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INSTITUT DE RECHERCHES AGRICOLES ET FOR STlER~

RE UME D'UNE BIBLIOG APHIE


DE L' RA~HIDE

J. FORESTIER
ORSTOM
1976
RES UME DI UNE B l B L l 0 G R A PHI E

DE L'ARACHIDE

FORESrIER J.

ÛRSTOM

Ff76
INTRODUCTION

. --. ,...... Au début de l'étude ou de l'utilisation d ~une plante, i l est nécessaire de

parcourir les principaux travaux publiés à son sujet afin de ~eu:x conna.ttre cette
plante, d'apprécier les résultats déjà acquis, de répérer les analogies dont i l sera
possible de profiter, d'estimer le~ précautions à~ prendre'~u cours de l'expérimen-
.tation et d'évaluer les compléments ou précisions qui paraissent utÜes à la
,r-: .'.
po~
.s uite des travaux qui sont entrepris.

C'ette nouve11e bibliographie est la mise à jour d 'un travail fait en 1968,
repris en 1972, et qu'il a paru utile de compléter quatre ans plus ,tard pour intégrer
les p:ablications récentes avant une réédition. Intervenant à la fin d'une recherche
sur la plante, les dernières publications sont souvent citées à partir d'un résumé
bibliographique et non d'une lecture de l'article, avec la perte de précision qui
peut en découler dans certains ces. Ce travail bibliographique n'est pas édifié
comme un livre quj. présente de façon assurée et cohérente un ensemble de résultats
pratiques. La conception a été d'analyser, synthétiser et résumer les renseignements
recueillis en fournissant les sources pour s 'y référer et retrouver rapidement à
tout moment les précisions qui seraient nécessaires lors d'une recherche. C'est donc
une suite de mises au. point avec le maxi.mum de chif'fres et de références, un ins-
trument de travail pour mieux profiter des résultats connus et pour faire ressortir
__ -le&. défauts de nos connaissances, pour cerner les nouvelles recherches ou les corn-
.p;Léments de travaux qui paraissent indispensables. L'importance de la bibliographie
a conduit à condenser beaucoup les éléments disponibles pour que ce résumé reste
d'une dimension abordable et présente un intérGt équilibré dans ses différentes
parties.

La bibliographie qui suit est partielle par suite de sa destination primi-


tive. Elle a été faite pour une étude agronomique ou plus exactement agrophysiolo-
gique qui nécessite le. connaissance :
a - de la plante, permettant une identification du matériel végétal lltilisé,
de ses propriétés et de ses différences avec du matériel voisin.
b - du dév~~oppement et de la croissance de cette plante.
c - des exigences de la plante aussi bien pour le climat que pour le sol.
d - de ln nutrition de la plante.
e - des impératifs culturaux qui peuvent agir sur les exigences, le déytj..
loppement et la nutrition de la plante.
f - des production possibles avec les composantes contribuant à l'élabora.-
tion du rendement.
...1...
-2-

Un choix a d<;>nc été fai"t. E3t !1es négligences volontaires existent en ce


qui c.oncex:ne les travaux culturaux, l'outillage, les problèmes économiques. l'indus-
trialisa"tion.

Pour limiter l'étèhdUe de ce travai1~ les références trop. anciennes n'ayant


plus d·u"tilité,' C'OID.iD.e par exëmple les traitements au cuivre contre les ttr:Y'Ptoacoov,
onllL-4té omises. De m~me, le répertoire bibliographique des références ne mentionne
pas .le titre d:es articles de revue pour alléger. le nombre de pages qui lui sont
, : '

consacrées. SeUls sont indiqués les titres des brochures ne relevant pas d'une série
numérotée.

'X

'. :",

X. x

;~ .
-3~

PLAN ET PAGINATION

BOTANIQUE

GENERALITES
Dénomination 8
Classification du genre 8
Nombre chromosomique 9
Jtrbridation 9
Ilfu.tations naturelles et artificielles 10
Dominonce des caractères 10
CLASSIFICATION DE L' ESPli.lJE
Historique 11
Classement actuel 13
Enumération de cultivars 15
Germplasm 17
Variétés par pays 18

MILIEU

CLIMAT

• l> oll • e _ ".


Pluie 21
Humidité de l'air 22
Température 23
EClairement et Insolation 24
Atmosphère 25
SOLS
Pédologie 25
Texture 26
Porosité 27
Profondeur et humidité 27
Acidité 27
Matière organique et azote 28
Hlosphore 28
Soufre 29
Potassium 30
Coloium 31
Magnésium 32
Bore 32
-4-

CULTURE EN MILIEU CONTROLE


Enceintes climatique"s . ". 32
Récipients 33
Solutions nutritives 33·
... ...\
DEVELOPPEMENT ET CROISSANCE

CYCLE
Développement et température ~
Longueur du cycle 37
Les dïfférentesphaflos. du cycle 38

MULTIPLICATION DE L'ARACHIDE
Bouturage 40
Culture de tissus 40
Greffage 41
Reproduction par graine. La dormance 41
Conservation des graines 43
Traitement des graines 43
Germination 45

S'fsrEME RADICULAIRE
Croissance des racines 47
Les exudats 48
Répartition des racines 49
Nodosités 50
.... ',II ••

RYPOOOTYLE 51
TIGE ET RAMEAUX
Ramification 51
Croissance des tiges 52
Influence des hormones 53

FEUILLES
Description 54
Nombre de feuilles 56
éUrface foliaire 56
Masse foliaire 57
Rell:J.tion feuille-rendement -,.' ;'-.. ; .l('·
58
" r .:
FLEURS ET FLORAISON
;'-,.",
Bouton floral 58
Morphologie et nombre 58
- 5-'

Début de floraison et température 59


Durée 60
Influence du climat 61
Influence de la nutrition 63
Floraison et fructification 63

GYNOPHORES
Fécondation 64
Croissance du gynophore 65
Nombre de gynophores et caractéristiques 66

DEVELOPPEMENT DU FRUIT
Conditions d ' apparition du fruit 66
'. l''.,
Grosèissement du fruit 68
Grossissement des graines 69
Accroissement de la récolte 70
Description du fruit 70
Répartition des fruits 71
La graine 71
Critères de maturité 74
Lipides 75
Protéines 77
Autres composés 79
" ....... ,; EFFICIENCE DES DIFFERENTES PHASES DE LA REPRODUCTION 80
PRODUCTION DE MATIERE SEX}HE
Photos,ynthèse 82
Poids sec pm- plante 83
Poids sec par unité de surface de sol par jour 83
Accumulation en fonction du temps 84
Production à l'unité de surface ou de poids de la plaIlte. 84
par unité de temps
LES RAPPORTS DES DIFFERENTES PARTIES DE Li. EL.':Jm " ~5
~ '1
POuvom COMPETITIF 87
NUTRITION DE LA PLANTE
ALIMENTATION HYDRIQUE
Besoin en eau 88
Résistance à la sècheresse 89
Effets de la sècheresse 91
- 6 -

NUTRITION MINERALE
Différentes analyses 93
Diagnostic foliaire 94
Influence du climat 95
Influence des variétés sur la nutrition 96
Nutrition et parasitisme 96
NUTRITION ANIONIQUE
Nutrition azotée 97
l~trition phosphorée 99
Nutrition en soufre 101
Nutrition en chlore 104
Equilibre entre anions 104
NUTRITION CATIONIQUE
Nutrition potassique 105
Nutrition sodique 108
Nutrition calcique . - t.
108
Nutrition magnésienne 111
Equilibre entre cations 112
O:urOOELEMENTS

il .. li • •'
Fer 114
Manganèse 115
Bore 116
Cuivre 119
Zinc 119
Moly.bdène 120
Vanadium 120
Aluminium 120
NU'mITION ORGANIQUE 121
LES EXPORTATIONS 121
PHYTOTEX:HNlJlt
JJXPERIM'ENTATION 123
CULTURES ASme mES
Fréquence 124
Principales associations 124
Modalites d'association 125
Résultats 125
- 7-'

ROTATIONS CUL'l'tJRALES 126


SEMIS
Préparation du sol 126
• • • \, • • a

Date 127
Densité 128
Répartition spatiale 129
Densité de récolte 129
ENGRAIS ET AMENDEMENTS
Modo d'apport ·130
Iss doses et les effets 131
les t:lflendements . 132
Les dligoé1éments 133
1 .~. TRAITEMÈNTSHORMONAUX 134
TRAITEMENTSHÉI{BIC IDES 136
MALADIES;
.. PARAsITIsr·œ ET TRAITEMENTS
, ' : , - ,
138
... ,'
: 1
Aspergillus f1a.vus 139
Désinfection des semences 139
. '

Pourritures 140
Bacté:i'iose 141
.Cercosporiose .141
Rouille 143
.. " " \ .. "
Rosette 143
Rabougrissement 145
lm.tre s maladiœ à virus 145
Nématodes 146
Insectes divers l'.~. 'ï 147
Iules 147
,_. PRODUCTION.
Récolte par pied
Récolte par unité de surface
Composantes.' du rendement
.Récolte par ;pays '
Production dans le monde
IDONOMIE DE LA PRODUCTION
.i. ' ; ; ,
BIBLIOGRAPHIE
Répertoire des textes cités
RéPèrtoire dètextes non cités
X
- 8-

BOTANIQUE

GENERALITES

Dénomination
x X

L'arachide doit son nom françois au Père PLUMIER, missionnni.re aux Antilles
qui en 1702 par analogie avec l'arokos de Théophraste lui donne le nom d' lIrachidnll -
(CHEVALIER 1933). I.e nom aztèque est tlalcacclluatl qui est à la source du cooElhuate
ou cacElhuet des Espagnols (HIGGINS 1951 ; MOROSAD~1952). les noms indiens de mani,
IllélIldubi, sont courants en .Amérique du Sud (Argentine, Colombie, Uruguay, Vénézuela,
Brésil) tandis que le nom quichua t1ynchic" est rare. 10. langue portugaise emploie
le mot runendoim (Brésil, MozaIilbique, Angola). Les pays llIlglophones se servent de
peanut ou groundnut. (Angleterre, Australie, USA, Israel, Indes). L'D.llemand emploie
erdnuss, le néerlondais utilise aordnot, le russe arahice.
.
;' ,"

11 existe en outre un grand nonbre de noms vernacUlaireei : fuI sudani en


Egypte, katjang en Indonésie (BOLHUIS 1955) et bien d'autres dans toute l'M'rique.
(CHEVALIER 1933 ; ADRIAENS 1944 ; GUILLEMIN 1956 ).

Bien qu'il ait été trouvé dans les tonbes précolombiennes du Pérou des
gOUsses rappelant le type Virginia (GAURY - TOURTE 1950), les premières mentions de
la plante dans la littérature ùt:\m±de 1527 et 1535 dnns 1.'Histoire générale de
l'Inde par G.F. OVIEDO Y VALDES (IWJl:40NS 1973).

Clasmification du genre

lIrachis hypogaea Lirmé est une légumineuse annuelle., d~c lm souao-famille


de's Papilionooées. le genre Arachis comporte une, qunrantaiJned1espèces (KRAPOVICKAS
1cg]3), et le centre de dispersion de l'espèce A.. hyp.ogaea comprend le Nord de
l'Argentine et le versant oriental des Andes en Bolivie (IŒAPOVICKAS 1968 ; LEPPICK
1971 ). I.e Paraguay, le Sud du Brésil peuvent ~tre inclus dons .la I:l~me zone qui
couvre le bassin supérieur du Rio de La Plo.ta.

Outre A. hypogooa sont cultivées A. villosa et A. pusilla dans le Nord-


Oue st Argentin (MAGNARELLI 1968) •

La plus récente classification es~ c~lle df3.~VICKAS et GREGORY


(GREGORY et al 1 g73) distinguant les espèces à rhizome, celles à rooines tubéroides
- 9-

et enfin à racines normales.

Ce classeoont tnxonoIJi.que du genre Arachis paraît conforme à une étude


• ~ bio'SYstématique p~ déteminntion des enzymes ct des protéine's dé 36 espèces rép~
ties sur 7 sections (CHERRY 1975).

Nombre chrooosonique

Le,~t des chromosones a été effectué pour l'arachide. cultivée en


1931 par HUs;rED (CHEVALIER 1934 a) puis continué ou réSUIilé pour 11;1 genre pnr HENI1,iS
(1947), VEYRET (1955), .xmI~m-GILLIER (1964) et gr'rARTT-GREGORY (1967). le nombre de
base est n= 10. Beaucoup d'espèces
,
possèdent 2n = 20.. L'arachide cultivée et A. mon-
ticolll, .A. glabrnta, A. hagenbeckii ~ont tétraploïdes avec 2 n = 40. Il Y a plusieurs
types de chromosomes po\U' l'arachide cultivée : petit ~our la variété Cri~llo (Equa-
teur), moyen pour ,la 24.11 et grand pour la 28.206 (tardive, sem érigée) (TARDIEU-
TH.EVENllf 1953). L' arnchide cultivée est sans doute un allotétraploïde •
. : ....:.

Il est apparu des plqn~es mo~osomques dans la descendance d'hybrides


exposés aux rayons X (JVJADHAVA MENON et al. 1970.).

• •• • CI " •

Hybridation

1l.otuel1enent des croisements sont effectués entre espèces diploïdes et


ttétraploides pour une meilleure connaissance du genre (R.AMAN 1 g]3 ; RAMAN et al
1975 a, b, 1976).
La vsriété la plus cultivée A. hypoguea L. donne des hyb~ides avec A.
pusi1la etA. villosa (stér~le) (KRAPOVICKAS - RlGONI 1957). A. pusilla se rapproche
des A. hypogaea. à type dressé, (Valencia, Sponish) par les car~téristiques de son
huile 1 rapport acide. oléique/acide linoléique voisin de t (PlêIŒTT 1955 ; JarrAND-
GILLIER 1 964) •

A'. duranensis '{2 n = 20) aurait un gérieme6~!'JI!1Unhvec A. hypogaea


(SEJETHARA1Vl
". ..
et al 1.g] 4 ) •
" ', . ' , ~ )
- 10-

îJÀltations nnturelles et artificielles

.. . \

fi est po'ssible d' obse~r de nonbie'ùstisrmtationsnàturelles, à feuilles


étroites (GOP1l1U - VAISHNANI 1970), à feuilles géontes et grosse's gousses(KULKARNI
et al 1960), à feuilles marbrées (SRIVAsrAVA 1970), ou de taille naine (SARMA et al
1959 ; PATIL - MOULI 1975). Mais on obtient nussi des mutations par les ra.vons X et
y (SANJEEVAIAH 1967 ; GREGORY 1968; ASHRI - LEVY 1974). Ln répétition des irradin.-
tions provoque plus de modifications que des irradiations continues (EMERY 1972).
Une sensibilité variétale a été observée (BILQUEZ - MARTIN 1961 ; BILQUEZ et al 1964;
, ro:roV et,al ,974). La. radiosensibilité serait plus gronde si la teneur des acides
gr~s,en acide linoléique est plus fUible (OOWEl~ - THIClc'1961). GREGORY lt)pu sélec-
tio~er ainsi lava.:riét~'NC4~i-ési'stante'aux naladi~s parmi 11.000 nutations obtenues
avec '18,.500 r~~ntge'ns (.Àn 1959 Y. 'Un p.utre age'nt '~utagène est le Suli'ntede diéthyle
en solution s~turée' agissant 15 à 25'otnutes. Il existe pureillenentdesdifférences
" de, sen~ibi1ité:Va.1'iétale
, ' " , '
'(ASER! 1972). Peu de nutatïons
" '.,..
sont ï.ptéresslllltes,
".,. .
le plus ;

r'sdUven'trécessiJves
. : une seule doz:d,nailtesur
. :
101 nutations
'.
";
(ASffRI - GOLDIN 1966
.: - ~. '

ASHRL,1967; AVADHANI et ril1958 ,; SJICHQRI - ASER! '1970). "",'


l',f' , .. ' .'
.... i

Actuellement sont essayés le'b~èd'éth:tridium'(EB)et l'éthylméthme


·'°sùlfonate (ElofS) (LEVY - ASER! 1975). Enfin le traitepent à la colchicine permet
d'obtenir des autotétraplordes'à' ~ n ;: 80 avec des caractères 'généraux de gigan-
tiŒle et des néioses irrégulières (QUADER 1960).

DorrlnaIlce des carootères

les multiples hybridations conduites jusqu'à Illll~tenant pernettent de


définir la dominonce de certains caractères et le nombre de facteurs qui entrent
en jeu. RAYES (1933) SAUGER (1949) puis GREGORY et al (1951) établissent que :

• le port raopant dol!li:ri~ 'le port érigé -; (fà:3 Couples de gènes) ;


• le çaractère 3 grn:j.n7~'r. et plus par. gousse 'domine le caractère moins
de 3 gr$(3s, (au mo:in!3 ~ ftlCt~~).
• ln présence' è!,~ r~~9,nt1on domine l'absence.
".' ,"
la couleur foncée, du tégument séI!1inal d0min~sur les couleurs paJ.es
, et le blanc ;
: '

• le feuillage vert foncé domine le vert clair et le caractère albinos


(COFFELT - HAj:Jr~ONS 1971 ; TAI et al 1 mo) •
- 11 -

• le cycle' végétatif long domine le cycle cOw:'t ;


• la grande feuille domine le caractère petite feuille
(ASBRI 1CJ10 a) ;
• le réseau anasto.Glosé de ln gousse domine le dessin sans ano.stonose
(IViAUBOUSsm., D'aprèsGILLIER - SILVEsrRE 1969)
• le réseau profond domine ,le caractère superficiel ;
• la résistance à la rosette est un caroctère récessif (GiLLIER. 1'96 5 a) ;
• la dormance dominèrait l'absence de dormance ;
• la présence du bec de la g01.lsse do~ero.i t l'absence do, bec ;
• la feuille, gnufrée serait un carnctère dooinant sur ln feuille, normale
(BlJIMONS 1%4) ;
• la constriction de la gousse requiert la présenc? de trois ullèles doni-
nonts (COFFELT - HJIlVJMONS ,1974 b).

Il Y a eu dt autrES travaux sur la couleur des tégunents (HAMMONS 1963


HARVEY 1968 ; ASHRI 1970 b) ou celle des' fleurs (SRINIvASALU - LOGANATHAN 1959
BILQUEZ et LECOMTE 1969), ainsi que sur la détemination du port des arachides
ASERI 1968 a).

I.e traitenent de variété à type ranpant par les gibberellines 'peut donner
des plants de type érigé, et inversement les ontagonistes des gibberellines trans-
foment les plantes érigées en"'plantes rampantes. La différence entre les deux types
......." Il

serait liéeàia ptésence d'antagonistes des gibberellines dans le type raIllpant


(1tALEVY et 81 1969).

Les;carootères ,de port ranpant ou seDi-érigé;, cycle long, dormance,


feuillage plus foncé,f1oraison alterne P!U'a.ï.ssent liés pour les variétés communes
'anci:efihes~ mais lès hybridations artificielles peroettent ,la disjonction de ces
caractères (TAHIR 1965).

x X

CLASSIFICATION
, , '

Historique et classement actuel

Laclassifico.tion botanique ,actuelle -. de 14 principale espèce


.. ~
<;:u1tivée
". :
,: ',. .'.

distingue' (GIBBONS et al 1972 ; KHAN et al 19'14) ~" "


- .. 12 '""

Aroohis h,vpogaea, sous espèce bypogaea, var h;ypogQea (Virginia)


var hirsute (Péruviml)
sous espèce fastigiata., var fo.stigiata (Valencia)
var wlgat'is (Sponish )

De nombreux essais ont eu lieu pour ·classer avec des carootères facilement
identifiables les multiples voriétés ci 'aroohides cultivées.

LOUREmo (1790) se sert du port ranptilit pourA.. 'afriéOll.a, ou érigé pour


A. asiatica (HIGGINS 1957). CHEVALIER (1929 b ) conseille un classeoent des arachides
cultivées selon le port, la forme et les diDensions des gousses et des graines, la
coloration des téguments, los ornementations des gousses et la fome des folioles,
III durée d' évolution ~ . HAYES (1 933) se base sur le port, la vitesse de fannison des
fleurs et la couleur des graines'. CLOS (1939) utilise le port en notant que le port
,érigé s' acconpagne d'un cycle court et d'une absence de dormance, la couleur du
tégunent (rose, 'rouge, blnnc,noir,
,
bicolore), le
,
nombre de graines par fruit, et
eni'irl un certain nombre de caractères secondaires : taille du. fruit, caractère de
la gousse (étranglenent, réseau), poids des graines. BOUFFIL et SAUGER (1949)
ecploient les caractère : cycle hatif' ou tardif', port érigé ou sem érigé ou rarapont,
" . -couleur du tégument :(rouge, grenat, rose SaUI:1OIl, rose chair, blanc crème, noir vio-
lacé), nombre de graines, caractètres de la gousse (bec, ceinture, grosseur). A la
suite d'une observation d~ SMITH.B.W. (GAURY-TOURTE 1950) notant l'absence de
fleurs sur la tige principale des arachides type Virginia, GREGORY et.al (1951)
introduisent le type de floraison comne premier critère de subdivision : type avec
la tige principale uniquenent végétative (Virginie), et le tyPe avec tige principale
à bourgeons vé~tatif et reproducteur,se subdivisant selon le nombre de graines
"par gousse (Spaillsh et Valencia) • BUNTING en 1955 reprend cettè notion de type de
floraison': le tyPe alterne sans fleur sur la tige principale qui correepond au
port rru:lpant ou seni-érigé avec domnnce des graines, le type séquentiel avec fleur
sur la tige principale et port érigé qu'il subdivise selon le nombrè. de graines
puis la couleur du tégunent, et certains caractères de la gousse. ~ 1958, il sy&-
ténatise les caractères de constriction et de bec de la gousse dons son classement.
TETENYI (1960) propose l'utilisation du port, du noobre de graines, de la taille
de la gousse. CATHERmET (1957) essaie de caractériser ln. raoification en fonction
de l'abondance des raneaux n +'1, n+ 2 ou'n + 3, selon la notation de RICHTER de
1899, et SILVEsrRE (1961) en donne quelques exenples. Enfin GILLIER - SILVEsrRE
( 1969) donnent la classification agronomique utilisée à Banbey bnsée sur le type de
floraison, le deg.r6 de rainifico.tion, la couleur des ·gra.i:t:l.es "ou leur nonbre par
gousse ou leur grosseur; puis l'aspect du réseau et lefJcaractères dé la. gousse.
- 13 -

GIBBONS et al (1 fJ(2) établissent leur classement selon le type de florai.-


• ·è~A;"la: préséIlCe de ceinture et de bec, le nOI:lbre de graines et leur grosseur, la
couleUr' pie étant utilisée pour la seule dis1rinction du groupe NambyquaI'ae.
-,'

A partir de ces classoI:lents, il est possible d'établir tU'l graphique tri-


dimeniJionnel regroupant les principaux types trouvés dans la littérature et auxquels
sont rattachés la plupart des cultivars.

Les axes du graphique. tridinensionnel pourraient se rapporter aux carac-


tères suivants :

~I:lier axe : Il grouperait les caractères qui sont nornalenent liés

type floraison Alterne Séquentielle


Dornance 'Présence libsence
Cycle' long court.
Port rnr:rpant sem érigé érigé

§econd axe : NOI:lbre degra.:l.nes par gousse

Pour l'Arnchis hypOgOOIl, le nombre est de deux ou de quatre. Les variétés


à quatre graines présentent souvent seulenent trois gr~~smt1r~~" la graine basaJ.e
~tant très .fréquemœnt avortée à un stade précoce (Valencia) •
• Q • \ •••

~isièI:leaxe : Caractère de constriction de la gousse et grosseur de la gousse ou


de la çaine •

. Ce caractère de constriction est encore nal défini faute de nesurea pré-


,··.·1
cises nais i l n'y a pas de désaccord dans les classifiéati6ns de divers auteurs.

La présence ou 1 t absence de bec ne correspond qu'à une subdivision à


l'intérieur de sous-groupe, et ce caractère est négligé pOlU',4éf~ un type par
exemple Ctwo~ et Baol (BOUFFIL-SAUGER 1949) ou Boukombé (SILVEsrRE 1961). n faut
remarquer que dans le groupe sans ceinture, les voriétés tardives et les trigrDines
~e
n'ont qu'exceptionnellement des représentahts avec bec, tl:llldis/dans le groupe avec
ceinture, il n'y Il pas de variété .trigruine Bans bao.:

La grosseur de la gousse, ou de la graine parait plus importante, et cer-


". :. i ; , . ,

taines variétés sont rattncp.êes par quelques auteurs à ungr~peen fonction de oe


... ". '.":' !

cri~ère, le carnc~è:r~ g,~ bec n'étant pas pris en compte.


- 14 ~

Ce gra.phique a été ~tabU à. Partir des..classifi.cations déjà énuoérées et


.~~~~~riPtiLons de CHEVALIE:R-(1929 b)I~LVESl'RE (1961), GIBBONS (1966), SMlIRrrT
('1961 b), GIBBONS et al (197~ ):,.d~. naD dl,1 type correspond ~ descriptions les plus
anciennes.

LescllJ."octères du résep.u de la g<Ju~se


.
denneront peut ~tre ,.U4~ classifics-
.',,, .. ~ :. ~ :", .',

tian plus utilisable, nais les desc~ip:tiqns les mentionn.ont sont tr~p peu nombreuses
pour une utilisation générale (GILLIER-SILVESTRE 1969 ; VARISAI et al 1m). Par
. ",'
ailleurs, l'objectivité sur ce cnra.ctèrese7lait aussi dif'ficile que pour d'autres
caractères de la gousse (BUNTING 1955) ~

Tardive Hative
Ruopante SeDi-érigée llirigéo .

BIGRAINE Natal
~s oeinture
Java
Castle Cary
Georgio., Fung
VirgininBûnch
Giza funch
• ,) ~ '" il • ""

TRIGRAINE
/
Sone ceinture J:-tai:rO Manou

t
Youkounkoun
Aveo ceinture· .
. Mayoba Kolo Saba

A l'intérieur de cha.que groupe, les populations ,ou ~ElS ,cultiVl.3rs sont


très noobreux. n n'est pas toujours focile de les r,attachE!r ~un groulle .d' a.utant
que certains sont des hybrides, et que les descriptions sont bJoo incomplètes. En
. . .

outre, i l senble que des confusions existent dans les dénom.nations en Afrique,
vraisenblablement à lasuÎte de rlélange lors d' intrOduo-tion OU d'essai. d ~ étiquetage •
Eh Inde, les variétêS :intrOduites reçoivent très souvent de nouvelles :appellations -
(GUYOT 1950).

x
• 15 -

Enuoérntion de cul.tivars
, ..
Paroi les variétés dont les descriptions sont suffisnntes pour les rat-
tacher à un grouN on peut citer:

Groupe bij;taine hâtive avec oeinture SPANISH


Argentine Malimba (LAURENCE 1974)
Baobey 28-204 Mat jan (TEN HORST 1960)
40- 93 Menglenbu (TAN BEE YEOK 1970 )
41-37 Moto (mAT" "1971)
47-9 Rose du Caneroun (BEZOT 1965 a)
47-19 ~hwarz 21 (BOLRUIS 19(5)
47-67 (TARDIEU 19(1) Spancross (HA.t.~10NS 1970 a)
55-374· Sptmette ' "
57-238 Spantex (An, 1962 ; SIMPSON 1972)
Blanche Nanfredi (MAGN.ARELLI 1968) starI' (HALLOCK et ~ 1969 ; SIMPSON 1972)
Conet (HIIL-MORRILL 1975) Tannut, J4 (SiMPSON et al 1'!75)
Engour Znng (REAL 1956; IRHO 1966 b) TMV-10 (SRIDRARAN et al 1972)
Dos granos (CORNEJO 19(1) Tannah (l'iAGNARELLI 1968)
Jovo. shoryu nO 3 (SHlBUYA 1935) Tatui (CONAGIN et al 1960)
Little (dixie) Spanish (SHEPHERD 1 96 3) The Pearl (HIGGINS 1957)
Mt3csptm Tifspan (HAMMONS 1970 a).

: NATAk-JAVA
A 1052 (de PRETER 1962) Banbey 55-437, (GAUTREAU 1966 c)
'Brorrbey 32- 5 " , 61-24
47-5 Barberton (TAHIR-MISOVIC 1967)
, 47-10 Bekena (IRHO" 1966 b)
,
Bukene (3::JüFE 1960)
47";21 ChiBonko (SMARTT 1961 b)
47-24 Ganbia
47-31

Jksl,upe trigraine hati ve : VALENCIA - LONG ~

Acholi White (SARMA et al 1958) Val R.I. (TATTERSFIELD .1:967)


A.K. 62 (NOIIDEN-GORBET 1974) Val 247 (SILVEsr~::~~3)
'BllUlChe Rio Sêgundo Porto Alegre j , ::: '

Buitenic):r'€ 214 :'(SILVESTRE 1963) " ' 7 Rouge Fertoua '(VO~S}N" 1958)
Banbei 5~457(MARTIN 1968 c ) R o u g e Cordobo. (r-1AGNARELLI 1968)
l ~ S. 270 A (nille 1966 b) Rouge LoudiDa A., 11? (IRHO 1966)
- 16 -

Java 3 graines Rouge Loudina 181 A (VOISIN 1958)


Milloron (BOLIIDIS 196 5) Rouge du Nieri
c, . .
N~as~' . (SHIBUYA 1935) : " Rouge de P;1.ovdft.v·
New Mexico Valencia (SMITH 19(1) Roxo
New Mexico Valencia A (RSI et al 1972) .Tatu (CONAGIN et al 1960)
TriPolina(ItaJ.iann).(D.AiÛÀNo.:PÀR~t·19i1)· . Teïin~àseèRe'd (GREGORY':1951)
Vl;Ù A 65 (de mETER 1 953) Tanne sooe lrJhite

Groupe :Q.wain-e ~ni-ér~gé sans ceinture : MANI PINTlill


1

Mani Pi.nt~ (rrJc EWEN 1961 SMARTT 1%0) = Muni Pintiuio de Bolivie(ASBRI 1
Manou deux gTaines
Makul~ Réd' (GIBBONS 1966)

!Œ.-~aJ.ne seai-érigée a.vec ceinture : CASTIE C.ARY à vmGnJIA BONCH


: Sotis:-gi'oupe Castle C5W
Ilorin Bunch
Kano 38 (GILLIER-SILVESTRE 1969) Sanaru38
Kano 50 Sanaru 61
Ml{ 374 Sonaru 'ry{

~s-~upe Fung--Georgia

Ashford (TArUR-JiliiSOVIC 1967) BBLlbey 57-422 (mAT 1972)


Asirya (EVANS 1956) 59-46
&obey 28-206 (SAUGER t'949):' . ...... - . 5g;.;t-27··· ".,'
28-20 59-365
29-103 69-101· (IRAT 1972)
47':"16 (SAUGER 1954 ; lRAT 1971) 1040
48-115 48-f{70, résistence rosette
52-2 (SAUGER-C1I.THERINET 1954)
53-68 Manbunda ( SII1ARTT 1961 )

57-313 Mwitunde
59-79 Pe.lDa (CORNEJO 1961 )
SalOULl

Sous-groujl6 VirEe. Bunch

Altika (NoB:DEN et al 1974 ) Ne 17 (mIERY 1970 .; ~Y-WYNNE 1970)


Egiziano. (DAMUNC-PARRINI 1961 ) NC-FLA 14 (ElœRY .etal 1974)
GR 119-20 (:BCCEELEE MOBYf.}.t..CIŒITAnŒ Shular.'lit . (GQLDIN 1970 )
. 1966 ; "HAMMONS 1971) V 67 (SHEPHERD 1963 )
." "

Kï.ranooena· (SILVESTRE 1963) 71i"'234 .(RARTZOOK 1975)


- 17.-

NC 2 (GREGORY 1WO) 71-238 (HARTZOOK 1 gr5)


Ne 5 (E}1ERY-GREGORY 1 grO)

Grouw bigrllW rl:lDp~te SllllS ceinture.


Banbey 24-5 Banbey 47-16
24-11 Basse (VUILLET 1934)
24-25 Cultivar Cayor-Baol
37..81 Chalinbana (GIBBONS 1%6 )
40-108 .
Dixie
.
Rurmer
:;: "..
(GIBBONS
. 1%6 )
45-7 Moruno (CORNEJO 1961 )
45-11 . ~ 539 (GILLIER-SILVESTRE 1%9)
45-31 .fudoni (CHEVALIER 1934 c)
.47"';11

Q[oouw bigrain,? ragpnnte av~ ceinture ZARIA-JUMBO RUNNER


Ne 4 (CONAGIN-CONAGIN 1950)
Sou~hellstern runner 56-15 (HAMMONS (1970b)
Virginia 56 li (.AŒXANDER-liliLlOON 1970)
Virginia 61 :Et (ALEX1IN.DER-ALLI OON 1g'f0)
Virginia 72R (ALEX.AIIDER etaI. 1 gr2, 1974)
Zirriri zaziku1u (THOMAS etaI 1974)

Groupe t.I.igrg.ine ragpante avec ceinture : YOUKOUNKOUN


ÇlrlJ;lbuwila (OOffiTT 1 % 1 b) ;Hindi = MOOrllsi (CHEVALIER 1934 c)
l'fJal,tci tius (CHEWALIER1934 a) Philippine White
Mayoba

Choix des c!W.o..!':14n.ations cJtiffrées


Baobey : .année. du choix plus un nunéro d' ordTe
Inde : Tm ou AH pour IV'.illdrns ; HG pour rtrsore : AK pour Madhya Pradesh
. USA': Lettre de l'Etat plus un numéro, oucombinnison de nODS parentaux.

. ,..
x
. .:
Gernpla.so

...~ ,. ~ . .
Il s'agi.t de variétés non c oDl ercill1isable s Vl4le s c.a.ro.ctère,s de 10. grai-
1

ne ou: le fe:ible rendEment', nais qui présentent des· carlletèresi .intéressDnts pour
des hybridations ultérioure:s, souvent des résistances aU;X:,:onladies ou. aux parasites
(mI1ITH1961; CAMPBELL et tùl971-1975. ; HIXONet al ~1975), ou ~e préc.ocité par-
- 18-

ticulière (BAlLEY et al 1975).

..
~ ..; ~ .
x

Variétés pur pays

Pour chaque pays, des descriptions plus ou noi118 nonbreuses et bien faites,
ou seulenent des énunéraÙ~ns des variétés cultivées se troûvent dans des publica.-
tions, quelquefois aTlCiennes ou bien récentes.

En ilnérique du &Ud, le répertoire le plus conplet est celui de l'1lrgentine


(MAGNiffiELLI 1%8) avec des supplénents pour la nention de types cultivés par les
Indiens (Lil.SEflRE 1969) ou la description de sélections et introductions plus récentes
(GIANDANA 1CJ70 ; GlMIDANA-PIETRARELLI 1gr) , PIETRlffiELLl-GIANDANA 1973). Il existe
quelques énunérations pour le 'Brésil'qùi cultive' certai:hès variétés des Eta.ts-Unis
(OLLAGNIER 1960 ; CONAGIN et CONAGIN 1%0), l'E~a.teur (BOUFFIL"1949), l'Urugua.v
(MAZZEl-PATRONE 1961), ,le Pérou (C.b.RPIO 1960), les Guyane.

En Aoérique du l~oi'd, aux USA, après l'inventaire de GAURY et TOURTE en


1950, il est publié depuis 1fJ70 dans la revue "Crop~ience" une description des
"variétés cultiVées ou lancé~s dans le comeree • .Au Mexique, les variétés paraissent
8trè le s n~Des (POLIAKOFF; 1956-Kl'l.:r 1965) •

E':;1 Europe, lesviÏriétés d'Espagne sont bien décrites (GUILHA.UMAUD 1957 ;


CORNEJO 19(1) et cellesd'lmSS (FROLOV 1952). Il en existe ausslen .Albanie (SEVA
19(2), et en Grèce (OOTERIADES 19(5).

En Australie, la culture est cOnCêÎ1~ dans'lé Qleenslond avec-des varié-


tés de type Red Spanish et Virginia Bunch (HAMHONS 1949 ; S1I.INTSMITH et nI 1969).

Au Proche Orient, en Syrie (PECH 1953), 'sont surtout cultivées des variétés
d'arachide de bouche de type Virginia, telle la Shulru:rl t en Israel (GOLDIN 1fJ70) •

Aux Indes, le choix des variétés est très gTand avec des introductions de
nombreux ElUtres poys et des sélections locales. L'état de Madras aligne la série
des TMVI (MI 25 da GUYOT 1950; VliRISAI et al 1 m c), TMV2 (liH 32, VlffilSAI et al
1971),Tr.1V3 et TMV4~ "TMv7 '(VAnlOO et nI 1970), TMV10 (SRIDIlA.RAN et al 19r2),celle
des Pollaclu. (fOL I~ POL 2 ou Jill 8312-V1JUSAI et al 1973 a),. celle des MI (:~34 en
culture irriguée, 7705 de Mexico-Vi'.JUSAlet al 1969 ; lJI 7634-VARlSAIe1;al1973 c).
Liéfat de rllysore.SEÙe'ctionne des HG1 à 6 et 8 à 11., En Uttar Pradesh, ~es variétés
Lü{ 12-24 et .ùK 10 sont œntionnées. Il existe aussi de nombreuses autres vieilles
- 19 -

. variétés (Local r4auritius, Pondicherry 8, Bold) et des sélections diverses dans


d'lll:ltresétats : RSB fJ7 au Rajasthan (BHATNAGAR et al 1964), Punjab l (SEIllB-PATEL
1994), C 501 en culture b:riguée (DiiLAL 1963 b), ~ad 4-11 (f.n'1960) ••1Iu Sud Viet-NflIl,
trois lignées de type Spanish sont recODIllondées depuis une dizaine d 'ann~es (TON-
THAT-TRDm 1973). EgaJ.enent en Malaysie, on cultive une variété Spaniah (TAN SE:E
YEOK-TEl'iPLBTON 1fJ70) •

JIu Japon, le dernier inventaire a été foit pm- Mi:.EDA (1 fJ72 a, b) sigt:.:ùant
des types Spanish et Virginia Bunch après T1'JŒUCHI (1969). Ma1s de nouvelles variétés
parlÎl.issent régulièreD.ent (TAIŒUCHI et al 1975 a, b). Aux Philippines, après l'ancienne
revue d'EJERCITO (1934), six cultivars à haut rendeoent ont été sélectionnés récen-
nent à la suite d'un essai variétal de 7 ans (LAZO et al 1971). Les sélections d'In-
donésie, faites à Java ont été décrites après la dernière guerre (BOLHUIS 1955).

L'Afrique présente une grande variété de types et de cultivars. Les variét,~s

lybiennes ont été décrites par les auteurs italiens (D1l.J.VJIllNO-P1.IRRINI 1961), tandis
qu'en Egypte la sélection, déjà ancieimo (SABBllN 1953), continue parni plus de 200
variétés lœales (AAL-MUSTAPHA 1973). lm Soudan, cinq variétés ont été choisies pour
l 'huilerie, la confiserie et la vente en coques (TlŒffi 1965) tandis que l'Erythrée
cultive un type Valencia pour l'arachide de bouche (UY 19(5). En Ougooda, la Vnlen-
cia rouge domne (SILVEsrRE-SOITOUT 196 5). li.lJ. Kénya (STANTON 19(6), en Zanbie et r1ala.~,
les n~nes variétés sont cultivées de type Spanish, r,'Iatevere, .JU.obo Runner et Mani.
PintaI' (LAURENCE 1974; THOMl~S et al 1fJ74). n existe aussi le type Natal en Tonzanie.
La Rhodésie cultive SIUltout des variétés h8.tives (Ï'lEIKLE 1965). Le Mozanbique avait
sélectionné quelques cultivars (VAZ de SOUZA 1971-1972). L'Ue Maurice avait surtout
la Natal Cormon (de CHARMOY 1956), tandis que Hadagascar possède un plus grand choix
de 121 variétés cultivées (DUFOURNET 1953 b), adaptées au froid (Valencia ou r~wi-
tunde) avec une large gElDl:le dans la taille des gousse s (SILVESTRE 1963). Six culti-
vars sont recomnandés (DUFOURNET-liUffiQUETTE 1971). L' Ilfrique du fud se partage les
Natal Comon, Virginia Jmch:: et Egyptian giant (SELLSJHOP 1955). L'Angola a une
Valencia (FERRAo-XABREGlI.S 1965). Le Zaïre possède plusieurs variétés nnéliorées et
adaptées aux clioats du pt\Ys à la suite des travaux de l' INEAC (de PRETER 1953,1962).
le Congo bénéficie des sélections effectuées au Niari par l' IRHO (1966 b). La Répu-
blique Centrafricaine a peu de variétés sélectionnée s (GUILLEIIIJ:IN 1956). Les vnriétés
du Tchad. ont été décrites par NlQUEUX (1959), celles du CaI;leroun par VOISIN (1958),
et plus rooenJ:iant avec les sélections de l'IRfLr (1969, 1972 b, 1973).

L'Afrique Occidentale présente une grande variété de sélections : au Nigériû


(STilNTON 196 6 ) , au Ghana (ïlJc L'WEN 1961 ; OFORI 1965), en Haute-Volta (DIIERY 1969 ;
- 20-

DHERY-GI1LIE:R 1971), ou Sénégal où les anciens types (CHEVALIER 1933) ont 6té reo-
placés par des sélections dont le renouvellenent sè fait lentenent
. en grande culture
,:'.

(SILVEsrnE 1961 pour les répnriitiomen 1941,1952, .1960 ; BOUR-BELGARRIC 1963 pour
'les projets). Un catalogue des variétés a été établi en 1970 (IRAT 1972) ~ De nouvelles
variétés pour la J:'ésistlll1ce à la sècheresse ou à la rosette sont retenues, ou d' 8U'tres
introduites pour les exportations dt arachide de bouche (IRRO 1970 ; IRAT 1975).
Niger, Dahooey, ~ful.i, Guinée, C~he d'Ivoire utilisent les sélections faites nu Séné-
go.l (SILVEill'~ 1961).

x
X X
- 21 -

MILIEU
• ; 'cl.,

Pour beaucoup de plantes, oalgré tous les travaux effectués, les paranètres
" l ,','
du milieu qui influencent la culture, et l'ï.o.portlUlCe de leur actions sont insuffi-
,saonent connus ou ne sont pas ms en valeur. Ils sont n~lle négligéslorsq:tiè les oesu.-
, .'~ ..
res ne sont pas faites couramoent.

La. pluie

!es besoms en eau de l'arachide, font l'objet d' e stiLlatiom ~~~ ,variables
le IJini.I:Ium serait de 350 IJm pour un cycle et ~ l'exigence ,l~ pl'l,ls iL1pOrt~te va jusqu'à
. !.
800 ID. Cette disproportion dépend dé la longueur, du c;ycle de, la plante et de l'éva-
potranspiration journalière du lieu de la cul~e.Surl'enserable du cycle, les
besoins paraissent se situer entre 4 et 6 Œl pnr. jour dans les conditiqns
::
de culture.
~ :~ ~ '.

Ils pourraient s'élever jusqu'à 7 mn pendant certaines périodes du cycle. et reste-


,raient inférieurs à 2 ID pendro1t le premier' Dois.

Dans les principaux pays producteurs, 1 'arachide est cultivée entra les
isohyètes 400 et 1Z50 IJIil~ A 1500 ou 160000, il Y Il en générul deux saisons de cul-
ture car il est possible de comptor sur 8 à 9 Bois de pl~e. Si l'étalement des
pluies est bon, deux cycles de culture avec chacun 550 on d'eau sont possibles.
L'arachide peut se cultiver aveC des chutes de 2000 tm d'eau en 4 nois, mais il
faut un terrnin bien drai:iJ.ê, une cUlture en billons, et le parasitisneest intense
(PATIL - DESAI 1964).

Ln r~~ des'pluies joue un rele iDportant (BOUFFIL 1947) et la plu-


viosité totale peut ~tre d' q.utant plus basse que la r é ~ est plus régulière.
L'DlliO (1968 a) cite un rendenent de 1,7 Torme pour 1385 'on'en 4 mois. En absence de
période de plus de 10 jours sons pluie, les rendeocmts sont supériè~s;l:t 2 T/ha avec
450-500 OD d'eau (BOUFFIL 1947). Des pluviosités de 550 - 650 IIlI!l donnent de bons
rendoments (CARBON 1962 ; SINDAGI 1964).

DELOL1YJE (1948) étp.blit une courbe oontrant qu'au Sénégal le rendement aug-
.". r " . •

, mente de 80 kg par tr~he de 100 00 d'eau. supplémentaire (500 kg/ha pour 440 I:Jtl

, d'eau au niniQU.Ô). Des chif~~s ;lUS récents pour lu région de LoUgu d~~ent 150
kg/ha d' uugœntation p~,:1 00 ~'~' d'eau. supplé6entaire. '.i(PREVOT (- OLLAaNIER 1957).
I.e monque d' euu provoque la dininution de rendement 'p~' d~' muitiPles effets selon
la période où i l se produit, (PREVOT - BILIallZ 1962). Tous n'ont pas un' :tetentissement
- 22 -

aussi grave.

Pendant la période de préfloraison, les besoins en eau sont plus faibles.


Au Sénégal, pour avoir une: bonne gerDination, i l faut qu'un ni.n:ir:nlLl de 20 Œl d'eau
soit tocbé aVlJl1t le sems, iequel'ne peut se poursuivre plus de 48 heures après une
pluie. (OOUYER 1949 a ; BOUsQuE'r 1952 a). L' nroohide supporte sans inconvénient 15
jours de sècheresse après le sems si celui-ci est précédé d'une pluie de 43 DD..

(BOUFFIL - JAUBERT 1953). Une seule irrigation nu sems de 60 on suffit pour l'ara.-
chide pour les quntrc prenières serUlines sans pluie (ImELERR1JiJP 1967).

D'après HOLFORD (1971), la pluie reçue pendant lu prooière rtoitié de la


période de croissonce coopte pour 82 %dans lu variabilité du rendeœnt. Dons le
Sanrashtra, la pluie pendant le premer développenent des gousses (51 ° - 80° jour)
est très inportante, et l'absence de 100 no d'eau à cette époque dininue la r6colte
de 327 kg/ha (JOSfU-KABARIA1972). BOUFFIL (1947) l'E,7narque aussi la faiblesse du ren-
deoent en présence de la pluie inSUÏfisante en Septenbra (60° à BOo'jour du cycle).

Ln sècheresse pendant les 15 ou 20 c"s::'Iliers jours du cycle aurait peu


d'effet si ce n'est d'augmenter les restes en terre (TARDIEU 1961). D'autres eati-
nent ·qu'il y a une augnentnti.on de rendeoent de 6 kg/ha/on d'eau suppléDentaire à
lanoycmne touhée entre 100° et 115° jour du cycle (cycle 120 jours) (GILLIER~-4
SILVESl'RE 1969) •

Une année sèche favorise l'apparition de certaines carences et l' avorte-


. raent des graines dans les
~ ., ,.
.fruits (GrLLIER 1969).

L'augnentation des pluies à la floraison dWinue les taux d'azote, phos-


pho~e et potassiun des feuiUes et augnente le calciura (IRHü 1951).
'-.r. :
Enfin la floraison· di.r.J.i.nuerni t le ·lênder:lD.m d'un jour de pluie (SILVESl'RE
1%1 ).
x

L'hUDiditéde l'air

CHEVAL~ (1936) note qÛe l'huoidité de l'air pend~:'1;a végétation doit


être de 72.~ 82,~.De~èdes expérienc~s ont nontré CJ)J.'r
tawç!do l'humidité de
l'nir à 50 %di.oi.nuerilit la fructification, et chez certaines variétés la longueur
du style des fleurs, ipD.r rapport à uhe hygrané+.:-:..œ 1e 95 5:; (BOLHUIS 1965 - FORTANIER
1957) •
, '.
- 23 -

Le coefficient de corrélation entre turgescence foliaire et hunid.ité rela.-


tive seJUlit de 0,68, inférieur à celui de l'évaporation d'une surface. d 'e~lib!'El
(-0,00) (LIU 1973) •

. ~ puceron Aphis leg'UI:li;nosae, v:ecteur de la rosette n'a une p'op~,ation

iIaportante 'que 35 jours ElPrès le preDier passage de 1 'hunidité Dinina ,diurne, au-dessus
. de 66 ra pendant une décade. (BERCEOUX 1960) ..

Une hygronétrie faible et uné teopérature basse favorisent la conservation


du pouvoir germinatif de la graine.

La temp~rature

Ln tenpérature. joue un rele mportont dans. le 'd6veloppenent de l'arachidè.


Les graines gement vers 14-15°0, n~is .Iagemination s~orrGte audessous de 10°C
(FROLOV t952). L'optiIJuD serait de 24 à 38 oc (CATHERIijET 1958). D'autres auteurs
(BOLHUIS - de GROOT 1959) donnent des voleurs de 21°C pour le développement des
cotylédons. A 18°C, il n'y a pns de développenent. Pour des cultures nu chanp, des
teopératures inférieures suffisent : à Valence pour les semis du 15 Avril, mini.nIum de
12 OC (COI/NEJO 1961) ou ooyenne de 16 OC (GrJILHl'~UMAUD 1957) •

JACOBS (1951) n'obtient' pas de fléursà 18' oC le jour et 16 oC la nuit,


<p~lqu~sunes ensuite li. 18 oC 1El jour et 22°C la n Ü i t . : :

Pour la floraison et la fécondation, ~e tenpérature mi.ninun ,de 20., OC est


nécessaire uais l' optinum doit varier de 25 à30 OC selon les variétés (WOOD 1968) •
L'anplitude journalière des variations d~ tenpératures doit rester inférieur~,à 200C

pour la floraison (FORTANIER 1957). Les températures sup.1rieures à 30 oc peuvent


dioinuer là \ nubilité du pollen (BOLHUIS 196 5) •

): Les teDpératures basses dininuent ln rapidité' de développeI:len~ .. Uy a


oort de la partie aérienne de le. plante à 0°5 (FROLOV 1952) J blocage du dével.;-oppenent
pendant 3 ou 4 jours avec une température de 4°C. .' t

Ln résistance ou ln tolértUlce au froid varie I1wcla. :variété. Ln Shulanit


survit à 16 nuitsJ~ __4°C tandis que -ln Valencia 28 ne. résist~,pasj.;Jllle teop~rature
nocturne de 4-5°G! COOIIlon Spnnish est intemédinire avec ,jauI.\isseœ~t des;fau,illes
supérieures à 1-2°C et Bort à -1°C (GUTsrEIN 1974). Les tenpératures rrl.n.ima inférieures
à 6°1 allongent la d~cb la période semis-début de floraison pour Virginin NC 2,
Ne 5, Florigiant (COX-MARTIN 1974).
- 24 -

, Ln nntul-ation est ontravée si la teopérature de nuit est inférieures à 10°C


.' (GILLIÉR - SILVEsrRE:1 969) •

Certaines variétés sont nieux adaptées nu froid telle la Mwitunde en région


tropicale d' ll]:Ùtude (SILVESI'RE 1953). En lIfrique, i l n' y a pas de culture d'arachide
à unë altitude supérieure à 1900 m lorsque la tenpérature Doyenne Ii' e st qUe 17°C
(LE MARCHAND 1958 ; F(j(!AN 1961). Les cultures entre -16 et 20°C donnent des fructi-
fications dérisoires (CHEVALIER 1934 c). Les tenpératures IJaxima élevées diDinuent la
production'de ;ie1.irs pendant un ou deux jours (SILVEsrRE 1961), provoquent vers 40-50' .
dGs lasions Dicroscopiques de la tige favorisant la pourri tura .du collet avec Diplodill
gossypina (~ GUIRE - COOPER 1965), inhibent la gerraination à 45°C. La tolérance lJllX

fortes tenpératcres augnenterait lorsque la variété est sélectionnée et cultivée loin


des tropiques (BOLHITIS - de GROOT 1959).

