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DANS LA MÊME COLLECTION

Dr F.-W. Bailes : V o t r e E s p r i t p e u t v o u s g u é r i r .
Le principe universel de la guérison.
Georges Barbarin : C o m m e n t o n s o u l è v e l e s m o n t a g n e s .
La puissance créatrice de la pensée.
Georges Barbarin : L ' O p t i m i s m e c r é a t e u r .
Votre devoir d'être heureux.
Georges Barbarin : L e s C l é s d e l ' a b o n d a n c e .
Le jeu passionnant de la Vie.
J e a n Brun : Vivez d a n s la j o i e !
Le bonheur est en vous.
Philippe Deloge : La P r o m e s s e d u b o n h e u r .
Il est fait à chacun selon sa foi.
Dr Stuart Grayson : V o u s ê t e s n é p o u r la p r o s p é r i t é .
Principes spirituels de l'abondance.
Richard Ingalèse : Le P o u v o i r d e l ' e s p r i t .
Vos pensées sont des forces.
Edward L. Kramer : C h e m i n s v e r s la p u i s s a n c e .
Le livre qui vous démontrera que rien ne vous est impossible !
Dr Joseph Murphy : L ' É n e r g i e c o s m i q u e , cette puissance qui est en
vous.
Dr Joseph Murphy : L ' I m p o s s i b l e e s t p o s s i b l e !
La maîtrise de votre puissance créatrice.
Dr Joseph Murphy : La D y n a m i q u e d u b o n h e u r .
Le succès, l'harmonie et l'épanouissement par la pensée positive.
Dr Joseph Murphy : La P a i x e s t e n v o u s .
Les lois spirituelles de la vie harmonieuse.
La p r o m e s s e
du bonheur

collection « La Science de l'Être »


L'AUTEUR :
Né en 1951, Philippe Deloge est titulaire
d'une maîtrise en droit public et poursuit
une carrière dans l'administration.
Depuis son enfance, il mène une
réflexion approfondie sur les valeurs de
l'existence, les problèmes philosophiques et
religieux.
A l'âge de 18 ans, il fit déjà des conférences sur les problè-
mes de société au cours desquelles il aborda des sujets tels que
la drogue, l'éducation...
Ce qu'il écrit est le résultat de sa propre démarche ; en effet,
on ne peut être proche de la vie que si on l'est déjà de la sienne,
sinon ce qui est dit reste abstrait, intellectuel et sans valeur vécue.
Philippe Deloge ne croit pas aux mystères ni à ce qui est
caché. Pour lui, ce qui est vrai doit pouvoir s'expliquer à la lumière
de la psychologie et de la spiritualité, d'une façon simple et intel-
ligible par tous. Néanmoins, il ne prétend pas pouvoir penser à
la place d'autrui : à chacun sa vérité, à chacun sa propre voie.
Philippe/Deloge
/

L a p r o m e s s e

d u b o n h e u r

Il e s t fait à c h a c u n selon sa foi

Éditions Dangles
18, rue Lavoisier
45800 ST-JEAN-DE-BRAYE
© Éditions Dangles, Saint-Jean-de-Braye (France) - 1990
ISBN : 2-7033-0343-2
ISSN : 0243-511X
Tous droits de reproduction, de traduction et d'adaptation
réservés pour tous pays.
Introduction

Il e s t fait à c h a c u n s e l o n s a foi. Ce que disait le Christ


à ceux qu'il guérissait est toujours vrai pour chacun d'entre
nous. Mais que croire ?... Toute la question est là. L'homme
a cru en ses propres possibilités et a ainsi conquis la terre et
commencé ses voyages dans l'espace. Mais à quoi bon, pour
lui, posséder la terre s'il n'y est pas heureux ? Ainsi, le plus
important pour lui c'est son propre cœur. Il n'est d'accomplis-
sement pour l'homme que s'il est heureux au fond de lui-
même.

