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publié aux
États-Unis par Hay House.
Infographie de la
couverture: Marjorie Patry
Révision linguistique :
Amélie Lapierre
Éditeur : Éditions
Exergue
27, rue des Grands-Augustins - 75006 - Paris
info@guytredaniel.fr
www.editions-tredaniel.com
www.facebook.com/editions.tredaniel
ISBN : 978-2-70291-804-3
Imprimé en France.
Limites de
responsabilité
Avec amour,
James
Table des matières
Couverture
Page de titre
Page de copyright
Introduction
Première partie – Qu’est-ce que
l’âme?
Chapitre 1 – Le corps, l’âme et l’Esprit
Chapitre 2 – La conscience, l’énergie et le pouvoir de la
pensée
Chapitre 3 – Expériences de mort imminente, expériences
de sortie hors
du corps, projection astrale et vision à distance
Deuxième partie – La maison de l’âme
Chapitre 4 – La mort, porte d’entrée de la maison
Chapitre 5 – Le monde de l’Esprit
Chapitre 6 – Réincarnation et souvenirs de l’âme
Troisième partie – Comment vit l’âme dans le
monde matériel
Chapitre 7 – Les leçons de l’âme
Chapitre 8 – Les choix de l’âme
Chapitre 9 – Vivre en communion avec son âme
Postface
Méditations guidées – Les voyages de l’âme
Remerciements
À propos de l’auteur
Introduction
Qu’est-ce que l’âme ?
Chapitre 1
Le corps, l’âme et l’Esprit
Mon âme n’appartient qu’à moi, mais, en même temps, elle fait
partie du tout auquel elle est reliée. Comme ce lien est filtré par nos
sens
phy- siques, nous pourrons avoir l’impression qu’il n’est pas
toujours
vivant. L’émotion que nous appelons « amour» nous permet
de ressentir ce
lien, et des circonstances hors du commun (tels les
évènements du 11
septembre) peuvent, certes, avoir le même effet.
Nous sommes tous la même
énergie, mais la terre nous fournit un si
grand nombre de déguisements
physiques en tous genres qu’il est
parfois difficile d’accepter cette
vérité.
On entend souvent les gens dire : « Je suis Dieu », et c’est
vrai, nos
âmes sont l’« Esprit », « Dieu », « Allah », le « Divin » – peu
importe
comment vous choisissez de l’appeler – sur terre. Nos corps sont
assujettis aux contraintes de la dimension matérielle, mais nos âmes ne
sont
pas tributaires du temps et de l’espace linéaires et transcendent le
corps
physique.
L’âme est le noyau originel de notre être et la conscience de
qui
nous sommes. Elle a franchi maints océans d’incarnations,
d’expériences
et d’expressions de vie. Elle déborde de possibilités
créatrices infinies,
prêtes à se manifester, et se distingue par son
évolution et son expression
personnelle. Les termes médiumniques que
je choisis d’utiliser quand je
communique avec un être désincarné sont
communication
d’âme à âme.
Je discutais un jour de l’idée de l’âme avec ma bonne amie
Debbie
Ford, qui était une mentore exceptionnelle et qui a créé le «
processus
de l’ombre » (shadow process). Elle a décrit
l’âme comme cette partie
de nous qui ne meurt jamais, qui porte tous les
messages et leçons du
passé ainsi que tous les messages et leçons du futur.
J’ai beaucoup
aimé cette description. Je lui ai dit que dans mon travail,
une fois
qu’une âme rentre à la maison dans le monde de l’Esprit, c’est avec
elle et non avec l’Esprit que je peux communiquer.
La distinction est
très importante. (Peu de temps après cet échange, ma
chère Debbie a
fait le grand saut, mais je peux encore recevoir de ses
messages. Bien
qu’elle ait été déchirée émotivement à l’idée de quitter son
fils, les
autres membres de sa famille et ses amis dans la matière, la
première
chose qu’elle m’a dite sur son passage a été : « Bonté divine ! Ça
s’est
fait tout seul ! »)
Les dimensions spirituelles
Choix et leçons
Le sens de la spiritualité
S’éveiller à l’Esprit
Religion et spiritualité
Bien des gens me demandent quelle est la différence entre être
religieux et être spirituel. Je pense qu’elle est d’importance. La
religion
est un système de croyances structuré et inventé par l’homme
qui réunit
divers crédos, enseignements rituels et documents et tourne
ordinairement
(mais pas toujours) autour d’une divinité. Les gens sont
convaincus qu’en se
conformant à un système de croyances en
particulier, ils se verront conférer
une meilleure place dans l’au-delà.
