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PARTIE 2
RÉIN V EST IR
Indications de correction
exercices du chapitre 7
➌ a) c)
lumière
CO2
O2, H2O
feuille
tige
H2O, ions
poils absorbants
de la racine
organisation du
chénopode blanc
➍ a) Légendes :
– 1 : parenchyme palissadique ;
– 2 : parenchyme lacuneux ;
– 3 : stomate ;
– 4 : épiderme supérieur ;
– 5 : vaisseaux du xylème et du phloème ;
– 6 : épiderme inférieur ;
– green organelle : chloroplaste.
b)
lumière réfléchie
lumière
cuticle
lumière 4
1 absorbée green
organelle
eau
2 ions 5
3 cuticle
lumière
ostiole
transmise CO2 H2O, O2
c)
paroi squelettique ou
pecto-cellulosique noyau
membrane cytoplasme
plasmique
chloroplaste vacuole
Cellule chlorophyllienne
d) Légendes :
– 1 : membrane externe ;
– 2 : membrane interne ;
– 3 : stroma ;
– 4 : granum (empilement de thylakoïdes) ;
– 5 : thylakoïde ;
– 6 : lumière du thylakoïde ;
– 7 : grain d’amidon.
➎ a) Les dix principaux producteurs de la canne à sucre sont : le Brésil, l’Inde, la Chine, le Mexique, la Thaïlande, le Pakistan,
la Colombie, l’Australie, l’Indonésie, les USA (Floride).
b) La canne à sucre est une plante tropicale nécessitant des températures élevées, un fort ensoleillement et de l’humidité.
c) Légendes :
– 1 : cuticule ;
– 2 : épiderme supérieur ;
– 3 : vaisseaux du xylème (vaisseaux du phloème en rose, sous les vaisseaux du xylème) ;
– 4 : cellule de la gaine périvasculaire ;
– 5 : cellule du mésophylle ;
– 6 : épiderme inférieur.
d) La structure foliaire présente chez la canne à sucre et absente chez les plantes en C3 correspond aux cellules de la gaine
périvasculaire.
e)
- PEP carboxylase : enzyme catalysant la
PEP fixation de CO2 sur un composé à trois
cellule du CO2 carboxylase atomes de carbone. Le site actif n’a
mésophylle aucune affinité pour l’O2 contrairement à
la Rubisco.
C4 C3
- C4 : acide organique à quatre atomes
de carbone (malate ou aspartate selon
C4 C3 les espèces).
CO2
cellule de rubisco
la gaine
périvasculaire - C3 : composé à trois atomes de carbone
cycle de issu de la décarboxylation du C4
Calvin - CO2 : concentration en CO2 élevée
- Rubisco : activité carboxylase de la
Rubisco optimale au détriment de
glucides l’activité oxygénase
Photosynthèse en C4
M72-P2-C7-sch32 105 x 70
f) Les plantes en C4 sont adaptées pour limiter la photorespiration et réaliser une photosynthèse optimale.
Les feuilles présentent une anatomie particulière (cellules de la gaine périvasculaire) et la présence de la PEP carboxylase des
cellules du mésophylle favorise l’activité carboxylase de la Rubisco dans les cellules de la gaine périvasculaire. La photosynthèse
en C4 est donc plus efficace en climat chaud et ensoleillé, même lorsque les stomates sont faiblement ouverts ; on aboutit ainsi
à une forte production de biomasse des plantes en C4.
➏ a) Les bactéries (Bacterium thermo) sont dotées d’un chimiotactisme positif pour l’oxygène, c’est-à-dire qu’elles sont attirées
et capables de se déplacer vers des milieux riches en dioxygène.
b) Les bactéries se rassemblent préférentiellement contre le filament de l’algue verte et essentiellement dans les régions soumises
à des radiations bleues ou rouges.
c) Les bactéries mobiles sont avides de dioxygène, elles trouvent donc préférentiellement ce dioxygène dans les régions soumises
à des radiations bleues ou rouges.
d) On sait que le dioxygène est produit au cours de la photosynthèse dans le cas d’algues vertes éclairées. Cette expérience permet
donc d’affirmer que les radiations les plus efficaces pour la photosynthèse (efficacité mesurée par la production de dioxygène
repérée par la disposition des bactéries mobiles) sont les radiations bleues et rouges.
