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INTRODUCTION A LA METHODE DES ELEMENTS FINIS

Chapitre II
1-Formulation Intégrale, 2-Approximation, Interpolation, 3-Discrétisation

Partie 1: Formulation Intégrale

Février 2019

Pr. K. DJEGHABA / Département de Génie Civil / Faculté des sciences de l’ingénieur


Université Badji Mokhtar-Annaba
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- Introduction :

Nous nous intéressons dans ce chapitre à la présentation de la méthode des éléments finis
dans son aspect théorique (avec les justifications nécessaires) et à la présentation de la procédure
d’approximations de cette méthode pour arriver à la résolution numérique de système physique qui
intéressent les ingénieurs de manière générale et dont il est souvent difficile de trouver une solution
analytique
Le comportement de ces systèmes physiques est exprimés généralement sous la forme
d’un système d’équations différentielles ou d’équations aux dérivées partielles. Comme dans la
plupart des cas, il n’existe pas de solution formelle à ces problèmes, on utilise alors pour leur
résolution des approximations numériques. Pour cela, ces équations différentielles ou aux dérivées
partielles sont transformés sous formes intégrales ou variationnelles par différentes méthodes et
avec l’aide de fonctions de pondération et aboutissent ainsi à des approximations du problème
initiales. Cela revient en fait, à remplacer l’approche mathématique défini sur un milieu continu par
l’équation différentielle par une approche mathématique discrète définie sur un domaine discret.
Cette dernière s’exprime par un système d’équations matricielles dont la dimension est finie et qui
peut être résolus numériquement.
La méthode utilisée pour la transformation des équations aux dérivées partielles est la
méthode des résidus pondérés. Et en raison du choix de la fonction de pondération, la méthode des
éléments finis est basée sur la méthode de Gallerkin.

2- Idée et concept de la MEF

Pour schématiser tout cela nous présentons des ce qui suit un organigramme général qui résume le
cheminement de cette méthode en touchant aux différents aspects qui la caractérise et qui
confirme encore une fois l’aspect multidisciplinaire de cette méthode

ETAPES Système Physique MOYEN UTILISE

Formulation mathématique Sciences de l’Ingénieur


des équations Equations aux dérivés partielles Lois de la physique
Equilibre du corps

Transformation des équations Méthode des résidus


Formulation Intégrale pondérés (ou autres)

Méthode des éléments finis


Approximations
Système d’Equations
Algébrique
Méthode de GAUSS (ou autres)
Résolution Numérique
Solution Approchée du
problème physique initial

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3- Rappel de la théorie d'élasticité Linéaire


Dans notre cas, le problème physique étudié concerne un solide élastique en équilibre, sous des
sollicitations extérieures et des conditions aux limites par rapport à un système d'axes (xyz). Nous
nous proposons de présenter une formulation mathématique à ce problème physique

en notant par :
{X} = position d'un point {fs} Sf
V
V : volume du solide
S: surface extérieure du solide : S=Su+Sf {fv}
Su : surface à déplacements imposés y Su

fs
x
Sf : surface à forces imposées

{fs(X)}= fys : vecteur force surfacique (connu)


x
z

fs
z

{σn(X)}= : vecteur forces sur Su (réactions) (inconnu à déterminer)

fs
x

{fv(X)}= fys vecteur force volumique (connu)


fs
z

u
{U(X)}= v : vecteur champ de déplacement dans V (inconnu à déterminer)
w

u
{ Uu} = v : déplacement imposé sur Su (connu)
w

u′′
[σij(X)] tenseur de contrainte (inconnu)
{U''(X)}= v′′ vecteur accélération
w′′
ρ : masse volumique

3-1 Equation de la théorie d'élasticité Linéaire

> Tenseur de Contrainte et Equation d'équilibre sur le volume V


l'état de contrainte en un point d'un solide représenté par l'élément infinitésimal suivant :
y
σy
τxy
τyz τxy
σx
τyz
τxz
τxz x
σz
z

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l'état de contrainte s'écrit sous forme de matrice appelé tenseur de contrainte :

'&( '&)
σ(
&
, , )$ = %'&( ( '() *
'&) '() )

La théorie de l'élasticité (voir démonstration dans le cours d' Elasticité) nous donne l'écriture de
l'équilibre élastique de cet élément sous la forme d'équations aux dérivées partielles à l'intérieur du
solide telles que :