En résuoé, l'arachide denande 'une'tenpératurenoyènne cooprise entre 20 et


30CC pour bien se développer :etfructifier. Elle ne peut 3trc cultivée à 'des altitudes
très élevées n~ne sous les tropiques. l

,x

Eclaireuent - Insolation

L'arachide est peu sensib+e au photopériodisme (FÛRTAnIER 1957 SARA et


SEN GUPTA 1962), sauf peut~tre.si 10 teupér!lture est élevée (CHELIADINOVA,d'après
HARRIS - BLEDSOE 1951). ALEGRE (1 957) montre que la diminution du jour de 15 h à 9
heures en Sérre à 24 oC dans la région parisienneaboisse la fioraison de 50 %, nais
qu'àtenpérature plus bossela floraison reste iclentique ou augnenteavec ràccour-
cissebent de la période cl'~~1aireuent.

Le traitenent en jour court (9 heures) r~>duit la croi~!lIlce végétative,


. mais i l y a un plus g;rand norabre do fI'llits qu'en jour long (9 + 3 heure s), déterniné
, dans~'}ntünsité do floraison
non par une: différence/mais por des' facteurs arrivant après floraison (WYNNE et al
1973). Les dill~rences entre lignées sont plus grandes en jour court '(WYNNE-EMERY
1974) •

MAGNARELLI (1968) claSSè l'arachide' conme ÛIle plante d'été à photopériode


longue ~ :FORT.ANIER (1955-1957) fi étu<lié l'influence des couleurs du spectre aur
i' élongation de ïatigè '-et l' oU\te~ture des bourgeons f16roux-.
• . ' 1. .

: .. ~ '. -.i. ":' :' r· Î"w 1.

.t.
- 25 -

L'arachide végète nnl dnns les endroits ombragés et produit peu (CHEVALIER
1934 a). L' oobrage aux premiers stades du développenent réduit la fructification des
. fleur-s précoces, le noobre de gousses par plante, et le pourcentage à l'égrenage
(ONI-OZAIO: 1971).

Ln. productilm de matière végétale dicinue avec le raccourcissenent du jour


(ALEGRE 1957) et augnente ,avec son allongenent (HARRIS - BLEDSOE 1951). SILVESI'RE
(1961) rapporte que les fortes insolations augnentent la production des fleurs pen-
dant un ou deux jours. L'll.I'~t de l'insolation ~te ou réduit la floraisOn (nmo
1956). L' obscurcisseoent des plantes pendant une journée en période de' flbraison
réduit beaucoup ln floraison trois jours plus tard (NICLAES - DENOL 1958), et si la
floraison se poursuit les feuilles tonbent après épuisenent des hydrates de carbone
(r,rooRE 1937) •

Aux Etats Unis. l'arachide entre Juin et Aodt reçoit journellooent un nou-
bre Doyen d'heures d'insolation de 8 à 11. li Be.t1bey au SénGgal, ce nj,veau toobe è.
6 heures (GAURY - TOURTE 1950). Sous conditions équatoriales, ce nombre est infériéur
~ 4 hèures par jour en Doyenne men..9Uelle.

A SBnaru (Nigéria, 11 ON), l,'énergie transform.ée pendant la saison de croi~


sance par l'arachide représente 0,6' % de la radiation totale (ICASSAN et al 1975).

Atnosphère

L'ozone ou l'~dride sulfureux détruisent plus ou moins la plante selon


leur concentration et 1 'lIumidité prés,ente. le nélange est raoins nocif que l'un des
corps S9ul;(APPLEGATE -WH'~Y!l' 1969).

x
X X

LES SOLS
- ï:
.. ".. '..'' .
~.

Pédologie

MARTIN (1 %4 bl, aétacU la liste des qifférenta types pédologiques de


sols sur lesquels l'arachide. estcultivée.
... 26. -.

Sols ferra1litiques; et" ferrugi.D.eux avec inclusion de sols à hydrooorphie


tenporatre et à concrétions" "",'

Texture

"",; La culture se prÇ),ticaue, aussi bien sur sol sabl<mx que sur sol argileux :
c'est le degré ù'hUDidité du soll?-u Bonant ùe la récoltl3 qui est le principnl déter-
Dinant ,pour fixer ,la textureclu sol SUl'
.
lequel la
.
culture est pratiquée. I.e plus sou-
:

vent le DOr.lent de la récolte se situe en périole~èche d'où la nécessité d'un sol


sableux très léger peroettant un arrachage nanuel aisé. Dans ce cas, l' uUgBentIltion
du taux d'argile correspond 'à unaccroi!,!senent des restes en terre encore plus iD-
portant avec les variétés raopantes (TARDIEU 1961 'J KI1IiiN 1966). Si la récolte se
situe en période sans sècheresse ou du DOinS liDitée, ce qIIi. est fréquent dans les
zones à deux cyclos annuels de culture, le taux d'argile peut s'élever sans gTand
inconvénient (cas de ln vnllée du Niari et de l'Est du Cnoeroun en terre argilosili-
ceuse : VOISIN 1958). De plus, dans ces sols ,lourds, les variétés à port érigé,
d'arrachage plus facile, sont utilisées (BIENlI.YNE 1958). Enfin, si la culture est
irrigUée donnant la possibilité d'un arrosage juste avant arrachage, des sols argi-
leux péuvent ~tre utilisés : c'est laces à Tozi au Soudan (LE! 1961 ; 'J).Aij:m-fI1IOOVIC
1967). En Israel cependant, les terres très lourdes sont exclues des cultures arOr-
chidières car le sol peu aéré donne une récolte de basse qualité pour l'arachide de
bouche (lVI/INTELL - GOLDIN 1964). Lu fréquence de la pourriture des racines serait en
relation avec la texture du sol (DUBEY 1958) •

Le sol idéal serait bien drainé, friable, assez léger, bien fourni en
calciUB et avec une quantité modérée de natière organique (YOHK..cGL.iELL 1951 ). l' ara-
chide parait très sensible à un sol u& aéré, battant ou subissant un engorgement hy-
drique, car la' fruc,ti.fication exigerait ~a présence d 'o;xy~ne (SHIBUYA 1935). 1a
culture en billons est partiquée dans ;certaines ,régions pqur faciliter le drainage.

x
- 27 -

Porosité

Lad.i.pinu,tion de la densité apparente cor~espond à un aneublissenent du sol


et· à un accroissenent d~ lfl nocroporosi té. Elle pernet une nugnento.tion du poids des
en· ...
ro.cines qui est/bonne relation o.yec ,l'élévation des rendenE1nts (BLONDEL 1965).
.:. ,

L'aro.chide requiert un n:i.nirnm de porosité pour l'air de 20 ?b pour une bonne


le~e dans un sol à nontI:1orillonite (MeIe 1970), un optirlun de 30 à 55 %d'Àir dons
10. porosité' totale (GILLIER-SILVESTRE 1969). Certains ont étudié l'effet du conpoo-
tage sur Sol orgileux ou hunide en seLlis hâtif ou tardif (GABRILWES - AIŒITIDIS
1970 ).
x
Profondeur et hunidité

L'aroohide prefère un sol profond nois ceci peut êt:.~e dû à la nécessité


de satisfaire les besoins en eau dans les sols très léeers ou dans les régions à
pluvionétrie insuffisante et nal répartie (GUYOT 1950) :le systène radiculaire peut
atteindre 2 n d~ profondeur, nais il peut s'arrêter à DOinS de 1 Dètre si l'eau est
fournie régulièrenent.

La neilleure croissElllce de l' Broohide est obtenue lorsque le taux d 'hUDi-


dité est maihtenu à la noitié de ln capacité au chonp dc.ns la co-..:che 0-15 cn
1. "; .

(NEBROT&I. et al 1968).

D'après BILLtiZ dons les sols Dior du Sénégal, l'arachide pourrait s' ali-
œnteren eau jusqu'à pF 5,5. I.efncteur almentation en onu n'est pas liDitllIlt si
le pF est inférieur ou égnl à2,8 (IRRO 1959).
de
L'effet bénéfique de l'enfouissement des coques ou/matière organique non
fementée est attribué à une meilleure rétention de l'eau. a'\lssi bien dllIls les sols
enlilenx du Sénégnl (GILLIER 1964a) ~ que dans les sols dunuiras du Niger (LIENlillT-
NABaS 1967).

Acidité

L'aro.chide préfère des 80ls proches de la neutralité, et les valeurs de


BOUYER (1949b) de 6,8 à 7,3 résunent bien les différentes données recueillies dons
la litt6~ature : la récolte est nulle à l,ID pH de 4,0 (I1lli'FIN G. 1959) et devient
intéressanté vers pH 5,5 (IRlJVI 1962, d'après KILIAN 1966),. L'arachide pousse cepen-
dllIlt sur sol avec pH alcalin (LACHOVER - FELDHAY 1962), jusqu'ù 8,0 ou, 9,0 (GILLIER-
SILVESTRE 1 969) •
- 28-

Dans certaines régions, le pH favorable serait de 5,8 - 6.2 (DUCE.3R 1962 ; SAINT
3JIITH 1969 ; REID-COX 1973). Pour certo.i.ns au,teUl'l;l"un sous-sol (au delà 20 en) for-
tenant acide (pH <5.0) n'a pas d'effet sur le rendenent (PEARSON - AD/MS 1 cnO). Pour
BLONDEL (1970), une couche de sol dans l'épaisseur 0 - 30 en à pH<5,0 f~voriserait
le nanisne jaune de l'arachide.

Un pH bas abaisse la t~neur en huile (J!lli0 1956). L'acidification' du sol


par suite des pertes pur lessivage narque la dioinution de la fertilité des sols
pour l'arachide (Casanance - Niari).

x
~btière organique et azote

Un taux de natière organique de 1.0 à 2.2 %est suffi~t dans le sol


(BOtiYER 1949 b). La dinimition de fertilité des sols suit la destruction de ln natiè-
re organique et la dégradation de la structure (FAUCK 1954). La présence de matière
organique à des taux élevés dioinue la qualité de la J;'Gcolte (STRAUS~GRIZZARD 1947),
et provoque la foroation de gousses viùes (BOUYER 1949 b).

L'effet défavorable d'un taux élevé de natière organique peut ~tre conpen-
sé soit par un taux élevé de calciun échangeable, soit par un taux ùe saturation
plus grand de la capacité d' échango de c2tion (MEH1lCH - REED 1946).

La culture continue de l'arachide réduit la natière organique du sol beau-


coup plus vite que toute autr.e culture annu~lle (NUNEZ VASQUEZ 1971).

L' 000 (1 954) n'a pas trouvé de relation entre l' azo~e du sol et celui des
feuilles. La fixation d'azote atnosphérique serait de 110 à 135 kg/ha/an (TOURTE et
al 1964).
'. .' . ~ .:.' 1

Après arachide, la teneur du sol en azote minéral e st plus élevée qu'après


sorgho ou coton (WILD 1972).
x
Phosphore

Les élénents phosphore, pota,ssiUIJ, CalCillil puis nagnésj'l;D ont fait l'objet
des études les p~us mport,antes dans le donaine de la fertilité des sols pour l'uru-
chide.
- 29 -

DOUYEIili (1950) estine qu'il faut plus de 100 ppn d'onhydric'.\Gl"· phospœnque
total, que le rapport réserve phosphore total/fraction citrique o.ssinila.ble est plus
élevé cn sol fortile (r = 20) qu 'cn sol épuisé (r = 3), et gae la fraction citrique
seule n'est pas représentative. La corrélation est œilleureaveè le P20S total
"~~tr~tipar l'acide nitrique chaud concentré. w n~oe auteur (1957) précise' que la
réponse à l'engrais phosphaté 'est faible ou nulle au delà de 60 ppn de phosphore total
ou de 30 pJm de P éxtroit par le réootif de Bray (SILVEsrRE 1961 ).. '

Pour OLLAGNIER et PREVOT (1956), la oéthode BARBIER-MORGAN employée pour le


" dmosphore en sols ferrugincmx ne pernet aucune prévision de fertilité, tandis que la
. solubilité à l'acide citrique et surtout celle à l'ncide nitrique 'à~o'haud autorisent
de neilleures prévisions. Ces auteurs fixent à 140 ppf:l de P20 total du sol l'absence
5
. de réponse à l'engrais phosphaté. CG seuil serait de 60 ppu pour l'extrootion à
l'acide citrique. Uno courbe de rJponse à. l'engrais phosphaté en kg de gousses oontre
une réponse jusqu'à 150 ppn (OLLAGNIER - GILLIER 19J 5 ) •

ilexisto donc au Sénégal, pour les sols légers, une bQnne concordance dos
résultats. Cepcn4ant les .çoeff;qients de corrélqtion entre la teneu;rdu sol en phos-
phore, et la teneur des feuillE?s ou la réponse ClUX engrois:restent assez faibles:
-+0,50 à -+0,60. La oeilleur~ corrélation avec le rendeuent à I>1nc1.agalilCarest obtenue
pour le phosphore dosé par la mé t..110 de Saunder sur deux sols ferra.llitiques (TRUONG et
al 19'73).YIRMANI (1973) trouve également 1;Ule, corré+ation.

10 concentration de la solution du soi'pour une bOnne nutrition' doit attein-


;

.
dre 0,5 og/l de phosphore. (TINTIGNAC 1966) •

x
Soufre

,Un bilan du soufre en cultUre d'arachide est établi par TOURTE et al


(1964~. Dons les sols hydr~morphes, on observe un neilleur rendement au bout de 3 ons
de culture qu'au nouent du défrichenent par suite d'une nobilisation du soufre qui
se trouvait raaintenu sous forne réduite pend~t la jachère par les bactéri~s sulfa-
r\o~ductrices d'après 6
DOM.MERGOES{IRHO 195 ).Ln carence en soufre estfréllu~nte sur
."h ~ol ferrallitique les,sivé (BOL~JONES 1964) et l'eLlj?loi d 'engTuis soufré e~t reCOIJ-
, "bandé dans'. certaine~' zones d'Afrique et au PuD:jnb (KANWlill 1963). ''
'.1:;""'.

Des sols vierges dérivés du granit répondent au soufre en Rhodésie (Rt1.VA


: 1964). VIRMANI ~ 1973) étn~~i~une corrélation positive entre le soufre du sol et le
rÈmdenent de l' aroohicie pom: 14 soJ,.s bruns arides.
; , ..
.' :.,.1.
x
":30-

Potassium

1I.vec le potassiUI:3 du sbI, lës réSU:ltats sont noins nets quo p~ 'le phos-
phore. Lt.CHOVER et .ARNON (1964b) constatent qu'il n'y a pas do oorrélat1o:c. entre 10
. .
taux do potassiml échangeable dans le sol et l' n.ppnri tion do signes decnrence sur
l' orachiùe. Cette plante a une bonne nptitude à utiliSer le potassium non échangea.-
ble du sol' (REID - YORK 1957). OLLll.GNIER et PREVOT (1956) signalent l'absence de
correspondance .entre la réponse aux engrDis,p,otussiques et la teneur en potassiun
échangeable .ou total du sol. Ln valeur du taux de potassiun échangeable OODllle-1t/.dex
de ferm.1té du sol ne serait utile que si la pluviOl31ité .dépa~l?8 1100 mm (HOGG 1957).

Cependant certains auteurs ont essayé de fixer des seuils de fertilité. Il


apparait qti.'une teneur de 0.10m.e/100g sol (40 ppm K) correspond à un sol épuisé
(roOYER 1949b) a~c une bonne réponse aux engrais, supérieure à 17 % (OtMGNIER et
GILLIER 1965). RœHE et VE1r.Y (1956) fixent ce seuil d'épuisement à 50 ppm (0,12 mé)
K échangen.ble à f.1adngnscor. ,10. définition: de ln. teneur conveno.ble pnrnit plus délicate:
BOUYER l'estime à 160 ppm de K échangeabîe ~O.40 c.e/100 g); le graphique d'OLMGNIER-
GILLIER montre qu'au dessus de 80 ppm (9,20 I:I..é) ln réponse e~nis potassiques
D.UX

est inférieure à 10 ~b d'augmentation du rendenent. nO,BERTOON (1957) n' obtient :g,~s do


réponse à l'engrais potassique dans un sol contenant 64 ppn (0,16 m.e/1oo g) de potas-
sium dans la couche ~perficielle. SERRY et EL BANNA (1 ~2 >. adoptent 250: ppm
. . " ' :
(0,64 n.e) ce qui parait élEn"'é dans un sol sableux. LIP~01''IB et al (1966) déclarent
qu'il n'y a pas de réponse aux engrais si le sol sableux contient plus de 120 kg/hn
de potassium échangeable dans ln couche 0-15 cn SQit 48 ppI!l ou 0,12 m.e/100 g). Pour
l'Institut de Recherches ll.g.ronomiquœà HllC1.agascnr (IRAM 1962) la teneur en K échon-
geable devrait dépasser 0,'1 I!l.é/100 g pour ~tre satisfaisante. L'éventail très lo.rge
des valeurs données pour un sol fertile, ou l'écart très faible, I!l~me nul entre seuil
de co.rence (BOUYER - RœHE - VELLY) et le seuil opti.muI:l (LIP::COMB) montrent que le
taux de potassium écht:mgeable considéré seul n'est pas un indice sar de la bonne
fourniture de cet élémént pnr le sol pour l' aroohide. La réponse à l'engrais potas-
sique aurait pU. ·~tre reliée nu niveau du potassiunféchangeable du sol et !lU rapport
ca/K en Ganbie (EVELYN - THORNTON 1964). Une relation seoble avoir été trouv<hentre
la disponibilité du potassiUlll échangeable.du sol ,et le taux du potassium dans la
plll!lte (IY>.GIN-KOYtJ1VfJI5KY 1966). Le coéfficient de corrélation s ' établit à 0,77 entre
la mesure de l'énergie libre du K échangeable pour Ca et Mg dans la couche de 0-20 cn
et le taux de K dons la plante varilmt de 1.7 à 3.2 %.
Le besoin en potassium du sol, ou l' effioooité d'un apport atlgm,ente avec
les années de culture (TOURTE et al 1971).
- 31 ...

Ll enu des pluies apportermt 1 à 13 mg/litre de potassium soit 100 kg/hn/an


pour une pluviométrie' de un mètre (fCHILLING 1974) •

Calcium

Lorsque les teneurs en caJ.ciun (0.04 à 0.C8 0.e/100 g sol) sont très fai-
bles; les gousses' de l'arachide restent vides (WATSON 19(4).

ROGERS (1948 ) établit que le seuil critique du caJ.ciun dans un sol non
chaulé vnrie de 600 à 800 kg/ha de C0 Ca soit 0,6 à 0,8 n.o Ca/100 g. ABROYA et al
3
(1967) n'observent pas de ré,ponse à l'engrais calciqUe dans un sol sableux contenant
0,69 m.e' Ca. YORK 'et COLWELL (1951) écrivent que le Chllulnge n'a pas d'effet si le
sol contient 0,7 ID..e (.A1nboma) ou 1.4 D.e (N.C.) de Ca échangenble. AUBERT (1952)
estimait le besoin en chaux perceptible au-dessous de 1,2 tl.e. ROBERTSON et al (1966)
trouve que 0,85 n.e de Ca échangeable est un niveau.insuf'fisant pemettant une bonne
réponse à l'apport de gypse au tlonent de ln floraison. Sur les sables cotiers d'Israël,
lIarachide répond favorablement au chaulage si le sol contient 1,3 n.e Ca échangeable
par 100 g terre (I.JlCHOVER 19(6).

Si un test de sol révèle nains de 225 kg/ha de' calcium, l'apport de gypse
est possible (RARTZOG-ADAMS' 1973).

FOSTER (1 WO) signale une absence de réponse au chaulage à la prenière


année d'application, Emis les sols paraissent assez riches. La réponse n'est signi-
ficative que les deux annéœ suivœ1tes si le sol contient noins de 6 ID..é Ca pour 40 %
d1élénents fins.

En Casnonnce, une bonne teneur en Ca échangeable serait de 1,5 ooe/100 g,


les rendeoents dininuant en dessous de 1 D.e (FAUCK 1956). L'IRHO (1954) nontre que
l'absorption du calciuLl est excellente si le sol contient plus de 1.8 Ll.e de calciun
échangeable (500 ppmi chaux). BOUYER (1949b) situe la teneur
,
favorable à 3 0.e/1oo g
. . '

(600 ppn calciun).· I l faudrait 3,6 o..e (1~00 ppn c~aux) dans les sols du Niari plus
nrgileux (rJlARTIN G.' 1959). A Madagascar, ce niveau de 3,6 o.e serait égaJ.enent retenu
(IRAI1 19(2).

La nature de l'argile peut intervenir sur le taux nécessaire : avec un


~De taux de saturation du conplexe échangeable, i l faut noins de Ca échangeable en
présence de kaolinite que de bentonite pour satisfaire les beeG>~Bs de l'arachide
(MEHLICH - REED 1946).
- 32 -

Sl'RAUSS et GR.!ZZARD (1947) insistent sur l'importance ,du taux de saturat--...on


du coop1exe par le calci~ pour la grosseur des gousses, et obtiennent 1e,s neilleurs
résultats avec un mini.ràuI:l de 75 %. Un rapport Kjea trop é1evéestdéfav~rab1e (DUCKER
1962).
x
Magnésiuo

n existe une bonne corrélation entre le Bagnésiun échDngeab~<? du sol et


le nagnésium. de la feuille pour l'DiliO (1954). BOUYER (1949 b) estime qu'il faut
230 pp:1 (2 o.e) de tlagn~situ;'l échDIlgeab1e dDIlSUn bon sol, et qu'un sol épuisé ne
contie~t plus que·o.,.ao.e de' Mg échangeàble.

Pdur BOUYER ·lera:pport Mg/Kest satisfaisant s'il est voisin de 5 tlltldis


que STRAUSS et GRIZz.AR,D qui .mettent en. évidence l' inportanc~ de ce rapport peur le
nOLlbre de gousses pOr pied fournissent odes chiffref!. qui situent le mininUEl à 1,6.
(pour des calculs en o.é).
x
Ecre

L'engrais boraté donne un effet positif SUl' un sol de sable fin de pH 5,3
contenant 0,05 ppo B. (HARRIS - GIU1AN 1957). Sa:r quelques sols sableux du Nord
Rhodésie, les carences en calciun et en bore donnent des gousses vides. (SMARTT 1961).

x
X X

CULTURE EN MILIEU CONTROIE

Enceintes clioatiques.

GAUTREAU (1972-1973) décrit l'enceinte qu'il utilise pour l'étude de l'in-


fluenCe des fœteurs cliolltiques SUr la croissance et le développe!J,ent d'une ara.-
chide hâtive. L'mtensité de 10.000 lux est jugée insuf;fis8!lte. Ei1 phytotron, une
culture est fajte· avec 16.000 lux pendant 12 he:ures, hunid;ité re1a;ti:ve 80 %, teupé-
rature diurne 280C et noctu!'ne de 20°C (TANG VAN HAI - ROLLt\ND1973).

: !

: ~'.' :
- 33-,

Récipients

Deux cas se distinguent selon que la terre est..utilisée ou une solution


.' ...

nutritive. Dans le cas de, sol, l'intér~t se porte sur le volume de terre fourni à
chaque plant.

OCRS et WORMER (1 959) ont utilisé des pots en polyéthylène qui contenaient
6 kg de terre, dedianètre 20 cm et hailteur 21 co et qu'ils ont jugés insu:ffisants
pour la fructi:ficntion. Ils ont employéégalenent des récipients de diamètr,e 24 cm,
hauteur 26 cm avec 15 kg de terre, ou encore des caissettes en fer de 34 x25 x 12
contenant 9 kg de terre et 28 plants à 4 x 4 cm jusqu'à floraison.

GAUTREAU (1967) se sert de cuvettes en plastique contenant 20 kg de terre


pour 3 pieds d'aràchide. BENSON (1967) eI:lploie des bacs en boisde'39 x 39 X 61 mon-
tés en série de 10. OR GIAS (PREVOT - OIJ,AGNIER 1957) utilise desc,aisses en bois de
40 x 40 x 50. FORESI'IER (1973 a), a ~nployé des grands bacs de 150 x 60 x 40 cm de
profondeur contenant 2 rangées de 16 arachides seoées à 40 x 10 cm.

HUBER (1956) a des containers de 60 CD de 'large et 45 co de haut qui sont


enterrés dans le sol, tandis que LACHOVER. (1966) a des récipients contenant 50 kg
de terre. Dans ces deux cas, il y a deux plnntes par récipient et le sol est enrichi
par une funu:re minérale.
x
Solution nutritive

Pour la culture avec solution nutritive, ïVIAIsrRE


.,..
(1956) puis LEYEQUE et
;-

BELEY (1959) ont des bacs de 50 x 50 x 25 (62,5 1) avec du sable de 2 - 3 Inn ou du


gravier de 3 - 4 m, soit finalenent 22 1 de solution pour 4 plantes tous les 15
jours. REID et YORD (1958) utilisent des vases de 4,5 1 pour deux pieds tandis que
BURRHART et COLLINS (1 94 1) avaient de spot s de 9 litre s.

Pour des variétés type Spanish ou Valencia, FORESI'IER (1976 a) en culttÀre


sur sable a utilisé des cylindres plastiques de diamètre 12 co sur hauteur 40 co.
dont l'ouverture est insuffisante pour la fructi:fic ation complète d'un pied, puis
des diamètres 20 co sur hauteur 20 cm convenables pour deux à trois pieds, et fina-
lemant des seaux en plastique de 5 ou 6 litres (diaLlètre 22 cm, hauteur 22 cm) dont
la paroi nanquait d' opaci té •
- 34-

SLACK et MORRIll (1972) ont utilisé un bac dont la zone de fructü'ic~tion


étniirr beaucoup plus large (30 cm x 25 CI:! sur 10 CD d'épaisseur) que la zone d'anra-
:6:l.nenent (18 cri cie ceté oU: diaraètresur 21 cn de profondeur) ~

MOORE (19'57) fait passer sa solution ~utritive no~ale (17 m.'é/l) en continu
pendant 9 jOUl'S, puis la change. GOUNY et PREVOT (1941>-1949) utiiisent la formu.le de
là solution coulante. M1\IsrRE (1 956-) à' Paris donne une ou deux irrigations par jour
avœ' une solution à' 30 - 36 D. é/l tandis que GILLIER (1 955) à Bar.ibey eff,q,ç.tue 7 ir-
rig~tions journalières avec une ,solution à 34 m.é/l renouvelée tous les sept jours.
BURKHART et COLLINS, REID et YORK·':font desnpports journaliers de la solution avec
au sans dilution.

FORESl'IER (l976a) utilise la nutrition jOl)XIl.alière une fois pendant quatre


heures a.~c subnersion; ou six f9is 1/2 heure par a.rJ;0sage, 0I.j. en continu par arro-
sage pendant le jour.

Ùl tableau. suivrult résume en m.é/l les solutions essa;vées.

l'iIAISTRE puis LEVEQUE et BELEr font des analyses de contr~le de l'alimen-


tation, de la plan:t;e : il ressort que les teneurs en potassiur;) et calciULJ sont élevées
(2,4 et 3.,7 %K pour 3.36 et 3.74 %Ca). La solution 4 ne conViendrait 'pas pour exoàs
de phosphore. GOUNY et PREVOT (194&.1949) ont étudié l'i.n:fluence du rapport K, Ca,
Mg de la solution nutritive. La sonne des trois cationsvar'iait de 1,2 à. 5,8 m.é/!.
TANG VAN HAl et ROLLAND (1973) emploient une solution très diluée (1,2 n.é par litre
de cations) en continu pour l'étude de la cinétique d'absorption du phosphore.
FORESTIER et MOUZONG (1976) essaient toute une gaI:lIàEl de solutions pour l'étude da
l'influence des équilibresNPK sur la cOBposition des sucs de l'arachide.
Composition de solution nutritive pour Parachide en oilliéquivalents par litre.

-- -
N'0 N0 P04~
d'ordre 3 ~ Cl- Ca+ l\1g+ K+ NH + Na.+ A·+ C
4 Référence
......_ -- - ---- -- --- --- -- -- --- -- -- --
1 9 1.1 9 3 9 9 4.1 44.2 MOORE (1937). Début expérience.
2 7.1 1.1 6 4.6 7.9 6 4.6 0.8 " sui te d'expérience, après 20 jours.

3 8 1. 8 8 4 3 2 34 . BURKHART-COLLINS (1941) Apport journalier


GILLIER (1 955). 7 irrigatiolls/jour

4 9 2.5 3.6 9 2.2 2 w2 .1.4 30.2 îfiAISTRE (1956) Sol New Jersey ne connent pas
.'
5 15 1 2 10 2 6 36 " -Sol Hoagland-Arnon préférée
2 irrigations/jour.

6 7,5 1 4 15 10 4 6 7.5 55 REID-YORK (1958). Dilué selon rapport inconnu.

7 15 1 4 10 4 6 40 NICflOLAIDES et al (1 970). Dilué au 1/4' certnines


fois

8 10 1.3 3(0) 1(4) 8. 3 2 2.3 30.6 HANOVER (1969) BRZOZOWSKA (1969) .Etude sur soufre.

9 0,35 0,015- 0,98 0,15 0,08 0.2 0,9 TANG VAN RAI - ROLLAND (1973)
0,05
1'. Il
10 15 0,75 4,25 9,5 4,5 6 40 FORESTIER-MOUZONG (1976). Solution préférable
.,
- 36 -

DEVELOPFEiIJENT ET CROISSlJ\!CE
---------------
CYCLE

DéVùlop:i?ODcnt ct tontJéruturo

PREVOT (1950 u) SUiJpose une action do la tc~p6raturc :pour 'Une croiSSLlIlCO


plus'rapidq do lu tige princ:i.pulcàBuoboy qu'à Imtibos - FRr.NQUm ('1966 n-b) IJrOposo
une équation thornique çlu dévolopponont do l' ar8.Chide.

N = 0,0096 Je + 0,64 (imtioos)


N :: 0,2889 T - 0,3 (Bnnbey) ou N = 0,0103 x - 0,3
où N = nODbre do noeuds 'dG la tigcprincipfÙü
X = sOŒ:.~O dos: tCDi)ératurcs noyénnes journalières.
T = no[\tire "de 'JoUrs
Si l'on ostine 10. tCDpé.raturo J:lOyc;.nne à l.cntibos à 20° ot colle de Boobey à 28° l)cndont
10 cycle ~ crOissonce, la fornation d'un noeud sur 1& tige principo.lü sc produit
par chaque: containe de "degrés centigrados. FORESrIER (1969) ù Yo.oundé (Caneroun) ob-
........ ",.. ,.
tient une :oquation sinilaire pour unc variété hâtiva -au prer:dor 'cycle cultural.

'N = 0,0104 x. + .0,44 (lignée isolée nu Sénégul)


N = 0,0105 X + 0,47 (pOIJulation Centre-Sud du Caneroun)

oùN = nonbrc d~ noeud-sde la tige, principale sllllS lenocud cotylédonaire •

• EMf':JlY et al (1969 )raplJellcnt le: systène dos unités de' chfJJ.our où l'on
soustrait de la: tonpératurc J?oyenno journalière uno tenpérà.ture;~e :~D.se (13,3 OC )
audossous do laquollü: le devoloppenent ost considéré conne stoppé. 'Il fnudrait envi-
ron 750 UC du sonis à 50 %: f~oraison 'pour dûS vm-iét6s types Virgi.rÜa, et 1600 UC
pOlll' atteindre la pleine naturité. Co systèL1e est intéressant lorscIuc l'action dos
. ,
tODpératuros ninir.J.u intervient dans los :pays tenpérés li hiver froid ou en altitude.
En foi t l' nction dos toupératures oinina doit ~tre plus nuoncée entre la ttmpérature
do buse (13,3°C) et la tenp6rature Dini.D1ill pour une bonne croissance (20 OC). De plus.
FORESTIER (1973 a) signale q1l0 le dév€l1oPilenc:mt des f.ouillcs visibles ost retardé
dans un terrain très pauvre; alors que ln floraison CÇ)DIJ.ence poUr :La n~no sonuc des
tenpérutures o~yonnes.

Les ~X"l?ériences de PREVOT (1949 - 1950) à iiZltibes et Baribay sur les ara-
chides Rouge et Rose 'do Loudina pornottentdo,con~arer los détail~' du cycle en fonc-
tion des tonpérnturos. Pour Banbey, los tenpératures,cOrreSl)Ondont aux noyennes
fournies par BOUFFIL (1947).
- 37 -

pP-------------.-----..,..-'-----.. . . . ..,;;..';--------r
.Alf.rlBES _ ROUGE de LOUDIMA' BAMBEY - ROSE de LOUDOO -
_________ _ (9 Juillet ~!O Octobre).
Feuilles Soone Nb stade FeuillestO Nb Stade

Tige prin- Tenp.moy. Jours T"P. DOY· jours


cipale
6 595 36
835 48 1 0 floraison 7 710 25 1° floraison
11 940 54
12 1095 61 1 0 ~ophore 10 956 34 1 0 gynophore
12 '1146 41
14 1420 78 1 0 fruit non 15 1418 51 10 petit fruit
nfuo
20 1965 103 18 1858 67
22 2290 117 1 0 fruit ndr
26 2660 134 24 2603 93
148 Récolte 109 R€'Colte

----------------~----,---------,----

x
Longueur du cycle

Au point de vue agricole, pour l'étalement des travaux et l'adaptation au


climat, pour les densités de sems, les possibilités de rendement, la durée du, déva-
lopponent d'une plante est une notion inportante. Avec l' aroohide, il existe. une très
çan.de
. . ",
~:
variation, de 85 à 170 jours selon la variété et le pays de culture •.

Dans un p!\yS tropical à tenpérllture élevée CODDe le Sénégal, les types


h~tifs (Spanish - Valencia) à port érigé ont un· cycle de 90 à 100 jours et les types
·tardifs vont de 120 à 135 jours. Des ","riations sont notées avec l'altitude; d'après
.,' ~

BOLHUIS (1955) un cycle de 100 jours en plaine à Java passe à 115-120 j01.,lrs· à 800 -
900 n d'altitude. D'autres ont lieu avec le changcnont de latitude: PREVOT (194Sa,b)
dans le Sud de la France observe un cycle de 148 j ours qui e st réduit à 109 j ours à
. '
Bambey pour une variété hative (1950 a). En retardllZlt le sems, le cycle végétatif
est raccourci (SEŒJŒ - NILLER 1959). Ceci provient du fait que la floraison est at-
teinte plus lentement si le semis est fait à une période précoce plus froide aux lati-
tu,des élevées.Ce~endaqt la variété Rouge de Yaounde au Ba-Illi (Tchad) a été senée
de 10 en 10 jours du 11 Juin au 31 Juillet. Les récoltes se sont produites du 3 au.
18,Octobre, soit des cycles de 114.à 79 jours ~vec des re~denents en gaUSSéS à.iminuont
de 1940 à 1357 kg/ha : dans ce s régic:mschuude~, où iavariation dE.-' températurG
- 38-

.né peut jouer, le raccourcisseoent du oyclo pourrait~tred-a à la s.èch(3res~ de fin


de cycle (GUILLErJIrn1 ~52). Pour différents ptly.s de culture, qn relève les v~eurs
suivantes conœ
.
durée de' cyél(3' :'.
, . .1.

Variétés Variétés
hatiws; tardive's
1. Sénégal 90-110 j 120-135 J
2. Cameroun (plaine) 92-105 J (VOISIN 1958)
_t1_ (altitude 15000) 145 j 157 j (IllAT 1971)
3. Tchad 100 j 110-115 j
4. République centrafric • 130 j
5 •. Java (plaine) 100 j (BOLHUIS 1955)
(altitude 900 n) 115 j
6. Australie 105 j ~40-150 j (IŒRR-C1JtTrrrLL 1951 )
7. Cnsanance 140 j (IRRO 1950)
8. Nord C8te d'Ivoire 135-150 j
9. Soudan'~ 105 j 145 j (ISHAG 1970)
10. Israel 110-120 j 14Q.;;150 j - (l'IARANI et· oJ.1961)
11. Madago.sc Br 110 j 145 j (DUFOURNET 1953; MARQUETTE 1966a)
-"- na.xinurl 200 j (ROCHE et al 1%6 )
12. Philippines 120 j 135 j (LAZO et al 1971)
13. Tripolitaine-Lybie 120 j 145 j (DAlYlIANO-PARRINI 1961)
14. USA 1 120 j .150 j
15~ Indes (Hyderabad) 145-165 j ( KULKARNI 1':15 7 )
16. Tànganyika 115-130 j (ROSSIN-COLENO 1950)
17. Russie . 120-140 j 170 j (FROLOV 1952)
18. Rho,désie 125-130 j 150-170 j (SMARTT 1961 u ; DUClŒR 1962)
19. Haute-Volta 160 j (PREVOT - MARTIN 1964)
20. France 150-170 j (CAUBERE 1953)
21. Maroc 160 j (PREVOT - OLLAGNIER 1950).
En climat équ~torial à deux saisons de pluies, i l yu souvent un al16ngeoent de quel-
ques jours du cycle végétl!tif en passant du prenier au· second· cycle· (FERR.!lND 1953 ;
000 1959).
.1 :

x
Les différentes phases du cycl~

.D'après les. travaux de FRANQUIN, PREVOT, SHIBUYA, ~EENI(r' FORESTlER, nous


avons essayé de définir un cycle type de l'ar~hide pour une culture en région tropi-
cale. Il est
.
certainqu',un~
. .... échelle '. .'
biologique conl!:le
, .
'l'apparition de~ fetiilles sur
-' 39 -

la tige principale, Ù 1 t exception du cas des sols très pauvres, permet une nei1leure
coopréhension que le coopte du nombre de jours pour des situations variées. Il n'y II

bonne concordance que si la tenpérature inoyezme est presque constflllte et élevée.

-
Variété
- Variété
hltive
t 1 •. . . . .
tardive
Nb feu;i,.lles·
Période Durée Durée
1

sur 1aTP
Seois-flormson 8 ,3,5 sennines 4,5 semaines
Floraison ..:. début' élonga- 9 1 semaine· 1 '. senaine
, tian
Elongation gynophore à 11 1,5 sellaine 1,5 BeDaine
~igne fructification

Grossisseoent gousse 15 2 seDaines 2 seLlaines


Grossissenont graine 18 -2 seDaines 3 seDaines
Maturation 21 2 senaines 3 semaines
B~alage floraison 24 1 à2 seDaines .. 2 sen~eEi

13 à 14 seDaines
l__~7 seDaines

La période de floraison essentielle dure! seDaines. I.e tenps coopté pour


la' maturation de la récolte pour c~use d'étnlenent de la floraison est réduit à 1 ou
2 saLlaines pour deux raisons. La prenière est que le grain gross;irt plus r3.pidement
et devient un peu DOinS gros s'il est forDé tardiveLlent. La seconde est que souvent
au noins 50 %des fruits formés en fin de floraison utile avortent~ de~ô:rte que les
preDiers fomés seuleoent arrivent à naturité. Pour les terrains les plus fertiles,
il y a intér~t à retarder la récolte pour favoriser l'arrivée à maturité des fruits
provenant de la période. do fin de floraison.

FOREsrIER (1973 a) en région' équatoriale à tenpérature constante subdivise


le cycie de l'arachide en trois phases pour les études de croissance., La preDière
du' semis au stade 3 feuilles où le poids sec de la plante correspond au poids de la
graine, et à partir duquel: l' apparition des feuilles est en rapport linéaire avec
la SOL1De de s teopérature S Doyennes. La seconde va jusqu'au stade 14 0 feuille ouverte
sur la tige principale qui correspond à la fin de la floraison utile. Pendant cette
phase la matière sèche formée sert surtol1tau déve10ppenent végétatif. Enfin pendant
la derniè:;,'e phase jusqu'à la récolte, au noins 80
. r" •
%de la natière sèche fomée sont
utilisés pour le grossisooraent dés f!'uits, le déve1opperient" végétatif étant très
rédui t. :, J.

x
x x .. ~ .! :
-_ 40 -

LA MUIJrIPLICATION DE L'ARllCHIDE

L'arachide peut ~tre nultipliée par reproduction sexuée g.r~é à ses graines
atpar roprQduction wgétativc en employant le bouturage ou le greffage.

,_ X

w bouturage

Dès 1927, RODRIGO donnait le bouturage cOOl-;;.e très facile avec l'extrémité
des tiges des, plantes Agées de 2 I7lois, obtenant une reprise de 80 à 90 ~&. ~s pour-
centages de reprise cités sont les oGnes dons plusieurs cas (de PBETER 1957; GAURY
et TOURTE 1950 d'après les travaux de HARVEY et roHtJLTZ 1943), quelqtlofois moindres
nais satisfaisants (DEMOt 1954).

Un plant d'arachide produit de 3 à 5 boutures - SESHADRI (1%2) estime que


la bouture prat:i.~Ilent~sans feuille doit avoir 5 - 6 en de long et doit 6tre prélevée
S\U' du na.tériel végétal d 'au. noins 30 à 35 joUJ;'s .A~I et GOLDIN (1964) gardent 2
. ' .". .••..•.. . '".. ,J'; '. . '" .

'folioles de 'la feuille supèrieure sur une bouture à 3 noeuds, désinfectent avec le
phygon et traite'nt à. l'ho~one rhizogène (0,2 %acide ~., naphtalène acétique). La
bouture donne des racines en 2' seDaines, 10 jours pour d'autres auteurs. DEI'10L a
employé l'acide 3 indol butyrique, a d:a maintenir l'hur:d.d.ité de l'air très'élevée
pour une température nooessaireoent inférieure h 28OC. •
w bouturage a été kJss~é pour diverses espèces sauvages (A. fJllva.gem,
A. prostrata, A;. glabrata et A. diogoi (IRHO 1956) •• '

RécetlD.ent n été mise au point une technique assez rapide et efficace d'en-
racinenentde'boutures dans :des solutions do conposés comerciaux d'enracineI:lcmt
cOI:lj)lénentées par des éléœnts nutritfs en présence defongioide eisenluqière con-
tinue. La technique convient pour les esp~es sauvages, les espèces cultivées et les
h,ybrides interspécifiquès (smPSON-DAVIS 1 CJ75) •

Culturo de tissus

Grace à des techniques plus élaborées, des plants dt arachide conduisant à


des plantes entières dOIUlant des fruits ont été obtenus à partir d.es cotylédons
isolés dont on a enlevé 1 tenbryon (ILLINGWORTH 1968), ou à partir d'axes eobryon-
naires (BRAVERMAN 1975).
- 41 -

Des cultures de tissus du parenchyne foliaire ont donné un très bon dévelop-
peoent assurant la fonction chlorophyllienne (BALL-JOSHI 1965). Mais i l était :iL1posi-
ble d' obtenir une différenciation et une organogénèsepnr variation des auxines et
cytokinines (JOSHI-BALL 1968). ~~ possibilit~s encore bien faibles de différenciation
soht· a.pparue s livec l'eI:l]?loi de saccharose et de' lait· de coco (JULIEN 1 g]0) •

D'autres études ont eu lieu sur les besoins en vitmnines (KUM.1iR 1974), et
les effets des irradiations sur ces cals O.iJJ1J,BATR,A.;.J\RYA 1974).

MARTIN et RABHJH.AULT (1976) ont essayé ces techniques pour l'obtention


d 'haplorde~ à partir du pollen, nais' l' organogén~se reste peu inportante dans le
Deilleur des cas.

Is greffage

Il a été pratiqué surtout pour les études sur la rosette. DANIEL et BER-
CHOUX (1965 a) sectionnent la tige principale au-dessus des rax:rlfiëa.tions cotylédo-
naires, pratiquent une fente teroi.nale de 8 rJIil de long. Le greffon est une extrémité
de' tige avec une ou deux folioles, taillée' en biseau sur 5 à 6 IOD. La liga~ est
faite avec un fil de coton. On obtient une reprise de 95 % en 8 à 12 jours.

x
La reproduction par graine - la domanoe
0. "

Les g-raines de variétés tardives possèdent une dOI'l!lDIlce que n 'ontpas ou


très faibleuent celles des variétés hB.tivee. PoUr les vnriétésh~tives, p+us de 70 %
des graines gerDent après 4 jours, de repos entre arrachage et oise au gemoir, alors
que pour les variétés tardive 13 , un po~entage sUpérieur à 50 %de gerrxination n'est
obtenu qu'après "28 jours de repo's (BOUFFIL 1947). D'après GELMOND et nl\KJOOJRA (1965)
une variété Spanish et deux variétés Valencia enployées au Japon ont une légère
dormance. Seules 6 lignées h6.tives sur 206 montrent .une dornance supérieure à 90 %
sur une période de 15 jours après récolte aux Indes (fJ[(JHAMJ'1AD - DORAIRlIT 1968). Il
Y aurait ainsi une sélection possible de cultivar érigé avec dornance. Des lignées
alliant cycle court et dornance ont étb obtenues au Soudan (TARrn 1965) et au Sénégal
(GILLIER-SILVESI'RE 1969), nota.mnent une sélection de' variété prE:':'Coce, résistante à
la sècheresse (IlU':T 1975). L'hybridation a étê tentéë pour l'obtention de lignées
érigées h6.tives à graines dormantes aux Indes (RllM.ù.cHAlIDRAN eta.l1967)..,
- 42-

BOUFFIL (1947) observe qu'il n' y a pas de ~mination nGne avec arrosago
sur les graines ad,hérentes au pied pour les variétés tardives. D'après MARTIN et
BILQUEZ (1960), ~1 s'agit d'un phénooène d'inbipition pour les gra:iries' demeurant at-
'taehéessur la plante. 'rOOLE et al (1964) conf~ent que la'domance de Vh-ginia
Bunch dure plus de 40 jours si lcs gousses restent sur la p~ante.

Les graines basales ont plus de domance que les graines apicales et i l
existe une variation selon les cultivars. Pour des graines de nnturité comparable, le.
; 'o' ,. 1

doroance diminue lorsque la dnte de récolte est reculée.

Le tégunent de la graine a un raIe de protection (SR.EER.MJIULU et RAO 1968-


1969). Cf est pourquoi altérer l ' intégrité du tégunent sérni!llll. ou l'ater st~ie la
gernination. oter la pellicule de la graine multiplie par trois la gemmation. I.e
lessivage des graines de Virginia diminue la doroance, d'une part avec la durée de
nacération, d'autre part avec l'augnentntion du rapport oau/graine, ou le changelilent
de l'eau do oooérution. BOUFFIL (1947) utilise l'eau de J:looération do variétés hâtives
cor:une cau de lessivage pour faire lever la dormance nais il senble que celahoit pas
i

nécessaire •

Les variét6s no:q. doroantes ont DOiItS d'anidon, noins d'ucide ascorbique et
plus de sucre à Dllturité que l,es variétçl;l à ~oroance (SREERAMULU-RAD1972 a).
' . ;, .

La doroance est associée à des teneurs plus faibles eri substances de type
gibbérelline (SREERANULU-RAO 1972 b). A mesure que la domance est levée, les quanti-
tés d' anidon et d'acide ascorbique dininuent continuellenont tondis que les sucres
réducteurs et non réduc tours nugnentent (SREER.fù\~-RA1) 1972 c). De u6ne le s teneurs
en 'acides phénoliques inbibiteurs et counarine dininuent alors que l'acide indol
oo8tique augoenteconne les produits synergiques (acides chlorogénique, caféique,
protocatéchique) (SREERAMOLU 1974).

La durée de la dormance dioinue sm la tenpérature de stockage augmente de


3 à 400C (SESHADIU 1962) ou de 30 à 40°C (BAlLEY et 0.11958).

A température de 3~40 OC, 'la gemination augnente nettenent lorsque l'on

1
peut ~~surer
.
une production de 2 à 3 nl d'éthylène par gTDJ:Jrle de nntière fra.1che par
heuro{IŒTRrnG-MORGlill 1972).

L'effet de domance est dininué en atmosphère confinée, et 100 ppm d' éthy-
lèrie sont plusoffiçaces que. 5% 00 dans l'air. SESHADRI (19?~r Ilvoit déjà rapporté
2
. Peftet favorable de chlorôthylène à 0,7 %pour diminuer le tenps de dormance de
60 r~ I<ETRING et ~ORGAN lèvent ~o. doroance par fUDi.go.tion à 3 - 3,~ pprn. pendant
- 43 -

6 heures (1.969) puis étudient l'action favorable de l'acide gibbérellique, de l'acide


2-, c~or~etlwl phosphonique (1970) de la benzylar:rinopurine, de la kinétinai, des cy-
toid.nine~, 'de la couno.rine (1 r::J71 ). L'acide 2 chloroéthyl phosphonique aSBÛre une levée
d~ dormance à 98 %(GILLIER 1971 ). L'acide indol 3 acétique, l'acide 2.4 dichloro-
phénoxyacétique, l'acide succinique, et le 2.2 dinElthylhydrazide n'ont aucun effet
stiDulant.

L'acide abscissique inhibe la germination et la production d'éthylène.


Kinétine et éthylène inversent l'effet de l'acide abscissique (KETRIN.G-MORGAN 1972).
L'acide abscissique inhibe notan!'lent l'incorporation d'uracile dans l'ID, le dévelop-
penent de l'isocitritase dans la graine, et la synthèse des protéines (KETRmG 1975).

Un essai d'induction de dormance a été fait en tre,npl3Ilt les graines de va-


riétés dans une solution de 1,2 dihydropyridazine 3,6 dione, ou pnr pulvérisation sur
le feuillage. Des résultats positifs ont étG obtenus (:KRlSENAMUR'1'Y 1 ~7),.

La conservation des graines

La conservation de s graines dl arachide doits' opérer à température basse


(FERRAND 1953) et en atnosphère sèche pour co~server longteops le' pouvoir germinatif
(IŒTRING 1971). Au Niari le pourcentage de gero1I1ation reste sup~rilcilr' à 80 'lb après
8 nois de stockage si le toux d 'hunidi;té des graines est ,inférieur à 8 %(IRRO 1953-
'1955). Dans 'les conditions naturelles DU Sénégal, la, 'ge:roination
.\. .
.tOT1~
.: ."
à 12 %cinq
nois après déCortièage (SILVESTRE 1961 ).La co:nseryatiol'). est'meilleure avec le fruit
entier (i'iT1IRDS et al 1951). les petites graines seraient plus sensibles (VAUGHAN 1$9).
On poùrra.:i.t cons~rver des graines au noms 3 :'IlllS (GAVRIELIT - GELMOND 1971 b), et
. o~oe 5 ans avec une tenpérë.~e inférieure' à +15OCetUne hunidité inférieure à 8 %
(GILLIER-SILVESI'RE 1969).

Les graines à faible pouvoir de gemination ont une teneur en acides gras
libres supérieure à 1 %après 9 nois de conservation (r1ATHUR - PRASi\D 1956).

