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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

Université des Sciences et de la Technologie d'Oran


-USTO-
Institut National des Télécommunications et des Technologies de
l'Information et de la Communication
-INTTIC-

Mémoire pour l'obtention du diplôme de Magister

Ecole doctorale- Département d’électronique

Option : Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication

Titre
Caractérisation et contribution des diodes LED pour la
transmission par fibre optique dans un réseau local

Présenté par

Melle MADANI Fethia Samia

Soutenu devant le jury composé de :

Mr BERRACHED.N Professeur (Université USTO) Présidant


Mr OUAMRI.A Professeur (Université USTO) Examinateur
Mr STAMBOULI.B. Professeur (Université USTO) Examinateur
Mr TEMMAR.A Professeur (Institut INTTIC) Encadreur
Mr OULD SAADI.H Maitre assistant A (Institut INTTIC) Examinateur
Invité

2010/2011
Dédicaces

”Le peu que je sais, c’est à mon ignorance que je le dois”


Sacha Guitry (1885-1957)

A mes très chers parents à qui je dois tout le bonheur de ma vie,


A mes frères et sœurs Fethennour, Redha, Chahrazed, et Lamia,
A ma tante Samira,
A tous ceux qui m’ont soutenu et qui se reconnaîtront.

2
Remerciements
Pour certains, il peut avoir peu de valeur à leurs yeux, mais pour moi, si j’en
suis arrivé là, c’est bien par la patience, la disponibilité, les précieux conseils des
gens qui ont croisé mon chemin.
Tout d’abord, je ne pourrais pas commencer les remerciements sans évoquer
la personne qui m’a proposée le sujet de thèse et qui m’a encadrée tout au long
de ces deux années : le Professeur TEMMAR Abdelkader. A travers nos
discussions, il m’a apportée une compréhension plus approfondie des divers
aspects du sujet. Je salue aussi sa souplesse, son ouverture d’esprit et sa bonne
humeur qui ont su me laisser une large marge de liberté pour mener à bien ce
travail de recherche.
Je remercie également Mr OULD SAADI Hocine pour son soutien, ses
directives et ses conseils durant la préparation de ce travail.
Ma gratitude au Professeur BERRACHED.N (Coordinateur de l’école
Doctorale), qui nous a suivie et soutenu. Et qui sans lui, mes conditions de
travail auraient sans doute été très différentes et beaucoup moins agréables.
Je remercie aussi Mr OUAMRI et Mr STAMBOULI pour le temps précieux
qu’ils m’ont consacré mais aussi pour leur présence.
Je ne peux oublier l’aide que m’a apportée ma chère GHANIA (technicienne
du laboratoire de Chimie-Université d’Oran) durant mes études.
Et pour finir, je remercie ma famille et mes amis de m’avoir soutenue et
supportée durant ces trois années de magister et en particulier mes chers parents,
mes frères et sœurs et tous les autres qui ont su m’aider pendant les moments
difficiles que j’ai pu avoir.

3
Introduction générale

4
Introduction
Comparée aux autres supports de transmission existants, la fibre présente une atténuation
quasiment constante sur une énorme plage de fréquences (plusieurs milliers de gigahertz) et
offre ainsi l’avantage de bandes passantes gigantesques, permettant d’envisager aujourd’hui la
transmission de débits numériques très importants (plusieurs terabit/seconde) exigés par la
multiplication des services et les besoins accrus de transmission d’images et de vidéos.

Très vite également, il est apparu que les systèmes optiques permettaient, par rapport aux
systèmes sur câble coaxial de capacité équivalente, un gain notable sur la distance entre
répéteurs-régénérateurs, qui passait de quelques kilomètres à quelques dizaines de kilomètres.
À partir de 1978 furent installés des systèmes travaillant à la longueur d’onde optique de 0,8
µm, acheminant un débit compris entre 50 et 100 Mbit/s, avec un espacement entre répéteurs
de 10 km, c’est-à-dire trois fois plus environ que les systèmes sur câble coaxial de capacité
équivalente [1].

La seconde génération de systèmes de transmission sur fibre optique, apparue dans les
années 1980, découle directement de la mise au point de la fibre monomodale et du laser à
semi-conducteur à 1,3 µm, longueur d’onde pour laquelle la dispersion chromatique (c’est-à-
dire la distorsion induite sur les signaux par la propagation) est minimale. Des débits
supérieurs à 1 Gbit/s, avec un espacement entre répéteurs de plusieurs dizaines de kilomètres,
sont alors atteints. Les portées de ces systèmes sont limitées par les pertes de la fibre, 0,5
dB/km dans le meilleur cas, et l’idée apparaît alors de développer des sources émettant à la
longueur d’onde de 1,55 µm pour laquelle l’atténuation est minimale. Néanmoins, ce gain est
détruit par l’effet de la dispersion chromatique, toutes les longueurs d’onde ne se propageant
pas à la même vitesse. Cette dispersion chromatique du matériau de la fibre est beaucoup plus
forte qu’à 1,3 µm et c’est d’elle que provient alors la limitation de la bande passante et donc
du débit. Des progrès simultanés tant sur les lasers émettant sur un seul mode que sur le
milieu de transmission (fibres à dispersion décalée) apporteront des solutions à ces problèmes
et les premiers systèmes travaillant à 1,55 µm apparaîtront à la fin des années 1980, avec un
débit supérieur à 2 Gbit/s.

Apparus à la fin des années 1980 et devenus très rapidement des produits industriels, les
amplificateurs à fibre vont apporter un bouleversement considérable dans le domaine des
communications par fibre optique : insérés dans la ligne de transmission, ils permettent de
compenser l’atténuation de la fibre et donc d’augmenter la portée des systèmes de
transmission, au prix de l’addition de bruit. Utilisés comme préamplificateurs, ils augmentent
la sensibilité des récepteurs optiques. Enfin, leur bande passante énorme (30 nm et même bien
plus aujourd’hui) permet d’envisager l’amplification simultanée de plusieurs porteuses
optiques juxtaposées dans le spectre, constituant ce que l’on appelle un multiplex. Ainsi naît
le concept de multiplexage en longueur d’onde (WDM Wavelength Division Multiplexing);
chaque fibre transportant un multiplex de N canaux est alors équivalente en capacité à N
fibres transportant chacune un canal, et il est aisément concevable que cette approche permet
potentiellement d’augmenter la capacité d’un réseau de manière très importante sans modifier
son infrastructure physique. Des systèmes utilisant cette technique, pour la plupart avec un
débit de 2,5 Gbit/s par canal, sont aujourd’hui en cours d’installation par tous les grands
opérateurs mondiaux dans leurs réseaux de transport pour faire face à la croissance du trafic

5
attendue dans les toutes prochaines années. Des systèmes à N ×10 Gbit/s sont déjà proposés
par les industriels et installés et l’évolution vers des multiplex à très grand nombre de canaux
et(ou) à grande capacité par canal va selon toute vraisemblance se poursuivre dans les
prochaines années, pour faire face au besoin de croissance de capacité que connaissent les
réseaux de transport comme les réseaux métropolitains.

Donc une diversité de besoins simultanés (n canaux vidéo/TV), internet, intranet,


télétravail, téléphone ainsi que la convergence et l’enjeu de l’optimisation des coûts
administratifs, technologiques et d’exploitation exige une telle infrastructure d’accès pérenne
est nécessaire.[2]

Figure 1 : Le réseau multiservices


Cependant il faut caractériser les composants de ce systèmes et les étudier de plus près à
savoir (l’émetteur, la fibre et le récepteur et d’autres moyens d’interconnexion).

L’émetteur qui peut être soit le LASER soit la LED, le LASER qui offre une puissance
considérable mais qui présente certains inconvénients, alors nous avons opté pour l’utilisation
de la LED pour les atouts qu’elle a.

Dans ce cadre ce travail s’intéresse à l’émetteur, en particulier les LED parce qu’il s’agit
d’un réseau courte distance, et parce qu’elles présentent des avantages qu’on va aborder.

Nous allons donc, caractériser les LED dans une transmission de données à courte
distance, pour cela, on commencera par une brève définition d’un système de transmission
optique (chapitre I), le (chapitre II) détaille les caractéristiques du réseau local, puis on
s’intéressera particulièrement aux émetteurs de lumière, en suite on va se focaliser sur la LED
en étudiant son principe de fonctionnement et ses caractéristiques (chapitre III), par la suite (le
chapitre IV) nous allons étudier les LED dans les systèmes de télécommunications par fibre
optique et à la fin (chapitre V) on montrera les résultats de simulation par le logiciel de
simulation OPTSIM et des expériences réalisées avec interprétations comparaison avec les
études déjà réalisées et conclusion.

6
Chapitre I
Système de
télécommunication optique

7
I.1 Introduction

Pendant longtemps, le transit d’informations sur les réseaux locaux se limitait à des débits
relativement faibles. Le bon fonctionnement de ce type de réseaux sur les infrastructures à
base de fibre optique va répondre à des besoins de débit toujours plus importants.

En 1966, l'idée était de faire passer, grâce à la lumière, les informations. Le gros problème
de l'époque est la perte de données qui s'effectue à cause du manque de précision. Il aura fallut
de nombreuses années pour que la fibre optique soit au point. [3]

I.2 Structure d’un système de transmission optique

Le réseau des télécommunications peut être considéré comme une toile extensible de
nœuds connectés entre eux, par des fibres optiques à certains endroits et, à d’autres, par des
fils électriques en cuivre. Certains nœuds de connexion, notamment le central, sont plus
importants que d’autres et supportent un trafic plus important. Ainsi, à certains nœuds
spécifiques, des systèmes sophistiqués de commutateurs permettent l’aiguillage de signaux
(voix, données ou vidéo) vers des liens spéciaux et bien déterminés. L’infrastructure du futur
tend à remplacer les fils en cuivre existants par des fibres optiques très performantes pour
aboutir à un réseau entièrement fait de composants optiques, le but est d’obtenir un réseau
performant, occasionnant le moins d’erreurs possible, rapide et à haut débit.
Encore récemment, la plupart du trafic des télécommunications contenait une partie
vocale, requérant un débit relativement faible. La prolifération rapide du réseau Internet
augmente considérablement de jour en jour les débits nécessaires. Le rôle de la fibre optique
pour assurer ces débits est de plus en plus incontournable. Les méthodes antérieures
consistaient à utiliser un signal optique, converti par la suite en signal électrique, puis amplifié
et enfin converti en signal optique.
Aujourd’hui, des fonctions telles que l’amplification et le multiplexage utilisent
exclusivement des composants optiques tendant ainsi à avoir des transmissions « Tout
Optique ». Nous donnerons par la suite les différents composants avec leurs performances et
leurs limites. La figure 1 montre un exemple typique de réseau actuel à deux nœuds, chaque
fonction est précisée. Comme on peut le constater, la partie électrique des signaux ne
concerne plus que les données en entrée et en sortie du réseau.

8
Ainsi, dans le système de transmission de la figure suivante, une série de bits de données
(correspondant généralement à un flot de données reçu à un nœud électrique) est envoyée sur
un modulateur, qui encode les données à l’aide d’un faisceau lumineux provenant d’un laser
pour transmission optique. Pour cela, une source lumineuse doit être focalisée sur une fibre
optique, cette dernière étant assimilable à une porteuse du signal dans la fibre. Quand la
lumière voyage dans la fibre, il peut y avoir des pertes significatives et une dégradation du
signal, cette dernière étant causée principalement durant la dispersion au sein de la fibre. Pour
reconstruire le signal, on utilise alors un régénérateur, qui compense les pertes, en amplifiant
principalement le signal.
Durant son trajet, le signal optique peut rencontrer un nombre plus ou moins important
d’interrupteurs optiques, de routeurs, etc… En fin de parcours, le signal est détecté par une
photodiode. Les données passent alors dans un décodeur, qui convertit le signal optique en un
signal électrique, en utilisant un canal par fibre. Des recherches ont pu démontrer que la
vitesse de transmission des données ne pouvait excéder 100 Gigabits par seconde (Gbps). En
pratique, les vitesses atteintes dans les réseaux classiques sont de l’ordre de 10 Gbps.

I.2.1 Composants d’un système de transmission optique

Un système de transmission numérique sur fibre optique comporte les dispositifs et


composants suivants comme le montre la figure1:

Amplificateur de
1 puissance 1
Source de
. .
lumière
Modulateur . . Photorécepteur
.n ..
n

Multiplexeur Démultiplexeur

Figure I.1 : Structure générale d’un système de transmission sur fibre optique

9
Cette structure est en faite composée d’éléments de base à savoir (source optique, canal de
transmission et d’un récepteur) ainsi que d’autres éléments que nous détaillerons ci-dessous.

a) Source de lumière ou émetteur

L’émetteur permet d’imprimer l’information à transmettre sur la porteuse optique. La


modulation utilisée est une modulation de l’intensité. Dans le cas idéal, il s’agit d’une
modulation par tout ou rien, l’un des états de la donnée binaire étant associé à la transmission
d’une certaine intensité, l’autre à l’absence de signal. En pratique, l’émetteur est caractérisé
par un taux d’extinction, écart (en décibel) entre la puissance transmise dans chacun des deux
états, qui n’est pas infini. Dans le cas d’un système WDM (Wave Division Multiplexing), on
compte autant de sources que de canaux ;

Comme déjà motionné nous avons plusieurs types d’émetteurs comme le montre cette figure:

 Les LED Light Emitting Diode (850nm),

 Les diodes à infrarouge qui émettent dans l'invisible à 1300nm,

 Les lasers, utilisés pour la fibre monomode, dont la longueur d'onde est 1310
nm ou 1550nm.

Fibre

Figure I.2 : Les différents émetteurs de lumière

10
b) Canal de transmission ou la fibre optique

L’élément principal de la fibre est le conducteur central communément appelé âme de la fibre
ou cœur. Il est composé d’une fibre de verre ou de plastique hautement raffiné dans lequel les
ondes optiques vont se propager. Ce conducteur est entouré d’une gaine optique d’indice de
réfraction inférieur à celui du cœur afin de confiner les ondes optiques dans le cœur. Le tout
sera ensuite recouvert d’un revêtement de protection pour protéger mécaniquement la fibre.
Le système de câblage en fibre optique repose sur des câblages regroupant un nombre pair de
fibres (une pour la transmission, une pour la réception).

c) Photorécepteur

Pour chaque canal, un photorécepteur qui convertit le signal optique en un signal électrique
qui, après filtrage et échantillonnage, permet de restituer l’information transmise.

Comme le signal à la sortie d’une longue fibre est faible, atténué et dispersé, le photo-
détecteur doit avoir de bonne performances en termes de gain, de bruit et une bonne
responsivité pour la longueur d’onde optique issue de la fibre. Il doit aussi avoir un niveau de
bruit minimal par rapport aux bruit des autres éléments, et un temps de réponse rapide ou une
bande passante suffisante.

d) Multiplexeur

Dans le cas d’un système WDM, un multiplexeur qui permet de juxtaposer les différents
canaux dans la bande ; permettant ainsi d’augmenter le débit.

e) Amplificateur optique

En général, un amplificateur de puissance permettant d’injecter dans la fibre une puissance


suffisante ; on peut avoir plusieurs types a savoir :

 Des amplificateurs en ligne qui sont insérés le long de la fibre pour en


compenser l’atténuation. La distance entre amplificateurs, appelée pas
d’amplification, est une caractéristique essentielle de la liaison ;

 Un préamplificateur : en général un préamplificateur (optique) de réception ;

f) Un démultiplexeur

11
Dans le cas d’un système WDM, un démultiplexeur qui permet de séparer les différents
canaux ;

I.2.2 Intérêt du système de transmission par fibre optique

La fibre optique peut donc avoir plusieurs applications notamment dans la transmission de
données. Les intérêts de ce procédé de transmission par fibre optique sont nombreux :

 Bande passante : la capacité de transmission d’information dépond de la fréquence


porteuse des signaux transmis. Les fréquences optiques sont de l’ordre de la centaine
de terahertz, qui est très grand par rapport aux fréquences radios. Pour les
télécommunications numériques, le débit des données en nombre de bits par seconde
devient très élevé. Ceci se traduit par le fait que la bande passante est beaucoup plus
large que pour les systèmes de télécommunications conventionnels.

 Pertes de transmission minimales : les fibres optiques sont des milieux de transport
de la puissance avec de faibles pertes par rapport aux câbles torsadés. Les fibres
commerciales ont des pertes de transmission optique de l’ordre de 0.2 dB/km. En plus,
l’introduction des fibres dopées Erbium sur des courtes distances va permettre
d’amplifier le signal.

 Guidage diélectrique : les fibres sont formées de silice. Par conséquent elles
présentent une immunité aux ondes électromagnétiques indésirables, et les signaux
dans les fibres ne sont affectés par aucune interférence originaire des câbles de
puissance. De plus, en présence de plusieurs fibres dans le même faisceau de câbles, il
n’y a pas d’interférences entre les fibres contigües.

 Sécurité : le signal transmis n’est pas radiatif, le signal ne peut pas s’échapper de la
fibre.

 Poids léger : les fibres optiques ont un diamètre très petit de l’ordre de 125 microns
pour les fibres monomodes. Leur rayon de courbure est très inférieur aux câbles
torsadés. Ce faible poids est important dans les systèmes embarqués, et plus
généralement les satellites.

I.3 La fibre optique dans les réseaux de télécommunication

12
La fibre optique grâce aux performances avantageuses qu'elle permet, est utilisée de plus
en plus à l'intérieur des réseaux de télécommunications. Avec l’avenue de l'internet et des
échanges numériques son utilisation se généralise de plus en plus jusqu'à venir chez le
particulier.

Du fait de leur besoin, les opérateurs et les entreprises ont été les premiers acquéreurs de
fibres optiques. Elle est particulièrement appréciée chez les militaires pour son insensibilité
aux IEM (Impulsion électromagnétique) mais aussi pour sa légèreté.

Il faut cependant distinguer les fibres multimodes et monomodes. Les fibres multimodes
sont réservées aux réseaux informatiques à courtes distances (datacenter, entreprises et
autres) alors que les fibres monomodes sont installées pour des réseaux à très longues
distances. Elles sont notamment utilisées dans les câbles sous-marins qui relient les
principaux continents. En arrivant dans les habitations via le réseau FTTH Fiber To The
Home), la fibre optique apporte une révolution dans les réseaux d’accès. [4]

À la base une fibre optique est un guide-onde. C'est donc l'onde qui se propage dans la
fibre optique qui est modulé pour contenir une information. Le signal lumineux est codé en
variation d'intensité. Pour les courtes distances, et une transmission optique à bas-coût, une
simple LED peut jouer le rôle de source émettrice tandis que sur des réseaux hauts débits et à
longue distance, c'est un laser qui est utilisé.

Pour transmettre sous forme d’ondes lumineuses un signal audio, vidéo ou des données,
on doit transformer ou moduler la lumière comme déjà vu précédemment en fonction de
l’information véhiculée, on peut faire varier l’intensité du faisceau lumineux émis par la
source et produire ainsi une modulation analogique ou encore faire clignoter très rapidement
la source pour obtenir une modulation digitale.

