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Introduction :
Les structures métalliques sont relativement légères par rapports aux structures en béton, d’où la
nécessité de la prise en compte des effets du vent, et pour cela on suit les règles du NV65 afin de
déterminer les efforts dues à ce phénomène naturel.
q(H) = q(10).Ks.Kh.Km.δ.β.[Ce-Ci]
q(H) = kh.q(H)
Avec :
H+ 18
Kh = 2.5
H+ 60
Coefficient du masque :
De manière générale, on ne tient pas compte des effets de masque dus aux autres constructions
masquant partiellement ou intégralement la construction étudiée. On utilise alors k m = 1
Coefficient du site :
Notre projet se situe dans un site exposé, dans une région 1. On prend alors K s = 1.35.
δ est le coefficient de dimension qui réduit la valeur de la pression en fonction de la plus grande
dimension de la surface de la paroi intéressant l’élément de structure à dimensionner.
Coefficient de pulsation τ :
La période correspondante au mode fondamental de la structure est estimée dans le cas des ossatures
métallique par :
T = 0.1
√H
L
Coefficient θ :
Il dépend du type de la structure, dans notre sera pris égal à 1 car notre hangar est prismatique à base
rectangulaire.
T (s) ζ θ β
V.Norm V.Ext
V. Perpendiculaire au pignon 0.22 0.25 1 1.09 1.09
V. Perpendiculaire au long pan 0.18 0.22 1.06 1.06
Parois verticales :
Faces au vent : Ce = 0.8
Faces sous vent : Ce = -(1.3γ0 – 0.8)
h
γ0 est obtenue en fonction du rapport λ= à l’aide de l’abaque suivante :
b
Vent Face Coefficient Ce
Perpendiculaire au long pan Au vent 0.8
Sous vent -0.31
Perpendiculaire au pignon Au vent 0.8
Sous vent -0.42
Toitures :
Les coefficients Ce pour les toitures sont directement lus dans l’abaque suivant, en fonction du
coefficient γ0 et de l’angle d’inclinaison de la toiture α :
Vent γ0 Face α Coefficient Ce
Perpendiculaire au long pan 0.85 Au vent 7.59° -0.32
Sous vent 7.59° -0.21
Perpendiculaire au pignon 0.94 - 0° -0.4
Dans notre cas les portes peuvent s’ouvrir à 5%, donc μ≤5%, ce qui nous mène au cas des
constructions fermées.
Comme précédemment on va distinguer les 2 directions du vent (face au pignon, face au long pan), et
dans chaque cas de figure on traitera le cas de surpression et de dépression :
INTRODUCTION :
Dans cette partie, on va traiter le calcul des éléments résistants constituant le hangar et soumises aux
différents chargements. Ce calcul nous fournira les profilés pouvant assurer à la fois la résistance et la
stabilité de la structure.
Hypothèses de calcul :
Justification selon CM66
Acier S235
Charges d’exploitation :
Charges climatiques :
Effet du vent : q = 82.61.δ.Cr
Combinaisons de calcul :
Combinaisons relatives aux calculs de résistance et de stabilité selon CM66:
1.33 G + 1.5 Q
1.33 G + 1.5 V
G + 1.75 V
Combinaisons relatives à l’état limite de service pour la vérification des déformations selon CM66:
G+Q
G+V
La résistance.
La déformation.
La stabilité au déversement
Disposition des pannes :
Les pannes sont disposées perpendiculairement à la traverse, pour faciliter leurs exécutions et éviter
les cales qui peuvent alourdir le poids propre de la structure. Et principalement pour réduire les effets
de la flexion déviée car les efforts dues au vent et à la surcharge du montage sont plus importants que
celles dues aux charges permanentes.
On admet implicitement que la couverture ainsi que la flexion de la panne sur ferme empêchent la
rotation de cette dernière c’est à dire le moment de torsion Mt crée par l’excentricité devient
négligeable, ce qui permet de simplifier le calcul en appliquant l’ensemble des efforts au centre
d’inertie de la panne.