Le trnitenent de s graine s

Certllins tro.iteocmts des graines peuvent altérer le pouvoir geminatif


tandis que d'autres confèrent des avantages.
. - 44-

la funigntion des gro.;ines 1l.U bronure de néthyle inhibe ln croissance préco-


ce-:d.'esplontulesen eD~chantnppareDDent :La, .scissioIl des protéines de réserve, peut
3tre par inhibitioz:+ d' en~ùs prot~olytiq1,l.es (SWAMY-REDDY 1974). le prétrcopDgO Ù

" ,i;··l'eau
.-
'., ,
o:rdinllire est une pratiquesou~nt
. . . . .
~tàpresc~ire
i.r).utile . ' .
(BOUFFIL-TOURTE 1953),
, Le trenpage dans une solution .
décinornnle
'
de, chlorure
'.
delcalciUIJ.
,
suivi d'un
.
sèchage
au. soleil pendant 6 heures est défavorable (FOURRIER'- PREVOT: 1958) • Par contre, le
tre~pnge dans une solution à 20 ag/l de sulfate de cuivre ou de ~lf~te de zinc aug-
. Qente le pourcentage de levée et pemettrait 1l.U jeune plant de i noins souffrir d'une
température élevée ou de la sècheresae (IRHO 1954) • ';

:, En· plongeant les graines daps une solution ç:Ve~ ?:xygénée à 20 %pendant
cinq minutes, puis en les rinçant et en les nattant sur coton inbibé d'enu dans le
fond d'une botte de Pétri recouverte de papier d 'lilUI:1inium, on obtient DU bout de
, 72 heures dans une' étuve à280C des gemés de 2 à 3 'c'eIitinètres de long (TANG VAN HAI-
ROLLAND 197'3) •

L'arachide périt si la gousse est trenpée 2 ou 3 jours dans l'eau à +2 OC •


Un séjour de 48 heures en conditions hunides, en présence d'oxygène de l'Ilir à +2OC,
rend la graine inc apable 'de germer : ce" phénonène e st associé à l' appnritian de suba-.
. tonces à fluorescence.
. en lur:dère de Wood, substoncüs voisines de ln cOUI!lnrine et des
, '

polJrphénols (D~ll.UX 1%4). Le stockaie des graines à 3°C Il un effet néfaste sur la
ge~ation (WALIŒR - Cl~;';rER 1971).
.1

ws graines hUnidessounises à :une alternance da 'teDpérnture (20 h en ré-


frigérateur, 4 heures enteI:Ipérature~binntê)p~ndant·: 4, joUrs ge':rI.Jant plus vite et
. . . ;. .
J;lrodU1sent des pllU1tuÙs pius vigoureuses que le téooiri(MROGINSKI-KRAPOVICKAS 1971 ),

Un traiteritent de 10 jours f:t 15 ou 25°C augo~nterait légèrenent le rende-


"I:lent' mais pas à 5°C (OHASHI et al 1957) .L' arrachage tardif d'une réco;Lte exposant
les graines ù des températures basses dirninue la qualité des senences qui sont plus
sensibles que celles d 'une récolte précoce aux ~auVnises conditians de '~tockage
(YOUNG et al 1971).

La faculté gerr:dnative ne serait perdue qu'aux extr~i:les de 50C et 55°C


(GILLI~-SILVESTRE 1969).

w sàchage au' soleil ou à 55°C' provoque une diI::rinution de 20 %du pouvoir .


;, ' gerz;dnatif (MARTIN, 1964 a ; MIXON et MOTT 1969). Cependant la limite supérieure de
1 , ',_ •

57°C à l'air chaud serait sans inc.onvénient (An. 1948).


.;. 45 -

L'eobryon de la graine peut ~tre tué par un vide de 50 IilI1 de mercure nain-
tenu pendant 3 Diriutes (MAGNE - BILQUEZ 19(3).

La sècheresse exce ssive a de gravES repercussions sui- les eobryons des grai-
. .n~~ (MARCHAND 1971).

Le pouvoir geroinatif des graines peut être évalué par le test au tétrnzo-
J.iulR (MOORE 1972 b). La vitalité de la graine paut êe oonndtre à la prooptitude .,'

d'énergence de la radicule (MIXON 1971 a).

. '. ~.
GAUTREAU (1975) décrit ninutieusenent
'les. t'ests de contrale de gernination
(après 38 heures d'étuve à 2~30oC), d'énergie gerninative au bout de 48 heures, et
de ,fooulté germinative après 72 heures. f.1ooRE (1972 a) attire cependant l'attention
sur les différences entre la gemination potentielle et la germination réelle lorsque
les actions du mileu anbiant naturel interviennent.

x
La geroination

l30UYER
,
(1949a) note
..
la levée. en 4 ou
. .
5 jours au Sénégal alors que PREVOT
( 1950) ne 1 ' observe qu'au bout de 7 jours. En Esp~e et dans le Sud de la: France iJ
, ,

faut coopter une douzaine de jours vers la fin Avril ; sept à dix jours itu.:X: Etats
Unis (GREGORY ct al 1951).

La température opti.mum serait de 32 oc (CATHERINET 1958). l30LHUIS et GROOT


(1959) trpuvent cle 27 à ,33 OC, MONTEREZ '(1957) 33°C et FORTANIER"27'à 30OC. Ln gerni-
nation est inhibée aux ext~oes cIe 150C et 450C (GltLIER~SILVESTRE1969).

Le pouvoir de suc.aion de la graine est élevé et elle peut atteindre 1 'hy-


, ,
dratation en présence d'une pression oSL'lotique élevée de 30 afuosphères. Ce taux
d 'hydratation est cle 62 %du poids sec , soit 38,3 %du poids de'la gr8.i.ne. BOum.
nontre que cette hydratation ési obtenue enViron 28 heures .après le seDis dans un
sol sableux à 8 %d 'hun:1.dité ~ OOUFFIL (1950) estinait que:le départ <1e lai gemination
dans le sol alleu lorsque la graine contient· 'O~i d '.~au,ce,~ est obtenu en 8 h~
res dans un sol hunide sableux à 10 %,dteau,
... .. et en 3. 'heures
.:..
.avec
.. un trenpage dans
l'eau. BILQUEZ ct IJlARTm; (1961) nesurent 'UIle augmentation de po~ds des graines de
51 à 77 r~ au bout de 55he1ll'es selon la variété. "r·

ImoN (1971 b) observe le débÙt de ~~ùtionà~ niininum de 35 - 40 %


d'onu sur base sèche, et une gernination conplète à 60 %'
-46-

.'. ;:.. Une substance rhizogène de type· auxine Il été trouvœdD.I).s les graines d.lune
voriété érigée non dormante (N,fl.GlffiAJAN-GOPALAIŒISRNAN 1957-1958).

roùYER (1949o;}D:rclécri1:;- les diffor.entes phases .dela geminntion. Cette


gerninntion slaccompagne de r:lodi.:fications cbiJ:d.ques dans. l~graine •. n y Il résorption
de 18 ng de oatière sèche par plant pendant les deux premers jours, .et 182 I:Jg au
.".' 4: " ,..... J, . " . :

bout de six joUrs 'soitenvirori.: 50 %du poids i.Ii1 ti81de la gra:ine. Les cotylédons sont
p~atiqueDent vid~s':Vè'±-~'ie 20ejour"onis peuvedt~rsister plu~ d tuno6is~':Au cours
de ln gemination plus de 60 %du poids' sec '. de's co~lédons et 70 %des pràté:ines sont
, :ijtilisé~:{CHERRY 1963)~ ~ 18 j~urs, ~n,ndis que le pourcentage cl 'huile passe de 46,8
~9,3 %, celuid'arxid.op"c~oit de 12,3 à' 3'5,3'% (RABMn et al 1961). Divers auteurs
,ont· étu:n~' l':é~()l~t~0It l\~OS COI:lPOS~,S- ~zoté~,~ l~PidiCJ?~s e~ .hydroo~~~é~ . (Hlffi-TZOOK
1969 ; VYASetal'969 ; !lÀNOVEH1969;
, '. :,', . . ,,1.,." l o.
CHINOI
• ,:
et al 1958), d'nutres'celle des enzytles
'. :'. ' .. ,' .' .' . : • .

ou des vitamines (SREERAMtTLU .. ".'


ot RAO 1%7 et 1970'; ,"
MAzELIS 1969; SANDERS-PATTEE 1Çl75)•
• r-'
.. / . .f:".:

L'orœhido produirai.t deux Emtifongiques chiniques (phytoalexines) à portir


des grcines infectées en geroinntion (KEEN 1975).

La levée est meilleure lorsque la graine est décortiquée 3. la oain ou avec


une noohine faniliale plutet qu 1 avec une nachine :industrielle (COLENO 1950). Les
domages a~ tégument ddla graine
. '. . '. . : ~
d~llent be~oup la ~~àtion
," " . : ' ,
(CARTER 1973).
! ", i' 'i'

Uno récoltoretnrdée et une dininution de la densité à 1 'hectare en cUlture irriguée


·au.gtlentent: ln gcrnina~ion desè~eno~c~~ au ~hnnp (TARrn
. .. ~'
- . l'''lISOVIC 1967).
. ,

": . Los gr:aines provent;lpt d lune récolte tardive sont plus sensibles que celles
;', d lune r~olte pr~~e aux: bonnes c,~nditi~~~ d~' sèc~' ~our conserver leur quelité de
g'(frtùnat:l:OI).;_JY9UN~l1100RE 1,972) ~!Jes fU'~hià.es ~écoltées le :plu.~ tet dOIÙlènt les
oeilleures réponses de ge~Jin~tio~ (YOUNG et al1' 971). ' '.
. ~ \ ,

D'aut~csessa,i.s,confirnent lu L1oille~'gerIJiÛation des grandes graines


.. t · ' paJ;',rapport aux'
, .! ' . .,~
~etites"
.,
et ~'1:
grnines ratetfuées (SIVil.sU:8R.AMAN:IAN-RAMAxnISHNAN 1974) •
. .' : ' '", " " .

J •• " • :Un~ ueileuré gerraination.des arachides devm'iété. t~di.ve à port raopllIlt


(BtAcKSl'ONEet.iù.,·1i954) est obteIlU,e aii.·la>se~~~: .'

: ' - est ori~inaire'd 1un" isol 'àtnux dêsaturati'On en: calciUJ:l élevé
':"a uh'pWXèen:t'nge' d" acidité libre fÎÜble inférieur à.O,3% ;
. '-'provierit cl'~ lot'èièintenant moins de 10 "%'de :goùsses:viùes ; :
- est conservée·à url- :tàux !~PhtiÎ::1idit~~fBlible'; .
. ' -. (.. ..,.
,- p-J:'ovient d IlJIl lot contenant. \ noins/28
,
%de graines ridées •

.~. J.i.'('
.. 47 -

I.e précédeut cultural aurnit égnlenent une' certaine influence (BLACKSl'ONE


et al 1954 d'après PREVOT - OLLAGNIER 1955 a).

L' nnornolité à l'intérieur: de la graine se révèle sou~nt dès le stade de


la gemination (GAVRIE1IT-GELMOND 1971 a).

x
x x

LE SYSTEME RADICULAmE'

Le systène radiculaire de l'arachide s'enfonce profondément bien qu'en


poids la couche travaillée du sol (0 - 20 cm) cOIilporte environ la noitié du poids
total des racines.
x

Croissance des racines

A la levée, la racine apparlÛt lJll deuxiètle jour avec 2 cm de long puis


5 cn au 3e jour. ~\u 4e jour viennent les rndice11es secondaires, et à 6 jours la
racine a 5 Ù 10 cn de long (BOUYER 1949n), puis 12 à 18 cn au ge jour (BOUFFIL 1947).
Ln racine primaire de la Virginia Bunch atteint 26 ço en ,11 jours et possède alors
ses racines secondaires latérales (YlIRBROUGH 1950). :'LePfvot atteint 100 co wrs le
356 jour (ORGIAS 1951). A Kongwa, la variétû Natnl CotlO.on a une vitesse d'enfonce-
ment :le 2,8 cm par jour et ensuite une progression limitée à 4 mn par jour. Dans un
sol lourd, ln racine principnle suit l' avancencnt du front d 'hm:lectation du sol dans
1e~ conditions naturelles d'où une pénétration noins rapide et DOinS profonde. 10.
racine d'arachide pénètre dans la zone d'altération de la roche mère (LEA 1961). Les
profondeurs atteintes varient' de 1 n (LEi\. à TOZI .;, ORGUS) à 1 n 30 au. Brésil (M'OR-
ZATa - TELLl\. 1960) ou 10 50 (CASlillIANCA 1965) et n~me 1 n 75 (LEfl. à KONGWA). ORGUS
œsure unê envergure de 120 CD (FERRliND - PREVOT 1951).

L'existence de lésions à l' extréEJité de la radicule et 1 i orientation des


graines senées dmls le sol OIit une influence sur la courbure de 1 'hypocoty1e, la
vitesse d~, éléve10ppenent et la fornntion de racines prinaires nultipJ,.es .ou fascicu-
lées (TETER-~rr:LLER ;t959). Les racines 'secondaires débutent trois jours, après l'ap-
paritian de la racine principale.

....
, "
, , ,,>La ~!esion de croissance des racines ou force' do'poUssée par unité de sec-
"".,+ il", 11 _ ç; hJ'l"'~ 171!'li!=l nv~ nM erl~~nes de 4.0"ù 2{bafs (TAYLOR et RATLIFF
- 48-

1969 n).Luivitossod 'élongation des raçinos on on ·par heure (y) ost fonction de la
résistancE> au pénétronètre on bars. (x) selon
2
y = 2,694 - 0,084 x + 0,0007 x
I.e nanque d' oau d.:ïiJinuo le IJo±ds do: nntière fraiche fomée bicn quo la vi tosse d'élon-
gation des racines no soit pns atteintG(Ti~YLOR-RATLm 1·969.b).

Le calciUlJ. fllvoriso la fOIDation des rœincs (SESHLDRI 1%2). L'éthylène


sur les plantules étiolées n'a qu'une très faible influence sur lGS rocinos ot l'hy-
pocotyle (GOEXHL-ICf..Y 1 975).

Le systène radiculairo do l' arnchido so carœtèrise par l'absence d'un épi-


dome sur ln rœine prinitivc jouno (GREGORY ct al 1951) et la ~)résonce cle nodosités.

x
Los exudats

.Après l'étude dos c onditions culturclos pour une croissance axénique de


l'arœhide (HIJ.1E 1969) fut perfectionnée une néthode do sé:i,Jaration des emdnts (SH1~Y-
. Hi.LE 1973). L'exEU:len visuel do raciilOs d' arachido poussant en solution mtri tive ou
en environnenent stérile révèle quantité de Dutériols excoriés collés à l'axe et à la
cape rodiculaire. Uné légère agi tutiori fait tonbèr ce .natériel nu fond du récipient
(Riu..E et al 1971). Un taux'faibl€l decalciun aUgni:mterait ln peméabilité cellulaire
l)uisqu'ii est constaté quatré fois l)lus d'exudntion à 10 ng/litre do calciun qu'à
50 ng/l sans qu'il Y ait do différence· do .croissance; les' travaux nontrent que l'exu-
fiat des racines d' D.rœlÙdes contient presque toujours du galactose· et du clibydroxyo.-
.cétone en qunntitésœsurables, souvent· du ribose et rarenentnannoso otxylose (RIT-
_OUSE - HLLE 1971).

Dans des conditions axéniques, l)lusicurs sucres sont nis eri évidence : ar&-
binose, ribose, ~lose, fructose, oamlose,. glucose, galœtose, uÙnnitol, ncid€l galac-
turonique, inositol, sucroso et cinq sucr~s inconnus (FRi..NCIS-Ml.lNl.RD· 1973).

Ln porte en sucrœ<1e l'arachide serait de 3,~g par plm1t.e par semaine et


la perte totale en' substances organiques de 21.;t; pur plante l'or seIaaine soit 0,54 Dg

pour un cycle de. 188 jours (Hf..LE 19(8)

Après incorporation de 14C02 , on rocolte nseptiquenent les exudnts radi-


culm.res dans lesquels sont identifiés quatorze acides minés, deux acides orguni-
quès et deux sucres, tous· radioactifs Èl. l 'excep~ion ~e ln ,cystéine et de la. valine
( SU:BRllBNllNYl.M-Rl.l.O 1 gr4) •

La capncité d'échange dû cations des racines d'arachide serni t d'environ


de 40 neq pour 100 grarmes de rpcines sèches (TliNG VAN HliI-Lll.DDELOUT 1971).
... 49-

• Ç';'
Répartition des racines

Le,s pourcentages en poids des racinas par :.cQuche de sol sont! l~s. spivants
.:t:.

.CASABI1JilCA . INFORZJ~TO ,

Profondeur Pourcentage Profondeur Pourcentage


0- 20 47.7
..
'.
o- 10 30
20 - 40 16.0 10 - 30 30
..
40 - 60 10.6 30 - 90 32
60 ... ·100 20.7
100 5.0 90 8 .. :

Le systène radiculaire varie selon la variété : très important pou;r la 48.115, Doyen
pour la 28.206 et GH 119.20, restreint pour la 47.16 (nillo 1964 ; OOIN et fàSR}~ 1970b).

Les variétés ranpnntes ont un' systène racinaire plus profond que, les varié-
tés érigées, mûs le nbnbre des rooines prinaires et secondaires et le poids racincire
sont inférieurs dons la couche 0-25 cn du, sol (BHl'..N 1973 a) ,

variétés ranpantos variétés érigées

Poids racîne '0-25 cn 43 50


2~50 CI:l . 38 ·40,5
>50 CD 19 9,5

Le poids fruis de racines est évalué entre 20 et 30 g près de la ooturité


par ORGIAS (1951) et Ic10H/'J.'!rJllill 1..11 .('1 932). le poids. sec par pied serait de 3 à 4 g.
,: îLes auteurs onéricrons estinent le rapport du systèoe radiculaire au systène oorien
à 13,4 %à 130 j en culture sur sable. Ce rapport dirrinue ,avec l'tige : ~IJérieur à
50 %à 18 j, i l tonbe à 4 %Et 140 j (HARRIS - BLEDIDE 1951). En sol sableuux, le pivot
représenternit80 %du poids des ~acines (ORG-ll:..S 1951 J•

. .
x
~,

.: 1

' .. : ,1'

.. ï i, .

'-
-50-

N~osités

Les nodosités se trouvent surtout. dans la zone de surface (SESRADRI 1958b).


Il Y aurait de 800 à 4000 nodules d 'une t~te d'épingle à 4 c/m (GILLIÉR-SILVEffi'RE
1969). n y en aurait aUtant de petit~s que de moyennes et la !:loitié de grosses:
40.40.20. Les nodules nctifs se révèlent à l'intérieur par une couleur rosée qui
déc.èle la présence d ''lme substance t;ès voisine de l'hénoglobine (JAUBERT 1953 Il ;
mORroN 1963).

le faible niveau de phosphore dlms le sol, ainsi que ceux de molybdène et


du potassiULl réduisent la nodulation (NAIR et III 1970) •

Au TaXIlS, la présence de rhizobia est notée èuI' 90 % des échantillons,


mais seules les. nodosités d'une zone de culture sur quatre contiennent la le~hémo­

globine. fur 22 souches de Rhizobia isolées. seules quelques unes sont hautement ef-
ficnces (WAVER 1974).

Alors qu'il existe une corrélation très forte entre l' ~ote de la plante
et le taux d'hénoglobine pour la dernière période de croissance de 111 plante semée
en temps nomal, 'cette corrélation est Ilbsente pendant ln première phase de croissance
de l' aJ.'oohide ainsi que pour les senis tardifs (XHIFFMAN'N - LOBEL 1 g.,3).

L'azote à 1 ~30 kg par ha réduirait le nonbre de nodosités de l'arachide


après 45 jours IlU contraire du phosphore et du potassium (MlJTHTJSM-1Y 1ID). CHESNEY
( 1975) signale aussi la diminution de nodulation avec l'apport d'azote.

L'apport de 75 UF de phosphore et de 1 kg/ha de moltbda,te de BOdiUIil o.ugœn-


te le poids du matériel nodulaire (MURALIDHilBAN - GEORGE 1971).
suivi
Un traiteIJent desgraines au cobalt/d'une Pulvérisation foliaire augmente
le développeIJentdes nodosités, lu teneur en azote et en cob~t de la plante (THIMHA
REDDY-SEIIV:RAS 1975) •

La fomation.des nodosités est accélérée (13ej au lieu de 20e j) par


l'inoculation de bactéries. Celle-ci serait surtout intéressante dll!l.s les régions à
faible pluvionétrie • .En effet, il est observé deux fois plus de nodosités sur ara.-
chide dans une n~rJo terre si lu culture est faite dons un cli.nat plus pluvieux
(JAUBERT 1952 - 1953 a). Les auteurs israéliens (SHIMSHI et al 1967 ; XHIFFMANN-
ALPER 1968 a et b) ont fixé les modalité s d'apport de l'inoculuo avec ou sans irri-
gation : de 3 à 8 CD de profondeur Do raison de 100 à 750 g d' inooulUIJ à 10 milliards
de bootéries par gI'ar.lI!l8, dilués dans 50 à 100 1 d'eau. Cette néthode serait prêfé-
- 51 -

. l'able à 1'1 eIll'obage des graines et équivnudrait à un apport de 170 kg /N/ha (SIIDISHI
etaI 1967). DENJ-lRIE (1967) 2. Madngascnr pensait que l'ionculation devEùtêtre réser-
vée aux sols sableuxdnns 11 état des ~ncès c.cquises.· L'.inOGUlUD augnenterait
le pourceIÜi1ge.do. pJ:'otéine s et la teneur on huile (MORA et al 1970) •

, Tl existerait des corrélations positives entre.l'inpoxtance de la nodula-


tior: et les rendernent en fourrage et en gousses (HUTIER '1956) ~'.

x
x x
L' HYPOCOTYIE .

L'hypocotyle apparaît avec le collet 2~ à 48 h après la mise en germination


lorsque la radicule atteint 5 Bn (YARI3l10UGH 1949). Elle se distingUe par uno surfnee
brillante due à la cuticule qui est absente sur la racine. Lu troisième jour, on
distingue nettenont le collet qui présente un gonflement.

L'hypocotyle est la partie ùe tissus aérien enfoncée dans le sol entre la


racine et les cotylédons, qui conserve uno structure de "tige mêoe"lorqu'elle portera
des radicelles. Connc le collet se trouve à lA. profondeur de semis (BoùFFIL 1947) et
les cotylédons à 1 en sous la surface du sol, la longueur de l'hypocotyle .ost déter-
ninée par la profondeur du seDis. le oaxinun possible serait linité à 12 co (GREGORY
et al 1951 ) •

Trois seDainos après 10 semis, l'axe hypocotylé prend la fome et la couleur


de la racine, puis le gonfleElent du collet s 'estœ-Jpe. Au bout d'un ];lois, des racines
adv~ntives naissent etfJ8Ue des nodositos appL'..I'aissent (BOUFFIL 1947).

x
x x

LiJ.. TIGE ET LES HAMEAUX

RGLùfication

Alors que CATllERrNE1' (1957) essaie de cD.rnctér:Lœr le type de rnoification


de l'arachide pour une classifie ation, SESHitpRI (195&) pense que ce critère n'est
pas asse:z; sûr pour serviT de base Q. une classific,-::tion. D'après CATHERTIJET, et selon
lanot3.tion~le RICHTEH (1899) c'est-,à-dire n pour la tige principale, n +1 pour
los rBPenux s'y g;roffo...'1t, n + 2 pour les rlliJeo.uxpartrillt desrélneaux ri +1 et ainsi
de suite. i l est possible do trouver des types non r81J.:Ûïes avê~cl~s rifueaux n + 2
- 52 -

et n + 3 ra:res, d' out:l::'es subra.r:ti.:fiés ovec n + 1 et n + 2 abondants, et enf'in ceux dit


raLlifiésl:\Yant
; - ---
abondanc~ des ratleaux
-_.- '''---~'-'''''''-'''' ~-"\"~·t:.H..... ~{.. 'l...
n, + 3. Ce dernie:Ji: se rencontre
' ..1'_0',,'" ..1. •.J'l."!I.'!•. J.f. .... ·./t! u.1..1~f.l.è.el'"'''i Jrj"J.J..l.
q'-,,o
t!JJi.lJ~ :.J1J
~s les
vorietés tardives. SILVESl'RE (19!?1 1. donn~ les exenples suivants :

Non ranifié ! Subrru:rl.:fié ! Rani:fié


!------------!---
! Variété !Valencia H~tive
!---!------
!47.41 Javo!
! ! (Rouge de Plovdiv)! Spanish!
,-----! !- ---!----!---
Variété ! serd. érigée! ! ! 28.206 - SALOUM.
! !------!- !-,--------
Tardive !rllOpante ! 32.6 Baol! ! 24.11 - Baol
! ,
i, Notitingou 52 .5 - Boukonbé i
--------- ----,---,--
Rasteiro. !

L'hérédité du mode de raoificotion a été étudiée (WYNNE 1975).


" ·1'

L'inportllIlCe du système aérien, et donc de 10 ramification dépend de la


surface disponible pour chaque plante. Ily ci 57 % de branches en noins par pied en
pnssont d'un ooartement 00 x 30 x à 40 x 15 (ISHAG 1970), et pour la Shulru:û.t en dou-
blant de 70.000 à 140.000 pieds por hectore, il ya dininution deS rœeaux n + 2 et
n + 3 (C1Œ.ANER-ASffRÎ 1974).
x
, '-
Croissance des tiges

La dernière description o.notoDique relevée de la tige de l'orachide est


celle de VALLADE et R.ABl!DHAULT (1953 ) succédant aux travaux de THEVENIN (1951).
! .

La tige principale est généralenent plus courte que les raneaux cotylédo-
noires (variétés rampontes) et rareoent aussi longue (variétés érigées). 10. croi~
sance en longueur de la tige augnente aux faibles écartenents pour les variétés éri-
gées (Rouge de Loudima - PREVOT et OLLAGNIER 1954) selon un processus d'étiolement
que favorise également la présence de nauvaises herbes au début de croissonce ou un
Banque de luninosité en présence d'une tenpérature élevée et d'une hunidité abondante
(GILLIER 1965a). I.e rapport poids sec/longueur est toujours plus élevé à grand écU!'-
tenent (IRRO 1966b). PREVOT et OLLAGNIER (1957), PREVOT et al (1966) rapportent
qu'une h'w:.1i.clité plus abondante augmente la longueur des raneaux par accroissement
des éntre-noeuds • .Avec 100 mm d'eau disponible par, jour, la croissance des reraeoux
totalise jusqu'à 7 cn.. par jour, maximun atteint au 50e jour~ puis i l y a une chute
brutale à noins de 2 CD par' jour après le 70e jour. acES et WORMER (1 959) insistent
sur le fui.t qu'un sol naïnteriu continuellenent à 10. capacité de r~tention donne un
- 53-

effet plu~ intense sur la longueur des tiges que sur le nonbre de feuilles. La sèche-
resse retarde l'émission des tiges
.
Llais n'en moa:;.fie pas
. ,. .. 31.33).
le nOBbre. (voriété
ws tiges ont de O,ro 20 à 0 ID 70. Elles deviennent creuses en v.ieillissant.

En enceinte climatique, par suite d' insui'fiSlJ.llce lur:rl.neuse ~ la tige princi-


pale est plus grande par suite de la tendnnce à filer. Elle est plus courte en culture
de contre saison, en' saison sèche. Pareillenent en enceinte, l'apparition dés raIJeau:x
cotylédonaires et secondaires ost retardée. Le nOL1bre de rmnaaux secondaires de quatre
en saison normale, est de 2,0 en culture de contre saiso:J. et seulement de 1,6 en
enceinte (GAUTREAU 1 m ).
PREVOT (1949a) a donné le détail des longù.eurs de chaque ~'IJ8 de raneau
obtenu avec un cycle de 148 jours sur une voriété hâtiv3 e:J. Fra':l~e : la croissance a
été plus lente mais plus i.oportante que celle obtenue au Sénégal.

L' lRHO (1954 ) avait montré que les tiges vertes dons les variétés érigées
ou seDi érigées étaient en relation avec des plnntes à neilleur rendenent que ceux à
tiges rouges, nais ce caractère de couleur reprend le pO'LL:'oentnge originF.Ù de la popu-
lation en 3 BIlS si la sélection n'est pas naintenu3 . (m.HO 1955).

La croissance des bourgeaons cotylédonnïres est uniforne (PREvOT 1949d).


I.e développenent du romeau cotylédonaire est t:':G:J relenti si on ôte le cotylédon cor-
respondant. Si les deux cotylédons sont enlevés, les deux axes sont rudirJentaires
(NUCHOWICZ 1 955) •

La suppressim de l!apex de la tige principale nu début de 111 croissance


perturbe beaucoup plus la formation des rru:ùfications chez Virg~nia Bunch que chez
les plantes de type SplJ.llish ou Valencia qui en possèdent peu norrrm..l el!lent. Les résul-
tats suggèren~ que pour Virginia, la tige principale fournirait la. matière sèche plus
longuement que chez le type Spanish (l'UiEDA 1972 a, b) •

Influence des homones

Quelques essais sur l' arnchide ont été effectués pour Desurer l' inf'luence
des substlJ.llces de croissance. L'acide triiodobenzoique,' la counnrine et l'hydrazine
tlaléique inhibent les bourgeons terminaux et favorisent 10 dévelôppeù2ent desa.xes
depx .
latérnux. Alors que les/premiers corps sont toxiques, le troisièI!le ne l'est que
faiblement (BREITHOF 1959). VALLADE et RABECHAULT (1964) ont étudié l'influence de
l,'acide indolacétique et de la c·out:Ill.I'ine pour la recherche d l1i.~'3 l:üo.logie avec la
- 54-

~ongUeUr 'des entre noeuds et la structure de la tige en cas de virose. L'acide gib-
~fflJ4.Que .provoque l'allongement de ia tige principale de façon 'plus importante sur
vari~té érigée (28.204)qué sur variété serDi érigée (28.206). L'allongement des ra-
meauxcotylédonaires est proportiçmnellernnt inverse (RABECHAULT - GUENm 1967).

·1esrésultats suggèrent que la croissance plagiotr<.:>pique de l'arnchide est


réglée par les niveaux éndogènes'des sti.I:Iulat~urs et inhibiteu:œde.croissance, cet
équilibre pouvont ~trEl influencé par les conditions llElineuse s. Le mode de croissance
des, pousses latérales dépendrait denc de l'éq,uilibre entre l'ucidegibbérelJique qui
favorise la croissance orthotropique et ses inhibiteurs
,
~ ceux, des activités auxi-
niques qui favorisent la croissance diatropique (ZIV et al 1973). D'autres auteurs
ont analysé los phénomènes de dormance apicale, les applications de gibbérelline et
ldnétine sur les bourgeons latéraux' chez 'les variétés érigées et rampantes (HARMINDER
KAUR-SINGH 1974).

D'un point de vue prntiq,ue, G.A1LP.ND et MARTIN (1954) soulignent que cer-
tain~s ~iétés ont des tiges fragile s qui se sectionnent fooilenent (Rouge Loud.i.ma
311 A) d'où une a.u.gmentation des restes en terre'~ ou encore que le port (Virginia
Btmoh 322 A) et le trop grand voluœ de fanes (Inproved Spanish 374 A) rendent dif-
ficile l'arrachage nécanique avec certains types d'arracheuse.

x
x x

LES FEUILLES

Description "

f
i

L'arachide, qui est 'une plante à deux hélices foliaires s. des feuilles
alternées (FRANQUJ'N 1970). La pbylloto:rie est 2/5. L'embryon contiendrait 6 à 8
ébauche s ùe feuille s (GREGORY et al 1951 ; BnZOZOWSKA - HANOVER 1964).

La feuille d'arachide conprend doux paires de folioles. Il existe de non-


breusœ ononalies avec une cinq,UièEle folioie (RABIDHAULT 1956) et o$me une sixième.
Les folioles supplénentaires ne sont pas rares dans des croisements avec des types
" ~

, Valencia (ASER! 196&). Les~olioles sont ,elliptiq,ues, :. oblongues, subovales : i l


s'agit d'un caractère vn.ri.étal influencé par le milieu
, ,
(SESHADRI
, •
1962). Les
1
folioles
.. des bronches basses sont p11,ls petites, plus ovales que colles do l'axe principal ou
des branches supérieures q,ui sont loncéolées ou oblongues. Certains auteurs ont étu-
dié le rapport largeur/longue1;U' ou le d~~é. d' aplatissement (LARRaQ~ 1949 ; !RRa
:)
- 55-

1954). les caractères des stipules do 1::1 feuille paraissent constants (BmfrING 1555).

La couleur des feuilles plus ou nains verte dépend de la variété.


GAUTREAU (1 m) mesure ln densité optique par centj;~ètre carré de surface
o
foliaire par colorimétrie à 6450 A de l'extrait o.cétonique et établit l'existence
d'une relation entre cette densité optique à l'unité de surfooe foliaire et le bilan
net de photOs,ynthèse.

l' " . ' 2


Ln teneur en .chlorophylle est de 1,89 et 1,81 cg pour 100 on dans los
folioles proximales et distales nt ayant pns m81lqué d'eau, mais ces taux se réduisent
respectivement à 1.33 et 1,21 mg/100 ci en cas de flétrissement (REDDY 1969).

L'analyse pigmentaire de feuiEes jeunes de une à deux semaines et de feuil-


les ~es de huit à dix semaines montre surtout une différence' dans les teneurs en
carotène qui diminuent avec l'age, et celles en lutéine et zéa2:anthine qui inverse- ;
. ment augmentent. . Les chlorophylles
.
a et b , la néoxll.llthine
' . . .
et la violaxanthine conser-
vent sensiblement les Ii1~mes valeurs (TAI-TODD 1972).

Pour les :types outonts à feuilles virescentes, la synthèse des acides


nucléiques est nOrI!lale tandis que celle des protéines est 'nette:nent plusfm"'ble
(BENEDICT-KETRING 1\fl2).

REElD signoJ.e en 1924 la présence de cellulaf? magasin pour.l 'eau à la partie


inférieure ùe la feuille (GREGORY et al 1951) et ILYINA (1959) en fait l'0tude en
relation nvec la disponibilité de . l'eau dans le sol. L'établissement de <roefficient
de corrélation entre la turgescence foliaire et divers facteurs (humidité du sol
+ 0, '37, température de l'air -0,76, h;ygronétTie + 0,68, év~poration surf'nce libre
- 0,80) met en évidence que les conditions atmosphériques ont plus d'effet sur la
.'
régulation' .:.-' de ILl balance hydrique interne que l'humidité du sol (LID 1973).

Les études anatomiques montrent que certaines espèces ont des adaptations
xérophytiques telles A. marginata e~ A. glabratu ,(CRUZ - UPlillHYAYA . 1961). D'autres
auteurs (YAlrnROOGH 1957 ; JULLIEN 1 r:;rrO) ont étudiél'.aIlatomie des folioles et la mor-
phologie (MAEDA 1970 u. et b).

Les folioles ont des stomates sur las deux faces (CHEVALIEl1 1934a) dont les
2
dioensions en ouverture sont 20 x ~(IJ!1X 30 x 15) à raison de 120 et 90 par mm
pour les faces supérieures et inférieures respectivement (CASSIDY 1968). YARBROUGH
2
(1957) trouvait 150 à 175 stomlJ.tes por :mI:l contre 15 à 20 pour WAIDRON (d'après
~... -.,.. ·lmEOORY et a1'1 973). GAUTREAU (1970 ) cite des chiffres de' 225 et 192 à la face infé-
,"
rieurs et 160-1 29 n la f oce supérieure.

,'':
x
~-.' i
'- 56 .;..

Nombre

Le nornbrede feuilles de la tige princj.pale vade 24 à 26 en fin d ~ cycle


pour les vo.riétôs hâtives (PREVOT 1950a). PREVOT note une ,accélération de la formation
des feuilles sur la tige principale au moment do 10. floraisoIl, ce qui pourrait atra
d~ à une augtJento.tion do la teI:lpérature moyenne 'journalière.

L'apparition de feuilles sur la tige prinQipale e~t retardée encas de sol


très pauvre (FORESTIER 1973a) ou de carence an soufre (BRZOZOWSIŒ, 1%9), à moins qu'il
ne s'agisse de l'absonce de développeœnt de certaines ébauches f olilliras.

w nombre total do feuilles formées par pied varie avec l'écartement des
plants et l~ densité à l'hecto.re (FORESTIER 1969).10 nombre de feuilles formées
peut dépasser 300 pour des cycles de 135 jours àu minir.1UIi1 (PREVOT 19490. ; GOLUm -
. HARTZOOG 1966b). FORESTIER (1969) signale jusqu'à 223 feuilles fornées sur variété
Mtivo en fin de cycle (90 jours) à ~'Cartement 40 x 4o'CCl contre 95 à IC'Carteoent
50 x 10 CCl et 110 à écartor:lent 20 x 25 CEl.. BILLAZ (196 2) montra qu'il Y Do 170 à 190
feuilles par picd sur les variétés tardives nu 90e jour, et seulement 140 sur une
variété hativo (28.204). Ln sècheresse diminue le nOI:lbre.de feuilles formées (OCHS-
W<>RMER 1959). Si la période de sooheresse est située tet dons la snisonculturale,
'ln plonte rattrape ensUite son retard au point de vue, feuilles. ~asèchere~se en fin
, .q~, ,v:~gétation diminue beaucoup le nombre de feuiUes (PREVOT - BILLllZ 1962). Un pied
dlarschide peut fomer jusqu'à dixfeuil~es par jour (nILWet OCHS 1,961).

FORESTIER (1969), dans le cas où la croissance du pied ne subit aucune g6~


montre que le nor~bre total de feuilles fOrI:lées peut ~tre relié à cèiUi 'des feuilles
1
appanlOs sur la tise principale (x) selon une fomuIe y = Il X b, los coefficients a
et b chongeont selon la variété -

y =,
O 34 %
2.11·pour la 1J.gnee
. , 55 .437
Y = 0,256 x 1.97 pour une population Minkong.

x
Surface foliaire

. '-'2
.Au Sénéga.l, la, surface ooyenne de la feuille de 28.204 e~t de 20 co et seulement·:·
11 crl sur la 47.16 (BOCKELEE MORVAN 1 ~~5D.). PR1'VOT (19498.) en France trouvo.it
40 crl pour le. surface foliaire unit~re de la Rouge: de 'Louciïna en fin d~ cycle.
La. surface d'une feuille dépend de sa position sur la. plante : l'agrandissement des
2
feuilles est régulier et important de 7 à 10 cn par feuille en passant d'une feuille
- 57 -

à la suivant~. Les feuilles les plus grandes se trcbuvent vers le J.Jilieu de la tige.
Ln surface lIlllXi.n:rura des feuilles de la, tige principale (11 e à, 1 5e) ~t de 74 cm pour
2

uen surfnce Doyenne des feuilles de la Pl~te de 34 cn sur vnriét~ trigraine érigée
2

(FORESTIER 1969).

L'estimation de la surfooe foliaire chez des variétés d'arachide (SAXENA et


àl "1972) a étü faite à partir de la longueur et de la largeux (NOR 1971), la valeur du
facteur correctif différant avec chaque variété, ou seuleIJŒlt avec la Desure de la
longueur, donnant pour la variété Starr (BROWN et al 1973) : .
A cm2 = 2,269, - 0,624 L (cn)

+ 0,394 L2

BOCKELEE IDB.VilN (1965n) trouve à 'Uluga (Sénégal) cm .excellente ,année cli.mn:-


2
tique que la surface foliaire mnximum au TIe jour est d'environ 13.300 m /ha, t:lUSsi
bien 'pour une variété érigée (28.204), que ,pour une variété :I;ampani;e (47.16), :la com-
pensation étantobteIll,1,e~"par une densité plus élevée de la variété érigée, (166.000
pieds/ha contre 110.000). L'indice foliaire (leuf are a index) est donG de 1,3 ce qui
para'!t bas. NARANI et nI (1961) en culture irriguée en Israel obtiennent un indice
foliaire maximum.de 5,3 pour le t,ypeVirginia et 4,7 pour le typespnniSh., ~'QCcrois­

seœnt est régulier jusqu'au 85e jour du cycle. 1lu Cmeroun, les variétés h~tives à
mi-eycle à densité culturale normale (200-250.000 pieds/ha) dépassent légèrement 4,0
COI!IDe indice foliaire (FORESTIER 1969). Une densité plus élevée permet d'avoir un
indice plus élevé 6,0 à 8,0. Mms en sol pauvre, quelque soit la densité, l'indice
foliaire ne dépasse pas 2,5 car les feuilles restent petites et tombent prématurément
(FORESTIER 1973 a). L'augnentation de densité diDinue la surface foliaire individuelle
(PREVOT -, O~GNIER 1954 ; OLLAGmER - GROS, 1955).

L'indice foliaire optimur:l serait de qUatre p'our FORES~ (1973 a) pour des
variété's h~tives type Valencia, tandis que M1Œll.NI et '01 (1961) prooonisent 3,2 pour
Virginia et 3,0 pour Spanish.

Masse foliaire
"

Le poids sec moyen de la feuille est très variable. Il varie avec le rang
de la feuille de 40, à 18 (IRHO 1958). :Eh moyenne, ~OT ( 194 9a) trouve en France
Dg
2
des valeurs do 5,3 à 9,3 mg/cm • A Yaoundé, iln'e.st que de 3,5 à 4 og. Il est plus
élevé pour les, lignées érigél::s trigraines que pour les bigraines (FORESl'IER 1973 a).
Ch IJ)ids sec moyen par unité do surface oun1Wse r·u:m'aciquo, est ph~s élevé. lorsque
l'écartement e st plus important, et serait en relatipn avec un pourcentage de mogné-
siun ùlus élevé (IRHO 1966b) • FORESTIER (1.973a) attribue cette augmentation ,à un
- 58-

éolairement plus i.I:lportant pendont tout le, cyole (essai d' aoartepent) ou seulement une
po.rtie du oY$fle (éclniroiss~ ù ni-cycle).

Relation feuille - rendenent

Un probiène inportont est de savoir s'il existe iule relation entre le déve-
10ppeDent des feuilles et le rendement do la p1ante~ ct'si cette relation peut ~tre
fomu1.8e mathématiquement. les essois dl écimage et de pinçage de BOUFFIL et TOURTE
(1949) donnent des résultats défavorables S1.,U' la production de mamG que ceux de FORE&-
TIER (19738) sur la suppression partielle de feui11~. 10 conservation du feuillage
accroi~ au contraire 1G. rendement (SflL'illTT 1961 n; IR1l.T 1969) .. D'après L4RFOQUE, il
~xiste une corrélation. entre la productivité de la plQIlte et sa surface .foliaire
. (FERRiJID 1953). FOREffrIER (1973a) établit sur '\Toxiété hAti ve qu'à ni-cycle ( 14 feuil-
2
les $Ul' tige .principale)un gynophore est présent pour 33 co. de surface foliaire ou
,285 ~ de poids ~ des. OrganeS' végétatïfs,et q1,l'un fruit est fomé pour, 56 c·i de
surface foliaire et 425 Dg de poids seo des organes végétatife.

x
x x
FLEURS ET 'FLORiUOON

,,; Bouton floral

srlillITSKY (1973) infirue l'opinion que les priDordia floraux sont présents
dans 10 gruine. MAI/TIN et al (1'374) së livrent à une description ~utieu~ de la
O:!crosporo~nèse et définissent cinq stades d'évolution du bouton floral. Pour BOLHtJIS
et al (1965), la libGro.tion de pollen a lieu 7-8 heures avent l'Ouverture de la fleur.
Ie pollen de variétés d'arachide à haut rendement n fait l'objet d'une étude de
BHATNAGAR et 0.1 (1973).
x
IIlorpho10gie .et nombre

La fleur oonprend un cclice fomé de cinq sépales dont quatre sont soudés
et 1acinquiène f.orme1'éperon (BOUFFIL 1947) • Cet éperon est dextre ou senestre exao-
tenent dons ~a moitié des Ol).f!l pour la 28.2,06, (roRTERES 1955). La corolle Il quatre
pièces : ét~ndard, oeI"ène, ailes. L'androcée oomprend dix étamines dont ,deux sans
anthère
. (RABEJJH1I.ULT 1956).
. .. L'ovaire
. ...se trouve à 1a:baso .d'un
. ...
long tube .
\
calicina1.
'. La
longueur du style varierait avec l'hunidité de l'air. diIainuont avec une humidit.n
- 59 -

relative abaissée à 50 7~ (BOIHUIS 19(5). Ln coloration des fleurs Il fnit l'objet d'ob-
servations (BOUFFIL 1949) et d'études génétiques (SRINIVASALU - LOGAN1l.TRAN 1959) •
. . JACQJJOT (1962) Il particulièrement étudié les caractères de la fleur du.'1s ~ but de
.rclassifi~.!).tion : fome de l'aile, présence d'un lobe sur 1 '}l-:ile, nngle du tube cali-
cblaï et du tube stoninal,. c.oloration de l' nile, invagination du calice •. La couleur
violacée du calice est en relation avec la sonsibilité à ln rosette, (T1UIDIEU 1956).

A chaque inflorescence en épis, ily a de 3 Cl 5 fleurs (GILLIER - SILVESTRE


. 1969) ne s'ouvrant pas en ll~me temps .Cette ouverture est quotidienne ou à intervalle
de plusieurs jours (GREGORY et al 1951). Il existe des fleurs souterraines cléisto-
ganes vcnat surtout au début de floraison et principalencnt sur les variétés hâtives
(BOUFFIL 1947). Il n 'y a pas de dimorphisne floral : les fleurs souterrnines sont
identiques aux fleurs aériennes à port une coroEe jaune l'loins brillante qui reste
close, et l'élongation du tube calicinal qui est entravé (SMITH 1950).

w nonbre total de fleurs peut ~tre très important et dépasser 500 S 600 à
700 pour une arachide Spanish et 1000 pour une Virginia (GILLIER-SILVESTRE 1~9).
Dans les conditions naturelles, la flore.ison cesse souvent aVnIlt qu'un tEll chiffre'·
soit atteint. LACHOVER et EBERCON (1966) conptent 200 à 300 fleurs péU' pied. GAUTREAU
(1973) dénonbre au Sénégal en snison norTJale de culture CJ7 fleurs, seulenent 60 en
contre saison et 40 en enceinte clinatiqlie.

D'après SHlBUY1I. (1 935), i l Y ad' autant plus de fleurs sur une branche que
celle-ci est située plus bas.

Début. de flornison ·et· teop"érature

L'IRHO note dans son rapport annuel 1951 que la floraison a toujours lieu
:"!-. .

lorsque la tige principale a fomé de 8 à 10 feuilles. C'est


-
un nombre . constant
..l·t:-
pour
toutes los variétés étudiées. D'après SESH.ADRI (1962) les arachides seni~érigées
fleurissent à 8 - 9 noeuds et les types ranpnnts ù 9 ~ 10 noeuds sur l'axe principal,
.--~ .
Les variétés tardives nettent de 3 à 7 jours de plus pour fl'eurir que les
variétés hatives et le nonbre Doyen de feuilles de la tige principale le preDier
jour de la flornison est constant pour chacune des variétés ou groupe vnriétal
(MAEDA 1968). Le premier pied fleurit lorsque la 7e feuille est bien étalée et
tous les pieds ont fleuri lorsque la Be t'euille de la tige principale est étalée
pour des variétés hatives : ceci correspond à une SOT.Jl"Je dos températures Doyennes
exprimées en degrés centigrades de 610 et 700 (FORESTIER 1969). En altitude (1400 n)
- 60-

au. Comeroun, la floraison cOLlDence pour une SOJ:lDe de 820 à 900, nais les températures
I;lir)ima entre semis et floraison sont inférieures à 16°C. PREVOT pour une m~me variété
observe à lmtibes (France) et BB.T'lbeY( Sénégal) los valeur de 835 et 71 0 respectivement.
Cependant en soltItès pnuvro, il y a retard dans l'apparition dos fouilles de ln t:Lae
principale ou absence de croissance des ébauches foliaires, LlaiS la floraison commence
pour une n~De sonne de teri~érature (FORESTIER 1 gJ3a) •

En conditions stables artificielles de temIJérature, le nombre de jour pour


la floraison devient très variable selon l'origine de la variété M.tive, sans ~tre

proportionnel à la tenpérature, notar:JI:lent pour la teopérnture la plus basse de 21°C


(BOLRUIS - de GROOT 1959).

Dans les cns les plus précoces, la floraison en condit:i,ons naturelles COD-
mence vers le 24° jour (IRHO 1957a ; SESHfillRI 1962). Des débuts de floraison sont notés
dès le 190 jour au Sénégal (BOUFFIL-JAUBERT 1953) et aux Indes dès 10 22° jour pour
les variétés érigées, 28° jour pour les tardives (St.RJ:lA-VIZIA KUMiIR 1971). Elle peut
~tre retardée jusqu'au 5C'fjour en région méditerrlJnoonne (LACHOVER - EBERCON 1%6)
et n~ne jusqu'au soixontièoe jour plus' au Nord. Cette durée est rnccourcie en retnr-
dunt le semis en région tetlpérée (SHEiiR et f!1ILLErr 1959) •

TETENYI (1 958) note que l'époque et l'abondance de la floraison en Hongrie


dépend du clinat et de la variété.

x
Durée

Ln durée de la floraison est var;.able. Pour les variétés tardives, elle se


poursuit couroœnt pendant soixante-dix jours, du trentièDe au. centièoe jour (IIlHO
1950 ; URKIJDAY et al 1961 ; Hl'.ftTZOOK et GOLDIN 1957). Par contre pour les variétés
hAtives elle peut ~tre courte : trois seDaines pour Spnnish Improved en :mde (DIVEKAR
. 1961), moins de trois semaines pour &:hwarz' 21' à Java (BOLHUIS 195&), ou se prolon-
. '
ger jusqu'en fin du cycle: 68 jours sur 28.204 à Banbey (J.'.1ARTIN-BILQUEZ 1960) ou
s'~ter un peu avant: 53 et 56 jours en 1961-1962 (l'/itillTIN-BILQUEZ 1962).

La population Minkong h'ative ne fleurit pas plus de 3 semaines à écartement


faible, DaiS prolonge jusqu'à 1 mois si l' ~'Cartonont est plus grand (FORESl'IER 1969).
Le cycle de la flormson est prolongé si l'on ôte les fleurs à mesure de leur appa-
rition : jusqu'à: 20 jours pour SpaniSh Inpr6ved (DIVEKAR 1961 BOLHUIS 1958b) •

. \
- 61 - .

L'acide gibtarel1ique augoen,te le nonbre de f]su:::'s fCrIlléG3 de 8 à 20 %en


étendant les zones de floraison et en prolongeant le floru:~]o~ à 1-T3 p8riode tardive
du cycle (RABIDRAULT - GUENIN 1967).

TARDIEU (1954) a établi deux équations de ln floraison cl.1DUlée permettant


de conno.ttre le pourcentage de fleurs produites en fonctio!l du jour du cycle.

Pour une ~De variété, l' :i.ntensité de la flo:rû.:'.sc:"" -.-,:':è::.0 C3:0!l le lieu (sn....
VES1'RE 1961). Elle varie aussi selon ln variétG (EVAlJS 1<]56).

Influence du cl:i..nat

Tous les graphiques de relevés journalioys de florui;::;:..·.l u::J.>.1 c::'cnt une ligne
J

brisée avec des variations iDportantes d'un jO\lr à l'aut::-e (s:YŒ'j-I 1954 ;IJ1CHOVER-
EBERCON. 1956). Par contre, un groupenent hebdorw.dll:U.' e dœme œ:8 nll1.."".Te plus rûgulière
à la courbe ct certains auteurs distinguent qU,atre phaœ.'3 ~ :loY2.:'.ccn l~mte, progres-
sion rapide, fort€: floraison et chute de la floraison. Il 8:;,:-:"3 ~'"" 1,:1 UD.-':;:;.II'.m. ou pic
de flormson qui se situe vers la noitié, ou un peu ap:;'1ès, dG },a p0riode de floraison
. des variétés Sponish ou Virginin (BOCIŒLEE MORVilN - CAPI'rM18 1 seC). Cep8.ndD.I1t sur
Valencia, et sur une Doyenne de 13 cycles, NIC1l\ES et DEI,t)~J (1 SY3) obt:'.onn,ent un pic
de floraison dès le 7e ou ge jour après le début de la f1oreiscn. I2::1 8upp::-inant les
prenières fleurs, le pic de floraison est ntteintplus rapidonc:J:t et J.n période de
floraison dininue (NARTIN - BILQUEZ 1952). Pendant ln période d·"} flor['~-i..so!l mrnd.I:Iun,
i l peut se 'fomer de 15 à 20 fleurs par jour pSI' pied.

