Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
- R512-6-5
selon les prescriptions de l’article R512-9
du Code de l’Environnement
INTRODUCTION ..................................................................................................... 3
L’étude de dangers est établie afin de préciser les incidences sur l’environnement physique
et humain qu’aurait un accident ou un incident sur le périmètre de l’installation - ce dernier
terme « installation » étant compris au sens qu’il a dans l’expression « installation classée »,
expression non exclusive puisqu’elle s’appliquera autant que de besoin à la situation des matériels
mobiles et/ou à l’ensemble de l’établissement.
Le cadre législatif relatif aux études de dangers des installations classées est défini par les textes
suivants :
➪ Code de l’Environnement, partie réglementaire : livre V - Prévention des pollutions,
des risques et des nuisances : Titre 1er - Installations Classées pour la Protection de
l’Environnement et en particulier selon les articles R.512-6 et R.512-9.
➪ Loi n°2003-699 du 30 juillet 2003 relative à la prévention des risques technologiques
et naturels et à la réparation des dommages, en partie codifiée au Code de
l’Environnement.
➪ Arrêté du 29 septembre 2005 relatif à l’évaluation et à la prise en compte de la
probabilité d’occurrence, de la cinétique, de l’intensité des effets et de la gravité des
conséquences des accidents potentiels dans les études de dangers des installations
classées soumises à autorisation.
L’étude de dangers développée ci-après suit les recommandations du rapport d’étude INERIS
n°46055 du 10 avril 2006 « Formalisation du savoir et des outils dans le domaine des risques
majeurs - L’étude de dangers d’une installation classée - Oméga 9 ».
Elle décrit, dans un premier temps, en reprenant les données de la demande administrative et de
l’étude d’impact :
n l’environnement des installations,
n et leur fonctionnement.
Ensuite, sont présentées les données de la base ARIA du BARPI (Bureau d’Analyse des Risques
et Pollutions Industrielles) sur les accidents technologiques et industriels concernant les carrières,
et plus particulièrement les extractions de sables et de graviers.
La probabilité d’occurrence, la cinétique, l’intensité des effets et la gravité des conséquences des
accidents potentiels sont alors développées. Les zones de risques significatifs sont quant à elles
définies. La pertinence des mesures de prévention est discutée, et les mesures d’intervention
identifiées.
Cette procédure vise ainsi à répondre aux orientations des textes en vigueur avec les directives
suivantes :
n lister les risques générés par cette installation,
n en évaluer les conséquences et si possible la probabilité de survenance,
n proposer les mesures techniques pour les réduire,
n prévoir les moyens d’interventions internes et évoquer les moyens externes
permettant de faire face en cas d’accident.
D’après le site Internet www.prim.net, la commune de St Sébastien-de-Raids est concernée par les
risques :
n Zone de sismicité de niveau 2,
n Inondation : Atlas des Zones Inondables (AZI) Douve-Taute (le site étant situé
hors des zones inondables définies dans l’AZI.).
Il n’y a pas, d’autre part, lieu de mettre en place un Plan Particulier d’Intervention en
l’absence de menace pour la population.
‘ MORPHOLOGIE
Le site se trouve sur un plateau à une altitude variant de 17 à 20 m NGF, et dont les écoulements
s’orientent :
- soit vers le Nord en direction de l’Holerotte, ruisseau affluent de la Sèves,
- soit vers le Sud en direction de la Taute.
‘ HYDROGRAPHIE
Le réseau hydrographique dans le secteur est marqué par l’Holerotte et la Taute.
La commune de St Sébastien-de-Raids fait partie du SAGE « Douve-Taute » en phase
d’élaboration.
La partie centrale de la sablière accueille un plan d’eau résultant de l’extraction du sable.
‘ CLIMATOLOGIE
Dans la Manche, le climat est de type tempéré océanique. L’hiver est doux (environ 5°C) et l’été
est peu chaud (18 °C en moyenne).
‘ GEOLOGIE
La sablière de la Cavée exploite les Sables de Saint-Vigor – datant du Pléistocène et notés « IV »
sur la carte géologique.
‘ HABITAT PERIPHERIQUE
Le bâti est essentiellement constitué par un habitat traditionnel avec des fermes isolées et des
habitations regroupées en hameaux. Les habitations les plus proches du projet sont situées au Sud
du projet, dans la partie Nord du Bourg de Saint-Sébastien-de-Raids.
‘ ACTIVITES ENVIRONNANTES
Hormis la sablière et une usine de fabrication de bétons localisée au Sud du bourg, la principale
activité locale concerne l’agriculture.
‘ VOIES DE COMMUNICATION
La RD900 (Périers-Saint-Lô) constitue l’axe majeur du secteur. Elle se situe à environ 1 km au
Sud du projet. La RD 971 (Périers-Carentan) constitue le second axe de circulation principal du
secteur, accessible depuis le site en empruntant une voie communale sur environ 800 mètres.
Les voies de communication dans le secteur sont composées de routes départementales et de
chemins communaux desservant les bourgs et hameaux. Plusieurs chemins sont également
présents sur le secteur, permettant des accès aux parcelles agricoles.
‘ L’ENVIRONNEMENT NATUREL
L’eau
Le projet est situé en dehors de tout périmètre de protection de captage AEP.
La sablière comporte un plan d’eau correspondant à la zone d’extraction.
Le périmètre sollicité à l’extension accueille plusieurs mares, concernées ou non par les
extractions, présentant un certain intérêt en termes de biodiversité.
Plusieurs ouvrages d’eau sont situés en périphérie du projet, ils servent principalement à
l’arrosage des jardins.
‘ ESPACES REMARQUABLES
Le site fait partie du territoire du Parc naturel régional des Marais du Cotentin et du Bessin, mais
la sablière de la Cavée n’est incluse dans aucun zonage de protection du milieu naturel (ZNIEFF,
Natura 2000,…). Cependant, la vallée de la Taute, au Sud du projet, bénéficie de plusieurs
niveaux de protection ou d’inventaire du patrimoine naturel (Natura 2000, ZNIEFF, RAMSAR
notamment).
