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" G r a n d angle"

Biographies-Religions :
Chawla, Navin (texte) et Rai, Raghu (photographies) : Mère Teresa, foi et
compassion. La vie et l'œuvre de Mère Teresa.
Mareuil, Arnaud de : Lanza del Vasto. Sa vie, son œuvre, son message.
Mythologies :
Gravelaine, Joëlle de : La Déesse sauvage. Les divinités féminines : mères et pros-
tituées, magiciennes et initiatrices.
Psycho-épanouissement :
Cameron, Julia : Libérez votre créativité. Osez dire oui à la vie!
Cameron, Julia : La Veine d'or. Exploitez votre richesse intérieure.
Cudney, Milton et Hardy, Robert : Choisir le succès. Comment sortir de la spirale
de l'échec.
Murdock, Maureen : Le Parcours de l'héroïne, ou la féminité retrouvée.
Parfitt, Will : Comment abattre nos murs intérieurs. L'èlimination de nos blocages.
Pierrakos, Eva : Le Chemin de la transformation.
Saint Girons, Benoît : L'Alchimie du Succès.
Wilde, Stuart : Demain sera un jour meilleur ! Pour nous adapter aux mutations
du XXIe siècle.
Santé :
Hark, Helmut : La Force de guérison de l'Arbre de vie.
Laskow, Leonard ( D : L'Amour, énergie subtile de la guérison.
Stévanovitch, Vlady : La Voie de l'énergie. L'éveil et le développement du Chi, ou
énergie vitale.
Spiritualités :
Feuga, Pierre : Tantrisme. Doctrine, pratique, art, rituel...
Finley, Mitch : Messages d'amour de l'au-delà.
Ingram, Catherine : Dans les traces de Gandhi. La force de la non-violence.
Vincent, Ken R. : Visions divines lors d'états proches de la mort.
Symbolisme :
Arnold, Roland : Le Temple de l'âme. La Parole divine du corps humain.
Berno, Simone : Tarot et psychologie des profondeurs.
Bourre, Jean-Paul : Le Message des prophètes.
Louvigny, Philippe de : Les Nombres, reflet de l'âme, clé du devenir.
Traditions :
Lachaud, René : Magie et initiation en Egypte pharaonique.
Lachaud, René : Templiers. Chevaliers d'Orient et d'Occident.
Marol, Jean-Claude : Blason : langue vivante. Retrouvez les racines de votre être.
Le temple
de l'âme

«Grand angle / Symbolisme »


L'AUTEUR :

De la formation de kinésithérapeute à
la profession d'ostéopathe, du yoga à la
psychothérapie et à la naturopathie, des
mouvements du corps aux mouvements
de l'âme, cet auteur s'est entièrement
tourné vers les thérapies naturelles : « Soi-
gner le corps humain qui souffre pour
toucher et guérir l'âme», telle pourrait
être sa devise.
Des études de sciences humaines, puis
théologiques ont complété sa formation et
l'ont mené à la recherche du symbolisme
de l'homme. Tout au long de son parcours, la quête de ce thérapeute
a été stimulée par le goût et l'amour du divin. Il est ainsi entré dans la
voie du christianisme intérieur et expérimental.
De consultation en consultation, de personne à personne, il transmet
le message du langage secret du corps humain, et initie ses patients aux
mystères de la chair potentiellement divine.
Quinze années de travail, de prise de notes, de recherche de la corres-
pondance des symboles, d'étude des rouages cachés du corps et du
mental ont abouti à la réalisation de ce livre.
Roland Arnold

L e t e m p l e

d e l ' â m e
La Parole divine du corps humain

Edition sous la direction d'Aline Apostolska

Editions Dangles
18, rue Lavoisier
45800 SAINT-JEAN-DE-BRAYE
ISSN: 1160-3380
ISBN : 2-7033-0476-5
© Editions Dangles - Saint-Jean-de-Braye (France) - 1998
Tous droits de traduction, de reproduction et d'adaptation
réservés pour tous pays.
INTRODUCTION

A la découverte de l'homme
et de son corps : le sens sacré

1. Le c o r p s h u m a i n n o u s p a r l e
La vie de l'homme se déroule le plus souvent inconsciemment, par
rapport au sacré. Les problèmes et la souffrance permettent, au-delà de
leur aspect négatif, une évolution intérieure qui conduit à l'épanouis-
sement de soi en pleine conscience : épanouissements physique, psycho-
logique et spirituel.
Le monde dans lequel nous vivons, la vie et ses événements, le corps
et le mental de l'homme, tout cela est bien mystérieux ! Pourquoi en est-
il ainsi ?
Les mystères n'existent que pour révéler les secrets qu'ils contien-
nent. Ainsi, le résultat de toute recherche aboutit à la notion de Dieu,
l'Eternel, qui est ce secret même. Dieu est partout, tout le temps, Il est
Celui qui est. Il est la Lumière, le soleil, pas toujours visible, mais il suf-
fit parfois de prendre un peu de hauteur pour le découvrir au-delà de
nos nuages.

a) Ecouter la sainte folie du corps humain


«Le corps humain nous parle... d'une sainte folie... appre-
nons à l'écouter... »
La souffrance est une parole muette, un murmure caché qui devrait
se recevoir comme un secret d'amour. Dieu souffre avec nous, dans
notre chair, dans notre corps - son temple - et Il se révèle ainsi pour
s'accomplir. Cette douleur «sacrée» du corps, dans sa sainte folie, a pour
seul but de vouloir ouvrir notre conscience vers un nouvel horizon de
compréhension. La vie, il est vrai, est souvent bien cruelle, et par-
fois d'une cruauté insoutenable, mais elle peut être aussi mer-
veilleusement belle.
Un jour, quelqu'un a écrit : «Tous les problèmes que peut connaître
un homme sont en rapport avec la conception qu'il a de Dieu. Si votre
Dieu est grand, vos problèmes sont plus petits. S'il est petit, ce sont vos
problèmes qui sont grands... » C'est une question de regard...

b) L'autre écoute de notre corps

L'éveil à la conscience du corps est une autre écoute, une nouvelle


manière de recueillir les informations (in-formation = formation en
dedans), non plus à l'extérieur de soi-même, mais de l'intérieur. Ainsi,
la découverte de soi peut-elle devenir l'aventure la plus extraordinaire
qu'un être humain soit amené à vivre. Le corps humain reste et restera
toujours un grand mystère. L'initiation (en latin initiatio, de initiare =
initier, ouvrir la porte des mystères) est cette approche secrète pour qui
désire comprendre sa vie en profondeur. La compréhension est fonc-
tion du degré de liberté de la pensée.
L'écoute et la connaissance du corps se sont malheureusement per-
dues au fil des siècles, mais elles sont toujours là, voilées, prêtes à être
redécouvertes, à être activées.
Au-delà de la souffrance, de la maladie, on découvre le sens. La
récompense de cette autre écoute, de cet éveil, est le dévoilement du
sens des événements. En naissant à une nouvelle conscience, en évoluant
vers une nouvelle intelligence (en latin intelligentia, variante de intel-
legentia, intellegens, de intellegere = comprendre ; de legere = lire, lire au-
dedans), il nous est possible d'accéder à cette Lumière intérieure, à
cette Source divine que nous possédons tous, blottie dans le noyau de
notre inconscient. Tout le problème est de se mettre en quête de cette
Lumière.
Je pense que la sémiotique (science générale des signes) du corps en
est la voie d'approche par excellence. Ce livre n'est pas un enseigne-
ment, au sens didactique du terme, mais une recherche de sens. Je
n'enseigne rien, je cherche et j'essaie de faire partager la passion que j'ai
de vouloir comprendre ce qui se trame au-delà de ce qui peut paraître
absurde et livré au hasard. La vie n'aurait aucune saveur s'il n'y avait
cette autre dimension mystérieusement sacrée, et le corps avec ses
organes porte en lui-même le germe d'une compréhension symbolique.
Ainsi, le corps de l'homme est le grand livre de la Vie, une encyclo-
pédie vivante, de chair et d'os ; mais ce livre est scellé, secret.
2. Livre d e Vie, c o n d u c t e u r d u Verbe d i v i n

Nous pouvons appréhender la perfection de l'invisible à partir de ce


qui est visible, source secrète de savoir, et l'invisible se révèle comme
un trésor en relation avec la symbolique du corps. Cependant, il est
indispensable de se placer sur le plan de l'esprit pour découvrir le sens
de ces symboles. Rien ne doit être pris au pied de la lettre car «la lettre
tue, mais l'esprit v i v i f i e
Quand les problèmes du corps se manifestent, nous en venons à
penser que c'est anormal. Nous en sommes malheureusement arrivés
là. Pourtant, rien de ce qui nous arrive n'est anormal. Nous avons sim-
plement perdu la signification et la compréhension du symptôme et,
dans le même temps, nous avons perdu le goût de la quête.

a) L'unité de la pensée et du corps

Malgré les apparences, on constate que les différentes parties du


corps ne sont absolument pas séparées du mental par des frontières
rigoureuses. Le corps traduit la pensée et la pensée traduit le corps. Ce
qui nous arrive a une fonction qui lui est propre ; les événements de
l'organisme constituent un pont entre ce que nous vivons d'incompré-
hensible et la conscience. La chair, idolâtrée, se révèle souvent être un
piège féroce et impitoyable. Et l'homme moderne pense trop fré-
quemment que le sens de la maladie n'a aucune importance pour lui,
simplement parce qu'il ne le comprend pas.
Pourtant, le corps de l'être humain est le support idéal - grâce
à la souffrance - pour entrer dans la vie spirituelle par intrusion,
puis l'outil quotidien pour avancer dans cette nouvelle vie.

b) Le corps est un Temple divin


Tout être vivant est temple de Dieu, réceptacle du Souffle créateur,
et toute vie est fondamentalement sacrée (dans le sens étymologique :
mise à part). C'est la reconnaissance de ce Monde divin qui peut ani-
mer toute vie pour atteindre le Réel au-delà des apparences. Si nous per-
dons cette connaissance, le monde devient profane, entendons pro-fané
dans le sens «avant d'être fané », desséché, vidé de la Présence qui
l'habite, vidé de la Lumière.
Cette manière de considérer la chair, si elle ne peut pas être expéri-
mentée et vécue intimement, pourra tout au moins faire l'objet d'une

1. II Corinthiens 3, 6.
méditation. La méditation (de la racine médian) est une attitude men-
tale silencieuse, prière de l'homme médian (au milieu) entre ciel et terre.
Un monde incroyable de symboles vit dans notre organisme, et il me
semble primordial de l'explorer, afin d'approcher et d'apprivoiser cette
énergie extraordinaire, sous-jacente à la vie, et qui peut se révéler d'une
puissance insoupçonnée. Le divin en nous est potentiellement tout-
puissant.

c) De la connaissance des symboles


Dans les pages qui vont suivre, quelques clefs de lecture du corps
sont proposées. La compréhension peut être facilitée par l'explication
et l'étymologie de tel ou tel mot. Mais, même en étant en possession de
la clef, il nous faut trouver la bonne porte qui nous conduira au vrai pas-
sage. D'une manière analogique, chacun peut reconnaître dans l'un de
ces symboles une sorte d'initiation, un chemin en résonance avec tel ou
tel archétype; mais il restera toujours à le vérifier et à le vivre intérieu-
rement, au plus profond de notre chair.
La carte topographique des étoiles n'étant qu'une représentation
du ciel, les noms donnés aux différents composants du corps humain,
ainsi qu'aux maladies, n'ont pas été choisis au hasard par les décou-
vreurs de l'anatomie et de la médecine, et derrière le jargon médical se
tient caché un sens profond, spirituel, qui peut donner des indices sous
forme d'images vivantes... à condition de pouvoir les faire revivre.
Alors, chacun de nous pourra dire : «Le corps humain m'a dit... »
Là, maintenant, la main tenant celle de l'Eternel Dieu..., place au
silence..., le corps nous parle...
Seul, le corps humain sait...
Le corps humain, image du monde.
(Photo de l'affiche publicitaire d'une eau minérale ; Florence, 1976.)
«Nul ne peut croire s'il n'a pas d'abord compris. »
Abélard.
CHAPITRE I

De la vie symbolique...

