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2022/2 I.
I-2
STRUCTURE DES API ................................................................................................................................................. 2
I-1-1
PRINCIPAUX ELEMENTS D’UN AUTOMATE..................................................................................................2
La mémoire : ................................................................................................................................................. 2
023 I-1-2
I-1-3
L’unité de traitement : .................................................................................................................................. 2
Les interfaces d'entrées/sorties : .................................................................................................................. 2
I-1-4 La console de programmation : .................................................................................................................... 3
AUTOMATES II
I-2 Cycle d'exécution d'un automate ................................................................................................................6
PROGRAMMATION DE L’API ..................................................................................................................................... 6
PROMGRAMMABLES II-1
II-1-1
PROGRAMMER EN LANGAGE A CONTACTS : Le LADDER. ............................................................................7
Définition: ................................................................................................................................................. 7
Dr NGUETSOP HERMANN
UNIVERSITE DU PLATEAU
2022/2023
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ARCHITECTURE DES AUTOMATES PROMGRAMMABLES INDUSTRIELLES (API) ARCHITECTURE DES AUTOMATES PROMGRAMMABLES INDUSTRIELLES (API)
(API) PAR Dr Nguetsop Hermann
/ (API) PAR Dr Nguetsop Hermann
/
Les sorties transmettent des informations aux pré-actionneurs et aux éléments de signalisation du
ARCHITECTURE DES AUTOMATES PROMGRAMMABLES
pupitre. Ces interfaces d'Entrée/Sortie (E/S) se présentent généralement sous forme d’interfaces
INDUSTRIELLES (API)
modulaires qu’on ajoute selon le besoin.
De recevoir les informations issues des entrées ; %I0.3 représente l'entrée 3 du module 0.
De recevoir les informations générées par le processeur et destinées à la commande des sorties L’interface de sortie a pour fonction de :
(valeur des sorties, des temporisations, etc.) ;
De recevoir et conserver le programme du processus. Commander les pré-actionneurs et éléments de signalisation du système ;
Adapter les niveaux de tension de l'unité de commande à celle de la partie opérative du système en
I-1-2 L’unité de traitement :
garantissant une isolation galvanique entre ces dernières ;
Elle réalise toutes les fonctions logiques et arithmétiques à partir d'un programme contenu dans sa
Généralement les sorties sont désignées ainsi : %Qi.j où i est le numéro du module et j le numéro de
mémoire : elle lit et écrit dans la mémoire et actualise les sorties. Elle est connectée aux autres éléments
la sortie dans ce module. Exemple : % Q1.5 représente la sortie 5 du module 1.
(mémoire et interface E/S) par un "Bus" parallèle qui véhicule les informations entre ces éléments.
I-1-4 La console de programmation :
I-1-3 Les interfaces d'entrées/sorties :
C'est généralement un PC où est installé qui le logiciel de programmation spécifique à l'API. Ce logiciel
Les entrées reçoivent des informations en provenance des éléments de détection et du pupitre
permet d'éditer le programme, de le compiler et de le transférer à l'automate. Le PC peut également servir de
opérateur ;
poste opérateur pour assurer la conduite de l'unité. Un autre logiciel est alors nécessaire pour assurer le
dialogue avec l'automate.
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ARCHITECTURE DES AUTOMATES PROMGRAMMABLES INDUSTRIELLES (API) ARCHITECTURE DES AUTOMATES PROMGRAMMABLES INDUSTRIELLES (API)
(API) PAR Dr Nguetsop Hermann
/ (API) PAR Dr Nguetsop Hermann
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I-1-5 Le câblage: BAT: voyant allumé pour signaler un défaut de la pile de sauvegarde de la mémoire RAM.
A) Alimentation:
B) Visualisation des entrées et sorties:
La tension d’alimentation dépend de l’automate (se référer à la documentation constructeur ou La plupart des automates ou modules d’entrées/sorties possèdent des leds en face des borniers de
directement sur l’automate). Cette alimentation peut éventuellement servir à alimenter les différents capteurs raccordement ce qui facilite la lecture des informations. Dans les autres cas, il vous faudra vous référer au
du système si elle correspond à la tension requise pour le bon fonctionnement des relais d’entrées/sorties de mode opératoire dans la documentation constructeur.
l’automate. Si ce n’est pas le cas, il faut prévoir une alimentation séparée.
