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CYNTHIA BASTIEN-FIGARO

SECTION GÉNIE CIVIL


FACULTÉ DES SCIENCES-UEH

1
PLAN DU COURS
• La réponse hydrologique
• Méthode de séparation de l’hydrogramme
• La méthode φ-index
• La méthode de l’hydrogramme unitaire

2
RÉPONSE HYDROLOGIQUE
L’ingénieur hydrologue et le chercheur doivent
comprendre les relations qui existent entre
l'impulsion ou la sollicitation - sous forme de
précipitations – reçue par le bassin et sa
réponse hydrologique se traduisant à l'exutoire
de ce dernier par une variation temporelle de
débit.
La manière dont réagit le bassin lorsqu'il est
soumis à une sollicitation se nomme réponse
hydrologique.
3
RÉPONSE HYDROLOGIQUE
Le rôle de l'ingénieur est
donc d'une part
d'identifier les processus
hydrologiques et leur part
respective intervenant
dans la réponse du bassin
versant et, d'autre part,
les modalités du passage
de l'impulsion
pluviométrique à la
réponse hydrologique.
FIGURE 1

4
RÉPONSE HYDROLOGIQUE
La question qui se pose alors est de comprendre et
interpréter les mécanismes de transformation de la
pluie à l'hydrogramme de crue.

5
RÉPONSE HYDROLOGIQUE
Une averse tombant sur un bassin versant aura pour
conséquence, en une station de contrôle située sur le
cours d'eau, une réponse pouvant être nulle (absence
de modification de l'écoulement ou absence de crue)
ou positive (écoulement modifié ou crue).

6
RÉPONSE HYDROLOGIQUE
Cette réponse peut être :

 Rapide- La réponse rapide


est imputable aux
écoulements de surface.
 Retardée - C'est le cas
lorsque la réponse
hydrologique est due FIGURE 2
principalement aux
écoulements souterrains.
7
RÉPONSE HYDROLOGIQUE
La réponse peut être différenciée selon que cette
dernière est :

 Totale- Dans ce cas, la réponse hydrologique est


composée à la fois par des écoulements de surface et
souterrains.
 Partielle - c'est à dire lorsque la réponse est la
résultante d'un ou l'autre des processus décrit
précédemment.

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DIFFÉRENTS TYPES DE PLUIE
 Pluie incidente : Précipitation qui atteint tout objet en relation
avec le sol. C'est en principe la pluie mesurée par le pluviomètre.

 Pluie nette : Précipitation qui atteint effectivement la surface du


sol, après qu'une partie a été retenue par la végétation. Sous
couvert forestier, c'est la somme de la pluie qui passe
directement à travers la canopée de celle qui s'égoutte à partir de
la canopée, et du ruissellement le long des troncs. La différence
entre la pluie incidente et la pluie nette est la pluie interceptée.

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DIFFÉRENTS TYPES DE PLUIE
 Pluie interceptée (ou interception) : Portion de la pluie
incidente retenue, le plus souvent par la végétation
(mais qui peut l'être par tout autre obstacle, par
exemple une toiture), qui retourne directement dans
l'atmosphère par évaporation et ne parvient jamais à la
surface du sol.

 Sous couvert forestier, on peut écrire :


P interceptée = P incidente – (P directe + P égouttée + R
le long des troncs)
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DIFFÉRENTS TYPES DE PLUIE
Pluie utile : Portion des précipitations qui contribue à
la recharge des réserves en eau du sol.

C'est, pendant une période donnée, la différence entre la


pluie nette, la quantité d'eau évapotranspirée à partir
de la zone non saturée, et éventuellement le
ruissellement. Elle renvoie en fait à la notion de
"réserve utile".

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DIFFÉRENTS TYPES DE PLUIE
Pendant la période de l'année pendant laquelle les
pluies l'emportent sur l'évapotranspiration, la "pluie
utile" permet la reconstitution des réserves en eau du
sol superficiel (la réserve utile).