Il n’existe aucun monument historique ou site inscrit ou classé dans un rayon de 500 m. De même,
aucun vestige archéologique n’est recensé sur le site ou à proximité immédiate.
L’exploitation est et sera réalisée à ciel ouvert à l’aide d’une drague suceuse, en eau. Elle
comprend les étapes suivantes :
n décapage des terres végétales et de découverte et stockage en merlon,
n extraction du sable par la drague électrique,
n transport des matériaux par refoulement hydraulique jusqu’aux installations,
n traitement des matériaux (criblage-lavage),
n stockage des matériaux sur le site,
n acheminement vers les lieux d’utilisation par camions.
Le floculant employé dans le traitement des eaux est stocké sur le site.
L’atelier pour l’entretien des engins est situé à proximité des bureaux, avec une aire étanche
équipée d’un séparateur à hydrocarbures.
Outre les carburants des engins, l’énergie utilisée sur le site est électrique et fournie par :
- un transformateur MT/BT de 400 KW localisé au pied des installations,
- un transformateur MT/BT de 400 KW embarqué sur la drague suceuse.
‘ ENCADREMENT
L’encadrement est assuré par des personnes qualifiées et expérimentées.
3 personnes sont employées sur le site :
n 1 conducteur de chargeuse (déstockage et chargement client), responsable du site
et des installations,
n 1 personne à l’accueil et au poste de pesée,
n 1 personne à l’extraction (drague suceuse).
2 personnes sont également mises à disposition :
n 1 directeur technique / responsable commercial,
n 1 directeur délégué.
‘ CONTROLES
La société SAS Sablière de Millières effectue des contrôles internes pour s’assurer du respect des
consignes d’exploitation et de sécurité.
Cette base de données ARIA recense les incidents et accidents qui ont, ou auraient pu, porter
atteinte à la santé ou à la sécurité publique, l’agriculture, la nature et l’environnement. Les
événements répertoriés résultent pour l’essentiel d’installations industrielles ou agricoles classées
ou susceptibles de l’être (installations classées). Des pollutions accidentelles des eaux ainsi que
des accidents et incidents, aux enseignements transposables aux installations classées mais
impliquant d’autres catégories d’activités comme le transport de matières dangereuses, sont
également enregistrés.
‘ DONNEES GENERALES
Les données ci-après proviennent de l’Inventaire des accidents technologiques du Ministère de
l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie. L’inventaire 2014 ne présentant aucune
donnée relative à l’accidentologie en carrière, ce sont les chiffres de l’Inventaire 2013 qui sont
présentés ci-après.
Sur les 22 606 évènements impliquant des Installations Classées en France de 1992 à 2012, 64 %
sont relatifs à des incendies, 43 % à des rejets de matières dangereuses, 7,4 % à des explosions et
4 % à des projections, effondrements ou chutes d’équipements. Les types d’accidents ne sont pas
exclusifs les uns des autres. Les 919 cas répertoriés en 2012 se répartissent de manière
comparable, hors rejets de matières dangereuses proportionnellement plus nombreux (50 %).
Les données synthétisées dans les tableaux joints proviennent de l’Inventaire 2013 des accidents
technologiques et portent sur les 22 606 accidents ou incidents français impliquant des
installations classées entre le 1er janvier 1992 et le 31 décembre 2012.
Dans les tableaux joints, figurent les données générales relatives à la répartition des accidents en
fonction de l’activité économique concernée. La répartition des activités est donnée en
pourcentage des 21 242 accidents répertoriés entre 1992 et 2012 pour lesquels cette information
est connue, dont 913 évènements en 2012. Les 18 branches d’activité reprises dans le tableau
concernent 83 % des évènements recensés ces 21 dernières années.
Sur ces 22 114 évènements pour lesquels les conséquences humaines, sociales, environnementales
ou économiques sont connues, 279 ont provoqué le décès de 458 personnes, 69 % d’entre elles
étant des employés, 27 % du public et 4 % des sauveteurs. La catastrophe de Toulouse en
septembre 2001 est à elle seule à l’origine de 31 décès, dont 9 parmi le public et de plus de 2 500
blessés. 12 épisodes de légionellose liés à des dysfonctionnements identifiés d’IC sont à l’origine
de 50 décès déplorés ces 21 dernières années.
Les atteintes du milieu naturel font suite à l’émission ou au déversement direct de matières
dangereuses ou polluantes dans l’air, le sol, les eaux souterraines ou superficielles, mais aussi au
rejet non maîtrisé d’eaux d’extinction d’incendies ; collecteurs d’eaux pluviales et égouts
constituent à ce titre les principaux vecteurs de transfert des matières polluantes.
Des engins mobiles sont impliqués dans près de 50 % de ces accidents. Gros poids-lourds et
engins d’extraction et / ou de chargement (dumpers, pelles, chargeuses) sur roues ou sur chenilles,
impressionnants par leur taille, leur puissance et leur mobilité, déplacent et transportent d’énormes
quantités de matériaux, mais génèrent aussi des risques importants induits par les énergies
cinétiques élevées mises en œuvre. Les situations dangereuses tiennent aux voies de circulation
(largeur / géométrie de la voie, signalisation, état du sol...), aux véhicules (état des freins,
pneumatiques, direction, éclairage, avertisseurs sonores ou lumineux...), à l’organisation des flux
de circulation et aux comportements humains (précipitation, stress…). La circulation sur les sites
d’extraction est constituée de multiples flux dont la superposition et la confusion entre piétons et
engins aux caractéristiques (vitesse, gabarit, manœuvrabilité) très diverses entraînent des
possibilités d’accidents multiples lors des croisements ou manœuvres : chauffeur d’un tombereau
perdant le contrôle de son véhicule en voulant manipuler le ralentisseur, responsable de carrière
circulant sur son quad et se plaçant dans l’angle mort d’un engin de chantier qui l’écrase lors
d’une marche arrière…
Les mesures de prévention organisationnelles (formation des personnels, plan de circulation,
règles et procédures...) ou techniques (séparation des flux, aménagement des voies, entretien des
engins, signalétique...) restent indispensables pour diminuer les risques liés à la circulation et à
l’utilisation des engins mobiles dans les industries extractives.