En modulation digitale, la lumière allumée correspond au chiffre 1, la lumière éteinte, au


chiffre 0, on peut alors dire que la fibre transporte des 0 et des 1. Or toute donnée
informatique est représentée par un ensemble particulier de 0 et de 1. Un récepteur
programmé pour reconnaître ces ensembles digitaux pour reconstruire le signal original à
partir de ces 0 et 1. [5]

Bien qu’on ait déjà accès à des bandes très larges, on cherche à faire beaucoup mieux
avec d’autres techniques. Le multiplexage par répartition en longueur d’onde (aussi appelé
multiplexage spectral) double la largeur de bande en combinant dans la même fibre optique
les émissions de deux ou plusieurs lasers de longueur d’onde différentes. En modulation et

13
détection cohérente, un laser émet un faisceau continu dont la fréquence varie avec le
message.

La modulation digitale de loin la plus utilisée, nécessite un équipement beaucoup plus


sophistiqué (des codeurs par exemple) que la modulation analogique. Elle utilise aussi une
bande plus large pour transmettre le même message. Cependant, son équipement est moins
coûteux et elle achemine les informations sur de plus longues distances avec la même
puissance.

I.4 Les réseaux informatiques

Les réseaux ont été créés afin d’échanger des données et partager des ressources. En
l'absence de réseau, les documents n'ont d'autre alternative que d'être imprimés afin de pouvoir
être modifiés ou consultés par d’autres personnes. [6]

Les particuliers sont de plus en plus nombreux à disposer de plusieurs ordinateurs. Pour les
relier entre-eux, le coût de l'opération n'est pas élevé et les possibilités que cette solution
apporte sont nombreuses :

 transferts de fichiers
 partage de périphériques

 accès à des unités de stockage supplémentaires

Dans le cadre privé, la facilité d'installation d'un réseau et son coût sont des arguments qui
priment sur la qualité des performances techniques.

Du côté de l'entreprise, l'investissement peut-être plus élevé et le niveau des performances


doit se situer au premier rang des préoccupations. Il existe de multiples façons d'envisager sa
mise en réseau.

On distingue différents types de réseaux selon leur taille (en terme de nombre de machines),
leur vitesse de transfert des données ainsi que leur étendue. Les réseaux privés sont des réseaux
appartenant à une même organisation. On fait généralement trois catégories de réseaux :

 LAN (local area network) ou réseau local


 MAN (metropolitan area network) ou réseau métropolitain
 WAN (wide area network) ou réseau large

14
Il existe deux autres types de réseaux : les TAN (Tiny Area Network) identiques aux LAN
mais moins étendus (2 à 3 machines) et les CAN (Campus Area Network) identiques au MAN
(avec une bande passante maximale entre tous les LAN du réseau).

I.4.1 Les réseaux LAN

Le réseau local est également nommé réseau de distribution ou d'accès. C'est la dernière
partie du réseau de télécommunication, celle qui relie l'abonné et le dernier autocommutateur.
Sa longueur varie de quelques mètres et quelques kilomètres et sa capacité est au plus du même
ordre de grandeur que celle du réseau métropolitain. [7]

Figure I.3 : Le réseau LAN

Il est toujours constitué par une partie en fibre optique entre l'autocommutateur et la
terminaison de réseau optique suivie d'une partie en conducteur métallique qui va jusqu'au
terminal de l'abonné [8]. Cependant, il est de plus en plus envisagé dans l'avenir de réduire la
contribution de l'électrique pour aller vers le tout optique dans le but d'augmenter le débit
disponible chez l'abonné.

Il s'agit d'un ensemble d'ordinateurs appartenant à une même organisation et reliés entre eux
dans une petite aire géographique par un réseau, souvent à l'aide d'une même technologie (la
plus répandue étant Ethernet).

15
Un réseau local est donc un réseau sous sa forme la plus simple. La vitesse de transfert de
donnée d'un réseau local peut s'échelonner entre 10 Mbps (pour un réseau ethernet par
exemple) et 1 Gbps. La taille d'un réseau local peut atteindre jusqu'à plus de 100 utilisateurs.
[7]

En élargissant le contexte de la définition aux services qu’apporte le réseau local, il est


possible de distinguer deux modes de fonctionnement :

 dans un environnement d'"égal à égal" (en anglais peer to peer), dans lequel il n'y a pas
d'ordinateur central et chaque ordinateur a un rôle similaire
 dans un environnement "client/serveur", dans lequel un ordinateur central fournit des
services réseau aux utilisateurs

I.4.2 Les réseaux MAN

Les MAN (Metropolitan Area Network) interconnectent plusieurs LAN géographiquement


proches (au maximum quelques dizaines de km) à des débits importants. Ainsi un MAN permet
à deux noeuds distants de communiquer comme si ils faisaient partie d'un même réseau local.

Bâtiments

Routeurs

Figure I.4 : Le réseau MAN

Un MAN est formé de commutateurs ou de routeurs interconnectés par des liens hauts
débits (en général en fibre optique). Ces réseaux ont les caractéristiques suivantes.

16
 Une longueur qui varie entre 1 à 100 km;
 Un grand degré de connectivité ;
 Utilisent des anneaux métropolitains qui se caractérisent généralement par un trafic
maillé avec un certain degré de concentration lié à l’interconnexion avec le réseau
longue distance. Les anneaux d’accès collectent en général le trafic de plusieurs nœuds
pour le concentrer vers un nœud partagé avec un réseau métropolitain structurant ;
 Doivent, à la différence du réseau longue distance, prendre en charge des formats, des
protocoles et des débits de transmission très divers ;
 Mêlent les trafics de la hiérarchie numérique synchrone (SDH) ou autre encore. Les
amplificateurs optiques sont essentiels pour les applications de ce type de réseau ;
 Sont souvent équipé par des cartes transpondeurs multi-débits universelles, acceptant
n’importe quel débit de 100 Mb/s à 2.5 Gb/s ;

I.4.3 Les réseaux WAN

Un WAN (Wide Area Network ou réseau étendu) interconnecte plusieurs LAN à travers de
grandes distances géographiques (>100km).

Figure I.5 : Le réseau WAN

Les débits disponibles sur un WAN résultent d'un arbitrage avec le coût des liaisons (qui
augmente avec la distance) et peuvent être faibles.

17
Les WAN fonctionnent grâce à des routeurs qui permettent de "choisir" le trajet le plus
approprié pour atteindre un nœud du réseau. [6]

Le plus connu des WAN est Internet mais les réseaux WAN peuvent être :

a) Les réseaux terrestres


Ont une dimension de quelques centaines de km et relient des grands centres urbains,
reliés par des multiplexeurs d’insertion extraction et utilisent une topologie propre au SDH
avec des boucles en double anneau permettant en cas de panne d’un anneau de diriger les
signaux sur l’autre. Ils sont flexibles vis-à-vis de la demande ; actuellement à 2.5 Gb/s, ils
peuvent être augmentés, à l’aide du WDM sur N canaux, à N × 2.5 Gb/s ou N × 10 Gb/s.

b) Les réseaux sous-marins


Peuvent atteindre plusieurs milliers de km et peuvent aussi relier des îles ou des pays
d’un même continent. De plus, il est moins coûteux de poser des câbles sous-marins que des
câbles enterrés et ils utilisent la 3eme fenêtre de la fibre optique à λ=1,55 nm où l’atténuation
est la plus faible.

I.5 Conclusion

Donc un réseau peut être soit de longue distance et donc cela se traduit au niveau optique
par l’exploitation du LASER pour émettre la lumière, soit de courte distance et donc la LED est
utilisée pour émettre le faisceau lumineux profitant de ses caractéristiques qu’on détaillera par
la suite. Et donc nous allons dans ce qui suit nous allons nous intéresser à la communication
courte distance exploitant les LED en l’occurrence le réseau LAN dans le chapitre II.

18
Chapitre II
Le réseau local (LAN)

19
II.1 Introduction
L’objectif d’un réseau local dans une entreprise (et donc dans un établissement
d’enseignement par exemple) est de répondre à un certain nombre de questions spécifiques
aux équipements à interconnecter et aux applications à supporter.

C’est pourquoi la technique de réseaux locaux offre plusieurs solutions devant


normalement être adaptées tout particulièrement à tel ou tel type d’ordinateurs et de systèmes
informatiques, à tel ou tel volume d’informations à échanger, et à telle ou telle vitesse à
utiliser Les problèmes de performance interviennent également de façon déterminante dans la
conception et le choix du type de réseau local à installer. C’est pour cette raison qu’il est
nécessaire que les utilisateurs soient informés des choix et solutions possibles afin de mieux
adapter leurs installations à leurs contraintes budgétaires. [7]

II.2 Les composants d’un réseau local


Les réseaux locaux sont donc des infrastructures complexes, et plus seulement des câbles
entre stations de travail. Et si l’on énumère la liste des composants d’un réseau local, on sera
peut-être surpris d’en trouver une quantité plus grande que prévue:

Le câblage constitue l’infrastructure physique, avec le choix entre paire téléphonique,


câble coaxial et fibre optique.

La méthode d’accès décrit la façon dont le réseau arbitre les communications des
différentes stations sur le câble : ordre, temps de parole, organisation des messages [9]. Elle
dépend étroitement de la « topologie » et donc de l’organisation spatiale des stations les unes
par rapport aux autres. La méthode d’accès est essentiellement matérialisée dans les cartes
d’interfaces, qui connectent les stations au câble;

Les protocoles de réseaux sont des logiciels qui « tournent » à la fois sur les différentes
stations et leurs cartes d’interfaces réseaux;

Le système d’exploitation du réseau (ou NOS pour Network Operating System), souvent
nommé « gestionnaire du réseau », réside dans les différentes stations du réseau local. Il
fournit une interface entre les applications de l’utilisateur et les fonctions du réseau local
auxquelles il fait appel par des demandes à travers la carte d’interface;

20
Le ou les serveurs de fichiers stockent et distribuent les fichiers de programmes ou les
données partageables par les utilisateurs du réseau local. Il résulte d’une combinaison de
matériel et de logiciel qui peut être spécifique;

Le système de sauvegarde est un élément indispensable qui fonctionne de diverses


manières, soit en recopiant systématiquement tous les fichiers du ou des serveurs, soit en
faisant des sauvegardes régulières, éventuellement automatisées;

Les ponts, les routeurs et les passerelles constituent les moyens de communication qui
permettent à un de ses utilisateurs de « sortir » du réseau local pour atteindre d’autres réseaux
locaux ou des serveurs distants;

Le système de gestion envoie les alarmes en cas d’incidents, comptabilise le trafic,


mémorise l’activité du réseau, et aide l’administrateur à prévoir l’évolution de son réseau.

II.3 Caractéristiques d’un réseau local

III.3.1 Les topologies d’un réseau LAN


La connexion courte distance est la communication entre équipements dans un espace
limité. La communication courte distance peut être implémenté suivant différentes topologies,
normes et technologies. La figure 1 montre les différentes topologies.

Bus Anneau

Etoile

Figure II.1 : Les différentes topologies d’un réseau LAN

a) Topologie en Bus

Les stations sont connectés le long d'un seul câble (ou segment), la limite théorique est de
255 stations, ceci n'étant qu'une valeur théorique car la vitesse serai alors très faible. Chaque
liaison au câble est appelé communément nœuds.

21
Tout message transmis emprunte le câble pour atteindre les différentes stations. Chacune
des stations examine l'adresse spécifiée dans le message en cours de transmission pour
déterminer s'il lui est destiné. Lorsqu'un message est émis par une station, il est transmis à
toutes les stations qui doivent alors déterminer si le message leur est destiné.

L’avantage du bus est qu’une station en panne ne perturbe pas le reste du réseau. Elle est,
de plus, très facile à mettre en place. Par contre, en cas de rupture du bus, le réseau devient
inutilisable. Notons également que le signal n’est jamais régénéré, ce qui limite la longueur des
câbles.

b) Topologie en Etoile

Les stations sont connectées par des segments de câble à un composant central appelé
concentrateur (hub) [7]. La solution du concentrateur offre certains avantages, notamment en
cas de coupure de liaisons. L’ensemble de la chaîne n'est pas interrompue comme dans une
topologie en bus simple. Par l'intermédiaire de ces derniers, les signaux sont transmis depuis
l'ordinateur émetteur vers tous les ordinateurs du réseau.

Toute communication entre deux utilisateurs quelconques passe obligatoirement par le


serveur. Si une panne survient dans le nœud central, c'est l'ensemble du réseau qui est alors
paralysé. De plus, l'ajout d'une station nécessite un nouveau câble allant du serveur jusqu'à la
nouvelle station.

c) Topologie en Anneau

Dans cette topologie les stations sont connectées sur une boucle continue et fermée de
câble. Les signaux se déplacent le long de la boucle dans une seule direction et passent par
chacune des stations.

On peut, si on le désire, attribuer des droits particuliers à un poste de travail que l'on
appellera alors nœud privilégié.

Chaque station fait office de répétiteur afin d'amplifier le signal et de l'envoyer à la station
suivante. Cette topologie permet d’avoir un débit proche de 90% de la bande passante.
Cette topologie est fragile, il suffit qu'une connexion entre deux stations ne fonctionne pas
correctement pour que tout le réseau soit en panne.

22
Ce tableau présente une comparaison entre les différentes topologies [10].

Caractéristiques
BUS ANNEAU ETOILE
de topologie
Les nœuds sont connectés Nœuds physiquement Les nœuds sont connectés à un
directement les uns aux autres connectés à 2 nœuds nœud central unique.
Méthode de
au moyen d’un adaptateur adjacents pour former une
connexion
d’interface sur un câble boucle fermée.
Backbone commun
Chaque nœud est à l’écoute du La transmission s’effectue Les données sont commutées
trafic et récupère uniquement les de gauche à droite, ou au nœud central, et les autres
Interface station paquets qui lui sont adressés. inversement et les nœuds stations récupèrent uniquement
récupèrent des données le trafic qui leur est adressé.
qui leurs sont destinées
La connexion/ déconnexion d’un L’anneau doit être rompu Les changements de
nœud nécessite souvent la pour ajouter ou enlever un configurations interviennent
rupture du BUS nœud, les relais sont sur le nœud central, sans
Effets de utilisés pour maintenir interruption du trafic du réseau.
changement l’intégrité de l’anneau et
du trafic en 802.5. si le
relais tombe en panne,
l’anneau sera rompu.
Aucun, même si le nœud Aucun, puisque les nœuds
Impact d’erreurs défectueux n’est pas enlevé. défectueux ne sont pas
commutés par le noeud central.
Support de Câble coaxial, fibre optique, pairs torsadés, ondes, etc…
transmission
Méthode d’accès CSMA/CD, passage de jeton Passage de jeton CSMA/CD, commutation

Tableau II.1 : Comparaison entre les différentes topologies

II.3.2 Les différentes technologies d’un réseau LAN

Un modèle de gestion de réseau a été développé par l’IEEE. La prolifération des


réseaux locaux a fait émerger de nouveaux produits et, avec eux, un besoin de normalisation.

23
C’est pourquoi l’IEEE a commencé à définir des normes LAN sous le nom de projet 802,
correspondant à l’année et au mois de son démarrage (février 1980).

Le projet 802 définit les normes des couches physiques et liaison de données (couches 1 et
2) du modèle OSI. Du projet 802 sont issus un certain nombre de documents, dont les deux
normes- clés de topologies de réseau

La méthode Ethernet CSMA/CD est normalisée sous l’appellation 802.3, et 802.2.


L’anneau à jeton sous 802.5 [7].

a) Ethernet

Ce type de réseau est le plus répondu des réseaux locaux, il est né des expériences
complémentaires de DEC, Intel et surtout Xerox bien avant la normalisation. Ce qui signifie
que l’essentiel des protocoles des couches supérieures (2 et 3) n’est pas spécifié.

La vitesse normalisée d’Ethernet est de 10 Mbps voire de 100 depuis peu. Pour le support,
on trouve aujourd’hui

 un câble coaxial fin, dit « coaxial noir » appelé Cheapernet ou 10Base2;

 une solution de câblage sur paires torsadées téléphoniques non blindées (UTP),
appelée 10BaseT, qui permet un câblage d’Ethernet en étoile au moyen de hubs

 Il faut aussi noter une évolution récente qui permet l’utilisation de la fibre optique,
c’est d’une part une nouvelle norme support appelée 10BaseF (Désigne un
Ethernet qui utilise une fibre optique à débit bridé à 10 Mbits/s). Les réseaux
locaux ont connu un énorme développement dans les années 80 [6].

b) Token Ring

Réseau élaboré par IBM qui à été standardisé sous le n° IEEE 802.5. Basée sur le protocole
du jeton sur une topologie en anneau.

II.3.3 Les différentes technologies d’un réseau LAN par fibre optique

24
Lorsqu’il s’agit d’un réseau LAN par fibre optique FTTH on a principalement deux
architectures en compétition [8]:

a) Ethernet point à point

Technologie déjà largement utilisée pour connecter les entreprises mais qui est très couteuse :
au moins une fibre dédiée par utilisateur entre le POP (Point Of Presence) et l’abonné donc
mutualisation de la fibre.

Figure II.2 : Réseau point à point passif

a) Le PON (Passive Optical Network)

Une fibre unique part du central et dessert plusieurs habitations, lesquelles sont raccordées à
cette fibre au niveau d’un équipement passif (coupleur ou splitter, sorte de « multiprise »),
placé à proximité de la zone à desservir. Chaque maison reçoit toutes les informations
envoyées par l’équipement central, l’OLT (Optical Link Terminal) ; l’équipement récepteur,
ONT (Optical Network Termination) de chaque abonné assure le filtrage. Cette architecture
permet des économies sur la quantité de fibres à poser, et donc sur le dimensionnement des
infrastructures d’accueil. Technologie déjà largement utilisée pour connecter les entreprises
mais qui est très couteuse : au moins une fibre dédiée par utilisateur entre le POP (Point Of
Presence) et l’abonné. Mutualisation de la fibre c'est-à-dire une seule fibre au niveau du POP
partagée entre N utilisateurs (8, 16, 32, …) ce qui permet une flexibilité dans l’allocation de la
bande passante avec une infrastructure plus légère.

25
Figure II.3 : Réseau multipoint passif

c) Le point-multipoint actif

Proche du schéma précédent, le coupleur est remplacé par un commutateur. Les


informations envoyées depuis le central sont traitées par le commutateur, qui les retransmet
uniquement sur la fibre de l’abonné destinataire. Cette architecture, de par la présence
d’éléments actifs dans l’arbre optique, est d’exploitation complexe à grande échelle.

Figure II.4 : Réseau multipoint actif

Ce tableau donne une comparaison entre l’architecture PON et l’architecture point à point

PON Point à point

26
Mutualisation de la fibre entre Une fibre dédiée par utilisateur
Utilisation de la le nœud et le coupleur jusqu’au nœud
fibre 1 fibre pour 32 abonnés
Allocation dynamique de la Bande passante non partagée
bande en fonction des besoins sur le réseau d’accès
des utilisateurs Les débits annoncés sont
Allocation de la Jusqu’à 1 Gbit/s en crête par conditionnés au fait qu’il y ait
bande passante abonné suffisamment de bande
passante après le nœud
d’agrégation
Adapté pour le résidentiel et Adéquat pour un habitat
Lieux pour les zones de forte densité dispersé ou pour des liaisons
d’installation spécialisées

Permet un dégroupage actif Le dégroupage passif apparaît


et/ou passif comme une solution naturelle
Actif : gestion multi-VLAN ou Une fibre par opérateur
dégroupage
de niveau 3 Limitant pour l’ouverture à de
Passif : une fibre par opérateur nouveaux entrants
jusqu’au coupleur optique

Tableau II.2 : Comparaison PON / point à point

La figure II.5 met en évidence cette différence entre les deux types de réseaux principalement
dans le déploiement de la fibre optique entre le nœud central et les récepteurs.

