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Bruno Gröning
Je vous donne
une petite
maxime
Tome 1
Citations choisies
par
Thomas Eich
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adaptation par l’informatique.
Artikelnummer: 32020_FR
Dans le courant de l’année 1949, aucun événement n’a, en Allemagne, autant échauffé les
esprits ni préoccupé le public que les « guérisons miraculeuses » de Bruno Gröning.
Lorsqu’il devint célèbre, au printemps, à Herford, et que la presse fit de lui le « docteur
miracle », une foule sans précédent de malades et de misérables se mit en mouvement.
Quel que fût l’endroit où Bruno Gröning apparaissait, des cen-taines et des milliers de
gens affluaient, cherchant secours. Ils n’attendaient qu’une chose du petit homme venu
de Dantzig : aide et guérison. Cette ruée atteignit son point culminant à la fin de l’été, au
Traberhof, près de Rosenheim. Jusqu’à 30.000 personnes par jour s’y frayaient un
chemin pour voir Gröning.
Alors que les experts se disputaient encore pour savoir si Gröning était un charlatan, un
« médecin de l’âme doué par la nature », ou un « phénomène doté de la grâce divine », les
guérisons les plus surprenantes avaient lieu partout. Des paralysés pou-vaient remarcher,
des aveugles recouvraient la vue, des muets parlaient et des sourds entendaient. Une
revue écrivit plus tard en gros titre : « Sa parole bannit la maladie ».
C’est un facteur essentiel de l’œuvre de Bruno Gröning : la parole. Les guérisons avaient
lieu à travers sa parole. Il parlait du balcon à la foule, il parlait aux individus qui avaient
pu arriver jusqu’à lui. Il demandait ce qu’ils éprouvaient, ce qu’ils ressen-taient, ce qui se
passait dans leur corps. Il informait, disait que Dieu était le plus grand des médecins, que
l’homme pouvait capter en lui la force divine et qu’il lui fal-lait retourner dans l’ordre
divin. Et pendant qu’il parlait, les guérisons se produisaient. Il en était vraiment ainsi : sa
parole bannissait la maladie.
Bruno Gröning est mort en 1959 et pourtant les guérisons continuent de se produire.
Ceux qui écoutent sa parole et suivent son enseignement vivent les mêmes expé-riences
que ceux qui l’ont connu. Aujourd’hui encore, sa parole bannit la maladie.
Je vous donne une petite maxime pour votre chemin. Faites attention, chers amis, je vous
donne cette maxime – elle ne vient que de moi, vous pouvez aussi l’ignorer, vous pouvez
la rejeter et dire : « Ce sont des sottises ce qu’il dit ! Qu’ai-je à faire des maximes, qu’ai-je
à faire de sa maxime ? Tout cela m’est égal. » Mais ce n’est pas égal que je garde le
silence, non, je considère comme mon devoir de dire seulement aux hommes ce que j’ai à
leur dire comme vérité.
Bruno Gröning
Il y a beaucoup de choses qui ne s’expliquent pas, mais il n’y a rien qui ne puisse arriver.
C’est là où le besoin est le plus grand que Dieu est le plus proche.
Le plus grand médecin de tous les hommes est et sera toujours Notre Seigneur.
Ici, sur le chemin divin, rien n’est inguérissable, il n’y a pas de douleurs, pas de peine,
pas de soucis, il y a la santé, la joie, le bonheur et la confiance.
Le bien attire le mal, le mal attire le bien. Le bien veut surmonter le mal, le mal veut
détruire le bien.
Dieu n’interdit pas aux hommes d’être riches sur cette terre, mais ils ne doivent pas y
attacher leur cœur.
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Etre riche, c’est être en bonne santé.
Si aujourd’hui encore vous ne pouvez pas croire, alors je veux le faire pour vous jusqu’à
ce que vous ayez vraiment la foi. Et si aujourd’hui encore vous ne pouvez pas demander,
ne pouvez pas prier, alors cela aussi, je veux le faire pour vous.
Aie donc confiance, tout va s’arranger, ce que tu ne peux plus faire, je le ferai pour toi !
C’est à mes actes que vous me reconnaîtrez, c’est-à-dire à tout ce que je fais. Je ne fais
rien d’autre que ce que j’ai à faire, et là vous pourrez reconnaître que je suis réellement
sous la conduite divine.
Je ne vois pas seulement l’homme, je vois au-delà, le passé, le présent et l’avenir, tout ce
qui l’entoure et tout ce qu’il est. Mais pas seulement de l’homme, je parle de la vie sur
cette terre. Cette vie ne comprend pas seulement la vie humaine, mais aussi la vie
animale et la vie végétale.
Si l’on me met dans une barrique et qu’on m’enterre, il arrive néanmoins ce qui doit
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arriver.
La force satanique est redevenue très grande et je n’ai d’autre tâche que de la combattre
et le reste vient de lui-même.
De même, mon chemin est aussi le chemin de la souffrance. Je ne souffre pas pour moi,
je n’en ai pas besoin. Si j’avais voulu devenir riche en argent et en biens, cela aurait été
facile, je serais déjà l’homme le plus riche de cette petite terre, mais seulement riche en
argent et en biens. Mais parce que je rejette tout cela, vous n’avez pas besoin d’oser me
proposer de l’argent. Je refuse tout. Il y a beaucoup de choses dont je n’ai pas eu besoin,
et pourtant je dois souffrir malgré ma bonté et mon dévouement.
Il y a tellement d’hommes et il vaut bien la peine de souffrir pour eux. [se rapportant à la
vie de Bruno Gröning]
Vous savez que c’est ma vocation inéluctable de montrer aux hommes comment ils
doivent parcourir ce chemin, comment ils peuvent se libérer de tous les fardeaux. Mais ce
chemin est long et difficile.
Mon plus beau jour sur cette terre sera celui où j’aurai la grâce de retourner dans la
magnificence de Dieu.
Votre chemin était encombré de ronces et je vous l’ai dégagé. Allez maintenant !
Quand je ne serai plus sur cette terre en tant qu’homme, c’est-à-dire quand j’aurai quitté
mon corps, l’humanité sera si avancée que chacun pourra accéder par lui-même à l’aide et
à la guérison.
Tous les hommes – quelle que soit leur nation, leur race ou leur religion – sont dignes
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qu’on les aide.
Pour moi il n’y a aucune différence : je n’interroge pas les gens, tous sont acceptés
comme ils viennent, qu’ils soient pauvres ou riches. Il n’y a pas de différence.
L’homme est une créature de l’amour. Ce qui a été créé dans l’amour ne peut vivre que
dans l’amour. (L’amour, c’est Dieu)
La terre n’a pas d’appui, pas de support, elle est seulement portée par l’amour de Dieu.
Dieu est juste, son amour est pur. L’amour pur est la justice de Dieu.
Existe-t-il un principe selon lequel on peut orienter toute sa vie ? Oui, l’amour du
prochain.
Dieu aime les hommes. Et parce que nous avons été créés par Dieu, nous sommes les
siens. Il est le Créateur.
Qu’est-ce qu’un homme ? Une créature divine. L’homme est fait de l’esprit, de l’âme et
du corps. Il est un homme parce que Dieu lui a prêté un corps lié à la terre. Et là, l’homme
a le grand devoir de prendre lui-même soin de son corps. Le bien-être ne consiste pas
seulement pour lui à nourrir son corps avec les fruits divins, mais à préserver dans son
corps l’ordre tel que Dieu l’a conçu. Tout ce que Dieu a créé est divin.
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Dieu Lui-même ne nous a pas oubliés, Il nous a donné dans notre corps tout ce qui est
nécessaire pour que nous puissions accueillir en nous et dans notre corps tout ce qui lui
est destiné. L’homme peut être prévoyant en profitant pour lui et pour son corps du
temps et des occasions, de telle façon qu’il dispose de tant de bonne force qu’il n’a plus à
craindre le mal, qu’il peut, grâce à ces réserves de force, combattre le mal en toute
quiétude. L’homme vit ainsi dans l’ordre divin.
Je vous demande de vous tourner à nouveau vers le bien. Je vous appelle à l’ordre. Je
veux que vous meniez une vie saine et bonne, une vie telle que Dieu l’a voulue, et que
vous ne vous frottiez plus au démon du mal, que vous ne vous accommodiez plus de lui,
que vous ne le tolériez plus, non, que vous le repoussiez. Si vous faites tout cela, alors
vous êtes convaincus, alors tout devient autre, beaucoup plus beau, alors seulement
commence la vie, c’est-à-dire qu’alors seulement Dieu commence à agir en l’homme.
