Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Les avantages
En termes de développement produit.
Vous en avez les larmes aux yeux. Votre nouveau bébé, le XZ85985 BP
turbo avec coussinet intégré et double brosse digitale, va bientôt sortir sur
le marché (une belle revanche prise sur Mr Manfou, votre prof de techno
de 5ème qui vous a foutu 4 de moyenne toute l’année). Du coup pour
fêter ça, vous vous dites que ça serait plutôt pas mal de demander un
feedback à votre communauté sur les réseaux sociaux. Et vous avez
raison ! (+1 point). Vous obtiendrez des infos précieuses en poche et une
communauté ravie que son avis ait été pris en compte : c’est tout bénef.
En termes de webmarketing.
Telle Jacqueline qui vous rabâche la photo de son bambin mochissime
sous le nez depuis six mois (au passage Jacqueline, va falloir arrêter) vous
devez vous aussi donner de la visibilité à votre bébé turbo machin truc
une fois qu’il sera sur le marché (sans en faire des caisses). Et là préparez-
vous, je vais vous surprendre. Figurez-vous que les réseaux sociaux font ça
pour vous en un temps record ! Le tout en atteignant une communauté
de nouveaux clients potentiels et sans avoir recours à des campagnes de
pub intrusives qui vous coûtent un bras. «
Chérie ! Plus besoin d’hypothéquer la maison ! »
En termes de service Après-Vente.
Merde on a une plainte client sur le site ! *Alerte générale* Vous vous
levez du bureau aussi vite que si on avait annoncé poulet-frites à la
cantine.
Bon, détendez-vous un peu !
Servez-vous plutôt de votre page d’entreprise sur les réseaux pour gérer
rapidement et efficacement la plainte. Vous démontrez un sacré
dynamisme, une réactivité et une rapidité à filer des coliques à tout joueur
d’échec qui se respecte. Rien de mieux pour redorer votre image de
marque et fidéliser vos consommateurs. Même dans l’adversité, vous avez
la classe.
Une dernière chose : rappelez-vous que si vous n’êtes pas sur les réseaux
sociaux, vos concurrents le seront à votre place. Et là, vous aurez beau
ramer comme jamais, vous aurez du mal à remonter la rivière.
Bah ouais.
Pas facile-facile de créer une communauté autour de votre marque,
surtout si les internautes font déjà partie de celle du concurrent. Pourquoi
iraient-ils rejoindre votre communauté ? Premier arrivé, premier servi
C’est balo hein.
Chapitre 2 :
1. Les différents réseaux sociaux
Facebook
Je vous le présente, mais franchement, juste pour le principe. C’est la
grosse pointure des réseaux sociaux perso/loisirs, avec 30 millions
d’utilisateurs en France. Du coup vous êtes un peu obligé d’y aller,
surtout si vous bossez en BtoC. En plus, ça vous donne l’occasion de
zieuter la page de Jason, le nouveau copain de votre fille.
Twitter
Un seul maître mot ici : l’instantanéité. Vous partagez votre actu en 140
caractères maximum. Vous qui aimez blablater, ça risque d’être
compliqué. Mais croyez-moi, ça en vaut la peine. Vous gagnerez
facilement en influence dans votre secteur, que vous soyez en BtoB ou
BtoC. Dégainez le stylo quatre couleurs champion, vous allez signer des
autographes.
Youtube
Déjà petit, vous réalisiez des courts métrages ultra bien tournés sur la vie
de Spiky, votre chihuahua (tiens d’ailleurs, il n’est toujours pas revenu de
ses vacances à la ferme de Mamie Jacqueline, où vos parents l’ont envoyé
en 1995 – je dis ça je dis rien).
Du coup vous vous dites que vous utiliseriez bien ce talent pour créer des
vidéos d’entreprise et les partager sur Youtube. Mais en voilà une bonne
idée ! C’est le premier réseau social vidéo au monde (rien que ça). Ici,
vous trouverez une grosse communauté d’influenceurs, et lierez plus
facilement une connexion émotionnelle avec votre audience (la vidéo est
le contenu le plus apprécié sur le web, et vous laisseriez passer cette
chance ?).
Instagram
C’est le réseau social de partage d’images sur mobile. Ici, vous publiez
instantanément des photos prises sur le vif, pour créer une connexion
avec votre audience. Du type : petit selfie de Jean-Mich avant son départ
au Népal, photo de l’équipe en plein boulot (on aura bien-sûr pensé à
fermer les onglets Topito et VDM) etc… Pour info sur Instagram, vous
touchez majoritairement des femmes, en BtoC.
Pinterest
Sur Pinterest, vous partagez aussi vos photos, sur PC ou mobile pour une
cible globalement féminine à fort pouvoir d’achat.
Mais dis donc, j’entends que vous me dites qu’Instagram et Pinterest c’est
la même chose ?
*vague d’indignation*
Nan mais ça va pas bien la tête ?
