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COULIS D'INJECTION

CONSOLIDATION
TERRAINS
TUNNELS - BARRAGES
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à votre problème :

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JOURNEES D'ETUDES INTERNATIONALES
COLLECTIVITES TERRITORIALES
ET UTILISATION DU SOUS-SOL

BORDEAUX - 21-23 OCTOBRE 1987

Avez-vous envoyé votre bulletin d'inscription ?

PALAIS DES CONGRES

BULLETIN D'INSCRIPTION à retourner à BORDEAUX-CONGRES - Palais des Congrès


33300 BORDEAUX LAC - Tél. 56 50 84 49 - Télex : 540 519 - Avant le 20 AOUT 1987.

NOMj_________________________PRENOM :_______________________

ORGANISME :_____________________!]!R§J_________________________
ADRESSE :_________________________________________________
CODE POSTAL :_______VILLE :_______________PAYSj___________________
TEL.:___________TELEX :______________ACCOMPAGNE DE :___________

MOYEN DE TRANSPORT JE SOUHAITE RECEVOIR :


D Avion D ___ fichets de réduction SNCF
D Train D ___ fichets de réduction AIR INTER
D Moyen personnel D ___ Documentation location de voiture (HERTZ, loueur
préférentiel)

MODALITES D'INSCRIPTION AU CONGRES


L'inscription comprend : • La participation aux séances
• La mise en place d'une traduction simultanée (Français/Anglais)
• Les 3 repas de travail du Mercredi/Jeudi/Vendredi
• Les visites techniques
D MEMBRE AFTES/AITES D NON MEMBRE
Avant le 20 Août Après le 20 Août
1 - D Droit d'inscription aux journées ___ 2 500 FF 2 700 FF

VISITES TECHNIQUES
2 visites techniques sont organisées, réparties en plusieurs groupes : nombre limité à 50 person-
nes par groupe.
"LE CAUDERAN NAUJAC"
2 - D 1°' groupe : Mercredi 21 - 14 h 00-16 h 30
3 - D 2a groupe : Mercredi 21 - 16 h 00-18 h 00
4 - D 3° groupe : Jeudi 22 - 9 h 00-11 h 00
5 - D 4° groupe : Jeudi 22 - 10 h 30-12 h 30
6 - D 5° groupe : Jeudi 22 - 14 h 30-16 h 30
7 - D 6" groupe : Jeudi 22 - 16 h 00-18 h 00
"PARKING SOUTERRAIN DE LA GARE ST-JEAN ET BASSIN SOUTERRAIN DE RETENUE D'EAU PLUVIALE"
8 - D 7fl groupe : Mercredi 21 - 14 h 45-17 h 45
9 - D 8e groupe : Jeudi 22 - 9 h 45-12 h 00
10 - D 9e groupe : Jeudi 22 - 14 h 45-17 h 45

NB : Nous vous remercions de ne choisir qu'une seule visite (1 groupe) par congressiste.

RECEPTIONS Prix Unitaire Nombre Total


11 - D Soirée du Jeudi 22 octobre à Saint-Emilion 400 FF ____ ___ FF

TOS
JOURNEES D'ETUDES INTERNATIONALES

BORDEAUX - 21-23 OCTOBRE 1987


PALAIS DES CONGRES

PROGRAMME ACCOMPAGNANT
12 - D Droit d'inscription accompagnant 250 FF FF
incluant une visite du Vieux Bordeaux
le mercredi 21 octobre après-midi
Mercf de préciser si vous souhaitez y participer : D OUI D NON
13 - D Excursion dans !e Sauternais 375 FF FF
14 - D Visite du Musée d'Aquitaine et déjeuner 200 FF FF

PROGRAMME POST-CONGRES
15 - D Découverte en Dordogne - 2 jours
24 et 25 octobre 1987 1 640 FF FF
16 - D Supplément chambre single sur demande
et en fonction des possibilités.

HEBERGEMENT : Tarifs indicatifs 1987, chambre et petit déjeuner


JE SOUHAITE RESERVER UNE CHAMBRE
CATEGORIE SIMPLE DOUBLE
D SIMPLE
4 **** 450 FF 520 FF D DOUBLE
3 *** 350 FF 390 FF DANS UN HOTEL ____ ETOILES
2 ** 225 FF 265 FF ou à défaut ___ ETOILES
POUR LES NUITS SUIVANTES : D 20 au 21 octobre 1987
D 21 au 22 octobre 1987
D 22 au 23 octobre 1987
D 23 au 24 octobre 1987

JE VERSE UN ACOMPTE OBLIGATOIRE DE 200 F PAR CHAMBRE RESERVEE

17 - D Formation continue : demande de convention

RECAPITULATIF DES SOMMES A PAYER PAR CHEQUE LIBELLE A L'ORDRE


DE BORDEAUX-CONGRES AVANT LE 20 AOUT 1987
• DROIT D'INSCRIPTION AUX JOURNEES _______ _______ FF
• SOIREE DU JEUDI 22 _______ _______ FF
• EXCURSIONS ACCOMPAGNANTS _______ _______ FF
• EXCURSION POST-CONGRES _______ _______ FF
• HEBERGEMENT _______ _______ FF
TOTAL GENERAL à joindre à la présente fiche FF

INFORMATIONS GENERALES
Le présent bulletin doit être obligatoirement accompagné du règlement par chèque à l'ordre de
BORDEAUX-CONGRES.
Afin de garantir votre réservation dans la catégorie d'hôtel de votre choix, nous vous invitons à nous retour-
ner votre bulletin ayant le 20 août 1987. Passé cette date, les réservations ne seront effectuées qu'en fonc-
tion des disponibilités.
Les annulations se font par écrit à BORDEAUX-CONGRES. Les annulations reçues avant le 31 août 1987
autoriseront le remboursement des sommes perçues déduction faite de 250 F pour frais.
Les annulations reçues entre le 31 août et le 16 septembre 1987 autoriseront le remboursement des
sommes perçues déduction faite de 450 F.
Passé le 15 septembre 1987, aucun remboursement ne sera effectué.

TOS TOS
^K;
ET OUVRAGES
ORGANE OFFICIEL DE L'ASSOCIATION FRANÇAISE DES TRAVAUX EN SOUTERRAIN

Revue bimestrielle N° 82 JUILLET - AOUT 1987

N de commission Paritaire 62 124

Secrétaire de Rédaction Jean Luc Reith Directeur de la Publication Christian Rivière


BP 48 - 109 Avenue Salvador Allendé - 69672 BRON - Tel 78 41 81 25

A. ARVIEU Directeur des Services Techniques de


la Société du Canal de Provence et
d'Aménagement de la Région

H. BEJUI
Provençale
Vice-Président de l'AFTES
SOMMAIRE
fi. CAQKIOHCLE Directeur Général C M M
Construction de Matériels des Mines
J. CLAVIER Directeur Général du métro de
Marseille (SMM)
F. CORDEUE Président d'Honneur de l'AFTES
Vie de l'Association 154
P. COUPRIE Directeur Technique de
SOLETANCHE
Recommandations sur les réparations
P. DEJOU Président d'Honneur de l'Association
des Ingénieurs des Villes de France d'étanchéité en souterrain
W.OEUTHAUWERSecrétaire Général de l'ABTUS Recommendations on waterproofing repairs
P. DUFFAUT Vice-Président de l'AFTES underground
P. FOURNIER Ingénieur en Chef à la RATP par Groupe Etanchéité APTES 156
L GERTOUX Président de l'Association des
Ingénieurs des Villes de France Etanchéité de la traversée sous-fluviale de
8. GUILLEMINOT Directeur de la Voirie et des la ligne D du métro de Lyon
Transports Urbains de Lille
Waterproofing of thé subfluvial crossing of
J. 6UNTHER Ingénieur en Chef des Mines - Direction
de Qualité et de la Sécurité Industrielle thé Lyon Métro ligne D
C. HUART Ingénieur en Chef Réseaux d'Assainis-
sement de l'Agglomération parJ.L MAH U ET 172
Parisienne
L. HURPIN Directeur Technique BOUYGUES T P Surveillance et télésurveillance d'ouvrages souterrains
L LUPIAC Président d'Honneur de l'AFTES Monitoring and remote monitoring of
P. IZARD Chef de la Division des Souterrains underground structures
SNCF par R. SCHWARTZMANN 181
G. LESERVOT Directeur Général de Scétauroute
P. MERMOD Ingénieur-Conseil
Elargissement du tunnel de Boulainvilliers
J. PERA Directeur du C E Tu Enlargement of thé Boulainvilliers tunnel
Vice-Président de l'AFTES
par P. FAUVEL 187
J. PICARD Directeur Général MONTCOCOL -
Trésorier de l'AFTES
Rapid excavation and tunnelling Conférence
J.L. PICQUAND Ingénieur en Chef SNCF
J. PONSY Direction de l'Equipement EDF par Pierre DUFFAUT 194
Chef du Département Execution
J. F. RAFFOUX Attache de Direction au CERCHAR
L REYNAUD Secrétaire General de l'AFTES
R. WALOMANN Directeur de la SEMALY
Président de l'AFTES

A.F.T.E.S. Siège Social 3, rue de Messine 75008 PARIS


Le courrier doit être adresse a
Notre COUVERTURE AFTES c/o EDF Bureau 4/181 - 22-30 Avenue de Wagram 75008 PARIS
Tel Secrétariat General (16/1) 47 49 02 33 • Secrétariat Melle GARÇON (16/1) 47 64 84 77
Abonnements Edition SEPALY BP 1611 - 69606 VILLEURBANNE Cedex
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«voir notre annonce page 196» (six numéros pour 1987) responsabilité de leur auteur
Europe 320 F
Tous droits de reproduction, tra-
Reste du Monde 350 F duction, adaptation, totales ou par-
tielles sous quelques formes que ce
Prix de ce numéro 60 F soit sont expressément reserves

imprimé par les Editions SEPALY - Dépôt légal 3ème Trimestre 1987
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Agences Tél.: 78.97.29.17 - Télécopie : 78.88.63.80
• 167, Plage de l'Estaque -BP 13,
13321 MARSEILLE -cedex 16
Tél. : 91 46 07 71 Télécopie : 91.03.76.50
Vie
de
l'Association

Conseil d'administration de la séance du 19 juin 1987

MM. J.H. BALLOT, BEJUI, COUPRIE, GESTA, MONTABERT (par M. DUCLOS), MORICE (par
PANET, PERA, PICARD, PICQUAND, PONSY, M. FONTANA), PARRIAUD (par M. RAT),
RAYNAUD, REYNAUD, WALDMANN. ROUMEGUERE (par M. PICQUAND).

Membres représentés : Membres excusés :


MM. BERTHIER (par M. PERA), DUFFAUT (par MM. BEAU, BERENGUIER, BOUGARD, BOU-
M. BREGEON), LONGELIN (par M. LE GOER), REL, FILIPPI, GAUTHERIE, GERTOUX, LONDE.

ORDRE DU JOUR RENS, LESOY, LETOURNEUR (Mlle), PRUNIER,


1 - Approbation du compte rendu de la réunion du QUAEBEUR et de M. le Chef des Services Tech-
18 décembre 1986 niques de la ville de St Etienne;
2 - Rapport du Président sur la vie de - 7 membres collectifs français : Les Sociétés
l'Association Fives Lille, Meynardier, Parisienne de Chauffage
Urbain, Phoenix Industries, Somafer, Tamrock,
3 - Rapport du Trésorier et Terastic;
4 - Organisation des Journées - 1 membre individuel étranger : M. HOURIET
Etudes de Bordeaux (Suisse);
5 - Déroulement du Projet National n° 4 «Tunnels -1 membre collectif étranger: La Faculté Tech-
85-90» nique de l'Université de Téhéran.
6 - Questions diverses Conformément à l'article 8 des statuts, le Prési-
dent soumet l'admission de ces nouveaux mem-
bres à l'accord du Conseil qui les approuve.
COMPTE RENDU Pendant cette même période, l'Association a
Le Président WALDMANN ouvre la séance à 16 enregistré la démission de :
heures 30, et indique que dix neuf Administra- - 8 membres individuels français : MM. CAM-
teurs étant présents ou représentés, le quorum BOS, CAUMY, LUY, MONTAGNE, POLIAKOFF
est atteint et le Conseil d'Administration peut et SERMET auxquels il faut ajouter MM.
délibérer valablement. BIDAULT et GOGUEL décédés au cours du der-
1 - Compte rendu de la séance du 18 décembre nier semestre;
1986 : aucune observation n'ayant été formulée - 1 membre collectif français : La Société Dra-
sur ce compte rendu, celui-ci est adopté. gages et Travaux Publics;
- 1 membre individuel étranger : M. COTTINI
2 - Vie de l'Association (Italie)
2.1.- Evolution du nombre des membres de l'As- Ainsi au 1er juin 1987, l'Association compte 477
sociation : Le Secrétaire Général rappelle qu'au adhérents se répartissent ainsi :
15 décembre 1986 le nombre total d'adhérents
s'élevait à 464 (et non 465 comme indiqué à l'épo- - Membres individuels : 343 dont 45 étrangers,
que) dont 337 membres individuels et 127 mem- - Membres collectifs : 134 dont 6 étrangers
bres collectifs. Depuis cette date et jusqu'au 1er
juin 1987 l'Association a reçu les demandes 2.2.- Composition du Conseil
d'adhésion de : Le Président WALDMANN rappelle que le
-14 membres individuels français : MM. BERN- Conseil comprend actuellement 28 membres
HARD, BOYRIE, BRIGLIA, BROCHIER, ERAUD, puisque M. BIDAULT, décédé, et M. BRUHAT
HANICOTTE (Mme), HARRANS, LASNES, LAU- démisionnaire n'ont pas été remplacés.

154 TOS
Les 28 membres se répartissent ainsi : 14 repré- donner une certaine homogénéité de rédaction
sentant l'Administration et les Services Publics, 6 aux différents textes. Il s'agit là d'un gros travail
les entreprises de Génie Civil, 3 les Constructeurs mais le Président garde néanmoins pour objectif
de Matériel, 2 les Ingénieurs Conseils et 3 sont que cette maquette soit prête pour les journées
membres du Conseil es qualités; à titre de compa- de Bordeaux.
raison le Président signale que cette répartition, 3 - Rapport du Trésorier
dans le premier Conseil de l'AFTES qui comptait
également 28 membres, était respectivement de Le Trésorier M. PICARD, remet à chaque Admi-
11,9, 2, 3 et 3. nistrateur un dossier détaillé sur le bilan au 31
décembre 1986 avec deux annexes l'une sur la
Le Président constate que le nombre des repré- part de ce bilan concernant «Tunnel 85-90», l'au-
sentants des Entreprises de Génie Civil a sensi- tre sur les résultats des divers placements réali-
blement diminué et suggère que les 2 places sés par l'AFTES. De l'examen de ces différents
disponibles au Conseil soient proposées à des documents il ressort que la situation de l'Associa-
représentants des Entreprises. Le Conseil tion est satisfaisante. Aucune observation parti-
approuve cette suggestion et demande à MM. culière n'étant faite sur ce bilan, le rapport du
BALLOT et GESTA de bien vouloir rechercher Trésorier est adopté.
des candidatures parmi leurs confrères des Tra-
vaux Publics. 4 - Organisation des Journées d'Etudes
de Bordeaux.
Le Secrétaire Générai rappelle que le Conseil
d'Administration sera renouvelé lors de la pro- Le Président commente pour les Administra-
chaine Assemblée Générale d'ores et déjà fixée teurs le programme définitif qui vient de lui être
au 18 décembre; les Administrateurs étant rééli- adressé par Bordeaux-Congrès; programme qui
gibles il conviendra que chacun d'eux fasse sera largement diffusé avant la fin du mois de
connaître avant le 15 septembre s'il serait candi- juillet. M. WALDMANN indique que le nombre
dat à un nouveau mandat de trois ans. d'inscriptions préliminaires est pour l'instant le
même que pour les Journées de Lyon quatre mois
2.3.- Comité Technique avant celles-ci. Le nombre des communications
M. PICQUAND Président du Comité Techni- reçues est élevé, toutes n'ont pu être retenues et
que, indique que celui-ci s'est réuni le 9 avril, une commission présidée par M. PICQUAND a
réunion au cours de laquelle les animateurs de dû procéder à un choix parfois difficile.
groupes de travail ont fait le point sur leurs tra- 5 - Déroulement du Projet National n°4
vaux; à ce sujet M. PICQUAND signale que les GT «Tunnels 85-90»
Standardisation et Sécurité ont repris leurs activi-
tés; le premier élabore une recommandation sur Monsieur BEJUI donne au Conseil quelques
la stabndardisation de galeries circulaies; informations succinctes sur le déroulement de
le deuxième se penche sur les problèmes de ces études et annonce qu'une note plus détaillée
sécurité que pose la perforation des galeries avec sera adressée aux Administrateurs début
un tonnelier à air comprimé. Le Comité a par octobre.
ailleurs examiné deux projets de recommanda- 6 - Questions diverses
tions, le premier du GT8 sur les injections, le
deuxième du GT9 sur les réparations d'étan- 6.1.- Assemblée Générale de l'AITES (Melbourne
chéité; ces deux textes après mise au point défini- 22-25 mars 1987)
tive seront publiés dans les prochains numéros La 13e Assemblée Générale s'est tenue parai lè-
de TOS. lement aux Journées d'Etudes organisées par le
Pour terminer un rapide tout d'horizon, M. PIC- Comité Australien. 17 Nations membres étaient
QUAND demande au Conseil d'approuver l'ad- représentées sur les 33 que compte FAITES. Les
mission d'un nouveau membre au Comité en la principaux points à signaler sont les suivants :
personnedeM. RAFFOUX, Ingénieurau Cerchar. - élection de 2 membres du bureau : ont été élu
Accord du Conseil. M. KIYOYAMA (Japon)etM. BOUGARD (France)
2.4.- Comité de rédaction - membres affiliés : 103 dont 46 affiliés collectifs
Le Président WALDMANN expose en détail au et 57 affiliés individuels.
Conseil les démarches qu'il a entreprises depuis A ce propos signalons que M. LUPIAC, Prési-
plus d'un an en vue d'augmenter la diffusion de la dent d'Honneur de l'AFTES à été nommé «mem-
revue TOS. Ceci passe bien évidemment par une bre affilié d'honneur de l'AITES,
amélioration de la qualité qui suppose un effort
continu du Comité de Rédaction dans la - fonctionnement des groupes de travail : Mr
recherche des articles et un effort de modernisa- HURPIN a été remplacé à sa demande comme
tion de la revue. animateur du groupe standardisation par M.
MOTTA.
Après un large échange de vue, le Conseil
donne son accord au Président WALDMANN Par ailleurs, le bureau de l'AITES a demandé à
pour confier à la Société SEDIP, à compter du 1 er chaque animateur de nommer un vice animateur
janvier 1988 l'édition de la revue TOS. dans chaque groupe qui lui soit complémentaire
quant à la représentation des deux langues offi-
Le Président WALDMANN fait ensuite le point cielles de l'AITES (Français - Anglais).
sur la préparation de la plaquette sur les travaux
souterrains en France. A quelques exceptions En ce qui concerne l'activité des groupes de
près, tous ceux qui avaient été chargés de la travail, elle a mis en évidence le rôle joué par la
rédaction de différentes parties de cette brochure STUVA qui assiste les groupes «Salubrité-
ont remis leurs manuscrits. Au premier examen il Sécurité» et «Entretiens et Réparations»
s'avère nécessaire, d'une part, de condenser cer-
tains articles car le nombre de pages initialement L'ordre du jour étant épuisé le Président lève la
prévu serait largement dépassé, d'autre part de séance à 18 heures.