Par contraste, la spiritualité est une quête très personnelle
pour
trouver le sens élargi de la vie et de sa vie en ce monde. Elle n’a pas à
inclure de rituels ou de rites écrits et
pourra avoir pour objectif d’aimer
une Source divine, ou Dieu, et
d’apprendre à faire appel à cette énergie
universelle en toute situation.
Quand vous vivez votre spiritualité, vous
avez du respect et de l’amour pour
vous-même et vous comprenez le
lien qui vous unit aux autres.
Vous
pouvez emprunter bien des chemins pour en arriver au point
où vous vous
sentez en paix et vous vous traitez comme les autres avec
bienveillance. Je
connais beaucoup de gens qui se disent athées et qui
sont plus gentils que
certaines personnes spirituelles ou religieuses ;
d’ailleurs, l’inverse est
aussi vrai. En réalité, il s’agit d’établir un
système de croyances qui est
bon pour vous, qui fait de vous la
meilleure personne que vous pouvez être
et qui vous encourage à
traiter les autres honorablement. Il n’y a pas
qu’une seule bonne façon
de faire. Je dis souvent que toutes les religions
possèdent des
fragments de la vérité, mais qu’aucune ne détient toute la vérité. Les
textes sacrés des religions du
monde qui ne sont pas abordés avec
amour et acceptation rendent un très
mauvais service à leurs auteurs.
L’aspect de la religion que je n’aime vraiment pas (et il
s’agit d’une
généralisation) est que certains croient que leur voie est la
seule. Hélas,
beaucoup de guerres en ce monde viennent de la conviction
qu’un
certain système de croyances est la seule vraie parole de Dieu. Cette
conviction engendre le sentiment du « nous contre eux».
Alors que la religion parle beaucoup de Dieu, la spiritualité
cherche
à incarner au quotidien les idéaux plus nobles
que nous associons avec
Dieu. La spiritualité est un cheminement très
personnel, mais la desti-
nation est toujours la même : l’amour. L’exode de
masse qui a frappé
la religion organisée au cours des dernières décennies
montre bien que
les gens veulent poser des questions au lieu de se faire
dicter les
réponses, douter des dogmes sans risque d’être condamnés et se
sentir
libres d’être eux-mêmes sans se faire juger.
Notre planète offre à l’Esprit un mélange tellement diversifié
d’his-
toires humaines qu’il est dommage que certains veuillent que tout le
monde soit exactement comme eux. Le désir de juger est très fort chez
l’être
humain, mais si nous comprenions tous que chacun a son chemin
propre, la
terre ne serait-elle pas un endroit bien meilleur?
Chapitre 2
le pouvoir de la pensée
Le mystère de la conscience
Élever sa conscience
Percevoir l’énergie
Le pouvoir de la pensée
Énergie et émotion
projection astrale et
vision
à distance
Les EMI
Les EHC
La projection astrale
La vision à distance
Chapitre 4
de la maison
La volonté de survivre
Debbie Ford
Visions de l’agonie
Un passage fluide
Le monde de l’Esprit
Le monde astral
Le monde éthérique
Les âmes qui habitent le monde astral pourront se réincarner
direc-
tement à partir de ce niveau ou s’élever dans les dimensions plus
subtiles appelées « monde éthérique ». Dans les niveaux de l’astral,
elles
sont libres de s’exprimer pleinement et elles sont parfaitement
heureuses de
vivre les expériences que leur offre ce monde vaste et
éclectique. Les liens
au monde matériel sont beaucoup plus forts dans
le monde astral ; ils
apportent beaucoup de réconfort. Certaines
propriétés du monde éthérique
seront ressenties au niveau des plans
astraux et prendront alors diverses
formes. Certaines se manifesteront
sous forme de pures pensées inspirantes
ou même de grandes œuvres
de créativité canalisée. C’est comme si les
habitants du monde astral
reçoivent les gouttelettes divines venues des
niveaux supérieurs.
Le niveau vibratoire du monde éthérique – aussi appelé « plan
mental»
– est plus élevé que celui du monde astral. Il semble se
composer
d’âmes individuelles ayant atteint un degré de pureté d’intellect
et de
pensée, dont le lien avec nous s’établit grâce à ce qui est appelé l’«
inspiration ». Tous les chefs-d’œuvre artistiques, les grandes
compositions
musicales, et les découvertes scientifiques sont issus du
monde éthérique.
C’est un royaume sans forme, fait de pure
conscience. La pensée et l’énergie
s’y déplacent plus rapidement que
les données de n’importe quel superordina-
teur que vous pourriez
concevoir.
Dans le monde éthérique, la partie de notre entité individuelle
qui
vibre lentement rencontre la partie de notre âme qui vibre plus vite.
C’est là que réside le « Soi supérieur ». Cette dimension n’est que
lumière,
amour et vérité. Elle est en contact avec notre corps mental,
elle contribue
à créer les pensées abstraites et agit comme portail pour
que les niveaux
supérieurs de sagesse descendent et fusionnent avec
les aspects inférieurs
de notre être.
