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DROIT DES MARCHES FINANCIERS

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Acheter un code monétaire et financier.
Pas de partiel pour le contrôle continu mais pas sûr.

Introduction :

ACTIALITÉ :

Le droit européen, le droit français et le droit américain participent à ce cours, c’est un droit
comparé. C’est droit économique que ne se base pas que sur le droit.
AEMF (autorité européenne des marché financier) : le siège se trouve à Paris et la majorité
n’est pas pour les juristes mais pour les économistes.

o Introduction en bourse de la société Uber :

Fondée en 2009 par 2 amis et ont été choqué du comportement des taxis et de la difficulté à en
trouver. Donc en Californie ils établissent une société de transport. 10 ans plus tard, le 10 mai
2019, cette société a fait son introduction en bourse, c’est la plus grosse introduction depuis le
géant chinois Alibaba qui était valorisé à 130 milliards d’euro. Ce n’était pas loin du record
établi par Facebook en 2012 à son entrée en bourse valorisé à 104 milliards de dollars. Uber
était donc valorisé entre 90 et 100 milliards de dollars, Uber a fait son entré à 45 dollars
l’action, elle a terminé sa première séance à Wall street (1 jour) en perdant 8% soit 4 dollars,
aujourd’hui l’action est à 37 dollars. Uber espérait en entrant en bourse obtenir de l’argent, il
voulait lever 8 à 10 milliards de dollars afin de financer des nouveaux projets afin diversifier
ses activités (uber, uber eats…), il veut proposer un service complet de voyage (exemple aller
de paris à Newyork : rer+avion+bus) afin de minimiser les transactions, il vous propose
différentes formules, pour faire cela il faut beaucoup d’argents.
L’introduction en bourse offre donc des avantages et des inconvénients :
- Avantages : L’introduction en bourse permet donc à une société qui a
besoin de capitaux, de récolter beaucoup d’argents.
- Inconvénients : Une société qui est coté en bourse a une grande réputation
et une grosse couverture médiatique donc ça attire les meilleurs employés.
Une société qui s’introduit en bourse a des obligations règlementaires, elle
doit informer le public et le marché de l’état des finances, cette entrée
soumet l’entreprise à une obligation de transparence mondiale. Chaque
règlementation à un coût, en France on dit que c’est entre 25 et 30 millions
d’euros pour respecter les obligations, pour Uber c’est plus. En cas de non-
respect des règles la société et les dirigeants peuvent être sanctionnés
civilement, pénalement, administrativement…
En cas de non-respect :
Aux US on est payé et si on gagne on peut avoir un bonus, il y a le développement des
cabinets qui disent que si on gagne on est payé et sinon non, ces cabinets sont donc
accompagnés d’une entreprise qui estime la chance de gagner donc elle paie et prendra une
commission sur la commission des avocats du fait de l’avance, sinon elle perd son argent et
les avocats sont payés.
Au US on peut être sanctionné pénalement et les honoraires des avocats donnés par le
juge sont très élevés.
En France on a la réparation du préjudice mais pas plus or aux États-Unis on considère
qu’on doit rembourser le dommage avec un peu plus pour la transgression. En France ça
devrait aussi arrivé avec la réforme de la responsabilité mais le supplément sera versé à un
fond.
Au US la SIC (7000 postes fixes) qui est l’équivalent de l’AMF (600 postes fixes), est
très puissante et a plus de moyen qu’en France.

Le prospectus validé par l’autorité financier contient les informations sur une entreprise, ça
permet à l’investisseur d’investir en connaissance de cause, ça fait 1000 à 3000 pages, or Uber
avait un passé opaque donc avec les prospectus on a appris qu’en 2009 Uber embauchait
29000 personnes environs dont 12000 au support de l’organisation, les chauffeurs qui sont de
3 à 4 millions ne sont pas salariés, 3,5 milliards de dollars en 2007 qui ont triplé en 3 ans,
depuis 2016 uber a fait 10 milliards de perte donc c’est une entreprise qui perd de l’argent
donc l’entreprise en générant beaucoup de chiffre d’affaire n’est pas rentable. Uber n’est pas
rentable car ses courses sont subventionnés par Uber, il a subi le retrait du marché chinois, il
fait des campagnes agressives, il a une clientèle volatile et le marché est concurrentiel, de plus
les chauffeurs sont souvent sur plusieurs plateformes, de plus ils ont investi des milliards de
dollars sur la voiture autonome or les marchés disent que ce n’est pas dans son domaine, Uber
se désengage de ce programme peu à peu dans ce programme à cause d’un accident mortel, de
plus la crise sanitaire rend aussi mal les finances de Uber.

