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ÇLtegael)

REPUBLIQUE TUNISIENNE g. j.
;
Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la
Recherche Scientifique
06041
TC .!
.e.
5
Concours Nationaux d'Entrée aux Cycles J34411;46311 e4Iiii..11
de Formation d'Ingénieurs C.irdee4li.e.eJeLs ‘,11
Session 2018 2018 1.iSi

Concours Mathématiques et Physique


Epreuve de Physique

Date : Lundi 04 Juin 2018 Heure : 8H Dur te: 4 11 Nombre de pages : 8


Barème : Problème 1: 7 pt , Problème
_ 2: 13 pts
L'usage d'une calculatrice non programmable est autorisé.
L'épreuve comporte deux problèmes indépendants, le candidat peut les résoudre dans l'ordre qui lui
convient, en respectant néanmoins la numérotation des questions.
th, candidat peut toujours se servir d'un résultat fourni par l'énoncé pour continuer sa composition.

Données
e—C sinx (f - cos r)
sin a — sin b =- 2 sin----13)
sinh(x)— sinc(x)— 2 2
2 x
e --- 1,6x10-9C e„,--- 1 xleFterl leV= 1,6 810-16 J ; 1 MeV= 106eV
" 364-
h i2 = —l
». =1,05x10-34 .bs
h=- C= 3X108MS-1
2

Problème 1 : Optique ondulatoire


Le rôle d'un dispositif interférentiel est de dédoubler une source primaire pour en donner
dans la plupart des cas deux sources secondaires S1 et S2 pouvant aboutir à des
interférences constructives ou destructives.
I- Etude des trous d'Young
Expliquer la raison pour laquelle il faut partir d'une seule source primaire S et non
de deux sources indépendantes Si et S2
On s'intéressera dans ce qui suit au dispositif
d'Young. S'agit-il d'un dispositif à division de
front d'ondes ou à division d'amplitudes ?
Justifier.
Comme le montre la figure 1 qui se trouve
dans le plan x0z, on dispose d'une source
primaire S, supposée monochromatique et
ponctuelle de longueur d'onde X et de deux
trous 51 et 52 symétriques par rapport à 0' tel
que SIS2 = a ; l'axe Oy étant perpendiculaire
au plan de la figure 1. Figure 1

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* -t £1
astple i›.!...à.,;63
â- ntsidaael
On observe le phénomène d'interférences en un point M repéré par son abscisse x sur
un écran situé dans le plan x0y à une distance D=00'. Dans tout le problème, on se
place dans le cas où a e..< D et xlescD.
Les deux vibrations scalaires issues de S1 et S2 s'écrivent en notation complexe :

So et S2=-• So enn2)
a-Calculer la vibration résultante S au point M en fonction de S0 , w, m2 et g', où
m= 9 —m est le déphasage entre les deux ondes.
b-En déduire l'intensité I =S .S.en fonction de m et 4.s:.
c-Exprimer la différence de marche 5 au point M entre les deux ondes en fonction
de a, x et D. En déduire l'expression de ç.
d-Quelle est la nature des franges d'interférences observées sur l'écran et indiquer
leur direction ? Justifier votre réponse.
Déterminer les positions des franges brillantes et des franges obscures.
Exprimer l'interfrange i. Calculer i pour a -=-0,5ann, D=Im et Â.=0,51.trn .
g-Déterminer la position de la frange centrale et préciser si elle est brillante où
obscure.
On déplace la source S parallèlement à Oy d'une faible distance par rapport à D. Que
devient la figure d'interférences ? Commenter.
On remplace la source S par une fente fine parallèle à Oy, décrire la nouvelle figure
d'interférences.
On déplace maintenant la source S parallèlement à Ox jusqu'au point S' repéré par
son abscisse x' tel que ixl«d avec d =50' (figure 1).
a-Calculer la nouvelle différence de marche 5' entre les deux ondes au point M en
fonction de x, x', a, D et d. Déterminer la nouvelle position x0 de la frange
centrale.
b-Exprimer la nouvelle interfrange i'. Expliquer ce qui se passe au niveau de la
figure d'interférences.

