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INTELLIGENCE D’AFFAIRES ET
LES LOGICIELS À CODE SOURCE LIBRE POUR LES PME
PROJET DE RECHERCHE
PRÉSENTÉ
COMME EXIGENCE PARTIELLE
DE LA MAÎTRISE EN GÉNIÉ LOGICIEL
PAR
GABRIELA COHEN
AUTOMNE 2009
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AVANT-PROPOS
Pour ne pas confondre les lecteurs dans la terminologie et puisque mon projet de recherche
est orienté vers les PME, j’utiliserai donc l’appellation intelligence d’affaires qui est un
calque littéral de business intelligence ainsi que l’appellation logiciel à code source libre pour
open source.
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AVANT-PROPOS .................................................................................................................... ii
LISTE DES FIGURES .......................................................................................................... viii
LISTE DES TABLEAUX..........................................................................................................x
LISTE DES ABRÉVIATIONS................................................................................................ xi
LISTE DES DÉFINITIONS .................................................................................................. xiii
INTRODUCTION .....................................................................................................................1
CHAPITRE I..............................................................................................................................3
INTELLIGENCE D’AFFAIRES...............................................................................................3
1.1 Qu’est-ce que BI? .................................................................................................... 4
1.2 La valeur de l’information....................................................................................... 7
1.3 Pourquoi implanter BI dans l’entreprise? ................................................................ 9
1.4 Applications BI...................................................................................................... 10
1.4.1 Analyse des clients ............................................................................................ 10
1.4.2 Analyse de la productivité du capital humain ................................................... 10
1.4.3 Analyse de la productivité d’affaires ................................................................ 11
1.4.4 Analyse du canal des ventes.............................................................................. 11
1.4.5 Analyse de la chaîne logistique......................................................................... 11
1.4.6 Analyse des comportements et tendances ......................................................... 11
1.5 Facteurs de succès d’un projet BI.......................................................................... 12
1.5.1 Parrainage des gestionnaires ............................................................................. 12
1.5.2 Gestion forte et dédiée ...................................................................................... 12
1.5.3 Définir les attentes de façon appropriée ............................................................ 12
1.5.4 Définir les mesures de succès............................................................................ 13
1.5.5 Former une équipe solide .................................................................................. 14
1.5.6 Comprendre la technologie ............................................................................... 14
1.5.7 Définir l’architecture appropriée des données................................................... 14
1.5.8 Définir la qualité de l’information .................................................................... 15
1.5.9 Intégration des données de l’entreprise ............................................................. 15
1.5.10 Exploitation de la réutilisation ...................................................................... 15
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Figure 6.4 : Hiérarchie de différentes expressions graphiques. (PentahoJFR8, 2009) ......... 114
Figure 6.5 : Outil Pentaho Report Designer. (PentahoRDes, 2009) ..................................... 116
Figure 6.6 : Distribution des ressources Modèle traditionnel vs. Modèle Pentaho. (Daley,
2007) ............................................................................................................................ 117
Figure 6.7 : Résumé du projet Pentaho Reporting. (PentahoJira, 2009)............................... 118
Figure 6.8 : Distribution des bogues et des améliorations. (PentahoJira, 2009) ................... 118
Figure 6.9 : Architecture et bibliothèques de Pentaho Reporting. (PentahoJFR9, 2009) ..... 119
Figure 6.10 : Dépendances de Pentaho Reporting. (PentahoJFR8, 2009) ............................ 123
Figure 6.11 : Forum de Pentaho Reporting. (PentahoCom, 2009)........................................ 126
Figure 7.1 : Phases de génie logiciel. (Moss, 2003).............................................................. 130
Figure 7.2 : Différentes transformations de données. (Moss, 2003) ..................................... 140
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Tableau 1.1 : Perspective de chaque étape du cycle de développement (Moss, 2003) ........... 22
Tableau 1.2 : Rôles et responsabilités de l’équipe (Loshin, 2003) (Moss, 2003) ................... 24
Tableau 5.1 : Dépendances de JasperReports. (JasperForge, 2009) ..................................... 100
Tableau 6.1 : Dépendances de Pentaho Reporting (PentahoJFR8, 2009)............................. 124
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Intergiciel
Les intergiciels sont des ponts qui permettent l’intégration des programmes d’application et
autres composantes logiciels dans un environnement hétérogène avec multiples nœuds de
réseaux, plusieurs systèmes d’exploitation et différents produits logiciels.
Métadonnées
La définition traditionnelle de métadonnées est « des données à propos des données »
(Loshin, 2003). Une définition actualisée et simplifiée de métadonnées est « les métadonnées
permettent de capturer les caractéristiques et les détails d’une organisation » (BIPMInstitute,
2009).
Selon David Loshin (Loshin, 2003), les métadonnées constituent le catalogue du capital
intellectuel qui entoure la création, la gestion et l’utilisation de l’ensemble des informations.
La gestion des métadonnées est une tâche critique associée au succès d’un programme BI
parce que les métadonnées :
x Encapsulent les connaissances d’affaires physiques et logiques.
x Capturent la structure et la signification des données qui font partie de l'entrepôt de
données.
Les métadonnées sont divisées en deux groupes :
x Métadonnées techniques : décrivent la structure de l’information, la façon dans
laquelle les données se déplacent ainsi que les transformations associées quand les
données se déplacent d’une location à une autre.
x Métadonnées d’affaires : décrivent la perception des utilisateurs d’affaires, les règles
d’affaires ainsi que la signification associée aux données.
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INTRODUCTION
De plus en plus, il est fréquent de voir une entreprise vendre ou acquérir une base de données.
En effet, au cours des vingt (20) dernières années, les entreprises ont réalisé que les bases de
données renferment une source d’information inestimable et elles ont fait un changement
radical de leur utilisation. La base de données d’une corporation est donc maintenant
considérée comme un actif.
D’un simple traitement opérationnel à l’époque, les entreprises ont réalisé que l’extraction
d’information contenue dans les bases de données pouvait se traduire par des connaissances
essentielles pour la prise de décisions tactiques et stratégiques.
Dans un monde des affaires de plus en plus concurrentiel, la mise en place d’une plateforme
BI semble donc inévitable et essentielle afin de demeurer compétitif. Il en va de la survie ou
de la faillite de l’entreprise.
Afin de mieux informer les PME, j’ai décidé de faire mon projet de recherche sur le
« phénomène BI » et il est constitué d’une étude en deux (2) volets :
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Volet 2 - Logiciels OS
Définir les critères d’évaluation pour mieux choisir les logiciels OS de création de rapports.
x La définition des logiciels OS.
x L’identification des entreprises qui peuvent tirer profit des logiciels BI OS.
x La définition des critères d’évaluation pour choisir les logiciels OS de création de
rapports.
x L’analyse critique et comparative des trois (3) logiciels BI OS les plus populaires
qui servent à la création de rapports :
o Eclipse BIRT
o Jasper Reports
o Pentaho BI Platform
x L’adaptation du cycle de développement d’un projet BI pour les PME.
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CHAPITRE I
INTELLIGENCE D’AFFAIRES
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Dans un article publié en 1958, le terme BI a été utilisé par Hans Peter Luhn, chercheur chez
IBM. Il a défini ce terme comme étant « l’habilité de comprendre les corrélations entre des
faits présentés, de façon à guider les actions requises pour atteindre un but désiré ».
En 1989, Howard Dresner, qui est devenu plus tard un analyste du groupe Gartner, a proposé
d’utiliser le terme BI pour englober tous les concepts et méthodes qui servent à améliorer la
prise de décisions d’affaires et qui s’appuient sur des données concrètes. Ce n’est que vers la
fin des années 90 que le terme BI a été de plus en plus répandu et utilisé.
Dans ce chapitre, nous ferons une revue de la littérature afin de mieux renseigner les PME sur
les exigences reliées à l’implantation de BI dans l’entreprise.
L’application des meilleures pratiques BI décrites et acceptées par l’industrie aura une
influence importante sur l’obtention de la valeur d’affaires ainsi que sur la réussite de
l’implantation dans l’entreprise. Étant donné que l’obtention des connaissances est basée sur
les données de l’entreprise, plusieurs des meilleures pratiques décrivent l’importance de :
BI est devenu essentiel pour les entreprises puisqu’il permet de mieux affronter les crises
économiques, la forte concurrence ainsi que de mieux comprendre et d’anticiper ce qui
affecte les marchés et la position concurrentielle.
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BI est un ensemble d’outils qui permet d’extraire des connaissances à partir des bases de
données existantes et qui par le fait même aide les entreprises à prendre des décisions
tactiques et stratégiques.
Il sert à analyser des données provenant de différentes sources internes et externes. Ces outils
aident à l’analyse de données afin de déceler des informations macroscopiques essentielles
cachées dans de grands volumes d’information.
L’information décelée doit être pertinente. Afin d’obtenir des résultats positifs, elle doit être
diffusée à temps et accessible à travers différents moyens comme les tableaux de bord, les
alertes et les rapports. Elle doit également être intégrée aux processus d’affaires et flux de
production de l’entreprise, tout en respectant les règles de sécurité implantées afin de
protéger les informations sensibles et les actifs stratégiques de l’entreprise.
Le Data Warehousing Institute définit BI comme « Ce sont les processus, les technologies et
les outils nécessaires pour transformer des données en informations, informations en
connaissances et connaissances en plans d’actions. BI est une combinaison d’entreposage de
données, d’outils d’analyse d’affaires et de la gestion de contenu-connaissance ». (Loshin,
2003)
Cette définition laisse entrevoir deux notions critiques ainsi que l’existence d’une hiérarchie
sur les différentes portées de l’intelligence.
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La première remarque importante est que la pratique de BI est beaucoup plus qu’un ensemble
d’outils et ces outils auront peu de valeur s’il n’y a pas de processus et de personnel formé en
BI.
La deuxième notion est que la connaissance doit être utilisée pour donner de la valeur
rentable à l’entreprise. S’il n’y a pas de valeur ajoutée à la prise de décisions, cette pratique
aura peu de valeur. Un programme BI réussi est le résultat de la coopération entre les
développeurs et les analystes d’affaires.
Données : c’est un ensemble d’éléments de valeur brute qui est utilisé aux fins de calculs, de
mesures ou de raisonnements. Les données n’ont aucune signification si elles ne sont pas
analysées dans un contexte déterminé.
Informations : c’est le résultat de collecter et d’organiser les données de façon telle, qu’il
devient possible d’établir des relations entre les éléments de données et sa signification dans
un contexte précis.
La pyramide d’abstraction (figure 1.1) permet de visualiser les différents niveaux entre
données, informations et connaissances ainsi que la taille des données dans chaque niveau.
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La définition de BI fait mention de trois transformations qui permettent d’en arriver aux
connaissances (Loshin, 2003) :
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profilage, la qualité des données, le traitement analytique en ligne (OLAP) ainsi que l’analyse
des règles d’affaires.
La transformation des connaissances en plan d’action : C’est le point clé de toute stratégie
de BI. Cette transformation donne une valeur réelle à l’entreprise. Les connaissances
découvertes doivent servir à implanter un plan d’action et atteindre les objectifs d’affaires.
Selon un sondage effectué par Price Waterhouse Coopers en 2001, les entreprises qui gèrent
leurs données comme une ressource stratégique seraient en avance en termes de rentabilité et
de réputation.
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Il est important de faire la différence entre les deux visions de l’usage des données :
x La vision progressiste, qui met en évidence les connaissances qui se trouvent dans
l’ensemble des données de l’entreprise. Cette vision utilise les données pour des
propos analytiques, ce qui permet aux gestionnaires de prendre de meilleures
décisions d’affaires.