1. Les f r a g m e n t s d ' u n e s c i e n c e d i s p a r u e
Combien de fois ne me suis-je retrouvé plongé dans les diction-
naires d'étymologie, de grec, de latin et autres, des heures durant, avec
une sorte de ferveur enfiévrée, à la recherche d'un mot, d'un symbole
qui me faisait rebondir sur une autre idée, un autre horizon, en relation
avec la physiologie et la pathologie du corps !
Une évidence s'est alors imposée à moi : l'importance de vivre la vie
suivant le mode symbolique, avec un nécessaire non-attachement aux
choses. Cette découverte me fut confirmée par Jung : «Avoir le senti-
ment de mener une vie symbolique, d'être un acteur du Drame divin,
donne à l'être humain la paix intérieure. C'est la seule chose qui puisse
donner un sens à la vie humaine. Tout le reste est banal et on peut s'en
passer. » Ainsi ce livre s'est-il imposé de lui-même, résultat d'une exi-
gence intérieure qui se précisait au fil du travail : une extraordinaire
cohérence prenait forme entre le visible et l'invisible.
A mesure que j'avançais, je me heurtais à l'incompréhension fré-
quente des uns, mais aussi à l'approbation de certains autres. Néan-
moins, ce n'est pas parce qu'on rencontre des épines qu'il nous faut
renoncer à découvrir les roses qui s'épanouissent : les hommes ont
besoin de leurs difficultés comme condition d'affirmation ! On raconte
que les anciens nomades du désert avaient l'habitude de dire : «La
caravane passe..., et les chiens aboient. »
Depuis des temps très anciens, les êtres humains ont eu besoin
d'inventer des images et des symboles pour transmettre les vérités les
plus profondes. Pour pouvoir les comprendre, il est nécessaire de les
vivifier, de leur insuffler l'esprit.
a) Les symboles sont des réalités vivantes
Les symboles sont en nous, mais ils n'ont aucune signification réelle
tant que nous nous contentons de les étudier extérieurement à nous.
Il s'agit de trouver leur sens, et de les utiliser dans la vie quotidienne.
Mais pour pouvoir les comprendre (les prendre avec), il faut déjà être
préparé. Bernie S i e g e l donne une réponse intéressante : «Mais pour-
quoi, vous demandez-vous peut-être, pourquoi avons-nous besoin de
la symbolique pour en saisir le sens ? C'est une question que je me suis
également posée. Ce serait si simple de recevoir pendant notre sommeil
nos consignes de vie et de santé sous une forme non codée. Pourquoi
le Créateur n'y a-t-Il pas pensé ? C'est ce que je Lui ai demandé au cours
d'une de nos conversations privées. Le Créateur m'a répondu : "J'y ai
pensé, Bernie, mais il y a tellement de langues sur terre que si j'avais
voulu rédiger des messages en clair pour chaque peuple, la Création
m'aurait demandé au moins un jour de plus. Alors j'ai inventé les sym-
boles qui sont universels (2)." Soyez attentifs à ces symboles, car ils nous
parlent de notre âme. On peut parcourir le monde avec une boîte de
crayons et communiquer avec les gens au moyen des symboles. »
Ainsi, les secrets du corps humain se transmettent-ils facilement en
tant que lettres et symboles, mais ils ne deviennent Parole vivante que
dans l'oreille de celui qui le désire, dans l'oreille qui est ouverte et qui
écoute. Ne pas comprendre ces trésors cachés consiste à garder l'écorce
et à rejeter le fruit, à conserver ce qui est dans le temps et à refuser ce qui
demeure dans l'Eternel. En fait, il s'agit de connaître le corps, de naître
avec lui, avec ce qu'il dit, et plus encore connaître que l'on connaît le corps.

b) Etre son corps et non pas avoir un corps


Devenir pour être son corps, et non pas avoir un corps.
Dans ma recherche, il m'importait de retrouver la saveur des paroles
du maître spirituel de l'Occident, qui concernent le corps, et d'en goû-
ter la profondeur. En effet, les Evangiles sont toujours actuels, tou-
jours actifs. Certaines Paroles sont à redécouvrir, non pas sous forme
de lettres mortes, mais sous forme d'expérience vécue, car elles nous
concernent tous, dans notre propre chair. En somme, les références
du monde chrétien sont des paroles vivantes et peuvent donner à nos
corps périssables une explosion de vie : éclatement de notre surdité,

1. Messages de vie (collection « Réponses-Santé » ; Laffont, 1991).


2. D a n s le terme «universel», nous pouvons aussi comprendre uni-vers El, en
sachant que El est le n o m divin qui appartient au vocabulaire c o m m u n des peuples
sémitiques : Eloha, Elohîm sont les noms propres d u Dieu d'Israël.
3. D u latin connatus, «né avec»; connaître, «naître avec».
o u v e r t u r e d u c h a m p d e vision, p o u r u n e autre c o m p r é h e n s i o n de cette
B o n n e N o u v e l l e ( E v a n g i l e ) d a n s le c o r p s h u m a i n .

L e s i m a g e s se m a n i f e s t e n t à l ' h o m m e et l a l u m i è r e q u i est e n elles


e s t c a c h é e . D a n s l ' i c ô n e d e l a l u m i è r e d u P è r e elle se m a n i f e s t e r a ,
e t l ' i c ô n e s e r a v o i l é e p a r l a lumière (4).

c) L ' o r g a n i s m e e s t l ' i c ô n e d u d i v i n

L e s i m a g e s d u c o r p s h u m a i n se m a n i f e s t e n t à l ' h o m m e . . . L ' o r g a -
n i s m e e s t l ' i c ô n e d u d i v i n . C ' e s t la r e p r é s e n t a t i o n m e r v e i l l e u s e d u G r a n d
O r g a n i s a t e u r , e t S a r é v é l a t i o n e s t u n e l e n t e l e v é e d u voile. A i n s i le c o r p s
n e c a c h e r a - t - i l p l u s l a l u m i è r e , il l a m a n i f e s t e r a . C e t t e m a n i è r e d e v o i r
s e r a v o i l é e o u d é c o u v e r t e . Il a p p a r t i e n t à c h a c u n d e l a d é c e l e r . . .

L e c o r p s est s e m é c o r p s a n i m a l , i l r e s s u s c i t e c o r p s s p i r i t u e l . S ' i l
y a u n corps a n i m a l , il y a a u s s i u n corps spirituel. C ' e s t p o u r q u o i
il est écrit : L e p r e m i e r h o m m e , A d a m , d e v i n t u n e â m e v i v a n t e . L e
d e r n i e r A d a m est d e v e n u u n e s p r i t v i v i f i a n t . M a i s ce q u i e s t s p i -
r i t u e l n ' e s t p a s le p r e m i e r , c ' e s t ce q u i est a n i m a l ; ce q u i est s p i r i -
t u e l v i e n t e n s u i t e . L e p r e m i e r h o m m e , t i r é d e l a t e r r e , est t e r r e s t r e ;
le s e c o n d h o m m e est le S e i g n e u r d u cie/(5).

L e p r e m i e r h o m m e , c'est-à-dire s o i - m ê m e inconscient, est à l'état


animal. L e s e c o n d h o m m e , c'est-à-dire s o i - m ê m e évolué, conscient de
D i e u , e s t d e v e n u s p i r i t u e l . L e c o r p s h u m a i n r e s t e à d é c o u v r i r . . . Il r e c è l e
u n secret b i e n c a c h é et b i e n gardé, a u plus p r o f o n d de l'inconscient, et
n o u s s o m m e s t o u s invités à éveiller l ' E t e r n e l q u i est e n c h a c u n d e n o u s .

N e s a v e z - v o u s p a s q u e v o u s êtes le T e m p l e d e D i e u , e t q u e
l ' E s p r i t d e D i e u h a b i t e e n v o u s ? S i q u e l q u ' u n d é t r u i t le T e m p l e d e
D i e u , D i e u le d é t r u i r a ; c a r le T e m p l e d e D i e u est s a i n t , e t c ' e s t ce
q u e v o u s êtes (6).

A n d r é C h o u r a q u i t r a d u i t les p a r o l e s d e J é s u s - C h r i s t :
Le R o y a u m e d'Elohîm(7) ne vient p a s à vue d'œil.
I l s n e d i r o n t p a s : « Voici, i c i ! o u l à ! »
O u i , le R o y a u m e d ' E l o h î m est e n vous(8).

L e logion 3 de l'Evangile de T h o m a s n o u s dit :


S i c e u x q u i v o u s g u i d e n t a f f i r m e n t : Voici,
le R o y a u m e est d a n s le C i e l ,
a l o r s les o i s e a u x e n s o n t p l u s p r è s q u e v o u s ;

4. Evangile de T h o m a s , logion 83.


5. I Corinthiens 15, 44-47.
6. I Corinthiens 3, 16-17.
7. Celui d ' e n Haut, l'Eternel Dieu.
8. L u c 17, 20.
s ' i l s v o u s d i s e n t : Voici,
i l est d a n s l a m e r ,
a l o r s les p o i s s o n s le c o n n a i s s e n t d é j à . . .
L e R o y a u m e : i l est à l ' i n t é r i e u r d e v o u s ,
e t i l est à l ' e x t é r i e u r d e v o u s .
Q u a n d vous vous connaîtrez vous-mêmes,
a l o r s v o u s s e r e z c o n n u s et v o u s c o n n a î t r e z
q u e v o u s êtes les f i l s d u P è r e , le V i v a n t ;
m a i s si vous ne vous c o n n a i s s e z p a s v o u s - m ê m e s ,
v o u s êtes d a n s le v a i n ,
e t v o u s êtes v a n i t é .