TOS 155
APTES
Groupe de travail N° 9
ETANCHEITE

TEXTE PROVISOIRE DES RECOMMANDATIONS AVANT APPROBATION DÉFINITIVE, L'A.F.T.E.S. recueillera


SUR LES RÉPARATIONS D'ÉTANCHÉITÉ avec intérêt toute suggestion relative à ce texte.
EN SOUTERRAIN

Texte présente par M G HEMOND, rapporteur du sous-groupe comprenant Messieurs

J P BENETON A CUADRADO DE ISASA, J L MAHUET,


D CHALAMEL M DEBURAUX, R MAURER,
C CHAPEAU J FRUGIER, J L REITH,

Le chapitre I qui traite de la méthodologie des études préliminaires à la réalisation des travaux de réparation d'étanchéité est valable quel que
soit la méthode des réparations Par contres le chapitre II, « Produits et solutions possibles » et le chapitre III « Choix des solutions » concernent
essentiellement les réparations d'étanchéité par injection On a cependant conservé pour ces recommandations le titre général de « Répara-
tions d étanchérté », car elles renvoient lorsque nécessaire aux autres méthodes que l'injection

CHAMP D'APPLICATION DU DOCUMENT rassembler tous les renseignements existants sur


I ouvrage et son environnement la qualité du dos-
sier technique qu'il constituera est la condition déter-
Les recommandations sur l'etanchéité des ouvrages
minante pour l'obtention d'un résultat final satisfai-
en souterrain déjà publiées par l'A F T E S ne traitent
sant La composition de ce dossier technique est
que des travaux neufs Le présent document vient les
détaillée dans le premier chapitre Le deuxième
compléter en s'intéressant aux travaux de répara-
chapitre donne les différentes solutions possibles , le
tion, c est-a-dire aux travaux d'étanchéité effectués choix de la solution en fonction des caractéristiques
après mise en service de l'ouvrage Cependant on ne
de l'ouvrage est traité au chapitre 3 Le but recherché
reprend pas ceux de ces travaux qui sont identiques
est de permettre au Maître d'Œuvre de déterminer les
en travaux neufs et en réparation, c'est-à-dire essen-
deux ou trois solutions possibles , le choix définitif
tiellement les traitements de joints et fissures par
généralement d'ordre économique, passe alors par
mise en place d'un produit d'étanchéité en intrados
une procédure de consultation des entreprises spé-
Le sous-groupe qui a mis au point le présent texte a
cialisées
travaillé en étroite relation avec deux autres groupes
de travail de l'A F T E S dont les préoccupations sont 3. Le Maître d'Ouvrage doit définir clairement l'objec-
voisines tif recherché un étanchement total de l'ouvrage
- le groupe n° 8 Injections dans une zone géométrique définie •
- le groupe n°14 Entretien et réparations - en profil transversal la zone à étancher peut être
l'ensemble de la section ou une partie de celle-ci
(généralement la partie supérieure)
- sur la longueur de l'ouvrage • on cherche ainsi à
AVANT PROPOS traiter les zones dans lesquelles les venues d'eau
1. Le terme etanchéité a deux significations l'une sont les plus abondantes
correspond à la qualité de ce qui est étanche , on 4. Les travaux de réparations sont généralement
parle ainsi de l'etanchéité d'un ouvrage comme une coûteux, d'une part parce qu'ils font appel à des
propriété de celui-ci, l'autre correspond à ce que l'on techniques et à des produits chers, d'autre part parce
met en œuvre éventuellement pour l'obtention de qu ils sont souvent soumis à des contraintes impor-
cette propriété Les présentes recommandations tantes dues à la nécessité de maintien en exploitation
s appliquent aux réparations de l'etanchéité d'un (partielle ou totale) de l'ouvrage En contre partie, le
ouvrage au sens qualité, qu'il ait fait ou non l'objet de Maître d'Ouvrage ne dispose généralement que de
travaux d etanchéité crédits limités et souvent plunannuels Si cela est
2. Les travaux de réparation s'intéressent à un compatible avec les conditions d'exploitation il
ouvrage existant, ils doivent donc s'adapter à ses conviendra alors de réaliser les travaux en plusieurs
caractéristiques II appartient au Maître d'Ouvrage de tranches, chacune d'elles donnant un résultat

156 TUNNELS ET OUVRAGES SOUTERRAINS N 82 JUILLET - AOUT 1987 TOS


complet dans une zone On évitera 1 utilisation de autant que possible, car il est généralement impossi-
techniques nouvelles, bon marche et apparement ble alors d avoir une prévision valable du coût,
séduisantes sans avoir au préalable réalisé un I adaptation nécessaire des méthodes entraînant un
chantier d essai dans des conditions identiques à règlement en dépenses contrôlées
celles de I ouvrage a traiter 6. On ne traite pas dans le présent document des
5. Lorsque le dossier de I ouvrage est très complet ou matériels et méthodes d'injection, car ils varient
lorsqu il a pu être complété par des reconnaissances suivant le produit utilisé et l'entreprise retenue Dans
spécifiques des zones a traiter on arrivera à une tous les cas, les travaux de réparations d'étanchéité
bonne définition des travaux et donc à une bonne doivent être effectués par des entreprises spéciali-
estimation Dans certains cas (ouvrages anciens, sées
impossibilité de réaliser des reconnaissances impor- On ne traite pas, non plus, des essais et contrôles qui
tantes avant les travaux) il sera nécessaire de sont définis dans le marché en fonction du produit
préciser les travaux à effectuer au début de la utilise On se reportera aux recommandations du
période prévue pour leur réalisation Cela est à éviter groupe injection

CHAPITRE I - ÉTUDES PRÉLIMINAIRES :

Chap I
Solutions
Etudes préliminaires possibles Chap I! 1 et 2

Recommandations Compatibilité
générales Une ou plusieurs solutions entre solutions Chap III
et paramètres

Consultation des entreprises Coûts et


garanties Chap II 3 et 4

F/g 1- Principe général des fonctions visant à faire une étude Les présentes recommandations concernent essentiellement les
complète et présenter un projet tenant compte des paramétres solutions de réparation d'étanchéité par injection de produits
intérieurs, extérieurs et de service chimiques Le schéma de la Fig2 détaille l'organisation des
études préliminaires

Le présent chapitre a pour but d'aider le Maître 1.1 - Niveau A (Archives) Dossier Technique
d Ouvrage ou le Maître d Œuvre a étudier les problè- d'ouvrages (A1 )
mes d etancheite que lui pose son ouvrage, choisir la Le dossier d'ouvrage que l'on peut, en général,
ou les solutions adaptées et préparer la consultation trouver aux archives départementales ou à la subdi-
des entreprises vision territoriale comprend tout, ou partie, des élé-
ments suivants
Les études préliminaires rassemblent l'ensemble
des éléments que le Maître d'Œuvre a à sa disposi- - Sous-dossier N1 : II rassemble les informations
tion concernant l'ouvrage souterrain documents relatives à l'histoire de l'ouvrage jusqu'à la date de
provenants de la construction et de l'exploitation, l'état de référence
rapports spéciaux d'études ou d'essais spécifi- - Pièces du marché
ques, (voir 12) - Matériaux employés
- Conditions de réalisation (date, )
Les recommandations générales sont les recom- - Incidents de chantier
mandations établies par l'A F T E S pour l'étanchéité - Particularité du site
des ouvrages souterrains Elles s'appliquent essen- - Essais et mesures réalisés sur place avant et
tiellement à la mise en œuvre de l'étanchéité pendant pendant les travaux
la construction des ouvrages En fait, elles peuvent - Levé géologique du terrain avant revêtement
être utilisées pour un projet de réparations dans deux
- Sous-dossier N2 : II rassemble les informations
cas
permettant de définir l'état de référence de l'ouvrage
• possibilité de mise en œuvre d'une etancheite (dans le cas d'un ouvrage neuf, c'est l'état 0, à
d intrados sur support béton coffré il s'agit dans la l'achèvement) II comprend
plupart des cas d'une etancheite de traitement de a Plans et dessins conformes à l'exécution (repé-
joints rage des dispositifs de drainage, zones d'étanchéité,
• nécessite de reprise de la structure de l'ouvrage La etc)
réparation de I etancheite est alors intégrée à ces b Plans de récolement des réseaux
travaux de génie civil c Photographies de l'ouvrage terminé

TOS 157
Subdivision Archives SNCFUO ans Aéroport îoca!
Géologiques C E T u / P C < 8 ans Subdivision EOF
( A l é a t o i r e sinon) Enregistrement local
Ar f h 1 v"S Gart-es goolog. Rolev'o dans l'ouvrago
depar tementales
Fichier BRGM

NI VE AU
A.

AI A2 A3 A4

v:
INFORMATIONS
Conditions de
service. /-——-s. RAPPORT
Gabarit NIVEAU S [ OUVRAGE[= =£> D'ETUDES
Conditions Pollution PRELIMINAIRES
(-vnditions de Corrosion

V i s i t e d'ouvrage

Examen v i s u e l du support

Examen de V.E.E Relevé des


L'Etancheité f Issures

V/MD

Analyses Béton/materlaux Concordance avec Classement des f i s s u r e s VF


Analyse derrière support A3 et" S Débit d'eau VOE
Analyses d'eau VAE

F/g 2 - Schéma de / organisation des études préliminaires

d. P.V de réception par le Maître d'Ouvrage, reils de mesure installés.


e P V de la première inspection détaillée : • Conditions d'entretien.
- relevé des désordres avec positionnement, • Echéancier des délais de garanties.
- fissures et leurs classifications, etc.
f Résultat des mesures et enregistrements pouvant
servir de référence. 1.2 - Dossier Géologique (A2)
g Documents de synthèse 121 - Cas d'un ouvrage récent :
- Indications de tous les points faibles (construction, Ld consultation du dossier d'ouvrage donnera tous
géologiques) les renseignements utiles , il comprend en parti-
- Prévisions d'évolution de l'ouvrage culier
- Particularités de l'ouvrage (gabarit - armatures - • les reconnaissances préalables à la construction :
etanchéité - drainage - (voir a)) • levés géologiques de surface
- Conditions de visite • sondages de reconnaissance
- Opérations spécifiques à prévoir avec, le cas • essais géotechniques
échéant, emplacement et fonctionnement des appa- • piézométrie

158 TOS
• le levé géologique de I excavation effectué a L analyse du problème du gel (ou des périodes de
I avancement (le cas échéant levé de la galerie de gel) permet d'apprécier
reconnaissance) a) les dégâts dus au gel qui donnent une idée
• les essais géotechniques de laboratoire et m situ relativement précise des conditions de vieillissement
effectués pendant le creusement auxquelles les travaux de réparation devront résister.
Il faut, donc dans ce cas, envisager des vérifications
1.2.2 - Cas d'un ouvrage ancien : de la pérennité des performances, des systèmes
Les renseignements de base seront donnés par la prévus.
carte géologique avec un complément éventuel de b) si les périodes de gel sont de longue durée, il
levé de terrain en surface et en souterrain par les faudra envisager •
points ou le terrain est visible - la mise en œuvre de réparations qui peuvent être
La consultation du fichier local BRGM peut, le cas réalisées par des températures inférieures à 0.
échéant, donner des renseignements sur des sonda- - le temps, souvent long, que met un ensemble
ges recoupant la couverture du souterrain construit à se réchauffer, si les produits doivent être
Si ces renseignements sont insuffisants il peut être appliqués au-dessus de 0° (ou + 5°C), alors que l'air
nécessaire de faire des reconnaissances complé- ambiant est à température positive
mentaires
• Sondages destructifs (diagraphies instantanées + 1.5 - Niveau S (service) Conditions Générales de
endoscopie ou videoscopie) Service
• Sondages carottés (+ endoscopie ou videoscopie) Elles doivent regrouper les données provenant de
• Essais géotechniques l'exploitation permettant de définir •
• Analyses chimiques et mineralogiques - les modalités d'intervention pour les visites
• Localisation des venues d'eau, enregistrement des - les modalités d'intervention pour les travaux
variations de débit saisonnières - la capacité du tunnel en véhicules/heure et défini-
• Analyses d'eau tion du seuil minimum de circulation
- les définitions des pollutions propres au service de
l'ouvrage et propres aux circonstances extérieures à
1.3 - Auscultations et visites précédentes (A3) l'ouvrage
Ce document, constamment tenu à jour, est le recueil - les définitions des conditions de corrosion vis-à-vis
des informations relatives à la vie de l'ouvrage depuis de l'ouvrage, de l'étanchéité et des réparations à
la date de l'état de référence faire
II existe, en général, pour les ouvrages SNCF de moins
de 10 ans et pour les ouvrages routiers de moins de 1.6 - Niveau V
8 ans Lorsque l'ouvrage est plus vieux, l'ensemble Visite d'ouvrage
peut exister mais pas de façon systématique Ces résultats font la synthèse de constatations
II comprend visuelles, de mesures, d'auscultations et d'mvestiga-
• Définition du régime de surveillance tions dans et derrière le revêtement.
• Calendrier des visites et inspections
• P V des visites et inspections 161 - Constatations visuelles
• Résultats des mesures d'auscultation (convergen- 161 1 -A l'extérieur de l'ouvrage elles portent sur •
ces, fissuromètre, topometres, débits, piézome- - l'état des ouvrages de tête (extrados des fausses
tre.etc ) têtes )
• Programme d'entretien courant - l'évolution du terrain en surface (végétation, cultu-
• Opération d'entretien spécialisé (travaux, etc ) res, rejets industriels, entonnoirs d'absorption, )
• Actions physiques subies par l'ouvrage 16 1.2 - A l'intrados de la voûte, elles effectuent le
• Modifications de l'environnement géographique recensement de départ suivant :
Ce dossier est, en général, auprès du service chargé - Chute de moellons, de plaques de béton
de la gestion du tunnel - Blocs prêts à tomber
- Zone sonnant le creux
1.4 - Relevés météo - Ecaillages
Sauf exception, on ne dispose pas de station météo à - Epaufrures
proximité immédiate des tunnels (météorologie - Déformations
nationale, barrage E D F, aéroport, ) - Mise à nu d'armatures (béton armé)
II est difficile d'extrapoler à partir des données de la - Décollement d'enduits
station météo la plus proche, souvent distante de - Décollement, claquages, perforations de revête-
plusieurs dizaines de km Les renseignements four- ments d'étanchéité
nis par l'Atlas Climatique de la France sont égale- - Evolution des discontinuités et fissures recon-
ment trop imprécis, les sites où sont implantés les nues
tunnels étant la plupart du temps soumis à de - Discontinuité et fissures reconnues
véritables microclimats - Extrusion de produits de remplissage
Le CETU expérimente actuellement un système - Entraînement de matériaux
d enregistrement automatique de températures (air, - Débourrages
revêtement, terrain) et de vitesse du courant d'air, qui - Altération des moellons de béton
permettra de mieux connaître la propagation du gel - Déjointoiements
dans les revêtements de tunnels, et son incidence - Efflorescences
sur le fonctionnement et la pérennité des systèmes - Venues d'eau ponctuelles
de drainage - Suintements

TOS 159
- Humidité diffuse Les analyses les plus courantes sont :
- Concrétions - Analyse chimique de l'eau
- Formation de glace - Analyse minéralogique du terrain encaissant
Le cas échéant, ces observations doivent être effec- - Analyse minéralogique du béton durci
tuées dans les gaines techniques et les gaines de - Analyse minéralogique des concrétions.
ventilation Les fissures des cloisons séparatives
entre gaines sont également à prendre en compte.
1.6 1.3 - Les dispositifs de collecte et d'évacuation 1.6.3 - Relevé et classement des fissures
des eaux • (Correspond à VF du schéma 2)
L'état des dispositifs de collecte est donné par Elles peuvent être présentées selon le schéma de la
I observation directe (corrosion de tôles parapluies... ) fig.3.
quand cela est possible, sinon indirectement par les
dommages causés au revêtement (altération, éclate-
ment par le gel, concrétions,... ) 1.6.4 - Débit et Analyses d'eau (VDEet VAE)
L'état des dispositifs d'évacuation est également 1.6.4.1 - Mesure du débit pendant une semaine :
évalué buses - caniveaux - barbacanes - grilles - les dosages seront ramenés au débit pendant
avaloirs - collecteurs-profil en travers de la chaussée 24 heures.
(déformations, zones d'eau stagnante, quantité et - on relèvera simultanément les précipitations exté-
nature des entraînements,. ) rieures.
Les débits des drains et venues d'eau, et les indica- 1.6.4.2 - Analyse de l'eau :
tions des piézomètres, sont relevés le cas échéant. 1.6.4.2.1 - Analyse physico-chimique de l'eau :
162 - Méthode et essais : on réalise des investiga- elle porte sur
tions dans et derrière le revêtement. -PH
1621- Méthodes destructives, elles comportent : - Conductibilité / Résistivité
- des sondages destructifs (avec diagraphies instan- - CO2 dissous
tanées et endoscopie ou videoscopie) - O2 dissous
- des sondages carottes (avec endoscopie ou - Dureté totale
videoscopie) - SO4 en solution
Ces méthodes ont pour inconvénient la destruction -NH4+
locale des dispositifs d'étanchéité en place - PO5—
- Séparation du résidu en suspension : S1
1622 - Méthodes non destructives :
La thermographie (caméras ou scanners) qui
- Résidu sec contenu en solution : S2
consiste à mesurer les contrastes dans l'émissivité 1.6.4.2.2 - Juxtaposition des résultats :
de la voûte en rayons infrarouges, est très sensible à
la présence d'humidité. Cette méthode peut consti- 1/Dureté en "F + CO2 mg/l Agressivité sur béton
tuer un complément de l'inspection visuelle. 3,5 15 Nulle
1623 - Analyses • 3,5 de 15 à 40 Faible
Les analyses ont pour objectif de définir les mécanis- de 0,35 à 3,5 15 Faible
mes d'altération des matériaux (liants, granulats,.. j et 3,5 de 40 à 90 Moyenne
l'agressivité du milieu (terrain, venues d'eau) sur les de 0,35 à 3,5 de 15 à 40 Appréciable
structures existantes ou celles envisagées pour les 3,5 90 Grande
réparations de 0,35 à 3,5 40 Grande

Fissures -Note : ne concernent pas


véritablement notre
Existantes Nouvelles •"' problème
sauf circonstances
exceptionnelles.
Classement
de construction
de retrait
axiales
longitudinales
têtes
obliques

Actives ± 30% de mouvement


V
suintantes mesures de mouvement

Fig 3 Classification des fissures

160 TOS
II convient de préciser que 3/ Eau provenant du terrain
Dureté <3F eau très douce Même analyse plus SO3
3 à 15F eau douce
15 à 30F eau dure
y 30F eau très dure
SO3 SO3 Attaques
et que l'agressivité n'a été mesurée que jusqu'à 3,5 F % dans le sol mg/l d'eau sur le béton
2/SO 4 0 00083 0 0 12.5 Négligeables
On utilisera la norme P 18 011 (tableau 5) pour le 0,08300.17 1250 830 Sensibles
choix du ciment 017 0042 830 01 660 Considérables
Pour des terrains supérieurs à 600 mg I cette norme > 0.42 > 1 660 Dangereuses
impose l'emploi de CPA ou CPS prise mer, CLC,
CHF, CLK

CHAPITRE II - PRODUITS ET SOLUTIONS POSSIBLES :

111 3 - Silicates •
D'une façon générale les solutions du présent
document Réparations sont essentiellement des
Produits chimiques minéraux en solution dans l'eau,
ils sont caractérisés par un indice correspondant au
solutions INJECTIONS
rapport en poids
Si au cours de l'étude, il s'avérait nécessaire d'arriver
pour réparer l'étanchéité à des solutions de mise en SIO, Silice
ou Oxyde de Sodium
œuvre d'un revêtement d'étanchéité, il faudra se
reporter aux propositions du document Recomman- Les meilleurs résultats sont obtenus avec des rap-
dations sur l'étanchéité des ouvrages souterrains ports voisins de 3,2 ou 3,3 On utilise également
(GT n°9) des reactifs pour obtenir des réactions de durcis-
Les solutions du présent document comprennent sement plus rapides et des structures molécu-
donc laires durcies présentant des performances plus
II 1 Injections de 11 1 1 Bentonites élevées (voir fiche SL 30)
II 1 2 Ciments
II 1 3 Silicates
II 1 4 Polymères 1 Polyuréthanes
2 Epoxydiques SL10 COULIS DE BENTONITE
3 Acryliques
I 2 Autres solutions
NOTA : II existe des BENTONITES SURACTIVEES ne
nécessitant pas de pré-mélange qui n'ont pas les
11.1 - Définitions des solutions au niveau des mêmes caractéristiques que les bentonrtes ordinaires.
produits Dosage • 15 à 40 gr/l.
II 1 1 - Bentonites
Ce sont des argiles colloïdales essentiellement for-
mées de montmorillonites
Elles peuvent contenir des alcalis, de la chaux, de la AVANTAGES
magnésie, du fer - INJECTIONS SUR FISSURE IMPORTANTE
Elles absorbent de grandes quantités d'eau et gon- INCONVENIENTS
flent en donnant l'effet thixotropique Le gonflement - PROBLEME DE REGLAGE DU DOSAGE
peut atteindre 20 fois le volume initial, mais il est - PROBLEME DE L'OBTURATION DES SORTIES
réversible POUR EVITER L'EXTRUSION
Ces produits nécessitent un prémélange, sauf les -NECESSITE PREPARATION D'UN MELANGE
bentonites suractivées PRELIMINAIRE (24 H) POUR QUE L'ENSEMBLE
II existe sur le marché des argiles colloïdales d'ori- SOIT OPERATIONNEL
gine industrielle semblables aux Bentonites et ven- - AUCUNE RESISTANCE MECANIQUE
dues sous divers noms commerciaux (voir fiche - DESHYDRATATION POSSIBLE LORS DE L'ABAIS-
SL10) SEMENT DE LA NAPPE (SAUF POUR BENTONITE
III 2 - Ciments NATURELLE)
Sous forme de coulis très liquides définis par leur -SENSIBILITE POSSIBLE AUX EAUX CONTE-
rapport C E et utilisant des ciments dont la finesse est NANT DES SELS EN SOLUTION (NECESSITE UNE
supérieure a 3000 Blâme, ils peuvent être modifiés ANALYSE D'EAU)
par des adjonctions de produits minéraux ou organi- - NECESSITE UN MATERIEL IMPORTANT
ques (silicate, Bentonite, polymère organique clas-
ses sous fluidifiants-retardateurs - plastifiant (voir
fiches SL 2 0 - 2 1 - 22 - 23)

TOS 161
COULIS DE CIMENT
SL20 COULIS DE CIMENT SL22
+ SILICATE (5 à 6%)

NOTA : C/E = voisin de 1 NOTA : le silicate habituellement conseillé présente


un rapport SIO2 / NA2O égal à 3,2/3,3.