Ils existent trois méthodes pour mesurer la valeur de l’information qui sont (Loshin, 2003) :
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x Valeur utilité : la valeur est basée sur les connaissances qui peuvent être soutirées de
cette information.
BI permet de faire l’association entre les indicateurs clés de performance et les différentes
activités d’affaires comme la rentabilité, la satisfaction de la clientèle, la productivité et la
performance de la chaîne logistique. BI a aussi l’habilité de capturer les définitions d’affaires
à partir des indicateurs clés de performance, de les gérer et de les intégrer à la base de
connaissances.
De plus en plus, les entreprises sont intéressées à implanter un programme BI parce qu’elles
réalisent qu’il y a beaucoup d’informations qui peuvent être extraites des bases de données.
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1.4 Applications BI
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Elle permet de prévoir des tendances ainsi que d’identifier différents patrons de
comportements. En général, ce type d’analyse utilise des données historiques pour identifier
des patrons de comportement qui ont eu lieu dans le passé. Ex. :
- Tendances d’achats
- Activités dans le web
- Détection de fraude
- Fidélisation des clients
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Il y a plusieurs facteurs clés qui contribuent au succès d’un projet BI et qui doivent être pris
en considération (Loshin, 2003) (TDWI, 2004):
Il est crucial d’implanter un processus pour déterminer, articuler et documenter les attentes
reliées à :
- Fonctionnalité : définir les différentes composantes de BI ainsi que les
fonctionnalités de chacune d’elles.
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- Accessibilité : Identifier les utilisateurs qui doivent avoir accès aux différentes
applications BI, et pour chacun d’eux, établir les politiques d’accès en respectant les
contraintes de sécurité.
- Performance et expansion : définir les mesures de performance et le potentiel
d’expansion du modèle des données.
- Implantation : établir un échéancier des dates d’implantation des différentes
fonctionnalités.
- Qualité : définir les critères de qualité en termes de données, applications et rapports
- Disponibilité : définir les niveaux de service et leurs disponibilités horaires.
- Importance d’affaires : définir la relation entre les différents indicateurs clés de
performance et les objectifs d’affaires à atteindre (réduction de coûts, augmenter la
rentabilité, réduire le coût de main-d’œuvre, entreposage et livraison par unité, etc.).
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- Qualité des données : la précision et fiabilité des données est l’un des facteurs des
plus importants et essentiels au reste du procédé. Si les données ne reflètent pas la
réalité, l’information qui en découlera sera de piètre qualité et déformée (qualité
médiocre à l'entrée = qualité médiocre des résultats). Il est donc important de définir
des mesures de qualité pour les données. Ce n’est pas une tâche facile.
- Disponibilité : le temps de disponibilité et le temps d’arrêt sont les mesures les plus
importantes pour évaluer la disponibilité. Une autre mesure est l’intervalle moyen
entre les défaillances.
- Importance d’affaires : Mesurer l’impact BI dans les différents aspects d’affaires est
essentiel, mais une tâche compliquée. Les effets d’un programme BI avec succès
peuvent être évidents et tangibles quand il y a un impact direct sur la rentabilité. Par
contre, si le programme BI a collaboré à la conception d’un processus d’affaires,
l’impact n’est pas toujours tangible.
La construction de l’équipe BI, autant du côté technique que du côté affaires, est une tâche
critique qui a un impact direct sur le succès du projet. Les différents rôles et responsabilités
seront analysés en détail dans la section Composition de l’équipe du projet BI.
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L’intégration des données de différentes sources est un autre élément crucial. Pour avoir du
succès, un programme BI doit intégrer les données de façon telle qu’elles peuvent être vues
comme une ressource disponible à travers l’entreprise.
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Les systèmes de support à la décision ne peuvent pas être construits avec une approche en
cascade. Il est donc essentiel d’avoir une approche itérative où le déploiement d’une version
génère de nouveaux besoins pour la prochaine version.
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x Les projets BI mettent de l’emphase sur l’analyse d’affaires qui est l’activité la plus
importante.
x Les applications BI ont besoin d’un développement itératif.
La figure 1.3 permet de visualiser le cycle de développement d’une version d’une application
BI.
Figure 1.3 : Cycle d’une version d’une application BI. (Moss, 2003).
Le développement d’un projet BI est composé de 16 étapes qui sont regroupées dans 6 phases
(Moss, 2003).
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Bien que ces étapes puissent se réaliser en parallèle, il y a des dépendances entre chacune qui
sont illustrées dans la figure 1.4.
La grande partie des étapes mentionnées doit être développée sous une perspective
interorganisationnelle tandis que les autres doivent l’être sous une perspective spécifique au
projet. Le tableau 1.1 montre la perspective de chaque étape.
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Figure 1.4 : Dépendances des étapes de développement dans un projet BI. (Moss, 2003).
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Il y a deux types d’équipes : équipe principale et équipe complémentaire (Moss, 2003). Pour
obtenir de bons résultats, on devra faire une sélection minutieuse des membres qui
composeront les équipes tout au long du projet.
Elle est composée idéalement de 4 ou 5 membres, mais pas plus de 7, dédiés entièrement au
projet du début à la fin :
- Un gestionnaire de projet.
- Un représentant d’affaires.
- Un analyste d’affaires du côté TI.
- Une ressource technique du côté TI.
Rôle Responsabilités
Administrateur des bases de données Concevoir, charger, surveiller et régler les bases de
données BI.
Administrateur des données Réaliser les analyses des données
interorganisationnelles, créer des modèles de données
logiques et spécifiques au projet. Fusionner les
modèles de données logiques dans un modèle de
données logique d’entreprise.
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Rôle Responsabilités
Administrateur des métadonnées Construire ou acheter, enrichir, charger et maintenir le
référentiel de métadonnées.
Administrateurs des outils Installer et maintenir les outils de développement et
analytiques ainsi que les accès.
Analyste en qualité de données (QD) Évaluer la qualité des sources de données et préparer
les spécifications de nettoyage de données pour le
processus d’ETL.
Architecte de l’infrastructure de BI Établir et maintenir l’infrastructure technique de BI.
Architecte stratégique Gérer l’infrastructure technique générale de l’entreprise
en incluant l’infrastructure BI.
Développeurs de l’application Concevoir les programmes des rapports, écrire les
scripts de requêtes et développer les accès et les
applications d’analyse.
Développeurs ETL Coder les programmes d’ETL et préparer les
instructions pour l’outil ETL.
Développeurs en référentiel de Coder les programmes de migration du référentiel de
métadonnées métadonnées pour charger la base de données.
Développeur principal des applications Concevoir et superviser le développement des accès et
l’application des analyses.
Développeur principal ETL Concevoir et superviser le processus d’ETL.
Développeurs Web Concevoir le site Web et créer les pages Web pour
diffuser les rapports sur l’intranet, extranet ou internet.
Expert en exploration de données Choisir et gérer l’outil d’exploration des données
Expert technique Fournir les connaissances d’affaire reliée aux données,
processus et exigences.
Gestionnaire du projet Définir, planifier, coordonner, contrôler et superviser
toutes les activités du projet. S’assurer du progrès,
résoudre les problèmes décisionnels d’affaires et
techniques, négocier avec les vendeurs, les
représentants d’affaires et le parrain d’affaires.
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Rôle Responsabilités
Parrain d’affaires Parrainer l’initiative de BI, assurer l’engagement de
(membre de la direction) toute l’entreprise vers le programme BI, éliminer les
barrières qui empêchent l’avancement du projet BI et
assurer le soutien financier nécessaire.
Personnel de la maintenance du réseau Maintenir l’environnement réseau.
Personnel des services techniques Maintenir l’infrastructure matérielle et les systèmes
d’exploitation.
Personnel de support Exécuter les processus par lot pour les cycles d’ETL,
les accès, les applications d’analyse et le référentiel de
métadonnées.
Représentant d’affaires Participer dans la modélisation, fournir les définitions
des données, écrire les cas de tests, prendre les
décisions d’affaires, résoudre les conflits entre
différentes unités d’affaires et améliorer la qualité des
données de l’unité qu’il représente.
Responsable de la sécurité Assurer que les exigences de sécurité sont définies et
testées à travers tous les outils et bases de données.
Partenaire d’affaires Participer à la révision et ratification des standards
ainsi que des règles d’affaires utilisées dans le projet
BI.
Support en assistance technique de BI Former le personnel d’affaires.
Testeurs Tester les codes de programmation créés par les
processus ETL, l’application ou le référentiel de
métadonnées.
Vérificateur TI Définir les paramètres afin de ne pas exposer le projet
BI à des forces externes.
Webmestre Mettre en place les serveurs et sécurité du Web.
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1.9 Architecture BI
Dans cette section, on décrira les différentes composantes de l’architecture BI ainsi que leurs
relations. L’architecture est divisée en trois couches qui sont (Aertsen, 2007 ; Moss, 2003):
1. Couche ETL
2. Couche bases de données ciblées BI
3. Couche d’application
La figure 1.5 permet de visualiser l’architecture BI à trois couches qui transforme les données
en information, et qui par la suite, permettra aux utilisateurs d’affaires d’arriver à la
connaissance.
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Figure 1.5 : Architecture BI et la transformation des données. (Aertsen, 2007 ; Moss, 2003).
Il y a différentes sources de données qui sont dispersées à l’intérieur d’une entreprise et elles
représentent la base de tout projet BI. Ici on fait référence à : bases de données relationnelles
et non relationnelles, sources de données XML de partenaires, données qui proviennent du
site web de l’entreprise, données du système ERP ainsi que les données contenues dans
Excel, entre autres.
Il est donc essentiel avant d’extraire ces données dispersées, d’analyser et de valider ces
dernières ainsi que leurs représentations. Le processus ETL permet donc d’extraire les
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Un autre aspect important d’ETL est relié à la qualité des données qui se fait à travers :
L’étape de transformation a besoin d’un espace d’entreposage qui peut être une zone limitée
dans la base de données ou une base de données séparée. Ce secteur est appelé « zone de
préparation de données » ou secteur de travail.
Après que tout le travail de transformation soit terminé, il débute l’étape de chargement dans
laquelle les données sont chargées dans un modèle multidimensionnel. Les bases de données
sont alimentées en utilisant les intergiciels.
Les modèles dimensionnels contiennent beaucoup de données redondantes, car l'objectif est
une extraction de données rapide et cela au détriment des mises à jour ou des insertions qui
sont beaucoup plus lentes que dans un modèle entité-association. Les modèles dimensionnels
qui composent un entrepôt de données s'appellent schéma en étoile. Un schéma en étoile se
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compose des tables de fait qui contiennent les données mesurables appelées KPI et des tables
de dimensions qui contiennent tous les éléments descriptifs qui peuvent être employés pour
segmenter, filtrer, assortir et découper les données. Les KPIs ont de la valeur s’ils sont
analysés dans un contexte déterminé.
Les schémas en étoile permettent la création et l’exécution de rapports directement par les
utilisateurs d’affaires ainsi que la traduction de la question formulée par l'utilisateur dans une
requête de base de données.
Les données d’un entrepôt sont atomiques, intégrées et invariantes dans le temps.
L’entrepôt des données est constitué d’un ensemble de mini-entrepôts de données (« data
marts » qui peuvent être dépendantes ou indépendantes de l’entrepôt. Il peut y avoir diverses
raisons pour déployer un mini-entrepôt de données dans un serveur séparé. Ex :
- Sécurité de données.
- Haute disponibilité.
- Haute performance de traitement.
Le but de l’entrepôt de données est la création d’une vue logique et simple des données BI.
