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1. Introduction
2. Les méthodes et les résultats
3. Examen individuel
4. Conclusion
166 Recherche psychopédagogique à la suite des travaux de Vygotski
1. INTRODUCTION
Un des aspects les plus importants de l’apprentissage est son carac-
tère systématique, ce qui nous a conduit à adopter une méthode qui, étant
donné son caractère systématique, serait susceptible de favoriser chez
l’enfant la capacité :
1. d’analyser un objet en tant que système d’éléments liés entre eux, et
de faire émerger le principe général de sa construction;
2. d’élaborer seul un nouveau système basé sur ce même principe.
Après un certain nombre d’expériences, nous avons mis en évidence
quatre niveaux d’apprentissage qui différencient les jeunes élèves les uns des
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autres.
Au premier niveau, soit le niveau le plus élaboré, les enfants sont
capables :
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face au problème à résoudre (Perret-Clermont, 1980 ; Perret-Clermont,
Brossard et al., 1988). Une autre forme d’organisation répartit les rôles
entre les enfants (Tsoukerman, 1980). Enfin, les positions peuvent être défi-
nies d’après les actions accomplies par les enfants dans certaines circonstan-
ces connues (Elkonin, 1978). Quelle que soit l’orientation prise, les activités
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partenaires à définir le principe de base de la structure du problème.
Ces modèles, associant le contenu de l’objet étudié à l’algorithme des
actions des participants, permettent par une certaine organisation de
l’interaction, d’aboutir à l’acquisition adéquate du contenu de l’objet.
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3. Le conflit de contenu
Une situation de conflit créée artificiellement provoque toujours la
nécessité de reconstruire l’interaction habituelle. Ce conflit peut être
lié tant au manque de matériaux nécessaires à la résolution du pro-
blème qu’aux difficultés d’agencement des opérations pour atteindre
la solution du problème. Ces opérations, qui sont réparties entre les
partenaires, sont commandées par le principe fondamental de la
structure de l’objet. La destruction du schéma habituel des actions à
mener, la restructuration des opérations et leur entrecroisement
offrent alors aux participants de nouvelles possibilités d’aboutir à la
solution. Dans ce cas, l’accent n’est pas mis sur la confrontation des
positions respectives mais sur la division et l’entrecroisement de leurs
opérations, c’est-à-dire sur le mode d’interaction.
4. Les activités en commun basées sur le jeu
L’expérience montre que chez les enfants d’âge préscolaire et pri-
maire, une interaction qui prend place au sein d’une activité ludique
accroît fortement la motivation des enfants lors d’une recherche
d’une solution aux problèmes mathématiques, et entraîne une plus
grande activité cognitive, contribuant au développement de la pensée
imagée, etc. Partant de la conception émise quant aux formes possi-
bles d’activités en commun et de leur facteur d’efficacité, nous avons
mis au point diverses méthodes nous permettant d’étudier les formes
d’interaction, aussi bien celle que nous appelons « positionnelle » que
celle basée sur les objets et le contenu.
L’organisation des activités en commun et le développement cognitif 169
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de ces figures qui sont le diamètre du cercle extérieur et celui du cercle inté-
rieur de deux cercles concentriques, est proposé à l’enfant. Une cinquième
figure appelée « cercle de contrôle » est également présentée à l’enfant. Ce
cercle ne correspond pas au principe fondamental de la construction de la
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série des quatre autres figures, et le problème posé à l’enfant est de détermi-
ner si ce cercle de contrôle appartient ou non à la série (figure 1-a).
« Cercle de contrôle »
FIGURE 1-A
170 Recherche psychopédagogique à la suite des travaux de Vygotski
« Cercle de contrôle »
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FIGURE 1-B
du lien existant entre les diamètres des cercles extérieur et intérieur, il ne pou-
vait réaliser que deux séries.
Ces deux expériences ont permis d’établir quatre niveaux des actions
d’apprentissage à caractère systématique, ce dont il a déjà été question pré-
cédemment. Seuls les enfants ayant atteint le niveau 3 ont pris part à l’expé-
rience principale, car ce niveau correspond à celui qui caractérise le degré de
développement de la plupart des élèves du primaire. Dans cette étude 109
écoliers de première et de deuxième année ont participé afin d’évaluer l’effi-
cacité des diverses méthodes en tenant compte du nombre d’enfants qui, à
la suite des activités en commun, avaient atteint les niveaux 1 et 2 du carac-
tère systématique des actions au cours de l’apprentissage.
