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Titre
Caractérisation et contribution des diodes LED pour la
transmission par fibre optique dans un réseau local
Présenté par
2010/2011
Dédicaces
2
Remerciements
Pour certains, il peut avoir peu de valeur à leurs yeux, mais pour moi, si j’en
suis arrivé là, c’est bien par la patience, la disponibilité, les précieux conseils des
gens qui ont croisé mon chemin.
Tout d’abord, je ne pourrais pas commencer les remerciements sans évoquer
la personne qui m’a proposée le sujet de thèse et qui m’a encadrée tout au long
de ces deux années : le Professeur TEMMAR Abdelkader. A travers nos
discussions, il m’a apportée une compréhension plus approfondie des divers
aspects du sujet. Je salue aussi sa souplesse, son ouverture d’esprit et sa bonne
humeur qui ont su me laisser une large marge de liberté pour mener à bien ce
travail de recherche.
Je remercie également Mr OULD SAADI Hocine pour son soutien, ses
directives et ses conseils durant la préparation de ce travail.
Ma gratitude au Professeur BERRACHED.N (Coordinateur de l’école
Doctorale), qui nous a suivie et soutenu. Et qui sans lui, mes conditions de
travail auraient sans doute été très différentes et beaucoup moins agréables.
Je remercie aussi Mr OUAMRI et Mr STAMBOULI pour le temps précieux
qu’ils m’ont consacré mais aussi pour leur présence.
Je ne peux oublier l’aide que m’a apportée ma chère GHANIA (technicienne
du laboratoire de Chimie-Université d’Oran) durant mes études.
Et pour finir, je remercie ma famille et mes amis de m’avoir soutenue et
supportée durant ces trois années de magister et en particulier mes chers parents,
mes frères et sœurs et tous les autres qui ont su m’aider pendant les moments
difficiles que j’ai pu avoir.
3
Introduction générale
4
Introduction
Comparée aux autres supports de transmission existants, la fibre présente une atténuation
quasiment constante sur une énorme plage de fréquences (plusieurs milliers de gigahertz) et
offre ainsi l’avantage de bandes passantes gigantesques, permettant d’envisager aujourd’hui la
transmission de débits numériques très importants (plusieurs terabit/seconde) exigés par la
multiplication des services et les besoins accrus de transmission d’images et de vidéos.
Très vite également, il est apparu que les systèmes optiques permettaient, par rapport aux
systèmes sur câble coaxial de capacité équivalente, un gain notable sur la distance entre
répéteurs-régénérateurs, qui passait de quelques kilomètres à quelques dizaines de kilomètres.
À partir de 1978 furent installés des systèmes travaillant à la longueur d’onde optique de 0,8
µm, acheminant un débit compris entre 50 et 100 Mbit/s, avec un espacement entre répéteurs
de 10 km, c’est-à-dire trois fois plus environ que les systèmes sur câble coaxial de capacité
équivalente [1].
La seconde génération de systèmes de transmission sur fibre optique, apparue dans les
années 1980, découle directement de la mise au point de la fibre monomodale et du laser à
semi-conducteur à 1,3 µm, longueur d’onde pour laquelle la dispersion chromatique (c’est-à-
dire la distorsion induite sur les signaux par la propagation) est minimale. Des débits
supérieurs à 1 Gbit/s, avec un espacement entre répéteurs de plusieurs dizaines de kilomètres,
sont alors atteints. Les portées de ces systèmes sont limitées par les pertes de la fibre, 0,5
dB/km dans le meilleur cas, et l’idée apparaît alors de développer des sources émettant à la
longueur d’onde de 1,55 µm pour laquelle l’atténuation est minimale. Néanmoins, ce gain est
détruit par l’effet de la dispersion chromatique, toutes les longueurs d’onde ne se propageant
pas à la même vitesse. Cette dispersion chromatique du matériau de la fibre est beaucoup plus
forte qu’à 1,3 µm et c’est d’elle que provient alors la limitation de la bande passante et donc
du débit. Des progrès simultanés tant sur les lasers émettant sur un seul mode que sur le
milieu de transmission (fibres à dispersion décalée) apporteront des solutions à ces problèmes
et les premiers systèmes travaillant à 1,55 µm apparaîtront à la fin des années 1980, avec un
débit supérieur à 2 Gbit/s.
Apparus à la fin des années 1980 et devenus très rapidement des produits industriels, les
amplificateurs à fibre vont apporter un bouleversement considérable dans le domaine des
communications par fibre optique : insérés dans la ligne de transmission, ils permettent de
compenser l’atténuation de la fibre et donc d’augmenter la portée des systèmes de
transmission, au prix de l’addition de bruit. Utilisés comme préamplificateurs, ils augmentent
la sensibilité des récepteurs optiques. Enfin, leur bande passante énorme (30 nm et même bien
plus aujourd’hui) permet d’envisager l’amplification simultanée de plusieurs porteuses
optiques juxtaposées dans le spectre, constituant ce que l’on appelle un multiplex. Ainsi naît
le concept de multiplexage en longueur d’onde (WDM Wavelength Division Multiplexing);
chaque fibre transportant un multiplex de N canaux est alors équivalente en capacité à N
fibres transportant chacune un canal, et il est aisément concevable que cette approche permet
potentiellement d’augmenter la capacité d’un réseau de manière très importante sans modifier
son infrastructure physique. Des systèmes utilisant cette technique, pour la plupart avec un
débit de 2,5 Gbit/s par canal, sont aujourd’hui en cours d’installation par tous les grands
opérateurs mondiaux dans leurs réseaux de transport pour faire face à la croissance du trafic
5
attendue dans les toutes prochaines années. Des systèmes à N ×10 Gbit/s sont déjà proposés
par les industriels et installés et l’évolution vers des multiplex à très grand nombre de canaux
et(ou) à grande capacité par canal va selon toute vraisemblance se poursuivre dans les
prochaines années, pour faire face au besoin de croissance de capacité que connaissent les
réseaux de transport comme les réseaux métropolitains.
L’émetteur qui peut être soit le LASER soit la LED, le LASER qui offre une puissance
considérable mais qui présente certains inconvénients, alors nous avons opté pour l’utilisation
de la LED pour les atouts qu’elle a.
Dans ce cadre ce travail s’intéresse à l’émetteur, en particulier les LED parce qu’il s’agit
d’un réseau courte distance, et parce qu’elles présentent des avantages qu’on va aborder.
Nous allons donc, caractériser les LED dans une transmission de données à courte
distance, pour cela, on commencera par une brève définition d’un système de transmission
optique (chapitre I), le (chapitre II) détaille les caractéristiques du réseau local, puis on
s’intéressera particulièrement aux émetteurs de lumière, en suite on va se focaliser sur la LED
en étudiant son principe de fonctionnement et ses caractéristiques (chapitre III), par la suite (le
chapitre IV) nous allons étudier les LED dans les systèmes de télécommunications par fibre
optique et à la fin (chapitre V) on montrera les résultats de simulation par le logiciel de
simulation OPTSIM et des expériences réalisées avec interprétations comparaison avec les
études déjà réalisées et conclusion.
6
Chapitre I
Système de
télécommunication optique
7
I.1 Introduction
Pendant longtemps, le transit d’informations sur les réseaux locaux se limitait à des débits
relativement faibles. Le bon fonctionnement de ce type de réseaux sur les infrastructures à
base de fibre optique va répondre à des besoins de débit toujours plus importants.
En 1966, l'idée était de faire passer, grâce à la lumière, les informations. Le gros problème
de l'époque est la perte de données qui s'effectue à cause du manque de précision. Il aura fallut
de nombreuses années pour que la fibre optique soit au point. [3]
Le réseau des télécommunications peut être considéré comme une toile extensible de
nœuds connectés entre eux, par des fibres optiques à certains endroits et, à d’autres, par des
fils électriques en cuivre. Certains nœuds de connexion, notamment le central, sont plus
importants que d’autres et supportent un trafic plus important. Ainsi, à certains nœuds
spécifiques, des systèmes sophistiqués de commutateurs permettent l’aiguillage de signaux
(voix, données ou vidéo) vers des liens spéciaux et bien déterminés. L’infrastructure du futur
tend à remplacer les fils en cuivre existants par des fibres optiques très performantes pour
aboutir à un réseau entièrement fait de composants optiques, le but est d’obtenir un réseau
performant, occasionnant le moins d’erreurs possible, rapide et à haut débit.
Encore récemment, la plupart du trafic des télécommunications contenait une partie
vocale, requérant un débit relativement faible. La prolifération rapide du réseau Internet
augmente considérablement de jour en jour les débits nécessaires. Le rôle de la fibre optique
pour assurer ces débits est de plus en plus incontournable. Les méthodes antérieures
consistaient à utiliser un signal optique, converti par la suite en signal électrique, puis amplifié
et enfin converti en signal optique.
Aujourd’hui, des fonctions telles que l’amplification et le multiplexage utilisent
exclusivement des composants optiques tendant ainsi à avoir des transmissions « Tout
Optique ». Nous donnerons par la suite les différents composants avec leurs performances et
leurs limites. La figure 1 montre un exemple typique de réseau actuel à deux nœuds, chaque
fonction est précisée. Comme on peut le constater, la partie électrique des signaux ne
concerne plus que les données en entrée et en sortie du réseau.
8
Ainsi, dans le système de transmission de la figure suivante, une série de bits de données
(correspondant généralement à un flot de données reçu à un nœud électrique) est envoyée sur
un modulateur, qui encode les données à l’aide d’un faisceau lumineux provenant d’un laser
pour transmission optique. Pour cela, une source lumineuse doit être focalisée sur une fibre
optique, cette dernière étant assimilable à une porteuse du signal dans la fibre. Quand la
lumière voyage dans la fibre, il peut y avoir des pertes significatives et une dégradation du
signal, cette dernière étant causée principalement durant la dispersion au sein de la fibre. Pour
reconstruire le signal, on utilise alors un régénérateur, qui compense les pertes, en amplifiant
principalement le signal.
Durant son trajet, le signal optique peut rencontrer un nombre plus ou moins important
d’interrupteurs optiques, de routeurs, etc… En fin de parcours, le signal est détecté par une
photodiode. Les données passent alors dans un décodeur, qui convertit le signal optique en un
signal électrique, en utilisant un canal par fibre. Des recherches ont pu démontrer que la
vitesse de transmission des données ne pouvait excéder 100 Gigabits par seconde (Gbps). En
pratique, les vitesses atteintes dans les réseaux classiques sont de l’ordre de 10 Gbps.
Amplificateur de
1 puissance 1
Source de
. .
lumière
Modulateur . . Photorécepteur
.n ..
n
Multiplexeur Démultiplexeur
Figure I.1 : Structure générale d’un système de transmission sur fibre optique
9
Cette structure est en faite composée d’éléments de base à savoir (source optique, canal de
transmission et d’un récepteur) ainsi que d’autres éléments que nous détaillerons ci-dessous.
Comme déjà motionné nous avons plusieurs types d’émetteurs comme le montre cette figure:
Les lasers, utilisés pour la fibre monomode, dont la longueur d'onde est 1310
nm ou 1550nm.
Fibre
10
b) Canal de transmission ou la fibre optique
L’élément principal de la fibre est le conducteur central communément appelé âme de la fibre
ou cœur. Il est composé d’une fibre de verre ou de plastique hautement raffiné dans lequel les
ondes optiques vont se propager. Ce conducteur est entouré d’une gaine optique d’indice de
réfraction inférieur à celui du cœur afin de confiner les ondes optiques dans le cœur. Le tout
sera ensuite recouvert d’un revêtement de protection pour protéger mécaniquement la fibre.
Le système de câblage en fibre optique repose sur des câblages regroupant un nombre pair de
fibres (une pour la transmission, une pour la réception).
c) Photorécepteur
Pour chaque canal, un photorécepteur qui convertit le signal optique en un signal électrique
qui, après filtrage et échantillonnage, permet de restituer l’information transmise.