Étant donné que les accès aux bases de données ne sont pas conviviaux pour les utilisateurs,
le but de BI est de leur offrir un outil à travers lequel ils pourront accéder facilement aux
données et créer leurs propres requêtes. Il existe une couche sémantique entre les bases de
données ciblées BI et les outils analytiques.
La fonction de cette couche sémantique est de traduire les champs de la base de données en
objets où chaque objet a une définition d’affaires.
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Typiquement, les différents types de rapports que l’on trouve dans un environnement BI
sont :
x Rapports standards : Ce sont les rapports qui permettent d’évaluer les opérations et
l’état de l’entreprise comme : rapports de dépenses, de production, d’état des
résultats, de budget versus dépenses actuelles, entre autres.
x Requêtes structurées : Ce sont des requêtes spécifiques qui permettent d’analyser les
données du point de vue d’une ou plusieurs dimensions. Ces requêtes peuvent avoir
des paramètres d’entrée et ils peuvent être modifiés selon les différents besoins des
analystes.
x Systèmes de requêtes ad hoc : Ce sont des requêtes créées directement par
l’utilisateur d’affaires.
x Rapports des exceptions : Ce sont les alertes qui sont envoyées à certains individus
de l’entreprise pour les informer qu’un événement a eu lieu.
x Tableaux de bord : Ce sont des rapports agrégés qui contiennent plusieurs KPIs. Le
tableau de bord est une représentation qui permet de visualiser la situation de
l’entreprise ou d’un département. En général, ces rapports comparent des résultats
actuels avec des résultats à atteindre et des résultats historiques.
Les entreprises ont besoin d’être plus efficientes et compétitives et la clé est d’analyser les
données et de découvrir de l’information pour améliorer la prise de décisions et ainsi mettre
en place des plans d’action pour atteindre les stratégies d’affaires.
BI a émergé comme une nouvelle discipline de gestion de l’information au début des années
90 et il est devenu une composante technologique essentielle étant donné la forte concurrence
et les crises économiques.
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BI a été uniformément mentionné comme une priorité technologique pour les CIO au cours
des dernières années, selon le groupe Gartner. BI offre des possibilités d’une valeur
inestimable pour la collecte, l’analyse et l’intégration de données ainsi que la création de
rapports. BI fournit des vues historiques, courantes et prédictives des opérations d’affaires et
aussi soutient l'utilisation de cette information avec la richesse fonctionnelle de l’exploration
des données et l’analyse de données et l’intégration des rapports. (Harris, 2008)
BI est une approche qui permet de gérer et de contrôler les affaires en procurant l'avantage
compétitif à travers la prise de décision basée sur des faits.
La simple mise en place d’une plateforme BI n’est pas suffisante pour découvrir de nouvelles
connaissances et ainsi optimiser les opérations, les processus opérationnels et la prise de
décisions tactiques et stratégiques.
Il y a plusieurs facteurs qui ont une influence importante dans le succès d’un projet BI que les
entreprises doivent prendre en considération avant de se lancer dans un projet BI. Ces
facteurs sont :
La qualité des données est un facteur clé du succès du projet BI parce que si les données ne
sont pas précises et fiables, l’information qui en découlera sera de piètre qualité.
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Le gestionnaire de projets doit se baser sur une expérience pratique pour savoir quoi faire et
quoi ne pas faire dans l’implantation d’une plateforme BI. (Moss, 2003)
Les entreprises ne peuvent pas passer à côté de ces principes fondamentaux si elles veulent
avoir du succès dans l’implantation d’un projet BI.
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CHAPITRE II
LES LOGICIELS OS
2
Le mouvement des logiciels OS est une grande révolution qui touche l’informatique depuis
les années 90 et qui ne laisse personne ni entreprise indifférents. Ce mouvement adopte une
culture de coopération qui favorise l’écoute, l’indépendance, l’autonomie, la diffusion,
l’innovation ainsi que la capitalisation des connaissances.
Les logiciels OS favorisent un modèle économique dans lequel l’utilisateur paie seulement
pour les services et ne paie pas pour les licences. Les entreprises font un investissement pour
la formation et le support, contrairement au modèle traditionnel où elles doivent payer pour
tout.
L’organisation Open Source Initiative (OSI) (OSI, 2006) vise aussi à promouvoir les logiciels
OS. L’objectif est de divulguer les logiciels OS et de convaincre les entreprises à les adopter
avec un discours plus pragmatique que la FSF.
Au cours de la dernière décennie, les entreprises ont investi et déboursé beaucoup d’argent
pour se procurer des solutions BI et ainsi devenir plus compétitives et performantes. On est
forcé d’admettre que le coût élevé de ces solutions échappe à plusieurs types d’entreprises,
principalement aux PME.
Une étude réalisée par la firme Ventana Research (VentanaResearch, 2006) démontre qu’il y
a un fort intérêt dans l’adoption de logiciels BI OS. La principale raison est reliée à la
diminution des coûts ainsi qu’une équation prix/performance plus avantageuse dont les
investissements sont ajustés en fonction des retours perçus.
Les PME jouent un rôle essentiel dans l’économie parce qu’elles constituent une source
importante d’innovation et d’emploi. En général, ces types d’entreprises ont des ressources
limitées et ne peuvent pas toujours posséder les dernières technologies.
Les logiciels OS sont une option réelle d’accès à de nouvelles technologies pour les PME.
Dans le domaine de BI, les logiciels OS ont émergé après le passage à l’an 2000. En général,
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Les projets BIRT, JasperSoft et Pentaho sont des solutions qui permettent aux PME
d’analyser leurs données à travers la génération de rapports et de tableaux de bord qui sont
essentiels à la prise de décision stratégique.
Selon la FSF (GNU, 2009 ; Sédallian, 2002), un logiciel OS est un logiciel qui doit garantir
les quatre libertés fondamentales suivantes :
Ce sont les termes de la licence, concédés par l’auteur ou le détenteur des droits, qui
déterminent les conditions et permissions de modifier, réutiliser ainsi que de redistribuer le
code source du logiciel.
Le logiciel OS est un logiciel qui a une licence dont les termes permettent légalement la copie
et la diffusion sans aucun frais supplémentaires, mais cette licence interdit l’utilisation ou la
modification du code source pour créer un produit commercial.
Bien que la licence d’un logiciel OS n’impose aucun frais d’acquisition ni d’utilisation, il n’y
a aucun empêchement d’offrir des services payants pour l’intégration, le support, la
formation ainsi que des développements supplémentaires.
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Le libre accès au code source n’est pas une finalité en soi, il est nécessaire pour respecter la
liberté d’étudier, modifier, adapter et améliorer le code source.
L’OSI (Bertrand, 2008 ; OSI, 2006 ; Sédallian, 2002) aussi a défini le logiciel OS en
décrivant 10 principes qui doivent être respectés. Ces principes sont :
1. Libre redistribution.
2. Accès au code source.
3. Autorisation à faire des modifications et des travaux dérivés.
4. Intégrité du code source de l’auteur.
5. Pas de discrimination contre les personnes ou groupes.
6. Pas de discrimination contre le type d’utilisation (affaires vs recherche).
7. Distribution de la licence.
8. La licence ne doit pas être propre à un produit.
9. La licence ne doit pas avoir de restrictions sur d’autres logiciels.
10. La licence doit être neutre à la technologie.
L’OSI et FSF correspondent à deux écoles de pensées différentes. Chaque organisme utilise
une appellation différente, mais en essence, elles sont presque équivalentes.
Les logiciels OS (Bertrand, 2008) ne sont pas des logiciels sans licence. Les droits
d’utilisation, de modification et de redistribution inscrits dans la licence font qu’un logiciel
en est un OS.
Tous les logiciels OS ont un propriétaire, soit une fondation à but non lucratif ou une
entreprise commerciale. Le détenteur des droits est libre d’établir les conditions de licences,
d’y faire des modifications et des exceptions ainsi que de diffuser certaines parties du code
source sous une licence et d’autres selon une autre licence.
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Par contre, celui qui utilise le logiciel doit respecter les termes de la licence même s’il n’a pas
signé de contrat. Il doit connaître les conditions de la licence et les accepter, car dans le cas
contraire, il n’a pas le droit d’utiliser le logiciel.
Les avantages intrinsèques d’un logiciel OS sont (AWT, 2005 ; Bénard, 2001 ; Bertrand,
2008 ; Harris, 2008) :
x Faible coût d’acquisition : Le bénéfice économique est une des principales raisons
qui influence l’orientation vers des logiciels OS. La réduction de coûts provient de
l’absence de frais de licences et de la réutilisation du code.
x Pérennité : L’évolution du code source est assurée par la communauté de
développeurs et il ne repose pas sur l’évolution économique. Il n’existe aucune
garantie que le logiciel existera toujours, mais la désaffection est plus lente et permet
aux entreprises de planifier et d’organiser la migration vers d’autres logiciels. Il est
possible aussi qu’une autre communauté de développeurs reprenne le produit et
continue son développement.
x Indépendance : Il y a beaucoup moins de dépendance vis-à-vis les éditeurs. Les
autres facteurs qui influencent l’indépendance, la pérennité ainsi que
l’interopérabilité sont l’utilisation des formats de documents ouverts.
x Ouverture : Ces types de logiciels donnent la possibilité de :
o modifier et améliorer le code source.
o les intégrer à d’autres applications.
x Disponibilité : Le code source et l’exécutable sont toujours accessibles.
x Transparence du code source : Le fait d’avoir accès au code source permet
de vérifier les fonctionnalités offertes, d’évaluer la qualité ainsi que le suivi des
standards.
x Suivi des standards : Il y a une forte tendance à respecter les normes édictées par des
organismes reconnus.
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Les inconvénients d’un logiciel OS sont (AWT, 2005 ; Bénard, 2001 ; Bertrand, 2008 ;
Harris, 2008):
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x Absence d’homogénéité : Étant donné que les logiciels sont développés par
différentes communautés et que chaque projet évolue différemment, le travail
d’intégration de plusieurs logiciels OS est plus considérable que dans un
environnement monopolistique.
x Manque de maturité : Les logiciels OS ne sont pas toujours matures dans tous les
domaines.
x Fragmentation de solutions : La différence de vision entre deux groupes de
développeurs d’une même communauté peut occasionner une division du projet en
deux branches de développement du même logiciel. Dans ce cas, la rentabilité du
projet se voit affectée et les utilisateurs doivent choisir une des deux options. Le
choix n’est pas facile s’il est relié à des critères techniques ou politiques.
x Très technique et peu ergonomique : Plusieurs logiciels OS se caractérisent par la
sophistication au point de vue technique et rudimentaire au point de vue
ergonomique.
x Compétences techniques : Des connaissances techniques sont essentielles pour
certaines tâches comme le déploiement et la personnalisation.
x Doute sur la pérennité : Les solutions OS ne garantissent pas la pérennité, mais
certains critères comme la notoriété, l’envergure et la périodicité des mises à jour
ainsi que la dynamique du développement permettent d’évaluer la pérennité du
logiciel.
x Masse critique : L’évolution et la maintenance du logiciel dépendent du nombre
suffisant de développeurs dédié au projet.
x Absence de garantie : la licence mentionne clairement « ce logiciel est fourni tel quel
sans garanties, … ».
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Les licences des logiciels OS sont divisées en deux grandes familles. Chaque famille définit
le degré de liberté en matière de redistribution ainsi que les droits et obligations qu’ont les
utilisateurs du logiciel. Ces familles sont :
Dans le site opensource.org, l’OSI, mentionne les principales licences qui se conforment à la
définition d’OS.