AVANTAGES AVANTAGES
- REMPLISSAGE DES TROUS ET CAVITES POUR - PRISE INSTANTANEE ET/OU REGLABLE
UN FAIBLE COUT - REMPLISSAGE/BLOCAGE
- AVEC OU SANS CHARGE (sable fin par exemple) - PEUT ALLER A CONTRE-COURANT D'EAU
- AMELIORE LES PROPRIETES MECANIQUES - MATERIEL PEU ENCOMBRANT
- OBTENTION D'UN PRODUIT FINI PLUS RAPI-
INCONVENIENTS
DEMENT ET DE MEILLEURE QUALITE
- N'EST PAS ETANCHE A 100%
- NECESSITE UNE SOLUTION DE COMPLEMENT INCONVENIENTS
- CHOIX D'UN DES CIMENTS EN FONCTION DE - NECESSITE UN MATERIEL SPECIAL
L'ANALYSE DE L'EAU - NECESSITE UN TRAITEMENT COMPLEMENTAIRE
- RETRAIT DU CIMENT - N'EST PAS ETANCHE A 100%
- SI BEAUCOUP DE SILICATE (prise rapide) IL Y A
CHUTE DE PERFORMANCES
- RESPECTER L'ORDRE DE MELANGE : EAU +
CIMENT + SILICATE et non l'inverse

COULIS DE CIMENT + BENTONITE COULIS DE CIMENT + ADJUVANTS


SL21 dosage : 20 à 60 gr/l de bentonite SL23 (II s'agit, en général de plastifiant - fluidifiant
(selon type) rétenteur d'eau) (5% par rapport au ciment).

NOTA : II s'agit d'un pré-étanchement pour réduire le NOTA : II s'agit d'un pré-étanchement qui réduit le
débit de fuites. débit de fuites.

AVANTAGES AVANTAGES
- COULIS AMELIORANT L'ETANCHEITE - MEILLEURE PENETRATION QUE LE CIMENT
- PERMET LES INJECTIONS DE BOURRAGE - AUGMENTATION DES PROPRIETES MECANI-
- EXCELLENTE FLUIDITE QUES
- RESISTANCE AU GEL - DIMINUTION PARTIELLE DU RETRAIT
- APPORTE UN COMPLEMENT DE RESISTANCE -SOLUTION DE COMPLEMENT MOINS ONE-
MECANIQUE REUSE QUE POUR LE CIMENT SEUL
- PRODUIT FLUIDIFIABLE ET DISPERSABLE - FACILITE DE MISE EN OEUVRE (tension superfi-
(+ 25% sur le prix) cielle et fluidité meilleures)
INCONVENIENTS INCONVENIENTS
- FAIBLE RESISTANCE MECANIQUE EN COMPRES- - COUT PLUS ELEVE QUE CELUI DU CIMENT SEUL
SION (PAR RAPPORT AU SUPPORT, POUR LES - N'EST PAS TOTALEMENT ETANCHE
GRANDS VOLUMES)
- NECESSITE UN TRAITEMENT COMPLEMEN-
TAIRE
- NECESSITE LA PRESENCE D'EAU PERMANENTE
POUR QUE L'EFFET BENTONITE RESTE EFFICACE
- L'OUVERTURE DE 0,5 mm EST UNE LIMITE
- VERIFIER LA COMPATIBILITE BENTONITE/
CIMENT EN FONCTION DU DOSAGE RELATIF DU
CIMENT ET DU TYPE DE BENTONITE

162 TOS
SILICATES DE SOUDE POLYURETHANES AQUAREACTIFS
SL30 SL40
AVEC REACTIF (famille générale des aquaréactifs)

NOTA : un plot d'essai est conseillé.

AVANTAGES AVANTAGES
- PEU ONEREUX - GONFLEMENT 2 à 10 FOIS SUIVANT PRODUIT
- TRAITEMENT DE MASSE DES TERRAINS EN ET EN FONCTION DE LA PRESSION D'EAU
EXTRADOS - TRES UTILISE EN ARRET D'EAU JUSQU'A DES
DEBITS DE 500 m3/H
INCONVENIENTS
- CONTROLE DE TEMPS DE PRISE DE 5" à 5'
- NE CONVIENT PAS POUR LE TRAITEMENT DE
- IL EXISTE DES VERSIONS SOUPLES ADAPTEES
FISSURES DE GRANDES DIMENSIONS DU BETON
AU TRAITEMENT DES FISSURES QUI ASSURENT
OU DU ROCHER
LA REUSSITE A100%
- LA PERENNITE EST FONCTION DE LA FORMU-
LATION INCONVENIENTS
- NECESSITE UN PERSONNEL SPECIALISE
- CE N'EST PAS UNE ETANCHEITE A 100%
- EXPANSION DIMINUEE PAR LA TEMPERATURE
DE L'EAU
- NECESSITE UN CACHETAGE DES TROUS D'IN-
JECTION
- PERTE DE PRODUIT SUR CHANTIER
- PRECAUTION D'EMPLOI SUR LE PLAN
HYGIENE ET SECURITE EN FONCTION DE LA
NOUVELLE REGLEMENTATION DES CHAN-
TIERS

POLYURETHANES BI-COMPOSANTS
SL41 Un certain nombre de produits répond à cette SL43 SYSTEMES
définition mais présente des performances EPOXYDIQUES
différentes.

NOTA : Traitement à long terme


AVANTAGES
-NIVEAU DE PERFORMANCES MECANIQUES
TRES ELEVE
- RESISTE AU GEL
AVANTAGES - PAS DE RETRAIT
-POSSIBILITE D'OBTENIR DES CELLULES - POLYMERISE EN PRESENCE D'EAU
OUVERTES OU FERMEES - CERTAINES FORMULES UTILISENT LA CAPIL-
- OBTENTION D'UNE MOUSSE POLYURETHANE LARITE DU BETON
- CALCIFICATION DANS LE TEMPS AU CONTACT - IL EXISTE ACTUELLEMENT 4 FORMULES A
DES EAUX CALCAIRES 100 cps (pour de vrais époxy)
INCONVENIENTS INCONVENIENTS
- PRIX DE BASE DU PRODUIT ELEVE - TRAITEMENT DE FISSURES LIMITE (0,2 mm et
- VISCOSITE SOUVENT TROP ELEVEE POUR plus).
LES PETITES FISSURES - COUT ELEVE
- NECESSITE UN PERSONNEL SPECIALISE
- VISCOSITE COURANTE : 200 cps
-NE CONVIENT PAS POUR DES FISSURES
- PRECAUTION D'EMPLOI SUR LE PLAN HYGIENE
ET SECURITE EN FONCTION DE LA NOUVELLE ACTIVES
REGLEMENTATION DES CHANTIERS
- EMPLOI LIMITE A UNE TEMPERATURE SUPE-
RIEURE A + 10°C. Il existe quelques formules
utilisables à û°C.
- NECESSITE D'UN PERSONNEL SPECIALISE
- PRECAUTION D'EMPLOI SUR LE PLAN HYGIENE
ET SECURITE DU PERSONNEL (allergies)

TOS 163
SL45 ACRYLIQUES SL47 ACRYLIQUE ET SILICATE

NOTA : sans solvant

AVANTAGES
- TRES FAIBLE VISCOSITE (3 cps) AVANTAGES
-TEMPS DE PRISE REGLABLE DE 5" à PLU- - VISCOSITE TRES BASSE
SIEURS HEURES - TEMPS DE PRISE DE 5" à 60' (selon réglage et
- PAS D'EFFET DE MOUSSE EN PRESENCE température)
D'EAU MAIS GONFLE - COULIS NON CORROSIF VIS-A-VIS DES ARMA-
- EXCELLENT EMPLOI POUR DES FISSURES TURES
FINES - PROPRIETES MECANIQUES SUPERIEURES A
- EXCELLENT EMPLOI POUR LA POROSITE DU CELLES DES ACRYLIQUES
BETON - BONNE TENUE AU CYCLE GEL/DEGEL
- SUPPORTE DES pH DE 4 à 10 - AUTOCATALYSE (possibilité d'accélérateur)
- GONFLE ET AMELIORE L'ETANCHEITE EN PRE-
SENCE D'EAU INCONVENIENTS
- POSSIBILITE D'INJECTION ET DE PRISE A DES -RESISTANCE MECANIQUE SUR SABLE DE
TEMPERATURES COMPRISES ENTRE -10°C ET + L'ORDRE DE 1,5 MPa
70°C (composition spéciale) - RESISTANCE AU GEL MAIS PERTE DE FLEXIBI-
INCONVENIENTS LITE
- SENSIBLE AUX CYCLES DE DESSICATION - DESSICATION PROVOQUE UN RETRAIT ET LE
- NE PEUT PAS ETRE EMPLOYE POUR LES RETOUR PLUS OU MOINS LONG AU VOLUME
GROS DEBITS INITIAL EST FONCTION DU DEGRE DE DESSICA-
- LA CATALYSE PEUT ETRE CORROSIVE VIS-A- TION
VIS DES ARMATURES, MAIS PROTECTION POS- - NECESSITE UN PERSONNEL SPECIALISE
SIBLE PAR DES AGENTS PASSIVANTS
- NECESSITE UN PERSONNEL SPECIALISE
- NE PEUT ETRE EMPLOYE POUR LES VIDES
IMPORTANTS DERRIERE LES VOUTES
- SENSIBLE AU GEL NECESSITE ALORS L'EM-
PLOI D'UN ANTIGEL

ACRYLIQUE + COPOLYMERE
SL46 SL50 TOLE PARAPLUIE
+ CATALYSEUR

NOTA : II s'agit, en fait, d'un système de drainage

AVANTAGES AVANTAGES
- SE PRESENTE EN SOLUTION DANS L'EAU - EXCELLENT SYSTEME DE DRAINAGE
- BASE SUR LE PRINCIPE REDOX - TRAVAIL POSSIBLE PRESQUE EN TOUTES CIR-
- ALLONGEMENT POSSIBLE DE 300% CONSTANCES
- FAIBLE VISCOSITE 30 cps - TOLE ALUMINIUM ET GALVANISEE POSSIBLE
- BONNE RESISTANCE AU GEL - L'ESPACE ENTRE TOLE ET PAROI PEUT ETRE
- NE FISSURE PAS DANS LE TEMPS (même après DE 5 cm SEULEMENT SI CET ESPACE EST EN
dessication totale) CONFORMITE AVEC LE RELIEF DU TUNNEL
- BONNE ADHERENCE AU BETON
INCONVENIENTS
- PERFORMANCES PLUS ELEVEES QUE L'ACRY-
- EN CAS DE GEL : ACCUMULATION DE GLACE
LIQUE SEUL
- PROBLEME DE GABARIT
INCONVENIENTS - FIXATION DES ANCRAGES DANS LE ROCHER
- SE DESSECHE DANS LE TEMPS (sans se fissu- - CERTAINES PLAQUES PLASTIQUE / ALUMINIUM
rer) SI HORS D'EAU OU D'HUMIDITE SONT SUSCEPTIBLES AU FEU
-DIFFICILE D'OBTENIR UN GONFLEMENT
COMPLET APRES UNE DESSICATION TOTALE
- NECESSITE UN PERSONNEL SPECIALISE

164 TOS
//. 1.4 - Polymères : temps de prise est réglable par le dosage en accélé-
II s'agit de résines de différents types, liquides rateur.
pouvant être en solution/émulsion dans l'eau, dans Suivant le degré de réticulation, le gel est élastique ou
des solvants ou en version sans solvants. plastique - gonfle plus ou moins dans l'eau. Ses
Les différents types de résines existant se distinguent propriétés mécaniques (gel pur) sont faibles.
par leur mode de réaction. Ce mode de réaction //. 1.4.3 bis - Acryliques modifiés :
appelé généralement polymérisation peut être : Avec du silicate de soude
- Polymérisation catalytique (ex. acrylique) obtenu
Présentation : Deux composants en solution aqueuse :
par l'ajout d'une petite quantité de produit destiné à - silicate de soude liquide avec le catalyseur de la
provoquer la réaction des éléments du polymère sur résine.
lui-même (peut être appelée réticulationj. Ce type de
- résine acrylique contenant le durcisseur du sili-
réaction peut présenter éventuellement un retrait. cate.
- Polyaddition provoquée par la réaction entre les 2
Réaction : gélification du silicate puis polymérisation
constituants du mélange (très souvent sans solvant). de la résine.
Ces systèmes apportent des performances élevées Dosages : Mélange des deux composants après
(ex. époxy, polyuréthane). dilution par 100% d'eau.
Les résines présentent des caractéristiques différen- Caractéristiques : Faible viscosité : 2 MPa.s
tes suivant leur nature et répondent à des exigences Bonnes propriétés mécaniques
que le coulis de ciment et de silicate ne peuvent Gonfle dans l'eau
satisfaire :
- viscosité très basse pour fissures fines. Avec des polymères
- résistances mécaniques élevées atteintes rapide- Caractéristiques : Faible viscosité : 15 MPa.s
ment (quelques heures). Bonne adhérence sur béton
- temps de prise réglable de quelques secondes à Elastique
plusieurs heures. Très forte résistance à l'extrusion
- résistance à l'agressivité des eaux. sous pression d'eau.
- comportement rhéologique particulier (pseudo- (Voir fiches SL 45 - 46 - 47)
plastique). //. 1.5 - Produits de cristallisation et de minéralisation
- réactives avec l'eau du terrain. Nous ne prenons pas ici en compte les produits de
- etc. minéralisation et de cristallisation dont l'application
11.1.4.1 - Polyuréthanes : s'apparente aux travaux neufs après nettoyage de la
Initialement basé sur la réaction définie par O.Bayer surface.
entre un Polyol et un Isocyanate, ce type de formules
engendre des polymères durcis allant du très souple
(E = 5 MPa) à des systèmes rigides (E = 400 MPa). II.2 - Autres solutions
Réagissant également en présence d'eau, ils don- 11.2.1 - Tôle parapluie :
nent dans ce cas des structures alvéolaires plus ou Ce procédé purement mécanique correspond sur le
moins denses selon la vitesse de réaction, la quantité plan du raisonnement technique à la réalisation d'un
d'eau en présence et les constituants de base. nouveau drainage (voir fiche SL 50). Il est traité en
Il existe depuis quelques années des versions mono- détail dans les recommandations du GT 14.
composants également appelés Aquaréactifs conte- 11.2.2 - Autres solutions :
nant ou non des solvants. La vitesse de réaction peut Ce sont généralement des solutions combinées avec
être modifiée par l'addition de catalyseurs. La struc- une réfection du Génie Civil de l'ouvrage et elles ne
ture obtenue est obligatoirement alvéolaire à cellules sont pas traitées dans le présent document on se
fermées (voir fiches SL 40 - 41 ). reportera aux recommandations du GT 14.
//. 1.4.2 - Epoxys :
II s'agit dans le cas qui nous concerne de systèmes sans
solvants, très fluides et réagissant par polyaddition. II.3 - Prix estimatifs des solutions
Il existe de nombreuses versions dont la susceptibilité Etablir avec exactitude un prix d'injection est très
à l'eau avant polymérisation est plus ou moins impor- difficile compte tenu de la difficulté de l'intervention ;
tante (blanchiment pour une réaction avec l'eau). cependant avec une bonne approche du travail à
Cette susceptibilité peut être très faible pour des effectuer : choix du produit en fonction du débit
formules prévues pour polymériser dans l'eau (voir principalement, et surtout avec le choix d'une entre-
fiche SL 43). prise spécialisée connaissant bien les produits et les
techniques d'injection, on peut arriver à obtenir une
fourchette de prix relativement précise permettant
11.1.4.3 -Acryliques :
II s'agit de monomères en solution aqueuse qui par d'établir un coût de réparation assez sérieux et non
addition de catalyseurs (système REDOX) poly- soumis à des fluctuations trop importantes. Les
mérisent entre eux. fourchettes données ci-après tiennent compte de
Le coulis est préparé par mélange de la résine avec sujétions normales (accès au chantier, délai, travail
un certain volume d'eau (10% de matière active de nuit,... ).
minimum) et additionné de catalyseurs en quantités 11.3.1 - Méthode d'estimation
variables suivant le temps de prise souhaité. Une bonne approche de l'établissement d'un prix
Le système catalytique est composé d'accélérateur d'injection pourrait consister à prévoir plusieurs prix
(0,1 à 5%) et de catalyseur (0,1 à 5%). La viscosité du sur une même intervention ; le coût final serait scindé
coulis est voisine de celle de l'eau : 1 MPa.s et le de la façon suivante : (prix au 1 /1 /87 HT.).