Hypothèses :
Dans cette étape du calcul, on ne tiendra pas compte du poids propre du profilé ni de l’inclinaison de
la toiture, afin de réaliser une étude préliminaire permettant l’estimation du profilé économique.
b
d= = 3026 mm
cos (7.59° )(8−1)
Charges permanentes :
Poids de la toiture et des contreventements G = 15 daN/m 2 = 45.4 daN/ml
Surcharges de montage :
Q1 = 20 daN/m2 = 60.52 daN/ml
Surcharges du vent :
Vn = 82.61.δ.Crmax
o La grande dimension de la surface offerte au vent est celle de la longueur de la panne (5m).
Donc δ =0.87.
o Vu que les actions résultantes Cr sur les versants de la toiture, sont tous négatif (ils ont un effet
d’arrachement), on prendra la valeur maximale en valeur absolue pour évaluer l’effet
d’arrachement le plus défavorable.
D’après le tableau :
Crmax = -0.75
D’où :
Vn = 82.61x0.87x (-0.75) = -53.9 daN/m2 = -163.11 daN/ml
Combinaisons de charges :
Les combinaisons à prendre en compte sont citées précédemment.
ELU : G + 1.75 V
ELS : G+Q
Pré-dimensionnement :
Condition de résistance :
On détermine l’inertie minimale nécessaire pour ne pas dépasser la limite élastique de l’acier à l’ELU
(G + 1.75 V) :
Mu Mu
σ max = ≤ σe donc : ≤W x
Wx σe
Condition de flèche :
l
On détermine l’inertie minimale nécessaire pour ne pas dépasser la flèche admissible f́ = =2.5
200
cm à l’ELS (G+Q). Sachant que :
5 P ch.repartie l 4 P ch .concentrée l 3
ftotal = fcharge répartie + fcharge concentrée = + ≤ 0.025 m
384 EI 48 EI
1 5 P ch.repartie l 4 P ch .concentrée l 3
Donc : I ≥ [ + ] = 213.8 cm4
0.025 E 384 48
Conclusion :
On opte pour un IPE 120 qui vérifie les 2 conditions précédentes et dont les caractéristiques sont les
suivantes :
Hypothèses :
Dans cette partie on tiendra compte du poids propre du profilé, et de l’effet de la flexion déviée due à
l’inclinaison de la toiture.
Charges permanentes :
Aux charges permanentes définis précédemment s’ajoutent celle dues au poids propre G 2 = 10.4
daN/ml
Surcharges de montage :
Q1 = 20 daN/m2 = 60.52 daN/ml
Q2 = 100 daN/m2
Surcharges du vent :
La surcharge du vent reste la même que tout à l’heure : Vn = -163.11 daN/m2
Remarque : Il faut tenir compte de l’inclinaison de la toiture, dans les cas de charges Get Q, par contre
la charge du vent agit normalement à la toiture.
Vérification de la résistance :
Il faut chercher la combinaison donnant l’effet le plus défavorable, et le comparer avec la contrainte
limite élastique σ e = 235 MPa.
