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CONSOLIDATION
TERRAINS
TUNNELS - BARRAGES
- FONDATIONS...
SILICATE
-t-
DURCISSEUR 600
Une formule toujours adaptable
à votre problème :
Viscosité
Temps de prise
Résistance
Pérennité
RHONE-POULENC
NOMj_________________________PRENOM :_______________________
ORGANISME :_____________________!]!R§J_________________________
ADRESSE :_________________________________________________
CODE POSTAL :_______VILLE :_______________PAYSj___________________
TEL.:___________TELEX :______________ACCOMPAGNE DE :___________
VISITES TECHNIQUES
2 visites techniques sont organisées, réparties en plusieurs groupes : nombre limité à 50 person-
nes par groupe.
"LE CAUDERAN NAUJAC"
2 - D 1°' groupe : Mercredi 21 - 14 h 00-16 h 30
3 - D 2a groupe : Mercredi 21 - 16 h 00-18 h 00
4 - D 3° groupe : Jeudi 22 - 9 h 00-11 h 00
5 - D 4° groupe : Jeudi 22 - 10 h 30-12 h 30
6 - D 5° groupe : Jeudi 22 - 14 h 30-16 h 30
7 - D 6" groupe : Jeudi 22 - 16 h 00-18 h 00
"PARKING SOUTERRAIN DE LA GARE ST-JEAN ET BASSIN SOUTERRAIN DE RETENUE D'EAU PLUVIALE"
8 - D 7fl groupe : Mercredi 21 - 14 h 45-17 h 45
9 - D 8e groupe : Jeudi 22 - 9 h 45-12 h 00
10 - D 9e groupe : Jeudi 22 - 14 h 45-17 h 45
NB : Nous vous remercions de ne choisir qu'une seule visite (1 groupe) par congressiste.
TOS
JOURNEES D'ETUDES INTERNATIONALES
PROGRAMME ACCOMPAGNANT
12 - D Droit d'inscription accompagnant 250 FF FF
incluant une visite du Vieux Bordeaux
le mercredi 21 octobre après-midi
Mercf de préciser si vous souhaitez y participer : D OUI D NON
13 - D Excursion dans !e Sauternais 375 FF FF
14 - D Visite du Musée d'Aquitaine et déjeuner 200 FF FF
PROGRAMME POST-CONGRES
15 - D Découverte en Dordogne - 2 jours
24 et 25 octobre 1987 1 640 FF FF
16 - D Supplément chambre single sur demande
et en fonction des possibilités.
INFORMATIONS GENERALES
Le présent bulletin doit être obligatoirement accompagné du règlement par chèque à l'ordre de
BORDEAUX-CONGRES.
Afin de garantir votre réservation dans la catégorie d'hôtel de votre choix, nous vous invitons à nous retour-
ner votre bulletin ayant le 20 août 1987. Passé cette date, les réservations ne seront effectuées qu'en fonc-
tion des disponibilités.
Les annulations se font par écrit à BORDEAUX-CONGRES. Les annulations reçues avant le 31 août 1987
autoriseront le remboursement des sommes perçues déduction faite de 250 F pour frais.
Les annulations reçues entre le 31 août et le 16 septembre 1987 autoriseront le remboursement des
sommes perçues déduction faite de 450 F.
Passé le 15 septembre 1987, aucun remboursement ne sera effectué.
TOS TOS
^K;
ET OUVRAGES
ORGANE OFFICIEL DE L'ASSOCIATION FRANÇAISE DES TRAVAUX EN SOUTERRAIN
H. BEJUI
Provençale
Vice-Président de l'AFTES
SOMMAIRE
fi. CAQKIOHCLE Directeur Général C M M
Construction de Matériels des Mines
J. CLAVIER Directeur Général du métro de
Marseille (SMM)
F. CORDEUE Président d'Honneur de l'AFTES
Vie de l'Association 154
P. COUPRIE Directeur Technique de
SOLETANCHE
Recommandations sur les réparations
P. DEJOU Président d'Honneur de l'Association
des Ingénieurs des Villes de France d'étanchéité en souterrain
W.OEUTHAUWERSecrétaire Général de l'ABTUS Recommendations on waterproofing repairs
P. DUFFAUT Vice-Président de l'AFTES underground
P. FOURNIER Ingénieur en Chef à la RATP par Groupe Etanchéité APTES 156
L GERTOUX Président de l'Association des
Ingénieurs des Villes de France Etanchéité de la traversée sous-fluviale de
8. GUILLEMINOT Directeur de la Voirie et des la ligne D du métro de Lyon
Transports Urbains de Lille
Waterproofing of thé subfluvial crossing of
J. 6UNTHER Ingénieur en Chef des Mines - Direction
de Qualité et de la Sécurité Industrielle thé Lyon Métro ligne D
C. HUART Ingénieur en Chef Réseaux d'Assainis-
sement de l'Agglomération parJ.L MAH U ET 172
Parisienne
L. HURPIN Directeur Technique BOUYGUES T P Surveillance et télésurveillance d'ouvrages souterrains
L LUPIAC Président d'Honneur de l'AFTES Monitoring and remote monitoring of
P. IZARD Chef de la Division des Souterrains underground structures
SNCF par R. SCHWARTZMANN 181
G. LESERVOT Directeur Général de Scétauroute
P. MERMOD Ingénieur-Conseil
Elargissement du tunnel de Boulainvilliers
J. PERA Directeur du C E Tu Enlargement of thé Boulainvilliers tunnel
Vice-Président de l'AFTES
par P. FAUVEL 187
J. PICARD Directeur Général MONTCOCOL -
Trésorier de l'AFTES
Rapid excavation and tunnelling Conférence
J.L. PICQUAND Ingénieur en Chef SNCF
J. PONSY Direction de l'Equipement EDF par Pierre DUFFAUT 194
Chef du Département Execution
J. F. RAFFOUX Attache de Direction au CERCHAR
L REYNAUD Secrétaire General de l'AFTES
R. WALOMANN Directeur de la SEMALY
Président de l'AFTES
imprimé par les Editions SEPALY - Dépôt légal 3ème Trimestre 1987
PHOENIX
La de
Etanchéité
les procédés PHOENIX de
Joint/Cadre en
pour Tunnels.
PHOENIX Industries S A R L
Centre d'Affaires PARIS NORD
BP321
93153 LE BLANC MESNIL-CEDEX
tel (1) 48 67.44.44
télex 231 782 f
télefax (1)48679235
FONDATIONS
ET
TRAVAUX MINIERS
40 ANS
D'EXPERIENCE DANS PLUS DE
30 PAYS
MM. J.H. BALLOT, BEJUI, COUPRIE, GESTA, MONTABERT (par M. DUCLOS), MORICE (par
PANET, PERA, PICARD, PICQUAND, PONSY, M. FONTANA), PARRIAUD (par M. RAT),
RAYNAUD, REYNAUD, WALDMANN. ROUMEGUERE (par M. PICQUAND).
154 TOS
Les 28 membres se répartissent ainsi : 14 repré- donner une certaine homogénéité de rédaction
sentant l'Administration et les Services Publics, 6 aux différents textes. Il s'agit là d'un gros travail
les entreprises de Génie Civil, 3 les Constructeurs mais le Président garde néanmoins pour objectif
de Matériel, 2 les Ingénieurs Conseils et 3 sont que cette maquette soit prête pour les journées
membres du Conseil es qualités; à titre de compa- de Bordeaux.
raison le Président signale que cette répartition, 3 - Rapport du Trésorier
dans le premier Conseil de l'AFTES qui comptait
également 28 membres, était respectivement de Le Trésorier M. PICARD, remet à chaque Admi-
11,9, 2, 3 et 3. nistrateur un dossier détaillé sur le bilan au 31
décembre 1986 avec deux annexes l'une sur la
Le Président constate que le nombre des repré- part de ce bilan concernant «Tunnel 85-90», l'au-
sentants des Entreprises de Génie Civil a sensi- tre sur les résultats des divers placements réali-
blement diminué et suggère que les 2 places sés par l'AFTES. De l'examen de ces différents
disponibles au Conseil soient proposées à des documents il ressort que la situation de l'Associa-
représentants des Entreprises. Le Conseil tion est satisfaisante. Aucune observation parti-
approuve cette suggestion et demande à MM. culière n'étant faite sur ce bilan, le rapport du
BALLOT et GESTA de bien vouloir rechercher Trésorier est adopté.
des candidatures parmi leurs confrères des Tra-
vaux Publics. 4 - Organisation des Journées d'Etudes
de Bordeaux.
Le Secrétaire Générai rappelle que le Conseil
d'Administration sera renouvelé lors de la pro- Le Président commente pour les Administra-
chaine Assemblée Générale d'ores et déjà fixée teurs le programme définitif qui vient de lui être
au 18 décembre; les Administrateurs étant rééli- adressé par Bordeaux-Congrès; programme qui
gibles il conviendra que chacun d'eux fasse sera largement diffusé avant la fin du mois de
connaître avant le 15 septembre s'il serait candi- juillet. M. WALDMANN indique que le nombre
dat à un nouveau mandat de trois ans. d'inscriptions préliminaires est pour l'instant le
même que pour les Journées de Lyon quatre mois
2.3.- Comité Technique avant celles-ci. Le nombre des communications
M. PICQUAND Président du Comité Techni- reçues est élevé, toutes n'ont pu être retenues et
que, indique que celui-ci s'est réuni le 9 avril, une commission présidée par M. PICQUAND a
réunion au cours de laquelle les animateurs de dû procéder à un choix parfois difficile.
groupes de travail ont fait le point sur leurs tra- 5 - Déroulement du Projet National n°4
vaux; à ce sujet M. PICQUAND signale que les GT «Tunnels 85-90»
Standardisation et Sécurité ont repris leurs activi-
tés; le premier élabore une recommandation sur Monsieur BEJUI donne au Conseil quelques
la stabndardisation de galeries circulaies; informations succinctes sur le déroulement de
le deuxième se penche sur les problèmes de ces études et annonce qu'une note plus détaillée
sécurité que pose la perforation des galeries avec sera adressée aux Administrateurs début
un tonnelier à air comprimé. Le Comité a par octobre.
ailleurs examiné deux projets de recommanda- 6 - Questions diverses
tions, le premier du GT8 sur les injections, le
deuxième du GT9 sur les réparations d'étan- 6.1.- Assemblée Générale de l'AITES (Melbourne
chéité; ces deux textes après mise au point défini- 22-25 mars 1987)
tive seront publiés dans les prochains numéros La 13e Assemblée Générale s'est tenue parai lè-
de TOS. lement aux Journées d'Etudes organisées par le
Pour terminer un rapide tout d'horizon, M. PIC- Comité Australien. 17 Nations membres étaient
QUAND demande au Conseil d'approuver l'ad- représentées sur les 33 que compte FAITES. Les
mission d'un nouveau membre au Comité en la principaux points à signaler sont les suivants :
personnedeM. RAFFOUX, Ingénieurau Cerchar. - élection de 2 membres du bureau : ont été élu
Accord du Conseil. M. KIYOYAMA (Japon)etM. BOUGARD (France)
2.4.- Comité de rédaction - membres affiliés : 103 dont 46 affiliés collectifs
Le Président WALDMANN expose en détail au et 57 affiliés individuels.
Conseil les démarches qu'il a entreprises depuis A ce propos signalons que M. LUPIAC, Prési-
plus d'un an en vue d'augmenter la diffusion de la dent d'Honneur de l'AFTES à été nommé «mem-
revue TOS. Ceci passe bien évidemment par une bre affilié d'honneur de l'AITES,
amélioration de la qualité qui suppose un effort
continu du Comité de Rédaction dans la - fonctionnement des groupes de travail : Mr
recherche des articles et un effort de modernisa- HURPIN a été remplacé à sa demande comme
tion de la revue. animateur du groupe standardisation par M.
MOTTA.
