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Dolines Cavités
Une doline est une dépression dans le paysage, formée de manière naturelle par l’érosion chimique (dissolution) ou Un grand nombre de cavités sont répertoriées sur la base de données INFOTERRE du BRGM (cf carte « aléas dans le
mécanique de la roche. L’accumulation d’argile peut parfois rendre complètement étanche le fond d’une doline et permettre calcaire »), ce qui démontre une activité karstique importante.
l’apparition d’une zone humide. Au contraire, une érosion intense peut mener à l’effondrement progressif ou soudain d’une
Ces cavités peuvent être présentes partout dans le massif et avoir une taille plus ou moins importante.
doline et laisser place à un gouffre. Même si on comble celle-ci, l’érosion et la corrosion de la roche vont se poursuivre et, à
terme, déstabiliser le terrain ... Les dépressions visibles sur Modèle Numérique de Terrain réalisé à partir de photogrammétrie
ont été répertoriées et figurent sur la carte « aléas dans le calcaire ». Les risques liés à la rencontre de cavités par le tracé sont les suivants :
Il existe deux types de processus de formation d’une doline : Risque de pollution des eaux souterraines, identique au risque lié aux dolines.
• Doline de dissolution : au fil du temps, la roche • Doline d’effondrement : il peut aussi arriver Risque de rencontre d’un karst sous l’arase de terrassement, qui peut nécessiter le remplissage du karst dont les volumes
calcaire est dissoute sous l’action de l’eau. Petit qu’une doline apparaisse soudainement suite peuvent être très importants avec un risque financier conséquent, voire un risque d’effondrement imprévisible, lorsque ce karst
à petit, la doline se forme tandis que, dans le à l’éboulement de bancs rocheux. n’a pas été reconnu.
sous-sol, des galeries se creusent.
Risques liés aux marnes
Les affleurements marneux présentent des pentes douces pouvant être localement plus abruptes (de l’ordre de 10 à 12 %). De
nombreux signes d’instabilité sont visibles dans les pentes enherbées : les ondulations et « moutonnements » sont signes de
glissements en surface.
Au sein du massif, ces marnes sont des roches tendres. En surface ces roches, très sensibles à l’eau et à l’air, s’altèrent et
deviennent des sols argileux qui présentent un angle de stabilité (frottement interne) très faible.
Ces terrains très instables peuvent être déstabilisés par toute modification du versant.
Les risques liés à la traversée de dolines par le tracé sont les suivants :
Risque de tassements : Les matériaux de remplissage des dolines sont de nature argileuse et sont généralement des Risques liés aux alluvions et zones inondables
terrains « récents » ce qui leur confère une nature compressible dont il faut tenir compte pour la construction de remblais sur Dans la vallée, les alluvions de la Tourmente sont constituées de graviers calcaires enrobés dans une matrice argileuse. Ce
ces matériaux. type de terrain est souvent normalement consolidé, c’est-à-dire qu’il est susceptible de tasser de façon importante sous une
Risque de soutirage : L’érosion étant un phénomène naturel et plutôt imprévisible, toute doline est susceptible de s’effondrer charge de remblais routiers.
tôt ou tard. Ce phénomène peut avoir des effets catastrophiques si la doline a été comblée ou si un ouvrage a été construit Cette zone d’alluvions est également sujette aux inondations en cas de crue de la Tourmente. La carte « zones inondables »
dessus (tassements, effondrement). présente les zones à risque d’inondation traversées par les deux fuseaux.
Risque de pollution des eaux souterraines : Les eaux de ruissellement s’infiltrent en surface et peuvent emprunter les
réseaux karstiques pour atteindre très rapidement les sources présentes en contrebas du plateau. Compte-tenu de la rapidité
de transition, sans effet de « filtre » du terrain, les pollutions du ruissellement amont peuvent être graves pour les ressources
eaux souterraines parfois à usage d’eau potable.
Aucun périmètre de protection étendu n’est situé dans un des deux fuseaux. Néanmoins, les relations karstiques entre les
points d’infiltration sur le plateau et les émergences karstiques incitent à prendre des précautions particulières sur le Causse.
