Hlm et le mandat de gestion
Hlm - février 2000
d’immeubles : proposition de convention -
février 2005 • Le guide de la fiscalité Hlm - Tome 3 - accession à
92 Les logements-foyers pour personnes âgées dans la la propriété, régime des travaux - mai 2000
stratégie patrimoniale - février 2005 • Le guide des études de marché - un outil d’aide à la
93 La technologie du télérelevage appliquée à la décision de développement d’une offre locative sociale
gestion de l’eau en habitat collectif - avril 2005 - février 2001
94 Gestion d’un immeuble voué à la démolition : préparer • Le guide de la gestion prévisionnelle des ressources
et accompagner le projet - juin 2005 humaines : repères pour l’action - novembre 2001
95 L’entretien de la ventilation mécanique contrôlée • Le guide du recrutement des personnels de terrain :
sanitaire - juillet 2005 agents de proximité, gardiens d’immeuble - novembre
96 Aide à la mise en place d’un contrat d’entretien et 2001
de réparations des ascenseurs - septembre 2005 • Élaborer des procédures de gestion de la demande et
97 Prendre en compte la gestion et les usages dans les d’attribution de logements - Version actualisée au
projets de renouvellement urbain - septembre 2005 1er janvier 2002 - février 2002
98 Prendre en compte le vieillissement et le handicap dans • Le guide des logements-foyers pour personnes âgées.
les interventions sur le patrimoine - septembre 2005 Quelles adaptations, pour quel avenir ? - mars 2002
99 Relogement et rénovation urbaine - novembre 2005 • Le guide de la fiscalité Hlm - Tome 4 - Les impositions
100 Le PLH : enjeux pour l'habitat social et rôle des liées à la détention et la location d’un immeuble -
organismes Hlm - novembre 2005 mars 2002
101 La délégation des aides à la pierre, outil de la mise • Le rôle des organismes de logement social dans
en œuvre des politiques locales de l’habitat - les PLH - mars 2003
décembre 2005
• Guide des observatoires de l’habitat : la participation
102 Aide à l’entretien des aires de jeu - février 2006
des organismes de logement social - mars 2003
103 L’accès et le maintien dans le logement des personnes
• Guide évaluation des contrats de ville - juin 2003
ayant des difficultés de santé mentale - mars 2006
104 L’ouverture des marchés de l’énergie pour les
organismes de logements sociaux - avril 2006
105 L’accès au foncier : comprendre, proposer, agir - * Tarifs des Guides, prix unitaire TTC franco
juillet 2006 Guides 1995 à 2000 : 22,87 €
106 Bilan de quelques opérations de résidentialisation Guides 2001 : 24,39 € - 2002 : 25 € - 2003 : 26 €
dans le cadre de projets urbains - septembre 2006
107 Décentralisation et politiques locales de l’habitat - * Tarifs des Cahiers, prix unitaire TTC franco
octobre 2006 Du n° 5 au n° 50 : 15,09 €
Du n° 51 au n° 62 : 16,01 €
Du n° 63 au n° 71 : 16,77 €
Du n° 72 au n° 76 : 17 €
Du n° 77 au n° 80 : 17,50 €
A partir du n° 81 : 20 €
39
Coordination : Raphaël Besozzi, conseiller technique à la DLAP de l’Union sociale pour l’habitat.
Avec la collaboration de : Dominique Blanc, Laurent Fèvre, SICF – Jean-Pierre Coronado, Logement Français –