o Une introduction le 16 septembre 2020 Snow Flake (flocons de neige) :

Son siège social est en Californie. 2 amis français en 2012 se retrouve et travaillent pendant 5
mois sur une plateforme qui stock et analyse les données de façon différentes. Dans les années
2010 on a eu l’information dématérialisé (permet aux entreprises de mobiliser rapidement des
informations informatiques des façon illimités) et le big data (les données générées par les
machines) est difficile et couteux à analyser. Aucun système performant à ce moment
n’existait pour stocker et traiter ces données fournies par la machine donc ces 2 français se
penche sur un logiciel pouvant gérer le cloud, ils rencontrent un grand investisseur Mac
Spacer qui les finances, ils partagent une passion le ski d’où le nom de la société, donc
l’investisseur devient le 3ème associé de la société. Ainsi une équipe et monté et le logiciel sort
à l’essai en 2014 et acquière des clients pilotes qui testent, ces clients viennent de l’ADTECH
(monde de la technologie publicitaire). Puis ils font appel au CIO qui travaillait chez
Microsoft avant. La plateforme s’étant à l’internationale et ne sert plus que les clients de la
publicité et elle fait des partenariats, or cette expansion est couteuse car le logiciel demande
des ingénieurs spécialisés très coûteux et il faut des capacités informatiques très important
(ordi, place…) donc elle doit lever de l’argent donc entre 2012 et 2020 elle va lever 1,4
milliard de dollar et a atteint une valorisation de 4 milliards de dollars. Néanmoins les fonds
levés ne suffisent car elle a de l’ambition et que les entreprises sont de plus en plus à utiliser
le cloud, donc elle change de CIO et dépose sur dossier pour l’introduction en bourse, elle a à
ce moment, 2500 employés, 3100 clients dont 7 des 10 plus grandes entreprises de monde
(google…). L’entreprise est donc introduite en bourse le 16 septembre 2020 et c’est la plus
grosse introduction d’une société de logiciel, d’un coup elle est valorisé à 70 milliards de
dollars, le jour de son introduction l’action est a augmenté. Ça lui a permis de lever 3,4
milliards de dollars, avec ça elle va procéder à des investissements importants comme la data
science (intelligence artificielle), traiter plus rapidement les informations, le partage en temps
réel un sous ensemble de données. C’est une société qui a des projets et des idées qui marche
bien porté par 2 français qui ont choisi de rester aux US, or ça pose la question de l’attractivité
de la France.

o Jurisprudence :

Décision de la commission des sanctions du 25 avril 2019 à l'égard des sociétés ILIAD
SA, X et de MM Maxime Lombardini, A, B et CURL : la communication illicite des
informations privilégiés (une information qui n’est pas encore publique amis qui pourrait
avoir un impact sur le cours de la bourse donc sur la valeur de l’entreprise). Or certaines
personnes ont accès à ce type d’information et elles le donnent à un tiers. Exemple Steve Jobs
(Apple) était malade pendant longtemps et ne l’a pas dit aux US ce n’est pas obligé mais en
France il aurait du dire. Depuis 1989 en France la communication illicite des informations
privilégiés est sanctionné et le règlement abus de marché (règlement MAR) de 2016 reprend
cela. L’idée est d’éviter la circulation des informations privilégiés de façon illégitime ou par
imprudence hors du cercle professionnel. C’est introduit en France le 2 août 1989 par une loi
pénal relative à la transparence et la sécurité du marché financier, ainsi les délits d’initier
avant cela n’était pas punit. Or l’affaire Pechiney Triangle à l’hiver 1988-1989 a obligé le
législateur à agir. Le délit de dîner en ville est l’autre nom qu’on lui donne, car les
informations s’échangeaient souvent au lit ou au dîner (pendant un repas au palace on nous
écoute…). C’est un scandale qui a eu une avancée positive sur la législation.
 L.465-1 al 2 du code monétaire et financier : infraction de la communication des
informations privilégiés.
 Article 10 al. 1 du règlement MAR : divulgation illicite d’une information privilégiée ;
« Aux fins du présent règlement, une divulgation illicite d’informations privilégiées se produit
lorsqu’une personne est en possession d’une information privilégiée et divulgue cette
information à une autre personne, sauf lorsque cette divulgation a lieu dans le cadre normal
de l’exercice d’un travail, d’une profession ou de fonctions. »
En l’espèce : un banquier londonien connu mais méconnaissable car il avait une barbe, il était
assis à côté d’un banquier français or le banquier français a laissé son téléphone visible, et le
banquier londonien a vu un échange sur une opération concernant Tmobile, le banquier
londonien envoie cela au à son patron qui le transmet à son équipe de travail qui propose une
offre à Tmobile. A la suite de cela l’AMF a ouvert une procédure de sanction contre les 2
banquiers londonien, or le 25 avril 2019 l’AMF ne retient pas la transmission d’information
privilégiés illégales, donc les banquiers n’ont rien car c’était dans le cadre de leur travail de
banquier d’affaire. De plus l’AMF a gardé l’anonymat de ces personnes, or les débat devant la
commission sont publics et il y avait la presse donc tout le monde sait de qui il s’agit.