Après un large échange de vue, le Conseil
donne son accord au Président WALDMANN Par ailleurs, le bureau de l'AITES a demandé à
pour confier à la Société SEDIP, à compter du 1 er chaque animateur de nommer un vice animateur
janvier 1988 l'édition de la revue TOS. dans chaque groupe qui lui soit complémentaire
quant à la représentation des deux langues offi-
Le Président WALDMANN fait ensuite le point cielles de l'AITES (Français - Anglais).
sur la préparation de la plaquette sur les travaux
souterrains en France. A quelques exceptions En ce qui concerne l'activité des groupes de
près, tous ceux qui avaient été chargés de la travail, elle a mis en évidence le rôle joué par la
rédaction de différentes parties de cette brochure STUVA qui assiste les groupes «Salubrité-
ont remis leurs manuscrits. Au premier examen il Sécurité» et «Entretiens et Réparations»
s'avère nécessaire, d'une part, de condenser cer-
tains articles car le nombre de pages initialement L'ordre du jour étant épuisé le Président lève la
prévu serait largement dépassé, d'autre part de séance à 18 heures.
TOS 155
APTES
Groupe de travail N° 9
ETANCHEITE
Le chapitre I qui traite de la méthodologie des études préliminaires à la réalisation des travaux de réparation d'étanchéité est valable quel que
soit la méthode des réparations Par contres le chapitre II, « Produits et solutions possibles » et le chapitre III « Choix des solutions » concernent
essentiellement les réparations d'étanchéité par injection On a cependant conservé pour ces recommandations le titre général de « Répara-
tions d étanchérté », car elles renvoient lorsque nécessaire aux autres méthodes que l'injection
Chap I
Solutions
Etudes préliminaires possibles Chap I! 1 et 2
Recommandations Compatibilité
générales Une ou plusieurs solutions entre solutions Chap III
et paramètres
F/g 1- Principe général des fonctions visant à faire une étude Les présentes recommandations concernent essentiellement les
complète et présenter un projet tenant compte des paramétres solutions de réparation d'étanchéité par injection de produits
intérieurs, extérieurs et de service chimiques Le schéma de la Fig2 détaille l'organisation des
études préliminaires
Le présent chapitre a pour but d'aider le Maître 1.1 - Niveau A (Archives) Dossier Technique
d Ouvrage ou le Maître d Œuvre a étudier les problè- d'ouvrages (A1 )
mes d etancheite que lui pose son ouvrage, choisir la Le dossier d'ouvrage que l'on peut, en général,
ou les solutions adaptées et préparer la consultation trouver aux archives départementales ou à la subdi-
des entreprises vision territoriale comprend tout, ou partie, des élé-
ments suivants
Les études préliminaires rassemblent l'ensemble
des éléments que le Maître d'Œuvre a à sa disposi- - Sous-dossier N1 : II rassemble les informations
tion concernant l'ouvrage souterrain documents relatives à l'histoire de l'ouvrage jusqu'à la date de
provenants de la construction et de l'exploitation, l'état de référence
rapports spéciaux d'études ou d'essais spécifi- - Pièces du marché
ques, (voir 12) - Matériaux employés
- Conditions de réalisation (date, )
Les recommandations générales sont les recom- - Incidents de chantier
mandations établies par l'A F T E S pour l'étanchéité - Particularité du site
des ouvrages souterrains Elles s'appliquent essen- - Essais et mesures réalisés sur place avant et
tiellement à la mise en œuvre de l'étanchéité pendant pendant les travaux
la construction des ouvrages En fait, elles peuvent - Levé géologique du terrain avant revêtement
être utilisées pour un projet de réparations dans deux
- Sous-dossier N2 : II rassemble les informations
cas
permettant de définir l'état de référence de l'ouvrage
• possibilité de mise en œuvre d'une etancheite (dans le cas d'un ouvrage neuf, c'est l'état 0, à
d intrados sur support béton coffré il s'agit dans la l'achèvement) II comprend
plupart des cas d'une etancheite de traitement de a Plans et dessins conformes à l'exécution (repé-
joints rage des dispositifs de drainage, zones d'étanchéité,
• nécessite de reprise de la structure de l'ouvrage La etc)
réparation de I etancheite est alors intégrée à ces b Plans de récolement des réseaux
travaux de génie civil c Photographies de l'ouvrage terminé
TOS 157
Subdivision Archives SNCFUO ans Aéroport îoca!
Géologiques C E T u / P C < 8 ans Subdivision EOF
( A l é a t o i r e sinon) Enregistrement local
Ar f h 1 v"S Gart-es goolog. Rolev'o dans l'ouvrago
depar tementales
Fichier BRGM
NI VE AU
A.
AI A2 A3 A4
v:
INFORMATIONS
Conditions de
service. /-——-s. RAPPORT
Gabarit NIVEAU S [ OUVRAGE[= =£> D'ETUDES
Conditions Pollution PRELIMINAIRES
(-vnditions de Corrosion
V i s i t e d'ouvrage
Examen v i s u e l du support
V/MD
158 TOS
• le levé géologique de I excavation effectué a L analyse du problème du gel (ou des périodes de
I avancement (le cas échéant levé de la galerie de gel) permet d'apprécier
reconnaissance) a) les dégâts dus au gel qui donnent une idée
• les essais géotechniques de laboratoire et m situ relativement précise des conditions de vieillissement
effectués pendant le creusement auxquelles les travaux de réparation devront résister.
Il faut, donc dans ce cas, envisager des vérifications
1.2.2 - Cas d'un ouvrage ancien : de la pérennité des performances, des systèmes
Les renseignements de base seront donnés par la prévus.
carte géologique avec un complément éventuel de b) si les périodes de gel sont de longue durée, il
levé de terrain en surface et en souterrain par les faudra envisager •
points ou le terrain est visible - la mise en œuvre de réparations qui peuvent être
La consultation du fichier local BRGM peut, le cas réalisées par des températures inférieures à 0.
échéant, donner des renseignements sur des sonda- - le temps, souvent long, que met un ensemble
ges recoupant la couverture du souterrain construit à se réchauffer, si les produits doivent être
Si ces renseignements sont insuffisants il peut être appliqués au-dessus de 0° (ou + 5°C), alors que l'air
nécessaire de faire des reconnaissances complé- ambiant est à température positive
mentaires
• Sondages destructifs (diagraphies instantanées + 1.5 - Niveau S (service) Conditions Générales de
endoscopie ou videoscopie) Service
• Sondages carottés (+ endoscopie ou videoscopie) Elles doivent regrouper les données provenant de
• Essais géotechniques l'exploitation permettant de définir •
• Analyses chimiques et mineralogiques - les modalités d'intervention pour les visites
• Localisation des venues d'eau, enregistrement des - les modalités d'intervention pour les travaux
variations de débit saisonnières - la capacité du tunnel en véhicules/heure et défini-
• Analyses d'eau tion du seuil minimum de circulation
- les définitions des pollutions propres au service de
l'ouvrage et propres aux circonstances extérieures à
1.3 - Auscultations et visites précédentes (A3) l'ouvrage
Ce document, constamment tenu à jour, est le recueil - les définitions des conditions de corrosion vis-à-vis
des informations relatives à la vie de l'ouvrage depuis de l'ouvrage, de l'étanchéité et des réparations à
la date de l'état de référence faire
II existe, en général, pour les ouvrages SNCF de moins
de 10 ans et pour les ouvrages routiers de moins de 1.6 - Niveau V
8 ans Lorsque l'ouvrage est plus vieux, l'ensemble Visite d'ouvrage
peut exister mais pas de façon systématique Ces résultats font la synthèse de constatations
II comprend visuelles, de mesures, d'auscultations et d'mvestiga-
• Définition du régime de surveillance tions dans et derrière le revêtement.
• Calendrier des visites et inspections
• P V des visites et inspections 161 - Constatations visuelles
• Résultats des mesures d'auscultation (convergen- 161 1 -A l'extérieur de l'ouvrage elles portent sur •
ces, fissuromètre, topometres, débits, piézome- - l'état des ouvrages de tête (extrados des fausses
tre.etc ) têtes )
• Programme d'entretien courant - l'évolution du terrain en surface (végétation, cultu-
• Opération d'entretien spécialisé (travaux, etc ) res, rejets industriels, entonnoirs d'absorption, )
• Actions physiques subies par l'ouvrage 16 1.2 - A l'intrados de la voûte, elles effectuent le
• Modifications de l'environnement géographique recensement de départ suivant :
Ce dossier est, en général, auprès du service chargé - Chute de moellons, de plaques de béton
de la gestion du tunnel - Blocs prêts à tomber
- Zone sonnant le creux
1.4 - Relevés météo - Ecaillages
Sauf exception, on ne dispose pas de station météo à - Epaufrures
proximité immédiate des tunnels (météorologie - Déformations
nationale, barrage E D F, aéroport, ) - Mise à nu d'armatures (béton armé)
II est difficile d'extrapoler à partir des données de la - Décollement d'enduits
station météo la plus proche, souvent distante de - Décollement, claquages, perforations de revête-
plusieurs dizaines de km Les renseignements four- ments d'étanchéité
nis par l'Atlas Climatique de la France sont égale- - Evolution des discontinuités et fissures recon-
ment trop imprécis, les sites où sont implantés les nues
tunnels étant la plupart du temps soumis à de - Discontinuité et fissures reconnues
véritables microclimats - Extrusion de produits de remplissage
Le CETU expérimente actuellement un système - Entraînement de matériaux
d enregistrement automatique de températures (air, - Débourrages
revêtement, terrain) et de vitesse du courant d'air, qui - Altération des moellons de béton
permettra de mieux connaître la propagation du gel - Déjointoiements
dans les revêtements de tunnels, et son incidence - Efflorescences
sur le fonctionnement et la pérennité des systèmes - Venues d'eau ponctuelles
de drainage - Suintements
TOS 159
- Humidité diffuse Les analyses les plus courantes sont :
- Concrétions - Analyse chimique de l'eau
- Formation de glace - Analyse minéralogique du terrain encaissant
Le cas échéant, ces observations doivent être effec- - Analyse minéralogique du béton durci
tuées dans les gaines techniques et les gaines de - Analyse minéralogique des concrétions.
ventilation Les fissures des cloisons séparatives
entre gaines sont également à prendre en compte.
1.6 1.3 - Les dispositifs de collecte et d'évacuation 1.6.3 - Relevé et classement des fissures
des eaux • (Correspond à VF du schéma 2)
L'état des dispositifs de collecte est donné par Elles peuvent être présentées selon le schéma de la
I observation directe (corrosion de tôles parapluies... ) fig.3.
quand cela est possible, sinon indirectement par les
dommages causés au revêtement (altération, éclate-
ment par le gel, concrétions,... ) 1.6.4 - Débit et Analyses d'eau (VDEet VAE)
L'état des dispositifs d'évacuation est également 1.6.4.1 - Mesure du débit pendant une semaine :
évalué buses - caniveaux - barbacanes - grilles - les dosages seront ramenés au débit pendant
avaloirs - collecteurs-profil en travers de la chaussée 24 heures.
(déformations, zones d'eau stagnante, quantité et - on relèvera simultanément les précipitations exté-
nature des entraînements,. ) rieures.