Plus l’homme s’est détourné de Dieu, consciemment ou non, moins il y a eu de vie dans
son corps, de telle sorte qu’il n’y avait presque plus assez de vie dedans pour que les
organes lui obéissent ainsi qu’ils ont à le faire. Il n’avait plus assez de force pour mener sa
vie. Il s’est éloigné de cette source de force. Il a perdu finalement le contact avec la grande
source de force divine. Il n’a plus été en mesure de capter en lui la force de Dieu. C’est
ainsi que son corps est devenu une épave.
L’homme est et demeure divin, il n’est jamais diabolique, il n’est jamais satanique.
L’homme n’est jamais mauvais, mais il peut seulement, lorsqu’il abandonne Dieu,
lorsqu’il se néglige lui-même, être la proie du mal. Le mal s’empare alors de lui et il doit
le servir. Ce n’est pas l’homme qui fait le mal, mais le mal. Nous n’avons rien de bon à
attendre du mal ! De même que nous n’avons rien de mauvais à attendre de Dieu.
Menons ensemble le combat contre le mal, suivons ensemble le chemin qui conduit tous
les hommes vers le bien.
Celui qui n’a plus d’humour sain n’a plus rien. Nous devons non seulement garder
l’humour sain mais le développer. Quant à l’humour malsain, chers amis, laissons-le de
côté pour ne garder que l’humour sain.
Et comme je vous l’ai toujours dit, ne vous contentez pas de garder l’humour sain, mais
développez-le, l’humour sain, pas l’humour malsain ; alors vous pourrez vraiment rire.
Il est une chose que vous pouvez éliminer, ce sont les bêtises. Laissez-les de côté, elles
ne sont pas vôtres du tout. Séparez-vous aussi du non-sens et appréhendez plutôt le sens
de votre présence ici, de la vie ; c’est cela qu’il faut faire.
Je ne suis pas de ceux qui disent que l’homme est innocent, non, il doit reconnaître en
lui-même qu’il est coupable.
Ne prêtez pas l’oreille au mal, Dieu ne vous a pas donné le corps à cette fin.
Le corps est une œuvre globale, par laquelle chaque homme devrait tirer l’enseignement
que Dieu a réalisé son œuvre aussi dans notre corps, grâce auquel nous pouvons alors
reconnaître comme Dieu est grand et puissant.
Celui qui s’oublie lui-même, c’est-à-dire qui oublie son corps, celui-là a oublié Dieu, il ne
porte plus Dieu dans son cœur, il n’est simplement plus en mesure de croire.
L’homme s’occupe vraiment du malheur et, ce faisant, il détériore et avilit son corps.
C’est un homme qui s’est vraiment, inconsciemment, éloigné de Dieu, qui n’est plus relié
à Dieu.
La chose la plus importante pour vous c’est que je vous demande de vous séparer vous-
même du mal, que je vous dise qu’il est grand temps que vous entriez en contact avec
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Dieu et aussi gardiez ce contact. Seul Dieu vous enverra tout le bien, et vous recevrez
alors vraiment le salut.
Pensez au bien dont vous avez besoin pour vous et aussi pour vos proches. Il ne faut pas
vous laisser tourmenter par la souffrance, il ne faut pas vous y abandonner.
Il faut que vous vous ouvriez vraiment, vraiment au bien, que vous vous consacriez
vraiment à Dieu et que vous captiez en vous ce vrai message divin.
Dieu est l’émetteur, l’homme est le récepteur. (…) Si vous ne vous mettez pas en
réception, vous ne pourrez pas recevoir l’onde de l’émetteur.
Dieu nous donne tout le bien, nous devons seulement accueillir en nous tout ce qui est
Sien et qu’Il nous envoie. Alors, faites-le !
On ne peut prouver le bien que par des actes. Faites parler les actes !
Accordez plus d’attention à votre corps chaque jour, chaque heure, chaque minute,
chaque seconde. Maintenant, ne dites pas que vous n’avez pas le temps. C’est le temps
que Dieu nous a donné, qu’Il a donné à tout être vivant, nous devons seulement nous en
servir. Mais si vous croyez nécessaire de l’utiliser à autre chose, il ne reste rien pour vous.
Alors ce fiasco est inévitable, alors vous vous affaiblissez et ne reprenez jamais de forces.
Je l’ai déjà répété si souvent ici aujourd’hui, mes amis, pour que vous le preniez vraiment
à cœur. Cela se répète aussi dans la vie, de telle façon que vous devez penser à votre corps,
le soigner. Vous savez aujourd’hui qu’il ne suffit pas à votre corps de manger ni de boire,
mais qu’il a besoin aussi de la force spirituelle, de la force divine. Il a besoin d’énergies
que Dieu a déterminées pour vous et pour votre corps.
Vous êtes comparable à une ampoule électrique et si vous n’êtes pas connecté à l’œuvre
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bonne et divine dont vous recevez le courant de vie, vous ne pouvez pas vivre. Alors vous
ne valez rien, pas plus que l’ampoule.
Vous devez d’abord savoir quelle valeur vous accordez à vous-même et, avant toutes
choses, vous devez savoir ce que vous devez à votre corps.
Dieu a prévu tant de choses pour nous, mais l’homme ne les accueille pas en lui.
L’homme préfère se tourmenter, il s’occupe plus volontiers du mal, il s’en occupe jour
après jour, oui il traite même le mal au lieu de se tourner vers Dieu et de Le suivre
vraiment et de se laisser guider par Lui, faisant ainsi ce que Dieu a déterminé pour lui.
Car en tant qu’hommes, en tant qu’enfants de Dieu, vous recevez vraiment du Seigneur
le courant de vie, et lorsque vous le recevez, alors seulement vous pouvez affirmer votre
raison d’être, alors seulement vous pouvez dire que vous êtes reliés à la grande œuvre
divine.
Mais je vous le dis encore une fois : ce n’est pas moi qui ai guéri l’homme, c’est le Tout-
Puissant, c’est le Seigneur Dieu. Car c’est Son œuvre, pas la mienne.
Ce n’est pas ma force, ce n’est celle d’aucun homme. (…) car l’Etre Suprême, c’est notre
Seigneur Dieu. C’est l’Etre Suprême au-dessus de tous les hommes, le Créateur, et Lui
seul a ce pouvoir.
Je veux aider et guérir. Moi-même, je ne fais rien, mais je sais que les forces affluent
vers moi et que je peux les exploiter pour guérir les hommes.
Les forces naturelles ne peuvent pénétrer dans le corps que si l’homme garde d’abord
son calme, lequel est indispensable pour cela, et ensuite s’il sait ce dont son corps a
besoin pour remplacer le désordre en lui.
Si l’homme vit dans l’ordre divin, il se sentira toujours libre de tout fardeau et pourra
ainsi être un homme heureux qui dit oui à la vie, c’est-à-dire qui dit oui au bien, oui à
Dieu Lui-Même.
Mon intention n’est pas d’appeler à la révolution, ce que vous avez déjà craint d’un côté,
non, pas du tout. Je ne veux pas provoquer la haine, je ne vous pousse à rien, non, je vous
rappelle seulement à l’ordre.
Pesez chaque mot et chaque phrase que vous dites, et chaque pensée que vous captez
pour savoir si elle est digne de l’être ! Et demandez-vous de façon très précise si vous avez
bien agi. Rappelez-vous vous-même tous les jours à l’ordre, c’est-à-dire à Dieu !
Réprimandez-vous vous-même !
Si vous êtes prêts à ne rien exiger mais à acquérir vraiment tout ce qui vous est destiné,
alors vous pourrez ressentir beaucoup de bien en vous-même, beaucoup de bien dans
votre propre corps, mais aussi beaucoup de bien dans le corps de votre prochain. Croyez
seulement !
On peut toujours aider, lorsqu’on sait que l’on a eu soi-même besoin d’aide, qu’on a fait
l’expérience d’être aidé, et que grâce à cela on a reçu aussi le salut, c’est-à-dire que
l’homme s’est senti libéré du malheur.
Aime ton prochain comme toi-même. Ne pas être méchant, malhonnête, ne faire de mal
à personne ! Vous devez être tous bons, bons les uns envers les autres. Vous devez savoir
que vous êtes solidaires les uns des autres, pauvres comme riches. Ne jamais être jaloux.
Débarrassez-vous de la haine et de la jalousie, car vous vivez tels que vous êtes. La haine
et la jalousie mènent à la dispute et à la querelle.