Notons également la présence de la source du Blagour de Chasteau, située plus au nord, mais dont la zone d’influence –
appelée zone de sensibilité et déterminée par traçage, est traversée par le fuseau nord.
Dans les zones de sensibilité, il pourra être nécessaire de mettre en œuvre un réseau d’assainissement étanche, séparé du
réseau de collecte du ruissellement amont. Des bassins de traitement seront mis en place afin de traiter l’eau provenant de la
chaussée avant son rejet dans le milieu naturel. Ces dispositions nécessiteront des emprises supplémentaires.
En déblai, pour éviter l’ondulation de la chaussée (visible sur la RD8), le fond du déblai (c’est-à-dire l’arase de terrassement)
devra être traité sur au moins 0,50 m ceci afin de garantir une portance suffisante à la chaussée.
Lors des sondages effectués dans le cadre de cette opération pour connaître la profondeur de la nappe, il est apparu que de
Les venues d’eau potentielles au contact des calcaires et des marnes devront être drainées et collectées en fond de
nombreux vides ont été identifiés sur certains secteurs de la zone d’étude, témoins d’une ancienne karstification.
terrassement puis rétablies dans le milieu naturel, afin de protéger les terrassements.
Dans les marnes au pied des falaises calcaires, la nappe n’a pas été reconnue mais les sols rencontrés sont humides (signe
La réutilisation des marnes est très faible, même avec un traitement. Il est donc à prévoir la mise en dépôt d’une partie de ces
de pressions interstitielles sinon de venue d’eau). La présence d’une nappe en surface est donc probable.
terrains.
A proximité de la voie ferrée surplombant la Tourmente, à une distance d’environ 500 m des berges de la rivière, la nappe est
Contraintes dans les alluvions située à une profondeur supérieure à 3,5 m.
Dans les zones d’alluvions de faible portance, il pourra être nécessaire de réaliser une consolidation des sols (mise en place
La présence d’arrivées d’eau au pied du plateau calcaire dans les massifs marneux a été observée. La plus importante est la
de remblais de préchargement, drains) ou une purge des terrains compressibles.
source de la Merlette (source d’origine karstique).
Dans les zones à risque d’inondation, il est nécessaire de rendre insensible à l’eau la base du remblai susceptible d’être
immergé augmenté de 50 cm au-dessus du niveau des plus hautes eaux.
Synthèse des contraintes à prendre en compte :
La zone sensible de la prise d’eau du Blagour est une contrainte forte car elle s’étend du Nord au Sud du fuseau Nord et
donc quel que soit le tracé retenu au sein de ce fuseau, il empiétera sur cette zone. Des mesures importantes de
protection de la ressource en eau seront donc à prendre.
L’exutoire final de ce maillage dense et complexe de la vallée est constitué par la Dordogne à plus de 8 km à l’aval de Condat. Inondations dans la vallée de la Tourmente
Il n’y a pas d’usage sensible type prise d’eau pour l’eau potable ou plan d’eau de baignade. Les seuls usages des eaux de
surface sont des prises d’eau pour l’irrigation et la pêche (Vignon, Doue, Lafondiale en 1e catégorie piscicole, Tourmente en 2e
catégorie).