f0 = √ f x +f y ≤ f́
Le tableau ci-dessous résume tous les calculs des contraintes et des flèches :
Comb Flexion suivant Y Flexion suivant X Flexion déviée
Charges réparties Charges concentrées Charges réparties Charges concentrées σ (MPa) f(cm)
P M Σ f P M σ f P M σ f P M σ f
1 166,874 521,481 67,444 148,68 185,85 24,036 22,241 69,503 56,460 19,815 24,768 20,120 168,062
ELU 2 -167,791 -524,346 -67,815 0 0 0 10,241 32,003 25,997 0 0 0 93,812
3 -227,642 -711,382 -92,005 0 0 0 7,7 24,062 19,547 0 0 0 111,552
4 117,8 368,125 47,610 0,843 99,12 123,9 16,024 0,227 15,7 49,062 39,855 1,354 13,21 16,512 13,413 0,364 116,904 2,025
ELS
5 -105,31 -329,093 -42,562 -0,754 0 0 0 0 7,7 24,062 19,547 0,664 0 0 0 0 62,109 1,004
TS( y )
τ (y)=
Ie( y )
Y-Y X-X
TCh.répartie TCh.concentrée Tu (daN) TCh.répartie TCh.concentrée Tu (daN)
1.33 G + 1.5 Q 417,185 74,34 491,525 55,602 9,907 65,510
1.33 G + 1.5 V -419,477 0 -419,477 25,602 0 25,602
G + 1.75 V -569,106 0 -569,106 19,250 0 19,250
Dans le cas des profilés comportant de semelles et une âme de section A, si la section de la semelle
représente moins de 15% de la section total, on peut admettre d’après [Article 3.32, Page 43, Règles CM66
& Additifs 80] que :
T
τ moy=
A ame
Vérification :
tf x b
x100 = 30,66 ≥ 15% …………….. Condition vérifiée
A
Donc :
T 569.1
τY= = = 96,45 daN/cm2
t w x (h−2t f ) 5,9
Dans ce cas on doit calculer la contrainte maximale du cisaillement d’une façon rigoureuse parce qu’on n’est
plus dans l’approximation donnée par le CM66.
Les contraintes de cisaillement varient linéairement dans les semelles de 0 aux extrémités vers l’axe de l’âme
à une contrainte maximale :
τX = ( b2 ) b4 = T bI
Tu t f x
u
2
= 9,71 daN/cm2
Y
I Y tf
Conclusion :
Vérification au déversement :
Il faut d’abord calculer la contrainte critique de non déversement définie par :
π 2 E h2 I y
σd = (D-1).B.C (Article 3.611, Page 83, Règles CM66 & Additifs 80)
5.2 l 2 I x
l2 J
√
D = 1+
h Iy
2
= 2.99 [Article 3.641, Page 91, Règles CM66 & Additifs 80]
On prendra alors une valeur moyenne entre ces 2 valeur, soit C = 1,25
Nos charges sont appliquées au niveau des fibres supérieures et inférieurs, donc la valeur de B est donnée par
la formule :
2 βC
B = 1+(0.405 x βC ) – 0,405 x
√ D
= 0.86[Article 3.643, Page 95, Règles CM66 & Additifs 80]
D
β = 1 dans le cas des charges réparties ou concentrés sur une poutre bi-articulée.
D’où :
On cherche maintenant à calculer l’élancement λ 0, qui nous servira pour calculer le coefficient du
flambement K0, pour en déduire le coefficient de déversement Kd.
l 4 Ix σ
λ0 =
√
h BC I y
(1− d )= 199.6
σe
π2E
σk = = 4104.2 (contrainte d’Euler)
λ0
σe σ 2 σ
K0 = (0.5+0.65
σk √
) + (0.5+ 0.65 e ) − e = 6.13
σk σk
K0
Kd = σd = 2.42
1+ ( K 0−1)
σe
La combinaison la plus défavorable à l’ELU donne une contrainte de compression σ =168 MPA
Alors :
On choisit de disposer des liernes fixés sur les semelles supérieurs des pannes à mi- portées pour les
stabiliser, car c’est la solution la plus économique.
La mise en place de ces liernes réduit la longueur du déversement de 5m à 2.5m, et en procédant de la même
manière que toute à l’heure mais avec la nouvelle longueur on obtient :
σ d = 95.6 MPa
K0 = 97
Kd = 1.35
Donc :
Conclusion :
Le profilé IPE 120 peut être adopté en tant que panne avec des liernes à mi- portée.
Donc :
N
Pour reprendre cette effort, une section Ω = = 3.6 mm2 est requise.