Ne fut-il pas toujours ainsi que l’intellect de l’homme a critiqué ce qui était nouveau et
s’en est même moqué jusqu’à ce que la substance vraie s’impose et que la vérité devienne
réalité ?
Cherchez donc la vérité, accueillez la vérité en vous, afin que vous puissiez dire aussi le
vrai.
Si l’homme arrive à croire à nouveau au véritable divin, il pourra faire sur lui-même
l’expérience du salut s’il sait mettre la foi en pratique.
Ce n’est pas moi qui guéris, mais la force divine à travers moi.
Mon action et ce qu’elle engendre servent seulement à remettre tous les hommes de
cette terre sur le droit chemin, sur le chemin divin. C’est la grande conversion.
Je fais cadeau de ma vie à tous les hommes de cette terre, et tous doivent apprendre,
tous doivent savoir pourquoi, pour quelle raison, pour quelle cause je le fais.
Ma vie n’est pas ma vie. Je vis la vie de tous les êtres vivants. Je veux les aider tous.
C’est ma mission, non ma profession, mais ma vocation que d’aider mon prochain.
Il est en mon pouvoir d’aider seulement les hommes qui sont prêts à accueillir à
nouveau en eux la foi qu’ils ont perdue.
Si vous croyez que vous recevrez le salut, alors vous êtes déjà sur le bon chemin. Croyez
seulement !
S’il vous est arrivé quelque chose de fâcheux parce que vous avez mal agi, ce n’est pas
grave. Mais tirez-en la leçon. Ne commettez pas la faute encore une fois !
Celui qui s’élève sera abaissé et, en un clin d’œil, il se retrouve par terre.
Nous sommes tous des enfants de Dieu, nous n’avons qu’un Père, et c’est Dieu.
La volonté de Dieu est déterminée. Dieu veut aider l’homme qui a reconnu que le mal l’a
avili. Dieu l’aide, Dieu le guide et Dieu pardonne aussi.
Dieu connaît parfaitement cette terre qui est la Sienne. Il se montre uniquement dans
toute Sa splendeur et Sa gloire dans tout ce qu’il a créé pour nous.
Qui n’a pas encore ressenti cette vie ni sa présence ici comme la chose la plus sacrée, je
dois dire qu’il est une pauvre créature ; je n’emploie pas volontiers ce mot. C’est une
créature misérable, qui ne fait que gêner et qui conduit les hommes seulement vers le
mauvais, seulement vers le mal.
Aime la vie sur cette terre, Dieu dit : Qu’il en soit ainsi !
Qui possède cette terre ? Qui a créé cette terre, qui a créé tous les êtres vivants sur cette
terre et que vous ne connaissez qu’ici ? Aux côtés de qui devons-nous être ? (Quelqu’un
murmure : de Dieu) Bien sûr, de Lui seul.
Je sais, il y a des gens qui ont prétendu maintes fois – en parlant bien sûr seulement
d’eux-mêmes – et répété sans cesse :« Que m’importe le bien ? Que m’importe le divin ?
Le principal est que je possède. » Mais si les personnes de bonne foi, qui se sentent
encore comme les enfants de Dieu, disaient à ces gens :« Alors tu n’as plus de raison
d’être ici, que cherches-tu ici ? Tu jouis pourtant constamment du bien, du divin ! Tu
respires bien l’ai ! Le soleil t’éclaire bien et tu reçois ses rayons ! Tu marches bien sur la
terre divin ! Tu portes bien des vêtements et tu manges et bois pour pouvoir vivre ! »
Nous sommes tous dépendants de Dieu. Sans Dieu, il n’y a pas de vie. Dieu est la vie
même.
Le Seigneur Dieu fait tout pousser pour nous les hommes et pour les animaux afin que
nous puissions vivre, afin que nous puissions exister. Il ne nous laisse pas mourir de
faim.
Pour vous donner encore un meilleur exemple, prenons une pomme de terre. Mettez-la
dans l’eau ou sur une pierre ou bien n’importe où, peut-être sur un arbre ou même dans
l’étable ou dans votre appartement ou dans la cave et dites : « Bon, maintenant, pousse et
multiplie-toi ! » Ou bien prenez la pomme de terre et déposez-la dans le sol, dans la terre,
travaillez bien la terre et mettez-y aussi de l’engrais. Il faut travailler et se donner de la
peine si l’on veut que cette pomme de terre se développe, c’est-à-dire qu’elle se multiplie.
Car comment voudrait vivre l’homme si Dieu, d’un seul coup, ne faisait plus rien pousser
ou s’il venait à l’homme l’idée de croire qu’il faut faire comme cela, qu’une pomme de
terre est une pomme de terre, que c’est égal si je la plante ici ou là. Si vous retirez le
terrain naturel à la pomme de terre et si vous préparez, disons, un terrain artificiel, et que
vous commencez à croire et à dire : « Ici elle doit aussi bien pousser et se multiplier que
là-bas », cela ne fonctionne pas. Ainsi, prendre le chemin artificiel pour vivre est
impossible. Nous, les hommes, nous devons rester sur le chemin naturel, sur le vrai
chemin divin, pour pouvoir alors espérer une aide divine.
Dieu est dans chaque être vivant, Dieu est vraiment partout. Seulement il y en a moins
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dans l’un, dans l’autre d’avantage, c’est-à-dire rien n’est outre mesure, mais chaque être a
seulement autant de vie en lui que Dieu l’a voulu ; mais Il est partout, dans tout.
Mes amis, vous croyez peut-être que Dieu nous appartient. Non, au contraire, c’est nous
qui appartenons à Dieu.
Nous, les hommes, nous sommes dépendants de la nature. Nous ne pouvons pas nous y
soustraire, ainsi que beaucoup le prétendent : « Quittez la nature, entrez dans la culture !
» L’échelon de la culture a été gravi et le naturel, ce qui est purement humain, a été
quelque peu écarté. Mais nous sommes dépendants de la nature. Ce que le Seigneur Dieu
fait pousser pour nous, nous ne pouvons pas nous en passer.
Il y a des siècles que l’homme s’est écarté du chemin de la nature, de la foi en Notre
Seigneur. Chacun croyait pouvoir y arriver tout seul. Chacun pensait : « Maintenant, nous
sommes sur la terre, maintenant nous nous installons comme nous le voulons et tout ira
bien. » Mais moi, je vous dis que personne ne peut recevoir d’aide sans l’intervention de
Notre Seigneur Dieu. Et celui qui croit pouvoir se soustraire à la nature que Dieu a si
merveilleusement créée pour nous, les hommes, qu’il aille où il veut ! » On a cru qu’un
homme pourrait se distinguer de l’autre en tournant le dos à la nature et en gravissant les
échelons de la culture. C’est là qu’est l’erreur, c’est à cela que tout tient, c’est ce qui
manque à l’homme : la nature.
On s’est retiré de la nature, on est passé à la culture. C’est-à-dire, on s’est élevé pour être
rabaissé. Nous ne pouvons pas vivre sans la nature. L’homme n’a donc aucun droit de s’en
retirer.
Dieu est tout pour nous et que sommes-nous sans Lui ? Je le dis en toute conviction :
rien !
Celui qui est au service de Dieu n’est pas seulement soutenu par Sa force mais est aussi
protégé. Il pourra vaincre le mal grâce à la puissance de Dieu.
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Chaque homme est sous la protection divine. Seulement, il devrait le savoir, seulement il
devrait se servir de la protection divine. Et c’est ce que la plupart des hommes n’ont
malheureusement pas fait ; ils ne savaient rien de tout cela. L’homme ne sait plus que
Dieu lui parle, que Dieu lui a destiné tant de choses, et qu’il ne les a pas acceptées et n’est
aujourd’hui presque plus en mesure de les accepter, parce qu’il se fait obstacle à lui-
même et tolère constamment le mal.
La façon dont l’homme prend soin de lui-même et de son corps tient à lui-même. S’il
capte la force divine en lui, il reste sous la conduite de Dieu et il est alors sous Sa
protection. Mais s’il ne reste pas sous cette conduite, alors il la perd, alors il n’a plus de
guide. Si l’homme ne reste pas sous la conduite divine, là où il reçoit la force, alors il est
affaibli, il glisse vers le fond et il doit être ramené là où la liaison est possible, où il peut à
nouveau capter les énergies en lui.
L’homme doit se placer sous la conduite divine, sans elle il n’y a pas de vie.