BOUFFIL (1947) estine qu'nu Sénégal pluie et incolaUc;n n 1 0:.1t pas d'influen-·
·ce sur ln floraison. L'IRHO (1949) adnet los 8êŒ"J.cor.~11J.dC:13. Pourtant de nonbreux:
résultnts indiquent que les facteurs clin.atiques agissent sur :~.n fJ o:-o.ison.
. . . .

MOORE (1937) établit que l' arachide fleurit abGl1dru:mcr.t s:L elle est conti-
nuellement éclairée. Si. ln période lunineuse est réduite à 3 ou quatre Mures sous
mousseline, ln floraison devient rare et s' arrete avec l'épu..i.s0[ l r::nt des hydrates de
corbone. En outre, avec photosynthèse réduite, la taille des f~r:ur[l est plus petite.

L'arr6t de l'insolation arr~te ou réduit la florniscn dos greffes en Haute


Volta(IRHO 1956). Une durée réduite d'éclaireoent è5:TIinue :n floro.:;.son à forte ten-
pérature et l'o:u.gnente à tenpérature relativement fliible sanc ceporrdnnt atteindre le
niVeau élevé obtenu avec éclairencnt plus lbng (liLEGRE 1957). L' obi:;·::i.U":dssenent des
plantes avec une bâche pendant 1 journée en periode de floraisi::n élilJinuc beaucoup ln
- 62-

floraison trois jours plus tord (NIeL/ŒS - DEIvlOL 1958).

BOUFFIL (1947) adoet qu'à Poris, une chute de tenpérature dininue la florai-
son deux jours plus tard. NICLAE8 et DEMOL(1958) à Banbesa (R.D. Congo) constatent
aussi que si la floraison est supérieure à ln m.oyenne de plus de 25 %, la tenpérature
na:xinun est toujours supérieure à 280C trois jours auparavant, et dans plus de 85 %
des cas supérieure à 30 - 33°C. En
se outre l'insolation
. dépasse 7 h por jour dans 70 t~
des cas. La faible floraison peut/produire avec température inférieure à 2SOC, éclai-
. .
ronent de noins de 3 heures trois jours auparavant, ou après une journée à forte flo-
raison nais avec clinat noyen.

En serre avec solution nutritive, la floraison est reliée à la tenpérature


existant deux à trois jours plus tôt, la. tcnpérature noyenne a,ynnt plus d'influence
que la tenpératura o.axi.nun laquûlle surpasse la tenpérature mininun. Il n'en deneure
pas noins des variations individuelles des plantes (NICHOLAWES et al 19(9),. Pour
T.ABDIID (1954) au Sénégal, la floraison est légèrenent influencé~ par le tenps de la
veille : di.ni.nution avec des teI:lpératurûs élevées ou des pluies, accroisseI:lent avec
une insolation prolongée : i l n'y 0. pas de relation avec le clinat 2 ou3 jours aVmlt.

NICLAES et DEIVfOL obtiennent une· bonne corrélation entre le nonbre de fleurs


produites à 50 jours avec la tenpérnture précédimt et suivent le début do la florni-
son.

Pluie et tenps nuageux a.baissent ln floraison au début de leur nonifestation,


nais si ces phénonènes se prolo~?8n~, leur influence cesse (SMITH 1954).

Conpnrant les graphiques d 'huoidité relative et de floraison, SMITH pense


. que les changenonts abrupts de ln fréquence des floraisons journnlières pouvent ~tre

influencées par cette Desure clinntique sans cependant ,obtenir de correspondance


exacte entre les onxina et nini.r:la des deux courbes. Plus réccmnent en serre, (NICHO-
LAmES et nl 1969), il n'a pas été trouvé de relation entre la périodicité de ln flo-
raison de ·1' arachide pendant les 26 premers jours et 1 'huo.idité relative nesurée
par BA s extr~nes ou sn noyenne.

C'est surtout l'incidence du facteur sècheresse qui a été étudiée. Indis-


cutableI:lent, l'absence de pluie d:ir::dnue la floraison surtout pendant la période 35 -
60a jours (cycle 110 j - FOURRIER-PIŒVOT 1958) ou 50 -8Oe joür avec plante à cycle
120 j (nILLAZ - acRS 1961). Cependant 1 'ootion principale de la sècheresse sur la
floraison s ' effectuerait indirocteoent par l' intornédiaire d'une action sur la taille
de la plante (üCHS - WORMER 1959). Le nonbre ddfleurs produites augmente si la fré-
quence des irrigations est accrue (RADDER et al 19(9).
- 63 -

In:fluence de la nutrition

Los facteurs nutritionnels interviennent sur ln flO1''::',: ,30n. En apportant de


l'eau distillée dans le mlieu ra.diculaire,lafloraison cesse au bcut de4 jours ;
,
en outre, elle es~ n<?tablement diminuée par l'absence d' ollgo-éléments, c1e calcium
puis par celle de potass~Ul':l,:phoS]?horo, soufre (BLEDSJ3- HARRIS 1950).

L'absence de calcium conduit à une période do flo:'·n~.IY,n. inten'::3 plus lOng'UG


et tll.lgl:Jente le nombre totnJ. de fleurs produites (SEITIr '1954).

L'apport d'engrais (100 N - 80 P 0 ) auememto le nc;:,or:; t;.)"(;8.'. <le fleurs et


2 5
allonge la période de pleine floraison (GOLDIN - HARTZOŒ~ 1966n~ b). Lo soufre seul
avec le phosphore augmente le nombre :de fleurs (I3OCIŒT.F.I~ rl[ORVlilJ - N1Jl.TIN 1966). L'azote
prolonge la période de pleine floraison (PREVOT - OLlJtGNIER1957)o

L'écimage pratiqué nu 40e jour ne change rien Q. =1 :C2.c:-n-""':):l tandis que le


pinçage diminue nettenent mnis faiblement le' nom.bre de :fJ.Qurs ::::-:rtout pendant ln
période de forte floraison' ( BOUFFIL - TOURTE 1952).

FORTIINIER (1 957) conc lut dans sn thèse c:.'10 la prés0~" -, de fruits inhibe la
flornison. En ~tant les fleurs à E),csurc de 101:r ap;;L:':::.~C7.0~. 10 r.:=r~lEJ do végétation
avec los cultures en pot est très allongé (488 j au lieu de 1(5) et le nonbre de
fleurs s'élève jusqu'à 1700 en moyenne pour 250 à 370 joUJ.:s de végétation, exception-
nellement à 2590 fleurs produites, au lieu de 60 Ù 00 fl0urs nO~1"1lalemont dénombrées
dans les conditions analogues de culture sans effleurage (BùLHUI8 1958b). L'effet
d'inhibition des fleurs n'est perceptible que 10 jours en moyc::me après leur appa-
rition (BOIJIUIS 1959 n).

Le semis à faible é"Cartement diminue le nombre deflcurs pm' pied, mais le


nombre de fleurs à l 'unité de surface est plus grnnd (GOLDIn - !J:i'G.TZOOK 1966 c).

NICHOIJJ.IDES et COX (1 mo) ont étudié l'influence de d~_vers é~éments sur


le nombre de fleurs produites en milieu artificiel.

Floraison. et Fructification

Du point de vue agronomque, en absence de déficience r:.i.c'1érale ou hydrique


aigUe, i l seIable que la floraison de l'arnchidesoit toujours suffisante pour assurer
un nOLlbre noro81 de gousses à la récolt~. Cependant dans dos régfons sèches, une
flornison hative ct une forte production de fleurs sont est5néos préférables pour
- 64 -

un bon rendeoent (RAI:II'Iil1i1-ALI 1970). Cette i'lormson ·seDble dépendre d'un équilibre
. entre la production do oü.tière sèche ou d 'hydrocorbone (ensoleillenent) pm un systène
ass:ini.lateur plus ou noins lll:;,Jorto.nt (sècheresse,· écartenent, pinçage, nutrition) et
son
,
utilisation par ln '
l'lnnte.
;
Lorsque les i'rui ts fOInés sont assez noobreux, et uti-
lisont les ontièros hydrocarbonées pour leur grossissenent, sans préjuger d'une inhi-
bition homonole, lu floraison dininue ou s'arrête. Elle persiste si les fruits ne se
foment pas (suppression des fleurs) ou erossissent LlnI (curence calcique).

x
x x
LES GYNOPHORES

Fécondation

SAUGER (1 94 9) pour le s travaux d' hybridation de l'orachide au Sénégnl a ninu-


tieusenent décrit les différentes pho.ses de la fécondation de la fleur. La fleur do-
vient visible vers 16 h (4 rID de long), est pollinisée vers 4 heures du o!).tin, puis
elle s'ouvre ~voc le jour et se fune vers 12 heures.

L'arachide est autoglIDe. BOLHUIS et nI (196 5) concluent n une croissance du


tube pollinique de 4 on/h ce qui corrige une valeur plus ancienne de 7, 5 no/heure
(BOLHUIS 1959b). SI'UTH (195611) établit quo la syIlgnoie se produit 10 à 18 heures après
l'anthèse ; 12 à 16 heures après la pollinisation d'après GREGORY et 0.1. (1951 ).

10 pollen de la variété Spnntex (Spnnish) garne seuleoent entre 18 et 35°C


(OlùŒS 1958).

Les périodes sèches prolongées sont défavorables llour ln fécondo.tion (JOSHI-


GllJIPARA 1971 ).

L'élevation de tenpérnture augoente l'intensité du processus de fécondation


nnis n'altère pns le Dode de fusion des noyaux des cellules sexuelles qui est inter-
oédio.ire des types pré et post nitotiques (ZMlOTiWLQV 1968).

L' oobroge au preDier stade do dévelol)j.1enent réduit la fructification des


fleurs précoces (ON~OZJJa 1971 ).

U cxiste un pourcentage de croisenent naturel allnnt de 0,9 à 2,7 %0 avec


des différences entre cultivars (0,1 à 2,4 %0 pour Virginia ct 1,5 à 5,5 %0 pour Ten-
nessee ReëÛet selon ln saison (CULF et 0.1 1968). Le type Spmù.sh nurmt un tmlX d'o.1-
loganie élevé (6,6 'J'a d'après BOLHUIS 1951 a). FERRiJ® (1953) sstinait l'hybridation
de 0,5 à 6,7 %. Il existerait dos fleUrs' atypiques dont la structure eOl)~che l'auto-
pollinisation nais foeilite la poÜinisatiOn c:roisee ( LEOCK -- l!t'JJJMONS 1969). Ln
- 65-

fécondation croisée observée aVùc le gêne m.arqueur "krinkle" a été appréciable, et


s'ost élevée au IJaxi.r:lum 11 1, 67 ~b pour la variété Makulu Rod (GIBBOnS - Tll.TTERSF'IELD
--- _.. _--
15\59). Dans toUs les cns, ies abeilles visitent los fleurs •
• eo\~eCl

x
Croissnnce du gynophore

Cinq jours après la pollinisation le gynophore a 4 DIJ, et il apparait entre


les bractées le jour suivant (7,5 tin) (srrr'm 1950). L'élongation du gynophore El. lieu
entre 2 et 3 mrJ à partir de la pointe, la division des cellules se faison~ à 1,7 DJI1

du sonmet. Ln coupe du dernier milliL1ètro ar~te la croissollce en 9-10 jours 11 3,3


cm ; celle des deux derniers nillinètres arrête la croissance en 3 jo~rs à 0,46 cm
(YASUDA 1943).

La supension de l'activité mtotique entre le 5° et 10° jour après la fé-


condation correspond à l'occélération de la croissance du gynophore .( Sl\1ITH t 956b).
L'ovaire se trouve situé dons la pointe du gynophoro.L'apport d'hétéro-ouxine sur le
gynophoro nodifie sa croissance. Le gynophore a une nnatonie sonblablo à une tige
et so conduit COl;)[le une racine (BLEDSOE-HARRIS 1950). Les gynophores des variétés
rlElpnntes ont 2 à 6 ccntinètres toodis que ceux des vlll'iétés érigées peuvent attein-
dre jusqu'à 12-15 cm. SHIBUYA (1935) signale un record de 18- 19 cm.

La couche do cellules palissadiques qui fome -~~~h~~-œ:ît~"d~UFextré-


o "., \ .. f, e

r;ri.té du gynophore contient d'abondantes grnnulations qui persistent jusqu'au monent


où le fruit so renfle et devient netteLlCnt individualisé 11 l'extrérrl.t6 du gynophore
(THNVENIN 1953) •

Lesgynophoros sont vert...,violooé puis blanchissent doos le sol. Il sont


doués d lUI). géotropisne positif'. Ce géotropisoo disp~ait en supprm:ant les c·ellules
. . , .
do la pointe qui contiennent dos granules particuliers, et n'existent pas pour les
gynophores souterrains ~KOPP 1924). L'enterronent du gynophore peut demander de 3
Ù 8 jours (SîUTH 1950 ; BOUFFIL et JAUBERT 1953). Les gynophores maintenus dans une
. .
ntDosphère très humide continuent de SI o.ccrottre .pendant un nois puis se fooent juste
en ro:Tièrc de l'ovaire (W.ALDRON).

ONO ct OZAKI (1971 b) ont étudié égaloneilt l'élongation du gynophore.

1 :"
- 66 -

NOJ:lbre

Le nonbre 40 gynophores est plus ou noins ioportant selon los cultivars


ci 'une quarantaine jusqu'à plus de cent.

Le nmbrc de gynophorœ se développant dininuo si la résistance do la cro~te

du sol de 15 I1lë1 d'épaisseur augoente. Avec EarlyRÙImcr, la force de pénétration est


de trois ou quatre au lieu de 100 avec contrainte et fixation. Ln force J:luxi.r:Iu.n avec
5
contrainte ost de 1.10 dynes soit une pression d'environ 13 bars (mmmWOOD et al
1971).
10 nombre ùe gynophores est ùe 27 %des fleurs produites en culture de sai-
son nornale contre 57 7~ en enceintü clinlltique (GAUTREAU 1973). La. sècheresse ne
dininue pas le nOJ:lbrc de gynophores (GAUTREAU 1976).

Certaines variétus ont dus gynophores fragiles d'où des restes en terre
plus inportants (cas de Natal CODDon) (TlJIDlEU 1961 ; DUCIŒR 1562 ; GIJ.LL1'JID-I4iillTIN
1954). Le gynophore est toujours plus fragile lorsque la gousse est nme.
Quelques variétés ont des gousses peu adhérentes aux gynophores (Valencia)
et d'autres très adhérentes (Natal Cornon) (GUYOT 1949). Des auteurs japonais (ITO eot al
11J70) ont oesuré la force nécessaire pour détacher la gousse du gy:1cphore.

x
x x
LE DEVELOPPEr/IENT DU FRUIT

Le développeoent du fruit conprend plusieurs stades : i l y ad' abord la


réunion des facteurs nécessaires à l'apparition du fruit, puis le grossisseI:lent du
fruit, et enfin le grossisseoent des graines suivi d~ la maturation.

Conditions d' ap~arition du fruit

Le signe extérieur de fructification appc.raît ~'rsque la pointe du gynopho-


re grossit en prenant une position oblique puis horizontale. Van der WOLK (1914) n'ur-
rive pas à provoquer la fructification que le gynophore soit dans le sol sec ou à
l' obscurité dans l'air saturé de vapeur d'eau. Ifuis le résultat serait favorable si
le sol est huoide ou le gynophore placé dans un extrait de sol obtenu à l'ébullition.
KOPP (1924) rapporte que les gynophores poussant dans la I:lousse ou du sable pur
donnent dgs fruits nOI'lJaux ; nais dans les tubes reoplis d'eau, il se fome seulcDunt
- 67 -

quelques petits fruits nonograines à l' obscurité et rien à la lUDière. KOPP conclut
à la nécessité d'un contoot, de l'humidité et de l'obscurité pourunarrGtde crois-
sance·du gynophore et un d~'but de développenent de l'ovaire.' SHIBUYA confirne la nGce~

sité de l'eau et de 1 f obscurité.; signale l'effet négatif de la pres sion osmotique


trop élevée sur le développeIaent de l'ovaire. Une exposition à la lur.ti.ère d'une heure
par jour suffit pour erJ.~chér le début de la. fructification. Il pense que la présence
de l'oxygène est égalenent indispensable à lu' fructification. YASUDA (1943) reprend
systéI1atiquement l' expérinentution
.. .
et montre la nécessité de l'hunidité et de la sti-
, .
.
.
crulation nécanique : le sable est supérieur à l' agar-agar, lui-oone l' étlJIlt à l'eau.
L'obscurité accélère le développeœnt rallis n'est pas indispensable, et une pression
excessive obtenue avec le acrcure est néfaste.

KOPP prétend que les gynophores ayant pénétré dans le sol et dont les fruits
sont ensuite dL'Couverts verdissent .et neurent • .P~ contre SHlBUYA écrit que si un fruit
Il conraencé à grossir puis est sorti du sol, il y a arr~t de son grossisseraent,1 Ill('j s

les ooandes continuent à crottre.

HARTZOOK (1970) a repris l'étude de différents traiteoents ~ le déveloPlJe-


nent des gousses de trois types d'arachide : Virginia , Spunish, Vùlencia. Dans la
vernicullte hunide, des fruits nomaux se développent en nonbre inférieur à la nor-
male (sol) pour les trois variétés. Par contr~ seule la variété Valencia produit des
gousses sur des gynophores ne rentrant pas dans le sol dont elles sont isolées par un
plastique. Ces gousses ont une couleur rouge pourpre due à la production èl'o.nthocya-
nine et de chlorophylle sous l'influenc8 do la luoière.

FORESTIEIi (1 rJ76 ~) a observé la forriation de gousses à l'air libre sur des


cultures sans sol, en pot étroit, d'une variété trigraine. Les gynophores portant
ces gousses nonogrlllnes de coulaur<violooé étuient situés à ras du pot en plastique
(frotteoentpossible) et du caté inférièur du groupe expérinental, ne voyant donc
jaoais le'soleil. Il faut uentionner le grand développementvégétatÏf des pieds, la
fourniture suffisante en eau, le fait que la zone de fructification de volULle insuf-
fisant à l'intérieur du pot était garnie de gousse~'Îpleines, l' all~ngeoent du cycle
végétatif.

I.e ra~De phénonène ne s'est jaoais produit pour des cultures sur sol fertile
en pot, nais le développenent végétatif est moiris inportant, le cycle est de durée
normale, le;~onbre de gousses forhéOstientlargenentdans la zone de fructification.

Dans 1llle expérimentation en grand boc en bois, i l 11 été possible d'ob-


server aussi· la formation de, fruit à l'extérieur le long du bac, bien quo l'éclai-
- 68 -

rement fût plus important. Cependant ces fruits ne grossissaient que très peu. La
.culture a conservé jusqu'à son a.rrachage' une très grande vigueur végétative (traite-
nants ant1parasitairas nombreilx, sol très fertile, arrosageJ.

Des auteurs indiens ont signalé le cas d'une fructification épigée de l'ara.-
chide (BHAVANISIIAmeAR et al 1957).

WIERstnoî (1951)n'obtient pas le développement du fruit dans un milieu sans


r::alcium.
x

~ssissenent du fruit
et lÙ.
CONAGIN/ ( 1960) dacœnt la distribution des ovuJ.es dans les ovaires pour les
fleurs produites par différentes variétés. On relève jusqu'à 5 ovuJ.es dans 5 %des
ovaires pour une variété Valencia. Les ovaires avec un seul ovule sont ext~nemant

rares • ZAMOTAJLOV (1957) constate que sur 390 ovules examinés, 128 sont stériles et
16 nalformés.

Le défaut de développement des graines apicales provient de la non féconda-


tion ou de l'avortement précoce de l'eI;lbryon apical pendant les 15 jours suivant la
fécondation(OOTH 1956b).

SHIBUYA (1935) montre que i 'ovuJ.e se développe très peu pendant la formation
et 1,' élongation du gyriophore, alors que l'ovaire prend des dinensions' beaucoup plus
inportantes. L'ovule qui a des, dimensions de 250 x 1~ à l'ouverture du bdtiton flo-
ral, conserve à peu près les n3nes 10 jours plus tard ou le premier jour de la péné-
tration du gynophore dans le ~ol (280 Je 2201' ). Aunon~nt de 1 ' apparition du signe
de fructification, 5 ou 6 jours après .la pénétration dans le sol, l'ovule atteint
550 x 40014, l'ovule inférieur étont plus gros que l' ovulo supérieur.

L'eobryon appmait dans la groine lorsque celle-ci mesure de 3,8 à 4,2 I:lIil

ce qui cOITespond à une longueur de la gousse de 1,5 à 2 cm.

l>etuellenent, i l est possible de cultiver in vitro despvuJ.es DiY!lPt 3/10 0


de Dtl et d'obtenir des plantules (MARTIN 1970).

Après la. pénétration dans le sol du gynophore d'une va.riété Spanish, la


gousse grossit attei.gmmt un volume définitif en 20 jours.

BOOFFIL et JAUBERT (1953) estinent que la gousse se déveloPP~ en 10 jours.


FOHEisrIER (1969) foÙrni.t dèS chiffres nontrant un développement en 10 - 12 jours de
5 I!lI:1 de long à 22 - 24 rnn. Le volume du fruit double ,chaque jour pendant .le,s quatre
- 69 -

premiers jours, puis la croissance est d'environ 0,2 nù par jour pour atteindre un
volULle global d'environ 2 ml en fin de grossissenent.

GILLIER (1 963b) après pénétration du gynophore dans le sol obtient la taUle


définitive de la gousse en 2 senaines pour les variétés hatives, en 3 senaÏIl8s pour
les Virginia.

Un na:x:ir:rum d' assinilats migre vers la gousse tigée de 50 jours, tandis que
celle de 20-30 jours en laisse échapper le plus par les enux delavnge (SIJBRAHMt..NY~
.PR.ABHAGAR 1 975). lJ1térieurenent le niveau des photosynth~to.ts diDinue à ne sure que le
fruit se développe. Les réserves métaboliques élaborées dans le fruit et les tégunents
sont utilisées plus tard au cours du développenen:t et de la maturation de la graine
quand le niveau de photosynthé:tats disponibles a diminué (PATTEE et al 1974).

x
Grossissement des graines

Après le grossisseuent des fruits, les graines se développent en 15 jours


(SHIBUYA 1935). Les graines ont déjà plusieurs on de long lorsque les fruits attei-
gnent leur grosseur définitive, nais elles sont très atroites (2 à 4 ID) et, c'est en
suivant l'augnentation de cette largeur, jusqu'à 8 ou 9 ID, que l'on peut mesurer
leur grossisseœnt. Ce dernier stade est très rapide et peut ne pas dépasser une
sennine (FORESTIER 1969).

Lorsque la graine a presque atteint sa taille définitive, i l se produit


des changenents dans sa conposition pendant qUE? les autres grnines grossissent. Cos
changements qui conduisent à la naturation· demandent une quinzaine de jours pour les
variétés hdtives.

OO:HElNK (19610.) étudie spécial~nent le grossissement des graines. L'accrois-


senent en poids d'une anande de variété Sponish s'arrête brutalenent au bout de 6
semu.n.es alors que celui d'une variété tardive continue plus longtenps (12 ser.mines)
et ne s'arrête que progre ssivenent. Le poids sec d'une graine augnonte de 25-30 Dg

par jour dans la période de gTossissenent le plus rapide pour un poids final de 800
ng. A partir des chiffres de BARRS (1962), i l apparaît que les anundes de 350 ng ont
grossi de 10 ng par jour. Le quotient respiratofre des fruits· suit un type identique
de variations (XEENK 1961b). L'absorptibn d'oxygène d'un fruit entier entre 2 et 4
3
senaines est d'environ 370 m /heure/granme de natière fraîche.

L'arrêt brusque d' iiugiJentation du poids du grain pour les variétés hatives
est confirné par BAIlliS (1962) avec la variété Natal 'Camon. Le taux de développenent
. .
du fruit est abaissa pour les variétés tardiVes lorsque l' écartenent est réduit
- 70-

(SHE1lR et MILLER 1960). le' poids nayen' des graines serai.t plus grand pour 10 s fruits
des . noeuds
.
inférieurs (KOW~YASHI
......\ .. ,
1956). '

•••\ Lo période étui s\~coule entre ln prenière gousse ofu-eet la pleine mturité
\ 4 . Il ..

est de 20 jours pour la variété hâtive Natal Comnon contre 40 jours :?':".l"l:' 11 Asirya
~yc~e 120 - .,130 jQurs) (EVANS 1956).

BOuFFIt àu SûnGga.ldonrteune· période plus éoarte de dùveloppenent du fruit


{40jours)q~e cl'atitiéé aliteurs (60 à 80 jàurs:auxUSA ::.EMERY-GUPl'ON 1%8) rJuis la
récolte est plus faible. nestJvraisenblnble aussi que latenpérature joue' un rôle.
, ;~! . , t

, 'Les fruits les deJ;'Iliers fortlés grossisent moins, soit du fait do la concur-
rence des preDiers fOl'Dos~' ~()it du fait' de :L' abaissonent dé la tenpéra:ture ~
1955) •
x

EVANS (1956) observe que le gain de poids journalier ues grnines ost plus
élevé à partir du 858 jour sur les parcelles q,.n seront les plus productives (321bs/
acre/jour c;~tre .20 dans une expérience' âvee',la variété Asirya sem
, .
~rigée).
BROMFIELD (1973) constate une augoentation du poids des gousses de 67 kgf
he/jour du 659 ,!lU 105e j~.
i ~. ;

. Les attaques parasitaires et notarmsnt la cercosporiose abrègent la saison


de croissance des' arachides et diminuéntle rendement (MILLER 1946).

L'arrœhage précoce di.rJinue le poids et le degré de naturité de ln récolte


(GIL1IER. 1964b ; BOCIŒLEE MORVAN 19(8).

Description du fruit

Le fruit de l'arachide contient deux graine.~ généralenent, trois pour ce~

tnines variétés (Vnlencia - PhilippiIle: - Long ,Mnnysna). Ces fruits trig;raines con-
tiennent générO:1enent quatre ovules, parfois cinq.

Le type de la gousse peut varier avec lœnaturations obtenues par ra;yon-


neoent (BILQUF-Z 1962). Elle- peut pr6sente~, une constriction ou ceinture, et un bec
plus ou noins prononqé à l'extrérJi1;é apicale.
- 71 -

Le volune du fruit atteint ou dépasse légèrenent 2 nI pour les variétés


. Spanish (SBIBUYA) nais i l atteint 5 ml pour c,e~ta.ines autres variétés. n existe peu
de uesures de cette caractéristique •

.1esgousses va.rient de 1 x 0,5 CD à 8 x 2 en. J1lCKSON et SiiMPLES (1965)


2
donnent .les surfaces de la gousse en cn pour trois variétés, allant de 6,5 - 7 pour
une Spanish (Argentine) à 14,7 cm pour une Virgin~.a Dr:léliorée (Floriginnt).
2

Le poids du fruit est très variable et varie de nains de un granœ à 4 g.


wa grnines suivont une variation analogue de 0,2 g jusqu 1 à 2 g (GREGORY et al 1951 ) •
Le poids do la graille et celui du fruit peuvent varier de façon relntivenent iDpor-
tonte on fonction des conditions culturales. I l y il une adaptation écologique, et des
lignées sélectionnées ont des gousses qui prennent le poids de la variété locale
(MAUBpUSSIN 196 9)•

La gousse [l en général un péricarpe épais pour une ~sse gousse nais ce


n'ost pas une liaison obligatoire. Ln présence de poils sur la gousse donne un aspect
ont par rétention de terre .Certaines variétés telles GR 11 9-20 et Virginia type Israël
sont pratiquement glabres (GILLIER 1972).

x
Répartition des fruits

ws fruits se trouvent sur les rnneaux les plus bas qui sont les preDiers
apparus et sur lesquels les, fleurs s'épanouissent d'abord : 57 Jb sur les ratleaux co-
tylédonaires, 43 %sur les deux ranoaux ax:illaires et 9 %sur le reste de la plante
pour la variété 28.205 senée à 15 CB sur la ligne (BOUYER-COLLOT-MlffiA 1952). Pour
deux variétés hatives, FORESTIER signale 60 et 65 %sur les rruJoaux Cotylodonoires,
23 et 26 sur les deux autres r'~ncaux de bases et 12 et 14 %sur 10 reste de la plonte
en senis 50 x 10 en.

Les fruits sont enfoncés de 4 à 5 cn dans le sol et groupés dans un cercle


de 8 à 12 CB de <1innètre mitour· du pivot pour les variétés érigées (GALLAND-MARTIN
1954), de 20 cu de dianètre quelquefois (nUCKER 1962).

La g r a i n e

La couleur du tégunent de la graine peut~tre noire, pourpre, rouge, rose


chair, rose saunon, narron,pie rouge et blanche. On a identifié comme pignents des
- 72-

tégunents des graines d'arachide un flavonoïdo jaune, des polyph8nols ct des antho-
cyunines : cyanidine, pélargonidine, péonidine, pour lesquelles le sucre associé est
.toujours le glucose (IlALEVY - ASHRI 1971).

Au nicroscope,le téguoent révèle trois couches principales : un épiderne


externe, des couches cellulaires du parenchyne et un épiderLle interno. L'épaisseur,
l'apparence et la structure du tégunent varient avec le cultivar, la oaturitù et la
partie dG graine étudiée. Les tégunents de New IVJexico Valencia .b. sont plus souples
que ceux de Starr et l"lorunner. La souplesse è.es tégunents et l'épaisseur réduite de
la paroi cellulaire de l'épideroo interne seraient les principaux facteurs pour ru~6­

liorer le naintien do l'intégritü du téguncnt on vue de la résistance c..ux naladies


(GL~K 1974).

La graine bGSnle est la plus proche do l'attache du gynophore.

Variété Poids gousse Poids <'IDrmde Rendeoent décorticage

Nat cl z:!1!Ul--.<E
24-5 0,25
24-11 0,34
Ï'~.J2.p~ 0,5S-0,65
Guerté Niaye 2,0 - 3,0 0,75-1,00 0,69-0,73
Virginia runner
Louga 0,30-0,33
Coyor <0,8 <0,35 >0,75
Baol 0,85-1,10 0,35-0,45 0',75-0,80
Barly Runn0r 0,54
Virginia runner 1,6 - 2,0 0,60-0,75
Chalinban::\ 0,90-1,00
m.B:.:iJ1.ia ~
~L~~g, Sulo~ 1,10-1,60 0,45-0,60 0,73-0,78.
Bunch 210 1,20
.Ashford 1,30-1,54 0,45-0,57
4S-115 0,45-0,60
Asirya r1wi tunJe 0,55
Pa~TJo. 0,55-0,60
2S-206 1,0 - 1,3 0,44-0,53
~Lg Virg~ia_BuncÈ 1,6 - 2,0 0,60-0,75 0,72-0,76
Bunch 1tr5 1,65
V 67 0,56-0,65
57-422 0,65-0,69
- 73 -

Variété Poids gousse Poids (mande Rendenent décorticDt~

NC 17 0,84
NC 31 2,30 O,&i-
lie- 2- - - 0,88
Florigiant 0,77-0,92
GR 119-20 2,41-2,47 0,88-0,94 0,63
Kiranonenn 2,/t 5
Junbo 2,25-3,25 0,75-1,00 0,65-,.0,77
il. rnsteiro 2,8 0,8
A. n3Dbiquerne 3,5 1,35

l'1atnl-Jnvc.
Barberton 0,8 - 1, ° 0,32-0,35
. Natal des Indes 1,0 - 1,5 0,35-0,5 0,65-0,75
Natal CODnon . 0,34-0,47
Java. 1 ,it - 1,9 0,5 - 0,7 0,72-0,79

Spnnish
Spnnette 0,32
Spnn~ex 0,33
Malioba 0,335
Little Spanish 0,34
Sp3Jlish type Bo.L1boy<0,8 <0,35 0,8
type USA 0,3 - 0,5
Blanche &mta-Fé 0,33-0,38
lœgcntine 0,37
Starr 0,37
Dixie Spnnish ·0,38
Volète 0,85-1,2 0,35-0,5 0,73-0,80
Dos Grnnos 0,4-0
Rose du Caneroun 0,95 0,43 0,74
28.204 0, 44-0, It5
Bngour Znng 0,45
HatjM 0, rt5
Blnnche Hnnfredi 0,1'1-2-0,50
Dixie ginnt 1,6 0,63
Tannnh 0,72

.Vari_oté J;.ri.m;:aine
Blanche Rio Segundo 0,37-0,50
Kt~/€~.~L~ t} - ~ .J 0_ )t;..() _ fiO
- 74 -

Variété Poids gousse Poids anande Rendenent décorticoco

Rouge Bertoua 0,36-0,38


Rouge ~r...~~
R Cordoba
Valencia 247 1,5
Quadrir,rnines 0,50
You.kounkoun 1,90-3,0 0,50-0,75 0,70-0,80
Kolo Saba 2,0 - 3,7 0, 50-0~ 90 _ 0,70-0,78

Les variétés à coque nince se trouvent dens lès zones les plus sèches
(BOUFFIL 1947). Le render:aont au décorticnge est un caractère houtenent héritable peu
influencé par le clinat (I>1ARTIN 1971).

Lesvori6tés érigées ùgraines plus petites que les variétés tardives ont
des rendenents au décorticage plus élevés (VARlSAIot 1:Ù. t973b,d). Les neilleurs ren-
denen1s au décorticage sont de 79 à 80 % (GILLIER-SILVESTRE 1969).

Ce tableau est établi ù' après des données de DEZOT (1 %Sa); BOUFFIL (1947),
BOUFFIL-SAUGER (1949), EVANS (1995), FRAl'ilCOIS (1929), KAY (1965), SHEPHERD (1963),
SILVESTRE (1961), T1ŒIR-MISOVIC (1967), WlNTER (1968), SCHILLING (1969).

Critèr~ s de r:mturité : 0 '

!es critères de onturité sont atteints presque sir.IU1tonénent pour les cul-
tures Sponish et clans l'ordre qui suit pour la Virginie. Bunch

- Pourcentage oa.xin'l.m d'huile


- Développeoent cou~eur r1arron Ci l'intérieur de la coque (le plus usité)
- Poids oaxiEuo d'huile
- Poids na:x:i.r:Iun de notière sèche.

Le rendenent au décorticage serait un très bon critère de naturité (SCHEN1{


1961 a). GILLIER (1964b) recoDDande le développeœnt des t~hes brunes à. l'intérieur
ùe la coque. Il faudrait que 50 à 60 ~b des gousses aient la coque noirâtre à l'inté-
rieur (DELASSUS 1%7) •

TOOLE et al (1964) donnent une autre échello de naturité en 8 stades : au


stade 4 la graine est entière, la pellicule est rose avec une couche extép.eure qui
• _ ,. _ .. ..: . .J: < ••:

J;W:J.cit, 1lu stnde 1 la graine enti~re a une pellicule narron avec urie· ëOuche -extérieur
tres mJ.nCe.
- 75-

La couleur dos tégunents de la graine ou leur épaisseur évaluées par un


coefficient d'absorption de ln lUDière pourraient ~tre un critère d'évaluation de la.
oaturité (HETELERIUHP-HILDEBRAND 1975).

EMER! et GUPTON (1 968) Ilppréc ient le degré de natuxité par la tronsnission


de la lUBière par 1 'huile exprinée : une forte transmission à la longueur d'onde de
455 Ijitqui est colle du carotène correspond à une haute natuxité. Ce critère est su-
périeur à celui du pourcentage de coques brunies ou de graines non ridées, ainsi qu'au
pOids noyen des graines dioensionnées. La di.rJinution de ln teneur en caroténoides
serait surtout due à un effet de dilution (PATTEE et al 1969). PERRY (1971) déclare
la naturité atteinte lorsque l'huile pesse du jaune ou blanc.

lthfin 'l'lRIGHT et PORTERFIELD (1970) ùtudient ln variation de la chaleur spé-


cifique des arachides Spanish en fonction de l' o.vanceoent de la maturité.

L'appréciation du degré de maturité pourruit se fo.ire égalenent par le


doooge de l' urginine dans la graine car son taux dininue avec ia mturation (YOUNG-
MASON 1972) nais les fongicides anticercosporiose auraient une influence sur cet
indice de hlatuxité (YOUNG et al 1972 a). Le rôle tlo l' arginine libre dosé par la rGac-
tion de Sukaguchi est discuté pour le· ùeveloppenent de la:flaveur et ln relation avec
la maturité (YOUNG 1973).

l'UillTllT (1968b) estine que sur variétés tardives /lU Sénégal, il n 'y a que
62 %de gousses parfaitenent ElÛres.

x
Lipides

D'après un grnphique de ~HENK (1961 a) l'uccuoulation d'huile dansl'aoan-


de d'une variété h~tive s'éleve progressivenent jusqu'à 75ng i)tlI' seDaine au. cours
de la troisiène senci.ne de grossissement du fruit, puis retoLlbre rnpidenent pour se
teminer à la 50 sennine. Par contre pour une variété tardive (Virginin Bunch)
l'élévation COlJi:ience un peu plus tard et en une seoaine, la seconde, atteint son
oaxinun, environ 70 ng. l'iJais la dioinution est très lente et ne se terraine que 8 à
• 9 senaines après le début du grossissenent du fruit.

10. teneur en huile cles nnnrides varie avec' leur développehlent et augrœnte
progressivenent pouvant atteindre près de 56 %dnnsles anandes les mieux dévelop-
pées (BOUFFIL 1'947 ; BOUYER 1949a). BOUYER note que 80 %des lipides présents à la
récolte sont fornés entre le SOe et le 98e jour (cycle 112 jours). D'après ADRI1ŒNS
- 76 -

(1944) la teneur en huile de grafues sèches peut varier de 35 à 62 %.

Ln teneur en huile et la cotlposition en acides gras varie à l'illtérieur de


l'ODnnde (.AHUJA et al 1971).

La pulvérisation cl'HCH jusqu'n 3,5~o pernettraït l'accumulation des glucides


au nive~ cles grnines ou détrinent qes lipides (N!llIDRA-eHOPRA 1971).

Un des effets de l'irradiation des graines d'arachide par' les rayons X est
dt augnenter la variabilité de certains carœtère s et notarioent· la 'richesse en huile.
Avec la variété 28.204 à richesse en huile assez faible (50,6 %)i1 n été possible
d'obtenir un mutant avec un pourcentage d'huile ùe 54,4 % soit presque 4 %d'augmen-
tation (MARTIN 1968 a).

La tenéur en huile est un caractère hautement héritab1e dépendont de deux


gènes majeurs (l'1ARTIN 1969). C'est tOUjOurb la graine basale la plus mm-e qui est la
plus riche en huile (MARTIN 1, 968c). Mf'.GNE et BILQUEZ (1963) proposent une méthode
densimétrique simple et rapide pour apprécier la richesse en huile des graines dt ara-
chide, mais lIiARTIN (1967) signale que la grosseur des graines introduit un facteur de
perturbation dons 1esI:lesur.es.

Le poids spécifique est en corrélation négatiVa avec là teneur en huile et


positive avec la teneur en protéines (DEODHAR et al 1972).

Les lipides ne se saturent en glycéro1 qu'au rnonent de la maturation, et


cl' après SILVE~'TRE (1961) cette phase ne se produirDit bien, en fin de végétation ,
qu'avec la sècheresse. BOIJlUIS (19510.) est également de l'avis que la sèc~resse fa-
vorise la. formation de 1 'huile.

fur cinquante types cl 'arachides rampants d ' Inde, Austro.lie, ilfrique, la


teneur en huile varie peu (49,7.!2,01) mois les acides oléique (lt9,g!"12,5) et lino-
léique (3/j,,1:12,4) varient bemcoup selon une corrélation néga.tive étroite (-0,94)
SEIŒON et al 1973). Lé. variété F10runner (Early Runner x Florispan) pr6sente un grand
écart entre acides oUique (53,9) et linoléique (24,3) TA~ et al 1975).

Les lipides des,espèces et vari6tés pré.sentent des différences notll1IDIlent


pour le rapport ocide oléique/acide linoléique. Ce rapp~rt étudié dès 1921 (JANIESON
et BANGHMAN) est modifié selon la variùt~, le climat et le tYPe Lle sol (HIGGINS 1957).
Pour une mGme variété, .il Y a plus de 1ino1éate et moins depalmita.ta et oléate si
elle est cultivée dans le Nord des USA c'oriporr.tivemcnt au Sud. La variété Spnnish
est moins sensible à cette variation de cOI:lDosition (BROWN 1975). '
- 77-

PICIŒTT (1955) dorme le rapport de 1,07 pour A. i*J.silla J3enth et 2,16 pour
A. Villosa Denth.

Les types Spanish auraient une plus forte teneur en huile (52,5) quo les
Virginia (!~3,3 %) (FRANCOIS 1929), et les voriét0s à haute teneur en huile ont plus
d'acide linoléique et moins d'acide oléique (SU-CI:ŒN 1971). GILLIER (1965 a) mqntre
que le rapport acide oléique/acide linoléique est inférieur à 2 pour les les variétés
h6.tives (Sponish, Valencia) et supérieur pour les variétés tardives (Virginia).D'après
PICIŒTl' et HOLLEY (1951), l'huile des variétés Spanish est plus sujette à la ronci-
dité o~dative que celle des variétés tar~ives rampantes et semi érigées, ce qui est
logique car les liaisons diéniques sont plus nombreuses. La sélection pourrait s'orien-
ter vers des types à faible taux en acide linoléique (WORTHINGTON - fWmONS 1971).

I l existe une c orrélation positive entre l'acide linoléique et l'indice


d'iode, caractère hauteoent héritable contrôlé par quelques gènes additifs (KHAN et
al 1974).

Les arachides les plus mûres sont les plus riches en acides stéarique et
oléique., et plus pauvres en acides linoléique, aroohidique et béhénique, d'où un
rapport oléique/linoléique plus élevé chez les arachides mûres (YOUNG et .al 1972 b).

La coopositiondes arachides en acides gras et composés divers est étudiée


en détail par COBB et JORNOON· ( 1973 ) •

x
Protéines

BOLHUIS (1951 b) énonce que le rapport oatière grasse/protéine d'abord


faible, nugnente rllpideoent puisse maintient à partir du'demi~développeI!l(mt vers
1,5 à 1,7; qu.~lquefois2,0 pour certaines vnriété~.!l n 'y a pas de distinCtion entre
variétés htHives et tardives.

Les variétés à haute teneur en protéines ont tendance à une fnible teneur
en huile et vice versa, mais i l existe des exceptions tel Spnnish XL2 et Georgia
98.3. 5 (HOL1~':"HAFJi'lONS 1 968).

L'arachide contient 25-28 %de protéines, dépassée seulement par le soja


(32 à 42 %) (ST ANGE~M.1UIlN 1973). YOUNG et !LU·mONS (1 973) pour· trois uns sur 105
génotypes, trouvent des extr~mes de 22,7 et 29,3 %(Jenkins Jumbo) avec une J1loyerme
de 25,8 %.
- 78-

( ..
D'autres auteurs trouvent également que Jenkins .Jumbo contient la plus haute
teneur en ocides az::d.nés totaux pour 95 variétés étudiées (REINIS et al 1975).'

Le pourcentage de protéiiles varie avec la pnrtie de la graine : 12 à 16 %


dans le tégument, 23,6 à 29,4 ~b dnns l'axe embryonnaire, 23,5 à 31,09; dans le coty-
looon' (TAI-YOUNG 1974). Les variations individuelles des toneurs desgrain'es ~e sont
pas on relation avec leur position sur la plante, mois la teneur en protéines est
plus élevée dans les grmnes api~nlGs et dons les i.rJInatlires (YOuNG-'rAI 1974). L'héré-
dité quantitative dos taux de protéines et de, la cob.position en acides runinos est
contrBlé par un système cooplexo (TAI-YOUNG 1975).

L'acide· DLliné soluble précurseur des protéinos pour l'arachide ost difféI'Çlnt
de coux habituelleoent trouvés dans bùnucoup d'autres plantes. Il s'agit de 'Y' m6-
thylène glutDDÜle dorivant de l' ucide-y-méthylène glutamique (FOl'IDEN 1954). Le moto.-
bolisne de l'acide): hydXoXY1 méthylène glutanique dans los feuilles d'arachide à
partir d'un pyruvnte narqué nu radiocarbone a été étudié pc..r T.ANfJCA et al (1958).
Cet acide n'apparaît qu'nu nonent où l'arachide se prépare à fomer des parties ver-
tes et se trouve absent des hydrOlySlltS ncides des protéines des graines (HANmYER
1969).

L'extraction des protéines de l'o.rachide, l'aruchino et la connro.chine,


peut se faire en solution saline (ADRIAENS 1954). 90 %des protéines des cotyl~0.ons
sont solubles dnns la solution saline. Lu fraction qui prL'Cipite la prémière en pré-
sence du sulfate d' arJL'loniu.rrr est l' arllchinc. La conarochine contient beaucoup plus de
soufre (1,09 au lieu de 0,4
,
%), et présente des variations plus Dorquées selon ln va-
riété et la région de culture dans sa conposition en acides aminés (DAWSON-Me rnTOSH
1973).
Les globuJj.ncs contiennont 18,3 %N, soit un fœtaur de conversion de 5,46.
L'unité protéinique de, base, la globulinarachine u un poids noléculaire d'environ
21 .000 (.AIJr3}HUL et al 1966).

Depuis. des fractionnenants plus poussés ont eu lieu extro;yant la. t1anganine
(un atone de nanganèse pour une nolécule de protéin~ de poids moléculaire 56 .300) de
la conarnchine, et divisant l'arachine de poids noléculaire 330.000 en frœ tians A
et B constituées de quatre ou trois chames peptidiques différentes, certaines avoo
poids moléculaire de 35.000- (8 dans l' arachine ) , d'autres de 10.000 (4 dons l' nrachi-
. ne) (sr ANGE~MANN 1973) •

L'exonen des protéines dos graines de Virginia, Valencin et Spanish œt


en évidence des modes ùe distribution nettonent différents et reproductifs pour
- 79 -

chaque variété (HARTlOOK et al 1969). Il serait possible d'envisager la sélection


de variétés à haute teneur en lysine (CHO~BHil.TIA 1970), nais pus pour la I:1éthio-
Dine déficitaire dans l'arachide (CHOPHA- SIDIID 196 5 ; HEINIS 1972).

Conposition en acides aminés des protéines de l'arachide


en grarJlJ.GS pour cent

Acide glutru:Ji.que . 19-20 Phénylalanine 5,3 Isoleucine 3,0-4,3


Acide aspartique 6-12 Proline 4,9 Thréonine 2,6-2,9
1\rginine 10,5-11,5 Valine 3,7-4,5 Histidine 2,1-2,8
Leucine 6-7 .Alrurlne 3,9-4,2 Tryptophane 2,0
Glycine 5,7 Tyrosine 3,9-4,4 Méthionine 1,0-1,2
Sérine 5,5 Lysine 3,4 Cystine 0,8

Le froctiormenent infracellulaire dos tissus cotylédomdres nontre une frac-


tionprofonde ave<f grain cl 'aleurone et moc..chine, une fraction interLlédia:i.re de cyto-
plasne hétérogène avec conarachine et une fraction superficielle avec sphérosoL1e et
protéine structurale (JACKS et al 1972).

x
Autres conposés

Les graines contiennent 3,2 à 6,4 %de sucre total dont 2, 7 à 5,6 %de su-
crose. En général, i l y a moins de 1 ~de raffinose sauf pour Virginill 56 R et Flori-
giant. Certains cultivars. ont également noins de 1 ~~de stachyose l'lais certains en
possèdent de 4 à 5 rooet peuvent ~tre flatulents (NC 2, Ne 5, Ne 17, Starr, Virginia
56 R, Virginia 61 R) (HYMOWITZ et al 1972).

La graine d'arachide contient 16 Dg de vitamine pp pour 100 granmes ( liDRIAN


et al 1%9) ou 12 à 18 ng d'acide nicotinique pour 100 g doos 30 variétés étudiées
(CHEEMA et RANHOTRA 1%8) •

Une rospiration anaérobie responsable de conposés à go1lt indésirable peut


l!tre envisagée pour le sèchnge des graines à 520C car la pression partielle de l'oxy-
gène tOI:lOO à 4 illl de nercure au lieu de 129 IJIJ. pour 10 troiteoont à 24 OC (WHIT1ŒER et
al 1974).
x
x x '
-00-

" EFFICIENCE DES DIFFERENTES' l'RASÉS DE LA FRUCTIFICATION

Ùl nonbre de f~its p:r:oduits par pied varie selon l'écartenent cultural


adopté et la produetivité de la porcelle. Ainsi pour Natal COrJI:lon, à un espoocment de
GO cn, il y a 60 gousses par pied et à 18 cm soulenent 20 gousses. Pour Asiryn selon
que le sol est fertile bU'nOn, on compte 27 ou 21 gousses pbr pied 0. oonrteraent de
18 on (EVANS' 1956) •

GOLDIN et HARTZOOIC (1966c) pour la Virginio. Bunch fuprovod sur des rangs
espooés de 65 ClTI lTIontrent.qu'à .15.co, i l y a 42 gousses por pied, 53 à 20 CQ. et 62 0.
25 CD ce qui donne nu t.1ètre cnrré 429, 407 et 383 gousses. Il existe de wltip;Les
eXEmples analogues dans la l ittérnture (IIELMS-GRYLLS 1961 ; De FRETER 1957).

'Etant donné ces nombres de 20 0. GOg'ousses par piedcoraparés D.llX 300 ou 500
fleurs ~è ie pied 'B -:do~é, i l existe un déchet considérable et le problème est posé
de conprondre les raisons de cotto faiblE!' efficience de '10. floraison.

Une prenière constatation est que le nonbre de gousses par pied varie en
fonction de l'espooeoent pour finalenent donner npproxirmtivenent un Bône noobre au
nètre carré. On peut donc estiDer qu'un cUltivar cl 'arachide peut fournir un norabre
de f~ ts mûrs proportionnel à son développenent végétatif, avec snns doute un rapport
différent d'un çultivar à l'autre.

93 %des o1lU.las sont fertilisés puis 12% nvo:ttent· petldant les deux semaines
Suivantes (GREGORYe.t al 1951). Sur 100 owles produits

93 sont fertilisés
63 sont dans les gynophores
21 sont dnns les fruits
13 sont dWlS los gousses crûres
11 donnent des graines viables.

Il faudrait d.onc 7,5 fle1ll's pour fomer 1 gousse sur Virginia Runn~r ,(SMITH
1954). Le pourcèntage.:Me.;:'fléurs .donnant des gousses dininue lü-rsque le nOlTIbre
. , de
fleurs produites augnente. D'après le graphique des auteurs plus de 50. %deI? fleurs
ne donnent pas de gynophore et 1/3 de ccux-ci produisent des gousses ce qui montre
qu'il faut 7 fleurs pour donner une gousse. (IIARTZOOK et GOLDIN 1967 ; GOLDIN et
HARTZOOK 1966a). M!lRANI et 0.1 (1961) obtiennent 1 fruit à partir de 5,5 et 7 fleurs.
En solution nutritive, un coefficient de I:lÔme ordre est observé : 5,7 fleurs pour
1 fruit (UAISTRE 1956). 13000IL (1 947) trouve 5 fleurs pour une gousse. MARTIN et
- 81 -

BILQUEZ (1960-1962) donnent 6 à 7 fleurs pour 1 fruit. CONAGlli et CONAGlli (1960)


notent un coefficient Lloyen do 5 fleurs pour une gousse avec variation de 4 à 6. Ce
coefficient diLlinuerait si le semis est retardé d'où uce meilleure efficience (TARDIEU
1954). ISRAG (1970) estine que 14 à 21 %des fleurs donnent des gousses o:Ores.