σe
4Ω
Φ=
√ π
= 2.14 mm
Charges du vent
Direction du vent δ Cas Parois Cr q(daN/m2) Q(daN/ml)
V1 AB 0,38 23,229932 116,14966
CD -0,73 -44,625922 -223,12961
EF -0,74 -45,237236 -226,18618
Perpendiculaire au long 0.74 FG -0,63 -38,512782 -192,56391
pan
V2 AB 0,98 59,908772 299,54386
CD -0,13 -7,947082 -39,73541
EF -0,14 -8,558396 -42,79198
FG -0,03 -1,833942 -9,16971
V3 AB -0,77 -48,979469 -244,897345
CD -0,77 -48,979469 -244,897345
EF -0,75 -47,707275 -238,536375
Perpendiculaire au 0.77 FG -0,75 -47,707275 -238,536375
pignon
V4 AB -0,17 -10,813649 -54,068245
CD -0,17 -10,813649 -54,068245
EF -0,15 -9,541455 -47,707275
FG -0,15 -9,541455 -47,707275
Pré-dimensionnement des profilés :
Dans ce paragraphe on va chercher la combinaison donnant l’effet le plus défavorable en vue de
sollicitations sans tenir compte du poids propre du portique, afin d’avoir une idée sur les profilés à adopter
dans les poteaux et la traverse.
Et pour cela on se propose d’envisager les 4 cas du vent avec les 3 combinaisons de l’état limite ultime et les
2 combinaisons de l’état limite de service, à l’aide du logiciel du calcul des structures aux éléments finis
ROBOT STRUCTURAL ANALYSIS.
Voici les différents cas de charges sous lesquels notre portique est soumis :
Cette modélisation nous fournit les sollicitations maximales développées dans les poteaux et la traverse, qui
nous aiderons par la suite dans l’estimation des profilés à adopter.
La contrainte maximale développée dans une section est donnée par la formule :
M max
Nc
σ max = I +
S
v
Cette contrainte doit être inférieur à la contrainte limite d’élasticité de l’acier afin d’assurer la condition de
résistance.
Le tableau suivant donne une estimation des profilés à utiliser dans les poteaux et la traverses.
On a opté pour des profilés IPE dans les traverses et des HEA dans les poteaux du fait de la facilité
d’assemblage de ces deux profilés.
Justification des profilés :
L’ajout du poids propre avait un effet favorable (stabilisant) sur la structure, ce qui a donné pour nouvelles
sollicitations :
Vérification de la traverse :
Tu = 44.52 KN (1.33G+1.5Q)
T
τ moy=
A ame
Vérification :
t f xb
x100 = 30,86 ≥ 15% …………….. Condition vérifiée
A
Donc :
T
τY= = 16.63MPa
t w x (h−2t f )
Vérification de la flèche :
La valeur de la flèche maximale à l’ELS a été tirée directement du calcul par éléments finis sur RSA :
L
f = 3 cm ≤ = 7.6 cm
200
Kn.σ n + Kd.Kf.σ f ≤ σ e
Avec :
On se référera dans ce cas à [Article 3.62, page 87, CM66 & Additifs 80] qui traite le cas des pièces
soumises à deux moments différents au droit des appuis.
K d 0 C−1
Kd = +
C 5 K d0
C : Est le coefficient qui tient compte de la répartition longitudinale des charges, il obtenu à partir du
Me
graphique (Page 92 du CM66), en fonction des rapports , sachant que :
Mw
Mw = 188.5 MPa
Me = 117.16 MPa
Me
Pour = 0.62, on lit sur le graphique une valeur de C = 2.86.
Mw
Kd0 : Le coefficient du flambement, il peut être obtenu de la même manière que dans le cas des pièces
symétriquement chargées et appuyées en utilisant la formule :
σe σe 2 σe
σk √
Kd0 = (0.5+ 0.65 ) + (0.5+ 0.65 ) −
σk σk
l 4 Ix σ
λ0 =
√
h BC I y
(1− d )
σe
Avec :
π 2 E h2 I y
σd = (D-1).B.C
5.2 l 2 I x
l 2d J
√
D = 1+0.156
h2 I y
= 1.84
(On considère la traverse comme bi-encastrée, donc la longueur du déversement est l d= 0.5xl)
C = 2.86
B=1
Donc : σ d = 139.2 MPa et : λ0 = 62.7
π2E
σk = = 527
λ0
Cette étude sera faite dans deux plans de flambement, l’un suivant l’axe du portique (le plan ayant l’inertie la
plus forte) et l’autre suivant l’axe perpendiculaire au 1 er plan (faible inertie), dans ces deux plans la traverse
est considérée comme bi-encastrée donc le rapport longueur du flambement et longueur réelle est 0.5.
