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Abstract
The Tarapaca Valley, like that of other rios which traverse the Peruva -Chilean desert, opens on to the broad pampas of
Tamarugal, in a landscape which today is extremely arid. Various periods of human occupation, revealed by means of
archaeological techniques, constitute the steps of a long process of settlement running from the preceramic epoch up to the
present distribution of the population into small villages.
In this article, the author defines various populations existing in the pre-European era. The disturbances occasioned by the
Spanish colonization introduced a new situation : socio-political and economic changes accelerated, initiating a process of
distintegration in the indigenous society. The nature of this process and its critical stages, along with societal and geographical
factors which account for the continuity of the occupation : these are all synthesized in a model of the disarticulation of the
Andean structure. This evolution accelerated at the close of colonization with the increase in mining activity and reached its
culminating point with the exploitation of the saltpeter resources
Núñez Lautaro. L'évolution millénaire d'une vallée : peuplement et ressources à Tarapacá. In: Annales. Économies, Sociétés,
Civilisations. 33e année, N. 5-6, 1978. pp. 906-920.
doi : 10.3406/ahess.1978.293986
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/ahess_0395-2649_1978_num_33_5_293986
VOLUTION MILL NAIRE UNE VALL
PEUPLEMENT ET RESSOURCES TARAPAC
La vallée de Tarapaca inscrit sur les pentes du plateau incliné qui descend
des Andes au niveau de base régional pampa de Tamarugal Au cours du
quaternaire récent de violents émissaires écoulaient dans la vallée ce caractère
torrentiel des eaux dura la fin du pleistocène Plus tard le régime des
pluies dans la zone de partage des eaux engendra des débits intermittents dont la
puissance variait selon les précipitations andines Le rio Tarapaca favorisa la
formation oasis dispersées dans une vaste zone hyperaride Après le pleis
tocène on note sur les sommets des Andes une augmentation de la pluviosité
été Ainsi un intense circuit hydrologique établit le long de la vallée et durant
la saison chaude une aire écoulements abondants parvenait endroit où elle
débouche sur la pampa Iluga dans les grandes étendues de Tamarugal Tricart
1956 la fin de été des masses eau torrentielles se répandaient redonnant vie
la végétation de futaie prosopis) tant dans le fond de la vallée que sur les
grandes pampas voisines où un couvert forestier associé une végétation de
plantes basses progressait ou se contractait selon les variations des crues Une
forte saturation eaux souterraines affleurant sur les versants alimentait une
multitude de sources mais assurait aussi la croissance de grandes futaies de
prosopis près dès-dépressions occupées par des lacs temporaires des marais des
couverts de fourrés saisonniers Tout ceci se pla ait endroit où la vallée cède la
place un paysage qui est hui un des plus désertiques du monde
Les chasseurs-collecteurs
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L.N EZ PEUPLEMENT ET RESSOURCES
faune herbivore pour les guanacos par exemple qui comme les hommes
collecteurs se rassemblait saisonnièrement tirant profit des versants de la vallée
et du rio Tarapac
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Haarasina Tarapac iqua
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Caserones inca)..