Cartographie de l’aléa retrait-gonflement des argiles sur les communes de la zone d’étude (Infoterre, BRGM)
- Saint-Michel-de-Bannières (Tourmente) ; Cavagnac Non Zone 1 Oui (glissement de terrain) Oui (Tourmente) Non Oui (Bort-les-Orgues)
Mis à part pour la commune de Martel, dont la partie Sud du territoire est soumise à un risque d’inondation liée aux crues de la souterraines
Dordogne, les différents zonages mis en place par ce PPRi concernent les zones inondables de la partie aval de la vallée de la Oui (Glissement de terrain,
Tourmente et de quelques uns de ces affluents (Vignon pour la commune de Cazillac). Pour l’appréciation du niveau de risque Effondrement de cavités
Cressensac Oui Zone 1 Non Oui Non
affecté au projet au sein des fuseaux d’étude, il apparaît utile d’affiner l’analyse en considérant les bandes de tracé. souterraines, Tassements
différentiels)
La bande de tracé T3 traverse des zones inondables présentant un aléa faible à fort (zones vertes du PPRi) sur les communes
de Saint-Michel-de-Bannières et de Condat dans le cadre du contournement du centre-bourg de Condat. Ce tronçon prévoit le Oui (Glissement de terrain,
Effondrement de cavités
raccordement de l’actuelle RD 720 au Sud-Est, à l’actuelle RD 96 à l’Ouest du centre-bourg de Condat, impliquant le Cuzance Oui Zone 1
souterraines, Tassements
Oui (Dordogne) Oui Non
franchissement de la Tourmente et d’un de ses affluents au Nord du village de Condat. Cet itinéraire recoupe également de différentiels, Eboulements)
façon ponctuelle une zone rouge du bassin d’inondation du Vignon (zone submersible des petits bassins versants à régime
torrentiel) dans le cadre de la réfection du tracé de la RD 96 entre les lieux-dits « la Tulle » et « Friat » sur la commune de Les Quatres-routes- Oui (St-Etienne-de-Cantales et
Oui Zone 1 Non Oui (Tourmente) Non
du-Lot Bort-les-Orgues)
Strequels.
La bande de tracé T 2-1 traverse également des zones d’aléa inondation considérées comme faible à forte (zones vertes) de Oui (Glissement de terrain,
Effondrement de cavités
la vallée de la Tourmente sur les communes de Condat, les Quatre-routes-du-Lot et Cavagnac dans le cadre du Martel Oui Zone 1
souterraines, Tassements
Oui (Dordogne) Oui Oui (St-Etienne-de-Cantales)
contournement des centre-bourgs des Quatre-routes-du-Lot et de Condat par le Nord-Est. Ce tracé prévoit le franchissement différentiels, Eboulements)
de la Tourmente à hauteur du lieu-dit Barrat, à cheval sur les communes des Quatre-routes-du-Lot et du Cavagnac.
Nespouls Non Zone 1 Non Non Non Non
La représentation sur fond de zonage du PPRi « Dordogne aval » des tracés T2-1 et T3 projetés dans le fond de vallée de la
Tourmente est donnée sur la carte en page suivante. St-Michel-de-
Non Zone 1 Oui (Glissement de terrain) Oui (Tourmente) Non Oui
Banniières
Orthoptères : Identification visuelle, capture des individus à l’aide d’un filet à papillons (piégeage au sol ou fauchage de la
végétation) ou à la main, utilisation d’un parapluie japonais, identification à l’aide du chant ;
3. MILIEU NATUREL Coléoptères saproxyliques : prospections ciblées sur les espèces patrimoniales et/ou protégées via l’inspection de parcelles
âgées de boisements et des vieux arbres isolés à la recherche de larves ou d’adultes, de restes d’adultes et d’indices de
développement larvaire (sciure, trous de sorties…). Visites crépusculaires des zones les plus favorables pour la recherche
3.1. Préambule : Méthode mise en œuvre pour analyser ce thème sensible d’adultes ;
Poissons et écrevisses : recherche à vue des espèces et indices de présence à l’aide de jumelles ou d’un aquascope,
Le projet étudié concerne l'extrême nord du département du Lot et une petite partie du Sud de la Corrèze. Ce territoire est recherches nocturnes à la lampe frontale, description des habitats aquatiques et recherche de zones de frayères ;
constitué de nombreux pechs calcaires entaillés par plusieurs vallons où des milieux humides remarquables sont avérés. Il est
Amphibiens : recherche des zones de pontes, écoute des chants nocturnes, pêche au filet pour les espèces les plus
également formé par de nombreux boisements clairs qui alternent avec des cultures et des pâtures.