165
113 1 1 - Installation de chantier - résine acrylique + copolymère + catalyseur
Ce prix est bien entendu fonction de l'importance du - 130 à 150 F le litre
chantier, de sa situation et du type de matériel - résine polyuréthane bi-cornposante.-
nécessaire pour I intervention et des conditions de - 130 à 150 F le litre
travail (travail de nuit,etc j - résine époxy (très peu utilisée en injection de
Ce prix peut donc varier de 3000 F (intervention venue d'eau):
ponctuelle et limitée) a 25 000 F pour les chantiers les - 140 à 180 F le litre
plus importants Ce prix comprend l'installation de 11.3 2 - Prix moyens d'intervention •
toutes énergies nécessaires à l'exécution des injec- A titre indicatif on peut donner un prix moyen
tions et ne comprend pas la fourniture éventuelle d'un d'intervention (prix résultant de l'étude de plusieurs
portique II est bien entendu très inférieur aux prix chantiers de réparation d'étanchéité) :
d installation des grosses unités de traitement a) Fissures humides et suintantes :
a 1 traitement avec résines polyuréthanes bi-
composantes préparation de la fissure et injection
113 1 2 - Préparation de la venue à injecter de 1 à 2,5 l/ml
Ce prix comprend toute les opérations de nettoyage, - prix moyen 175 à 270 F le ml.
piquage, colmatage au ciment accéléré, mise en a 2 traitement avec résines polyuréthanes bi-
place des mjecteurs, nettoyage après injections composantes préparation et injection de la fissure
(enlèvement des mjecteurs, etc ) de 0,5 à 1 l/ml
Ce pris doit être défini avec beaucoup de précision - prix moyen 195 à 300 F le ml
car cette intervention est essentielle dans l'efficacité b) Fissures avec ruissellement d'eau :
de l'injection Une bonne préparation de la venue b 1 traitement avec résines polyuréthanes mono-
d'eau doit permettre de limiter les quantités d'mjec- composantes préparation et injection de la fissure 0,7
tions et donc de réduire sensiblement le coût final à 1,5 l/ml formule rigide
Ce prix de préparation, est fonction bien entendu, du - prix moyen 300 à 390 F le ml
faciès de la venue d'eau, et on peut donc distin- b2 traitement avec résines polyuréthanes bi-
guer composantes préparation et injection de la fissure 2 à
fissures humides et suintantes - fissures ruisselantes 3,5 l/ml
• venues d'eau ponctuelles à travers le revêtement - prix moyen 515 à 690 F le ml
• Fissures humides et suintantes , avec la prépara-
tion suivante nettoyage par brossage ou décapage c) Joints de dilatation très ruisselants :
hydraulique de la fissure, ouverture de la fissure en c 1 résines acryliques préparation et injection du
forme de V, forages, mise en place d'injecteurs (1 tous joint 1 à 3,5 l/ml
les 30 à 50 cm) et cachetage au mortier accéléré Le - prix moyen 175 à 315 F le ml.
prix peut varier de 235 F à 250 F le ml c 2 résines polyuréthanes mono-composantes (for-
• Traitement de venues d'eau ponctuelles avec la mule souple) préparation et injection du joint 0,5 à
préparation suivante nettoyage par brossage ou 2 l/ml
décapage hydraulique de la venue d'eau, piquage - prix moyen 290 à 470 F le ml
pour mise en place d'un injecteur et cachetage c 3 résines polyuréthanes bi-composantes • prépa-
Ce prix peut varier de 75 F pour la mise en place d'un ration et injection du joint 0,5 à 2,5 l/ml
seul injecteur avec un faible débit, à 600 F pour des - prix moyen 305 à 600 F le ml
débits plus importants nécessitant une préparation d) traitement de venues ponctuelles : (dans le
plus complexe plusieurs mjecteurs, éventuellement cadre d'un chantier global de réparation)
tuyau de décharge équipé de plusieurs vannes etc Ce prix varie énormément en fonction du débit et du
nombre d'injecteurs à mettre en place Pour ce type
113 1 3 - Injection de venues d'eau de traitement on préfère des résines polyuréthanes
Prix au litre injecté du produit retenu en fonction mono-composantes, la fourchette de prix du petit
du problème à traiter, ce prix comprenant la main- suintement ponctuel à traiter avec 0,5 I de produit
d'œuvre, les produits d'injection et de nettoyage des injecté jusqu'à la très grosse venue d'eau avec 50 à
pompes, les quantités injectées étant constatées 100 I de produit injecté, peut donc varier de 110 F à
par le Maître d'Œuvre 9600 F l'intervention
Ce prix dépend bien entendu du type de produit
retenu en fonction du débit à traiter, ces prix varient
également très sensiblement en fonction des quanti-
tés de produit utilisées sur le chantier, et sont très
sensibles au mode de distribution commerciale 11.4 - Garanties des travaux de réparation d'étan-
(achat direct au fabricant ou à des revendeurs) chéité par injection de produits chimiques
• résines aquaréactives (polyuréthane monocompo- Les travaux neufs d'étanchéité font en règle générale
sant) fournitures (catalyseur, solvant.etc ) et main- l'objet d'une garantie décennale
d'œuvre comprise Cette garantie ne peut être retenue systématique-
• formule rigide 80 a 100 F le litre ment pour tous les travaux de réparation par injec-
• formule souple 100 à 120 F le litre tion car
• résines acryliques (diluées entre 50 et 80%): M Le travail en aveugle ne permet pas un bon
• 25 à 60 F le litre contrôle de la mise en œuvre des produits et une
• résines acryliques et silicate bonne connaissance du processus d'occultation de
• 25 à 60 F le litre la fissure débitante

166 TO
2! Certains produits d'injection évoluent dans le temps ter vers une solution à plusieurs étages pour obtenir
notamment lorsqu'ils sont sensibles aux cycles une garantie décennale. Par exemple :
d'hydratation-déshydratation, ou s'ils doivent résister a) injections : Combiner un pré-étanchement en
à une pression d'eau (extrusion), au délavage ou aux résines polyuréthanes mono-composantes et
mouvements de fissure. C'est le cas de certaines finition en acrylique modifiée ou résines polyurétha-
résines acryliques très sensibles aux cycles nes bi-composantes.
d'hydratation-déshydratation pour lesquelles la b) en joint de dilatation : pré-étanchement par
garantie de bonne tenue ne peut dépasser 3 à 4 ans.
injection et ensuite traitement du joint par drain (ou
De même, les résines polyuréthanes mono- fond de joint) - mastic élastomère - bande P.V.C
composantes rigides, du fait de leur contexture ne collée ou résine toilée.
peuvent pas à elles-seules assurer la pérennité d'un
traitement, surtout en présence d'une forte pression c) en venues d'eau ponctuelles ou traitement de
d'eau. fissure : pré-étanchement par injection - traitement
Par contre, des solutions de résines acryliques modi- de surface par résine toilée, ou par minéralisation ou
fiées et de résines polyuréthanes bi-composantes cristallisation.
appliquées dans de bonne conditions peuvent assu- En dehors de ces procédés à deux étages, les autres
rer cette pérennité au-delà de 7 à 10 ans. traitements de réparation par injection devront faire
C'est pourquoi le choix du traitement pourra s'orien- l'objet d'une garantie minimale de 3 ans.

CHAPITRE III - CHOIX DES SOLUTIONS

L'ensemble des différentes solutions présenté dans Le tableau de la fig.5 donne des indications concer-
les fiches du chapitre II doit, au moment de la nant les relations entre l'eau et les différents produits
conception de la solution, être envisagé en tenant possibles.
compte des paramètres propres au chantier. D'autre part, certains emplois nécessitent des
Ces paramètres sont de plusieurs types et sont liés commentaires.
aux relevés et observations faites sur l'ouvrage. 1. Impose le choix du ciment.
- type de fissures du revêtement en béton coffré, 2. L'influence du pH sur le coulis (temps de prise) est
- possibilités d'emploi en fonction des éléments liés plus grande que celle du pH sur le gel.
à l'eau, 3. A forte concentration peut agir sur la catalyse.
- paramètres d'emploi des produits par rapport au 4. N'attaquent pas les gels.
milieu injecté, 5.Si la dilution est trop forte, le temps de prise tend
- nécessité des conditions de mise en œuvre. vers l'infini
L'étude du choix de la solution en fonction de ces 6. L'eau froide ralentit la prise, l'eau chaude l'accé-
paramètres est présenté dans les 4 tableaux du lère
présent chapitre dont la légende commune est : 7. Sels dilués et la plupart des corps organiques
hydrophobes
la solution ne peut pas être utilisée 8. Dessication très nettement inférieure à celle des
acryliques seuls ou des acryliques-silicates
solution utilisable, mais a vérifier 9. Nature du métal et/ou protection, à adapter.
l'utilisation de la solution est recommandée
pas d'éléments de réponse. Commentaire général :
Les valeurs de la colonne pression sont susceptibles
d'être augmentées à la suite d'expériences en cours
III.1 - Choix suivant le type des fissures (tableau pour des fissures longitudinales plus importantes sur
de la fig.4) béton épais ou roche, et ce en fonction du type de
En fonction du classement des fissures (Fig.3) il faut produit et de la dilution. Les valeurs données corres-
définir quelles sont les possibilités des différentes pondent au traitement de fissures dans le béton de
solutions possibles. Il faut connaître de façon la plus revêtement (ep <40 cm) et dans la maçonnerie.
précise possible les performances au moment de la
mise en œuvre des produits envisagés.
III.3 - Choix suivant le milieu injecté (tableau de
III.2 Choix suivant les paramètres de l'eau la fig.6)
(tableau de la fig.5) Ce tableau doit être consulté ei lu en même temps
Nous avons donné, au chapitre I.6.4 différents élé- que le tableau de la fig.7 qui indique les paramètres
ments permettant de déterminer le risque corrosion de la mise en œuvre.
par les eaux arrivant jusqu'à un ouvrage. Toutefois,
ce paramètre corrosion ne permet pas de déterminer
si les produits susceptibles d'être utilisés pourront III.4 - Choix suivant les conditions de mise en
l'être en toutes circonstances. œuvre (tableau de la fig.7)

TOS 167

FICHE ACTIVES PASSIVES SUINTANTES SECHES OUVERTURE OBSERVATIONS

BENTONITE SL10
XXX X x Ce produit est utilise pour les injections derrière
revêtement en grand volume
CIMENT SL20
X X X X X

CIMENT + BENTONITE SL21 ^x^ X X X x(') ( 1 ) Meilleur que le ciment seul pour les grands volumes

CIMENT + SILICATE SL22 ^x^ X X X X

CIMENT + ADJUVANT SL23


X X X X xp) (2) Meilleure pénétration que SL20 a 22

SILICATE + RÉACTIFS SL30 X * (1 X * (4) Ce n est pas leur domaine d'emploi

P.U. AQUARÉACTIF SL40 xp) * * n * (3j 11 existe des P U souples

P.U. BICOMPOSANTS SL41 * * * * * X

EPOXY BICOMPOSANTS SL43 X|5) * X * * X (5) II existe des epoxys souples

ACRYLIQUES

ACRYLIQUES
SL45

SL46
*

*
*

*
*

*
X X
*

*
+ COPOLYMÈRES
ACRYLIQUES
+ SILICATES
SL47 * * *
X *

TÔLES PARAPLUIES SL50 « 6


) (6)
I6) (6 (6) Sans objet

F/g 4 - Choix suivant le type de fissure du revêtement en béton coffré

ACTION CORROSION DES COMPOSANTS CIRCULATION PRESSION


N" TEMPïB. Dessicationen
FICHE PH influence fissures
S04= Fe Sels Organ. Débit Vitesse Traitement Service

^<X XX
*>5" xseteiaqua-
BENTONITE SL10 X X X
Pédebentevte
CIMENT SL20 x(') X') X(>) xj'j «Htfh *>5° X * X

fonction
CIMENT + BENTONITE SL21 Xj'j Xj'j x(') X(') *<5m3h X *>5" *
du dosage ai cols
CIMENT + SILICATE SL22 Xj'j X'j Xf| ir^1(K)nnî X *>5" * * X

CIMENT + ADJUVANT SL23 X(') X-,

*P) *PJ
x(') ^t^lm^h
>< *>5° * * X

SILICATE + RÉACTIFS SL30 3<*<11P) *

*
*n
*
MKMf)

^(SGOn^h
X

*
*>5f)

*>0"
*

*<10bar
*
X *
P.U. AQUARÉACTIF SL40 *7
x suivant x<20m3h * *>0° * *
P.U. BICOMPOSANTS SL41 5<*<11 X X X
formulation
X

* * *<30bar *
EPOXY BICOMPOSANTS SL43 4<*<12 X X *<,Cm*5, *>10" *<10 bar et plus
ACRYLIQUES SL45 2<*<12p) * *(3 *n *n *<,C* | X *>0°(6) *<2 bar X
X
ACRYLIQUES
+ COPOLYMÈRES
SL46 2<*<12fl * *(3 *P) *(4i *<10lH!' ) X *>0f) *<5 bar X Xj8j

ACRYLIQUES
+ SILICATES
SL47 XR * *P *(7) *(4i * X *>0°|6) *<5 bar X
X
9
TÔLES PARAPLUIES SL50 *>6 *f ) X(9)
xn X(9) * *>5° SO SO SO

Fig 5 - Choix suivant les paramètres de 1 eau

168 TOS
BETON BETON
TERRAIN
N° COFFRE PROJETÉ MAÇONNERIE BRIQUE
ENCAISSANT (1) Le terrain encaissant est revêtu
FICHE Qualité Qualité Qualité Qualité
(D

BENTONITE SL10 X
XX X X
CIMENT SL20 X X
X / *(2! xp, (2) A partir d'une injecton déniera la maçonnerie

CIMENT + BENTONITE SL21 *


X X X
2
*( ) X *P)
CIMENT + SILICATE SL22 * X
X xp)
2
xR
CIMENT + ADJUVANT SL23 * X X *f ) *PI
SILICATE + RÉACTIFS SL30 * * X 2
X ) xp)

P.U. AQUARÉACTIF SL40 X(3) * *


*x X l3 On cherche plutôt à Injecter îes fissures dy revêtement
4 En cas de gros débits
P.U. BICOMPOSANTS

EPOXY BICOMPOSANTS
SL41

SL43
X
«fl *

*
*
X
*x X
*X X X
s

ACRYLIQUES SL45 * * * * *
ACRYLIQUES * * *
+ COPOLYMÈRES
SL46 * X

ACRYLIQUES SL47 * * * * X
+ SILICATES
TÔLES PARAPLUIES SL50 *P) X(6) * "11 * x(« * * g
Peut s'utiliser en l'absence de tout revêtement
Permanence du revêtement

F/g. 6 - Choix suivant le milieu injecté.

Protection spéci-
N° TEMPÉRATURE TEMPÉRATURE fique du person- DURÉE MU. VOLUME MIL SURFACE
FICHE PRODUIT SUPPORT HUMIDITE nel (A) et entre- INTERVENTION A METTRE EN AU SOL DE VENTILATION
tien particulier (3) PLACE (3) L'ATELIER
du matériel (B)
BENTONITE SL10 *>o° *>o° * 7 jours 10m3 10m2

CIMENT SL20 *>5° *>0» * 7 jours 10m3 10m2

CIMENT + BENTONITE SL21 *>5° *>0° * 7 jours 10m3 10m2

CIMENT + SILICATE SL22 *>5° *>o° * A 7 jours 10m3 10m2

CIMENT + ADJUVANT SL23 *>5° *>o° * 7 jours 10m3 10m2

10m3 10m2 étude


SILICATE + RÉACTIFS SL30 5°<*<40° 5°<*<80!! * A-B 7 jours spéciale
* A-B '/a jour SQletSm 1 m2 étude
P.U. AQUARÉACTIF SL40 1°<*<40° 1°<*<60° de fissures spéciale
SL41 A-B 1 jour 10let5m 1m2 étude
P.U. BICOMPOSANTS *>5° *>5* X
de fissures spéciale
A-B 1 jour 101 1 m2 étude
EPOXY BICOMPOSANTS SL43 *>10° *>5° X
spéciale
* A-B 1 jour SOI 1m2 étude
ACRYLIQUES SL45 -20<*<4(W) -20<*<+80 spéciale
ACRYLIQUES 1 m2 étude
SL46 -10<*<40(')(2) -15<*<+60 * A-B 1 jour 501 spéciale
+ COPOLYMÈRES
ACRYLIQUES 2
* 1 jour 501 1m 2 étude
SL47 +5<*<40f')( ) 5<*<40 A-B spéciale
+ SILICATES
TÔLES PARAPLUIES SL50 S.O. *>o° * 7 jours 10ml 10m2

(1) Température supérieure à 40° avec catalyse spéciale.


(2) Température négative avec composition et catalyse spéciales
(3) Chiffre correspondant à une moyenne générale pour des injections derrière le revêtement.

F/g. 7 - Choix suivant les conditions de mise en œuvre.

TOS 169
III.5 - Choix suivant les conditions de service ques + silicates et les tôles parapluies n'ont pas
Les tableaux donnés dans le présent chapitre traitent d'action sur l'acier (on peut utiliser des ajouts anti-
en grande partie du problème du choix du produit en corrosion). Les autres produits n'ont pas d'action de
fonction des conditions de service de la réparation. corrosion sur un support béton ; leur comportement
Le tableau de la fig.5 sur les paramètres de l'eau reste à vérifier pour d'autres supports.
concerne les conditions de services dues aux carac- - la possibilité de réintervention existe pour tous les
téristiques de l'eau ; les tableaux de la fig.6 et 4 produits sauf pour les p.u bi-composants et les
concernent les caractéristiques du milieu injecté et époxys bi-composants où elle est moins aisée
les fissures avant le traitement ; ces caractéristiques compte tenu des caractéristiques de résistance de la
(sauf perméabilité) ne sont pas fondamentalement première intervention.
modifiées après le traitement ; seul le tableau de la Il faut également préciser qu'une réintervention utili-
fig.7 concerne exclusivement les conditions de mise sant un produit différent de celui utilisé en première
en œuvre. application n'est pas toujours possible ; par exemple
Il reste cependant deux paramètres des conditions une injection d'epoxy ou de polyuréthane donnera
de service qui n'ont pas été examinés dans les des résultats médiocres si la zone a déjà été traitée
tableaux: par une solution contenant du silicate, encore que la
- la corrosion provoquée par le produit sur le sup- mise au point de formules neutralisant ce problème
port : les bentonite, ciment, ciment + bentonite, acryli- est tout à fait possible dans un très proche avenir.
Bibliographie ____________________
On peut citer les différents textes suivants :
- INSTRUCTIONS TECHNIQUES • Relevé des défauts d'ouvrages souterrains.
POUR LA SURVEILLANCE ET L'ENTRETIEN • Groupe de Travail N°14
DES OUVRAGES D'ART Entretien et réparation des ouvrages souterrains.
• 1re partie : • Groupe de Travail N°9
Dispositions applicables à tous les ouvrages Edition Recommandations sur l'étanchéité des ouvrages en
Octobre 1979 souterrain.
• 2e partie : • Laboratoire Central des Ponts et Chaussées/
Dispositions particulières Laboratoire Régional des Ponts et Chaussées de
- Fascicule 01 BLQIS.
Dossiers d'ouvrages Edition Mars 1981 Utilisation des exsudais comme indicateurs primai-
- Fascicule 40 res de dégradation.
Tunnels - Tranchées couvertes - Galeries de pro- • Groupe de Travail N°8
tection Edition Novembre 1980 Injections.

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Etanchéité de la traversée
sous-fluviale
de la ligne D du métro de Lyon
J. L. MAHUET
Ingénieur SEMALY

L'étanchéité d'extrados par utilisation de membranes synthétiques (PVC translucide en général) s'est
largement développée ces dernières années. Les résultats ont été excellents lorsqu'il s'agissait d'une
étanchéité partielle avec reprise des eaux par drainage en bas de piédroit; cela est essentiellement du à ce
qu'il n'y a pas de mise en charge et que l'eau s'écoule par le chemin le plus facile et non par les défauts
éventuels de soudure.
Ce procédé a été également utilisé en étanchéité totale en général pour des ouvrages cadres sous faible
hauteur d'eau; on a alors constaté parfois quelques faibles venues d'eau acceptables et traitées par
injection. L'utilisation pour la traversée sous-fluviale que décrit J.L. MAHUET est le premier cas en France
où l'on met en œuvre une étanchéité totale extrados par cette méthode avec une hauteur d'eau aussi
importante (jusqu'à 25 m). Les précautions qui ont été prises (injection préalable, préparation., du'support,
drainage provisoire, protection des feuilles en attente, protection en radier, compartimentage, traitement
des joints, procédure de contrôle) constituent le maximum de ce que l'on pouvait faire pour se donner
le plus possible de chances de réussite dans ces conditions particulièrement difficiles.
J. Luc REITH G.T. Etanchéité

Introduction Groupement d'entreprises BAT-TARAFLEX-


SYREP et ENTREPRISE INDUSTRIELLE
Les travaux de la «sous-fluviale» de la ligne D ETANCHEITE
du métro de Lyon ont été confiés par la SEMALY, Les travaux d'étanchéité ont commencé par le
en décembre 1982, au Groupement d'entre-
prises Dragages et Travaux Publics (mandataire), tube Nord en novembre 1986, ils sont actuelle-
Campenon Bernard, Hochtief et Colas. ment en cours, et ceux du tube Sud devraient
s'achever en janvier 1988.
Cette «sous-fluviale» exécutée au bouclier à
pression de boue est constituée d'un tunnel bi-
tube, de 1.250 m de longueur entre le puits L'application de cette technique d'étanchéité
Cavenne et le puits Adolphe Max. Ce tunnel d'un sur l'ouvrage de la sous-fluviale, par ailleurs lar-
diamètre de 6,50 m a été creusé dans les alluvions gement utilisée sur les chantiers du métro de
sablo-graveleuses du Rhône et de la Saône, allu- Lyon avec presque 500 000 m2 posés en 14 ans est
vions caractérisées par une très forte2 perméabi- à notre connaissance, une première française
lité pouvant atteindre localement 10- m/s. d'étanchement d'un tunnel entièrement immergé
Le prof il en long du tunnel se situe entre 9 et 22 par membrane PVC extrados.
m de profondeur par rapport au terrain naturel,
avec une hauteur d'eau au niveau du radier du Les avantages de cette technique sont, très
tunnel, variant de 5 à 25 m par rapport à celui de la brièvement, les suivants :
nappe phréatique. La couverture du tunnel sous - caractéristiques physico-mécaniques très
le Rhône et la Saône est en moyenne de 5,00 m. importantes (270% d'allongement et 12 MPa de
Les travaux de percement du tube Nord ont résistance minimum à la rupture) permettant
débuté en juin 1984 et ont duré 20 mois, ceux du d'absorber sans difficultés les différentes
tube Sud ont débuté en juillet 1986 et viennent de contraintes liées au bétonnage de l'anneau défi-
s'achever fin mars 1987. nitif, ainsi que les éventuels mouvements ulté-
rieurs de la structure béton.
Le revêtement de soutènement provisoire est
constitué d'un anneau de béton extrudé, de 30 cm - translucidité de la membrane permettant un
moyen d'épaisseur, coulé à l'avancement du tun- contrôle très efficace de la soudure entre les
nelier. SEMALY et le Groupement d'entreprises nappes de PVC.
ont décidé d'interposer une étanchéité par mem- - cadence de mise en œuvre très rapide (auto-
brane PVC avant exécution du revêtement de matisation de la mise en œuvre avec portique
béton définitif constituant un deuxième anneau équipé d'un dérouleur, soudure entre nappes
intérieur de béton de 5,30 m de diamètre. exécutés exclusivement avec des appareils
Présentation générale du complexe d'étanchéité automatiques...).
mis en œuvre. - compartimentage de Pétanchéité tous les 25
La mise en oeuvre d'un complexe d'étanchéité m de tunnel, permettant d'isoler les plots les uns
extrados indépendant par membrane PVC, repré- des autres et de faciliter ainsi les éventuelles répa-
sentant une surface de 43.000 m2, a été confiée au rations par injection.