La licence General Public License (GPL) est la licence la plus connue de cette famille. C’est
une licence créée par la FSF pour le projet GNU. Elle se caractérise par :
Une autre licence de la famille GNU est la licence Lesser General Public License (LGPL).
Cette licence se caractérise par :
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x La permission d’utiliser les bibliothèques sous cette licence par des programmes
sous licence non libre.
x L’interdiction d’ajouter des modifications à la bibliothèque à des fins commerciales.
Il est important d’analyser la compatibilité des licences avant de combiner des programmes.
Étant donné que la licence GPL est plus restrictive que la licence BSD, le type de licence
n’est pas toujours compatible d’une famille à l’autre.
Depuis 2001 (JasperSoft, 2006 ; VentanaResearch, 2006), plusieurs logiciels BI OS ont été
développés. Entre autres, BIRT, JasperReports, Pentaho, jReports. Les PME s’intéressent de
plus en plus à des logiciels BI OS principalement pour des considérations de coût. L’équation
haut investissement / haut rendement n’est pas toujours évidente pour les PME.
Le ratio prix/performance est le facteur le plus important qui a aidé à la croissance et à la
popularité du mouvement OS, bien qu’on puisse mentionner d’autres facteurs comme la
sécurité, la flexibilité ainsi que l’avantage compétitif.
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Contrairement aux logiciels BI commerciaux où la très grande majorité des coûts est
déboursée à l’avance par le client, et ce, sans avoir des résultats immédiats, les logiciels BI
OS permettent aux PME d’étaler leurs coûts en fonction de leurs besoins et du rendement
perçu. La figure 2.1 permet de visualiser et comparer la relation coût/temps entre l’un et
l’autre.
Figure 2.1 : Relation coût/temps entre un projet BI commercial et OS. (JasperSoft, 2006)
Les logiciels OS suivent une approche itérative et évolutive qui permet aux entreprises de
mettre en place une plateforme BI adaptée à leurs besoins et budget.
Dans le domaine décisionnel, les plateformes BI sont formées de composantes qui s’intègrent
pour construire une solution homogène. Chacune d’elle a une fonctionnalité bien précise.
Les logiciels BIRT, JesperReport et Pentaho qui sont évalués dans cette recherche,
appartiennent à la catégorie de générateur de rapports.
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Au Canada (Canada, 2006), une PME se caractérise par le fait d’avoir moins de 500
employés ainsi qu’un chiffre d’affaires annuel inférieur à 50 millions de dollars.
En sont exclues les entreprises non constituées en personne morale avec un chiffre d’affaires
inférieur à 30 000 $, les organisations à but non lucratif, les organismes publics, les écoles,
les hôpitaux, les filiales, les coopératives et les sociétés de financement et de crédit-bail.
Selon les statistiques réalisées en 2006, le Canada comptait en 2004 plus de 1,4 million de
PME. Ce qui représente 99,7 % des entreprises avec salariés. Elles sont réparties dans les
secteurs suivants :
x 66 % dans le secteur de services.
x 22 % dans le secteur manufacturier.
x 12 % dans le secteur des ressources naturelles.
Selon le rapport sur le financement des PME au Canada réalisé par le gouvernement du
Canada (Canada, 2006), les PME sont une composante diversifiée et dynamique propice à
l’économie canadienne. Elles jouent un rôle essentiel dans la croissance économique par leurs
capacités d’entreprendre, d’innover et de créer des emplois.
Les PME peuvent avoir des difficultés telles que (OCDE, 2009 ; Wikipedia, 2009) :
x Manque de ressources.
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Elles ont aussi besoin d’identifier des opportunités et problèmes pour mieux s’adapter aux
changements du marché afin de prendre les bonnes décisions au bon moment. Ces entreprises
doivent utiliser des outils plus puissants qu’une feuille d’analyse pour pouvoir concurrencer
effectivement les plus grands joueurs dans leur industrie.
Une solution BI adaptée aux PME doit tenir compte des éléments suivants (Foley, 2004 ;
JasperSoft, 2006) :
x La solution doit être rentable.
x Le retour sur l’investissement doit être substantiel et se produire rapidement, à défaut
d’arrêter le projet.
x Les coûts d’exécution et les frais d’exploitation doivent respecter le budget assigné.
x Le risque d’investissement doit être bas.
x Le système doit pouvoir évoluer selon les besoins.
x Le système doit procurer la valeur d’affaires prévue.
Les PME jouent un rôle essentiel dans l’économie d’un pays. Les logiciels BI OS sont des
solutions qui s’adaptent aux PME principalement pour des raisons de coûts. Le fait de ne pas
avoir besoin de débourser de grandes sommes avant d’entrer en service permet aux PME de
balancer les bénéfices contre les coûts dans le temps.
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Avant de se lancer dans le monde des logiciels OS, il est important de connaître les licences
qui définissent les droits et les obligations qu’ont les utilisateurs du logiciel OS et être
conscient que ces types de logiciels n’ont pas de garanties, ni n’assurent pas leur pérennité.
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CHAPITRE III
3
L’évaluation technique des logiciels est une tâche critique pour les gestionnaires de TI. La
définition de critères d’évaluation est essentielle dans le choix d’un logiciel. Étant donné que
les logiciels OS ont des caractéristiques propres, il est aussi important d`analyser certains
facteurs tels que la longévité, la volatilité ainsi que la communauté qui le développe et le
soutien. (BRR, 2005)
L’évaluation a toujours un coût associé, même si le logiciel est un logiciel OS. Étant donné
que le logiciel OS est librement disponible pour le téléchargement, les coûts sont beaucoup
plus bas. L’évaluation des logiciels OS est de type ascendant parce qu’il est possible de
réaliser l’évaluation technique et même la mise en œuvre d’un projet pilote avec un coût et un
effort minimaux avant que les cadres supérieurs soient impliqués dans le projet. (JasperSoft,
2006)
L’évaluation d’un logiciel OS est plus tangible, productive, rapide et le coût dépend en
grande partie des ressources techniques disponibles de l’entreprise.
Pour la présente recherche, les critères d’évaluation seront donc divisés en deux (2) groupes
qui sont :
x les critères fonctionnels.
x les critères non fonctionnels.
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Les exigences fonctionnelles décrivent les fonctions que le logiciel de création de rapports
doit exécuter pour satisfaire les besoins des utilisateurs et produire de la valeur. Les critères
fonctionnels évalués seront (BRR, 2005 ; Schiff, 2007 ; Wasserman, 2006) :
x Existence de gabarits pour différents types de rapport tels que des listes, des
graphiques, des tableaux à double entrée, des lettres, entre autres.
x Gestion de paramètres.
x Création de rapports gérés.
x Création de rapports de production.
3.2.3 Localisation
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Les critères non fonctionnels sont des exigences qui permettront d’évaluer les qualités
techniques du logiciel ainsi que les caractéristiques de la communauté qui le
développe.(BRR, 2005 ; Schiff, 2007 ; Wasserman, 2006 ; Wikipedia, 2009)
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Décider quel logiciel mettre en place dans une entreprise peut être un défi important. Avec
les bénéfices et avantages promis viennent aussi les risques comme la compatibilité, la
portabilité, l’adaptabilité et même la légalité. L’adoption d’un logiciel OS immature peut
offrir plus de risques que d’avantages.
La définition de critères d’évaluation est essentielle pour bien comprendre les besoins de
l’entreprise et éviter d’évaluer des outils peu convenables.
Les logiciels OS ont des caractéristiques propres qui doivent être évaluées telles que le type
de licence et la qualité de la communauté qui les développe.
La définition des critères fonctionnels et non fonctionnels permettra de comparer les trois (3)
outils de création de rapports ainsi que leurs points forts et faibles.
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CHAPITRE IV
4
Business Intelligence and Reporting Tool (BIRT) est un outil OS de création de rapports
opérationnels ou multidimensionnels de la communauté Eclipse. Son but est de combler à
travers la création de rapports, un éventail de besoins d’analyse d’une application.
En plus, de concevoir des rapports, il permet d’ajouter des graphiques, d’accéder aux données
et d’ajouter de la richesse fonctionnelle à travers le langage de script.
L’analyse de l’outil BIRT permettra de connaître ses points forts et faibles du point de vue
fonctionnel et technique. L’évaluation se fera en analysant les différents critères tels que
décrits dans le chapitre III.
L’outil BIRT a été initié par la société Actuate. Actuellement, cette société commercialise des
offres de BI et elle est un chef de file mondial dans le développement des applications de
création de rapports d’entreprise. En août 2004, Actuate se joint à la fondation Eclipse
comme développeur stratégique. Jusqu’à ce moment-là, la communauté Eclipse s’était
investie principalement dans le développement d’une plateforme universelle pour
l’intégration des outils. C’est en octobre 2006 que la société Actuate donne son projet BIRT à
Eclipse et il devient un projet de premier niveau pour la communauté. (Actuate, 2004)
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BIRT est un outil de création de rapports OS basé dans Eclipse pour des applications Web,
principalement celles basées sur Java et J2EE.
La version actuelle de BIRT est la version 2.3.2. En juin 2008, BIRT a publié la version 2.3
qui a plus de 250 améliorations sur le code source. Maintenant, BIRT fournit un éditeur
amélioré de JavaScript ainsi qu’un débogueur de JavaScript pour déboguer le gestionnaire
d’événements. En plus, les matrices ou tableaux à double entrée peuvent supporter des
mesures multiples ainsi que la capacité de multivue qui permet de représenter graphiquement
des tables et tableaux à double entrée. (EclipseBIRT, 2009)
x Les données : Les données peuvent provenir de différentes bases de données, des
services web ainsi que d’objets Java. BIRT utilise le cadre Open Data Access (ODA)
qui permet de créer de nouvelles interfaces pour accéder à d’autres types de sources
de données.
Il est possible de combiner différentes sources de données dispersées dans un même
rapport.
x Les transformations : Les données seront agrégées, filtrées, groupées et triées en
fonction de différents critères selon les besoins de l’utilisateur. BIRT permet
d’appliquer ces transformations aux sources de données simples comme un fichier
plat ou des objets Java ainsi que d’effectuer des calculs sophistiqués sur les données.
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Une autre composante de BIRT est le « Viewer » qui permet d’afficher les rapports au
préalable dans l’environnement Eclipse. Le « viewer » est disponible comme un API ou
comme une application J2EE autonome.
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Les paramètres peuvent être statiques ou dynamiques. Les paramètres statiques permettent de
choisir parmi un ensemble prédéfini de valeurs ou saisir la valeur désirée, par contre les
paramètres dynamiques montrent les données résultantes d’un jeu de données. BIRT supporte
les paramètres en cascade où la liste de valeurs possibles du paramètre suivant est modifiée
en fonction des valeurs précédemment choisies.
Maintenant, BIRT permet de créer des cubes OLAP et des tableaux croisés à partir de jeux de
données. Les cubes OLAP sont des cubes multidimensionnels qui sont basés dans un ou
plusieurs jeux de données. Les tableaux croisés montrent la relation entre deux variables dans
un format de matrice qui est basé dans un cube OLAP. Dans les tableaux croisés, le nombre
de colonnes et de rangées est dynamique tandis que dans les tableaux le nombre de colonnes
doit être défini dans la conception du rapport.
BIRT permet de créer des bibliothèques et des gabarits (Gamble, 2006). Ces fonctionnalités
sont essentielles parce qu’elles permettent d’encapsuler, de réutiliser les modèles de
conception ainsi que de réduire de manière considérable le temps de conception.