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2.1.1 Les résultats
En travaillant selon cette méthode, 11 % des participants ont atteint
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2.2.1 Expérience 1
Pour cette expérimentation, vingt enfants furent répartis en groupes
de 2. Nous voulions surtout examiner les principaux facteurs suivants : la
répartition des opérations entre les élèves et les modèles utilisés afin de déter-
172 Recherche psychopédagogique à la suite des travaux de Vygotski
miner par les mesures prises l’orientation objective de cette forme d’activités
en commun.
Lorsque nous avions utilisé la méthode « positionnelle », chaque par-
ticipant devait se placer du point de vue de tel ou tel élément de l’objet pro-
posé (les diamètres des cercles extérieur ou intérieur) tout en travaillant avec
la totalité de l’objet (les cercles concentriques de chaque figure). Par contre,
en appliquant cette deuxième méthode, chaque participant n’avait à s’occu-
per que d’un seul élément, le diamètre du cercle extérieur ou celui du cercle
intérieur.
Chaque groupe a reçu une série de quatre figures différente de celles
examinées lors de l’évaluation de départ et une série de bâtonnets de diffé-
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rentes longueurs fournis en ordre dispersé (figure 2-a). L’un des participants
mesurait le diamètre du cercle extérieur et l’autre celui du cercle intérieur, à
l’aide d’un bâtonnet. Puis les partenaires faisaient une croix avec leurs bâton-
nets avant de passer à la mesure des diamètres de la figure suivante. On obte-
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nait ainsi une rangée de quatre croix qui représentent le schéma objectif de
la série-étalon des quatre figures. Ils eurent ensuite à produire un schéma gra-
phique où chaque croix, comme dans le schéma-étalon, devait pouvoir figu-
rer dans l’un des quatre carrés du dessin (figures 2-a et 2-b).
« Cercle de contrôle »
FIGURE 2-A
FIGURE 2-B
L’organisation des activités en commun et le développement cognitif 173
FIGURE 3-A
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FIGURE 3-B
2.2.2 Expérience 2
Dix-huit enfants répartis en groupes de deux prirent part à cette expé-
rience de forme très semblable à celle qui vient d’être décrite. Les principaux
facteurs de l’efficacité des activités en commun sont comme dans la méthode
précédente : la répartition des opérations entre enfants, les modèles utilisés,
auxquels s’ajoute ici l’échange des opérations lors du travail avec les objets.
La répartition des opérations : lors de la reconstruction d’une
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rangée d’objets, d’après le schéma, les enfants échangent des opérations,
par exemple, l’élève qui primitivement mesurait le diamètre du cercle exté-
rieur, relève à présent celui du cercle intérieur, et inversement. Les enfants
furent préalablement initiés à utiliser des schémas. Ainsi, par exemple,
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l’attention des enfants fut attirée sur la ressemblance existant entre la série
de figures et la rangée de croix réalisées d’après cette série. Ils ont alors
appris à déceler la ressemblance du dessin et de la série de figures, et ce fai-
sant à discerner les différences pouvant exister entre les schémas (les croix)
et la rangée des objets (les figures).
Avec cette nouvelle méthode, l’expérimentation donna de meilleurs
résultats : 44 % des participants se classèrent au niveau 1 du caractère sys-
tématique de l’apprentissage; ils purent élaborer un nouveau problème en
utilisant le principe sous-jacent aux relations entre les éléments qu’ils avaient
découverts, et ils eurent bien moins de difficultés pour comprendre la notion
de « schéma ». Certains même parvinrent à formuler clairement la différence
fondamentale existant entre leur schéma et celui proposé par l’expérimen-
tateur. « Sur ce dessin, les bâtonnets verticaux et horizontaux dans les croix
diminuent, alors que sur le nôtre les bâtonnets horizontaux diminuent quand
les verticaux augmentent ! », disaient-ils. Certains enfants ayant manifesté
peu d’intérêt pour l’expérience, nous avons voulu pour motiver les activités
en commun introduire une situation de jeu.
2.2.3 Expérience 3
Trente-deux enfants répartis en groupe de deux participèrent à une
expérience regroupant « l’ensemble des facteurs d’efficacité ». Pour en éva-
luer l’influence sur la formation du caractère systématique de l’apprentissage.