Les débits des drains et venues d'eau, et les indica- 1.6.4.2 - Analyse de l'eau :
tions des piézomètres, sont relevés le cas échéant. 1.6.4.2.1 - Analyse physico-chimique de l'eau :
162 - Méthode et essais : on réalise des investiga- elle porte sur
tions dans et derrière le revêtement. -PH
1621- Méthodes destructives, elles comportent : - Conductibilité / Résistivité
- des sondages destructifs (avec diagraphies instan- - CO2 dissous
tanées et endoscopie ou videoscopie) - O2 dissous
- des sondages carottes (avec endoscopie ou - Dureté totale
videoscopie) - SO4 en solution
Ces méthodes ont pour inconvénient la destruction -NH4+
locale des dispositifs d'étanchéité en place - PO5—
- Séparation du résidu en suspension : S1
1622 - Méthodes non destructives :
La thermographie (caméras ou scanners) qui
- Résidu sec contenu en solution : S2
consiste à mesurer les contrastes dans l'émissivité 1.6.4.2.2 - Juxtaposition des résultats :
de la voûte en rayons infrarouges, est très sensible à
la présence d'humidité. Cette méthode peut consti- 1/Dureté en "F + CO2 mg/l Agressivité sur béton
tuer un complément de l'inspection visuelle. 3,5 15 Nulle
1623 - Analyses • 3,5 de 15 à 40 Faible
Les analyses ont pour objectif de définir les mécanis- de 0,35 à 3,5 15 Faible
mes d'altération des matériaux (liants, granulats,.. j et 3,5 de 40 à 90 Moyenne
l'agressivité du milieu (terrain, venues d'eau) sur les de 0,35 à 3,5 de 15 à 40 Appréciable
structures existantes ou celles envisagées pour les 3,5 90 Grande
réparations de 0,35 à 3,5 40 Grande
160 TOS
II convient de préciser que 3/ Eau provenant du terrain
Dureté <3F eau très douce Même analyse plus SO3
3 à 15F eau douce
15 à 30F eau dure
y 30F eau très dure
SO3 SO3 Attaques
et que l'agressivité n'a été mesurée que jusqu'à 3,5 F % dans le sol mg/l d'eau sur le béton
2/SO 4 0 00083 0 0 12.5 Négligeables
On utilisera la norme P 18 011 (tableau 5) pour le 0,08300.17 1250 830 Sensibles
choix du ciment 017 0042 830 01 660 Considérables
Pour des terrains supérieurs à 600 mg I cette norme > 0.42 > 1 660 Dangereuses
impose l'emploi de CPA ou CPS prise mer, CLC,
CHF, CLK
111 3 - Silicates •
D'une façon générale les solutions du présent
document Réparations sont essentiellement des
Produits chimiques minéraux en solution dans l'eau,
ils sont caractérisés par un indice correspondant au
solutions INJECTIONS
rapport en poids
Si au cours de l'étude, il s'avérait nécessaire d'arriver
pour réparer l'étanchéité à des solutions de mise en SIO, Silice
ou Oxyde de Sodium
œuvre d'un revêtement d'étanchéité, il faudra se
reporter aux propositions du document Recomman- Les meilleurs résultats sont obtenus avec des rap-
dations sur l'étanchéité des ouvrages souterrains ports voisins de 3,2 ou 3,3 On utilise également
(GT n°9) des reactifs pour obtenir des réactions de durcis-
Les solutions du présent document comprennent sement plus rapides et des structures molécu-
donc laires durcies présentant des performances plus
II 1 Injections de 11 1 1 Bentonites élevées (voir fiche SL 30)
II 1 2 Ciments
II 1 3 Silicates
II 1 4 Polymères 1 Polyuréthanes
2 Epoxydiques SL10 COULIS DE BENTONITE
3 Acryliques
I 2 Autres solutions
NOTA : II existe des BENTONITES SURACTIVEES ne
nécessitant pas de pré-mélange qui n'ont pas les
11.1 - Définitions des solutions au niveau des mêmes caractéristiques que les bentonrtes ordinaires.
produits Dosage • 15 à 40 gr/l.
II 1 1 - Bentonites
Ce sont des argiles colloïdales essentiellement for-
mées de montmorillonites
Elles peuvent contenir des alcalis, de la chaux, de la AVANTAGES
magnésie, du fer - INJECTIONS SUR FISSURE IMPORTANTE
Elles absorbent de grandes quantités d'eau et gon- INCONVENIENTS
flent en donnant l'effet thixotropique Le gonflement - PROBLEME DE REGLAGE DU DOSAGE
peut atteindre 20 fois le volume initial, mais il est - PROBLEME DE L'OBTURATION DES SORTIES
réversible POUR EVITER L'EXTRUSION
Ces produits nécessitent un prémélange, sauf les -NECESSITE PREPARATION D'UN MELANGE
bentonites suractivées PRELIMINAIRE (24 H) POUR QUE L'ENSEMBLE
II existe sur le marché des argiles colloïdales d'ori- SOIT OPERATIONNEL
gine industrielle semblables aux Bentonites et ven- - AUCUNE RESISTANCE MECANIQUE
dues sous divers noms commerciaux (voir fiche - DESHYDRATATION POSSIBLE LORS DE L'ABAIS-
SL10) SEMENT DE LA NAPPE (SAUF POUR BENTONITE
III 2 - Ciments NATURELLE)
Sous forme de coulis très liquides définis par leur -SENSIBILITE POSSIBLE AUX EAUX CONTE-
rapport C E et utilisant des ciments dont la finesse est NANT DES SELS EN SOLUTION (NECESSITE UNE
supérieure a 3000 Blâme, ils peuvent être modifiés ANALYSE D'EAU)
par des adjonctions de produits minéraux ou organi- - NECESSITE UN MATERIEL IMPORTANT
ques (silicate, Bentonite, polymère organique clas-
ses sous fluidifiants-retardateurs - plastifiant (voir
fiches SL 2 0 - 2 1 - 22 - 23)
TOS 161
COULIS DE CIMENT
SL20 COULIS DE CIMENT SL22
+ SILICATE (5 à 6%)
AVANTAGES AVANTAGES
- REMPLISSAGE DES TROUS ET CAVITES POUR - PRISE INSTANTANEE ET/OU REGLABLE
UN FAIBLE COUT - REMPLISSAGE/BLOCAGE
- AVEC OU SANS CHARGE (sable fin par exemple) - PEUT ALLER A CONTRE-COURANT D'EAU
- AMELIORE LES PROPRIETES MECANIQUES - MATERIEL PEU ENCOMBRANT
- OBTENTION D'UN PRODUIT FINI PLUS RAPI-
INCONVENIENTS
DEMENT ET DE MEILLEURE QUALITE
- N'EST PAS ETANCHE A 100%
- NECESSITE UNE SOLUTION DE COMPLEMENT INCONVENIENTS
- CHOIX D'UN DES CIMENTS EN FONCTION DE - NECESSITE UN MATERIEL SPECIAL
L'ANALYSE DE L'EAU - NECESSITE UN TRAITEMENT COMPLEMENTAIRE
- RETRAIT DU CIMENT - N'EST PAS ETANCHE A 100%
- SI BEAUCOUP DE SILICATE (prise rapide) IL Y A
CHUTE DE PERFORMANCES
- RESPECTER L'ORDRE DE MELANGE : EAU +
CIMENT + SILICATE et non l'inverse
NOTA : II s'agit d'un pré-étanchement pour réduire le NOTA : II s'agit d'un pré-étanchement qui réduit le
débit de fuites. débit de fuites.
AVANTAGES AVANTAGES
- COULIS AMELIORANT L'ETANCHEITE - MEILLEURE PENETRATION QUE LE CIMENT
- PERMET LES INJECTIONS DE BOURRAGE - AUGMENTATION DES PROPRIETES MECANI-
- EXCELLENTE FLUIDITE QUES
- RESISTANCE AU GEL - DIMINUTION PARTIELLE DU RETRAIT
- APPORTE UN COMPLEMENT DE RESISTANCE -SOLUTION DE COMPLEMENT MOINS ONE-
MECANIQUE REUSE QUE POUR LE CIMENT SEUL
- PRODUIT FLUIDIFIABLE ET DISPERSABLE - FACILITE DE MISE EN OEUVRE (tension superfi-
(+ 25% sur le prix) cielle et fluidité meilleures)
INCONVENIENTS INCONVENIENTS
- FAIBLE RESISTANCE MECANIQUE EN COMPRES- - COUT PLUS ELEVE QUE CELUI DU CIMENT SEUL
SION (PAR RAPPORT AU SUPPORT, POUR LES - N'EST PAS TOTALEMENT ETANCHE
GRANDS VOLUMES)
- NECESSITE UN TRAITEMENT COMPLEMEN-
TAIRE
- NECESSITE LA PRESENCE D'EAU PERMANENTE
POUR QUE L'EFFET BENTONITE RESTE EFFICACE
- L'OUVERTURE DE 0,5 mm EST UNE LIMITE
- VERIFIER LA COMPATIBILITE BENTONITE/
CIMENT EN FONCTION DU DOSAGE RELATIF DU
CIMENT ET DU TYPE DE BENTONITE
162 TOS
SILICATES DE SOUDE POLYURETHANES AQUAREACTIFS
SL30 SL40
AVEC REACTIF (famille générale des aquaréactifs)
AVANTAGES AVANTAGES
- PEU ONEREUX - GONFLEMENT 2 à 10 FOIS SUIVANT PRODUIT
- TRAITEMENT DE MASSE DES TERRAINS EN ET EN FONCTION DE LA PRESSION D'EAU
EXTRADOS - TRES UTILISE EN ARRET D'EAU JUSQU'A DES
DEBITS DE 500 m3/H
INCONVENIENTS
- CONTROLE DE TEMPS DE PRISE DE 5" à 5'
- NE CONVIENT PAS POUR LE TRAITEMENT DE
- IL EXISTE DES VERSIONS SOUPLES ADAPTEES
FISSURES DE GRANDES DIMENSIONS DU BETON
AU TRAITEMENT DES FISSURES QUI ASSURENT
OU DU ROCHER
LA REUSSITE A100%
- LA PERENNITE EST FONCTION DE LA FORMU-
LATION INCONVENIENTS
- NECESSITE UN PERSONNEL SPECIALISE
- CE N'EST PAS UNE ETANCHEITE A 100%
- EXPANSION DIMINUEE PAR LA TEMPERATURE
DE L'EAU
- NECESSITE UN CACHETAGE DES TROUS D'IN-
JECTION
- PERTE DE PRODUIT SUR CHANTIER
- PRECAUTION D'EMPLOI SUR LE PLAN
HYGIENE ET SECURITE EN FONCTION DE LA
NOUVELLE REGLEMENTATION DES CHAN-
TIERS
POLYURETHANES BI-COMPOSANTS
SL41 Un certain nombre de produits répond à cette SL43 SYSTEMES
définition mais présente des performances EPOXYDIQUES
différentes.