L e R o y a u m e , c ' e s t le m o n d e d e l ' E s p r i t d i v i n e n n o u s , d a n s n o t r e
c o n s c i e n t e t d a n s n o t r e i n c o n s c i e n t . Il e s t a u - d e l à d e la d u a l i t é i n t é r i e u r -
e x t é r i e u r , il e s t p a r t o u t .
Si c e t t e n o t i o n n e r e ç o i t p a s n o t r e a d h é s i o n , c ' e s t q u ' e l l e e s t r e s t é e
d a n s le l i e u s e c r e t , d a n s le c h a m p i n c o n s c i e n t , b i e n c a c h é e ; les s u p p o r t s
q u i p e r m e t t e n t d ' a p p r o c h e r l ' i n c o n s c i e n t s o n t , o u t r e le m a t é r i e l d e
l ' a n a l y s e p s y c h o l o g i q u e , le m a t é r i e l p h y s i q u e d u c o r p s h u m a i n e t les
p r o b l è m e s q u i e n r é s u l t e n t (maladies, é v é n e m e n t s , etc.).
L a vie d u c o r p s se d é r o u l e s u i v a n t u n p r o g r a m m e i n c o n s c i e n t q u i
se d é v o i l e d a n s la c h a i r , p e r m e t t a n t ainsi u n e l e c t u r e p a r t i c u l i è r e . A
l ' i m a g e d u p r o g r a m m e g é n é t i q u e , les f o r c e s i n c o n s c i e n t e s s ' e x p r i m e n t
d a n s la c h a i r s e l o n u n c o d e et s o u s f o r m e d e s o u f f r a n c e .

«Les é v é n e m e n t s s o n t l ' é c u m e des choses.


C ' e s t l a m e r q u i m'intéresse. »
P a u l Valéry.

d) C h e r c h e r D i e u e n soi

« C h e r c h e z p r e m i è r e m e n t le R o y a u m e e t la j u s t i c e d e D i e u » P r e -
m i è r e m e n t , a v a n t t o u t e a u t r e c h o s e ! « Ne v o u s i n q u i é t e z p a s p o u r v o t r e
vie de ce q u e v o u s m a n g e r e z , ni p o u r votre c o r p s d e q u o i v o u s serez
v ê t u s . L a v i e n ' e s t - e l l e p a s p l u s q u e la n o u r r i t u r e , e t le c o r p s p l u s q u e
le v ê t e m e n t
N e p a s s ' i n q u i é t e r p o u r le c o r p s e t c h e r c h e r d ' a b o r d le R o y a u m e . S i
le C r é a t e u r n o u s a d o n n é u n c o r p s , s u p p o r t d e n o t r e v i e e t d e n o t r e â m e ,
t e m p l e de s o n Esprit, c'est dans ce c o r p s m ê m e q u e n o u s devons cher-
c h e r . S ' i l e s t v r a i q u e n o u s a v o n s t o u s r e ç u u n c o r p s i d e n t i q u e , il n ' e s t
p a s m o i n s v r a i q u e d e s d i f f é r e n c e s e x i s t e n t d a n s la f o r m e . L a P a r o l e d e
D i e u est a u c e n t r e d e n o t r e corps, qui p a r t i c i p e ainsi d i r e c t e m e n t à
n o t r e é v o l u t i o n . Il n o u s r e s t e à l a d é c o d e r !

9. Matthieu 6, 33.
10. Matthieu 6, 25.
C e t t e science est à d é c o u v r i r ! Dé-couvrir, c ' e s t - à - d i r e lever le voile
d e c o n n a i s s a n c e a b s u r d e et i n s e n s é e p o u r e n t r e v o i r u n e possibilité de
c o m p r é h e n s i o n autre.

P o u r illustrer l ' e x p é r i e n c e d u R o y a u m e d e D i e u , S w â m i R â m d a s ,
d a n s s o n C a r n e t de pèlerinage, r a c o n t e l'histoire p o p u l a i r e suivante, fon-
d é e s u r la règle d ' o r « D i e u f a i t t o u t p o u r le m i e u x » :
U n roi, son ministre et sa suite s'enfoncèrent u n j o u r d a n s la
j u n g l e p o u r chasser. O r le ministre était renommé p o u r sa sagesse;
il s'en t e n a i t à la devise « Dieu f a i t tout p o u r le mieux », et chaque
fois que q u e l q u ' u n , d a n s le souci, le m a l h e u r ou l'infortune, venait
lui d e m a n d e r conseil, il réconfortait l'affligé en l'engageant à recon-
n a î t r e la vérité de ce proverbe.
E n p o u r s u i v a n t le gibier, le roi et le ministre se séparèrent de la
suite, errèrent loin d a n s l ' i n t é r i e u r de la vaste forêt et, finalement,
s'égarèrent. Le soleil a t t e i g n a i t le méridien. Le roi était accablé de
f a t i g u e et de f a i m . Ils se reposèrent à l'ombre d ' u n arbre.
- M i n i s t r e , dit le roi épuisé, je souffre cruellement de la f a i m .
P o u v e z - v o u s me trouver quelque chose à m a n g e r ?
Le ministre r e g a r d a a u t o u r de lui et vit des f r u i t s s u r les arbres.
E s c a l a d a n t l ' u n d'eux, il cueillit quelques f r u i t s m û r s et les offrit a u
roi qui, d a n s s a h â t e à manger, s'enleva u n morceau d u doigt en se
s e r v a n t de son couteau. I l laissa tomber le f r u i t et le couteau avec
u n cri de douleur, t a n d i s que son doigt blessé ruisselait de sang.
- O h ! ministre, s'écria-t-il, que cela f a i t m a l !
- D i e u f a i t tout p o u r le mieux, répondit tranquillement celui-ci.
Ces paroles ne f i r e n t qu'exciter le roi déjà irrité. Il se m i t en rage
et s'écria :
— Imbécile ! Trêve de philosophie ! J ' e n a i assez ! Alors que je
souffre u n affreux supplice, la seule consolation que vous m'offrez,
c'est : « Dieu f a i t tout p o u r le mieux. » C o m m e n t cela p e u t - i l être
p o u r le m i e u x q u a n d m a douleur est évidente et réelle ? Allez-vous-
en, j e ne veux p l u s de vous à l ' a v e n i r ; retirez-vous de m a vue et ne
vous présentez p l u s j a m a i s d e v a n t moi.
I n c a p a b l e de se maîtriser, il se leva, d o n n a u n f u r i e u x coup de
p i e d a u ministre et lui o r d o n n a de se retirer immédiatement.
E n q u i t t a n t le roi, le ministre répéta calmement :
- D i e u f a i t tout p o u r le mieux.
Le roi resta donc seul; il déchira u n morceau de son vêtement
et b a n d a son doigt blessé; il s ' a d o n n a i t à de tristes réflexions q u a n d
il v i t s ' a p p r o c h e r deux hommes vigoureux q u i se jetèrent aussitôt
s u r lui et le ligotèrent. L u t t e r ou résister eût été a b s o l u m e n t inutile,
c a r les hommes étaient bâtis comme des géants.
E p o u v a n t é , le roi d e m a n d a :
- Q u ' a l l e z - v o u s f a i r e de m o i ?
Ils r é p o n d i r e n t :
- N o u s voulons te sacrifier s u r l ' a u t e l de notre déesse Kâlî. C'est
notre c o u t u m e de l u i offrir u n e fois p a r a n u n sacrifice h u m a i n . Le
temps en est v e n u et nous étions à la recherche d ' u n être h u m a i n
q u a n d nous a v o n s eu la chance de te trouver.
Ces paroles e m p l i r e n t le roi de f r a y e u r . I l p r o t e s t a :
- L a i s s e z - m o i p a r t i r , j e suis roi d ' u n pays. Vous ne p o u v e z donc
p a s me t u e r p o u r le sacrifice.
Les h o m m e s se m i r e n t à rire et d i r e n t :
- C e sacrifice v a donc être unique, et notre Déesse sera extrê-
m e m e n t satisfaite q u a n d elle v e r r a que nous a m e n o n s cette a n n é e
u n h a u t p e r s o n n a g e en offrande à son autel. Viens.
Ils t r a î n è r e n t la victime à l ' a u t e l de K â l î , à p e u de distance de
là. Le roi f u t d û m e n t placé s u r l'autel sacrificiel. Tout était p r ê t p o u r
le coup mortel q u a n d le prêtre, r e m a r q u a n t que l'index de la m a i n
g a u c h e é t a i t bandé, défit le p a n s e m e n t et v i t q u ' u n m o r c e a u d u
doigt a v a i t été coupé. I l d i t alors :
- C e t h o m m e n'est p a s digne de notre Déesse. Libérez-le. I l f a u t
à la Déesse u n h o m m e intact, t a n d i s que celui-ci a u n d é f a u t cor-
porel. U n m o r c e a u de son doigt m a n q u e . Laissez-le aller.
D é t a c h a n t les cordes q u i le liaient, les h o m m e s libérèrent donc
le roi et le laissèrent p a r t i r en p a i x .
I l se s o u v i n t alors des p a r o l e s d u m i n i s t r e lorsqu'il a v a i t été
blessé a u doigt : « D i e u f a i t t o u t p o u r le mieux. » E n vérité, si ce
n ' a v a i t été cette heureuse coupure, il serait à p r é s e n t u n h o m m e
mort. L e s o u v e n i r d u m a u v a i s t r a i t e m e n t q u ' i l a v a i t infligé à son
a m i l'affecta v i v e m e n t ; très désireux de r é p a r e r s a grossière e r r e u r
en l u i d e m a n d a n t p a r d o n , il p a r c o u r u t alors la f o r ê t en a p p e l a n t
son ministre et le t r o u v a enfin q u i se reposait sous u n arbre. A l l a n t
à lui, le roi l'étreignit avec u n e extrême affection et d i t :
– A m i , j e vous d e m a n d e p a r d o n p o u r m a dureté. J ' a i compris
la vérité de votre proverbe d'or.
I l r a c o n t a alors l ' i n c i d e n t d u sacrifice destiné à la Déesse et
c o m m e n t il a v a i t été libéré grâce a u d é f a u t d û à la blessure.
- Sire, r é p o n d i t le ministre, vous ne m ' a v e z causé a u c u n tort.
I l n ' y a donc r i e n à p a r d o n n e r . E n réalité, vous m ' a v e z sauvé.
Vous p o u v e z vous rappeler que, lorsque vous m ' a v e z donné u n coup
de p i e d et m ' a v e z chassé, j e répétais la même chose : «Dieu f a i t tout
p o u r le mieux. » D a n s m o n cas également, le proverbe s'est vérifié,
c a r si vous ne m ' a v i e z p a s chassé, j ' a u r a i s été en votre compagnie
q u a n d les h o m m e s de K â l î vous c a p t u r è r e n t et, lorsqu'ils décou-
v r i r e n t que vous étiez i m p r o p r e a u sacrifice, ils m ' a u r a i e n t offert
à votre place puisque j e n ' a v a i s p a s d'imperfection corporelle comme
celle q u i vous é t a i t si providentiellement échue. D i e u f a i t donc tout
p o u r le mieux.
2. Les maladies sont des messages
a) Notre corps nous est prêté
Il n'y a jamais aucun hasard ! Les maladies, les problèmes sont des
messages codés à l'intention de ceux à qui ils s'adressent dans l'unique
but de les faire évoluer, de les faire croître afin que les œuvres de Dieu
soient manifestées en eux. Le corps organique, tout comme le mental,
ne vit que par rapport à ce domaine sacré, mystérieux, sans que nous
le sachions, et il peut servir de miroir révélateur.
Et si nous prenions les problèmes du corps comme des indicateurs
d'évolution, comme des signaux de ce qui se passe au plus profond de
nous-même ? Notre corps ne nous appartient pas, il est à Dieu ; il nous
est prêté comme support mobile et temporel de la psyché individuelle
(âme), et comme réceptacle de l'Esprit divin.
Dans ce sens, la créature humaine est :
- corps physique : corpus (latin), sôma (grec), bâsâr (hébreu) ;
- âme : anima (latin), psukhê (grec) ;
- esprit : spiritus (latin), pneuma (grec), rûah (hébreu) = souffle de
Dieu.