II- Influence de la largeur de la fente source : Cohérence spatiale


On remplace maintenant la source S par une fente source fine F parallèle à Oy de
largeur , et on remplace également les trous d'Young 51 et 52 par deux fentes fines
F1 et F2 parallèles entre elles et parallèles à Oy.
x'
La fente F est située dans le plan médiateur
de F1 et F2. La largeur / peut varier
moyennant une vis micrométrique.
L'intensité élémentaire dl en un point M
de l'écran émise par une fente élémentaire tr'l
de largeur dx' repérée par son abscisse x'
(figure 2) s'écrit :
dx'
dI =24 (1+ cose)—

a- Justifier l'expression de dl. Exprimer e Figure 2


en fonction de x et x'.
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h_ En déduire l'intensité totale I au point M. Montrer qu'elle peut se mettre
forme :
1=24 [1+V(t) .cos9]
Exprimer V(/). Quel nom donne-t-on à cette fonction ?
Quelle est la valeur de V(0 quand —>0 ? Conclure.
Donner les valeurs de t qui annulent V(t) et tracer son allure.
En déduire la longueur de cohérence spatiale L, en fonction de X, d et a. Calculer
sa valeur pour A. =500nm, d =50 cm et a = 0,5 mm .
Décrire qualitativement la figure d'interférences pour I =L,.

III- Influence de la largeur spectrale de la source : Cohérence temporelle.


On agit de nouveau sur le dispositif de fentes d'Young pour retrouver la fente fine de la
partie (I) ; F étant toujours dans le plan médiateur de F1 et F2
8- On éclaire F à l'aide d'une source polychromatique de profil spectral rectangulaire
4(v) et de largeur A v comme l'indique la figure 3, où y est la fréquence de l'onde

dans l'intervalle [v1 , v2 J. On pose A v = v2 —v1 et vo = 1/' + v2 . Soit dv une largeur


2
spectrale élémentaire dans cet intervalle. L'intensité élémentaire au point M créée par
dv
dv s'écrit sous la forme : dl =24 (1-> cos q>)—
Av
En déduire que l'intensité totale au point M peut Iv
dv
s'écrire sous la forme :
ztv
1=24 [I +V(0) . cos qd
Exprimer V(P'), où fi' est à écrire en fonction de
Av
Que devient l'expression de I quand A v —>0 ?
Commenter.
Déterminer les valeurs de fi' qui annulent O •
VO
V(g) et tracer son allure.
d-En déduire la longueur de cohérence temporelle Figure 3
L, en fonction de c et Av..
Calculer L, pour la lumière blanche d'intervalle spectral 0,4— 0,75pm , et pour
un laser de largeur spectrale 100 MHz. Commenter.
On dispose maintenant d'une fente de largeur et d'une raie de largeur Av..
Quelles sont les conditions sur ces grandeurs pour observer des franges
d'interférences ?

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Problème 2 : Evolution d'une particule quantique dans un potentiel

I- Partie Préliminaire
On s'intéresse dans ce problème à une particule quantique de masse m astreinte à se
déplacer suivant l'axe &de vecteur unitaire zi-„ . A cette particule on associe une fonction
d'onde 111(x,t) qui décrit son état à l'instant t.
Lorsque la particule possède une énergie potentielle V(x), la fonction d'onde W(x,t) est
solution de l'équation de Schrtldinger :

h2 32T(xi Casits.0 s ,!-• • il %Lisait


+ v(x)W(x, - ih 31.11-.6."? '"%-tessée-en
2m ax2 a
"(tx't)
1- On pose p(x) =1T(x,t)12 . Que représente cette grandeur ? Pourquoi doit-on avoir
iy(x,t)12 d; =1? En déduire la dimension de 1111(x, 01.

2- Dans tout le problème on cherchera des fonctions d'ondes relatives à des états
stationnaires d'énergie E définies par:

(x, t) = ço(x) e h
Pourquoi un tel état est appelé "état stationnaire" ? Déterminer l'équation de
Schredinger indépendante du temps vérifiée par v(x).
En considérant le cas où V(x)= J';, avec Vo est une constante réelle , trouver les
solutions possibles 9(x) en comparant E à Vo .

II- Particule Libre


Considérons une particule libre de masse m, d'impulsion p évoluant suivant Ox
2
3- Montrer que son énergie s'écrit : E=—.P
2m
e, Montrer que la fonction d'onde W(x,t) de la particule libre s'écrit sous la forme :
11(x,t)-- A C*6'14') +B
1

A et B sont deux constantes complexes ; ci, et k deux constantes positives à exprimer


en fonction de E, h et in.