aquatiques (urodèles et stades larvaires), recherche de zones refuges à proximité des points de reproduction ;
Les nombreuses pelouses sèches présentes sur ce territoire accueillent une faune et une flore spécifiques. Plusieurs espèces
Reptiles : recherche d’adultes à vue au niveau des milieux favorables (haies, lisières, abords des cours d’eau…), notamment
à statut de protection et/ou patrimoniales sont avérées comme le Lézard ocellé, l'Alouette lulu, l'Oedicnème criard, l'Azuré du lors de la sortie de la phase d’hivernage ainsi que lors des jours de température douces voire fraîches, recherche de zones
serpolet,... Les vallons humides lotois sont également très riches et pourraient abriter de nombreuses espèces patrimoniales, refuges (pierres, tôles, morceaux de bois…), recherche de mues ;
notamment en flore, insectes et mammifères. Oiseaux : écoute des mâles chanteurs, prospections à vue, points d’écoute selon la méthode des Indices Ponctuels
d’Abondance (21 points d’écoute effectués sur le site) ;
Mammifères : relevés d’empreintes et de fèces, recherche à vue, recherche de gîtes potentiels pour les Chiroptères (enquête
3.1.1. Périodes de prospections auprès des habitants, contrôle des gîtes pressentis …), campagnes de détection nocturne des Chiroptères à l’aide
d’enregistreurs d’ultrasons (SM2BAT 192).
Les prospections écologiques de terrain réalisées par BIOTOPE dans le cadre de l’évaluation des sensibilités écologiques des
terrains concernés par le projet d’aménagement se sont globalement déroulées de décembre 2011 à septembre 2012, et se
sont réparties de la manière suivante : 3.1.3. Méthodologies employées pour la bioévaluation
- Habitats naturels et flore : 19 jours de terrain entre le 25 avril et le 20 septembre 2012 ; de la zone d’étude
- Insectes : 15 jours de terrain entre le 9 mai et le 13 juillet 2012 ;
Pour l’ensemble des habitats et espèces inventoriés, la bioévaluation s’est basée sur plusieurs critères :
- Poissons/Crustacés : 1 campagne de 5 jours consécutifs entre le 09 et le 13 juillet 2012 ;
- les statuts de protection : statuts au niveau européen (annexes des directives européennes « Habitats » et
- Amphibiens et Reptiles : 21 jours de terrain entre le 13 mars et le 24 juillet 2012 ; « Oiseaux »), statuts au niveau national, ainsi que régional et départemental si ces derniers existent ;
- Avifaune : 13 jours de terrain entre le 23 janvier et le 04 juillet 2012 ; - les statuts de rareté au niveau national et régionale, indiqués par les listes rouges et les listes des espèces
déterminantes au titre de la réactualisation des ZNIEFF ;
- Mammifères (dont Chiroptères) : 10 jours entre le 29 décembre 2011 et le 25 août 2012.
- état de conservation des habitats et des populations ;
- enjeu à l’échelle de la zone d’étude (statut nicheur/reproducteur, zone d’alimentation, zone de transit…).
3.1.2. Méthodologies employées pour les inventaires
Appellation : Zone Naturelle d'Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique : Coteau calcaire de la Vacherie
3.2. Zones protégées réglementairement et zonages d’inventaire Code : 740120106
Certains sites et espaces remarquables sont susceptibles de faire l’objet d’une protection réglementaire. D’autres sont susceptibles d’avoir été inventoriés
Cette ZNIEFF a été désignée du fait de la présence de plusieurs espèces végétales et animales inféodées aux pelouses
comme tels par des structures chargées de la gestion et/ou de la protection des milieux naturels. Enfin, il existe des sites désignés ou en cours de sèches calcicoles, rares au niveau régional. On peut citer la présence des Ophrys abeille et bécasse (Ophrys apifera et O.
désignation au titre des Directives européennes, sur lesquels s’applique une réglementation particulière.
Scolopax), et du Glaïeul d'Italie (Gladiolus italicus) chez les plantes et de l'Azuré bleu-céleste (Lysandra coridon) et l'Argus
La prise en compte de ces mesures de protection et de ces inventaires officiels, informant de la richesse d'un site et de son intérêt patrimonial, est bleu-nacré (Lysandra bellargus) chez les insectes.
indispensable et obligatoire à la réalisation de l'état des lieux.