Ce corps, auquel nous nous attachons souvent excessivement, est à


la fois notre outil, notre forge d'expérimentation, et notre œuvre d'art,
qui nous permettra d'accéder à notre vraie dimension qui est de l'ordre
de l'Etre. La souffrance du corps est la traduction vivante, dans un
langage qui lui est propre, des secrets de vie occultés dans le champ
conscient. Mais, pour accepter cela, il faut prendre en compte et tolérer
une notion qui nous dépasse : celle de l'inconscient.

b) Du support anatomique...
Héritage des thérapeutes du Moyen Age - qui ont eux-mêmes béné-
ficié de la sagesse des générations précédentes - selon la Tradition qui
remonte à la nuit des temps, il se trouve qu'aujourd'hui toute une série
de termes est utilisée par ceux qui connaissent l'anatomie, mais que leur
sens profond n'est plus du tout enseigné, car il a disparu, faute de compré-
hension.
Le langage anatomique n'est pourtant pas seulement un ensemble
de mots pour décrire les parties corporelles d'un cadavre ou d'un être
vivant; c'est aussi une science cachée, secrète et révélatrice, prête à
vivre en chacun de nous. L'anatomie est un support théorique à expé-
rimenter. Les clefs de cette science ont été perdues. Une harmonie
nouvelle est promise à celui ou celle qui saura les retrouver. il s'agit donc
de relire, après en avoir recherché la clef d'accès pour faire revivre ce
langage de spécialistes, tous ces mots morts et galvaudés par tant
d'années de médecine dépourvue de véritable sens intime.
Nous avons retrouvé ces termes, sous une épaisse couche de pous-
sière, avec toute leur fraîcheur naturelle secrètement gardée, et nous les
considérons comme des symboles vivants.
Chaque partie du corps, chaque organe, peut être lu comme un
réceptacle contenant une énergie fantastique, pouvant être libérée par
la connaissance. D'une manière absolue, il faudrait laisser vivre chaque
organe, chaque cellule, dans la vibration juste, orientée vers le Créateur,
afin de les laisser fonctionner suivant un mode sain et saint.
En ce qui concerne les ennuis du corps, les maladies, il apparaît
nettement que l'homme est surtout malade de lui-même, qu'il est appelé
à chercher la solution à l'intérieur de lui-même pour devenir par là
doué d'autoguérison, les miracles étant dans l'ordre naturel de Dieu.
A l'inverse, il semblerait que le corps soit doué d'autodestruction,
d'autolyse, voire d'autocombustion. C'est le même choc énergétique,
positif ou négatif, selon le même procédé : une libération massive
d'« énergie » qui donne lieu, tous les jours, à des miracles ou à des gué-
risons mystérieuses.
Dans notre étude topographique, il est bien entendu que l'homme
est une entité, qu'aucune partie ne fonctionne séparément des autres,
mais que tout est lié, tant dans la physiologie que dans la pathologie. On
n'a morcelé le corps humain en différentes parties que pour mieux les
étudier et mettre en évidence leur symbolisme, en relation avec le monde
d'en Haut. Ces symboles ne sont utilisés que pour souligner leur «acti-
vité énergétique propre », car ils contiennent un trésor de forces agis-
santes pour qui saura les utiliser. Il est bien entendu que par exemple
le foie, en dehors du contexte global de l'organisme, n'a aucun sens s'il
n'est pas relié au cerveau et à l'énergétique du corps en entier.
La vie est simple, parfois trop simple même pour être découverte,
et il me semble souvent que nous l'avons compliquée à l'extrême, ren-
dant difficile - voire impossible - la perception que nous en avions,
alors que nous étions enfant. Il ne nous faut pas rester un petit enfant,
mais le redevenir, ce qui est un vrai travail.

c) Le symbole réconciliateur
Le symbole est «ce qui réunit» le visible à l'invisible, la terre au ciel.
Le diable - en latin diabolus, en grec diabolos - Satan, même dénomina-
tion pour exprimer «ce qui divise, ce qui sépare »le visible de l'invisible.
En somme, l'homme est souvent son propre ennemi. Les sym-
boles peuvent le réconcilier avec lui-même et avec son inconscient, qui
est le lieu saint, le saint du saint, le lieu de la science secrète où se
déroulent les manifestations de l'arrière-plan du psychisme.
Les symboles sont des réalités concrètes représentant des idées
abstraites, difficilement accessibles à l'esprit. Ils sont perçus intuitive-
ment, tout étant signe et tout signe étant porteur de sens. A l'origine,
le symbole est «un objet coupé en deux» : morceaux de céramique, de
bois ou de métal. Deux personnes en gardent chacune une partie :
deux hôtes, deux pèlerins, le débiteur et le créancier... Le symbole
sépare et met ensemble.
Et ceux du corps humain séparent et réunissent... l'homme et son
Dieu. Les symboles sont partout, tout comme l'Eternel Dieu est par-
tout, par tout, sur et dans tout ce qui vit, et dans tout ce qui ne vit
pas apparemment.

Le symbole, qui signifie voir des deux côtés, est le fil d'Ariane qui
donne accès à un univers insoupçonné, le guide vers le Moi et ses méca-
nismes complexes, ses frustrations, ses désirs, ses révoltes, enfouis dans
les abîmes de l'inconscient dont il véhicule les images codées, que la
simple raison ne saurait expliquer.
La perception du symbolisme exclut donc l'attitude du simple
spectateur, mais exige une participation entière et active. C'est
dans cette disposition d'esprit qu'il conviendrait d'aborder ces frag-
ments de la science disparue du corps humain. Ainsi, semble-t-il, est le
message des auteurs du langage du corps.

3. Les m a l a d i e s , l ' i n c o n s c i e n t et Dieu


a) La maladie peut se vivre comme une chance
La clinique a enseigné à Jung qu'il existe une dimension intrinsèque
du n u m i n e u x dans le fond même de la psyché, et que notre souf-
france est bien souvent celle de notre âme, qui ne se voit pas reconnue.
«Quand nous appliquons à Dieu, dit Jung, la dénomination d'archétype,
nous n'exprimons rien sur sa nature propre. Mais, ce faisant, nous
reconnaissons que Dieu est inscrit dans cette partie de notre âme pré-
existante à notre conscience et qu'il ne peut donc en rien passer pour
une invention de celle-ci. Dieu ainsi n'est non seulement ni écarté ni

11. Expérience religieuse fondamentale.


a n n i h i l é , m a i s Il e s t a u c o n t r a i r e p l a c é d a n s l a p r o x i m i t é d e c e d o n t o n
p e u t faire l'expérience. »

M a i s D i e u s a u v e le m a l h e u r e u x d a n s s a m i s è r e ,
e t c ' e s t p a r l a s o u f f r a n c e q u ' i l l'avertit(12).

Q u e l p r o g r a m m e ! E t c ' e s t t o u t e n o t r e v i e . A i n s i , la m a l a d i e p e u t s e
vivre c o m m e u n e malédiction o u c o m m e u n e chance. D e toute façon,
c o m p r e n d r e sa s o u f f r a n c e est t o u j o u r s le d e u x i è m e t e m p s d e l ' é v é n e -
m e n t , car l'instruction est c o n t e n u e e n filigrane d a n s toute épreuve.

U n des U p a n i s a d d u yoga dit :


E t la c o n n a i s s a n c e est cachée
e n c h a q u e i n d i v i d u , t o u t c o m m e d a n s le l a i t le b e u r r e q u e l ' o n
ne p e u t voir
et c'est p o u r q u o i l ' a d e p t e en lui d o i t opérer
u n barattage intérieur, constant,
utilisant son propre esprit comme pilon à baratter.

A i n s i e n e s t - i l d e l a c o n n a i s s a n c e d u c o r p s , e t la s o u f f r a n c e , é p i n e
d a n s la c h a i r , p e r m e t le b a r a t t a g e m e n t a l p o u r u n d é p a s s e m e n t d u
c o n n u ; la s o u f f r a n c e q u i r e l è v e d e l ' o r d r e d e l ' i n i t i a t i o n e s t l ' o p é r a t i o n
q u i p e r m e t d e d é v o i l e r le c o n t e n u .

N o u s a v o n s u n e c h a n c e é n o r m e e n cette fin d e millénaire : p o u v o i r


a l l é g e r la s o u f f r a n c e p a r d e s p r o d u i t s c h i m i q u e s e f f i c a c e s . C e l a s e r é v è l e
p a r f o i s b i e n utile, m a i s q u ' e n est-il d e l'initiation p a r la s o u f f r a n c e ? N e
p o u r r i o n s - n o u s p a s c o n j u g u e r m é d e c i n e m o d e r n e et initiation ? L e
b e u r r e a l l é g é a - t - i l le m ê m e g o û t e t la m ê m e s a v e u r q u e le b e u r r e e n t i e r ?
Il n ' e s t p a s f o r c é m e n t b é n é f i q u e d ' a n n i h i l e r s y s t é m a t i q u e m e n t t o u t e
d o u l e u r , e t le m é d e c i n m o d e r n e d e v r a i t s a v o i r f a i r e la d i s t i n c t i o n e n t r e
l a d o u l e u r q u i p o u r r a i t d e v e n i r i n i t i a t i q u e e t c e l l e q u i n e le s e r a i t p a s .
L a m é d e c i n e n e t i e n t p a s c o m p t e d e c e t t e d o n n é e , c a r elle e s t t o t a l e m e n t
i g n o r a n t e d e c e t t e g n o s e . O ù e s t a u j o u r d ' h u i le t h é r a p e u t e l u i - m ê m e i n i -
t i é a u x m y s t è r e s d e la v i e ? L e t e c h n i c i e n n e r e m p l a c e r a j a m a i s l ' i n i t i é !
D a n s l e t e r m e « m é d e c i n e » t o u t c o m m e d a n s le t e r m e « m é d i t a t i o n » ,
n o u s p o u v o n s e n t e n d r e la r a c i n e méd, m é d i a n , c ' e s t - à - d i r e milieu, a u
m i l i e u , e t n o u s p o u v o n s s e n t i r q u e la m é d e c i n e a i n s i q u e la m é d i t a t i o n
e x p r i m e n t u n e m a n i è r e de r e m e t t r e l ' h o m m e au milieu, m é d i a n , en
h a r m o n i e e n t r e c i e l e t t e r r e , d a n s u n j u s t e é q u i l i b r e e n t r e le m o n d e
d ' e n H a u t e t c e l u i d ' e n B a s . E t a i n s i n o u s r e t r o u v o n s la j u s t e p o s i t i o n
q u e n o u s e n s e i g n e l a t r a d i t i o n h u m a i n e , d e p u i s l a p r é h i s t o i r e , d a n s la
p l u p a r t des civilisations.