REID seul (1956) ou associé avec YORK (1 958) étudie en milieu artif'iciel
l'irifluence de divers éléments sur la production de fleurs et de gousses. Les auteurs
brésiliens considèrent comme fleurs utiles toutes celles situées à noins de 15 cm du
sol puisque le gynophoré ne peut dépasser cette grondeur. Ces fleurs utilesreprésen-
tent 45 %des fleurs énises par les veriétés VaJ.encin, et 60 %de celles des vari6t6s
SpaniSh et Virginia étudiées. Ces fleurs utiles reprusentent la totalité des fleurs
des deux promières seoaines dû floraison ei; plus de 90}~ pour la troisiène seIJaine.

Avec une' variété Spanish, Schwarz 21, possèdant une floraison limitée à
moins de trois semaines qui groupe une èinquantnino de fleurs, le coefficient d'uti-
lisation est légèrement supérieur et s'élève à 25 % au champ (BOUMS 195&).

Les gousses r:rares ne représentent souvent que 60 %des gousses produites


(BOLHUIS 1958 ; GOLDIN HARTZOOK 1%6a ; CONAGIN 1960 ; ltARTIN 1968b).

Pour la variété M.tive 28.204, l'essentiel do la fructification est obtenu


avec la floraison des trois premières semaines avunt que le OaxinULl de floraison soit
atteint (r'l[illTTIJ et BILQUEZ 1%2 ) •

n y a. un pourcento.ge élevé de gousses mares pour les 25 preoières fleurs


ouvertes. Au cours de la progression d~ la floraison, il y a. diminution du potentiel
.d tune fleur à donner naissance à une. gousse rfue (BEAR-BAILEY 1973).

n apparnit donc que situer un Gvènonent dans la période de pleine florai.-


'son ne signifie pas que le phénomène le plus intéressant soit la floraison qui est
visible, oais un stade plus avancé de grossissement de la graine qui est invisible.

BOUFFIL détermine la floraison utile en soustrayant de .10. longueur du cy-


cle le tenps qu'il estime nOcessairepour ln formation du fruit· soit 40 :jours. Les
autres auteurs adnetteritcechiffre pour les variétés M.tives mais estiment qu'il
faut 70 à 80 jours pour les variétés tardives. Dans tous les Gas, la floraison utile
ne dépasserait donc pas le 50e ou 55ejour du cycle (cycle 90 - 95 et 120 - 130 jours)
soit 1 i o.pparition de la treizi~lne ou quato:rzièJ11i3 feuiUe sur ln tige principale. La
majorité des fruits LlÔrs provient donc de fleurs· apparues avant le pic de f·loraison.
Ceci est confirmé par EF-1ERY (1963). MARTm et BILQUEZ (1962) expéri.r::tènta.nten sup-
prioant des fleurs. Il provoquent o.itl.si des retards dans l'apparition de la fructi-
fication nais constatent que. la plante produit à peu près le o~me noobre de graines
. ,
- 82 -

~e pour un cycle nomal. 0i les fleurs sont bien utilisées pendant les trois premiè-
.1 :.,'
res seJ::?~es, la floruison dWinue ensuite.

SBEfill et MILLER (1955) suppritlent ~es gynophores pendant 3 ou 6 seDaines.


La plante produit autant de fruits que si nucun traitement n' e st pratiqué mais il exiB-
te un retard dans le développeoent, et le poids des frui ta dirll.nue. Si ln sc.ppression
t ' . '. ...

des gynophores est effectuée à partir de ln sixième sennine, ii n' y 0. aucùii.e diffé-
, . '

,rence avec ,les plantes du tér:toin.


• ',î

Eh conclusion, il nppnrai t que seules les· premières flours ont de fortes


possibilités de donner des gousses mdres. l~s fleurs suivantes ne peuvent renplir ce
rôle quo si la oise ù fruit des premières fleurs est ellp~chée. Les premiers fruits
fomés inhibent le grossisseoent des fruits suivants, probablement en fonction d'un
équilibre entre les possibilités de photosynthèse d.e ln plonte et l'appel de produits
de réserve par les graines qui grossissent.

x
x x

PRODUCTION DE NATIÉlRE sroEE

Photosynthèse '

PALLAS (1 g,3) étudie ln variation intrajournclière du taux de la photosyn-


2
thèse qui :passe de 3 à 9 og CO2 par dD par heure. La nodificntion diurne de, la pho-
to~thèse de l' ara.ehide' cultivéé' réSulterait d'un rythrie circadien à contrale endo-
gène. ,le naxinuD, de photosynthèse se situe vers nidi. Le principal contrôle du rythne
, , ,

de la photosynthèse se ferait par,l'ouverture des stonntes (PALLAS et al 1974). Il


n'y n pas de snturntion de ln vitesse de photosynthèse aumaximuri d'intensité luni-
n~use (1546)tEinstein/m2/sec) voisine du plein soleil. La teDpéra~ optimum pour le
taux de photosynthèse nette est de 30°C. Il n 'y a pas de, différence dons les génotypes
pour l'intensité lloyem1e respiratoire évaluée à 4 !]g, Co/do2/heure. Par contre pour
les taux de photosyn1;hèse nette, il existe une :vP..riabiJ,ité de, 50 7b selon les génotypes,
et m8ne ,100 %pour les espèces sauvages.

Le taux rloyen de oi~ation des photos;;.nthétats en 6 heures serai.t de 30 %


variant de 19 à 45 %; en corrélation (+ 0,79) avec le t~ de photosynthèsè nette
(BHAGSARI 1974).

L' at-aebide serait efficiente pour ,la conversion' de l'énergie sol$e en


hydrate' de carbone '(PALLAS-SAMISH: 1974). ,KASSMI et 01 (1915),trouvent q\l,e l'énergie
- $3-

transfornoo pendant la amson de croissance repr6sento 0,6 %de la radiation globale.

Lu production de n/itière sèche correspond au rendeLlent de l'appureil foliai-


re : c'est la différence entre ln synthèse des produits et la destruction due à la
respiration.
de
La production/matière sèche pur pied dépend de plusieurs facteurs dont trois
au noins apportent de très grandes variations : le precier est l'écartement de sorte
que la production à l'unité do surfilee devrait déjà diminuer les écarts; le second
I3st 16: durée du cycle, et ln production journalière nurait alors un intérêt plus
grand ; enfin los conditions de nutrition pem.ettent aussi de largos écarts.

x
Poids sec par plante

2
Lu quantité de nlltière sèche fom.oo par pied est de 21 gpour 700 cm
de sol
. 2
à 33 g pour 1500 cn aveC Natal Common (BUNTmG-ANDERSON 1960), 38 à 42 g pour la par-
tie aérienne de la 28.204 en solution nutritiva en 183 jours (MAIsrRE 1956 ; LEVEQUE
2
et BELEY 1959), 87 g en 132 jours pour 812 cn de sol avec la Spanish 33 en culture
2
irriguée (Mlffil1NI et al 1961). Elle s'élève de 150 à 175 g en 157 jours pour 1300 cm
de sol avec la Virginia Bunch fuproved en culture irriguée (l'IARANI et al 1961 ; GOLDIN
2
-RmTZOOK 1966b ; IJ\.CHOVER et FELDHAY 1962), 170 g en 120 jours pour 1800 CLl de sol
avec 24-11 (rnnpante type Louga) (BOUYER 1949 a) et le cultivar 31-33 au Sénégal.
(BILLAZ-OCHS 1961). La production de natière sèche par pied s' accro!t si l'écartement
est plus grand. Par contre pour une surfooc donnée, elle augnente si l'écurteoent est
plus faible pendant la période c1.e préfloraison où i l n 'y a pas de concurrence entre
plante (GOLDIN - HARTZOOK 1966 a).

Cette quantité augmente avec l'apport d'engrais : elle passe de 21 à 33 g


dans 1 'expérience de ~BUNTING et ANDERSON (1960). PREVOT (1949 a) coriclutà Antibes
que l'notion do l'engrais se Danif'este sur le poids sec au bout de 38 jours, des ré-
sultats identiques étant obtenus à LoudiDa (Congo-Brazzaville). Par contre, la sèche-
rasse surtout à partir du cinquantiènc jour, dioinue notablenent la production de
mntière sèche (BILL1'l&-OCHS 1961 BOUYER 1949 a).

x
Poids sec par Uni té de surfilee du sol

Ie~ résultats de MARANI


et al (1961) rapportés à la surface occupée don-
2
nent desco.xiœ de poids sec de 1360 fl:/n POUr III VirR'inia et 1068 gpour la Spanish
-&1--

,quicoin9;ident uvec la, naturité du pied en culture irriguéo, ou à quelques jours près.

:.' • Ceux de BUNTI;NG et ANDEROON avec Natal Cornon correspondent à. 285 et 214 g
par r}, et 900 g/r} pour BOUYER avec la 24-11. BROMFIELD (1973) '~bservo 685 g par r:l
avec Snr:lOru 38.
x

, Accunu1ation moyenne en fonction du tenps


..
.'

En fonct1ion du temps la productio~ cunulée suit U?e courbe cllll.Ssique en S.


BOUYER (1949a) trouve; au Sénégal uno élaborntion de natière sèche de 70
• \ . !
Dg par plant
jusqu'au 30e jour, 6oo.mg du 30e au 42e jour et 2.300 Dg du 42e au 77e jour. Dans les
expériences de OCRS et WORMER (1959) le poids sec fomé par jàur nonte plus rapidenent
jusqu tau 42e jour puis se stabilise vers 900 ng/jour/plnnte jusqu'au 95e jour pour
des plantes cultivùes en pots dans des sols maintenus à un taux d 'humidité égal à la
capacité de rétention. Ces productions en fonction du teups dépendent trop de la
taille d~ la plante pour offrir un intér~t. Rl.DFOIiD (1974) a également étudié les
nodalités d' accuou1ation de la oatière sèche chez l'arachide.

x
liCcuIJulation par unité de. surfooe du sol. par jour

L,'accroisseœnt IJrodJ:mm obtenu par ~té de surface et par, jour donne une
appr~illtionde l'état cultural ou des possibilités régionales. Il correspolld évi.-
depnent à la période nadiane du cycle végétatif où tout le sol est couvert avec un
indice foliaire sD.tisf~sant proch0 du no.xiHun, et pendant laquelle la o.atière sèche
produite ne contient encore quo peu de lipides. Ainsi SLATYER (1955), nesure un 00-
2
croissenent naximun de la Fllltière sèche de 13,7 gin solfjour en Australie dans des
conditions naturelles nu 54e jour. BROMFIELD (1973) signale une valeur très voisine
d-e 14 g/rl/jour. Ill. ,( 1561 ) observent en Isrnê"l uno accunulation maxi.L:rum
M1\R1JIT et
de IJatière sèche en g/n sol/jour de 16 pour la variété ~anish et 19 ,pour la Virgi-
2

nia vers le 70ejour du cycle (cycle 132 jours pour III Spanish).

x
Accunu1ati6n Bolonle 'poids ou la surface
dt organes d,e la plnnte

Pour ~tre indépenùant de. la tn;tlle, de la plante, la croisscnce dG la matiè-


re sèche )?Sut ~tre IJesur?e e~, f?nction .,du poids sec total de ~Il plante, de ln surface
. ,,"," ,.1, . , , " ; •. ' .. ' . " .,.
fo+ï.aire ou du poids du linbe
,'. .1
foliD.!:r:e
.....
: on. peut conna!tre ainsi soit la vitesse de
- 85 -

croissance relative, soit le rendement de l'appareil foliaire. OCHS et WORMER (1959)


pour le cuJ.tiver 31.33 (type ranpant, petite graine) trouvent une vitesse n~tte variant
de 12 à 21 ng/g/jour jusqu'au 50e jour.. BUNTING et .ANDEROON (1960) obtiennent 0,40 à
0,75 g/g poids sec total/seoaineet 0,60 à 1,40 dg de natière sèche folio.ire/~maine.
BœKE1EE MORVAN (1965/l) obtient 20 à. 25 g de oa:tière frciche!o2 foliaire/jour pour la
variété hative 28.204 (Volète), et 20 à 40 g/o2/jour pour l/l variété tardive 47.16.
œHS et WORMER, BUNTING et ANDERSON trouvent un na.xinum de vitesse de croissance entre
le 350 et le 50e jour (première partie de la floraison) ce qui h 'est pas le cas pour
BOCIŒLEE 1'10RVI1N ni pour FORESTIER (1969). Ce dernier trouve 8,5· à 9 ES de oatière sèche
2
par IJ. foliaire par jour pendant la première partie du 'cycle (14e-4ge jou:dsur terrnin
.fertile. Des résultats uJ.térieurs montrent qu'il est préférable d'exprimer les valeurs
par rapport llll poids sec de liLlbe. Il cite des rosultats de bilnn net de photosynthè-
se allant de 84 à 246 rJ.g/grDJ:JTJe de linbe sec/jour, et étudie les diff6rences vm'iéta-
les (FORESTIER 1973 a)

GAUTREAU (1973) tlentionne des valeurs oaxina de photosynthèse nette dép&s-


2 2
sant 10 g/n /jour et n'obtient que 7 g/n /jour en enceinte climatique insui'fiSl:ll::rrlent
éclairée.

2
MARANI et al (1951) obtiennent une accuoulation naxi.mun par 0 foliaire de
11 g/jour pour la Virginia et 8 g pour la Sprnrish (4Oe jour du cycle) alors qu'au
nonent de l'accumulation naxi.muD par unité de surf ace de chaop, il Y avait seuleoent
7 g/o2 foliairehour pour les 2 variétés (7Oe jour pour un cycle de 132 jours en
Israêl.) •

La vitesse de croissanc~ relative journalière de la nat~~re, sèche en très


bon terrain atteint 9 à 11 %sur des périodes do 3 ou 4 semlines, exceptionnellenent
jusqu'à 14 - 15% pour des périodes plus courtes (FORESTIER 1969 ; GAUTREAU 1973).

x
x x

LES RAPPORTS DES DIFFERENTES PlillTIES DE LA PLANTE

Pour avoir une vue rapide de l'inportnnce des dif'férentes parties de la plan-
te, souvent des rapports sont cal~ulés.

L'un des preDiers est la proportion du systèoe' radiculaire par rapport au


systène aérien. Ce rapport est élevé pour ln jeune plante' et dininue ensui.te.;

En culture sur sable, d'après REID ct YORK (1958) il est de 13 fa. HARRIS
et BLEDOOE (1951) donnent un t:dni.oun de 50 % à 18 jours et 4 ~b à 140 jours. PREVOT
- 86-
1: .,'."-.

le
et DILLAZ (1962), sans/pivot, l'estiment do 6 à 9 %. Ce rapport pourrait nller de 11
, à. 67 % aVéC une noyenne de 25 %(CHARREAU-NICOU 1971). Ce l'apport n'est pas en rela-
'tion avec la résistance à la sècheresse. Il arrive que les plantes resist'Lmtes. ont
des vâleurs basses de co rapport.

L'autre rupportsouvent co.lculé est fanes/fruit. Conne i l existe une propor-


tionilité entre le systène conducteur et les feuil,les développées (OCHS-WORMER 1959)$1
lernpport fanes/fruit représente l'équilibre obtenu entre. les;;.·Gt~ne végétatif et
ussinilnteur et la production utile.

Le tableau suivant présente les IJrincipaux résultats t:"OUVGS dans la lit-


térature

Nord et Ouust Sénégnl 0,65 GILLIER 1964c . \


lIfu.roc , irrieué 1,0 - 2,0 IRHO 1950 (3,0 pour un rendeœnt bas, cycle: .
insuffisant)
SEFA CnsanDIloe 1 ,1 IRHO 1951
I,'[AROO, irrigué 0,9 à 1,5 IRHO 1951 - PnEVOT-OLLAGIJl.lill 1950
ISRAEL (pot 0,8 LACHOVER - ARNON 1 964n
SENEGAL O,éJàO,9 nrno 1952
SElFA CaSa:c:J.ance 0,9à1,4 id.
RHODESIE 1,Oà1~5 DUCIŒR1962
RUtlSIE 1,3 Ù 1,8 FROLOV 1952

En cas de sècheresse, le rapport fane/fruit dirrlnue (ILY:~rA 1959) ou augtlen-


te (FüURRIEH-PREVOT 1958), peut ~tre en fonction de la période de sèchcresse au cours
. du cycle de hi. plante.

L'excès de potnssiun favorise les fanes et d:ù:Jinue le rùndement en graines


et en goussese (COMJ3ER 1959). Lorsqu'un facteur perturbe l'a1inentation de l'arachide
(nonque de cnlciut1, périocle de sècheresse), la distribution de 2a Lle.tièro sèche pro-
duite par ln plante est nodifiée ; le plus souvent la portie végÜtative prend l'avan-
tage sur la partie reproductive. Les chiffres fournis par COLLmS et MORRIS (1942)
et BILLAZ-OCHS (1~1) tlppùicnt· cotte -obsorvati.on.

MAR1illI et al (1961) en culture irriguée notent que pour une récolte.' sensi-
ble.tJ.ent égale, la variété Spanish a une partie végétative nettenent plus faible que
la variété Virginia : los rappo~ts en matière sèche partievégétative/eousse sant
• • 1

respectivement 1,55 et 2,0.

'.,: .
-fJ7-

D'autres varilltion~ ont été notées entre des cultivars de types dif'férents
allant d'un rapport 0,4 Ù 1,7 ainsi qu'une petite variation ~~~Ùc (NICOU 1967 ;
POUIJUN 1967 ) •

FORE5'TIER (1973 u) J:jontre qu'un gynophore ou un fruit est formé à Di.-cycle


sur la plante pour une surface J:joyenne donnée de la feuille (33 ct 56 ci) ou un pair' 8
sec noyen de l'appareil végétatil (285 et 4i5 -mg), avec toutefois une quantité qui
croit un peu coins que proportionnellenent avec: l 'augmentation du déve'loppenent végcL
tatif de la plante. Il étublit un -rapport entre le nonbrc do fruits fomés à cette
époque et le nocbre de graines récoltées. Ce rapport constnnt de.ns une expérience
donnée peut varier 'iselon -les conditions extérieures d rOll l'i.lltérût da l'étude du taux
d'avortement pendant la phase de fructificution.

x
x x
POUVOIR CQIIJPETITIF

Les cultivars d'arachide sont plus ou noins conpétii;:':fs - entre eux, muis
les conditions d'expérience ne correspondent pas toujOurs aux n&;:aes critères.

~UFFIL (1951) conpare trois variétés en SCO[JIlt chaqUG année une quantité
_proportionnelle au noobre_ de graines récoltées : la variété ù pe-':ites graines est
avantagée et en 12 ans supprine la représentation de la variété à grozses graines.

BEG et al (1975) coopare trois cultivars uoérica.:lns : Florlgiailt est peu


conpétitif tandis que' Ne 5 et Ne 17 voient le noI:Jhre ct le pciids do leurs fruits
diminuer.

x
x x
- 88-

N U T -R .' l T ION DEL A P L A NT, E!

LI ALIMENTATION HYDRIQUE

D1 ~près SIVADJJ:A,N (1959-1 960), la transpiration de l' ~achide


. r
est plus abon-
.dante ·à ln surfeee supérieure,' riche en stomates .qu 1 à la surface. Wérieure :plus pau.-
vre en ceux-ci : le ~ne phénomène existe ~. l '~nbre et' au 'soleil. WORMER ~(OCHS
.
. (1959) décrivent un procédé (néthode de MOLISE[) pour nesurer' l' éuverture dos stomates
• t. • . ' . • ~!' . .

et proposent
.
la nesure .
du .déficit
.
en eau du feuillnge. La. trllIlspiration est oa.x:i.rnm
. : .

jusqu'à pF 3,0 - 3,1 ou 11 %d',hUIlidité, taux d'hunidité du sol nu-dessus duquel


l'ouverture des stooates est naxiDun (pF de 4,2 à 7,8 %d'hunidité. Capacité au chnop
pP 2,2 pour 16,5 %d'humidité).
Ln consoroation totale en eau pour la Vtll'iété '28.206 est de 78.940 g pour
la fornation de 1TI, 3 g de L.latière sèche soit 450 g cl' eau par grru:rr.le de natière sèche
(la terre était. recouverte d'un papier filtre inprégnée d 'huile de lin et de pnrnt'-
f:Ui.e) (BILLAl-OCliS 1961). Cette consoDIJetion d'eau croit proportionneUeoent eu nombre
d~ f~uillos ju~qu'à 150 puis la courbe s'incurve. Etnnt donné'ln surttice très'vari&-
ble des feuilles, la'signif1cati'on, d~ cette dernière relation ~rai:t à préciser•
., .... )

En Inde, la v~été .Al( 12-24 deollIlde 11 %d'eau en DOin'S' que PO 1 pbur donner
ln I1~ne récolte (BH.AN-MISRA 1970 o.). Cette variété AK 12-24 est plusefficooe dans
l'utilisation de l'eau disponible du sol et le naintien d lU?- potentiel hydrique élevé
dans le ti ssus foliaire
..
pendant une grande partie do la croissance
. . - 1 973 b).
(BR1lN ~

A Sonaru, le besoin en eau de l'arachide de 438 run correspond à une efficn-


cité d'utilisation de 518 grnnnes d'eau par grmJJJe de matière sèche (ICASSAM et al
1975) •

Selon le cycle, ln variation sernit de 400 à 520 (GILLIER-SILVESrRE 1969).


Des coefficients oooucoup plus élevés sont cités par GUYOT (1950) : 1100 pour ln
variété h!tive, 835 pour une variété tardive aux Indes. D'autres estiDations pour
variété tardive se situent entre 625 et 730 (MANTE~GOLDIN 1964).

Dans ln région cfitière libanaise, 10. culture de l'areehide denande 4000 à


5000 r:? d'eml à l'hectare (SARRAF-ABOUKHALED 1972).

DEWEZ (1959) pense qu. 'il faut un IJin.i.l:J.u.n de 5 à 6.000 J lha en saison sèche
dans la vallée de la Ruzizi pour 95 à 115 jours de longueur de cycle. Il prévoit 150
- 89 -

Dm d'eau pendant le premier mois en 5 irrigations, autant le second rois en 3 irriga-


tions et 250 DIa pe~dant .le troisièoe nois en cinq fois. h;.l Rhodésie, une seule irri-
gation de 60 on suff:j.t pour le pranier nois do culture sans pluie (NETELERKAMP 1%7).
. . ODiLB
Au cours du prénier/do culture, l' évapotronspiro.tion.:réelle na.xiI:nln serD.it de 0,54
fois l'évnpotranspirntiori potentielle en zone soudanie;;me (DANCETTE 1970).

GOLDBERG et al (1 %7) .:Jvo.lue l'évapotronspiro.tion (ET) en fonction de l'évn-


potronspiration (Eo) d'uile Surf'o.ce libre Èm Isrœ1.• Ils obtier.Jlen~ la relo.tion ET =
0,85 Eo - 1,75 (en [)O d'eau). D'après eux le neUleur tro.j_teDcn-~. dl::'rl'~.gation est un
a.pport hebdoInadaire à rD.ison de 90 %de l'eau évaporée sur ~.o.E'J.rfD.Ce libre. L',inten-
sité d'irrigation par aspersion ne doit pas ~tre trop élevé.sur sa: argileux pour
éviter une diminution de rendenent (GORNA!L' - GOLDB~G 1967).

MJlNTELL et GOLDTIT (1964) nesurent une conSOrJDation Globn~e de 670 DI:l d'eau
pour un cycle de culture : cinq irrigations à 30 jours d' intsœvalle sur profondeur
de 90 co. conduisent au neillour rendenent. Il senbIe qu'nctuelJement l'irrigation
s'oriente vers une fréquence plus grnnde, hebdonaduire, déc:mlai~.::l ou biDensuelle
(GILLIER - SILVESTRE 196 9 - RlillDER et nI 196 9).

L'irrigation provoque une anéliorution du ron-dco.ûYlt p.:::: gousses si la plu-


viosité est faible (500 on) (SAINI-SANDHU 1973). Huis l'effet de ]'j."-'rigntion est
est
oeilleur si elleJpratiquée à une tension cl 'Gau du sol de 60 cbo.:s ;au Eeu d'attendre
l' apporition des signes de f16trisseoent en plein Llidi (C-ORBET-::tH01\DS.1 975).

L'eau d'irriglltion.pour l'arnchide c10it avoir une cond'L'c·cibilité inf'érieure


à 1509A'lnhos/cIJ et un rapport .~ .. _~~ infGriûur à 2 (DliVmSGN et al 1973).
fll-{ '+Jlk~
2

Enfin BOUYrn (19490.) a calculé les qunntités dleau !'ot'3!}:'..l es à l'hectare.


le nnxjrmm est de 26 T pour .55.000 pieds au 770 jour pour 6 T do nntière sèche.

·X .:
.. ~

Résistance à la sècheres.se

CertD.ines espèces cl'llI'nchide sauvnge p~renne (1\.. nareinata - A. glabrata)


se développent vite et r~sisteraient.. à la sècheresse (AIYADURAI 1959).

L'nrnchido est cultivée clans des régions recevant seuJ..enont 400œ d'eau
avec une répartition parfois al8atoire. Aussi la résistan!:le à. ln sècheresse i de cette
plante fait l'objet clc:l nOlt\br~s~S études, notru:ment de la pnrtde l'DlliO. Plusieurs
procédés sont eLlployés : soit la recherche de vuriétés r6sistnntos, soitt'inf'luence
- 90 -

de certains traitements ou de pratiques culturales , soit la mesure de l'influence de


certaines périodes de sècheresse· sur le rendement de ln plnnte.

PREVOT et OLLAGNIER (1957) partent cles:idées.o.e GHENKEL (1956) sur le résis-


tance des plantes à. la sècheresse, liée cl '-une part à 10 résistonce à la. chalel.Q:', d' au-
tre part à. la résistance à le. déshydrt..tation.

GAUTREAU (1966b-c) aessEliV'é divers tests. Le preI:J.i.er est celui de 10. ger-
r:dnation à pression cSBotique élevée : aussi bien pOlll' los variétés ha:t~yes que pour
les variétés tardives, ce sont les groines des variétés les plus petites qui donnent
la. oeilleure r(jponse. lm Indes a été essayée l' o.ptitude à. 10. geroination dans des
solutions de nanni.tol à trois pressions osootiques. La. variété la plus résistante
est celle gemant le Dieux à. la pression osnotique 10. plus élevée (15 am) (SANJEEVIAH
1972). TOURTE et BAUR (1966) ont eu l'idée d'établir le pourcentoge cles graines con-
tinuant à geruer après une diIJinution de l'eau disponible (succion à 10 ou 11 bars
sur une presse à oembrane).

Le second test ost une nesure cle le. vitesse _de croissance relativa coopa-
rtmt les vitosses de croissonce en condition de sècheresse et en condition nomale.
Ce test est ussez délicat.

Enfin un troisièDe test de résistnnce à la chaleur mesure sur des. arachides


seooos depuis 15 à 20 jours les déga.ts provoqués par un passage à 61 OC pendant une
heure en atnosphère saturée. La tenpérnture de 63°C pendont 1 heure est subléthaJ.e
(PREVOT-BILLAZ 1962). GAUTREAU donne les 4 cultivars s:énégaltlis G.Yant de bonnes ré'-
panses aux deux derniers tests.

La variété 55.437 est rGsistante à ln sècheresse dans le Nord Sénégal


(IRHO 196&) de ~oe que 73.30 et 73.33 (mAT 1975)

GAUTREAU (1970) n étudié aussi la trnnspiration et le Dode de régula-


tion stonatique chez deux vnri6tés dont l'une résistante à ln sècheresse. In variété
résistante a les oâoos dimensions de stomates, un plus grand nombre sur les deux fa.-
ces folio.ires DDis sn régulation ':', . stbontique serDit plus rapide ou conmencerait
à des potentiels hydriques plus bas.

Il ost possible aussi de uesurer ln foree de succion' des feuilles en faisnnt


wrier le pression oŒ1otique du Dilieu. La. variété .ln plus résistante
-
li. la sècheresse
a la plus forte pression de succion : elle varia de 4 nto nprè~ une pluie, ù 20-24
am a~rès 2 Dois de sècheresse (GAUTREAU 196 9). Egol~mont UIl -test de transpiration
relative sur foliole d'ornchide a été 'nis au point (BœKELEE MORV.AN-GAUTREAU 1974).
- 91 -

Les plantes nanifestent leur, .résistance à .la sèchore~3e par une croissance
plus netive en feuilles pendant la sooheresse et dès le reto~CJ.c llaUlientntion nor-
nale en eou t por une floraison plus forte pendant et après la sècheresse, par une
. fructification plus hative et toujours à:un niveou supérieur (PRE"IOT et al 1957).

Certaines pratiques visent à 11 accroissenent de la résistance en traitant


la graine. L'irradiation de la variété 55-437 n'augnentû pas ca résistance h la sèche-
rosse (GAUTREAU 1976). Le treopage dans le chlorure de calc:i.UI1 es'~ sans effet (BILLAZ
- IRHO 1958). Par contre t dans les solutions de cuivrE) et de Linc 1 il Y aurai.t un
effet p0f!Î-tif (!RRO 195't). Divors produits herbicides dir:1i.nuon"t la tr.onspire.tion de
l'arachide (SMITH et BUCBHOLTZ 1964).

Enfin l'enfouissenent des coques à20 cn de profondeur enp~che l'évapora-


tion de l'eau l:l3'"DIlt pénétré dans le sol et pernet une oz;J.oliorntion du rend.onent
(IRHO 1959 ; PREVOT-BIWili 1962 ; GILLIER 1964a).

Effet de ln sècheresse

L'effet de certaines périodes de sècheresso sur le rendement a été plusieurs


fois 6tudié. Il senble que les réSultats obtenus s~ient inS'n'fisnnts faute de neBUTes
intom.édillires appropriées, et <le période do sècheresse ne correspondant pas à des
phénomènes bien dütol'IJinés:' dans le d&voloppenont de la plante.

w tablenu suivant conpnre les divers traitonents retrouvés dans la lit-


térature.

Ih1teurs Période de sècheresse Intensité

FOURRIER-PREVOT 1958 350 - 60° j. )


(
PREVOT-BILLAz 1962 ) sècheresse totale
(
PIŒVOT-OLLAGNIEH-GILL:ŒR 1%7 85°-100° j

BILUZ-OCRS 1961 ) 10°-30° 30-50° j ) cycle avec ln.u!lectation et

~
(
500_800 j ; 80°_120° j ) dess;_c2.tion plus ou DOinS
(
) necentuùe S.
1959

D~stoutes cos expériences, le cycle de la plante a été 1inité à 120 j


vraisemblablenent, aucune indication ne ~er6.ottant deS'.l.pposer qu'un retard de
- 92 -

CI'C)issance provoqué ait pu être comblé par un prolongement du cycle. Ceci corres-
pond aux canditions naturelles du Sénégal.

Une réduction de rondement uYmlt toujours à peu près la mêoe inj}ortance


d'environ 20 % se produit pour des périodes sèches du 10e au 30e jour (préfloraison),
du 30e au 50e jour ou 3>-60e j (29 % et 18 'jb d.i.ninution de renclenent pendant début
floraison) ou en fin de cycle (80 - 120e j). COLIJ.ŒT (1 970) e stine que la période
critique se situe du ge au 50e jour après sems près do KINSHASA. l-fuis i l sonbIe bien
que l'effet le p~us ùéfavorable a lieu pendant la phase de grossissenentdes graines,
dite ~ssi d.o pleine floraison, entre le 60e et le 850 jour (noins 28 %de· rendement)
ou entre le 50e et BOe jour (presque 50 %de dininution du rendEment). BOUFFIL (1947)
donne des exel:lplœde sècheresse en conditions naturelles: l'absence de pluie !du 62e
au 790 jour ou du 650 au 102e jour donne les rendoI1ents les p'lus bas en 1933-1937-1942.

Les chiffres de BOUYER (1949a) sur la fom.ation de matière' sèche dans le


fruit en 1941 et 1942, cette dernière année ayant eu une période sèche entre le 60e
et le 100e jour du cycle, I;lontrent que l'essentiel de la différence do rendement
final (000 kg/ha) a été perdu entre le 770 et le 840 jour d'un cycle 120 jours.

77e jour 84e jour 1120 jour

194-1 1.835 2.611 4.097


1942 1.696 1aJ6 3.242

Ceci .correspond exnctenent à, la phase de erossissenent de la graine qui


sera suivie d'une phase d.e maturation pendant laquelle la sècheresse a BOinS d'effet.
C'est seuleI;lent 17 jours après l'installation de ln sècheresse que l'effet Il été
sensible. SAMPLES (1971) indique que l'apport d' o ml. est très iDpcrt~t au monent de
la période critique du renplissnge des gousses.

L'offet essentiel de lu sècheresse entre 10 50e et le BOe jour est de dimi-


nue!' de plus de 50 %le nonbre de grosses gousses à la r0colte (BILLAZ-OCHS 1961).
D'après GllUTREAU (1 976 ), .la sèchore sse rùdui t le renùonent en gousse s de 50 51; et
retarde la naturation.

SKELTON (1967) tlOntre que les plantes ne recevant pas d'eau dans le milieu
de fructi.:fication produisent très Peu de fruits, souvent à une seule cavite; et con-
tenant en majorité des graines avortées. Le nouvenont de l'eau dos tiges vers les
gynophores n'a lieu que si les frui ts s~nt exposés à l' nir (1rlJERSUH 1951).

Le I:18.II.que cl 'eau diminuerait considorabloBent la chlorophylle des feuilles,


2
la teneur tonbant Et 1,25 mg de chlorophylle pour 100 èn aU lieu dé 1,85 (REDDY 1969),
-·93 -

et favoriserait l'apparition de certaines carences minérales <GILLIER 1969).


En conditions arides, les arachides possédant des gousses indéhiscentes
présenternientune augmentàtion d' épnissaur des tég'l,lBen'b3 et un renforcement du péri-
carpe (FONmlilRENKo' 1975).
x
x x
LA NUTRITION MINERl.LE

Après les conditions nétéorologiques, les facteurs l:i,r;li.tants du dé~lop­

pement des plont~s concernent la nutrition de la plante. Les onalyses de sols pernet-
tant théori~eI:lent de prévoir les réactions de la plonte Iims ln revue que nous avons
. fn:it~ a IJ(:>ntrél;~précision qui existe dans l'interprétation des résultats. Les ra-
chorchesEDnt beallèoup plus poussées, de ~ria ~e l'interprétation, pour les anaJ.yses
, .

de la plonte et plUs particulièrenent le diagnostic foliainre.

x
Différentes analyses

les néthodes de connaissance de nutrition de la plo.ntepeuvent se classer


ainsi :
1. Synpt6matologie des, phénonènes de carence. Cette technique al' inconvénient do
permettre une d.ir:1inution fort inportQnte de rondement avant que les premers symp-
taœs apparaissent. C'est une néthode de reconnaissance sur le terrain pour les cas
les plUE! graves, mais elle ne pout favoriser les progrès agronomiques.

2• .Analyse globale de la plante pour calculer les exportations d'éléments minéraux


par la plante, et ensuite les apports théoriqueIJ.ent nécessnires. Cette méthode ne
tient pas compte des correctifs à apporter en fonction des possibilités et des düsé-
quilibres du terrain.

3. Analyse 'd'une partie de lnplo.nte représentative de 1 'onsoobie et corrélée avec


les rendeoents. C'est une méthode sensible, donnant les Doilleurs résultats mais les
raisons qui conduisent aux chiffres observés ne sont pns toujours connues avec sare-
té. La facilité' d'application parnot de contraler l'efficacité des conseils donnés
en. matière do' fertilisation,· et d'enployer ln Déthode parullèlenent à ,J, 'e::q>érimentar-
tion. Elle pernet da situer la réaction de la plante au n;i.vel;tU de ,ln, nutrition, intel'-
médiaire essentiel pour déteI'Iilinor les raisons d'un rendenent constaté dans des
conditions écologi~es et culturales déteroinées.
- 94-

BURKRART et PAGE (1941) ainsi que BURKH.ART et COLLINS (1941a,b) ont EssE\Yé l'ooalyse
des Iainéroux solubilisés à partir du feuillage dans l'enu en ébtil1ï.tion pendont deux
heures. Ils estinent que les feuilles basses conviennent au stade floraison pour les
éléoents K-Ca-ïoig dDlls le but de diog.nostiquer los conditions nutritivas. L' IRHO (1951)
a essQYé cette technique ~ais l'a abandonnée rapideoent au profit du diagnostic fo-
liaire.

Fa-mEN (1954) Et effectué des extractions à l'alcool oais il avait en vue


1" étude particulière de la fraction azotée solublo.

STRAUSS et GRIZZlffiD (1947) ont procédé à l'analyse d'extraits de sève et


de tissus obtenus à partir d'échantillons de 5 g pralevés sur les dix derniers cen-
.tioètres de la tige la plus basse Je la plante (Juobo). Ils dosaient l'azote nitri-
que soluble, le phosphore, le potassiuo, le calciun et le nagnésiUD..

FORESTIER (1973 b) a pratiquo des extraits de sucs des tissus conducteurs


(pétiole, raoeau de base, tige principale) et a retenu les sucs ùos rameaux de buse
sur lesquels il dose de noobreux éléoonts sous diverses foroes selon la oéthode ROU-
TCHENKO (1 967) •

HALLOCK et al (1969) ont fait une analyse COIClplète globale des différentes
parties de la plante •. 10. tige principale au-dessus des quatre raneaux de base serait
la meilleure partie à analyser pour les élooents: P. K. Ca. Mg.

x
Diagnostic foliaire

Bien que la techrùque d' analyse des élénents sei t différente, BURIŒ.ART et
PAGE (1941) par le prélèvement des feuilles basales de l'arachide faisaient un dia-
gnostic foliaire. ~lJais de façon générale, le diagnostic foliaire tel qu'il a été
pratiqué jusqu'ici correspond à une ailalyse globale des éléElents tri.néraux cOJ;J.tenus
dans la feuille séchée.

Les travaux suivant s semblent avoir été ceux de BOUYER, COLLOT, ~1ARA (, 952)
coonencéa en 1948 et publiés trois ans plus tard. Les auteurs s'adressent aux feuil-
les des· rameaux cotylédonaires qui portent le plus de gousses et déteroinent coDtle
stade favorable le début de la fructification. Les résultats sont favorables pour P
et K.
- 95-

Mais l'essor réel de cette IJéthode est d-a aux travaux de PREVOT et OLLAGNIEa
à l' nrno. PREVOT (1953) donne ses raisons du choix pour l'analyse cl 'un organe nssini-
lateur (feuille) plutôt que d'un tissu conducteur.' I.e prélèvellGnt est effectué sur
une feuille proche de ln base de la tige Principale. NlŒTIN (1965) arésuné la tech-
nique du prélèvenent : l'échantillon est constitué de cinquante feuilles saines prises
à raison d lune feuille par pied. On prélève sur la tige principale ln feuille de
quatriène rang pour les variétés r8I1pontes pendmlt la période du 40e au 45e jour, et
la feuille du sixiène rang pour les vririétés érigées hatives entre le 300 et 350 jour.
Les feuilles sont sectionnées dans le pulvinuo' (PRE"lJüT 19490).

L'IRHO (1956) trouve que N'et P sont plus faible s dans le pétiole. que dcns
le linbe et qulil existe une noins bonne corr8lation entre le rendeoent et le phos-
phore du pétiole, qulavec le phosphore dU linbe. Le pétiole donne un coefficient de
variation plus élevé -que la feuille pour le potassium.

L'IRHO (1951) ruinet que le diagnostic foliaire ne pernet pas dlexpÙquer


netteôent le plafond do renùeoent atteint par l'arachide.

LEVEQUE et BELEY (1959) ont analysé los feuilles cle rang 1 à 5 sur les
raneaux cotylédonaires. ROCHE, VELlY et JOLIET (1959) ont égalenent effectué le
diagnostic foliaire de l'arachide à ~kvlagascar sur la feuille de rang 4 nu début de
floraison.

Des auteurs aoéricuins ont suivi la variation do concentration des élonents


ninéraux dans les feuilles d'arachide Virginia au cours de ln croissance (COX et al
1970) •
x

Influence du. cl:i.L:lat sur la nutrition

Quelques résultats sur l'ini'luence du clinat ont' été publiés par l' IRHO.
Avec des chutes d'eau inportantes les taux d' élonents seraient plus faibles dans les
feuilles à l'exception du Ca, notaDrJent N et P (PREVOT, OLLAGNIEIL ,1953) et la réponse
aux engrais serait neilleu:re (IRHO 1951). &.1heurE;lusenent le s r6sultat s no concor-
dent pas dlune année à l'autre (llli{O 1954-1957).

Il existe de fortœcorrélations positives entre le poids sec des feuilles,


le produit poids sec par teneur en azote, le phosphore, le potassiuo et la Pluviosité
précédant le prélèvenent, corrélations négatives pour calciun et nagnésiuo (HIRSCH
1975) •
-96-

Influence des variété~ sur la nutrition

Les différences vari!3tales exi:;ltent pour l'arachide CODne. pour '-'t'autres


plantes •.àin.s;i. au Niari, le 28.206 absorbe N, K et Mg en plus grande proportion que
la Rose de :Loudiua. Le oêne effet se retrouve pour l'azote à Banbey. Par contre à
SEFA, la 28.206 aosorbe BOinS de phosphore que la Rose de wudiDa, et donne ensuite
une Lleilleure réponse à l'engrais phosphaté bicalcique (0001952) •. A Banbey égale-
rient on note que la vwieté 31.33 contient noins de potD.l:lsiUIil que la 28•.206 (nuro
1953). Natal COOBon est plus efficiente que le type Virginia ou à grosses gTaines
pour absorber 10 calciun si le sol ost acide ct le calciun un peu déficient, cle sorte
qu'il peut y avoir réponse à la chaux Q 'lme arachide Dodoma Bald à cycle long et pas
de Natnl COIJDon sur un terrain (ANDERSON 1970). La Valencia est plus exigeante pour
la fertilité du sol que Natal CorlDon (DUCKER 1962). Des auteurs aoéricains (HliliLûCK
et al 1971) trouvent égalénont des différences d' accur:rulation pour les éléments P,
K;: Ca, Mg, B, Cu, lh entre 15 liGUuos cl'ara.chide proches de la naturité, concerml1.lt
les types Virginia à. petites ou à. grandes graines, Spc..nish ct Valencia.

Les différences ne sont pas en relation avec la productivité du cultivar


(HALLœK-MARTENS 1974) •

NICOU (1967) signale des diffurûnces do réponse à l'engrais entre deux li-
[,'!lées.
x
Nutrition et parasit{soe

Ln nutrition de l'arachide est perturboe par la présence de nénatodes pro-


voqut'.nt des chloroses en Haute-Volta, avec des différences notables pour l'azote et
le phosphore au diagnostic folinirê (GbWilAN.[-DIŒRY 1973) ~ FORESTIER (1976 b) note
aussi des runéliorations dtms la conposition des sucs dûs tissus conducteurs après
désinfection des sols ù la dicldrin.

L'infection pàr le Cèrcospora provoque des I:lodifications du nétabolisoe


glucidique et azotO de l'arachide (PURKAY1I.::mIA et oJ. 1 967) •

x
x x
- 97-

LA NUTRITION ANIONIQUE

La nutrition azotée

L'apparition de la déficience azotée en culture sur sable est rapide envi-


ron une seo.o.ine après ln transplantation (REID-YORK 1958) ou en noins do deùx seDai-
nes (BURRÈART-COLLINS 1941 ). La plante est frêle et oloilcée, les jeunes feuillosÎ~e
développent pas (GILLIER 1955). Les fàuilles sont jaunes, pales, toobantes. Ln nodu-
lation est faible. Ln plante meurt È1. partir de la troisiène semaine. Ln coloration
rougeatre dos tiges est aussi observée (REID-COX 1973).

PREVOT (1949a) note dlJIls les cinq prenières feuilles vivantes de la base
du rameau (variété Rose de Loudina) une dininution progressive de l'azote de 290 à
180 atn.og./100 g de oatière sèche (4 à 2,5 %') avec un OD.Xirnm à la floraison.
BUNTnJG et .ANDERSON (1960) sur variété M.tive (cycle 120 j) observent un naxi.I:rum
dans les folioles au 200 jour (5,1 %avec diLlinution à peu près régulière jusqu'à
la récolte (2,2 %). Le liobe est plus riche que le pétiole, donc que la feuille
totale (000 1956) : pétiole 1,4 5b, lioœ 3,37;;, feuille 3,0 '/0.

2
L'absorption d'azote en culture irriguée s'élève au naxirrun à 22 fi par 0

dont 50 % se retrouvent dans la graine. Au 850 jour d'un cycle de 132 jours, l'ab-
sorption d'azote est de 70 à 80 % du total soit 15 à 16 g/r;? dont 7 à 10 g dnns les
feuilles et 3 à 5 dans les tiges (MAIUNI et al 1961). Lorsque les conditions clino.-
tiques sont plus sévères, le pourcentage d'azote dans les ernines au nonent de l'ab-
sorption nrixinuo d'azote peut s'élever jusqu'à 70 % (BUNTING-ANDERSON 19(0).

Pour la plante entière l'accumulation nnxinuD relative est 24 og/g/sooaine


au début de floraison. Il y Il diminution de cette accuoulation relative jusqu'au
1050 jour (3 ng/g/senaïne) et n~oe perte d'azote pour la plante pendnnt la phase de
naturation. Pour la plante entière, le nuxiouD cl' azote est de 1.076 !Jg correspondant
à 70 kg N par hectare au 105 e jour (plante entière = 2.140 kg/ha) (BUNTING et
ANDERSON) •

PREVOT reoarque que le rapport atone Llg/unité surface foliaire est toujours
voisin de 0,01 5 soit 0,21 Dg/cri.

En exnoinnnt le rapport accroissement de natière sèche/accroisooLlent


d 'nzote dans une période déteroinée, BUNTING et ANDERSON concluent qu'une valeur
6levée correspond à une production do natériau structurel, et qu'une valeur basse
est 1 r indice d'une accumulation de protéine ou de synthèse azotée, la valeur lioit 0
étant de 40. Ils trouvent 43 à 131 dans los tiges, 85 dans les coques et sGuleoent
- 98-

24 à 36 dans les feuilles actives et 16 à 25 dans les jeunes aoondes.

La sève exudant principalenent du xylène des tiges coupées près du point


d'origine dûS feuilles les plus basse s contient 98 %dG l'azote sous fome soluble
dont 1,6 % corlDe N ruJI!loniacnl, 44·10 conne N aoidé, 46 %coone N aniné. En outre la
Y-méthylène glutanine et l'acide Y.I'1 glutamique jouent pour l'arachide le rele de
l'acide aspartique et de l' asparngine dans d' au~es plantes (FOWDEN 1954).
, .
FORESTIER (1973b) dans le s sucs des ranenux de la base estirJe que pendant
la phase végétative (300-500 jour) l'azote Ginéral doit représenter 40 à 50 %de
l'azote soluble total, et rester suporieur à 30 %p0ndan'~ la phllsa de naturation. I.e
rapport de l'azote rioinû à l'azote précipitable à l'alcool devrait varier do trois à
six.

D'après BUNTING et ;:.NDEHSON, les nodosités fourniraient 13 DB' d'azote à


la plante chaque jour et celle-ci en puiserait directenent 8 mg dans le sol. La fixa-
tion d'azote par 10. variété Natal COIJI:1on est évnluée Cl 120 kg/hn en Australie (WETSE-
LAAR 1967).
d'azote
GOPALA.KRISHNAN (1964) signale que l'effet dépressif de doses élevées/sur
la fixation de cet éllfu.ent dans les nodosités peut ~tre conbattu pnr l'apport de
nagnésiun et de fer.

THORNTON et BRO.ADBENT (1948) avec le 15N prouve que cet élénent absorbé
par les gynophores peut se retrouver dans les racines. PREVOT (1953) rapporte que
l'azote des feuilles nigre jusqu'à ln pointe des racines.

MOORE (1937) a montré l'inportance do l'équilibre entre la nutrition azo-


tée et ln fornationd 'hydrocarbonespour la fructification. La carence en soufre
o:ugt!lente la teneur en N soluble (PREVOT-OLLAGNIER 19640.). Den~rle, ~'excès de nan-
ganèse augmente le taux d'azote par réduction de croissance (IRHO 1956). '\

Le niveau critique de la nutrition azotée c. été difficile à établir. L'IRHO


( 1955) Il tenu conpte du poids sac des 50 feuille s de l' Gchontillon. Selon ce dernier,
la teneur optimun en azote varie de 2,5 à 4 %. Le poids sec dépend du rang de la
feuille; et de la variuté. Le niveau critique est de 2,9 %pour la première feuille,
puis 3,0-3,2-'3,5 et enfin 4,0 pour la cinquième feuille (IRHO 1954). Il bai~se en-
viron de 0,046 %par jour entre le 30e et le 40e jour pour les neuf premières feuil-
''-1·

les.
Les courbes ùe rendeœnt en gousses en fonction de la teneur en azote des
- ',' .- r .:
- 99 -

feuilles noni:r'ent un palier pour N = 4 % avec 2 T/ha gO\lSses (IRHO 1952 ; PREVOT et
al 1952). CHAUSSON •••
et OLLAGNI~ (1953) signalent qU'il n'y a pas de l'8pOnSe aux engrais si N est supé-
rieur à 41b• Dans la littérature on trouve dos teheurs optima entre 3,0 et 4,0 % en
général.

SILVESTRE (1962) à Hndagascar 3;5 à 3,8 50


ROOHE-VELLY-JOLIET (1959) à 1l18.dngascar 4,0 à 4,2 (Production
. 3;8 T/hn)
nmo (1 957) au Niari 3,5.
SATYANARAYANA ct al (196 2) 3,23

Enfin la réponse à l'engrais en fonction de la teneur de la feuille en


azote a fait l'objet de plusie:urs eraphiquos, soit en supplément de rendeo.ent en
kg/ha, soit en pourcentage de réponse. Pouvant atteindre 50 'f~ soit plus de 300 kg/ha
pour Nf <3 %, cette réponse toobe à 10 %et ooins, ou DOinS de 1 50 kg/bn au delà de
Nf > 3, 5 - 3, 7 rb (IRHO 1952-1 953 '; PREVOT et OLLAGNIER 1953) •

La nutrition phosphorée

La déficience en phosphore allparait lenteli1ent sur la plante; au nininum en


un mois. Los feuilles sont vert sOôbre, les tiges et les nervures deviennent brun
rouge ou rouge soubre et l' runidon s' a.ccUDulG (GIL1IER' 1955 ; BURIŒART et COLLIl'lS
1941 ; REID et YORK 1958).