Comme le signal à la sortie d’une longue fibre est faible, atténué et dispersé, le photo-
détecteur doit avoir de bonne performances en termes de gain, de bruit et une bonne
responsivité pour la longueur d’onde optique issue de la fibre. Il doit aussi avoir un niveau de
bruit minimal par rapport aux bruit des autres éléments, et un temps de réponse rapide ou une
bande passante suffisante.
d) Multiplexeur
Dans le cas d’un système WDM, un multiplexeur qui permet de juxtaposer les différents
canaux dans la bande ; permettant ainsi d’augmenter le débit.
e) Amplificateur optique
f) Un démultiplexeur
11
Dans le cas d’un système WDM, un démultiplexeur qui permet de séparer les différents
canaux ;
La fibre optique peut donc avoir plusieurs applications notamment dans la transmission de
données. Les intérêts de ce procédé de transmission par fibre optique sont nombreux :
Pertes de transmission minimales : les fibres optiques sont des milieux de transport
de la puissance avec de faibles pertes par rapport aux câbles torsadés. Les fibres
commerciales ont des pertes de transmission optique de l’ordre de 0.2 dB/km. En plus,
l’introduction des fibres dopées Erbium sur des courtes distances va permettre
d’amplifier le signal.
Guidage diélectrique : les fibres sont formées de silice. Par conséquent elles
présentent une immunité aux ondes électromagnétiques indésirables, et les signaux
dans les fibres ne sont affectés par aucune interférence originaire des câbles de
puissance. De plus, en présence de plusieurs fibres dans le même faisceau de câbles, il
n’y a pas d’interférences entre les fibres contigües.
Sécurité : le signal transmis n’est pas radiatif, le signal ne peut pas s’échapper de la
fibre.
Poids léger : les fibres optiques ont un diamètre très petit de l’ordre de 125 microns
pour les fibres monomodes. Leur rayon de courbure est très inférieur aux câbles
torsadés. Ce faible poids est important dans les systèmes embarqués, et plus
généralement les satellites.
12
La fibre optique grâce aux performances avantageuses qu'elle permet, est utilisée de plus
en plus à l'intérieur des réseaux de télécommunications. Avec l’avenue de l'internet et des
échanges numériques son utilisation se généralise de plus en plus jusqu'à venir chez le
particulier.
Du fait de leur besoin, les opérateurs et les entreprises ont été les premiers acquéreurs de
fibres optiques. Elle est particulièrement appréciée chez les militaires pour son insensibilité
aux IEM (Impulsion électromagnétique) mais aussi pour sa légèreté.
Il faut cependant distinguer les fibres multimodes et monomodes. Les fibres multimodes
sont réservées aux réseaux informatiques à courtes distances (datacenter, entreprises et
autres) alors que les fibres monomodes sont installées pour des réseaux à très longues
distances. Elles sont notamment utilisées dans les câbles sous-marins qui relient les
principaux continents. En arrivant dans les habitations via le réseau FTTH Fiber To The
Home), la fibre optique apporte une révolution dans les réseaux d’accès. [4]
À la base une fibre optique est un guide-onde. C'est donc l'onde qui se propage dans la
fibre optique qui est modulé pour contenir une information. Le signal lumineux est codé en
variation d'intensité. Pour les courtes distances, et une transmission optique à bas-coût, une
simple LED peut jouer le rôle de source émettrice tandis que sur des réseaux hauts débits et à
longue distance, c'est un laser qui est utilisé.
Pour transmettre sous forme d’ondes lumineuses un signal audio, vidéo ou des données,
on doit transformer ou moduler la lumière comme déjà vu précédemment en fonction de
l’information véhiculée, on peut faire varier l’intensité du faisceau lumineux émis par la
source et produire ainsi une modulation analogique ou encore faire clignoter très rapidement
la source pour obtenir une modulation digitale.
Bien qu’on ait déjà accès à des bandes très larges, on cherche à faire beaucoup mieux
avec d’autres techniques. Le multiplexage par répartition en longueur d’onde (aussi appelé
multiplexage spectral) double la largeur de bande en combinant dans la même fibre optique
les émissions de deux ou plusieurs lasers de longueur d’onde différentes. En modulation et
13
détection cohérente, un laser émet un faisceau continu dont la fréquence varie avec le
message.
Les réseaux ont été créés afin d’échanger des données et partager des ressources. En
l'absence de réseau, les documents n'ont d'autre alternative que d'être imprimés afin de pouvoir
être modifiés ou consultés par d’autres personnes. [6]
Les particuliers sont de plus en plus nombreux à disposer de plusieurs ordinateurs. Pour les
relier entre-eux, le coût de l'opération n'est pas élevé et les possibilités que cette solution
apporte sont nombreuses :
transferts de fichiers
partage de périphériques
Dans le cadre privé, la facilité d'installation d'un réseau et son coût sont des arguments qui
priment sur la qualité des performances techniques.
On distingue différents types de réseaux selon leur taille (en terme de nombre de machines),
leur vitesse de transfert des données ainsi que leur étendue. Les réseaux privés sont des réseaux
appartenant à une même organisation. On fait généralement trois catégories de réseaux :
14
Il existe deux autres types de réseaux : les TAN (Tiny Area Network) identiques aux LAN
mais moins étendus (2 à 3 machines) et les CAN (Campus Area Network) identiques au MAN
(avec une bande passante maximale entre tous les LAN du réseau).
Le réseau local est également nommé réseau de distribution ou d'accès. C'est la dernière
partie du réseau de télécommunication, celle qui relie l'abonné et le dernier autocommutateur.
Sa longueur varie de quelques mètres et quelques kilomètres et sa capacité est au plus du même
ordre de grandeur que celle du réseau métropolitain. [7]
Il est toujours constitué par une partie en fibre optique entre l'autocommutateur et la
terminaison de réseau optique suivie d'une partie en conducteur métallique qui va jusqu'au
terminal de l'abonné [8]. Cependant, il est de plus en plus envisagé dans l'avenir de réduire la
contribution de l'électrique pour aller vers le tout optique dans le but d'augmenter le débit
disponible chez l'abonné.
Il s'agit d'un ensemble d'ordinateurs appartenant à une même organisation et reliés entre eux
dans une petite aire géographique par un réseau, souvent à l'aide d'une même technologie (la
plus répandue étant Ethernet).
15
Un réseau local est donc un réseau sous sa forme la plus simple. La vitesse de transfert de
donnée d'un réseau local peut s'échelonner entre 10 Mbps (pour un réseau ethernet par
exemple) et 1 Gbps. La taille d'un réseau local peut atteindre jusqu'à plus de 100 utilisateurs.
[7]
dans un environnement d'"égal à égal" (en anglais peer to peer), dans lequel il n'y a pas
d'ordinateur central et chaque ordinateur a un rôle similaire
dans un environnement "client/serveur", dans lequel un ordinateur central fournit des
services réseau aux utilisateurs
Bâtiments
Routeurs
Un MAN est formé de commutateurs ou de routeurs interconnectés par des liens hauts
débits (en général en fibre optique). Ces réseaux ont les caractéristiques suivantes.
16
Une longueur qui varie entre 1 à 100 km;
Un grand degré de connectivité ;
Utilisent des anneaux métropolitains qui se caractérisent généralement par un trafic
maillé avec un certain degré de concentration lié à l’interconnexion avec le réseau
longue distance. Les anneaux d’accès collectent en général le trafic de plusieurs nœuds
pour le concentrer vers un nœud partagé avec un réseau métropolitain structurant ;
Doivent, à la différence du réseau longue distance, prendre en charge des formats, des
protocoles et des débits de transmission très divers ;
Mêlent les trafics de la hiérarchie numérique synchrone (SDH) ou autre encore. Les
amplificateurs optiques sont essentiels pour les applications de ce type de réseau ;
Sont souvent équipé par des cartes transpondeurs multi-débits universelles, acceptant
n’importe quel débit de 100 Mb/s à 2.5 Gb/s ;
Un WAN (Wide Area Network ou réseau étendu) interconnecte plusieurs LAN à travers de
grandes distances géographiques (>100km).
Les débits disponibles sur un WAN résultent d'un arbitrage avec le coût des liaisons (qui
augmente avec la distance) et peuvent être faibles.
17
Les WAN fonctionnent grâce à des routeurs qui permettent de "choisir" le trajet le plus
approprié pour atteindre un nœud du réseau. [6]
Le plus connu des WAN est Internet mais les réseaux WAN peuvent être :
I.5 Conclusion
Donc un réseau peut être soit de longue distance et donc cela se traduit au niveau optique
par l’exploitation du LASER pour émettre la lumière, soit de courte distance et donc la LED est
utilisée pour émettre le faisceau lumineux profitant de ses caractéristiques qu’on détaillera par
la suite. Et donc nous allons dans ce qui suit nous allons nous intéresser à la communication
courte distance exploitant les LED en l’occurrence le réseau LAN dans le chapitre II.
18
Chapitre II
Le réseau local (LAN)
19
II.1 Introduction
L’objectif d’un réseau local dans une entreprise (et donc dans un établissement
d’enseignement par exemple) est de répondre à un certain nombre de questions spécifiques
aux équipements à interconnecter et aux applications à supporter.
La méthode d’accès décrit la façon dont le réseau arbitre les communications des
différentes stations sur le câble : ordre, temps de parole, organisation des messages [9]. Elle
dépend étroitement de la « topologie » et donc de l’organisation spatiale des stations les unes
par rapport aux autres. La méthode d’accès est essentiellement matérialisée dans les cartes
d’interfaces, qui connectent les stations au câble;
Les protocoles de réseaux sont des logiciels qui « tournent » à la fois sur les différentes
stations et leurs cartes d’interfaces réseaux;
Le système d’exploitation du réseau (ou NOS pour Network Operating System), souvent
nommé « gestionnaire du réseau », réside dans les différentes stations du réseau local. Il
fournit une interface entre les applications de l’utilisateur et les fonctions du réseau local
auxquelles il fait appel par des demandes à travers la carte d’interface;
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Le ou les serveurs de fichiers stockent et distribuent les fichiers de programmes ou les
données partageables par les utilisateurs du réseau local. Il résulte d’une combinaison de
matériel et de logiciel qui peut être spécifique;
Les ponts, les routeurs et les passerelles constituent les moyens de communication qui
permettent à un de ses utilisateurs de « sortir » du réseau local pour atteindre d’autres réseaux
locaux ou des serveurs distants;
Bus Anneau
Etoile
a) Topologie en Bus
Les stations sont connectés le long d'un seul câble (ou segment), la limite théorique est de
255 stations, ceci n'étant qu'une valeur théorique car la vitesse serai alors très faible. Chaque
liaison au câble est appelé communément nœuds.
21
Tout message transmis emprunte le câble pour atteindre les différentes stations. Chacune
des stations examine l'adresse spécifiée dans le message en cours de transmission pour
déterminer s'il lui est destiné. Lorsqu'un message est émis par une station, il est transmis à
toutes les stations qui doivent alors déterminer si le message leur est destiné.
L’avantage du bus est qu’une station en panne ne perturbe pas le reste du réseau. Elle est,
de plus, très facile à mettre en place. Par contre, en cas de rupture du bus, le réseau devient
inutilisable. Notons également que le signal n’est jamais régénéré, ce qui limite la longueur des
câbles.
b) Topologie en Etoile
Les stations sont connectées par des segments de câble à un composant central appelé
concentrateur (hub) [7]. La solution du concentrateur offre certains avantages, notamment en
cas de coupure de liaisons. L’ensemble de la chaîne n'est pas interrompue comme dans une
topologie en bus simple. Par l'intermédiaire de ces derniers, les signaux sont transmis depuis
l'ordinateur émetteur vers tous les ordinateurs du réseau.
c) Topologie en Anneau
Dans cette topologie les stations sont connectées sur une boucle continue et fermée de
câble. Les signaux se déplacent le long de la boucle dans une seule direction et passent par
chacune des stations.
On peut, si on le désire, attribuer des droits particuliers à un poste de travail que l'on
appellera alors nœud privilégié.
Chaque station fait office de répétiteur afin d'amplifier le signal et de l'envoyer à la station
suivante. Cette topologie permet d’avoir un débit proche de 90% de la bande passante.
Cette topologie est fragile, il suffit qu'une connexion entre deux stations ne fonctionne pas
correctement pour que tout le réseau soit en panne.
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Ce tableau présente une comparaison entre les différentes topologies [10].