Comme
médium, je n’ai pas de contact avec les entités du monde
éthérique. Dans ce
monde, les liens sont ténus avec les personnalités
que nous étions sur terre
(et les chers incarnés de notre souvenir).
Règle générale, plus une âme a
été désincarnée longtemps, plus j’ai du
mal à entrer en contact avec elle.
Pour avoir un vrai lien médiumnique,
j’ai aussi besoin de quelqu’un
d’incarné qui connaissait vraiment
l’âme. Je ne peux pas juste faire
apparaître Abraham Lincoln pour
quelqu’un qui le demande.
J’ai lu récemment un roman formidable de Kevin Brockmeier, Une
brève histoire des morts. Dans ce livre, l’auteur
mentionne que de
nombreuses tribus africaines croient que les gens peuvent
être divisés
en trois catégories : ceux qui sont toujours vivants (humains),
ceux qui
viennent de mourir (sasha) et les morts (zamani). À leur mort, les gens
deviennent sasha et restent sasha tant
qu’il reste sur terre des vivants
qui se souviennent d’eux. Quand la
dernière personne qui se souvient
d’eux meurt à son tour, ils deviennent zamani ; vénérés, on ne s’en
souvient plus que de
nom.
Je ne dis pas que les humains ne peuvent pas avoir accès à la
sagesse du monde éthérique, car ils le peuvent. Les transes de
channeling décrivent en général l’état d’un être
humain devenu une
voie de transmission de la sagesse et de l’intelligence
des dimensions
supérieures. Au lieu de communiquer avec la conscience
désincarnée
de votre oncle « Joe » récemment disparu comme je le fais, le
médium
qui canalise en état de transe est un agent de liaison qui établit le
contact avec un ou des êtres supérieurs qui dispensent la sagesse et les
connaissances de leurs dimensions.
Les écrits de Seth, Un cours en miracles
et les enseignements
d’Abraham sont des exemples de contact qui puisent dans
cette intelli-
gence infinie. Les individus qui transmettent cette sagesse
(comme
Jane Roberts avec Seth et Esther Hicks avec Abraham) pourront
accéder
chacun à leur façon aux royaumes supérieurs ou définir leur
travail en leurs
propres termes, on ne peut nier le fait que l’information
à laquelle ils ont
accès et qu’ils partagent ne provient pas de leur
conscience individuelle.
On me
demande souvent si, au moment de la mort, on peut être
accueilli par les
êtres chers qui ne sont plus dans l’astral, mais sont
réincarnés dans la
matière ou passés dans le monde éthérique. La
réponse est oui. Le besoin de
limiter ce qu’une âme peut faire, où elle
peut se manifester, ou comment
elle peut diviser sa conscience, est
simplement notre façon humaine de
consi- dérer la chose en fonction
de notre mentalité tridimensionnelle.
L’âme n’est pas gouvernée par
notre perception du temps et de l’espace.
Le royaume céleste
Réincarnation et
souvenirs de l’âme
Définition de la réincarnation
GPS pour l’âme
Questions sur la réincarnation
Oui – les âmes sœurs et les groupes d’âmes sont des entités
infinies
qui vous aident à assimiler les leçons de la vie. Bon nombre
d’entre
elles se sont incarnées ensemble et habitent également les mêmes
royaumes de l’Esprit. Ces âmes sont toujours en communication
(qu’elles
soient incarnées ou non) ; elles planifieront l’incarnation la
meilleure et
la plus à propos pour que toutes puissent en faire partie et
que la plupart
des obligations karmiques puissent être remplies et les
leçons, apprises.
Ces âmes se réincarnent ensemble de multiples fois.
le monde matériel
Chapitre 7
Les leçons de l’âme
Les relations
Les groupes d’âmes
Les relations amoureuses
Les amitiés
Les relations que nous tissons avec nos amis sont toutes aussi
impor- tantes que nos leçons d’âme en tant que famille et partenaires
amoureux. On dit que la personne qui a beaucoup d’amis possède la
plus
grande fortune qui soit.
Mon bon ami Joerdie Fisher aime bien dire que l’on a « un ami
pour
une raison, une saison ou pour la vie ». Nous attirons les énergies
dont
nous avons besoin, pour aussi longtemps que nous en avons besoin.
Dans
le monde de l’Esprit, les groupes d’âmes planifient avant
l’incarnation
comment ils pourront s’aider mutuellement dans
l’existence à venir, quelles
leçons précieuses ils peuvent s’apporter et
partager, et le temps que le
tout pourra durer, une semaine ou des
années. On peut mettre plusieurs
incarnations à tisser des amitiés
intimes et les aspects entourant la
confiance, l’honnêteté, le respect et
l’estime sont étudiés et organisés
jusqu’à ce que les âmes atteignent
ensemble une complète harmonie. Les
amitiés sont l’un des meilleurs
moyens d’exprimer l’amour.