TOS 163
SL45 ACRYLIQUES SL47 ACRYLIQUE ET SILICATE
AVANTAGES
- TRES FAIBLE VISCOSITE (3 cps) AVANTAGES
-TEMPS DE PRISE REGLABLE DE 5" à PLU- - VISCOSITE TRES BASSE
SIEURS HEURES - TEMPS DE PRISE DE 5" à 60' (selon réglage et
- PAS D'EFFET DE MOUSSE EN PRESENCE température)
D'EAU MAIS GONFLE - COULIS NON CORROSIF VIS-A-VIS DES ARMA-
- EXCELLENT EMPLOI POUR DES FISSURES TURES
FINES - PROPRIETES MECANIQUES SUPERIEURES A
- EXCELLENT EMPLOI POUR LA POROSITE DU CELLES DES ACRYLIQUES
BETON - BONNE TENUE AU CYCLE GEL/DEGEL
- SUPPORTE DES pH DE 4 à 10 - AUTOCATALYSE (possibilité d'accélérateur)
- GONFLE ET AMELIORE L'ETANCHEITE EN PRE-
SENCE D'EAU INCONVENIENTS
- POSSIBILITE D'INJECTION ET DE PRISE A DES -RESISTANCE MECANIQUE SUR SABLE DE
TEMPERATURES COMPRISES ENTRE -10°C ET + L'ORDRE DE 1,5 MPa
70°C (composition spéciale) - RESISTANCE AU GEL MAIS PERTE DE FLEXIBI-
INCONVENIENTS LITE
- SENSIBLE AUX CYCLES DE DESSICATION - DESSICATION PROVOQUE UN RETRAIT ET LE
- NE PEUT PAS ETRE EMPLOYE POUR LES RETOUR PLUS OU MOINS LONG AU VOLUME
GROS DEBITS INITIAL EST FONCTION DU DEGRE DE DESSICA-
- LA CATALYSE PEUT ETRE CORROSIVE VIS-A- TION
VIS DES ARMATURES, MAIS PROTECTION POS- - NECESSITE UN PERSONNEL SPECIALISE
SIBLE PAR DES AGENTS PASSIVANTS
- NECESSITE UN PERSONNEL SPECIALISE
- NE PEUT ETRE EMPLOYE POUR LES VIDES
IMPORTANTS DERRIERE LES VOUTES
- SENSIBLE AU GEL NECESSITE ALORS L'EM-
PLOI D'UN ANTIGEL
ACRYLIQUE + COPOLYMERE
SL46 SL50 TOLE PARAPLUIE
+ CATALYSEUR
AVANTAGES AVANTAGES
- SE PRESENTE EN SOLUTION DANS L'EAU - EXCELLENT SYSTEME DE DRAINAGE
- BASE SUR LE PRINCIPE REDOX - TRAVAIL POSSIBLE PRESQUE EN TOUTES CIR-
- ALLONGEMENT POSSIBLE DE 300% CONSTANCES
- FAIBLE VISCOSITE 30 cps - TOLE ALUMINIUM ET GALVANISEE POSSIBLE
- BONNE RESISTANCE AU GEL - L'ESPACE ENTRE TOLE ET PAROI PEUT ETRE
- NE FISSURE PAS DANS LE TEMPS (même après DE 5 cm SEULEMENT SI CET ESPACE EST EN
dessication totale) CONFORMITE AVEC LE RELIEF DU TUNNEL
- BONNE ADHERENCE AU BETON
INCONVENIENTS
- PERFORMANCES PLUS ELEVEES QUE L'ACRY-
- EN CAS DE GEL : ACCUMULATION DE GLACE
LIQUE SEUL
- PROBLEME DE GABARIT
INCONVENIENTS - FIXATION DES ANCRAGES DANS LE ROCHER
- SE DESSECHE DANS LE TEMPS (sans se fissu- - CERTAINES PLAQUES PLASTIQUE / ALUMINIUM
rer) SI HORS D'EAU OU D'HUMIDITE SONT SUSCEPTIBLES AU FEU
-DIFFICILE D'OBTENIR UN GONFLEMENT
COMPLET APRES UNE DESSICATION TOTALE
- NECESSITE UN PERSONNEL SPECIALISE
164 TOS
//. 1.4 - Polymères : temps de prise est réglable par le dosage en accélé-
II s'agit de résines de différents types, liquides rateur.
pouvant être en solution/émulsion dans l'eau, dans Suivant le degré de réticulation, le gel est élastique ou
des solvants ou en version sans solvants. plastique - gonfle plus ou moins dans l'eau. Ses
Les différents types de résines existant se distinguent propriétés mécaniques (gel pur) sont faibles.
par leur mode de réaction. Ce mode de réaction //. 1.4.3 bis - Acryliques modifiés :
appelé généralement polymérisation peut être : Avec du silicate de soude
- Polymérisation catalytique (ex. acrylique) obtenu
Présentation : Deux composants en solution aqueuse :
par l'ajout d'une petite quantité de produit destiné à - silicate de soude liquide avec le catalyseur de la
provoquer la réaction des éléments du polymère sur résine.
lui-même (peut être appelée réticulationj. Ce type de
- résine acrylique contenant le durcisseur du sili-
réaction peut présenter éventuellement un retrait. cate.
- Polyaddition provoquée par la réaction entre les 2
Réaction : gélification du silicate puis polymérisation
constituants du mélange (très souvent sans solvant). de la résine.
Ces systèmes apportent des performances élevées Dosages : Mélange des deux composants après
(ex. époxy, polyuréthane). dilution par 100% d'eau.
Les résines présentent des caractéristiques différen- Caractéristiques : Faible viscosité : 2 MPa.s
tes suivant leur nature et répondent à des exigences Bonnes propriétés mécaniques
que le coulis de ciment et de silicate ne peuvent Gonfle dans l'eau
satisfaire :
- viscosité très basse pour fissures fines. Avec des polymères
- résistances mécaniques élevées atteintes rapide- Caractéristiques : Faible viscosité : 15 MPa.s
ment (quelques heures). Bonne adhérence sur béton
- temps de prise réglable de quelques secondes à Elastique
plusieurs heures. Très forte résistance à l'extrusion
- résistance à l'agressivité des eaux. sous pression d'eau.
- comportement rhéologique particulier (pseudo- (Voir fiches SL 45 - 46 - 47)
plastique). //. 1.5 - Produits de cristallisation et de minéralisation
- réactives avec l'eau du terrain. Nous ne prenons pas ici en compte les produits de
- etc. minéralisation et de cristallisation dont l'application
11.1.4.1 - Polyuréthanes : s'apparente aux travaux neufs après nettoyage de la
Initialement basé sur la réaction définie par O.Bayer surface.
entre un Polyol et un Isocyanate, ce type de formules
engendre des polymères durcis allant du très souple
(E = 5 MPa) à des systèmes rigides (E = 400 MPa). II.2 - Autres solutions
Réagissant également en présence d'eau, ils don- 11.2.1 - Tôle parapluie :
nent dans ce cas des structures alvéolaires plus ou Ce procédé purement mécanique correspond sur le
moins denses selon la vitesse de réaction, la quantité plan du raisonnement technique à la réalisation d'un
d'eau en présence et les constituants de base. nouveau drainage (voir fiche SL 50). Il est traité en
Il existe depuis quelques années des versions mono- détail dans les recommandations du GT 14.
composants également appelés Aquaréactifs conte- 11.2.2 - Autres solutions :
nant ou non des solvants. La vitesse de réaction peut Ce sont généralement des solutions combinées avec
être modifiée par l'addition de catalyseurs. La struc- une réfection du Génie Civil de l'ouvrage et elles ne
ture obtenue est obligatoirement alvéolaire à cellules sont pas traitées dans le présent document on se
fermées (voir fiches SL 40 - 41 ). reportera aux recommandations du GT 14.
//. 1.4.2 - Epoxys :
II s'agit dans le cas qui nous concerne de systèmes sans
solvants, très fluides et réagissant par polyaddition. II.3 - Prix estimatifs des solutions
Il existe de nombreuses versions dont la susceptibilité Etablir avec exactitude un prix d'injection est très
à l'eau avant polymérisation est plus ou moins impor- difficile compte tenu de la difficulté de l'intervention ;
tante (blanchiment pour une réaction avec l'eau). cependant avec une bonne approche du travail à
Cette susceptibilité peut être très faible pour des effectuer : choix du produit en fonction du débit
formules prévues pour polymériser dans l'eau (voir principalement, et surtout avec le choix d'une entre-
fiche SL 43). prise spécialisée connaissant bien les produits et les
techniques d'injection, on peut arriver à obtenir une
fourchette de prix relativement précise permettant
11.1.4.3 -Acryliques :
II s'agit de monomères en solution aqueuse qui par d'établir un coût de réparation assez sérieux et non
addition de catalyseurs (système REDOX) poly- soumis à des fluctuations trop importantes. Les
mérisent entre eux. fourchettes données ci-après tiennent compte de
Le coulis est préparé par mélange de la résine avec sujétions normales (accès au chantier, délai, travail
un certain volume d'eau (10% de matière active de nuit,... ).
minimum) et additionné de catalyseurs en quantités 11.3.1 - Méthode d'estimation
variables suivant le temps de prise souhaité. Une bonne approche de l'établissement d'un prix
Le système catalytique est composé d'accélérateur d'injection pourrait consister à prévoir plusieurs prix
(0,1 à 5%) et de catalyseur (0,1 à 5%). La viscosité du sur une même intervention ; le coût final serait scindé
coulis est voisine de celle de l'eau : 1 MPa.s et le de la façon suivante : (prix au 1 /1 /87 HT.).
165
113 1 1 - Installation de chantier - résine acrylique + copolymère + catalyseur
Ce prix est bien entendu fonction de l'importance du - 130 à 150 F le litre
chantier, de sa situation et du type de matériel - résine polyuréthane bi-cornposante.-
nécessaire pour I intervention et des conditions de - 130 à 150 F le litre
travail (travail de nuit,etc j - résine époxy (très peu utilisée en injection de
Ce prix peut donc varier de 3000 F (intervention venue d'eau):
ponctuelle et limitée) a 25 000 F pour les chantiers les - 140 à 180 F le litre
plus importants Ce prix comprend l'installation de 11.3 2 - Prix moyens d'intervention •
toutes énergies nécessaires à l'exécution des injec- A titre indicatif on peut donner un prix moyen
tions et ne comprend pas la fourniture éventuelle d'un d'intervention (prix résultant de l'étude de plusieurs
portique II est bien entendu très inférieur aux prix chantiers de réparation d'étanchéité) :
d installation des grosses unités de traitement a) Fissures humides et suintantes :
a 1 traitement avec résines polyuréthanes bi-
composantes préparation de la fissure et injection
113 1 2 - Préparation de la venue à injecter de 1 à 2,5 l/ml
Ce prix comprend toute les opérations de nettoyage, - prix moyen 175 à 270 F le ml.
piquage, colmatage au ciment accéléré, mise en a 2 traitement avec résines polyuréthanes bi-
place des mjecteurs, nettoyage après injections composantes préparation et injection de la fissure
(enlèvement des mjecteurs, etc ) de 0,5 à 1 l/ml
Ce pris doit être défini avec beaucoup de précision - prix moyen 195 à 300 F le ml
car cette intervention est essentielle dans l'efficacité b) Fissures avec ruissellement d'eau :
de l'injection Une bonne préparation de la venue b 1 traitement avec résines polyuréthanes mono-
d'eau doit permettre de limiter les quantités d'mjec- composantes préparation et injection de la fissure 0,7
tions et donc de réduire sensiblement le coût final à 1,5 l/ml formule rigide
Ce prix de préparation, est fonction bien entendu, du - prix moyen 300 à 390 F le ml
faciès de la venue d'eau, et on peut donc distin- b2 traitement avec résines polyuréthanes bi-
guer composantes préparation et injection de la fissure 2 à
fissures humides et suintantes - fissures ruisselantes 3,5 l/ml
• venues d'eau ponctuelles à travers le revêtement - prix moyen 515 à 690 F le ml
• Fissures humides et suintantes , avec la prépara-
tion suivante nettoyage par brossage ou décapage c) Joints de dilatation très ruisselants :
hydraulique de la fissure, ouverture de la fissure en c 1 résines acryliques préparation et injection du
forme de V, forages, mise en place d'injecteurs (1 tous joint 1 à 3,5 l/ml
les 30 à 50 cm) et cachetage au mortier accéléré Le - prix moyen 175 à 315 F le ml.