Cour de cassation, criminelle, Chambre criminelle, 1 avril 2020, 19-82.223, Inédit : cette
affaire concernait le délit d’initié, une partie du dispositif français n’est toujours pas
compatible avec les droits fondamentaux. Elle donne une clarification sur le champ
d’application matériel et territorial et sur les exigences en matière de droits fondamentaux et
au niveau de la preuve. Les droits fondamentaux sont de plus en plus présents et le droit
français n’est pas forcément toujours aux normes à ce niveau.
Pendant le confinement beaucoup de chambre ont été fermés mais la chambre criminelle n’a
pas arrêté, et le 1 avril 2020 elle a rendu 5 arrêts du délit d’initié, ce sont des arrêts rares et
très graves. La cour de cassation semble vouloir minimiser la portée de ces arrêts car ils n’ont
pas été publiés au bulletin criminel.
En l’espèce il est reproché à des personnes physiques d’avoir utilisé des informations
privilégiées en réalisant des opérations illicites sur des titres côtés par des achats dérivés. Ces
titres dérivés avaient en sous-jacent les titres de la société ERGAS (US) ça a eu lieu en 2015
avant qu’on ait la connaissance publique que la société Air liquide (française) comptait faire
une OPA sur ERGAS, seul quelques personnes le savaient et ces personnes ont réalisé à ce
moment-là les opérations illicites et ça a permis à ces investisseurs de faire des plus valus de
plusieurs millions d’euros, l’AMF le découvre et déclare une enquête au parquet national
français. Dans ce cadre-là l’AMF a donné au parquet national français des données à caractère
personnel où il y a des données de connexion sur des appels téléphonique et le parquet
national financier utilise ça pour prouver la transmission de données privilégiées.
Dans cette arrêt la cour applique de manière large le champ d’application de l’infraction du
délit d’initié, or c’est une société US donc ça ne devrait pas s’appliquer ici car le champ
d’application de la loi s’applique aux entreprises cotées en France.
Les moyens de preuves ne respectent pas les principes fondamentaux selon la cour de
cassation:
- Principe de la légalité des délits et des peines
- Droit au respect de la vie privé et plus particulièrement à la protection des
données électroniques privés
Ainsi s’agissant du dispositif nouveau sur la collecte des données, il possible que ça ne soit
pas aussi en accord avec le droit de l’UE et la charte de la DDHC, donc l’ancien dispositif
n’est pas en accord avec l’UE et la nouvelle on a un doute donc on demande à l’EU.
Avant l’AMF pouvait avant sanctionné au pénal et au niveau administratif or selon l’EU ça ne
respecte pas le principe non bis in idem de la CEDH

Actualité Suez / Veolia :