Figure II.5 : Schématisation des différentes architectures

27
Donc il s’agit d’un réseau local dont le moyen d’interconnexion est la fibre optique et donc il
a les mêmes qualités mais avec un débit plus important principalement.

Selon la localisation de la terminaison optique, différentes configurations sont envisageables


comme le montre la figure II.5.

 FTTH/FTTO

(Fiber To The Home / Fiber To The Office) : la terminaison de réseau optique, qui est
propre à un abonné donné, est implantée dans ses locaux. La fibre va donc jusqu'à son domicile
ou son bureau, et la partie terminale en cuivre est très courte.

Cette technologie définit un type d'infrastructure de communication permettant l'accès à


Internet et aux services associés à des débits de plus de 2 Gbit/s dans chaque sens, soit des
débits 100 fois supérieurs à ceux accessibles via la paire de fils de cuivre téléphoniques. La
figure suivante montre l’utilisation de la FTTH par rapport aux autre téchnologie, nous
remarquons que la FTTH prend le dessus et elle monopolisera le marché dans les années
avenir.

Figure II.6 : Utilisation des différentes technologies de connexion

 FTTB (Fiber To The Building)

La terminaison de réseau optique est localisée soit au pied de l'immeuble, soit dans un local
technique généralement situé en sous-sol, soit dans une armoire ou un conduit de palier. Elle
est partagée entre plusieurs abonnés qui lui sont raccordés par des liaisons en fil de cuivre.
28
 FTTC/FTTCab

(Fiber To The Curb / Fiber To The Cabinet) : la terminaison de réseau optique est
localisée soit dans une chambre souterraine, soit dans une armoire sur la voie publique, soit
dans un centre de télécommunications, soit sur un poteau. Selon le cas, il est envisagé de
réutiliser le réseau terminal en cuivre existant ou de mettre en œuvre une distribution terminale
par voie radioélectrique [8].

II.3.4 Les protocoles des réseaux locaux


Au dessus de la couche 2, il existe de nombreux protocoles de réseaux locaux, nés pour la
plupart en dehors du contexte de la normalisation. Les principaux sont :

 TCP/IP (Transmission Control Protocol / Internet Protocol) développé dans le


cadre du réseau de paquets Défense américaine, Arpanet, et qui règne surtout dans
le monde des systèmes d’exploitation Unix;

 IPX/SPX (Internet Packet Exchange / Sequence Packet Exchange) développé par


Novell dans le cadre de ses logiciels NetWare. En fait IPX/SPX est une réécriture
par Novell du protocole « peer to peer » XNS de Xerox;

 APPC (Advanced Peer to Peer Communications) introduit par IBM dans le cadre
de l’évolution « décentralisatrice de son architecture de communication SNA;

 NETBEUI utilisé par Microsoft pour ses réseaux poste à poste.

II.3.5 Les différentes normes d’un réseau LAN

Certains organismes ont la responsabilité de définir des normes ou standards internationales


de communication et de réseaux locaux. Voici les plus importants d'entre eux :

 ISO (International Standard Organisation)


 ANSI (American National Standard Institute)
 IEEE (Institute of Electrical and Electronic Engineers)
 UIT (Union Internationale des Communications)

L'IEEE a eu la responsabilité de normaliser les technologies de réseaux locaux. Le comité 802


est celui qui a développé ces normes.

29
II.3.6 Les systèmes d’exploitation des réseaux locaux
Il n’est pas question que les utilisateurs gèrent directement ces protocoles; aussi, des logiciels
complets ont-ils été mis au point pour fournir des environnements « intégrés ».

Ces environnements, que l’on appelle Network Operatinq System (NOS) ou


« gestionnaires de réseaux locaux » gèrent toute la mise en œuvre du réseau local (adresses,
ressources, partage des fichiers, sécurité, droits d’accès). C’est à eux que vont s’adresser les
applications de l’utilisateur.

Leur histoire, bien que récente, est assez mouvementée. Après un jeu de rapprochements,
alliances et divorces, la situation se décante avec la prééminence de deux familles de
systèmes, NetWare de Novell, et NT serveur de Microsoft.

Avant d’en arriver là, la prééminence de MSDOS sur les micro-ordinateurs, peu adapté à
la gestion partagée de fichiers, avait favorisé la montée d’un logiciel plus efficace qui coopère
avec DOS et accélère les procédures les plus courantes d’un réseau local (gestion des noms,
demande d’envoi de données, de messages,...), c’était Netbios.

Netbios peut ainsi mettre en œuvre un des protocoles listés ci-dessus. Ce logiciel a en fait
joué un rôle important en permettant à plusieurs types de réseaux locaux, différents au sens
des « couches basses » (c’est-à-dire type de support et protocole associé) de supporter les
mêmes logiciels gestionnaires, dans un contexte commun DOS + NETBIOS.

La « compatibilité Netbios » a permis à plusieurs réseaux locaux des premières


générations (10Net, 3Com, MSNet, PCLan,...) d’offrir un minimum de compatibilité: elle
reste aujourd’hui, un standard de fait pour les réseaux locaux de stations utilisant le DOS (les
réseaux dits poste à poste). Mais cette solution Netbios+Dos n’offre pas des performances
suffisantes pour des réseaux locaux complexes. Aussi les deux systèmes dominant le marché
l’ont-ils contournée, tout en offrant des possibilités de compatibilité [11].

NetWare de Novell utilise son propre protocole (IPX et aujourd’hui IP avec la version 5)
et gère la totalité des opérations de transfert entre un serveur de fichiers et un logiciel
fonctionnant dans chaque station. Les logiciels « serveurs » et ~station » apparaissent comme
de simples applications du Dos, mais n’utilisent pas les procédures communes du Dos pour
accéder aux ressources. Bref, NetWare se présente à l’origine comme un logiciel Dos, mais se
passe de ses services. Aujourd’hui la famille NetWare domine largement le marché, avec une

30
large gamme de versions supportant n’importe quelle topologie, et capable de communiquer
avec d’autres environnements que Dos (Unix, Apple,...); C’est ce qu’on appelle
l’interopérabilité.

Le choix entre NetWare et Microsoft NT est sans doute plus crucial que le choix de
l’architecture couche basse (Ethernet ou Anneau à jeton). Il est d’autant moins simple que
l’évolution est rapide. NetWare peut compter sur un parc installé important, sur une
technologie plus avancée. [6]

II.3.7 Les serveurs spécialisés


Les systèmes d’exploitation des réseaux locaux gèrent surtout des fichiers et les accès à
ces fichiers pour toutes les stations d’un réseau local. La fonction serveur de fichiers,
essentielle, fait donc fréquemment l’objet, sous le contrôle du système d’exploitation, d’un
sous-ensemble spécialisé à la fois sur le plan matériel et logiciel.

Un serveur peut aussi assurer des fonctions plus spécialisées, à côté de celle de serveurs
de fichiers à usage général: on pourra trouver des serveurs d’impression, des serveurs de
communications (Web erveur, messageries, fax, accès distants,...), des serveurs de bases de
données,...

L’architecture de ces serveurs est un des domaines les plus évolutifs de l’informatique
aujourd’hui. Sur le plan matériel, on voit apparaître des architectures spécialisées, à base de
microprocesseurs rapides, avec des systèmes d’accès disques performants.

Certains systèmes sont multiprocesseurs c’est-à-dire qu’ils permettent de coupler plusieurs


machines séparées (Novell SFT III), ou, dans une même machine, plusieurs processeurs.

Les systèmes d’exploitation de ces serveurs sont multitâches pour être capables de servir
simultanément plusieurs stations. Sans aller plus loin dans la description, disons simplement
que le choix se situe entre des systèmes d’origine mini (Unix, AS400,..) ou des systèmes
micro, préemptifs ou non.

Sur le plan logiciel, les serveurs de réseaux locaux se spécialisent également sous la forme
de modules s’associant avec les systèmes d’exploitation. C’est le cas pour la fonction la plus
demandée de partage de ressources. Novell a préféré la méthode des NetWare Loadable
Module (NLM) qui permet de personnaliser NetWare en faisant une sorte de bus logiciel sur
lequel viennent se connecter des logiciels spécialisés.

II.3.8 Les applications supportées

31
Il y a trois grands types d’applications supportées par les réseaux locaux: bureautiques,
informatiques et temps réel.

a) Bureautiques

Il s’agit de toutes les tâches liées à la production, au traitement, à la diffusion et au


stockage de documents. Ce sont les traitements de textes, les tableurs, les logiciels graphiques.

On peut également y inclure les tâches de gestion du temps (les agendas) ainsi que tous les
logiciels de communications, comme les messageries.

Une évolution importante aujourd’hui porte sur le développement d’applications de


bureautique permettant à plusieurs personnes de collaborer plus efficacement: on appelle ces
logiciels « groupeware »

b) Informatiques

Les systèmes informatiques {ordinateurs mini et mainframe) sont interconnectés entre


eux. Le réseau local offre une solution tout à fait adaptée pour réaliser cette interconnexion: il
apporte promptitude, fiabilité et débits élevés, autant de fonctionnalités qui permettent de:

 Simplifier les câblages


 Optimiser les entrées téléinformatiques
 Décentraliser les applications entre les systèmes et ainsi permettre de mettre en
place une informatique répartie.

c) Temps réel

Le contrôle informatique de processus, dans le monde industriel, utilise les réseaux locaux
à accès déterministe, comme on l’a vu le Token Ring, car ce type de réseau local permet à la
fois des débits élevés et une garantie de la promptitude. [7]

II.4 Travaux de simulation réalisés

Ces travaux de simulations ont été réalisés avec Packet Tracer permettant de modéliser et
de simuler un réseau en choisissant le mode connexion et en variant les paramètres les plus
importants.

32
Il est possible de configurer la passerelle par défaut, ainsi que l’adresse du serveur DNS. Il
est possible aussi de configurer l’adresse IP et le masque de sous-réseau.

Partie simulation Détails sur un paquet

Figure II.7 : Aperçu sur Packet Trcer

L’invite de commandes permet d’exécuter un ensemble de commandes relatives au


réseau, n particulier, les commandes ping, arp, tracert et ipconfig sont accessibles. Si Packet
Tracer est en mode simulation, les messages échangés suite à la commande ping peuvent ainsi
être visualisés.

Il est possible de simuler l’envoi de données via un réseau en modifiant le débit, le


nombre de terminaux, la distance,…

Ces résultats montrent comment est reçu un signal émis via fibre optique de longueur
500m de sur un réseau de 16 utilisateurs et avec une LED de 850nm :

La figure III.8.a, b et c représentent respectivement l’envoi de données avec un débit de


40Mb/s, 100Mb/s et 1Gb/s.

33
(a)

(b)

(c)

Figure II.8 : Résultats obtenus par simulation

(METROLOGIE DES DIODES ELECTROLUMI ESCE TESN. Pousset, A. Razet, G. Obein,


A. Richard et J. Bastie LNE - INM / Cnam, 13ème Congrès international de métrologie, Lille:
France, 2007.
Ces résultats vont être comparés avec ceux obtenus par notre simulation.

II.4 Conclusion
34
Donc le réseau LAN par fibre optique n’est autre qu’un réseau local déjà connu et va donc
hérité de toutes ses caractéristiques, sauf que le moyen d’interconnexion diffère :

Les applications à haut débit mettent en œuvre des composants d’émission (LASER)
différents des composants LED.

Ces nouveaux types d’émetteurs n’excitent pas la fibre dans les mêmes conditions que les
LED. Une même fibre peut ainsi présenter des caractéristiques et performances différentes
selon qu’elle est éclairée par une source lumineuse classique LED ou par un LASER [3].

Pour assurer une telle communication il faut assurer le bon fonctionnement de chaque
partie du système de transmission optique. A savoir l’émetteur, la fibre et le récepteur. Dans
le chapitre suivant on va s’intéresser plus particulièrement à la partie « émetteur » : voir les
différents types et leurs caractéristiques les plus importantes.

35
Chapitre III
La diode électroluminescente
(la LED)

36
III.1 Introduction

Les composants émetteurs de lumière à semi-conducteur représentent la clé de voûte d’un


nombre croissant d’édifices optoélectroniques. Ils se rencontrent dans les systèmes de
télécommunications par fibre optique, dans les senseurs optiques, dans les systèmes de lecture
de disques optiques, dans certains terminaux et équipements de mesure (imprimantes,
alarmes, distance-mètres, etc.).

Les performances de ces systèmes optoélectroniques sont étroitement liées à celles des
composants émetteurs. L’évaluation, l’amélioration, ou la bonne utilisation de ces émetteurs
reposent sur la mesure précise des paramètres fondamentaux qui interviennent dans chaque
utilisation [12].

Cette source de lumière, soit une diode laser à semi-conducteur, soit une diode
électroluminescente. Les diodes laser offrent généralement plus de possibilités que les LED.
Elles coutent toute fois plus chère et leur montage est plus complexe. On emploi
généralement les diodes laser pour les liaisons longues et les LED pour les liaisons courtes
distances.

Dans le cadre de ce chapitre on va définir les notions qui permettent de comprendre le


principe de la luminescence puis nous nous focaliserons sur l’électroluminescence pour
détailler à la fin l’émetteur de lumière auquel nous nous intéressons : la LED.

III.2 La luminescence

La luminescence est une émission de lumière dite « froide » par opposition à


l'incandescence qui elle est dite « chaude » : toute lumière est produite par le retour vers un
état de moindre énergie des électrons excités et on parle de luminescence quand le mode
d'excitation n'est pas le chauffage [13].

Quand l'émission de lumière suit l'excitation, on parle de fluorescence ; quand le délai est
plus long, on parle de phosphorescence.

Il existe plusieurs types de luminescence, on peut citer :

37
 l'électroluminescence, utilisée dans les diodes électroluminescentes (LED),
 la photoluminescence (PL) : dans les tubes luminescents ; ou photoluminescence
dans les poussières interstellaires ;
 La catholuminescence résulte du bombardement par un faisceau d'électrons. La
triboluminescence est due à une excitation mécanique alors que la
chimiluminescence fait suite à une réaction chimique.
 la triboluminescence (contrainte mécanique), visible en écrasant du sucre dans
l'obscurité ;
 la radioluminescence lorsque sa source est la désintégration radioactive d'un corps;
 la sonoluminescence consistant à la variation de la taille des bulles d'un gaz
luminescent

III.2.1 Principe général de l’émission de lumière

a) Transition radiative

L’émission de lumière dans un semi-conducteur est basée sur le phénomène des


transitions radiatives.

La transition radiative est obtenue par la transition électronique qui assure le passage d’un
électron d’un niveau W2 à un niveau W1 inférieur au premier en émettant de l’énergie
lumineuse h sous formes de photons, avec :

h = W2-W1 = Wconduction - Wvalence = Eg (III.1)

Eg = h c/
(III.2)

où :

h= 6,6 10-34j.s : constante de Planck

c=3 108 m.s-1: vitesse de la lumière dans le vide

λg(µm) ≈1,24/Eg(eV) (III.3)

38
Cette relation est importante, elle permet de choisir le matériau (Eg) pour émettre la
longueur d’onde voulue, la figure 1 schématise ce principe

Wc

Eg Lumière

Wv

Figure III.1 : Principe de l’émission de la lumière

b) Transition directe et indirecte

Les transitions radiatives sont caractérisées soit par des transitions directes ou indirectes.

 La transition directe signifie le passage de l’électron d’un niveau à autre sans


qu’il y ait modification de sa quantité de mouvement ; cette transition est observée
dans les semi-conducteurs à bande interdite directe où l’électron passe
directement de la bande de conduction à la bande de valence (GaAs, InP, GaSb,
InAs ; AlGaAs…). La figure suivante montre ce passage.

Ces transitions directes → très probables pour émission de lumière.

Figure III.2 : Transition directe

39
 La transition indirecte signifie le passage par un autre niveau intermédiaire et
dans ce cas il y a modification de la quantité de mouvement (vibration, phonon).
Ces types de transitions sont observés dans les semi-conducteur à bande interdite
indirecte (Ge, Si, GaP, AlP,..). ceci est montré par la figure suivante.

Ces transitions indirectes → peu probables pour émission de lumière.

Figure III.3 : Transition indirecte

c) L’émission spontanée, l’émission stimulée

L’émission de la lumière peut se faire selon deux modes :

c-1 L’émission spontanée

 La transition des électrons du niveau énergétique supérieur E2 au niveau E1, et


sans excitation lumineuse extérieure, crée un processus d’émission de lumière
appelée émission spontanée [14] comme le montre la figure 4.

 Quand un grand nombre d’atomes ou de molécules est présent initialement dans


l’état supérieur, les phases des ondes rayonnées par les différents atomes ou
molécules sont tout à fait indépendants et n’ont pas de relations avec d’autres;
l’intensité lumineuse totale rayonnée décroît exponentiellement dans le temps.

40
E2

H

E1
(b)
Emission spontanée

Figure III.4 : Emission spontanée

c-2 Emission stimulée

Lorsque les atomes du niveau supérieur sont excités par des photons d’une lumière
extérieure de fréquence f0, alors il y a transition radiative de lumière avec la même
fréquence d’excitation f0, ce processus est appelé émission stimulée et c’est la base du
fonctionnement de la diode laser, ce type d’émission est illustré par la figure ci-contre.

E2 E2

H H
H
E1 E1

(c) (a)
H
Emission stimulée Absorption

Figure III.5: Emission stimulée

III.2.2 La jonction P-N à semi-conducteur

41
L'électroluminescence est le résultat de la recombinaison radiative des électrons et des
trous électroniques dans un matériau (généralement un semi-conducteur). Les électrons
excités libèrent leur énergie sous forme de photons (c'est-à-dire de lumière). Avant
recombinaison, les électrons et les trous sont séparés les uns des autres en raison de
l'induction (semi-conducteur) dans le matériau pour former une jonction (dans des dispositifs
électroluminescents de semi-conducteur comme des LED), ou en raison de l'excitation par
impacts d'électrons de haute énergie accélérés par un fort champ électrique (comme avec le
phosphore dans les affichage électroluminescents) [15].

Sous l'effet d'une différence de potentiel appliquée entre les deux couches, des électrons
pénètrent dans la couche de type N. Ce qui équivaut à une injection de trous dans la couche de
type P. A l'interface de ces deux zones, les électrons et les trous se recombinent en donnent
naissance à un photon. D'où l'émission de lumière, cette figure illustre ce principe.

Figure III.6: Principe de fonctionnement d’un semi-conducteur

III.2.3 Emission électroluminescente par injection de porteurs

Ce type d’émission obtenu par l’injection de porteurs minoritaires à travers une jonction
PN polarisée en direct augmente la concentration des porteurs libres. Cela signifie qu’il y a de

42
nombreux trous dans la bande de valence et de nombreux électrons dans la bande de
conduction.

La structure de cette jonction PN est donc classique et pour qu’il y ait recombinaison, il
faut vaincre la barrière de potentiel et par polarisation en direct, on va créer une injection de
porteurs.

Le peuplement simultanée de la bande de conduction en électrons et la bande de valence


en trous n’est pratiquement réalisé qu’au voisinage de la charge d’espace, c’est par
conséquent dans cette région que se produisent les recombinaisons radiatives avec intensité
d’autant plus importante que la densité du courant dans la jonction sera plus élevée.