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es débuts de agriculture
Les facteurs qui favorisèrent la sédentarisation dans la partie basse des vallées
diffèrent certainement des modèles applicables aux terres hautes On observe
dans ces sites un équilibre entre produits du littoral et ressources de la forêt et de
la vallée les versants étant plus propices aux tentatives horticulture
intérieur de ce circuit exploitation jouant sur la diversité écologique certains
campements correspondant des macro-bandes font apparaître un resserrement
de espace de transhumance 2000 av J.-C. Dans la longue durée la stabilité des
campements de Tarapaca spécialisés dans la production de farine de caroube
témoigne un succès considérable qui dû intensifier travers de nouvelles
formes exploitation introduisant des cultures complémentaires sans que on
cessât de recourir aux ressources multi-écologiques de la région La préoccupa
tion une sédentarisation était déjà présente chez des populations qui occupaient
le proche littoral vers 2000 av J.-C Il existait des concentrations de bandes
embouchure du rio Camina Pisagua Viejo et un type de villages époque
précéramique embouchure du rio Loa ez et al. 1975)
En théorie on peut supposer que ces habitats groupés structure semi-stable
ont vu les premiers essais de travail agricole Sans doute horticulture a-t-elle
pas été inventée ici mais alors furent per ues dans ce milieu les possibilités
productives des semences apportées depuis les étages plus élevés Le décalage
chronologique entre les derniers campements temporaires de Tarapaca 1960 av
J.-C. et les activités agro-pastorales de la culture de Wankarani sur le haut plateau
bolivien vers 1270 av J.-C Ponce 1970 est pas très important On peut
imputer aux terres hautes la migration des premières plantes cultivées qui
transforma le développement final des traditions archaïques de collecte
Cependant le paysage pas radicalement changé Des groupes réduits
implantent entre la futaie et les versants de la vallée Un couvert végétal bas et
dense alterne avec les mimosas et les caroubiers le long de la vallée tandis que la
rivière va se perdre dans la pampa Iluga Le peuplement se poursuit en direction
du piémont et de la côte la rapide expansion de expérience agro-pastorale du
haut plateau voisin permet apparition une nouvelle forme de relation entre
homme et le milieu Vers 630 av J.-C. la patate douce le quinoa le manioc et
les haricots noirs sont cultivés dans la Laucho Rivera 1975 par une population
hommes turban Anca Des groupes apportant le mais et les haricots
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agriculture irriguée
Entre les années 600 et 700 Caserones semble perdre son rôle fonctionnel Il
pas de nouvelles occupations pendant la phase de développement
régional immédiatement postérieure Après Caserones aucune autre agglomé-
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ration ne est implantée dans cette aire Peut-être le débit de la rivière a-t-il
diminué interdisant du même coup irriguer la zone inférieure de la vallée et
déterminant un repli progressif Il existe pas de données suffisantes pour
expliquer le silence archéologique qui suit cette occupation ancienne
utilisation des sols visait désormais accroître la production agricole plutôt
améliorer la collecte Caserones était installé en aval cause de la proximité
des caroubiers du foyer archaïque et il assurait son rôle en faisant alterner toutes
les sources possibles alimentation Mais les villages les plus tardifs se déplacent
en amont et installent dans aire de Huarasina voir la carte Ce nouvel habitat
se fonde sur extension de espace cultivé plus vaste Caserones grâce un
système complexe irrigation base de canaux Les prises eau durent se
disposer en amont pour aménager un plus grand espace de culture Dans ce
schéma aire basse de Caserones demeurait en dehors du processus tandis que
extension de nouvelles terres cultivables allait de pair avec le contrôle des
sources supérieures qui favorisaient installation des villages tardifs
Les villages postérieurs Caserones aux habitations quadrangulaires
agglutinées et aux voies de pénétration bien définies établissent autour des
sources de Huarasina Deux villages séparés par une muraille tous deux
contemporains témoignent un type organisation dualiste sous la conduite de
seigneurs qui se préoccupent de plus en plus de produire les excédents nécessaires
la population du littoral désertique et des hauts plateaux cette fin ils
entretiennent des relations socio-politiques avec les seigneurs Arica Pica