Le président de ENGIE a décidé avec son conseil d’administration cet été, de vendre la part
de capital qu’à ENGIE dans SUEZ, c’est-à-dire 29,9%. VEOLIA lui fait donc une offre très
intéressante.
ENGIE a accepté l’offre de VEOLIA le 5 octobre, la proposition prévoit que VEOLIA achète
les actions de SUEZ pour 3,4 milliards d’euros soit 18€ par action.
Le processus semble plutôt simple, or la décision d’ENGIE d’accepter la proposition de
VEOLIA est un affront fait à l’état qui est actionnaire à 23,6% du capital d’ENGIE et l’état a
voté contre cette vente en CA. Il y a donc une guerre qui oppose depuis le 30 août.
SUEZ est le rival de VEOLIA. VEOLIA. A l’intention de créer un géant mondial, ainsi elle a
annoncé qu’elle ferait une OPA sur le solde du capital de SUEZ en numéraire au même prix
de 18€, ça signifie qu’il veut racheter toutes les autres actions en cash pour l’avoir en entier,
sauf évènement affectant les perspective de SUEZ.
SUEZ ne veut pas être racheté par son rival, ainsi ils ont imaginé une pilule empoisonnée, qui
a été faite il y a 2 semaines, c’est de créer une fondation au Pays-Bas et d’y transférer les
activités les plus importantes (traitement de l’eau..) donc SUEZ France deviendrait une
coquille vide donc moins intéressante pour VEOLIA. Les avocats de SUEZ sont donc en train
de faire en sorte de réaliser cela.
Pour SUEZ c’est une OPA hostile, c’est une OPA qui n’est pas voulu par la société car
VEOLIA s’est engagée de manière inconditionnelle de ne pas déposer une OPA hostile, or
VEOLIA dit que ce n’est pas une OPA hostile.
Ainsi VEOLIA dépose une intention d’OPA avec la condition suspensive de l’autorisation des
autorités de la concurrence, ce qui prend 12 à 18 mois, en effet les 2 entreprises sont dans le
même secteur et les autorités pourraient s’opposer à un monopole trop fort, ça laisse el temps
de négocier avec SUEZ pour trouver une façon amicale de se rapprocher.
ENTRÉE EN MATIÈRE :

Un marché organise la convergence entre l’offre et la demande.


Les marchés financiers fonctionnent avec 3 éléments :
- Argent :
 l’ONG OXFAM dit que 26 personnes disposent aujourd’hui
autant d’argent que les 3,8 milliards les plus pauvres de la
planètes, c’est contesté
 il y a 2000 milliardaires en dollars dans le monde :
investisseurs individuels
 il y a de plus en plus d’investisseur institutionnel
(entreprise…) qui disposent de beaucoup d’argent
 pour l’investissement dans les produits financiers il faut de
la confiance et de l’information
- Produit : les instruments financiers (titre, …) sont des produits financiers,
ils sont très divers, ça va de l’action aux produits dérivés…. ; les produits
financiers deviennent de plus en plus complexe même pour les financiers.
Un grand investisseur : BUFFT trouve ça compliqué aussi.
- Information : ça influence les investisseurs, car on ne peut pas essayer,
restituer et faire jouer la garantie des vices cachés donc on se fie aux
informations. On a donc du mal à déterminer la valeur d’un titre financier.
Ainsi les PSI et les agences de notation critiquent, sans elles pas de
marchés financiers donc pas d’investissement donc pas d’argent donc pas
de travail, c’est indispensable aux pays développer les marchés financiers,
car l’état emprunte sur les marchés financiers. Ces informations sont
gratuites.

Une entreprise ne se finance pas que par les marchés financiers. Ils peuvent se financer :
- L’autofinancement : avec ses bénéfices

- Les fonds publics : subventions qui sont encadrés. En période de crise il y


a beaucoup d’aide publics.
- Les emprunts bancaires : avant c’est presque le seul moyen, or
aujourd’hui on déconseille car ça coûte cher, ils demandent des garanties,
c’est limité et veulent contrôler.

- Les marchés financiers : les entreprises et les états sont à la recherche de


capitaux neufs et les investisseurs sont à la recherche de placement.

- Le financement participatif : très attractif pour les petites entreprises. On


devra en présenter un en TD.
L’ordonnance du 30 mai 2014 relative au financement participatif a
introduit ce régime en France, il y a 3 sortes :
 Crowfunding : émettre des titres
 Crowdgiving : financer un projet par des dons avec une
contrepartie de faible valeur (ex : entrée dans un musée…)
 Crowdlending : financement sous forme de prêt, ce prêt
peut être rémunéré ou non
On peut présenter son projet sur des plateformes (sur internet) à de
nombreux investisseurs.
C’est une des premières ordonnances de ce type donc la France état à la
pointe. Les petites entreprises l’utilisent.
Néanmoins ce mécanisme commence à se démoder car il y a peu
d’incitation de l’état par exemple.
C’est une offre publique or le régime de l’offre public est très lourd, il faut
par exemple faire un prospectus d’information validé par l’AMF mais dans
le financement participation on a allégé les formalités. De plus un société
par action simplifié n’a pas le droit de faire des offres publics mais elle peut
faire des financements participatifs.
Pendant longtemps l’appel public à l’épargne (ancien offre public) était marginal, les
choses ont changé à la fin des années 70 car les entreprises françaises étaient soumises à une
concurrence étrangère de plus en plus forte donc ils devaient renforcer leur capital propre en
faisant appel au marché financier qui est mieux que l’emprunt bancaire, ainsi comme on coûte
plus cher le rachat par OPA est plus difficile. Une économie moderne doit offrir un marché
financier qui fonctionne.
Le pouvoir public avec du retard a compris cela et a donc tout fait pour faciliter le
financement des entreprises par les marchés financiers en faisant une profonde réforme des
marché financiers qui ont été modernisé et informatisé, le pouvoir public a aussi fait une
politique d’incitation de ce mode de financement. En effet un marché financier sans
investisseur n’est pas intéressant, ainsi au début des années 80 il y avait des avantages fiscaux
pour les investisseurs, le législateur a aussi inventé des nouveaux titres, donc les français ont
investi massivement leur épargne dans les produits financiers en achetant des titres
directement ou en passant par l’OPCVM (organisme de placement collectif en valeurs
mobilières). L’OPVDM investit lui-même les titres.