Pill..'VOT .(1 949a) trouve üIlo teIiaùr toujours constante de 0,18 %P dmls les
feuilles de base. La Vitesse I::ID.xi.mum d' abso~tion de 1,47 mg/g/semaine avant la flo-
rnison va tOI'lber à 0,23 mg/g/seoaine en fin 'de végétation ou pendDnt une p0riode de
sècheresse. Le prélèveoGnt uaxinuo par plante est de 68 mg soit 4,5 kg/hectare dont
78 %pour les graines (BUNTING-l'lNDERSON 1960). Le taux de phosphore est élevé dans
les graines, les feuilles et les rameaux supérieurs (HALLOC:: et al 1969). Les tiges
seraient plus riches que les feuilles en phosphore (IJ~CHOVER-EBERCON 1966). La carence
en bore augmente l'absorption du phosphore (MAISTRE 1956). L'influence conplexe du
potassium que l'on trouve pour dl autres plantes se retrouve aussi pour l' ara.chidc :
EVELYN et THORNTON (1 964) signalemt que le niveau en potnssiuo du sol peut 8tro un
facteur limitant dons la réponse au superphosphate; BOCIŒLEE MORVAN (1964) de son
ceté, remarque que l'apport dupotassiun sbus fome de chlorure ou de sulfate diminue
le phosphore des feuilles nais pout être, est-ce seuleoont, en cns de aét:icionce
phosphatée (PREVOT-OLLAGNIER 1951). Le carbonate de sodium à 2· %0 en poids sec du
sol dimnue l'absorption du phosphore des jeunes arachides (REDDY - RAO 1967).
- 100-

. La cinétique de l'absorption du phosphore /lU. départ de solutions diluées a


été étudiée par ALAG.ARSWllMY seul (1 g]3) ou on collaboration (1972)ninsi que par TAUG
VAN RAI et ROLI.JiliD (1973). Il n 'y a pas d' internction entre potassium et phosphore à.
faible concentration ionique. Mais un effet néfaste du potassium sur les plantœ existe
si la fertilisation en phosphore est insuffisante (REID-YORK 1957). FORESTIER et MOU-
ZONG (1976) notent une influence réciproque mais souvent légère du phosphore et du
potassiUI!l sur leur absorption respective dans la plante en culture sans sol.

ws études avec le phosphore radioactif' Illontrent que les dix premiers cen-
timè:bres superficiels du sol sont essentiels pour la nutrition phosphorée de l'arachi-
de. 1w. delà de 40 cm, il n'y a janais plus de 15 % de racines actives (VIRMANI-DHALIW.AL
1970).HAHRIS (1949a) établit que le phosphore absorbé par les gynophores est transféré
dans le reste de la plante. Cependant, les gynophores reçoivent plus de phosphore
lorsque cet élénent est absorbé par les racines. Ceci est confirné par les travaux de
BLEOSOE et HARRIS (1950). CHAHAL et VIRMANI (1973a) ~tablissent que 28 %de phosphore
absorbé l'est dans la zone dG fructif'ication et 72 %par les racines, que dons les
feuilles 81 %du phosphore vient des racines, 99 %dans les tiges et 61% dllIl.S les
fruits et gynophores. Aux Indes, ANNAPURNA et al (1964) ont étudié la répartition du
phosphore eppliqué aux feuilles dans les différentes frootions phosphoriques en fonc-
tion du tenps.

2
L t absorption foliaire de 3 p augmente avec la durée d'application et 1 'hu-
niclité, finiS aussi avec la présence dans le milieu racinaire d'ncide gibbérellique
(10-,5 M), de NaCl 0,4 %ouNa C0 0,2%. Elle d.iI::dnue par addition_~e 2 %de sucrose
2 3
dans le nilieu nutritif' tllIl.dis que l' o.cide naphtalène ooétique (10 loi) fncilite la
migration vers les rncines (MALAKONDAYA-RAO 1971).

Le phosphore sti.Imùe la nodulation (ALBRECRT 1943) sauf s'il atteint des


concentrations exaessive s (:BURIŒ.ART-COLLINS 1941 ).

Dlms les suc s des rameaux de base, le taux de P Itinérll.l %du phosphore solu-
ble total pourrait 3tre de 9 à. 15 en phase végétative et 6 à 12 en phase de fructifi-
cation tandis que 10 taux de phosphore précipitable à l'alcool par rapport au pho&-
phore soluble total devrait rester Emtre 70 et 80 C;~ (FORESTIER 1973 b).

L'IRHO (1954) établit que le niveau critique du phosphore est fonction du


taux d' azote avec un rapport N/p à. peu près constant de 15 à 15, 7~ Ce niveau passe
donc de 0,16 à. 0,26 si l'azote va de 2,5 à. 4 %.
- 101 -

CHAUSOON et OLLAGNIER (1953) observent une absence de réponse aux engrais


si P = 0,225 %. L'opti.niuI:l à r!J.adago.scor est fixé à 0,2 % (SILVESTRE 1Ç.62 - ROCHE VELLY-
JOLIET 1959) ou 0,18';' 0,22 %paur un rendernnt de 2 t/hn (ROCBE-VELLY 1963).

En fonction de la teneur. des feuilles en. phosphore, i l est no~tré que le


poW'Centage de réponse .aux engrais augnente si la teneur en N est plus élevée (IRRO
1952 ). OLLAGNIER et GILLIER (1 96 5) calculant le défieit en phosphore selon le niveau
d'azote obtiennent une courbe unique de réponse qui montre une auguentation de rende-
Dent de 40 %si la déficience en P est supérieure à 35 rb, et d'environ 10 %lorsque
P est déficient do 15 à 25 %.

L'arachide donnant presque toujours une réponse aux engrafs phosphatés,


l'absorption de ceux-ci a été pnrticulièreLlent étudiée. Le besoin enP doit ~tre
satisfait dès le début de la culture (IRHO 1955) ce qui est en rapport avec la vites-
se nax:i.mun d'absorption à cette époque de la vic ùe ln plante. Le phosphate bicalci-
que est absorbé au moins ùeux fois plus vit~ quo le phosphate tricalcique (GILLIER
et PREVOT 19)0). L'engrais est d'autant plus absorbé quo la réponse au phosphore est
meilleure (IRRO 1957 ; PREVOT 1967). L'efficacité de l'engrais phosphaJ. parait liée
à une borme pluviosité (BOCKELEE lo10RVAN 1961 ; GAUTREAU 1966a). Cependant ANDERSON
(1970) estine que l'nrnchide a une faible absorption du phosphore appliqué en engrais.

2
Selon les variétés, la quantité de phosphore absorbé par m est variable.
2 1 2
D'après YlARANI et al (1 961 ), la Virginin Bunch prélève 3,16 g/n contrè 2,34g/Ll
seuleDent par la Spanish.

TlillDIEU (1961) signale que le phosphore Mte ln précocité et la maturité


de 6 à 8 jours. Un retm'd dans l'arrachage jusqu'à la Llaturité des plantes n't'W"DIlt
pas reçu d'engrais phosphaté accroit la perte en terre.

La nutrition en soufre

Alors que BLEDroE et HARRIS (1950) n'ont pu Dettre en évidence de défi-


cience en soufre, REID et YORK (1958) montrent qU'illlè telle carence dorme une crois-
sance très faible, des folioles terDinales qui jaunissent pUis tochent; et qu'enfin
la plante Deurt. Si la cm-once survient après la florci.son, seules les nouvelles
f~uilles sont chlorotiques avec. un caractère de plus en 'plus accentué. Selon les
llgn6es, la c~once appm'ait plus ou DOinS vite (HANŒOO-BRZOZOWSKA 1969 ; HANOWER
1959). BRZOZOV1SKA (1969) en 9ulture sur milieu nutritif observe lesprerJiers symp-
tômes 10 à 11 jours après avoir ois les pl<lllte's sur milieu cn...anc~ soit au stade
- 102 -

5-6 feuilles, 15 jours après la lev6e. Le jnunissenent comnence à ln base des folioles
tout .
. des feuilles les plus jeunes puis gogne/le linbe. Los feuilles anciennes restent
vertes. I l y 0. unosuperficie réduite des folioles, un pétiole plus court et plus minc~

une avance dlll1s la longueur des rlIDeaux latéraux pm' rapport à la tige principale
pendant ln seconde phase de croissonce, une diminution du nonbre des rameaux InU--
raux. te rythne d'apparition des fèuilles de la tige principale est ralenti. Un éclai-
reœrit faible '(5 a 8~'OOO lU:!:) pendant un tenps réduit (8-9 h) ne provoque pasl'ap-
poritian des syriptlkies de déficience (HANOWER 19(9). PPJNOT et OLLAGNIER (1964b)
décrivent égalenont la carence en soufre cle l'arr:.chide on Afrique. L'arachide serait
une bonne plonte indicntrice pour apprécier les besoins en soufre fréqUents sur les
. sols ferrallitiques lessivés (BOLLF-JONES 19(4). C'est dans les sols pauvrerilent
drainés aussitat après le cléfricheDent que la déficience en soufre est la plus fré-
quente (!RRO 1956).

BROI-'IFIELD (1 CJ73) signale l' appurition de la carence en soUfre 8 seDaine s


après le senis dElIlS le Nord Nigéria. L'absorption du soufre est sinilaire à l'occrois-
senent de ·10. natière sèche. Le chauno contient 'le naxioun de soufre à la onziène se-
naine (7,1 kg/ha cbntre 5,4 kg/ha à la récolte). La gousse contient 6,2 kgjh,a de
soufre à la récolte. L'absorption du soufre poroitrégulière de ln quatrième à la
2
dixiènc senaine à raison de 180 granœspar hectore par jour (18. mg/n /jour). ,

Ln d6ficience en soufre diminue Qe 29 %le taux de protéine dans les graines


(DUBE-MISRA 1970). Avant l' apparition des synptônes, midon et soccharose s' oçcunulent
dons los folioles et les cotylédons nais temporairenent car ulté;rieurelilent i l y a
pauvreté en glucides rapidenent nétabolisnbles (VARECHON 1971).

LI ion sUlfate serait aussi clirectenent n~"Cessnire au gynophore (HlillRIS


1949 a), et i l y aurait ·une période critique au stade fructification clo:ns la zone des
fruits (CILlliAIr- VIRMi\.NI 1973 b).

23 %du soufre sont absorbés par le fruit, le reste par les racines. De la
partie absorbée clans la. zone des fruits, 58 7b demeurent dans le fruit et 17 % dons
le gynophore, ceci ne représentElIlt que 32 ~ du soufre contenu clans les gousses ~t
84 % dmls les gynophores. 27 7& du soufre absorbé par les racines y deneurent (CH1JIAL-
VIRMANI 1973 c-1974). Les racines jouent un rôle de réserve pour les plantes normale-
oent pourvues en soufre., sinon il y a tendance à i 'uniformisation cles'teneurs en cas
de corence (Cl..S 1972). Les. travaux de CAS (1 971 a~ b ) . coni~erit ceux de BRZOZOWSKA
et HANŒVER (1964) qui pDl?sent, en revue la nob:llitu du soUfre dtms' la plbnte. Le soufre
,
est localisé surtout dans les tissus conducteurs et clnns les très jeunes feuill:les où
il s'accunule dam'!, ~e ,mésophylle~ 1Iu stade florais.0n,; 1eR' quahiè~e ct cin<piène
- 103 -

feuilles sont riches en soufre. RANmlER et al-(1963) trouvent une vitesse do tran~
fert de 35S de 40 cm/un en cas d'absorption radiculaire et 2 cLl/rJi.nute s'il. s'agit
d'absorption foliaire (PREVOT 19(7).

U3 soufre est d'abord métabolisé COL1r1e cystéine et -glutathion. La Lléthionine


ne vient qu'ensuite, nais olle prédomine sur la cystine dans la fraction protéique.
I l existe de nonbreux coraposés sulfo-aninés non identifiés (BllZ0ZmlSKA. 1969). D~s la
sève ascendante exudée, HANOWER (1 969) ne trouve que la -Llothylène glut&ùne tandis
que les jus de presse révèlent toute la gomoe des acides aminés et t:lôidés.

La déficience en soufre donne une accur:ruJ.ation de N0 et N soluble dans


3
les tiges et pétioles SrulS influence sur l'azote protéique. Il y a accUT.1ulation dl ar-
ginine dans les ro.cines et les parties aériennes des plantes dùficientGs on soufre.
L'nrginine s'accumule aussi dans les protéines, peut ~tre sous fOrDe d'histone.
RANOWER et BRZOZmlSKA (1966a et b) en ces de carence donnent un taux d' arginine libre
correspondant à 54 )b de l'azote soluble dans los foliole s à la floraison l'lU lieu cl 'un
taux nornal de 12 %. Il y a freinage de la protéosynthèse. (HlI.N01ŒR-BRZOZOI'lSKA 1969).

Dans lœ sucs des rnocaux, la proportion de soufre rrlnéral devrait rester


supéri0ure à 20 %du soufre soluble total (FORESTIER 1973 b).

La teneur cm soufre des feuilles varie de 0,15 à 0,35 % (OLLAGNIER-PREVOT


1957) et le niveau optiflum dépend de l'azote : i l augr:Lente avec· ,le taux d'azote de
0,225 pour N = 3 %à 0,265 pour N =4 7~.

La plante recevant au semis un mélange de phosphate de roche et de soufre


récupère 12 à 27 % du soufre appliqué et l'absorption du phosphore est supérieure à
calle observ<3e en absence de soufre (BROMFIELD 1975) ; nais OFORI (197') ne signale
aucun effet du soufre sur l'absorption du phosphore. Pour un apport de soufre seul,
d'autres auteurs trouvent une cliIJinution de la teneur en phosphore de la partie
aérienne (D1Œ'TARDilR et al 1 969) •

L'application de l'engrais soufré peut auguenter le nombre de nodosités


des racines ou le réduire. si la concentration devient tro:p élevée (BHlIRDWAJ - PATH.AK
19(8). L'apport de gypse augnente le taux dE3 soufre et de' calcium, le taux d' huile
et celui do plusieurs ll\1tres 61éments (YADi·qT-SINGH 1e)70). Dans cl' atl~res oxpér~enccs,
le soufre dininue les t~neurs en' phosphore et' en huilecles graines {DllFTARDAR.et al
. (
1969) •
~ '.
L'application foliaire de sulfate de calcium affecte l~. développera~nt des
~ ,
gousses do nane façon que le sulfate de calcium appliqué au sol, et en absence de
- 104 -

fongicide, il di.I:dnue 1U1 peu la cercosporiose. De plus sur des sols faibles en cal-
cium, .10. pulvérisation foliaire est favorable en présence d'une application au sol
et d'un fongicide (COX 1972).

Il Y aurait une relation positive entre l'absorption du soufre par les ra-
cines et la résistance aux mclndes cryptogru:J.i.ques (GILLIER-SILVEsrRE 1969).

Le soufre augmente le rapport fanes!gousses, la longueur des rlltleaux et


limite les atta~es de cercosporiose (BOCIŒLEE ÙORVAN-I1lffiTIN 1966). Le soufre l:l.Ug'Oente
significativement la taille des craines (HILL 1970).

Nutrition en chlore

La feuille d'arachide contient 0,078 à 1,38 %de chlore, et il n ta ét6


observé aucun cus de carence en chlore. Le chlore est assez fortement corrélé avec
le Iil3é,rnésiULl (+ 0,796) (XHILLING-HIRXH 1974).

Equilibre entre anions

Dans·l t'analyse des sucs de raneaux, FORESTIER (1973 b) signale les valeurs
préférables des rapports de l'azote soluble total au phosphore soluble total de 8 à
10 en phase vogétative et pouvant descendre jusqu'à 6 pendant la maturation. En cul-
ture sons sol, FORESTIER et 110UZONG( 10/76) montrent que l taccULluJ..ution du phosphore
soluble total dans les sucs augmente beaucoup avec l'absissement du rapport NIF, et
l'accroissoment de K/p dans le milieu si N/P est bas. Cette nccunulation a lieu si
N/K diminue.

Dans la feuille d'arachide, les taux optima de phosphore et de soufre va-


rient en fonction de la teneur en azote, laquelle est déterminée en fonction de la
matière sèche des feuilles.
On ·obtient le tableau suivant d'après les graphiques dellIRHO.
N P .. , s N/p· .. ~ N/S sft
2,5 0,165 0,190 15,5 13 1,2
3,0 0,200 (),225 15 13,5 1,1
3,5 0,240 0,250 15 .
1
1lr 1,0
0,255 0,265 16 15,5 1,0
.4,0
,
4,5 0,270
- 105 -

BOUYER (1949a) TeI:larque qu'au oonent de la récolte dans les différents or-
ganes le rapport N/p est toujours voisin de 16, avec des teneurs de plus en plus
fortes de l'azote pour les tiges, les coques, les ro.cines, les feuilles, l' anande.

Alors que l'apport de l'azote seul augoente les protéines totales, l'apport
conbiné du soufre avec l'azote et le phosphore accroit à la fois les protéines totales
de l' aIJande et les ominoacides soufrés (CHOPRA et lCiiNWAR ·'966).

x
x x
1TUTRITION CATIONIQUE

Ntttrition potassique

La déficience poto.ssique a été obtenue avec l'enploi de solutions nutriti-


ves en culture sur :Jable ct a été observée au chonp.

Les synptônos de déficience apparaissent trois sem.aines après l'apport d'une


solution sons potassium : le feuillage dovient plus sonbre, puis i l y a abscission
des feuilles les plus basses ; à six semaines los extr~oités des tiges et les pétioles
adjacents rougissent, brunissent et meurent (BLEDSOE-H1lRRIS 1950). BURKHART et COLLINS
(1941) notent ce rougissement de la tige, la couleur vert pâle de la feuille, l'ac-
cumulation dl œJidon dans la tige au bout de cinq senaines. GILLIER (19~5) renarquo
un jaunissellent narginal et distoJ. puis une nécrose sur les feuil: es ndultes après
35 jours, et une tige raoina allongée. REID et YORK (1958) signalent comœ praDier
syr:lptôm.e une chlorose internervaire suivie d'un jaunissenent du bord de feuille, puis
une nécrose narginale suivie d'une chute éventuelle des feuilles, et une croissance
très réduite.

Au choop, deux seDaines après la levée, le plant d' arachidé présente les
preDieres anonalies : apparition de tûches violettes assez foncées sur les feUilles
iiU'érieurcs des plD.I1tes. Plantes et feuilles sont plus petites. Puis il y a un jau-
nisseœnt interIiervnire et les tâches deviennent rouille. Un nois plus tard, l'étnt
de la plante s' aoéliore ranis sa taille reste plus petite (LilCHOvÈR et ...lJ.R1.lON 1964 a).

BOCIŒLEE IJIORVAN (1964) décrit à partir du 35e jour, un brunisseoent des


stipUle s des feuilles de rang supérieur à 6 sUr la tige principale, ùno décoloration
narginole des folioles des rameaux cotylédonaires avec une. .forme en
. cuiller carooté-
ristique. Les nervurp.3 sont saillantes et la croissunce ralentie. Enfin des tâches
jaundtres apparaissent à l' exti'énité de la nervure c,cntrale, puis un brunissenent
- 106 -

centripèta rapide et une nécrose en triangle aux extrénités des Y:0:rY..:::::'08. I l n'y 0.

pas de Syopt8D.6S sur les feuilles les plus basses.

D'après GILLIER et SILVESTRE (1969°, la carence Sl'J:' fou:U.lo 'adulte so rlDni-


fostepar une tBche jaunfttre sur la partie nnrg:inale à l'oxtréniM di~h::.lG, une né-
crose donrHl.nt une t~he brune entourée d'une plago janne, ct cos SYTJpt0rJeS sont très
loco.lisés sur la feuille. Sur jeune feuille, la décoloration plus ou moins ~orne

est acconpngnée de ponctuations très fines brunes ou j.::mncs.

L' absence de K dorme un fort pourcentege de e;,"'nsos D<.;.:)zra::'::os (GILLIER -


GAUTREAU 1971). Une nalndio de fin do cyclo obsGY'/(~e h Séfa. €t ;,:~'~!-'_~buûe ensuite à
une déficience potassique provoque une lésio:i1 dos gynophoyc;;, co C.LL erlcTnme une
Ollgaentation des restes en terre (TARDIEU 1961) •

. En cas d'épuisetlent du sol par cultu!'e c(mt~_nuo c:: C'ùr.;...:...:.:r,.lCr)p J.a taux de
potassiun dans les feuilles se stabilise à 0,5 %e'c J_O rC'.:Ù';::jGLt ~t 1 -csm:o/hoctaro
(PREVOT - OLIJ.GNIER 1 959) •

L'excès do potassiun augnonto ]J) rendenont en foin e"!; d::.rr_1UG celui des
coques (COMBER 1959), augnente la pourriture clos g(,U8COS, cl~I.1ir_'.:r. :<.0 pOl.:.r~entnse de
grosses graines, les [,'l'aines r:nlrCS soinGS (HALLC·'JIC - ~Ar~qp~J 1 S62) •

PREVOT (1949a) donne ;coDIle constanto la teneur en potc.p.siurJ des cinq feuil-
les basales soit 45 atories-mg pour 100 g de nn.tièl~e sèche ou.1, 75 %po~ la Rose de
Loudina. Les teneurs en potassiÙD de la plante sont les plus fo:-:'éos dlli1.S la tige
puis les feuilles et les racines et enfin les frUits (BUNTnrG-Â1'~E:llSON 1960) ; HiJ.1LOCK
. et al 1969). Le potassiun se retrouve donc surtout de.n.s la pa.:'t:~e végétntive. Les
analyses do Ll\.CHOVER et ARNON (1964b) prouvent la sensibilité deg tises et racines
(tissus conèli:tcteurs) da::..s la variation des teneurs en cns de d0:1?:~ ~ic'.-::'.Je et d' aplJort
d'engrais. Le taux du potassiun dans la tige de Span5.sh se!'a:::c de plus du double de
oelui des variutés ranpantes (ROGERS 1948).

En solution nutritive diluée (4 cg/! K), l';,'-\:30rpt:,ol1 do K a1lglJl.ûnte· jusqu 1 à


6QO Agl,g,. poids sec/heure avec le débit de la soluhon et .:lV'G:} l'accroissenent du taux
de calciuo' de 1 à 8 ng/l (TlING VAN HAI-ROLWID 1973). FAaJl.IA (1974a) obtient la
oeilleure croissance en solution. cliluée avec une conr::entratic:t de 2::J~ de K
(7,8 mg/l), la vitesse d'·bsorption de K étant do 2~/g de ràdné fra1cho/houre.

L'absorption du R ost la plus :intense entre le 200 et ::.9 35El jour (35 og/g/
seoaine),· c'est-à-dire av::mt la floraison puis elle dirL.n11e rapj.èlen0J:lt en intensitG
.(BlJNTING - llliDERSON 1960). La quc;nti.té llboorbC-e approc1:o rçg1;1.J.iè:::-eno:i.1-:; cl!une soixan-
- 107 -

tafhed~.mg pc.z:a~raç.i,n~ ,et par plante du 35e au 770 jour. Les analyses de BOUYER
(1949a)donn,en1; Wleapsorption de potassium. ayont lieu presque essentiellenent entre
lo3Se~t le 76ejo'lU'."~I1AR,!lNI et al (1961) relèvent une absorption de 5,7 g/n2 de
potassiun pour' les, Virg-inia G.t 3,4 pour le s Spanish•
• "1 "-"......

. L"a:ugnentatiànd~ 'taux cle bore dClllS le mlieu nutritif accroit le potassium


dCllls la partie aérienne tCllldis que le nanganèse le dininue (LEVEQUE et BELEY 1959).
Cependant la toxicité rumganique conduit il des concentrations excessives de potassium
par suite de ln réduction de croissance de la plante (IRHO 1956). Les apports de
chlore, sulfate, phosphate augnentent la teneur en potassium des tiges (BIUIDY-REED-
COLWE1L 1948). Ces ra~œs auteurs trouvent que le potassiun n'est défavorable que st il
n'y a pas de calciura duns ln zone do fructification. En présence d'un nivenu élevG
de phosphore, los plantes peuvent présenter des déficiences en K (GILLIER-SILVESTRE
1969).

n y a peu dt interaction efficace NK pour l'arachide, légunineuse' à réponse


rare il l'azote. Cependant i l Gxiste un exemple dt interaction NK devennnt plus inpor-
tante et plus coraplexe en présence de soufre par suite:' d'une interaction SI{ (OLLAGNIER
-OCRS 1973) •

Ln jachère à graninée s en Afrique augnente 10. nutrition en K de l'arachide


(GILLIER 1960c ; DELBO~ 1967). Sa dUi'éé a'un effet très net (GILLIER-GAUTREAU 1971).
De n~me, le fumer augnente beaucoup 111 nutrition en potassiun (IRHO 1961).

Le potassiULl est antagoniste normal du sodium dmls la plante (HEIr1liNN-


RATNER 1,96 5 ) •

Le niveau critique pour le potassiUI'l a d'abord été établi à 1 %cm' il


n'y avnit pas de réponse aux engrais au-delà de cette teneur dClllS les f(.'Uillos ..
(IRHO 1951 ; CRAUSSON-OLLAGNIER 1953). Par la suite, COQrle pour l'azote, il a été tenu
. compte du poids sec de l'échantillon de feuilles (!RRO 1954-1955) et du rang de la
feuille (mo 1958) •

A Madagascar, ROOHE et al (1959) n'obtiennent un r~nderaent supérieur à


2 T/ha de gousses qu'avec un taux de potassium supérieur à 2 %dans la feuille, chif-
fre rmJené entre 1,6 et 2 YD un peu plus tard (ROCHE-VELLY 1963). Ce chiffra élevé
de 2 ~b avilit été signalé corne optirnm au Niari (IR.'IID 1957). LI1 gaorœ de variation
du potassiULl dans les feuilles est très étendue: 0,40 à 3,5 %(IRHO 1952).

Lo. ' taux des rép<...nsesà l'engrais potassique en fonction du taux de potas-
siun des feuilles 0. :fdt l' obje~ cl 'un graphique nains élaboré que pour le phospore.
Le taux de K dons la feuille ct non .1n différence entre le. taux de K et l toptinurl
- 108-

prévu en fonction du poids sac de l'échantillon '0. été pris en considération (IRHO 1958.
OLLAGNIER - GILLER 1965). Il o.pparait qu'à DOinS de 0, 5 % K dans la feuille, un taux
de réponse de 50 %est prévisible, et qu'au-dessus de 1 %; i l n'y 0. pns de réponse,
voire une réponse négative. L'apport du potassium en cas de déficience accroit le
pourcentage de gousfles bigraines et le poids de III grDine.. onis rest~ sans influence
sur le rendenent au décorticage, la teneur en huile, le rendenent en graine de senen-
ce ( BOCIŒLEE: MORVAN 1964) •

La nutrition sodique

Cette nutrition 0. ét6 étudiée par HEIMANN et RATNER (1965) pour l'arachide.
Le sodiun reste principalenont concentré dans la racine. Il ~xiste Un oécanïstle de
blocage dans le transfert vers la tige, et la présenco du pota.ssiun réduit' son absorp-
tion.

Cependant l' additian de chlorure de sodiun dans la. solution nutritive si


elle n'enp3che pas la croissance normale de la plante, g8ne le développeoent des
gousses dont un certain nombre prosente des n(~roses de nane que l'cXtr0nité des gy-
nophores : il y o.urmt une· dininution de l'absorption du cll1ciun par les gousses en
cotirs de développeI2ent (PAL-LALORAYA 1967). L'influence nuisible du sodi'Ut1 sur les
gynophores avait été signalée par BOLHUIS et STUBBS (1 955) •

Le carbonate de sodiuc à 2 100 en poids sec du sol réduit l' absorptiGn du


phosphore de l'arachide jeune (REDDY-RAO 1967).
NoCL 0,4 %et
L'apport de"/Na C0 0,2 %sur arachide de 15 à 40 jours diminue l'absorption
2 3
racinaire de phosphate et augmente l'absorption foliaire (MALAKONDAIA-RAO 1971).

L'arachide est sensible à la salinité des solutions, plus pendant la crois-


sance que pendant la gamino.tion.La.conductivité ne doit pas dépasser 2 à 3,,5 rnJhos
par centinètre pour obtenir un bon rendenent. Si la salinité croit, l' évnpotranspi-
ration gl~bale de l'arachide dininue par suite de la réduction de taille, nais il
y a une forte IlUgoentation par unité. de natière sèche produite (SHAT.HEVET et al 1969).

x
La nutrition calcique

BURKHART et COLLINS (1941) signalent l' app~it:i;.on de la carence en calciUI!l


. . . ' .
en noins d'une semaine.sur
.".
les feuilleE:l bien développées,
.
à 10. face inférieure en
,

premier lieu : i l y a disparition des cristaux d'oxalate de calciun dans les vieilles
- 109-

feuille s. BLEDOOE et HARRIS (1950) obtietment l' apperition des synptônes en deux se-
naines avec une chlorose marginale des feuilles supérieures. A quatre' seo.aines, les
folioles de sonnet sont très petites, chlorosées, tordues. A la récolte, les racines
sont en décoo.positione La floraison diminue rapideI::lent en 10 jours. REID et YORK
(1958) montrent que la plante sans calciun ne dépasse pas le stade seedling avec une
racihe très courte, ce que confirme HARRIS (1968). Si l'on arrêta ln fourniture de
ccJ.ciun après quelque tenps, il y a presque aussit~t arrêt de ln croissMCé, . appari-
tion d'une couleur vert clair et des signes de flétrissenent avec des p6tioles rabat-
tus. GILLIER (1955) observe les symptômes sur jeunes feuilles avec un bouquet dense
de jeunes -folioles au-dessus du bourgeon terminal, des feuilles presque blélIlches à
décoloration basifuge p~s une nécrose basipète.

COX et' REID (1964), HARRIS et BROLNANN (1 966b) indiquent ;que dans la graine
la déficience calCique touche le systèoe vasculnire à la base ùes plunules qui devien-
nent noires. Deux anooalies des plantules sont associées à une faible tencu,r en cal-
ciuo de la graine : 1 'hypocotyle aqueux et la naladie physiologique du breakdown
(SULLIVAN et al 1974). Les basses teneUIBen calciun provoquent une accunulation
d'a.r.ti.no acides et cl' ~des (PAIr-LALORAYA 1973). Les tenems extrgnes en calciun inhi-
bent les synthèses surtout pour la chlorophylle n (PAL-LAIDRAYA 1972).

L'intensité d'absorption du calciun ne décroit que très lentenent de la


période de floraison (5,70 ng/g/soillaine) au 63e jour (4,2 mg/g/seLlaine) au contraire
des résultats observés pour les autres éléments NPK (HUNTING-ANDERSON 1960). Presque
tout 10 calciun absorbé se retrouve dans la partie végétative (BOUYER 1949a). Le
taux de calcium vnrie de 0,1 à 1,8 ~b, élevé dons la feuille et les rnneoux supérieurs,
noyen dans l'hypocotyle et les quatres roneaux de base, très faible dans le fruit.
Oh observe des différences variétales nettes surtout dans lBS quatre roneaux de base
(HALLOCK et al' 1 969 ) ~

Le calcium radioactif absorbé pa;r les racines peut gtre détecté dans toutes
les parties végétatives de la plante 3 heures après son absorption et seulenent dons
les gynophores et les ovaires à l'épOqlie de lafomntiondu fruit. L'absorption du
cnlciun par les groines est très limitée au-delà d'une certnine période (BLEDSOE -
COl'flAR - HARRIS 1949). Le calcium absorbé parles racines va en priorité vers les pnr-
ties végétatives de la plante (SIŒLTON 1967). -Les racines absorbent 90 %du c alciun
de la plante et ln zone ùes fruits seulenent 10 %. 93 %du calcium absorbé dnns 10.
zone de fructifioction restent dans les gousses et les gynophores, ce qui représente
en-nron 39 %dûs besoins de ces organes (CHAIIJU,-VIRII1ANI 19'73e-,d).
- 1·10 -

Il n'y a pas d"absorptiondu calciUD au niveau du fruit si, le sol, est tota.-
leœnt sec, d'où des' grtlines déficientes alors que des feuilles sont noI'lJD.1enent pour-
. vues (GIILIER 1969). L'apport du cnlciun d'un caté de la plnnte ne permet pas d'amé-
liorer la qualit~ de ln fructification de l'autre côté de .lapltmte (GAURY TOURTE
1950). L' oI:J:lssion du calciun et/ou d'eau dans la zone de fructificntion dirlinue le
poUrcentage de fruit contenmJ.t Ides graines, ou donne une production de graines négli-
geable ••

La migration se fait vers les fruits en qu'aritiiés notables seulellent en


ootivnnt leur trans~iration en le~ sortant du sol, ocis le séchage internittent de
ln zone de fructification n'augnente pas le transfert du cnlciun vers le fruit
(SKELTON - SHEAR 1 971) •

Plusieurs travaux ont nontré que le coJ.ciun devllÏ.t ~tre présent dnns 111
zone de fructification n~ne en fDible quantité (BRADY-REEJ)..COLWELL 1948 ; BLEOSOE et
al 1949 ; SLACK-MORRIIL 1972).

Il existe une réponse différente nu chaulage entre les variétés SpDnish et


les variétés rnnpnntes ; les prenières ~bsorbent plus focilooont le 'cnlciun a?port6
que les secondes qui sont plus riches en cet élénent dans les tiges sur u,n .sol non
ferti.ll.sé (ROGERS 1948). Les variétés Virginie ont des besoins en calciun plus élevés
que les variétés rnnpantes et. les Spnnish (WITTY 1972). lÜ.nsi une application en
ch~ au.gr;J.ente le rendeuent de Florigiant, de Virginia' 67 nais pas d' Early Runner
(~TZOG-1IDArfJS 1971 a), et NC 2 (Virginia) est plus sensible que Stnrr à la déficience
en calcium (SLACK-140RRILL 1972).

L'arachide absorbe Dieux le calciuodnns un mlieu avec kaolinite qu'avec


bentonite. (r-ooILICH-COLWELL 1946). Des arachides irriguées recevant 3 à 4 T/oore de
chaux assinilable présentent souvent dos synptaoes do chlorose .Si cette chlorose
est légère, les rendeBents ne sont pas affectés ; Dais si elle est forte, ils peuvent
diDinuer jusqu'à 50 % (YOUNG 1967)~

Le raIe capital du calciun pour la culture de l'arachide est .co~u depuis


au noins 80 ans (LACHOVER 19(6). Il est surtout accentué pour le, rooplissnge des
gousses en enp~chnnt un avortenent précoce des owlos (travnux ooéricains de 1940 à
1950 ;COLWELIr-l3RwY 1945 n, b).La goussen son développeoent particulièrenent affec-
té par l'nssinilabilité relative du clÛciun entre 15 et 35 jours après l'entrée du
gynophore dans le sol (BiUIDY 1 947 ; MlZONO 1960). Il y aurait une relation enue le
niveau de calcium du péricarpe et le retlplissage du fruit (W.ALKER 1975) •.
- 111 -

La déficience en calcium agit sur la teneur en azote et nitrate solubles <.le


la coque (MIZUNO 1963). L' ootivité de synthèse <.le la lipasQ est accrue par le çal-
ciun (MIZUNO 196 5). La déficience tardiva en c alciun après la fin de la floraison,
aff~te peu ln plante (MIZUNO 19(1).

L'apport de chaux ou de gypse abaisse le pourcentage d'embryons atteint


d'anornalités (MARCH1'.ND 1971), augnente le poids des gousses (11lCHOVER 1966 )" favorise
la f ornation du système radiculaire et des nodosités (SESHADRI 1962), augoente le ren-
dement au décortic~ (IRRO 1955), donnerait une plus gr~de résist8Ilce à la sèch~
resse (BOUSQUET 1952b).

L'apport annuel de gypse est supérieur à celui de la chaux dont l'action


baisse dès la seconde année (REEID-BRlillY 1948).

Dons les sucs extrlÛts des raneaux de base, le taux de calciun sous foroe
libre est très fcible ct ne varie pas signi.:ficativement solon la richesse du r.li.lieu
pour l'arachide. La nutrition calcique est appréciée par le rapport entre calciun
précipitable à l'alcool et le phosphore sous la n~ne fome, rapport qùi doit être
entre 2,5 et 5 ou 3 et 6 selon qu'il s'agit de ln phnse végétative ou c1efrnctificra-
.. tian (FORESTIER 1 m b).

Le niveau du calciun dans les feuilles est estiné satisfnisant nu Sûnûgal


entre 1,2 et 1,5 % (GILLIER-PREVOT 1960) mais le ni'veau ~ritiqiie est de 2 %(IllliO
1956) notOIlnent au Niari (IRRO 1966b) et de 1,8 à 2 %à ])IIadngllSCro' (ROCHE-VELLY 19(3).

Le taux de calciun dnns la coque révèle aUssi la disponibilité du calciun


dans le sol (COLWELLet al 1945).

x
Nutrition ~ag.nésienne

trois pennines
BURIŒ:ART et COLLINS (1 941) attenG.ent /pour l' apparitilhn de la <.léficience
o.agnésienne sur les vieilles feuilles et ln cnrxtèrisent par un manque d'.:uni.don dans
la tige. Pour GILLIER (1955) une faible chlorose sur les vieilles feuilles et une
chlorose totale sur les jeunes. n' apparaissent qu'au. 44e jour. Deux sermi.nes plus tard,
i l y a dépérissement brutal. REED et YORK (1968) voient à troissenaines une. ,appari-
tion de chlorose int~rnervaire sur les folioles terninales qui s'enroulent et pendent.
, j :"

Les plantes m~urent finaleQ.ent.


- 112 -

BUNT:JllG et ANDEROON (1960) trouvent une intensité cl 'alinentation équiva-


lente à. celle du calciuoen préfloraison (5,06 mg/g/senaiIJ.e) nuis avec une cli.minu-
tian plus rapide dès 10 cinquontiène jour du cycle.

La vitesse d'absorption du nngnésiura de 4)1.g1grarJD.e de racine fra!che par


heure n'augnente plus au-delà cl lune concentration de 120~M en solution nut:d:tive
diluée à flux de 160 nl pD.!' heure (FAGERIA 1974 b).

Come, le cD.1ciUIl et. le potassilm, le nagnésiun se retrouve surtout dans la


partie végétative de la plante (BOUYER 1949a). Le taux du nagnésiUI:l va de 0,1 à 0,70%
assez uni:forrae dans la Sponieh sauf le fruit qui. en contient peu, plus varié selon
la partie dans la Virginia (HALLOCK et al 1969). Ln feuille de base de la tige prin-
cipale, à. forte densité, contient noins de mngnésiUIl que les autros(OLLAGNIER-GROS
1955) •

L'accroisseœnt de la concentration en bore du nilieu nutritif diBinue 1'00-


cuoulation de nngnésiuo dans la partie aériem1e tlllldis que le tlé1Ilganèse a un effet
inverœ (LEVEQUF-BELEY 1959). D'après les résultats de BOUYER (1949a) llman.cle est
plus riche en BagnésiUIl qu'en calcium.

GILLIER et PREVOT (1960) considèrent un taux de 0,5 %llJg dans la feuille


conne satisfaisant au Sénégal tandis que l'opti.I:ruo à Nadagascar se situe entre 0,6
et 0,8 %(ROOHE-VELLY 19(3).

La carence en magnasiuo est connue au Sénégal (3::HUTTE 1955).· Les attaques


de cercosporiose sont en relation avec la déficience en mngnésiuo d'après BLEDSOE
( 1946) confirné par HARRIS (1 96 3) •

L'apport du nagnésiUIl dans la zone de fructification reste SDnS effet fav(}-


rable (BRiiDY et al 1948). Cependant COMBER (1959) souligne l'inportance du nagnésiUD
dans la f omation du péric m'pa du' fruit •

x
Equilibre entre cations

BOUYER -(1949a) établit que la coque, la tige et les feuilles ont des_6qui-
libres catio~ques se trouvant en ligne droite dnrrs un graphiqueKCaMg à coordonnées
trilinéaires, ce qui nontre que pour une certni.ne variation de ·la teneur. en cal-
ciuo, le nagnésiun varie toujours d lune quantité proportionelle.
- 113 -

Conne pour d'autres plantes, i+ existe des corrélationE! négatives &-Ca et


K-Mg, et positive pour Cn-Hg (PREVOT-OLLAGNIER 1954 b).

FORESTIER (1 CJ73 b) estine que la plonte d'arachide a une bonne nutrition


potassique si cet élér:ent sous foroe libre dons le suc extrait des rlltleaux de bo.se
représente 65 à 71 %de
la somme des cntions ~n m.eq) sous fome libre (NH , Ca, K,Mg,
4
Na), et que la nutrition correcte en oagnésium est obtenue pour un rapport K/Mg (en
Dg), de 8 à 1O.

Alors que le rapport K/Mg en atones se maintient à peu près constûD.t dons
la plante, voisin de 2,7 pendant toute la végétation, le rapport K/Ca boisse ~ noins
tout
tant que la plante conserve7son feuillage (BUNTING- ANDERSON 1950).

SrRAUSS et GRIZZARD (1 947) déterminent que le noobre de graines par pied


est en corrélation avec le rapport K/Mg du sol tandis que leur grosseur est en corré-
lation avec le colciuo échangeable. La sève des plentes donnant plus de 2,5 T/ha,
environ 40 jours avunt la réColte, a une concentration plus ble:v(>o en cnlciuo. et potae-
si12m, plus faible en oagnésium que les plantes qui auront un rendenent plus bas.

ROCHE et VELLY (1963) estinentque pour obtenir un rendement d~ la variété


Valenci;a supérieure à 2 T/hagousl3es ~a.ns la région du lac Al~otra (Mad~~scar) i l
fout dons la feuille de prélèvenent du diagnostic foliaire.

,1,6 à 2%K ou 37 à. 47 % de la somoe K + Ca + Mg


1,8 à 2 %Ca ou 38 à 48 %
0,6 à O,~ Hg ou 15 à 17 %

LI nmo (19;2-1953) trouve une relation entre le rendement en gousses et la


sonme des cations, relation qui existe aussi bien pour une variété rampante du Nord
Sénégal que pour: une variété seni...érigée du Sud du pays (IRRO 1958 ; BACHY 1963).
I.e ~ de rendeoent serait toutefo~s plus élevé dans les régions à pluviosité
plus iBportante pour une tl~ne soome des éléoents cationiques (OLLAGNIER-GILLIER 1%5).
LIIRHO (1956) renarque que pour une l'1~me teneur en azote, le rendenent est plus
élevé pour une sor:be de cations plus grande.

En .culture continue, on observe une dininution rapide de cette sonme CClI-

tionique, due à la baisse sinultanée du calciuo et du potassiuo. (IRHO 1957).

Lorsque les niveaux calciques et potassiques du sol sont bas, 11 application


de chacun de ces éléœnts séparéoont est souvent inefficace ,alors qu 1appliqués en-
semble, l'efficacité est accrue pour chacun d lea, ($1\RSBRoOK et COPE 1956). Des 0'1:>-
- 114 -

:-,: .
servations analogues ont été faites par ,cOLLINS et r10RRIS (1942) PIGGOTr (1 960) ;
VEERARAGHAVAN et al (1966") •
. ;,", ! .',

.. "
x
x x

LES OLIGOELEIgTS,

Leur étude sur l' o.roohide a été très inégale, de sorte que s'il existe
béaucoup de travnu;c à propos du manganèse, du bore et du molybdène, ceux qui concer-
nent zinc etcuitte sont rares.

x
Fer

REID et YORK (1958). en culture sans sol, en cas de carence en fer, dépei-
gnent les folioles aveo des' bords ondulés à 3 sènuines, , puis une chlorose semblable
. à celle du manganèse au cours' de la senaine suivante. Après ,le stade du début) de
floraison, si la nutrition en fer a été correcte jusque là, il ne se déclare pas de
synptômes de déficience. D' après GILLIER-SILVESTRE (1969), il Y a chlorose des jeunes
feuilles et dessèchenent des plus vieilles lors d lune déficience enfer.

La chlorose ferrique est signalée par WEAR (1951-52) dans certains sols
argilo-calcairœ ou très humides, où elle est corrigée par une pulvérisation de sels
ferriques. YOUNG (1967) décrit une chlorose due à des excès de chaulage et combattue
par des pulvérisations de sulfate ferreux ou de che:'Jltite de fera 2 %à raison de 3
passages par cycle.

fur sol calcaire alcalin, l'application de soufre élénentaire 21 jours avant


,senis accompagnée ou non de pulvérisation 'foliaire ci 'acide sulfuriqu:e à '1 0/00 peut
dit:linuer l\ateneur en fer dons les feuilles tout en.. augnentant l'ootivitéc1e ln catar-
lase et de !'peroxydase (DUNG.ARWAL et al 1CJ7 4) •
'1

Plus réceIJD.ent, la chlorose apparue sur les arachides des sols calcaires
du Négev, trois semaines après émergence des pieds (LACHOVER-EBERCON 1969) peut
aboutir au dessècheoent dos plants vers la fin du troisième noise Le traitement en-
ployé est le ferchélaté come EDDHIÎ..
Le premer traitenent nis au point (LACflOVER et al 1970) a été anélioré
avec 400 g de séquestrène
" .
138 pour 90 kg' de graines li l'hectare sec'oués pendont 15
minutes puis 500 litres de Suspension à 1 %injectés à. 5 cm de profondeur au 41 e jour
d~ cycle (LilCHOVER-EBERCON"1~72a). La forne liqw.de àppo~t~ une an6lioration 6 jours
- 115 -

après le trai.tenent tondis qu'il faut 2 b. 3 seDaines pour une foroe gÎ-onulée (LACnOVER-
EBERCON 1972 b). Le fer EDDHA augraente le rendement tondis que polyflavonoide et acé-
tate font seulement reverd1r la plante (HARTZOOK et al 1971).

L'emploi de cultivars efficients dans l'absorption du fer ne donne qu'une


augmentation de rendenent de 8 à 18 % contre 22 à 210 %pour les cultivars ineffi-
cients lorsque l'on fait un traiteI:l.ent à l'EnDRA Fe. L'enploi des cultivars efficients
sera préférable écononiq1ierlent (HARTZOOK et al 1CJ74 a). Seize cultivars .(IIARTZOOK et
al 1'J72 a) dont 71-234 et 71-238 de type Virginia (HARTZOOK 1 CJ(5) sont déjà repérés
comoe efficients. Cette variabilité génétique peroettra d'éviter la chlorose sur sol
un
contenant/certain pourcentage de carbonate de calcillil (HlillTZOOK et al 1974 b).

x
Le Denganèse

La nutrition nang'anique a été très étudiée du fait de la toxioité Danganique


observée dans les terres acides de l'Afrique et de l'Australie, et de la Mficience
reconnue en Aoérique.

La déficience en nanganèse a été décelée par SHEAR et BATTEN (1948) en Vir-


ginie et étudiée en l'Ùlieu contrôlé par REID et YORK (1958). Ceux-ci observent une
chlorose ïnternervnire sur les folioles terninales dès le 13e jour puis une couleur
légèrement bronzée. au- les vieilles feuilles' avant leur chute, apparaissent des
tâches l1écrotiques. Les plantes sont grondes avec des tiges ninces et faibles.

LEVEQUE et BELEY (1959) produisent en nilieu contrôlé, les syIJptÔIClCS de


toxicité nanganique onze jours après l'apport d'une solution nutritive
. contenant ",

20 ppn de rmnganèse. Ces synptônes se traduisent par des petites tâches marginales
. brunes au sODr.let des foliole.s ooultes, puis un dessèchenent des bords distaux. Il
existe une défornationnccentuée des jeunes folioles avec' cloques et nécroses.

Au chanp, la toxiciténanganique se traduit par de nOlClbreuses feuilles clo-


quées et de nombreuses t~hes noires (PREVOT et al 1955). LI addition de3 g de sulfate
de oanganèse par kg de terre en vase de. végétation peroet de reproduire sur
.
arachide
les symptôDes de toxicité (IRHO 1954). A Madagascar, les feuilles sont de dioensions
norncles avec une couleur jaune ponctuée de taches brunatres (NGO CHAN BANG et al
1971). BOYD (1 CJ(1) attribue une chlorose foliaireinternervairesur arachide ArgentinG,
type Spanish, poussant sur sol DUtoclavé, à une toxicité nunganique bi,.en que le taux
en Mn des feuilles atteigne seulerlont 66 pptl en cas de chlorose, 6 ppm en absence de
nanifestation. La chlorose se trouve localisée sur la couronne distale de la foliole
- 116 -

avec des taches ponctuelles rouge-brun sur les nervures.

RICH (1956) ai étudié les facteurs agissant sur l' assinHabilité du nonganèso
du sol pnr l'arachide. Cette plante est réputée toléI,a.rtté au manganèse puisque le
seuil de toxicité n'apparaitrait qu'a 1.000 og;kg dDIlS ;ta feuille (:1'lORRIS et PIERRE
;1949) alors. que le.s phanéroganes on gunéral n'en contiennent que 20 à 50 mg/ke. Ce
seuil.serait,plus proche de ,800 ppn d'après MlillTIN (1959). L'TImO (1956) dons ses
analyses a dosé jusqu'à q,58 %de !'lin dons les feuilles. le rappc.rt l'b tige/IvIn feuille
cro1:t avec la toxicité en t1DIlgnnèse.

M./ffiTENS et oJ. (1 %9) trouvent des teneurs de 7 à 28 P1--':'.:1 selon les parties
de la plnnte,et selon ln variété. La toxicité nangnnique ab.:ù3é:8 J:1ngnés':'UJn et calcim
des feuilles et BUt:,'J'Dente le potassium (rlUlliTIN 1959). Elle dia"i::lUe 10 pouvoir gernina-
tif des grnines.
le
Contre la toxicité manganique favorisée par/pH acide et l'épuisement des
sols, le neilleur agént est la chaux (FERGUS 1954) ~ son action e:::t d'autant plus
marquée que la dose est plus forte et plus anciennement nppliquée (IRI!ü 1956).

Le 'bore,
','

D'après BURIŒ1illT et COLLINS (1941) ln déficience en bora ress9Llblèrait à


. .
celle' du calcium nais avec une localisation de la surface nécrotiq,ue en marge 'de la
feuille. REID et YORK (1958) retrouvent des syraptômes Classiques avec la mort du
bourgeon terminal et 'la prolif'ération des bourgeons secondaires précédés dl internoeuds
très réduits. La floraison cesSe. rWSTTIE (1956) signale 1 ' apparition de sympt8nes
analogues, un nais après la mise en pInce, avec' desfoliol~s à plage épaisse, gaufrée.
Le n6ne délai est observé pSI' HARRIS (1968) DaiS il vnrierm.t selon la variété. La
correction des symptôn0s par apport de bore est rapide. L'apport de borax au. sol fait
dispara!tre dons le Nord du Caoeroun des troubles physiologiques se manifestant par
la fissuration des tiges observée sur des sols très vnriés. Sur les sols ferrnlli-
tiques dEils Hauts Plateaux de Nadagasce.r, ln carence en borè se signnle par la nécrose
de l'intérieur des graines (mAT 1972). ..'
.,
, ,
La déficience en bore' uffecte l'intérieur des: cotylédons (dépression internf"
et donne parfois das plunules aux extrêoités petites 'et pointues, (HARRI.q-BRO~ŒN
1%6 c). ra déficience en bore est plus sévère les ~ées sèches (n;..RTZOO-ADAJ.VIS 1971b).
~ '. : .-
- 117 -

Le bore est moux nbsorbé en présence d'une hunid1té Suffisante (CHRUDUISKY-


MoRRILL 1973).· La déficience en bore n' apparo!t pas si la lunière est faible bien que
le taux do bore dans 10 feuille soit faible. Aussi cette dGficience en bore est celle
plus fréquente en jour long qu'en jour court (MAC VICl\R-S'rUCKl"lEYER 1946), ou plus ac-
centuée avec de fortes intensités lunineuses. La production de.oatière sèche est pro-
portionnelle à l'énergie lunineuse si le bore est suff'isnnt (Sl'OLLER1966). La défi-
cience en bore inhibe la forr:mtion du gynophore (SfflTH 1954) et peut être celle du
tubo pollinique (EHIERS 1951). GOPAL (1968) a étudié égalenent au laboratoire la
carence en bore~

Les donnages cotylédonairos sur Ne 4 X arrivent doos 10 %des cas si les


dix centioètres teminaux de la tige et los feuilles ont noins de 11 pprn B à la récol-
te, 4 %seulenent si le seuil est supérieur à 18 pprn. I l peut y avoir des dégats
internes si les jeunes feuilles contiennent ooins de 30 ppn au. 45e jour au choop, ou
pour noins de 15-20 ppn dons les p6ticùcs (CBHUD:p1SKY 1971). Les jeunes fe.uilles et
pétioles reflètent l'étc.t le plus récent de la nutrition en bore (CHRUDIMSKY-MORRILL
19'73).