III.2.4 Matériaux pour télécoms optiques

Les principales caractéristiques de ces matériaux doivent être

 Une structure de bande interdite à transition directe

 Une énergie de bande interdite ou de gap proche de 1eV

 Une haute efficacité quantique interne

 Haute fiabilité (durée de vie>> 1000h)

Ces matériaux sont obtenus par l’assemblage de matériaux binaires à constante de réseau
fixe afin d’ajuster la longueur d’onde d’émission à celle souhaitée [16].

On peut citer l’exemple suivant du semi-conducteur ternaire AlxGa1-xAs qui résulte


d’une fraction x d’atomes de Ga dans le semi-conducteur binaire GaAs par des atomes d’Al.
Tous les types de matériaux sont détaillés dans la figure ci-contre.

43
Figure III.7: Matériaux utilisés pour les télécoms optiques

III.3 Diode électroluminescentes (DEL ou LED en anglais)

III.3.1 Historique

44
Nick Holonyak Jr. (né en 1928) est le premier à avoir créé une LED à spectre visible en
1962[17]. Pendant longtemps, les chercheurs ont cru devoir se limiter aux trois couleurs :
rouge, jaune et vert. La diode bleue a été mise au point en 1990 par le Dr. Shuji Nakamura,
alors employé par la société (en) Nichia, suivie par la diode blanche, point de départ de
nouvelles applications majeures : éclairage, écrans de téléviseurs ainsi que la transmission de
données [18].

Une LED se présente sous forme de composant à monter en surface (SMD) ou d’un
composant à piquer. Elle est constituée des éléments, détaillés ci-dessous par la figure 8 :

1a : anode (longue)
1c : cathode (courte)

2 : bord de la LED arrondi


3 : bord de la LED avec encoche

4 : lentille (boitier coloré ou transparent)

5 : puce (émet la lumière)

6 : coupelle réflectrice (permet de diriger les rayons


lumineux)

Figure III.8 : Les différents composants d’une LED

La puce de la diode est connectée aux électrodes, entourée par un réflecteur et encapsulée
dans une résine époxy en silicone (pour les diodes haute puissance).

L’époxy peut être coloré de la couleur de la LED pour faciliter la reconnaissance. La


diode à monter en surface peut être chapeautée par une lentille en fonction des applications
souhaitées, dans la diode à piquer c’est l’époxy qui fait office de lentille.

45
Comme le montre la figure, ce composant peut être encapsulé dans divers boitiers destinés
à canaliser le flux de lumière émis de façon précise : cylindrique à bout arrondi en 3, 5, 8 et
10 mm de diamètre, cylindrique à bout plat, rectangulaire, sur support coudé, en technologie
traversant ou à monter en surface.

L'enveloppe transparente, ou capot, est généralement en résine epoxy, parfois colorée ou


recouverte de colorant.

III.3.2 Couleur de le LED


La couleur d’une diode électroluminescente peut être générée de différentes manières

 coloration due à la longueur d’onde du semi-conducteur (capot transparent) ;

 coloration modifiée par le capot de la diode (émission bleue ou UV + revêtement à


base de luminophores) ;

 coloration par plusieurs émissions de longueur d’onde différentes : les diodes


électroluminescentes poly chromatiques. Elles permettent notamment de proposer
une vaste gamme de couleurs

Il existe également des diodes multicolores, plusieurs semi-conducteurs générant des


couleurs différentes sous la même encapsulation [19].

III.3.3 Taille de la LED


Une LED a généralement un diamètre de 3 à 10mm.

Pour les composants à piquer, la cathode est plus courte que l’anode et l’époxy forme un
plat au droit de l’anode pour en permettre l’identification sur un composant monté.

Pour les composants de surface les constructeurs ont leurs propres conventions de
marquage à considérer au cas par cas.

III.3.4 Principe de fonctionnement


Bien qu’on ait expliqué dans le chapitre précédent le principe de l’électroluminescence, il
est utile de rappeler le principe de fonctionnement des LED avant des citer les différents
types.

46
C’est lors de la recombinaison d’un électron et d’un trou dans un semi-conducteur qu’il y
a émission d’un photon. En effet, la transition d’un électron entre la bande de conduction et la

bande de valence peut se faire avec la conservation du vecteur d’onde . Elle est alors
radiative (émissive) et elle s’accompagne de l’émission d’un photon. Dans une transition
émissive, l’énergie du photon créé est donnée par la différence des niveaux d’énergie avant
(Ei) et après (Ef) la transition : h = Ei − Ef (eV)

Une diode électroluminescente est une jonction P-N qui doit être polarisée en sens direct
lorsqu’on veut émettre de la lumière. La plupart des recombinaisons sont radiatives. La face
émettrice de la LED est la zone P car c’est la plus radiative [15].

47
Figure III.9 : Principe de fonctionnement de la LED

III.3.5 Avantages

 Dimensions réduites, de quelques millimètres à peine, ce qui permet de s’adapter à


différentes applications.
 Haute résistance aux vibrations et aux conventionnelles, pas de filaments, ainsi que
face à d’autres types de LED grâce à leur montage sur circuit imprimé.
 Longue durée de vie utile qui peut dépasser 50 000 heures à condition de tenir compte
des conditions de fonctionnement recommandées.
 Faible consommation, ce qui permet d’économiser de l’énergie grâce à la faible
puissance installée.
 Saturation de la couleur élevée, elles n’ont donc pas besoin de filtres de couleur. Les
LED sont des sources de lumière monochromatiques. Large gamme de couleurs.
 Les LED ne sont pas concernées par une limitation de la fréquence des allumages
/extinctions. Elles émettent 100 % de la lumière instantanément [20].

III.3.6 Techniques de fabrication

La longueur d'onde du rayonnement émis est déterminée par la largeur de la bande


interdite et dépend donc du matériau utilisé. Toutes les valeurs du spectre lumineux peuvent
être atteintes avec les matériaux actuels. Pour obtenir de l'infrarouge, le matériau adapté est
l'arséniure de gallium (GaAs) avec comme dopant du Si ou du Zn.

48
Les fabricants proposent de nombreux types de diodes aux spécificités différentes. On
peut citer le type le plus répandu : les diodes à l'GaAs, ce sont les plus économiques et ont un
usage général. Bien qu'elles nécessitent une tension directe plus élevée, les diodes à l'GaAlAs
offrent une plus grande puissance de sortie, ont une longueur d'onde plus courte (< 950 nm, ce
qui correspond au maximum de sensibilité des détecteurs au silicium) et présentent une bonne
linéarité jusqu'à 1,5 A.

Enfin, les diodes à double hétérojonction (DH) GaAlAs offrent les avantages des deux
techniques précédentes (faible tension directe) en ayant des temps de commutation très courts
(durée nécessaire pour qu'un courant croisse de 10 % à 90 % de sa valeur finale ou pour
décroître de 90 % à 10 %), ce qui permet des débits de données très élevés dans les
transmissions de données numériques par fibres optiques. Les temps de commutation
dépendent de la capacité de la jonction dans la diode [16].

III.3.7 Caractéristiques des LED


Les caractéristiques optiques et électriques des LED sont des données statiques dont des
composants pris individuellement peuvent s’écarter. Lorsque le projet vise à regrouper des
LED pour obtenir un effet uniforme en signalisation par exemple, il convient d’obtenir des
LED du même lot de production [21].
a) Alimentation continue
Pour éviter un effet de scintillement et aussi parce que la tension inverse acceptable par
une LED et relativement faible, la LED est alimentée en continu.

b) Caractéristiques techniques
Les caractéristiques techniques sont données par les documentations du produit :
 Vf ou fowerd voltage : c’est la tension de fonctionnement de la diode. Les fiches
techniques donnent généralement une tension minimale, une tension typique pour

49
un courant donné et une tension maximale. La tension typique au courant nominal
permet d’obtenir les caractéristiques optiques valus.
 If maximum : intensité maximale du courant pulsé (supérieur à If)
 Vr Reverse voltage : tension maximale acceptable en polarisation inverse.
 Les températures de fonctionnement et de stockage.

Selon ces caractéristiques techniques, on peut distinguer deux types de LED [17] :

 LED standards

Ce sont des diodes traversées par 6 à 20 mA pour des tensions de l’ordre de 3V


dépondant du semi-conducteur utilisé soit 0.18 à 0.60 mW.

 LED blanche haute performance

Ce sont des composants de surface. En effet, dans la diode à piquer seules la


cathode et l’anode de connexion permettent de conduire la chaleur du semi-
conducteur vers l’extérieur (l’époxy n’est pas bon conducteur de chaleur) c’est
insuffisant lorsque la puissance et donc la chaleur à dissiper augmentent.

La LED montée en surface, est pourvue, sous son semi-conducteur d’une pastille
de dissipation de la chaleur, cette pastille sera collée sur le circuit électrique. Si un
accroissement de température ambiante conjugué aux apports de chaleur de la
LED et des autres composants du circuit pouvait conduire à un dépassement de la
température maximale de la jonction.

c) Caractéristiques électriques

Ces caractéristiques sont sensiblement identiques à ceux d’une jonction PN. Son seuil
de conduction est cependant plus élevé et dépond de la longueur d’onde lumineuse
dominante.

Les autres caractéristiques importantes sont :

 Le courant direct moyen qu’elle peut supporter en permanence. Il est compris


généralement entre 10 et 20 mA pour les LED à usage général.
 Le courant direct crête qu’elle peut supporter en régime impulsionnel

50
 La tension inverse maximale admissible sans dommage. Vis-à-vis de la tension
inverse. La LED est plus fragile qu’une jonction PN et la limite courante est de -
5volts [21].

d) Caractéristiques optiques

Ce sont les caractéristiques qu’on peut prendre en compte pour choisir une LED.

La couleur liée à la longueur d’onde dominante du spectre d’émission lumineuse.

On trouve des LED à usage général dans les teintes bleue, verte, jaune, rouge et
proche infra rouge. On constitue actuellement des LED à émission ultraviolette et à
spectre blanc.

On peut les classer principalement en deux catégories :

 les LED de faible puissance < 1 W. Ce sont les plus connues du grand public car
elles sont présentes dans notre quotidien depuis des années. Ce sont elles qui
jouent le rôle de voyant lumineux sur les appareils électroménagers par exemple.
 Les LED de forte puissance > 1 W. Souvent méconnues du grand public, elles
sont pourtant en plein essor et leurs applications sont souvent ignorées : flashes de
téléphones portables et même éclairage général. Le principe de fonctionnement
est certes le même, mais des différences importantes existent entre les deux
familles. Il en résulte qu'elles ont chacune leur champ d'application propre.

Toutes ces caractéristiques aussi bien que d’autres vont être détaillées dans ce qui suit
par des courbes explicites.

e) Efficacité lumineuse de la LED


C'est le rapport du flux lumineux émis par la puissance électrique consommée. Il
s'exprime en lumens par Watt (lm/W) [22]. Ce paramètre permet de comparer l'efficacité de la
conversion de l'énergie en lumière visible des diverses sources de lumière.
Selon les types de LED, l'efficacité lumineuse est variable. Généralement comprise entre
20 et 80 lm/W, elle dépasse parfois les 120 lm/W. Une grande disparité dans les performances
est présente selon la couleur (température de couleur pour le blanc), la puissance ou encore la
marque de la LED. Les bleues n'excèdent pas les 30 lm/W alors que les vertes peuvent avoir
une efficacité lumineuse bien plus élevé du fait que l'œil discrimine peu les longueurs d'onde

51
proches du vert. Les efforts colossaux effectués en recherche et développement pour les LED
blanches leur a permis d'être aussi efficaces (voire plus) que les LED de couleur.
La limite théorique d'une source qui transformerait intégralement toute l'énergie
électrique en lumière visible est de 683 lm/W. Pour cela, il faudrait qu'elle possède un spectre
monochromatique de longueur d'onde 555 nm. L'efficacité lumineuse théorique d'une LED
blanche est de l'ordre de 300 lm/W. Ce chiffre est inférieur à 683 lm/W du fait que l'œil
discrimine toutes les longueurs d'ondes hormis à 555 nm.
L'efficacité lumineuse des LED blanches de dernière génération est supérieure à celle des
lampes à incandescence mais aussi à celle des lampes fluocompactes ou encore de certains
modèles de lampes à décharge. Le spectre de la lumière émise est presque intégralement
contenu dans le domaine du visible (les longueurs d'onde sont comprises entre 400 nm et
700 nm). Contrairement aux lampes à incandescence et aux lampes à décharge, les LED
n'émettent quasiment pas d'infrarouge.
L'efficacité lumineuse dépend de la conception de la LED. Pour sortir du dispositif (semi-
conducteur puis enveloppe externe en époxy), les photons doivent traverser (sans être
absorbés) le semi-conducteur, de la jonction jusqu'à la surface, puis traverser la surface du
semi-conducteur sans subir de réflexion et, notamment ne pas subir la réflexion totale interne
qui représente la grosse majorité des cas. Une fois arrivé dans l'enveloppe externe en résine
époxy (quelquefois teintée pour des raisons pratiques et non pour des raisons optiques), la
lumière traverse les interfaces vers l'air à incidence proche de la normale ainsi que le permet
la forme de dôme avec un diamètre bien plus grand que la puce (3 à 5 mm au lieu de 300 µm).
Dans les LED de dernière génération, notamment pour l'éclairage, ce dôme plastique fait
l'objet d'une attention particulière, car les puces sont plutôt millimétriques dans ce cas et le
diagramme d'émission doit être de bonne qualité. À l'inverse, pour des gadgets, on trouve des
LED quasiment sans dôme [23].

Toutes ces caractéristiques aussi bien que d’autres vont être détaillées dans ce qui suit par
des courbes explicites.

III.3.8 Caractéristiques optiques et éléctriques

 Longueur d’onde d’émission

52
 Largeur du spectre d’émission : la non monochromocité est cause de dispersion
chromatique, plus particulièrement sensible en 3ème fenêtre. La figure 10 représente
un diagramme de type intensité correspondante en fonction de la longueur d’onde.

 Puissance optique émise : elle est de l’ordre de dizaines de μW et dépond du courant


direct du pilotage. Le constructeur indique généralement la puissance optique
introduite dans la fibre (62.5/125, 100/140,etc).

 Réponse en fréquence : elle est détectée en modifiant la fréquence du signal


sinusoïdal qui module la porteuse optique.

 Courbe courant-tension : elle représente la réponse en courant (I) d’une LED traversé
par une tension (V).

Ces caractéristiques ainsi que d’autres seront détaillées dans ce qui suit.

III.3.8.1 Longueur d’onde et largeur spectrale

La zone spectrale générée par les LED est à bande étroite. La longueur d'onde dominante
détermine l'emplacement de la couleur de la diode. Par rapport aux lampes fluorescentes
colorées, les LED présentent une saturation supérieure. De la composition du semi-conducteur
dépend le spectre lumineux émis. Pour une puissance installée identique, les faisceaux
lumineux des LED de couleur ne sont pas uniformes.

 λp : longueur d'onde du spectre dont le flux énergétique relatif est maximum (λpeak
= peak wavelength)
 Δλ: largeur spectrale à mi-hauteur.

Elle est de l'ordre de 10 à 40 nm. Il s’agit de l’intervalle pour lequel le flux énergétique relatif
reste supérieur à la moitié de la valeur maximale. [22]



53
Figure III.10 : Représentation schématique de la largeur spectrale de la LED

A l’heure actuelle nous pouvons trouver des LED dont les longueurs d’onde balayent le
spectre visible. Les valeurs présentes dans ce tableau sont celles rencontrées couramment sur
les LED du commerce. Les LED roses et blanches ne figurent pas dans ce tableau car leur
couleur est le fruit de la superposition de différentes longueurs d'onde. Pour les LED blanches
on utilise la température de couleur pour les distinguer.

Couleur λ (nm)
UV 395
Bleu 430-470
Vert 525-565
Jaune 585-590
Orange 600-620
Rouge 625-655

Tableau III.1 : Couleurs et longueurs d’onde associées.

Les LED possèdent des longueurs d'ondes différentes car elles sont constituées de
matériaux différents (donc de gap différent).

Dans notre cas, on va étudie les LED avec des longueurs d’ondes variant entra 650 et
1300nm.

Lors de mesures optiques sur les LED il est important de prendre en compte certains
phénomènes qui peuvent avoir des répercutions substantielles sur la qualité des mesures.

III.3.8.2 Puissance lumineuse émise

La puissance lumineuse en fonction du courant est donnée par la formule suivante :

54
(III.4)

Où  représente l’angle d’émission de la LED.

La courbe caractéristique puissance émise en fonction du courant est de la forme


suivante :

Figure III.11 : Représentation schématique de puissance optique (mW)


émise par la LED

III.3.8.3 Réponse en fréquence


Sa forme, comme le montre la figure 12 est de type passe-bas et elle est détectée en
modifiant la fréquence du signal sinusoïdal qui module la porteuse optique, elle peut avoir une
valeur allant de plusieurs dizaines à quelques centaines de MHz.

55
Figure III.12: Représentation schématique de la réponse en fréquence de la
LED

III.3.8.4 Caractéristique I(V)

Pour étudier la caractéristique I en fonction de V d’une LED, il faut faire traverser cette
dernière par une tension V et mesurer le courant. Le Montage de cette expérience est
schématisé comme suit :

Figure III.13 : Montage de l’expérience I=f(V)

a) Courbe I(V)

En examinant en détail la relation courant-tension d’une jonction PN polarisée, on constate


que le courant obéit à la tension appliquée selon la loi exponentielle suivante :

(III.5)

Avec VT = KT/q  25 mV à T= 300K (q=1,6.10-19 C, K=1,38.10-23 j/k)

Ordre de grandeur du IS : 100nA.

Dans le cas d’une diode polarisée par une tension VD supérieure à 100mV, la relation
précédente peut être réduite à :

(III.6)

Cette figure montre la forme de la courbe caractéristique :

56
Figure III.14 : Courbe caractéristique courant –tension d’une jonction P-N

On remarque que la tension de seuil (tension à partir de laquelle des photons sont émis
qu’on va détailler ultérieurement) de la diode prise dans cet exemple est aux alentours de 1.5
V. Voir figure suivante (I (mA) en ordonnée et V en abscisses)

Il ne faut pas dépasser 40 à 50 mA pour ne pas endommager la LED [24].

I(mA)

I= f
(V)

V(volt
)

Figure III.15 : Caractéristique I(V) à d'une LED 850nm [24]

(III.7)

57
: Constante de Boltzman
: Charge d'un électron

Il n'est pas possible de déterminer Is car nous n'avons pas T. En effet, T dépend du temps
qu'à duré l'expérience et du voltage (de l'ampérage). Il faut extrapoler une loi T(U) ou T(i)
pour déterminer Is [21].

Donc la détermination mathématique du point de polarisation précédent nécessite de


rechercher la solution VD qui satisfait l’équation

(III.8)

Cette détermination n’est pas aisée car d’une part la solution analytique n’est pas triviale
et d’autre part le paramètre IS est rarement connu avec précision. Mais il est possible
d’approcher la solution en exploitant une des modélisations simplifiées.

b) Détermination de la tension de seuil

La tension de seuil est la tension à partir de laquelle des photons commencent à être
émis par la LED. Elle dépond du saut d’énergie à accomplir par les électrons pour passer de
leur bande de valence à leur bande de conduction.

Si la tension appliquée à la diode est inférieure à la tension de seuil, la diode est


bloquée elle ne laisse pas passer le courant.