Le législateur a aussi décidé de renforcer l’encadrement des marchés financiers afin de


conquérir la confiance des investisseurs, pour cela il a :
- Moraliser les marchés financiers
- Fait des contrôles
L’objectif est de protéger la réputation et le fonctionnement des marchés français afin que les
investisseurs ne se retirent pas.

Avant la crise financière de 2008, environ 7% de la capitalisation de la place boursière


de Paris était détenu par des investisseurs individuelles, les investisseurs professionnels et
notamment les fonds de pension et les investisseurs étrangers détenaient donc 93%.
Depuis la crise on observe un véritable divorce entre les épargnant français et al
bourse, la bourse française a perdu depuis 2 millions d’actionnaires individuelles. En 2016 il a
seulement 6% de la population française avait des actions, c’est-à-dire 3 millions de
personnes, c’est-à-dire 2 fois moins qu’avant 2008. Cela est dû à la perte de confiance.
Depuis 2017, le nombre d’actionnaire individuelle progresse de nouveau, c’est
encouragé par une fiscalité plus attractive, mais on est toujours très loin de la rué vers la
bourse, on est très loin des US ou 14% des ménages ont des actions directement et 52%
indirectement au travers des fonds de pension. En effet aux US l’investissement est dans la
culture, de plus ils n’ont pas le même système de retraire, ainsi en 2008 des américains ont
perdus toutes leurs retraites.

California Public Employees' Retirement System


(CalPERS) : fond de pension américains qui a une
masse d’actif de plus de 3500 milliards de dollars. Elle
gère le plus grand fond public de retraites des US, avant
le covid ils avaient plus, ce fond est actif en France.

Selon les Echos, dans les investisseurs du CAC 40 dans entreprises françaises, il y a une
réduction des investisseurs professionnels étrangers qui ont une part de 96%.
Les investisseurs se retirent ou risquent de se retirer s’ils estiment que leurs intérêts ne sont
pas suffisamment protégés, ainsi certains investisseurs se sont retirés du marché français, un
investisseur qui n’a plus confiance en les marchés financiers se retirent. Le législateur a donc
adopté des mesures :
- Ordonnance du 28 septembre 1967 : 1er texte en la matière, il a instauré la
COB (commission des opérations de bourses) qui vérifie les marchés
financiers
- Loi 22 janvier 1988 : sur la bourse de valeur
- Loi 2 août 1989 relative à la sécurité et la transparence des marchés
financiers : Cette loi était née du scandale Pechiney Triangle dont on a
parlé (délit d’initié).
- Directives européennes 10 mai 1993 sur les services d’investissement
- Loi 2 juillet 1996 relative à la modernisation des activités financières : a
profondément remanié les encadrements des marchés.
- Loi du 2 juillet 1998 : diverses dispositions d’ordre économique et
financier
- Loi NRE de 2001 : règle en matière de gouvernement des sociétés, elle
renforce la transparence des OPA (offre publique d’acquisition).

Éclatement de la bulle spéculative en 2001 à cause de la nouvelle économie : elle s’est


amplifiée avec le scandale ENRONE (les comptes ont été falsifié et elle a déposé le bilan du
jour au lendemain alors qu’elle avait de bonnes notes aux US), en France il y a aussi eu des
cas comme ça.