Camina etc Pour ceux-ci la richesse provient de la capacité des oasis et des
vallées inférieures accumuler des produits prestigieux et de nourrir des
populations paysannes denses qui tout en conservant une certaine autonomie
politique restent en étroite relation avec les communautés des hautes terres
compris les royaumes en formation des hauts plateaux partir des années 1000
phase du développement régional ces communautés tardives phases San
Miguel Pica etc. tendent spécialiser leur production agricole en utilisant
largement les ressources du littoral Les villages tardifs de Huarasina font partie de
ce développement des seigneuries locales étroitement liées aux terres hautes Les
deux villages occupent 504 m2 avec une population maximale de 272 habitants
qui se distribue en 68 lots habitations Il faut souligner que la source de
Huarasina et la terre cultivable qui entoure furent habilement exploitées de fa on
accroître les récoltes de maïs Les premières structures se développent
comportant des entrepôts destinés conserver la récolte et la farine de maïs
Ces villages tardifs étendaient vers le proche versant en amont des
précédents la localité de Tiliviica où de nouveau apparaissent de grandes
habitations totalisant 25 unités sur un espace occupation de 600 m2 capable
de contenir un maximum de OO habitants On constate ici une faible densité en
raison du peu de ressources et de la médiocre superficie cultivée Cet
établissement complète occupation le long de la rivière entre Huarasina et San
Lorenzo le secteur des sources étant toujours utilisé comme centre des habitats
villageois Dans ce nouveau site le maïs emporte sur les caroubes les magasins et
les réserves de farines se multiplient et on voit apparaître un vrai plan
établissement villageois avec de larges voies accès Le cimetière attenant
confirme la forte densité une population qui accroît et existence un modèle
culturel tardif étroitement lié aux populations de culture pica vers 1000
J.-C)
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Tandis que ces trois villages sont en plein développement un eux est
ailleurs plus actif que les autres) apparaît une nouvelle forme établissement de
très faible densité dans des secteurs restés éloignés des zones villageoises Il agit
du hameau de Challacollo avec vingt habitations construites selon la technique de
la double muraille comme dans les villages dont il été question plus haut il
réalise ses propres rites funéraires en marge des grands cimetières de la
population avoisinante Cette très faible population apparemment autonome ne
fait pas partie des communautés locales elle utilise son propre cimetière
est donc la preuve il agit de groupes de colons descendus des hautes
altitudes
Nous nous trouvons époque où se généralise exploitation verticale un
maximum de niveaux écologiques associant les milieux du haut plateau de la
sierra et les étages de faible altitude de la vallée Murra 1972 Il existe plusieurs
fa ons expliquer cette organisation mais nous ne possédons pour le moment
que peu de preuves archéologiques Cette expansion villageoise tardive insère
dans un système complexe irrigation manié par les autorités locales qui ont dû
organiser un circuit arrosage dépendant des seigneurs des terres élevées et des
brillants établissements tardifs que sont Chiapa Sibaya Guavina etc Le fait que
Pizarro Barriga 1939 ait donné en encomienda la vallée inférieure une
altitude moyenne de 450 en même temps que Huavina situé 370 est
une donnée de très grand intérêt car cette localité est située bien au-dessus du
secteur considéré après Billinghurst 1893) en 1564 est-à-dire très peu de
temps après la conquête le cacique de Chiapa 115m faisait valoir devant la
couronne ses droits sur les sources et sur oasis de Tilivilca-Quiuna proches du
Pacifique un niveau inférieur 800 et sensiblement éloigné Si on se
conforme ce schéma il est tentant de dire que les chefs-lieux de haute
montagne possédaient des établissements situés aux niveaux de faible altitude
afin de produire des surplus en des milieux distants et/ou de contrôler des lieux
propres assurer le ravitaillement des caravanes
Il est impossible de dissocier le contrôle de eau de autorité dont jouit la
population des étages supérieurs de Tarapaca La dépendance existant par rapport
certains chefs-lieux importants installés en amont paraît donc vraisemblable
dans une sorte de micro-confédération associant les seigneurs des terres basses et
ceux des terres hautes où par ailleurs la pression démographique poussait