Nous n’avons pas besoin d’avoir peur, nous avons la plus grande des protections, il n’y
en a pas de plus grande. Mais il ne faut surtout pas croire : « Puisque je suis sous
protection, je peux faire tout ce que je veux ! » Non ! Surtout pas ! Ne faire que tout ce qui
est vraiment bien ! Et vouloir seulement le bien, n’accepter rien d’autre que le bien.
Si vous continuez maintenant à vous tourmenter et à vous occuper sans cesse du mal,
vous vous abaissez et avilissez en conséquence votre corps. Alors vous n’êtes plus maître
de votre corps, parce que le mal vous fait perdre la bonne force, et vous n’aurez plus de
force et le mal s’emparera rapidement de vous.
Nous devons obéir au bien auquel nous devons tous obéir. C’est cela que nous devons
faire. C’est le devoir de chaque homme envers lui-même.
Soyez attentifs à ce que vous ressentez, ne pensez pas à vos souffrances que vous m’avez
offertes. Celui qui veut les retrouver n’a qu’à y penser et je les lui rends aussitôt. Celui qui
n’en veut pas les jette et n’y pense plus : je les ai acceptées avec une grande gratitude.
Mais je n’accepte rien gratuitement, je dois vous donner autre chose en échange. Et ceci
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est beaucoup plus léger que la maladie, c’est la santé.
Mais la façon dont vous recevez ne dépend que de vous. Vous pouvez aussi bien dérégler
la radio, de sorte que vous avez une mauvaise réception. Réglez correctement ! Soyez
attentifs à ce qui se passe en vous et alors vous recevez.
Peu importe où vous allez, peu importe où vous êtes, vous recevez partout l’onde
curative.
Je suis l’émetteur qui envoie l’onde curative. Vous êtes le récepteur qui reçoit l’onde
curative.
Vous aussi, vous pouvez transmettre la force divine, si vous faites le Einstellen dans
cette intention, je vous aide alors à le faire.
Ce qui compte, c’est de faire parvenir réellement l’onde curative aux hommes. De même
que vous pouvez recevoir les ondes hertziennes grâce à votre poste de radio, de même
pouvez-vous recevoir l’onde curative chez vous.
Et c’est pourquoi il est important que vous receviez beaucoup de vie, beaucoup de
courant de vie.
Il vous suffit de faire le Einstellen pour pouvoir recevoir ici ce véritable envoi divin ou
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mieux, d’y accéder. Vous constatez vous-mêmes comment vous y accédez. Mais je dois
toujours le répéter, cela seulement si vous prêtez vraiment attention à votre corps, si vous
êtes attentifs à ce qui se passe en lui et beaucoup moins autour de lui, mais en lui, en
votre propre corps.
Tout ce que l’homme fait pour lui et pour son corps est un service à Dieu. C’est là, mes
chers amis, que nous commençons.
Le corps est notre instrument de même que nous sommes tous seulement un
instrument de Dieu.
Nous avons reçu de Dieu un corps pour pouvoir travailler, pour devoir travailler aussi,
pour nous réjouir de pouvoir travailler. Mais nous ne devons pas le faire pour nous
enrichir, c’est-à-dire tomber dans le vice et peut-être même dans l’avidité, la cupidité, cela
ne doit pas être, mes chers amis, il ne faut pas en arriver là.
Dieu nous a vraiment tout donné : un corps si merveilleux grâce auquel nous pouvons
nous mouvoir et nous déplacer, avec lequel nous pouvons travailler, avec lequel nous
pouvons donner forme à notre vie sur cette terre qui est la Sienne et pour que nous
puissions vraiment nous sentir comme chez nous et vraiment nous réjouir dans cette vie.
Si nous faisons l’expérience du divin, et accueillons le divin en nous, alors nous nous
sentons bien, alors nous sommes libres, et nous vivons la vie que Dieu a déterminée ici
pour nous.
C’est seulement avec de bonnes actions que l’homme peut prouver qu’il vit avec Dieu.
Etre un homme veut dire être bon, bon envers les autres, diriger toutes vos pensées,
toutes vos paroles vers le bien, c’est-à-dire les faire suivre d’actes, ne pas se contenter de
promettre, ne pas se contenter de dire.
Pensez de moi ce que vous voudrez, celui qui méprise Dieu n’a pas de raison d’être.
Il est nécessaire à l’homme d’être relié à Dieu (…) Dieu n’en voulait pas plus. C’est le
véritable enseignement divin.
Oui, chers amis, si l’homme savait tout ce que Dieu a prévu pour lui, tout ce que Dieu a
fait pour nous ! Il ne reste qu’une question : qu’avez-vous fait pour Dieu ?
Voyez : Dieu travaille jour et nuit – vous, vous avez votre repos.
Le Seigneur Dieu est notre Père, Créateur de cette terre – Il a ordonné aux hommes : «
Croissez et multipliez-vous ! » Il a fait de la terre un paradis, les hommes doivent y
maintenir l’ordre.
Dieu aime les hommes. Et parce que nous avons été créés par Dieu, nous lui
appartenons. Il est le Créateur.
Nous avons tous du temps. Il faut seulement bien l’employer. Mais si l’homme le
gaspille pour d’autres choses, il n’a plus de temps pour cela.
Aujourd’hui est toujours. C’est toujours aujourd’hui. Si vous êtes présents, c’est toujours
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aujourd’hui pour vous.
Les époques sont toujours également bonnes, mais pas les hommes.
Le premier service divin a vraiment lieu quand l’homme entreprend de réfléchir sur lui-
même, ensuite quand il se connaît lui-même, et ensuite quand il réfléchit
minutieusement sur sa présence ici, qu’il sait dans quel but il est ici, qu’il sert son corps,
qu’il lui fait parvenir tout ce que Dieu a déterminé pour lui, qu’il suit vraiment Dieu de la
façon dont il a à le suivre. Car il est et demeure une créature divine.
Quand viendra le jour, quand viendra l’heure à laquelle vous entreprendrez de réfléchir
sur vous-mêmes, à laquelle vous ferez parvenir à votre corps ce que Dieu a déterminé
pour lui ?
Quand l’homme se connaît lui-même, il sait alors qu’il est une créature divine, il sait
alors qu’il est un enfant de Dieu, il sait alors quel corps merveilleux il a, il sait alors
l’utiliser à bon escient, il sait alors capter en lui la force divine, il sait alors mener son
corps de telle façon et il sait alors accueillir tellement de bien qu’il en a suffisamment
pour pouvoir en donner à son prochain et faire encore tellement d’autres choses.
Je sais très bien que des hommes ne me connaissent pas encore, mais je sais très bien
aussi qu’aucun ne se connaît encore lui-même, que des hommes ne savent presque plus
rien du divin ou peu de Dieu lui-même. Je sais qu’ils n’ont pas encore pu acquérir la
connaissance d’eux-mêmes ni celle de leur corps. Ils doivent se rappeler ce qu’ils sont en
vérité : des hommes !
Dieu a créé l’homme beau, bon et en bonne santé. Et c’est ainsi qu’Il veut qu’il soit. A
l’origine, les hommes étaient entièrement reliés à Dieu, il ne régnait qu’amour, harmonie
et santé, tout ne faisait qu’un. Mais lorsque le premier homme prêta attention à la
mauvaise voix qui parlait en dehors de cette unité, et lui obéit, alors cette union fut
BG JE VOUS DONNE UNE PETITE MAXIME TOME 1 25
rompue et, depuis, Dieu est d’un côté et l’homme de l’autre. Il se forma un grand abîme
entre Dieu et les hommes. Là il n’y a aucun contact. L’homme, livré à lui-même, a beau
être croyant et prier, il subit au cours de sa vie les attaques du mal et se fait entraîner
dans l’abîme. C’est là que vous êtes arrivés dans votre vie, en bas. Vous êtes livrés au
malheur, aux souffrances, aux maux incurables. Je vous dis : « N’allez pas encore plus
bas, mais au contraire je vous appelle à la grande conversion. Remontez et je vous
construis un pont au-dessus de l’abîme ! Quittez la voie de la souffrance pour suivre la
voie divine ! Sur ce chemin, il n’y a aucun malheur, aucune souffrance, rien d’incurable ;
tout y est bon. Ce chemin vous ramène à Dieu ! »
L’homme s’est égaré dans la mesure où il a perdu son véritable instinct humain, pas
seulement depuis hier ni aujourd’hui, non, depuis des générations et des générations et,
peu à peu, l’homme a fini par être ce qu’il est aujourd’hui. Bref, aujourd’hui, il est arrivé
au point de ne pouvoir aller plus loin.