172 TUNNELS ET OUVRAGES SOUTERRAINS N° 82 JUILLET - AOUT 1987 TOS


Définition du complexe d'étanchéité b1 - les joints entre coffrage du béton de soutè-
et des matériaux utilisés nement (tous les 1,20 m ) présentant des aspéri-
tés et dans certaines zones des fibres métalliques
L'étanchéité de la sous-fluviale a fait l'objet dépassant du béton, ont été traités de la façon
d'un cahier des clauses techniques particulières suivante:
spécifique à l'ouvrage, précisant la nature du
complexe d'étanchéité: • élimination des morceaux de béton menaçant
de tomber
Drainages :bandes longitudinales et transver-
sales sous étanchéité Delta MS de la Société • ragréage systématique au mortier de ciment
DORKEN (PVC semi rigide alvéolé par du joint sur toute sa circonférence
thermoformage) b2 - les plaques métalliques de confortement
Protections au droit des plaques de soutènement du béton de soutènement ont reçu le traitement
du béton extrudé: mousse polyèthylène extrudé suivant:
de 2,5 cm d'épaisseur du type Ethafoam.
• coupure au chalumeau des vannes d'injection
(les bords étant ensuite arrondis à la masse)
Etanchéité • chanfreinage du contour de la plaque avec du
a) Radier - écran de désolidarisation PVC avec mortier de ciment pour éviter l'angle vif avec le
sous-couche mousse du type TARALAY béton de soutènement
CONFORT de la Société BAT TARAFLEX (classe • la plaque a ensuite été recouverte d'une pro-
.1 du CCTP SEMALY) tection en mousse de polyèthylène extrudée de
- membrane PVC translucide de 15/1 Oe 2,5 cm d'épaisseur, dépassant de chaque côté de
d'épaisseur Société BAT TARAFLEX 10 cm. Les têtes de fixation de cette protection se
situant à mi-épaisseur de la mousse.
- écran de protection PVC du type TARALAY
PL 17 de la Société BAT TARAFLEX b3 - préparation du support de zones confor-
tées par des cintres, coffrage ou plaques métalli-
b) Voûte-écran de désolidarisation PVC du type ques de grande largeur. Le groupement
TARALAY PL 17 de la Société BAT TARAFLEX d'entreprises a mis en place un béton projeté par
- membrane PVC translucide de 15/10e voie sèche de manière à constituer un support
d'épaisseur de la Société BAT TARAFLEX. continu, compatible avec l'application du com-
plexe d'étanchéité. Dans ces zones l'écran de
Compartimentage de l'étanchéité : bandes PVC désolidarisation, avant pose de la membrane
transversales tous les 25 m, du type TRICOSAL PVC, a été un revêtement PVC de classe 1 (du
AF 24 de la Société GRUNAU. typeTARALAYconfort)aussi bien en radier qu'en
Joints d'étanchéité complémentaires transversa- voûte.
lement à l'ouvrage tous les 12 m, à chaque reprise
de béton du radier, et longitudinalement des deux
côtés à la reprise de béton radier-voûte. Ces
joints sont du type RX (2,5 cm x 2 cm composé de
75% de bentonite sodium et de 25% de butyl) de la
Société DEX.

Phasage des travaux


- injections de réduction de débit des venues
d'eau à travers le béton de soutènement
- préparation du support sur toute la circonfé-
rence du tunnel
- réalisation du drainage et de l'étanchéité du
radier
- bétonnage du radier
- réalisation de l'étanchéité de la voûte
- bétonnage de la voûte
a) Injections de réduction de débit des venues
d'eau. Ces travaux sont réalisés par la Société
FTM avec des aquaréactifs (polyuréthane
monocomposant) du type AR 1000 ou IRT 7101.
Les fuites importantes sont injectées, les ruissel-
leme.nts sur la paroi eux, seront drainés avec des
plaques de Delta MS d'une largeur variable en
fonction de la zone à drainer. Les injections ont
permis de réduire le débit des fuites de presque
90%.
b) Préparation du support. Ces travaux ont été
réalisés par le groupement d'entreprises de la
«sous-fluviale». Ils avaient pour objectif d'une
manière générale de traiter et d'éliminer toute
aspérité sur le béton de soutènement (cassure Fig. 1 - Protection spéciale par mousse ETHAFOAM au droit
dans le béton, morceaux de béton ou de mortier d'une plaque métallique
isolé, etc...) Spécial protection by ETHAFOAM foam at a steel plate

TOS 173
i. REPERAGE DES VENUES D'EAU
POSE DE LA FEUILLE
3. POSE DU DRAIN CENTRAL D'ETAWCHEITE ET DE
*. POSE DE L'ETANCHEITE ET DE SA PROTECTION SA PROTCCTIOÎJ
5, POSE DES JOINTS DE COMPARTIMENTAGE -TARAFLEJC-

PO5E DU DRAINAGE
DELTA KS *
TUT AU
REPERAGE DES
VENUES D'EAU

Fig 2 - Différentes phases d'exécution du chantier «radier»


Vanous construction steps of thé «invert» worksite

c) Application de l'étanchéité en radier. Cette • mise en place de la membrane d'étanchéité


application se fait uniquement après réception PVC 15/10, d'un développé de 4,50 m, en trois lais
conjointe du support (SEMALY/groupement de 1,50 m de largeur, de manière à ce que la
d'entreprises/Etancheur). soudure se fasse de part et d'autre du drain cen-
L'étancheur a posé à l'avancement des bandes tral et hors d'eau. Les soudures sont obligatoire-
de drainage (DELTA MS) au droit des venues ment exécutées avec un appareil automatique du
d'eau non traitées par injections. Ces bandes sont type Leister x 84 permettant, par soulèvement
reliées au drain central: et pincement des deux feuilles à souder, d'obtenir
• fixation des bandes de drainage longitudi- une très bonne soudure, même en ambiance très
nales de 0,50 m de large, et d'une bande transver- humide.
sale, tous les 12,50 m relié au drain central (drain Les soudures manuelles ont été très rares et ont
agricole 0 150)
toujours fait l'objet d'un «pontage» par une bande
PVC de 20 cm de largeur minimum, plus exécu-
• application de l'écran de désolidarisation du tion d'un joint de «confirmation» en PVC liquide.
type TARALAY CONFORT (classe 1 ). La fixation Les points «triples» («carrefours de joints») ont
se fait au niveau des bandes de drainage également été «pontés» avec joints de confirma-
longitudinal. tion en PVC liquide.

Fig 3 - Raccordement bande de drainage transversale et


drain central de radier
Connection between thé transverse drainage stnp and thé Fig. 4 - Soudure automatique à partir du portique
invert central drain Automatic welding from thé gantry

174 TOS
F/g. 5 - Détail de l'application de la protection en polyéthylène
sur les étanchéités en attente
Détail of thé polyethylen sheet installation on thé pending
waterproofing means
F/g. 6 - Détail de la pose de l'AF 24 en radier
L'attente de l'étanchéité à la liaison radier-
voûte a été traitée préventivement par collage sur Détail of thé AF 24 installation on invert
les deux faces d'un film adhérent de polyéthylène
de manière à limiter tout risque d'absorption
d'eau par la membrane, risquant de rendre
ensuite très difficile la thermo-soudure.
- avant recouvrement de la membrane
d'étanchéité
- mise en place du compartimentage AF24 en
commençant par la pièce spécialement préfor-
mée au droit du drain central et en allant ensuite
vers les bords extérieurs.
- contrôle de réception de la membrane d'étan-
chéité (voir fiches de contrôle)
- recouvrement de la membrane d'étanchéité
avec un écran de protection du type TARALAY PL
17 (classe 2). Cette protection est thermpcollée
par points sur la membrane d'étanchéité de
manière à éviter tout risque de déplacement pen-
dant le bétonnage. Les lais de l'écran de protec-
tion sont thermosoudés automatiquement, et,
latéralement, la protection est soudée en continu
sur l'écran de protection, au dessus de la mem-
brane d'étanchéité, de manière à éviter tout ris-
que de passage, entre la membrane et les deux
écrans, d'éléments (cailloux, béton, etc...) sus-
ceptible de la poinçonner.
F/g. 7 - Vue générale de l'étanchéité en radier avec protection
- mise en place du joint RX à mi-hauteur du
radier précédemment coulé par collage en General view of invert water proofing with protection
continu et cloutage au béton au moins tous les 50
cm.
- bétonnage du radier, celui-ci est toujours
conduit du point haut vers le point bas de façon à

F/g. 8 - Joint RX en radier F/g. 9 - Détail du joint RX en radier


RX joint on invert RX joint on invert

TOS 175
CHAH7IKR "VQatf

BETOÎTOACE VOUTE
ET PIEDROITS

POSE DE LA PROTECTION
POSE DE L'ETAKCHEITE
POSE DU JOINT DE COMPARTIMENTAGE
SOUDURE DE L'ETAKCMEITE VOUTE A L'ETAMCHEITE RADIER
COfFRACE ET BETOKHACE

Fig. 10 - Différentes phases d'exécution du chantier «voûte»


Various construction steps of thé «vault» worksite

chasser l'eau sous le complexe d'étanchéité et • soudure automatique


d'éviter ainsi la formation de «gonfles» (eau
emprisonnée) susceptibles de créer des dom- • «pontage» de tous les points «triples» après
mages dans la membrane d'étanchéité. SEMALY chanfreinage du bord des lais à raccorder.
a exigé qu'il y ait obligatoirement au minimum - avant bétonnage de la voûte
deux radiers réceptionnés (étanchéité et protec-
tion) entre l'application de la membrane d'étan- • contrôle et réception de la membrane PVC
chéité et l'exécution du bétonnage du radier. (voir fiche de contrôle)
d) Application de l'étanchéité en voûte (voir sché- • raccordement et mise en place du joint de
mas). Cette application a été exécutée après compartimentage AF 24 tous les 24 m (il est indis-
réception du support à l'aide d'un portique, à
déroulement automatique des lais de protection
et d'étanchéité spécialement conçu pour ce
chantier.
Les différentes opérations de pose ont été les
suivantes :
- fixation de l'écran de désolidarisation du type
TARALAY PL 17 (classe 2). La fixation au sup-
port, du fait des fortes caractéristiques mécani-
ques du béton de soutènement (Rc 28 j, 60 à 65
MPA) s'est faite avec des vis forées dans le béton
(3 à 4 points de fixation au m2 en partie courante,
4 à 5 en clé de voûte). Les têtes de fixation de
l'écran de désolidarisation sont recouvertes
d'une pastille P V C 4 x 4 c m pourévitertout risque
de poinçonnement de la membrane d'étanchéité.
- mise en place de la membrane d'étanchéité
PVC 15/10, sur un développé de 14,00 m, par lais
de 2,25 m de largeur. La membrane est «pointée»
par thermocollage sur l'écran de désolidarisation
4 à 5 points au m2). Les soudures sont effectuées
la machine automatique du type LEISTER x 84.
- exécution de la soudure de raccordement
voûte-radier: cette soudure est la plus délicate du
fait du décalage entre l'application de l'étanchéité
du radier et celle de la voûte, l'attente ayant pu
séjourner dans l'eau ou étant recouverte de gra-
vats divers.
La procédure du raccordement est la suivante :
• élimination à l'air comprimé de toute laitance
et cailloux présents sur la zone de raccordement
• après dépose du film de protection en polyé- Fig. 11 - Portique de pose de l'étanchéité en voûte
thylène, nettoyage de l'attente PVC avec un chif-
fon imbibé de THF si besoin est Gantry to mstall thé vauit waterproofing

176 TOS
pensable que la bande en attente dans le radier ait
été soigneusement nettoyée de manière à facili-
ter l'ancrage de celle-ci dans le béton)
• mise en place transversalement d'une bande
TARALAY CONFORT de 50 cm de large tous les
12 m sur le développé de la voûte au droit du
masque de bétonnage (protection contre les ris-
ques de poinçonnement au moment de la mise en
place de celui-ci).
• mise en place longitudinalement d'une bande
de TARALAY PL 17 de 50 cm de large au raccor-
dement radier voûte (protection contre les ris-
ques de poinçonnement au moment de la mise en
place et du réglage du coffrage de voûte).
• sur le plot bétonné précédemment, mise en
place du joint RX à mi-épaisseur du béton de
voûte (renforcement du cloutage de joint en clé
de voûte).
• sur la reprise du béton radier-voûte, mise en
place du joint RX longitudinal
• bétonnage de la voûte,
e) Contrôle de l'application de l'étanchéité F/g. 12 - Vue générale de l'étanchéité posée en voûte
Ce chantier fait l'objet d'un contrôle assez spé- General view of thé vault waterproofing
cifique de l'application de l'étanchéité qui s'arti-
cule sur deux points bien précis:
• établissement d'une procédure de contrôle, toutes les opérations d'exécution de l'étanchéité
établie conjointement avec le groupement d'en- ont été menées conformément au CCTP et à la
treprises et l'étancheur, détaillée ci-après procédure de contrôle. Ce document a été rendu
contractuel et doit être signé par tous les interve-
• établissement des fiches de contrôle, du type nants pour autoriser le bétonnage d'un radier ou
«check list» et qui permettent de s'assurer que d'une voûte.

PROCEDURE DE CONTROLE DE L'APPLICATION DE L'ETANCHEITE

1.- Réception du support béton radier voûte


2.2.- Contrôle destructif des soudures
Réception en présence de SEMALY/GROUPE- SEMALY procédera à des contrôles destructifs
MENT D'ENTREPRISE/ETANCHEUR. Vérifica- des soudures à raison :
tion de la conformité du support.
- d'un essai tous les 3 radiers.
Cette réception se fera par longueur de tunnel
de 150 m minimum. - d'un essai toutes les voûtes.
- et chaque fois qu'il y aura litige sur la récep-
2.- Réception étanchéité du radier avant mise en tion visuelle des soudures.
place de protection_________________ Cet essai se fera par découpage sur trente (30)
2.1.- Contrôle visuel des soudures centimètres de longueur d'une soudure entre
deux bandes.
Contrôle visuel des soudures effectuées
conjointement par SEMALY et étancheur. En cas Sur ce prélèvement, 6 éprouvettes de 2,5 cm de
d'anomalies (surchauffe ou zone imparfaitement large seront soumises à un essai de traction par
fusionnée, manque de soudure, présence d'air, pelage, inspiré de la norme NFT 54122 d'octobre
etc.), l'étancheur devra assurer le pontage des 1976, selon, les conditions d'opérations suivantes:
zones défectueuses. - découpage des éprouvettes dans le sens per-
Sera considérée comme mauvaise, toute sou- pendiculaire à la soudure.
dure présentant un défaut de continuité ou une - vitesse de traction 100 mm par minute.
altération dans la structure du matériau, sur la
largeur de trois (3) centimètres imposée. - température de l'essai : 20° C.
Sera considéré comme altération, les points La résistance moyenne au pelage sur 6 éprou-
charbonneux, et comme défaut de continuité vettes devra être supérieure à 10 kg pour 2,5 cm
toutes zones, quelqu'en soit la surface, la forme, de soudure, soit 4 kg/cm. Aucune des éprou-
la longueur, qui présentent une fusion nulle ou vettes ne devra présenter de valeur moyenne de
insuffisante (simple thermo-collage sans fusion pelage inférieure à 5 kg pour 2,5 cm de soudure,
franche des deux éléments). soit 2 kg/cm.

TOS 177
23- Contrôle de la mise en place de la bande de voûte/radier, du bon recouvrement des têtes de
compartimentage (SEMALY/ETANCHEUR) fixation de la protection du radier par celle de la
voûte
a) Sur la bande du plot de radier déjà coule,
contrôle du nettoyage de la bande II ne doit sub- 3.3.-
sister aucune trace de laitance ou de béton entre Contrôle visuel des soudures effectué conjoin-
les ancrages de la bande tement par SEMALY et l'étancheur, selon la pro-
b) Sur la bande du plot de radier a réceptionner, cédure décrite dans le chapitre 2 1
contrôle de la soudure de la bande AF 24 sur la 3.4.-
membrane par la méthode de la «pointe de Contrôles destructifs des soudures, selon la
tournevis» procédure décrite dans le chapitre 2 2
24- Contrôle de la bonne mise en œuvre du 3.5.-
joint RX sur le plot précédemment coulé Contrôle de la mise en place de la bande de
compartimentage AF 24 (SEMALY/ETANCHEUR
II est impératif pour le bon fonctionnement de selon la procédure décrite dans le chapitre 2 3 )
ce joint que celui-ci soit parfaitement fixe au 3.6.-
support Contrôle de la bonne mise en œuvre du joint RX
(SEMALY/ETANCHEUR)
25- Contrôle de l'application de la protection
de l'etancheite du radier a) joint RX transversal sur la voûte précédemment
coulée,
Avec la méthode de «pointe du tournevis», véri- b) joint RX longitudinal a la reprise du béton
fication de la continuité de la soudure des lais de radier/voûte,
protection Comme indique au chapitre 2 b), il
devra y avoir toujours 2 radiers d'avance avec sa selon la procédure décrite dans le chapitre 2 4 -
protection avant déplacement du coffrage du
radier
NOTA:
3.- Réception de l'etancheite de la voûte

Le nettoyage des bandes de compartimentage


Réception avant mise en place du coffrage et sera d'autant plus efficace qu'il sera exécuté dans
du betonnage (SEMALY/ETANCHEUR) les délais les plus brefs après le betonnage (avant
durcissement du béton tombe sur la bande de
3.1.- radier notamment)
Venfication du recouvrement de toutes les
têtes de fixation de la protection sur le support L'élimination de toute laitance et de toute pro-
(pastilles PVC 4 x 4 cm) jection de béton dans la zone de raccordement
voûte/radier est également beaucoup plus effi-
3.2.- cace si elle est entreprise sitôt le betonnage
Venfication, dans la zone de raccordement radier termine

très aisément la plus grande partie de ses


CONCLUSION anomalies
Les contrôles destructifs (traction par pelage)
en laboratoire, pour l'instant, confortent très lar-
L'etancheite de la sous-fluviale est a la fin juillet gement la bonne efficacité du contrôle visuel,
terminée a la moitié de sa surface totale La pro-
cédure de contrôle établie pour ce chantier a
L'étude statistique effectuée sur 22 prélèvements,
représentant 124 échantillons a donné une
permis a la SEMALY de vérifier la bonne confor- moyenne d'effort de pelaqe de 10,34 kg/cm, avec
mité de son application et de dépister la plupart un écart type de 1,21 kg et une étendue de 6,80 à
des défauts majeurs mherants a ce type de tech- 12,80 kg/cm (le CCTP fixe la valeur moyenne de 4
nique d'etancheite soudures mal exécutées kg/cm et la valeur minimum à 2 kg/cm) Une
(charbonnage, reprise de fers, etc ) Poinçonne- étude plus complète sur les contrôles visuels et
ment et déchirure de la membrane, fixation insuf- destructifs sera entreprise dès l'achèvement
fisante etc La translucidite de la membrane complet de l'application de l'etancheite de la
permettant au contrôleur, SEMALY de repérer sous-fluviale