➒ a) Le cycle de Calvin est un ensemble de réactions chimiques qui se déroulent dans le stroma des chloroplastes et permettent
l’incorporation du CO2.
Le cycle de Calvin-Benson comporte trois étapes :
– la fixation du CO2 sur un accepteur, le RuBP (C5). Cette réaction est catalysée par une enzyme, la Rubisco. Le composé formé
de six atomes de carbone se scinde immédiatement en deux APG, molécules à trois atomes de carbone ;
– la réduction de l’APG en triose phosphate, nécessitant de l’ATP et du RH2, produits au cours de la phase photochimique ;
– la régénération du RuBP grâce à une partie des trioses phosphates restant dans le cycle. Cette étape permet donc la poursuite
de la fixation du CO2.
trois molécules
CO2 1C
rubisco
fixation ATP
du carbone
ADP ADP
ATP
régénération
du Ru-BP
RH2
réduction
R
cinq molécules six molécules
triose 3C triose 3C
phosphate phosphate
une molécule
triose 3C
phosphate
atome de carbone
Cycle de Calvin-Benson
M72-P2-C7-sch29 120 x 110
➒ b) – À la lumière, de 0 à 450 s, les concentrations en APG et en RuBP sont constantes. Il y a fixation du CO sur le RuBP qui est
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transformé en APG. En présence d’ATP et de RH2, issus de la phase photochimique, le RuBP est régénéré à partir de trioses
phosphates, la concentration en RuBP reste stable. Il en est de même pour l’APG transformé en trioses phosphates et
régénéré à partir du RuBP.
– À l’obscurité, la concentration en APG augmente en 100 s. L’apport en ATP et en RH2 cesse : l’APG n’est plus réduit en trioses
phosphates, l’APG s’accumule et sa quantité augmente.
– À l’obscurité, la concentration en RuBP chute et s’annule. Le RuBP est transformé en APG, donc sa quantité diminue ; le RuBP n’est
plus régénéré car les trioses phosphates ne sont plus synthétisés.
Réaliser un
ré
exposé structu ➓ Voici une proposition de plan pour l’exposé structuré.
Introduction
Présenter le sujet et la structure du développement.
Développement
– Phase photochimique
• Elle se déroule dans les thylakoïdes des chloroplastes.
• Elle convertit l’énergie lumineuse absorbée par les pigments photosynthétiques (chlorophylle a et b, carotènes
et xanthophylles) en énergie chimique sous forme d’ATP et de composés réduits (RH2).
• L’oxydation de l’eau libère de l’O2 dans l’atmosphère.
– Phase chimique
• Elle se déroule dans le stroma des chloroplastes.
• Au cours de réactions chimiques constituant le cycle de Calvin-Benson, le CO2 est incorporé au RuBP (glucide en
C5) grâce à une enzyme, la Rubisco. Une partie des trioses phosphates formés permet de renouveler le RuBP, l’autre
partie est à l’origine de la synthèse des différentes molécules organiques nécessaires au développement et à la
croissance de la plante.
Conclusion
Reprendre les points principaux. Ouverture possible sur la photosynthèse en C4.
Po ur aller
plus lo in… a) – Algues vertes : les spectres d’action photosynthétique et d’absorption des radiations
lumineuses se superposent. L’absorption et l’action photosynthétique sont maximales pour les
radiations bleues et rouges. L’absorption et l’action photosynthétique sont faibles pour les radiations vertes.
– Algues rouges : l’absorption et l’action photosynthétiques sont maximales pour les radiations vertes.