Caractéristiques
BUS ANNEAU ETOILE
de topologie
Les nœuds sont connectés Nœuds physiquement Les nœuds sont connectés à un
directement les uns aux autres connectés à 2 nœuds nœud central unique.
Méthode de
au moyen d’un adaptateur adjacents pour former une
connexion
d’interface sur un câble boucle fermée.
Backbone commun
Chaque nœud est à l’écoute du La transmission s’effectue Les données sont commutées
trafic et récupère uniquement les de gauche à droite, ou au nœud central, et les autres
Interface station paquets qui lui sont adressés. inversement et les nœuds stations récupèrent uniquement
récupèrent des données le trafic qui leur est adressé.
qui leurs sont destinées
La connexion/ déconnexion d’un L’anneau doit être rompu Les changements de
nœud nécessite souvent la pour ajouter ou enlever un configurations interviennent
rupture du BUS nœud, les relais sont sur le nœud central, sans
Effets de utilisés pour maintenir interruption du trafic du réseau.
changement l’intégrité de l’anneau et
du trafic en 802.5. si le
relais tombe en panne,
l’anneau sera rompu.
Aucun, même si le nœud Aucun, puisque les nœuds
Impact d’erreurs défectueux n’est pas enlevé. défectueux ne sont pas
commutés par le noeud central.
Support de Câble coaxial, fibre optique, pairs torsadés, ondes, etc…
transmission
Méthode d’accès CSMA/CD, passage de jeton Passage de jeton CSMA/CD, commutation
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C’est pourquoi l’IEEE a commencé à définir des normes LAN sous le nom de projet 802,
correspondant à l’année et au mois de son démarrage (février 1980).
Le projet 802 définit les normes des couches physiques et liaison de données (couches 1 et
2) du modèle OSI. Du projet 802 sont issus un certain nombre de documents, dont les deux
normes- clés de topologies de réseau
a) Ethernet
Ce type de réseau est le plus répondu des réseaux locaux, il est né des expériences
complémentaires de DEC, Intel et surtout Xerox bien avant la normalisation. Ce qui signifie
que l’essentiel des protocoles des couches supérieures (2 et 3) n’est pas spécifié.
La vitesse normalisée d’Ethernet est de 10 Mbps voire de 100 depuis peu. Pour le support,
on trouve aujourd’hui
une solution de câblage sur paires torsadées téléphoniques non blindées (UTP),
appelée 10BaseT, qui permet un câblage d’Ethernet en étoile au moyen de hubs
Il faut aussi noter une évolution récente qui permet l’utilisation de la fibre optique,
c’est d’une part une nouvelle norme support appelée 10BaseF (Désigne un
Ethernet qui utilise une fibre optique à débit bridé à 10 Mbits/s). Les réseaux
locaux ont connu un énorme développement dans les années 80 [6].
b) Token Ring
Réseau élaboré par IBM qui à été standardisé sous le n° IEEE 802.5. Basée sur le protocole
du jeton sur une topologie en anneau.
II.3.3 Les différentes technologies d’un réseau LAN par fibre optique
24
Lorsqu’il s’agit d’un réseau LAN par fibre optique FTTH on a principalement deux
architectures en compétition [8]:
Technologie déjà largement utilisée pour connecter les entreprises mais qui est très couteuse :
au moins une fibre dédiée par utilisateur entre le POP (Point Of Presence) et l’abonné donc
mutualisation de la fibre.
Une fibre unique part du central et dessert plusieurs habitations, lesquelles sont raccordées à
cette fibre au niveau d’un équipement passif (coupleur ou splitter, sorte de « multiprise »),
placé à proximité de la zone à desservir. Chaque maison reçoit toutes les informations
envoyées par l’équipement central, l’OLT (Optical Link Terminal) ; l’équipement récepteur,
ONT (Optical Network Termination) de chaque abonné assure le filtrage. Cette architecture
permet des économies sur la quantité de fibres à poser, et donc sur le dimensionnement des
infrastructures d’accueil. Technologie déjà largement utilisée pour connecter les entreprises
mais qui est très couteuse : au moins une fibre dédiée par utilisateur entre le POP (Point Of
Presence) et l’abonné. Mutualisation de la fibre c'est-à-dire une seule fibre au niveau du POP
partagée entre N utilisateurs (8, 16, 32, …) ce qui permet une flexibilité dans l’allocation de la
bande passante avec une infrastructure plus légère.
25
Figure II.3 : Réseau multipoint passif
c) Le point-multipoint actif
Ce tableau donne une comparaison entre l’architecture PON et l’architecture point à point
26
Mutualisation de la fibre entre Une fibre dédiée par utilisateur
Utilisation de la le nœud et le coupleur jusqu’au nœud
fibre 1 fibre pour 32 abonnés
Allocation dynamique de la Bande passante non partagée
bande en fonction des besoins sur le réseau d’accès
des utilisateurs Les débits annoncés sont
Allocation de la Jusqu’à 1 Gbit/s en crête par conditionnés au fait qu’il y ait
bande passante abonné suffisamment de bande
passante après le nœud
d’agrégation
Adapté pour le résidentiel et Adéquat pour un habitat
Lieux pour les zones de forte densité dispersé ou pour des liaisons
d’installation spécialisées
La figure II.5 met en évidence cette différence entre les deux types de réseaux principalement
dans le déploiement de la fibre optique entre le nœud central et les récepteurs.
27
Donc il s’agit d’un réseau local dont le moyen d’interconnexion est la fibre optique et donc il
a les mêmes qualités mais avec un débit plus important principalement.
FTTH/FTTO
(Fiber To The Home / Fiber To The Office) : la terminaison de réseau optique, qui est
propre à un abonné donné, est implantée dans ses locaux. La fibre va donc jusqu'à son domicile
ou son bureau, et la partie terminale en cuivre est très courte.
La terminaison de réseau optique est localisée soit au pied de l'immeuble, soit dans un local
technique généralement situé en sous-sol, soit dans une armoire ou un conduit de palier. Elle
est partagée entre plusieurs abonnés qui lui sont raccordés par des liaisons en fil de cuivre.
28
FTTC/FTTCab
(Fiber To The Curb / Fiber To The Cabinet) : la terminaison de réseau optique est
localisée soit dans une chambre souterraine, soit dans une armoire sur la voie publique, soit
dans un centre de télécommunications, soit sur un poteau. Selon le cas, il est envisagé de
réutiliser le réseau terminal en cuivre existant ou de mettre en œuvre une distribution terminale
par voie radioélectrique [8].
APPC (Advanced Peer to Peer Communications) introduit par IBM dans le cadre
de l’évolution « décentralisatrice de son architecture de communication SNA;
29
II.3.6 Les systèmes d’exploitation des réseaux locaux
Il n’est pas question que les utilisateurs gèrent directement ces protocoles; aussi, des logiciels
complets ont-ils été mis au point pour fournir des environnements « intégrés ».
Leur histoire, bien que récente, est assez mouvementée. Après un jeu de rapprochements,
alliances et divorces, la situation se décante avec la prééminence de deux familles de
systèmes, NetWare de Novell, et NT serveur de Microsoft.
Avant d’en arriver là, la prééminence de MSDOS sur les micro-ordinateurs, peu adapté à
la gestion partagée de fichiers, avait favorisé la montée d’un logiciel plus efficace qui coopère
avec DOS et accélère les procédures les plus courantes d’un réseau local (gestion des noms,
demande d’envoi de données, de messages,...), c’était Netbios.
Netbios peut ainsi mettre en œuvre un des protocoles listés ci-dessus. Ce logiciel a en fait
joué un rôle important en permettant à plusieurs types de réseaux locaux, différents au sens
des « couches basses » (c’est-à-dire type de support et protocole associé) de supporter les
mêmes logiciels gestionnaires, dans un contexte commun DOS + NETBIOS.
NetWare de Novell utilise son propre protocole (IPX et aujourd’hui IP avec la version 5)
et gère la totalité des opérations de transfert entre un serveur de fichiers et un logiciel
fonctionnant dans chaque station. Les logiciels « serveurs » et ~station » apparaissent comme
de simples applications du Dos, mais n’utilisent pas les procédures communes du Dos pour
accéder aux ressources. Bref, NetWare se présente à l’origine comme un logiciel Dos, mais se
passe de ses services. Aujourd’hui la famille NetWare domine largement le marché, avec une
30
large gamme de versions supportant n’importe quelle topologie, et capable de communiquer
avec d’autres environnements que Dos (Unix, Apple,...); C’est ce qu’on appelle
l’interopérabilité.
Le choix entre NetWare et Microsoft NT est sans doute plus crucial que le choix de
l’architecture couche basse (Ethernet ou Anneau à jeton). Il est d’autant moins simple que
l’évolution est rapide. NetWare peut compter sur un parc installé important, sur une
technologie plus avancée. [6]
Un serveur peut aussi assurer des fonctions plus spécialisées, à côté de celle de serveurs
de fichiers à usage général: on pourra trouver des serveurs d’impression, des serveurs de
communications (Web erveur, messageries, fax, accès distants,...), des serveurs de bases de
données,...
L’architecture de ces serveurs est un des domaines les plus évolutifs de l’informatique
aujourd’hui. Sur le plan matériel, on voit apparaître des architectures spécialisées, à base de
microprocesseurs rapides, avec des systèmes d’accès disques performants.
Les systèmes d’exploitation de ces serveurs sont multitâches pour être capables de servir
simultanément plusieurs stations. Sans aller plus loin dans la description, disons simplement
que le choix se situe entre des systèmes d’origine mini (Unix, AS400,..) ou des systèmes
micro, préemptifs ou non.
Sur le plan logiciel, les serveurs de réseaux locaux se spécialisent également sous la forme
de modules s’associant avec les systèmes d’exploitation. C’est le cas pour la fonction la plus
demandée de partage de ressources. Novell a préféré la méthode des NetWare Loadable
Module (NLM) qui permet de personnaliser NetWare en faisant une sorte de bus logiciel sur
lequel viennent se connecter des logiciels spécialisés.
31
Il y a trois grands types d’applications supportées par les réseaux locaux: bureautiques,
informatiques et temps réel.
a) Bureautiques
On peut également y inclure les tâches de gestion du temps (les agendas) ainsi que tous les
logiciels de communications, comme les messageries.
b) Informatiques
c) Temps réel
Le contrôle informatique de processus, dans le monde industriel, utilise les réseaux locaux
à accès déterministe, comme on l’a vu le Token Ring, car ce type de réseau local permet à la
fois des débits élevés et une garantie de la promptitude. [7]
Ces travaux de simulations ont été réalisés avec Packet Tracer permettant de modéliser et
de simuler un réseau en choisissant le mode connexion et en variant les paramètres les plus
importants.
32
Il est possible de configurer la passerelle par défaut, ainsi que l’adresse du serveur DNS. Il
est possible aussi de configurer l’adresse IP et le masque de sous-réseau.
Ces résultats montrent comment est reçu un signal émis via fibre optique de longueur
500m de sur un réseau de 16 utilisateurs et avec une LED de 850nm :
33
(a)
(b)
(c)
II.4 Conclusion
34
Donc le réseau LAN par fibre optique n’est autre qu’un réseau local déjà connu et va donc
hérité de toutes ses caractéristiques, sauf que le moyen d’interconnexion diffère :
Les applications à haut débit mettent en œuvre des composants d’émission (LASER)
différents des composants LED.
Ces nouveaux types d’émetteurs n’excitent pas la fibre dans les mêmes conditions que les
LED. Une même fibre peut ainsi présenter des caractéristiques et performances différentes
selon qu’elle est éclairée par une source lumineuse classique LED ou par un LASER [3].
Pour assurer une telle communication il faut assurer le bon fonctionnement de chaque
partie du système de transmission optique. A savoir l’émetteur, la fibre et le récepteur. Dans
le chapitre suivant on va s’intéresser plus particulièrement à la partie « émetteur » : voir les
différents types et leurs caractéristiques les plus importantes.
35
Chapitre III
La diode électroluminescente
(la LED)
36
III.1 Introduction
Les performances de ces systèmes optoélectroniques sont étroitement liées à celles des
composants émetteurs. L’évaluation, l’amélioration, ou la bonne utilisation de ces émetteurs
reposent sur la mesure précise des paramètres fondamentaux qui interviennent dans chaque
utilisation [12].