+ ,(.1 + ,).2 + 34& − 6788 = 0


,-. ,0 ,0

+,0
,&

+ ,(1 + ,)12 + 34 − 6 = 0;
.1 ,- ,0 ( 88
,&
+,0.2 ,012 ,-2
(1)

+ + + 34) − 6: 88 = 0
,& ,( ,)

et vérifiant les conditions aux limites sur les bords :


u u
v = v
w w
1- sur Su >>>>

>
2- sur Sf une surface de normale <= avec {n} = ? , ( l, m,n sont les cosinus directeurs de <= ) la

contrainte {σn(X)}= satisfait le relation d'équilibre avec l'état de contrainte en ce point [σij(X)]

suivante :

& > + '&( ? + '&)


&
A
@ A (B)C =D AE
(
= D &( > + ( ? + '() E
'
)
A '&) > + '() ? + )

> Relation Déformation-Déplacement :

le tenseur de déformation
l'état de déformation en un point du solide est défini par le tenseur de déformation élastique linéaire
:

J&( J&)
I F& N
2 2
HJ&( J() M
F(B)$ = H F( M
H 2 2M
H J&) J() M
G 2 F) L
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u
qui s'écrit en fonction du déplacement {U(X)}= v
w
et sous forme de vecteur selon la notation de

Voigt :

,O
,&
F& + + ,4

F( + + ,(
+F + + + ,P

@F(B)C = J = ,O ,4
) ,)
&( +
+ J&) + + ,( ,& +
(2)

J() + ,) + ,& +
,O ,P

+,4 ,P +
+ ,(
,)

> Relation Contraintes-Déformation (loi de Hooke) :


> dans le cas d'un problème élastique : la relation contrainte déformation s 'écrit selon la loi de
HOOKE telle que :

@ C = Q$@FC (3)

ou @ C, @FC sont les tenseurs de contrainte et de déformation écrits sous forme de vecteur selon la
notation de Voigt:

& F&
F(
+ + +F +
(

@ C= ' @FC = J
) )
&( &(
+ '&) + + J&) +
'() J()

et Q$ la matrice de HOOKE qui s'écrit avec E: module d'élasticité et ν: coefficient de poisson:

(1 − T) T T 0 0 0
I N
T (1 − T) T 0 0 0
R H M
H
T T (1 − T) 0 0 0 M
Q$ =
(1 + T)(1 − 2T) H 0 0 0 (1 − 2T)/2 0 0 M
H 0 0 0 0 (1 − 2T)/2 0 M
G 0 0 0 0 0 (1 − 2T)/2L

qui peut être écrite aussi sous la forme :

@FC = V$@ C (4)


1 −T −T 0 0 0
I −T 1 −T 0 0 0 N
1H −T −T 1 0 0 0
M
V$ = H 0
M
0 M
R H 0 0 0 2/(1 − 2T)
H 0 0 0 0 2/(1 − 2T) 0 M
G 0 0 0 0 0 2/(1 − 2T)L

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4-Résolution du Problème d'Elasticité


Il s'agit maintenant de résoudre le système d'équation aux dérivées partielles (1) . La solution idéale
étant de trouver une solution analytique à ce système. cependant , dans la pratique, cette solution
analytique n'est pas toujours possible et cela pour différentes raison (domaine non régulier,
discontinuité, valeurs non définie, valeurs infinies, plusieurs matériaux, équations non linéaires etc...)
et ceci est valable aussi pour la plupart des problèmes physique qui se posent à l'ingénieur et pour
lesquels il n'existe pas de solution formelle. Ainsi, à défaut de disposer d'une solution exacte, la
recherche d'une solution d'approximation s'impose dans ce cas la. L'objectif étant évidemment de
remplacer ce problème mathématique qui est défini sur un milieu continu (sous la forme
d'équations aux dérivées partielle) par un problème discret (sous la forme de système d'équations
algébriques pouvant êtres réécrites sous forme matricielle) dont la dimension est fini et donc
pouvant être résolus numériquement.

Pour arriver à cela deux méthodes principales sont utilisé en élément finis qui permettent d'arriver à
une forme intégrale.
- méthode des résidus pondérés
- méthode variationnelle

4-1- Méthode des résidus Pondérés

de façon générale cette méthode est basée sur :

• la définition d'un résidu (dans notre cas l'équation régissant le problème);


• la pondération de ce résidu par une fonction test ou fonctions de pondérations;
• l'intégration du résidu pondéré sur tout le domaine;

Cette méthode est utilisée pour 'remanier' (réécrire) les relations d'équilibre des problèmes
physiques traités avant l'étape de discrétisation par la méthode des éléments finis.