Interpréter la forme générale de Illx,t) . Ecrire la relation de dispersion exprimant a,


en fonction de k. En déduire la relation entre la longueur d'onde  associée à cette
particule et son impulsion p . Commenter.
Sachant qu'on peut écrire les constantes complexes A et B sous la forme suivante :
Ar- d et B =‘F2eel avec p1 , p2 , 01 et 02 sont des constantes réelles. Montrer
que:
p(x). p1 + p2 +2,17,17
o; cos (2kx +611 -02).
Tracer l'allure de p(x) et interpréter.
Pourquoi la solution ‘15(x,t) trouvée dans la question (4) ne décrit pas la réalité ? Que
peut-on proposer ?

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9- En réalité l'état quantique de la particule libre est décrit par un paquet d'ondes défini
par:

pour k < k < k2


1 rg ( k ) e
T(x, — firr (1)'-b)dk avec g(k) = Ik711:1
0 ailleurs
k +k
On pose ko = 2 et Ak =k2 --Ici, déterminer W(x,0).
2
En déduire la densité de probabilité p(x) (x , 0)12 . Déterminer les valeurs qui

annulent p(x) et tracer ensuite la courbe P±x2 où pp= p(x = 0).


Po
e- Montrer que 11(x, 0) représente bien l'état d'une particule libre à l'instant t = 0.
sin u 2du.
On donne : fi—
u 2
d- On pose Ax =x1 où xi et sont les premières valeurs de x qui annulent
p(x) de part et d'autre de l'origine des abscisses. Calculer le produit Ax • Ak . En
déduire l'expression de Ar • Ap. Quel nom donne-t-on à cette relation ?
Commenter.
10- En utilisant la relation de dispersion, déterminer la vitesse de groupe vs et la vitesse
de phase vQ,. Quelle est la relation entre vs et l'impulsion p ? Conclure.

HI- Effet tunnel

La particule d'énergie E venant de la région I (x< 0) évolue dans un potentiel V(x) défini
par (figure 4) :
V si 0<x <a À V(x)
0 ailleurs
vo
On suppose que 0 < E < Vo et on
cherche les états stationnaires de cette
11
particule dans les trois régions
(région I: x <0 , région II :0<x<a
0 a
et région fi: x >a).

Figure 4

2mE —\i2m(V°—E)
On pose k = et q . Trouver les solutions ça(x) dans chaque

région. On introduira les constantes d'intégration 4, B,, Au , ; et Au/


correspondantes respectivement aux régions I, H et III.
En appliquant les conditions aux limites aux interfaces x= 0 et x = a, écrire un
système de qtiatre équations dont les inconnus sont A,, B, , All , 13 et Am . Quelle
condition supplémentaire permet d'établir une cinquième équation ?

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j,
13-On définit les coefficients R= 4t et T ==-, où j„ j, et j, sont les vecteurs
joli
densité de courant de probabilité liés respectivement à l'onde incidente, réfléchie
dans la région (I) et transmise dans la région III.
On rappelle que le vecteur densité de courant de probabilité d'une onde plane de
vecteur d'onde fi s'écrit :

= itp(x,t)i _
Exprimer R et T en fonction des constantes d'intégration. Que représentent ces
coefficients? Pourquoi doit-on avoir R+T =-1?
La résolution du système d'équations précédent donne :

1
T=
1+ ° sinh2(qa)
4E(Vo -E)
Calculer T dans le cas d'une barrière de potentiel atomique de hauteur vo = 2,00eV
et de largeur a= 0,1nm pour les particules suivantes :
Un électron d'énergie E =1,00 eV et de masse m=9,11 10-31 Kg
Un proton d'énergie E =1,00 eV de masse m1) =2000 me.

Commenter.

Une barrière est dite épaisse si a» S =1 .

E(V -E)
Montrer que dans ce cas on a : T To e-2e avec 7=
16
Vo-
Tracer l'allure de 1(E) et discuter les cas limites E= 0 et E =Vo Calculer la
valeur moyenne de T0 définie par:

-1- jov° To (E)dE


(To ) = vo

e- En supposant que pour E *0 et E#170 , 1n7 = (T0) , montrer que In T = -2 qa

1V- Radioactivité a

L'exemple le plus célèbre de l'effet tunnel est celui de l'émission des particules a (ite)
de masse ma = 6,64 x10' kg par des noyaux lourds radioactifs dont l'interprétation a été
proposée par le physicien russe Georges Gamow. Ces particules sont émises avec une
énergie 4 E 9 MeV .
A l'intérieur du noyau de rayon ro la particule a est soumise à l'interaction nucléaire forte
de courte portée modélisée par un puits de potentiel de profondeur V, > 0 (figure 5).