‘ RECHERCHE D’ACCIDENTS
À partir de la base de données ARIA, une recherche d’accidents a été effectuée le 26 janvier 2015
en tenant compte des critères suivants :
n la date : du 1er janvier 1992 au 31 décembre 2014,
n la localisation : la France entière,
n l’activité : B 08.1 – Extraction de pierres, de sables et d’argiles,
n le type d’événement : tous types d’accident.
L’exploitation des résultats de cette recherche d’accidents dénombre 165 accidents recensés.
Le résultat de la recherche (détail des accidents) figure en annexe de la présente étude de dangers.
Sur les 165 accidents recensés, 43 d’entre eux sont écartés car ils correspondent soit à des
situations exceptionnelles sans lien avec les activités d’une carrière représentant 10 cas (présence
de bombes nécessitant l’intervention de démineurs, stockage irrégulier de produits dangereux dans
d’anciennes carrières), soit à des activités extractives employant des procédés différents que ceux
utilisés sur le site de Saint Sébastien de Raids (carrières souterraines, extraction de pierre
ornementale à la scie à fil, process de traitement plus complexe…) représentant 33 cas.
Notons qu’un accident peut entraîner plusieurs conséquences, ainsi 127 conséquences ont
été recensées dans la présente analyse.
On constate qu’environ 24 % des accidents ayant lieu en sablières (ou sites semblables)
concernent des pollutions par déversement de produits (principalement les hydrocarbures et
SAS Sablière de Millières – Sablière de la Cavée Saint-Sébastien-de-Raids (50) –Extension de carrière
Géoarmor environnement - MT/R6478 –Décembre 2014 Fascicule 1 – Demande administrative
11 Étude de dangers
matières en suspension). La proportion d’accidents dus à des erreurs humaines et/ou des absences
de sécurité est du même ordre, à savoir 20 %, ce qui fait de ces types d’accidents les types les plus
répandus.
Nombre de cas
Nature de l’accident (conséquences) Probabilité d’occurrence
sur les 127 recensés1
. Dispersion de produits 31 PROBABLE (classe B)
. Absence de sécurité/erreur humaine 26 PROBABLE (classe B)
. Incendie 20 PROBABLE (classe B)
. Circulation interne 14 PROBABLE (classe B)
. Chute de personne et de matériel 13 IMPROBABLE (classe C)
. Instabilité et chute : fronts 11 IMPROBABLE (classe C)
. Électricité 4 TRÈS IMPROBABLE (classe D)
. Explosion 2 TRÈS IMPROBABLE (classe D)
. Malveillance 2 TRÈS IMPROBABLE (classe D)
. Écroulement des infrastructures 2 TRÈS IMPROBABLE (classe D)
. Faits impondérables 1 TRÈS IMPROBABLE (classe D)
. Circulation externe 0 TRÈS IMPROBABLE (classe D)
1
Notons qu’un événement peut présenter plusieurs conséquences
13
IV.2- CINETIQUE
Selon les données de la base ARIA du BARPI, il apparaît que les accidents recensés sont restés
circonscrits au périmètre de l’installation à l’exception des dispersions de produits liquides
ayant atteint le réseau hydrographique.
D’autre part, peu de données étant fournies quant à la cinétique de ces accidents, celle-ci peut être
estimée pour la Sablière de la Cavée comme suit :
L’article 8 de l’Arrêté du 29 septembre 2005 précise que “la cinétique de déroulement d’un
accident est qualifiée de lente, dans son contexte, si elle permet la mise en œuvre de mesures de
sécurité suffisantes, dans le cadre d’un plan d’urgence externe, pour protéger les personnes
exposées à l’extérieur des installations - objet du plan d’urgence - avant qu’elles ne soient
atteintes par les effets du phénomène dangereux”.
L’intensité des effets des phénomènes dangereux est définie par rapport à des valeurs de référence
exprimées sous forme de seuils d’effets toxiques, d’effets de surpression, d’effets thermiques,
d’effets liés à l’impact d’un projectile, pour les hommes et les structures.
La gravité des conséquences potentielles prévisibles d’un accident sur les personnes résulte de la
combinaison en un point de l’intensité des effets d’un phénomène dangereux et de la vulnérabilité
des personnes potentiellement exposées à ces effets.
‘ CONSEQUENCES HUMAINES
L’annexe 3 de l’Arrêté du 29 septembre 2005 ci-dessous définit l’échelle d’appréciation de la
gravité des conséquences humaines d’un accident à l’extérieur de l’installation.
ANNEXE 3
RELATIVE À L’ÉCHELLE D’APPRÉCIATION DE LA GRAVITÉ
DES CONSÉQUENCES HUMAINES D’UN ACCIDENT À L’EXTÉRIEUR DES INSTALLATIONS
NIVEAUX GRAVITÉ
DE GRAVITÉ Aux biens A l’environnement
Dégâts catastrophiques correspondant
Effets catastrophiques
Désastreux 5 aux seuils des dégâts très graves sur les
Dommages sévères et persistants
structures
Effets importants
Important 3 Dégâts faibles à l’extérieur du site Dommages importants induisant des
effets réversibles sur l’environnement
Dégâts internes moyens à importants
Effets mineurs
Sérieux 2 Absence de conséquence à l’extérieur du
Dommages faibles sans effets durables
site
Dégâts internes au site très faibles Dommages internes au site et coût
Modéré 1
Continuité des opérations assurée négligeable
‘ APPLICATION AU SITE
Ainsi, pour la Sablière de la Cavée, l’échelle d’appréciation de la gravité des conséquences d’un
accident peut être définie comme suit :
Échelle de gravité
Sablière de la Cavée
NIVEAUX GRAVITÉ
DE GRAVITÉ Aux personnes Aux biens A l’environnement
Atteinte irréversible
Désastreux Décès Perte totale d’exploitation
à l’environnement
Blessés graves et décès Forte atteinte
Catastrophique Forte perte d’exploitation
possibles à l’environnement
Important Blessés Perte d’exploitation Atteinte à l’environnement
Faible atteinte
Sérieux Blessés légers Faible perte d’exploitation
à l’environnement
Pas d’atteinte
Modéré Pas de blessés Pas de perte d’exploitation
à l’environnement
Les couples probabilité d’occurrence / gravité des conséquences permettront d’établir une
hiérarchisation des risques et de déduire le caractère acceptable de chacun des risques répertoriés.