• Les espaces bénéficiant d'une protection réglementaire : Des statuts réglementaires très divers peuvent s'appliquer aux espaces naturels.
Les principaux sont les Parcs Nationaux (PN), les Réserves Naturelles (RN), les Réserves Naturelles Régionales (RNR), les Arrêtés Appellation : Zone Naturelle d'Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique : Causse corrézien : vallée sèche de la
Préfectoraux de Protection de Biotope (APPB), les Sites Classés (SC) et les Sites Inscrits (SI). Il est clair que ces espaces bénéficiant d'une
protection forte, ils sont à priori évités par les projets d'aménagements. Couze et Côte pelée - Code : 740120004
• Les espaces faisant partie d'un inventaire de zones remarquables : II s'agit des Z.N.I.E.F.F. (Zones Naturelles d'Intérêt Écologique, Cette ZNIEFF a été désignée du fait de sa grande richesse floristique et faunistique. On y trouve de très nombreuses espèces
Faunistique ou Floristique), des Zones Importantes pour la Conservation des Oiseaux (Z.I.C.O.), des inventaires des Espaces Naturels rares, protégées ou en limite de distribution. De nombreuses espèces ne sont connues en Limousin que de cette localité
Sensibles des départements (E.N.S.), des inventaires des zones humides, ainsi que des zones remarquables signalées dans la charte d'un
Parc Naturel Régional par exemple. Ces inventaires existent dans chacune des régions françaises. S'il n'existe aucune contrainte (comme l’Ophioglosse vulgaire (Ophioglossum vulgatum), protégée au niveau national, l’Inule à feuilles de saules (Inula
réglementaire au sens strict sur ces espaces, leur prise en compte est obligatoire au cours des études d'impact. La seule omission de ces salicina) et le Lys martagon (Lilium martagon) protégées au niveau régional). Une partie de ce site bénéficie d'une protection
espaces peut suffire à les faire rejeter. Au-delà de l'aspect strictement juridique, ces inventaires donnent de précieuses indications sur la
qualité des milieux naturels et sur les espèces patrimoniales. réglementaire par un arrêté de protection de biotope (Vallée de la Couze et de la Côte pelée). La partie nord de cette ZNIEFF
• Les zones désignées ou en cours de désignation au titre des directives européennes : Le Réseau Natura 2000 comprend des sites fait également partie du site Nature 2000 « pelouses calcicoles et forêt du causse corrézien ».
naturels contenant des habitats et des espèces d’importance européenne en application des directives européennes 79/409/CEE dite Directive
« Oiseaux » et 92/43/CEE modifiée dite Directive « Habitats ».
Appellation : Zone Naturelle d'Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique : Causse corrézien - Code : 740006136
Cette ZNIEFF de type 2, d’une superficie de plus de 2450 ha, est une des zones les plus riches de la région au niveau de la
3.2.1. Périmètres d’inventaire faune et de la flore. Les espèces les plus intéressantes (notamment de nombreuses espèces d’orchidées telles que l’Ophrys
abeille (Ophrys apifera) et l’Ophrys bécasse (Ophrys scolopax) protégées régionalement) sont inféodées aux pelouses sèches
En Région Limousin : calcicoles, habitat très localisé dans la région Limousin. L’intérêt de ce site repose aussi sur le fait que de nombreuses
espèces atteignent ici leur limite nord de répartition comme le Lézard ocellé (Timon lepidus) plusieurs espèces d’insectes.
Appellation : Zone Naturelle d'Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique : Causse la Bleynie – Fougères
Code : 740006195 Appellation : Zone Naturelle d'Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique : Sites à chauves-souris : Abîmes de la
Cette ZNIEFF a été désignée du fait de la présence de nombreuses pelouses calcicoles. Ces habitats sont très rares dans la Fage - Code : 740006197
région Limousin et restent bien épargnés par les activités humaines. Il faut souligner la présence de nombreuses orchidées Cette ZNIEFF, proposée au réseau Natura 2000, constitue un site d'hivernage et de reproduction d'importance nationale pour
rares pour la région et plusieurs insectes patrimoniaux comme l'Azuré du serpolet (Maculinea arion) et l'Oedipode germanique les chiroptères abritant près de 10000 individus appartenant à treize espèces. Il est connu depuis les années 60 et fait l'objet
(Oedipoda germanica). A noter aussi la présence du Pipit rousseline (Anthus campestris), espèce assez localisée dans le Sud d'observations régulières depuis 1987.
de la France. Ce site présente un grand intérêt pour la faune et la flore au niveau régional.