Pour les algues vertes, les radiations les efficaces pour la photosynthèse sont les radiations rouges et bleues. Pour les algues rouges,
les radiations les plus efficaces pour la photosynthèse sont les radiations vertes.
b) Les algues rouges, par rapport aux algues vertes, ne possèdent pas de chlorophylle b mais possèdent deux pigments supplémen-
taires, la phycoérythrine et la phycocyanine.
c) La phycoérythrine présente un spectre d’absorption maximum vers 540 nm, soit pour les radiations vertes. La phycocyanine
présente un spectre d’absorption maximum vers 600 nm et la chlorophylle a présente un spectre maximum d’absorption l’un vers
420 nm et l’autre vers 640 nm. L’association des trois pigments explique les trois pics du spectre d’absorption des algues rouges.
L’absorption pour les radiations vertes est donc liée à la présence du pigment supplémentaire, la phycoérythrine.
d) Les radiations les moins pénétrantes dans l’eau sont les radiations rouges et bleues.
Les radiations les plus pénétrantes dans l’eau, jusqu’à 25 m environ, sont les radiations vertes.
e) Les algues rouges possèdent des pigments supplémentaires, notamment la phycoérythrine qui absorbe les radiations de couleur
verte. Comme les radiations vertes persistent au-delà de 20 mètres de profondeur et que les algues rouges peuvent les absorber
pour leur photosynthèse, ceci explique la présence de ces algues jusqu’à des profondeurs de 30 mètres. À ces profondeurs, les
algues vertes ont disparu car elles ne peuvent absorber les radiations vertes et que les radiations rouges et bleues ne parviennent
pas à ces profondeurs. Les algues vertes ne peuvent donc vivre qu’à des profondeurs proches de la surface contrairement aux
algues rouges qui peuvent se développer en profondeur.
a) On parle de photosynthèse en C3 car le premier composé stable formé au cours du cycle de Calvin-Benson, l’APG comporte
trois atomes de carbone.
On parle de photosynthèse en C4 car dans les cellules du mésophylle, la première étape permet l’incorporation du CO2 et la formation
d’un composé comportant quatre atomes de carbone.
b) Dans les pays tropicaux (climat chaud et ensoleillé), les plantes ferment leurs stomates pour limiter les pertes en eau. Dans
la feuille, la teneur en CO2 diminue et la teneur en O2 augmente, cela favorise alors l’activité oxygénase de la Rubisco et donc la
photorespiration au détriment de la photosynthèse.
La conversion de la photosynthèse du riz de la forme C3 à la forme C4 inhiberait la photorespiration même avec des stomates
faiblement ouverts. En effet, le riz en C4 fixerait d’abord le CO2 à l’aide d’un enzyme spécifique (n’ayant aucune affinité pour l’O2)
sur un composé en C3 pour former une molécule en C4. Cette molécule en C4 migrerait dans une autre partie de la feuille, à l’abri
de l’oxygène, pour libérer et concentrer le CO2 au niveau de la Rubisco. Le CO2 alimenterait alors de façon optimale le cycle de
Benson-Calvin. Un riz en C4 rend la photosynthèse en C4 plus efficace que la photosynthèse en C3 et permettrait une forte
production de biomasse, donc une augmentation du rendement du riz en C4 par rapport au riz en C3.
a) Les chloroplastes des cellules épithéliales intestinales proviennent des cellules de l’algue Vaucheria litorea ingérée par la
limace de mer, Elysia chlorotica.
b) La coloration verte du corps de la limace est la conséquence de l’accumulation des chloroplastes dans ses cellules intestinales
et sous son épiderme.
c) Les appendices en forme d’ailes peuvent s’étaler comme une feuille et capter ainsi un maximum de lumière.
d) À la lumière, la limace dégage de l’O2 et ce d’autant plus que l’intensité lumineuse est forte.
À l’obscurité, la limace de mer ne libère pas d’O2.
À la lumière, Elysia chlorotica se comporte comme un organisme photosynthétique et est capable de réaliser la photosynthèse.
e) Les chloroplastes des cellules intestinales captent la lumière et fabriquent des molécules carbonées absorbées par Elysia
chlorotica. Elle peut donc rester plusieurs mois sans se nourrir.