Par contre, si la tension fournie aux bornes de la diode est supérieurs à la tension seuil,
la diode deviendra alors passante. La tension de seuil donne le niveau d’énergie nécessaire au
passage des électrons périphériques de leur bande de valence à leur bande de conduction
permettant ainsi le passage du courant dans la diode. La tension de seuil dépond de la nature
du semi-conducteur utilisé. Il est intéressant de noter que l'on retrouve parfois la valeur de la
tension de seuil sur la caractéristique expérimentale de la LED. La tension de seuil est liée au
fonctionnement d'une LED.

La tension seuil et la lumière émise par la LED dépondent des constituants de la jonction
PN, le tableau qui suit donne la tension de seuil et la longueur d’onde de la lumière émise en
fonction du semi-conducteur. En effet, selon les sources consultées et les expériences
réalisées, elles diffèrent parfois [25].

58
Couleur Longueur d’onde Tension de seuil Semi-conducteur utilisé
(nm) (V)

Infrarouge λ > 760 ΔV < 1,63 arséniure de gallium-aluminium


(AlGaAs)

Rouge 610 < λ < 760 1,63 < ΔV < 2,03 arséniure de gallium-aluminium
(AlGaAs)
phospho-arséniure de gallium (GaAsP)

Orange 590 < λ < 610 2,03 < ΔV < 2,10 phospho-arséniure de gallium (GaAsP)

Jaune 570 < λ < 590 2,10 < ΔV < 2,18 phospho-arséniure de gallium (GaAsP)

Vert 500 < λ < 570 2,18 < ΔV < 2,48 nitrure de gallium (GaN)
phosphure de gallium (GaP)

Bleu 450 < λ < 500 2,48 < ΔV < 2,76 séléniure de zinc (ZnSe)
nitrure de gallium/indium (InGaN)
carbure de silicium (SiC)

Violet 400 < λ < 450 2,76 < ΔV < 3,1

Ultraviolet λ < 400 ΔV > 3,1 diamant (C)


nitrure d'aluminium (AlN)
nitrure d'aluminium/gallium (AlGaN)

Blanc Chaude à froide ΔV = 3,5

Tableau III.2 : La tension seuil et la longueur d’onde de la lumière émise


en fonction du semi-conducteur

III.3.9 Autres caractéristiques

Donc on remarque que la LED présente de caractéristiques avantageuses sur plusieurs


plans, tout fois elle a quelques inconvénients, le tableau ci contre synthétise quelques-uns
d’entre eux.

59
Avantages Inconvénients

Bon rendement énergétique pour l’émission Composant électronique dont les


de lumière monochromatique caractéristiques lumineuses, électriques
varient avec la température ambiante.

Faible échauffement hormis avec les LED Faible efficacité lumineuse par rapport aux
hautes performance. sources fluorescentes.

Durée de vie très longue, moins de Vieillissement de l’encapsulation surtout de


maintenance. l’époxy.

Utilisation à basse tension et basse puissance. Risque de danger pour les yeux en raison de
la forte luminance de la LED

Température de fonctionnement de -40 à La LED nécessite une alimentation continue


80°c. et stabilité qui empêche les piques de
tensions

Tableau III.4 : Avantage et inconvénient des LED

60
III.3.10 Utilisation

III.10.1 Les LED classiques, lumière visible


Leur taille (diamètre) peut être de 3, 5, 8, 10 mm. Il en existe de couleur rouge, verte,
orange, jaune, bleue. Avec plusieurs caractéristiques : haute luminosité, boitier diffusant, LED
auto régulées en tension, LED clignotantes, LED à faible consommation ; rondes,
rectangulaires, carrées, en triangle, en CMS, avec supports, elles sont utilisées pour :

 Signalisation d’état d’appareils divers (lampes témoins en face avant ou sur le circuit,
tableaux de bord de voitures, équipements de sécurité)

 Signalisation routière, feux arrières de voitures ou de bicyclettes

 Affichage alphabétique ou numérique d’appareils de mesure, de calculatrices,


d’horloges

 Affichages de niveaux de mesures (niveaux de cuves, VU-mètres)

 Affichage statique ou dynamique de messages (journaux lumineux)

 Transmissions de signaux par fibre optiques qui est une application en plein essor en
ce moment

 Télécommandes (LED infrarouges)

 Cellules photoélectriques (LED infrarouges)

 Faisceau laser pour les appareils de mesure

 Faisceau laser pour la lecture et la gravure des CD et DVD

 Éclairage invisible pour caméras de surveillance (dans l’infrarouge)

 Luminaires et éclairage urbain (plus récemment) [26].

III.10.2 Les LED utilisées pour la transmission de données

61
Les lumières LED peuvent flicker (clignoter) et par conséquent créer les 0 et 1 nécessaires
au transport des données numériques assez vite pour les envoyer vers divers appareils, elle
sont caractériser principalement par une puissance assez élevée.
Cette figure montre quelques types de LED.

Ce type de diode transforme les données au niveau de l’émetteur de leur forme électriques
à une forme optique pour qu’elles puissent passer le long de la fibre optique et mais qui
doivent être reconvertis au niveau du récepteur par un photorécepteur. Cette figure schématise
cette transmission de données.

III.4 Caractérisation des LED (travaux réalisés)

a) Diode passante en direct

Quand on applique une tension uAB > 0 aux bornes de la diode, des électrons libres se
déplacent de la zone N vers la zone P. Si uAB est supérieure à une limite appelée tension seuil

(uAB > us " 0,6 V), elle exerce sur ces électrons une force, , de sens inverse à et
plus intense : ils franchissent la jonction et vont combler les trous de la zone P ; les trous se
déplacent donc de la zone P vers la zone N.
Ces deux déplacements , dans la zone N des électrons de conduction de B vers A et dans
la zone P des trous de A vers B (ou des électrons de valence de B vers A), correspondent à un
courant électrique de sens P vers N : la diode est passante dans le sens AB (zone N reliée à la
borne - du générateur).

Figure III.16 : Diode polarisée en directe

b) Diode bloquée

62
Quand on applique une tension uAB < 0 aux bornes de la diode, les électrons libres de la
zone N se déplacent vers B ; des électrons du fil de liaison de A avec le générateur rentrent
dans la zone P et y comblent des trous. La largeur de la jonction augmente.
La jonction exerce alors des forces électriques d'attraction sur les charges mobiles
(électrons libres de la zone N et trous de la zone P) qui s'opposent aux forces dues à la tension
du générateur. Un équilibre s'établit rapidement et les déplacements de ces charges s'arrêtent :
le courant transitoire est très bref, quelques nanosecondes (10-9 s). La diode est alors bloquée
(zone N reliée à la borne + du générateur).

Figure III.17 : Diode polarisée en inverse

c) Diode passante en inverse

Quand la valeur absolue de uAB < 0 atteint une valeur UA (tension d'avalanche), les
forces dues à la tension du générateur l'emportent et l'équilibre précédent est rompu : des
liaisons chimiques sont cassées (par la tension ou par les chocs des électrons libres accélérés),
libérant des électrons dont le nombre augmente rapidement (effet d'avalanche) ; ces électrons
traversent la diode qui devient passante en inverse.
Pour une diode ordinaire (faiblement dopée) UA est élevée (> 1000 V pour la diode 1 N
4007) : la puissance reçue est alors supérieure à la puissance maximale et la diode est détruite.
Pour éviter cela, on fixe une tension inverse maximale inférieure à UA (Uinv max = 1000 V
pour cette diode).
Pour une diode Zéner (plus fortement dopée), la tension d'avalanche est beaucoup plus
faible (ordre quelques Volts) et le phénomène peut-être contrôlé : la diode conduit en inverse
sans dommage pour des intensités limitées avec, entre ses bornes, une tension pratiquement
constante de quelques Volts, appelée tension Zéner (variable avec le dopage d'un modèle à
l'autre).

63
Figure III.18 : Résultats des expérimentations de la LED

Le groupe académique Sciences-Physiques et InformatiqueDenis Gauthier, Université Bernard


Palissy, 47000 Agen

d) Banc de caractérisation de LED

Un banc de mesure a été mis en place au LNEINM afin de déterminer les caractéristiques
courant - tension et éclairement - courant de LED. Ces caractéristiques nous fournissent des
indications sur le fonctionnement intrinsèque des LED.

La figure présente le principe de ce banc de mesure.

Figure III.19 : Schéma de principe bon de caractérisation de la LED


CAV : convertisseur courant-tension. V : voltmètre. P : photodiode. A : alimentation stabilisée
encourant. R : résistance étalon. S : support de LED et module d’asservissement en température.

64
La LED était positionnée à une distance de 10 cm d’une photodiode au silicium de type
Hamamatsu 1337, elle-même reliée à un convertisseur courant-tension. La tension de sortie de
ce convertisseur était mesurée à l’aide d’un voltmètre.
La température de fonctionnement de la LED était de 20°C. Son courant d’alimentation
était déterminé à partir d’une mesure de tension aux bornes d’une résistance 100 Ohm. Une
mesure de tension aux bornes de cette LED était aussi effectuée.

La figure suivante présente la caractéristique courant – tension de cette LED blanche.

Figure III.20 : Courbe caractéristique courant – tension de la LED blanche


METROLOGIE DES DIODES ELECTROLUMINESCENTES (N. Pousset, A. Razet, G. Obein, A. Richard
et J. Bastie)

III.5 Conclusion

Nous venons d'étudier les émetteurs de lumière en particulier les LED utilisées pour
l'émission de données sur un réseau par fibre optique, et nous avons étudié l’état de l’art des
travaux réalisés pour la caractérisation de la LED. C’est dans ce contexte que nous allons
expliquer dans le chapitre IV comment réaliser une connexion et dégager son budget optique.

65
Chapitre IV
La LED dans un système de
télécommunication optique

66
IV.1 Introduction
Pour bien caractériser la LED et étudier son comportement, il faut l’intégrer dans un
système de communication optique, dans ce chapitre nous allons montrer comment procéder
et dégager le budget optique de la liaison et introduire le logiciel permettant de communiquer
et d’envoyer des données.

IV.2 Systèmes de communication optique numérique et analogique

Les systèmes de communications peuvent être soit numériques soit analogiques, chacun
d’entre eux a ses caractéristiques, dans ce qui suit on va étudier ces deux types de
communication pour s’intéresser plus spécialement au système numérique.

Driver Récepteur
numérique numérique

Signal Signal
Fibre
numérique numérique
Source Détecteur
optique optique

(A)
Driver Récepteur
analogique analogique

Signal
Signal Fibre analogique
analogique
Source Détecteur
optique optique

(B)

67
Figure IV.1 : système de communication numérique (A) et analogique (B)

Les émetteurs et récepteurs optiques peuvent être utilisé pour émettre (et recevoir) des
signaux de type numérique ou analogique, la figure 1 schématise ces deux mode de
transmission.

Dans le premier cas, la source émet deux niveaux de puissance optique, correspondant au
signal numérique « haut » ou « bas », dans le deuxième cas, la source émet une puissance
optique qui varie avec continuité, en fonction du signal analogique de pilotage.

En fonction du format de l’information devant être transmise, on utilisera une


transmission de type numérique ou analogique, et si l’information est de type analogique, on
pourra utiliser une transmission analogique ou bien, après conversion analogique/numérique
du signal à transmettre, à nouveau un système numérique.

IV.3 Système de communication numérique optique

La structure générale d’un système de communication à été détaillée dans le chapitre 1.

Les principales applications des systèmes de communication optique numériques


comprennent :

 Transmission de données avec connexions directes


 Transmission de données avec Multiplexeur par Répartition dans le Temps
MRT (TDM)
 Connexions téléphoniques MIC
 Connexions vidéo numériques
 Système de supervision et de contrôle
 Télémétrie
 Connexions en réseau local

68
IV.3.1 Mode de communication

a) Communication Half duplex/ Ful duplex

La diode transforme les données au niveau de l’émetteur de leur forme électriques à une
forme optique pour qu’elles puissent passer le long de la fibre optique et qui doivent être
reconvertis au niveau du récepteur par un photorécepteur. La figure 2 schématise cette
transmission de données.

Photorécepteur

Emetteur LED Récepteur

Figure IV.2 : Réseau à émission unidirectionnel (half duplex)

Ainsi on pourra constituer un réseau par fibre optique à base de LED en équipant bien-sur
chaque poste par une LED et un photorécepteur si on veut qu’il émette et reçoit en même
temps ce que l’on appelle émission en full-duplex comme le montre la figure 3; mais il peut
aussi fonctionner dans un seul sens c'est-à-dire émettre seulement, c’est ce que l’on appelle
liaison en half-duplex.

Cette émission en half-duplex est exploitée pour réaliser un type de réseau qui permet
d’avoir un niveau élevé de sécurité, ça permet de relier deux types de serveurs : elle permet
uniquement la recopie automatisée de fichiers ou d’arborescences complètes de répertoires de
l’ordinateur émetteur à l’ordinateur récepteur [27].

Photorécepteur

Récepteur/ LED Récepteur/


Emetteur Emetteur
Photorécepteur
LED
Figure IV.3 : Réseau à émission bidirectionnel(full duplex)

69
Les caractéristiques optiques et électroniques intrinsèques du matériel assurent qu’aucune
donnée ne peut être transmise du haut vers le bas, il n’existe donc pas de canal caché possible.
C’est cette propriété « matérielle » qui distingue fondamentalement la diode réseau d’un pare-
feu classique : Même s’il est possible de configurer un pare-feu pour bâtir une liaison
unidirectionnelle.

b) Trafic de données dans le réseau sécurisé

Le principal problème rencontré lors de la mise en place de cette partie matérielle est lié
au fait que la plupart des cartes et des convertisseurs optiques actuels vérifient
« intelligemment » l’état de la connexion pour fonctionner. Ils nécessitent donc la réception
régulière d’un signal sur leur port de réception, ce qui n’est pas le cas si on se contente
simplement de débrancher une des 2 fibres optiques [28].

Donc ce fonctionnement simple permet de transférer facilement des fichiers ou des


courriels reçus par d’autres clients ou serveurs HTTP, FTP, SMTP ou autres, afin de fournir
des services aux réseaux haut et bas. Ceci est présenté par la figure 5.

Figure IV.6 : Trafic de données dans le réseau sécurisé

IV.3.2 Dimensionnement de connexion et budget optique

70
a) Branchement et alimentation électrique d’une LED

Les diodes électroluminescentes sont polarisées en direct : on tiendra compte de la


polarité. Il est toujours nécessaire de tenir compte de l’intensité maximale (typique : 10 à
30 mA pour une LED de faible puissance et de l'ordre de 350 à 1000 mA pour un LED de
forte puissance) supportée par la diode et donc d’intercaler une résistance en série (non
nécessaire si la LED est alimentée en courant constant), calculée en fonction de la tension
d’alimentation (loi d’Ohm). Il est également primordial d'apporter un soin particulier à
l'alimentation électrique des LED pour conserver leurs caractéristiques colorimétriques
(température de couleur proximale, IRC,...) [21].

b) Marge de puissance

La conception d’une connexion à fibre optique comporte l’évaluation de ce qu’on appelle


la marge de puissance.

Prenant le schéma de la connexion numérique (A),

Les puissances optiques aux différents points de la connexion sont liées par la relation
suivante :

PT – X.- PL = PR (IV.1)

Où :

 PT= puissance introduite par la source dans la fibre.


 = affaiblissement kilométrique de la fibre (dB/km)
 X= longueur de la fibre
 PL=perte introduite par les éventuels composants présents dans la connexion,
comme par exemple connecteurs, raccords, etc.
 PR= puissance optique fournie au récepteur.

En général, le constructeur spécifie également le type de fibre (diamètre du noyau et


ouverture numérique) à laquelle correspond cette puissance. Si la fibre utilisée est différente
de celle décrite, la puissance effective introduite dans la fibre différera en fonction de la
différence de diamètre du dispositif récepteur est inférieur à celui de l’émetteur) ou
d’ouverture numérique (dans ce cas, uniquement si l’ouverture numérique du dispositif est

71
supérieure à celle de l’émetteur). La figure IV.7 montre les différents composants et les
coupleurs qui les joints.

Fibre Fibre
PL PL PL
Emetteur Récepteur

Coupleurs
Figure IV.7: Schéma du montage d’une liaison optique

La différence de puissance ∆P du due à des différences de diamètre des fibres est par la
relation :

∆PD  20.log (D1/D2) dB (IV.2)

La différance de puissance ∆PNA due aux différences d’ouvertures numériques est


exprimée par la relation suivante :

∆PNA  20.log (DNA1/DNA2) dB (IV.3)

Application

 calcul de puissance optique

Considérons une source caractérisée par une puissance de 12.5dBm introduite dans une
fibre 62.5µm avec une ouverture numérique NA=0.29.

Si la fibre utilisée est une 50µm avec NA=0.23, la puissance que la même source
introduira dans cette dernière sera la suivante :

PT = -1.25+20.log(50/62.5)+20.log(0.23/0.29)  -16.4 dBm (IV.4)

72
P (dBm)

PT
d.x1
PL

d.x2
PR
X1 X2 I

Figure IV.8: Equilibre de puissance dans une connexion optique

La figure 8 montre la variation de la puissance selon que l’on soit au niveau de la


première fibre (X1) ou la deuxième (X2).

 la distance maximale

Les caractéristiques des composants introduits dans la liaison sont les suivantes.

En prenant en considération LED et photodiode à 850nm, et la fibre optique 62.5/125.

Emetteur

 Longueur d’onde : 850nm

 Ouverture numérique : 0.31

 Puissance optique PT dans la fibre -12dBm sur fibre 62.5/125 avec NA=0.275, et le
courant IF=60mA

Récepteur

 Longueur d’onde : 850nm

 Puissance de bruit optique équivalente PN : -43dBm avec diamètre noyau< 100µm

 Ouverture numérique : 0.35

 Puissance d’entrée maximale : -7.6dBm

Fibre multimode 62.5/125

 NA= 0.275

 Affaiblissement à 850nm :3.2dB/km

73
Etant donné que l’ouverture numérique de la fibre repère est égale à celle du câble
(caractéristique de l’émetteur), la puissance optique PT introduite dans la fibre sera celle
nominale

PT = -12dBm (IV.4)

Pour garantir un taux d’erreur supérieur à 10-9, la puissance minimale PRm en entrée du
récepteur devra être la suivante :

PRm  -43dBm + 11dB = -33dBm (IV.5)

La marge de puissance PM sera alors la suivante :

PM = PT – PRm  21dB (IV.6)

Si l’on considère la perte introduite par les deux connecteurs (pouvant être évaluée à
environ 1.5dB par connecteur), l’affaiblissement maximal introduit par la fibre ne peut
dépasser la valeur de 21-3=18 dB.

Étant donné que la fibre choisie présente un affaiblissement de 3dB/km, la distance


maximale Dmax sera :

Dmax = 18/3 = 6 km

c) Vérification de la puissance optique émise par la LED

L’objectif est d’exécuter des mesures de puissance émise :

L’émetteur est présent sur le panneau, utilisant la LED à 850nm qui a les caractéristiques
suivantes relativement à la puissance émise :

 -15dBm Minimale

 -12dBm Typique

 -10dBm Maximale

Avec courant IF = 60mA et une fibre 62.5/125.

74
On mesure la puissance optique correspondante émise par la LED en dBm et on constate
que la valeur est supérieur à la puissance minimale émise (-15dBm) une fois soustrait
l’affaiblissement dû aux deux connecteurs (3dB totaux), c'est-à-dire :

-15-3 = -18dBm.