utilisation de diverses enclaves productives incluant même le littoral)
Le processus expansion tardive se poursuivit dans la vallée Cette fois la
population occupa un secteur elle ne contrôlait pas encore efficacement Le
modèle antérieur se répète occupation tend se concentrer autour des sources
de San Lorenzo voir la carte aire de culture étend depuis Huarasina
la zone productive de Pachica Ce nouveau chef-lieu tardif dispose son habitat
au sud de la communauté actuelle de San Lorenzo où subsistent deux collines
renfermant des sépultures les plus denses de la région elles couvrent une
superficie impressionnante de ordre de 90 000 m2 La population éloigne
sensiblement des ressources forestières Celles-ci vrai dire ne fournissent plus
que des apports complémentaires lors des sécheresses ou des mauvaises récoltes
Tous les sols cultivables ont été occupés La culture spécialisée du maïs associée
au complexe tropical et semi-tropical atteint alors son apogée Il plus de
place pour une expansion ultérieure San Lorenzo devient un centre socio-
politique où les seigneurs de la vallée assemblent pour contrôler la production et
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La conquête inca
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invasion européenne
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Lucas Mart nez Begazo qui re oit les Indiens du littoral et de la vallée
Pachica et Guavina cette unité spatiale dépendait sans aucun doute un seul
cacique le seigneur Tuscasanga le dernier qui subsistât des seigneurs locaux de la
période expansion villageoise
La description de Machucad 581 évoque nouveau le projet interrompu de
faire descendre les eaux Iluga pour créer cette fois des pueblos
Espagnols destinés accueillir des maîtres européens et une masse indienne
vouée aux travaux dans les mines de Huantajaya exploitées auparavant par les
Incas Les mines étaient donc visées dès le début En même temps commen ait un
processus socio-économique complexe qui allait avoir des résultats tragiques pour
la société de Tarapaca On parle déjà de réduire les Indiens de ce district et on
recense 000 naturels aymara et plus de 000 pêcheurs dansla province
de Tarapaca dont la vallée constituait une partie importante
En 1540 le seigneur Tuscasanga maintenait son autorité sociale et politique
dans la localité de Tarapaca Viejo là seulement apparaît la céramique inca parmi
importants édifices est là aussi que lurent attirés leur tour les premiers
colons espagnols Les deux couches sociales indienne et espagnole
occupèrent le village non sans introduire de grandes modifications tirées une
nouvelle fa on de concevoir exploitation des ressources locales Tarapaca
Viejo les colons européens coexistèrent pleinement avec les familles seigneuriales
indigènes qui offrirent apparemment pas de résistance ainsi se créa une grande
agglomération composée de 40 lots qui couvraient 30150m2 En 1600
Echeverr 1804) la vallée est organisée en paroisse la population espagnole
stable avait déjà acquis le contrôle de aire partir de Tarapaca Les
accumulations de débris de Tarapaca Viejo signalent la présence de bétail
européen ajoutent des céréales comme le blé et des traces une large
diffusion de technologies nouvelles qui dominèrent même les artisanats les plus
typiquement traditionnels comme la céramique
Le modèle européen exploitation se propage Huarasina en aval de
Tarapaca Viejo et un village indien et européen installe sur un espace de
000 m2 ancienne solution locale utilisation des deux sources Huarasina et
San Lorenzo est reprise une fois de plus et les Européens se concentrent autour
de ces sources Les deux villages ne se situent plus comme les précédents sur les
terrasses élevées mais se rapprochent de la plaine cultivée Ils se maintiennent sur
la rive méridionale la grande épidémie de 1717 Cet événement
déterminera une réorientation de habitat vers la rive opposée sur des terres
basses qui accueillent les premières constructions des villages actuels de San
Lorenzo et Huarasina xvine siècle Ces changements désorganisateurs constituè
rent un autre aspect de la rupture avec le milieu
introduction du bétail et des volatiles de plantes de la technologie minière
de architecture et de la religion européennes est origine un changement
radical des structures sociales locales dès avant la fin du xvie siècle utilisation
du sol change du maïs au blé de la chicha au vin des caroubiers et des mimosas
médicinaux aux arbres fruitiers des pâturages sont réservés pour les nouvelles