Cette source de lumière, soit une diode laser à semi-conducteur, soit une diode
électroluminescente. Les diodes laser offrent généralement plus de possibilités que les LED.
Elles coutent toute fois plus chère et leur montage est plus complexe. On emploi
généralement les diodes laser pour les liaisons longues et les LED pour les liaisons courtes
distances.
III.2 La luminescence
Quand l'émission de lumière suit l'excitation, on parle de fluorescence ; quand le délai est
plus long, on parle de phosphorescence.
37
l'électroluminescence, utilisée dans les diodes électroluminescentes (LED),
la photoluminescence (PL) : dans les tubes luminescents ; ou photoluminescence
dans les poussières interstellaires ;
La catholuminescence résulte du bombardement par un faisceau d'électrons. La
triboluminescence est due à une excitation mécanique alors que la
chimiluminescence fait suite à une réaction chimique.
la triboluminescence (contrainte mécanique), visible en écrasant du sucre dans
l'obscurité ;
la radioluminescence lorsque sa source est la désintégration radioactive d'un corps;
la sonoluminescence consistant à la variation de la taille des bulles d'un gaz
luminescent
a) Transition radiative
La transition radiative est obtenue par la transition électronique qui assure le passage d’un
électron d’un niveau W2 à un niveau W1 inférieur au premier en émettant de l’énergie
lumineuse h sous formes de photons, avec :
Eg = h c/
(III.2)
où :
38
Cette relation est importante, elle permet de choisir le matériau (Eg) pour émettre la
longueur d’onde voulue, la figure 1 schématise ce principe
Wc
Eg Lumière
Wv
Les transitions radiatives sont caractérisées soit par des transitions directes ou indirectes.
39
La transition indirecte signifie le passage par un autre niveau intermédiaire et
dans ce cas il y a modification de la quantité de mouvement (vibration, phonon).
Ces types de transitions sont observés dans les semi-conducteur à bande interdite
indirecte (Ge, Si, GaP, AlP,..). ceci est montré par la figure suivante.
40
E2
H
E1
(b)
Emission spontanée
Lorsque les atomes du niveau supérieur sont excités par des photons d’une lumière
extérieure de fréquence f0, alors il y a transition radiative de lumière avec la même
fréquence d’excitation f0, ce processus est appelé émission stimulée et c’est la base du
fonctionnement de la diode laser, ce type d’émission est illustré par la figure ci-contre.
E2 E2
H H
H
E1 E1
(c) (a)
H
Emission stimulée Absorption
41
L'électroluminescence est le résultat de la recombinaison radiative des électrons et des
trous électroniques dans un matériau (généralement un semi-conducteur). Les électrons
excités libèrent leur énergie sous forme de photons (c'est-à-dire de lumière). Avant
recombinaison, les électrons et les trous sont séparés les uns des autres en raison de
l'induction (semi-conducteur) dans le matériau pour former une jonction (dans des dispositifs
électroluminescents de semi-conducteur comme des LED), ou en raison de l'excitation par
impacts d'électrons de haute énergie accélérés par un fort champ électrique (comme avec le
phosphore dans les affichage électroluminescents) [15].
Sous l'effet d'une différence de potentiel appliquée entre les deux couches, des électrons
pénètrent dans la couche de type N. Ce qui équivaut à une injection de trous dans la couche de
type P. A l'interface de ces deux zones, les électrons et les trous se recombinent en donnent
naissance à un photon. D'où l'émission de lumière, cette figure illustre ce principe.
Ce type d’émission obtenu par l’injection de porteurs minoritaires à travers une jonction
PN polarisée en direct augmente la concentration des porteurs libres. Cela signifie qu’il y a de
42
nombreux trous dans la bande de valence et de nombreux électrons dans la bande de
conduction.
La structure de cette jonction PN est donc classique et pour qu’il y ait recombinaison, il
faut vaincre la barrière de potentiel et par polarisation en direct, on va créer une injection de
porteurs.
Ces matériaux sont obtenus par l’assemblage de matériaux binaires à constante de réseau
fixe afin d’ajuster la longueur d’onde d’émission à celle souhaitée [16].
43
Figure III.7: Matériaux utilisés pour les télécoms optiques
III.3.1 Historique
44
Nick Holonyak Jr. (né en 1928) est le premier à avoir créé une LED à spectre visible en
1962[17]. Pendant longtemps, les chercheurs ont cru devoir se limiter aux trois couleurs :
rouge, jaune et vert. La diode bleue a été mise au point en 1990 par le Dr. Shuji Nakamura,
alors employé par la société (en) Nichia, suivie par la diode blanche, point de départ de
nouvelles applications majeures : éclairage, écrans de téléviseurs ainsi que la transmission de
données [18].
Une LED se présente sous forme de composant à monter en surface (SMD) ou d’un
composant à piquer. Elle est constituée des éléments, détaillés ci-dessous par la figure 8 :
1a : anode (longue)
1c : cathode (courte)
La puce de la diode est connectée aux électrodes, entourée par un réflecteur et encapsulée
dans une résine époxy en silicone (pour les diodes haute puissance).
45
Comme le montre la figure, ce composant peut être encapsulé dans divers boitiers destinés
à canaliser le flux de lumière émis de façon précise : cylindrique à bout arrondi en 3, 5, 8 et
10 mm de diamètre, cylindrique à bout plat, rectangulaire, sur support coudé, en technologie
traversant ou à monter en surface.
Pour les composants à piquer, la cathode est plus courte que l’anode et l’époxy forme un
plat au droit de l’anode pour en permettre l’identification sur un composant monté.
Pour les composants de surface les constructeurs ont leurs propres conventions de
marquage à considérer au cas par cas.
46
C’est lors de la recombinaison d’un électron et d’un trou dans un semi-conducteur qu’il y
a émission d’un photon. En effet, la transition d’un électron entre la bande de conduction et la
bande de valence peut se faire avec la conservation du vecteur d’onde . Elle est alors
radiative (émissive) et elle s’accompagne de l’émission d’un photon. Dans une transition
émissive, l’énergie du photon créé est donnée par la différence des niveaux d’énergie avant
(Ei) et après (Ef) la transition : h = Ei − Ef (eV)
Une diode électroluminescente est une jonction P-N qui doit être polarisée en sens direct
lorsqu’on veut émettre de la lumière. La plupart des recombinaisons sont radiatives. La face
émettrice de la LED est la zone P car c’est la plus radiative [15].
47
Figure III.9 : Principe de fonctionnement de la LED
III.3.5 Avantages
48
Les fabricants proposent de nombreux types de diodes aux spécificités différentes. On
peut citer le type le plus répandu : les diodes à l'GaAs, ce sont les plus économiques et ont un
usage général. Bien qu'elles nécessitent une tension directe plus élevée, les diodes à l'GaAlAs
offrent une plus grande puissance de sortie, ont une longueur d'onde plus courte (< 950 nm, ce
qui correspond au maximum de sensibilité des détecteurs au silicium) et présentent une bonne
linéarité jusqu'à 1,5 A.
Enfin, les diodes à double hétérojonction (DH) GaAlAs offrent les avantages des deux
techniques précédentes (faible tension directe) en ayant des temps de commutation très courts
(durée nécessaire pour qu'un courant croisse de 10 % à 90 % de sa valeur finale ou pour
décroître de 90 % à 10 %), ce qui permet des débits de données très élevés dans les
transmissions de données numériques par fibres optiques. Les temps de commutation
dépendent de la capacité de la jonction dans la diode [16].
b) Caractéristiques techniques
Les caractéristiques techniques sont données par les documentations du produit :
Vf ou fowerd voltage : c’est la tension de fonctionnement de la diode. Les fiches
techniques donnent généralement une tension minimale, une tension typique pour
49
un courant donné et une tension maximale. La tension typique au courant nominal
permet d’obtenir les caractéristiques optiques valus.
If maximum : intensité maximale du courant pulsé (supérieur à If)
Vr Reverse voltage : tension maximale acceptable en polarisation inverse.
Les températures de fonctionnement et de stockage.
Selon ces caractéristiques techniques, on peut distinguer deux types de LED [17] :
LED standards
La LED montée en surface, est pourvue, sous son semi-conducteur d’une pastille
de dissipation de la chaleur, cette pastille sera collée sur le circuit électrique. Si un
accroissement de température ambiante conjugué aux apports de chaleur de la
LED et des autres composants du circuit pouvait conduire à un dépassement de la
température maximale de la jonction.
c) Caractéristiques électriques
Ces caractéristiques sont sensiblement identiques à ceux d’une jonction PN. Son seuil
de conduction est cependant plus élevé et dépond de la longueur d’onde lumineuse
dominante.
50
La tension inverse maximale admissible sans dommage. Vis-à-vis de la tension
inverse. La LED est plus fragile qu’une jonction PN et la limite courante est de -
5volts [21].
d) Caractéristiques optiques
Ce sont les caractéristiques qu’on peut prendre en compte pour choisir une LED.
On trouve des LED à usage général dans les teintes bleue, verte, jaune, rouge et
proche infra rouge. On constitue actuellement des LED à émission ultraviolette et à
spectre blanc.
les LED de faible puissance < 1 W. Ce sont les plus connues du grand public car
elles sont présentes dans notre quotidien depuis des années. Ce sont elles qui
jouent le rôle de voyant lumineux sur les appareils électroménagers par exemple.
Les LED de forte puissance > 1 W. Souvent méconnues du grand public, elles
sont pourtant en plein essor et leurs applications sont souvent ignorées : flashes de
téléphones portables et même éclairage général. Le principe de fonctionnement
est certes le même, mais des différences importantes existent entre les deux
familles. Il en résulte qu'elles ont chacune leur champ d'application propre.
Toutes ces caractéristiques aussi bien que d’autres vont être détaillées dans ce qui suit
par des courbes explicites.
51
proches du vert. Les efforts colossaux effectués en recherche et développement pour les LED
blanches leur a permis d'être aussi efficaces (voire plus) que les LED de couleur.
La limite théorique d'une source qui transformerait intégralement toute l'énergie
électrique en lumière visible est de 683 lm/W. Pour cela, il faudrait qu'elle possède un spectre
monochromatique de longueur d'onde 555 nm. L'efficacité lumineuse théorique d'une LED
blanche est de l'ordre de 300 lm/W. Ce chiffre est inférieur à 683 lm/W du fait que l'œil
discrimine toutes les longueurs d'ondes hormis à 555 nm.
L'efficacité lumineuse des LED blanches de dernière génération est supérieure à celle des
lampes à incandescence mais aussi à celle des lampes fluocompactes ou encore de certains
modèles de lampes à décharge. Le spectre de la lumière émise est presque intégralement
contenu dans le domaine du visible (les longueurs d'onde sont comprises entre 400 nm et
700 nm). Contrairement aux lampes à incandescence et aux lampes à décharge, les LED
n'émettent quasiment pas d'infrarouge.
L'efficacité lumineuse dépend de la conception de la LED. Pour sortir du dispositif (semi-
conducteur puis enveloppe externe en époxy), les photons doivent traverser (sans être
absorbés) le semi-conducteur, de la jonction jusqu'à la surface, puis traverser la surface du
semi-conducteur sans subir de réflexion et, notamment ne pas subir la réflexion totale interne
qui représente la grosse majorité des cas. Une fois arrivé dans l'enveloppe externe en résine
époxy (quelquefois teintée pour des raisons pratiques et non pour des raisons optiques), la
lumière traverse les interfaces vers l'air à incidence proche de la normale ainsi que le permet
la forme de dôme avec un diamètre bien plus grand que la puce (3 à 5 mm au lieu de 300 µm).
Dans les LED de dernière génération, notamment pour l'éclairage, ce dôme plastique fait
l'objet d'une attention particulière, car les puces sont plutôt millimétriques dans ce cas et le
diagramme d'émission doit être de bonne qualité. À l'inverse, pour des gadgets, on trouve des
LED quasiment sans dôme [23].
Toutes ces caractéristiques aussi bien que d’autres vont être détaillées dans ce qui suit par
des courbes explicites.