prix peut varier de 235 F à 250 F le ml c 2 résines polyuréthanes mono-composantes (for-
• Traitement de venues d'eau ponctuelles avec la mule souple) préparation et injection du joint 0,5 à
préparation suivante nettoyage par brossage ou 2 l/ml
décapage hydraulique de la venue d'eau, piquage - prix moyen 290 à 470 F le ml
pour mise en place d'un injecteur et cachetage c 3 résines polyuréthanes bi-composantes • prépa-
Ce prix peut varier de 75 F pour la mise en place d'un ration et injection du joint 0,5 à 2,5 l/ml
seul injecteur avec un faible débit, à 600 F pour des - prix moyen 305 à 600 F le ml
débits plus importants nécessitant une préparation d) traitement de venues ponctuelles : (dans le
plus complexe plusieurs mjecteurs, éventuellement cadre d'un chantier global de réparation)
tuyau de décharge équipé de plusieurs vannes etc Ce prix varie énormément en fonction du débit et du
nombre d'injecteurs à mettre en place Pour ce type
113 1 3 - Injection de venues d'eau de traitement on préfère des résines polyuréthanes
Prix au litre injecté du produit retenu en fonction mono-composantes, la fourchette de prix du petit
du problème à traiter, ce prix comprenant la main- suintement ponctuel à traiter avec 0,5 I de produit
d'œuvre, les produits d'injection et de nettoyage des injecté jusqu'à la très grosse venue d'eau avec 50 à
pompes, les quantités injectées étant constatées 100 I de produit injecté, peut donc varier de 110 F à
par le Maître d'Œuvre 9600 F l'intervention
Ce prix dépend bien entendu du type de produit
retenu en fonction du débit à traiter, ces prix varient
également très sensiblement en fonction des quanti-
tés de produit utilisées sur le chantier, et sont très
sensibles au mode de distribution commerciale 11.4 - Garanties des travaux de réparation d'étan-
(achat direct au fabricant ou à des revendeurs) chéité par injection de produits chimiques
• résines aquaréactives (polyuréthane monocompo- Les travaux neufs d'étanchéité font en règle générale
sant) fournitures (catalyseur, solvant.etc ) et main- l'objet d'une garantie décennale
d'œuvre comprise Cette garantie ne peut être retenue systématique-
• formule rigide 80 a 100 F le litre ment pour tous les travaux de réparation par injec-
• formule souple 100 à 120 F le litre tion car
• résines acryliques (diluées entre 50 et 80%): M Le travail en aveugle ne permet pas un bon
• 25 à 60 F le litre contrôle de la mise en œuvre des produits et une
• résines acryliques et silicate bonne connaissance du processus d'occultation de
• 25 à 60 F le litre la fissure débitante
166 TO
2! Certains produits d'injection évoluent dans le temps ter vers une solution à plusieurs étages pour obtenir
notamment lorsqu'ils sont sensibles aux cycles une garantie décennale. Par exemple :
d'hydratation-déshydratation, ou s'ils doivent résister a) injections : Combiner un pré-étanchement en
à une pression d'eau (extrusion), au délavage ou aux résines polyuréthanes mono-composantes et
mouvements de fissure. C'est le cas de certaines finition en acrylique modifiée ou résines polyurétha-
résines acryliques très sensibles aux cycles nes bi-composantes.
d'hydratation-déshydratation pour lesquelles la b) en joint de dilatation : pré-étanchement par
garantie de bonne tenue ne peut dépasser 3 à 4 ans.
injection et ensuite traitement du joint par drain (ou
De même, les résines polyuréthanes mono- fond de joint) - mastic élastomère - bande P.V.C
composantes rigides, du fait de leur contexture ne collée ou résine toilée.
peuvent pas à elles-seules assurer la pérennité d'un
traitement, surtout en présence d'une forte pression c) en venues d'eau ponctuelles ou traitement de
d'eau. fissure : pré-étanchement par injection - traitement
Par contre, des solutions de résines acryliques modi- de surface par résine toilée, ou par minéralisation ou
fiées et de résines polyuréthanes bi-composantes cristallisation.
appliquées dans de bonne conditions peuvent assu- En dehors de ces procédés à deux étages, les autres
rer cette pérennité au-delà de 7 à 10 ans. traitements de réparation par injection devront faire
C'est pourquoi le choix du traitement pourra s'orien- l'objet d'une garantie minimale de 3 ans.
L'ensemble des différentes solutions présenté dans Le tableau de la fig.5 donne des indications concer-
les fiches du chapitre II doit, au moment de la nant les relations entre l'eau et les différents produits
conception de la solution, être envisagé en tenant possibles.
compte des paramètres propres au chantier. D'autre part, certains emplois nécessitent des
Ces paramètres sont de plusieurs types et sont liés commentaires.
aux relevés et observations faites sur l'ouvrage. 1. Impose le choix du ciment.
- type de fissures du revêtement en béton coffré, 2. L'influence du pH sur le coulis (temps de prise) est
- possibilités d'emploi en fonction des éléments liés plus grande que celle du pH sur le gel.
à l'eau, 3. A forte concentration peut agir sur la catalyse.
- paramètres d'emploi des produits par rapport au 4. N'attaquent pas les gels.
milieu injecté, 5.Si la dilution est trop forte, le temps de prise tend
- nécessité des conditions de mise en œuvre. vers l'infini
L'étude du choix de la solution en fonction de ces 6. L'eau froide ralentit la prise, l'eau chaude l'accé-
paramètres est présenté dans les 4 tableaux du lère
présent chapitre dont la légende commune est : 7. Sels dilués et la plupart des corps organiques
hydrophobes
la solution ne peut pas être utilisée 8. Dessication très nettement inférieure à celle des
acryliques seuls ou des acryliques-silicates
solution utilisable, mais a vérifier 9. Nature du métal et/ou protection, à adapter.
l'utilisation de la solution est recommandée
pas d'éléments de réponse. Commentaire général :
Les valeurs de la colonne pression sont susceptibles
d'être augmentées à la suite d'expériences en cours
III.1 - Choix suivant le type des fissures (tableau pour des fissures longitudinales plus importantes sur
de la fig.4) béton épais ou roche, et ce en fonction du type de
En fonction du classement des fissures (Fig.3) il faut produit et de la dilution. Les valeurs données corres-
définir quelles sont les possibilités des différentes pondent au traitement de fissures dans le béton de
solutions possibles. Il faut connaître de façon la plus revêtement (ep <40 cm) et dans la maçonnerie.
précise possible les performances au moment de la
mise en œuvre des produits envisagés.
III.3 - Choix suivant le milieu injecté (tableau de
III.2 Choix suivant les paramètres de l'eau la fig.6)
(tableau de la fig.5) Ce tableau doit être consulté ei lu en même temps
Nous avons donné, au chapitre I.6.4 différents élé- que le tableau de la fig.7 qui indique les paramètres
ments permettant de déterminer le risque corrosion de la mise en œuvre.
par les eaux arrivant jusqu'à un ouvrage. Toutefois,
ce paramètre corrosion ne permet pas de déterminer
si les produits susceptibles d'être utilisés pourront III.4 - Choix suivant les conditions de mise en
l'être en toutes circonstances. œuvre (tableau de la fig.7)
TOS 167
N°
FICHE ACTIVES PASSIVES SUINTANTES SECHES OUVERTURE OBSERVATIONS
BENTONITE SL10
XXX X x Ce produit est utilise pour les injections derrière
revêtement en grand volume
CIMENT SL20
X X X X X
CIMENT + BENTONITE SL21 ^x^ X X X x(') ( 1 ) Meilleur que le ciment seul pour les grands volumes
ACRYLIQUES
ACRYLIQUES
SL45
SL46
*
*
*
*
*
*
X X
*
*
+ COPOLYMÈRES
ACRYLIQUES
+ SILICATES
SL47 * * *
X *
^<X XX
*>5" xseteiaqua-
BENTONITE SL10 X X X
Pédebentevte
CIMENT SL20 x(') X') X(>) xj'j «Htfh *>5° X * X
fonction
CIMENT + BENTONITE SL21 Xj'j Xj'j x(') X(') *<5m3h X *>5" *
du dosage ai cols
CIMENT + SILICATE SL22 Xj'j X'j Xf| ir^1(K)nnî X *>5" * * X
*P) *PJ
x(') ^t^lm^h
>< *>5° * * X
*
*n
*
MKMf)
^(SGOn^h
X
*
*>5f)
*>0"
*
*<10bar
*
X *
P.U. AQUARÉACTIF SL40 *7
x suivant x<20m3h * *>0° * *
P.U. BICOMPOSANTS SL41 5<*<11 X X X
formulation
X
* * *<30bar *
EPOXY BICOMPOSANTS SL43 4<*<12 X X *<,Cm*5, *>10" *<10 bar et plus
ACRYLIQUES SL45 2<*<12p) * *(3 *n *n *<,C* | X *>0°(6) *<2 bar X
X
ACRYLIQUES
+ COPOLYMÈRES
SL46 2<*<12fl * *(3 *P) *(4i *<10lH!' ) X *>0f) *<5 bar X Xj8j
ACRYLIQUES
+ SILICATES
SL47 XR * *P *(7) *(4i * X *>0°|6) *<5 bar X
X
9
TÔLES PARAPLUIES SL50 *>6 *f ) X(9)
xn X(9) * *>5° SO SO SO
168 TOS
BETON BETON
TERRAIN
N° COFFRE PROJETÉ MAÇONNERIE BRIQUE
ENCAISSANT (1) Le terrain encaissant est revêtu
FICHE Qualité Qualité Qualité Qualité
(D
BENTONITE SL10 X
XX X X
CIMENT SL20 X X
X / *(2! xp, (2) A partir d'une injecton déniera la maçonnerie
EPOXY BICOMPOSANTS
SL41
SL43
X
«fl *
*
*
X
*x X
*X X X
s
ACRYLIQUES SL45 * * * * *
ACRYLIQUES * * *
+ COPOLYMÈRES
SL46 * X
ACRYLIQUES SL47 * * * * X
+ SILICATES
TÔLES PARAPLUIES SL50 *P) X(6) * "11 * x(« * * g
Peut s'utiliser en l'absence de tout revêtement
Permanence du revêtement
Protection spéci-
N° TEMPÉRATURE TEMPÉRATURE fique du person- DURÉE MU. VOLUME MIL SURFACE
FICHE PRODUIT SUPPORT HUMIDITE nel (A) et entre- INTERVENTION A METTRE EN AU SOL DE VENTILATION
tien particulier (3) PLACE (3) L'ATELIER
du matériel (B)
BENTONITE SL10 *>o° *>o° * 7 jours 10m3 10m2
TOS 169
III.5 - Choix suivant les conditions de service ques + silicates et les tôles parapluies n'ont pas
Les tableaux donnés dans le présent chapitre traitent d'action sur l'acier (on peut utiliser des ajouts anti-
en grande partie du problème du choix du produit en corrosion). Les autres produits n'ont pas d'action de
fonction des conditions de service de la réparation. corrosion sur un support béton ; leur comportement
Le tableau de la fig.5 sur les paramètres de l'eau reste à vérifier pour d'autres supports.
concerne les conditions de services dues aux carac- - la possibilité de réintervention existe pour tous les
téristiques de l'eau ; les tableaux de la fig.6 et 4 produits sauf pour les p.u bi-composants et les
concernent les caractéristiques du milieu injecté et époxys bi-composants où elle est moins aisée
les fissures avant le traitement ; ces caractéristiques compte tenu des caractéristiques de résistance de la
(sauf perméabilité) ne sont pas fondamentalement première intervention.
modifiées après le traitement ; seul le tableau de la Il faut également préciser qu'une réintervention utili-
fig.7 concerne exclusivement les conditions de mise sant un produit différent de celui utilisé en première
en œuvre. application n'est pas toujours possible ; par exemple
Il reste cependant deux paramètres des conditions une injection d'epoxy ou de polyuréthane donnera
de service qui n'ont pas été examinés dans les des résultats médiocres si la zone a déjà été traitée
tableaux: par une solution contenant du silicate, encore que la
- la corrosion provoquée par le produit sur le sup- mise au point de formules neutralisant ce problème
port : les bentonite, ciment, ciment + bentonite, acryli- est tout à fait possible dans un très proche avenir.
Bibliographie ____________________
On peut citer les différents textes suivants :
- INSTRUCTIONS TECHNIQUES • Relevé des défauts d'ouvrages souterrains.
POUR LA SURVEILLANCE ET L'ENTRETIEN • Groupe de Travail N°14
DES OUVRAGES D'ART Entretien et réparation des ouvrages souterrains.
• 1re partie : • Groupe de Travail N°9
Dispositions applicables à tous les ouvrages Edition Recommandations sur l'étanchéité des ouvrages en
Octobre 1979 souterrain.