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Une fois que la particule a quitté le noyau (r> ro ), son énergie potentielle se réduit

uniquement à son énergie potentielle coulombienne : V(r)= où K= 2(Z —2)e2 . Z


47reo r
est le numéro atomique de l'atome radioactif.

Dans la suite on se place dans le cas


unidimensionnel suivant La particule a est
représentée par la fonction d'onde W(r,t) qui
potentiel coulomblen
vérifie l'équation de Schrtidinger :
E>0
82 84P(r,t) 8W(r,t)
V(r)w(r,t)— ih
2m ôr 2
r
16- cas: La particule est piégée dans le puits de
potentiel et possède une énergie E< 0 On se vo
propose de déterminer les niveaux d'énergie et potentiel nucléaire
les états liés de cette particule. Figure 5
On suppose que ce puits est tel que :
V(r)= i '0 si 0<r <ro
-Foo ailleurs

Sachant que la fonction d'onde de la particule hors du puits est nulle, montrer que la
solution de l'équation de Schrtidinger indépendante du temps paur 0< r c,o est:
ço(r)= Dsin(kr) , où D est une constante à exprimer. Exprimer k en fonction de
E et Vo .
7r
Montrer que km 22-, où n est un entier positif. En déduire l'expression de
ro
l'énergie E„ correspondante. Commenter.
17- 2s" cas : La particule a possède maintenant une énergie E> 0,
Justifier qu'elle a la possibilité de franchir la barrière de potentiel située entre A et B
(Figure 5).
Pour l'uranium'o:U de rayon ro =3,50x10-157n, l'énergie E des particules émises
est de 4,00MeV. Calculer en MeV la hauteur V de la barrière.
e- Déterminer le rayon /i correspondant au point B.
18- Etant donné que la barrière de potentiel n'a
pas la forme simple que celle étudiée dans la
section III, on peut, pour ro < r < r, ,
approcher la fonction V (r) par une
succession de barrières rectangulaires de
hauteur V (r) et de largeur dr suffisamment
épaisses pour que l'approximation de la
question 15-c soit valable (figure 6).
Figure 6

Concours Mathématiques et Physique Session 2018 Epreuve de Physique Page 7/8


Montrer que: ln (T(r +dr))= In (T(r))-2qdr
2 qr 2ma
En déduire la relation suivante : In T = E] tir
h 4neor
I r
On admet que: f (d. —1)dr . r ?-r--2fl. , en déduire que:
r9 r I 2 ri
b
In T = a --r- (Loi de Gamow).
VE

Exprimer a et b en fonction des données du problème.


19- Typiquement, pour le noyau d'uranium 9":U , on trouve T = 2x 1 T39 . Par ailleurs, la
particule a effectue des allers-retours (oscillations) dans le puits de potentiel nucléaire
de largeur ro à une vitesse moyenne v
En négligeant l'énergie potentielle de la particule devant son énergie cinétique,

montrer que: y = 1J.—


Calculer sa valeur.
ma
Montrer que la durée moyenne entre deux rebonds successifs de la particule sur la
2m
barrière s'écrit : ta, — . En déduire le nombre n de rebonds par unité de

temps. Calculer sa valeur numérique.


Montrer que la probabilité par unité de temps d'émission d'une particule a est:
fi = n•T avec /3 est la constante radioactive de l'élément radioactif.
20- Soit N(t) le nombre de noyaux radioactifs à l'instant t, et No ce nombre à t =0
O.
Justifier que: — =—fiN(t).
dt
Calculer la valeur de /3 pour l'uranium U. Comparer cette valeur à celle
mesurée /39,p = 5 xlrs. Commenter.
c- Le temps de demi-vie 4/2 (ou période radioactive) de l'élément radioactif est

défini par: N(ts).- . Exprimer 4/2 en fonction de fi.


2 2
t, b
En déduire en utilisant la loi de Gamow que: ln (=]= 'n(ln 2)— a +—
,-- .
t,„ a
Commenter ce résultat.