52
Largeur du spectre d’émission : la non monochromocité est cause de dispersion
chromatique, plus particulièrement sensible en 3ème fenêtre. La figure 10 représente
un diagramme de type intensité correspondante en fonction de la longueur d’onde.
Courbe courant-tension : elle représente la réponse en courant (I) d’une LED traversé
par une tension (V).
Ces caractéristiques ainsi que d’autres seront détaillées dans ce qui suit.
La zone spectrale générée par les LED est à bande étroite. La longueur d'onde dominante
détermine l'emplacement de la couleur de la diode. Par rapport aux lampes fluorescentes
colorées, les LED présentent une saturation supérieure. De la composition du semi-conducteur
dépend le spectre lumineux émis. Pour une puissance installée identique, les faisceaux
lumineux des LED de couleur ne sont pas uniformes.
λp : longueur d'onde du spectre dont le flux énergétique relatif est maximum (λpeak
= peak wavelength)
Δλ: largeur spectrale à mi-hauteur.
Elle est de l'ordre de 10 à 40 nm. Il s’agit de l’intervalle pour lequel le flux énergétique relatif
reste supérieur à la moitié de la valeur maximale. [22]
53
Figure III.10 : Représentation schématique de la largeur spectrale de la LED
A l’heure actuelle nous pouvons trouver des LED dont les longueurs d’onde balayent le
spectre visible. Les valeurs présentes dans ce tableau sont celles rencontrées couramment sur
les LED du commerce. Les LED roses et blanches ne figurent pas dans ce tableau car leur
couleur est le fruit de la superposition de différentes longueurs d'onde. Pour les LED blanches
on utilise la température de couleur pour les distinguer.
Couleur λ (nm)
UV 395
Bleu 430-470
Vert 525-565
Jaune 585-590
Orange 600-620
Rouge 625-655
Les LED possèdent des longueurs d'ondes différentes car elles sont constituées de
matériaux différents (donc de gap différent).
Dans notre cas, on va étudie les LED avec des longueurs d’ondes variant entra 650 et
1300nm.
Lors de mesures optiques sur les LED il est important de prendre en compte certains
phénomènes qui peuvent avoir des répercutions substantielles sur la qualité des mesures.
54
(III.4)
55
Figure III.12: Représentation schématique de la réponse en fréquence de la
LED
Pour étudier la caractéristique I en fonction de V d’une LED, il faut faire traverser cette
dernière par une tension V et mesurer le courant. Le Montage de cette expérience est
schématisé comme suit :
a) Courbe I(V)
(III.5)
Dans le cas d’une diode polarisée par une tension VD supérieure à 100mV, la relation
précédente peut être réduite à :
(III.6)
56
Figure III.14 : Courbe caractéristique courant –tension d’une jonction P-N
On remarque que la tension de seuil (tension à partir de laquelle des photons sont émis
qu’on va détailler ultérieurement) de la diode prise dans cet exemple est aux alentours de 1.5
V. Voir figure suivante (I (mA) en ordonnée et V en abscisses)
I(mA)
I= f
(V)
V(volt
)
(III.7)
57
: Constante de Boltzman
: Charge d'un électron
Il n'est pas possible de déterminer Is car nous n'avons pas T. En effet, T dépend du temps
qu'à duré l'expérience et du voltage (de l'ampérage). Il faut extrapoler une loi T(U) ou T(i)
pour déterminer Is [21].
(III.8)
Cette détermination n’est pas aisée car d’une part la solution analytique n’est pas triviale
et d’autre part le paramètre IS est rarement connu avec précision. Mais il est possible
d’approcher la solution en exploitant une des modélisations simplifiées.
La tension de seuil est la tension à partir de laquelle des photons commencent à être
émis par la LED. Elle dépond du saut d’énergie à accomplir par les électrons pour passer de
leur bande de valence à leur bande de conduction.
Par contre, si la tension fournie aux bornes de la diode est supérieurs à la tension seuil,
la diode deviendra alors passante. La tension de seuil donne le niveau d’énergie nécessaire au
passage des électrons périphériques de leur bande de valence à leur bande de conduction
permettant ainsi le passage du courant dans la diode. La tension de seuil dépond de la nature
du semi-conducteur utilisé. Il est intéressant de noter que l'on retrouve parfois la valeur de la
tension de seuil sur la caractéristique expérimentale de la LED. La tension de seuil est liée au
fonctionnement d'une LED.
La tension seuil et la lumière émise par la LED dépondent des constituants de la jonction
PN, le tableau qui suit donne la tension de seuil et la longueur d’onde de la lumière émise en
fonction du semi-conducteur. En effet, selon les sources consultées et les expériences
réalisées, elles diffèrent parfois [25].
58
Couleur Longueur d’onde Tension de seuil Semi-conducteur utilisé
(nm) (V)
Rouge 610 < λ < 760 1,63 < ΔV < 2,03 arséniure de gallium-aluminium
(AlGaAs)
phospho-arséniure de gallium (GaAsP)
Orange 590 < λ < 610 2,03 < ΔV < 2,10 phospho-arséniure de gallium (GaAsP)
Jaune 570 < λ < 590 2,10 < ΔV < 2,18 phospho-arséniure de gallium (GaAsP)
Vert 500 < λ < 570 2,18 < ΔV < 2,48 nitrure de gallium (GaN)
phosphure de gallium (GaP)
Bleu 450 < λ < 500 2,48 < ΔV < 2,76 séléniure de zinc (ZnSe)
nitrure de gallium/indium (InGaN)
carbure de silicium (SiC)
59
Avantages Inconvénients
Faible échauffement hormis avec les LED Faible efficacité lumineuse par rapport aux
hautes performance. sources fluorescentes.
Utilisation à basse tension et basse puissance. Risque de danger pour les yeux en raison de
la forte luminance de la LED
60
III.3.10 Utilisation
Signalisation d’état d’appareils divers (lampes témoins en face avant ou sur le circuit,
tableaux de bord de voitures, équipements de sécurité)
Transmissions de signaux par fibre optiques qui est une application en plein essor en
ce moment
61
Les lumières LED peuvent flicker (clignoter) et par conséquent créer les 0 et 1 nécessaires
au transport des données numériques assez vite pour les envoyer vers divers appareils, elle
sont caractériser principalement par une puissance assez élevée.
Cette figure montre quelques types de LED.
Ce type de diode transforme les données au niveau de l’émetteur de leur forme électriques
à une forme optique pour qu’elles puissent passer le long de la fibre optique et mais qui
doivent être reconvertis au niveau du récepteur par un photorécepteur. Cette figure schématise
cette transmission de données.
Quand on applique une tension uAB > 0 aux bornes de la diode, des électrons libres se
déplacent de la zone N vers la zone P. Si uAB est supérieure à une limite appelée tension seuil
(uAB > us " 0,6 V), elle exerce sur ces électrons une force, , de sens inverse à et
plus intense : ils franchissent la jonction et vont combler les trous de la zone P ; les trous se
déplacent donc de la zone P vers la zone N.
Ces deux déplacements , dans la zone N des électrons de conduction de B vers A et dans
la zone P des trous de A vers B (ou des électrons de valence de B vers A), correspondent à un
courant électrique de sens P vers N : la diode est passante dans le sens AB (zone N reliée à la
borne - du générateur).
b) Diode bloquée
62
Quand on applique une tension uAB < 0 aux bornes de la diode, les électrons libres de la
zone N se déplacent vers B ; des électrons du fil de liaison de A avec le générateur rentrent
dans la zone P et y comblent des trous. La largeur de la jonction augmente.
La jonction exerce alors des forces électriques d'attraction sur les charges mobiles
(électrons libres de la zone N et trous de la zone P) qui s'opposent aux forces dues à la tension
du générateur. Un équilibre s'établit rapidement et les déplacements de ces charges s'arrêtent :
le courant transitoire est très bref, quelques nanosecondes (10-9 s). La diode est alors bloquée
(zone N reliée à la borne + du générateur).
Quand la valeur absolue de uAB < 0 atteint une valeur UA (tension d'avalanche), les
forces dues à la tension du générateur l'emportent et l'équilibre précédent est rompu : des
liaisons chimiques sont cassées (par la tension ou par les chocs des électrons libres accélérés),
libérant des électrons dont le nombre augmente rapidement (effet d'avalanche) ; ces électrons
traversent la diode qui devient passante en inverse.
Pour une diode ordinaire (faiblement dopée) UA est élevée (> 1000 V pour la diode 1 N
4007) : la puissance reçue est alors supérieure à la puissance maximale et la diode est détruite.
Pour éviter cela, on fixe une tension inverse maximale inférieure à UA (Uinv max = 1000 V
pour cette diode).
Pour une diode Zéner (plus fortement dopée), la tension d'avalanche est beaucoup plus
faible (ordre quelques Volts) et le phénomène peut-être contrôlé : la diode conduit en inverse
sans dommage pour des intensités limitées avec, entre ses bornes, une tension pratiquement
constante de quelques Volts, appelée tension Zéner (variable avec le dopage d'un modèle à
l'autre).
63
Figure III.18 : Résultats des expérimentations de la LED
Un banc de mesure a été mis en place au LNEINM afin de déterminer les caractéristiques
courant - tension et éclairement - courant de LED. Ces caractéristiques nous fournissent des
indications sur le fonctionnement intrinsèque des LED.
64
La LED était positionnée à une distance de 10 cm d’une photodiode au silicium de type
Hamamatsu 1337, elle-même reliée à un convertisseur courant-tension. La tension de sortie de
ce convertisseur était mesurée à l’aide d’un voltmètre.
La température de fonctionnement de la LED était de 20°C. Son courant d’alimentation
était déterminé à partir d’une mesure de tension aux bornes d’une résistance 100 Ohm. Une
mesure de tension aux bornes de cette LED était aussi effectuée.
III.5 Conclusion
Nous venons d'étudier les émetteurs de lumière en particulier les LED utilisées pour
l'émission de données sur un réseau par fibre optique, et nous avons étudié l’état de l’art des
travaux réalisés pour la caractérisation de la LED. C’est dans ce contexte que nous allons
expliquer dans le chapitre IV comment réaliser une connexion et dégager son budget optique.
65
Chapitre IV
La LED dans un système de
télécommunication optique
66
IV.1 Introduction
Pour bien caractériser la LED et étudier son comportement, il faut l’intégrer dans un
système de communication optique, dans ce chapitre nous allons montrer comment procéder
et dégager le budget optique de la liaison et introduire le logiciel permettant de communiquer
et d’envoyer des données.
Les systèmes de communications peuvent être soit numériques soit analogiques, chacun
d’entre eux a ses caractéristiques, dans ce qui suit on va étudier ces deux types de
communication pour s’intéresser plus spécialement au système numérique.
Driver Récepteur
numérique numérique
Signal Signal
Fibre
numérique numérique
Source Détecteur
optique optique
(A)
Driver Récepteur
analogique analogique
Signal
Signal Fibre analogique
analogique
Source Détecteur
optique optique
(B)
67
Figure IV.1 : système de communication numérique (A) et analogique (B)
Les émetteurs et récepteurs optiques peuvent être utilisé pour émettre (et recevoir) des
signaux de type numérique ou analogique, la figure 1 schématise ces deux mode de
transmission.
Dans le premier cas, la source émet deux niveaux de puissance optique, correspondant au
signal numérique « haut » ou « bas », dans le deuxième cas, la source émet une puissance
optique qui varie avec continuité, en fonction du signal analogique de pilotage.
68
IV.3.1 Mode de communication
La diode transforme les données au niveau de l’émetteur de leur forme électriques à une
forme optique pour qu’elles puissent passer le long de la fibre optique et qui doivent être
reconvertis au niveau du récepteur par un photorécepteur. La figure 2 schématise cette
transmission de données.
Photorécepteur
Ainsi on pourra constituer un réseau par fibre optique à base de LED en équipant bien-sur
chaque poste par une LED et un photorécepteur si on veut qu’il émette et reçoit en même
temps ce que l’on appelle émission en full-duplex comme le montre la figure 3; mais il peut
aussi fonctionner dans un seul sens c'est-à-dire émettre seulement, c’est ce que l’on appelle
liaison en half-duplex.