En comparant par le bilan de liaison optique qui a été fait par le groupe de JEAN
JACQUES DAMLAMIEN EN 2008. Ils ont calculé la puissance de la manière suivante :

 Les émetteurs : puissance optique de sortie en dBm= la valeur crête du signal optique.
Dépend du diamètre de cœur de la fibre  puissance couplée à l'entrée de la fibre.

 Les récepteurs : une sensibilité en dBm. Correspond à un rapport signal/bruit de 54 dB


en vidéo et 40 à 50 dB en audio.

Le bilan de liaison correspond au maximum de pertes permises entre l’émetteur et le


récepteur

 = la puissance émise -sensibilité du récepteur (dB)

 Une marge de sécurité =marge de fonctionnement + marge de maintenance.

 La marge de sécurité : la variation des caractéristiques des composants avec la


température et le vieillissement.

 La marge de sécurité recommandée est de 3dB.

 Les pertes câble sont de 3 x(1 + 1,5) = 7,5 dB.

 Les 2 tronçons sont reliés par une épissure mécanique : pertes de 0,5 dB .

 Les connecteurs côté émetteurs et côté récepteurs sont du type ST : pertes de 2x0,5 = 1
dB .

L’atténuation totale de la transmission est donc de 7,5 + 0,5 + 1 = 9 dB pour une


distance de 2.5km

Nous dans notre bilan elle est égale à 21dB pour une distance de 6km. Donc nous avons
eu plus d’atténuation du signal est ceci est du au type de connecteurs utilisés qui n’est pas
le même.

IV.3.3 Conception de l’application de communication

75
Pour assurer le transfert de données via le réseau (ou de façon plus simple entre deux
ordinateurs, il faut configurer ces terminaux de sorte qu'ils puissent communiquer entre
eux. Notre application va être nommée LED-communication.

IV.3.3.1 Vue d'ensemble de l’application LED-communication

LED-communication est un programme qui permet de se connecter à d'autres ordinateurs,


à des services en ligne et à des ordinateurs hôtes, à l'aide d'un modem, d'un câble sans modem
(qui est notre cas) c'est-à-dire avec le port COM ou d'une connexion Ethernet.

Bien que l'utilisation de cette application pour accéder aux informations situées sur des
ordinateurs distants soit de moins en moins répandue, en raison de l'accessibilité du World
Wide Web, elle reste un outil utile pour configurer et tester ou contrôler notre connexion avec
d'autres sites.

Elle enregistre les messages transmis vers et depuis l'ordinateur ou le service, situé à
l'autre extrémité de la connexion. Elle est dotée d'une fonctionnalité de défilement, ce qui
vous permet de consulter du texte ayant défilé sur l'écran lors de sa réception.

On utilise LED-communication pour transférer des fichiers volumineux de n'importe quel


ordinateur à un autre, à l'aide simplement du port série, sans devoir configurer l'ordinateur
distant pour le connecter à un réseau.

IV.3.3.2 Présentation des connexions de LED-communication

On peut créer et enregistrer plusieurs connexions dans LED-communication. Chaque


connexion peut avoir sa propre configuration unique (numéro de téléphone, paramètres de
port tels que nombre d'octets par seconde (bps), vérifications de parité et adresse TCP/IP hôte,
etc.).

En matière de configuration de connexion, l’application permet également à un ordinateur


d'émuler divers types de terminaux.

On ne peut ouvrir qu'une seule connexion par session LED-connexion. On peut toutefois
démarrer plusieurs sessions LED-communication, en ouvrant une nouvelle connexion pour
chaque session, à condition que chaque connexion utilise un port de communication différent.

76
IV.3.3.3 Présentation des transferts de fichiers

On utilise LED-communication pour envoyer et recevoir des fichiers texte et de données


d'un ordinateur distant. L'état du transfert s'affiche dans la fenêtre pendant le transfert. On
peut également capturer l'état d'un fichier transféré et envoyer les informations directement
vers une imprimante.

On peut utiliser l'option d'envoi de fichier pour envoyer des fichiers de données ou
également utiliser l'option d'envoi de fichier texte pour envoyer des fichiers texte à la place
de données saisies au clavier. Cette option peut être utile, par exemple, lorsque vous devez
envoyer une chaîne saisie au clavier à un ordinateur distant en vue de résoudre des problèmes,
ou une longue chaîne saisie au clavier liée à une séquence de connexion à un ordinateur
distant ou un routeur.

IV.4Conclusion

L’étude que nous venons de faire dans ce chapitre va nous servir pour réaliser des
transmissions par fibre optique avec de la simulation en premier lieu en suite la mettre en
pratique avec une chaine de transmission concrète (ceci va être détaillé dans le chapitre V).

77
Chapitre V
Simulation et travaux
expérimentaux

78
V.1 Introduction

Notre objectif principal est d’évaluer les performances théoriques de la LED dans un
réseau local, dans les chapitres précédents, nous avons étudié la LED et ces caractéristiques
de manière théorique et dans ce chapitre nous allons procéder à la concrétisation de ces
résultats de la manière suivante :

La première partie de notre travail va consister à valider les caractéristiques théoriques


utilisant un logiciel de simulation dédié communication par fibre optique.

La deuxième partie met à profit les résultats obtenus dans la première, afin de concevoir
une structure optique, à partir d’un cahier des charges (Budget optique tiré du chapitre IV).
Ainsi, nous dimensionnons en particulier une liaison fibre optique courte distance avec la
LED comme émetteur mais ceci après avoir validé les résultats de simulation des
caractéristiques de le LED par des mesures pratiques et montrer par la suite l’application qui
nous a permise de réaliser la connexion et de transmettre les données.

V.2Simulation d’une liaison par fibre optique avec la LED comme émetteur

Pour caractériser les sources optiques nous avons utilisé le logiciel de simulation, à
savoir OPTSIM qui est un logiciel de caractérisation de composant optiques et de simulation
de liaison dédié à la transmission par fibre optique développé par la société ARTIS Software
Corporation. Il permet de valider les configurations et d’optimiser les performances de
systèmes de transmission électro-optiques et qui est disponible au niveau du laboratoire de
recherche (optique) de l’INTTIC. Ce logiciel nous permettra d’étudier le comportement du
composant en question (la LED) et de l’intégrer dans une chaine de transmission et varier les
paramètres pouvant influencer sur la qualité pour optimiser le système et obtenir le modèle
approprié.

V.2.1 Simulation de la LED dans une simple chaine de transmission

Pour simuler la LED on va l’intégrer dans une chaine de transmission simple, la figure 1
montre le montage de la liaison. Ceci va nous permettre d’étudier les caractéristiques
principales de la LED en fonction de la longueur d’onde principalement.

Une chaine de transmission est composée principalement d’un émetteur qui est la LED
dans notre cas sur la quelle on injecte les données qu’on veut émettre (générateur de données),

79
d’une fibre optique de longueur définie et d’un récepteur optique (la photodiode) qui va
réceptionner les données.

Figure V.1 : Montage de la liaison simple

V.2.2 Données de simulation

Pour cette première chaine de transmission nous allons définir les éléments comme suit :

Nous allons émettre des données (signal binaire) avec un débit de 50 Mb/s. Ces données
vont être convertis en un signal optique avec une LED dédiée à la transmission de données
pour la quelle on va varier la longueur d’onde (paramètre principal) et dont la modulation se
fait de manière interne et de puissance égale à 15dBm. Ce signal optique va traverser le long
d’une fibre 62.5/125 (multi mode) de 500m de longueur, et va être par la suite reconvertis et
accueillit par une photodiode (photorécepteur) qui soit compatible avec la LED utilisée
(même longueur d’onde). On applique le codage NRZ (Non Retour à Zéro).
Notons que ces données ne sont pas pris au hasard mais pour se rapprocher le plus de la
réalité.
Comme analyseurs on va utiliser l’analyseur du signal qui va nous données la forme du
signal au niveau de chaque nœud ainsi que l’analyseur du spectre qui va nous donner la forme
du spectre. Le diagramme de l’œil, et les facteurs de qualités : BER et Q qu’on va détailler
ultérieurement.

Les paramètres de la LED qu’on va étudier sont : la courbe courant-tension, la courbe de


puissance optique et la réponse en fréquence et le spectre d’émission.

80
Nous avons pris plusieurs LED avec les longueurs d’onde respectives 650, 850 et
1300nm.
Le but de cette simulation est d’étudier l’influence du choix de la LED sur une chaine de
transmission.

V.2.3 Résultants de la simulation

a) Le spectre d’émission
La densité spectrale définie la distribution spectrale de la source de lumière.
La distribution spectrale est gouverné par un spectre d’émission spontané et suit une
gaussienne typiquement.
Les figures suivantes montrent le spectre de sortie des différentes LED donné par
l’analyseur du spectre, et on compare par rapport à la forme du spectre et à sa largeur.

LED650nm
LED850nm
Puissance (dBm)
Puissance (dBm)

LED1300nm
Puissance (dBm)

81
Figure V.4 : Spectre d’émission de la LED 1300nm

Figure V.2 : Spectre d’émission des différentes LED

Interprétation
Le spectre d’émission des LED est de la même forme, c'est-à-dire que nous avons
toujours la forme de gaussienne, leurs 1/2 sont très proches (environ -17 dBm). On remarque
toute fois qu’avec la LED à 850nm on a un spectre plus étroit que celui de la LED à 1300nm
par contre celui de la LED à 650nm il est plus aplatit (p= -14dBm) et donc il y’a quand
même une atténuation du signal qui peut être due à la perte en ligne ou à la longueur de la
fibre ou à la puissance de la LED. On peut aussi parler de  des LED qui sont
respectivement : 10, 12 et 13nm.

b) La courbe courant-tension
La courbe courant tension nous permet nous permet de montrer comment répond la LED
à un courant qui la traverse.
On va générer les courbes de courant en fonction de la tension des différentes LED.
Les figures 6 permettent de montrer ces résultats.

LED 650nm LED 850nm

82
LED 1300nm

Figure V.3 : Courbes courant-tension des différentes LED

Interprétation

Ces courbes montre la réponse en tension des LED traversées par un courant variable, on
remarque que les LED réponde de manière différente : commençant par la LED 650nm : elle
commence à répondre à environ 45mV ce qui représente donc sa tension de seuil, par contre
celle de la LED 850nm est d’environ 20mV ce qui est un bon résultat en terme de réponse à la
tension qui la traverse et qui obéit bien à la loi exponentielle qui la régit et la montée est très
rapide donc on a une bonne émission dès que la tension seuil est atteinte. La LED 1300nm à
une tension seuil d’environ 25mV et donc il lui faut une tension supérieur pour que les photos
soient excités et encore la montée est lente donc l’émission nécessitera plus de tension.

c) La courbe de puissance (P en fonction de I)


La courbe de puissance d’une LED permet de décrire la puissance émise par la LED qui
est traversée par un courant continu, les résultats sont donnés par les figures suivantes.

83
LED 650nm

LED 850nm

LED 1300nm

84
Figure V.4 : Courbes de puissance des différentes LED

Interprétation
On remarque que la LED à 850nm permet d’émettre une puissance uniforme par rapport
aux autres LED, la montée de puissance de la LED à 650nm est lente par contre celle de la
LED à 1300nm est rapide. Donc la LED 850nm va nous permettre d’envoyer un signal avec
une puissance élevée et par conséquent éviter au mieux l’atténuation du signal et ceci de
manière monotone. Néanmoins la forme de cette courbe ne doit pas être une droite
théoriquement car la puissance doit se stabiliser en atteignant un certain niveau.

d) La réponse en fréquence

La fonction de transfert qui caractérise la réponse e fréquence de la LED dépend de la


porteuse et est limitée par la durée de vie de cette dernière.

LED 650nm

85
LED 850nm

LED 1300nm

Figure V.5 : Courbes de réponse en fréquence des différentes LED

Interprétation

Sa forme, comme le montre les figures ci-dessus est obtenue en modifiant la fréquence du
signal sinusoïdal qui module la porteuse optique.
Pour la LED à 650 nm elle commence à se dégrader à environ 108 mais la dégradation est
rapide, celle de la LED à 850nm commence à se dégrader à la même valeur mais da
dégradation est plus au moins lente, par contre celle de la LED à 1300 elle diminue à une
fréquence plus faible 106.

e) La forme du signal en sortie

L’analyseur du signal nous permet de voir la forme du signal à la sortie du générateur de


données et de le comparer avec celui à la sortie de la chaîne de transmission. Les figures
suivantes montrent ces résultats.

86
Figure V.6 : Forme du signal à la sortie du générateur

LED 650nm

LED 850nm

87
LED 1300nm

Figure V.7 : Forme du signal à la sortie des LED

Interprétation

On remarque que le signal est atténué dans tous les cas mais il est déformé avec la LED à
650nm ceci pour dire que cette LED a une faible puissance, par contre avec les deux autre
LED il garde sa forme avec une atténuation plus légère au niveau de la LED à 850nm.
Il faut noter que l’atténuation est due à tous les composants qui sont mis le long de la
liaison et qu’on peut résoudre ce problème en ajoutant un optimisateur d’atténuation.

f) Les facteurs de qualités

 Le taux d’erreur binaire BER

Comme nous transmettons des données numériques, c’est-à-dire une succession de « 0 »


et de « 1 », le critère le plus intuitif quant à la caractérisation de la qualité du signal transmis
est le taux d’erreurs binaire, ou BER (Bit Error Ratio). Du fait du bruit et des effets de
propagation, le signal se déforme et il peut arriver qu’un « 1 » soit détecté en lieu et place
d’un « 0 » ou réciproquement, si le signal à détecter passe de l’autre côté du seuil de décision.
Le BER est le rapport du nombre d’erreurs de transmission, c’est-à-dire du nombre de fois où
un « 1 » a été détecté à la place d’un « 0 » ou vice-versa, sur le nombre total de bits transmis.
Donc plus ce facteur est grand plus on a une meilleur qualité.

88
(V.1)

Mathématiquement il est donné par la formule suivante :


 Le facteur Q

Le facteur Q, ou facteur de qualité, est un autre critère de qualité d’un signal optique. Il
est obtenu à partir des statistiques de bruit (moyennes et écarts-types) des niveaux « 1 » et « 0
» du signal à détecter, donc plus ce facteur élevé au carré est petit plus la qualité est meilleur.
Le facteur Q est défini par :

(V.2)

Le tableau ci-dessous, on présente le facteur Q en fonction de la longueur d’onde des


LED utilisées ainsi que le facteur BER.

La LED Le facteur Q BER


650nm 1.66 0.022

850nm 1.29 0.160

1300nm 1.31 0.089

Tableau V.1 : Les facteurs de qualité des différentes LED


Interprétation

On note que les trois LED donnent un bon résultat néanmoins le facteur BER de la LED à
850nm est nettement meilleur. On peut aussi appuyer cela avec le facteur Q qui est bien plus
inférieur pour la LED 850nm par rapport à la LED 650nm mais qui avoisine celui de la
LED1300nm. Et donc la qualité du signal émis par la LED 850nm est la meilleure.
Comparés aux facteurs de qualités fournis par le LASER cela reste très faible mais ils se
rapprochent de près des facteurs de qualités des LED dans des études qui ont été déjà faites.
Ce tableau présente ces facteurs pour des LED étudiées au laboratoire de métrologie [22].

La LED Le facteur Q BER

89
850nm 1.25 0.145

950nm 1.30 0.10

1300nm 1.28 0.09

Tableau V.2 : Les facteurs de qualité des différentes LED (laboratoire de


métrologie)
 Le diagramme de l’œil
Le diagramme de l’œil est un moyen de visualiser la qualité d’une connexion optique, il a
la forme d’un œil, plus l’ouverture est grande et clair plus on à une meilleure qualité.

90
Figure V.10 : Les diagrammes de l’œil des différentes LED
Interprétation

Les figures ci-dessus montre les diagrammes de l’œil pour les LED utilisées, on
remarque clairement que les ouvertures d’œil sont meilleures avec la LED à 850nm car il est
bien ouvert et donc nous permet d’apprécier la qualité de la transmission numérique et par

91
conséquent que la modulation est bien faite. Rappelons que le bruit et les interférences entre
symboles produisent la fermeture des yeux ce sui n’est pas notre cas. Cependant on peut noter
une atténuation du signal que l’on doit optimiser.

g) L’optimisation de l’atténuation du signal

D’après tous ces résultats on a remarqué que la LED à 850nm donnait un bon résultat, on
peut confirmer cela en étudiant le spectre aussi. Mais le seul problème c’est qu’il y avait une
atténuation du signal qui doit être due à la faible puissance des LED, ceci peut être évité en
ajoutant un optimisateur d’atténuation ou l’amplificateur en d’autre terme à la chaine de
transmission comme le montre la figure suivante.

Figure V.11 : Chaine de transmission avec optimisation de l’atténuation.

Les résultats obtenus sont représentés par les figures suivantes :

92
(a)

(b)

Figure V.12 : Analyse du spectre à la sortie du générateur (a) et à la réception


(b)

93
Figure V.13 : Analyse du spectre à réception après ajout de l’atténuateur

Interprétation

On remarque bien que ce composant (optimisateur de l’atténuation) à donné un bon


résultat et a permis d’avoir un signal presque identique à la réception qu’à l’émission.
L’atténuation est due à l’émission de la LED et à la transmission au sein de la fibre aussi. On
pouvait aussi utiliser un amplificateur de signal.

V.2.4 Analyse du signal transmis par la LED en fonction de la chaine de transmission

Dans cette partie de simulation nous allons utiliser la LED qui nous a donné le meilleur
résultat c'est-à-dire la LED à 850nm et on va modifier les paramètres de la transmission à
savoir : la longueur de la fibre, le débit binaire émis qui sont les paramètres les plus
importants dans un réseau local. Et voir comment cela va influer le comportement de la LED.

a) Effet de la longueur de la fibre sur le signal transmis par la LED

94
On va garder le même montage de la liaison utilisée plus haut et on va modifier la
longueur de la fibre : 1km, 4km et plus de 6km, on note les résultats suivants :

Figure V.14: Analyse du spectre avec longueur de fibre 1km

Figure V.15: Analyse du spectre avec longueur de fibre 4km

95
Figure V.16: Analyse du spectre avec des longueurs de fibre >6km

Interprétation

On constate qu’en dépassant une certaine longueur de fibre 6km on a une détérioration du
signal ceci commence à survenir même en dépassant 3km et donc la LED n’assure une bonne
transmission que pour une courte distance.

b) Effet de la variation du débit à transmettre sur le signal transmis par le la LED

Dans cette partie nous allons voir comment va influencer la variation du débit émis sur le
comportement de la LED et quel résultat va cela donner à la réception.

On va prendre respectivement les débits suivants :

 20Mb/s

 100Mb/s

 1Gb/s

Les figures suivantes montrent les résultats obtenus : spectre d’émission à la sortie du
générateur (à gauche) et à la sortie du récepteur (à droit).

96
Débit= 20Mb/s

Débit= 100Mb/s

Débit= 1Gb/s

Figure V.17: Analyse du spectre à débits variés

Interprétation

97
On remarque la LED a pu supporter des débits très élevés, mais elle donne toute fois un
meilleur rondement et émet le signal de manière fidèle à un faible débit.

V.2.5 Simulation de la LED dans un réseau local

Dans cette partie de la simulation on va intégrer la LED dans un réseau contenant


plusieurs terminaux (un réseau local) tenant compte des résultats de simulation obtenus dans
la première partie.