Il m’est permis d’aider une personne à trouver le chemin qui mène au bien mais je n’ai
pas le droit de décider à sa place ni de la forcer à faire le bien. Chacun doit trouver son
chemin lui-même.
Je fais seulement ce que chacun doit faire également : aider et encore aider, conseiller
encore et toujours à l’homme de faire le bien, d’autant plus qu’il attend le bien et qu’il en
a besoin.
Le seul, le véritable médecin, c’est Dieu, mais nous pouvons l’aider à aider.
La maladie n’est pas, comme les hommes le pensent, une punition de Dieu. On peut
comparer cela avec un enfant qui quitte la maison de ses parents. Les parents ne peuvent
dès lors plus rien faire pour lui, ils ne peuvent plus protéger l’enfant. Nous aussi, nous
avons quitté notre Père. Nous ne devons pas oublier que nous sommes uniquement des
enfants de Dieu. Lui seul peut nous aider ! Et Il nous aidera quand nous aurons retrouvé
le chemin qui mène à Lui.
BG JE VOUS DONNE UNE PETITE MAXIME TOME 1 26
Devrais-je vous mentir, devrais-je vous dire que cela ne dépend que d’un seul, d’un
comme moi ? Non, mes amis, cela dépend de vous-mêmes, de la façon dont vous captez le
bien. Quand pouvez-vous le capter ? Pas avant que vous vous soyez séparés du mal, que
vous n’ayez plus rien de commun avec le mal. Avant cela, la réception n’est pas possible !
Avant cela, ce n’est pas possible ! Alors ouvrez maintenant votre cœur et débarrassez-vous
de tout. Chassez-en tous les soucis et les malheurs !
Vous n’avez pas seulement besoin du bien pour vous-mêmes, mais aussi pour votre
prochain, vous devez aussi lui faire du bien. Mais cela vous est seulement possible si vous
avez déjà fait le bien, si vous avez déjà ressenti le bien en vous-mêmes.
Plus vous captez le bien en vous-mêmes, mieux vous vous sentirez, plus l’ordre se fera
vite dans votre corps.
Si vous avez reçu quelque chose, je vous prie de ne pas le crier fort. Vous ne devez pas
non plus faire de publicité pour moi. Vous devez seulement vous réjouir et remercier le
Seigneur Dieu d’avoir recouvré la santé. Mais si vous criez toujours : « J’ai été guéri ! »
c’est la même chose que lorsque vous prenez un œuf, fermez la main et tenez l’œuf en
criant : « J’ai un œuf ! J’ai un œuf ! » Et parce que l’homme ne le voit pas – l’homme ne
croit pas ce qu’il ne voit pas – il dira : « Menteur, tu n’as pas d’œuf ! » et vous continuez
de l’affirmer et appuyez, sans le remarquer, et alors vous n’avez plus d’œuf, de même que
dans le cas présent, vous n’avez plus la santé.
N’ignorez et n’oubliez pas, mes amis, que l’homme vit entre le bien et le mal. Il est entre
les deux, ici le bien, là le mal et au milieu, l’homme qui décide. S’il est trop faible, il se
BG JE VOUS DONNE UNE PETITE MAXIME TOME 1 27
livre au mal, il tombe, il ne peut plus suivre le chemin qui monte, il manque de force, il
dégringole et tombe dans les bras du mal et est alors à la merci du mal. S’il n’y a pas là
une main pour le secourir, pour l’aider et le tirer de là, il est perdu pour un bon moment.
Il devra alors être au service du mal.
Ce que l’homme sème, il le récoltera. Cela veut dire : tout ce qu’un homme émet en
paroles ou en actes reviendra vers lui. Il recevra ce qu’il donne.
Ce que l’homme accueille comme pensées est très important, car les pensées sont des
forces. Si l’homme veut le bien, Dieu l’aide ; s’il veut le mal, c’est Satan qui l’aide. La
maladie s’installe, car c’est une œuvre de Satan.
Il vous suffit d’accueillir une seule mauvaise pensée et vous devenez le serviteur du mal,
vous devenez vraiment le serviteur de Satan. Tenez-vous-le pour dit.
Chers amis, vous devriez déjà en avoir pris conscience jusqu’à ce jour : lorsque vous
accueillez une seule mauvaise pensée, vous avez pu constater chaque fois que d’autres
mauvaises pensées ont pénétré en vous et que vous avez eu alors de mauvaises paroles.
Donc, vous devez faire ressortir de vous tout ce que vous accueillez en vous.
Ce que vous accueillez, ce que vous acceptez est à vous. Si vous n’acceptiez que le bien et
si vous laissiez le mal de côté, alors vous auriez toujours le bien.
L’homme doit toujours ne s’occuper que de lui-même, il doit toujours croire au bien, il
doit toujours le vouloir, il doit toujours l’approuver, il doit être toujours du côté du bien,
toujours du côté de Dieu, parce qu’il appartient à Dieu. C’est tout.
Le bien se fraye sa voie, le bien finira par triompher ! Oui, la vérité se fait jour. Et
l’homme ne peut en faire l’expérience qu’en lui-même.
BG JE VOUS DONNE UNE PETITE MAXIME TOME 1 28
Il faut aux hommes tellement de temps pour se reposer. Pendant une semaine, ils
pensent encore à tout ce qui s’est passé à la maison, la deuxième semaine, ils se reposent,
car ils commencent à vouer leurs pensées au repos, et la troisième semaine, ils pensent
aux obligations qui les attendent à nouveau à la maison. Je ne fais rien de tout cela. Je ne
pense ni à ce qui s’est passé, ni à ce qui va venir, mais je vis entièrement dans le présent.
Je me repose autant en quelques minutes que d’autres pendant des semaines et des mois.
Je suis et reste un enfant, je ne changerai pas, non, et chacun peut penser ce qu’il veut.
Je suis et serai toujours un enfant, je suis un enfant de Dieu, rien d’autre. Je ne me fais
aucune illusion, non, et n’ai pas peur de le dire parce que je sais que je suis seulement un
enfant. Mais beaucoup d’hommes ne sont plus des enfants, car ils sont des adultes.
La vie sans Dieu n’est pas une vie. Un homme n’est digne de ce nom que lorsqu’il croit
au Seigneur. Celui qui Le calomnie n’a pas le droit d’être guéri.
Je vous fais remarquer que la guérison n’est possible que pour ceux qui portent en eux la
foi en notre Seigneur ou qui sont prêts à accueillir la foi en eux.
Je ne viens pas sans que vous vous prépariez, et je demande et prie aussi pour vous, pour
que vous acceptiez seulement la foi, la vraie foi dont vous avez besoin pour la suite de
votre vie, que Dieu, et non moi, vous a destinée, et pour votre propre corps,
Si vous n’êtes pas encore guéris, mes amis, ne rejetez la faute sur personne, sur aucun de
vos semblables. Ne vous en prenez pas à Dieu et ne dites pas : « Il ne m’est plus possible
de croire » ou peut-être : « Gröning n’est pas capable ! » Non, cela dépend de vous-
mêmes, pas de Gröning et pas de vos semblables, de vous-mêmes, seulement de vous-
mêmes.
Je veux vous donner quelque chose. Vous devez savoir pourquoi vous êtes venus. Et cela,
je veux vous le donner.
Evidemment vous ne pouvez pas supporter le courant direct. Je ferai tout pour vous faire
savoir pourquoi je suis en mesure de donner à l’homme ce dont il a besoin, pour pouvoir
lui dire qu’il est maintenant un homme à part entière, pas seulement l’être qui était
malade. Non, la marchandise morte ne vous sert plus à rien. Mais il y a aussi des
BG JE VOUS DONNE UNE PETITE MAXIME TOME 1 29
spécialistes qui peuvent vous revivifier. Le petit transformateur, c’est moi. Et je vous
donne aussi le courant dont vous avez besoin pour que vous puissiez à nouveau vous
affirmer comme homme à part entière.
Qui cherche le divin doit se rapprocher de Dieu et il doit vraiment suivre le chemin que
Dieu à déterminé pour nous tous, pour chacun d’entre nous
Je dois faire revivre ce qui est mort depuis longtemps. Nous ne pouvons pas toujours
ressentir tout de suite la vie nouvelle qui s’installe en nous. Il faut souvent attendre
longtemps, mais ensuite cela arrive tout d’un coup, si entre temps on ne s’est pas laissé
approcher par le mauvais esprit du doute et du manque de foi.
On doit faire reprendre conscience à l’homme que son corps n’a de valeur que s’il se
trouve dans l’ordre divin.