Selon la loi de l’attraction, « qui se ressemble s’assemble ».
Si nous
vivons en pleine conscience, centrés sur l’amour et l’absence de
jugement, nous attirerons le même type de personnes dans notre cercle.
Si
nous émettons cette énergie, ceux qui l’émettent aussi seront attirés
vers
nous. Si nous sommes amers, envieux et pleins de rancœur, non
seulement nous
n’attirerons que ce genre de personnes, mais nous
repousserons en même temps
celles qui peuvent contribuer le plus à
l’évolution de notre âme. Qui
aimeriez-vous le plus avoir dans votre
vie ?
Quand je
donne mes ateliers et que les étudiants partent avec un
nouveau sens
d’eux-mêmes en tant qu’entités spirituelles, ils se sentent
complètement
transformés et plus centrés en eux-mêmes. En fait, je
peux sentir leur vibration s’élever d’un cran. Or, quand ces étudiants
éclairés et outillés rentrent à la maison vers leurs amis et leurs amours,
ils découvrent parfois qu’ils ne sont plus en phase avec certaines
personnes. Les changements de carrière, les déménagements et la
réévaluation
des relations sont des conséquences courantes.
Une fois que nous avons découvert nos leçons de vie et après
les
avoir mises correctement en perspective, nous y gagnons le sens de la
pleine conscience – du moins, c’est à espérer. Nous sommes plus aux
commandes de nos vies et nous faisons de meilleurs choix par rapport
à notre
façon d’agir avec notre entourage. Nous voyons que nous
pouvons aborder la
vie sous l’angle de l’amour plutôt que de la peur.
Nous commençons à vivre
vraiment au présent. Nous sommes
conscients de vivre dans l’espace de
compassion et de compréhension
du cœur, plutôt que
dans l’état rationnel du critique et du juge de la
tête. En regardant à partir du cœur, nous sommes
aussi capables de
voir que les autres âmes sont les produits de leurs expériences et de
leurs
choix de vie : l’empathie nous vient alors plus facilement. En
nous
changeant ainsi que nos points de vue, nous changeons nos
systèmes de
valeurs et nos styles de vie. Nous accélérons notre
vibration et élevons
notre fréquence à un niveau supérieur. En retour,
ceux qui nous entourent
commencent à changer. L’amour est la
vibration la plus rapide ; en
conséquence, quand elle commence à agir
à partir de cette fréquence, l’âme
ne fait pas que nous changer, elle
change l’atmosphère et l’environnement
autour de nous. À mesure que
notre vibration s’élèvera, toutes nos relations changeront parce que
nous changeons.
Il y a un film peu connu de Woody Allen, Une
autre femme, dans
lequel Gena Rowlands joue une professeure de
philosophie aussi
écrivaine qui est tellement analytique et cerveau gauche
qu’elle ne se
rend pas compte qu’elle a l’air froide et indifférente aux
yeux de son
entourage. Elle se sent supérieure aux autres et croit que les
jugements
tranchants qu’elle leur sert sont pour leur bien. Ses relations
sont sans
profondeur et elle n’a aucun scrupule à garder ses distances avec
les
gens. Quand elle loue un apparte- ment tranquille pour pouvoir écrire
son prochain livre en paix, elle se rend compte que, grâce à un conduit
de
ventilation, elle peut entendre les clients du psychiatre du bureau
d’à côté
exprimer leurs émotions honnêtement et sans fard. Elle est
fascinée par les
émotions authentiques des vraies gens et à mesure
qu’elle apprend à accepter
ses défauts, son masque commence à
tomber et elle entreprend de transformer
sa vie. Selon moi, ce film est
génial.
Abondance
Chagrin
Changement
Échec
Envie
Estime de soi
Famille
Jugement
Mauvais traitement
Pardon
Peur
Santé
Relation
Les choix de l’âme
L’amour ou la peur
Les êtres humains doivent comprendre que la vie est une série
de
choix : nous faisons des choix chaque minute de chaque jour de notre
vie.
Certains n’ont aucune importance et d’autres en ont beaucoup,
mais ils
créent tous notre monde. La façon la plus facile de
faire un
choix consiste donc à nous demander si notre décision vient de la
peur
ou de l’amour.
Quand j’aborde le sujet dans mes ateliers, les participants me
regardent comme si j’avais perdu l’esprit ! L’idée semble tellement
simple.