12. Job 36, 15.


T a n t q u e la m é d e c i n e sera agnostique, c ' e s t - à - d i r e t a n t qu'elle n e
t i e n d r a p a s c o m p t e d e la c o n n a i s s a n c e d u m o n d e spirituel, cette science
f o n d a m e n t a l e fera f a u s s e r o u t e et m a n q u e r a sa cible, à savoir l'Etre
essentiel e n l ' h o m m e .

b) D i e u et la P a r o l e s a c r é e e n n o u s

L e m o t D i e u , e n latin deus, p r e n d s o n o r i g i n e d a n s le m o t latin dies


qui signifie : j o u r l u m i n e u x , clarté, p u r e lumière. L e m o t theos ( d u grec
theoria : c o n t e m p l a t i o n ) t r a d u i t é g a l e m e n t cette n o t i o n de «voir clair».
S e t o u r n e r vers D i e u , c ' e s t e n t r e t e n i r u n e relation intime, u n e vie
i n t é r i e u r e avec le D i e u vivant, c ' e s t - à - d i r e se m e t t r e s u r le c h e m i n vers
cette nouvelle m a n i è r e de voir, plus claire q u e la p r é c é d e n t e , u n e m a r c h e
vers la L u m i è r e (voir le c h a p i t r e sur les y e u x p o u r cette n o t i o n d ' u n i t é
d e l'œil et d e la l u m i è r e ) . L e s racines d e n o t r e spiritualité c h r é t i e n n e
p l o n g e n t d a n s la t r a d i t i o n juive (juif, ye hûdî, J u d a = L o u é soit El). L e
D i e u d e J é s u s - C h r i s t , n o t r e D i e u , est le D i e u d e s Juifs : C e l u i qui E s t
e n H a u t , E l o h î m , El. Alors q u e celui qui est e n b a s c ' e s t A d a m , le glé-
b e u x , le terreux, d e l ' A d a m a h , la terre rouge. D i e u est cette lumière d ' e n
H a u t , d a n s n o t r e tête, le ciel de l ' h o m m e .
D i e u est Un, l'Unique, le S a n s - N o m , le m ê m e p o u r t o u s les h o m m e s ,
m a i s il se révèle à e u x d e différentes m a n i è r e s .
Si l ' h o m m e vit en fonction d e cette n o t i o n divine, de ces énergies spi-
rituelles et sacrées, le c o r p s e n bénéficie et t r a d u i t la santé, le b o n h e u r
d e vivre p a r la joie et le plaisir. S'il les i g n o r e , le c o r p s t r a d u i r a la s o u f -
france, sous f o r m e d e m a l a d i e s , d e d o u l e u r s et de d y s f o n c t i o n n e m e n t s .
Il s'agit de r e t r o u v e r cette Parole sacrée d a n s le c o r p s p a r l'intermédiaire
des symboles anatomiques.
L e s mots p r o n o n c é s p e u v e n t être t r o m p e u r s , m e n t e u r s , mais le c o r p s
h u m a i n , a u n i v e a u de ses maux, n e m e n t jamais, car seuls les tissus
o r g a n i q u e s savent, car seul le c o r p s sait. Il s a i t e n c o r e c e q u e n o u s n e
savons plus !
R e t r o u v e r cette vérité inscrite d a n s n o t r e chair est u n e entreprise pas-
s i o n n a n t e , q u i p e r m e t d e viser le seul b u t h o n o r a b l e d e n o t r e vie :
l ' a c c o m p l i s s e m e n t d e soi.

I l n ' y a rien de caché q u i ne doive être découvert, n i de secret q u i


n e d o i v e ê t r e connu (13).

13. Matthieu 10, 26.


4. L a i s s e r p a r l e r l a c h a i r

P o u r o p é r e r u n e t r a n s f o r m a t i o n e n p r o f o n d e u r , n o u s d e v o n s laisser
p a r l e r n o t r e chair, d é c o d e r s o n langage m y s t é r i e u x et t r o u v e r les m e s -
sages c a c h é s d ' u n e a u t r e d i m e n s i o n . Il n'existe p a s d e u x m o n d e s - l ' u n
matériel, célébré p a r les p r o f a n e s , et l ' a u t r e spirituel, réservé à q u e l q u e s
élus ; l ' u n sur la terre, l ' a u t r e a u ciel - , il n ' e n existe q u ' u n , u n i q u e ,
a p p a r t e n a n t à t o u s , accessible à c h a c u n . Il y a s e u l e m e n t différentes
m a n i è r e s d e le voir, de l ' a p p r é h e n d e r et de le c o n n a î t r e selon n o t r e
p r o p r e d e g r é de m a t u r a t i o n .
Il y a p a s s a g e d ' u n e m a n i è r e d e voir à l'autre, c'est ce qui est e x p r i m é
p a r la p â q u e juive et p a r la P a s s i o n d u C h r i s t : c ' e s t la r é s u r r e c t i o n
d ' u n état m e n t a l à u n autre.

D a n s Le Prophète, Khalil G i b r a n écrit ceci :


E t une f e m m e p r i t la p a r o l e d i s a n t :
- P a r l e - n o u s de la Douleur.
E t A l M u s t a f a le P r o p h è t e d i t :
- L a d o u l e u r brise la coquille de votre
discernement.
D e même que le n o y a u d u f r u i t doit se briser
p o u r que son germe puisse s'élever vers le
soleil, de même vous devez connaître la douleur.
... B e a u c o u p de votre d o u l e u r est choisie p a r
vous-mêmes.
C ' e s t la p o t i o n a m è r e choisie p a r le médecin
en vous-mêmes p o u r soigner votre m a l a d e .
C r o y e z donc le médecin et p r e n e z son
remède avec silence et tranquillité :
C a r sa m a i n , bien que lourde et dure, est
guidée p a r la douce m a i n de l'Invisible.
E t la coupe qu'elle tend, quoique b r û l a n t e
p o u r vos lèvres, f u t façonnée p a r de l'argile
que le P o t i e r a trempée de ses propres larmes sacrées.
D a n s le c a d r e d ' u n e t h é r a p i e responsabilisante et n o n culpabilisante,
le m a l a d e p r e n d c o n s c i e n c e d e s o n rôle face à la m a l a d i e car il y a u n e
r a i s o n à t r o u v e r . Il f a u t p o u r cela qu'il p u i s s e arriver à se d e m a n d e r ce
q u e D i e u v e u t lui dire p a r cette maladie.
D i e u n ' e s t p a s u n D i e u v e n g e u r et punitif, mais u n D i e u d ' a m o u r ,
q u i souffre avec n o u s ; Il p e r m e t cette s o u f f r a n c e , Il n o u s « parle » p o u r
n o u s faire c h a n g e r d e p l a n d e c o n s c i e n c e vers l'élévation.
P o u r q u o i l ' h o m m e est-il m a l a d e ? C ' e s t u n e q u e s t i o n q u e je m e suis
s o u v e n t posée, c o m m e t o u t le m o n d e , et m a i n t e s r é p o n s e s o n t été four-
ANNEXE

Le Nombre d'or,
géométrie et architecture
«L'Univers n'est resplendissant de divine beauté que parce
qu'une mathématique, une divine combinaison des Nombres règle
ses mouvements car, nous dit l'Ecriture, Dieu a tout créé avec
Nombres, poids et mesure. »
Pie XI.

Trois Sciences divines ordonnent le monde :


- le Nombre qualifiera l'Esprit, l'idée ;
- la géométrie exprimera l'âme, la substance ;
- l' architecture ordonnera le corps, la forme.
L'homme, en tant qu'image réduite du monde, est la synthèse de ces
trois sciences dans une harmonie absolue.
Parmi les nombres célèbres des pythagoriciens apparaît un rapport
particulier qui gouverne les êtres vivants dans leur ensemble. Ce
nombre, qui s'exprime sous la forme d'une proportion, régit l'équi-
libre architectural du corps de l'homme : il s'agit du N o m b r e d'or - ou
section dorée - qui partage l'homme de la tête au nombril et du nom-
bril aux pieds.

La construction du Nombre
d'or.
C e n o m b r e n ' e s t p a s s a n s r a p p e l e r le m é t a l p r é c i e u x q u i a é t é u t i -
l i s é p a r l e s a l c h i m i s t e s p o u r s y m b o l i s e r le t r a v a i l d e t r a n s m u t a t i o n d e la
m a t i è r e et de l'esprit.
Se d é c o u v r i r , c ' e s t se d é c o u v r i r déjà créé p a r D i e u , d a n s u n e h a r -
m o n i e sacrée.

Les proportions « d o r é e s » d a n s le c o r p s humain.


(Croquis à partir d'un dessin paru dans La Symbolique des cathédrales de Carrie D. et Ludwig B. ;
Ed. Nouvelle Acropole, 1987.)

Et nous suivrons le compagnon du Moyen Age qui faisait sans aucun


doute sien ce précepte alchimique :
L'Œuvre cachée et mystérieuse est en toi
partout où tu iras, elle sera avec toi
à condition de ne pas la rechercher au-dehors.
Le mariage des trois modèles géométriques de base - le cercle, le tri-
angle et le carré - est comme celui des trois couleurs primaires. Il fait
naître toutes les autres formes, comme le mariage des trois couleurs fait
naître toutes les couleurs.
La synthèse en est donnée par la quadrature du cercle, espace dans
lequel s'inscrit l'homme dans sa totalité conquise et retour à l' Un, l'Eter-
nel Dieu.

De l'unité du cercle à la manifestation par le carré.