Probabilité
Gravité E D
C B A
Extrêmement Très
improbable Probable Courant
peu probable improbable
5 Désastreuse
4 Catastrophique
3 Importante
2 Sérieuse
1 Modérée
Sur la sablière de la Cavée, au regard des risques définis précédemment, les scenarii majeurs
concernent les risques de dispersion de produits, l’incendie, les chutes de matériaux, de personnes
et d’engins.
Du fait de la nature de l’activité extractive opérée sur le site de la Cavée (sablière), le risque de
noyade associé aux risques « chute de personne et de matériel » et « Instabilité des fronts » est
particulièrement présent.
Ces mesures de prévention sont mises en place par les constructeurs et répondent aux normes de
sécurité en vigueur. Il s’agit notamment :
n des dispositifs d’arrêt d’urgence (coup de poing, câbles d’urgence) sur les
équipements en mouvement (convoyeurs, installations de traitement, ...),
n des grilles de protection,
n des sécurités électriques,
n des échelles à crinoline pour les installations en hauteur…
La SAS Sablière de Millières a mis en place les mesures suivantes sur le site de la Cavée :
n maintenance et contrôle régulier de l’installation,
n vérification des systèmes de sécurité sur son installation,
n mise en place de dispositifs de rétention sous les fûts d’huile neuve et usagée.
n respect des distances de sécurité,
n permis de feu délivré pour toute intervention ou réparation nécessitant l’utilisation
d’un feu nu,
n les engins et véhicules intervenants sur le site sont conformes aux normes en vigueur,
et régulièrement contrôlés et entretenus,
n respect des caractéristiques techniques des engins et véhicules utilisés,
n respect des procédures de remplissage des véhicules en carburant,
n respect du plan de circulation,
n utilisation de protections individuelles (casque obligatoire sur le site,
chaussures/bottes de sécurité, gilet de classe II, ...),
n formation régulière du personnel intervenant sur le site,
n autorisation de conduite délivrée après un stage de qualification,
n intervention sur les matériels uniquement par des personnes compétentes aux
qualifications reconnues,
n surveillance régulière des bassins de décantation,
Ces différentes mesures mises en œuvre sur le site permettent de réduire les risques liés, en
particulier, à la dispersion de produits liquides, aux incendies, explosion, ...
Les mesures effectuées par des organismes externes agréés concernent les contrôles de sécurité
(extincteurs, engins, ...). Ces mesures sont réalisées à la demande de la société prestataire.
Si malgré les mesures prises, un sinistre survenait et mettait en péril tant la sécurité des personnes
et du personnel que l’environnement, la SAS Sablière de Millières interviendrait dans les plus
brefs délais et ferait éventuellement appel aux secours extérieurs.
Aspects préventifs
n les mesures de sécurité,
n les consignes d’exploitation et les prescriptions,
n les mesures à prendre en cas d’incident ou d’accident.
Elles sont portées à la connaissance de l’ensemble du personnel : directeur, responsable de
carrière, agents d’exploitation.
Des stages de formation sont assurés et des sessions de sensibilisation et d’information sont
régulièrement effectuées au sein de l’entreprise, et également avec le concours d’organismes
extérieurs.
Un responsable Hygiène et Sécurité a été embauché (à temps partiel) et intervient
régulièrement sur le site (formation, audit, contrôle…).
Aspects informatifs
Les dispositions à prendre en cas de sinistre sont mises à disposition du personnel intervenant
sur la sablière.
Les mesures de prévention concernant les principaux risques rencontrés sur le site de la Cavée
sont présentées dans une carte de synthèse.
Procédure
En cas de sinistre, la procédure d’intervention mise en œuvre au sein de l’entreprise est
évolutive et adaptée à l’ampleur des dégâts et aux risques encourus.
PREMIÈRE PHASE : INTERVENTION D’URGENCE
- Arrêt de l’activité autour du point de sinistre.
Moyens disponibles
L’ensemble du personnel présent sur les lieux sera réquisitionné et affecté à une tâche bien
précise adaptée au sinistre à traiter.
Les engins présents sur les lieux seront également affectés à des tâches spécifiques
(dégagement des matériaux, soutènement, levage, apport de terres, ...) leur utilisation se
faisant selon les règles de sécurité.
Le personnel disposera également des matériels et des protections nécessaires lors de
certaines interventions : extincteurs présents dans les engins, moyens de communication
(téléphones portables), protections individuelles (casques, lunettes, gants, chaussures de
sécurité), petit outillage.
DISPERSION DE PRODUITS1
CAUSES
- fuite lors de l’approvisionnement en carburant, en bord à bord, des engins.
- fuite de carburant ou d’huile sur les moteurs, engins, véhicules, ... (notamment si accident)
- fuite de floculant durant l’injection ou sur le lieu de stockage.
- débordement des bassins en eau.
- vandalisme.
- défaut de stockage d’huiles.
LIEUX
- aire étanche d’approvisionnement en carburant.
- tout lieu de présence des engins et véhicules.
- bassins de décantations et plan d’eau principal.
- système d’insertion et lieu de stockage du floculant.
- stockage des huiles.
CARACTERES AGGRAVANTS
- météorologie : orage, fortes précipitations.
- saturation en eau des sols lors d’événements pluvieux de très longues durées et susceptibles de générer
des lessivages par mobilisation de produits non conformes.
- engorgement du séparateur à hydrocarbures.
MESURES DE PREVENTION
- aire étanche raccordée à un séparateur à hydrocarbures pour l’approvisionnement des engins.
- bac de rétention pour le stockage des fûts d’huile.
- confinement des eaux sur le site (dans les bassins de décantation ou le plan d’eau).
- contrôle et entretien régulier du séparateur à hydrocarbures.
- contrôle et entretien réguliers des moteurs, engins, véhicules, ...
- circulation limitée aux seuls engins et véhicules autorisés et respect du plan de circulation.