Alors, s'il est une chose — et une seule — en laquelle


il faut croire, c'est au bonheur auquel l'être est voué. L'homme
a été créé pour le bonheur ; c'est là sa destinée et il n'en est
pas d'autre. Mais nul ne peut servir deux maîtres : vous ne
pouvez à la fois croire au bonheur et à la fatalité. Le bonheur
est la seule réalité ; le reste n'est qu'illusions, mensonges et
apparences.
Le b o n h e u r e s t f a i t p o u r d u r e r . Si vous croyez en la
vie, vous devez nécessairement penser que le temps travaille
pour vous ; il est l'instrument, l'écrin de votre bonheur.
Les êtres sont souvent plus attachés à ce qu'ils appellent
leurs malheurs (ou leurs souffrances) qu'à la vie. Or, c'est la
vie qu'il faut aimer. Votre existence ne peut être belle que si
vous aimez à la fois la vie et votre propre vie, car c'est de vous
que tout commence. Si vous ne vous aimez pas, votre vie ne
peut être belle.
On dit quelquefois que certains êtres n'aiment qu'eux-
mêmes ; cela est faux car celui qui s'aime lui-même est ouvert,
disponible et réceptif aux autres.
La vie répond à votre attente, elle est ce que vous pen-
sez qu'elle est. Dès lors, votre d e s t i n é e e s t e n t r e vos m a i n s .
Votre bonheur, c'est vous qui le construisez, c'est de vous dont
il dépend. Il vous appartient donc de choisir votre propre voie ;
personne ne peut le faire à votre place.
L'image que l'être a de lui-même ne reflète pas l'enfant
de Dieu qu'il est. En effet, l'homme a souvent peur du bon-
heur, préférant s'accrocher à ses béquilles, à ses peurs.
La vie est innocence. L'être a été créé innocent et sa seule
erreur est de ne pas croire au bonheur. Il lui faut se tourner
vers la vie, vers le soleil, et engranger la confiance. La vie est
toujours avec lui et il lui suffit de s'en remettre à elle.
Si rien ne semble sûr ni durable à celui qui doute, t o u t
e s t p o s s i b l e à c e l u i q u i c r o i t . Toutefois, le bonheur que
vous voulez pour vous-même, vous devez également le sou-
haiter pour tous. Il est important de bannir la rancune ; c'est
seulement à ce prix que vous pouvez être serein.
La louange décuple vos forces ; la critique et la suscepti-
bilité affaiblissent. Chacun mène sa vie comme il l'entend. Nous
n'avons pas à nous substituer aux autres en pensant à leur
place. Chaque personne a une vie qui lui est propre, et ce
qu'elle fait lui appartient.
Ce que nous devons faire, c'est ê t r e n o u s - m ê m e ; le
bonheur est à ce prix. Lorsque le Christ était sur la croix, les
passants lui ont adressé cette phrase qui nous revient tel un
boomerang : « Sauve-toi toi-même. » C'est à chacun de nous
de faire le choix, de prendre les décisions.
O n n e p e u t vivre s a n s agir. Sans l'action, tout ce en
quoi vous croyez est vain ; l'important, c'est de marcher.
Comment savoir si la voie que vous voulez choisir est la
bonne ? Il n'y a que votre cœur qui puisse vous le dire ; c'est
à vous de sentir les choses. Tant que vous cheminez, vous
pouvez ne pas encore connaître la paix du cœur. Mais qui cher-
che trouve et celui qui demande reçoit la lumière.
PREMIÈRE PARTIE