( fin de tepteuve

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Corrigé Mis Physique

Problème 1 (35 pts)


I- Etude des trous d'Young
Deux sources indépendantes sont incohérentes car la différence de phase entre les deux ondes dépend 1
du temps et par conséquent on ne peut pas obtenir un phénomène d'interférences
C'est un dispositif à division de front d'onde car il sépare spatialement le faisceau provenant de la 1
source principale en deux faisceaux.
La vibration résultante 5-=.5.12 +.52'-> S = So eea-"e2) [1+ e---u%--4‘) ].So l'el ) [1+e] 1
b-L'intensité au point M est /= S.S.= S:[1+ Cfre][1+e =210 [1+ coal)] 1
21r8 1
--- 2ifrox
ax donc 9,
c- La différence de marche g = (S2M)-(SiM)=—
-i1=Lês—frin-geTs-irin'terfère
- -E6eriont des seirm-ent-i-de dfolte-ialérei-illiiCe-OSTSTriTsWilWin-a-cru-e-di- -
X.
3- n2D 1
Franges brillantes : / = Im“, =-- 4/0 -> ça=2Tut avec n EZ d'où .x. =— Franges obscures :
a
1
(2m+1)2D
I = 40 = O-> ça=(2m+1)n- avec m EZ d'où :x„ ,=
2a
.1.D= i
ÂD 0.510-3 .103
= =Imm 1
L'interfrange z= x 1 -x=--.AN:
a a 03
La frange centrale est caractérisée par 8 = 0->x =0. C'est une frange brillante. 1
La figure reste inchangée car la différence de marche est inchangée. 1
La fente fine peut être assimilée à une infinité de sources ponctuelles dont chacune va donner la même
figure d'interférences par conséquent les intensités vont s'ajouter. Il en résulte alors une augmentation 1
de la luminosité des franges brillantes.
a- 5,. (si s2m)—(sisim)=-- ra -F—.
ax' La frange centrale est tel que 8 = 0 --> xo =. _De 2
D d d
ax ' naD x' D 1
b- Franges brillantes : 8 = n2=---P-+-- d'où l'interfrange
2D
r= ;44 -; =- . Le déplacement de la source S ne modifie pas la valeur de l'interfrange mais
a
seulement la position de la frange centrale. Le déplacement de la source S suivant la direction des 1
x déplace en bloc la figure d'interférence dans le sens opposé.
II- Influence de la largeur de la fente source : Cohérence spatiale
a-la fente de largeur C contribue par une intensité lumineuse /0 donc la fente élément de largeur
dx'
dx' va contribuer par intensité élémentaire d/0 = /0 — . En utiliunt (3-b et Sa): 1
c
de ax +ai).
27r (_
22rer =_
.,._____
di =2d4[1+ cos ç] =2/0 [1+ cos 9] — avec 9. 1
e 2 À. D D'
c
2 2ff ax ax' dx'
l'intensité totale I au point M: 1= 5 24[1
c 2 D d e
-i
irae
, 24r. .a.d . ra , x C „ . ,2na , x e „, sin(-) 2
/ = —LC t------+—»- t— —MI= go+ [1 11 cos( uavij
7- e 2ff a ,bÀD2d .1. D 2d ;rat 2D
ad 1

1
2/raz rae
I = 24[1+ v (e)cos(--)i, V(.0=sin c(—) . V(e) est le facteur visibilité.
2rax
Pour L -+0 anal --> 24[1+ cos(--)] on retrouve l'intensité d'une fente très fine. 1
el.D
V(e)=0 si . . , I
„ irae, =Itir
sink—t=ll—>— t_
Act Ad ____—,
-Ltd MW — ,_ —
—> e k avec k e Ikr 4.4*1-4ist,S! -4,ez),
a 1
)-t--Q4 lises .
Û le.

2,1 1
La longueur de cohérence spatiak est = e0 =— A.N. : A, = 0.S mm F
Cl—

v(e =4)=0 -> I =24 Ainsi on obtient un éclairement uniforme de l'écran. Brouillage des 1
franges d'interférences.
fil- Influence de la largeur spectrale d'une raie : Cohérence temporelle
2z5v dv ireY Av 2g8v
a- i=Tee 24 [1+ COSE.—B— = 210U+sine( ) cos (
vi c Av c c O )]
2
22r Ir5 Av ff 8 Av
I = 24[1+V (ft) cos( Sv °B-->V091=sinc( —) et 131=
c c c
z Av
e8 2% 8 v° 0,5
h- Si Av-+0 V05")=sine( )—>1, on obtient : / = 24[1+ cos ( )] , onretrouve
c 0
l'expression de l'inte:nsité pour tme raie monochromatique
12 VOL) -
V(/3 )=0 -> ft' =ng , n elkr
02 _ _ _
— r—
0:6
0 _ _. ... , -
I.