- information régulière du personnel.
- accès interdit à toute personne non autorisée étrangère à l’exploitation du site.
- emploi d’un floculent avec moins de 0,1% de monomère d’acrylamide résiduel.
MESURES D’INTERVENTION
- sensibilisation du personnel.
- engins présents sur le site pouvant être utilisés comme moyens d’évacuation des sols pollués.
- présence de produits absorbants (sable et fines).
- présence de kits d’urgence dans les engins.
- 1ère intervention : secours internes (sur le site), notamment personnel sauveteur-secouriste du travail.
- 2ème intervention : secours extérieurs, pompiers (tel 18).
PROBABILITE D’OCCURRENCE
- probable
- 31 accidents sur 127 recensés (données ARIA - BARPI).
NIVEAU DE GRAVITE
- sérieux à important.
1
Produits liquides de types hydrocarbures, huiles, eaux chargées en MES
Criticité
Le projet est susceptible de porter atteinte aux intérêts visés à l’article L511-1 du Code de
l’Environnement au travers du risque « dispersion de produits ».
La grille de criticité relative à la gravité des conséquences appliquées au danger « dispersion
de produits » et établie en fonction de la probabilité d'occurrence recensée dans la base ARIA
est la suivante :
Probabilité
Gravité E D
C B A
Extrêmement Très
improbable Probable Courant
peu probable improbable
5 Désastreuse
4 Catastrophique
3 Importante X
2 Sérieuse X
1 Modérée
Probabilité
Gravité E D
C B A
Extrêmement Très
improbable Probable Courant
peu probable improbable
5 Désastreuse
4 Catastrophique
3 Importante
2 Sérieuse
1 Modérée X
CAUSES
- défaillance humaine (malaise, vertige, ...).
- glissade, poussée imprévue.
- surprise ou défaut d’attention.
- météorologie : pluie, verglas, neige, vent, brouillard.
- éboulement ou affaissement de terrain.
- travail en hauteur.
- manœuvre accidentelle.
- anomalie de fonctionnement.
- chute de matériaux.
LIEUX
- tout lieu de circulation des piétons.
- engins, véhicules.
- fronts d’exploitation.
- pistes.
- installations
- bassins en eau et plan d’eau principal.
- bassins de stockage des boues.
- zone de stockage des matériaux.
CARACTERES AGGRAVANTS
- chute de personne et de matériel roulant
Le risque de chute est accru dans les cas suivants :
– présence de blocs sur les aires de roulement et circulation, notamment les pistes,
– présence de boues rendant les surfaces glissantes et réductrices de visibilité sur les aires
de circulation (projections),
– présence de poussières, réductrices de visibilité sur les aires de circulation,
– facteurs météorologiques (pluie, vent, gel, brouillard, ....),
– événement imprévu à l’origine de sursaut et d’effet de surprise.
Aspect qui concerne les personnes présentes sur le périmètre.
…/…
- Mesures mises en œuvre pour éviter les chutes d'engin, matériel et véhicule :
– autorisation de conduite délivrée par le responsable de la sécurité à chaque conducteur
d'engin (titulaire d’un CACES), renouvelable annuellement, après accord du médecin du
travail.
– limitation et accès aux seuls engins, matériels et véhicules autorisés, aspect rappelé à
l'entrée par panneau.
– entretien général des matériels et engins avec suivi régulier et intervention immédiate en
cas d'anomalie constatée sur un dispositif de sécurité (par société prestataire).
– entretien des aires de circulation : pistes, rampes, ... (enlèvement de tous dépôts).
– le long des rampes et si besoins des pistes, aménagement d'un talus de hauteur au moins
égale à celle du rayon de la plus grande roue y circulant, talus également mis en place en
à la périphérie du plan d’eau principal.
– élaboration d'un plan de circulation et adaptation progressive de celui-ci lors de
l'avancement des extractions.
– établissement des dossiers de prescriptions (véhicules sur pistes) et formation du
personnel.
- Mesures mises en œuvre pour éviter les chutes sur les aires périphériques :
– dépôts des terres de découverte selon un talutage adapté.
– signalisation du bassin en eau.
– mise en place de clôtures et talus de lisière empêchant les pénétrations accidentelles sur
le périmètre.
MESURES D’INTERVENTION
- engins présents sur le site pouvant être utilisés comme moyens de levage.
- 1ère intervention : secours internes (personnel présent sur le site), personnel effectuant régulièrement
des stages de sauveteur-secouriste.
- 2ème intervention : secours extérieurs, pompiers (tel 18).
PROBABILITE D’OCCURRENCE
- Improbable.
- 13 accidents sur 127 recensés (données ARIA - BARPI).
NIVEAU DE GRAVITE
- modéré.
Criticité
La grille de criticité relative à la gravité des conséquences appliquées au danger « chute de
personne et de matériel » et établie en fonction de la probabilité d'occurrence recensée dans la
base ARIA est la suivante :
Probabilité
Gravité E D
C B A
Extrêmement Très
improbable Probable Courant
peu probable improbable
5 Désastreuse
4 Catastrophique
3 Importante
2 Sérieuse
1 Modérée X
Le projet n’est pas susceptible de porter atteinte aux intérêts visés à l’article L511-1 du Code
de l’Environnement au travers du risque « chute de personne et de matériel ».
CAUSES
- court-circuit.
- défaillance du matériel (échauffement des moteurs, des transformateurs ...).
- non respect des mesures de sécurité (interdiction de feu ou de flamme, interdiction de fumer, ...).
- inattention.
- phénomène naturel : foudre.
- malveillance.
LIEUX
- boîtiers électriques, moteurs des engins ou véhicules, ...
- convoyeurs à bande.
- transformateur dans drague et installations.
- engin et véhicules.
- locaux (bureau et ateliers).
CARACTÈRES AGGRAVANTS
- météorologie : vent fort.
- engin ou véhicule en feu : source mobile non maîtrisée.
- circulation d’engins et véhicules sur le site.
MESURES DE PRÉVENTION
- évolution des engins et véhicules sur des zones dénudées minérales n’étant pas de nature à entretenir ou
propager un incendie.