Ce que l’homme ne voit pas, il ne le croit pas. C’est exactement comme si je vous avais
parlé de la radio il y a trente ans et dit qu’il existe une caisse et que lorsque quelqu’un
parle quelque part, à Berlin ou à l’étranger, on peut l’entendre n’importe où. Alors on
aurait dit : « Il est tombé sur la tête. » Aujourd’hui, c’est l’évidence pour tout le monde.
Mais est-ce que quelqu’un a déjà vu les ondes, les ondes hertziennes ? Personne. Et
pourtant, c’est une évidence. Il n’en est pas autrement ici. Personne ne voit l’onde
curative, ni l’onde curative, ni l’onde hertzienne.
Pour éliminer le mal, mes amis, il faut beaucoup, il faut même énormément de bonne
force.
Le mal résistera toujours. Le mal fera toujours tout pour ne pas être éliminé ; et le mal
est si perfide qu’il arrive toujours à s’approcher sans qu’on le remarque et à se glisser
partout.
Comment êtes-vous donc dans la vie ? Qu’avez-vous fait ? Qu’avez-vous dit ? Quelles
pensées avez-vous captées ? N’avez-vous pas montré le plus grand intérêt pour le mal,
c’est-à-dire pour ce qui était une sensation pour vous, pour avoir au moins un sujet de
conversation, pour ne pas vous endormir complètement, pour ne pas vous amollir
complètement, il y avait tant de choses intéressantes, il y avait tant de choses à entendre,
il y avait aussi beaucoup à lire et également beaucoup de mal à voir. Mais une grande
partie de l’humanité en a fait autant et va continuer encore un certain temps à vivre ainsi,
car elle en a tout simplement l’habitude.
Comment a-t-il pu se faire que l’homme soit devenu malade ? A l’origine, l’homme
n’était pas malade. Les hommes sont devenus mauvais, de plus en plus mauvais de
génération en génération. La médiocrité a pris une telle ampleur qu’il n’est bientôt plus
possible de vivre. Querelle et dispute jusque dans les familles, plus de guerres que de paix
entre les peuples ! Les soucis ont apporté la souffrance psychique à l’humanité et ils ont
pris si profondément racine que les hommes n’ont pu échapper à la maladie. Chacun est
pour l’autre une charge psychique. Les hommes sont déformés. Ils se sont éloignés du
naturel, beaucoup ont perdu la foi en Dieu. Mais celui qui dévie du chemin divin perd
aussi sa santé.
Vous êtes victimes d’une force, de la force de l’habitude, de telle sorte que le mot « foi »
est pour vous une simple consolation, mais en vérité vous n’êtes pas capables de croire,
car vous n’avez pas encore pris à cœur le mot « foi ». Vous n’êtes pas encore passés aux
actes !
BG JE VOUS DONNE UNE PETITE MAXIME TOME 1 31
L’homme a dévié du vrai chemin parce qu’il a abandonné une formation qu’il avait en lui
pour la remplacer par une déformation, et c’est une illusion. Et de par cette illusion,
l’homme divin s’est écarté du bon chemin pour s’engager sur le chemin satanique.
Ce que les ancêtres ont fait de mal, vous pouvez y remédier aujourd’hui. Ceux-ci furent
détournés et le pont qui menait à Dieu fut détruit derrière l’homme qui s’était laissé
entraîné et l’homme se trouve aujourd’hui sur le mauvais chemin. Il ne sait plus ce qui
est bon ni ce qui est mauvais. Chacun voit les choses à sa manière et c’est une erreur. Et
c’est pourquoi je me trouve d’abord aujourd’hui devant le pauvre homme malade pour
indiquer le chemin qui ramène l’homme sur la vraie voie divine.
Je vous ai déjà tendu la main, non seulement pour vous conduire par la main, mais pour
vous guider avec le cœur ; c’est en effet ce qui compte le plus, que l’homme soit guidé
avec le cœur, avec le grand amour divin. (…) C’est pourquoi j’appelle chaque homme à la
réflexion et je tends à chacun cette main, ma main, pour vraiment le guider.
Vous cherchez. Vous avez cherché, et ce que vous avez cherché, vous n’avez pas pu le
trouver sur le chemin que vous suiviez. Et là, je vous montre le chemin et vous donne
tant de choses pour le parcourir.
Il est impossible de prendre le chemin artificiel pour vivre. Nous, les hommes, nous
devons rester sur le chemin naturel, sur le vrai chemin divin.
Je vais être bref et je dis, comme toujours, que la science humaine en est à sa fin, qu’elle
a atteint son point culminant. (…) La science s’est appliquée depuis des millénaires à
étudier les phénomènes entre ciel et terre – mais pas de façon naturelle. Les hommes se
sont réjouis comme des enfants d’être arrivés à quelque chose. Mais aujourd’hui, ils en
sont au point où ils ont aussi la capacité de tout anéantir, car l’objectif de Satan est
d’essayer à nouveau de détruire. Et l’homme succombe à la tentation et essaie aussi de le
faire. Je dis seulement un tout petit mot : atome ! Et cela, c’est la science humaine et la
puissance satanique, et c’est ce contre quoi je me bats.
La terre menace d’éclater. Je l’entoure d’un anneau, ainsi, elle ne pourra pas éclater !
Je ne suis pas Gröning. Des hommes ont donné ce nom à mon corps. Mais les hommes
ne reconnaîtront vraiment qui je suis en vérité que lorsque je ne serai plus ici avec mon
corps.
Le malade est sous ma protection, le malade est sous la protection divine pour autant
qu’il recherche aide et guérison.
Il en est ainsi, mes chers amis, il y a vraiment un si grand nombre de choses que
l’homme ne peut pas le saisir avec son intellect. Vous ne pourrez pas le comprendre avec
l’intelligence, c’est-à-dire que vous ne pourrez pas comprendre l’ensemble. Ici, il faut faire
participer votre cœur, il vous faut le ressentir.
Des miracles se sont produits. Oui, cela est un miracle. Ce miracle, c’est Dieu Lui-même.
Cela restera toujours un miracle pour vous, toujours, parce que vous n’avez pas encore la
faculté de comprendre, parce que vous ne vous connaissez pas encore vous-mêmes et ne
pouvez donc pas connaître Dieu non plus.
Qui peut faire ces miracles ? Un homme, croyez-vous ? Je dis : non ! Un seul le peut,
Dieu Lui-même.
Mais ce miracle peut également arriver dans votre corps, si vous vous donnez
entièrement à Dieu, si vous vous ouvrez à Lui, si vous renoncez à tout ce qui est mal et si
vous ne prêtez plus attention à ce que vous dit une mauvaise langue, une langue agitée.
En quoi cela concerne-t-il le corps, lorsque quelqu’un apporte une méchante, une
mauvaise ou une triste nouvelle ? L’homme l’accueille dans son corps et il est aussitôt
BG JE VOUS DONNE UNE PETITE MAXIME TOME 1 33
affligé.
Ne jamais se suggérer quoi que ce soit en disant : « Si je fais ceci ou cela, je serai à
nouveau malade ! »
L’homme n’est pas libre, il ne peut rien faire librement, il n’a même pas le droit de
penser librement, il est vraiment dans un état d’hypnose. Et suggérer veut dire que
quelqu’un peut influencer quelqu’un d’autre dans un sens ou dans l’autre. Ainsi la
maman dit : si l’enfant est malade, il ne doit pas faire ceci ou cela. Ou bien : si je me lève
et descends l’escalier, je ne le peux pas, je ne dois pas marcher vite, je ne dois pas monter
l’escalier, je ne dois pas non plus faire trop de choses, je ne dois pas ceci, pas cela.
L’homme se suggère lui-même ses propres souffrances. Non seulement cela, mais il le
fait encore aux autres.
Ne cherchez pas ! Si vous cherchez, vous trouverez. Si vous cherchez la maladie, vous la
trouverez aussi.
Celui qui s’occupe d’un travail quelconque et s’y consacre sans relâche le concrétise un
jour. Celui qui s’occupe de sa maladie, la concrétise également.
Est-ce que le bien revient lorsque vous vous faites du souci ? Non, c’est de pire en pire.
C’est la maladie de tous les hommes que de se faire du souci.
Si je pose maintenant la question : qui me donne ses soucis, qui me donne ses
souffrances ? S’en débarrasser et recevoir quelque chose de nouveau. Maintenant, veillez
à recevoir la santé, c’est à dire ce qui est nouveau ! On jette le mauvais et on accueille la
santé. Il ne faut pas penser à la maladie !