Aux US il a donc été adopté :


- Sarbanes-Oxley Act: loi n° 107-204 du 30 juillet 2002:
https://www.govinfo.gov/content/pkg/PLAW-107publ204/pdf/PLAW-
107publ204.pdf : loi prise à la suite du scandale ENRONE, il renforce les
peines: 20 ans de prison et 5 millions de dollars d’amende en cas de
certification de compte inexacte. Les grandes sociétés américaines sont
immatriculées dans l’état de DELAWALE (comme LVMH, Facebook…)
et leur siège autre part, on peut choisir l’état dans lequel la société est
enregistré, aux US il n’y a pas un droit des sociétés aboutit et il est différent
dans chaque état et dans cet état c’est le plus abouti. Dans cet état ils ont un
comité qui regarde toutes les lois du monde, s’il y a une avancée il
l’améliore et l’intègre à leur droit. Il est possible d’adopter dans cet état des
lois en 2-3 semaines, c’est important en cas de crise. Il y a les meilleurs
juges et avocats là -bas. Cette loi est générale, elle touche le droit des
sociétés et le droit financiers, or il n’y a pas de droit général des sociétés
mais le droit financier est général donc cette loi est générale, en vrai ça
concerne aussi le droit des sociétés cotés et ça permet de faire le faire
passer de façon général.

- Dodd-Frank Wall Street Reform and Consumer Protection Act: loi n°


111-203 du 21 juillet 2010 :
https://www.congress.gov/111/plaws/publ203/PLAW-111publ203.pdf:
adoptée après la crise des Subprime. Il a plusieurs dispositions qui ne sont
pas en vigueur car certaines dispositions ont été révisée par Trump et la
compétence du législateur est contestée. Avec Trump, il y a une
fragilisation des mises en place relatives aux sociétés.

Aujourd’hui la tendance du législateur européen est d’harmonisé les marchés


financiers en allant plus loin et en allant à une harmonisation totale, elle adopte des
règlements et pas des directives car les règlements sont directement applicables et n’ont pas
besoin d’être ratifié comme le règlement MAR.

Processus LAMFALUSSY : le nom d’un politicien belge qui n’était prévu que pour les
marchés européens mais c’était bien donc on a appliqué aux banques… ; il détaille plusieurs
niveaux pour établir des règlementations dans la finance :
- niveau européen le texte européen est adopté par le parlement européen et
le conseil et prévoit des grands principes,
- ensuite la commission adopte des textes d’exécution : ce sont des
directives, ces directives contient toutes les précisions du texte, la
commission est aidé par l’autorité européen des marché financier qui fait
tout le travail, elle se trouve à Paris.
- L’interprétation des textes avec la jurisprudence par exemple
Ce processus permet d’agir vite en temps de crise, car c’est directement applicable. Le droit
financier européen aurait dépassé le droit américain.

L’offre publique : dans la directive de 2003, il n’est pas précisé à partir de quel moment une
offre est public donc il y a eu un règlement prospectus qui définit le terme public, elle est
applicable dans tous les états.

Réaction du législateur européen : (au prochain cours)

Règlement (UE) n ° 596/2014 du Parlement européen et du Conseil du 16 avril 2014 sur les
abus de marché (règlement relatif aux abus de marché, MAR) et abrogeant la directive
2003/6/CE du Parlement européen et du Conseil et les directives 2003/124/CE, 2003/125/CE
et 2004/72/CE de la Commission

Directive 2014/57/UE du Parlement européen et du Conseil du 16 avril 2014 relative aux


sanctions pénales applicables aux abus de marché (directive relative aux abus de marché,
MAD)
Chapitre 1. L’organisation des marches financiers

Section 1. Les différents marchés financiers

Paragraphe 1 : les différents compartiments des marches financiers

I. Le marché primaire.

II. Le marché secondaire.

III. Le marché des produits dérivés.

Paragraphe 2 : la distinction entre marches fermes et marches conditionnels

I. LES MARCHES FERMES (MARCHE AU COMPTANT, MARCHE A TERME)

II. LES MARCHES CONDITIONNELS

SECTION 2. LES INFRASTRUCTURES DE MARCHE


§ 1. LES LIEUX D’EXECUTION DES ORDRES
I) LES MARCHES REGLEMENTES
II) LES MARCHES NON REGLEMENTES (SYSTEMES MULTILATERAUX DE
NEGOCIATION (SMN), SYSTEME ORGANISE DE NEGOCIATION (ORGANISED
TRADING FACILITIES, OTF))
III) L’INTERNALISATION
§ 2. LES CHAMBRES DE COMPENSATION
§ 3. LES DEPOSITAIRES CENTRAUX DE TITRES

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