Elancement λ
√
lf
S
50,5791993 199,766919
i
Contrainte critique σ K π2E 810,168103 51,9364064
λ2
σ n (MPa) 5.14
σ f (MPa) 208.61
μ σk 157,633831 10,1052296
σn
Kf μ +0.25 1,00991468 1 (Pas de flexion dans ce
μ−1.3 plan)
Kn μ−1 1,00191897 1,03407066
μ−1.3
Kn.σ n + Kd.Kf.σ f 231,978507 230
Conclusion :
M max
N
σ max = I + c = 191,81 MPa <σ e
S
v
Au cisaillement :
L’effort tranchant maximal dans les poteaux a été tiré des résultats du calcul du portique :
Tu = 44.88 KN (G+1.75W)
T
τ moy=
A ame
Vérification :
t f xb
x100 = 39,42 ≥ 15% …………….. Condition vérifiée
A
Donc :
T
τY= = 22,99MPa
t w x (h−2t f )
1.54 xτ Y = 35,4 MPa
Kn.σ n + Kd.Kf.σ f ≤ σ e
Nous nous référons [Article 15,134-2, Page 290, CM66& Additifs 80] pour calculer les longueurs du
flambement dans les 2 plans, en exploitant l’abaque corresponds aux pieds encastrés.
l I ml I ml
Le rapport est donné en fonction de la quantité sous forme d’un abaque, et pour = 1,27 on lit
t t
lm lm It
lm It
l
sur l’abaque = 1.2.
lm
Le déversement aura lieu dans le plan perpendiculaire au portique, la longeur du déversement sera alors l d =
1.2 x 10 = 12 m
On se référera dans ce cas à [Article 3.62, page 87, CM66 & Additifs 80] qui traite le cas des pièces
soumises à deux moments différents au droit des appuis.
K d 0 C−1
Kd = +
C 5 K d0
C : Est le coefficient qui tient compte de la répartition longitudinale des charges, il obtenu à partir du
Me
graphique (Page 92 du CM66), en fonction des rapports , sachant que :
Mw
Mw = 188.5 MPa
Me = 123,2 MPa
Me
Pour = 0.65, on lit sur le graphique une valeur de C = 2.88.
Mw
Kd0 : Le coefficient du flambement, il peut être obtenu de la même manière que dans le cas des pièces
symétriquement chargées et appuyées en utilisant la formule :
σe σ 2 σ
Kd0 = (0.5+ 0.65
σk √
) + (0.5+ 0.65 e ) − e
σk σk
l 4 Ix σ
λ0 =
√
h BC I y
(1− d )
σe
Avec :
π 2 E h2 I y
σd = (D-1).B.C
5.2 l 2 I x
l 2d J
√
D = 1+0.156
h2 I y
= 2.71
C = 2.88
B=1
π2E
σk = = 527
λ0
Elancement λ
√
lf
S
133,272321 171,477873
i
Contrainte critique σ K π2E 116,691471 70,4859998
λ2
σ n (MPa) 5,73
σ f (MPa) 186,1
μ σk 20,3686513 12,3034249
σn
Kf μ +0.25 1,08128525 1
μ−1.3
Kn μ−1 1,01573263 1,02726424
μ−1.3
Kn.σ n + Kd.Kf.σ f 209,538292 194,289837
Conclusion :
Vérification :
Hypothèses :
Modèle de calcul :
Les éléments finis composants le modèle du hangar sont principalement :
Des éléments barres : ce sont des éléments à 2 nœuds, comportant 1 seul degré de liberté dans leur
repère local (déplacement horizontal), et 2 (respectivement 3) degrés de libertés dans le repère global
pour une structure plane (respectivement spatiale). Ces éléments servent à modéliser des barres
travaillant en traction/compression tel que les poutres treillis (contreventement)…
Des éléments poutres : ce sont des éléments à 2 nœuds, comportant 3 degrés de liberté dans leur
repère local, (déplacement vertical, déplacement horizontal, rotation). Ces éléments peuvent être
utilisés pour modéliser des poutres/poteaux travaillant à la flexion composée déviée.