Cette émission en half-duplex est exploitée pour réaliser un type de réseau qui permet
d’avoir un niveau élevé de sécurité, ça permet de relier deux types de serveurs : elle permet
uniquement la recopie automatisée de fichiers ou d’arborescences complètes de répertoires de
l’ordinateur émetteur à l’ordinateur récepteur [27].
Photorécepteur
69
Les caractéristiques optiques et électroniques intrinsèques du matériel assurent qu’aucune
donnée ne peut être transmise du haut vers le bas, il n’existe donc pas de canal caché possible.
C’est cette propriété « matérielle » qui distingue fondamentalement la diode réseau d’un pare-
feu classique : Même s’il est possible de configurer un pare-feu pour bâtir une liaison
unidirectionnelle.
Le principal problème rencontré lors de la mise en place de cette partie matérielle est lié
au fait que la plupart des cartes et des convertisseurs optiques actuels vérifient
« intelligemment » l’état de la connexion pour fonctionner. Ils nécessitent donc la réception
régulière d’un signal sur leur port de réception, ce qui n’est pas le cas si on se contente
simplement de débrancher une des 2 fibres optiques [28].
70
a) Branchement et alimentation électrique d’une LED
b) Marge de puissance
Les puissances optiques aux différents points de la connexion sont liées par la relation
suivante :
PT – X.- PL = PR (IV.1)
Où :
71
supérieure à celle de l’émetteur). La figure IV.7 montre les différents composants et les
coupleurs qui les joints.
Fibre Fibre
PL PL PL
Emetteur Récepteur
Coupleurs
Figure IV.7: Schéma du montage d’une liaison optique
La différence de puissance ∆P du due à des différences de diamètre des fibres est par la
relation :
Application
Considérons une source caractérisée par une puissance de 12.5dBm introduite dans une
fibre 62.5µm avec une ouverture numérique NA=0.29.
Si la fibre utilisée est une 50µm avec NA=0.23, la puissance que la même source
introduira dans cette dernière sera la suivante :
72
P (dBm)
PT
d.x1
PL
d.x2
PR
X1 X2 I
la distance maximale
Les caractéristiques des composants introduits dans la liaison sont les suivantes.
Emetteur
Puissance optique PT dans la fibre -12dBm sur fibre 62.5/125 avec NA=0.275, et le
courant IF=60mA
Récepteur
NA= 0.275
73
Etant donné que l’ouverture numérique de la fibre repère est égale à celle du câble
(caractéristique de l’émetteur), la puissance optique PT introduite dans la fibre sera celle
nominale
PT = -12dBm (IV.4)
Pour garantir un taux d’erreur supérieur à 10-9, la puissance minimale PRm en entrée du
récepteur devra être la suivante :
Si l’on considère la perte introduite par les deux connecteurs (pouvant être évaluée à
environ 1.5dB par connecteur), l’affaiblissement maximal introduit par la fibre ne peut
dépasser la valeur de 21-3=18 dB.
Dmax = 18/3 = 6 km
L’émetteur est présent sur le panneau, utilisant la LED à 850nm qui a les caractéristiques
suivantes relativement à la puissance émise :
-15dBm Minimale
-12dBm Typique
-10dBm Maximale
74
On mesure la puissance optique correspondante émise par la LED en dBm et on constate
que la valeur est supérieur à la puissance minimale émise (-15dBm) une fois soustrait
l’affaiblissement dû aux deux connecteurs (3dB totaux), c'est-à-dire :
-15-3 = -18dBm.
En comparant par le bilan de liaison optique qui a été fait par le groupe de JEAN
JACQUES DAMLAMIEN EN 2008. Ils ont calculé la puissance de la manière suivante :
Les émetteurs : puissance optique de sortie en dBm= la valeur crête du signal optique.
Dépend du diamètre de cœur de la fibre puissance couplée à l'entrée de la fibre.
Les 2 tronçons sont reliés par une épissure mécanique : pertes de 0,5 dB .
Les connecteurs côté émetteurs et côté récepteurs sont du type ST : pertes de 2x0,5 = 1
dB .
Nous dans notre bilan elle est égale à 21dB pour une distance de 6km. Donc nous avons
eu plus d’atténuation du signal est ceci est du au type de connecteurs utilisés qui n’est pas
le même.
75
Pour assurer le transfert de données via le réseau (ou de façon plus simple entre deux
ordinateurs, il faut configurer ces terminaux de sorte qu'ils puissent communiquer entre
eux. Notre application va être nommée LED-communication.
Bien que l'utilisation de cette application pour accéder aux informations situées sur des
ordinateurs distants soit de moins en moins répandue, en raison de l'accessibilité du World
Wide Web, elle reste un outil utile pour configurer et tester ou contrôler notre connexion avec
d'autres sites.
Elle enregistre les messages transmis vers et depuis l'ordinateur ou le service, situé à
l'autre extrémité de la connexion. Elle est dotée d'une fonctionnalité de défilement, ce qui
vous permet de consulter du texte ayant défilé sur l'écran lors de sa réception.
On ne peut ouvrir qu'une seule connexion par session LED-connexion. On peut toutefois
démarrer plusieurs sessions LED-communication, en ouvrant une nouvelle connexion pour
chaque session, à condition que chaque connexion utilise un port de communication différent.
76
IV.3.3.3 Présentation des transferts de fichiers
On peut utiliser l'option d'envoi de fichier pour envoyer des fichiers de données ou
également utiliser l'option d'envoi de fichier texte pour envoyer des fichiers texte à la place
de données saisies au clavier. Cette option peut être utile, par exemple, lorsque vous devez
envoyer une chaîne saisie au clavier à un ordinateur distant en vue de résoudre des problèmes,
ou une longue chaîne saisie au clavier liée à une séquence de connexion à un ordinateur
distant ou un routeur.
IV.4Conclusion
L’étude que nous venons de faire dans ce chapitre va nous servir pour réaliser des
transmissions par fibre optique avec de la simulation en premier lieu en suite la mettre en
pratique avec une chaine de transmission concrète (ceci va être détaillé dans le chapitre V).
77
Chapitre V
Simulation et travaux
expérimentaux
78
V.1 Introduction
Notre objectif principal est d’évaluer les performances théoriques de la LED dans un
réseau local, dans les chapitres précédents, nous avons étudié la LED et ces caractéristiques
de manière théorique et dans ce chapitre nous allons procéder à la concrétisation de ces
résultats de la manière suivante :
La deuxième partie met à profit les résultats obtenus dans la première, afin de concevoir
une structure optique, à partir d’un cahier des charges (Budget optique tiré du chapitre IV).
Ainsi, nous dimensionnons en particulier une liaison fibre optique courte distance avec la
LED comme émetteur mais ceci après avoir validé les résultats de simulation des
caractéristiques de le LED par des mesures pratiques et montrer par la suite l’application qui
nous a permise de réaliser la connexion et de transmettre les données.
V.2Simulation d’une liaison par fibre optique avec la LED comme émetteur
Pour caractériser les sources optiques nous avons utilisé le logiciel de simulation, à
savoir OPTSIM qui est un logiciel de caractérisation de composant optiques et de simulation
de liaison dédié à la transmission par fibre optique développé par la société ARTIS Software
Corporation. Il permet de valider les configurations et d’optimiser les performances de
systèmes de transmission électro-optiques et qui est disponible au niveau du laboratoire de
recherche (optique) de l’INTTIC. Ce logiciel nous permettra d’étudier le comportement du
composant en question (la LED) et de l’intégrer dans une chaine de transmission et varier les
paramètres pouvant influencer sur la qualité pour optimiser le système et obtenir le modèle
approprié.
Pour simuler la LED on va l’intégrer dans une chaine de transmission simple, la figure 1
montre le montage de la liaison. Ceci va nous permettre d’étudier les caractéristiques
principales de la LED en fonction de la longueur d’onde principalement.
Une chaine de transmission est composée principalement d’un émetteur qui est la LED
dans notre cas sur la quelle on injecte les données qu’on veut émettre (générateur de données),
79
d’une fibre optique de longueur définie et d’un récepteur optique (la photodiode) qui va
réceptionner les données.
Pour cette première chaine de transmission nous allons définir les éléments comme suit :
Nous allons émettre des données (signal binaire) avec un débit de 50 Mb/s. Ces données
vont être convertis en un signal optique avec une LED dédiée à la transmission de données
pour la quelle on va varier la longueur d’onde (paramètre principal) et dont la modulation se
fait de manière interne et de puissance égale à 15dBm. Ce signal optique va traverser le long
d’une fibre 62.5/125 (multi mode) de 500m de longueur, et va être par la suite reconvertis et
accueillit par une photodiode (photorécepteur) qui soit compatible avec la LED utilisée
(même longueur d’onde). On applique le codage NRZ (Non Retour à Zéro).
Notons que ces données ne sont pas pris au hasard mais pour se rapprocher le plus de la
réalité.
Comme analyseurs on va utiliser l’analyseur du signal qui va nous données la forme du
signal au niveau de chaque nœud ainsi que l’analyseur du spectre qui va nous donner la forme
du spectre. Le diagramme de l’œil, et les facteurs de qualités : BER et Q qu’on va détailler
ultérieurement.
80
Nous avons pris plusieurs LED avec les longueurs d’onde respectives 650, 850 et
1300nm.
Le but de cette simulation est d’étudier l’influence du choix de la LED sur une chaine de
transmission.
a) Le spectre d’émission
La densité spectrale définie la distribution spectrale de la source de lumière.
La distribution spectrale est gouverné par un spectre d’émission spontané et suit une
gaussienne typiquement.
Les figures suivantes montrent le spectre de sortie des différentes LED donné par
l’analyseur du spectre, et on compare par rapport à la forme du spectre et à sa largeur.
LED650nm
LED850nm
Puissance (dBm)
Puissance (dBm)
LED1300nm
Puissance (dBm)
81
Figure V.4 : Spectre d’émission de la LED 1300nm
Interprétation
Le spectre d’émission des LED est de la même forme, c'est-à-dire que nous avons
toujours la forme de gaussienne, leurs 1/2 sont très proches (environ -17 dBm). On remarque
toute fois qu’avec la LED à 850nm on a un spectre plus étroit que celui de la LED à 1300nm
par contre celui de la LED à 650nm il est plus aplatit (p= -14dBm) et donc il y’a quand
même une atténuation du signal qui peut être due à la perte en ligne ou à la longueur de la
fibre ou à la puissance de la LED. On peut aussi parler de des LED qui sont
respectivement : 10, 12 et 13nm.
b) La courbe courant-tension
La courbe courant tension nous permet nous permet de montrer comment répond la LED
à un courant qui la traverse.
On va générer les courbes de courant en fonction de la tension des différentes LED.
Les figures 6 permettent de montrer ces résultats.
82
LED 1300nm
Interprétation
Ces courbes montre la réponse en tension des LED traversées par un courant variable, on
remarque que les LED réponde de manière différente : commençant par la LED 650nm : elle
commence à répondre à environ 45mV ce qui représente donc sa tension de seuil, par contre
celle de la LED 850nm est d’environ 20mV ce qui est un bon résultat en terme de réponse à la
tension qui la traverse et qui obéit bien à la loi exponentielle qui la régit et la montée est très
rapide donc on a une bonne émission dès que la tension seuil est atteinte. La LED 1300nm à
une tension seuil d’environ 25mV et donc il lui faut une tension supérieur pour que les photos
soient excités et encore la montée est lente donc l’émission nécessitera plus de tension.
83
LED 650nm
LED 850nm
LED 1300nm
84
Figure V.4 : Courbes de puissance des différentes LED
Interprétation
On remarque que la LED à 850nm permet d’émettre une puissance uniforme par rapport
aux autres LED, la montée de puissance de la LED à 650nm est lente par contre celle de la
LED à 1300nm est rapide. Donc la LED 850nm va nous permettre d’envoyer un signal avec
une puissance élevée et par conséquent éviter au mieux l’atténuation du signal et ceci de
manière monotone. Néanmoins la forme de cette courbe ne doit pas être une droite
théoriquement car la puissance doit se stabiliser en atteignant un certain niveau.
d) La réponse en fréquence
LED 650nm
85
LED 850nm
LED 1300nm
Interprétation
Sa forme, comme le montre les figures ci-dessus est obtenue en modifiant la fréquence du
signal sinusoïdal qui module la porteuse optique.