Les facteurs suivants ont été inclus dans l’expérimentation : la répartition des
opérations, la présence de modèles, l’échange de procédures en utilisant les
objets, le conflit entre le schéma de l’action et la série des objets. L’expé-
rience s’est déroulée sous forme de jeu : pour chaque action correcte ou
incorrecte, l’enfant recevait ou perdait des points, que ce soit pour la cons-
L’organisation des activités en commun et le développement cognitif 175
truction d’un schéma ou pour le choix d’un bâtonnet destiné à identifier l’une
ou l’autre mesure. En outre, furent introduits successivement les divers fac-
teurs déjà cités.
Les démarches des deux expériences précédentes ont été répétées,
puis un conflit pertinent était provoqué : l’expérimentateur présentait aux
enfants un nouvel ensemble de figures et un schéma graphique ne permettant
pas de construire une série à partir des figures données. Ce nouvel ensemble
comportait six figures placées en désordre et dont les diamètres des cercles
extérieurs étaient constants alors que variaient les diamètres des cercles inté-
rieurs. Quant au schéma graphique, les deux paramètres y changeaient : les
lignes horizontales et verticales diminuaient de gauche à droite (figure 4-b).
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Les enfants devaient choisir, dans l’ensemble proposé, des figures conformes
au schéma et en construire une série. Si, au cours de l’expérience, les partici-
pants arrivaient à la conclusion qu’il était impossible de construire la série de
figures à partir du schéma, on leur demandait de dessiner un schéma con-
forme à la série proposée (figures 4-a et 4-c). Aussitôt après, les deux partici-
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FIGURE 4-A
FIGURE 4-B
FIGURE 4-C
176 Recherche psychopédagogique à la suite des travaux de Vygotski
zontale et la ligne verticale. Les enfants ayant résolu tous ces problèmes avec
succès, avaient encore un exercice à résoudre. L’un d’eux devait composer lui-
même un nouveau schéma constitué de croix tandis que son partenaire devait
construire une série de figures à partir de ce schéma.
Cette dernière expérience fut de loin la plus profitable de toutes celles
tentées dans le cadre de notre étude sur la formation du caractère systémati-
que de l’apprentissage. En effet, à la fin du travail en commun, 56 % des
enfants se classèrent au niveau 1 soit le plus élevé et 10 % au niveau 2. Nous
retrouvons donc 66 % des enfants pour qui le niveau du caractère systéma-
tique de l’apprentissage s’est élevé. Celui-ci avait déjà été remarqué tout au
long de l’expérimentation. Beaucoup d’enfants avaient nettement formulé les
différences existant entre les trois schémas. (Rappelons que le premier de ces
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schémas leur était remis par le chercheur, alors qu’ils construisaient eux-
mêmes les deux autres.) Ainsi, une fillette de huit ans remarquait :
« Sur le premier dessin, les bâtonnets horizontaux diminuent alors qu’ils sont
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égaux sur le troisième; de plus, sur le premier dessin, les bâtonnets verticaux
augmentent alors qu’ils diminuent sur le troisième. Cela veut dire que le pre-
mier se distingue du troisième par deux lignes… »
« Et pour les séries de figures ? » demandait alors le chercheur.
« C’est la même chose, répondait la fillette, car les dessins ressemblent aux
série de figures que nous avons construits. La différence est que là nous
avons des trous et des cercles et ici des bâtons. »
L’un des critères attestant l’existence du caractère systématique d’un appren-
tissage est que l’on aboutit parfois dans la situation de conflit, à l’impossibilité
de construire une série d’objets selon un schéma (construit par le groupe). En
voici un exemple typique. Après avoir étudié attentivement un schéma, l’un
des garçons prend deux figures, les superpose l’une sur l’autre et déclare :
« Regardez ! ce dessin ne permet pas de choisir les figures… Voyez ! les cer-
cles extérieurs sont égaux. » Son partenaire propose alors : « Faisons un
autre dessin qui soit bon. » C’est à cette conclusion que les enfants arrivent
lorsqu’ils ont vainement essayé de construire la série demandée, parfois avec
l’aide de l’expérimentateur. Ainsi, lorsque celui-ci demande après de vaines
tentatives :
« Avez-vous correctement construit la série ? »
« Eh… mais elles sont toutes pareilles ces figures… Ce n’est pas ainsi sur le
dessin » dit l’un.