Ainsi, à partir de l'équation d'équilibre régissant notre problème, nous définissons un vecteur force
appelé résidu noté {R} tel que :

Y & Y'&( Y'&)


+ + + 34& − 6788
+ Y Y Y +
+Y' + W&
Y ( Y'()
@W(X(B))C = + + + 34 − 6Z = DW( E
&( ( 88
Y Y Y
W)
+Y'&) + Y'() + Y ) + 3 ) − 6: 88 +
+ +
Y Y Y 4

il est évident que si nous choisissons comme variable inconnue le champ de déplacement {U(X)} et
que ce champ de déplacement est la solution de l'équation d'équilibre, alors

{R(U(X))} = {0}

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Mais......comme cela a été dit, il est souvent difficile de disposer d'une solution exacte des équations
précédentes.

Si nous proposons {U*(X)} comme une solution d'approximation du champ de {U(X)} il est évident
que dans ce cas le résidu n'est plus nul :

{R(U*(X))} ≠ {0}

il apparait ainsi que le résidu est l'erreur commise sur les équations du système lorsque on utilise
une approximation {U*(X)} de la solution.

Justement, La méthode des Résidus Pondérés consiste alors à annuler cette erreur commise sur le
résidu en la pondérant sur le volume V par un nombre fini de fonctions pondération {ψ(X)}

finalement au lieu de résoudre {R(U(X))}={0}, on considère le problème mathématique équivalent


suivant :

=> \ = ] @^(_)C` abcd∗ (_)fg ih = j


h

v&
∀ >l 3m nopm qr sm qéulopm @v(B)C = Dv ( E >pnpor , qé3p pr w7u x
v)

licite = continue , dérivable, et égale à zéro pour les Conditions aux limites

pondéré par la fonction @v(B)C sur le volume V.


nous obtenons ainsi une première forme intégrale notée W qui permet d'annuler le résidu R

Remarque: cette forme intégrale est appelée forme forte, car l'inconnue [σ] qui apparait dans
l'équation est en terme de dérivée d'ordre 1 , de plus, elle ne tient pas compte des conditions aux
limites du problème!!

Pour faciliter son approximation, on se propose de réduire (affaiblir) l'ordre de dérivation de notre
inconnue [σ] et de faire apparaitre les CL. Pour cela, nous intégrons par partie les termes de W, ceci
permet que l'ordre de dérivation de @ψ(X)C augmente et celui de notre inconnue [σ] est affaibli ,
de plus les CL apparaissent,

cette forme de W est appelée forme faible.

développons cette expression (forme forte) :

\ = ] @v(B)C{ aWcX(B)fg qx
|

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Y Y'&( Y'&) Y'&( Y Y'()


\ = ] }v & ~ + + + 34& − 6788 •; + v ( ~ + + + 34 − 6Z 88 •
& ( (
Y Y Y Y Y Y
|
Y'&) Y'() Y )
+ ;v ) ~ + + + 34) − 6: 88 •€ qx = 0
Y Y Y

nous opérons maintenant une intégration par partie de cette intégrale car ses termes se présentent
sous la forme d'une intégrale de deux fonctions A(x) et B(x) telle que

] •( ). ƒ′( )q
&

l'intégration par partie de cette intégrale s'écrit sous la forme :

] •( ). ƒ′( )q = •( ). ƒ( ) − ] •′( ). ƒ ( )q
& &

appliquons cette transformation au premier terme de W que nous notons w1 :

Y &
:1 = ] v & qx
Y
|

tenant compte de dV=dx.dy.dz

elle peut s'écrire :

Y &
:1 = „ …] v & q †q q
Y
)( &

après intégration par partie :

Yv &
:1 = „ …v & −] &q †q q
&
Y
)( &

Yv &
:1 = „ v & &q q − ‡ & q q q
Y
)( )(&

>
Remarque : nous notons par dS : un élément de surface du solide de normal <= avec {n} = ? , ( l, m, n sont les cosinus

directeur de <= / (xyz)) et dSx , dSy et dSz ses projections sur x, y et z ainsi :

„ q q = ] qˆ& = ] >. qˆ (qˆ& ∶ sum‹rnopm qr qˆ w7u )