caravanes de mulets cette fois On passe de ancienne exploitation communau
taire dirigée par des seigneurs indiens locaux la hacienda espagnole où la
paysannerie devient une main-d uvre vassalisée et protégée dans le cadre un
système de relations paternalistes Ces changements acquis de nouveaux
éléments de désintégration rapide des communautés locales se font sentir
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désormais en étroite relation avec les marchés de ancien monde Son activité
ouvre vers le Pacifique tournant le dos au vieux centre culturel de San Lorenzo
Les rares entrepreneurs qui survivent aux changements après-guerre sont
comme les vestiges une splendeur disparue et conservent leurs manoirs dans la
vallée Une seule famille celle des Marquesados cherche adapter au modèle
anglais et construit la seule demeure que des gens de Tarapaca aient installée
Iquique sur la colline de Morro mais heure de la disparition des capitales
autochtones sonné définitivement
En 1876 on comptait 92 propriétaires terriens entre Huarasina et Pachica
entre eux peuvent être considérés comme riches 17 comme des propriétaires
moyens avec des ressources suffisantes 67 sont nettement de petits propriétaires
enracinés dans la pauvreté apogée du salpêtre avait encore accru la productivité
des grandes haciendas où les travailleurs andins étaient peu rémunérés Un
processus migratoire attire désormais vers extérieur cette main-d uvre que la
vallée ne retenait plus accélérant brutalement la désintégration des campagnes
La société se transforme davantage de prolétaires moins de paysans et la
richesse est concentrée entre les mains de quelques familles de Tarapaca liées
exploitation de la terre et du salpêtre qui se sont adaptées aux structures
capitalistes étrangères grâce leur expérience marchande antérieure du temps de
exploitation minière intérieur de ce schéma seule la famille Vilca origine
andine applique encore exploitation du salpêtre en pleine pampa le travail
communautaire traditionnel La tradition orale conserve le souvenir de son échec
La dernière chance de réactiver un modèle de vie marginalisé par introduction
de valeurs nouvelles avait aussi fait faillite
la crise du salpêtre ajoutent au milieu du siècle présent de longues
périodes de sécheresse pendant lesquelles la rivière disparaît Le dépeuplement
des versants accentue les chiffres effondrent Le village de Huarasina comptait
150 habitants en 1901 il en restait plus que en 1971 San Lorenzo
Tarapaca vivaient 500 habitants en 1901 et 23 seulement en 1971 Les villages
autrefois prospères sont sur le point être réduits des vestiges archéologiques
Entre Huarasina et Pachica ne restent plus maintenant que 41 familles qui ont
plus les possibilités organisation qui leur permettraient de reprendre en main le
destin de la vallée
Les hommes ont changé le paysage est altéré sur ces mêmes versants qui
avaient accueilli des habitants la forêt est éclaircie les champs sont abandonnés
les villages sont en ruines Depuis peu la rivière pris plus de puissance mais il
plus de paysans capables introduire de nouvelles formes de travail et de
réactiver la vie de la région Il plus enfin de traditions andines qui
permettraient envisager un nouveau style de développement dans la vallée
Malgré ce constat de désintégration sociale les conditions écologiques continuent
être favorables et avéreraient telles si subsistait assez initiative pour faire
revivre la terre en inspirant une tradition régionale qui survit encore dans les
aires épargné le processus qui vient être décrit
la fin de été 1972 les eaux de Tarapaca gonflèrent de fa on inhabituelle et
comme bien longtemps auparavant les déversoirs inondèrent le sol de la pampa
Iluga Tandis que les paysans de la vallée se demandaient qui était possesseur
légitime de la terre Iluga un groupe de paysans du haut plateau vint occuper la
pampa et mit la terre en culture réactivant le vieux modèle vertical alors que la
population de la vallée continuait subir la crise
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COLOGIE ET SOCI
Lautaro EZ
Universidad del Norte
Antofagasta Chili
NOTES
Cet article résume une monographie restée manuscrite ai vécu dans la vallée pendant année
1967 et ai ensuite repris mon étude pour en apprendre davantage sur le passé mes amis de la
vallée auxquels je dois tant de le ons et enseignements je dédie ces pages qui ne veulent être
un instrument de plus dans le grand défi actuel
BIBLIOGRAPHIE Se reporter la bibliographie générale 1233
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