Et l’autre d’ajouter : « Il faut faire un dessin correct. Toi, tu vas dessiner des
bâtons égaux. Moi, j’en ferai de plus en plus petits… »
Le problème le plus difficile à résoudre fut celui où l’on demandait de dessiner
un nouveau schéma qui permettrait de réaliser d’après le modèle alors pro-
posé une série d’objets. Voici comment un groupe en trouva la solution. Le
premier participant (7 ans) décida :
L’organisation des activités en commun et le développement cognitif 177
« Je vais tracer des bâtons verticaux égaux et des bâtons horizontaux de plus
en plus petits; je n’ai pas encore vu cela… »
Son partenaire le laissa faire avant de s’adresser au chercheur :
« Ces figures ne correspondent pas à celles du dessin… Donnez-nous en
d’autres ayant des cercles intérieurs égaux. »
Les expériences ont montré que les enfants qui ont accompli cor-
rectement tous les exercices, ont atteint le premier niveau du caractère sys-
tématique de l’apprentissage. Il nous faut signaler enfin que, pour comparer
l’efficacité respective des méthodes d’apprentissage, selon qu’elles sont
appliquées individuellement ou en commun, nous avons aussi procédé à un
examen individuel de chaque enfant.
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3. EXAMEN INDIVIDUEL
Vingt et un élèves prirent part aux activités. Pour chacun d’entre eux,
nous avons organisé les activités de façon analogue à celle décrite dans
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« Ensemble des facteurs d’efficacité ». Chaque fois, nous avons fait usage de
modèles et nous avons eu recours aux situations de conflit. Toutefois, à cause
du caractère individuel des activités il ne put y avoir ni répartition des opé-
rations, ni échange des procédures, ni présentation ludique du problème à
résoudre. Néanmoins, pour compenser le manque de compétition, nous
avons voulu stimuler chaque participant en lui demandant de totaliser un cer-
tain nombre de points à la fin de l’exercice, points accumulés en fonction des
opérations réalisées. Pour le reste, toutes les procédures se sont déroulées
dans le même ordre que celui utilisé lors des activités en commun. Chaque
écolier, après avoir mesuré les éléments de la série d’objets selon leurs carac-
téristiques essentielles, représentait celle-ci sous forme de schéma. Une fois
le schéma fait, il procédait de la même manière pour construire sa série de
figures. Il avait alors à découvrir la différence entre la série d’objets construite
et son schéma, différence pouvant engendrer une situation de conflit, et fina-
lement, il avait à construire le schéma adéquat correspondant à la série
d’objets.
Nous présentons ci-après le tableau des principaux résultats des
recherches visant à établir les méthodes les plus efficaces de formation au
premier niveau du caractère systématique de l’apprentissage.
Ces résultats montrent que :
1. les méthodes basées sur les objets et le contenu du problème proposé
sont plus efficaces que celles basées sur la répartition positionnelle
(respectivement 40 % et 44 % contre 38 %);
2. dans le cas de la méthode basée sur les objets et le contenu, en com-
parant les méthodes no 1 et n o 2 avec celle ayant eu recours à
l’ensemble des facteurs (no 3) nous voyons, lorsque tous les facteurs
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Enseignement individuel 20 0
Répartition positionnelle 27 11
Répartition basée sur les objets
et le contenu
n°1 35 5
n°2 44 0
Ensemble des facteurs d’efficacité
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N°3 56 10
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4. CONCLUSION
1. Nos recherches nous ont permis d’établir que laisser un enfant de 6 à
10 ans à lui-même et s’en remettre à un apprentissage occasionnel,
pouvait mener une majorité importante de nos élèves à l’échec
scolaire. Il est donc indispensable de recourir à des méthodes
rassemblant : « l’ensemble des facteurs d’efficacité » pour préparer les
jeunes écoliers à acquérir des connaissances scolaires.
2. Le succès de l’apprentissage des jeunes écoliers dépend en grande
partie de la forme des activités auxquelles ils s’adonnent en commun.
Les éléments indispensables de ces activités sont :
• l’emploi de modèles assurant la coordination des procédures indi-
viduelles des participants;
• la répartition et les échanges des opérations de base entre les par-
tenaires, conformes à la structure de l’objet étudié;
• l’apparition de situations de conflit provoquant une nécessaire
reconstruction de l’interaction habituelle;
• et enfin la présentation du travail en commun sous forme d’activité
ludique.