- installation électrique conforme aux normes en vigueur et régulièrement entretenue et contrôlée par un
organisme agréé.
- maintenance et contrôle régulier du matériel, des engins, ...
- stockage des fûts d’huile sur bac de rétention.
- interdiction de fumer rappelée par panneaux.
- permis de feu délivré pour toute intervention ou réparation nécessitant l’utilisation d’un feu nu.
- inspection générale du site.
- information régulière du personnel.
- Présence de signaux d’alerte sur les installations.
- accès interdit à toute personne non autorisée étrangère à l’exploitation.
- site facilement accessible aux engins de secours.
MESURES D’INTERVENTION
- présence d’eau (plan d’eau d’extraction + bassins) et de matériaux fins sur le site pouvant être utilisés
pour stopper un incendie.
- extincteurs présents dans les engins et sur les installations ...
- présence d’engins sur le site pouvant être utilisés comme moyens de levage, de déblaiement.
- 1ère intervention : secours internes (personnel présent sur le site), personnel effectuant régulièrement
des stages de sauveteur-secouriste.
- 2ème intervention : secours extérieurs, pompiers (tel 18).
PROBABILITÉ D’OCCURRENCE
- probable.
- 20 accidents sur 127 recensés (données ARIA - BARPI).
NIVEAU DE GRAVITE
- sérieux à important.
Criticité
La grille de criticité relative à la gravité des conséquences appliquées au danger « incendie »
et établie en fonction de la probabilité d'occurrence recensée dans la base ARIA est la
suivante :
Probabilité
Gravité E D
C B A
Extrêmement Très
improbable Probable Courant
peu probable improbable
5 Désastreuse
4 Catastrophique
3 Importante X
2 Sérieuse X
1 Modérée
En tenant compte :
n du fait que le risque reste circonscrit à l’intérieur du périmètre,
n des mesures de prévention et d’intervention mises en place (et présentées dans le
tableau précédent),
la grille de criticité relative à la gravité des conséquences appliquée au danger « incendie » sur
l'environnement établie en fonction des mesures prises sur le site est la suivante :
Probabilité
Gravité E D
C B A
Extrêmement Très
improbable Probable Courant
peu probable improbable
5 Désastreuse
4 Catastrophique
3 Importante
2 Sérieuse
1 Modérée X
CAUSES
- affaissement de terrain, éboulement, ...
- météorologie : pluie, verglas, neige, vent, brouillard.
LIEUX
- fronts et berge du plan d’eau,
- pistes, accès à la drague,
- abords du bassin en eau, ...
- instabilité de talus.
CARACTERES AGGRAVANTS
- présence de personnes aux abords des plans d’eau, bassins en eau.
- présence de matériel aux abords des fronts, du plan d’eau et des bassins.
- présence de la drague dans le plan d’eau principal.
- conditions météorologiques : gel/dégel, orages, forte précipitation.
MESURES DE PREVENTION
- Mesures mises en œuvre pour limiter les chutes au niveau des fronts :
Nota : rappelons que les extractions resteront à une distance supérieure ou égale à 10 m des limites
du périmètre, évitant que d'éventuels désordres affectent la périphérie.
Les affaissements :
L'instabilité en masse des fronts sera limitée par le talutage et l’entretien des fronts, aspect qui
peut être suivi à partir :
– du maintien de la bande réglementaire périphérique,
– d'un contrôle régulier des fronts,
– d'un suivi de l'arrière de ces fronts (repérage d'indices de fissuration et de décollement,
signes précurseurs d'une instabilité naissante),
– de la préservation des talutages pendant les extractions et du talutage final adaptés à la
nature des matériaux (les sables présentent une pente moyenne d’environ 30°).
- Mesures mises en œuvre pour éviter les chutes d'engin, matériel et véhicule :
– le long des rampes et si besoins des pistes, aménagement d'un talus de hauteur au moins
égale à celle du rayon de la plus grande roue y circulant, ou talus également mis en place
en sommet des fronts non exploités.
– établissement des dossiers de prescriptions (véhicules sur pistes) et formation du
personnel.
PROBABILITE D’OCCURRENCE
- improbable.
- 11 accidents sur 127 recensés (données ARIA - BARPI).
NIVEAU DE GRAVITE
- modéré.
Criticité
La grille de criticité relative à la gravité des conséquences appliquées au danger « instabilité et
chute : fronts » et établie en fonction de la probabilité d'occurrence recensée dans la base
ARIA est la suivante :
Probabilité
Gravité E D
C B A
Extrêmement Très
improbable Probable Courant
peu probable improbable
5 Désastreuse
4 Catastrophique
3 Importante
2 Sérieuse
1 Modérée X
Le projet n’est pas susceptible de porter atteinte aux intérêts visés à l’article L511-1 du Code
de l’Environnement au travers du risque « instabilité et chutes ».
CAUSES
- défaut de signalisation des matériels mobiles.
- anomalie de fonctionnement d’un engin ou d’un véhicule (frein, direction, ...).
- défaillance humaine avec perte de contrôle d’un engin ou d’un véhicule.
- manœuvre accidentelle (non respect des règles de circulation, inattention, ...).
- météorologie : pluie (boues), verglas, neige, vent, soleil (éblouissement), brouillard, ...
- présence de fumées (incendie, ...).
- vitesse excessive sur les pistes et voies.
- présence piétonne intempestive et/ou imprévue autour des matériels mobiles.
LIEUX
- toute voie de circulation sur le périmètre de la sablière.
CARACTERES AGGRAVANTS
- météorologie défavorable (pluie, vent, …).
- station d’ensachage du sable desservie par le même accès que la sablière.
MESURES DE PREVENTION
…/…
MESURES D’INTERVENTION
- 1ère intervention : secours internes (personnel présent sur le site), personnel effectuant régulièrement
des stages de sauveteur-secouriste.
- 2ème intervention : secours extérieurs, pompiers (tel 18).
PROBABILITE D’OCCURRENCE
- probable.
- 14 accidents sur 127 recensés (données ARIA - BARPI).
NIVEAU DE GRAVITE
- modéré.