La GROSSE différence entre les deux, c’est que sur Pinterest, on triche. On
est plus tellement dans l’instantanéité : on travaille les visuels à l’avance
pour les rendre jolis comme tout. Ensuite, on les regroupe par catégorie.
Et sur Pinterest, vous pouvez lier votre site web à votre compte, pour une
plus grande visibilité de vos créations.
Bah ouais, ils ont pensé à tout.
LinkedIn
C’est le moment de dégager Pierrot. Vous avez besoin d’un vrai bon
candidat. Du coup, LinkedIn c’est le réseau social professionnel par ex-ce-
llen-ce. Vous obtenez de nouveaux clients, développez votre réseau et
partagez votre expérience. C’est qui le papa ?!
Viadeo
C’est l’équivalent de LinkedIn, en version FR. Tout de suite, ça envoie un
peu moins du lourd. Et pour être honnête, c’est un peu mort maintenant,
alors passez votre chemin.
Les autres réseaux sociaux : tant qu’à faire
Google+
Vous cherchiez un réseau social où vous pourriez dégainer votre fameux
article de 3.000 mots sur l’élevage de langoustes ? Vous l’avez trouvé !
Cette plateforme (signée Google) est la parfaite alternative entre blog et
réseau social. Ici, vous pouvez vous lâcher ! Car les contenus longs et
profonds sont favorisés contrairement à Facebook ou Twitter. Pour
couronner le tout, l’engagement y est aussi plus important ! Un dernier
avantage ? Utiliser Google + améliorera votre SEO.
#LangoustesForEver
Snapchat
C’est THE appli mobile émergente, principalement appréciée des jeunes,
genre 15-25 ans. En gros : c’est trop swag d’y être sinon on a trop le
seum.
Traduction pour nous les vi.. heu… les adultes matures : sur Snapchat on
partage des instants de vie éphémères sous forme de photos ou vidéos. Et
puisque que, quand on y pense, chaque instant est éphémère, ça fait
potentiellement un bon gros nombre de photos à poster. Celles-ci
s’affichent à l’écran quelques secondes puis disparaissent. Idéal pour
rentrer en contact avec vos cibles au quotidien (« coucou les gars on est
là »), accroître votre influence et votre connexion émotionnelle.
Ah, c’est quand même sympa les réseaux sociaux. Ils sont un peu comme
cet ami qui a toujours une solution à proposer quand on est en galère.
Moi j’aime bien.
2. Comment vous positionner ?
Alors pour éviter de tout rater ou au moins pour limiter la casse, voici
les questions à vous poser :
• Vos objectifs d’entreprise, c’est quoi ? (Trafic d’enfer vers votre site ?
Notoriété de beau gosse ? Connexion émotionnelle du feu de Dieu
?). Vos objectifs doivent être clairs, mesurables et réalistes (objectifs
SMART). Bah ouais, ne vous découragez pas pour rien ! Il est peu
probable que vous obteniez la notoriété de Beyoncé d’ici un mois.
• Vos buyer persona, c’est qui ? BtoB ? BtoC ? Quel âge aussi ? Quelles
motivations ? etc.
• Vos clients se trouvent où ? Vos concurrents ?
• Sur quel(s) réseau(x) vous allez pouvoir apporter de la valeur ? Je
vous cache pas qu’il y a de bonnes chances que votre activité BtoB de
vente de brosses à toilettes suscite moins d’extase sur Facebook que
sur LinkedIn ou Google+. Du coup, il vous restera à aller vous
brosser ! (Je sais ce que vous vous dites : j’aurais pu me creuser la tête
pour sortir une meilleure vanne. Et je suis bien d’accord avec vous).
• A l’inverse : qu’est-ce que votre cible voudrait voir de vous sur votre
page ? Le but étant de ne pas pousser votre audience à l’agonie au
moyen de contenus mortellement ennuyeux et pas pertinents (enfin,
tant qu’à faire, on évite quoi).
• Quels réseaux sociaux vous permettront de générer du trafic qualifié
vers votre site web ? C’est la base.
Ça y est, vous vous êtes posé les bonnes questions (et accessoirement vous
avez aussi trouvé les réponses).
C’est pas trop tôt.
Cas n°1.
Vous êtes une start-up avec pas des masses de budget ni de temps à
consacrer au social media (vous débutez quoi). En plus y’a la saison 7 de
Game of Thrones qui va commencer, et faut savoir gérer ses priorités.
Dans ce cas, je vous conseille de déployer vos efforts sur un à deux
réseaux sociaux max. Sinon que se passe-t-il ? Bah vous allez vous
éparpiller, être moins performant. Et ça va encore finir dans les larmes. Et
vous le savez.
Cas n°2.
Vous êtes une big structure un peu connue. Vous portez tous des cravates
et vous disposez de bons gros locaux bien imposants à faire frémir tout
candidat un peu chétif qui vient passer un entretien. Dans ce cas, être
présent sur un grand nombre de plateformes vous aidera à étendre votre
influence. Alors on est parti !