Pourtant, ils essaient d’expliquer logiquement les raisons et les
excuses
pour ne pas accepter la prémisse que toutes les décisions
importantes que
nous prenons peuvent être mises au compte de ces
deux motivations. La
plupart des gens analysent beaucoup trop les
décisions importantes et font
des tableaux ou des listes d’avantages et
d’inconvénients – et il n’y a rien
de mal à cela. Ou bien, ils font le
contraire et laissent la chance s’en
charger,
« les choses suivre leur cours naturel ».
À cause du monde chaotique dans lequel nous vivons, l’amour est
aussi une façon très fiable de gérer nos décisions. Nous voyons tout
autour
de nous une violence inadmissible, un manque de respect pour
la vie,
l’incertitude économique, la dégradation de l’environnement et
une pauvreté
incroyable. Nous devons constamment nous rappeler que
nous ne sommes
peut-être pas capables de gouverner le monde et ses
problèmes, mais que nous
avons néanmoins la gouverne de notre
microcosme et de nos choix, dans
l’espoir que nous ne fassions pas
qu’améliorer nos
vies en prenant des décisions sensées fondées sur
l’amour, mais que nous
faissions aussi du monde en général un endroit
meilleur.
L’une de mes très respectées collègues, Marianne Williamson,
dit
que
« nous sommes nés dans l’amour, [que] nous avons appris la peur
ici ». Cette affirmation ne saurait être plus vraie. L’amour est la nature
de l’âme et la peur
lui est étrangère. Alors, imaginez que vous
exprimez et menez votre vie à
travers le filtre d’une émotion qui ne lui
est même pas naturelle et ne fait
même pas partie de ses composantes
intrinsèques. C’est comme ramer
constamment pour remonter le
courant au lieu d’aller dans le sens de
l’amour, qui est l’énergie
naturelle de l’Univers.
Évaluer ses choix
L’un des exercices dont je me sers dans mes ateliers pour aider
les
gens à évaluer cette vérité est de leur proposer de passer en revue les
principaux choix qu’ils ont faits pour en arriver à leur situation
actuelle :
Vos choix ont-ils été ceux que votre famille
vous pressait de faire
?
S’agissait-il de choix fondés sur la façon dont
les autres vous
jugeraient?
Ces choix ne prenaient-ils en compte que le
profit financier ?
Avez-vous fait des choix parce que vous vouliez
gagner l’amour
ou l’acceptation de quelqu’un ?
On a toujours le choix
Le choix
d’être pleinement conscient devrait être la pierre d’angle
du système de
croyances de tout être humain. Si votre idée du
fonction- nement de
l’Univers ne vous encourage pas à être une bonne
personne, il est peut-être
temps de repenser votre système de
croyances, car, à l’évidence, quelque
chose cloche. Après vous être
exercé un moment à la pleine conscience, cet
état devient simplement
qui vous êtes, au lieu d’être
ce que vous essayez de faire. C’est comme
apprendre à jouer d’un instrument
de musique ou à parler une nouvelle
langue : les choix conscients se
transforment en choix naturels. Le
positif engendre du positif, le négatif
engendre du négatif. Les pensées
de santé maintiennent votre santé, les
pensées d’abondance vous
apportent l’abondance.
Vous êtes relié à tout ce qui est et vous
êtes le pouvoir créateur de
l’Univers: ne sentez jamais que vous en êtes
séparé. Vous pouvez
choisir comment vous voulez vivre aujourd’hui. Vous
n’êtes pas défini
par votre passé ou par ce qui a pu vous arriver autrefois.
Sans ces
expériences, vous ne seriez pas qui vous êtes aujourd’hui. Il
arrive que
vous ne puissiez pas obtenir ce qui est devant vous, à moins
d’être prêt
à laisser aller ce qui est derrière vous.
Chapitre 9
Vivre en communion
avec son âme
Vivre au présent
Tandis que j’écris ces lignes, je rentre d’un voyage d’une fin
de
semaine de purs délices de l’âme à Zurich, en Suisse. Je vivais
vraiment
au présent et l’Univers a déployé un plan dont j’ai senti qu’il
avait été
lancé voilà bien longtemps. J’ai du mal à exprimer, en narrant
cette
histoire avec mes mots de mortel, la joie et le bonheur que j’ai
ressentis
en vivant ce plan dans les faits.
Je veux visiter la Suisse depuis que je suis enfant. Je ne sais
pas
pourquoi ce pays m’attire, mais parmi tous les voyages que j’ai faits au
cours des trente dernières années, la Suisse n’a hélas jamais été au
programme. Or, un jour, l’un de mes amis m’a téléphoné de but en
blanc pour
me dire qu’un groupe d’organisateurs mettaient sur pied un
évènement, à
savoir un congrès international de médiumnité à Zurich ;
est-ce que je
souhaiterais y participer ? Inutile de dire que j’ai sauté sur
l’occasion.