La notion de "pluie utile" s'entend toujours sur une


période assez longue pour prendre en compte
l'évapotranspiration entre deux phases de
précipitations.

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DIFFÉRENTS TYPES DE PLUIE
Pluie efficace : Fraction des précipitations génératrice
d'écoulement, immédiat ou différé, superficiel ou
souterrain. Comme les précipitations totales, elle
s'exprime en hauteur (mm) rapportée à une unité de
temps.

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ORIGINE DES CRUES
La nature et l'origine des crues ou hautes eaux sont liées
aux régimes hydrologiques et à la taille du bassin
versant.
Les crues auront ainsi pour origine les averses (liquides
et /ou solides).

14
ORIGINE DES CRUES
Les crues en Haïti sont essentiellement des crues
d’averse.

Les crues d'averses (fortes pluies de plusieurs jours ou


averses orageuses localisées).

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LE RUISSELLEMENT
Le ruissellement est la part des précipitations qui est
drainée ou transite à travers l'exutoire du bassin. Le
ruissellement peut atteindre l'exutoire par
différentes voies:
– Ruissellement direct
– Écoulement souterrain ou de base

16
CONSTITITUTION DES DÉBITS DE
CRUES

FIGURE 3

17
LE RUISSELLEMENT
La contribution de chaque type de ruissellement est
déterminée par plusieurs facteurs :
– la nature du sol
– le type d'utilisation (forêt, pâturage ou agriculture)
– la topographie du bassin
– La nature géologique et la profondeur de la nappe

18
CONSTITITUTION DES DÉBITS DE
CRUES
Les débits de crue sont générés par plusieurs
processus simultanément ou successivement, dans
des combinaisons variables dans l’espace et dans le
temps.

19
CONSTITITUTION DES DÉBITS DE
CRUES

FIGURE 4
20
CONSTITITUTION DES DÉBITS DE
CRUES
 Le ruissellement direct : Il est composé
essentiellement du ruissellement de surface dû à
l’excès de pluie, appelé pluie nette.

 L’écoulement hypodermique : c’est la partie des


précipitations infiltrée qui chemine latéralement dans
les couches supérieures du terrain pour réapparaître à
l’air libre, à la rencontre d’un cours d’eau. L’importance
de cette fraction de débit total dépend de la structure
du sol à la surface.

21
CONSTITITUTION DES DÉBITS DE
CRUES
 Écoulement de base : C’est le débit initial qui existe
dans le cours d’eau avant le début de l’averse. Il
correspond à l’écoulement souterrain relatif à des
précipitations antérieures.

 Les précipitations directes sur les surfaces d’eau libres


ne sont considérées dans les calculs que lors du
dimensionnement d’un évacuateur de crue annexé à
un grand barrage. Autrement elles sont négligées

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RÉPONSE HYDROLOGIQUE
Dans le cadre d'une description des processus selon le
principe établi par Horton, la transformation de la pluie en
hydrogramme de crue se traduit par l'application successive
de deux fonctions, nommées respectivement fonction de
production– ou fonction d'infiltration - et fonction de
transfert. La fonction de production permet de déterminer
le hyétogramme de pluie nette à partir de la pluie brute.
La fonction de transfert permet quant à elle de déterminer
l'hydrogramme de crue résultant de la pluie nette (la pluie
nette est la fraction de pluie brute participant totalement à
l'écoulement).

23
TRANSFORMATION DE LA PLUIE
BRUTE EN HYÉTOGRAMME DE
CRUE

FIGURE 5
24
TRANSFORMATION DE LA PLUIE
BRUTE EN HYDROGRAMME DE
CRUE
Le passage du hyétogramnme de pluie à l'hydrogramme
de crue fait intervenir toutes les caractéristiques
météorologiques, physiques et hydrologiques du
bassin versant considéré.

25
TRANSFORMATION DE LA PLUIE
BRUTE EN HYDROGRAMME DE
CRUE
Une averse, définie dans le temps et dans l'espace,
tombant sur un bassin versant de caractéristiques
connues, et dans des conditions initiales données,
provoque à l'exutoire du bassin considéré un
hydrogramme défini.

