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Le style n'est rien, mais rien n'est sans le style 

:
Cet extrait est tiré du l’œuvre Les Essais du Michel Montaigne, dans ces
paragraphes il essaye de traiter une thèse axée sur le style d’écriture comme
quoi il est la seule lampe d’illuminer la pensée et la faire passer au lecteur dans
un bon sens. Dans mon développement, nous commençons par expliquer ce
que Montaigne veut nous faire comprendre puis on se dirigera vers les outils
stylistiques utilisés dans cet extrait pour renforcer ses arguments.

D’abord Montaigne s’inspire ou d’une autre façon il se met d’accord avec


Nicolas Boileau sur la manière d’écrire en critiquant l’éloquence et l’affectation
et mettant en valeur l’originalité et la spontanéité du style.

Ensuite, Montaigne décrit le style recommandé par soi-même et voulu


émuler en disant qu’il faut être du genre rigoureux, équilibré . Montaigne
rejette l’excès, l'outrance et l’abondance. Son style réside dans la juste mesure,
la concision, la précision, le bon sens qui donne une raison ou une logique au
texte et ne jamais se noyer dans l'exubérance intellectuelle d’après lui :
« éloigné d’affectation ». En effet, il veut faire de ses mots un moyen simple
pour laisser le lecteur vivre dans l'imaginaire qu'il a dessiné à travers ses mots.

Cela, peut nous aider à dire que le champ lexical prévu de cette harmonie
est celle de la forme classique, puisque Nicols Boileau l’a défendu dans un
poème de l’art poétique, on y trouve dans cet extrait de Montaigne : simple,
court et serré, éloigné d’affectation et d’artifice, alors, ce champ lexical
démontre une sorte de conseil par Montaigne qu’on peut la résumer dans le
style doit être entre le trop et le trop peu mais au même temps utile pour le
lecteur. Cet extrait contient aussi des figures de styles qu’on peut distinguer
comme celle de la comparaison exemple : « peigné comme véhément et
brusque », il y a aussi la personnification exemple : « c’est un parler simple et
naïf » qui compare les paroles à la naïveté alors que ce caractère on le trouve
juste chez les êtres humains, d’une façon lumineuse, ces paroles doit abolir à la
sincérité. La numération, exemple : plutôt difficile qu’ennuyeux, éloigné
d’affectation et d’artifice, dérèglé, décousu et hardi. L’anaphore, exemple : non
pédantesque, non fratesque, non plaideresque. Ces outils nous ont permet
d’analyser l’extrait et de Montaigne et de comprendre combien il insiste sur le
style d’écriture et comme il a nommé cet extrait « Le style au service de la
pensée ».

Cet extrait de Montaigne a un but oratoire et didactique. Il faut savoir


penser avant d'écrire, mais pour écrire il faut un style utile comme la citation le
présente « Le style n'est que l'ordre et le mouvement qu'on met dans ses
pensées » Georges-Louis Leclerc de Buffon.

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