178 TOS
FICHE CONTROLE APPLICATION ETANCHEITE RADIER
TUBE NORD/SUD

VOUTE N DATE EN PRESENCE DE

!-,-,.„.„ GROUPEMENT
SEWALY Q ENTREPRISES ETANCHEUR

CONTROLE DE SUPPORT OBSERVATIONS

CONFORME AUX
SPECIFICATIONS OUI NON
CHAPITRE 2 a)

CONTROLE ETANCHEITE AVANT MISE EN PLACE DE LA PROTET'!»*

COTE NORD

CONTROLE VISUEL OUI !">H


NON

(report défauts sur


croquis)

CONTROLE
DESTRUCTIF OUI NON

report position
prêîèvement sur croquis)

Nbre PRELEVEMENTS
î* n
SI Jean Ca^enre
COTE SUD
CONTROLE VISUEL OUI NON 7h
(report défauts sur
croquis)

CONTROLE OUI NON


DESTRUCTIF
(report position
prélèvement sur croquis)

Nbre PRELEVEMENTS
12h
St Jean Cavenne

CONTROLE ETANCHEITE APRES MISE EN PLACE DE LA PROTECTION

CONTROLE DE CONFORMITE OBSERVATIONS

NETTOYAGE BANDE OUI NON

SOUDURE BANDE OUI NON

MISE EN PLACE OUI NON


JOINT RX

CONTINUITE LIAISON OUI NON


PROTECTION

FICHE CONTROLE APPLICATION ETANCHEITE RADIER


TUBES NORD / SUD

RADIER N DATE EN PRESENCE DE

er.iAiv GROUPEMENT CTAM/~MCHR


SEMALY DENTREPR|SES ETANCHEUR

CONTROLE OU SUPPORT OBSERVATIONS


CONFORME AUX
SPECIFICATIONS OUI NON
CHAPITRE 2 a|

CONTROLE ETANCHEITE AVANT MISE EN PLACE DE LA PROTECTION

CONTROLE VISUEL
(report défauts
17h
sur croquis)
CONFORME OUI NON

CONTROLE
DESTRUCTIF OUI NON
(report position 6h
prélèvement sur
croquis)

Nbre PRELEVEMENTS 7h
St lean cave nne

CONTROLE ETANCHEITE APRES MISE EN PLACÉ DE LA PROTECTION

CONTROLE DE CONFORMITE OBSERVATIONS

NETTOYAGE BANDE OUI NON

SOUDURE BANDE OUI NON

MISE EN PLACE OUI NON


JOINT RX
CONTINUITE LIAISON OUI NON
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surveillance et télésurveillance
d'ouvrages souterrains
R. SCHWARTZMANN
Ingénieur au CERCHAR

1.- INTRODUCTION

Depuis 1974, et pour le compte du Ministèrede


l'Industrie, le Cerchar conduit des études d'in-
térêt général concernant la stabilité des
anciennes exploitations abandonnées. Dans ce
cadre général, la mise au point de techniques et
de matériels destinés à surveiller ces anciens
ouvrages a constitué un des axes de recherche
les plus importants. Les résultats très intéres-
sants obtenus dans ce domaine ont assez rapide-
ment permis d'utiliser ces techniques et d'adapter
ces matériels à la surveillance d'ouvrages les plus
divers: anciennes exploitations abandonnées,
mais également caves, champignonnières, tun-
nels, massifs rocheux instables, etc...
Vers 1970-75, quelques tentatives de surveil-
lance d'anciennes exploitations par des techni-
ques photographiques ou sismo-acoustiques
avaient été effectuées avec des résultats d'ail-
leurs assez satisfaisants. Mais il était apparu,
assez vite, que la mesure des déformations pou-
vait constituer la technique de surveillance la plus
simple à mettre en œuvre et qu'elle permettait de
fournir des résultats se prêtant particulièrement
bien à un traitement automatique des données.
La réalisation de réseaux de télésurveillance rela-
tivement légers apparaissait, dès lors, F/g, 7 - Surveillance d'un grand plan de glissement à Roche-
envisageable. corbon (37)
Inspection of a large sliding plane in Rochecorbon
2.- LE MILIEU ET LES CONTRAINTES
INDUITES

Les conditions techniques et climatiques des


différents types d'ouvrages à surveiller sont sou-
vent difficiles.
Les figures 1 et 2 en donnent deux exemples.
Dans les très nombreuses anciennes exploita-
tions abandonnées qui sous-minent le territoire
français par exemple, les impératifs techniques
liés à la conception du matériel de mesure sont de
trois ordres:
a) la précision de la mesure, compte-tenu de
l'ancienneté généralement très grande de ces
exploitations, qui se traduit par une vitesse de
déformation souvent très faible, se rattachant la
plupart du temps à une phase d'amortissement
des déformations.
b) la prise en compte des effets thermiques,
corollaire de l'impératif précédent, effets qui peu-
vent être très importants pour certains sites très
aérés (carrières peu profondes, falaises sous-
minées,...).
c) la pérennité du matériel, dans un milieu sou-
vent agressif (atmosphère saturée, ruisselle-
ments d'eaux chargées ou résiduaires) au sein F/g. 2 - Surveillance d'une carrière partiellement noyée à
duquel les mesures doivent parfois se prolonger Valenciennes (50)
durant plusieurs années. Inspection of a partly submersed quarry in Valenciennes

TOS TUNNELS ET OUVRAGES SOUTERRAINS N° 82 JUILLET - AOUT 1987 181


F/g. 3.- Surveillance d'une ancienne carrière à Hordain (59) F/g. 5.- Signes prémonitoires d'un effondrement de carrière à
Inspection of an old quarry in Hordain Saint Saulve (59)
Premonitory signs of a quarry collapse in St. Saulve

Dans ce milieu particulier, les mouvements, invar, téf Ion, acier inoxydable, joints de cadran de
déformations ou dégradations à déceler ne se haute précision, câbles blindés etc. Il reste alors
caractérisent pas simplement par leur faible aux techniques d'interprétation à déterminer les
vitesse moyenne, mais également par une disper- paramètres des phénomènes réels et, surtout, à
sion importante: établir les éventuels critères d'alarme.
- les variations de température peuvent couvrir
une plage supérieure à 10 degrés C en quelques
mois; dans ces conditions, un convergencemètre 3.- LES FACTEURS ETUDIES
de 2,5 mètres de longueur, construit en acier
inoxydable (oc=: 15 x 1Q-6) est l'objet d'une dilata-
tion linéaire de 0,375 mm, valeur peut-être 10 ou Le facteur pris en compte et analysé en vue de
20 fois supérieure à la déformation réelle qu'il dégager un diagnostic varie en fonction du type
aura à mettre en évidence. d'exploitation ou d'ouvrage, comme le montrent
les quelques exemples suivants:
- la surveillance des fractures majeures se
heurte pour sa part au phénomène de «respira- 3.1.- Cas d'une carrière souterraine
tion» qui se traduit généralement par une ouver- abandonnée.
ture en cas de baisse de température et par une La surveillance porte, le plus souvent, sur le
fermeture en cas de hausse. L'humidité atmo- suivi de la convergence des épontes et de l'ex-
sphérique semble également jouer un rôle dans pansion des piliers, ainsi que l'illustre la figure 3.
ce phénomène de respiration qui masque le mou-
vement réel moyen qu'on cherche à mettre en La figure 4 indique l'évolution des mesures cor-
évidence. respondantes pendant les quelques années ayant
précédé un effondrement.
- le phénomène général de dégradation, quant
à lui, évolue souvent très lentement durant de 3.2.- Cas d'une falaise sous-minée
longues périodes (avec parfois des phases de et diaclasée.
totale rémission) pour s'accélérer soudainement L'objet de la surveillance est, par exemple, de
jusqu'à provoquer éventuellement la ruine de détecter d'éventuels phénomènes de glissement
l'ouvrage. Ce type de phénomène apparaît assez ou d'écartement des grandes fractures, les-
fréquemment lors de longues périodes plu- quelles sont instrumentées au niveau des diffé-
vieuses, ou à l'issue d'un gel intense et prolongé rentes galeries qui pénètrent sous le versant,
Une prise en compte au moins partielle de tous comme le montre la fig. 5.
ces éléments climatiques défavorables peut être La figure 6 illustre les résultats obtenus sur ce
obtenue par la mise en place systématique de site pris comme exemple, et en particulier la rapi-
bases-témoins (bases «mortes» implantées dans dité du mouvement qui a conduit les Autorités
du matériau sain et jumelées avec un thermomè- responsables à décider l'abattage, à très bref
tre) et par l'utilisation de matériaux adaptés: délai, de toute la masse instable.

F/g. 4.- Instrumentation d'une galerie sous-minant une falaise


instable aux Roches-Lévèque (41) F/g. 6.- Mouvement d'ouverture des fractures aux Roches-
Instrumenting in a gallery mined under an unstable cliff at Lévèque
Roches-Lévèque Movement of fault opening at Roches-Lévèque

TOS
a) Les techniques se référant à une expérience
antérieure longue:
- la méthode du seuil consiste à déterminer une
valeur de la déformation (seuil) à partir de
laquelle la rupture devient hautement probable à
brève échéance. L'inconvénient majeur de cette
technique est qu'on ne connaît pratiquement
jamais le passé complet des anciennes exploita-
tions pour estimer l'importance des déformations
cumulées.
- la méthode de la vitesse se propose de relier
une vitesse moyenne de déformation (conver-
gence des épdntes par exemple) à une probabi-
lité d'évolution Mais cette vitesse moyenne ne
peut être établie qu'après plusieurs années de
mesure, afin de s'affranchir, en particulier, des
éventuelles variations saisonnières D'autre part,
c'est l'expérience seule qui permet de relier la
Fig 7 - Extensometne dans le tunnel des Figassons (13)
vitesse moyenne des déformations à une proba-
Extensometric measurements in thé Figassons bilité d'évolution en terme de stabilité, et cette
expérience ne peut être recueillie que sur un
assez grand nombre de sites pour être réellement
utilisable
b) Les techniques d'analyse en continu
- la méthode du gradient vise à détecter, au plus
tôt, une accélération des mouvements, phéno-
mène généralement considéré commeannoncia-
teur de désordres à court terme Cette méthode
repose sur une analyse en temps réel (ou en léger
différé) des données au fur et à mesure que
celles-ci sont recueillies; elle se prête particuliè-
rement bien à un traitement automatique de ces
données et constitue, de ce fait, la base même de
la télésurveillance
Fig 8 - Tunnel des Figassons - Extension moyenne des /oints
Concrètement, le Cerchar utilise deux types
Ftgassons Tunnel - Average openmg of joints d'analyse pour détecter une accélération des
mouvements :
- dans le premier cas (figure 9) le principe
3.3.- Cas d'un tunnel influencé par des consiste à rechercher un ajustement linéaire des
exploitations minières en activité.
Dans un tunnel bétonné et traversé par une
dérivation du canal de Provence, l'objet de la sur-
veillance était de détecter et de mesurer les éven-
tuels mouvements relatifs des éléments de
l'ouvrage, mouvements susceptibles d'entraîner
des fuites d'eau importantes à travers des terrains
potentiellement instables.
La figure 7 montre une partie du réseau de
télémesure, constitué de 16 extensomètres pla-
cés en travers des reprises de bétonnage (14 — - - —. - - ——~ Ttifl
actifs + 2 témoins). Pirmti ii rifinnti Rirait 4* antrélt

Les résultats moyens observés apparaissent t. Prtnctpt dit fiègnsstic 4'icciliritiQn


sur la figure 8. Ils font effectivement apparaître
une extension régulière de l'ensemble du tunne' À , Mtturt rarmilt
liée au passage d'exploitations sous-jacentes. et B • Hisurf trop fort*
permettent de vérifier que ces mouvements diclincht ont titrait
s'amortissent après le passage de ces
exploitations.
Viratilitt
dt II mfjart,
Cèricttrisil.
pir II ,
4.- LES TECHNIQUES D'INTERPRETATION

l
Une interprétation satisfaisante des résultats Piritii rff rifirinci Timpj
de mesure consiste souvent à pouvoir détecter
rapidement toute évolution alarmante, mais en t. Principl du ingntitie il l'ilirmi fonctutllt
évitant de déclencher une alarme à tort.
Fig 9 - Ajustements linéaires successifsde I évolution des
Les techniques d'interprétation sur lesquelles déformations
reposent les différentes méthodes de surveil- Successive linear adjustments of thé évolution of déformation
lance peuvent être classées en deux catégories measurements

183
TOS
consiste à évaluer les paramètres d'ajustement de
Déformât ion la courbe.
y s. k y = f (t) = b + a , t + a 2 t 2
et à regarder si le paramètre caractéristique d'une
accélération a 2 est significatif d'une alarme,
c'est-à-dire s'il est supérieur à un seuil «<„ à
déterminer expérimentalement.

5.- MISE EN OEUVRE EFFECTIVE


DE LA TELESURVEILLANCE

5.1.- Saisie des données


Fig. 10.- Ajustement parabolique de l'évolution des
déformations L'arrivée récente sur le marché des capteurs de
Parabolic adjustement of thé évolution of defomation measu- déplacement résistifs linéaires et suffisamment
rements précis (p^0,01 mm) a permis de remplacer les
anciens capteurs électro-magnétiques (figure
mouvements en fonction du temps durant une
11) et d'alléger ainsi notablement l'élément de
période donnée, et à comparer la pente de cet mesure restant à demeure sur le site à surveiller.
ajustement à la pente moyenne obtenue durant la Les figures 12 et 13, ci-après, illustrent bien la
période précédente considérée comme période légèreté des dispositifs de mesure équipés de ces
de référence. types de capteurs.
La connaissance à tout moment de l'intervalle 5.2.- Réseaux de surveillance
de confiance, lié à la droite de régression, permet,
en outre de déclencher une première alarme - Pour la télémesure simple, chaque capteur est
ponctuelle lorsqu'un point s'en écarte. relié par un câble blindé (voir figures 12 et 13) à
une boîte de raccordement placée dans un petit
- dans le deuxième cas (figure 10) l'analyse est local, une armoire, une tête de puits, voire une
effectuée sur une suite de mesures. Le diagnostic simple buse de ciment. La mesure consiste alors

^^^^^^^^^^^^H^^SH^^^^^^^H^H^H^^^^H^HH^^^^I^K^HHH^^^^^^^^^^^S^^^I
j
|^|^^BHH^^^^KaiHi^«MMK9BH9Kiiiil^^^^^^^^^^w;^^^^^^^H^^^^l^^W^i)Ksa

Fig. 11.-Agauche, un capteur électromagnétique et son oscil- Fig. 13.- Capteur d'expansion en pilier de carrière à Mont la
lateur - A droite, un capteur réceptif Ville (60)
Left, electromagnetic sensor and oscîllator - Right, receiving Expansion essor on pillar in a quarry Mont-la-Ville
sensor

Fig. 12.- Capteur de convergence en cours d'installation à Fig. 14.- Puits de mesure du tunnel des figassons
Lille dans une petite carrière souterraine (59) Measuring shaft of Figassons Tunnel
Convergence sensor being installed in Lille in asmall under-
ground quarry

184 TOS
j Dsfa fe yoàfhagg rfg fa carrière
i

CVt(2mia\ 0000

doterto'.
Carte APPLE tt analo&qye
relais Horloge . aigiUI ——s-——— CV4
sortie
48' K 1S miss

Interface • filiœentetiai des capteurs

Itione têlêohoniatte
RS 232

ouverte
1
MODEM
I
—————

OiP
L_ ———— _ r _ — ______ 1
i
F/g. 15.- Puits de mesure du tunnel de Figassons : détail de —————t _. _ ——————1 Autre site
T
l'installayion avec faisceau de câbles, la boîte de raccorde- 1
î
ment et ohmètre de mesure r————-±~——i
Measuring shaft of thé Figassons Tunnel : Détail of thé instal-
lation with thé câble bundle, connecting box and ohmeter

à raccorder un ohmmètre digital sucessivement à


chaque paire de bornes et à lire chaque fois la
valeur de la résistance du circuit correspondant.
Les figures 14 et 15 montrent un exemple de ce
type d'installation relativement rustique.
• Pour la télésurveillance, plusieurs typesd'ins-
tallations sont possibles. F/g. 16.- Télésurveillance en carrière - Exemple d'organisa-
• Chacun des n capteurs est relié à une boîte de tion du système automatisé
connexion locale, de laquelle part un câble à n Remote inspection in a quarry - Example of organization of
paires de conducteurs vers l'ordinateur central thé computer aided System
situé au PC de l'installation.'Ce type de réseau est
le plus ancien et peut encore convenirdans le cas 5.3.- Mode de traitement des mesures
d'une installation unique située à proximité du
chantier surveillé. Quel que soit le mode d'ajustement utilisé
(linéaire ou parabolique) la mise en œuvre effec-
• Chacun des capteurs est raccordé à un poste tive des techniques d'analyse par la méthode du
local comportant soit un micro-ordinateur, soit gradient montre qu'il est nécessaire de résoudre
un système à carte EPROM, qui est lui-même relié préalablement un certain nombre de problèmes
par une simple ligne téléphonique au PC de l'ins- pratiques, relatifs à la périodicité optimale des
tallation. Ce système, dont la figure 16 donne un mesures, au nombre et à l'implantation des points
exemple, est particulièrement bien adapté à la de surveillance, au choix des seuils de risque
surveillance de chantiers multiples et très
dispersés. acceptés (alarme à tort ou défaut d'alarme) etc%

Poste Central De Surveillance


(s]

Ordinateur
de
Traitement

F/g. 17.- Le réseau de


Carrière !Tétaa d" pults surveillance de la
Communauté Urbaine de
Lille - Schéma de principe

The monitoring network of *


thé Communauté Urbain de
Lille- Theoretical scheme

Cannai de Convergences

TOS 185
En ce qui concerne le traitement des mesures
proprement dit, les techniques ont également REFERENCES
évolué. Jusqu'en 1984, chaque nouvelle mesure
(une ou deux par jour en pratique) était immédia-
tement prise en compte et son arrivée déclenchait
immédiatement le processus d'analyse. En 1985, 1 - JOSIEN J.P.
la Communauté Urbaine de Lille (CUdL) a adopté Surveillance de la stabilité d'une exploitation
pour la télésurveillance des carrières souter- par des mesures de déformation. Choix d'une
raines qui sous-minent les voies publiques, une méthode d'alarme. Annales des Mines n°3, mars
technique un peu différente: chaque capteur est 1977, pp.51-62..
interrogé toutes les heures, et les résultats obte- 2 - BAROU S.
nus sont stockés sur cassette. A minuit, l'ordina- Le SYALEB, ou comment prévoir les éboule-
teur central dépouille toutes les mesures, apporte ments miniers? Industrie Minérale, les techni-
éventuellement les corrections nécessitées par ques 11—81, novembre 1981, pp. 669—77
des variations de température, de tensfon d'ali-
mentation, etc. et retient, comme valeur de la 3 - GLORIES P. et DEJEAN M.
journée, celle quia été la plus souvent rencontrée Télésurveillance des ouvrages de génie civil et
à condition qu'elle apparaisse au moins cinq fois miniers. Mise au point des essais du dispositif
(sinon un_calcul de moyenne peut être effectue). Cerchar à la Mine de Rochonvillers. Industrie
Une autre originalité du réseau de surveillance Minérale, les techniques 3-83, mars 1983,
mis au point par la Ç^dL en liaison avec le Cer- pp.131-7_
char, est qu'il est intégré dans un ensemble beau- 4 - ARCAMONE J, SCHROETER P. et DEJEAN
coup plus vaste, recueillant, en particulier, toutes M.
les" informations relatives à la voirie urbaine. Développement récents dans le domaine des
La figure 17 montre le schéma du principe de affaissements miniers en France. Industrie Miné-
l'organisation du réseau de surveillance des car- rale - Mines et Carrières - Les techniques août-
rières de la CUdL. septembre 1986, pp. 304-310

CONCLUSIONS ANNEXE

Les techniques actuelles de mesure de défor- REFERENCES DES FOURNISSEURS OU


mation se prêtent bien à la surveillance des FABRICANTS DES MATERIELS UTILISÉS
ouvrages et en particulier à la surveillance des
anciennes exploitations abandonnées. La
convergence des épontes, l'expansion des piliers
et l'ouverture des fractures constituent les signes
d'évolution qu'on cherche le plus souvent à - Capteurs de déformation électromagnétiques
détecter et à mesurer. COB
Dans ce domaine, la télémesure et la télésur- COYNE ET BELLIER
veillance apparaissent comme source de gros 5, rue d'Héliopolis 75017 Paris
progrès : - Capteurs de déformation résistifs linéaires, type
RECTI.H.12 (linéarité 0,1%)
- dans le domaine de la sécurité, elles permet- M C B,
tent de limiter considérablement les visites des 11 Rue Pierre Lhommé - BP 65 -
types d'accès difficile, pénible ou dangereux. 92404 - Courbevoie
L'expérience montre qu'une visite de contrôle - Convergencemètres, extensomètres,
annuelle suffit pour assurer la maintenance d'une - fissuromètres
installation.
CERCHAR INDUSTRIE
- au plan économique, l'allégement du matériel BP 02 - 60550 Verneuil-en-Halatte
(capteurs, éléments informatiques) conduit à - Câble quatre Etoile - Type BLA renforcé
réaliser des systèmes de télésurveillance plus fia-
bles, moins encombrants, et s'accommodant, de SILEC
ce fait, de conditions d'installation plus rustiques 64 bis, rue de Monceau 75008 Paris
et donc moins coûteuses. - Multimètre digital - 4 1/2 digits (télémesure)
- 0,03 % de précision de base en continu
Dans un proche avenir, l'amélioration des tech-
niques d'interprétation des données et les possi- MB ELECTRONIQUE
bilités de regroupement des réseaux de BP 31 - 78530 Bue
surveillance sur un même poste central devraient - Systèmes automatique de traitement et
encore accroître l'intérêt de la télésurveillance. d'analyse
Dans certaines exploitations en activité, comme - (élésurveillance)
les mines de fer de Lorraine, le SYALEB permet - micros processeurs APPLE
déjà de contrôler ponctuellement les opérations - ou systèmes type EPRON
dedépilage. Il convient maintenant d'envisager le
développement de la télésurveillance en continu
pour certains ouvrages miniers importants sou-
mis à l'influence d'exploitations voisines.