Mes guérisons ont leur fondement dans une force comprise dans l’ordre divin de la
BG JE VOUS DONNE UNE PETITE MAXIME TOME 1 34
nature et non pas dans une entorse aux lois de la nature.
Ceux qui ont encore un corps souple le crispent si souvent, si volontiers, c’est aussi la
force, la force de l’habitude. Les jambes croisées, l’une sur l’autre, bien sûr, on peut se
relâcher ou se prélasser, mais pas quand on veut recevoir le bien, la force divine. Pour
cela, il faut être libre, avoir les mains ouvertes, être assis ou debout les mains vides.
Vous pouvez aussi être déplacé, on vous a poussé aussi de la place à laquelle Dieu vous
avait mis. Pourquoi ? Pour la seule raison que vous avez écouté les hommes et n’avez plus
écouté Dieu. Si maintenant vous revenez à l’écoute de Dieu, vous revenez lentement à
votre place dont on vous a poussé.
Vous êtes encore à l’écoute de l’homme. Vous êtes encore à l’écoute de Satan. Je suis
seulement à l’écoute de Dieu, ce à quoi vous aussi devriez aspirer.
Prenez une coupe qui est remplie peu importe de quoi, de fruits si vous voulez, qui sont
là depuis des jours et dont personne ne s’est occupé, dont personne n’a su que faire, et qui
sont devenus mauvais. Vous ne pouvez plus manger ces fruits. Et voici maintenant
quelqu’un qui veut vous donner de nouveaux fruits sains. Ce serait une grosse bêtise de
vouloir déposer ces nouveaux fruits sains dans cette coupe, car ils deviendraient mauvais
comme les autres. Si vous voulez des fruits sains, il vous faut d’abord jeter les mauvais
qui ne sont plus mangeables, mais non seulement cela, il faut également nettoyer la
coupe pour pouvoir y déposer les bons fruits. Comparez la coupe avec votre corps et les
fruits abîmés avec vos organes malades et les fruits sains sont l’espoir que vous portez en
vous. Mais cela est impossible si vous ne jetez pas le mauvais, c’est-à-dire, dans ce cas, si
vous vous occupez de votre maladie.
Quand un vêtement est sale, il faut le nettoyer ; on nettoie tout, l’homme n’a seulement
pas pensé à se nettoyer lui-même. Il a pensé à tout, chapeau ! L’homme a réalisé
beaucoup de choses sur cette terre, il n’a simplement pas pensé à lui-même. Ce qu’on voit
du dehors est propre et impeccable, le corps est seulement nettoyé à l’extérieur, mais à
l’intérieur, on n’en est pas encore là.
Que fait l’homme ? Qu’a-t-il fait ? Destruction ! Pourquoi ? Parce qu’il est tombé au
service de Satan. Il ne le serait pas s’il avait gardé le vrai instinct humain. Il l’a perdu, je
veux le lui rendre.
Vous êtes déjà tous dans un état d’hypnose, parce que vous avez perdu l’instinct humain.
C’est pourquoi je vous le dis encore : la confiance que vous me portez doit naître
instinctivement dans l’homme. Non, il ne faut pas qu’il dise seulement « j’ai confiance »
et intérieurement qu’il pense autrement. Ce serait faux. Cela doit naître seulement de sa
plus profonde conviction, du plus profond de lui-même. (…) C’est l’élan intérieur, c’est le
véritable instinct humain que l’homme a perdu petit à petit et depuis de longues années –
et pas la génération d’aujourd’hui, mais beaucoup d’hommes déjà depuis des milliers
d’années.
Cela ne sert à rien de dire : « Je crois en Dieu » ou : « Je vais voir Gröning, j’ai confiance
en lui », si ce sont des paroles creuses. Si cela ne vient pas du dedans, c’est inutile. Je ne
peux pas aider ces gens-là. Je peux seulement les aider s’ils viennent à moi, poussés par
une vraie conviction intérieure, par un pur désir intérieur.
Dieu a tout donné aux hommes : la semence. Il y a mis sa destination et nous devons
nous servir de Sa semence, nous devons mettre la terre à profit, nous devons la travailler,
nous devons déposer la semence dans la terre et là Dieu se montre dans toute Sa
splendeur et Sa gloire. Ce qui en sort, c’est le fruit dont nous pouvons nous délecter, avec
lequel nous pouvons nous fortifier, fortifier notre corps. Dieu en a décidé ainsi et c’est
bien.
Jusqu’à présent, la haine et la jalousie n’existaient pas seulement entre les Allemands,
mais entre tous les peuples de la terre. Cela aussi doit prendre fin. Et ce sera seulement
possible lorsque chacun aura retrouvé le chemin de la foi. Alors il n’y aura plus d’hostilité
entre eux, entre les peuples de la terre. Et, de cette façon, la paix du monde sera assurée.
BG JE VOUS DONNE UNE PETITE MAXIME TOME 1 36
Qui est-ce ? Qui fait tout pour détruire le bien, le divin ? D’où vient la maladie, la
maladie qui est dans ce qui pousse sur cette terre ? Prenez ce que vous voulez, un fruit
quelconque ou quelque autre être vivant, Satan essaie encore et toujours de tout détruire.
Il a même réussi à ronger l’homme.
Chaque homme et aussi ces corps que Dieu a créés sont et restent divins, sont et restent
divins aussi lorsque l’homme est atteint du mal et est guidé par le mal.
Ainsi, vous pouvez être allongé là, je dis : « Lève-toi » et vous dites : « Non, je ne me lève
pas. » Et vous pouvez quand même dire : « Non, je ne le fais pas. » Oui, alors si c’est
comme cela, eh bien ! vous ne pouvez pas marcher, vous devez rester allongé.
Celui qui a la foi en Dieu peut être guéri par mon intermédiaire. Car ce que je dis se
réalise.
Donnez-moi votre maladie ! Donnez-moi vos soucis ! Vous n’en venez pas à bout. Je les
porte pour vous. J’ai le dos large.
Donnez-moi votre maladie, vos soucis et vos difficultés et tout ce qui est mauvais. Je
prends tout. J’ai déjà été chiffonnier. Je sais quoi faire de ces mauvaises choses.
Je crois pouvoir dire avec certitude que vous me remettez tous vos soucis, toutes vos
souffrances. Oui, vos soucis aussi. Comment j’en viens à bout, c’est mon affaire. J’ai déjà
ramassé tant de choses et je peux en prendre encore davantage.
Je vous fais remarquer une chose : vous m’avez aussi donné vos soucis. N’en portez pas
le fardeau, laissez-moi les soucis !
Ne soyez méchants avec personne, mes amis ! Etre méchants veut dire que vous avez
capté le mal en vous, c’est déjà diabolique. Renoncez-y à l’avenir !
Vous pouvez venir en toute quiétude me donner une gifle, je ne vous en voudrai pas
pour autant. Je me réjouis en disant : « Il s’est maintenant libéré du mal, maintenant je
dois agir, maintenant je dois lui donner le bien. »
Si vous êtes tristes, je suis triste aussi ; si vous êtes gais, je suis gai aussi.
Vous devez savoir que vous ne faites qu’un. Vous devez aimer votre prochain comme
vous-même. C’est mon désir, c’est ma volonté qu’il en soit ainsi. Si cela se produit que les
hommes se retrouvent les uns des autres, alors il leur sera accordé d’être aidés.
Je vous fais savoir que vous tous qui vivez ici dans ce grand monde divin êtes seulement
des enfants de Dieu. Le seul médecin, le médecin de tous les hommes est et sera toujours
notre Seigneur Dieu. Lui seul peut aider. Mais Il aide seulement l’homme qui a trouvé le
chemin vers Lui ou bien, comme je l’ai déjà dit, qui est prêt à s’engager sur ce chemin, à
accueillir la foi en lui et à vivre avec elle.
J’aide celui qui croit en Dieu, et je chasse loin de moi celui qui est possédé de Satan et
qui est un homme mauvais.
Je ne reconnais à aucun homme le droit d’exiger quelque chose de moi, mais seulement
d’obtenir.
Je sais que vous voulez aide et guérison et c’est pourquoi je dis : ne rien exiger, mais
obtenir !
Je ne donne jamais rien comme l’homme le veut car je donne comme je reçois, non pas
de l’homme, je dois insister beaucoup sur ce point et le souligner, comme je reçois de
Dieu Lui-Même. Je ne peux rien y changer et n’y change rien non plus.
Je ne fais que mon devoir et j’occupe la place que Dieu m’a donnée, et aucun homme ne
peut m’en faire partir.