Pour la LED à 650 nm elle commence à se dégrader à environ 108 mais la dégradation est
rapide, celle de la LED à 850nm commence à se dégrader à la même valeur mais da
dégradation est plus au moins lente, par contre celle de la LED à 1300 elle diminue à une
fréquence plus faible 106.
86
Figure V.6 : Forme du signal à la sortie du générateur
LED 650nm
LED 850nm
87
LED 1300nm
Interprétation
On remarque que le signal est atténué dans tous les cas mais il est déformé avec la LED à
650nm ceci pour dire que cette LED a une faible puissance, par contre avec les deux autre
LED il garde sa forme avec une atténuation plus légère au niveau de la LED à 850nm.
Il faut noter que l’atténuation est due à tous les composants qui sont mis le long de la
liaison et qu’on peut résoudre ce problème en ajoutant un optimisateur d’atténuation.
88
(V.1)
Le facteur Q, ou facteur de qualité, est un autre critère de qualité d’un signal optique. Il
est obtenu à partir des statistiques de bruit (moyennes et écarts-types) des niveaux « 1 » et « 0
» du signal à détecter, donc plus ce facteur élevé au carré est petit plus la qualité est meilleur.
Le facteur Q est défini par :
(V.2)
On note que les trois LED donnent un bon résultat néanmoins le facteur BER de la LED à
850nm est nettement meilleur. On peut aussi appuyer cela avec le facteur Q qui est bien plus
inférieur pour la LED 850nm par rapport à la LED 650nm mais qui avoisine celui de la
LED1300nm. Et donc la qualité du signal émis par la LED 850nm est la meilleure.
Comparés aux facteurs de qualités fournis par le LASER cela reste très faible mais ils se
rapprochent de près des facteurs de qualités des LED dans des études qui ont été déjà faites.
Ce tableau présente ces facteurs pour des LED étudiées au laboratoire de métrologie [22].
89
850nm 1.25 0.145
90
Figure V.10 : Les diagrammes de l’œil des différentes LED
Interprétation
Les figures ci-dessus montre les diagrammes de l’œil pour les LED utilisées, on
remarque clairement que les ouvertures d’œil sont meilleures avec la LED à 850nm car il est
bien ouvert et donc nous permet d’apprécier la qualité de la transmission numérique et par
91
conséquent que la modulation est bien faite. Rappelons que le bruit et les interférences entre
symboles produisent la fermeture des yeux ce sui n’est pas notre cas. Cependant on peut noter
une atténuation du signal que l’on doit optimiser.
D’après tous ces résultats on a remarqué que la LED à 850nm donnait un bon résultat, on
peut confirmer cela en étudiant le spectre aussi. Mais le seul problème c’est qu’il y avait une
atténuation du signal qui doit être due à la faible puissance des LED, ceci peut être évité en
ajoutant un optimisateur d’atténuation ou l’amplificateur en d’autre terme à la chaine de
transmission comme le montre la figure suivante.
92
(a)
(b)
93
Figure V.13 : Analyse du spectre à réception après ajout de l’atténuateur
Interprétation
Dans cette partie de simulation nous allons utiliser la LED qui nous a donné le meilleur
résultat c'est-à-dire la LED à 850nm et on va modifier les paramètres de la transmission à
savoir : la longueur de la fibre, le débit binaire émis qui sont les paramètres les plus
importants dans un réseau local. Et voir comment cela va influer le comportement de la LED.
94
On va garder le même montage de la liaison utilisée plus haut et on va modifier la
longueur de la fibre : 1km, 4km et plus de 6km, on note les résultats suivants :
95
Figure V.16: Analyse du spectre avec des longueurs de fibre >6km
Interprétation
On constate qu’en dépassant une certaine longueur de fibre 6km on a une détérioration du
signal ceci commence à survenir même en dépassant 3km et donc la LED n’assure une bonne
transmission que pour une courte distance.
Dans cette partie nous allons voir comment va influencer la variation du débit émis sur le
comportement de la LED et quel résultat va cela donner à la réception.
20Mb/s
100Mb/s
1Gb/s
Les figures suivantes montrent les résultats obtenus : spectre d’émission à la sortie du
générateur (à gauche) et à la sortie du récepteur (à droit).
96
Débit= 20Mb/s
Débit= 100Mb/s
Débit= 1Gb/s
Interprétation
97
On remarque la LED a pu supporter des débits très élevés, mais elle donne toute fois un
meilleur rondement et émet le signal de manière fidèle à un faible débit.
Dans un premier temps, nous allons envoyer des fichiers de faible taille, puis nous allons
émettre de la voix puis de la vidéo et comparer les résultats à la fin.
On va envoyer un fichier de type texte et voir comme il va être reçu par les récepteurs.
Nous avons déployé dans ce montage 8 postes récepteurs (Photodiodes de 850nm) avec une
topologie en étoile, l’émetteur est une LED de 850nm (c’est la mieux appropriée en fonction
des résultats déjà obtenus) et la fibre est d’une longueur de 500m (en simulant un réseau
local). Le schéma suivant montre le montage du réseau ainsi que le détail de chaque récepteur.
98
Figure V.19:Forme du signal lors de l’émission de fichier texte
Interprétation
Le signal est émis par la LED est reçu par le récepteur optique avec une faible
atténuation, mais cela donne une bonne qualité.
Dans cette étape, on va envoyer des données plus volumineuses (voix et vidéo) et donc
plus gourmandes.
99
Flux vidéo
Figure V.22: Forme du signal : envoi de flux voix et vidéo (émission à gauche et
réception à droite)
Interprétation
Le signal est très mal réceptionné dans les deux cas et plus particulièrement lorsqu’il
s’agit d’un flux vidéo ce qui peut être expliqué par le débit élevé qui est demandé et que le
LED ne peut supporter donc on aura recours au LASER pour émettre ce type de données.
IF
Le signal numérique en entrée à travers un étage qui, piloté en condition ON/OFF permet
le pilotage ou pas de la source LED.
100
Quand le signal est élevé, le courant traversant la résistance RL circule dans la LED et cette
dernière émet une certaine puissance optique.
Quand le signal est bas, le courant IL est absorbé par la porte d’entrée du signal, le
courant IF est pratiquement nul, et aucune puissance optique n’est émise. Le courant direct de
la LED passe dans ce cas de zéro à une valeur maximale limitée par la résistance RL.
Un courant de pré polarisation est présent même si le signal numérique de pilotage est à
niveau zéro, par conséquent, la LED est toujours légèrement allumée. En réglant le
potentiomètre du minimum au maximum, le courant de pré polarisation varie d’environ 40 à
80mA.
101
directement par le BIAS. On connecte par l’intermédiaire de la fibre (62.5/125) la source au
mesureur de puissance optique et le mettre en marche et on le règle en Watt
LED SOURCE
BIAS
AN
Mesureur de
Voltmètre Ampèremètr
puissance
e
Figure V.25 : Schéma représentant le montage de l’expérience (mesure du
courant et de la puissance)
b) Résultats expérimentaux
On relève les résultats des différents appareils de mesures et on les reporte sur les courbes
qui sont sur le tableau 2
Courant- tension Puissance- Couant
102
LED
850nm
LED
1300nm
LED
650nm
Tableau V.2: Courbes caractéristiques des différents LED obtenues par des
mesures pratiques
c) Interprétation
Les résultats obtenus sont proches de ceux obtenus par simulation mais pas pour les
courbes de puissance car nous remarquons que dans ce cas la puissance se stabilise après
avoir atteint 1.2 mW pour la LED 850nm et 1.3mW pour la LED 1300nm et 1mW pour celle
103
de 650nm. Pour la LED 850 on a obtenue la courbe courant-tension typique de la LED, sa
tension seuil est de 20 mV ce qui conforme au résultat obtenus par simulation.
Dons nous concluons que la LED à 850nm est la mieux adaptée et qui donne le meilleur
résultat c’est pour cela qu’on va utiliser cette dernière pour réaliser notre chaine de
transmission de données.
Les données transmises par le micro ordinateur sont appliquées à un « line reciver »
(récepteur en ligne) qui les convertit.
Le codeur successif qui travaille avec une horloge à fréquence supérieure à celle des
données, converti, les nivaux +5v et 0v correspondent aux bits de données en un signal codé.
La photodiode détecte le signal codé. Les données sont amplifiées puis fournies au micro
ordinateur, ceci est montré par la figure 26.
Fibre Photodiode
850
Décodage
104
Figure V.27: La spécification des paramètres de la connexion.
On fait appel à l’application, les propriétés sont les suivantes: connexion au moyen de
COM, vitesse du port 56700b/s, mot de données 8 bits, flow control N, stop bit 1.
105
Figure V.28: Envoi de texte via l’application de communication.
Ces données ne sont pas inscrites directement sur l’écran, elles sont envoyées au port
série, codées, converties de signal électrique à lumineux puis transmises dans la fibre optique,
en suite procédés inverse se produit jusqu’à la broche du port série, le décodage, la
visualisation su l’écran de l’ordinateur.
On peut connecter l’oscilloscope dans les différentes sections pour examiner les formes
d’onde relatives aux données avant le codage et après la réception et le décodage et également
aux points de mesure intermédiaires.
Au moment de changer le codage, si l’on extrait de l’un des connecteurs la fibre parce
qu’un affaiblissement est introduit jusqu’à interrompre le canal, si on augmente la vitesse du
port série à 115.2 kb/s.
Dans ce cas le but réside dans la réalisation d’une connexion de transmission asynchrone
entre deux micro-ordinateurs, utilisant deux canaux en fibre optique comme le montre la
figure 29.
Nous utiliserons les deux ports séries disponibles COM PORT 1 et 2 (les ports RS 232),
TX : pour transmettre et RX : pour recevoir. On utilise pour les deux ordinateurs le même
programme d’émulation terminal (l’application que nous avons développé), il est
indispensable que les deux logiciels soient prédisposés de la même façon.
Il est possible d’envoyer des textes et des fichiers, et vérifier s’ils sont reçus correctement
dans le terminal de réception.
Lorsque l’envoi du fichier est en cours, il est possible de contrôler la vitesse réelle du flux
de données en bps ou cps (caractère par seconde).
Donc l’émission de données à savoir de fichiers a été faite avec succès ; le seul problème
survenu est lors de l’envoie de fichier très volumineux comme des fichiers vidéos.
Cette connexion a été réalisée entre deux ordinateurs qui constituaient un réseau, on peut
alors étendre l’expérience et généraliser en utilisant plusieurs ordinateurs.
V.6 Conclusion
107
La simulation que nous avons faite nous permis de dégager une configuration optimale
que nous avons confirmée avec les expériences pratiques et qui nous a permis de réaliser une
transmission de données par fibre optique avec la LED comme émetteur.
On s’est inspiré des études de simulations faites pour la caractérisation d’un réseau par
fibre optique mais en se basant sur le port COM et nous avons réussit à obtenir des résultats
qui se rapprochent confirmant la théorie qui nous dit que l’émission de données très
volumineuse (à partir de 1Gb/s) le signal se détériore.
Premièrement nous avons vu que la LED à 1300nm est la plus puissante mais son spectre
d’émission n’est pas aussi étroit que celui de la LED à 850nm qui est bien meilleur et donc
présente moins de dispersion chromatique.
Nous avons constaté que les LED ne donnaient pas un bon résultat dès lors que la
distance dépasse les 6km ou que le débit est très élevé (plus de 1Gbit/s) c'est-à-dire que le
signal n’est pas bien reçu par le photorécepteur.et donc nous aurons besoin d’un autre
émetteur qui n’est autre que le laser qui à une puissance très élevé et un spectre plus étroit.
On s’est inspiré des études de simulations faites pour la caractérisation d’un réseau par
fibre optique mais en se basant sur le port COM et nous avons réussit à obtenir des résultats
qui se rapprochent confirmant la théorie qui nous dit que l’émission de données très
volumineuse (à partir de 1Gb/s) le signal se détériore.
L’application que nous avons développé permet de faire communiquer le terminaux entre
aux via le port COM et donc d’envoyer et recevoir des données.
La LED dans un réseau local se comporte bien et permet d’envoyer des messages, des
fichiers. Cependant elle fait défaut lorsqu’il s’agit d’un flux de données important (vidéo par
exemple).
