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Travaux d’extension et de réaménagement du port de Sidi Youssef CCTP

CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES


PARTICULIERES

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Travaux d’extension et de réaménagement du port de Sidi Youssef CCTP

Sommaire

PARTIE I : ARTICLES COMMUNS A TOUS LES SOUS LOTS .......................................... 4


CHAPITRE I : INDICATIONS GENERALES & DESCRIPTION DES TRAVAUX .............. 5
ARTICLE 1 - OBJET DU MARCHE ........................................................................................ 5
ARTICLE 2 - CONSISTANCE DES TRAVAUX .................................................................... 5
ARTICLE 3 - NIVEAU DES EAUX ET REPERES ................................................................. 6
CHAPITRE II : PROVENANCE, QUALITE, PREPARATION DES MATERIAUX &
MATERIELS .......................................................................................................................... 7
ARTICLE 4 - NORMES ............................................................................................................ 7
ARTICLE 5 - LABORATOIRE DE CHANTIER DE L'ENTREPRENEUR ........................... 7
ARTICLE 6 - EAU DE GACHAGE DES BETONS ................................................................ 7
ARTICLE 7 - GRANULATS POUR BETON .......................................................................... 7
ARTICLE 8 - SABLE ................................................................................................................ 8
ARTICLE 9 - CIMENTS ........................................................................................................... 8
ARTICLE 10 - ACIERS POUR BETON ARME ...................................................................... 9
CHAPITRE III : MODE D'EXECUTION DES TRAVAUX ................................................... 10
ARTICLE 11 - INSTALLATION DE CHANTIER ................................................................ 10
ARTICLE 12 - BALISAGE ET SIGNALISATION DU CHANTIER .................................. 10
ARTICLE 13 - CAMPAGNE GEOTECHNIQUE .................................................................. 11
ARTICLE 14 - CALCULS ET DESSINS D'EXECUTION - RESPONSABILITE DE
L'ENTREPRENEUR 12
ARTICLE 15 - PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT .................................................. 13
ARTICLE 16 - IMPLANTATION DES OUVRAGES - PIQUETAGE ................................. 13
ARTICLE 17 - DÉMOLITIONS ............................................................................................. 13
ARTICLE 18 - ARMATURES POUR BETON ARME ......................................................... 13
ARTICLE 19 - COMPOSITION - RESISTANCE - DOSAGE ET FABRICATION DES
BETONS .................................................................................................................... 14
ARTICLE 20 - COFFRAGE .................................................................................................... 18
SOUS LOT I : INFRASTRUCURES PORTUAIRES ................................................................. 20
CHAPITRE I : INDICATIONS GENERALES & DESCRIPTION DES TRAVAUX ............ 21
ARTICLE 21 - DESCRIPTION DES OUVRAGES ............................................................... 21
CHAPITRE II : PROVENANCE, QUALITE, PREPARATION DES MATERIAUX &
MATERIELS 25
ARTICLE 22 - PROVENANCE DES MATERIAUX DE CARRIERES ............................... 25
ARTICLE 23 - ENROCHEMENTS .......................................................................................... 25
ARTICLE 24 - GEOTEXTILE DE FILTRATION ................................................................. 26
ARTICLE 25 - GAINES METALLIQUES ............................................................................. 27
ARTICLE 26 - EQUIPEMENTS ............................................................................................. 27
ARTICLE 27 - REMBLAIS D’APPORT ................................................................................ 29

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CHAPITRE III : MODE D'EXECUTION DES TRAVAUX ................................................... 30


ARTICLE 28 - MODE D'EXÉCUTION DES DRAGAGES .................................................. 30
ARTICLE 29 - MODE D’EXECUTION DE LA DIGUE ....................................................... 32
ARTICLE 30 - MODE D’EXECUTION DES QUAIS ........................................................... 33
ARTICLE 31 - MODE D’EXECUTION DES DUCS D’ALBE D’ACCOSTAGE ................ 35
ARTICLE 32 - MODE D’EXECUTION DES APPONTEMENTS ........................................ 39
ARTICLE 33 - PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ............................................. 40

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Travaux d’extension et de réaménagement du port de Sidi Youssef CCTP

PARTIE I :
ARTICLES COMMUNS A TOUS LES SOUS LOTS

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Travaux d’extension et de réaménagement du port de Sidi Youssef CCTP

CHAPITRE I : INDICATIONS GENERALES &


DESCRIPTION DES TRAVAUX

ARTICLE 1 - OBJET DU MARCHE

Les travaux objet du présent marché concernent le réaménagement du port de Sidi Youssef,
l’ensemble des travaux sont détaillés ci après.