Exemple de l’automate TSX Nano TSX07:
B) Entrées/sorties de l’automate:
Le raccordement des entrées/sorties peut se faire directement sur l’automate ou sur des modules
d’extension selon l’application. Avant de brancher un capteur ou un actionneur sur une entrée ou une sortie
de l’automate, attention de bien vérifier que les deux technologies sont compatibles (ex : tension continue ou
alternative, intensité de service).
C) Modules d’entrées/sorties:
En règle générale les modules d’entrées sont composés de relais opto-coupleurs qui transmettent
l’information à l’automate, d’où une alimentation séparée; le relais étant activé par un capteur, celui-ci doit
L’état des entrées/sorties est visible en façade. Il est possible de visualiser l’état de certains bits internes en
être compatible avec les caractéristiques techniques du relais. De même, les relais des modules de sorties
activant le bit système %S69.
sont commandés par une alimentation interne à l’automate et délivrent en sortie le signal que vous avez
raccordé à l’entrée du relais. Il faut donc bien choisir les modules en fonction des applications (tensions et Exemple de l’automate TELEMECANIQUE TSX 3721:
intensités supportées). Il existe deux types de sortie:
RUN: voyant allumé lorsque l’automate est en fonctionnement. Il clignote si l’automate est en STOP L’unité de base comporte 6 emplacements pour des modules d’entrées/sorties. Considérons que:
et est éteint s’il n’y a pas de programme valide dans l’automate ou s’il est en défaut.
TER ou COM: voyant allumé lorsque des informations sont échangées entre l’automate et un les emplacements 1 et 2 logent un module de 28 entrées/sorties,
I/O: voyant allumé pour signaler un défaut provenant des entrées/sorties (défaut d’alimentation, l’emplacement 5 loge un module de 8 entrées,
module absent ou non conforme à la configuration du programme). l’emplacement 6 loge un module de 8 sorties.
ERR ou SF: voyant allumé pour signaler un défaut provenant du processeur de l’automate. Il Les modules d’entrées/sorties n’étant pas tous équipés de leds, il est possible de visualiser leurs états sur la
clignote s’il n’y a pas de programme valide dans l’automate ou lors d’un défaut du programme. base de l’automate.
Un bouton poussoir permet de sélectionner l’emplacement des modules à visualiser (BASE pour la base et Function Chart : SFC).Généralement, les constructeurs d'API proposent des environnements logiciels
EXT pour le mini-bac d’extension). Dans l’exemple ci-dessus, les entrées et sorties suivantes sont à l’état 1: graphiques pour la programmation. Un exemple typique d'interface graphique se présente comme ci-
contre :
Durant son fonctionnement, un API exécute le même cycle de II-1-2 Les éléments graphiques:
fonctionnement qu'on appelle "cycle automate" ; la durée de ce cycle est A) Les éléments de base:
typiquement de 1 à 50 ms :
Avant chaque traitement, l'API lit les entrées et les mémorise durant le
cycle automate ;
Il calcule les équations de fonctionnement du système en fonction des
entrées et d'autres variables et les mémorise;
Les résultats sont recopiés dans les sorties.
II PROGRAMMATION DE L’API
Les blocs temporisations possèdent une entrée I reliée aux éléments graphiques graphique (zone test + zone action).
précédents et une sortie activée lorsque le temps écoulé depuis l’activation de la A) La zone de test accueille:
temporisation atteint la valeur prédéfinie. les contacts,
Les fonctions comptage/décomptage peuvent être séparées ou réunies dans un seul les blocs fonction (temporisations, compteurs, …),
bloc selon les marques. CU est l’entrée de comptage sur front montant, CN est les blocs comparaison.
l’entrée de décomptage sur front montant, R est l’entrée de remise à zéro de la valeur B) La zone action accueille:
courante et S ou LD est l’entrée de chargement de la valeur prédéfinie. D est la sortie les bobines,
lorsque la valeur prédéfinie ou le zéro sont atteints selon que l’on compte ou que l’on les blocs opérations.
décompte. Exemple TÉLÉMÉCANIQUE: le réseau est limité ici à 7 lignes de contacts et 11 cellules dans chaque
Les monostables ne sont pas utilisés dans toutes les marques. S est l’entrée d’activation ligne.
