Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
13 octobre 2003
1 Formulation réelle
Considérons l’ensemble ET des signaux périodiques de période T . Cet
ensemble a les propriétés suivantes :
– (x, y) ∈ ET × ET ⇒ x + y ∈ ET ,
– x ∈ ET , λ ∈ R ⇒ λx ∈ ET .
Il s’agit donc d’un espace vectoriel.
On lui associe le produit scalaire hx, yi suivant (un scalaire est dans notre
cas un réel) :
1Z
hx, yi = x(t)y(t)dt (1)
T T
et la norme q
kxk = hx, xi. (2)
Cela signifie que les éléments forment une base et qu’ils sont orthogonaux
entre eux (produit scalaire nul).
Pour vérifier l’orthogonalité, il suffit de vérifier que h1, cos(kωt)i = 0 ∀k ≥
1, h1, sin(kωt)i = 0 ∀k ≥ 1 et hcos(jωt), sin(kωt)i = 0 ∀j 6= k.
Dire qu’un ensemble est une base signifie que ses éléments sont libres et
générateurs.
des signaux égale au signal nul est la combinaison triviale où les coefficients
sont tous nuls.
1
Définition 2 (ensemble générateur) Un ensemble {xk } de signaux est
générateur de l’espace E si ∀x ∈ E, ∃{λk } ∈ R \ x = k λk xk . C’est-à-
P
dire que tout élément x de E peut s’écrire comme combinaison linéaire des
xk .
Propriété 1 (base) Dire qu’un ensemble {xk } est une base de l’espace E
signifie que tout élément x de E s’écrit de manière unique comme combinai-
son linéaire des xk .
Vérifions maintenant que l’ensemble {1, cos(kωt), sin(kωt)}k=1,2... est bien
une base des fonctions périodiques de période T et vérifions d’abord que ses
éléments sont libres.
Soit x(t) = λ0 + k λk cos(kωt) + µk sin(kωt) une combinaison linéaire qui
P
2 Formulation complexe
Considérons maintenant l’ensemble des signaux périodiques de période T
à valeur complexe. Il contient l’ensemble des signaux à valeur réelle. Il s’agit
à nouveau d’un espace vectoriel. Le produit scalaire est alors
1Z
hx, yi = x(t)y ∗ (t)dt (7)
T T
2
où x∗ (t) est le signal conjugué de x(t) (même partie réelle, partie imaginaire
opposée). La base considérée est cette fois {exp(jkωt)}k=−∞...∞ . Le produit
scalaire de deux éléments de la base est
1Z
hexp(jkωt), exp(jlωt)i = exp(j(k − l)ωt)dt (8)
T T
= δk,l (9)
où
δk,l = 0 si k 6= l (10)
= 1 si k = l (11)
ak = ck + c−k (16)
bk = j(ck − c−k ) (17)
3
Ce qui s’inverse en
1
ck = (ak − jbk ), k ≥ 1 (18)
2
1
c−k = (ak + jbk ), k ≥ 1 (19)
2
La condition pour que le signal x(t) soit réel est que c−k = c∗k ; c’est-à-dire
que ck et c−k soient conjugués.
4
XX
= ck c∗l δk,l (25)
k l
X
= ck c∗k (26)
k