.0111.111,

1
.° illiallr
Fr

La première valeur qui am& V08) est /3(= ft —) L, = -L . 1


Av
c c(.1-
_ 2 À1.)
Pour la lumière blanche on a Av-vi y2 - Ai /1.2 A.12

1
AN : Pour la lumière blanche Av =3,75 1014 Hz et L, = 8 =S-=-0,8,zenz . Pour le laser
Av
3108
Lt= c =-- 3m .Plus Av augmente plus la longueur de cohérence temporelle 14 diminue.
Av 108
La longueur de cohérence la plus grande est c'est celle qui correspond aux raies les plus
monochromatiques tel que les lasers.
Il est difficile d'observer le phénomène d'interférence avec la lumière blanche alors que c'est facile
avec le laser. 1
.1.D` c
Il faut que C< ro =— et Av <— . 1
a Ô

2
Problème 2 (65 pts)
I- Partie préliminaire
p(x)=IT(x, 012 est la &usité de probabilité de présence de la particule. La probabilité de trouver la 1
:
particule dans l'espace tout entier est égale à 1 donc : f ILY(x,t)I2dx =1. liPïx,01 est Li .
1
a-On a p(x)=IT(x,or = le(x)I2 est indépendant du temps donc l'état est stationnaire. La fonction 1

h2 d2e(x) 1
9 vérifie l'équation : + V(x) e(x)= Em(x)
2m dx2
em(x)
b- Si V(x). Vo l'équation devient : h2 (E Vo ) m(x)= 0
dx2 + 2m ,a
Si E >Vo la solution de cette équation est de la forme ço(x)= Aiœ +Be-iire où A et B i
...._

deux constantes complexes et k = .12e(E


h2
- 70)

Si E <Vo la solution est de la forme m(x)= A' eh' + B ' &h' , où A' et B ' deux constantes 1

2nt(V -E)
complexes et q = I ° - .
h2
n- Particule Libre
„2
Laparticule est libre donc Tr(x)= O, son énergie totale est égale son énergie cinétique E = Ec = r 1
2m
-, ' 2ME
e(x)=44elx +Be- avec A et B deux constantes cg:mimes et K= h. 2 , on a
1
E
-1-r -i(-E 4-kx) -1(-Et+kx)
tI' (x,t). = m(x) e h donc : `1(x,t)=Ae h +Be * ->
. .. .
1
E et k
-4(a-h) B e-e«ter) Donc co = TI
W(x,t)= A e+ = 2mE
it ,

Sr Li icilutioà-d6Piquation de tY(x,t) ést une somme de deux ondèl-planes, fé premier Mrme correspond à
une 0.P21! qui se propage dans le sens des x croissant Le deuxième terme correspond à une 0.P.P.H « 1

h - m ce qui donne la relation de dispersion


2ni2E et E
qui se propage dans les sens inverse. On a k2 = t

2a- h 1
hk2.:E= p2 h2k2
a)(k)=- Cette
— --> p =lik = h- -= -. relation est appelée relation de De 1
2m 2m 2m .1. À
h 1
Broglie : En MO à chaque particule d'impulsion p on associe une onde de longueur d'onde 2 = -.
P
p(x)=(,rp7e • c'Qs-h) + ,rre,e4. • cfce+k)x(rpTilii - ir(œ°44 + 17/2 e-te= • exit)) I.
--> p(x)= fi+ p2 +21pily2 cos(2kx+ 4 -02)
..
Prnin= Pi - F P2 -21PIP2 1
Pi. = PrE P2 ± 2VPIP2
La densité de probabilité varie de façon sinusoïdale il y a
des zones où elle est maximale p = pr. et des zones où
elle est minimale p = p.i., le phénomène d'interférences
entre l'onde qui se propage dans le sens des x croissants et .
celle qui se propage dans le sens inverse.

