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Yamen Maalej
École Nationale d'Ingénieurs de Tunis
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Etude multi-échelle des Bétons à Changement de Phase (BCP): de l’échelle micro (matériau) à l’échelle macro (paroi et bâtiment) View project
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(seconde partie)
LUC CHEVALIER, ANISSA EDDHAHAK, YAMEN MAALEJ 1
Voici la suite de l’article débuté dans le numéro 133 points ayant même direction principale) et les
de Technologie. Rappelons qu’il s’agit de travaux dirigés isochromatiques (lieu des points ayant même différence de
contraintes principa- les : 1 – 2). Avant de présenter les
bâtis autour d’applications concrètes et s’attachant
résultats de la manipula- tion, voyons ce que donne
autant à illustrer les concepts théoriques qu’à présenter analytiquement ce type de courbes lorsque le trou est petit.
les moyens numériques et expérimentaux associés. L’orientation des directions principales par rapport aux
directions X et Y du repère cartésien est obtenue par la
relation classique :
MOTS-CLÉS ����������� ���������� ��� ����������
�������� ������� ��������� tan2 2
xy
xx – yy .
RAPPEL Les bases de l’optique nécessaires à l’interprétation des résul-
Pour illustrer les différentes techniques de mesure de tats fournis par le polariscope plan sont présentées en
concentra- tion de contraintes, comparer leurs avantages et annexe dans l’article du numéro 129 de Technologie cité plus
inconvénients et chiffrer leur précision, on propose lors de haut. On retient que ce système permet de visualiser les
travaux pratiques de se focaliser sur le cas de la plaque isoclines (lieu des
trouée sollicitée en trac- tion, qui présente le double
avantage de faire apparaître des contraintes et des
déformations non homogènes (ce qui rend le problème non
trivial) et d’avoir une solution analytique dans le cas où le
trou est petit devant la largeur de la plaque.
Ce cas d’école, très classique, trouve néanmoins beaucoup
d’applications concrètes pour l’étude des assemblages
boulonnés ou rivetés, l’allègement des pièces de structure par
ajourage, l’arrêt des fissures, etc. Suivant la même
organisation que celle présentée dans l’article « Confrontation
RdM-MMC : une démarche expérimentale de validation » du
numéro 129 de Technologie, les étudiants sont amenés à
mettre en œuvre les techniques suivantes et à en faire la
synthèse dans un compte rendu :
Site 1 : analyse de la solution analytique (Matlab est
à la dis- position des étudiants)
Site 2 : machine de traction et mesure par rosettes
(plaque d’alliage d’aluminium en A-U4G)
Site 3 : mesure par camera CCD (plaque en élastomère
chargé Smactane)
Site 4 : banc de photoélasticité (plaque polymère
translucide et biréfringente, PMMA)
Site 5 : poste informatique avec logiciel (RDM6 ou
Cos- mosWorks)
Les trois premiers sites ont été développés dans la
première partie de l’article. Nous allons maintenant nous
intéresser aux sites 4 et 5.
β = 45°
��� ���
��� ���
Figure 7. Plusieurs modélisations des conditions limites pour le problème de la plaque percée
bloqués de l’autre (2) ; axe de symétrie vertical (3) ; axes de de calculs par éléments finis, les résultats sont
symétrie vertical et horizontal (4). généralement présentés soit sous la forme de contraintes
Le cas (1) ne peut pas être résolu par un logiciel de équivalentes de type von Mises ou Tresca soit sous la
calcul par éléments finis. En effet, les conditions limites forme de composantes dans la base cartésienne (X,Y). Dans
n’empêchant pas les déplacements de corps solides, la ces conditions, si l’on veut faire une comparaison entre calculs
solution du problème d’élasticité n’est pas unique. numérique et analytique, il convient de déterminer les
Concrètement, la matrice de raideur n’est pas inversible : au composantes de la matrice des contraintes
mieux, on obtient un message indiquant que l’inversion est dans la base (X,Y). Cela se fait grâce à la matrice de passage
impossible, au pire, ça « plante ». =R qui correspond à la rotation :
Le cas (2) est mieux conditionné. Mais on perd la (X,Y) R ( e ,e RT
symétrie par rapport à l’axe vertical. En effet, le bord sur )
cos sin
r