Bon, vous venez de choisir les réseaux sociaux sur lesquels vous allez vous
rendre.
*Applaudissements dans l’assemblée*
L’heure est maintenant venue d’enlever vos brassards et d’entrer dans le
grand bassin. Autrement dit, de bâtir une strat’ social media impactante
pour chaque réseau social.
Prenez une grande inspiration. C’est le grand saut.
Chapitre 3 :
Introduction
Hypothèse n°1 :
Vous n’êtes pas préparé. Vous y allez au culot en tongs et en marcel, sans
chapeau et sans outil, parce que vous vous dites que « ça va, je maîtrise ».
Résultat vous ressortez de là les pieds meurtris avec une insolation
carabinée et au passage affamé (parce que sans outil, pas facile de
chasser).
Hypothèse n°2 :
Au lieu de vouloir faire le beau gosse, vous avez réfléchi en amont à votre
voyage. Tenue adaptée, outils et même un chapeau à la Indiana Jones.
Vous avez la classe. Vous avez d’ailleurs pris un petit selfie avec la tribu du
coin (que vous avez bien-sûr posté sur Insta’ ;) ).
Sur les réseaux sociaux c’est la même chose : vous devez vous pré-pa-rer.
Et ça passe par construire une stratégie social media impactante qui vous
permettra de réaliser vos objectifs webmarketing.
Si vous espériez vous pointer sur Facebook, balancer deux trois vannes
par mois et vous en sortir pépère, c’est raté.
1. Les étapes
Plus votre stratégie sera cadrée, plus vos actions sur les réseaux sociaux
auront de chances de performer. Alors on ne fait pas l’impasse sur cette
étape !
2. Des stratégies indépendantes mais
cohérentes
1. L’enjeu
Vous pensiez en avoir fini, mais non. Conservez le champagne au frais
encore quelques temps, il me faut vous dire quelque chose.
Oui. Quelque chose d’essentiel.
NE dupliquez surtout PAS votre stratégie social media sur tous vos réseaux
sociaux.
D’une part, parce que la même strat’ vue partout sur le web aura vite fait
de lasser votre audience. D’autre part, parce que chacun possède ses
propres codes et caractéristiques, vous devez donc vous adapter à leurs
spécificités.
• Par exemple, Twitter s’adapte à la publication de contenus éphémères
et de snacking content (contenus très courts).
Votre article sur les langoustes publié sur Google+ n’y a donc
potentiellement PAS DU TOUT sa place.
• Sur LinkedIn par contre, les contenus plus longs et profonds sont
privilégiés (ah, ce bon vieux LinkedIn). Il existe de nombreux groupes
de parole sur un centre d’intérêt précis, très utiles pour partager votre
expertise et gagner en crédibilité et en notoriété. Par exemple, voici
les premiers groupes sur le thème « SSII » (ne me demandez pas
pourquoi j’ai tapé ça).
Dans l’ensemble, les stratégies sont plutôt pas mal similaires (comme sur
les autres réseaux) : couleurs vives, ton proche (les jeux de mots restent
présents), originalité.
Chapeau l’artiste.
Chapitre 4 :
7 astuces pour une stratégie social media
au top
La cerise ultime sur le gâteau ? Ces 7 astuces pour vous démarquer de la
concurrence en deux deux, ni vu ni connu.
Sinon, si vous vous fichez pas mal du manger mieux ou que vous n’êtes
engagé dans aucune cause, vous pouvez aussi partager vos news internes,
vos habitudes d’entreprise etc.
Tel Mc Gyver (le héros de notre enfance à tous) faites avec les moyens du
bord !
Chapitre 5 :
1. Les indicateurs de performance
BOUM.
On y est. Le moment tant redouté, la douloureuse comme dirait l’autre.
Le temps est arrivé de mesurer les résultats de votre stratégie social media.
Et là, indéniablement, vous êtes tenté de vous fier à la taille de votre
communauté.
Stop.
Ce n’est pas la taille de votre communauté qui compte (*murmures et
incompréhension dans l’assemblée*).
C’est plutôt l’engagement. Parce qu’avoir une grosse communauté mais
avec 0 engagement, c’est comme passer le balai avec une brosse sans
poils. Vous aurez du mal à atteindre vos objectifs.
Alors pour calculer votre R.O.I, basez-vous plutôt sur l’évolution dans le
temps de :
• Votre taux de « mentions j’aime » (ou « applause rate »),
• Votre taux de partages (ou « amplification rate »),
• Votre taux de commentaires (ou « conversation rate »),
Maintenant enfin, vous êtes le papa des réseaux sociaux (vous pouvez
verser une petite larme).
Alors à bientôt sur Twitter, Facebook et les autres !
Merci de nous avoir lus !
Si ce livre blanc vous a plu, n’hésitez pas à le partager sur les réseaux
sociaux !
Pour en savoir plus sur les réseaux sociaux, vous pouvez consulter notre
blog ou vous inscrire à notre newsletter.
35