3
8- La probabilité totale est *1 car f p(x)cbc= I (pi -1-/2 -F2Vp1p2 cos (2kx + 4 -02 )) (A. diverge,
ce qui n'est pas acceptable physiquement, la particule libre ne peut pas être présentée par une onde plane.
Il faut décrire la particule par Ull paquet d'ondes (superposition d'ondes planes de pulsations différentes).
1 m
111(x,0)=
ke+-
2 dk= ak Aïr lie
2
Nr272r ik to—r 27r
ak sinc2 (- ak x ) _ 1
p(x)•=- i o
2z 2
2nz 1
p(x)=0-4-x = — . net
' ak
In% Air
Po= Plu1=- 2ff 0 047
1
0.016
ak 2W6k 0 2rziAlc 4riAk x
-9-
b- 1+11F(x, Or dr ne diverge pas on vérifie bien qu il est égal à I .En effet :
1
*c. Ak 2 akx Mx
.1. -7-2 r sine (-2 )dx=-- smc (u) - avec u=-Ï-.
e Donc l paquet d'onde peut
1
représenter l'état d'une particule libre puisqu'il est nonnalisable.
4n. 4zh
Ax = xi - x_i -> Az- Ak =42r -> 4- Ap=4erh ->&c .=- 40 --> On ne peut pas mesurer 1
simultanément avec autant de précision que l'on veut la position et la vitesse de la particule. Ceci est
compatible avec l'inégalité de Heisenberg :4x.44 1
_.
hk2 da) hk co hic vg tt
On: c0=--->v :,---,=— et V= -=—=—. pr--truc=mvg =mv --->vg =v où v
=—.--..—. 1
2m g e m P k 2m 2
est la vitesse de la particule en mécanique
_ classique. Donc le paquet d'onde qui se propage à la vitesse
vs représente bien la particule libre. 1
DI- Effet tunnel
La résolution des équations de-Schrédingerdansies trois régions donne .
- Région I : ei (x),=.4ex +Bie-'*. avec 4 et B1 deux constantes complexes. 1
- Région II : ÇOIT (X) = 4ex +.8„6,-qx avec Ail et BE deux constantes complexes. 1
- Région III: e,,,(x). Axe' avec Aff est une constante complexe. 1
La fonction d'onde ainsi que sa dérivée première par rapport à x sont continues en x = 0 et x--ta equi
donne un système de 4 équations à 5 inconnues (les constates d'intégrations).
A1 +Br =Afi +Bli
ik (4 - B1)= q(telli - Bil ) illtio',,- »1/ 4 . -: r %a4.4aasid
• " —2--.
I 44414ii
Aile + B ffe-qa = Axe' alij.t.,... _
q(Affee -Bffee)=ikAggeez 1
2 hic 1
En utilisant la définition : j, •=lqi,I — =Ri —, j,, =I\11,12--z-=-141
hi 2 hÏc
2 hic
— et
m m m m
iiv /2 iii 1A 12 hic-
-). R=18 1- et T=Pirgr
it =1±/si — m =inni — m gr Rif 1
R représente la probabilité de réflexion de la particule sur la barrière et T la probabilité de transmission de
la particule à travers la barrière de potentiel ou probabilité pour que la particule franchit la barrière. 1
4
On doit avoir R +7' =1 , puisque la particule est soit réfléchie soit transmise : la somme des probabilités
= 1.
' 14- Pour l'électron on obtient T =0.78 qui représente une probabilité de passage de - 80 % . Donc
l'électron est délocalisé dans l'atome et peut franchir la barrière de potentiel atomique. Dans les mêmes 1
conditions, un proton aune probabilité T =10-19 . Cette probabilité est très faible à cause de l'effet de
- 1
masse. Autrement dit, un proton ou un noyau occupent un site bien déterminé (figé) dans un atome ou
une molécule.
a- (ve -E)> 0 et (Vo -2E)2 0
Donc sinh2 (qa)›.1
V' 4E (Vo - E)
-->V02 4E1(V3 E) -> ° .1
• -4
( o - E)
4EV
ainsi T - ( Vol sirth2 (qa)) 1
e2qa 4E(Vo -E
)
qa »1-> sinh2 (qa) = — »1
4
soit T=16 E(V2 7E)8-44a r-To e-2"
VO-
E (Vo - E) dTo va 1
V _
},02 -> dE =0 -> E =°-
b- 7(E) =16 n
2
15- ->Tos. =4. To(E= 0)=0 -->2o(E=V)=0 CPs» •/..
-
‘.
Pour E ._0 on a To rt0 donc T = 0 : la particule ne franchit v• ..
pas la barrière puisqu'elle est immobile. Pour E =Vo on 1
c.. , . iii
obtient To = O, ;nais l'approximation de la barrière épaisse
n'est plus valable en revenant à l'expression initiale de T on .4Q...te/ 1
trouve r ->1 et c'est normal la particule passe avec une
-probabilité proche de 1:- - . ' -
% 1 rr. 6 E 32(E) dE _83
(T01= -J -- - --=2,7
Tro Vo ° Vo
c- leo ) --.1n(T,0 )=1->ln(T)=111(T0 )-2qa =1-2qa, puisque. qa»1->ln(T)=-2qa 1
1V-- Ritoadivité a
a- La solutionde l'équation d2e2(r) 4..?fiE+
w_k y0 )9(r — : eo =Adkr +Bekr
1
k. 2m(E +Vo) .
. h2 Condition aux litnites : e(r =0) = 0—> A+ B = 0 . C,e qui donne :
2
ro
16- fp(x) = DSill(kX).La normalisation de 9 : fige(r)1 dr =1 -> Pr -5- =1 -> D = Il 1
0 2 ro
1
h- La condition tp(r = ro) = 0 -> sin(k ro ) = 0 donc k„ =ri ,n E Na
ro
2k2
En = ---Vo = h2 n2le: Vo. L'énergie de la particule est quantifiée 1
2m 2m ro
a-La particule a peut franchir la barrière par effet tunnel. 1
h- K =2(Z -2)e2 =4,62x10-36C2 -> V = K -74,25MeV 1
17- 4rce0ro
e- ri est donné par la relation V (Ji) = E -> ri = K -6,50x10-14m 1
4zeoE
a- Entre r et r +dr , le potentiel peut être approximé par une barrière rectangulaire d'épaisseur dr et de
18- hauteur V(r) . La probabilité pour que la particule traverse cette barrière correspond à la probabilité 2
T(r) d'être arrivée en r multipliée par la probabilité de franchir la barrière rectangulaire d'épaisseur