ARTICLE 2 - CONSISTANCE DES TRAVAUX

Le projet de réaménagement du port de Sidi Youssef consiste à agrandir le bassin actuel et à créer un
nouveau bassin pour les embarcations de pêche.
L’ensemble des travaux est constitué d’un lot unique divisé en deux sous lots :
• SOUS LOT N°1 : Infrastructures portuaires

• SOUS LOT N°2 : Aménagement du terre-plein du port

Le sous lot N°1 comprend les travaux suivants :


- Enlèvement partiel de la digue Nord et construction d’une nouvelle digue d’une longueur totale
d’environ 846 ml
- Réfection de la partie conservée de la digue qui formera l’épi de séparation entre les deux bassins
- Elargissement et dragage du chenal d’accès à -4,5 m sur une longueur de 200 m
- Aménagement du bassin réservé à l’activité de transport comprenant :
❖ Dragage du bassin à -4,0 m hydro
❖ Réfection et prolongement du quai d’accostage sur une longueur de 55 ml
❖ Construction de quatre ducs d’albe d’accostage
- Aménagement d’un nouveau bassin pour la pêche comprenant :
❖ Dragage du bassin à –2,5 m hydro sur une superficie 4 ha
❖ Création et aménagement d’un nouveau terre-plein de superficie 5 ha
❖ Construction de deux quais sur une longueur totale de 250 ml
❖ Construction de quatre appontements de 100 ml chacun
❖ Construction d’une darse pour élévateur de bateaux de capacité 60 T

Le sous lot N°2 comprend les travaux suivants :


Les travaux de construction et d’équipement des ouvrages suivants :

❖ Le Marché au poisson équipé de deux chambres froides et une fabrique


à glace
❖ Hall de ramandage
❖ Vingt Locaux pécheurs
❖ Deux fabriques à glace et un Silo à glace
❖ Deux chambres froides

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❖ Une administration et un logement de fonction pour l’APIP


❖ Une administration et un logement de fonction pour la CRDA
❖ Une administration et un logement de fonction pour la Garde Nationale
❖ Un poste de transformation électrique préfabriqué
❖ Un bâtiment pour citerne à Gaz oïl
❖ Une loge gardien
❖ La clôture de tout le terre-plein
❖ L’aménagement de l’aire de carénage d’une surface de 3850m²
❖ Les voiries et les Réseaux Divers du terre-plein
❖ L’éclairage public

ARTICLE 3 - NIVEAU DES EAUX ET REPERES

Les cotes de niveau figurant dans le présent dossier d’appel d’offres sont rapportées au zéro
hydrographique. Il est précisé que le zéro hydrographique est situé à 0,80 mètres au-dessous du zéro
topographique N.G.T.

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Travaux d’extension et de réaménagement du port de Sidi Youssef CCTP

CHAPITRE II : PROVENANCE, QUALITE,


PREPARATION DES MATERIAUX & MATERIELS

ARTICLE 4 - NORMES

Tout au long du CCTP, référence est faite à des normes Tunisiennes ou françaises.
L'entrepreneur peut néanmoins substituer à celles-ci des normes équivalentes telles que: ISO, IEC,
DIN, VDE etc... Il sera tenu dans ce cas d'en aviser le maître de l'ouvrage de façon claire, de préciser
dans sa soumission les normes spécifiques qu'il entend suivre et de fournir, à ses frais, toute la
documentation requise pour permettre au maître de l'ouvrage de s'assurer que la norme proposée est
équivalente ou supérieure à celle spécifiée dans le présent CCTP .

ARTICLE 5 - LABORATOIRE DE CHANTIER DE L'ENTREPRENEUR

L'Entrepreneur devra effectuer à ses frais pendant toute la période d’exécution des travaux, les essais
ci-après qui peuvent être effectués soit par son propre laboratoire sur chantier, soit par un laboratoire
agréé par l’Administration :
- Analyse granulométrique
- Limite d'Atterberg
- Equivalent de sable
- Mesure de la densité sèche
- Essais Proctor Modifié
- Mesures de la teneur en eau des agrégats pour béton
- Essais d'écrasements sur éprouvette en béton
- Mesures d'affaissement au cône d'Abrams
N.B : la liste ci-dessus n’est pas limitative.
Les essais seront effectués en présence d'un représentant de l'Ingénieur, qui signera avec
l'Entrepreneur les procès-verbaux relatifs à ces essais. Deux exemplaires de ces essais seront remis à
l'Ingénieur.

ARTICLE 6 - EAU DE GACHAGE DES BETONS

L'eau de gâchage des bétons et mortiers sera obligatoirement de l'eau douce provenant du réseau de
distribution d'eau potable ou d'une autre source approuvée par l'Ingénieur.