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Figure 4.4 : Utilisation des bibliothèques dans des conceptions. (Gamble, 2006)
Gabarits : BIRT permet de créer et de publier des gabarits. Un gabarit est une conception qui
a des éléments préconstruits avec une apparence et un comportement communs.
La figure 4.5 schématise l’utilisation des gabarits qui contient des bibliothèques dans des
conceptions.
Figure 4.5 : Utilisation des gabarits dans des conceptions. (Gamble, 2006)
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4.5.1.11 Localisation
BIRT supporte la localisation et l’externalisation de différentes façons (EclipseBIRT, 2009) :
x Localisation de textes : les textes et étiquettes du rapport doivent être remplacés par
des textes externes et traduits en utilisant les règles standards de localisation de Java.
BIRT utilise des mots clés pour localiser et traduire le texte à la langue de
préférence.
x Formatage des dates en fonction de la localisation.
x Formatage dynamique : BIRT ajuste automatiquement la taille des items du rapport
pour s’adapter à leur contenu. Cela évite le besoin de tester le rapport dans chaque
traduction possible.
x Formatage bidirectionnel : Le contenu du rapport peut avoir du formatage de gauche
à droite et de droite à gauche.
Les éléments de l’interface BIRT comme les messages d’erreur et dialogues peuvent être
affichés dans différentes langues. L’anglais est le langage par défaut, mais la version 2.3 de
BIRT supporte la traduction vers le français, l’allemand, l'espagnol, le japonais, le chinois
simplifié et le coréen.
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Le « Report Designer » de BIRT est composé d’un ensemble de vues d’Eclipse qui permet de
définir la disposition, les sources de données, les jeux de données, les bibliothèques, les
paramètres communs au rapport, les filtres, et les tris entre autres.
La vue de conception offre des fonctions de glisser et de déplacer, ce qui permet de créer des
conceptions rapides.
BIRT est plus orienté vers les développeurs que vers les utilisateurs parce que la conception
des rapports a besoin de connaissances techniques en :
x Connexion aux bases de données.
x Langage Java pour affiner la conception.
x Langage SQL pour construire les jeux de données.
x Langage XML pour comprendre le fichier de conception rptdesign.
4.5.2.1.1 Qualité
Le projet BIRT est géré par un comité de gestion et ce comité assure que (EclipseBIRT,
2009):
x Tous les plans, les documents techniques et les rapports sont disponibles
publiquement.
x Les règles d’engagement OS sont respectées. Ces règles sont la méritocratie, la
transparence et la participation ouverte. La participation ouverte permet d’identifier
et d’utiliser les contributions. Il existe différents types de contributions dont la
réponse à des questions techniques, le signalement des bogues, la création ou la
modification de code ainsi que la création de conceptions.
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Ces groupes travaillent étroitement avec les équipes de développement et le comité de gestion
pour atteindre les objectifs.
Le projet BIRT est basé sur la méritocratie. C’est-à-dire que le rôle assigné à un individu est
en fonction du nombre de contributions qu’il y a apportées ainsi que de la qualité de ses
contributions. Les membres sont divisés en trois (3) types de ressources :
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Chaque projet a un plan de développement pour chaque cycle de version. Ce plan spécifie
toutes les étapes importantes et il est maintenu à jour. Le comité de gestion est responsable
d’établir le niveau de tests approprié à chaque projet ainsi que d’approuver les plans de tests.
Les tests se concentrent sur un ensemble de combinaisons de systèmes d’exploitation et de
Java 2 qui sont les plateformes de référence. Les problèmes rencontrés sur des plateformes
autres, et qui ne peuvent pas être reproduits sur aucune plateforme de référence, auront une
priorité plus basse qu’un problème rencontré sur une plateforme de référence.
BIRT utilise le système Eclipse Bugzilla pour tracer les bogues et améliorations
(EclipseBIRT, 2009). En général, les bogues critiques sont assignés rapidement à un
développeur et ils sont classifiés selon :
x La sévérité : Ce champ décrit l’impact du bogue. Les différentes sévérités sont en
attente, critique, majeur, mineur, trivial et amélioration.
x La priorité : ce champ décrit l’importance et l’ordre dans lesquels les bogues doivent
être résolus. Les développeurs utilisent ce champ pour prioriser le travail à faire. Les
priorités disponibles vont de P1, la plus importante, à P5, la moins importante.
4.5.2.1.2 Architecture
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Le BIRT Web Viewer est une application web composée de servlets et JSPs qui encapsulent
le RE API pour générer des rapports. Cette application supporte en plus la mise en page
HTML, PDF, la fonctionnalité de table des matières et l’exportation à CSV.
4.5.2.1.4 Portabilité
BIRT est écrit 100 % en Java™ et il n’a aucune dépendance directe à l'égard du système
d'exploitation. Les principales dépendances de BIRT sont la plateforme Eclipse, le Graphical
Editor Framework (GEF), le Eclipse Modeling Framework (EMF) ainsi que la plateforme
Java 2 (EclipseBIRT, 2009 ; Weathersby, 2006).
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4.5.2.1.5 Extensibilité
Une vraie force de BIRT est qu’il est conçu avec la même logique d'extensibilité que la
plateforme de développement Eclipse. Ce mécanisme d’extension permet d’ajouter ou de
prolonger les fonctionnalités et les possibilités de BIRT. Le développeur peut de cette façon
créer de la richesse fonctionnelle personnalisée pour mieux répondre à des exigences précises
des utilisateurs (Weathersby, 2006).
4.5.2.1.6 Sécurité
BIRT permet de gérer les accès aux jeux de données par utilisateur. BIRT est conçu pour
faire partie d'un serveur J2EE. La session J2EE fournit l’utilisateur et le groupe de sécurité
qui sont récupérés à travers JavaScript. La sécurité est gérée au niveau de rangée ou au
niveau de la colonne. Tout doit être programmé avec JavaScript. (EclipseBIRT, 2009)
En 2008, la société Actuate a lancé iServer Express. iServer Express est un serveur qui
permet (Actuate, 2009):
x l’administration des utilisateurs et des rôles.
x la gestion des privilèges d'accès aux différents rapports et dossiers.
x le déploiement rapide de rapports.
x la planification et la diffusion de rapports.
x la création de groupes de notification.
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La licence d’iServer Express commence à 150 $ par utilisateur. Une version d’évaluation est
disponible.
4.5.2.1.7 Adaptabilité
BIRT publie le calendrier des mises en production dans le site web. Il y a deux types de
versions (EclipseBIRT, 2009) :
1. Version de maintenance
2. Version majeure
Pendant l’année 2008, il y a eu trois (3) versions et il y en a deux (2) de planifiés pour l’année
2009. Chaque version décrit le lien de téléchargement, les modifications, les nouvelles
fonctionnalités, le plan du projet, les améliorations et les bogues fixés ainsi qu’un journal du
projet.
4.5.2.1.8 Documentation
La documentation de BIRT est disponible à l’intérieur d’Eclipse. La documentation est
divisée en trois sections (EclipseBIRT, 2009) :
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x Tutoriel décrivant la création d’un rapport simple. Il présente aussi les principales
caractéristiques de l’interface utilisateur ainsi que plusieurs éléments du rapport.
x Une page qui décrit les différents déploiements de BIRT.
x Le modèle d’objets du rapport est décrit en détail dans la section référence.
Dans le marché, il existe trois livres de BIRT (Amazon, 2009 ; EclipseBIRT, 2009):
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4.5.2.1.9 Convivialité
La dernière version de BIRT Report Designer est le release 2.3.2. BIRT qui a des
dépendances avec les projets suivants d’Eclipse (EclipseBIRT, 2009 ; Weathersby, 2006):
1. All-in-one : C’est la façon la plus rapide de commencer à créer des rapports BIRT sur
Windows ou Linux. Ce téléchargement est une distribution de BIRT qui contient une
installation complète d’Eclipse préconfigurée avec BIRT. Prérequis : Java 1.5
JDK/JRE.
2. Framework : Ce téléchargement permet d’installer la partie de conception de BIRT
qui est un ensemble de plugiciels Eclipse comme une vue à l’intérieur de la
plateforme Eclipse. Il est important d’installer les dépendances de BIRT mentionnées
ci-haut.
3. RCP Designer : Ce téléchargement permet de déployer BIRT en utilisant la
technologie RCP qui fournit un concepteur de rapports simplifié sans les vues
additionnelles dans la plateforme standard d’Eclipse.
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cadres extensibles, des outils ainsi que des moteurs d’exécution. La gestion du logiciel se fait
à travers le cycle de vie (EclipseBIRT, 2009).
La Fondation Eclipse est une association qui héberge des projets OS et qui favorise un
écosystème entre les produits commerciaux et OS.
La communauté Eclipse est très active et elle a l’appui de plusieurs compagnies. Ces
compagnies contribuent au développement du projet BIRT (EclipseBIRT, 2009) :
x Actuate – http://www.actuate.com
x Innovent Solutions – http://www.innoventsolutions.com
x IBM – http://www.ibm.com
x InetSoft – http://www.inetsoft.com
x Tsinghua University (Beijing, China) – http://www.sist.tsinghua.edu.cn
L’entreprise Actuate offre des produits commerciaux basés sur BIRT ainsi que des services
de soutien technique, de formation et des services professionnels.
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BIRT propose un outillage complet pour la conception des rapports. C’est un outil OS qui est
en constante évolution. Il est intégré à la plateforme de développement Eclipse, mais aussi il
existe une version autonome présentée sous la forme d’une application Eclipse RCP.
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CHAPITRE V
5
L’outil JasperReports est une composante de la suite BI développée par la société JasperSoft.
La vision de JasperSoft est de rendre disponible BI à tous. JasperReports est disponible sous
licence OS et il y a une version commerciale.
L’analyse de l’outil JasperReports permettra de connaître ses points forts et faibles du point
de vue fonctionnel et technique. L’évaluation se fera en analysant les différents critères
décrits dans le chapitre III.
C’est en septembre 2001 que Teodor Danciu enregistre JasperReports sur sourceforge.net en
adoptant une stratégie OS. Étant donné le succès de JasperReports (plus d’un demi-million de
téléchargements), c’est en avril 2005 que Paul Doscher engage Teodor Danciu et fonde
l’entreprise JasperSoft. JasperReports en devient donc son produit principal et l’idée est de
créer un logiciel commercial autour de lui (Wikipedia, 2009).
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JasperReports est une bibliothèque de classes Java OS conçue pour aider les développeurs à
ajouter des fonctionnalités de création de rapports dans des applications Java.
Le but principal de JasperReports est d’aider à créer des documents, prêts à être imprimés de
façon simple et flexible. JasperReports permet d’intégrer des textes, des diagrammes, des
graphiques et des images. (Atol, 2005 ; Heffelfinger, 2006)
Les gestionnaires font des analyses d’affaires en fusionnant des données actuelles avec des
données historiques pour prévoir les comportements futurs et prendre des décisions
stratégiques pour atteindre les objectifs d’affaires de l’entreprise.
La génération de rapports avec JasperReports est relativement simple et elle se déroule dans
les étapes suivantes (Atol, 2005 ; Heffelfinger, 2006):
1. Création du modèle (gabarit).
2. Génération de la structure du rapport à partir du modèle.
3. Extraction des données.
4. Génération du rapport final avec des données extraites.
5. Exportation du rapport au format désiré selon les besoins.
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Dans la génération de rapports, il y a trois types d’objets qui se génèrent (Atol, 2005) :
Ces objets sont créés par JasperReports en différents moments du processus de génération de
rapports. La figure 5.2 décrit le processus de création de rapports en soulignant les objets
mentionnés.