5
dr qui est - 6-2q* •
-> T(r + dr) = T(r)e 2"" --> ln (T(r+dr))= ln (T(r))-2qdr .
_12ma (V(r)) :-E
b- ln(T(r + dr))-In(T(r)).-2qdr --•> dinT - 2q on ag
dr h'
1 ilm ( K E j die1 21 - 2ni ( K Ej En intéira:ot sur toute la barrière :
g re it -OE 47rsor - --> dr --i ----' 4zeor - -
2

r
7,= _2 fil2m ( K
hi,. ''`ittreor
-
_ Ejdr =-27
h
17-
tair K
rtt I( tre„E r
1)dr

e-Onari =
K
4trenE
2
--> kr =--127-
njin F dr = --
2 frg
• (rt •
m • r -.-2 H ->
t
1
1
bar, - 2 ,fmaroK. Kf1 _ b . __ _> a _ 2 2maroK et b _ Kfir
na
h geo 460h ft If ' —
h tœo 480h
1 r
a- On a E=- m,„v2 ->v= - . A.N : =1,38 x107m.s-1 -107 m.s-4 1
2 ma
2ro
b-Entre deux rebonds la particule parcourtlà disiiiiiiié-Iro donè Ç - = r- o a -- :5X 10 s dOne
v E ; 0,5
19- 1 r: 1 1 E _ 025
n=-
tni a 2 x1021
ro •Fj 0,5
c- Dans une seconde la particule effectue n rebonds Sur la barrière d'énergie potentielle à chaque
- -febéliad &lei '''''''''''''''''''''''' dé liniir •du-iiii-yàii; Done ------------ 'nié Xe-Con-dé lila iirnelkébabilité- .
nT, d'où la probabilité par unité de temps d'émettre une particule a est fl=nT 1
a- Lettombre de désintégration par seconde pour un noyau est fl=n•T. Donc le nombre de noyaux
......Nfotnimiç»dej3PkeLdt pendant une durée dt ce qui donne :N(t-Fdt)-1A t)-=•-13'N_(t)dt
dN
. -->
dt
e;' 13-= nxT it.---2g1021- 5(2 x10-39 = 4 x1:0-18:i4-. Gee-raté& te-dé-Met
. ----hitiricTut la Valait- - I---
. expérimentale ce qui valide le modèle de Gamow.
b- L'intégration de l'équation précédente : donne N(t)=-.144,e- . ( ) NO:0 __>
20- 2
-fit No - 1
Noe .2 =--479t12 =1n2->ti2 = 1n2
p
2
c . ( ti. j (ln ) • _ • b
- ln - =ln —n = ln(ln2)- ln (T) -Inari
‘___)-a
2 +. —,- ......
.•• • . • - -1 -- ' /3 - - • •- • • • 4E- "
0,5
La loi de demi-vie obtenue précédemment indique qu'elle est proportionnelle à E-. ce qui est prouvé
expérimentalement.

r..
4:319-1-1..-U4 4k-imbu-el

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