186 TOS
Elargissement du tunnel de Boulainvilliers
lot n 13 de la liaison V.M.I.

P. FAUVEL
Département des ouvrages d'art de la SNCF

PRESENTATION GENERALE

La liaison Vallée de Montmorency - Invalides


(V.M.I.), nouvelle branche de la ligne C du RER
exploitée par la SNCF permettra la desserte des
arrondissements ouest de Paris et de la Vallée de
Montmorency, secteur peuplé de 250.000 habi-
tants situé au nord de l'agglomération parisienne.
Les travaux consistent à créer une ligne entiè-
rement nouvelle de 2,5 km sur le territoire de la
commune de Saint Ouen et dans le nord de Paris,
et, ailleurs, à réhabiliter des plates-formes exis-
tantes avec adaptations d'ouvrages pour le
besoin de l'exploitation future. Les travaux rela-
tifs au tunnel de Boulainvilliers exposés ci-
dessous sont un exemple de ce genre
d'adaptation.
Ils sont nécessaires à la remise en service de la
gare désaffectée de Boulainvilliers dans le
16ième arrondissement de Paris: ils concernent
l'élargissement de 9 m à 13 m d'un tunnel
implanté sous des immeubles situés le long de la
rue de Boulainvilliers. Conîigu à la gare actuelle-
ment en tranchée, cet aménagement permet l'al-
longement de 70 m des quais existants sans
lequel ils ne pourraient recevoir les trains de Fig. 1 - Situation du projet
200 m qui desserviront la ligne. Project location

Fig. 2 - Perspective aérienne Fig. 3 - Coupe le long de la rue Singer


Air view Section along thé Singer street

TOS TUNNELS ET OUVRAGES SOUTERRAINS N° 82 JUILLET - AOUT 1987 187


Injections

Fig 4 - Tête du tunnel et immeubles de la rue Boulainvilliers


Tunnel portai and buildings on Boulainvilliers Street

La réouverture de la gare nécessite aussi la


rénovation du bâtiment, la couverture de la tran-
chée et son aménagement en espace piétonnier,
et la construction, sous la rue Bois le Vent, d'une
correspondance pour relier la gare SNCF à la
station de métro de la Muette. Ces travaux, objet
d'autres marchés, ne sont pas décrits dans cet
article. Seuls ceux relatifs à la partie de corres-
pondance située sous l'emprise du tunnel ont été
inclus dans le marché de l'élargissement auquel
ils se sont intégrés.
Le caractère urbain du chantier, accentué par la r o i i
une couverture inférieure à 7 m et qui ne dépasse
pas 3 m sous les fondations d'immeubles a pré-
sidé à la conception des travaux dont le souci Fig 5 - Phasage général General schedule
constant a été de limiter les tassements.
argileux d'épaisseur réduite (1,50 m) surmontant
GEOLOGIE ET DONNÉES RELATIVES
les fausses glaises qui sont une argile noire et
A L'ANCIEN TUNNEL
compacte, relativement plastique. C'est dans ce
niveau qu'à été construite la galerie de corres-
La surface est occupée par les remblais des pondance sous le tunnel.
anciennes exploitations de calcaire grossier à Sables de Cuise et fausses glaises, siège d'une
ciel ouvert établies à Passy au siècle dernier. Le nappe qui baigne la base du tunnel, constituent
calcaire grossier moyen sous-jacent, dans lequel un aquifère complexe présentant de grandes
a été creusée la voûte du tunnel, est de consis- variations de perméabilité. Moyenne dans le
5
tance sableuse semblable à celle des remblais sable (10-* à 10- m/s), elle est beaucoup plus
eux mêmes constitués des stériles de carrière. faible (10-7m/s) dans l'argile, y interdisant prati-
Les piédroits ont été construits dans le calcaire quement toute injection.
grossier inférieur composé d'une succession de L'ancien tunnel a été creusé en souterrain, de
bancs de résistance variable dont certains peu- façon tout à fait traditionnelle en sections divi-
vent être très durs. La valeur la plus forte mesurée sées. Sa maçonnerie de calcaire est très saine
au cours des travaux a été de 614 bars. Le radier mais son contact au terrain présente localement,
se situe dans les sables de Cuise, matériau fin et en piédroits des décollements.

188 TOS
COUPE TRANSVERSALE Répartition des moments
. Principe de ferraillage _

Hawaii ma» 1587 I m

F/g. 6 - Coupe type


et courbe des
moments
Standard section
and moment curve

défavorable. La première phase, relative à la


CONCEPTION DE L'OUVRAGE ET DE situation initiale a permis d'étalonner les hypo-
LA METHODE D'EXECUTION__________ thèses, notamment la poussée des terres au
Généralités repos. Les cinq suivantes concernaient des situa-
tions provisoires: creusement d'une galerie laté-
Le contexte général a conduit à adopter un rale, creusement de la deuxième galerie latérale
phasage permettant l'application d'un ensemble celle d'en face étant bétonnée, ouverture de la
de principes reconnus efficaces pour réduire les voûte existante avec mise en charge des cintres,
tassements: amélioration préalable des terrains même phase avec un accroissement des charges
par injection, mise sur cintres lourds du tunnel et la prise en compte d'un éventuel défaut d'appui
existant, excavation par petites parties relayée au de la voûte, piédroits et voûte bétonnés avec un
plus vite par un soutènement rigide, fermeture module de béton à court terme. Enfin l'ouvrage
rapide de la structure définitive par le revêtement définitif complet a été calculé avec les caractéris-
et injections de bourrage immédiates. tiques à long terme.
Les rabattements de nappe et les reprises en Les contraintes dans les soutènements métalli-
sous œuvre de structure ont en outre été pros- ques ont été faibles (12000 t/m2) car ce sont les
crits. Ce dernier point nécessitait donc qu'avant sévères critères de déformation locale que le
l'exécution de la voûte, ses assises fussent déjà projet s'est imposé qui ont justifié les structures
réalisées, d'où l'idée défaire les piédroits à partir provisoires constituées de deux cintres HEB 300
de galeries latérales au tunnel existant; les démo- accolés tous les 1,50 m en voûte et d'un cadre
litions de ce dernierétaientainsi réduitesdans un HEB 300 tous les 0,75 m en galeries latérales.
premier temps et n'intervenaient que pour la
construction de la voûte et du radier. Les contraintes calculées dans l'ouvrage défi-
nitif ont été également faibles, mais la valeur de la
Le respect de ces principes, définis dès l'avant traction par endroits ainsi que les masses impor-
projet par la SNCF, devait être d'autant plus strict tantes de béton favorables au retrait ont conduit à
que les contraintes de tracé et de profil en long armer le revêtement.
imposaient à l'ouvrage une position lui conférant
des terrains de faible raideur aux appuis et une
géologie en couverture peut encline à limiter les
tassements. La faible couverture de l'ouvrage
existant ne pouvait être encore diminuée, si bien
que l'ouvrage neuf a une forme inévitablement
surbaissée favorable aux efforts de flexion en
voûte et qu'il a fallu soulager par des encastre-
ments massifs en piédroits
Calculs
La faible rigidité du terrain, sa f facturation et sa
hauteur de couverture ont orienté le choix vers
une méthode aux réactions hyperstatiques avec
un report intégral des charges (terrain, immeu-
bles, circulation routière) sur l'ouvrage.
Sept phases, calquées sur celles des travaux Fig. 7 - Mise sur cintres lourds du tunnel existant
ont été calculées pour le cas de charge le plus Instalment of heavy ribs in thé existing tunnel

TOS 189
COUPE TYPE INJECTION UHtUl

F/g. 8 - Coupe type


des injections
Standard sections
of injections

EXECUTION DES TRAVAUX

Mise sur cintres lourds du tunnel existant


Des cintres«Standard»lourds,dont la SNCF pos-
sède un stock, ont été mis en place sur ce chan-
tier. Ils sont constitués d'un ensemble de profilés
HEB 300 boulonnés entre eux et leur géométrie
s'adapte à celle du tunnel par des cales biaises
interposées dans les assemblages. Sur ce chan-
tier, ils ont été accolés deux à deux pour libérer
un espace de travail suffisant en voûte. Ils repo-
saient au sol par l'intermédiaire d'une longrine et,
au droit des niches d'attaque des galeries laté-
rales, pouren ménager les accès, sur un dispositif
de pontage.

Injections de terrain
Les injections étaient destinées à améliorer
l'assise du futur ouvrage et à rendre plus aisée
l'excavation en voûte. Dix mètres de chantier ont
servi de plot d'essai au début des travaux, ce qui a
permis de fixer l'ensemble des paramètres. Les
injections de bentonite ciment ont volontaire-
ment été limitées en voûte pour éviter les soulève-
ments, mais le mauvais comportement du terrain
s'étant manifesté dès les premières démolitions
côté Ermont, il a fallu lui assurer un minimum de
consistance par une campagne complémentaire
à base d'un gel dur de sillicate de soude.

Exécution des piédroits


Les contraintes imposées étaient que les deux
galeries latérales ne doivent pas se faire face sans F/g. 9 - Bétonnage des piédroits dans les galeries latérales
que l'une au moins soit bétonnée et que leur Concreting of sidewalls in a latéral gallery
bétonnage devait suivre l'excavation à moins de
12 m. Le phasage devait donc respecter ces Exécution de la voûte et du radier
conditions tout en libérant rapidement une zone Les cintres lourds étaient déposés au cours de
permettant l'attaque de la voûte au plus tôt. Cha- la progression de la voûte réalisée par plots de
que longueur élémentaire de 12 m de galerie a été 1,50 m à partir de deux attaques simultanées se
réalisée à partir d'une niche creusée dans le revê- dirigeant l'une vers l'autre depuis les extrémités
tement du tunnel existant. Les 6 plots de piédroits du chantier. Deux coffrages de voûte ont donc été
situés dans la zone particulière de 9 m sur utilisés. La démolition de la voûte existante était
laquelle une plus grande ouverture du tunnel immédiatement suivie d'un soutènement consti-
existant interdisait les galeries latérales ont éga- tué de profilés HEB 160 disposés tous les mètres
lement été réalisés chacun à partir d'une niche. longitudinalement au tunnel. Des tôles de blin-

190 TOS
dage étaient nécessaires par endroit à la sécurité
des mineurs mais elles étaient de toute façon
associées à du béton projeté les rigidifiant et les
colmatant en vue du bourrage d'extrados.
Dès qu'une longueur de voûte de l'ordre de 12
m était terminée, le radier se faisait par plots de
6 m.
L'ensemble de ces mesures techniques avait
pour but de limiter les tassements en surface
dommageables aux immeubles. Les mesures
quotidiennes d'altimétrie, effectuées par l'entre-
preneur, ont permis de constater que les tasse-
ments réels sont restés dans l'ensemble
inférieurs à 15 mm. Trois points sur 47 mesurés
ont atteint 20 mm. Une analyse de l'évolution des
F/g JO - Attaque d'une galerie latérale à partir d'une niche tassements a montré qu'ils ont progressé réguliè-
Heading of a latéral ga'lery from a recess rement dès le début des travaux de démolition
PHASAGE GALERIES /PIEDROITS sans qu'aucune phase particulière n'apparaisse
comme une cause prépondérante.

t^.r^— 3r-3I

Terrassement, Blindage , Booa-age


F/g J3 - Blindage en voûte Vault timbermg

F/g J J - Phasage des galeries latérales


Schedule for thé latéral gallenes

F;g 12 - Coffrage de la voûte Fig 14 - Soutènement après démolition d'un plot de voûte
Vault coffenng Support after démolition of a vault section

TOS 191
F/g 75 - Terrassement de la galerie de correspondance F/g 16 - Galerie de correspondance; étanchéité membrane
sous radier Correspondence gallery, sheet waterproofmg
Invert earthworks m thé correspondence gallery

Galerie de correspondance sous radier En conséquence, les démolitions et les terras-


sements dans les bancs durs du calcaire grossier
Elle a été réalisée en début de chantier à partir se sont faits avec l'utilisation permanente d'un
d'une tranchée blindée depuis le radier du tunnel BRH 125. Les vibrations émises ont fait l'objet de
existant. Son terrassement dans les fausses mesures sur les constructions environnantes
glaises non traitées, sous une hauteur d'eau de 4 pour apprécier les nuisances occasionnées aux
m s'est révélé pénible et a demandé plus de temps riverains. Il a été observé qu'à 5 m de l'engin, les
que prévu. Avant bétonnage une étanchéité risques de dégradation étaient très faibles puis-
membrane a été mise en place. que les vitesses particulaires n'y excédaient pas 3
Démolitions et terrassements dans le calcaire mm/s ce qui est est admissible pour des fré-
grossier quences relativement basses.
L'excavation par machine à attaque ponctuelle
n'était pas envisageable, dans les galeries laté-
rales, car aucun engin de chantier de dimension
adaptée n'avait la puissance nécessaire à vain-
cre la dureté des matériaux. De même, de gros
engins n'étaient pas utilisables en voûte puisque Les travaux ont été confiés à l'entreprise Bouy-
le chantier, très court, devait comporter simulta- gues pour une durée de 16 mois à partir du début
nément l'ensemble des tâches sur les 70 m de 1985 et sont aujourd'hui achevés.
longueur de la zone de travaux.

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Rapid excavation and tunnelling
Conférence

Pierre DUFFAUT

La 8e réunion portant ce titre s'est tenue à la témoigne de la vitalité des travaux souterrains
Nouvelle Orléans les 15,16 et 17 juin 1987 suivant aux Etats Unis et se veut aussi plus ouverte sur
le rituel inauguré en 1972 à Chicago; elle l'étranger. Le tableau 1 permet d'en juger :

Etats Amérique Australie


Canada Afrique Asie Europe Total
Unis Latine du Sud

participants 455 40 21 11 2 8 65* 600


communications 52 4 0 4 1 2 17 80
ouvrages 25 3 0 3 1 0 8'" 40

* Allemagne 14, Norvège 10, Royaume-Uni 10, ** Tunnel sous la Manche, LEP, métro de Lyon,
France 8, Suisse 7, Italie 4, Suède 4, Autriche 3, métro de Vienne, tunnel routier de Bergen, tunne-
Espagne 2, Danemark 2. lier en Italie etc...

TABLEAU 1: Répartition géographique approximative des est mentionné dans une communication japonaise sur les
participants des communications et des ouvrages cités (à boucliers à pression de terre).
l'exclusion de mentions brèves par exemple le métro de Lille

R i . 4 50m
R]»!-SOm
Hj.350m

FA>37-886 m2
F:«26-S75m2

Fig. 1 - Profil en travers d'un tunnel à une voie Profil en travers d'un tunnel à deux voies
Sîngle-track tunnel - cross-section Twin-track tunnel - cross section

194 TOS
Il nom du Tunne* cts,tn erre onguent
constructeur iOtirriJ* @f
'°',"'™™ îerrd>n
moyen ti
r" rf

44 Mont Macdonald Robbins 6.8 8230- 233 qua.î/.tes


45 Milwaukee Robbins 985 6245 244 48 dotonnes
Robbins 5.8 1 740 207 503
Jarva 24 2054 186 293
46 Ca'averds Robbins 55 129 356 66 cnsta'hn
Jarva 43 21 275
47 Montréal RoDbins 467 5683 275 Sr,;.'e
5 Suisan RoDbms 432 63 41 71 g'r*
72 Ambach Aras Copco Jana 39 135 83 do vn le
73 Bergen RobBins 78 324-38 305 cristallin
74 LEP Wirth 45 20 282 n o»d»se

TABLEAU 2 Principales données de onze tunnels creuses au 'L'autre attaque de ce tunnel le plus long d'Amérique a été
tunnelier creusée a l'explosif

La grande majorité des exposés développait routiercirculairedediamètreintérieur19,2 m (fig.


des études de cas concrets, avec un grand détail 2) L'auscultation de ce chantier mérite une men-
dans la description des solutions retenues et tion spéciale.
dans l'analyse des performances ou au contraire Deux tunnels ont vu leur section retouchéeà par-
des incidents souvent avec des précisions sur les tir du cercle fourni par le tunnelier: au tunnel
marchés et les contentieux. Pour cette raison les ferroviaire du Mont Macdonald, tunnel à voie uni-
compte-rendus constituent une documentation que , le cercle fournit la calotte et un stross de 15
de premier plan pour les entrepreneurs qui peu- mj environ est tiré ensuite. Les deux tubes du
vent se trouver dans des cas analogues. Par rap- tunnel routier de Bergen sont élargis à 8,5 m au
port aux réunions européennes on notera que les niveau du radier.
maîtres d'ouvrage s'effacent devant les acteurs
des projets; des maîtres d'œuvre et des entrepre- Un petit nombre d'exposés avec des préoccu-
neurs signent la plupart de ces communications. pations plus théoriques, sur l'usage des clas-
sifications des massifs rocheux, sur la maîtrise de
la convergence par boulonnage, sur l'étude au
A signaler tout particulièrement les nombreux laboratoire des performances des molettes. Pour
chantiers à tunneliers en terrains très variés, un tunnelier donné, il y a une roche optimale et
tableau 2, ainsi que les boucliers pour terrains une seule, si la roche est plus dure la poussée
meubles. Mais les méthodes «traditionnelles» ne limite la pénétration, si elle est moins dure, c'est le
sont pas entièrement abandonnées : la mécanisa- couple, il en ressort que pour les roches dures il y
tion d'un chantier en Norvège a permis un avan- a un diamètre minimum en dessous duquel le
cement de 3 volées de 3,1 m par poste en terrain creusement mécanisé n'a pas une bonne
dur cependant qu'à Vienne la méthode autri- efficacité.
chienne reprend l'avantage sur les boucliers (fig.
1 ) et qu'à Seattle 24 galeries jointives remplies de Enfin plusieurs exposés vantaient les mérites
béton permettent le présoutènement d'un tunnel de méthodes ou de produits relativement nou-
veaux en général avec des exemples à l'appui. On
peut distinguer deux cas suivant que l'introduc-
tion aux Etats Unis est déjà faite mais qu'il faut
encore lutter contre les réactions de rejet, par
exemple les voussoirs préfabriqués et les tubes
de béton précontraint, par exemple aussi l'injec-
23 m
tion et les membranes d'étanchéité, le cas le plus
net étant celui de la nouvelle méthode autri-
chienne désormais bien implantée, notamment
au métro de Washington - ou bien que les techni-
ques ne sont pas encore introduites; les micro-
pieux d'origine italienne et le jet grouting
d'origine niponne sont ainsi recommandés par
des auteurs autrichiens et italiens, le béton pro-
25 a m
jeté à «microsilice» et fibres d'acier par un améri-
cain probablement Scandinave.
Les puits ont justifié de nombreux exposés,
pour leur creusement et leur soutènement, et
pour la lutte contre l'eau, soit pour des applica-
tions hydroélectriques, soit pour des mines (Aus-
tralie, Afrique du Sud), soit pour l'accès aux
futurs stockages de déchets radio-actifs. Quel-
ques puits de grand diamètre, jusqu'à29,3m mais
de profondeur modeste, et au contraire beau-
coup de raise boring, dont un à l'horizontale dans
Fig 2 - Phase d'excavation un barrage en béton qui n'aurait pas supporté la
Séquence of dnft and bench excavations poussée des grippeurs d'un tunnelier.