Criticité
La grille de criticité relative à la gravité des conséquences appliquées au danger « circulation
interne » et établie en fonction de la probabilité d'occurrence recensée dans la base ARIA est
la suivante :
Probabilité
Gravité E D
C B A
Extrêmement Très
improbable Probable Courant
peu probable improbable
5 Désastreuse
4 Catastrophique
3 Importante
2 Sérieuse
1 Modérée X
Le projet n’est pas susceptible de porter atteinte aux intérêts visés à l’article L511-1 du Code
de l’Environnement au travers du risque « circulation interne ».
CAUSES
- la malveillance couvre les dangers évoqués précédemment (incendie, chute, ...).
- pénétration sur site, vol.
LIEUX
- tout ou partie des matériels ou des dispositifs de contrôle et suivi du site.
CARACTERES AGGRAVANTS
- néant.
MESURES DE PREVENTION
- limitation de l’accès au site : clôture, portail.
- fermeture des bâtiments et locaux.
- surveillance régulière et contrôle du périmètre.
MESURES D’INTERVENTION
- 1ère intervention : secours internes (personnel présent sur le site), personnel effectuant régulièrement
des stages de sauveteur-secouriste.
- 2ème intervention : secours extérieurs, pompiers (tel 18).
PROBABILITE D’OCCURRENCE
- très improbable.
- 2 événements sur 127 accidents recensés (données ARIA - BARPI).
NIVEAU DE GRAVITE
- modéré.
Probabilité
Gravité E D
C B A
Extrêmement Très
improbable Probable Courant
peu probable improbable
5 Désastreuse
4 Catastrophique
3 Importante
2 Sérieuse
1 Modérée X
Le projet n’est pas susceptible de porter atteinte aux intérêts visés à l’article L511-1 du Code
de l’Environnement au travers du risque « malveillance ».
CAUSES
- incendie (Cf. paragraphe Incendie).
- dysfonctionnement d’un moteur.
- dysfonctionnement du transformateur.
- manœuvre accidentelle.
- dysfonctionnement du système de réservoir des engins.
- malveillance.
LIEUX
- transformateur dans drague et installations.
- engins et véhicules.
CARACTERES AGGRAVANTS
- aucun caractère aggravant recensé.
MESURES DE PREVENTION
- toute mesure de prévention d’un incendie.
- évolution des engins et véhicules sur des zones dénudées minérales n’étant pas de nature à entretenir ou
propager un incendie.
- maintenance et contrôle régulier du matériel, des engins, ...
- installations électriques conformes aux normes en vigueur et régulièrement entretenues et contrôlées
par un organisme agréé.
- maintenance et contrôle régulier des dispositifs de contrôle de la température installés sur les
transformateurs.
- interdiction de fumer rappelée par panneaux.
- présence de signaux d’alerte sur les installations.
- stockage des fûts d’huile sur bac de rétention dans atelier.
- inspection générale du site.
- information régulière du personnel (formation à l’utilisation des extincteurs).
- accès interdit à toute personne non autorisée étrangère à l’exploitation.
MESURES D’INTERVENTION
- présence d’eau et de matériaux fins sur le site pouvant être utilisés pour stopper un incendie.
- extincteurs présents dans les installations, dans les engins, bureau et atelier ...
- présence d’engins sur le site pouvant être utilisés comme moyens de levage, de déblaiement.
- 1ère intervention : secours internes (personnel présent sur le site), personnel effectuant régulièrement
des stages de sauveteur-secouriste.
- 2ème intervention : secours extérieurs, pompiers (tel 18).
PROBABILITE D’OCCURRENCE
- très improbable.
- 2 accidents sur 127 recensés (données ARIA - BARPI).
NIVEAU DE GRAVITE
- modéré à sérieux.
Criticité
La grille de criticité relative à la gravité des conséquences appliquées au danger « explosion »
et établie en fonction de la probabilité d'occurrence recensée dans la base ARIA est la
suivante :
Probabilité
Gravité E D
C B A
Extrêmement Très
improbable Probable Courant
peu probable improbable
5 Désastreuse
4 Catastrophique
3 Importante
2 Sérieuse X
1 Modérée X
En tenant compte :
n des dispositions Constructeur des engins et des mesures de prévention mises en
place (présentées dans le tableau précédent),
la grille de criticité relative à la gravité des conséquences appliquée au danger « explosion »
sur l'environnement établie en fonction des mesures prises sur le site est la suivante :
Probabilité
Gravité E D
C B A
Extrêmement Très
improbable Probable Courant
peu probable improbable
5 Désastreuse
4 Catastrophique
3 Importante
2 Sérieuse
1 Modérée X
CAUSES
- anomalie de fonctionnement d’un engin ou d’un véhicule (frein, direction, ...).
- chocs violents (engin ou camion non maîtrisé).
- surcharge des tapis.
- engorgement et débordement des trémies.
- arrachage d’un convoyeur.
- rupture d’une structure des installations.
- rupture d’une structure de la drague.
LIEUX
- zone d’implantation de l’installation.
- convoyeurs.
- plan d’eau (présence de la drague).
- lieu du futur chargement automatisé des camions
CARACTERES AGGRAVANTS
- circulation des engins sur le site et aux abords des installations.
MESURES DE PREVENTION
- calcul des structures et prises en compte des contraintes lors de la conception des installations.
- maintenance et entretien régulier de l’ensemble des installations.
- maintenance et entretien régulier de la drague.
- maintenance et entretien régulier des convoyeurs à bandes.
- dispositif d’arrêt d’urgence sur les installations.
- port du casque obligatoire.
- port du gilet de sauvetage obligatoire sur la drague.
- accès interdit à toute personne non autorisée, étrangère à l’exploitation.
- site fermé en dehors des horaires de travail.
- circulation limitée à proximité des installations aux seuls engins et véhicules autorisés (respect du plan
de circulation).
MESURES D’INTERVENTION
- engins présents sur le site pouvant être utilisés comme moyens de déblaiement.
- 1ère intervention : secours internes (personnel présent sur le site), personnel effectuant régulièrement
des stages de sauveteur-secouriste.
- 2ème intervention : secours extérieurs, pompiers (Tél. : 18).