Normes de conception :
Structure en acier : CM66 & Additifs 80
Structures en béton : BAEL 91 modifié 99
Géotechnique : DTU 13.12
Chargements :
Charges permanentes :
C’est un cas de charge incluant les poids propres des éléments, ainsi que les poids des éléments qu’ils
supportent.
Surcharges d’exploitation :
Ce cas comporte les charges dues à une surcharge de montage/entretien, (20 daN/m 2)
Surcharge du vent :
On se référera au NV65, pour calculer les surcharges dues au vent, mais cette fois avec un calcul
automatique. Sachant que :
Modélisation de la structure :
Définition de la structure :
La structure a été modélisée dans le logiciel du calcul aux éléments finis, en se basant sur les profilés obtenus
moyennant un calcul manuel (chapitre précèdent), tout en tenant compte des paramètres de
déversement/flambement obtenue précédemment.
Combinaisons de calcul :
Les combinaisons de calcul ont été établies manuellement, en se basant sur les combinaisons du CM66 &
Additifs 80 :
FONDATIONS :
Introduction :
La fondation est la partie de l’ouvrage en contact avec le sol auquel il va transmettre toutes les charges
permanentes et variables supportées par cet ouvrage. La fondation est donc une partie importante de
l’ouvrage car de sa bonne réalisation résulte de la tenue de l’ensemble.
Les fonctions des fondations sont essentiellement de deux ordres :
Transmettre ces charges et surcharges au sol dans de bonnes conditions, de façon à assurer la
stabilité de l’ouvrage.
Reprendre les charges et surcharges supportées par la structure.
P = γb .A.B.h + γs .A.B.(D – h)
Avec :
γs = 2500 daN/m³ : Poids Volumique du béton
γt = 1800 daN/m³ : Poids Volumique des terres au-dessus de la semelle.
A : dimension de la semelle perpendiculaire au plan du portique.
B : dimension de la semelle parallèle au plan du portique.
Sachant que l’effort de soulèvement le plus important est N = - 31KN (issue de la combinaison G + 1.75V 3),
on va calculer les dimensions adéquates permettant avoir l’effort stabilisant P capable de vérifier la condition
de non soulèvement.
Posant A.B= S
En prenant h = 0,8 m
La condition devient :
N
S> = 0,82 m2
0.8 γ b+ ( D−0,8 ) γ s
Sachant que la section du poteau (HEA 300) a des dimensions (h et b) voisins, on peut adopter une semelle
telle que A=B, pour qu’ils soient homothétiques.
D’où :
A = B = √ S = 95 cm
Donc : P = 34.3 KN
Remarque :
Les dimensions obtenues grâce à la condition ci-haut, ne sont pas définitive, en effet si elles ne vérifient l’un
des conditions suivantes, elles vont être changées afin d’obtenir les dimensionnements optimales.