26
FORME ET CARACTÉRISTIQUES DE
L’HYDROGRAMME
Un hydrogramme est la représentation graphique du
débit à l’exutoire en fonction du temps. Il est
constitué des différentes fractions d’écoulements
déjà cités.

27
FORME ET CARACTÉRISTIQUES DE
L’HYDROGRAMME
L'hydrogramme est composé de trois parties :
La courbe de concentration qui dépend de l'intensité
de l'averse et des caractéristiques du bassin. Elle
correspond à la montée de la crue.
La pointe de l'hydrogramme qui correspond à la
partie autour du débit maximal.
La courbe de récession (décrue): c'est une
caractéristique du bassin. Elle est indépendante de
l'intensité de l'averse

28
FORME ET CARACTÉRISTIQUES DE
L’HYDROGRAMME

FIGURE 6
29
FORME ET CARACTÉRISTIQUES DE
L’HYDROGRAMME
En général, la courbe de concentration est assimilée à
une droite. La courbe de décrue prend une forme
exponentielle décroissante. En pratique on considère
que la décrue est bien représentée par l’équation:

Qt : le débit à l’instant t
Qo : le débit pris comme origine de la décrue
a : Coefficient d’ajustement.

30
TEMPS CARACTÉRISTIQUES D’UN
HYDROGRAMME DE CRUE
L'hydrogramme est caractérisé aussi par un certain
nombre de paramètres de temps :

Temps de base (tb) : c'est la durée qui s'écoule entre le


début de la phase de concentration et la fin du
ruissellement direct et hypodermique. Il correspond à
la durée du ruissellement pur excédentaire.

Temps de montée (tm) : c'est la durée qui s'écoule entre le


début de la phase de concentration et la pointe (débit
maximal) de l'hydrogramme.

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TEMPS CARACTÉRISTIQUES D’UN
HYDROGRAMME DE CRUE
Temps de réponse (tr) : (ou lag) c'est la durée qui sépare le centre de
gravité de la pluie efficace et la pointe de l'hydrogramme.

Durée de la pluie (ta) : durée totale de l'averse génératrice de


l'hydrogramme.
Durée de la pluie efficace (te) : c'est la durée de l'averse qui a générée
réellement le ruissellement.

Temps de concentration(tc) : c’est le temps de parcours qu’effectue


une particule d’eau entre la partie du bassin la plus éloignée et son
exutoire. Il est estimé comme étant la distance comprise entre la
fin de la pluie efficace et la fin du ruissellement pur :

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DIVISION D’UN HYDROGRAMME
DE CRUE
L'hydrogramme de crue présente la
forme générale d'une courbe en cloche
dissymétrique que l'on divise en quatre
parties : tarissement (avant la pluie
nette), crue, décrue et tarissement
(après la recension
hydropluviométrique étudiée).

33
TRANSFORMATION DE LA PLUIE
BRUTE EN HYDROGRAMME DE
CRUE
La figure définit
quelques
éléments
essentiels relatifs
à l'hydrogramme
résultant d'un
hyétogramme
spécifique.
FIGURE 7

34
ANALYSE DES ÉVENEMENTS PLUIE-
DÉBIT
La surface comprise entre la courbe de l'écoulement
retardé et l'hydrogramme de crue/décrue représente le
volume ruisselé. Ce volume, exprimée en lame d'eau,
est égal par définition au volume de la pluie nette.

35
ANALYSE DES ÉVENEMENTS PLUIE-
DÉBIT
Cependant, la distinction entre écoulement retardé de
subsurface et ruissellement direct de surface étant
relativement floue, il n'est pas rare de considérer un
volume de ruissellement direct équivalent à celui de la
pluie nette définie comme la surface comprise entre la
courbe de l'hydrogramme de crue/décrue et celle de
l'écoulement souterrain.