)( ‰ ‰

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„ q q = ] qˆ( = ] ?. qˆ (qˆ( ∶ sum‹rnopm qr qˆ w7u )


)& ‰ ‰

„ q q = ] qˆ) = ] . qˆ (qˆ) ∶ sum‹rnopm qr qˆ w7u )


(& ‰ ‰

‡ q q q = ] qx
)(& |

ainsi :

Yv &
:1 = ] v & & > qˆ − ] & qx
Y
‰ |

En appliquant la même démarche de l'intégration par partie pour le reste des termes de W, son
expression devient (forme faible)

Yv & Yv & Yv &


\ = ] v& & > qˆ −] & qx + ] v & '&( ? qˆ − ] '&( qx + ] v & '&) qˆ − ] '&) qx
Y Y Y
‰ | ‰ | ‰ |

Yv ( Yv ( Yv (
+ ] v ( '&( > qˆ − ] '&( qx + ] v ( ( ? qˆ −] ( qx + ] v ( '() q ˆ − ] '() qx
Y Y Y
‰ | ‰ | ‰ |

Yv ) Yv ) Yv )
+ ] v ) '&) > qˆ − ] '&) qx + ] v ) '() ? qˆ − ] '() qx + ] v ) ) qˆ − ] ) qx
Y Y Y
‰ | ‰ | ‰ |

+ ] Œv & (34& − 6788 ) + v ( c34 − 6Z 88 f + v ) (34) − 6: 88 )•qx = 0


(


en regroupant les termes :

Yv & Yv ( Yv ) Yv & Yv ( Yv & Yv ) Yv ( Yv )


\ = −] + + ) + '&( Ž + • + '&) Ž + • + '() ( + )$qx +
Y &
Y (
Y Y Y Y Y Y Y
|

] Œv & ( & > + '&( ? + '&) f + v ( ('&( > + ( ? + '() ) + v ) ('&) > + '() ? + ) )$ qˆ

+ ] Œv & (34& − 6788 ) + v ( c34 − 6Z 88 f + v ) (34) − 6: 88 )•qx = 0


(

et en notant par :

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Yv & Yv ( Yv ) Yv & Yv ( Yv & Yv ) Yv ( Yv )


@F ∗ C{ = • Ž + • Ž + • ( + )‘
Y Y Y Y Y Y Y Y Y

@ C{ = a & ( ) '&( '&) '() g (tenseur de contrainte écrit sous forme vectorielle selon la notation Voigt)

&>
+ '&( ? + '&)
&
A
@ AC =D AE
(
= D'&( > + ( ? + '() E : expression des CL
)
A '&) > + '() ? + )

v&
@v(B)C = Dv ( E : vecteur fonction de pondération
v)

u′′
{U''(X)}= v′′ : vecteur accélération
w′′
l'écriture de W (forme faible) se simplifie sous forme matricielle et on fait apparaitre les CL:

\ = − ] @F ∗ C{ @ C qx + ] @vC{ @ A Cqˆ + ] @vC{ @34 Cqx − ] @vC{ 6@X′′Cqx = 0


| ‰ | |

4-3 Choix de la fonction de pondération

Différentes méthodes sont utilisées pour le choix de la fonction de pondération. Nous présentons

Dans cette méthode, le choix de v(B) est fait de manière qu'elle soit définie dans le même domaine
directement celle utilisée dans notre cas et qui concerne la méthode de Gallerkin.

que la variable inconnue.

il n'est pas apparent dans notre équation) et v(B) est pris comme étant la variation du champ de
Dans notre cas le champ de déplacement {U(X)} est pris comme variable inconnue ( pour le moment

déplacement @v(B)C = @’X(B)C et donc du même domaine que le champ de déplacement.


On vérifie bien que @’X(B)C satisfait les conditions (continue, dérivable et égale à zéro sur Su
(surface à déplacement imposé)
Nouvelle forme de W :

@v(B)C = @’X(B)C

v& ’7
@v(B)C = Dv ( E = @’X(B)C = ’Z =
v) ’:

Yv & Yv ( Yv ) Yv & Yv ( Yv & Yv ) Yv ( Yv )


@F ∗ C{ = • Ž + • Ž + • ( + )‘
Y Y Y Y Y Y Y Y Y

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Y(’7) Y(’Z) Y(’:) Y(’7) Y(’Z) Y(’7) Y(’:) Y(’Z) Y(’:)


@F ∗ C{ = • Ž + • Ž + • ( + )‘
Y Y Y Y Y Y Y Y Y

et on remarque bien qu'on peut réécrire :