N 6e
σm = [1 - ]
AB B
Pour vérifier cette inégalité, il faut calculer les éléments de réductions correspondants à toutes les
combinaisons de l’ELU
Elément Comb N T (KN) M (KN) M1 N1 e (m) σM σm σ
(KN.m) (KN.m) (KN) (bar) (bar)
ELU 65,68 -31,17 123,2 67,09 99,98 0,67 5,98 -3,72 3,55
1
ELU -8 32,51 -131,24 -72,72 26,3 -2,77 -4,96 5,55 -2,33
2-1
ELU 33,27 24,78 -68,52 -23,92 67,57 -0,35 -0,96 2,49 -0,1
2-2
ELU -10,69 -7,33 -13,99 -27,18 23,61 -1,15 -1,7 2,23 -0,71
2-3
ELU 32,25 -15,37 51,28 23,61 66,55 0,35 2,46 -0,95 1,61
POTEA
2-4
U1
ELU -27,16 44,88 -180,57 -99,79 7,14 -13,98 -7,13 7,29 -3,52
3-1
ELU 20,98 35,86 -107,4 -42,85 55,28 -0,78 -2,47 3,72 -0,92
3-2
ELU -30,3 -1,6 -43,79 -46,67 4 -11,67 -3,33 3,42 -1,64
3-3
ELU 19,79 -10,99 32,37 12,59 54,09 0,23 1,52 -0,3 1,07
3-4
ELU 65,68 31,17 -123,2 -67,09 99,98 -0,67 -3,72 5,98 -1,29
1
ELU -0,26 17,37 -52,82 -21,55 34,04 -0,63 -1,17 1,94 -0,39
2-1
ELU 41 25,1 -115,54 -70,36 75,3 -0,93 -4,23 5,93 -1,69
POTEA 2-2
U2 ELU -10,69 7,33 13,99 27,18 23,61 1,15 2,23 -1,7 1,25
2-3
ELU 32,25 15,36 -51,24 -23,59 66,55 -0,35 -0,95 2,46 -0,1
2-4
ELU -18,13 13,32 -34,16 -10,18 16,17 -0,63 -0,55 0,92 -0,18
3-1
ELU 30,01 22,34 -107,34 -67,13 64,31 -1,04 -4,12 5,58 -1,7
3-2
ELU -30,3 1,6 43,79 46,67 4 11,67 3,42 -3,33 1,73
3-3
ELU 19,79 10,98 -32,32 -12,56 54,09 -0,23 -0,29 1,52 0,16
3-4
Les dimensions obtenues précédemment ne satisfait pas toutes les combinaisons de l’ELU, il faut alors
chercher les dimensions capables de vérifier la combinaison donnant l’effet le plus défavorable
(1.33G+1.5Q).
On prenant A = B (homothétie)
3 σM + σm N 3N e
= 2 + <σ sol
4 4B B3
Cette condition se traduit par l’inéquation du 3ème degré suivante :
N1 3N 1e
B3 - B- >0
σ sol σ sol
La solution réelle est :
B = 2.367m on prend alors B = 2.4 m
Vérification :
La condition de non poinçonnement est bien vérifiée pour une section de semelle (2.4m x 2.4m).
Calcul d’armatures :
Ferraillage de la semelle :
Sollicitations de calcul :
Les sollicitations à prendre en compte dans le dimensionnement, sont celles correspondantes au moment
fléchissant le plus important à la base du poteau.
N 6e
σm = 2 [1 - ] = 3.97 MPa
B B
Ces contraintes développées tout au long de la partie comprimée de la semelle donnent naissance à des
moments de flexions au niveau de la section A comme illustré dans la figure ci-dessus.
En utilisant le théorème de Thales :
¿ σ M ∨+¿ σ m∨ ¿ =¿ σ A ∨+¿ σ M ∨ ¿ ¿¿
B B−0,27
B−
2
σ A = 0.85 MPa
Donc :
1 2
MA = R1 + R2 = 2.1 MPa
2 3
Calcul d’armatures :
Béton :
- fC28 = 25 MPa
- fissuration peu préjudiciable
Acier :
- Fe400
Les armatures sont calculées par la méthode du moment réduit pour reprendre un moment M u = 2.1 MPa.
Mu B= 2.4 m
On calcule le moment réduit : μ= = 0,238
B d 2 f bu
h = 40 cm
μe = 0.371 pour un acier Fe400
Donc : 0.1859 ≤ μ ≤ μe
βu Bd f bu
As =
f su
Avec :
βu = 0.8 αu = 0.276