BG JE VOUS DONNE UNE PETITE MAXIME TOME 1 38
Je suis inébranlable, personne ne peut me faire tomber, et je reste celui qui rétablit pour
vous la liaison avec Dieu.
Je n’obéis pas aux ordres humains, mais seulement aux ordres divins.
Je suis toujours l’homme qui sème le calme et la paix sur cette terre et qui les récoltera
aussi.
Vous ne pouvez pas me faire perdre mon calme céleste et divin. Personne ne peut
accéder à ce calme, personne ne peut me le prendre.
Ce qui est vérité est vérité et ne doit en aucun cas être déformé. La vérité seule est
durable.
Celui qui donne des leçons au nom de la vérité n’est sur le chemin qui mène à Dieu que
s’il l’enseigne aux autres.
Oui, mes amis, vous devez toujours être du côté de la vérité, vous devez toujours dire la
vérité à celui qui ne la connaît pas encore, qui ne l’a pas encore rencontrée.
Il s’agit également d’une chose, de ce qui est purement divin en l’homme et qui est
l’âme. Car l’homme a la pure réception divine, la réception de l’émission divine par le
biais de l’âme.
Si l’homme même, qui est bien en réalité, en vérité, seulement un esprit, vit selon la
volonté du mal, alors l’âme se ferme et l’homme a totalement perdu la liaison avec Dieu.
Alors, il est un homme impie.
L’enjeu est de sauver l’âme, chers amis, l’enjeu est le Divin pur, il s’agit d’empêcher qu’il
BG JE VOUS DONNE UNE PETITE MAXIME TOME 1 39
ne tombe dans les griffes de Satan.
Disons que je suis le petit médecin de l’âme, je prends soin de l’âme, je l’ouvre, je sais
comment l’ouvrir pour libérer l’homme.
Redonner de la force à l’âme veut dire que l’homme reçoit à nouveau par le biais de
l’âme que Dieu lui a donnée dans son corps et grâce à laquelle il peut recevoir l’émission
divine.
Parmi ceux qui font partie aujourd’hui de mon cercle d’amis, je ne veux en savoir aucun
de crédule. Il ne doit pas être crédule ! Il a l’obligation, comme moi-même, de se
convaincre de tout.
Je vous en prie, ne soyez pas crédules. Je dis aujourd’hui comme toujours : « Vous
n’avez pas besoin de croire ce que je dis. » Je ne l’exige pas non plus. Vous avez un devoir,
celui de vous en convaincre vous-mêmes.
Je ne peux que vous crier d’ici que je suis déjà en train de le faire, mais vraiment de le
faire ! Croyez-le, convainquez-vous-en ! Ce ne sont pas seulement des mots, non, mes
amis !
Que sait l’homme de mes faits et actes, de ma présence ici et là ? (…) Quand je dis : « Je
vis ici et là-bas, je suis partout en même temps », c’est la vérité.
Vous devez suivre le bien ; suivre, c’est-à-dire suivre le bien que nous avons tous à
suivre, auquel nous appartenons. C’est ce que nous devons faire ! C’est ce que chaque
homme doit à lui-même. Et s’il ne suit pas : à parti pris, point de conseil.
Qui fait tout ce qu’il a à faire ? Qui ici est déjà passé aux actes ? Où est l’homme ? Où
sont les hommes ? De combien l’humanité s’est-elle écartée du chemin qui nous mène,
qui mène tous les hommes vers Dieu ?
Si vous libérez la maladie de façon que je puisse vous la prendre, c’est bien ; si vous la
retenez, alors je ne peux rien faire. Le septième commandement l’interdit : « Tu ne
voleras pas. » Je pécherais si je prenais à l’homme la maladie par la force. Je n’ai pas le
droit de voler ! Celui qui aime sa maladie la retient ; à celui qui peut l’oublier, je la prends
s’il la libère, non seulement en pensée, mais aussi par les actes. Vous devez entendre mes
paroles ! Je ne veux pas vous influencer. Si vous libérez la maladie, alors je vous prends
toutes vos souffrances.
A quoi cela sert-il que je vous enlève vos souffrances si vous ne savez pas du tout quoi
faire de la santé ?
Si vous recevez ce cadeau, soyez donc curieux ! Essayez donc de faire ce que vous ne
pouviez faire auparavant, regardez si vous le pouvez maintenant ! Si vous ne pouviez vous
remuer ni faire de mouvements, regardez si c’est maintenant tout d’un coup possible !
Et ensuite je vous demande de ne pas être paresseux. Vous devez vous remuer et bouger
! Faites s’il vous plaît ce que vous ne pouviez pas faire auparavant !
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Que chacun se remue et se mette en mouvement !
L’homme doit faire tout pour cela – faire signifie : passer aux actes.
Avoir la foi veut dire que chacun en donne la preuve par ses actes. Chacun doit
transformer sa foi en actes, alors tout est bien.
Que c’est mauvais pour celui qui a connu la guérison, ayant trouvé le chemin, et qui ne
tient pas sa parole, qui oublie à nouveau le bien, tel qu’il en a besoin, mène à nouveau
une vie déréglée, obéit à nouveau aux hommes et se laisse à nouveau déformer par eux !
Et qui dit alors : « Oui, celui-là et celui-là, ils ont raison, ça ne dure pas longtemps, ça ne
tient pas longtemps. » A qui la faute ? C‘est la propre faute de cet homme-là. Chers amis,
ne rayez pas ce mot, mais soulignez-le, c’est uniquement de sa faute.
Comme l’homme gaspille son temps à parler de ses voisins, de sa famille, de ses
connaissances, de la façon dont ils vivent ! Moi je dis, cher ami, demande-toi à toi-même
comment tu vis ! Occupe-toi d’abord de ta propre vie ! Fais d’abord en sorte de revenir
vraiment sous la conduite divine ! Laisse ton prochain tranquille ! Quand tu veux parler
de lui, quand tu veux le juger, c’est déjà le mal. (…) En un mot, mes amis, oubliez les
papotages, oubliez les commérages !
Lorsque l’homme fait le premier pas vers Dieu, alors il est aidé. C’est à lui, à l’homme, de
se rapprocher de Dieu.
Aucun homme n’est sans péché. Il n’y a aucun homme qui n’ait fait quelque chose de
mal. Mais si au moins il était de bonne foi et le reconnaissait ! Vous n’avez pas besoin de
me le dire, réglez vos comptes avec vous-mêmes, débrouillez-vous avec vous-mêmes : «
Oui, j’ai été une crapule, je n’aurais pas dû dire cela, je n’aurais pas dû faire cela. » Alors,
c’est bien. La connaissance de soi est le meilleur chemin vers l’amélioration.
Dieu a une loi, Sa loi. Celui qui ne la connaît pas, qui ne la prend pas à cœur, ne la suit
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pas, celui-là ne connaît pas la réussite.
C’est exactement la même chose, mes chers amis, que vous devriez appliquer à vous-
mêmes pour que vous sachiez ce que signifie pour vous votre propre naissance, votre
présence ici, votre propre vie sur cette terre pour laquelle Dieu vous a vraiment fait
cadeau de votre corps. Alors vous pourrez sanctifier la vie et la reconnaître à sa juste
valeur.
Vous devez rompre avec tout le mal, vous devez être réceptifs pour capter ce qu’il faut à
votre corps afin que l’ordre y revienne.
Je tiens beaucoup à remercier du plus profond de mon cœur tous mes chers amis, mes
collaborateurs infatigables et tous ceux qui s’efforcent de s’engager également sur ce
chemin, pour la fidélité et la sincérité avec lesquelles ils ont cherché la voie de
l’élimination du désordre en eux-mêmes et en ceux qui leur sont chers.
Ne vous laissez pas (…) détourner de votre fidélité ni de votre sincère recherche du
chemin de la connaissance. C’est seulement si nous parcourons ensemble, dans le respect
les uns des autres et solidement unis, ce chemin divin, que nous pourrons atteindre le
grand but de la délivrance intérieure et extérieure du mal. Alors seulement nous pourrons
maîtriser les attaques et les empiétements du mal. Car seul celui qui fait confiance à Dieu
n’a pas bâti sur le sable.
Je vous souhaite à tous et de tout cœur bonne chance dans l’amour et le service.
Et pour finir, chers amis, vous pourrez reconnaître ce que je veux dire dans cette pe-tite
phrase:
Chers amis, si vous avez compris mes maximes, vous saurez exactement ce que vous
devez à vous-mêmes. Je sais exactement que vous ne saviez plus grand chose, voire plus
rien de tout ce que vous devez à vous-mêmes.
Bruno Gröning