• 2e partie : • Laboratoire Central des Ponts et Chaussées/
Dispositions particulières Laboratoire Régional des Ponts et Chaussées de
- Fascicule 01 BLQIS.
Dossiers d'ouvrages Edition Mars 1981 Utilisation des exsudais comme indicateurs primai-
- Fascicule 40 res de dégradation.
Tunnels - Tranchées couvertes - Galeries de pro- • Groupe de Travail N°8
tection Edition Novembre 1980 Injections.
coupleurs
UIROW
à filetage conique
applicables sur toutes
barres HA ou AD de 0
nominal 10 à 57 mm
Attente de barres affleurantes à la surface du Connexions d'armatures de parois mou- w Attaches de palplanches ou de coffrages
béton lées et éléments préfabriqués
• Ancrages pour terrains armés
Reprises directes ou traditionnelles Têtes d'appui pour ancrage et complé-
ment d'adhérence
Reprises pour tirants d'ancrage ÉCONOMIE - COMMODITÉ
• Ancrages et fixations de supports et pro- DADirUTÉ OÉOI ID1TÉ
fils métalliques HAPIUI I t - àtUUHI I t
170 TOS
étanchéité et revêtements spéciaux
en
jénie civil - tunnels - bassins - toitures
[UNE VOLONTÉ
maai^S^^^^^^'/'i^^'y^^Ê^^^^^^^^^^^^^^^^^^Ê^
DE DIVERSIFICATION!
j|pj|HfSl::::jJ3y*
L'étanchéité d'extrados par utilisation de membranes synthétiques (PVC translucide en général) s'est
largement développée ces dernières années. Les résultats ont été excellents lorsqu'il s'agissait d'une
étanchéité partielle avec reprise des eaux par drainage en bas de piédroit; cela est essentiellement du à ce
qu'il n'y a pas de mise en charge et que l'eau s'écoule par le chemin le plus facile et non par les défauts
éventuels de soudure.
Ce procédé a été également utilisé en étanchéité totale en général pour des ouvrages cadres sous faible
hauteur d'eau; on a alors constaté parfois quelques faibles venues d'eau acceptables et traitées par
injection. L'utilisation pour la traversée sous-fluviale que décrit J.L. MAHUET est le premier cas en France
où l'on met en œuvre une étanchéité totale extrados par cette méthode avec une hauteur d'eau aussi
importante (jusqu'à 25 m). Les précautions qui ont été prises (injection préalable, préparation., du'support,
drainage provisoire, protection des feuilles en attente, protection en radier, compartimentage, traitement
des joints, procédure de contrôle) constituent le maximum de ce que l'on pouvait faire pour se donner
le plus possible de chances de réussite dans ces conditions particulièrement difficiles.
J. Luc REITH G.T. Etanchéité
TOS 173
i. REPERAGE DES VENUES D'EAU
POSE DE LA FEUILLE
3. POSE DU DRAIN CENTRAL D'ETAWCHEITE ET DE
*. POSE DE L'ETANCHEITE ET DE SA PROTECTION SA PROTCCTIOÎJ
5, POSE DES JOINTS DE COMPARTIMENTAGE -TARAFLEJC-
PO5E DU DRAINAGE
DELTA KS *
TUT AU
REPERAGE DES
VENUES D'EAU
174 TOS
F/g. 5 - Détail de l'application de la protection en polyéthylène
sur les étanchéités en attente
Détail of thé polyethylen sheet installation on thé pending
waterproofing means
F/g. 6 - Détail de la pose de l'AF 24 en radier
L'attente de l'étanchéité à la liaison radier-
voûte a été traitée préventivement par collage sur Détail of thé AF 24 installation on invert
les deux faces d'un film adhérent de polyéthylène
de manière à limiter tout risque d'absorption
d'eau par la membrane, risquant de rendre
ensuite très difficile la thermo-soudure.
- avant recouvrement de la membrane
d'étanchéité
- mise en place du compartimentage AF24 en
commençant par la pièce spécialement préfor-
mée au droit du drain central et en allant ensuite
vers les bords extérieurs.
- contrôle de réception de la membrane d'étan-
chéité (voir fiches de contrôle)
- recouvrement de la membrane d'étanchéité
avec un écran de protection du type TARALAY PL
17 (classe 2). Cette protection est thermpcollée
par points sur la membrane d'étanchéité de
manière à éviter tout risque de déplacement pen-
dant le bétonnage. Les lais de l'écran de protec-
tion sont thermosoudés automatiquement, et,
latéralement, la protection est soudée en continu
sur l'écran de protection, au dessus de la mem-
brane d'étanchéité, de manière à éviter tout ris-
que de passage, entre la membrane et les deux
écrans, d'éléments (cailloux, béton, etc...) sus-
ceptible de la poinçonner.
F/g. 7 - Vue générale de l'étanchéité en radier avec protection
- mise en place du joint RX à mi-hauteur du
radier précédemment coulé par collage en General view of invert water proofing with protection
continu et cloutage au béton au moins tous les 50
cm.
- bétonnage du radier, celui-ci est toujours
conduit du point haut vers le point bas de façon à
TOS 175
CHAH7IKR "VQatf
BETOÎTOACE VOUTE
ET PIEDROITS
POSE DE LA PROTECTION
POSE DE L'ETAKCHEITE
POSE DU JOINT DE COMPARTIMENTAGE
SOUDURE DE L'ETAKCMEITE VOUTE A L'ETAMCHEITE RADIER
COfFRACE ET BETOKHACE
176 TOS
pensable que la bande en attente dans le radier ait
été soigneusement nettoyée de manière à facili-
ter l'ancrage de celle-ci dans le béton)
• mise en place transversalement d'une bande
TARALAY CONFORT de 50 cm de large tous les
12 m sur le développé de la voûte au droit du
masque de bétonnage (protection contre les ris-
ques de poinçonnement au moment de la mise en
place de celui-ci).
• mise en place longitudinalement d'une bande
de TARALAY PL 17 de 50 cm de large au raccor-
dement radier voûte (protection contre les ris-
ques de poinçonnement au moment de la mise en
place et du réglage du coffrage de voûte).
• sur le plot bétonné précédemment, mise en
place du joint RX à mi-épaisseur du béton de
voûte (renforcement du cloutage de joint en clé
de voûte).
• sur la reprise du béton radier-voûte, mise en
place du joint RX longitudinal
• bétonnage de la voûte,
e) Contrôle de l'application de l'étanchéité F/g. 12 - Vue générale de l'étanchéité posée en voûte
Ce chantier fait l'objet d'un contrôle assez spé- General view of thé vault waterproofing
cifique de l'application de l'étanchéité qui s'arti-
cule sur deux points bien précis:
• établissement d'une procédure de contrôle, toutes les opérations d'exécution de l'étanchéité
établie conjointement avec le groupement d'en- ont été menées conformément au CCTP et à la
treprises et l'étancheur, détaillée ci-après procédure de contrôle. Ce document a été rendu
contractuel et doit être signé par tous les interve-
• établissement des fiches de contrôle, du type nants pour autoriser le bétonnage d'un radier ou
«check list» et qui permettent de s'assurer que d'une voûte.
TOS 177
23- Contrôle de la mise en place de la bande de voûte/radier, du bon recouvrement des têtes de
compartimentage (SEMALY/ETANCHEUR) fixation de la protection du radier par celle de la
voûte
a) Sur la bande du plot de radier déjà coule,
contrôle du nettoyage de la bande II ne doit sub- 3.3.-
sister aucune trace de laitance ou de béton entre Contrôle visuel des soudures effectué conjoin-
les ancrages de la bande tement par SEMALY et l'étancheur, selon la pro-
b) Sur la bande du plot de radier a réceptionner, cédure décrite dans le chapitre 2 1
contrôle de la soudure de la bande AF 24 sur la 3.4.-
membrane par la méthode de la «pointe de Contrôles destructifs des soudures, selon la
tournevis» procédure décrite dans le chapitre 2 2
24- Contrôle de la bonne mise en œuvre du 3.5.-
joint RX sur le plot précédemment coulé Contrôle de la mise en place de la bande de
compartimentage AF 24 (SEMALY/ETANCHEUR
II est impératif pour le bon fonctionnement de selon la procédure décrite dans le chapitre 2 3 )
ce joint que celui-ci soit parfaitement fixe au 3.6.-
support Contrôle de la bonne mise en œuvre du joint RX
(SEMALY/ETANCHEUR)
25- Contrôle de l'application de la protection
de l'etancheite du radier a) joint RX transversal sur la voûte précédemment
coulée,
Avec la méthode de «pointe du tournevis», véri- b) joint RX longitudinal a la reprise du béton
fication de la continuité de la soudure des lais de radier/voûte,
protection Comme indique au chapitre 2 b), il
devra y avoir toujours 2 radiers d'avance avec sa selon la procédure décrite dans le chapitre 2 4 -
protection avant déplacement du coffrage du
radier
NOTA:
3.- Réception de l'etancheite de la voûte
178 TOS
FICHE CONTROLE APPLICATION ETANCHEITE RADIER
TUBE NORD/SUD
!-,-,.„.„ GROUPEMENT
SEWALY Q ENTREPRISES ETANCHEUR
CONFORME AUX
SPECIFICATIONS OUI NON
CHAPITRE 2 a)
COTE NORD
CONTROLE
DESTRUCTIF OUI NON
report position
prêîèvement sur croquis)
Nbre PRELEVEMENTS
î* n
SI Jean Ca^enre
COTE SUD
CONTROLE VISUEL OUI NON 7h
(report défauts sur
croquis)
Nbre PRELEVEMENTS
12h
St Jean Cavenne
CONTROLE VISUEL
(report défauts
17h
sur croquis)
CONFORME OUI NON
CONTROLE
DESTRUCTIF OUI NON
(report position 6h
prélèvement sur
croquis)
Nbre PRELEVEMENTS 7h
St lean cave nne
TOS 179
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FRANCE SECURITE
8 bonne/ rai/on/ cT
218 RUE BERNARD PALISSY B.P.225 Télex FORNAVE 120440 Embranchement particulier.
1.- INTRODUCTION
Dans ce milieu particulier, les mouvements, invar, téf Ion, acier inoxydable, joints de cadran de
déformations ou dégradations à déceler ne se haute précision, câbles blindés etc. Il reste alors
caractérisent pas simplement par leur faible aux techniques d'interprétation à déterminer les
vitesse moyenne, mais également par une disper- paramètres des phénomènes réels et, surtout, à
sion importante: établir les éventuels critères d'alarme.
- les variations de température peuvent couvrir
une plage supérieure à 10 degrés C en quelques
mois; dans ces conditions, un convergencemètre 3.- LES FACTEURS ETUDIES
de 2,5 mètres de longueur, construit en acier
inoxydable (oc=: 15 x 1Q-6) est l'objet d'une dilata-
tion linéaire de 0,375 mm, valeur peut-être 10 ou Le facteur pris en compte et analysé en vue de
20 fois supérieure à la déformation réelle qu'il dégager un diagnostic varie en fonction du type
aura à mettre en évidence. d'exploitation ou d'ouvrage, comme le montrent
les quelques exemples suivants:
- la surveillance des fractures majeures se
heurte pour sa part au phénomène de «respira- 3.1.- Cas d'une carrière souterraine
tion» qui se traduit généralement par une ouver- abandonnée.
ture en cas de baisse de température et par une La surveillance porte, le plus souvent, sur le
fermeture en cas de hausse. L'humidité atmo- suivi de la convergence des épontes et de l'ex-
sphérique semble également jouer un rôle dans pansion des piliers, ainsi que l'illustre la figure 3.
ce phénomène de respiration qui masque le mou-
vement réel moyen qu'on cherche à mettre en La figure 4 indique l'évolution des mesures cor-
évidence. respondantes pendant les quelques années ayant
précédé un effondrement.