10 taux de bore doos les feuilles et la tige prinGipnle varie de 30 à 42


ppm. L'lwPocotyle en contient un peu noins (HARTENS et al 1969). GOpAi (1 970c') dose
de 35 à 50 ppn de bore en poids sec de la feuille, et, la capacité d'absorption du bore
des rncines d'arachide est de 21)4 gl~ de racine de' la variété TMV-2. Au-dessous de 25
ppn de bore dans les fouilles, il y rnll'~t carence en cetéléI'lent (~1AIsrnE 1956),
vaieur confirnée par GILLIER (1969) qui observe des synptaoos légers à 14 PIn et nets
·à 11 ppm.

GOP.81 (1973 b) a mis en évidence la distribUtion du bore et du fer dmls


! les fractions cellulaires des feuilles d (aroohide.

Dans les feuilles déficientes en bore, il Y a augmentation, des acides


œ;dnés surtout en arginine, aspartate, glutamate,proline et sérine (AZIZ SHIRALlPOUR
et al 1969).

La déficience cm bore et calciun a été observée sur les sables du Kalahari


et certains sols rouges (ANGLADETTE 1959), dans les sols sableux de Rhodésie du Nord
(Sf-URTT 1961), ainsi que sur les sriblesfins de Lakelond (HARRI~BROLMANN 1966a) ,et à
Madagascar (IHAT 1971 ).
L'apport de bore sur TMV-7 dininue la teneur en chlorophylle totaie, ollis
cet effet serait pnrtielleoent inhibé par le calciuo (SAmcARI1N et nI 1973). HILL et
MORRILL (1975) ne trouvent pas d'interaction bore-calciuo au chonp, I;laiS une interac-
- 118 -

tion bore-potllssiuo.Pnr contre en serre, l'apport excessif de cnlciUD SDIlS bore


augoente 10 rendement et dininuo la quolité dos graines pm' suite des, dOrJDauooes inter-
nes reliés à la déficience en bore: Les besoins en bore augnentent. avec l'nccroisse-
Dent du çalciun (HARRIS-GIIJIIAN 1957).

La toxicité en bore . appar.nit. 11 jours après l'apport de solution nutritive


riche en bore (plus de 3 ppm.) et se trp..duit pnr des taches IJarginales jo:un8S s'éton-
dant ùans le linbe, varïant au marron clair au. bout de 3 à 4 jours (LBVEQUE et BELEY
1959). La concentration en bore augnentednns les,feUïlles, surt~ut celles de la base
et du mlieu et moins dnns les feuilles npicales (GOPAL 1970 c). Dl après STOLLER
( 1966), l'effet t,oxiquc se nanifesterait aussi par des toneurs supérieures à 100 ppn
dans les tiges.

L'apport dedose·s légèrenent supérieures à l'optinuJ:;l fElit apparaître des


synptônes de toxicité localisos sur les bords des folioles. La localisation des zones
atteintes donne une mage ùe l'irrégularité de la distribution du bore à l'intérieur
de la foliole (J.1Jl.G.ARSWAMY et al 1973) •

GOPAL et RAO (1968-1969) induisent des toxicités sévères en bore provoquant


l'augoentation du bore ct de l'azote soluble, surtout parDi les ooinoacides tels acide
aspartique, ncide elutnnique, arginine, glycine et alanine (G8PAL 1971
.
a), . dininuant
les teneurs en chlorophylle, fer, azote total et protéique d'où un jaunissement du
feuillage. Il Y a dininution du taux d 'hunidité des feuilles avec 11 nccunulation dt<.
bore, une forte dininution du tauX d'amidon ot forte augoentation des sucres solubles
(GOPAL 1973 a). GOPfJ.. recherche los noyens d'élininer la toxicité:pnr lessivage ou
par d'autres ~lénents nutritifs tols fer et nagnésiuo (1970 b) et étudie particuliè-
renent l'action nntagoniste du bore sur le cuivre (1970 a).

Le seuil de toxicité sur rIMV-2 est un apport de 3 ppn de bore au sol (GOPAL
1971 b). L'apport de bore ~ux US1.\. est lioité à 0,45 kg/ha car dès 1,1 kg/bu, i l Y
aurait ln possibilité da diminution du rendenent à l'hectare (REID-COX 1973). A ffu.da-
gnscar, l'apport de Bore est de 2,8 kg/ha (IRAT 1973) et fait passer letnux de bore
des feuilles de 6 à 25-28 ppn, diminuant le pourcentage dos gra:i.nes nécrosées de 68
à 6,8 %

LI apport de bore en cas. de déficience augmente le rendement, tandis que l' 2('-
croissement de la teneur en huile est positif (G.ANE~SUNDARARAJAN 1972) ou nul
(HARRIS-GIU4AN" 1957).

x
- 119-

Le cuivre

La déficience en cuivra a été signalée en Floride. 'Elle se manifeste par


une chlorose des folioles terminales petites et tordues avec un éparpillement de
petites plages blanc 'jaunatre (H1.RRIS 1949 b ; ALLrSON et al 1927 ; REID et YORK 1958).
Elle serilit connue aussi au Sénégal et en Ganbie (3JHUTTE 1955).

'La teneur en cuivre va de 4 à 14 ppo selon les organes 9 la teneur la plus


éleVée est celle des hypocotyles au stade jeune, la tige principale dans 'la partie
supérieure contenant 6 à 1Oppo (I1ARTENS et al 1 %9). Des anonalies de croissance
sont corrigées par apport de cuivre (HARRIS 1952).

L'IRHO (1951) ElU Sénéen! a obton~ une légère augoentation de rendement


(9 1b) 9 !!lais il existe do nombreuses interactions avec les oacroüiéo.ents (:rnH0 1953).
Le trenpage dessenences dl)Ils le sulfate de cuivre en solution de 20 à 200 mg/l aug-
mente la résistance à la sècheresse (!RRO 1954) •

Le zinc

La carence en zinc produit, 14 à 16 jours après la plantation, une chlorose


internervaire sur ll3s plus vieilles feuilles puis des plages brun rougeâtre et la
chute de feuilles. Les feuilles les plus jeunes sont petites et épaisses, et la crois-
sance te~ale est ralentie. Si la plante reçoit du zinc jusq'à la floraison les
synptames apparaissent très tard (REID-YORK 1958). La carence en zinc par appcrt
axce ssif de chaux a été 0 bservœ en Alabama (GAURY-TOURTE 1950) •

La présence de zinc dans la zone dû pénétration du gynophore a un effet


b6néfique certain sur la fructification de l'arachide • .1l 1 ou 2kg do zinc par hectare,
le chélate est 30 fois plus efficace que d'autres fomes. L'augnontation du zinc dans
la plante d.ir.ù.nue le taux do phosphore (QUllTTANA 1971).

L'arachide contient de 7 à 28 ppm de zinc, la teneur la plus élevée étant


dans le fruit (28 ppo) puis feuille et tige principale supérieure (20 ppn), et la
plUS basse dans l'hypocotyle vieilli et les quatre raneaux de base (10 ppn) (lliARTENS
. 1 • •

e.t 011 969) .:

L'apport de zinc à 10 ll:g/ha de sulfate dorme un effet positif (IRHO 1953).


Le trempage des senences dans une solution à 20 mg/l de sulfate de zinc accrott la
résistance à la sècheresse conme pour le c~vre (IRHO 1954)

x
- 120 -

w Molybdène
Les symptenes de déficience en oolybdène ne paraissent pas connus ou se
traduisent peut ~tre par une légère chlorose tardive (VŒ~l-:.NDERSON 1962). Le nanisme
jaune de l'arachide pourrait être da partiellouent à un blocage du nolybdèno dons des
• ~ 1

sols acides (BLONDEL 1970). On sait que l'apport de Dolybdène agit sur la couleur du
. feuillo.ge qui devient vert 8Onbre, et atlgtlente la teneur en azote de 4 à 5 %(GILLIER
. 1966 b). Les apports de 2 kg/hO. de nolybdote d' aononium au sol en· side-dressing ou de
28 gjœ de nolygr~ en pou~age' de senence représentent c:es quantités suf'fisantes
pour ~croître le rendement'et le nombre d~ (lTosses nodosités (~UillTIN-FOURRIER 1965).

Le Dolybdène ajout8 in:fluence fortenent la teneur de l' aBmJ.de et un peu


celle du pétiole-(BOSWELL et al 1967). Celle de la feuille serait de 0,20 à 0,25 ppo
Mo.
Le prétr ai tement des graines par le Dolybdete d' a::unonium inhiberait le déve-
loppement de Fusnrium, Botrytis cineren et Sclerotinia libertiona sur d'autres l8CU-
mineuses (TllœONOVA - KASHMANOVA 1966).

x
Vonodiun .

COBB et JOHNSON (1973) signo.lent 10 à 50 ne de vnnacliun pour 100 grl:imnes de


cotylédons dans l' nrnchide J ce qui est du n8ne, ordre de granc1eur que le calcium (10
à 00 ng/100 g).

Le vanediun pour certains sols, avec des cultures en pot souffrant de pério-
des de déficit hydrique ru::téliorerait fortenent le rcmclenent surtout en accroissnnt
le nonbre do graines par gousse et le poids moyen des graines (FORESTIER 1976 c).

L'aluninium

. SAC (1956) a testé eh culture sur snble la toncité de l'aluminium pour


l'arachide. Il observe un retard decrois'sonce à 40 ppo,. un début de toxicité à 240
ppm. et une action inhibitrice corrplète de croissance à 400 ppm d '.aluminiun dans la
solution nutritive. L'arachide supporte seuleDE;nt 8 ppm 1-11 clans la solution nutriti-
ve si l,' éclairement est insuffisant • Les organes sensibles sont les rameaux cotylédo-
nnires.
- 121 -

La toxicité nluminique est nise en évidence sur sols sableux dégradés ou


Sénégal. La. fOI'!!lation des nodosités est inhib~e si l' alUI:linium représente 30 %du com-
plexe absorbant, nais III phytotorlcité pour lËl. plante' entière existerait seulement à
un taux plus élevé. La résistance variétale j'oue un rêne (PIERI 1974). ' ..

I.e phosphal apporté à 1.600 kg/ha reste sans effet nocif' (PREVOT-OLLAGNIER
1956) •

x
x x
NUTRITION ORGANIQUE

Ln croissance de la radicule de l'arachide et du IJYcéliun de &:lérotiuo


rolfsii est inhibée par des extraits· aqueux de déb~ia de' diffurents types de végétaux
m~me après congélation, stérilisation et chauffeee' à 100°C (BOw.:.PHILLIPS 1973).

x
v
A x

LEB EXPORTA~'IONS

Une seule méthode pernet de comparer les chiffres ext~IJement divers d'ex-
portation totale d' égm.ents minéraux pour les récoltes d'arachide à travers lenonde.
C'est de rapporter pue exenple, à la production d'une tonne/hectare de gousses.

Cette exportation dépend de la teneur des différentes parties de la plante


en ces éléments ninéraux, et de leurs proportions respectives au moment'de la récolte.

W.ALIŒR (1971) a étudié l 'Wluence des en[,'Tnis sur la cooposition des dif-
férentes parties de la plante.

BOUYER (1949 a) a donné un tableau assez complet de ces teneurs en fonction


de la ol1tiore sèche
N
~205 K~O CaO MgO S

Rooines 1.82 0.32 1.95 1.06 0.31


Tiges 1.81 0~25 2.62 1.25 0.91 0.19
Feuilles 3.63 0.39 2.29 2.65 1.18
'Gynophore 2~17 0.39
Coque... 0.86 ' 0.07 1.06 0.20, 0.18 0,10
Aoande 4.9'5 0.84' 0.50 0.09 .0,.33 0.23
Pellicule 2.61 0.15 "- 0.19
- 122 -

N P205 K0 CaO Mg<) S


2
Moyenne plante 3.21 0.46 1,.50 0.CJ7 0.64
3".21 (N)O .20 (p) , 1.25 (K) 0.69(Ca) O.38(Mg)

Les teneurs en souffre proviennent des analyses de BERTR.A1ilD et al (1972),


de COBB et JOHNSON (1 CJ73) •

GILLIER (1 %4c - 1966 Il) fournit pour le Sénégal, les tormnges respecti.:fs
de flmes et gousses d'où un calcul en pou.rcentoge (base 100 = gousses).
Louga Tivllouano Zone Sud
Engrais sans avec sans avec sons avec
Fanes 68.2 61.7 68.2 65.0 85.9 72.6

~) Coques
Graines 72.3 74.4 7-5.1 74.3 70.0 69.6
gousses
27.7 25.6 24.9 25.7 30.0 30.4

En général le pourcentage de fones croit on ullant vers le sud ainsi que


l'épaisseur de la coque. L'appert d'engrais dininue l'i.I:J.portance relative des fanes.

En comljna.nt les teneurs en élocents ninuraux et les rapports des différen-


tes parties dola plante, on obtient la quantité exportée pour Yilû production de 1
tonne de gousses à 1 'hectare. les principaux chiffres collectés sont résunés dons le
tableau suivont :
N P S K Ca Mg
BOUYER 1949 b 70 4.4 23 13 7
AUBERT 1952 70 4.8 , 4.4 19 27 9,6
TOURE 1964 70 5.2 23 21 9
GILLIER 1964 c 48 3.2 12.7 7.1 5.1
OLLAGNIER-PREVOT 1957 3.0
BœIŒIEE MORVllN et
MARTIN (1 966 ) 3.3 2.6
ROBERTSON 1957 42 3.2 21 35
lVIAGNARELLI 1968 70 4.4 24.9 14.3 7.2
BERTRAND et al 1rn2 -67 4.7 5.1 34.5 14 9.5
BROMFIELD 1973 45 3.9 3.4
Les voJ.eurs· ci-dessus nontrent ln fllible~se des exportations en calciÜ1:1
au Sénégal (ooUYEIi..:crlLLÏER). -Dos vo.r:ttit~ns iJ:r;;ortpntorr s'oQ.~~.l'probr::.blfDânt en
fonctiun des funurcs :t-lus OUl:oinS bien n.:biStôes,' ~o's rap:p~rts fcnoolC0USSOS,' du ren-
dêriènt- obtenu. COB:rFët JOIIHSON: citent les tonours en' è.:l.vü~ o1igoGl()~.~onts de ~;J.uoieur:
j,Jnrtics du f~Ji',n~lI; .. _ . . ,',',
. , ' .
- 123 -

-- ....._--_. __..
P II r T 0 ":' E 0 TI ::T -: 1:
~ _~..

Certaines pratiques culturales ènt une ~'1.fJ.uetlce sur le déVéloppement de la


plante, ou leur intér~t économique est si puissant que leur étude fait l'objet de nom-
breux travaux. Il est assurément indispensable de connattre las principaux effets dûs
aux techniques culturales que l'on emploiera en expérimentation agronomique.

x
x x
EXPERDIENTATIO::f

. Les parcelles expér:î.mentales pour l'arachide ont de 36 à 50 m2 dont seule-


ment 50 %sont récoltés. Les parcelles sont de forme aJ.:'..ongée t.~,-C::: des rapports lon-
gueur/largeur de 4 à 6. Il faut réunir environ 300 pieds analy:::ables d<ms la·~ârcelle
élémentaire ou encore 35 à 45 mètres linéaires: 3 rangs de 12 à 15 m - 4 rangs de
10 ou 5 rangs de 8 à 9 m. (GREGORY 1951 ; OLLAGNIER 1951 ; SAHGER et TOURTE 1951 ;
LACHOVER et al 1952-1963 ; BOUYER et TOURTE 1949 ; SAUGER et GENUYT 1949 ; BUJ.lJTING
1955 ; GOLDING-HARTZOOK 1966 c). SHE.AR et MILLER (1960) rcco:nmandcnt deux lignes de
bordure.

GOPANI et al (1 mo) ont aussi étudié les problè~es de dimensions et forme


~es parcelles d'expérim.entation pour l'arachide.

Des microparcelles 1 m x 5 ou 6 m ont été utilisées en ~1a.laisie : un seul


en
rang sur trois semés est récolté (WALTERS-CHIN NYEOK YOON 1970). L' emploi~ été
2
sigDalé aux USA (GAURY-TOURTE 1950). MERCER (1976) utilise des parcelles de 3.m
avec 10 répétitiens.

Les densités de plantations varient selon l'objet de l'étude. Pour l'arachi-


de, la densité de semis:agit SUI' les fac-teurs du rendement en interaction avaec le
climat, et la variété. Un minimum de 110.000 pieds/ha est reco:nmandé pour les essais
culturaux, mais des essais peuvent plus que doubler ou. tripler cette densité dans
les régions huinides. Les écartements entre lignes vont de 30 à 7() centimètres et de
8 à 15 cm sur la li.8ne. A Madagascar, un écartement de 25 cm en 'tous sens est préféré
ROCHE-VELLY-CELTON 1966 ; DUFOURNET 1 953) •

les résultats de SI:IEAR et MILLER (1960) montrent qu'il faut au minimum


deux lignes de bordura, mais l'effet de bordure est moins important si les écarte-
ments sont plus grands.
-124 -

Pour certaines études, il est nS~~Rsaire de'pouvoir évaluer le rendement


d lune parcelle plus ou moins grande. MASSlBOT et VIDAL (1947) recommandent 100 pieds
sur une parcelle de 90 m2. GILLlER (196 5b) décrit une méthode nécessitant dix: pré1&.-
2 2
vements de 6 m soit 60 m pour.un hectare les résultats pbtenus sont un peu supé-
rieurs à la réalité.

x:
x x
CULTURES ASSac IEES

Fréquence

Les cultures associées dans les régions où la p1uvio:l6t.:'~.e est suffisante


et la mécanisation absente sont fréquentes assurant une meilleure utHisation des
sols défrichés~ Les mélanges et associations sont plus souv~nt rencontrés en for~t

(85 %des cas) qu'en savane (34i; des cas) (nuio 1966). fms le Sud du Sénégal, 66 %
des terres sèches sont emblavées en assocïation arachide-mil (MAYMARD 1974).

x
Principales associations

Quelquefois le mélange sé fait avec 6 ou 7 aut:res plantes mais sans régu-


larité (MARTICOU - LAFARGUE 1957)..

les cultures associées avec l'arachide sont évidemment des plantes hautes
tels 1~ mil (3::HILLlNG 196 5, CHARREAU-NICOU 1971), le sorgho (RA~mERT 19.28 - BODADE
1954), le maïs (EVANS 1960), le nianioc (DEVIEZ 1959) lorsqu'il ,s'agit de p1~tes vi-
vrières ; le coton (dePRETER 1953 - M.lŒENDRA et al 19(9), le ricin (EVANS:-SREEDHARAN
t952) dans 1eE!endroits les plus secs (MISRA -BRAN 1970) comme plantes industrielles.
On trouve avec les plantes arbustives, soit des cultures d'arachide comme plantes
intercalaires avec les agrumes (GUILHAUNAUD 1957) ou l'hévéa (pumPARAJAH et al
1970) , soit comme plante de couverture en attendant la plantation des hévéas' (TAN
SEE lEOK-TEMPLETON 1 gJO), soit comme cu1~e sur terrain partiellement défriché
avec Acacia albida (CHARREAU-NICOU 1971). ùn essai avec le- sisal €st resté sans suc-
cès (CHEVALIER 1928, 1936).

x
- 125-

Modalités d'association

L'association de culture peut se faire selon des. arrangements différents.


Dans beaucoup d'essais, l'association se fait avec des lignes de culture, pa:rallèles
pqur c~aque espèce, avec en général une ligne de plante haute pour plusi~urs lignes
d'arachide (NIQUEUX 1959), mais deux lignes j~elées de plante haute pour un plus
grand nombre de lignes d'arachide peuvent aussi se concevoir (BODADE 1 %4) et m&:1e
présenter pUls d 'intér~t. Il est possible aussi de semer l' arachide sur la m~me ligne
que la plante haute.

Dans le SUd Sénégal, la plante haute constitue des lignes o:rientées Nord-
Sud perpendiculaires aux lignes d'arachide (MILLEVILLE 1974), alors ~e SJHILLING
(1965) précolÛse une orientation Est-Otlest pour: éviter l'ombrage sur l'arachide. Dans
beaucoup de cultures indigènes d'Afrique Centrale, le maïs est gToupé en poquets.

Dans les associations binaires, la densité de l'arachide diminue de 20 %


(MILLEVILLE 1974) à 35 % (NIQUEOX 1959). La. densité de la céréale varie beaucoup,
MILLEVILLE signalant des lignes de mil distantes de 1 mètre à sept mètres avec ;une
moyenne à 3,50 mètres. Dans les essais, la densité de la plante haute (sorgho, coton)
est réduite d'au moins 50 %par rapport à une culture pure.

x
Résultats

Les résultats de ces cultures associées peuvent se présenter de diverses


façons il y a une densification des cultures améliorant la couverture du sol et
augmentant sa protection, permettant une meilleure utilisation des possibilités de
photosynthèse ; il Y a un accroissement du rendement soit par suite de l'augmentation
de la densité des cultures, soit par une inte;action favorable entre pla.D.te~:tel que
la fourniture d'azote par la l~gum:ineuse, une meilleure utilisation de l'eau.

L'augmentation du peuplement correspond à une économie de terrain de 20 à


,
25 %(NIQUEUX 1959 ; JOSHI-JOSHI 1965). L'augmentation du rendement n'est pas toujours
assurée : OOHILLING (1 965) pour arachide/sorgho, CHARREAU-NICOU (1 971) pour arachide /
mil. Si elle a lieu, l.me même production en cultures pures que celle obtenue en cul-
tures associées demanderait une surface de 25 à 50 %supérieure.

x
X X
- 126 -

ROTATIONS CULTURALES

, ,r: ' La place de l'arachide dBns la rotation culturale a été ré~Q() par MARTIN
(1964 ,b ). On trouve :
• Après jach~re en Afrique, Amérique du Sud (DE PLAEN et al 1961).
Après graminé~s fourragères (1'-10 GILL 1970) ou engrais vert (GAURY-TOURTE
1959; ROBElJRTSON 1957). i ;". , :- , ( .

• Après céréales (Inde-Indonésie-Chine) (Slill~PATIL 1971)' qui ~erait un


des meilleurs précédents en Afrique (CRARREAU-NICOU 1971).
• Après' légumes (1furope-Israë1 - USA).
• Après oléagineux (tournesol) ou tabac (Rhodésie) (mJ8I<ER 1962).
• Après textiles (Inde, Israël, USA, Centrafrique) (l'œITA.-J.AlJORIA 1933).

I l est recommBndé d' éviter avant l'arachide le tabec r le soja, la patate


, la
douce à cause de/sensibilité aux mématodes (Ne Agr. Elxt. Serve 1963), le mais traité
à forte dose par l'herbicide chlorotriazine (GILLIER-SILVESTRE 1S69), des cultures à
lam.ges feuilles, le coton et le lupin (Mc G.ILL 1970).

x
X X

LE SEMIS

Préparation du sol

le semis de l'arachide peut' se fuire à plat, sans buttage et donne de bons


résultats. Toutefois, il est fait sur billon lorsque le drainage a besoin d '~tre œné-
lioré (PERRY 1967 ; CHALON 1959). I.e labour en hiver est supérieur à celui fuit tar-
divernant en Mai aux, USA ( 'HALLOCK 1975).

Le semis à plat surtout avec variété Spanish augmente le rendement du fait


d'une plus grande densité et d'une diminution des mauvaises herbes (ROTINI 1 970).
Une partie des semis très h~tifs peut Se faire sur des terrains non préparés au Séné-
gal (MILLEVILLE 1974) •

La pronfondeur de semis normale est comprise entre 3 et6 centimètres


(GILLIER 1963a). Une profondeur plus grande jusqu'à 10 cm, est choisie lorsque l'on
craint des effets de sécheresse ou de mauvais€Sconditions climatiques (DEWEZ 1959 ;
SAINT SMITH 1969), ou lorsque les herbicides de préémergence sont utilisés :tSBEP.8ERD
1963).
- 127 -

Date de semis

En général, une date de ·semis précoc'e est préférable (DE FRETER 1953 ;
GUILLEMm 1956). MILLEVILLE( 1974) au Sénégal signale des semis étaléfl sur de,ux .mois,
avec les variétés h!tives en dernier lieu. Il établit que si X est le nombre ,de jours
.séparant le 10 Juin' d'une date de semis postérieure, le rendement moyen se .calcule
selon:
R 7 19,3 - 0,240 X
ou R = 16,1 - 0,203 X

. Pour les cas des meilleures productions à chaque date, l'effet est plus
..'
important et le rendement devient
R = 31,3 - 0,5 X en année sèche
ou R = 24,1 - 0,34 X en année humide

La perte de rendement se situe entre les taux de 1 %de perte par jour de
retard au semis ou d'avance à la roooite de TOURTE et BAUR (1966), et celui de 1,7 à
1,9 %donné par FAUCHE (1962). Mais les raisons de la diminution du rendement par
suite d'Un semis retordé ne sont pas bien connues. BOUFFIL est:iJne que ltarn.chide ne
désaisonne pas. Une saison de pltii.es insuffisamment longue peut être en cause; les
résultats qui indiquent un comportément' moins mauvais des variétés à cycle court ten-
dent à le prouver (DUARTE VAZ MILBErnO 1962 ; ill'ERN 1968) ou ceux pour lesquels la
saison des pluies s'arrête de plus en plus tôt dans le cycle (FAUCHE: 1962). Par contre,
lorsllU:e la saison des pluies est assez prolongée pour un cy,cle normal (NIQUEUX 1959),
i l ~rait intéressant d'étudier les raisons de cette diminution de rendement : atta-
ques parasitaires plus précoces et plus nuisibles au cours du développement ou autres.

SILVEsrRE (196 3) tend à suggérer une sensibilité de cUltivar puisque fui ten-
zorg 214 (cycle 120 j) et Espagnole 224 (cycle 120 j) seraient plus' sensibles au.
retard que Valencia 247 (cycle 100-110 j) et Hybride 33 (cycle 120 j).Enfin, lorsque
le cycle est allongé, à cause (l3S températures plus basses, le développèment végéta-
tif est plus :t.mportant (PREVOT 1950 â) et le rendement est' plus élevé (ISHAG 1965).
les résultata ID.oYens de ~atre ~s d~ SHE.AR' et MILLER '( 1959) ne donnent aucune varia.-
tion régulière ~ Lorsque le cycle de la variété est trop long pour la durée de la sai-
son des pluies, leàfruits'se développent mal par suite de l'augmentation du déficit
hydrique (mAN-MI5RA 1972).

le sems avec la graine décortiquée est supéri3ur à celui en gousse qui


donne une germination plus étalée (CAUBERE 1953 ; DEWEZ 1959).

x
- 128-

Densite·de semis

La densité· de semis a fait l'objet d' inhombrables essais. Il semble que


. fo~tion ....
cette densité soit/du type cultivé, rampant ou érigé, et du climat local (TOURTE-
PELIsSnm 1952). Une variété rampante selon les conseils donnés devrait Gtre semée à
2 2
raison de 10 à 12 pieds/m , peut G'tre jusqu·' à 15 ou 20 pieds/m avec une plunosité
favorable. (SMARTT 1964 ; MEREDITH 1964 ; DUCIŒR1962 ; METELERKAMP 1967;SHEPHERD
1963). Pour les variétés érigées, dans les régions ~ faibÙ plunosité, il semble
2
qu'une densité de 10 à 15 p1eds/m soit suffisnnto (GUYOT 1949 ; BEZOT 1965 b), mais
2
si la pluviosité est abondante, des semis jusqu'à 30 pieds au m sont acceptables
(SBEPEERD 1963 ; GARG et al 1965 ; OLLAGNIER 1952 ; VOISIN 1958 ; JOSHI 1964 ; DIIERY
1969). En culture irriguée, avec des èultivars à très. grand développement végétatif
(IffiAEL - SYRIE), 8 à 10 pieds/m2 sont .conseillé s (LACHOVER et al 1963 ; M.ARANI et
al 1961 ; PErm 1953 ; GOLDnJ et RARTZOOK 1966 b; GERAKIS ... TSANGARAKIS 1969). Si. les
2
variétés se développent moins, la densité r~commandée passe à 15-16 Pieds/m (Indes-
URSS-SC'.1dan - Espagne) (JOSHI 1964 ; FROLQV 1952 ; TAHIR-MISOVIC 1967 ; CORNEJO 19(1).

Ces valeurs sont des. moyennes mais des densités très basses de 3 pi~s au
mè·tre carré existent comme en Australie; avec la Virginia Bunch (PHILLIPS-NORMAN 1962).
2
Le poids de récolte brute peut augmenter jusqu'à 100 pieds au m , mais la r~olte
nette (récolte brute - semence) parait culminer vers 45 pieds au mètre carré aVé'C une
variété :h~t:1ve (IRHO 1952).

OOHILLlNG (1967 a) note que la densité de semis est variable selon la gros-
. ' . .. -.". .'

seur des semences. FORESTIER (1 CJ73 a) calcule la quantité de semence en poids par
uni té de surface à partir d'un pptimum de croissance à atteindre à 'lm moment du cycle
.. de la· plante, et de la vitesse de croissance relativa habituellement observée dans
la région. Ensuite, selon la grosseur de la semence, la densité est calculée.. puis
les écartements. GILLIER et SILVESTRE (1969) donnent la quantité de semence en kg/ha
également: jusqu'à 120 kg/ha. Mais en Australie, on sème de 35 (Red Spani$.) à 50
kg/ha (Virginia) seulement (SAINT SMITH 1969), 80 à. 100 kg en Espagne (COIDlEJO 1961),
60 à 90 kg dans les essais en France (CAUBERE 1953), 85 à 114 kg/ha aux Indes (GUYOT
1950), 110 kg/ha en Ouganda (SILVESTRE-SOITOUT 1965), 85 à 1 A> kg/ha aux USA. (PERRY
1967 - sBEPHERD1963), 135 kg/ha en Rhodésie (DONOVAN 1963).·

x
- 129 -

Répartition spatiale

Bien entendu une ~oo densité peut s'obtenir de plusieu.n.: façons

Ecartement faible entre lignes, espacement large sur la ligne


Ecartement grand entre lignes, espacement faible sur la ligne
Lignes jumelées;
Une ou plusieurs graines par poquGts.

Les lignes jumelées essayées à Bambey (BOUFFE-J'.i!llùJD~L 19~·9) sc sont révé-


lées selon les cas snns effet défavorable (TOURTE-l~AUCHE 1S;1) C'.l ~.nférieures aux
lignes simples à densitc& égale pour le rendement (IRnO 1952) r..ais e:::"les è.iminuent le
binage (OLLAGNIER 1952). La méthodè qui 'donne le meillc'..lI' rendoment es"!; celle qui
répartit les plontes avec l'équidistance :ie. meilleure, c 'est-à-è-irc é~artement faible
entre ligne" espacement large sur la Egne avec à la ]5.mi teun8 pJ.El.:ntation au carré
(COX- RE]]j·1965 - &IARTT 1961 b). Mais comTJte tenu des ft:.çanJ 2.l~a~c"'cres et de la
mécanisation, le grand écartement entre lignes est adcp~~é avec espacp.:n.:mt fa:':"ble SUl~

la ligne, ou semis de deux grni!les par poquets (Is:raé'J. - Espazao). Aux Indes, le
semis au carré en poquets de 1 à 3 graines II été étud~.é pou.:-' 8:):1. influence sur le
rendement et la qualité des fruits (SAINI et al 1971 ).

BOCKELEE MORVAN (1965 a) a montré qu'à partir d' Œ.1.e certaine densité suf-
fisante, dnns une région donnée, on obtient toujours le même indice follaire avec
des variétés rampantes ou érigées. le même auteur signale qu'il e st nécessaire dl avoir
une densité su:t'fisante, élevée m~me, pour avoir un effet mmd..J:!;1..un des engrais. (IRHO
'1958-1959), résultats retrouvés par ailleurs (HERRERA et al 1969).

La densité de semis peut être accrue pour lu.tter contra la rosette (de FRETER
1962), ou pour diminuer les frais de sarclage (SHYMAN 1958).

Densité de récolte

Les densités au semis sont telles que l'on espère d83 densités à la récolte
correctes en tablant sur un déchet de 15 à 20 % (GILLIER 1963 a . - SI-IARMA 1969).
Mais la sécheresse nu semis, les attaques de parnsites, les PêltlT;r'i tures diminuent
parfois beaucoup plus fortement le. nombre, de pieds au cours G'3 ln vé~ta~ion : 34 %
des semis restent à la récolte à Kongwa au Tangnnyi...lca (Guy"O'r1949). Les dég~ts fon-
giques de Fusarium, Sclérot:tum, Rhizoctonia peuvent l'Gdu:'.;e à t,.O
. ' 1 '.
%les
r
pieds récol-
tés d'où l'intérêt de la désinfection des semences. Au Niari, rIQ,LJEMA1 (1950) récol-
- 130-

te 50 à 60 %des pieds semés. Le pourçentage de pieds récoltés serait plus faible


lorsque la densité du semis augmente (TOURTE - FAUCHE 1956).

Dans une m~me région, la densité de récolte varie uvee le mode de prépara,..
tion du terrain, avec· plus forte densité pour le traml du sol à plat, et une plus
faible pour le billonnagè ou l'absence de préparation de teITain (MILLEVILLE 1974).

x
X X

ENGRAIS ET AlIlENDEMb'NTS

MOde d'apport.

les engrais peuvent ~tre appliqués. à ·1' arachide du' semis jÙsqu' au début de
la floraison (SILVEsrRE 1961 ). RENOULEAU (1953) admet jusqu' à 30 jours après 10. ger-
•mination pour le gypse. BœKELEE MORVAN (1965 b) restreint i~s possibilités à 20
jours après le semis mais une expérience du m$me auteur (1966) montre quo le soufre
peut ~tre apporté jusqu'au 40e jour, le sulfate jusqu'au 65ejour (cycle 120 j).
BOUYER et TOURTE (1949) par ailleurs ont obtenu de meilleurs résultats avec apport
.d'engrais 11 jours avant le semis plutSt que 15 jours après ou une semaine avant flo-
raison.

le fractionnement, vu le cycle court de lu plante est rare, mcis i l peut


~tre utile pour éviter de trop fortes doses au moment du semis ,qui entraVent la ger-
mination et diminuent le nombre de pieds à la récolte (OLLAGNIER - GROS 1955).

La localisation en side dressing n'est supérieure. à la volée que pour dos


doses très petites (PREVOT-OLLAGNIER 1955 b ; GILLIER-ffiEVOT 1960; BœKELEE MORVAN
1963 ; ~HILLING 1967 b).

L'apport du phoaphate en ligne paratt supérieur à l'apport en vrac (PHI~


LIPS-NORMAN 1965 ; SANCHEZ-14ATAR 1972), alors que 1 t inverse serait vrai pour le potas-
sium (WALKER et al 1974).

L'apport sur la feuille (top dressirig) est satisf'~sant. Des p~vérisations


foliaires
. d'urée avec de borts résultats peuvent 26 faire pendant tout . .le second mois
aJ;lrès le semis (PEERAN et aJ.1970).Le sul.fo.te de magnésium ou de man~èse serd.t
efficace en pulvérisation' foliaire pour des arachides poussées sur sol argileux légè-
rement alcalin (soi.AmœY et al 1973)~'
j ... '.!
- 131 -

La présentation en pastille s qui permettait un prédosage de l'engrais


(GREENWOOD 1950-1951) n'a pas confirmé dans les essais ultérieurs (BOCIŒLEE MORVAN
1 %5 b) 1" avantêJ€e trouvé dans les premiers e ssms (FERRAND-PREVOT 1951). L'engrais
azoté liquide s'est révélé défavorable (LACHOVER et al 1962 ) •

i l existe des différences variétales dans la réponse à l'engrais (YORK-


COLWELL 1951 ; DALAL et al 1%8 ; TSANGARAKIS et GERAKIS 1969).

L'engrais peut ~tre apporté sur la culture précédant l'arachide.

x
Les dO:;les et les effets des engrais

Les doses d'engrais pour l'arachide sont faibles en général. L'apport d'azote
se limite au maximum à 30 unités fe~tilisantes (UF) à l'hectare en culture sèche, et
il est quelquefois nul en Amérique du Nord. Souvent la forme considérée coînme la
meilleure e.st le sulfate d'ammoniaque ' (nrno 1959 ; NAZZANI et al 1968 ; BODADE 1969).
Son effet est rare en région humide (TImO 19-50; ASHRIF 1965 ; MARENAII 1975). Dans les
régions sèches, 1 kg de sulfate d'amm.oniaque rapporte de 1 à 6 kg de gousses ,(IRHO
... r

1952 ; OLLAGNIER 1954).

L'apport d'azote diminue le plus souvent la nodulation (HUBER 1956 ; CHESNEY


1975). L'engrais azoté peut manifester. une influence sur l'importance du fourrage
mais pas sur les gousses encas de pluie insuffisante (GAUTREAU 1 %6 a) ou pour d'au-
tres raisons (PAYNE 1974). L'influence de l'azote sur la teneur en huile paratt V&-

riable (WALIŒR et al 1974 a, b).

W phosphore sous forme soluble au citrate est souvent compris entre 20 et


30 ~tés, mais dans certains pays, la dose est de 50 à 70 unités. Au Vénézuela, en
s~vaneJ 80 unités de phosphore au~nte le rendement de 0,1S à 2,74' T/ha de gousses
(AC~SANCHEZ 1969). En Casamance, une unité de phosphore peut donner 14à 17 kg
de gousses supplémentaires (nmo 1952).
Plus la climat est sec, plus le phosphore emplqyé doit ~tre soluble pour
~tre efficace (BOUYER 1971). En région humide, le .phosphore peut ~tre apporté en
fumure de fond sous fome . peu soluble (phosphal, phosphate tricalcique) pour une
période décennale, car n'agissant qu'à partir de lu seconde ou trois:i:-ème année (O~
GNIER-ffiEVOT 1 958 ; .BOUYER",:,TOURTE 1949). Cette fumure de fond diminue l' année suivante
l'absorption de phosphore à part~ id 'un phosphate bicalcique rapidement. soluble sans
affecter le. niveau de phosphore de III plante (JAC QUnWT 1 964 ) •.
- 132 -

La forme silicophosphate peut ~tre intéressonte en sol ferrugineux (BOUYER


1952), mais pas les humbphosphates. i l n'y a pas d' mnélioration' de l'ootion' des phos-
phat~s :par apport de matière organique à l'enfouissement (IRHO 1966n). 10 phosphate
d' ommoniaque serait aUssi bon que le super (BODilDE 1970).

Le phosphore sarnit sans effet sur la teneUr en huile (NIJHAWAN 19(2). Le


métaphosphate de 'potassium (60 %P205 - 40 %ISO) sous forme de grtmUlés solubles ou
de poudre permet une meilleure absorption du phosphore que les formes habituellos,
mais le potassium.' 1 j'est moins bien qu.c celui 'du chlo~e (GILLrn:R 1cnO). La schoonito
(22-24 %~O) aurait le m~rae co-at et serait sans différence d'effet avec le chlorure
de potassium (NATARAJAN et al 1cn3).

L'engrais potassique ost le plus variable. Les doses vont de 0 à 70 kg/ha.


L'effet de l'engrais potassique di.m:i,nue avec une jachère plus longue (BOCKELEE MORVAN
1%4). L'effet peut ~tre nul la première année, appara!tre la seconde nnnée. (BOUYER
·etal 1951), et en culture continue s'accroître
. . avec las ~ée~ (TOURTE et al 1cn1).
:

La culture irriguée eraploie des doses d'engrais plus considérables avec au


minimum 50 unités d'azote et jus'qu'à 180, du phosphore de 60 à 150 unités, du potas-
sium selon les besoins jusqu'à 150 urUtés.

Lorsque le soufre est eraployé, i l suffit en général de 6 à 20 kg/ha en Afri-


que (BOLLE JONES '1954 ; BœKELEE MORVlIN-MARTIN 1966), jusclu' à30 k€ au. Punjab (DALAL
1963 a). La forme su1fate est effiéace plus rapideI!ll3nt que le soufre élémentaire ou
que l'hyposulfite (IRHO 1958). Le soufre augmente la taille des graines (HILL 1W70).

Les amenderaents

1'I3lIlendement calcaire est souvent utilisé de 500 kg à 2 T/hn. L'effet serait


favorable jusqu'à 4 T/ha (SILVESTRE 1961) mais toxique à 7 T/ha (BRAMS 1cn1). Son
effet peut être retardé de 1 à 3 ons, mais durer ensuite 'plusieurs arméœ: (DUCKER 1962;
~UL1l,IN 1967 ; BOUYER-TOURTE 1949). La chaux est efficace pour améliorer l'alinenta-
tion 'calcique de la plante et souvent le r~ndament dans les sols très acides de pH
inférieur à 5,0 (pH 4,3 à 4,9) (BRAMS 1971 ; LAURENCE 1cn3). L'emplOi du gypSe souvent
ne dépasse pas 1 T/ha, rn.ais en Egypte atteint 2 T en cieu::K épandages (SBABASSY et al
1cn1 ). ri est toujours recommandé en débUt de flormson (DAVIS 1'953 ; OMl\R et al 1cnO;
W.ALIŒR 1975). Du phosphogypse a été égalem~nt utilisé avec succès (DAUGHTRY-COX 1cn4).
Le calcium a-ugmente ie rendement au décorticage de 3, ~(YADAHALLI et al 1970) ou de
6,1 % (CHACON 1'968) ~n diininuant 10 pourcent~ de 'gousses vides (BAYNE3-\iALMSLEY 1974).
- 133 - '

Le natériel orgMique est linité à ~6 T/ha avec un conplénent ninéral


(nmo 1959). Il 0. plus d'effet s'il est conposté ou fementé (GILLIER 1967). le fumer
n'augoeI;l.te pas toujours le pourcentage de gousses vides ainsi qu 1i l est signalé quel-
quefois (SILVESTRE 1961 ).

Le mulch a été essEWé et donnerait de bons résultats (Il.simIF-THORNTON 196 5


CH.hNDRA MOHlill-MOHllJlIvJED ALI 19(9). L'algue utilisée conne engrais aux Indes augnente
le rendenent nais pas toujours significativenent (BOKIL et al 1972).

x
Les oligoélénents

Pami les 01ig06lénents, le nolybdène à raison de 2 kg/ho.de nolybdo.te au


sol, ou 28 g en poudraee de sonences suffit au Sénégal (riJ",llRTIN-FOURRIER 1965).

I.e ooJ.ybdène a donné de faibles réponses en Afrique (STEPHENS 1959), plus


ioportantes on Indonésie (NElrJTON - SALD 1958). En Gëorgie, l'arachide révond en outre
au cuivre, nu nanganèse, au zinc (CAnTER et al 1964).

Dans le cas de fort chaulage voire excessif, le nangnnèse donne un offet


favorable sur le rendenont (mClŒY 1974), notonnent sous fome desu1fate de nanganèse
à 28kg/ha apporté avant seDis (J,N 1963). I.e nanganèse a eu aussi des effets favora-
ble s en Inde ( SANJEEVluAH 1969 ) •

~ cnrence' on bore' sv cor:t'icc avec 0,6 li. 1,2 kg/l'1a':de .boro IJ!ll' (PERRY .1910)
Ou 5kiJ/hâ. .do 'borax (GILLIER-SILVESTBE 19(9)~ le. dosa toxique de bore étant de·'2..- kg .,c· ,

(i.N 1963) .,Ù:ux Indos,. .des...dosas do 15 kg/b.': ~aient ut( o:..l~jlcy8es owè succem. ".
(HUTRUSWJ1Y - stJNDARl.J41'P 191.3) • ". ',. . ; ". ~ .. .r .:;

Le fer est apporté oaïntenant sous fome de chelate EDDHA.

Des réponses au cuivre ont été notées en Georgie (CIŒTER et al 1964, en


FloI-1de (ROBERTSON 1957 ; RiillRIS 1952). Une réponse au ,,zinc
.
sur sol à pH 7,8 est rap-
portée nux Indes (YliDlillAL11 et al 1970). Dt autres sites aux Indes donnent une aug-
nentntion de rendenent avec 15 kg/ha de sulfate de zinc au sol ou 10 kg/ha en n~)pli­
cation foliaire (SINGH et al 1972).

Un traiteDent des senences de T~W-2 avoc 500 Dg de pitrated~ cobalt par


kiloG~aonede ~~nines suivi d'une pulvérisation foliaire à 500 og/l,d'eau développe
les nodosités et ru:J.éliore le rendeDent en graines (THIl'JJII1[I. REDpY-SH:;rVRAS 1 'J75) •
- 134 ...

.Le mélange de plusieurs oligoélénonts a rarement ùn effet positif lors même


que certains utilisés seuls en auraient (GILLIER - ORGUS 1952 ; ROBERTIDN et al 1966).
Un mélunge d'oligoéléments frittés a cependant donné un réSu.1tat favorable (CHESNEY-
DYALJEE 1969).

x
X X

TRAITEl'JlENTS HORMONAUX

On distingue des essais de prêtrenpoge de grninE!S avec l' œide indol 3 acé-
tique~' l' 00 ide naphtalène acétique (NARASI~GmEON'1957), ou·d 1 acide indol butyri-
qùe, d'acide triiodobenzoïque (I>1UKHERJE~SEN 1966). Il Y ~.augnentation de la gerni-
nation, de la floraison et des gousses produites. Cependant les pulvérisations foliai-
res de l'acide triiodobenzoïque à.50-100 ppn réduisent la hauteur des plantes, le nom-
bre de gousses (H.ilRTZOOK-GOLDIN 1970) chez Spanish et Valencia, et en outre le poids
sec des feuilles, des gousses et le poids noyen dos graines chez Virginill (HARTZOOK
et al 1'J72 b). Une autre étudé avec l'acide naphtalène acétique' en pulvérisation Il
été conduite en Inde (GOP.ALARRISHNM\1..SRINIVASAN 1975).

Les études d'insuffisance auxinique ont été faites en comparaisC1.'l avec


l'effet des viroses (THUNG-HADIWIDJAJA 195'1 ; VERHOYEN 1960 ; VALLADE-RABECHAULT 1964).
. ' .

Avec l'acide gibberelliquc, RABEDHAULT et GUENiN (1967) 'obtiennent l'ex-


tension dos zones de floraisoà et provoquent l'U1.1gEentation du nonbre de fleurs rnnis
à des périodes tardives du cycle. H.ALEVY et al (1%9) avec les gibberallines obtien-
draient un type érigé à pnrtir d'arnchides rampantes et vice versa IlveC les antago-
. .
nistes des gibberellines. La différence entre les deux types d'arachide pourrait ~tre

liée à la présence d'antagonistes des gibberellines dans les types ranpants.

L'ethrel inhibe la floraison .et la foreation de nodosités sans affecter la


croissance des tiges. Cet effet est rédUit par la k.:inétine, DaiS n'est pas sensible m'....
auxines et aux gibbérellines (KRISBNAMOORTHY 1972).

L'apport de chlorure de trichloro'thyl-triDéthylt:3!1noniun (CCC) en trois


puivérisations à 500 ppn augmente le rendement en ~ousses en Ganbie et en Sierra
Leone (DAS CUPrA 1975) alors que. los effQt son:t! nuls ou taiblps aux Etats Unis
, (OORBET-WITTY 1973 )•
- 135 -

L'effet de l'hy~fatde maléique, inhibiteur de respiration, n été étudié à


l' obscurité (GOPALARAO-RAo7. L' hydrazide maléique enp~che la croissance normale en
pulvérisation foliaire à 125 ppm, ranis i l est moins nocif en trm.tement de gTaine
(BANKS 1970 b). Son effet serait Duuvoisau début de croissonce, favot'ablesur le
rendement entre le 80 et 950 jour (KRISHNAMORTHY 1971). Eh prétrempogc des grainos
pendant 24 heuxos, 1 'hydrazide naléique ditlinue le pourcentage de germination, nffec-
. . ,

te los tiges et los racines (VAITHIALINGAM-SAKHARAM RAO 1m).

Le produit le plus essuyé actuellenent est l'acide succinique 1-1 din.étb,vl


hydrnzide (SADH, Alnr, Kylar) qui provoque des retards de croissance (MISHRA-NOHANTY
l' %'6), et qui augoente le rendenent de la variété Virginin (BRITTAIN 19(8). En fait,
l'action sur le rendeDent n'est pas toujours prou.vée, Dais il réduit effectivement
la croissance végétative (BAUMANN-NORDEN 1971 ; BRüVlN et al 1973 ; BRO\VN-ETHREDGE
1974). il y a une interaction du SADR' avoc l'année, l' espacenent et la variété (WYNNE
et al 1974). Son effet serait plus, favorable aux fnibles tensions d'eau du sol (GORBET-
RHO.ADS 1975), et avec une densité de semis suffisante.

La période favorable d'application serait au début do la floraison (PERRY


1972 BOCKELEE 1I1ORVAN-GILLIER 1973) ou: lorsque les ranificntions ont 37 à 45 cm de
long (Mc GILL 1972 ) soit 45 jours après semis pour un cycle 120 jours, 60 à 70 jours
aux USA à cycle 150 jours. La dose suffisonte serait de 1 à 1,2 kg/ha. Un traiteBent
plus tardif noéliorerait la conserVation des Gousses pour une récolte retardée (PERRY
1972).

Le SADH agit en réduisont la longueur des entrenoeuds de la' tige principale


et des rœleaux cotYlédon~es, permet une augmentation du rapport gousses/nati~re
végétative, accrort le rendene~t I:!lnis din:inuo la grosseur des gra.J.nes en conditions
pas trop f,avo:r,u"t>les. Son a.çtion parait liée au métaboliroe du bore en conditions de
sècheresse (BOCKELEE MORVAN et a11975). Il réduirait le niveau de l'acide linoléique
(WORTHINGTON-Sm:TH ' 1 rn4) •
. .ï
Enfin l'effet de norphactine, inhibiteur du groupe fluorène, a été' testé
sur l'arachide (KRISHNAMOORTHY-KHAN 1972). La germnation de cette piante . serait
inhibée (&:HNEIDER 1970) •
, X

X X

.. -. ".\

.' ," '.1' ~ .,"


- 136 -

LES TRAITEMENTS HERBICIDES


1

Les essms sont de plus en plus fréquents pour ces produits. L'emploi de
certains d'entre eux est oointenant au point et l'utilisation pratique dépend sùJ:'tout
des' conditions économiques.

Une revue bibliographique sur la lutte contre les adventices de l'arachide


a été faite par 8rEEL en 1%7.

ASHRIF (1 r(367) estime qu 1en Garnbie pour des variétés semi-érigées chaque kg
de matière sèche des adventices réduit le rendOLlent en gousses de 0,6 kg. En culture
irriguée, en ljybie, 10 Ton/oore d'herbes réduisent la récolte de 50 % (ORAN 1961).
HAUSER et P.AR.H1lM. (1969) citent une réduction Boyenne armuelle de 20 %avec des varia.-
tions , de . 1 à 50 %selon la densité de population des herbes indésirables.

