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Pour en faciliter l'utilisation et mieux en cerner l'usage il est habituel de classer les
indicateurs selon 3 catégories en relation avec le type d'information transmise et les
attentes du décideur.
a. Équilibration
Ce type d'indicateur de performance étroitement lié aux objectifs est un peu la boussole
du décideur. Il informe sur l'état du système sous contrôle en relation avec les objectifs
suivis.
o Seront-ils tenus ?
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o Faut-il renforcer les actions déjà engagées ?
o Réaffecter les ressources ?
o Précipiter des actions programmées ?
Un second exemple plus simple mais pas moins efficace, l'usage est similaire au
précédent.
b. Anticipation
Doit-on continuer avec le plan d'actions actuel ? Est-il judicieux de le réviser ? D'autres
actions sont-elles opportunes ?
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Indicateur d'anticipation construit avec Excel avec de 5 à 7 secteurs d'appréciation de
la performance. Voir l'essentiel du tableau de bord au bas de l'article.
Un projet difficile, complexe et pour peu qu'il soit un peu conflictuel, ne se pilote pas
uniquement en conservant le regard braqué sur la courbe des dérives (même si les
courbes en "S"de l'Earned Value Management sont aussi de bon instruments
d'anticipation).
Comment le fabriquer ?
Il ne s'agit que d'un exemple et chaque cas est particulier mais des informations
comme...
Ce type d'indicateur de genre tout ou rien signale un état anormal du système sous
contrôle nécessitant une action, immédiate ou non. Un franchissement de seuil critique
par exemple entre dans cette catégorie d'indicateur.
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Un exemple. Une notion de seuil permet d'affiner l'information et d'anticiper l'alerte.
Voir le livre "l'essentiel du tableau de bord" au bas de cet article.
Bien des concepteurs de tableaux de bord accordent la part du lion aux indicateurs
d'Alerte. C'est une erreur, on ne pilote pas par exception. Il ne suffit pas de constater
qu'un processus ne se déroule pas comme prévu encore faut-il savoir pourquoi.
Recommandations
Cette classification un peu généraliste est en fait adaptée pour tous les types de besoins
de pilotage que ce soient pour le manager, le contrôle de gestion, le service qualité ou le
suivi de projet pour ne citer que ceux-ci.
Bien entendu, pour enrichir sa réflexion et affiner son action, le décideur accèdera
aisément aux détails de l'indicateur pour vérifier la valeur portée par les informations
servant à sa construction.
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a) Orienté
C'est ce qui arrive quand on s'imagine qu'il suffit de les piocher dans les listes tout
prêtes par profession, elles foisonnent sur le web. C'est une erreur magistrale.
2) Constructible
Il n'est pas trop difficile à réaliser et son calcul est relativement simple.
3) Rafraîchi
Toujours rafraichi à temps, c'est à dire qu'au moment de son utilisation, les données sont
à jour.Pour autant, cela ne veut pas dire qu'il est indispensable d'accélérer tous les
cycles. Les informations d'un rapport trimestrielles sont publiées ... tous les trois mois !
4) Coût acceptable
Il s'agit de ne pas exploser l'enveloppe budgétaire pour aller chercher des informations
dont on peut se passer.
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5) Fiable
Là aussi, le propos semble évident. Pourtant, toujours dans la "vraie vie" de l'entreprise,
il arrive que le décideur doute de la fiabilité des données ayant servi à construire
l'indicateur. Bien évidemment, il ne l'utilisera pas.
C'est aussi la question de la confiance. Un indicateur peut être fiable au sens de ce qu'il
l'ont construit et douteux pour celui qui devra l'utiliser. En fait il ne l'utilisera pas tant
que l'on aura pas éclairci les doutes.
6) Décisif
On ne se contente pas d'un simple "constat" qui n'induit aucune idée d'action, un
indicateur est une aide à la prise de décision.
Cette décision peut-être de ne rien faire, mais c'est tout de même une décision.
4. Les outils
Remarques
Un indicateur unique suffit rarement à lui seul pour bien apprécier la performance et
prendre les décisions qui s’imposent. Un indicateur de performance ne mesure qu’un
seul aspect de la performance. Il faut d’ailleurs se méfier des indicateurs trop globalisés
dit synthétique.
Par exemple, il serait assez facile d'accélérer le déroulement d'un projet tout en laissant
s'envoler les coûts. En revanche, si un indicateur de coût contrebalance celui de durée,
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l'exercice est un poil plus délicat. C'est un exemple trivial, mais l'importance d'équilibrer
les indicateurs est essentiel pour un pilotage pleinement assumé.
La phase de choix des indicateurs est directement issue de la phase de choix des
objectifs.
Par exemple, celle ou celui qui rêve de s’offrir une Porsche Cheyenne, ne sera intéressé
que par les informations concernant ce modèle. Sa perception sera plus sélective et plus
pointue à la fois pour filtrer et analyser tous les éléments concernant ce modèle de la
célèbre marque allemande.
C’est un peu ce rôle que remplissent les indicateurs de performance. Ils nous présentent
qu’une facette de la réalité, mais la facette qui nous préoccupe actuellement, celle qui
concerne l'objectif que l’on souhaite atteindre, la performance que l'on vise à
maximiser.
Un indicateur est porteur d'un sens bien précis. Pour bien saisir en totalité le sens de
l'information transmise, le choix de la représentation graphique joue un rôle majeur.
Tous les outils de tableau de bord, ne serait-ce qu'Excel de Microsoft offre un large
éventail de présentation graphique. Voyons comment la choisir en fonction du type
d'information portée.
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La jauge : La jauge est le graphique recommandé pour suivre la progression vers un
objectif. Il est de préférence réservé à ce seul usage.
Le feu tricoloreLa représentation "feu de signalisation" est utilisé pour matérialiser les
indicateurs de type « alerte », indispensables pour indiquer un dysfonctionnement
exigeant une réactionimmédiate
..
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L’histogramme : L’histogramme, permet de visualiser clairement les variations d’une
mesure dans le temps tel que des quantités produites au fil des mois.
Le graphique secteur : Le graphique par secteur est utilisé pour étudier les proportions
des composantes d’une grandeur spécifique, tel que le chiffre d'affaire par régions
.
Le graphique à bulles : Au contraire des courbes et des histogrammes qui présentent
les informations en deux dimensions, le graphique à bulles présente l'immense avantage
de présenter les informations en trois dimensions, la taille de la bulle étant elle-même
une information.
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Le graphique radar : Le graphique type radar est utilisé pour représenter les multiples
caractéristiques d’une grandeur donnée. C'est aussi un excellent outil de comparaison,
on peut en effet visualiser deux grandeurs sur le même graphique.
Tableau et Sparkline : Enfin, si vous devez présenter des données sous forme de
tableau, ce qui n'est pas la manière la plus séduisante, n'oubliez pas les fameux
sparklines de Edward Tufte
.
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