- le phénomène général de dégradation, quant
à lui, évolue souvent très lentement durant de 3.2.- Cas d'une falaise sous-minée
longues périodes (avec parfois des phases de et diaclasée.
totale rémission) pour s'accélérer soudainement L'objet de la surveillance est, par exemple, de
jusqu'à provoquer éventuellement la ruine de détecter d'éventuels phénomènes de glissement
l'ouvrage. Ce type de phénomène apparaît assez ou d'écartement des grandes fractures, les-
fréquemment lors de longues périodes plu- quelles sont instrumentées au niveau des diffé-
vieuses, ou à l'issue d'un gel intense et prolongé rentes galeries qui pénètrent sous le versant,
Une prise en compte au moins partielle de tous comme le montre la fig. 5.
ces éléments climatiques défavorables peut être La figure 6 illustre les résultats obtenus sur ce
obtenue par la mise en place systématique de site pris comme exemple, et en particulier la rapi-
bases-témoins (bases «mortes» implantées dans dité du mouvement qui a conduit les Autorités
du matériau sain et jumelées avec un thermomè- responsables à décider l'abattage, à très bref
tre) et par l'utilisation de matériaux adaptés: délai, de toute la masse instable.
TOS
a) Les techniques se référant à une expérience
antérieure longue:
- la méthode du seuil consiste à déterminer une
valeur de la déformation (seuil) à partir de
laquelle la rupture devient hautement probable à
brève échéance. L'inconvénient majeur de cette
technique est qu'on ne connaît pratiquement
jamais le passé complet des anciennes exploita-
tions pour estimer l'importance des déformations
cumulées.
- la méthode de la vitesse se propose de relier
une vitesse moyenne de déformation (conver-
gence des épdntes par exemple) à une probabi-
lité d'évolution Mais cette vitesse moyenne ne
peut être établie qu'après plusieurs années de
mesure, afin de s'affranchir, en particulier, des
éventuelles variations saisonnières D'autre part,
c'est l'expérience seule qui permet de relier la
Fig 7 - Extensometne dans le tunnel des Figassons (13)
vitesse moyenne des déformations à une proba-
Extensometric measurements in thé Figassons bilité d'évolution en terme de stabilité, et cette
expérience ne peut être recueillie que sur un
assez grand nombre de sites pour être réellement
utilisable
b) Les techniques d'analyse en continu
- la méthode du gradient vise à détecter, au plus
tôt, une accélération des mouvements, phéno-
mène généralement considéré commeannoncia-
teur de désordres à court terme Cette méthode
repose sur une analyse en temps réel (ou en léger
différé) des données au fur et à mesure que
celles-ci sont recueillies; elle se prête particuliè-
rement bien à un traitement automatique de ces
données et constitue, de ce fait, la base même de
la télésurveillance
Fig 8 - Tunnel des Figassons - Extension moyenne des /oints
Concrètement, le Cerchar utilise deux types
Ftgassons Tunnel - Average openmg of joints d'analyse pour détecter une accélération des
mouvements :
- dans le premier cas (figure 9) le principe
3.3.- Cas d'un tunnel influencé par des consiste à rechercher un ajustement linéaire des
exploitations minières en activité.
Dans un tunnel bétonné et traversé par une
dérivation du canal de Provence, l'objet de la sur-
veillance était de détecter et de mesurer les éven-
tuels mouvements relatifs des éléments de
l'ouvrage, mouvements susceptibles d'entraîner
des fuites d'eau importantes à travers des terrains
potentiellement instables.
La figure 7 montre une partie du réseau de
télémesure, constitué de 16 extensomètres pla-
cés en travers des reprises de bétonnage (14 — - - —. - - ——~ Ttifl
actifs + 2 témoins). Pirmti ii rifinnti Rirait 4* antrélt
l
Une interprétation satisfaisante des résultats Piritii rff rifirinci Timpj
de mesure consiste souvent à pouvoir détecter
rapidement toute évolution alarmante, mais en t. Principl du ingntitie il l'ilirmi fonctutllt
évitant de déclencher une alarme à tort.
Fig 9 - Ajustements linéaires successifsde I évolution des
Les techniques d'interprétation sur lesquelles déformations
reposent les différentes méthodes de surveil- Successive linear adjustments of thé évolution of déformation
lance peuvent être classées en deux catégories measurements
183
TOS
consiste à évaluer les paramètres d'ajustement de
Déformât ion la courbe.
y s. k y = f (t) = b + a , t + a 2 t 2
et à regarder si le paramètre caractéristique d'une
accélération a 2 est significatif d'une alarme,
c'est-à-dire s'il est supérieur à un seuil «<„ à
déterminer expérimentalement.
^^^^^^^^^^^^H^^SH^^^^^^^H^H^H^^^^H^HH^^^^I^K^HHH^^^^^^^^^^^S^^^I
j
|^|^^BHH^^^^KaiHi^«MMK9BH9Kiiiil^^^^^^^^^^w;^^^^^^^H^^^^l^^W^i)Ksa
Fig. 11.-Agauche, un capteur électromagnétique et son oscil- Fig. 13.- Capteur d'expansion en pilier de carrière à Mont la
lateur - A droite, un capteur réceptif Ville (60)
Left, electromagnetic sensor and oscîllator - Right, receiving Expansion essor on pillar in a quarry Mont-la-Ville
sensor
Fig. 12.- Capteur de convergence en cours d'installation à Fig. 14.- Puits de mesure du tunnel des figassons
Lille dans une petite carrière souterraine (59) Measuring shaft of Figassons Tunnel
Convergence sensor being installed in Lille in asmall under-
ground quarry
184 TOS
j Dsfa fe yoàfhagg rfg fa carrière
i
CVt(2mia\ 0000
doterto'.
Carte APPLE tt analo&qye
relais Horloge . aigiUI ——s-——— CV4
sortie
48' K 1S miss
Itione têlêohoniatte
RS 232
ouverte
1
MODEM
I
—————
OiP
L_ ———— _ r _ — ______ 1
i
F/g. 15.- Puits de mesure du tunnel de Figassons : détail de —————t _. _ ——————1 Autre site
T
l'installayion avec faisceau de câbles, la boîte de raccorde- 1
î
ment et ohmètre de mesure r————-±~——i
Measuring shaft of thé Figassons Tunnel : Détail of thé instal-
lation with thé câble bundle, connecting box and ohmeter
Ordinateur
de
Traitement
Cannai de Convergences
TOS 185
En ce qui concerne le traitement des mesures
proprement dit, les techniques ont également REFERENCES
évolué. Jusqu'en 1984, chaque nouvelle mesure
(une ou deux par jour en pratique) était immédia-
tement prise en compte et son arrivée déclenchait
immédiatement le processus d'analyse. En 1985, 1 - JOSIEN J.P.
la Communauté Urbaine de Lille (CUdL) a adopté Surveillance de la stabilité d'une exploitation
pour la télésurveillance des carrières souter- par des mesures de déformation. Choix d'une
raines qui sous-minent les voies publiques, une méthode d'alarme. Annales des Mines n°3, mars
technique un peu différente: chaque capteur est 1977, pp.51-62..
interrogé toutes les heures, et les résultats obte- 2 - BAROU S.
nus sont stockés sur cassette. A minuit, l'ordina- Le SYALEB, ou comment prévoir les éboule-
teur central dépouille toutes les mesures, apporte ments miniers? Industrie Minérale, les techni-
éventuellement les corrections nécessitées par ques 11—81, novembre 1981, pp. 669—77
des variations de température, de tensfon d'ali-
mentation, etc. et retient, comme valeur de la 3 - GLORIES P. et DEJEAN M.
journée, celle quia été la plus souvent rencontrée Télésurveillance des ouvrages de génie civil et
à condition qu'elle apparaisse au moins cinq fois miniers. Mise au point des essais du dispositif
(sinon un_calcul de moyenne peut être effectue). Cerchar à la Mine de Rochonvillers. Industrie
Une autre originalité du réseau de surveillance Minérale, les techniques 3-83, mars 1983,
mis au point par la Ç^dL en liaison avec le Cer- pp.131-7_
char, est qu'il est intégré dans un ensemble beau- 4 - ARCAMONE J, SCHROETER P. et DEJEAN
coup plus vaste, recueillant, en particulier, toutes M.
les" informations relatives à la voirie urbaine. Développement récents dans le domaine des
La figure 17 montre le schéma du principe de affaissements miniers en France. Industrie Miné-
l'organisation du réseau de surveillance des car- rale - Mines et Carrières - Les techniques août-
rières de la CUdL. septembre 1986, pp. 304-310
CONCLUSIONS ANNEXE
186 TOS
Elargissement du tunnel de Boulainvilliers
lot n 13 de la liaison V.M.I.
P. FAUVEL
Département des ouvrages d'art de la SNCF
PRESENTATION GENERALE
188 TOS
COUPE TRANSVERSALE Répartition des moments
. Principe de ferraillage _
TOS 189
COUPE TYPE INJECTION UHtUl
Injections de terrain
Les injections étaient destinées à améliorer
l'assise du futur ouvrage et à rendre plus aisée
l'excavation en voûte. Dix mètres de chantier ont
servi de plot d'essai au début des travaux, ce qui a
permis de fixer l'ensemble des paramètres. Les
injections de bentonite ciment ont volontaire-
ment été limitées en voûte pour éviter les soulève-
ments, mais le mauvais comportement du terrain
s'étant manifesté dès les premières démolitions
côté Ermont, il a fallu lui assurer un minimum de
consistance par une campagne complémentaire
à base d'un gel dur de sillicate de soude.
190 TOS
dage étaient nécessaires par endroit à la sécurité
des mineurs mais elles étaient de toute façon
associées à du béton projeté les rigidifiant et les
colmatant en vue du bourrage d'extrados.
Dès qu'une longueur de voûte de l'ordre de 12
m était terminée, le radier se faisait par plots de
6 m.
L'ensemble de ces mesures techniques avait
pour but de limiter les tassements en surface
dommageables aux immeubles. Les mesures
quotidiennes d'altimétrie, effectuées par l'entre-
preneur, ont permis de constater que les tasse-
ments réels sont restés dans l'ensemble
inférieurs à 15 mm. Trois points sur 47 mesurés
ont atteint 20 mm. Une analyse de l'évolution des
F/g JO - Attaque d'une galerie latérale à partir d'une niche tassements a montré qu'ils ont progressé réguliè-
Heading of a latéral ga'lery from a recess rement dès le début des travaux de démolition
PHASAGE GALERIES /PIEDROITS sans qu'aucune phase particulière n'apparaisse
comme une cause prépondérante.
t^.r^— 3r-3I
F;g 12 - Coffrage de la voûte Fig 14 - Soutènement après démolition d'un plot de voûte
Vault coffenng Support after démolition of a vault section
TOS 191
F/g 75 - Terrassement de la galerie de correspondance F/g 16 - Galerie de correspondance; étanchéité membrane
sous radier Correspondence gallery, sheet waterproofmg
Invert earthworks m thé correspondence gallery
192 TOS
-
43 allée du Mens Z.l. - B.P. 1625 - 69606 VILLEURBANNE Cedex - FRANCE
Tél. 78.80.84.07 - Télex MÂTROUX 340 473 F
RH 500
Rapid excavation and tunnelling
Conférence
Pierre DUFFAUT
La 8e réunion portant ce titre s'est tenue à la témoigne de la vitalité des travaux souterrains
Nouvelle Orléans les 15,16 et 17 juin 1987 suivant aux Etats Unis et se veut aussi plus ouverte sur
le rituel inauguré en 1972 à Chicago; elle l'étranger. Le tableau 1 permet d'en juger :
* Allemagne 14, Norvège 10, Royaume-Uni 10, ** Tunnel sous la Manche, LEP, métro de Lyon,
France 8, Suisse 7, Italie 4, Suède 4, Autriche 3, métro de Vienne, tunnel routier de Bergen, tunne-
Espagne 2, Danemark 2. lier en Italie etc...