Remarque: la marque TÉLÉMÉCANIQUE permet la rédaction de grafcets ou non dans le MAST pour
créer divers cycles de production.
1ère phase: Lecture des contacts A et B jusqu’à la rencontre de la 1ère liaison verticale de la zone système (S).
2ème phase: Lecture du premier sous-réseau, contacts D et E. l’objet bit (X), facultatif pour un adressage direct,
3ème phase: Reprise de lecture de la première ligne du réseau connexe, contact E, jusqu’à la l’objet octet (B),
4ème phase: Lecture du deuxième sous-réseau, contact F. l’objet double mot (D).
Remarque: Pour les objets bits, le X n’est pas obligatoire sauf s’il est extrait d’un mot (ex: %MW10:X4: Exemple: %MW108 [%MW2] correspond au mot interne d’adresse directe 108 plus le contenu du mot
désigne le bit de rang 4 dans le mot numéro 10 de la mémoire interne). interne %MW2. Si, au moment de la lecture, %MW2=12, %MW108[%MW2] équivaut à %MW120.
L’adressage indexé peut s’appliquer aux bits, aux mots et aux tableaux.
Objets mot:
II-1 EXEMPLE
III-1 Description :
Le langage Ladder est une
succession de "réseaux de contacts"
véhiculant des informations logiques
M: mémoire interne servant à stocker des valeurs tout au long du programme.
depuis les entrées vers les sorties.
K: mots constants écrits en même temps que le programme aux emplois divers. C'est une simple traduction des
circuits de commande électriques.
S: mots systèmes assurant plusieurs fonctions (modes de marche, temps de fonctionnement, …).
Dans cet exemple, on traduit le GRAFCET correspondant à la perceuse automatisée en LADDER :
Les mots double longueur (D) sont l’association de deux mots simple longueur. Ainsi, %MD0 = %MW0 +
%MW1.
Remarque: les mots peuvent prendre une valeur positive ou négative. Le signe est donné par le bit de poids
le plus fort (1=négatif et 0=positif). Exemple d’un mot de simple longueur (16 bits): 25698 =
0110010001100010 -18653 = 1100100011011101
Exemple: %M5:3 correspond à la suite %M5 %M6 %M7. %M5 est le bit de départ et 3 est le nombre de
bits qui composent la suite. Les tableaux de mots fonctionnent sur le même principe.
Exemple: %KW6:5 correspond à la suite %KW6 %KW7 %KW8 %KW9 %KW10. %KW6 est le mot de
départ et 5 est le nombre de mots qui composent la suite. On a vu dans la matérialisation par bascules que :
C) Chaînes de caractères: Si l’étape i est active et si la réceptivité suivante est vraie alors l’étape (i+1) est activée.
Les chaînes de caractère fonctionnent sur le même principe que les tableaux, ce sont des suites d’octets. L’activation de cette étape (i+1) désactive l’étape i.
Pour l’étape1, en LADDER, ceci est représenté par :
Exemple: %MB3:4 correspond à la suite %MB3 %MB4 %MB5 %MB6. %MB3 est l’octet de départ et 4 est
le nombre d’octets qui composent la chaîne.
D) L’adressage indexé:
Ce mode d’adressage consiste à ajouter le contenu d’un index à l’adresse d’un objet. Cet index ne peut
être défini que par un mot interne, un mot constant ou une valeur algébrique de base quelconque.
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III-1-2 Exemple :
Le programme suivant est une mise en œuvre du GRAFCET de l’exemple de la perceuse en langage IL