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L’architecture de JasperReports, figure 5.3, est basée dans les éléments suivants (Sadik,
2008) :
x Source de données : JasperReports permet d’intégrer les données de plusieurs sources
de données dans un seul rapport à travers l’utilisation de sous-rapports imbriqués.
Les différents types de sources de données sont :
- Bases de données relationnelles.
- JavaBeans (EJB, Hibernate).
- Plain Old Java Objects (POJO).
- Sources de données XML.
La communication s’établit à travers JDBC, JNDI, XQuery, EJBQL, Hibernate ou
Oracle PL/SQL.
x Conception du rapport : Le modèle JRXML décrit la conception du rapport, c’est-à-
dire la disposition et l’emplacement des données dans le rapport.
x Rapport final : JasperReports a la possibilité de générer le rapport final en différents
formats comme PDF, HTML, XML, RTF, TXT, CSV, XLS ainsi que visualiser le
rapport dans un navigateur Web en utilisant l’outil JasperViewer.
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JasperReports base tout son fonctionnement dans un modèle XML. Ce modèle est un gabarit
qui est utilisé par l’engin de JasperReports pour générer et extraire les données
dynamiquement de différentes sources de données ainsi que la livraison du rapport
directement à l’écran, à l’imprimante ou sur le Web.
Le gabarit a une structure spécifique à respecter, laquelle est déclarée dans le fichier
jasperreport.dtd au format de définition de type de document (DTD) qui est fourni par l’engin
de JasperReports (Atol, 2005 ; JasperForge, 2009).
Le modèle peut être créé avec un éditeur graphique comme iReport ou OpenReports
Designer. Ces deux outils sont des logiciels OS qui permettent de créer tous les types de
rapports et ils s’intègrent facilement à JasperReports.
La structure du modèle est divisée en 9 sections qui sont le titre, l’en-tête de page, l’en-tête de
colonne, l’en-tête de groupe, le détail, le bas de group, le bas de colonne, le bas de page et le
sommaire.
Chaque section représente une partie bien définie du rapport qui a une largeur et une hauteur
déterminées. Le contenu d’une section est un ensemble de lignes, de rectangles, de texte
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La conception du rapport est représentée par le fichier JRXML qui a la structure définie dans
le fichier jasperreport.dtd ou dans l’objet JasperDesign en mémoire. Dans la compilation de
l’objet ReportDesign, l’engin vérifie que l’objet ReportDesign est consistant, après il
transforme toutes les expressions du rapport et il charge le résultat dans un objet JasperReport
qui peut être sérialisé et stocké dans un fichier .jasper. (Atol, 2005 ; JasperForge, 2009)
Une fois généré l’objet JasperReport, il commence l’étape de remplissage du rapport. Un des
avantages de JasperReports est l’accès à différentes sources de données. Ces différents types
de sources de données permettent de remplir les différents champs du rapport. (Atol, 2005 ;
JasperForge, 2009)
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JasperReports permet de créer des rapports avec une disposition flexible. Un rapport peut
contenir des lignes, des rectangles, des images, des textes dynamiques ou des textes statiques,
des liens hypertextes, des favoris ainsi que des données d’une source de données et des
expressions. Tous ces éléments peuvent être placés et dimensionnés avec précision.
(Heffelfinger, 2006)
JasperReports permet la création des rapports multiformats tels que des rapports en formats
libres, en format multicolonnes, des tableaux à double entrée ou des matrices, en formats
tabulaires et des graphiques. (Heffelfinger, 2006)
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L’extraction des données à partir d’une base de données peut se faire en intégrant une requête
SQL dans le modèle JRXML ou en envoyant les données de la base de données au rapport
compilé à travers une source de données en implémentant l’interface JRDataSource.
L’intégration d’une requête SQL dans un modèle JRXML est plus facile à implanter, mais
beaucoup moins flexible que l’utilisation des sources de données. L’intégration des sources
de données permet de créer des modèles plus flexibles puisque le même modèle peut être
utilisé par différentes sources de données. (Heffelfinger, 2006)
JasperReports permet aussi d’extraire des données d’autres sources de données. Ces sources
de données sont (Heffelfinger, 2006) :
x Source de données vide : JasperReports ne permet pas de créer des rapports sans
créer une connexion à une base de données ou une source de données. Étant donné
que la création de certains rapports simples n’a pas besoin d’accéder à des sources
de données externes, JasperReports utilise une source de données vide.
x Vecteur ou collections d’objets : JasperReports permet l’utilisation d’un vecteur
d’objets ou d’une collection d’objets comme source de données.
x Objects Java : JasperReports permet l’utilisation de « Plain Old Java Objects »
(POJOs) comme source de données. Les objets Java doivent respecter la
spécification JavaBeans.
x Modèles de tableaux : Ce type de source de données est utilisé quand les données
sont affichées dans un format tabulaire.
x XML : JasperReports permet d’extraire de données d’un document XML.
x Sources de données personnalisées : JasperReports fournit plusieurs
implémentations de l’interface JRDataSource. Par contre, si l’extraction de données
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n’est pas directement supportée par JasperReports, les développeurs peuvent créer
une implémentation de cette interface selon leurs besoins.
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x Élément par élément : JasperReports permet aussi de définir les propriétés propres à
chaque élément du rapport de façon indépendante. Bien que le formatage élément
par élément est plus rapide, l’utilisation des styles donne plus de contrôle.
x Cadre (« Frame ») : depuis la version 1.1, JasperReports a incorporé la notion de
cadre qui permet de donner une apparence commune à un groupe d’éléments.
Les propriétés telles que les coordonnées X et Y, la hauteur et la largeur ainsi que la couleur
avant-plan et arrière-plan, entre autres peuvent être définies pour chaque élément du rapport.
Les rapports peuvent intégrer tout type d’élément dans l’arrière-plan ainsi qu’une marque de
filigrane. (Heffelfinger, 2006)
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La figure 5.4 affiche des exemples de graphiques qui peuvent être crées en utilisant l’outil
JFreeChart.
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Certains types de diagrammes emploient plusieurs types de jeux de données. Chaque type de
graphique fonctionne avec certains types de jeux de données.
Il est possible de personnaliser certaines caractéristiques de graphiques telles que le titre, le
sous-titre, la position, la police, la couleur et la couleur d’arrière-plan. (JasperForge, 2009)
5.9.1.11 Localisation
JasperReports supporte l’internationalisation fournie par la plateforme Java ainsi que la
localisation. Il supporte aussi l'internationalisation par l'intermédiaire des fichiers de
ressources.
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Il est important de mentionner qu’il existe plusieurs outils de conception de rapports qui
permettent de créer graphiquement des modèles JRXML. L’utilisation de ces outils évite le
besoin d’éditer les modèles JRXML à la main. Il existe deux types d’outils de conception (1)
des applications autonomes telles que JasperPal et iReport et (2) des plugiciels pour des IDE
ou des éditeurs de texte tels que JasperAssistant, Sunshinereports et JasperReportsViewer.
(Heffelfinger, 2006)
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5.9.2.1.1 Qualité
Dans le site sourceforge.net, il n’y a pas une description sur la gestion du projet
JasperReports, ni non plus un calendrier de versions.
JasperReports est offert sous les éditions OS et commerciale. Les deux éditions partagent le
même code de base. L’édition OS fournit une fonctionnalité de base et elle est orientée
principalement aux développeurs OS qui ont besoin d’ajouter des outils de génération de
rapports à leurs applications. L’édition commerciale s’appuie sur l’édition OS et fournit des
fonctionnalités supplémentaires ainsi que une prise en charge sur des plateformes entièrement
certifiées pour les systèmes d’exploitation, les serveurs d’application et les bases de données.
(JasperSoft, 2009)
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Chaque version de l’édition OS est prête à rouler sur les plateformes suivantes (JasperSoft,
2007, 2009) :
Par contre les éditions commerciales offrent du support additionnel (JasperSoft, 2007, 2009) :
Système d’exploitation IBM AIX, Sun Solaris, Red Hat Enterprise Linux
(RHEL), Novell SUSE Linux, Fedora Enterprise
Linux, Mac OS X, Debian Linux, HP-UX, rPath
Linux
Serveurs d’application /Web IBM WebSphere, BEA WebLogic, Oracle
Application Server (OAS)
Bases de données Oracle, IBM DB2, Microsoft SQL Server,
PostgreSQL, EnterpriseDB, Ingres
Fournisseur de l’Annuaire LDAP, IBM Tivoli, Microsoft Active Directory
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5.9.2.1.2 Architecture
JasperReports est une API qui peut être intégrée aux différents cadres d’application Web Java
tels que Spring Web MVC, JavaServer Faces et Struts. (Heffelfinger, 2006)
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5.9.2.1.4 Portabilité
JasperReports est écrit 100 % en Java™ et il n’a aucune dépendance directe à l'égard du
système d'exploitation. Les dépendances externes de JasperReports sont (JasperSoft, 2006) :
x Java JDK 1.3 ou plus.
x Pilote JDBC 2.0.
5.9.2.1.5 Extensibilité
L’outil JasperReports permet d’ajouter des fonctionnalités de création de rapports aux
applications Java en tirant profit des classes incluses dans la bibliothèque de classes de
JasperReports. (Heffelfinger, 2006)
JasperReports peut être facilement incorporé dans des applications Java du côté client et du
côté serveur, simplement en ajoutant les bibliothèques exigées au classpath et en appelant les
méthodes appropriées de l’API JasperReports. (Heffelfinger, 2006)
JasperSoft crée et publie les éditions OS de différents outils de la suite BI à une communauté
de milliers d’experts et de développeurs qui utilisent les logiciels, donnent leur avis et
développent des extensions. (JasperSoft, 2007)
5.9.2.1.6 Sécurité
JasperSoft compte parmi ses produits JasperServer. JasperServer est une plateforme qui
fournit les services suivants (JasperSoft, 2007) :
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5.9.2.1.7 Adaptabilité
Les projets OS de JasperSoft sont fréquemment mis à jour avec de nouvelles fonctionnalités,
améliorations et bogues fixés sur le site www.jasperforge.org. Les individus, développeurs et
entreprises accèdent à la dernière version du logiciel dès qu’elle est disponible. Puisque ce
type de client préfère avoir la dernière version, les versions plus anciennes ne sont plus
supportées. (JasperSoft, 2009)
Par contre, les éditions commerciales de JasperSoft sont mises à jour sur des intervalles
réguliers dans un portail de client privé. Ces produits ont un cycle de version contrôlé avec
des changements testés. Les entreprises qui préfèrent ce type de version peuvent contrôler
mieux l’effort exigé pour intégrer les changements aux environnements de production ainsi
que réduire les risques associés à la nouvelle version. Les versions plus anciennes des
éditions commerciales sont supportées. (JasperSoft, 2009)
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5.9.2.1.8 Documentation
La documentation de JasperReports disponible dans jasperforge.net est divisée en trois
sections (SourceForge, 2009) :
1. Documentation
x Prérequis
x Pour commencer
x Tutorial
x Référence de JRXML
x Référence de configuration
x Référence sur APIs
Dans le marché, il existe deux livres de JasperReports et un livre de iReport (Amazon, 2009):
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5.9.2.1.9 Convivialité
La dernière version de JasperReports est la version 3.5.0.
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Le tableau 5.1 contient toutes les bibliothèques que JasperReports peut requérir selon la
fonctionnalité exigée par l’application maîtresse de JasperReports.