108
Conclusion et
perspectives
109
Conclusion et perspectives
Dans ce travail de thèse, un réseau par fibre optique avec la LED a été mis
au point après avoir étudié les caractéristiques des diodes LED électriques et
optiques et l’intégrer dans un réseau et voire comment elles se comportent. Pour
aboutir à la fin a un réseau optimisé.
Nous avons conclue que la LED permettait d’envoyer des données dans un
réseau local mais qu’elle présentait certaine limites liées à ses caractéristiques.
Commençant par la longueur d’onde : la LED à 650nm présentait une puissance
faible qui sera mal détectée par le photorécepteur, par contre la LED à 1300nm
était plus puissante mais avait une dispersion plus importante que le LED à
850nm et donc nous avons opté sur cette dernière pour réaliser notre réseau.
Ensuite nous nous somme intéressé aux paramètres externes à savoir la longueur
de la fibre utilisée qui ne doit pas dépasser quelques kilomètres et le débit qui ne
doit pas être très élevé sinon il ne sera plus détecté par le photorécepteur.
Nous avons pu à la fin envoyer et recevoir des donnes via la LED sur notre
réseau local et ceci en se référant aux résultats obtenus par la simulation et donc
ça nous a permis de les confirmer.
Ces résultats on été comparés par ceux obtenus et montrés [22] et cela
nous a permis de confirmer nos résultats.
110
La validité et les limitations du modèle sont discutées à travers des
comparaisons avec des simulations de réseau avec le LASER comme émetteur
par exemple, bien qu’on ait conclue à quelques limitations de ce réseau, et cela
par rapport au débit qui ne peut être très important ainsi que la distance.
Également, dans l’avenir proche on voit la LED dans les réseaux sans fil en
lumière visible, ce que l’on appelle « Smart Lighting ». L’intention est d'utiliser
des LED de basse puissance pour mettre en place un " éclairage intelligent "
assurant une communication sans fil entre divers équipements à partir d'un
réseau de type CPL (Courant Porteur en ligne) dont les points d'accès seraient
les LED.
111
existant. Il suffirait de remplacer les ampoules classiques par des ampoules de
type LED. Ce réseau aurait pour avantages une consommation basse, une haute
fiabilité tout en ne générant pas d'interférence (En mécanique ondulatoire, on
parle d'interférences lorsque deux ondes de même type se rencontrent. Ce
phénomène...) électromagnétique. De plus, il serait possible d'assurer un haut
niveau de sécurité, la lumière blanche ne traversant pas les surfaces opaques
(comme les murs), supprimant ainsi les fuites de données. Actuellement les
chercheurs estiment que le réseau pourrait atteindre une vitesse (La vitesse est
une grandeur physique qui permet d'évaluer l'évolution d'une quantité en
fonction du temps.) de 10 Mbps mais que ces performances pourraient être très
fortement augmentées avec les prochaines générations.
112
Annexe
Application LED-Communication
package Ledcommunication;
/**
* <p>Description: </p>
* <p>Company: </p>
* @author unascribed
* @version 1.0
*/
import java.awt.*;
import javax.swing.*;
import java.awt.event.*;
import java.io.*;
import javax.comm.*;
import java.util.*;
113
public int flowControlMode;
public Connexion() {
try {
UIManager.setLookAndFeel(UIManager.getSystemLookAndFeelClassName());
obtenir_port(nom_port);
ouvrir_port();
ecouter_port();
init_flux();
est_modifie=false;
// Frame1.connexion_etablie=true;
// Frame1.setTitle("LedCommunication:"+nom_con);
try{
portId=CommPortIdentifier.getPortIdentifier(nom);
try{
port=(SerialPort)portId.open("LedCommunication", 5000);
114
}catch(PortInUseException ex) {javax.swing.JOptionPane.showMessageDialog(null,"Le port est occupé par une autre
app");}
port.setFlowControlMode(flowControlMode);
port.setSerialPortParams(baudrate,dataBits,stopBits, parity);
try{
outputStream = port.getOutputStream();
try{
bufRead.close();
outputStream.close();
port.close();
javax.swing.JOptionPane.showMessageDialog(null,"port fermé");
//SerialPortEventListener
port.notifyOnDataAvailable(true);
port.addEventListener(this);
115
//-------------------procedure qui réagit a un evenement du port
switch (ev.getEventType()) {
case SerialPortEvent.BI :
case SerialPortEvent.OE :
case SerialPortEvent.FE :
case SerialPortEvent.PE :
case SerialPortEvent.CD :
case SerialPortEvent.CTS :
case SerialPortEvent.DSR :
case SerialPortEvent.RI :
case SerialPortEvent.OUTPUT_BUFFER_EMPTY :
break;
try{
byte[]readbuffer=new byte[1];
while(bufRead.available()>0){
int num=bufRead.read(readbuffer);
Frame1.recevoir(str);
break;
void nouveau(){
Frame1.par.afficher(Frame1.connexion);
path=null;
est_modifie=true;
116
Frame1.rafraichir();
Frame1.connexion_etablie=true;
// if (est_modifie)
case JOptionPane.YES_OPTION:{
if (est_modifie)
enregistrer();
}return true;
return false;
else {
try{
o.writeObject(this);
o.close();
est_modifie=false;
JOptionPane.showMessageDialog(null,"rate="+baudrate+" databi="+dataBits);
return true;
}catch(Exception ex){JOptionPane.showMessageDialog(null,"Exception");}
117
return false;
if (JFileChooser.APPROVE_OPTION == jFileChooser1.showSaveDialog(null)){
path = jFileChooser1.getSelectedFile().getPath();
if (path.indexOf(".cnx",0)==-1) path+=".cnx";
try{
// JOptionPane.showMessageDialog(null,"rate="+baudrate+" databi="+dataBits);
o.writeObject(this);
o.close();
est_modifie=false;
return true;
catch(Exception ex){JOptionPane.showMessageDialog(null,"Exception");}
return false;
if (Frame1.connexion.parity==SerialPort.PARITY_NONE)
return ("Aucun");
else
if (Frame1.connexion.parity==SerialPort.PARITY_EVEN)
return ("Impair");
else
if (Frame1.connexion.parity==SerialPort.PARITY_MARK)
return ("Marque");
else
if (Frame1.connexion.parity==SerialPort.PARITY_ODD)
118
return ("Pair");
else
return ("Espace");
if (Frame1.connexion.flowControlMode==SerialPort.FLOWCONTROL_NONE)
return ("Aucun");
else
if (Frame1.connexion.flowControlMode==SerialPort.FLOWCONTROL_XONXOFF_IN)
return ("Xon/Xoff");
else
if (Frame1.connexion.flowControlMode==SerialPort.FLOWCONTROL_XONXOFF_OUT)
return ("Xon/Xoff");
else
if (Frame1.connexion.flowControlMode==SerialPort.FLOWCONTROL_RTSCTS_OUT)
return ("Matériel");
else
// if (Frame1.connexion.flowControlMode==SerialPort.FLOWCONTROL_RTSCTS_IN)
return ("Matériel");
// else
//}
119
Acronymes
APPC: Advanced Peer to Peer Communications
120
TAN: Tiny Area Network
121
Bibliographie
[1] Systèmes de transmission sur fibre optique JOINDOT Michel 2005, vol. TEA1,
noTE7115, pp.
[2] Les enjeux du haut débit : « collectivités locale s et territoire s a l’heure des choix » Paris,
Palais du Luxembourg 12 novembre 2008.
[3] Accélérer le passage de la France au très haut débit Synthèse de l’étude « Déploiement
des réseaux très haut débit sur le territoire national » Janvier 2010.
[10] Le Réseau Local Jean-Pierre MARA, Price Whaterhouse & Cooper Juin 2002.
[14] Emission de lumière par une couche mince organique : les OLEDs (Organic Light
Emitting Diodes) Prof. Emérite René WINAND (ICME 1954) Conférence Delta du 30
septembre 2008.
[16] Les nouvelles diodes pour les télécoms optiques Sophie Bouchoule, Laboratoire de
photonique et de nanostructures (CNRS Marcoussis), Le 9 Avril 2010.
[17] Liaison par fibre optique. Émetteurs et récepteurs de lumière, G. Pinson - Physique
Appliquée Optoélectronique, Janvier 2009.
122
[18] Les diodes électroluminescentes : enjeux et perspectives, L'Association française de
l'éclairage, 2007
[19] Contrôle de la couleur d’émission d’une OLED, multicouche via la diffusion des
excitons 05 octobre 2008.
[21] Banc de caractérisation pour des lasers pompés par diode de puissance, Julien Didierjean,
François Balembois, Patrick Georges, Laboratoire Charles Fabry de l'Institut d'Optique-
Campus Polytechnique, 12 Mars 2007
[26] Application des LED dans l’éclairage intérieur, Université du Bruxelles, 4 Novembre
2010
[29] Comparaison des liaisons optiques et électriques par Mathias PEZ, Techniques de
l’Ingénieur, traité Électronique E 3 680, Mai 2008
Thèses de doctorat
Caractérisation du rendu des couleurs des diodes électroluminescentes (LED)
Métrologie des LED, 13e Congrès international de métrologie, Lille, 2007
Influence du courant d'alimentation et incertitudes, 14eme Congrès international de
métrologie, Paris, 2009
Caractérisation du rendu des couleurs des nouvelles sources : les diodes
électroluminescentes, Thèse de doctorat du Conservatoire national des arts et métiers
(Cnam) de Paris, dans la spécialité "Lasers, métrologie, communications", Nicolas
POUSSET, 2009
123
Résumé
La demande de plus en plus importante d’accroissement des capacités des réseaux de
transmission de données, due par exemple à l’avènement du protocole de communication
INTERNET, a fait rapidement naître un besoin important en composants devant permettre la
transmission rapide de l’information sous différentes formes (voix, image, son, etc…). Ces
nouveaux composants doivent répondre aujourd’hui à une double contrainte qui est, d’une
part, pouvoir être facilement intégrables dans des réseaux existants à base de fibres optiques
et, d’autre part, être compatibles avec les nouvelles techniques de transmission.
Notre travail de thèse consiste à caractériser les sources lumières à savoir les diodes LED
(Light Emitting Diode) utilisées pour les réseaux locaux c'est-à-dire à courte distance.
Dans un premier temps, on fait une caractérisation de plusieurs LED à différentes
longueurs d’onde.
Dans une deuxième partie, on étudie la LED dans un système de transmission par fibre
optique à différentes distances et à différents débits.
Ces travaux sont basés sur de la simulation en utilisant des logiciels scientifiques puis sur des
mesures et caractérisations pratiques au Laboratoire de recherche de Télécoms optique de l’INTTIC
Oran.
124
Abstract
The more and more important demand(request) of increase of the capacities of the
networks transmission data, owed for example to the succession(advent) of the INTERNET
protocol communication, quickly created a need mattering in components that must allow the
fast transmission of the information under various forms (voice, image, sound, etc.). These
new components have to answer a double constraint today which is, on one hand, power to be
easily integrable in existing networks with optical fibers and, on the other hand, to be
Our work of thesis consists in characterizing sources lights to know LED (Light Emitting
In the second part, we study the LED in a transmission system by optical fiber at various
These works are based on the simulation by using scientific software then on measures
and practical characterizations in the optical Research laboratory of Telecoms of the INTTIC
Oran.
125
Table des matières
Introduction générale … …….………………………………………………………....……1
II.3.3 Les différentes technologies d’un réseau LAN par fibre optique………………...21
126
II.3.5 Les différentes normes d’un réseau LAN……….………………………………..24
II.3.6 Les systèmes d’exploitation des réseaux locaux .………………………………..24
II.3.7 Les serveurs spécialisés ….........…………………………………………………25
II.3.8 Les applications supportées ….…………………………………………………..26
127
III.3.8 Caractéristiques optiques et éléctriques………….………………..…………….47
IV Conclusion …………………………………………………………………………….67
128
V.1 Introduction .....……………………………………………………………………….69
V.2 Simulation de la liaison par fibre optique avec la LED comme émetteur…..………...69
Bibliographie .…………………………………………….…………………………...107
Annexe …………………………………………………………………………………109
129