(Calligraphie zen, peinture de Sengai, 1830.)
L'homme microcosme de Léonard de Vinci.
Conclusion

En 1996, cinq cents milliards de francs ont été dépensés pour soi-
gner quelque cinquante millions de Français, ce qui équivaut à une
dépense de dix mille francs par an et par citoyen ! Et nos concitoyens
sont toujours aussi malades.
De plus, à ce prix, ils ne savent toujours pas pourquoi ils sont
malades !
Peut-être sont-ils tout simplement malades d'eux-mêmes ?
Heureusement, le Médecin divin sommeille en chacun de nous, et
Il attend Son heure pour donner des consultations gratuites. Et de sur-
croît, Il guérit vraiment..., du moins de l'ignorance!
Le corps humain est doué d'autoguérison : il a en lui tout ce qu'il
faut pour vaincre la maladie, mais cela reste à découvrir. Peut-être que
la faillite économique du système occidental de soins ramènera l'homme
à lui-même et, par là, à son Noyau divin. C'est l'humble prière du
corps humain, et il semble que ce soit précisément le dessein de Dieu !
Chaque individu est assoiffé de certitudes et de bonheur, et il se
révolte contre l'absurdité et le néant.
A l'intérieur de lui, il a la pensée de l'éternité : il veut vivre et non
pas mourir, et il se bat pour cela.
Dans sa confusion, il sent qu'il doit y avoir quelque part une réponse,
une solution authentique, une explication valable, mais où chercher ?
Paradoxalement, il ne faut pourtant pas aller bien loin, mais tout
près, trop près même pour la découvrir et la reconnaître, là où personne
ne pense à la chercher : dans la chair.
Peut-être l'homme est-il devenu trop humain et trop puissant pour
oublier qu'il est potentiellement capable de Dieu ?
Au fil de ces pages, la chair s'est dévoilée être d'une unité extra-
ordinaire. Les différentes composantes se complètent admirablement
pour nous révéler un plan grandiose qu'aucun être humain n'aurait pu
concevoir. Mais cette bible de chair se dévoile à celui qui le souhaite,
et elle deviendra révélatrice du divin.
L'Eternel Dieu s'est caché en l'homme, et le corps est à concevoir
comme un cadeau merveilleux que Dieu lui offre. De surcroît, il est
fourni avec un mode d'emploi pour qui sait le lire !
Cependant, malgré tous nos efforts, le Génie divin reste et restera
toujours inexprimable ! Le corps humain l'exprime admirablement !
Bibliographie

Abehsera, Alain : Traité de médecine ostéopathique (O.M.C.; 1986).


Aïvanhov, Omraam Mikhaël : La Deuxième Naissance. Amour,
Sagesse, Vérité (Prosvéta; 1990); Vie et travail à l'école divine (Pros-
véta; 1981).
Amelineau, E. : Pistis Sophia (Arché de Toth; 1975).
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(coll. «Maîtres spirituels», Le Seuil; 1978).
Auclair, Marcelle : La Joie par l'Evangile (Le Seuil; 1981).
Barrat, D. et R. : Charles de Foucauld et la fraternité (coll. «Maîtres
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qu'elle est (Paris; 1975).
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Freud, Sigmund : Psychopathologie de la vie quotidienne (Petite biblio-
thèque Payot n° 97 ; 1989) ; Introduction à la psychanalyse (Petite biblio-
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Kahle, Leonhardt et Platzer : Anatomie (Flammarion Médecine ;
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Lavier, J.-A. : Médecine chinoise, médecine totale (Grasset; 1973).
Leloup, Jean-Yves : EEvangile deJean (Albin Michel; 1989) ; EEvan-
gile de Thomas (Albin Michel; 1986); L'Enracinement et l'Ouverture
(Albin Michel; 1989) ; Ecrits sur l'Hèsychasme (Albin Michel; 1990) ;
Paroles du Mont Athos (Albin Michel; 1991) ; L'Absurde et la Grâce
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Léon-Dufour, Xavier : Dictionnaire du Nouveau Testament (Le Seuil ;
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Lowen, Alexander : La Spiritualité du corps (Dangles; 1993).
Lysebeth, André van : Tantra : le culte de la féminité (Flammarion ;
1988) ; J'apprends le Yoga (Flammarion; 1968) ; Je perfectionne mon
Yoga (Flammarion; 1970) ; Pranayma, la dynamique du souffle (Flam-
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Madrée, E. : L'Abandon à la Providence (Pneumathèque ; 1992).
Malka, Victor : Proverbes de la sagessejuive (coll. «Points sagesse », Le
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Marrou, Henri Irénée : Saint Augustin et l'augustinisme (coll. «Maîtres
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Menard, Jacques-Etienne : L'Evangile de vérité (Nag Hammadi stu-
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Mère Teresa de Calcutta : La Joie du don (Le Seuil; 1975).
Messadié, Gerald : L'Homme qui devint Dieu (Laffont ; 1988).
Monod, C. : Schémas d'anatomie (Gibert; 1976).
Nuage d'inconnaissance, auteur inconnu, trad. Guerne, Armel (coll.
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Novum Testamentun Graece (Nestle-Aland, Deutsche Bibelgesell-
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Papus (D Encausse, Gérard) : La Cabbale. Tradition secrète de l'Occi-
dent (Dangles; 1990).
Pelle-Douël, Yvonne : Saint Jean et la Nuit mystique (coll. «Maîtres
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Père Saint-Jure, Jean-Baptiste : La Divine Providence (Saint-Paul ;
1990).
Pères apostoliques : Ecrits de la primitive Eglise (Le Seuil ; 1980).
Perrin, Joseph-Marie : Le Lieu du silence (Saint-Paul; 1991).
Récits d'un pèlerin russe, auteur inconnu (coll. «Points Sagesse », Le
Seuil-Baconnière ; 1978).
Ramdas, Swâmi : Carnet de pèlerinage (Albin Michel ; 1973).
Regamey, Pie : Portrait spirituel du chrétien (Le Cerf; 1988).
Riffard, Pierre A. : L'Esotérisme (Laffont; 1990).
Roux, André : Introduction à l'iridologie (Dangles; 1986).
Saadi : Le Jardin de roses (Albin Michel; 1991).
Sainte Thérèse d'Avila : Le Chemin de la perfection (Le Seuil; 1961).
Saint Augustin : Les Confessions (Garnier-Flammarion ; 1964).
Saint Ignace de Loyola : Exercices spirituels (coll. «Points Sagesse »,
Le Seuil; 1982).
Shallis, Ralph : Si tu veux aller loin... (Farel; 1985).
Smedt, Marc de : La Clarté intérieure (Albin Michel; 1993) ; Eloge
du silence (Albin Michel; 1986).
Sœur Marie-Laetitia : Le Secret de la joie (Pneumathèque ; 1992).
Souzenelle, Annick de : Le Symbolisme du corps humain (Dangles ;
1984) ; Job sur le chemin de la Lumière (Albin Michel ; 1994) ; La Lettre,
chemin de vie (Albin Michel ; 1993) ; La Parole au cœur du corps (Albin
Michel; 1993) ; L'Egypte intérieure (Albin Michel; 1991).
Teilhard de Chardin, Pierre : Hymne de l'Univers (Le Seuil; 1961) ;
Le Milieu divin (Le Seuil; 1967).
Tournier, Paul : Bible et Médecine (Delachaux et Niestlé; 1986) ;
Médecine de la personne (Delachaux et Niestlé; 1963) ; Face à la souffrance
(Labor et Fides; 1981); Vivre à l'écoute (Caux; 1984) ; Quel nom lui
donnerez-vous? (Labor et Fides; 1974); Violence et puissance (Dela-
chaux et Niestlé ; 1977) ; La Mission de la femme (Delachaux et Niestlé ;
1982).
Zehnacker, Michel : La Cathédrale de Strasbourg (Laffont; 1993).
Roland Arnold a créé
u n C e n t r e d ' E v e i l d a n s l e s Vosges.
Consultations, stages et cours y sont organisés.

LA SOURCE
117, rue Principale
67220 URBEIS
Tél. : 03-88-57-33-75
L'impression de cet ouvrage
a été réalisée par CLERC S.A.
18200 SAINT-AMAND-MONTROND
Tél. : 02-48-96-41-50
pour le compte des Editions DANGLES
18, rue Lavoisier - 45800 SAINT-JEAN-DE-BRAYE
Dépôt légal Editeur n° 2 200 - Imprimeur n° 6691
Achevé d'imprimer en février 1998
G r a n d angle / Psycho-épanouissement" :

Benoît SAINT GIRONS :

L'ALCHIMIE DU SUCCÈS.
Format 15 x 21 ; 272 pages.

C e livre e s t la s y n t h è s e d e d e u x c o n c e p t i o n s o p p o s é e s , m a i s
finalement complémentaires, de l'existence :
- D ' u n c ô t é , les t e c h n i q u e s o c c i d e n t a l e s l e s plus e f f i c a c e s
pour s e d é v e l o p p e r : a p p r e n d r e à s e connaître, planifier s e s
ambitions, exploiter au mieux s o n temps, sa mémoire, s e s
contacts...
- D e l'autre, l e s t e c h n i q u e s m i l l é n a i r e s d u b o u d d h i s m e p o u r vivre s e r e i n e m e n t : sur-
m o n t e r l e s p r o b l è m e s , vivre e n h a r m o n i e a v e c l e s a u t r e s , a t t e i n d r e la p l é n i t u d e . . .
M a i s il n e s ' a g i t p a s s e u l e m e n t d ' u n e t e n t a t i v e - r é u s s i e - d e r e g r o u p e r e n u n e s u b -
tile a l c h i m i e les t e c h n i q u e s e t i d é e s les p l u s e s s e n t i e l l e s p o u r faire d e s a vie un c h e f -
d ' œ u v r e . L ' a u t e u r a n a l y s e é g a l e m e n t le c h e m i n e m e n t m e n t a l à l'origine du s u c c è s ou
d e l ' é c h e c e t e x p l i q u e c o m m e n t m e t t r e t o u t e s les c h a n c e s d e s o n c ô t é . S u r t o u t , il pri-
vilégie le c o n c r e t e t le p r a t i q u e afin d e p r é s e n t e r u n e v é r i t a b l e m é t h o d o l o g i e d u s u c -
c è s : le l e c t e u r e s t actif e t j u g e s u r p i è c e s l ' e f f i c a c i t é d e s t e c h n i q u e s p r o p o s é e s . En
effet, c e m a n u e l s ' o u v r e s u r un q u e s t i o n n a i r e puis fourmille d ' e x e r c i c e s faciles e t
a t t r a y a n t s . C h a c u n y a p p r e n d r a à s e d é c o u v r i r , à a n a l y s e r s e s m o t i v a t i o n s , à planifier
s o n d é v e l o p p e m e n t , à a c q u é r i r la « p e n s é e g a g n a n t e », à s e r e s p e c t e r e t à c o n s i d é r e r
les a u t r e s , à m i e u x c o m m u n i q u e r . . . C e v a d e - m e c u m d e la r é u s s i t e s ' a d r e s s e à t o u s
c e u x qui a s p i r e n t à o p t i m i s e r d a v a n t a g e leur e x i s t e n c e , leur t e m p s , l e u r s relations,
leur r é u s s i t e . . . à p a s s e r d e l ' o r d i n a i r e à l ' e x c e p t i o n n e l .
EXTRAIT DE LA TABLE DES MATIÈRES :