PROBABILITE D’OCCURRENCE
- très improbable.
- 2 accidents sur 127 recensés (données ARIA - BARPI).
NIVEAU DE GRAVITE
- modéré.
Criticité
La grille de criticité relative à la gravité des conséquences appliquées au danger « écroulement
des infrastructures » et établie en fonction de la probabilité d'occurrence recensée dans la base
ARIA est la suivante :
Probabilité
Gravité E D
C B A
Extrêmement Très
improbable Probable Courant
peu probable improbable
5 Désastreuse
4 Catastrophique
3 Importante
2 Sérieuse
1 Modérée X
CAUSES
- inondation
- chutes d’aéronefs,
- secousse sismique,
- foudroiement,
- tempête, tornade,
- etc...
LIEUX
- en tout point du site.
CARACTERES AGGRAVANTS
- effet domino engendrant d’autres risques (incendie par la foudre, instabilité des fronts par séisme...).
MESURES DE PREVENTION
- en cas de conditions météorologiques particulièrement dégradées (orage, tempête, vent), la campagne
d’extraction est suspendue.
- autres événements : néant.
MESURES D’INTERVENTION
- 1ère intervention : secours internes (personnel présent sur le site), personnel effectuant régulièrement
des stages de sauveteur-secouriste.
- 2ème intervention : secours extérieurs, pompiers (tel 18).
PROBABILITE D’OCCURRENCE
- très improbable.
- 2 accident sur 127 recensés (données ARIA - BARPI).
NIVEAU DE GRAVITE
- modéré.
Probabilité
Gravité E D
C B A
Extrêmement Très
improbable Probable Courant
peu probable improbable
5 Désastreuse
4 Catastrophique
3 Importante
2 Sérieuse
1 Modérée X
Le projet n’est pas susceptible de porter atteinte aux intérêts visés à l’article L511-1 du Code
de l’Environnement au travers du risque « faits impondérables ».
CAUSES
- anomalie de fonctionnement d’un véhicule (frein, direction, ...).
- défaillance humaine avec perte de contrôle d’un véhicule.
- manœuvre accidentelle (non respect des règles de circulation, inattention, ...).
- météorologie : pluie (boues), verglas, neige, vent, soleil (éblouissement), brouillard, ...
- présence de fumées (incendie, ...).
LIEUX
- entrée/sortie du site.
- Voie communale.
CARACTERES AGGRAVANTS
- trafic sur les voies de communication périphériques.
MESURES DE PREVENTION
- respect du chargement des véhicules évacuant les matériaux extraits.
- respect des règles de circulation :
– règles de circulation du Code de la Route,
– signalisation adaptée apposée si nécessaire (sens de circulation, sens interdit, panneaux
de signalisation de la sablière).
- entretien de l’entrée/sortie du site.
- la voie communale est et sera maintenu propre à l’aplomb de la sablière.
- L’accès au site sera revêtu d’enrobé.
- information régulière du personnel de la sablière.
MESURES D’INTERVENTION
- engins présents sur le site pouvant être utilisés comme moyens de levage, de déblaiement en cas
d’accident routier.
- 1ère intervention : secours internes (personnel présent sur le site), personnel effectuant régulièrement
des stages de sauveteur secouriste du travail.
- 2ème intervention : secours extérieurs, pompiers (tel 18).
PROBABILITE D’OCCURRENCE
- très improbable.
- 0 accident sur 127 recensés (données ARIA - BARPI).
NIVEAU DE GRAVITE
- modéré.
Probabilité
Gravité E D
C B A
Extrêmement Très
improbable Probable Courant
peu probable improbable
5 Désastreuse
4 Catastrophique
3 Importante
2 Sérieuse
1 Modérée X
Le projet n’est pas susceptible de porter atteinte aux intérêts visés à l’article L511-1 du Code
de l’Environnement au travers du risque « circulation externe ».
Du fait de la nature spécifique de l’exploitation (extraction du sable par une drague située sur le
plan d’eau), le risque de noyade (écroulement de la drague, chute de personne et de matériel) est
particulièrement présent sur le site de la Cavée.
Les risques susceptibles de porter atteinte à l'intégrité du milieu dans lequel s'inscrit
l'activité :
Altération des biens en périphérie et des caractéristiques biologiques du milieu au titre
desquels sont essentiellement notés :
n les dispersions de produits, la malveillance,
n l’instabilité des fronts et berge du plan d’eau,
n l'incendie.
L’approche de la zonation des risques conduit à retenir, par ordre décroissant, les secteurs
suivants des plus sensibles ou moins sensibles :
n le plan d’eau principal,
n les zones support des installations et des stockages avec l’évolution du plus grand
nombre d’engins et de véhicules,
n les fronts et berge,
n les espaces en eau secondaires (bassins),
n l’accès à la voirie extérieure.
‘ DEVERSEMENTS DE PRODUITS
n un déversement accidentel d’hydrocarbure est un événement probable : la
propagation des produits se fait d’une manière lente (hors cours d’eau) permettant
des interventions. La zone d’effet est a priori très limitée (environs des engins).
‘ CIRCULATION INTERNE
n un accident lié à la circulation des engins et des camions est un événement
probable. Il s’agit d’événements soudains.
n en l’absence de transport de produits toxiques ou dangereux, la zone d’effet reste
circonscrite aux abords de l’accident.
n sur le site de la Cavée, la présence de tuyauteries de refoulement hydraulique et de
nombreux convoyeurs à bande permet d’alléger au maximum le trafic afin de
diminuer ce risque.
‘ DEVERSEMENTS DE PRODUITS
n personnel sensibilisé à l’intervention.
n absence de stockage de carburant sur le site.
n entretien des engins, conformité aux normes.
n présence de stockage d’huile sur bac de rétention dans l’atelier.
n présence de kits anti-pollution d’urgence.
n présence de confinement des eaux souillées en cas de pollution (bassin de
décantation sur la plate-forme des zones annexes).
‘ CIRCULATION INTERNE
n consignes aux chauffeurs.
n entretien des pistes, aires de circulation,
n enrobé de la voie d’accès à la sablière.