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PDF x iText - Free Java-PDF library by Bruno Lowagie and Paulo Soares (version
1.3.1 or later) http://www.lowagie.com/iText/
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LGPL a beaucoup de similitudes avec la licence GPL, mais elle est moins restrictive quant à
sa compatibilité avec d’autres licences dans le cas de mixité de programmes. JasperReports
peut être employé dans des applications OS et commerciales. Par contre, si des modifications
sont réalisées au code source existant de JasperReports, ces modifications doivent être
publiées sous la licence LGPL. (JasperSoft, 2009)
JasperForge participe dans le développement de plusieurs projets OS. Ces projets sont reliés à
la suite BI de JasperSoft. Les projets, les plus importantes sont (JasperForge, 2009) :
x iReport
x JasperServer & JasperAnalysis
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x JasperETL
x Jaspersoft BI Suite
Avantages de JasperReports
x Architecture portable et extensible
x Bibliothèque qui peut être intégrée à multiples plateformes
x Support de sous-rapports
x Support de tableaux croisés
x Possibilité de contrôler le formatage en temps d’exécution
x Support de l’internationalisation et la localisation
x Support de multiples types de sources de données dans un même rapport à travers
l’utilisation des sous-rapports
x Exportation sous nombreux formats
x Intégration avec l’outil iReport
x Nombreux forums de discussion
x Publication de plusieurs livres
x Appui de la société JasperSoft
x Communauté engagée dans le succès du développement du logiciel OS
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CHAPITRE VI
6
JFreeReports est l’outil officiel de génération de rapports de Pentaho, actuellement connu
sous le nom de Pentaho Reporting. Pentaho Reporting est une composante de la Suite BI de
Pentaho. L’outil de génération de rapports est le cœur de BI et fréquemment elle est la
première application BI à être déployée dans les entreprises.
Le but de Pentaho est de créer une plateforme BI orientée solution, centrée sur les processus
en s’appuyant sur différentes composantes OS existantes dans le marché. Le projet BI de
Pentaho a été créé par la communauté OS afin d’offrir de meilleures solutions OS aux
entreprises.
L’analyse de l’outil Pentaho Reporting permettra de connaître ses points forts et faibles du
point de vue fonctionnel et technique. L’évaluation se fera en analysant les différents critères
décrits dans le chapitre III.
La société Pentaho a été créée en octobre 2004 par Richard Daley, Adrian Marshall, James
Dixon, Marc Batchelor et Doug Moran. Ils ont travaillé dans différents projets BI depuis les
années 90. Le but est de créer une suite complète et intégrée des outils BI en utilisant la
puissance du modèle de développement OS. Cette suite BI fournit un meilleur accès à
l’information aux utilisateurs d’affaires. (Moody, 2008)
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Mondrian est le premier projet OS à se joindre à Pentaho. Mondrian est un serveur OLAP qui
permet d’analyser de grands volumes de données stockées dans des bases de données. Il
permet aussi de faire l’exploration dimensionnelle des données. (Moody, 2008)
C’est au début de 2006 que le projet JFreeReport se joint au projet Pentaho. JFreeReport est
renommé « Pentaho Reporting » pour éviter la confusion avec d’autres projets de JFree.org.
JFreeReport est un moteur Java qui permet la génération de rapports complexes. Il est utilisé
comme moteur de génération de rapports dans les produits de génération de rapports ad hoc
et de production. Le développement de JFreeReport a commencé en 2002 et libéré sous la
licence GNU LGPL. (Moody, 2008)
En 2006 aussi le projet Kettle se joint à Pentaho. Kettle est un projet OS d’intégration de
données, c’est-à-dire, un outil ETL puissant qui intègre les données de différentes bases de
données. Cet outil est également libéré sous la licence GNU LGPL. (Moody, 2008)
Le dernier projet OS à se joindre à Pentaho était Weka. Weka est un projet OS d’exploration
de données développé par l’université de Waikato en Nouvelle-Zélande. Ce projet a été créé
en 1993 et il est disponible depuis l’année 2000 en SourceForge sous licence GNU GPL.
(Moody, 2008)
Pentaho Reporting est une bibliothèque OS des classes Java qui permet la génération de
rapports. Les gabarits XML fournissent des fonctionnalités flexibles en permettant d’accéder
à de multiples sources de données ainsi que la possibilité de visualiser les rapports à l’écran,
les envoyer à l’imprimante ou les sauvegarder dans différents formats tels que PDF, HTML,
XML, CSV, Excel et texte. (Gilbert, 2003 ; PentahoJFR8, 2009)
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Dans Pentaho Reporting, il existe trois classes de sources de données (PentahoJFR8, 2009) :
Pentaho Reporting utilise un ensemble d’états pour générer le rapport. Chaque état est
indépendant et permet de suspendre ou de continuer le processus de génération. La figure 6.1
décrit graphiquement les différents états et transitions d’un rapport et d’un tableau à double
entrée. (PentahoJFR8, 2009)
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La génération d’un rapport avec Pentaho Reporting se fait en trois phases (Gilbert, 2003) :
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Phase 2 – Les données : Pentaho Reporting est conçu pour accéder aux données par
l’intermédiaire de l’interface TableModel (le modèle utilisé par la classe JTable de Swing). Il
est possible aussi d’accéder aux données à travers JDBC parce que Pentaho Reporting permet
de créer une instance TableModel à partir d’un jeu de données JDBC.
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Figure 6.2 : Sections d’un rapport dans Pentaho Reporting. (PentahoJFR8, 2009)
Ces modèles permettent de créer différents types de gabarits qui encapsulent une apparence
commune en intégrant des éléments communs tels qu’un en-tête, un pied de page, un arrière-
plan commun ainsi qu’une marque de filigrane (« watermark »).
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Expression : elle est dépendante des paramètres et des valeurs de la rangée. Étant donné
qu’elle ne maintient aucune information d'état pendant le traitement du rapport, elle est
employée principalement pour réaliser des calculs au niveau de la rangée. Pentaho Reporting
ne garantit pas l’ordre dans lequel les expressions seront exécutées, c’est-à-dire, l’expression
peut être appelée pour la première rangée et tout de suite après pour la rangée 10.
Pentaho Reporting permet de tirer profit du moteur de script de BeanShell et de créer des
expressions en Java. (PentahoJFR8, 2009)
Fonction : étant donné qu’elle maintient l’information d’état pendant le traitement du rapport,
les fonctions sont employées pour faire des calculs, des totaux, des moyennes, le numéro de
page, le nombre total de pages et ainsi de suite.
Pour des raisons de performance, si une expression est utilisée dans différents rapports, il est
préférable de créer une classe Java. (PentahoJFR8, 2009)
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Dans Pentaho Reporting, les expressions graphiques sont arrangées de façon hiérarchique.
Les graphiques enfants héritent des propriétés de leur parent. Quelques propriétés sont
communes à tous les types de graphiques tandis que d’autres sont propres à certains
graphiques. La figure 6.4 décrit la hiérarchie de différentes expressions graphiques de
Pentaho Reporting. (PentahoJFR8, 2009)
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6.4.1.11 Localisation
Pentaho Reporting supporte l’internationalisation fournie par la plateforme Java ainsi que la
localisation. Le support de différentes langues se fait par l’intermédiaire de codages standards
et le support de l'internationalisation par l'intermédiaire des fichiers de ressources.
(PentahoJFR8, 2009)
Pentaho Report Designer (figure 6.5) est une interface graphique sous Java qui permet de
créer la conception d’un rapport de type Pentaho Reporting.
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Le moteur classique de Pentaho Reporting emploie une approche simple, centrée sur les
données pour générer le contenu des rapports. Dans ce modèle, chaque état du rapport crée
exactement une section de la disposition. Ce modèle empêche une exécution propre des sous-
rapports parce que tous les événements de page doivent être produits dans les limitations du
modèle d’état. (PentahoJFR9, 2009)
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6.4.2.1.1 Qualité
Les ressources de Pentaho sont divisées selon la figure 6.6. Il est remarquable de voir le
nombre de ressources dédiées à la recherche et au développement (R&D) quand dans un
modèle traditionnel le pourcentage est seulement de 18 % approximativement. (Daley, 2007)
Figure 6.6 : Distribution des ressources Modèle traditionnel vs. Modèle Pentaho. (Daley, 2007)
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Pentaho utilise des standards et des protocoles ouverts tels que (PentahoBIPlat, 2006):
x XML – W3C’s Extensible Markup Language
x JSR 168 – JCP’s Portlet Spec
x SVG – W3C’s Scalable Vector Graphics
x MDX – Microsoft’s OLAP Query Language
x WSBPEL – Oasis’s Web Services Business Process Execution Language
x SOAP – W3C’s Simple Object Access Protocol
Pentaho utilise le système Jira pour tracer les bogues et les améliorations. La figure 6.7
montre un résumé du projet Pentaho Reporting. (PentahoJira, 2009)
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6.4.2.1.2 Architecture
L’architecture de Pentaho Reporting est basée dans la séparation stricte des responsabilités
entre les diverses composantes. La figure 6.9 montre l’architecture et les bibliothèques de
Pentaho Reporting. (PentahoJFR9, 2009)
Les définitions des sources de données peuvent être incorporées dans un fichier de définition
de rapport XML ou peuvent être sauvegardées dans un fichier séparé. (PentahoJFR8, 2009)
Pentaho fournit de multiples options pour la conception des rapports en incluant Pentaho
Report Design Wizard qui est construit sur la plateforme Eclipse ainsi que Pentaho Report
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6.4.2.1.4 Portabilité
Pentaho Reporting est écrit en Java™ et il n’a aucune dépendance directe à l'égard du
système d'exploitation, mais l’utilisation de cette bibliothèque requiert Sun Java Runtime
Environment (JRE) version 1.5. (PentahoJFR8, 2009)
6.4.2.1.5 Extensibilité
Pentaho Reporting est une application Java qui permet d’ajouter ou de modifier les
fonctionnalités en modifiant les classes de l’application. Toute modification demande une
compilation des codes sources. (PentahoJFR8, 2009)
Pentaho Reporting a été conçu pour être employé comme une application de génération de
rapports prête à utiliser ou comme une composante de génération de rapports pour être
intégrée à d’autres applications. Certaines organisations téléchargent le projet d'une façon
autonome et commencent la construction, la planification et la distribution des rapports.
Tandis que d'autres veulent intégrer le projet dans leurs propres applications en utilisant
seulement les composantes dont elles ont besoin. (PentahoCom, 2009)
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6.4.2.1.6 Sécurité
Pentaho Reporting, par l’intermédiaire de la plateforme BI de Pentaho, permet de gérer la
sécurité à deux niveaux (PentahoCom, 2009) :
1. Authentification au niveau des utilisateurs en permettent de contrôler les utilisateurs
qui ont accès au système de ceux qui n’ont pas accès. La plateforme permet
l’intégration avec des annuaires externes comme LDAP.
2. Définition de la sécurité au niveau de rapport.
6.4.2.1.7 Adaptabilité
Le but de la nouvelle version, appelée « Pentaho Flow Reporting Engine », est d’avoir une
architecture bien définie, d’éliminer certaines limitations de la vieille version comme
l’utilisation de sous-rapports ainsi que de réduire les processus complexes pour créer une
bibliothèque modulaire, flexible et extensible. Les avantages du moteur classique doivent
demeurer intacts et être prolongés si possible. Les objectifs de développement sont
représentés dans les étapes suivantes (PentahoJFR9, 2009):
x Séparation entre le traitement de données et la disposition du contenu.
x Préservation de la flexibilité du traitement du rapport, en permettant de modifier la
définition du rapport pendant que le rapport est traité.
x Préservation de l’extensibilité de l’architecture reliée aux formats de sortie, aux
fonctions, aux sources de données, aux types de rapports, GUI, entre autres.