Par suite de cette concurrence do l'herbe, MILLEVILLE (1974) établit une


relation entre le rcndencnt et ln date du premier sarclnge selon le mode' de· préporo.-
tion du sol. Pour un soms sans préparation du sol,. le renden.ent baisse de 20-24 qx/ha
à 4 qx/ha si le premier sorclage recule du 100 nu 600 jour après semis, et sur billon-
nage, le renderœnt baisse de 22 à 8 qx/ha pour un sarclage retardé du 300 au BOe jour
après semis.

Le 'prix du trniteBent est encore élevé (BOCIŒLElE MORVAN 1971) et dans cer-
taines conditions écononiques n'est intéressant au début qu'en application. sur la
Agne de sernis ou d'engrais, car le travail nécanique revient moins cher pour l'inter-
ligne (LEIDEIUIfAN et al. 1963). Le traitement écononise la main-d'oeuvre, de 74 heures
(IRAT 1972) à 212 heures par hectare (mItO 1964).

Les plantes petites, les graines n'ayant plus un tégument intact et certaines
variétés ont une grande sensibilité aux herbicides (CARGILL-SANTELMANN 1971). De n~me
certainGs pertes' ont été signalées par suite d'une acCUDUlation de produit dans les
rmlg's d'arachide. provoquée par le ruis selleooIlt, ou sur le s sol s trè s légers (IRAT
1971). La régularité de l'épandage reste' un problène (BOOKELEE MORVAN 1971). Il sem-
ble que le traitenent contre les graminées soit satisfaisant.

Les traiteuents herbicides pour l'arachide sont surtout ceux de préémer-


gence.

De nonbreux produits dorment des effets phytotoxiques sur l'arachide: des


phenyl carbanates tels IPC (Isopropyl N phenylcarbamate) et C.I.P.C. (chlorophenyl-
carbatlate) (KIRINDE 1959), des dérivés uréiques substitués, la sinazine et l'atrazine
- 137-

(KR.AMER-LEIDERMAN 1961 ).

Les produits' qui sbntles plus souvent conseillés ou .essujrésactuellenont


sont
• Les herbicides à base d'aniline substituée des groupes des dinitroan:i.1in:s(triflurll.-
lin, bénéfine,t nitr~), la bénéfin étant sans doute préférnbie (IŒTCHERSID et al
1969 ; WOOD 1~68 ; RICKARD,s 1968 ; SAINT mUTH 1969 ; BUCHANAN 10/70) car elle est
8mstoxicité pour l' aroohide alors que dinitralin et tri:flurnlin le sa:"'l.ient lêe(c
ment (MURRAY et al 1973).

Les doses vont de 0,6 à 1,1 kg/ha m.a pour la tri:fluralin et 2,2 kg/ha m.a
pour la bénéfin.

• La pronétryne (triazine) toxique à 3,4· kg/ha rn .a, est enployé:l entre 1 et 1,7 kg/:"
(BOCKELEE MORVAN 1971 ; Dos SANTOS 1967 ; mAT 1967 ; RMITREZ et al 19(9), Ou à
des doses plus faibles de 0,6 kg/ha en mélange avec d'autres prcduits (mAT 10/71).
Le q.élange .prométryne : aLlétryne n'est pas supérieur aux composés dinitroanilinE> ....
(BOCKELEE MORVAN-ROSSION 1974).

• Le 2.4 D en préémergence, ou ses esters, souls en post émergence, en rnélnnge en


préémergence. Le 2.4 D a été enployé en prééoergence à raison de 2,2 kg/ha d'éq'_~~:
valent acide au début (RAWOOJIT 1962), nais ln dose peut être ::"éduite à 1,1 ou 1,7
kg/ha rn.a (PATRO et al 1970). On a utilisé Pestc~.' butylique du 2.4 PB (Noc AULIFF:b
1966), le 2.4 D amine à 2.2 kg/hn n.n CS/tiNT SHITH 1969) q"J.i donnerait' un nauvnis
contrele des herbes (RAMIREZ et al 1969), les esters ethyl et isobut-j'l qui sernL_~
,toxiques au-delà 1,5 lb/ocre (OR1J.l 1961).

Un autre dérivé Aryl oxy, le MECB (acido 4 - (2 méthyl-4-:.chlorophénoxy)


butyrique) a été eOJ,loyé (ROSHER-SHELDRICK 19(9) rélais serffile ab[lIJ.donné par suite
d'efficacité insuffisante ou de quelques effets toxiques (DOS SANTOS 1967). n est
encore signalé pour l'Ipomée à 0,56-1,1 kg/ha m.o (SAINT ~VIITH et al 1972) •

. Un produit souvent utilisé actuellenent est ~'runiben ou chlora nbcn' (nc~ do


3 amino, 2-5 dichlorobenzoique) (SANTELMANN et al 1~67 ; v/OOD 1958 ;BOCIŒLEE MO""---
1971). L'aoiben à 5,5 kg/ha m.a ne diminue pus le rendement par rapport au houage au
contraire du 2-4 D (TAKYI 10/71).

D'autres produits sont utilisés COInI:'le le 2-4 DEP (tris (2.4 dichlorophéno-
. . .

:xyét~l) phosphite) (HAUSER-P.ARH.AM 1969), i~ sésone (2- (2.4 dichlorophénoxy) éthyl


sodiumeu1fate) {BUCHANAN et al. 1970 GILLIER-SILVEm'RE 1969).

. ,
· Î . . . ··
• 138 ~

Parmi. les phénols et crésols, le pep (pentachlorophénol) fut un des premiers


le
cot1wsés utilisés. Il a été remplacépar/DN:PB (dinitrobutylphénol) employé seul. (COM-
.. Q 8 \ " Cl 11 - " . ,

MUN 1961 ; HAUSIDR-BUCHANAN 1974) ou plus fréquenment en mélange avec le diphénamide


aux Etats Unis (PERHY 1967).

Comne amides, outre le diphénamide (N-N diniéthyl~2-'2 diphénylacétamide),


s0nt utilisés le napropamid ou devrinol (N-N diéth;y1-2 (1 naphtyloxy) propiona mde)
et l'alachlor (2 chloro-2'-6' diéthyl-N (méthoxyméth;yl) œéta.ni.lide)'(BALDHIN et al
1974 THIAG.ARAJAN et al 1973 ; CHANDRA SINGH et al 1972).

Deux thiocarbamates, le vernoln.te (S-Propyl dipropylthiocarbamate) et l'EPTC


(S-Ethyl dipropylthiocarbamate) seraient efficaces pour le contrale de nombreuses
herbes à. 2-2,5 k:g/ha en présemis ou au semis (HAUSER et .al 1973 b; MEHRQTR..A,..SINGH
1973").

On cite aussi le naptall.lL1 ou NPA (N-1-NaphtYlphtnlamic c.eide) (HAUSER et


al 1973 a), le bent~zon (WEERD 1973), le fluoroclifen (BALDWIN et al 1974). Des enplois
successifs (semis, émergence, post-émergence) ou Si.m.ultanés sont 'contirl:uellenent ms
au point (LANGFORD 1973 ; RAMf;lERTON 1976) ~

Après le nitrofen (PATRO-TOSH 1971), on s'orient~ actu~ileme~t vers l'étu-


très
de des diphénylétbJra fluorés qui, serni.ent7œtifs et susceptibles d '~tre intéressants
":' .":-. \
. .poœr:l'arachide entre autreS (YnI-SWITHEl'fBllNI< 1975).

T!lIldis que pour les herbes .péremies sont utillsés Napropamid'et vernolate,
pour los autres herbes chlor8I!lben, dinoseb (DNPB),triazine ~t nàptalameonViennent.
Plus spécifiquètaentpour les .herbes annuelles, les
.
composés
.
du groupe de l'aniline, ~

des carbBlilates et lefluorodifen donnent de bons résultats. Pour les herbes à. feuil-
te s' larges les composés phénoxy, néthiazoles et amr:J.oniUIïl q1laternoire n:i1isi qp.e le
beni;uzon' (3 alkyl 2-1-3 benzothiadiazine ( 4) one 2-2 dio;x:yde ) sont employés.. Pour
les plantes à fGuilles larges, certains estiment les dinitroanilin~s efficaees
(KETCHERSrD et al 1969), tandis que d'autres veulent des mises uu point complénentai.-
res (BUcRANAN et al 1970 ). ..

"Ir
.A

x X

lYJALADIES, P.ARflSIT1SMES ET TRAITENENTS

Ce chapitre a été réduit aux cas qui intéressent plus pàrticulièrement lGS
problèmes expérmentaux, soit que leur importonoe particulière gène le développemont
- 13~ ...

de la culture et abaisse fortenent le rendement, so~t .que leur mod~ de dissémination


introduise une hétérogénJité supplémentaire dans les petites parcelles expérimentales,
soit que leur attaque modifie la nutrition de la plante de façon mesurable. Le livre
de GILLIER et SILVESTRE (1 96 9) donne une revue de' l'ensemble de·sIrinlndies et parnsite s
p,insi que le Iillmuel PANS
. (1973) qui dénombre 32 chanpig.nons et 75 insectes.
.

x
Aspergillus flavus

L'Aspergillus flavus a pris une i.I:lportonce considérable du fait de SIl pro-


duction d'aflatoxine dans les graines dont le taux moyen atteint souvent 297..JA..g/kg
de graines (DICKENS 1975). L'arachide résiste à '1 'entrée du champignon pro:- la struc-
ture de sa coque et par le tégunent sémirial (ZAMBETTAKIS 1975) pour lequel ·la présen-
ce abondante de cires (LAP.R.ADE et al 1973), et une femeture parfoite(MIXON-ROGERS
1973) seraient favorables. I.e triage électronique des grc.ines décolor6es qui contien-
nent généralement plus d'aflatoxine n'est pas très efficoce sur des lots titront en
noyenne 48,)-g/kg de graines (DICKENS-~mIT1I.IŒR 1975).

x
Désinfection des semences

L'AsperGillus niger et le Macrophomina phaseoli sont les principaux respon-


sables des·manques à la levée et des fontes de semis (BOUHOT 1967 a). Les premiers
essais de désinfection des semences auraient eu lieu en Australio en 1938 (COLENO
1950). Ce traitenent pernet d' augnenter le nombre de pieds à la rooolte, lu vigueur
des pieds, ln p~oduCtioil par pied (PREVOT-COMMUN 1951 a, b). Son effet est plus marqué
'si ln levée est plus difficile par exempl-e en cns desècheresse ;(GILLIER-SILVESTRE
1969).

. .
La neiHeure raéthode pour éviter 18. contamination
. .
in' séparation
fongique est
: .... ... ,. . ~

des gousses et fanes al' arrachage et l' etalement des gousses sur des nattes pour le
séCh~, avec mise à l'abri en cas d'averse (GIBBONS et ~l 1975).

Les :Produita .à base' de mercure produisent des dégats à lf!gémino.tion (BELL


1971) et des phénomènes de mitose colchicique (stathmocinèse). (CARPENTIER 1951 ) 4
•.> .,

On utilise un mélange à parties égales de thirBIJe (ou TMTD du groupe des


clithiocorbomates) et dedieldrin Ci 2 0/00 (SILVESTRE 1961), o1.vdes.produits
du groupe des phtaliÎnides (captane-difolatan à 3 %0) ou la carboxinë.à .3 .o/bO
.'.' ':.
- 140-

(SErANMUGAM-GOVINDASWAMY 1g]3) •

Le traitement du sol.. au pentachloronitrobenzène (ICNB) à 50-70 kg/ha est


possible (ABD EL GHANI,et al 1971 a, b).

Des adhésifs sp~iaux pour enrobage pourraient ~tre employés (THOBBI et al


1974).
x
Pourritures

Pythium myriotylUtl, Rhizoctonia solon;i. sont, des chonpignona pathogènes


" causant: la fonte des semis des plantules d' arDQhide (BE.~rUNroN 1973 ;, WILLS-MOORE
1973);~ .Lasévéritédes attaques de Pythium dépend de ln rotation. 1l:). pourriture des
goUsses est plus sévère si. le Iythium est associé à Fusarium solDIli et au nématode
: Meloidogyne "aJ:'ènaria (G.ARCIA-~rr~HELL .1'975 D.,b). Par cOntre, da~; souches. non virulentes
de Rhizoctonia solani pourrcdent protéger les gousses d'arachides contre les dégt1ts
de Pythium myriotylum (GARC U":MITCHELL 1975 c). .:, .'

LI apport élevé de calcium sous forne de gypse contre Pythium rnyriotylum


n'est pas toujours eff1.::nce (HALLŒK-GARREN 1968 ; MOORE-WILLS 1974 ; WALKER 1975).
Le Pythium est résistant à la piirinricine (FRANK 1972).

Des sélections de Ill. 'I:bhwm-Z 21' sont résistantes ·ail·::Pythium· (FRANK-KRIKUN


1968), à Verticil1um dahlias (FRANK.;.KRlKUN 1969), ainsi quJ d'autres lignées '(~RAIK
et BJ. 1972).

I.e I:b lerotium rolfsii provoque la pourriture blanche d' app~itian tardiva
au cours du cycle (WYATT OBroRNE 1975). Le traitement de la cercosporiose aubénomyl
augoente 11 incidence de cette pourriture blanche soit par effet direct fnv9rable sur
,le I:blerotium rolfsii, soit en détruisant son antagoniste nature;L, le Trichodema
viride (BACKNAN et al 1975). L'azote des engrais est sans effet, lelRh~sgfg~ nu.gt!lente
la mortalité des arachides infectées par le. Sclerotium et le potassium! (DUEEY 1959).
L'azide de potassium (KN3) à 17 kg/ha en granulé appliqué 60 jours 'après' semis réduit
significativeI:lent le nombre de plantes tuées plU' ln pourri~ blanche (RODRlGUEZ-
KABANA et al' 1972) •. La variéj;é Manfredi ChaIJ.paqui montre une bonne tolérance;.à ScIe-
rotium rolfsii (INlGO 1964).

La pourriture noire due àCylindrocladium crotalariœcomrn.ence .P~i un flé-


trissement et un jaunissement dés feuill,es de. la ,ti{5l3 pr,iP,.cip-~e puis des r&Jifications
latérales (WYATT OSBORNE 1974). Selon la. réaction de la plante, l'affection atteint
- 141."

seulement le cortex ou .traverse le périderme et provoque la Dort (JOHNSON-BEOTE 1975).


w type Spanish est DOinS affecté et I:loins endoIJrJagé que Valencia et Virg'.LI1i.a (WYNNE
'et al 1975) •

L'azide de sodiUtl est e:t:ficace au champ.

10. pourriture du collet est due à Diplr-dia gossyp:i.lla (POBTER-H.AMr'10NS 1975)


mais certaines lignées 100 %résistantes existent. La sensibilité des variétés au
&:lerotinia sclerotiorwn cJ. été testœ égaleoent aux Etats-Unis (PORTER et nI 1975).

x
Bactériose

SCIn~ARZ à Juva a sélectionné des lignées résistantes à la bactériose (Pseu-


dononas solanacearum) qui dininuait le rendement de 90 %(BOLHUIS 1955). Plus réceIil-
ment ont été retenues des lignées résistantes parDi. Schwarz 21 (FIUu'X1K-KRIKUN 1968),
et d'autro.s lignées en Ouganda (SIMBV1A-BUNNYA 1972).

Cercosporiose .

Une revue de la littérature sur 10 cercosporiose a été faite par HEMINGWAY


(1957). L'affection est due à de~ cryptogames (JAUBERT 1952 b) : Cercos1?ora persona-
ta ou C.. aroohicola dont les formes ascosporées sont des lV{ycosphaerella. Il ya
souvent une infection secondaire de Colletotrichun nangenoti en l~ri.~e (GILLIER-
SILVEsrRE 1969). L'infection dépendrait d'une tnille critique des stonates, et la
'progression lente des lésions chez les variétés résistnntes serait due à la plus
grande densité de leurs tissus foliaires. La sensibilité de ln cercosporiose serait
en relation avec des facteurs nutritionnels : déficience de nagnésiun (BLEOSOE 1946),
application de gypse au sol (BURKHART et COLLTIm 1941), présence des fleurs (GUYOT
1960). Aroohis diogoi serait imune à la cercosporiose, LlaiS elle produit peu de
graines, et les ess8is d'hybridation ont échoué (JAUBERT 1953 b ;; JOHANSillN-SMITH 1956).
Deux autres lignées d'A. hypogea, cinq d'A. glabrata, 1 d'A., nonticola sont m1UIles
ou résistontes .à la rouille (BROloJ1F'IELD-CEVARIO 1970), de œLle A. repens et li. hagen-
beckii (AN 1966). Les variétéshatives sont sensibles. Il existe .des sensibilités
variétales (CHEVAUGE.CN' Î 952) avec des variétés r:J.oins sensibles, telle ,Tm-apoto· au Vé-
nézuela (MAZZANI-INOJOSA 1961 ; JVIAZZANI et al 1972), d'autres tolérnntes (JAUBERT
1953 b ; INIGO 1964). les stations américaines possèderaient deux variétés résistnn-
tes introduites du Brésil, une de type Valencia et une de type Virginia (GIlJJ!ER 1971).
- 14?-

En Isroo1., un cultivar résistant serait isolé (FRf..NK 1%7).

Les dég~ts augmentent avec la densité de senis (FARREL et ~ 1%7), et la


culture continue de l'aruchide (MJ1ZZilNI-ALLIEVI 1971). Les décats, courar::urrent entre
15 et 30 %atteignent parfois 50 %du rendè'nent. La cercospor.i~seJ?:r.;ovoquc la dét'o-
liation et la mo~t prématurée do nOQbreuses plantes (~~INGWAY 1954). La perte en four-
rage peut atteindre 70 % (PURANIK et al 1973), la défolia~ion 80 % (ClOOITNS-S~UTH 1973).

Les traitemonts d'abord à base de fongicides soUfrés et cupriques (GAURY


1951), Iùais à effet variable, ont été poursuivis avec le triphénylo.cétate d'étain plus
prometteur dans le contrele de cette maladie (HORST 1961 ; BARAT 1 966 ; LEWIN-NATlIRAJAN
1971). PERRY (1967) a recormandé le dodine (acétate de dodécyleuanidine). Jl...ctuellenent
le benlate (bénornyl) est recoI'ilLiundé, bien supérieur au cuivre (PORTER 1970). Il s'ap-
plique tous les 15 jours en pulvérisa'tian à 1 % 0 , . ;le nombre de tlt'aitements varient
avec la longueur du cycle (PRAQUIN 1972 ; CIDJIAL-AULAKH 1972). L'émulsion serait plus
favorable que la suspension (srvJITH-CROSBY 1972). Alors que des isolats de C. arachidi-
cola étaient sensibles à des concentrations de 0,5)4s/rJ.1 de bénornyl, il apparait des
pl'y,s
souches tOJ.érantes à des concentrations bionfélevées jusqu'à 16~g/r:ù (LITTREL 1974;
CLARK et al 1974). MERCER (1974) a utilisé d'autres dérivés bonzimidazolos dont la
bavistin (carbendazine =2 (méthoxycarbrunoyl) bonzinidazole), et un dérivé phtalique,
le TCPN (2,4,5,6 tétro.chloroisophtalonitrile) appelé aussi ch1orothalonil ou daconil
(MERCER 1976). La Bavistin serait le plus efficacocontre la naladie de tikka (C. ar&-
chidic 010., C. personata) (SHAffi'tlIA-KIJLKARNI 1974) •

Ainsi, les trai.tenents pernettent la prolongation de la saison de. croissance


{SMAR'l'T 1964) ou du l'loins de garder une surface foliDire intacte pendant la phase de
miturntion (FORESTIER 1973 a) et perriettent des augmentations spectaculaires de rcm-
denent (+ 35 ,à 76 %: !RAT 1969, + 159 <j~: ~RTER 1970). Une analyse de croissllIlce
d'arnchide à haut rendement suggère que la photosynthèse faible provenant d'une dini-
nution de la surfaco foliaire pendant la période t'inale de remplissage peut limiter
le rendement (IvIc CLOUD 1974). Ln défoliation réduit le poids des gousses et
, ,
des grDi-
,

nes ainsi que leurs dinensions (ENY 1975). La suti'ncenette des feuilles au cours des
4 à 10 seIùaines précédant la récolte peut expliquer 50 ~ 60 %de la variation du ren-
dement (GERL,ilCH-BOKDlIM 1973). Une variété érieée supporte Dieux la défoliation qu'une
variété rno~ante peut ~tre par suite d'un potentiel photos,ynthétique supérieur des
tiges (~'lERCER 1976)~

x
,.
14~ -

Rouille

Très tôt des variétés résistantes à la rouille, Puccinia nrachidis, o~t été
recherchées. La vnriété Tarapoto serait dans ce cus (MAZZANI-INOJOSA 1961). Cinq li-
gnées d'A. gl~brata, une lignée d'A. Donticola, une Valencia du Pérou et une Virginia
d' Israë"l résistent à la rouille (BR0rIlFIELD-CEVARIO 1970). La lignée· Ne 13 et trois
aUtres cultivars 00 révèlent résistonts à la rouille des CarmDes (COOK 1CJ72),. résis-
t811ce de type physioloeique plus que mécanique. Qua.torze lignées issues de l'un de
ces cultivars par croisement non contrôlé sont réSistantes avec un bon potentiel ogre-
nODique (BROMFIELD 1974).

Lu rouille se tf'aïto par chlorothalonil, dithnne~ nancozèbe (HARRISON 1973;


O'BRIEN 1974).

x
La rosette

La rosette aurait été décrite d'abord par ZIMî·1ERMANN en 1907 en Mrique


orientale puis par RUTGERS à .Java en 1913 (CHEVALIER 1934 b).

La rosette, nnladie à virus, est trans.nise pcr un puceron (!phis labunrl,


A. craccivora), et est tranSL1issible par greffè (S'roHEY et BOTTOMLEY 1928 ; HAYES
1933 ; SOYER 1939 ; DANIEL et BEHCHOUX 1965 b). Les synptônes /;3.T manifestent 12 à 14
jours après l'infestation des pieds : sur les jeunes feuilles apparaissent des tûches
blanches, puis pétioles et entrenoeuds raccourcissent (BERCHOUX 1960). Le calice pré-
senterait une décoloration pourpre rougeatre au lieu d'8tre norma1eoent vert, et le
tube calicinal serait raccourci jusqu'à 70 ïb (GIBBO~S et al 1967).

La quantité d' oninoncides libres dons les feuilles, tiges et racines de


l'aroohide augnente avec la sévérité des synptôl:2es observés (SINGH-SRIVASTAVA 1974).

Parmi les diverses espèces, les symptômes rie sont pas toujours identiques
A. nonticolu, A. nambyquarao ct A. hypoeea constituent un pre6ier groupe' qui s'op-
pose à A. marginnta, A. diogoi, A. rasteiro tandis que A. glnbrata et A. prostratn
sont porteum sons symptônes (KLESSER 1967) ..

Les variétés Basse, Phillipine Pink et PhillipineWhite étaient réSistantes


à la rosette (BROOKS 1928). Ùexi~i~-des variétés résistan:tes isolées enCetie d'Ivoi-
re en 1948, puis en Haute Volta e~-.1952 (~HOUX 1958) et p~ l~INÊAC (GILInR-
SILVES1'RE 1%9). Elles sont tardiv~s. -Il n'a pas été isolé de vaI':tétés hâtives, par-
- 144-

fmtement résistantes (IRHO 1966a), mnis'des hybridations pour transférer ce carac-


tère ont abouti à créer une variété résistante dont le cycle est un peu plus long
que celui d'une V01'iété hati~ :GlLLIER 1965a; DHERY-GlLLIER 1971).

La résistance est d'ordre physiologique et non mécanique (~O 1957a). I.e


caractère héréditaire de ln résistance à la rosette se f~t
, . . selon
.
la proportion
".,.
15 :
1 correspondant à Phcmooérie du dihybridi.~e .à dominance complète (IRHO 1959).
: 1
j" .

HULL (1964) pens~ que les pucerons nilas sont attir'és par le jaune (fleurs
et jeunes bourgeons) ben~~'~up plus perceptible à erond écartement, mnis le contraste
sol/plante pourrait agir en dehors de ln couleur jaune (N BROOK 1968 ; DUVIARD -
MERCADlER 1973). La di.r::l1nution des attaques dE) rosette lest fré5J.':leoment observée avec
des sems denses (BIGl 1949 ; TARDIEU - FAUCHE 1956) où la couvertu+t:!,.du sol.est
. ; :., '. ! : , J.':
plus j "

rapide.

En fait si le pourcentage des pieds attaqués diminue, le nombre de pieds


atteints à l'unité de surface reste à· peu près équivnlent : GUILLEMIN (1952) pour
de,s densités de 27.000 à 125.000, TOURTE et FAUCHE (1956) pour des densités de 41.000
.-.' .;' .'

k 330.000 pieds Ù l'hectaie. Un désherbage tardif' est hau.tement effic.ace pour réduire
l'incidence de la niàladie" (KOUSilLAYA et al 1971 'à). Il est siennlé, une diminution
des 'attaques en cas de culture associae avec une plonte haute : nanioc ou maïs (GUlL-
LEr>ITN 1952), ricin (GOHIER.
,
1946 ) • .).

La multiplicatiori pullulative du puceron est assurée si l'hygrométrie de


l'airmste supérieure à 70 %, ce qui rurrive dims la'dt:!uxième partie dû la saison des
pluies souvent. Aussi le senis tardif est-il pltü:l attaqué (RAMBERT 1928)"iet le semis
précoce est-il recoIilnond6 (CAzENAVE 194-8 ; 13OUFFIL-JAUBERT 1953 ; B0URER1963 ;
SMARTT 19(4). La rosette serai.t dem: fois plus élev~>e' èn culture irrigué~ qu'en cul-
ture sèche (KO:USALAYA. et al 1973 b). Plus l'attaque de rosette se produit tardivemont
et moins ln
'. -, ,-
chw~e ~e';~Ildo~e~t Ëpr pied ~st'~portante (BERCHOUX
.," , ' " . . . ;- ~r.'·.~·-·,:""···:
1960).

Sl'OJi,EY (1935) signal~. le chOCl~ignon Entonophtorll aphidis, pnrasite de


, .... . • , 1· l' ' : ' "~ .;":" , ' , ' ; .. ' ,;'

,l'Aphis laburni .COI:!ll16 particulièrenent abondant dans les cultures où les nrachides
.' .•: .~;. 1. '.' : i .}' ,.... }"',". ", .' ....:",' ". '. . ;"
; " . sont. t~~s raPI>üchées les unes ,des autres,' et l'uttenuation de la mtl.laclie dans dG
..:.
tels cas.

. . Le puceron pa~se la période intcrculturale sur les repousses d'arachide,


".f,· .' ,"' ., :"~'" .:, ~ /.',~ _; :'.:' ':. . ; .....• ', . ~
:~ ",~ j 1
le, Sesbonia aegyptiaca et Ce~tourea seneealensis. Les fotirtûs peuvent les transpor-
ter (APPERT ;~ 9~3). De n~l'1breusesg,~.an~~'s,h?tes sont"' notées mi Maiawi (ADMJIS 1%7 ;
DAVIES 1972) ~
- 145 -

Si in! tialement la rosette est transrlise par un ailé porteur de virus, l'élor-
. '
gissement ultérieur à l'intérieur de la r€':-'Colte est provoquée par des aptères porteurs
de virus (KOUSALAYli. et al 1971 b).

Des contreles de pucerons pe.r des insecticides systémiques sont essayés


(APPERT 1954 - de PRETER 1957) ; en Ouganda avec le ménazon (azidithion) li 300 g par
hectare de matière active, à raison de deux apIJlications au 16e et 360 jour, le trai-
tement serait intéressant (DAVIES-lCASULE 1 954 ; DAVIES 1 CJ72, 1975 a). Le traiteœnt
pourrait 8tre porté à 4 fois à 10 jours d'intervalle en començant 10 jours après la
:Levée (DAVIES 1975 b). En Australie, le vamidothion à 500 g/ha m.a a ét6 testé (PAS-
SLOW 195 9). En Inde, le di thionéton (ekatin) et le m0tasystox à 1 0 / 00 s;nt très of-
ficaces (KOUSALAYA et al 1973 a).

RaboUt.,OTiss eLlent

Le c1ump de l'arachide ou. rabougrissement est décrit par &1J1IDARARMMN (1927)


puis RMillERT (1 928), TROCHAIN (1 931 ), BOUFFIL (19~) et fihaleoont BOUH<Yr (1967 b).
,La maladie débute au. 17e ~,Jur du cycle avec sY'L1pt&1es typiques au 250 jour (GERN:ANI
. et al 1975). La plante a un port buissonnant, rabougri, porte quelques fleurs mais
ne produit pas do ~ruits. Cette maladie est due à un virus à batonnet avec deux types
de particules (DOLLET 1975 ; THOUVl1:NEL et al 1974) déc ouvert en 1964, et transmis
par des pucerons à partir du trèfle blanc inf'esté qui constitue un réservoir de virus
(AN 1968 - TOLIN et al 1970). Il sënble que la solution soit de détruire le trèfle
blanc par des herbicides. Une autre voie d'infestation ou de transoission est celle
du' sol soit à l'aide de nénatodes, particulièreIJont Longidorus. siddiqui (MERNY-
MAUBOUSSIN 1973) ou Trichodorus, rJ.ais i l n 'y a pas d'action de nématicidcsystémiquc;
soit par d'autres vecteurs terricoles non identifiés sensibles au DBCP (DFŒRY ct al
1975) •
x
Autres maladies à virus

I l existe aussi une maladie du nailisme (stunt· disease) en Virginie qui se


transmet mécaniquement (N1LLER-TROUTMAN 1966).

Le virus de la mosaïque (TING WEIl P9H et al 1972) ou de lamarbrure (mrlNC-


KEN 1970 ; DIDfJ.SKY 1975) ou encore de la Bou.cheture (Ï'lARCH-GIORDA 1974) D. été repéré
en 1961 en Georgie. Aux Etats-Unis prédomine une souche atténuée de virus (DEMSKY
, . ~.~ .. ' - 146 -

ot ai 1975). Le virus de la nosarque est différent de celui de la rosette tant par


seshthes que par'son'oode dé transnission'(GANGADHARANet al 1974).

DI autres maladies à virus sur 11 ar~hide ne sont pas identifiées et iilfec-


tent o:u.ssi bien des espèces sauvages (1'1 ~~)i que des variétés.. cultivées (38 %) (KAHN' -
~WELL 1970).
,
,
. ~.
x

Nér.ltl.todes

,',. .~

les dég~ts de nématodes sur arachide ont été mentionnés nu; Bré'sil, p:z!.~voquant jaunis-
senünt des feuilles, perte de vigueur des extrémtés, déforriation deS l'nC':i.ncs et
formation de nodules (llN 1965). Des expéricontàtions ont perraisde chi:f:frer des per-
tes de 29 et 66 ~o (B1ù'OCS 1970 a). La liste des nématodes comprend Meloidogyne hapla,
M. arenaria (galles racinairos), Pratylenchus brach;yurus, (lcGsion gousses et gyno-
phores), Belonolninus longicaudapus très dévastateur avec rabougrisserilènt et· jaunis-
senent de la plante, Criconemoides et Trichodorus (perte du rendenent et qualité)
(ROBERTSON 1957 ; iŒLLS 1971).
.,~' ,- .'
Aphasmatylenchus straturatus,est"presque toujours présent pour une chlorose
f'. "'"

observée en Haute Volta. (GljIRI'WIT ·1972) associée à la rareté des nodules bactériens
',et disparàissant par:'trniteoent au DBCP (GERMANI-DHERY 1973). Les nématodes a~sociés
'. ,à, ·llaroohideen 1I:frique de l'Ouest ont fait l'objet d'ime étucle de GERMANl(1975) •
• ' •...: ~ • ",-'.,1 • . ' , J

Une application en sur:fooesur la liéSIle. do granuiés


,". .
i 10 %' d.ê;~hi~rit!.iine
triple le rendement, ~J? corrél.ation directe avc."C la r6ductionde la populatibifde
. . . ! ,. . ~. ~.:; 'i ~.: ,'. , . . ! '1
.. ' .-;' ' , " •

nénatodes (SASSIDR-COOPER 1961 ). Le produit plus enployé est le DOCP (1-2dibromo 3


chloropropane) (J1CKOON-MINTON 1968) en t;;Tnnu1és (Nénagon-Fumazone) qui pernet d' ac-
cro1tre IG rendement de 18 %par rllpportnu témo:in (COLBRAN 1968) mais ne d~~e pas
toujours satisfaction (ROSSI0N.T~;NI 1975), ou encore le dichloropropène (Télone,
SheH DD) _ELL HORNE 1968).
f, r
i\ctuelleoent des éarbÈuTIates et deso~gOnophosphbrésdonnent des résultats
pour le contrele des nématodes (MlNTON-lilOR2:Î1.N' 1974 ; SASsER et oJ. 1975). Parmi les
'plu~ef'ficac0s non.f'pmgants, 9~~ (1975.J cito..l~ Moc~p (ethoprophos) suivi du
fur.a,!ion ou carbof'uran ..(2-3 dihydrQ,,2-2 dirnéthyl 7 'benzo:f'1.U'_anYl.métb3ù carbamate).
,Ln combinaison ,
néma~iç,~d~fQlfgi~i~~"'prés'en~e~ait~ effe'~"fWIler~que
. " '-'J' ,-,.' .. ) - 1 ' , ; . , " . •
(STtJRGEON-
RUSSELL 1972).

:'-
x "
- 147 -

Insectes divers

De très nOJj1breux autres prédateurs de l'arachide· sont signalés. Des tra-


vaux sont effectués pour repérer dos cultivars d'arachide présentnnt de houtsniveaux
de résistance àla nourriture des larves (antibiose) FiI.llXWELL et al 1972,KINZER et
aJ. 1973, LEGCK-SKINNER 1971). Le nilieu de croissance ct les pulvérisationsfqli,aircs
de. produits nutritifs modifient la résistance du feuillage à la noctuelle (LEUCK-Hil~
l-IDNS 1974).

On sait que la désinfection des sols avec les insecticides orgonochlorés


(DDT, nldriri, dieldriD) pl'oduitdo fortœnugnentatiorade renddinent, plus importantes
m~me que celles obtenues avec les engrais (DHINDSA ct al 1974 ; FORESTIER 1976b). Ce-
pendont des résidus se retrouvent dans les arachides poussées sur ces sols traités
(B~K et al 1962 ; MORGilN et al 1967) à des doses en excès sur les tolérances adJ::dses
. (WESSELS 1974). Les insecticides les plus utilil?és en préser:J.is sont actuellement 10
phoratû, le disulfoton, l' nldicarbe et le carbofuran (ROBERTSON 1975).

Iules

Les nyxiapodes nuisibles à l'arac:hide au· Sénégal sont hygrophiles et luci-


fuges (DmlJ.JlNG~ 1975.). Les iules peuvent ~tre détruits par contact avec le carbofuron,
ou pur ingeS'iation avec le propoxur (o-isopropoxyphénylnéthylcarbamate), ou par l'hep-
tachlor en side dressing à 7,5 kg/ha (ROSSION 1974).

x
x x
PRODUCTION

Récolte par pied

Les données sur le rendement que l'on trouve dans les publications ne sont
pas toujours très précises et ne pernettent pns d' av0:P' une opinion exacte sur la
voleur des chiffres fournis. Il y a des hésitations entre. le poids frais et.: le poids
.l 0"'-;

séché à l'air qui serait 25 %noins 6levé. Si l'on obtient un poids glo"bal, la répo.r-
, , • l' .':
tition en grosseur des gousses est inconnue. Toutes ces indéteI'IJin,ations ne pcrnet-
tant pas toujours de se renclfe compte de la valeur des rél?U1tats exposfs, pu de les
. ".1' .

rapporter à un phénomène compréhensible de la physiologie de ln plante.


.. '." ~.. ,,' ' ";'.l
- 148-

QJ.lelques faits g6nuraux émergent cependant. D'une part le rendementplI' pied


en gousses ou en grnmoes, diQinue à mesure que la densité n'accroit •

. Pour une œœ densité, une meilleure répartition spatiale dos pieds (20X20
cm au lièu do 40 x 10 cm) augmente légèrement le rendemont (109 % tandis qu'une ré-
partition très inégale le diminue (80 %à 80'x 5 cm) (DEvlEZ 1959), cà que de ~ombreux
auteurs traduisent par la recoIllIlUlndation di aUgmenter' le nombre de rallgs plutôt que
ie nombre de pieds par ligne' (SJ.lARTT1961 ; OLL1l.GNIER-GROS 1955). D'autre part, los
rendC:Jments s'accroissent si les pluies sont plus nbondantes, et le cycle végétatif
plus long.' (PREVOT 1950 b; Mh'TELEHK1-JVœ 1967). Los variétés tardives produisent plus
que ,les vari6t8s h~tives toujours à cause du cycle vugétatif allongé.

, Il seBble que l'on puisse espérer d[l.l1S l'ensemble pour los variét0s ht\tivos
. 10 à 15 g par pied en pays sec, 12 à 25 g en pays pumide ; pour les variétés tardi-
ves respœctivement 12 à 20 g et 20 à 35 g, et ~c plus 40 à 100 g en cas de culture
irriguée. Le nombre de gO).lsses mares pout ~tre aussi ,fnible que 5 à 8 et le max:i.mum
parait se situer vers 50 à gro.nd écc:rtement. Cepondffilt des chiffres de 60 et même 70
gousses par pied sont cités (STRAUSS et GRIZZlŒD 1947).

x
Récolte Par~téde surface

,Le poids à l'un~té de surface, rendement par pied multiplié par le nombre
de pieds à l'unité de surface, croit en pays humide contin':lellement, ~me à des
densités très élevées etoe n'est qu'en soustrajyant le poids de selIl.Gnce, et en con-
sidérant l'interférence éconooique des travaux que l'on limit0 la densité optimwn à
2
25 011 30 pieds au m • Duns los régions plus sèches, un palier do production est nt-
2
teint plus rapidorlGnt limitant la densité de saros à 11-16 piads/o •

L'augmentation de la densit6 de sonis ougncnte le nombre dG gousses bigrni-


nos dans la variété Valencia (SHYl'1lIN 1968), I:lais ne diminue pns la grosseur des
graines (l\1ERCER-QUARSHIE 1972}.
' . ' . ?
Le rendement global s'éleverait en parcelle expérimentale jusqu'à 650 g/m~
po~ d,e~ 1?n:rc~llüs irriguées d' D.rnehide de bouche (GOLDIN-H1IRTZOOIè 1966d ; 'sffII"ISHI et
.' . 2 · .' ,
al 19(7).'l'JIAZZ1INI et al signalent une rGcolte de 728 g/ra ail VGnézuela~ Sffi1AR et
2
MILLEEi (1959) obtiennent dos rendeménts voisins de 450 g/m , mais aux USA, en Georgie,
on ~gnal.e 460 g/m2 sur 40 hectares (COLLIER '1968). :t'Il llfriqtie tropicale, les meil-
leurs re~d~L1e~ts saraient ~e 350 g/m (IRHO 1961 èn
2
Routo Volta) en culture sèche et
- 149-

2
voisin.de 480 g/m en culture irrip'uée (ISHiI.G 1970).

Les composnntes du rondement

Pour la recherche, il est intéressant de Nlior le ronderaent mUe stades


phiYsiologiques de la plante et de son développonont m'in d'avoir une meilloure compré-
hension de l'intervention des différents facteurs actifs sur le rondetlont.

:Ws deux composantes ossentielles du rendeuont sont le nombre de f;raines


par unité de surface et leur poids moyen individuel. Si l'on désire 8voJ.uer le ren-
dement en coques, .a faut tenir compte du rondement au décortic8GC qui dépend de
l'épaisseur des coques et du reoplissage plus ou moins parfait de la coque par les
graines selon los conditions de culture.

Le nombre de gruines ost fonction du nonbre de gTtlines par gousso, du nom-


bre de gousses par pied et du nonbre de pieds pm' unitü de surface.

10 nonbre de graines par Gousse est un facteur variûtal, mais i l dépend


assez largoBont des conditions do. culturc qui favorisent plus ou moins l'avortement
des grnines pendant la phase do maturation (GILLIEH 1963 c ; FORESTIER 1976 c), de
3 à 78 %du potentiel existant
ne
à . ni.:"cycle.
.
Ainsi, l'insuffisnnce d 'hunidit6 du sol à
la ·phase de fructification/pernot pas toujours llUX engrois qui ont beaucoup augnenté
la croissonce végétative ù.' avoir leur action reflJtée dllIls les rûndor.1onts en gousses
(~S~GliIU.KIS-GER1\.KlS1969b).

Le nombre de B'0USses par pieds dépend de la vigueur vûgétative dg, picd et


en outre un bon équilibre nutritif est nécessaire. PlusiGurs auteurs ont essnyé de
mettre en relation des cC'xactères vogütntifs avec le rendeLlent. IJiRROQUE a trouvé
une relation entre la surface foliaire et la production du plant d'arachide (FERRlillD
1953). PREVOT (1949) note des corrélations entre ln partie verte et le rencloment.
HUBER (1956) signale une corrélation entre le fourrage et le rendement en gousse.
CHliNDRA MOHA!·i et al (1967) obtiennent une c orréle,tion élevée entre le poids de ln
plante et 10 noobrû do gousses crares. Les corrélations entre le norilire de branches
ou leur longueur avec le rendenent en gousses présentent dos variations ,très grondas
~lon los auteurs (.JASWl\.L-GUPTA 1%7 ; MAH!'...PATRA 1966 ; BllDW.AL-auPiA f 968 LIN-CHEN
et LIN 1969 ; ISHAG 1970 ; KIIANGURA-SANDHU 1972 ; DHOLARIA et al1972...1"973 KUSHW1\HA-
TAWAR 1973). Pour les variétés érïgGes,il -existerait une corrélation positive entre
les noeuds du bas de la p1nnto' et 10 poids de gousses pn.:r plante (SANJEWIAII "·et al
'-150";'

1970). FOREm'1ER (1973 a) f0urz:it une relation entre la végétation à Lli-cycle (poicls
végétatif ou surface foliaire) et le nombre cle fruits formés susceptibles d'arriver
ànaturité.

Llioportance de la végétation d'un pied dépend des facteurs qui favorisent


la formation ùe matière sèche pendrolt 'la prèL1i.ère partie du cycle, notl:lIJ.lJent de l t al-
longel'lent du cyclo v6g~tatif (J'iIETELERKAlVlP 1972), cles c~DCtèrcs de la sonance, de la
variéto.

Une graine pJus grosse fburnït un pied plus fort et une meilleure produc-
tion (NOXHIN1 1951 ; ARG1KliR 1957 ; rmcoN 1963 ; PF.EVOT-OLLAa:QER 1954; IRHO 1966b;
TRIPP 1WO; PIETRJ1RELLI 1971). Avec ùos &nines plus petites, il faut nécessnirenent
, D.Ugnenter la dènsité (romLLING,1967).

1;.0. sél()ct~onconduit à des cultivars 'plus productifs: i l s'O:é,-it le plus


souvent d. 'u,rie· bonne adaptation au. clinnt. Ih sélection produit nussi dos variétua
1. . . , '. .

résistantes à divers parn.sites ou nalndies, ou à des conditions de r:tilieu particuliè-


renent sévères: dans ce cas, la'production Ianxinun reste ruduite per rapport à d'au-
tres sélections.

Les facteurs défaVorables à la vég~tation du pied sont ceux de fatiEue du


•.: • ," • ;. '" l' . .", ~.: • 1. .' . :.

sol et do 'la concurrence entre plantes. La'culture rép8t8e' ùe f'arachide dininue pro-
gressivene~t' le re~de~e~ten~eiation:~~ec l'nppaùvTi~semcnt d~
, ... :" "t· .......:· ,; '. ' .'
sol '{PRÈVOT et al
.
1955 ; GREENViOOD 1951' ; GILLIER' 1960 b), et: l ~ accroissonent du pnrasitistle·. L' api>nu~
vrissonent est beaucoup plus rapiùe si la partie vég0tc.tiVè 'est· etée' du lieii de ré-
colte COIJlJC pour J'autres plantes (COLLINS-MORRIS 1942). Eli.I:d.née le concurrenco des
"
mauvaises herbes, il rGstè celle entre pieds et oonc le no~bre de pieds par unité de
surfnée ••';.

I,p.., r.elation inverse entre le nonbre de gousses par pied et lE) nonbre de
pieds par unit~ de surface 0. éifû souvent observée (ISHAG 1970), si ln concurrenpe
entre pieds II existé pend~t 1~ phaJe végétative.

Le noobre de piedspnrunité de surÎace prend une importance réelle dans


la constitution du rendenent global si la concurrence entre pieds n'a pu s'établir
pendant ln phase vé~t~~iyo, et que l'ünsenblo dos plantes n 'D. pu formé un système
foliaire de densité opt:fr.mo pour l'utilisation du rayonnement solaire •...,

18 rendement est largement ï.nilt1:cncépnrle poids des 'grames (BfJ)\>lAL-GUJ'I'A


19(8) qui est un cnrntère héritabiè (DIXIT' 1970).
- 151 - ,

D'après COFFELT et H0040NS (1974 a), la sélection basée sur les composantes
du rondement devrait inclure dans une ligIl8e parentale les deux caractères: poids
d lune gruine et flapport longueur/largeur do la gousse. Ce poids de la graine varie
selon 10' lieu de culture (MAUBOUSSIN 1969), selon lûclinat (sècheresseJ et les
écarts de 10 %on plus ou nains' do ·la Doyenne pluriannuelle sont possibles ,(FORESl'IER
1976 c).
x
Récolte par PEWS

. Les rendetlents noyens à ~ 'échelle des pays sont plus faibles. I l est pos-
,sible cl' établir la gradation sui vnnt~ .en kg/ha de coque.

Moins de 500 kg/ha Dahomey (Hli.SLE 1965) - Togo (IELiT 1965a)


De Soo à 750 _"- Haute Volta - Côte d'Ivoire - Zaïre - ~œli - Ruand~Urundi -
Ganbie (CaRRElA 196's) :.. C'ochinchirio - Ouganda - Nieer - Af'rique
du Sud (mAT 1965b ) - MozOLlbique (SOUZA de ALMEnY;~ 19(9). 1

De 750 à 1000 Il Tchad - HCA - Sénégal - Indes - Paraguay (POLIAKOF 1964) -


Cnnoroun - Madugasco.r - lmgola (FERRAO - XABREGAS 19(5).

De 1000 à 1500 " Argentine - Thaïlnnd (ROmAND 1963) - Chine (AN 1966 b) - Brésil
De 1SOO à 2000 " Australie - Rhodésie - République DoDinicaine.
Plus de 2000 kg/ha Franco - }fu.roc - Tripolitaine - Espagne - Syrie - Egypte - USA
(GILLIER 1 CJ72b)

Ces rendenents Doyens ont eu des augnentations très inportantes depuis la


dernière 'guerre nondinle dons èertains pays. !dnsi nux US.A, il scrnit passü de moins
de 1 T/ha en 1951 (MASSIN 1953 ; NARTIN 1964b ; PERRY 1967) à 1400 kg/ha en 1962,
1900 kg/ho. en 1969, et environ 2500 kg/hl], nctuelleBcmt.

x
La production dans le Bonde

Les po;ys producteurs d'arachide dnns le l'londe clépnssent la soixantaine.


Ils se trouvent dans une zone caractérisée soit par une teopérature ~oyenne supérieu-
re à 20°C, soit por une soorte' des teDpératures moyennes, toujours supérieures à 1SoC,
d'environ 2.900 oC en 160 jours au llaxinum, y compris une smson chaude È]. tenpérature
Doyenne supérieure à 20° pendo.nt au moins 1.00 jours. Ces pays prod'll:ctours s.etrou-
vont situés dans ln zone tropicale principaleoent maison Russie, dons l'Ukraine
l' nruchide so cultive presqu'à 51 0 do Intitude Nord. " ,,
Les grands pcys producteurs sont los Indes, la Chino, les Etats-Unis, le
Sénégal et le Nigeria.

Lu productiun nondiale d'arachide en coquos est passée de 9.000.000 t;onnes


avunt ln dornière guerre Donclialc à près de 16.000.000 do tonnes trente ans plus tard
(B1J)n~AND 1 967)•

Les principaux pays exportateurs sont le Nigérin et le Sénégal. Les expor-


tations totales en équivalent huile passent par un flllXinun de 1.100.000 tonnes en
1968 (de BOINVILLE 1970) contre 826.000 tonnes nVrolt guerre (FAURE 1958) puis redes-
cenùent à e77 .000 to~es en 1974 (RAND1.G 1975). Le coonerce no suit donc pas la pro-
gression dé ln production, production vivrière do plus cn plus 1nrgenent autocon-
somée.

Pour los calculs en équivalent huile, à pnrtir des nrachides décortiquées


le coefficient était de 42 5~' avant la eucrre 1939, 43 %dons l'r.près guerre, 44 %
pçmdant la périodE:' 1950-1960, 46 %depuis 1961.

x
X'X

roONOMIE DE LA PRODUCTION

La. culture de l'nrachide so fait encore entièrenent à la mnin ou bien avec


un attelage et une néc onisntion ID. rtiolle, ou encore totnleœnt née anisée.

Lesdïff6rentes opérations. de ln culture sont les suivantes :

- Préparntion du terrain
- DécorticD{,lC ct tringe des sononcos
- Senis et épandage cl' engrois
- Binage (3 passages) ou désherbngo à le. nain ou billonno.ge
- 1'.rrnchnge
- Mise cn tas - Rœ:mssage des restes on terre
- Battage et vannage.

wtenps de préparation du terrain vnrie de 30 à 125 heures par hectare


selon la vég8tntion, le billonne.ge ou non.Ln préparation des senenc.es denonde 70 à
75 heures, 10 senis 60 à 120 heures. L'entretien exige environ 200 à 300 heures. Il
faut 80 à 150 heures pour1'arrnchage, 50 à aO.heures pour le battage. TOURTE et
al (1956) estinaient qu'il·frJ.1nit 500 heures à Phectnre,.soit .pour unrendonont
- 153 -

de 500 à 600 kg/ha, environ 1 kg d'arachide en coque par heure de travail. GILLIER
(1%2) estine nécessaire 800 heures. DE FR1UG~E (1967) avec culture sur billons ùtn.-
blit qu'il fnut 1510 heures de trnvdl soit 0,37 kg pnr heure de trnvail.

De toute façon l'heure de travail est fniblenent payée avec une culture
d'c.roohide d'huilerie, et l'introduction de techniques nouvelles, l'enploi de pro-
duits chiDiques doivent se faire avec prudence : plut~t que l'nccroissemmt des ren-
d(monts, il senblc que le gain ùe tenps dnns les trav~ux soit le facteur le plus
utile à considérer au dùport. Déjà ln culture attelée dininue de moitié le nonbre
d'heures nÔcGssm.ros à la culture cl 'un hectare d' orachide (TOURTE et 0.1 1%4 ;
hep-xes
GILLIER - SILVESTRE 1969). Le.. culture nécanisée aux USA deDc..ndo 110/de trav['.ux p2.I'
hectar~ et 26 heures de tracteur nais le coût de production est sup6rieur nux cours
mondiaux do l'ornchide (lm. 1970).

Il ost possible lie trouver dl nutres ronseigrlGDents chiffrés sur ln culture


de l'arc.chide dans les publications de HUGUES et NAGEE (1 958), SILVESTRE (1961),
DilVEZA (1963), BRUYERE ct 0.1 (1963), LORD (1965), ETORRI et FAWAO (1965L HUBBliliD
(1969), IRJ.T (1969), IRHO (1966b).

x
x x
- 154-
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