Appellation : Zone Naturelle d'Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique : Falaises de Jugeals-Nazareth - Code :
740006137
Cette ZNIEFF comprend une falaise calcaire entourée de bois calmes et relativement bien conservés. Ce site est un lieu de
nidification du Grand Corbeau (Corvus corax), mais également une zone fréquentée par les Genettes (Genetta genetta). D’un
point de vue botanique, de nombreuses espèces calcicoles typiques des milieux méditerranéens comme l’Erable de
Montpellier (Acer monspessulanum), l’Amélanchier à feuilles ovales (Amelanchier ovalis), Le Figuier (Ficus carica) ou la
Capillaire de Montpellier (Adiantum capillus-veneris) atteignent ici leur limite de répartition.
Appellation : Zone Naturelle d'Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique : Coteau du Long - Code : 740006196 Appellation : Zone Naturelle d'Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique : Prairies naturelles de la vallée de la
Cette ZNIEFF englobe un coteau marneux, ainsi que ces abords immédiats, caractérisé par une flore et une faune particulière, Tourmente - Code : Z1PZ0362
typique des zones calcaires. Sur le plan botanique, la présence de plusieurs espèces protégées témoigne de la richesse et de Cette ZNIEFF constitue un vaste ensemble de prairies de fauche naturelles, mésophiles à humides hébergeant une flore et
l'intérêt du site. On notera l'abondance des Orchidées telles que l’Orchis bouc (Himantoglossum hircinum) ou l’Ophrys une faune spécifiques. On note en particulier la présence de la Renoncule à feuilles d’Ophioglosse (Ranunculus
araignée (Ophrys sphegodes), ainsi que des espèces à répartition méridionale comme le Lin strict (Linum strictum) ou encore ophioglossifolius) protégée au niveau national, du Vulpin bulbeux (Alopecurus bulbosus) et du Trèfle maritime (Trifolium
la Psoralée bitumeuse (Bituminaria bituminosa). D’un point de vue zoologique, le site abrite des espèces de papillons typiques maritimum) protégés au niveau régional. Les surfaces en eau sont également intéressantes, essentiellement du fait de la
de ce genre de milieux comme l'Azuré bleu-nacré (Lysandra coridon). Un petit coléoptère (Chaetocnema depressa), a été présence de la Loutre d’Europe (Lutra lutra). Cette zone est également marquée par une entomofaune très riche, notamment
trouvé dans les zones de pelouse rase du site, ce qui est fort intéressant à cette latitude. Parmi les vertébrés, il faut signaler la en papillons et en orthoptères.
présence de quelques oiseaux remarquables comme l'Engoulevent d’Europe (Caprimulgus europaeus).
Appellation : Zone Naturelle d'Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique : Basse vallée de la Tourmente - Code :
Z1PZ2108
Région Midi-Pyrénées :
Cette ZNIEFF de type 2 comprend trois ZNIEFF de type 1 dont deux désignées pour leur richesse en prairies humides et la
troisième, constituée par une chênaie pédonculée, pour sa richesse en coléoptères saproxyliques. L’ensemble inclut
Appellation : Zone Naturelle d'Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique : Vallée de la Doue, Raysse de Murel et également les zones de prairies et bocages à forte biodiversité, notamment au niveau de l’avifaune.