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FACTEURS D’INFLUENCE DE LA
RÉPONSE HYDROLOGIQUE
 Les conditions climatiques du milieu,
 La pluviosité (répartition spatiale et temporelle, intensité et
durée),
 La morphologie du bassin versant (forme, dimension,
altimétrie, orientation des versants),
 Les propriétés physiques du bassin (nature des sols,
couverture végétale),
 La structuration du réseau hydrographique(extension,
dimension, propriétés hydrauliques),
 Les états antécédents d'humidité des sols.

37
FACTEURS D’INFLUENCE DE LA
RÉPONSE HYDROLOGIQUE
Les facteurs liés aux précipitations ainsi qu'aux conditions
climatiques sont des facteurs externes au milieu tandis que
la morphologie, les propriétés physiques du bassin versant,
la structuration du réseau et les conditions antécédentes
d'humidité sont des facteurs internes.
Pour un événement pluvieux donné, la réponse hydrologique
d'un bassin dépend du volume précipité, mais également
des variations d'intensité et de la durée de l'averse.

38
FACTEURS LIÉS À LA PLUVIOSITÉ
Soit un bassin versant divisé en
quatre zones A-B-C-D
concentriques d'égales surfaces,
ayant mêmes coefficients de
ruissellement et délimitées par des
lignes isochrones.
On assigne à chaque secteur un
temps d'écoulement variant de 1
heure pour la zone la plus proche FIGURE 8
de l'exutoire (A) à 4 heures pour la
zone la plus éloignée (D)

39
FACTEURS LIÉS À LA PLUVIOSITÉ
On considère un événement pluvieux
de volume égal à 10 mm constant
pour tous les cas de figure
examinés
Averse uniforme de 10 mm pendant
une heure (i = 10 mm/h) sur
l'ensemble du bassin.
Averse uniforme de 10 mm pendant 4
heures (i = 2,5 mm/h) sur
l'ensemble du bassin.
Averse uniforme de 10 mm pendant
20 minutes (i = 30 mm/h) sur
l'ensemble du bassin.
FIGURE 9
40
FACTEURS LIÉS À LA PLUVIOSITÉ
On peut alors observer qu'il existe une durée critique de la
précipitation pour laquelle le débit de pointe est
maximal.
Cette durée critique est égale à la durée de concentration
du bassin versant

41
FACTEURS LIÉS À LA PLUVIOSITÉ
La précipitation totale
moyenne de 10 mm en 1
heure est inégalement
répartie sur l'ensemble
du bassin.

FIGURE 10

42
FACTEURS LIÉS À LA PLUVIOSITÉ
La précipitation totale de 10 mm
en 1 heure est uniformément
répartie sur tout le bassin,
mais elle est inégalement
distribuée dans le temps.
L'influence des variations
d' intensité de l'averse sur
l'allure de l'hydrogramme
résultant est illustrée dans la
figure suivante dans laquelle
les hyétogrammes figurent sur
la partie gauche de la figure
tandis que les hydrogrammes
résultants figurent à droite.
FIGURE 11

43
FACTEURS LIÉS AUX CONDITIONS
ANTÉCEDENTES D’HUMIDITÉ
La réponse
hydrologique
dépend également
fortement de l'état
hydrique initial du
bassin, lui-même
relié aux séquences
de divers types de
périodes pluvieuses
et sèches qui ont FIGURE 12
précédé l'événement
pluie-débit étudié.
44
FACTEURS LIÉS AUX CONDITIONS
ANTÉCEDENTES D’HUMIDITÉ
Une pluie tombant sur un sol sec servira d'abord à
combler le déficit d'humidité du sol. Cette même
pluie sera entièrement disponible pour le
ruissellement si le sol est déjà saturé au début de
l'événement.

45
FACTEURS LIÉS À LA PLUVIOSITÉ
Dans un état initial sec (nappe profonde, faible
extension des surfaces saturées), la recharge de la
nappe sera beaucoup plus lente et le ruissellement
par saturation beaucoup plus limité.
La condition initiale sèche se traduit par une
première crue bien plus faible que dans la situation
d'une condition initiale humide puisque l'eau de
pluie va commencer par remplir le réservoir sol
avant de générer de l'écoulement.