TABLEAU 1: Répartition géographique approximative des est mentionné dans une communication japonaise sur les
participants des communications et des ouvrages cités (à boucliers à pression de terre).
l'exclusion de mentions brèves par exemple le métro de Lille
R i . 4 50m
R]»!-SOm
Hj.350m
FA>37-886 m2
F:«26-S75m2
Fig. 1 - Profil en travers d'un tunnel à une voie Profil en travers d'un tunnel à deux voies
Sîngle-track tunnel - cross-section Twin-track tunnel - cross section
194 TOS
Il nom du Tunne* cts,tn erre onguent
constructeur iOtirriJ* @f
'°',"'™™ îerrd>n
moyen ti
r" rf
TABLEAU 2 Principales données de onze tunnels creuses au 'L'autre attaque de ce tunnel le plus long d'Amérique a été
tunnelier creusée a l'explosif
TOS 195
Les réparations et modifications d'ouvrages en rocheuses canadiennes, le tunnel routier de
service tiennent une place appréciable, par Seattle déjà cité, les émissaires de Milwaukee
exemple la rainure d'aération ajoutée aux puits (après ceux de Chicago), les métros de Vienne,
inclinés des excavateurs de crue du barrage Lyon, Washington etc... et bien entendu l'anneau
Hoover. du LÉP. Ils présentent aussi les grands ouvrages
Les conditions géologiques tiennent une souterrains de demain, le tunnel sous la Manche
grande place dans beaucoup de communica- et les dépôts de déchets radioactifs.
tions, qu'il s'agisse de roches dures, de roches Une séance spéciale de PAmérican Under-
tendres ou de roches meubles. La structure des ground Space Association était consacrée, hors
formations superficielles est clairement évoquée programme à ce sujet. Les Etats-Unis poursui-
comme une donnée essentielle de nombreux pro- vent les études sur 3 sites - dans le sel, dans le
blèmes concrets. Les sables silteux et argileux , basalte et dans un tuf volcanique. Des progrès
moins étudiés jusqu'ici que les sables et les considérables sont jugés nécessaires dans les
argiles sont l'objet d'une synthèse intéressante. tunneliers, dans les techniques de fonçage et
L'eau souterraine et sa maîtrise constituent un d'étanchement des puits, et dans les moyens
des vingt chapitres de la conférence.. d'auscultation du massif rocheux. L'assurance
qualité est considérée comme le passage obligé
La nouveauté de la conférence 87 était certai- vers le succès, à condition que les aspects
nement la nouvelle machine Robbins, Mobile concrets ne soient pas occultés.
Miner.expérimentée dans la mine australienne de
Mont Isa où elle trace des galeries rectangulaires
de portée 6,5 m et hauteur 3,7. C'est une machine Annexe : Liste des communications concernant
dont les molettes sont portées sur une roue ver- des ouvrages français (ou assimilables)
ticale de diamètre 3,7 m qui oscille pour battre N° 39, page 611 par S. Babendererde (Hoch-
tout le front. Elle rappelle ainsi le principe des tief), Underpassing thé Rhône and Saône in
machines Atlas Copco d'il y a 15 ans. C'est une Lyon, with an hydroshield and extruded steel
machine relativement légère, 107 tonnes seule- fiber concrète lining.
ment, d'une puissance de 375 kW, intermédiaire
entre les tunneliers pleine section classique et les N° 57, page 294 par C. Laughton et F. Dieu
machines ponctuelles. Le prototype a atteint 9 (CERN) Shaft sinking in difficult ground condi-
mètres par jour avec un coefficient d'utilisation tions for thé LEP project, Geneva.
de 59% dans des quartzites. N° 71, page 1208 par P. Matheron (Trans-
En résumé et malgré l'absence des ouvrages manche Link), The Channel Construction
d'Amérique latine et du Japon, les comptes ren- method and logistics
dus apportent un bon panorama des grands N° 74, page 1234 par J. Mauboussin (Fouge-
ouvrages d'aujourd'hui, parmi lesquels le tunnel rolle) Mechanical excavation at LEP project for
ferroviaire du Mont Macdonald dans les CERN, Geneva
«Water- Stop;
»escritles
*•*"
196 TOS
TUNNEL PRINCIPAL DU LEP (CERN)
1985 - 1986
Pays de Gex -Canton de Genève (Francs - Suisse)
14,680 Kms fores a l'aide des Tunneïers n°1 et 2 en 0 4,50 m
Maître d'Ouvrage : OAgan4.4a.tion EuA^jiéenne pou-ï £a Objet des travaux : Réo£t4a-f.i<m d'un omieou LEP (Loâge E&ct*on
Recfte-îche Nuc.tiaJ.Jie. (CERN) Po-5-itfton CoUideAl quaAi eùcu&tûe de 26 Ka de,
Maître d'Oeuvre : CERN toiiguejiA & 3,80 m inti.nieM faini ; pente de
0 à. 1,42 î. te pto/et inclut égo^eraent un
Entrepreneur : Groupement EUR0LEP !1S de ê 5 m à 23 m) et de cfeorab4e4
fÛUGERÛLLE f fiance. (irandofowe) , P. HÛLZUMIN (RFA), à attaque. ponciue£te Be^t£atta, PauAat
ASTALPI \ltalie.}, EOTRECAWAIES (Espagne)
RÛTHPŒT2 UeNHARP !Su-i44ei.
Délai contractuel : 56 moi* (leA Septembre 1983 ou 30 Avnit. 19SS)
Financement : CERN - Iabo-ïat04.te Européen de
Physique. dt4 Nombre de poste et durée : 3 po^te^ de S !ieu*e4, 6 jO
Montant : - J600 MFF I 7986) : Gétt-ie Civil LEP
- 4000 MFF ( !98é) : Tofotité P/lo/et Effectif chantier : MtuU $50 Ou.vniVit> + 100 ETfM lit
Koye.il : 750
II - CARACTERISTIQUES DES 2 MACHINES M' 1 ET 2 Diamètre : 4,50 m Longueur s 160 m
Constructeur : BIRTH Enk<Lte.nz (RFA) Poids : 185 t (fête + double, jupe)
Type des machines : T8 IV~E double jupe. Course de forage s 1 ,10 m (1,30 m moxi
Puissance î . a la tête : 4 X 132 * 528 KW outils : 34 mole.tt£4 à Aimple. disque.
. totale installée s » 890 KW
Guidage i Ltl&eA * ra*MOpîOce44euA
Vitesse de rotation : 10 tA/Bîn
Jupe = double yupe 0 4,50 m de 20 am d
Couple moteur : ^000 kg.m
Equipements i De.pouAAieAe.uA humide. à fa. tête (240 m'Imn}
Poussée s 460 tonne4 ChaAiot d ' atime.ntation de. vou4.40-t.k4
Ancrage : 4 patin4 de 21 tonn<u> Poub£e ê^ecteuA à ventouse
(débattemenf de 255" et couAie de 5 m]
de. iempti-t>Mge. moAtitu de. eÀmtnt
Méthodes d'exécution : Oteu4ement paA de 1,20 m et mite, en p&tee en continu totu, ou deMiêAt. ta. jupe, d'un anneau de
en béton.
Marinage : Ke.pn.i4e. dej, diblaÂ4 au &*ont pan deux, convoyeu*.* à bande, évacuation paA ttain de. 5 befitine.*, ttan^^wt paA
convoyeur dan* benne^de 16 m', ex.Viac.tion du puitb pa/i poétique, de. 40 tonnes, stockage, fiêmie. et évacuation pa*
soutènement , Anneau de SvouMoU* béton type. BOWWA de 0,10 m d'épeuweta de 160 kg unitaiie. (fxe.fabMc.ation à 80UR6ÛIW)
" €'auanceme'l< d" »«»"*" *«^e««. ln««o«« dde «
Revêtement s Anneau béton de 0,20 m d'épaiAieu* à f'a^de d'un codage méfattcçue voûte te£e-4cop^que CfBK, faétonnaqe
a£téA^euA du
Entretien : Minimum tou4 le* ma.ti>U>
IV - RESULTATS DU CHANTIER
COUPE TYPE
Machine 1 1 2
excavation I..50
Tronçon Point 1 à 2 Point 6 à 4 Point 8 a 6
28/2/85 au 4/11/85 au 19/8/85 au u int béton _
Dates
26 /7/85 22/8/86 22/7/86
Longueur forée 2480 m 6100 m 6100m
Coef. d'utilisation 32,50 % 36,50 S 29,38 t
oussoirs préfabriqués
béton ép. 0,10
Vitesse maximum par
.poste 20,40 20,40 2 1,60
_}our de travail 45,60 49,20 59,10
.mois 720 749 794
anneou intérieur
béton ep 0.20
Vitesse moyenne par
.mois 497 m 635 m 550 m
. 3Our 18,80 m 28,50m 23,40 m
Schéma général
du chantier
P1 P8
Tunnelier 1 m»/*
FRANCE
Fernev-Voltaire t/jj
GRAPHIQUES O AVAEMCEMEIMT
TUNNELIER 2
Financement : CERN - Laboratoire Européen de Nombre de poste et durée : 3 postes (le. % heu<îes,é/ /semaine IPS à P? )
Physique. des particules, 3 fo&tsj, de. S fcetfïea.S y/^enune (P2 à P3Î
Montant s - 1600 "FF l / 9 l é l •' Génie Civil LEP Effectif chantier : Hani 850 ouM-tM.4 * Iflfl ErAH et
- 4000 MFF ()9S£| : Totalité Pro/et Moyen : 750
I I I - ORGANISATION D U CHANTIER
Méthodes d'exécution i C*ea4anent paA pa*6e4 de. 1 ,20 m e.t rai^e en place en continu en calotte d'un t^eilIXi métallique main-
tenu en pface à l'aide d'un pto^ilé métallique cintré et de 2 bouloiu, type. SWELEX.
Mannage i Reprise de-6 dibtait au &nont pot de.au conuoi/eut-s à bande, évacuation par t*ain de 5 beAline-4,
convoyeur daiu bennes de 16 m', extraction du puit pal portique de 40 tonnes, ^tocfeage trémie et évacuation pat
camions.
roétallique-s, pro^ilé-6 et boulons en calotte. Béton projeté de 0,!0 m ^ur toute la section.
Revêtement : Anneau béton co^jté de 0,20 m d'épai44eur à t'aide d'un courage métallique uoûte telwcopique CFBK, bétonnage
ultérieur du radier.
Entretien t Minimum Z heure-5 tou-5 tu matiiti.
IV - RESULTATS UU CHANTIER
PS
Tunnelier 3 .f"'mm
P3
SJtlltX A
Schéma général P7
du chantier
————————
Tunnelier 3
PROFILS EN LONG
500 - —— —. -500
FRANCE
400 — - — - -
300 - — - - -300
FOURNITURES MÉTALLIQUES
pour travaux souterrains et T.P.
DI Ani IPQ - «de garnissage »S 4 pour boulonnage
I-LMUUto . B pour foui|,es . de coffrage
S 2 bis S4
Par son principe, XYPEX s'applique efficacement sur béton frais, juste après décof-
frage, ou sur béton projeté quelques heures après projection. Les travaux d'imper-
méabilisation se font ainsi au fur et à mesure de l'avancement des travaux de
gunitage en deux couches avant et après la dernière couche de béton projeté. La
couche extérieure peut se faire en XYPEX blanc.
REFERENCES :
- Tunnel du Fréjus (puits d'aération)
- Tunnel de la Chamoise (puits d'aération)
- Tunnel de la Grande Clue (béton projeté)
- Tunnel de Susten (béton projeté)
Et nombreuses références Françaises et Internationales en
- Tunnels routiers et ferroviaires
Application sur béton projeté en tun- - Métro
nel creusé, gain d'un quinzaine de - Parkings enterrés
cm sur une solution d'étanchéité
avec béton coffré - Réservoirs
- Stations de traitement des eaux