TOS 195
Les réparations et modifications d'ouvrages en rocheuses canadiennes, le tunnel routier de
service tiennent une place appréciable, par Seattle déjà cité, les émissaires de Milwaukee
exemple la rainure d'aération ajoutée aux puits (après ceux de Chicago), les métros de Vienne,
inclinés des excavateurs de crue du barrage Lyon, Washington etc... et bien entendu l'anneau
Hoover. du LÉP. Ils présentent aussi les grands ouvrages
Les conditions géologiques tiennent une souterrains de demain, le tunnel sous la Manche
grande place dans beaucoup de communica- et les dépôts de déchets radioactifs.
tions, qu'il s'agisse de roches dures, de roches Une séance spéciale de PAmérican Under-
tendres ou de roches meubles. La structure des ground Space Association était consacrée, hors
formations superficielles est clairement évoquée programme à ce sujet. Les Etats-Unis poursui-
comme une donnée essentielle de nombreux pro- vent les études sur 3 sites - dans le sel, dans le
blèmes concrets. Les sables silteux et argileux , basalte et dans un tuf volcanique. Des progrès
moins étudiés jusqu'ici que les sables et les considérables sont jugés nécessaires dans les
argiles sont l'objet d'une synthèse intéressante. tunneliers, dans les techniques de fonçage et
L'eau souterraine et sa maîtrise constituent un d'étanchement des puits, et dans les moyens
des vingt chapitres de la conférence.. d'auscultation du massif rocheux. L'assurance
qualité est considérée comme le passage obligé
La nouveauté de la conférence 87 était certai- vers le succès, à condition que les aspects
nement la nouvelle machine Robbins, Mobile concrets ne soient pas occultés.
Miner.expérimentée dans la mine australienne de
Mont Isa où elle trace des galeries rectangulaires
de portée 6,5 m et hauteur 3,7. C'est une machine Annexe : Liste des communications concernant
dont les molettes sont portées sur une roue ver- des ouvrages français (ou assimilables)
ticale de diamètre 3,7 m qui oscille pour battre N° 39, page 611 par S. Babendererde (Hoch-
tout le front. Elle rappelle ainsi le principe des tief), Underpassing thé Rhône and Saône in
machines Atlas Copco d'il y a 15 ans. C'est une Lyon, with an hydroshield and extruded steel
machine relativement légère, 107 tonnes seule- fiber concrète lining.
ment, d'une puissance de 375 kW, intermédiaire
entre les tunneliers pleine section classique et les N° 57, page 294 par C. Laughton et F. Dieu
machines ponctuelles. Le prototype a atteint 9 (CERN) Shaft sinking in difficult ground condi-
mètres par jour avec un coefficient d'utilisation tions for thé LEP project, Geneva.
de 59% dans des quartzites. N° 71, page 1208 par P. Matheron (Trans-
En résumé et malgré l'absence des ouvrages manche Link), The Channel Construction
d'Amérique latine et du Japon, les comptes ren- method and logistics
dus apportent un bon panorama des grands N° 74, page 1234 par J. Mauboussin (Fouge-
ouvrages d'aujourd'hui, parmi lesquels le tunnel rolle) Mechanical excavation at LEP project for
ferroviaire du Mont Macdonald dans les CERN, Geneva

ETANCHÉITÉ DES JOINTS DE REPRISE DE BÉTONNAGE.

«Water- Stop;
»escritles

*•*"

« n sut tous les produis


» J^laSodétéDE^
i Nom-
société -
^dresse -
d'expérience

196 TOS
TUNNEL PRINCIPAL DU LEP (CERN)
1985 - 1986
Pays de Gex -Canton de Genève (Francs - Suisse)
14,680 Kms fores a l'aide des Tunneïers n°1 et 2 en 0 4,50 m

I - DEFINITION DES TRAVAUX

Maître d'Ouvrage : OAgan4.4a.tion EuA^jiéenne pou-ï £a Objet des travaux : Réo£t4a-f.i<m d'un omieou LEP (Loâge E&ct*on
Recfte-îche Nuc.tiaJ.Jie. (CERN) Po-5-itfton CoUideAl quaAi eùcu&tûe de 26 Ka de,
Maître d'Oeuvre : CERN toiiguejiA & 3,80 m inti.nieM faini ; pente de
0 à. 1,42 î. te pto/et inclut égo^eraent un
Entrepreneur : Groupement EUR0LEP !1S de ê 5 m à 23 m) et de cfeorab4e4
fÛUGERÛLLE f fiance. (irandofowe) , P. HÛLZUMIN (RFA), à attaque. ponciue£te Be^t£atta, PauAat
ASTALPI \ltalie.}, EOTRECAWAIES (Espagne)
RÛTHPŒT2 UeNHARP !Su-i44ei.
Délai contractuel : 56 moi* (leA Septembre 1983 ou 30 Avnit. 19SS)
Financement : CERN - Iabo-ïat04.te Européen de
Physique. dt4 Nombre de poste et durée : 3 po^te^ de S !ieu*e4, 6 jO
Montant : - J600 MFF I 7986) : Gétt-ie Civil LEP
- 4000 MFF ( !98é) : Tofotité P/lo/et Effectif chantier : MtuU $50 Ou.vniVit> + 100 ETfM lit
Koye.il : 750
II - CARACTERISTIQUES DES 2 MACHINES M' 1 ET 2 Diamètre : 4,50 m Longueur s 160 m
Constructeur : BIRTH Enk<Lte.nz (RFA) Poids : 185 t (fête + double, jupe)
Type des machines : T8 IV~E double jupe. Course de forage s 1 ,10 m (1,30 m moxi
Puissance î . a la tête : 4 X 132 * 528 KW outils : 34 mole.tt£4 à Aimple. disque.
. totale installée s » 890 KW
Guidage i Ltl&eA * ra*MOpîOce44euA
Vitesse de rotation : 10 tA/Bîn
Jupe = double yupe 0 4,50 m de 20 am d
Couple moteur : ^000 kg.m
Equipements i De.pouAAieAe.uA humide. à fa. tête (240 m'Imn}
Poussée s 460 tonne4 ChaAiot d ' atime.ntation de. vou4.40-t.k4
Ancrage : 4 patin4 de 21 tonn<u> Poub£e ê^ecteuA à ventouse
(débattemenf de 255" et couAie de 5 m]
de. iempti-t>Mge. moAtitu de. eÀmtnt

III - ORGANISATION DU CHANTIER

Méthodes d'exécution : Oteu4ement paA de 1,20 m et mite, en p&tee en continu totu, ou deMiêAt. ta. jupe, d'un anneau de
en béton.
Marinage : Ke.pn.i4e. dej, diblaÂ4 au &*ont pan deux, convoyeu*.* à bande, évacuation paA ttain de. 5 befitine.*, ttan^^wt paA
convoyeur dan* benne^de 16 m', ex.Viac.tion du puitb pa/i poétique, de. 40 tonnes, stockage, fiêmie. et évacuation pa*
soutènement , Anneau de SvouMoU* béton type. BOWWA de 0,10 m d'épeuweta de 160 kg unitaiie. (fxe.fabMc.ation à 80UR6ÛIW)
" €'auanceme'l< d" »«»"*" *«^e««. ln««o«« dde «
Revêtement s Anneau béton de 0,20 m d'épaiAieu* à f'a^de d'un codage méfattcçue voûte te£e-4cop^que CfBK, faétonnaqe
a£téA^euA du
Entretien : Minimum tou4 le* ma.ti>U>

IV - RESULTATS DU CHANTIER

COUPE TYPE
Machine 1 1 2
excavation I..50
Tronçon Point 1 à 2 Point 6 à 4 Point 8 a 6
28/2/85 au 4/11/85 au 19/8/85 au u int béton _
Dates
26 /7/85 22/8/86 22/7/86
Longueur forée 2480 m 6100 m 6100m
Coef. d'utilisation 32,50 % 36,50 S 29,38 t
oussoirs préfabriqués
béton ép. 0,10
Vitesse maximum par
.poste 20,40 20,40 2 1,60
_}our de travail 45,60 49,20 59,10
.mois 720 749 794
anneou intérieur
béton ep 0.20
Vitesse moyenne par
.mois 497 m 635 m 550 m
. 3Our 18,80 m 28,50m 23,40 m

Incidents particuliers : Su* tunnefieft Z f«é4ence


_Travaux particuliers
. ,, :
4uA 400 m (Septembre et Ocfcûte 85)
7>on4|je4t Mocfune N°ï du po^nf 2 ou point Géologie - JSégtechnique
(août - ocf. 85).
Hc = 30 à 125 m (80 m mo^en)
du baMiii témanique constituée d' U ne a^teAnance de tentiUu
horizontales de. g*è4 du*4 et c.ime.ntiA à. mannes tnù tendues.
Rc = 10 à 60 MPa
RTb •= 0,5 à 2,5 MPa
Outeté .- 6 à 9 pts
Ab4O4-tv.it & : 0,3 à 0,4 pta
yatyog ,* J; »<£*,-**'<, f •<','•««?'

COUPE DES MACHINES


rErecfeur de voussotrs pConvoyeur Q bonde rVenhlgtion

Tête de Forage M patins d ancrage Voussoirs de radier


4 moteurs 132 Kw Venn de poussée
PROFILS EN LOSViG

Schéma général
du chantier
P1 P8
Tunnelier 1 m»/*

FRANCE

Fernev-Voltaire t/jj

GRAPHIQUES O AVAEMCEMEIMT
TUNNELIER 2

Transfert du point 2 au point 6 et montage


TUNNEL PRINCIPAL DU LEP (CERN)
1985 - 1987
Pays de Gex -Canton de Genève (France - Susse)
4,706 Kms fores a l'aide du Tunnelier n° 3 en 0 4,50 rn

I - DEFINITlOt4 DES TRAVAUX


objet des travaux : Réalisation d'un anneau LEP {Lange. Electron
Maître d'Ouvrage s Organisation Européenne pour ta. Position Colliderl quasi circulaire de. 16 Km de.
Recherche Huc.le.cUie. iCERNI longueur 0 3,80 ra inférieur é-«" / pente de
0 à 1,42 S. Le pro/ef inclut également un ensestfale de
M a î t r e d'Oeuvre : CERM puits US de 0 5 ra à 13 m 1 et de chambres souterraines
Entrepreneur ! Gnoupe.mt.nt EUR0LEP (machines à attaque ponctuelle Best£alia, PauAat
fOUGtROLLE France (mandataire I , P. HOLZIWN iRFAI, Alpine).
ASTAi.PI (Italie), EWTRECANAIES (Espagne)
RÛTHPLETZ LIENHARP Délai contractuel : 56 moi* \1«A Septeffiiwie J9S3 ou 30 Auril J9gg)

Financement : CERN - Laboratoire Européen de Nombre de poste et durée : 3 postes (le. % heu<îes,é/ /semaine IPS à P? )
Physique. des particules, 3 fo&tsj, de. S fcetfïea.S y/^enune (P2 à P3Î
Montant s - 1600 "FF l / 9 l é l •' Génie Civil LEP Effectif chantier : Hani 850 ouM-tM.4 * Iflfl ErAH et
- 4000 MFF ()9S£| : Totalité Pro/et Moyen : 750

II - CARACTERISTIQUES DES 2 MACHINES M* j Diamètre : 4 50 m Longueur i \6Q m.


Constructeur : BÏRTH Elke.le.nz (RFA) Poids : ;92 t Itête, bloc, moteur, ke.Uy, bouc.ii.eA, .touiemtiitl
Type des machines : TB IV-E ttandoAd
Course de forage i I,ÎO m {1,30 m moJU
Puissance s - à la tête. : 4 X 145 Kia * 580 Kw outils s 34 tno£ette4 à Aimpte. disque
- totale. inAtaliie. 100 KM Guidage : L&4M +
Vitesse de rotation : 7,36 tt/Wî
Couple moteur : 69300 kg, m
Equipements i PépouA4<fc*euA humide à la tite. (240 m j /mnl
Tousses : 776 £Oflfî£-6 convoye.ai d'alimentation t*eitti4 et pjso^i£â4 mttattt-
Ancrage : 3 X. 4 patitI-4 de Z0,5 tomVLft quiA , double. baaA de peâ|o/tation à Aie., éAecteiw cin
Pompe de gon^fage du bouton* (SBELEX)
6éton p*oje,tt

I I I - ORGANISATION D U CHANTIER

Méthodes d'exécution i C*ea4anent paA pa*6e4 de. 1 ,20 m e.t rai^e en place en continu en calotte d'un t^eilIXi métallique main-
tenu en pface à l'aide d'un pto^ilé métallique cintré et de 2 bouloiu, type. SWELEX.
Mannage i Reprise de-6 dibtait au &nont pot de.au conuoi/eut-s à bande, évacuation par t*ain de 5 beAline-4,
convoyeur daiu bennes de 16 m', extraction du puit pal portique de 40 tonnes, ^tocfeage trémie et évacuation pat
camions.
roétallique-s, pro^ilé-6 et boulons en calotte. Béton projeté de 0,!0 m ^ur toute la section.

Revêtement : Anneau béton co^jté de 0,20 m d'épai44eur à t'aide d'un courage métallique uoûte telwcopique CFBK, bétonnage
ultérieur du radier.
Entretien t Minimum Z heure-5 tou-5 tu matiiti.

IV - RESULTATS UU CHANTIER

Machine N* 3 COUPE TYPE

Point 2 à 3 ^excavation 4.50


Tronçon Point g ** 1
Dates -2/12/85 ou 25/OS/S6 au
„..
5/06/&6 2S/01/S7
Longueur forée 24SO m 2226 m
Coef. d'utilisation 22,41 î 25,72 S TO/gfg

Vitesse maximum par


.poste 16,25 m U m
-jour de travail 40 m 45,60 m
.mois 662 m 632 m

Vitesse moyenne par


.mois 410 m 459 m
. jour 17 m 21,60 m

Incidents particuliers : Pré-ience de méthane


Travaux particuliers :
l'uwtuoc'fii Machine. N°3 du. point 1 Géologie - Gêotechnique
au. point 2 par le point S du 9/06 au 22/0&/S6
Hc = 30 à 125 m (iû m moye.nl
Molasse du bassin léman-cque constituée d'une alternance de lentilles
de grès durs et cimentés à marnes très tendres.
. Rc = 10 à 60 MPa
. RTb , 0,5 à 2,5 HPa
Gtè.4 . Pureté : 6 à 9 Pts
. A&tastviié : 0,3 à 0,4 Pt5
COUPE LA IVIACHINE
10m 20 30
!
Pont de mise en place voussoirs-. Station de déchargement voussoirs

Convoyeur matériel de soutènement

i- 4 moteurs de 145 kw !—Vfaussoirs


Convoyeur a déblais -, Système de dépoussiérage -,

PS
Tunnelier 3 .f"'mm
P3

SJtlltX A
Schéma général P7
du chantier
————————

Tunnelier 3

PROFILS EN LONG

500 - —— —. -500
FRANCE

400 — - — - -

300 - — - - -300

TUNNELIER 3 -P8 à P1 TUNNELIER 3-P2 à P3


s I I 1M . 26/01/67 J
A 9 F Jonctian molass î - calcaire
s s d eau reduites —
J Transfert machine 5/0 S/86»-^ 7 J
1 Cône e^-^f
Jl ~ O
s
s
M ^- **^
n
N
25/08/86 •^^~~
A ^^ s a / ^ç^^T'
6
M 2/12/85
-^&
^^
;.<-" s s
A
îS'àfc* I
F
^ —'-$ "^ 6 Transfert machine du point 1 au point 2
J J
n Congé > par points du 9/06 au 22/08
D J i i i i
500 1000 1500 2000 2480 0 500 1000 1500 2000 22
Pi P2 PS
ETANCHEITE TARLON
Membranes PVC TRANSLUCIDES adaptées
à l'étanchéité des travaux souterrains
Les systèmes Tarlon ont été choisis
pour :
- Métro de LYON
- Métro de LILLE
- Tunnels autoroutiers : CHAMOISE et
VUACHE
- CERN de GENEVE (LEP)
- Opéra Bastille
- TGV Atlantique
- Grand Louvre etc...

69170 Tarare - France


sous-fluviale de LYON TARAFLEX Tél. 74054000 - Télex BAT X 340612 F
Etanchéité Télécopie 74050313
GROUPE[«JGERLAND

FOURNITURES MÉTALLIQUES
pour travaux souterrains et T.P.
DI Ani IPQ - «de garnissage »S 4 pour boulonnage
I-LMUUto . B pour foui|,es . de coffrage

S 2 bis S4

Entretoises en cornières type GESCORIAC


Voussoirs
Panneaux de soutènement et d'armatures
Boulons d'ancrage PREVOST
Bourres à la résine de soutènement
Plaques de Garnissage
et Cintres CINTRES METALLIQUES EN PROFILÉS
HEA - HEB - UPN - UAP - CORNIÈRES
GESCORIAC
Cintres
C H L
Métalliques CINTRES TH de fabrication UNIMETAL
Département pieux et soutènement
UIMIMETAL 58

Agences pour le Sud de la France


CINTRES RÉTICULÉS

CHAROUSSET frères Nombreuses références sur chantiers


Autoroutes, EDF, Canal de Provence,
Tunnels Routiers, Égouts,
Produits industriels et de Bâtiment Télé copie 78.24.89.72 Émissaires,
Métros, etc
130 rue de Sèze 69006 LYON - Tél. 78 52 80 15 + - Télex :300272 F
ÉTANCHÉITÉ DU BÉTON
PAR CRISTALLISATION

II s'agit d'un procédé complet de cuvelage comprenant l'imper-


méabilisation des surfaces, des joints secs et des défauts (fissures,
ségrégations, reprises défectueuses...)
XYPEX
XYPEX n'est pas une membrane étanche risquant de se décoller en
contre pression ou d'être percée mécaniquement. Le procédé
XYPEX rend le support étanche dans la masse par le traitement des
1 ) après l'application
défauts du béton (reprises, ségrégations, fissures) conformément à
Létanchéite est réalisée mais le notre cahier des charges, puis du traitement de la porosité par
béton reste saturé d'eau application en deux couches projetées donnant un aspect gris
béton.
Les constituants du béton, au contact de XYPEX et en présence
d'eau, vont produire des cristaux insolubles et permanents qui se
XYPEX développeront, par osmose, dans toute l'épaisseur du béton (et
notamment le long des fissures et des reprises traitées).
Cette cristallisation dans la masse a un autre avantage : le béton, ne
2) après plusieurs semaines contenant plus d'eau, devient insensible aux cycles gel dégel ainsi
Le front de cristallisation avance de
plusieurs cm Béton sec sur plu-
qu'aux atmosphères ou liquides corrosifs. De plus l'étanchéité n'est
sieurs cm pas altérée par une détérioration superficielle de la couche.

XYPEX - Application sur béton neuf ou ancien.


- Intrados ou extrados
3) après plusieurs mois
- Application sur surfaces humides,
Le béton est cristallisé et sec sur même en présence de pression hydrostatique.
toute l'épaisseur

Par son principe, XYPEX s'applique efficacement sur béton frais, juste après décof-
frage, ou sur béton projeté quelques heures après projection. Les travaux d'imper-
méabilisation se font ainsi au fur et à mesure de l'avancement des travaux de
gunitage en deux couches avant et après la dernière couche de béton projeté. La
couche extérieure peut se faire en XYPEX blanc.

REFERENCES :
- Tunnel du Fréjus (puits d'aération)
- Tunnel de la Chamoise (puits d'aération)
- Tunnel de la Grande Clue (béton projeté)
- Tunnel de Susten (béton projeté)
Et nombreuses références Françaises et Internationales en
- Tunnels routiers et ferroviaires
Application sur béton projeté en tun- - Métro
nel creusé, gain d'un quinzaine de - Parkings enterrés
cm sur une solution d'étanchéité
avec béton coffré - Réservoirs
- Stations de traitement des eaux

«Le Boccace» Chemin de l'industrie


06110 LE CANNET - ROCHEVILLE
Tél. 93.46.22.12 - Tx 470 907 - Télécopie 93.46.37 97

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