P r e m i è r e partie : QUI Ê T E S - V O U S ?
M. S u c c è s c o n t r e M. É c h e c - Q u e s t i o n n a i r e pour v o u s situer - Interprétations...
S e c o n n a î t r e p o u r a g i r e t n o n r é a g i r - Education - E x p é r i e n c e - Etat d ' e s p r i t - Valeurs -
Croyances - Habitudes...
S e c o n n a î t r e p o u r s ' a p p r é c i e r - T r o u v e r le j u s t e milieu - Le c a r n e t d e n o t e s - L e s
c o m p l e x e s - Les intelligences - Le potentiel - Votre valeur - Qualités e t d é f a u t s - Les par-
t e n a i r e s - L'historique - La c r o i s s a n c e - L ' a r g u m e n t a i r e d e v e n t e . . .
D e u x i è m e partie : QUI D É S I R E Z - V O U S Ê T R E ?
F a i r e le s e r m e n t d u b o n h e u r - Limiter le m a l h e u r - Les cinq o b s t a c l e s - La fin d e s tracas ?
- D a n s la pratique - Le d é s e s p o i r - Les p h o b i e s - Le m y t h e d e l'argent - Sur le c h e m i n du
b o n h e u r - Facilitez-vous la t â c h e - Les ingrédients du b o n h e u r - La s é r é n i t é . . .
Du r ê v e à la r é a l i t é : q u e v o u l e z - v o u s v r a i m e n t ? - Un potentiel inexploité - Donnez vie
à v o s r ê v e s - L'ambition - La prise d e c o n s c i e n c e - Vaincre le d o u t e - E c h e c e t m a t - Flexi-
bilité - Motivation - D e s r ê v e s au projet - La « carte m a î t r e s s e » - Place à l'action - D o s e z
v o t r e effort - Attention, p e r s é v é r a n c e e t e n t h o u s i a s m e . . .
La f o r c e d e la p l é n i t u d e - La s a g e s s e b o u d d h i s t e - La méditation - Vos règles de vie - Les
cinq réflexions - L'exercice d e la plénitude...
T r o i s i è m e partie : LES C A T A L Y S E U R S DE RÉUSSITE.
La m é m o i r e e t la c o n c e n t r a t i o n - M é m o i r e s é l e c t i v e e t m é m o i r e ludique - L'imagination
- La c o n c e n t r a t i o n au s e r v i c e d e la m é m o i r e . . .
La m a î t r i s e d u t e m p s e t d o n c d e l ' a r g e n t - Notion e t g e s t i o n du t e m p s - La spécialisa-
tion - La lecture rapide - Le t e m p s du s o m m e i l . . .
La c o m m u n i c a t i o n e f f i c a c e - P e r c e p t i o n d e l'autre - Le langage du c o r p s - A p p r e n d r e à
é c o u t e r - P o s e r d e s q u e s t i o n s - M e t t r e l'autre en valeur - Les m o t s m a g i q u e s - Utiliser un
langage c o m m u n - Savoir e t o s e r d e m a n d e r - La négociation efficace...
G r a n d angle / Psycho-épanouissement" :

Julia C A M E R O N :

LA VEINE D'OR.
Exploitez v o t r e r i c h e s s e intérieure.

Traduit de l'américain par Chantai Duchêne-Gonzalez.


Format 15,5 x 24; 396 pages.

Nous r ê v o n s s o u v e n t d e « d e v e n i r riche »... mais ne le s o m m e s -


n o u s p a s déjà ? Chacun recèle en soi bien plus d e r i c h e s s e s qu'il
ne l'imagine. P e r s o n n e n'a u n e vie d é n u é e d e t o u t e magie, d e
t o u t e g r â c e ou d e t o u t pouvoir. Et pourtant, n o s r e s s o u r c e s inté-
rieures, qui c o n s t i t u e n t n o s vrais t r é s o r s pour l'existence, r e s t e n t
souvent inexploitées, inconnues - voire méprisées.
C'est pourquoi ce livre, faisant suite à Libérez votre créativité, du même auteur, invite à
remonter à la source de notre richesse intérieure, à dégager cette « Veine d'or » enfouie en
nous pour en extraire enfin les pépites. Il se présente moins comme un processus de pro-
ductivité que de subtile alchimie, car il convie à une véritable transformation intérieure. En
le mettant en pratique (plus de 100 exercices sont décrits), on retrouve notre Enfant créa-
teur, cet Enfant divin qui nous a été dérobé par les contingences existentielles. C'est pour-
quoi ce guide est avant tout un livre d'Amour, de réhabilitation et de guérison.
Ayant développé et affiné sa méthode depuis plus de vingt ans, au cours des ateliers qu'elle
anime aux USA, Julia Cameron nous invite de façon pragmatique et pratique à ce pèterinage
autobiographique vers la renaissance du Moi profond. A sa suite, nous explorons les diffé-
rents royaumes de la vue, du son, de l'histoire, de l'attitude, de la relation, de la spiritualité
et du possible et, nous apprenant à faire, elle nous apprend à être, à redevenir nous-même,
en toute liberté. Ce n'est pas seulement un livre théorique sur l'art ou un essai sur la créa-
tivité, mais un véritable compagnon d'éveil créatif.
EXTRAIT DE LA TABLE DES MATIÈRES :
■ En route - Pèlerinage vers votre richesse - Vos outils de base - Les « pages du matin »
- Les « rendez-vous d'artiste » - Vos compagnons de voyage - La marche - Entrez dans la
« nation des images » - L'engagement de créer - Directives.
■ Le royaume de l'histoire - Votre « ligne du temps narratif » - La clé de la révélation de
soi - Les mots le font - Nos Moi secrets - Notre Moi acteur - La veine d'or.
■ Le royaume de la vue - Voir, c'est croire - La couleur - Les poupées de créativité - Le
mythe de l'artiste maudit : faut-il souffrir pour créer? - La cassure.
■ Le royaume des s o n s - Le son - Le silence - La sécurité.
■ Le royaume de l'attitude - Apprenons à être patient - Le courage - Des pas de bébé -
L'ennui - Le temps - La réserve - Faites passer le courant.
■ Le royaume relationnel - L'égalité - La victime volontaire - Où cela fait-il mal ? - Les bat-
teries - L'obsession.
■ Le royaume de la spiritualité - Nommez votre dieu - Les guides intérieurs - L'expérience
spirituelle - L'art de la gratitude.
■ Le royaume du possible - La passion - Les risques - Les plafonds créatifs - Règles tri-
bales.
ANNEXES : Les groupes de créativité - Les outils - Discographie - Filmographie - Bibliogra-
phie.
DU MÊME AUTEUR :
Libérez votre créativité. Osez dire oui à la vie ! « Grand angle / Psycho-épanouissement ».
L'Argent apprivoisé. De la dépendance à la liberté d'être (en collaboration avec Mark Bryan).
Collection « Psycho-soma ».
G r a n d angle /Santé" :

Docteur Leonard L A S K O W :

L'AMOUR, ÉNERGIE SUBTILE


DE LA GUÉRISON.
Traduit de l'américain par Gilles Chartier.
Format 15,5 x 24; 288 pages ; illustré.

D e p u i s l'origine d e l ' h o m m e , la n o t i o n d e g u é r i s o n - ou, a


contrario, d e m o r t - e s t p l u s o u m o i n s a s s o c i é e à la n o t i o n
d ' a m o u r . Nulle force n ' e s t c o m p a r a b l e à celle-là lorsqu'il s'agit de
m e t t r e en route les m é c a n i s m e s d e transformation alchimique qui
t r a n s m u t e n t la maladie en guérison. J é s u s e t B o u d d h a furent de
grands guérisseurs par la force de leur amour et de leur foi. Après des siècles de technolo-
gie et de positivisme scientifique exclusif, il était temps de retrouver la dimension principielle
de l'Amour en t a n t qu'énergie subtile de guérison et de santé. Et puis, afin de conjuguer
les indéniables acquis médicaux occidentaux avec le savoir ancestral des sociétés tradi-
tionnelles, il était bon que cette synthèse soit faite par un médecin occidental confirmé, à
la formation classique mais à l'esprit ouvert et curieux. Leonard Laskow a su ainsi démon-
trer combien les conclusions de nos recherches les plus pointues en viennent finalement à
confirmer les principes de guérison très anciens.
A la lecture de ce livre majeur, on se rappelle que le corps reste avant t o u t le temple de
l'âme et que, pour restaurer son unicité, on ne peut l'aborder autrement que dans sa sub-
tile globalité. Mais, là encore, Laskow ne se contente pas de décrire le pouvoir transformateur
de la prise de conscience et de la force thérapeutique de l'amour. A travers des exemples,
il en apporte les preuves et, surtout, il fournit une série d'exercices faciles et complets per-
mettant à tout un chacun d'expérimenter concrètement ses techniques « holoénergétiques »
de guérison et d'autoguérison. Il associe ainsi la recherche contemporaine aux pratiques les
plus ancestrales, et leur fournit un champ d'application utilitaire et quotidien.
EXTRAIT DE LA TABLE DES MATIÈRES :
Guérison et a m o u r - Secrets traditionnels et science moderne...
Le c h e m i n e m e n t d'un guérisseur - Éthique médicale...
Les énergies subtiles de la guérison - Douceur et compassion - Amour et transformation
- Les eaux de la vie - Effets de l'intention - Energies subtiles et chakras...
L'amour et la guérison holoénergétique - L'amour, force thérapeutique - Symptômes et
source de la maladie - La maladie est souvent un cri de détresse...
Le souffle de la guérison - Les quatre phases de la respiration holoénergétique - Effets équi-
librants de la respiration - Respiration et états de conscience transpersonnels.
Reconnaissance rationnelle - Identification de la source de la maladie - Cinq schémas
pathologiques clefs...
Reconnaissance intuitive - Formes énergétiques subtiles - Tests biomécaniques - La
baguette de sourcier - Influence des pensées et des sentiments - Evaluation des chakras...
Le Moi témoin - Le jugement et le témoin - Filtres et prophéties - Projection dans le
monde énergétique - Identification et détachement...
La résonance - Principes de la résonance en médecine moderne - Les leçons du chaman
- Prendre la décision de guérir - La zone témoin...
La libération - Résistances au changement - Les « blessures précieuses » - L'intention posi-
tive - Le pardon : la libération finale...
La reconstruction - Le choix du changement - Identification d'un objectif - Trois niveaux
de changement - Phase de reconstruction - La réunification...
La thérapie holoénergétique p a s à pas - Les cinq étapes de la thérapie - Guérir les
autres...
Implications pour l'avenir - L'indivisibilité - Guérisseurs et professionnels de la santé...
G r a n d a n g l e / Santé " :

V l a d y STÉVANOVITCH :