J’ai eu l’honneur d’être invité comme conférencier
principal, le samedi
soir. J’ai aussi été invité à donner un atelier d’une
journée le lundi. J’ai
donc pris le vol d’une durée de douze heures le
jeudi. Tout le long du vol,
mon cœur chantait et je savais au fond de
mon âme que ce qui se passait était plus
que juste. Un souhait que mon
âme avait ardemment
désiré était sur le point d’être exaucé.
Je suis arrivé très tôt le vendredi matin après un long vol et
six
heures de sommeil. Pourtant, j’étais tellement surexcité que j’avais
l’impression d’être un enfant le matin de Noël. J’ai visité plusieurs
villes
où j’ai ressenti de l’appréhension venue d’une vie antérieure.
Aussi belles
que soient Paris, Istanbul et Saint-Pétersbourg, je sais que
la vie humaine
que mon âme y a menée s’est soldée par une mort
malheureuse. Rien de tel à
Zurich. Je ressentais de la légèreté et de
l’allégresse et j’étais heureux
d’être là.
Les organisateurs m’avaient retenu une chambre au Baur au Lac,
l’un des hôtels parmi les plus élégants et les plus luxueux où j’ai eu le
plaisir de descendre. Le personnel, le parc, les chambres – tout m’a
paru
extraordinaire. Après être passé à la réception et avoir laissé mes
bagages
dans ma chambre, je suis sorti visiter la ville. Je n’arrêtais pas
d’entendre dans ma tête : « Sois attentif aux signes ! » Je savais que
mes
guides ne me parlaient pas des panneaux de signalisation : ils
m’encourageaient à être réceptif aux signes de l’Esprit.
Brian ne voyage plus beaucoup avec moi depuis que nous avons
deux chiens. Ce n’est pas que nous n’avons pas pu trouver un gardien
parfaitement fiable, nous assurant ainsi que Boo et Maisey seraient
bien
traités ; c’est que Brian n’aime pas l’idée. Il n’est tout simplement
pas
heureux d’être loin d’eux longtemps (quatre heures… maximum).
Cela me laisse
donc le loisir d’inviter d’autres âmes sœurs, anciennes
et nouvelles, à
m’accompagner dans mes voyages d’affaires. Je venais
de donner à Dublin plus
tôt la même année un cours de médiumnité où
j’avais fait la connaissance
d’une femme adorable, Antoinette Byrne,
et j’avais su tout de suite que nous
deviendrions des amis. Je l’ai donc
invitée à Zurich.
Je n’étais pas certain du moment où je devais rejoindre
Antoinette à
son hôtel ; je savais seulement qu’elle y serait en début de
soirée.
Après avoir visité la ville, je me suis rendu à pied à son hôtel
vers dix-
neuf heures pour l’emmener dîner. On m’a dit à la réception qu’elle
n’était pas encore
arrivée. Je me suis dit que c’était étrange – j’avais
pensé qu’elle serait
arrivée à cette heure. Je me suis assis dans
l’escalier devant l’hôtel et
j’ai sorti mon cellulaire pour l’appeler.
Avant que je puisse composer le
premier chiffre, un taxi s’est arrêté
devant l’hôtel, Antoinette en a jailli
avec le sourire aux lèvres et nous
nous sommes étreints. Notre étreinte a
été longue et silencieuse ;
c’était comme si le monde s’arrêtait un instant
de tourner pour
reconnaître le lien entre deux amis. Nous avons compris sans
même le
verbaliser qu’au moment où nous avons été réunis, nos âmes sont
entrées dans une sorte de vortex enchanté et nous avons senti que ce
moment
ensemble avait été orchestré par les royaumes de l’Esprit.
Une fois Antoinette passée à la réception, nous sommes sortis
en
ville. En faisant du tourisme l’après-midi, j’avais repéré un restaurant
qui avait l’air pittoresque ; nous avons donc marché jusque-là,
franchissant
un pont en même temps qu’un troupeau d’oies passaient
dessous en nageant. On
se serait cru dans un conte de fées.
Au restaurant, pendant que nous examinions le menu, Antoinette
a
dit : « Tu sais, je suis végétarienne. »
Je me suis senti très mal à l’aise, je n’avais même pas pensé à
le lui
demander. Le serveur, qui nous avait entendus, est revenu en nous
tendant un menu végétarien – le restaurant se spécialisait en cuisine
végétarienne.
Nous avons consacré la matinée du lendemain à visiter les lieux
où
l’évènement sur la médiumnité aurait lieu et nous avons parlé à
certains
des médiums qui feraient des démonstrations au cours de la fin
de semaine.
Tout le monde avait l’air vraiment enchanté et surexcité
d’être là.