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6.4.2.1.8 Documentation
La documentation de Pentaho Reporting est disponible dans le site wiki.pentaho.com et elle
est divisée en différentes sections (PentahoJFR8, 2009) :
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6.4.2.1.9 Convivialité
La dernière version OS de Pentaho Reporting est la version 0.8.9.9. Le cœur de Pentaho
Reporting est composé de plusieurs bibliothèques OS et il y a aussi des dépendances qui
permettent de prolonger ses fonctionnalités. La figure 6.10 et le tableau 6.1 montrent les
principales dépendances de Pentaho Reporting. (PentahoJFR8, 2009)
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Pentaho a des partenaires technologiques qui travaillent avec Pentaho pour assurer
l’intégration des produits complémentaires. Ces partenaires offrent aussi un éventail de
technologies complémentaires et compatibles. Cette stratégie de partenariat permet à Pentaho
de travailler directement avec d’autres fournisseurs pour résoudre un problème. Pentaho a des
partenaires tels que HP, RedHat, Sun, MySql, JBoss, Aster, Ingres, entre autres.
(PentahoCom, 2009)
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configuration ainsi que toute autre fonctionnalité de l’outil Pentaho Reporting. (PentahoCom,
2009)
Pentaho a aussi des forums de blogues et des forums non techniques qui permettent le partage
sur des sujets reliés à la corporation et à la communauté Pentaho, à la méthodologie de
développement ainsi qu’aux évènements. (PentahoCom, 2009)
Pentaho offre une gamme des services professionnels tels que (PentahoCom, 2009) :
1. Services de consultation : Pentaho offre des services de consultation reliés à la
conception, au développement, au déploiement et à la maintenance des applications,
entre autres.
2. Services de formation : Formation en ligne, en salle de classe ou sur place pour
donner une formation personnalisée.
3. Services de soutien : Pentaho offre différents plans de services de soutien qui
s’adaptent aux besoins de l’entreprise.
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CHAPITRE VII
7
Dans les dernières années, BI a capturé l’imagination de plusieurs PME. Le grand défi est de
quantifier les bénéfices que l’implantation BI apportera à l’organisation.
BI est propre à chaque organisation tout comme les directives et les règles d’affaires qui
dirigent chaque organisation.
Les caractéristiques propres des PME analysées dans le chapitre II obligent une adaptation de
la méthodologie ainsi que du cycle de développement d’un projet BI.
Dans ce chapitre, nous ferons une analyse des étapes à suivre dans le développement d’un
projet BI adapté aux PME.
Presque tout projet de génie logiciel doit passer à travers six phases qui sont illustrées dans la
figure 7.1. La flèche de la figure 7.1 démontre que le développement d’un projet d’ingénierie
de logiciel est un processus itératif.
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Phase 3 – Analyse d’affaires : cette phase permet d’avoir une compréhension détaillée du
problème d’affaires à résoudre ou de l’opportunité d’affaires qui permettra de mieux
identifier les besoins d’affaires et de proposer une solution potentielle.
Phase 4 – Conception : dans cette phase, nous ferons la conception de la solution qui
permettra de résoudre le problème d’affaires ou de combler l’opportunité d’affaires.
Phase 5 – Construction : pendant cette phase, nous ferons la construction de la solution qui
devrait permettre d’avoir un rendement sur le capital investi dans les délais prévus.
Phase 6 – Déploiement : dans cette phase, l’équipe fera l’implantation de la solution et
mesurera l’efficacité pour déterminer si la solution atteint, excède ou n’arrive pas aux
rendements sur le capital investi prévus.
7.2 Ressources
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Dans cette section, nous analyserons l’importance et les ressources minimums nécessaires
pour réussir chaque phase ainsi que les risques de ne pas réaliser une phase ou un échelon du
cycle de vie d’un projet BI. (Moss, 2003)
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espérés. Le besoin d’un environnement BI doit toujours être guidé par une exigence
d’affaires et non pas par un besoin technologique.
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Tout problème d’affaires n’a pas besoin d’une solution BI. Il est important de bien analyser le
problème d’affaires et d’analyser les différentes solutions pour ainsi choisir la solution la plus
économique, la moins complexe et la plus efficace.
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Les activités suivantes commencent une fois finalisée l’activité d’analyse des besoins :
x Analyse des données, cruciale dans un projet BI. Elle permet de modéliser le modèle
logique de données, de déterminer le processus de sélection de sources de données et
de décrire les spécifications de nettoyage de données.
x Création d’un prototype permettant de valider les besoins fonctionnels d’affaires. La
technique de prototypage aide l’équipe BI à comprendre et à limiter la portée des
besoins du projet. Chaque type de prototype a une finalité et une durée de vie
différente. Cette activité est optionnelle.
x Analyse de métadonnées, importante dans un projet BI parce qu’elle permet de
transformer les données d’affaires en information. Les métadonnées fournissent le
contexte d’affaires dans lequel les données sont analysées. Les métadonnées aident
les utilisateurs d’affaires à localiser, à gérer, à comprendre et à utiliser les données de
l’entrepôt BI.
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La création d’un référentiel de métadonnées est importante dans un projet BI. Il n’est pas
nécessaire de capturer toutes les métadonnées du projet BI, mais il est inacceptable
d’implanter un projet BI sans livrer un référentiel de métadonnées avec les composantes les
plus importantes comme le nom technique, la définition, le type, la longueur, la
transformation et la source de données d’origine. Le manque de métadonnées est l’un des
facteurs d’échec dans les projets BI.
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Les activités suivantes commencent une fois finalisée l’activité de conception de bases de
données ciblées BI :
x Conception du processus ETL qui a comme objectif la fusion de données de
différentes sources de données dans un format standard pour toutes les bases de
données ciblées BI. Il est important d’avoir un processus ETL centralisé pour le
formatage, la réconciliation et le nettoyage des données. La conception ETL
permettra de définir :
o Le mappage source-objet
o Le diagramme de flux de processus ETL
o Les spécifications de chaque processus ETL relié à la charge initiale, à la
charge incrémentale et à la charge historique de données
o La zone de préparation de données
x Conception du référentiel de métadonnées qui permettra de décider entre acheter un
produit pour la création de référentiel centralisé de métadonnées ou concevoir et
construire le référentiel centralisé de métadonnées. Si la conception et la construction
d’un référentiel de métadonnées ne font pas partie de la portée du projet BI, il est
recommandable de l’acheter. Cette solution peut être la plus rentable pour
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La transformation des données est une activité cruciale dans le projet BI parce qu’elle permet
de voir les données d’un autre point de vue et d’éliminer les données non utilisées et inutiles.
Les différentes transformations de données (figure 7.2), permettront d’obtenir des données
nettoyées, condensées, complètes, dérivées et standardisées.
Il est important de créer un plan de test complet et de ne pas négliger cette activité pour
commencer la phase de déploiement sinon la prochaine version sera plus complexe et plus
difficile à tester.
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Dans un projet BI, il est recommandé de faire une revue postimplantation. Cette revue
permettra d’améliorer la qualité ainsi que la vitesse du processus de développement des
applications BI de la prochaine version.
Les sujets à réviser peuvent inclure le calendrier, le budget, la satisfaction, la portée, le
processus de négociation, les ressources, la planification de projet ainsi que l’approche de
développement.
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3. Administrateur de systèmes
4. Analyste d’affaires du côté TI
5. Analyste programmeur principal
De plus en plus, les PME sont intéressées à BI. Le cycle de développement d’un projet BI est
un cycle itératif. Les itérations permettent aux PME de prendre de décisions en cours de route
en fonction de leurs besoins et du rendement perçu.
Étant donné les ressources limitées de PME, il est important d’alléger le cycle de
développement, tout en respectant les phases et les échelons essentiels qui auront une
répercussion sur le succès du projet.
Les six phases du cycle de développement sont essentielles au succès d’un projet BI :
Phase 1 : Justification
Phase 2 : Planification
Phase 3 : Analyse d’affaires
Phase 4 : Conception
Phase 5 : Construction
Phase 6 : Déploiement
Les livrables ainsi que les échelons de chaque phase peuvent varier selon l’envergure du
projet BI à mettre en place. Il est essentiel de bien justifier le besoin d’environnement BI qui
doit être guidé par un besoin d’affaires et non pas par un besoin technologique.
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CHAPITRE VIII
CONCLUSION
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En conclusion, nous ferons un sommaire de l’importance de BI pour les PME ainsi que
l’existence des outils BI OS qui s’offrent comme une option attrayante aux PME.
Dans ce projet de recherche, nous avons présenté deux volets : (1) la démarche à suivre pour
mettre en place un projet BI avec succès et (2) l’étude de trois outils BI OS de création de
rapports. Nous finaliserons avec les travaux à suivre et les acquis personnels.
8.1 Conclusions
Les PME ont de plus en plus besoin d’analyser leurs données et d’améliorer la prise de
décisions pour mieux affronter les crises économiques, pour demeurer compétitif et pour
prendre les décisions stratégiques concordantes aux objectifs d’affaires.
La mise en place d’un projet BI ne peut pas être laissée au hasard. Il est nécessaire de suivre
un cycle de développement itératif. Il est important de bien maîtriser le cycle de
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développement et de ne pas sauter des tâches critiques qui peuvent avoir une répercussion sur
le succès du projet.
Étant donné les ressources limitées des PME, il est essentiel de mesurer la valeur ajoutée du
projet BI dans chaque itération du cycle de développement. Bien que les logiciels BI OS
n’exigent pas de débourser de grandes sommes d’argent à l’avance, la mise en place de BI
OS a un coût associé et il est important de mesurer l’équation investissement / rendement en
tout temps.
Pentaho Reporting est développé par la société Pentaho qui offre une suite BI OS avec des
fonctionnalités BI comparables à des suites BI commerciales telles que l’exploration des
données, des analyses des données OLAP et la création de tableaux de bord. La société a
engagé les chefs de deux projets BI OS pour des fonctionnalités ETL et OLAP. (Gartner,
2008)
Pentaho Reporting est un logiciel qui est en pleine évolution. Actuellement la communauté
travaille au développement d’un nouveau moteur de génération de rapports basé sur la
disposition des documents plutôt que sur les données et la version actuelle de Pentaho
Reporting n’aura plus de support.
JasperReports est développé par l’entreprise JasperSoft qui offre aussi une suite BI OS avec
des composantes telles que JasperServer, JasperAnalysis OLAP, JasperETL et iReport.
JasperReports peut être intégré à la suite BI de Pentaho.
BIRT est développé par la société Actuate qui offre une suite BI commercial et en plus le
projet BIRT contient un sous-ensemble des fonctionnalités disponibles dans l’outil BI
commercial de création de rapports. (Gartner, 2008)
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Étant donné que l’outil de création de rapports est la première fonctionnalité BI à mettre en
place, il est préférable de choisir un outil qui fait partie d’une suite BI OS complète. Selon la
maturité des outils étudiés, il est recommandable d’implanter l’outil JasperReports avec
iReport pour les raisons suivantes :
Si l’entreprise a besoin d’ajouter d’autres fonctionnalités BI, elle peut mettre en place un
autre outil de la suite Pentaho ou de la suite JasperSoft.
x valider le cycle de développement d’un projet BI adapté aux PME dans différentes
organisations. Cela permettra de valider :
1. le cycle de développement proposé
2. les bonnes pratiques reliées à BI
3. les tâches critiques essentielles aux succès de la mise en place d’un projet BI
4. les ressources multidisciplinaires qui sont nécessaires dans l’équipe BI principale
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