La vie n'est pas


une vallée de larmes
CHAPITRE I

La vie répond à
votre a t t e n t e

1. L ' i m p o r t a n t , c ' e s t d e c r o i r e

Il ne faut jamais prendre son interlocuteur de front : les


gens ont horreur d'être contrariés. Ils l'ont trop souvent été,
depuis leur enfance.
Quand une personne vous voit, pour elle vous incarnez
la vie dans son microcosme. La vie doit être quelque chose
de rayonnant.
Il faut éviter de mépriser sa propre personnalité, de dire
du mal de soi. Pour les gens, il est déprimant d'avoir en face
de soi quelqu'un qui se dénigre continuellement.
La meilleure façon de ne pas dire de mal de soi, c'est de
n'en pas penser.
Une règle d'or : les gens o n t de vous l'opinion que
vous avez de vous-même. En gros, si vous dites que vous
êtes beau, les gens penseront que vous êtes beau, même si
vous êtes laid.
La vie n'est pas quelque chose d'objectif, mais de pure-
ment subjectif. Si vous ne vous aimez pas, vous êtes comme
un plat sans apprêt. Ce qu'il faut, c'est savoir se vendre et,
pour vendre, il faut croire à son produit.
L'important c'est de croire. Celui qui croit en quelque
chose voit ce quelque chose se réaliser ; c'est là une loi de
l'esprit. L'esprit régit tout. Vos malheurs ne sont dus ni aux
guerres, ni aux crises économiques ou autres. Votre voisin de
palier n'influe en rien dans votre destinée. La malchance
n'existe pas. Le moteur de votre vie obéit à un seul critère :
vous-même. Celui qui n'a pas compris cela n'a évidemment
rien compris.
Tout ce qui vous arrive dans la vie n'est que la projection
de votre être profond, de vos pensées, de votre mental et de
votre affectivité. En quelque sorte, v o u s ê t e s c r é a t e u r d e
votre univers. Vous récoltez ce que vous semez ou, dit autre-
ment, il est fait à chacun selon sa foi.
Tout ce à quoi vous croyez fermement devient nécessai-
rement réalité, parce que le monde extérieur — votre envi-
ronnement — se transforme au fur et à mesure qu'une idée
germe, voit le jour. La pensée n'est pas quelque chose d'inno-
cent ; elle est créatrice de joies ou de peines selon sa nature.
Les hommes ont coutume de penser qu'une grande part de
fatalité, souvent mauvaise, soumet leur vie à un joug impla-
cable ; d'où l'interrogation : la vie vaut-elle la peine d'être
vécue ?
Il est souvent dit que la terre est une vallée de larmes.
Les gens le disent mais aussi le croient, ce qui fait que l'on
voit plus souvent des gens pleurer que rire.
Pour moissonner il faut semer ; pour récolter il faut inves-
tir. Affirmez votre valeur, mais il ne suffit pas de dire une chose,
encore faut-il la croire. Si vous répétez que vous êtes un génie
alors que vous pensez n'être qu'un imbécile, vous serez encore
plus idiot après la gymnastique éprouvante que vous vous serez
imposée.
Si vous voulez transformer votre vie, vous devez agir sur
votre subconscient. Vous aurez beau répéter cent mille fois que
vous allez être riche, si vous n'adhérez pas à ce que vous dites
vous n'aurez fait que vous appauvrir davantage. Ce qu'il faut,
c'est être convaincu. Les gens convaincus déplacent des mon-
tagnes. Qu'ils se mettent au service du bien ou du mal, ils ral-
lient autour d'eux une foule de gens ; ils sont irrésistibles et
sont d'une certaine manière en état de grâce. Pourquoi celui
qui est pénétré de quelque chose arrive-t-il à gagner d'autres
personnes à ce en quoi il croit ? Parce que c e e n q u o i v o u s
c r o y e z d e v i e n t u n e r é a l i t é v i v a n t e . Les idées ont un corps
et une âme ; elles vivent et ne sont pas quelque chose d'abs-
trait.

2. Semez l'amour en vous et autour de vous

Pour connaître la paix, encore faut-il la semer au-dedans


de soi. Or, à l'intérieur de vous-même, vous êtes agité et tiraillé
par les soucis. Pour connaître la paix, vous devez faire le vide
dans tout ce fatras. Paris ne s'est pas fait en un jour ; ce qui
n'est pas possible aujourd'hui le sera demain. Le tout est de
se décider à faire du temps un allié, or toute votre vie est à
rebours de cette démarche. Vous dites toujours que le temps
est contre vous, comme si vous deviez mourir demain. Le résul-
tat est que vous épuisez votre vie ; vous êtes votre propre bour-
reau. Si vous connaissiez la paix, votre visage serait pacifié,
vous rayonneriez, vous auriez un visage avenant et souriant.
Le sourire n'est-il pas le propre de l'homme ? Commencez
donc par sourire et tout le reste pourra s'ensuivre. L'impor-
tant, c'est d'aimer !
L'agneau symbolise l'amour. Si vous voulez connaître la
paix, commencez par la faire. Évitez d'entretenir des pensées
de mécontentement préjudiciables à votre santé. Evitez les pen-
sées d'inimitié envers les autres. L'amour c'est la vie, comme
le soleil ; la haine et le ressentiment sont la mort. Tant que
vous n'aurez pas compris que vous devez aimer les autres, vous
ne pourrez connaître la paix. En effet, votre mental est encom-
bré par tous les comptes que vous avez à régler avec quantité
de gens. Tous ces litiges, dont vous vous repaissez, font de
vous un infirme. Vivre, ce n'est pas multiplier les contentieux
mais, pour faire la paix avec les autres, vous devez d'abord
la faire avec vous-même.
Tu aimeras ton prochain comme toi-même et ton Dieu
plus que tout. Si vous voulez aimer votre prochain comme
vous-même, encore faut-il que vous vous aimiez ; on ne peut
donner que ce que l'on a. Aimer Dieu plus que tout, c'est met-
tre l'amour au-dessus de tout.
Si vous voulez obtenir quelque chose d'un interlocuteur,
il est nécessaire pour cela qu'il vous écoute. Pour qu'il vous
écoute, il faut qu'il soit bien disposé à votre égard. Et pour
qu'il soit bien disposé, il faut qu'il vous trouve engageant. S'il
sent que vous le méprisez, que vous lui en voulez, vous n'en
tirerez rien. Aussi, pour obtenir quelque chose dans la vie faut-il
se débarrasser de ses béquilles. La rancoeur et la jalousie sont
autant d'entraves qui font de vous un infirme et contribuent
à faire de votre vie un enfer.