46
SÉPARATION DES DIFFÉRENTES
COMPOSANTES DE L’HYDROGRAMME
L’analyse d’un hydrogramme de crue commence par
la séparation des différentes composantes
notamment, l’écoulement de base, l’écoulement
hypodermique et le ruissellement pur. Il n’existe
pas de méthode analytique spécifique pour
effectuer cette séparation.
Les méthodes utilisées sont approximatives et
arbitraires.

47
SÉPARATION DES DIFFÉRENTES
COMPOSANTES DE L’HYDROGRAMME
On se base sur la forme exponentielle de la courbe de
décrue pour déduire les points limitant un
écoulement par rapport à l’autre. L’hypothèse de
base est que les écoulements ont des temps de
réponse différent. Lorsque l’écoulement
excédentaire cesse, l’écoulement de base se
prolonge plus après l’arrêt de l’écoulement
hypodermique.

48
SÉPARATION DES DIFFÉRENTES
COMPOSANTES DE L’HYDROGRAMME
Si la décrue peut être représentée par la fonction :

Nous pouvons déduire qu’en coordonnées semi


logarithmiques, les courbes de décrue de chacune des
composantes (ruissellement direct, écoulement de
base, écoulement retardé) sont approximativement
représentées par des droites de pentes différentes.

ln(Qt)=f(t) = ln(Qo)-a.t

49
SÉPARATION DES DIFFÉRENTES
COMPOSANTES DE L’HYDROGRAMME

FIGURE 14
50
SÉPARATION DES DIFFÉRENTES
COMPOSANTES DE L’HYDROGRAMME
La séparation des différentes composantes d’un
hydrogramme se fait par le biais de trois méthodes
approximatives : Hypothèse : Soit le point C, point de
cassure déterminé à partir du tracé Ln(Qt)=f(t).

51
SÉPARATION DES DIFFÉRENTES
COMPOSANTES DE L’HYDROGRAMME

FIGURE 15
52
SÉPARATION DES DIFFÉRENTES
COMPOSANTES DE L’HYDROGRAMME
Méthode ABC :

Elle consiste à prolonger la courbe de tarissement de


l’écoulement de base au dessous de la pointe de
l’hydrogramme (point B). la partie au dessus des lignes
(ACB) représente le volume de l’écoulement de surface.

Méthode AC : Cette technique consiste à tracer une droite


reliant les points A et C. l’aire au dessus de la ligne AC et
l’hydrogramme représente le volume de l’écoulement de
surface. Celle en bas de la ligne AC représente l’écoulement
de base.

53
SÉPARATION DES DIFFÉRENTES
COMPOSANTES DE L’HYDROGRAMME
Méthode ADC

Elle consiste à prolonger la courbe de tarissement avant le début de la crue (avant


le point A) jusqu’au point D situé sous la pointe.

On peut procéder de la même manière pour séparer le ruissellement direct de


l’écoulement hypodermique, s’il existe.

Pour la détermination du ruissellement pur, généré par la pluie nette, il faudra


soustraire à chaque instant t, des coordonnées de l’hydrogramme total ceux des
écoulements séparés (écoulement de base et hypodermique, s’il existe).

L’hydrogramme de ruissellement pur est limité dans le temps et se termine par un


débit nul. Son volume correspond à la lame d’eau nette écoulée.

54
SÉPARATION DES DIFFÉRENTES
COMPOSANTES DE L’HYDROGRAMME
Supposons que C représente le début du tarissement et
la fin de l’écoulement de surface. Et soit A le point de
montée de l’hydrogramme. La figure illustre le mode
d’application des trois méthodes de séparation.

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BIBLIOGRAPHIE
 “Hydrologic analysis and design”
Richard H. McCuen

 “Hydrologie générale”
Prof André Musy

 Élements d’hydrologie de surface J.P. Laborde

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