LA VOIE DE L'ÉNERGIE.
L'éveil e t le d é v e l o p p e m e n t d u C h i ,
o u é n e r g i e vitale.
Format 18,5 x 23,5; 288 pages; illustré (photos et dessins); reliure
souple.
Le Chi est cette énergie irremplaçable que la vie uti-
lise dans toutes ses manifestations, l'énergie vitale
qui doit pouvoir circuler librement dans notre corps
pour dynamiser toutes nos potentialités, tant physiques que mentales. Le Chi est
une composante de la vie, son instrument de communication... d'appels de vie à
vie... de messages muets, porteurs d'amour. Or, cette force obéit à la volonté
humaine.
Au travers des 90 techniques (relaxation, respiration, T'aï Chi chuan, Qi Gong, cir-
culation énergétique...) expliquées en détail dans ce guide, vous apprendrez un
langage nouveau : celui de votre corps, ou plutôt celui de l'être vivant. Vous
apprendrez à vous servir correctement de cette faculté propre à tous les vivants :
manipuler l'énergie. Les exercices, techniques et méthodes ne serviront qu'à
vous apprendre comment faire. C'est vous qui déciderez ensuite quoi en faire
(santé, mieux-être, dynamisme, conscience du corps, amour, plénitude, combat,
réussite, paix, philosophie existentielle, expansion du champ de conscience, union
avec le Divin...).
L'auteur pratique les techniques de manipulation de l'énergie depuis plus de cin-
quante années, s'y étant initié auprès de grands experts orientaux. Il a fondé une
école qui a atteint, en quelques années, une dimension internationale et a déjà
formé plusieurs centaines d'enseignants de par le monde. Dans cet ouvrage, il veut
mettre à l'abri de l'oubli toute son expérience.
EXTRAIT DE LA TABLE DES MATIÈRES :
Le Chi, l'inconnue de la vie - La perception du Chi (l'état d'esprit et l'état de corps).
Première partie : L'APPROCHE
La relaxation - La posture juste - Votre monde intérieur - Réunir ce qui a été séparé -
Le bonheur intérieur - Le centre du corps - La respiration - Le Chi et le souffle - Pra-
tique du Chi-Kung - La petite circulation énergétique - La main, instrument de l'action
- La manipulation du Chi...
Deuxième partie : LA PRATIQUE
Les possibilités du Chi - Techniques de sécurité - Champs énergétiques - Le Chi dans
la production artistique - Le Chi en médecine - Modifications de la réalité - Expé-
riences proches de la mort - La source du Chi - Capter l'énergie solaire - Le « Chi Belt »,
ou ceinture de Chi - Sublimer l'essence yang - La sphère d'énergie...
Troisième partie : LA VOIE
Technique du Serpent, le mouvement de la vie - La manipulation du Chi dans les os -
La voie de l'Amour - Le sexe et l'énergie - Le Chi doit circuler - La voie du Combat -
L'homme contre l'homme - A la recherche de l'homme profond - La recherche de la
Voie intérieure - La mort, le véritable ennemi - La voie du Silence - Quitter la réalité
ordinaire - Vers l'extraordinaire - L'état de « Dhyana » - La présence du guide intérieur
- Le champ illimité de la conscience...
Conclusion : LE CHI, VOIE DE LA VIE
G r a n d angle / Santé " :

H el m u t HARK :

LA F O R C E DE G U É R I S O N
D E L'ARBRE D E VIE.
Traduit de l'allemand par Daniel Béresniak.
Format 15 x 21 ; 272 pages (avec 10 cartes couleurs détachables).

L'Arbre d e vie, l'ancien s y s t è m e s y m b o l i q u e d e s kabbalistes du


M o y e n Age, véhicule d e s a r c h é t y p e s d o n t le s y m b o l i s m e n o u s
renvoie d i r e c t e m e n t à nos racines judéo-chrétiennes, à nos
empreintes spirituelles et culturelles occidentales. Philosophe et psychothérapeute jungien,
Helmut Hark nous montre ici, de manière tout à fait concrète, comment chacun peut utili-
ser les forces c o n t e n u e s d a n s l'Arbre de vie pour se soigner lui-même. Il inaugure ainsi
une méthode psychosomatique unique, qui fera certainement école.
Conçus comme des champs énergétiques, les séphiroth offrent un terreau privilégié pour
la guérison et le mieux-être, tant psychique qu'organique ou spirituel. Ils nous proposent leurs
symboles, leurs idées forces, leurs énergies. Le lecteur est d'abord invité à répondre spon-
tanément à des questionnaires afin de déterminer sa relation personnelle privilégiée avec
l'une des séphiroth, et découvrir pourquoi et comment il peut y trouver de l'aide. Ensuite,
pour chaque séphirah, il trouvera de nombreux conseils concrets pour accomplir un véritable
travail thérapeutique : méditation, travail sur les couleurs, suggestions et affirmations,
thèmes, symboles, analyse de rêves, travail sur les archétypes, conseils pour les théra-
peutes, modalités de relations psychosomatiques... Grâce également à 10 cartes couleurs
évocatrices des champs d'énergie de chaque séphirah, chacun pourra exercer son intuition
et entreprendre un travail méditatif.
Autour de l'image du Christ guérisseur, Helmut Hark nous rappelle que la santé reste avant
t o u t Amour. Amour de soi, d'autrui, de Lui... Chacun peut alors plonger dans cette source
de vie et en utiliser la force millénaire pour améliorer ses facultés créatrices et son équilibre.
EXTRAIT DE LA TABLE DES MATIÈRES :
Les cartes détachables en couleurs des dix séphiroth - Les colonnes et les niveaux - Les
approches de l'Arbre de vie - Les couches profondes...
1. Malkhuth - Les images originelles du jardin paradisiaque des rêves - L'inconscient col-
lectif - Les formes embryonnaires de l'âme...
2. Yesod - Renforcer les effets des expériences positives - Les manifestations névro-
tiques - Equilibre et équité...
3. Hod - Formation de l'espace vital - Limites et rapport avec l'environnement - Com-
ment tirer profit de ces significations...
4. Netsah - Aptitude au plaisir et sens de la beauté - Biorythmes et forces naturelles de
la santé - Une image de soi à construire...
5. Tiphereth - La puissance curative du plexus solaire - Symboles du milieu intérieur - Le
Christ psychosomatique - Accomplissement et guérison...
6. Geburah - Des fortifiants pour le combat quotidien - Les pouvoirs de métamorphose
des énergies vitales - Accomplissement et guérison...
7. Hesed - Bienveillance et cordialité - Tendresse et érotisme - Eros et le dialogue...
8. Binah - Plans de vie et image de soi - De la confusion des idées à une nouvelle échelle
des valeurs - Pressentiments et rêves de mort...
9. Hokhmah - Les conseils de dame Sagesse - Les pressentiments dans le rêve prémo-
nitoire...
10. Kether - Plénitude, accomplissement et spiritualité - L'être humain androgyne - La
fonction transcendante...
Pour chaque séphirah : Première approche, questionnaire-reflet de la séphirah, suggestions
et affirmations, conseils aux thérapeutes...
D a n s la c o l l e c t i o n « P s y c h o - s o m a » :

Debbie SHAPIRO :

L'INTELLIGENCE DU C O R P S .
C o m p r e n d r e les é m o t i o n s qui a f f e c t e n t
notre santé.
Traduit de l'américain par Ludovic Weyland.
Format 15 x 21 ; 384 pages; illustré (traits).

Lorsque vous avez tellement mal à la tête, que vous êtes si fatigué, lorsque votre
gorge vous pique, que vos yeux pleurent et que vos os craquent, lorsque vos
pieds refusent d'avancer, que vos intestins font la grève ou que votre cœur pal-
pite sans raison rationnelle, c'est que votre corps s'adresse à vous pour vous indi-
quer ce que votre esprit refuse d'écouter et d'admettre.
Et pourtant, seul le corps sait. Sa mémoire, aphone, est infaillible, elle se souvient
de tout ce que vous avez depuis trop longtemps oublié. Le corps a sa propre intel-
ligence que l'intelligence parfois ne suffit pas à comprendre. Pour y accéder, un
seul moyen, celui des émotions : les écouter, les entendre, les reconnaître et
s'autoriser à en être le porteur et le siège. Retrouver ses émotions reste alors la
seule voie vers une possible guérison.
Forte de dizaines d'années de pratique et d'enseignement, Debbie Shapiro décor-
tique pour nous toutes les parties de notre corps et nous explique les clefs de la
psychosomatisation. Elle nous aide à retrouver nos émotions enfouies, à les com-
prendre et les analyser, puis à les évacuer grâce aux techniques de méditation
bouddhiste.
Alors, enfin, le calme peut se faire. Comme une seconde naissance.
EXTRAIT DE LA TABLE DES MATIÈRES :
❏ Première partie : TROUVER UN SENS AU CHAOS
L'esprit sur la matière - Les causes originelles - Le langage de la maladie - Soi-
gner un symptôme ou guérir une vie ?
❏ Deuxième partie : LE POUVOIR DE GUÉRISON DE L'INTELLIGENCE DU CORPS
Guérir à travers l'esprit - Guérir avec le cœur - La passion et la créativité - Equi-
librer notre corps - L'expression par le mouvement.
❏ Troisième partie : L'INTELLIGENCE DU CORPS RÉVÉLÉE
Le corps beau de haut en bas - Les parties mobiles : les os, les articulations et les
muscles - Bouddha dans le ventre : le système digestif - Le souffle de la vie : le
système respiratoire - Le rythme de l'amour : le cœur, le sang et la circulation san-
guine - Le protecteur du château : le système immunitaire - Le contrôle central :
le système nerveux - Le gardien de l'équilibre : le système urinaire - Lui et elle :
le système reproducteur - Définir ses limites : la peau, les cheveux et les ongles
- Voir et être à l'écoute : les yeux et les oreilles - Tout est dans l'esprit : les
troubles mentaux - Le système énergétique : les chakras.
Le temple de l ' â m e
« Tous les problèmes que peut connaître un homme sont en rapport
avec la conception qu'il a de Dieu. Si votre Dieu est grand, vos
problèmes sont plus petits. S'Il est petit, ce sont vos problèmes qui
sont grands », dit la Tradition juive.
Ainsi, ignorer son corps - son sens sacré - tient fermée pour
toujours la porte des mystères dont le corps humain constitue
pourtant le livre ouvert. L'éveil à la conscience du corps invite
donc à une autre écoute, à une plongée au plus profond, au plus
vivant de soi, là où Dieu nous parle au travers de la chair qu'Il
anime. Le corps est Livre de vie, conducteur du Verbe divin.
Résultat de vingt années d'expérience et de pratique ostéo-
pathique, l'ouvrage de Roland Arnold s'inscrit dans la lignée
du travail d'Annick de Souzenelle. Il invite à des retrouvailles
essentielles, à travers une analyse sémiotique et symbolique
érudite mais toujours exprimée avec amour et simplicité. Et
puisque l'écoute et la connaissance du corps se sont malheu-
reusement perdues au fil des siècles, il nous permet - passant
en revue toutes les parties et fonctions de notre corps - de
réactiver notre désir de lire à nouveau dans l'encyclopédie de
chair et d'os qui assure notre existence. Au-delà de la souf-
france et de la maladie, il nous permet de lever le voile sur le
sens caché de notre être.
D u sacrum (os sacré) au système coronaire (couronne), de
l'astragale (étoile) du pied au scaphoïde (petite barque) de la
main, de la clavicule (clef) aux amygdales (amandes de vie)...
les mots qui disent notre enveloppe charnelle n'ont pas été
choisis par hasard. Ils se révèlent contenir la compréhension en
profondeur de l'organisme, de notre Etre. Du divin en nous.
Ainsi, en retrouvant la liberté de comprendre le langage de
notre corps, nous retrouvons la liberté d'agir sur lui et sur le
sens de notre vie.

Couverture : aquarelle
Aline Simon

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