Y7 YZ Y: Y7 YZ Y7 Y: YZ Y:
@F ∗ C{ = •’( ) ’( ) ’( ) ’ Ž + • ’ Ž + • ’ Ž + •‘
Y Y Y Y Y Y Y Y Y

@F ∗ C{ = a’(F& ) ’(F( ) ’(F) ) ’cJ&( f ’cJ&( f ’(J)& )g

et donc en remarquant que :

@F ∗ C{ = @’FC{ : est la variation du tenseur de déformation

finalement W s 'écrit :

\ = − ] @ δε C{ @ C qx + ] @δUC{ @ A Cqˆ + ] @δUC{ @34 Cqx − ] @δUC{ 6@X′′Cqx = 0


| ‰ | |

avec sur Su ( surface à déplacement imposé >> @δUC = 0 ro @UC = @X} (déplacement imposé)

Remarque : W représente finalement le Principe des travaux Virtuels (PTV) exprimant l'équilibre
sous forme intégrale, obtenue par la méthode des résidus pondérés utilisant comme fonction de
pondération, la variation du déplacement réel

Cas d'un problème Elastique , Statique:


> dans le cas d'un problème élastique : la relation contrainte déformation s 'écrit selon la loi de

@ C = Q$@FC
HOOKE telle que :

ou @ C, @FC tenseur de contrainte et de déformation écrit sous forme de vecteur selon la notation
de Voigt, et Q$ la matrice de HOOKE qui s'écrit avec E: module d'élasticité et ν: coefficient de
poisson:

(1 − T) T T 0 0 0
I N
T (1 − T) T 0 0 0
R H M
H
T T (1 − T) 0 0 0 M
Q$ =
(1 + T)1 − 2T) H 0 0 0 (1 − 2T)/2 0 0 M
H 0 0 0 0 (1 − 2T)/2 0 M
G 0 0 0 0 0 (1 − 2T)/2L

> dans le cas d'un problème Statique : Le terme contenant le vecteur accélération est supprimé dans
le cas d'un calcul statique ( Nous y reviendrons lorsque nous traiterons d'un calcul en dynamique) :

ainsi, W se simplifie comme suit (en fonction de la seule variable de déplacement qui se trouve dans
l'expression de la déformation {ε} )

\ = − ] @ δε C{ Q$@εC qx + ] @δUC{ @ A Cqˆ + ] @δUC{ @34 Cqx = 0


| ‰ |

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avec sur Su ( surface à déplacement imposé >> @δUC = 0 ro @UC = @X} (déplacement imposé)

par ailleurs sachant que La surface totale du solide S = Su+Sf

* Su= surface à déplacement imposé,


Sur cette surface la contrainte {σn} représente les forces de liaisons (Réactions) notée : {σn}r
* Sf= surface à force imposée,
Sur cette surface la contrainte {σn} représente les forces extérieures de surface notée : {fs}
on écrit :

] @δUC{ @ A Cqˆ = ] @δUC{ @ A C— qˆ + ]@δUC{ @3™ Cqˆ


‰ ‰– ‰˜

mais avec

]@δUC{ @ A C— qˆ = 0 nlu @δUC = 0 sur Su


Finalement la forme de W s'écrit :

œ = − ] @ •ž C` Ÿ$@žC ih + ] @• C` @¢£ Ci¡ + ] @• C` @¢¤ Cih = j


h ¡ h

avec sur Su ( surface à déplacement imposé >> @δUC = 0 ro @UC = @X7} (déplacement imposé)

Remarque: W représente le PTV utilisant comme champ de déplacement virtuel δU et sert de base au modèle
"Déplacement" en élément fini

cette expression peut être réécrite :

œ = œ¥¦`¥§¨¥©§ − œ¨ª`¥§¨¥©§ = j

ou œ¥¦`¥§¨¥©§ = représente le travail externe

et œ¨ª`¥§¨¥©§ = représente l'énergie de déformation interne

notée : œ = œ¥¦` − œ¨ª` = j

œ¥¦`¥§¨¥©§ = ] @• C` @¢£ Ci¡ + ] @• C` @¢¤ Cih


¡ h

œ¨ª`¥§¨¥©§ = ] @ •ž C` Ÿ$@žC ih
h

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Remarque : L'Etape suivante sera de trouver la forme discrétisée de


W après interpolation du champ de déplacement

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