Je suis reparti avec Antoinette pour rentrer à mon hôtel, mais
nous
nous sommes égarés en cours de route. Chaque fois que nous pensions
avoir retrouvé notre chemin, nous tournions dans une rue que nous ne
reconnaissions pas. Nous étions tellement désorientés que c’en est
devenu
amusant. Nous étions d’ailleurs en train de rire
lorsqu’Antoinette a demandé de l’aide à
un inconnu impeccablement
vêtu, aux cheveux blancs et aux yeux bleus.
Elle lui a donné le nom de l’hôtel et il a dit : «
Permettez-moi de
vous y conduire ; ce sera plus facile. » Non seulement il
nous a
ramenés à l’hôtel, mais il nous a aussi fait faire le tour du
quartier afin
de nous faire connaître les grandes artères. À l’hôtel, il est
même
descendu de voiture pour nous ouvrir la portière.
Tandis qu’il s’éloignait, Antoinette et moi avons échangé un
regard
et dit en même temps: « C’était un ange. » Je ne saurais comment le
désigner autrement. Il était parfait.
Quand nous sommes arrivés à ma chambre, nous avons trouvé dans
un vase deux douzaines de roses rouges à longue tige avec une note
qui
disait : « Merci d’être venu en Suisse. » La note n’était pas signée.
J’ai regardé Antoinette, qui s’était laissé tomber sur une
chaise. Son
visage avait pâli. « Est-ce que ça va ? », ai-demandé.
« Des roses. Tu ne te souviens pas des roses ? », a-t-elle
répondu. Il
a fallu qu’elle me rappelle que durant le cours que j’avais
donné à
Dublin, sa mère défunte s’était manifestée par l’entremise de l’un
des
étudiants et avait transmis ce message : « Je suis celle qui te donne
des
roses rouges. » Sur le moment, nous n’avions pas compris le sens du
message mais maintenant nous savions ! La mère d’Antoinette était
morte
jeune, laissant à sa fille la charge d’élever dix frères et sœurs.
C’était
sa manière de revenir et de la remercier.
La fin de semaine a été remplie de surprises et de plaisirs
inattendus.
À un moment donné, nous avons pensé acheter des sels de bain
pour
nos bains à l’hôtel, mais on était dimanche et la Suisse étant un pays
catho- lique, tout était fermé.
Or, comme nous tournions au coin de la rue, nous avons vu un
magasin de produits pour le bain – ouvert. Les manifestations se sont
succédé d’heure en heure.
Puis,
Antoinette s’est tournée vers moi en disant : « Qu’est-ce qui se
passe ?
Es-tu alchimiste ? »
J’ai ri de son drôle de choix de mots et répondu : « J’imagine
que
c’est prédestiné. »
Toute la fin de semaine m’a fait m’interroger sur la différence
entre
le destin, la destinée et une sorte d’hybride faisant appel à la
prédéter-
mination et aux énergies conscientes et
subconscientes des gens. Je
crois que cette fin de semaine était prédestinée
et que nous avions le
libre arbitre d’en faire un bon ou un mauvais moment;
en revanche, il
y avait un autre ingrédient que je n’aurais su nommer. Ce
qui a rendu
notre moment ensemble si exceptionnel, c’est le libre
enthousiasme et
la joie auxquels nous nous sommes abandonnés.
Prenez deux âmes sœurs, ajoutez une pincée de prédestination,
nappez d’enthousiasme et de joie, oubliez les attentes et vous obtenez
de la
magie. C’était vraiment de l’alchimie. Mais quel était
ce
mystérieux ingrédient que je n’arrivais pas à définir ? J’ai conclu
qu’Antoinette et moi avions vécu cette expérience en communion avec
notre
âme et j’ai décidé d’analyser le concept.
Devenir conscient
Vivre en communion avec votre âme signifie savoir consciemment
que vous êtes relié à la Source et avoir confiance que les évènements
de
votre vie se dérouleront selon l’ordre divin. Vous avez toujours
votre libre
arbitre, mais vous êtes tellement en contact avec votre
intuition – la voix
de votre âme – que celui-ci vous inspire toujours les
meilleures décisions.
Quand nous commençons à programmer nos pensées et nos vies en
faisant appel au pouvoir ou à l’intuition de l’âme plutôt qu’à l’Esprit
critique, c’est alors et alors seulement que nous avons la liberté de
prendre notre envol. Nous ne sommes même pas obligés d’y réfléchir ;
il nous
faut simplement être attentifs et vivants. La vraie sagesse vient
de l’âme,
non du cerveau. Quand nous nous coupons de l’âme en
remettant notre pouvoir à cette partie
de nous que nous appelons l’«
ego », c’est comme si nous minimisions ce que
nous sommes en
réalité.