Dans un premier temps, nous allons envoyer des fichiers de faible taille, puis nous allons
émettre de la voix puis de la vidéo et comparer les résultats à la fin.

a) Envoi de fichiers texte

On va envoyer un fichier de type texte et voir comme il va être reçu par les récepteurs.
Nous avons déployé dans ce montage 8 postes récepteurs (Photodiodes de 850nm) avec une
topologie en étoile, l’émetteur est une LED de 850nm (c’est la mieux appropriée en fonction
des résultats déjà obtenus) et la fibre est d’une longueur de 500m (en simulant un réseau
local). Le schéma suivant montre le montage du réseau ainsi que le détail de chaque récepteur.

Figure V.18: Montage du réseau et envoi de données

Les résultats de la simulation : analyse du signal à l’émission (à gauche) et à la réception (à


droite) sont montrés par la figure suivante

98
Figure V.19:Forme du signal lors de l’émission de fichier texte

Interprétation

Le signal est émis par la LED est reçu par le récepteur optique avec une faible
atténuation, mais cela donne une bonne qualité.

b) Envoi de signal plus important (voix et vidéo)

Dans cette étape, on va envoyer des données plus volumineuses (voix et vidéo) et donc
plus gourmandes.

Et on va voir comment se comporte la LED et comment le signal est reçu.

Les figures suivantes montrent les résultats obtenus.

Figure V.20: Flux audio (voix) émission (à gauche), réception (à droite)

99
Flux vidéo

Figure V.22: Forme du signal : envoi de flux voix et vidéo (émission à gauche et
réception à droite)
Interprétation

Le signal est très mal réceptionné dans les deux cas et plus particulièrement lorsqu’il
s’agit d’un flux vidéo ce qui peut être expliqué par le débit élevé qui est demandé et que le
LED ne peut supporter donc on aura recours au LASER pour émettre ce type de données.

V.3 Etudes pratiques

Dans cette étude, le but est d’étudier les caractéristiques de la LED


principalement en fonction de la longueur d’onde et de présenter ces résultats en
les comparant avec les résultats obtenus par simulation ainsi qu’avec les
résultats obtenus théoriquement.

Ces études ont été faites au niveau du laboratoire d’optoélectronique et de


télécommunication optique de l’INTTIC.
V.3.1 Pilotage de la LED

Le schéma de fonctionnement de l’émetteur LED est présenté à la figure ci-dessous :


Vc
IL RL
Signal

IF

Figure V.23: pilotage ON/OFF de diode LED

Le signal numérique en entrée à travers un étage qui, piloté en condition ON/OFF permet
le pilotage ou pas de la source LED.

100
Quand le signal est élevé, le courant traversant la résistance RL circule dans la LED et cette
dernière émet une certaine puissance optique.

Quand le signal est bas, le courant IL est absorbé par la porte d’entrée du signal, le
courant IF est pratiquement nul, et aucune puissance optique n’est émise. Le courant direct de
la LED passe dans ce cas de zéro à une valeur maximale limitée par la résistance RL.

Ce système de pilotage avec passage de la zone d’interdiction à celle de saturation de la


LED, comporte certains délais de montée et de descente de l’impulsion optique générée,
nécessaires au dégagement de la zone active. Ce petit courant de polarisation garantit que la
capacité de jonction ne soit pas épuisée plus du nécessaire quand la LED est en condition
OFF.

Figure V.24 : Le module de la LED sur le panneau optique du laboratoire (INTTIC)

V.3.2 Courant de pré-polarisation de la LED

Dans cette configuration, on utilise la DEL à 850nm polarisée directement par


l’intermédiaire du potentiomètre. Dans ces conditions, le signal d’entrée (0V) n’est pas
présent, même si elle est pilotée par un signal à niveau bas, la LED n’est pas complètement
éteinte, en outre, l’intensité émise dépond de la position du potentiomètre BIAS.

Un courant de pré polarisation est présent même si le signal numérique de pilotage est à
niveau zéro, par conséquent, la LED est toujours légèrement allumée. En réglant le
potentiomètre du minimum au maximum, le courant de pré polarisation varie d’environ 40 à
80mA.

V.3.3 Les caractéristiques optiques et électrique de la LED


a) Montage de l’expérience
La figure 25 montre le montage de l’expérience ; on utilise une fibre (62.5/125). Avec
cette configuration, on utilise les différentes LED (longueurs d’ondes différentes) polarisée

101
directement par le BIAS. On connecte par l’intermédiaire de la fibre (62.5/125) la source au
mesureur de puissance optique et le mettre en marche et on le règle en Watt

On observe le courant direct IF circulant dans la LED dépond du réglage du potentiomètre,


tout comme la puissance optique maximale émise par la LED. Avec ce montage on pourra :

 Mesurer la tension Vf aux extrémités de la LED,


 Ainsi que le courant direct de polarisation If y circulant
 Observer la puissance optique émise par la LED.

LED SOURCE
BIAS

AN

Varier le BIAS et DIG


noter les résultats
FO OUT 1
sur les appareils. A

Mesureur de
Voltmètre Ampèremètr
puissance
e
Figure V.25 : Schéma représentant le montage de l’expérience (mesure du
courant et de la puissance)
b) Résultats expérimentaux
On relève les résultats des différents appareils de mesures et on les reporte sur les courbes
qui sont sur le tableau 2
Courant- tension Puissance- Couant

102
LED

850nm

LED

1300nm

LED

650nm

Tableau V.2: Courbes caractéristiques des différents LED obtenues par des
mesures pratiques

c) Interprétation
Les résultats obtenus sont proches de ceux obtenus par simulation mais pas pour les
courbes de puissance car nous remarquons que dans ce cas la puissance se stabilise après
avoir atteint 1.2 mW pour la LED 850nm et 1.3mW pour la LED 1300nm et 1mW pour celle

103
de 650nm. Pour la LED 850 on a obtenue la courbe courant-tension typique de la LED, sa
tension seuil est de 20 mV ce qui conforme au résultat obtenus par simulation.
Dons nous concluons que la LED à 850nm est la mieux adaptée et qui donne le meilleur
résultat c’est pour cela qu’on va utiliser cette dernière pour réaliser notre chaine de
transmission de données.

V.4 Transmission de données avec un micro ordinateur

Le but est de réaliser une connexion de transmission de données asynchrone. Comme


terminal, émetteur, récepteur, on utilise un micro ordinateur.

Les données transmises par le micro ordinateur sont appliquées à un « line reciver »
(récepteur en ligne) qui les convertit.

Le codeur successif qui travaille avec une horloge à fréquence supérieure à celle des
données, converti, les nivaux +5v et 0v correspondent aux bits de données en un signal codé.

Le signal codé est transmis par l’intermédiaire de la LED.

La photodiode détecte le signal codé. Les données sont amplifiées puis fournies au micro
ordinateur, ceci est montré par la figure 26.

Codage LED 850

Fibre Photodiode
850

Décodage

Figure V.26: Chaîne de transmission par micro ordinateur

La transmission se fait via le port série (COM).

En utilisant l’application que nous avons développée au sein di laboratoire le l’INTTIC


c'est-à-dire un logiciel de communication d’émulation de terminal (le code de l’application est
détaillé en annexe). Les étapes de configuration sont illustrées par la figure 27.

104
Figure V.27: La spécification des paramètres de la connexion.

On fait appel à l’application, les propriétés sont les suivantes: connexion au moyen de
COM, vitesse du port 56700b/s, mot de données 8 bits, flow control N, stop bit 1.

On écrit quelques mots avec le programme et on remarque si les données sont


correctement visualisées.

105
Figure V.28: Envoi de texte via l’application de communication.

Ces données ne sont pas inscrites directement sur l’écran, elles sont envoyées au port
série, codées, converties de signal électrique à lumineux puis transmises dans la fibre optique,
en suite procédés inverse se produit jusqu’à la broche du port série, le décodage, la
visualisation su l’écran de l’ordinateur.

On peut connecter l’oscilloscope dans les différentes sections pour examiner les formes
d’onde relatives aux données avant le codage et après la réception et le décodage et également
aux points de mesure intermédiaires.

On observe qu’en changeant le codage, la connexion est maintenue, on remarque aussi


qu’une erreur est introduite dans la communication dans les conditions suivantes :

Au moment de changer le codage, si l’on extrait de l’un des connecteurs la fibre parce
qu’un affaiblissement est introduit jusqu’à interrompre le canal, si on augmente la vitesse du
port série à 115.2 kb/s.

V.5 Transmission de données avec deux micro-ordinateurs

Dans ce cas le but réside dans la réalisation d’une connexion de transmission asynchrone
entre deux micro-ordinateurs, utilisant deux canaux en fibre optique comme le montre la
figure 29.

COM RS232 TX RX RS232 COM


D D
recive
RX recive
INTERFACE éD éD TX INTERFACE
r
recive r
cé cé recive
r o o r 106
c c
d
o d
o
ad ad
g g
Figure V.29: Transmission entre deux micro-ordinateurs.

Nous utiliserons les deux ports séries disponibles COM PORT 1 et 2 (les ports RS 232),

TX : pour transmettre et RX : pour recevoir. On utilise pour les deux ordinateurs le même
programme d’émulation terminal (l’application que nous avons développé), il est
indispensable que les deux logiciels soient prédisposés de la même façon.

Dans propriétés, il est nécessaire de sélectionner le même protocole de transmission


asynchrone, par exemple : 57600bps, 1 bit de Start, 8 bits de Data, aucune parité, contrôle de
flux matériel.

Il est possible d’envoyer des textes et des fichiers, et vérifier s’ils sont reçus correctement
dans le terminal de réception.

Figure V.30: Envoi de fichiers via l’application de communication.

Avant d’envoyer un fichier, il est nécessaire de sélectionner dans le terminal de


transmission et de réception le même protocole, par exemple le ZMODEM.

Lorsque l’envoi du fichier est en cours, il est possible de contrôler la vitesse réelle du flux
de données en bps ou cps (caractère par seconde).

Donc l’émission de données à savoir de fichiers a été faite avec succès ; le seul problème
survenu est lors de l’envoie de fichier très volumineux comme des fichiers vidéos.

Cette connexion a été réalisée entre deux ordinateurs qui constituaient un réseau, on peut
alors étendre l’expérience et généraliser en utilisant plusieurs ordinateurs.

V.6 Conclusion

107
La simulation que nous avons faite nous permis de dégager une configuration optimale
que nous avons confirmée avec les expériences pratiques et qui nous a permis de réaliser une
transmission de données par fibre optique avec la LED comme émetteur.

On s’est inspiré des études de simulations faites pour la caractérisation d’un réseau par
fibre optique mais en se basant sur le port COM et nous avons réussit à obtenir des résultats
qui se rapprochent confirmant la théorie qui nous dit que l’émission de données très
volumineuse (à partir de 1Gb/s) le signal se détériore.

Premièrement nous avons vu que la LED à 1300nm est la plus puissante mais son spectre
d’émission n’est pas aussi étroit que celui de la LED à 850nm qui est bien meilleur et donc
présente moins de dispersion chromatique.

Nous avons constaté que les LED ne donnaient pas un bon résultat dès lors que la
distance dépasse les 6km ou que le débit est très élevé (plus de 1Gbit/s) c'est-à-dire que le
signal n’est pas bien reçu par le photorécepteur.et donc nous aurons besoin d’un autre
émetteur qui n’est autre que le laser qui à une puissance très élevé et un spectre plus étroit.

On s’est inspiré des études de simulations faites pour la caractérisation d’un réseau par
fibre optique mais en se basant sur le port COM et nous avons réussit à obtenir des résultats
qui se rapprochent confirmant la théorie qui nous dit que l’émission de données très
volumineuse (à partir de 1Gb/s) le signal se détériore.

L’application que nous avons développé permet de faire communiquer le terminaux entre
aux via le port COM et donc d’envoyer et recevoir des données.

La LED dans un réseau local se comporte bien et permet d’envoyer des messages, des
fichiers. Cependant elle fait défaut lorsqu’il s’agit d’un flux de données important (vidéo par
exemple).

108
Conclusion et
perspectives

109
Conclusion et perspectives
Dans ce travail de thèse, un réseau par fibre optique avec la LED a été mis
au point après avoir étudié les caractéristiques des diodes LED électriques et
optiques et l’intégrer dans un réseau et voire comment elles se comportent. Pour
aboutir à la fin a un réseau optimisé.

On s’est inspiré des résultats obtenu par des simulations de caractérisation


d’un réseau local et de la théorie pour réalisés nos travaux de simulation.

Nous avons conclue que la LED permettait d’envoyer des données dans un
réseau local mais qu’elle présentait certaine limites liées à ses caractéristiques.
Commençant par la longueur d’onde : la LED à 650nm présentait une puissance
faible qui sera mal détectée par le photorécepteur, par contre la LED à 1300nm
était plus puissante mais avait une dispersion plus importante que le LED à
850nm et donc nous avons opté sur cette dernière pour réaliser notre réseau.
Ensuite nous nous somme intéressé aux paramètres externes à savoir la longueur
de la fibre utilisée qui ne doit pas dépasser quelques kilomètres et le débit qui ne
doit pas être très élevé sinon il ne sera plus détecté par le photorécepteur.

Nous avons pu à la fin envoyer et recevoir des donnes via la LED sur notre
réseau local et ceci en se référant aux résultats obtenus par la simulation et donc
ça nous a permis de les confirmer.

Ces résultats on été comparés par ceux obtenus et montrés [22] et cela
nous a permis de confirmer nos résultats.

Cette étude a à la fois un intérêt scientifique dans le sens ou ça permet de


caractériser des diodes différents selon des critères différents et un intérêt
utilitaires puisque ça permet de dégager un budget optique et une configuration
optimale pour réaliser un réseaux local de manière très simple et à base
d’équipements disponibles et de partager des fichiers différents.

110
La validité et les limitations du modèle sont discutées à travers des
comparaisons avec des simulations de réseau avec le LASER comme émetteur
par exemple, bien qu’on ait conclue à quelques limitations de ce réseau, et cela
par rapport au débit qui ne peut être très important ainsi que la distance.

La simulation a été faite avec le logiciel de simulation OPTSIM, ce qui peut


être fait avec d’autres logiciels à savoir COMSIS à condition d’y intégrer le
modèle de la diode LED.

D’autre part, il est aussi possible d’introduire d’autres caractéristiques liées à


la LED elle-même ou au réseau, pour dégager la meilleure configuration
possible.

Donc la LED voit son utilisation dans la télécommunication par fibre


optique mais elle est aussi utilisée largement dans l’éclairage public de part ces
avantages.

Également, dans l’avenir proche on voit la LED dans les réseaux sans fil en
lumière visible, ce que l’on appelle « Smart Lighting ». L’intention est d'utiliser
des LED de basse puissance pour mettre en place un " éclairage intelligent "
assurant une communication sans fil entre divers équipements à partir d'un
réseau de type CPL (Courant Porteur en ligne) dont les points d'accès seraient
les LED.

Cela pourrait être réalisé avec un réseau de communication par LED


fournissant également l'éclairage et utilisant le réseau électrique standard et de
basse consommation, tout en apportant robustesse et absence d'interférences
électromagnétiques.

Selon Thomas Little, professeur en ingénierie à l'université de Boston, il


serait possible d'adapter un réseau (Un réseau informatique est un ensemble
d'équipements reliés entre eux pour échanger des informations. Par analogie
avec...) de communication sans fil basé sur des LEDs au réseau d'éclairage déjà

111
existant. Il suffirait de remplacer les ampoules classiques par des ampoules de
type LED. Ce réseau aurait pour avantages une consommation basse, une haute
fiabilité tout en ne générant pas d'interférence (En mécanique ondulatoire, on
parle d'interférences lorsque deux ondes de même type se rencontrent. Ce
phénomène...) électromagnétique. De plus, il serait possible d'assurer un haut
niveau de sécurité, la lumière blanche ne traversant pas les surfaces opaques
(comme les murs), supprimant ainsi les fuites de données. Actuellement les
chercheurs estiment que le réseau pourrait atteindre une vitesse (La vitesse est
une grandeur physique qui permet d'évaluer l'évolution d'une quantité en
fonction du temps.) de 10 Mbps mais que ces performances pourraient être très
fortement augmentées avec les prochaines générations.

112
Annexe

Application LED-Communication

Voici un extrait du code source :

Cette application a été développée en langage JAVA

package Ledcommunication;

/**

* <p>Title: Communication par port Serie</p>

* <p>Description: </p>

* <p>Company: </p>

* @author unascribed

* @version 1.0

*/

import java.awt.*;

import javax.swing.*;

import java.awt.event.*;

import java.io.*;

import javax.comm.*;

import java.util.*;

public class Connexion implements Serializable,SerialPortEventListener{

transient static OutputStream outputStream;//flux d'ecriture du port

transient static InputStream bufRead; //flux de lecture du port

transient protected static String nom_port;

transient protected static CommPortIdentifier portId;//id du port

transient boolean est_modifie;

public transient String path;

public static transient JFileChooser jFileChooser1 = new JFileChooser();

public static SerialPort port;//port série

public String nom_con;

113
public int flowControlMode;

public int baudrate;

public int dataBits;

public int stopBits;

public int parity;

public Connexion() {

try {

UIManager.setLookAndFeel(UIManager.getSystemLookAndFeelClassName());

}catch (Exception exc) {}

jFileChooser1.addChoosableFileFilter( new FilterFichier("cnx","Fichiers Connexions"));

public void init_con(){

obtenir_port(nom_port);

ouvrir_port();

ecouter_port();

init_flux();

est_modifie=false;

// Frame1.connexion_etablie=true;

// Frame1.setTitle("LedCommunication:"+nom_con);

//-------------essayer d'obtenir le port passé en arg

public void obtenir_port(String nom){ //récupération de l'identifiant du port

try{

portId=CommPortIdentifier.getPortIdentifier(nom);

} catch (NoSuchPortException e){javax.swing.JOptionPane.showMessageDialog(null,"ne peut obtenir le port");}

//------------essayer d'ouvrir le COM1 avec les param du user

public void ouvrir_port(){

//--------------ouverture du port avec un délai de 5 secondes

try{

port=(SerialPort)portId.open("LedCommunication", 5000);

114
}catch(PortInUseException ex) {javax.swing.JOptionPane.showMessageDialog(null,"Le port est occupé par une autre
app");}

try{//--------------règle les paramètres de la connexion

port.setFlowControlMode(flowControlMode);

port.setSerialPortParams(baudrate,dataBits,stopBits, parity);

//javax.swing.JOptionPane.showMessageDialog(null,"Le port est initialise");

}catch (UnsupportedCommOperationException e){javax.swing.JOptionPane.showMessageDialog(null,"les paramétres


non supportés ");}

//-----------essayer d'initialiser les flux

public void init_flux(){//récupération du flux de lecture et écriture du port

try{

outputStream = port.getOutputStream();

bufRead =port.getInputStream();///*new InputStream(*/new InputStream(port.getInputStream());

} catch (IOException e){javax.swing.JOptionPane.showMessageDialog(null,"les flux ne peut etre initialisés");}

//---------essayer de fermer le port et les flux

public void close(){

try{

bufRead.close();

outputStream.close();

port.close();

javax.swing.JOptionPane.showMessageDialog(null,"port fermé");

}catch(Exception ee){javax.swing.JOptionPane.showMessageDialog(null,"ne peut fermer les ports");}

//------------essayer d'ecouter le port

public void ecouter_port(){

//SerialPortEventListener

try{// ajout d'un Listener au port.

port.notifyOnDataAvailable(true);

port.addEventListener(this);