3. Ayez la c o n v i c t i o n d ' ê t r e e x a u c é

Votre vie intérieure conditionne votre existence ; aussi


devez-vous connaître la quiétude. Pour cela, il vous faut
apprendre à vous détendre. Lorsque vous vous sentez bien,
asseyez-vous confortablement, gonflez votre cœur de la plus
grande plénitude qui vous est accessible et maintenez-vous en
cet état aussi longtemps que vous le pourrez. C'est lorsque
votre esprit est au repos que vous pouvez le plus agir sur votre
Dans la même collection :

Docteur Joseph MURPHY


LA DYNAMIQUE DU BONHEUR. Le succès,
l'harmonie et l'épanouissement par la pen-
sée positive.
Traduit de l'anglais par Ghislaine Berger; format 15 × 21 ;
208 pages.

La pensée est matière vivante et créatrice. Une attitude mentale


positive, une conviction intime et vraie se concrétisent toujours.
Tout ce que nous imprimons avec force dans notre subconscient
trouve son expression dans la réalité concrète. Ce que vous dési-
rez existe déjà potentiellement en vous, sous forme d'idées, de
pensées et de principes. Sachez comment imprégner votre sub-
conscient de vos convictions qui, si elles sont fermes et inébran-
lables, se réaliseront.
Les vraies et seules causes de l'insuccès sont la peur, l'incerti-
tude, les croyances superstitieuses, les complexes d'infériorité,
la jalousie, la haine, la condamnation de soi, l'hostilité. Les pen-
sées négatives suscitent l'apparition d'émotions et de sentiments
négatifs donnant alors naissance à toutes sortes de troubles,
maladies, échecs et limitations.
Vous forgez vous-même votre propre destin ; rien n'est prédes-
tiné car tout naît dans votre subconscient et votre attitude men-
tale est souveraine : c'est elle qui détermine votre expérience et
conditionne votre devenir. Il s'agit donc de tirer de vos profon-
deurs subjectives l'inspiration, l'illumination, l'intuition, la force
et la sagesse. Changez le cours de vos pensées et toute votre
vie en sera transformée dans le même sens.
En apprenant les lois de l'esprit et comment utiliser les forces
qui sommeillent en vous — ainsi que ce guide pratique vous
l'enseigne — vous ne serez plus une victime mais un vainqueur.
Les sages disaient : « L'homme devient ce qu'il imagine et sent. »
Il e s t fait à c h a c u n s e l o n s a foi. Ce que disait le Christ à ceux qu'il
guérissait est toujours vrai. Mais que croire ?... Toute la question est là.
L'homme a cru en ses propres possibilités et a ainsi conquis la terre et com-
mencé ses voyages dans l'espace. Mais à quoi bon, pour lui, posséder la
terre s'il n'y est pas heureux ? Il n'est de véritable accomplissement pour
l'homme que s'il est heureux au fond de lui-même. Nous sommes enfants
de la Lumière, et cette Lumière est le royaume intérieur dont nous devons
prendre possession.
En un style direct et incisif, l'auteur nous invite à modifier notre manière
de penser et d'envisager l'existence. N o t r e d e s t i n é e e s t e n t r e n o s
m a i n s . Notre bonheur, c'est nous qui le construisons jour après jour, c'est
de nous seul dont il dépend.

Aussi, mettez-vous dès aujourd'hui en marche vers le bonheur. Il est bien


réel et n'attend que vous fassiez appel à lui. Cependant, être comblé requiert
certaines qualités indispensables : désir d'entreprendre, patience, foi,
persévérance, courage, volonté et amour. C'est dans ce sens qu'il vous
faut oeuvrer, et l'auteur vous indique comment. Alors le bonheur vous
apparaîtra dans toute sa splendeur ; vous n'aurez plus qu'à faire le dernier
geste : celui de tendre la main pour le cueillir, comme une grappe de rai-
sin bien mûre.

Le b o n h e u r e s t t o u t p r ê t d e v o u s , e n v o u s ; il est une chance à saisir


et il faut toujours savoir saisir sa chance. Il frappe à votre porte, mais êtes-
vous là pour lui ouvrir ?

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