Quand vous entreprenez de vivre en communion avec votre âme, la
joie supplante la négativité, l’abondance supplante les restrictions et la
paix supplante le chaos. C’est vous qui pouvez
orchestrer cette
transfor- mation et attirer à vous, en ce qui concerne les
circonstances,
les situations et les relations, l’idée qui vous permettra de
prendre de
l’expansion et de grandir.
La première étape pour vivre en communion avec votre âme est
d’être conscient. Quand vous devenez plus conscient du
monde qui
vous entoure et aussi que vous avez le pouvoir de le changer par
votre
acceptation consciente de votre union avec l’Esprit, un tout nouveau
monde s’offre à vous. Vous en tirerez profit
parce qu’il vous amènera à
mieux comprendre ce qui vous motive et toutes les
personnes qui
jouent un rôle dans la pièce de théâtre de la vie de votre
âme. Mais, par
où commencer si vous décidez de vivre en communion avec votre
âme
? J’ai adopté des techniques pratiques que je partagerai avec vous.
S’asseoir en silence
Retrouver sa joie
Être résolu
Tous les matins, après notre promenade avec les chiens, Boo
court
chercher sa balle pour s’amuser à l’attraper. C’est un rituel
quotidien
qui m’a
enseigné énormément de choses. Les grands évènements de la
vie prennent
tellement de notre temps que nous oublions souvent les
petites choses qui
nous procurent de la joie. Peu importe ce que vous
aimez faire
– lire, faire des mots croisés, être avec des amis –,
assurez-vous de
vous réserver une partie de la journée pour vous rendre
heureux. Si
vous n’êtes pas heureux, votre entourage s’en rendra compte et
deviendra malheureux à son tour. Si vous nourrissez votre âme, elle
reste en
santé.
Vérifiez plusieurs fois par jour pour vous assurer que vous
allez
bien. Observez objectivement vos émotions et voyez si une personne
ou
une situation vous rend anxieux. Quel est le meilleur remède à votre
malaise? Vous avez le pouvoir de manifester le résultat le plus
satisfaisant. Vous avez le pouvoir de modifier la trajectoire. Une
conséquence est toujours le résultat d’une action et vous avez la
capacité
de manifester la conséquence la plus joyeuse possible.
Vous êtes humain et vous avez des pensées humaines qui sont
parfois des critiques et des jugements. Faites un effort pour les étouffer
dans l’œuf et les remplacer par des pensées positives. Les pensées
négatives
causent du tort à celui qui en est l’objet en plus de vous faire
du mal à
vous. Lorsqu’une critique surgit dans votre esprit, pensez
immédiatement à
ce qui vous procure la joie ou vous fait rire et servez-
vous de ce que vous
ressentez pour corriger cette pensée. Rappelez-
vous que l’amour est l’énergie naturelle
de votre âme, suivez son
mouvement au lieu de le combattre.
Les voyages de l’âme
Le but de la méditation
Préambule de la méditation
J
ames Van Praagh est un écrivain
internationalement reconnu et un
auteur à succès primé par le New York Times. Il a beaucoup écrit sur
la vie après la mort, la communication spirite, le deuil et la
guérison.
Ses messages ont apporté la paix, le réconfort et des révélations
spirituelles à des millions de personnes, transformant autant leur point de
vue sur la vie que sur la mort.
James a initié le monde à la médiumnité en 1994 avec l’émission
The
Other Side, diffusée le jour sur le réseau de
télévision NBC. Depuis ce
temps, il a participé à presque toutes les
émissions de radio et de télé
américaines. Sa popularité internationale a
grandi encore davantage
quand il a animé sa propre émission
d’interview-variétés de jour, Beyond
with James Van
Praagh.
Par ailleurs, James a eu beaucoup de succès comme directeur à
la
télévision réseau, avec l’une des miniséries les plus regardées de
l’histoire du réseau CBS, Living with the Dead,
mettant en vedette Ted
Danson dans un portrait biographique de James, et The Dead Will Tell,
mettant en vedette Eva Longoria.
Il a aussi créé et réalisé la très
populaire série Mélinda, entre deux mondes, qui met en vedette Jennifer
Love
Hewitt.
James donne des ateliers et des cours ainsi que des
démonstrations de
médiumnité à travers le monde.
www.vanpraagh.com
1. Initialement en anglais, near-death experience (NDE).
2. Initialement en anglais, out-of-the-body experience (OBE).
3. Les conférences TED sont une
série internationale de conférences organisées par la fondation à but non
lucratif
Sapling foundation. Cette fondation a été créée pour diffuser des «
idées qui valent la peine d’être diffusées »
(source Wikipédia.)
1. En référence au poème de John
Keats, On First Looking into Chapman’s Homer. NdT.
1. Du silence
et des ombres – NdT.