} catch (TooManyListenersException ex) {javax.swing.JOptionPane.showMessageDialog(null,"ne peut écouter le


port");}

115
//-------------------procedure qui réagit a un evenement du port

public void serialEvent(SerialPortEvent ev){

// javax.swing.JOptionPane.showMessageDialog(null,"ev detecte ="+ev.getEventType());

switch (ev.getEventType()) {

case SerialPortEvent.BI :

case SerialPortEvent.OE :

case SerialPortEvent.FE :

case SerialPortEvent.PE :

case SerialPortEvent.CD :

case SerialPortEvent.CTS :

case SerialPortEvent.DSR :

case SerialPortEvent.RI :

case SerialPortEvent.OUTPUT_BUFFER_EMPTY :

break;

case SerialPortEvent.DATA_AVAILABLE: // Réception de données

try{

byte[]readbuffer=new byte[1];

while(bufRead.available()>0){

int num=bufRead.read(readbuffer);

String str=new String (readbuffer);

Frame1.recevoir(str);

}catch(Exception e){javax.swing.JOptionPane.showMessageDialog(null,"Erreur lors de la lecture des données");}

break;

//----------on va definir une nouvelle connexion

void nouveau(){

Frame1.par.afficher(Frame1.connexion);

path=null;

est_modifie=true;

116
Frame1.rafraichir();

Frame1.connexion_etablie=true;

//---------confirmation que le user veut se une nouvelle connexion

public boolean confirmation(){

// if (est_modifie)

switch(JOptionPane.showConfirmDialog(null,"Vous êtes connecté voulez-vous déconnecter maintenant


?","Nouveau",JOptionPane.YES_NO_CANCEL_OPTION,JOptionPane.QUESTION_MESSAGE )){

case JOptionPane.NO_OPTION:return false;

case JOptionPane.YES_OPTION:{

if (est_modifie)

if (JOptionPane.showConfirmDialog(null,"Voulez vous enregisterer les paramétres de la connexion


?","Enregistrer",JOptionPane.YES_NO_CANCEL_OPTION,JOptionPane.QUESTION_MESSAGE
)==JOptionPane.OK_OPTION)

enregistrer();

}return true;

case JOptionPane.CANCEL_OPTION:return false;

//else return true;

return false;

//--------le user veut enregistrer la connexion

public boolean enregistrer(){

if (path==null) return enregistrerSous();

else {

try{

FileOutputStream f = new FileOutputStream(path);

ObjectOutputStream o = new ObjectOutputStream(f);

o.writeObject(this);

o.close();

est_modifie=false;

JOptionPane.showMessageDialog(null,"rate="+baudrate+" databi="+dataBits);

return true;

}catch(Exception ex){JOptionPane.showMessageDialog(null,"Exception");}

117
return false;

//-------------enregistrer et donner un nom a son fichier

public boolean enregistrerSous(){

if (JFileChooser.APPROVE_OPTION == jFileChooser1.showSaveDialog(null)){

path = jFileChooser1.getSelectedFile().getPath();

if (path.indexOf(".cnx",0)==-1) path+=".cnx";

try{

// JOptionPane.showMessageDialog(null,"rate="+baudrate+" databi="+dataBits);

FileOutputStream f = new FileOutputStream(path);

ObjectOutputStream o = new ObjectOutputStream(f);

o.writeObject(this);

o.close();

est_modifie=false;

return true;

catch(Exception ex){JOptionPane.showMessageDialog(null,"Exception");}

return false;

public static String getParity(){

if (Frame1.connexion.parity==SerialPort.PARITY_NONE)

return ("Aucun");

else

if (Frame1.connexion.parity==SerialPort.PARITY_EVEN)

return ("Impair");

else

if (Frame1.connexion.parity==SerialPort.PARITY_MARK)

return ("Marque");

else

if (Frame1.connexion.parity==SerialPort.PARITY_ODD)

118
return ("Pair");

else

return ("Espace");

public static String getFlowControl(){

if (Frame1.connexion.flowControlMode==SerialPort.FLOWCONTROL_NONE)

return ("Aucun");

else

if (Frame1.connexion.flowControlMode==SerialPort.FLOWCONTROL_XONXOFF_IN)

return ("Xon/Xoff");

else

if (Frame1.connexion.flowControlMode==SerialPort.FLOWCONTROL_XONXOFF_OUT)

return ("Xon/Xoff");

else

if (Frame1.connexion.flowControlMode==SerialPort.FLOWCONTROL_RTSCTS_OUT)

return ("Matériel");

else

// if (Frame1.connexion.flowControlMode==SerialPort.FLOWCONTROL_RTSCTS_IN)

return ("Matériel");

// else

//}

119
Acronymes
APPC: Advanced Peer to Peer Communications

CAN: Campus Area Network

CSMA/CD: Carrier Sense Multiple Access/Collision Detection

DEC: Digital Equipment Corporation

DH: Double Hétérojonction

FTTB: Fiber To The Building

FTTH: Fiber To The Home

IEEE: Institute of Electrical and Electronic Engineers

IPX/SPX: Internet Packet Exchange / Sequence Packet Exchange

IR: Infra Rouge

ISO: International Standard Organization

LAN: Local Area Network

LASER: Light Amplification par Emission Stimulée de Radiations

LED: Light Emmeting Diode

MAN: Metropolitan Area Network

Mbps: Méga bit par seconde

NLM: NetWare Loadable Module

NOS: Network Operating System

OLT: Optical Link Terminal

ONT: Optical Network Termination

OptSim: Optical Communication System

PL: Photo Luminescence

PON: Passive Optical Network

POP: Point Of Presence

SDH: Hiérarchie Numérique Synchrone

SMD: Diode à Montée de Surface

120
TAN: Tiny Area Network

TCP/IP: Transmission Control Protocol / Internet Protocol

UIT: Union International des Communications

UTP: Unshielded Twisted Pair

UV: Ultra Violet

WAN: Wide Area Network

WDM: Wave Division Multiplexing

ZDR: Zone De Recombination

121
Bibliographie
[1] Systèmes de transmission sur fibre optique JOINDOT Michel 2005, vol. TEA1,
noTE7115, pp.

[2] Les enjeux du haut débit : « collectivités locale s et territoire s a l’heure des choix » Paris,
Palais du Luxembourg 12 novembre 2008.

[3] Accélérer le passage de la France au très haut débit Synthèse de l’étude « Déploiement
des réseaux très haut débit sur le territoire national » Janvier 2010.

[4] Technologie de l’optique guidé, Martin KOM Master GETEL UV Technologie de


l'optique guidée Version 19/09/2007

[5] Source de lumière incohérente, Contrôles-Essais-Mesures ; Janvier 2006.

[6] Les réseaux, John Martin, université de Bruxelles 2008.

[7] Généralités Sur Les Réseaux académie de LYON 2006.

[8] L’avenir de la fibre optique et du FTTH, Jean-Jacques Damlamian, Locaux de Telecom


Paris Tech, 46 rue Barrault 75013 Paris, RR 2008.02 du 05Fevrier 2008.

[9] Réseaux et Protocoles, Dominique SERET, UFR Mathématiques et Informatique Paris 5,


09/10/2005.

[10] Le Réseau Local Jean-Pierre MARA, Price Whaterhouse & Cooper Juin 2002.

[11] Systèmes d'exploitation Pierre-Nicolas Clauss, Laboratoire Lorrain de Recherche en


Informatique et ses Applications, 19 mars 2008.

[12] Capteurs à semi-conducteurs, Alfred PERMUY, Directeur technique SAFT Power


Systems, Mai 2009.

[13] Etude sur la luminescence par J DE KWALSKI Université de Fribourg, 23Novembre


2009.

[14] Emission de lumière par une couche mince organique : les OLEDs (Organic Light
Emitting Diodes) Prof. Emérite René WINAND (ICME 1954) Conférence Delta du 30
septembre 2008.

[15] Transport dans les semi-conducteurs Emmanuel Rosencher, univrsité de Luxemburg,


2010.

[16] Les nouvelles diodes pour les télécoms optiques Sophie Bouchoule, Laboratoire de
photonique et de nanostructures (CNRS Marcoussis), Le 9 Avril 2010.

[17] Liaison par fibre optique. Émetteurs et récepteurs de lumière, G. Pinson - Physique
Appliquée Optoélectronique, Janvier 2009.

122
[18] Les diodes électroluminescentes : enjeux et perspectives, L'Association française de
l'éclairage, 2007

[19] Contrôle de la couleur d’émission d’une OLED, multicouche via la diffusion des
excitons 05 octobre 2008.

[20] Grand afficheur 7 segments à LED, M. LEQUEU Thierry, Université François-Rabelais


de Tours, 2008.

[21] Banc de caractérisation pour des lasers pompés par diode de puissance, Julien Didierjean,
François Balembois, Patrick Georges, Laboratoire Charles Fabry de l'Institut d'Optique-
Campus Polytechnique, 12 Mars 2007

[22] METROLOGIE DES DIODES ELECTROLUMI ESCE TESN. Pousset, A. Razet, G.


Obein, A. Richard et J. Bastie LNE - INM / Cnam, 13ème Congrès international de
métrologie, Lille : France, 2007.

[23] Le développement des diodes électroluminescentes ultra-brillantes et leurs applications,


Patrick Mottier, Programmes « Eclairage » au CEA, 2009.

[24] Fonction et composants élémentaires de l’électronique, Diode à jonction PN, Valentin


Gies, Univérsité du Sud Toulon-Var (USTV), 2005.

[25] Trace de la caractéristique d'une diode, Patric Laurent, 2009.

[26] Application des LED dans l’éclairage intérieur, Université du Bruxelles, 4 Novembre
2010

[27] Diode réseau et ExeFilter DGA / CELAR Philippe.Lagadec mai 2010.

[28] Le développement des Diode électroluminescente, Leuchtdioden LED-FR 30/03/2007

[29] Comparaison des liaisons optiques et électriques par Mathias PEZ, Techniques de
l’Ingénieur, traité Électronique E 3 680, Mai 2008

Thèses de doctorat
 Caractérisation du rendu des couleurs des diodes électroluminescentes (LED)
 Métrologie des LED, 13e Congrès international de métrologie, Lille, 2007
 Influence du courant d'alimentation et incertitudes, 14eme Congrès international de
métrologie, Paris, 2009
 Caractérisation du rendu des couleurs des nouvelles sources : les diodes
électroluminescentes, Thèse de doctorat du Conservatoire national des arts et métiers
(Cnam) de Paris, dans la spécialité "Lasers, métrologie, communications", Nicolas
POUSSET, 2009

123
Résumé
La demande de plus en plus importante d’accroissement des capacités des réseaux de
transmission de données, due par exemple à l’avènement du protocole de communication
INTERNET, a fait rapidement naître un besoin important en composants devant permettre la
transmission rapide de l’information sous différentes formes (voix, image, son, etc…). Ces
nouveaux composants doivent répondre aujourd’hui à une double contrainte qui est, d’une
part, pouvoir être facilement intégrables dans des réseaux existants à base de fibres optiques
et, d’autre part, être compatibles avec les nouvelles techniques de transmission.

Notre travail de thèse consiste à caractériser les sources lumières à savoir les diodes LED
(Light Emitting Diode) utilisées pour les réseaux locaux c'est-à-dire à courte distance.
Dans un premier temps, on fait une caractérisation de plusieurs LED à différentes
longueurs d’onde.
Dans une deuxième partie, on étudie la LED dans un système de transmission par fibre
optique à différentes distances et à différents débits.
Ces travaux sont basés sur de la simulation en utilisant des logiciels scientifiques puis sur des
mesures et caractérisations pratiques au Laboratoire de recherche de Télécoms optique de l’INTTIC
Oran.

Mots clés : diode LED, fibre optique, réseau, LAN, caractérisation

124
Abstract
The more and more important demand(request) of increase of the capacities of the

networks transmission data, owed for example to the succession(advent) of the INTERNET

protocol communication, quickly created a need mattering in components that must allow the

fast transmission of the information under various forms (voice, image, sound, etc.). These

new components have to answer a double constraint today which is, on one hand, power to be

easily integrable in existing networks with optical fibers and, on the other hand, to be

compatible with the new techniques of transmission.

Our work of thesis consists in characterizing sources lights to know LED (Light Emitting

Diode) used for the local networks that is at short distance.

At first, we make a characterization of several LED for various wavelengths.

In the second part, we study the LED in a transmission system by optical fiber at various

distances and at various debits (flows).

These works are based on the simulation by using scientific software then on measures

and practical characterizations in the optical Research laboratory of Telecoms of the INTTIC

Oran.

Keywords: light-emitting diode, optical fiber, network, LAN, characterization

125
Table des matières
Introduction générale … …….………………………………………………………....……1

Chapitre I : système de télécommunication optique

I.1 Introduction …………………………………………………………………………… 3

I.2 Structure d’un système de transmission optique ……………………………………….3

II.1 Composants d’un système de transmission optique……..………………………...…4


II.2 Intérêt du système de transmission par fibre optique...………………..……………..7

I.3 La fibre optique dans les réseaux de télécommunication..………………………………8

I.4 Les systèmes de transmission de données …….…..…………………………………….9

I.4.1 Les réseaux LAN…………………………………………………………………....10


I.4.2 Les réseaux MAN …...………………………………………………….……….….11
I.4.3 Les réseaux WAN ………………………………………………………………….12

I.5 Conclusion …….……………………………………………………………………….13

Chapitre II : Le réseau local (LAN)

II.1 Introduction ………………………………………………………………………..…14

II.2 Les composants d’un réseau local …………………….……………………………...14

II.3 Caractéristiques d’un réseau local……………………………………...…..…………16

II.3.1 Les topologies d’un réseau LAN …..……………………………………………..16


a) Topologie en Bus....……….…………………...……………………………...17
b) Topologie en Etoile ……….…………………..………………………………18
c) Topologie en Anneau…………….……………...…………………………….18
II.3.2 Les différentes technologies d’un réseau LAN……………………………..……20

II.3.3 Les différentes technologies d’un réseau LAN par fibre optique………………...21

a) Ethernet point à point………………………………………………………….21


b) Le PON (Passive Optical Network) …………………………………………..21
c) Le point-multipoint actif ………………….…………………………………..22

II.3.4 Les protocoles des réseaux locaux ……………………………………………….26

126
II.3.5 Les différentes normes d’un réseau LAN……….………………………………..24
II.3.6 Les systèmes d’exploitation des réseaux locaux .………………………………..24
II.3.7 Les serveurs spécialisés ….........…………………………………………………25
II.3.8 Les applications supportées ….…………………………………………………..26

II.4 Travaux de simulation réalisés …………………………………………………………27

II.5 Conclusion …………………………………………………………………………....30

Chapitre III : La Diode Électroluminescente (LED)

III.1 Introduction …………………………………………………………………..……...31

III.2 La luminescence ……………………………………………………………………..31

III.2.1 Principe général de l’émission de lumière ……………………………………….32

a) Transition radiative …………………………………………………………….32


b) Transition directe et indirecte ………………………………………………….33
c) L’émission spontanée, l’émission stimulée ……….………………………....34
III.2.2 La jonction P-N à semi-conducteur ……………..………………………………36

III.2.3 Emission électroluminescente par injection de porteurs ...………………………37

III.2.4 Matériaux pour télécoms optiques …………………...………………………….37

III.3 Diode électroluminescentes (DEL ou LED en anglais) …………………………….39

III.3.1 Historique ……………...……………………………………………………….39


III.3.2 Couleur de le LED ……….…………………………………………………. 40
III.3.3 Taille de la LED…………….………………..………………………………….40
III.3.4 Principe de fonctionnement …...…………………...….………………………..41
III.3.5 Avantages . …………………………………………………………………..42
III.3.6 Techniques de fabrication .………………….……………………….……. 43
III.3.7 Caractéristiques des LED … .……………….……...…………………...……...44

a) Alimentation continue ……...…………………………………………………44


b) Caractéristiques techniques …………………………………………………...44
c) Caractéristiques électriques …………………………………………………...45
d) Caractéristiques optiques ……….……………………………………………..45
e)Efficacité lumineuse de la LED …..……………………………………………46

127
III.3.8 Caractéristiques optiques et éléctriques………….………………..…………….47

III.3.8.1 Longueur d’onde et largeur spectrale ………………………………………48


III.3.8.2 Puissance lumineuse émise ……………………………...………………...49
III.3.8.3 Réponse en fréquence ………………………………………………………50
III.3.8.4 Caractéristique I(V) ………………………………………………………..51

III.3.9 Autres caractéristiques …………………………………...……………………..55


III.3.10 Utilisation …...…………………………………………………………………56

III.5 Caractérisation des LED (travaux réalisés)…………………………………………57

III.4 Conclusion …………………………………………………………………………60

Chapitre IV : La LED dans un système de communication optique

IV.1 Introduction ……………………………..…………………………………………...61

IV.2 Systèmes de communication optique numérique et analogique …...………………..61

IV.3 Système de communication numérique optique……………………………………..62

IV.3.1 Mode de communication ………………………………………………………..62

a) Communication Half duplex/ Ful duplex ……………………………………..62


b) Trafic de données dans le réseau sécurisé …………………………………….63

IV.3.2 Dimensionnement de connexion et budget optique ……………………………..63

a) Branchement et alimentation électrique d’une LED ………………………….63


b) Marge de puissance …………………………………………………………...64
c) Vérification de la puissance optique émise par la LED ……………………….66

III.3 Conception de l’application de communication.....…..……………………………..66

III.3.1 Vue d'ensemble de l’application LED-communication ……..………...……..66


III.3.2 Présentation des connexions Led-communication…………………………….66
III.3.3 Présentation des transferts de fichiers ………………… ……………………..67

IV Conclusion …………………………………………………………………………….67

Chapitre V : Simulation et études pratiques

128
V.1 Introduction .....……………………………………………………………………….69

V.2 Simulation de la liaison par fibre optique avec la LED comme émetteur…..………...69

V.2.1 Simulation de la LED dans une simple chaine de transmission …..…………….69

V.2.2 Données de simulation …… …………………………………………………….70

V.2.3 Résultants de la simulation ……………...………………………………………71

a) Le spectre d’émission ……………………………………….……………….71


b) La courbe courant-tension ….………………………………………………..72
c) La courbe de puissance (P en fonction de I) .…………………….…………..75
d) La réponse en fréquence ……….……………….…………..………………..76
e) La forme du signal en sortie …....…………………………………………….78
f) Les facteurs de qualités ..……..……………………………………………….80
g) L’optimisation de l’atténuation du signal……...…………..…………………83

V.2.4 Influence de la chaine de transmission sur le comportement de la LED ………...85

V.2.5 Simulation de la LED dans un réseau local ……………………………………..89

a) Envoi de fichiers texte ………………………………………...………………89


b) Envoi de signal plus important (voix et vidéo) ……..…………………………90

V.3 Etudes pratiques ………………………………………………………………………92

V.3.1 Pilotage de la LED .…………………………………………………………….92

V.3.2 courant de pré-polarisation de la LED …………………………………………93

V.3.3 Les courbes caractéristiques de la LED ………………………………………..93

V.4 Transmission de données avec un micro ordinateur…………………………………96

V.5 Transmission de données avec deux micro-ordinateurs ….……………..…………..99

V.6 Conclusion ...……………………………………………………………………....101

Conclusion et perspectives …………………………………………………………...104

Bibliographie .…………………………………………….…………………………...107

Annexe …………………………………………………………………………………109

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