Pech de Lafont - Code : Z1PZ0279
Cette ZNIEFF a été désignée du fait de la présence d’une entomofaune saproxylique très diversifiée, liée à une grande
Appellation : Zone Naturelle d'Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique : Vallée de la Dordogne Quercynoise -
disponibilité de bois mort issu des peuplements matures d’aulnes et de frênes rivulaires. Ces habitats forestiers, servent
Code : Z1PZ0425
également de site de nidification à des oiseaux forestiers tels que le Circaète Jean-le-Blanc (Circaetus gallicus) et le Pic mar
(Dendrocopos medius). Il faut également souligner la présence de pelouses xériques et caillouteuses riches d’un point de vue Cette vaste ZNIEFF, qui englobe la plus grande partie du lit majeur de la Dordogne, est composée d’un ensemble de milieux
floristique, et abritant des espèces faunistiques telles que le Lézard ocellé (Timon lepidus), toujours rare, et l’Oedipode rouge alluviaux, ainsi que de certains secteurs adjacents de coteaux secs calcaires caractéristiques des Causses du Quercy. On
(Oedipoda germanica). Enfin, en relation avec la rivière, il faut noter la présence d’une espèce de libellule protégée au niveau peut y observer certains herbiers aquatiques de grand intérêt, tant d’un point de vue floristique (avec par exemple la présence
national : l’Agrion de Mercure (Coenagrion mercuriale), ainsi que la présence de saulaies marécageuses et de mégaphorbiaies de Flûteau nageant (Luronium natans) protégé au niveau national et inscrit à l’annexe II de la directive « Habitats ») que d’un
à proximité de celle-ci. point de vue faunistique avec la présence de nombreuses espèces de poissons remarquables (comme l’Anguille (Anguilla
anguilla) ou la Truite de mer (Salmo trutta)), et de plusieurs odonates protégés : la Cordulie à corps fin (Oxygastra curtisii) et
l’Agrion de Mercure (Coenagrion mercuriale). Les milieux riverains abritent également une flore remarquable et parfois
Appellation : Zone Naturelle d'Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique : Bois et Prairies du Chauvet - Code : protégée, comme les dépôts d’alluvions fluviatiles, les formations herbacées riveraines (Butome en ombelle (Butomus
Z1PZ0283 umbellatus) protégé en Midi-Pyrénées), ou encore les boisements alluviaux (Vigne des bois (Vitis vinifera subsp. sylvestris)).
Cette ZNIEFF a été désignée du fait de sa grande diversité de milieux, notamment marquée par un réseau dense de prairies Les prairies de fauche mésophiles qui borde le lit majeur sont occupées par de multiples papillons remarquables comme le
humides entourées par des bois, pouvant héberger une faune et une flore spécifiques comme le Cuivré des marais (Lycaena Cuivré des marais (Lycaena dispar) et le Damier de la Succise (Euphydryas aurinia) protégées nationalement. Les coteaux
dispar). Il faut également noter la présence de nombreux coléoptères saproxyliques remarquables comme Podeonius bordant la plaine alluviale sont occupés par des pelouses sèches calcicoles intéressantes pour leur flore et leur avifaune
acuticornis qui est une des espèces les plus rares de la région. Ce cortège d’espèces, associé aux vieux arbres particulière. Enfin, on notera la richesse du site en coléoptères remarquables (par exemple, le taupin Elater ferrugineus)
multicentenaires à cavités et aux bois cariés qui leur servent de refuges, traduit des enjeux de conservation forts sur ce site. traduisant la diversité de microhabitats liés aux vieux arbres. Cette ZNIEFF de type 2 englobe trois ZNIEFF de type 1 dont le
nom ne figure pas sur la carte ci-joint.
Appellation : Zone Naturelle d'Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique : Marais de la Fondial - Code : Z1PZ0282
Cette ZNIEFF est constituée d’un vaste marais alcalin abritant un ensemble d’habitats déterminants, dont le bas-marais à
Carex flava médio-européen, rare en région Midi-Pyrénées. Parmi les espèces végétales déterminantes inféodées à ces
milieux, certaines bénéficient d’un statut de protection comme le Troscart des marais (Triglochin palustre) protégé en Midi-
Pyrénées, et le Potamot coloré (Potamogeton coloratus) protégé dans le département du Lot. Ce marais est également
intéressant d’un point de vue faunistique avec de nombreuses espèces déterminantes, notamment un gastéropode d’intérêt
communautaire (Vertigo moulinsiana).