ARTICLE 7 - GRANULATS POUR BETON

Les granulats auront les caractéristiques géométriques, physiques et chimiques fixées par les normes
NFP 18-301 relatives aux granulats pour bétons de construction.
Le coefficient Los Angelès doit être inférieur à 25%.
Outre le sable 0/5 mm, chacune des classes m/M (5/15 mm), (15/25 mm), (25/50 mm) et (50/80 mm
pour GB) doit respecter les conditions suivantes :
- les éléments inférieurs à m moins de 10 % en poids,
- les éléments supérieurs à M moins de 10 % en poids,
- les éléments fins inférieurs à 80 microns moins de 2 % en poids.
Il sera exécuté pour chaque 100 m3 livrés un contrôle de la granulométrie et de la propreté des
granulats.

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Tout lot dont la granulométrie n'est pas conforme à la granulométrie retenue, sera rebuté.

ARTICLE 8 - SABLE

Les sables entrant dans la composition des bétons pourront être soit des sables de carrière, soit des
sables d’oued, soit un mélange de ces deux sortes de sables, la composition sera proposée par
l’entrepreneur et approuvé par l'Ingénieur tenant des résultats des essais.
Les sables devront avoir une teneur en calcaire inférieure à trente pour cent (30%) et un équivalent de
sable supérieur ou égal à quatre vingt pour cent (80 %).
La granulométrie devra être contenue dans le fuseau de tolérance proposé par l'Entrepreneur après son
étude granulométrique de composition des bétons et agréée par l'Ingénieur. Le module de finesse du
sable sera compris entre 2 et 3.
Il sera exécuté :
• Une mesure de l'équivalent de sable par cent (100) m3 de sable, avec au moins une (1) mesure de
l'équivalent de sable et un (1) contrôle granulaire du sable par livraison.
• Une mesure de la teneur en calcaire (processus LCPC) : une série d’essais par nature de matériaux.

ARTICLE 9 - CIMENTS

Pour les travaux à la mer, on emploiera des ciments de type HRS. Ils devront satisfaire aux différentes
normes homologuées et provenir d'usines agréées par l'Administration pour la fourniture des ciments
pour travaux maritimes; ils devront être conformes aux normes EN 197-1.
.
Ils devront être stockés dans de bonnes conditions de conservation et en quantité suffisante pour que
les travaux puissent être exécutés sans interruption. Les entrées en magasins seront contrôlées par
l'Ingénieur.
Dès l'entrée en magasin, l'Entrepreneur fera des prélèvements pour les épreuves prévues par l'AFNOR.
Si le résultat des épreuves n'est pas acceptable, le ciment sera rebuté, tout comme le ciment qui
présente des grumeaux.
Les caractéristiques chimiques demandées pour les ciments sont les suivantes :

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ARTICLE 10 - ACIERS POUR BETON ARME

Les aciers dont la fourniture incombe à l'Entrepreneur seront conformes aux normes NFP35.015 et
NFP35.016.
Ils pourront être :
• des ronds laminés à haute adhérence de nuance Fe E24 ou E 34,
• des ronds laminés à haute adhérence de nuance Fe E.40, Fe E.45 ou Fe E 50 dont il est rappelé ci-
après les caractéristiques suivantes :
Catégorie Diamètre Limite Contrainte de rupture par Allongement
d’élasticité traction (kg/mm²) de rupture
minimale minimal (%)
(kg/(mm²)
minimale maximale
Fe E.24 < 10 24 42 50 25
Norme AFNOR
NF P.35 015
Fe E.40 < 20 42
Norme AFNOR > 20 40 48,5 - 14
NF P.35 016

Le diamètre maximal des armatures est de 40 mm et la tolérance du diamètre est :


• + 0,5 mm pour le diamètre nominal de 10 mm,
• + 0,6 mm pour les diamètres nominaux de 12 mm et 14 mm,
• + 0,7 mm pour les diamètres nominaux de 16 mm et 20 mm,
• + 0,8 mm pour le diamètre nominal de 25 mm,
• + 0,9 mm pour le diamètre nominal de 32 mm,
• + 1,0 mm pour le diamètre nominal de 40 mm.
Une série d'essais à la charge de l'Entrepreneur pourra être demandée par l'Ingénieur afin de contrôler
leur conformité.
Ils seront exécutés suivant les prescriptions des normes AFNOR. Des procès-verbaux d'usine pourront
être exigés par l'Ingénieur. Les lots n'ayant pas satisfait les prescriptions seront enlevées du chantier.
Les ronds lisses ne seront employés que comme armatures secondaires de poutres et dalles, comme
cadre, étriers et épingles comme armatures de frettage ou comme barres de montage.

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CHAPITRE III : MODE D'EXECUTION DES TRAVAUX

ARTICLE 11 - INSTALLATION DE CHANTIER

L'Entrepreneur aura à fournir et installer tout le matériel nécessaire à l'équipement du chantier et à


l'exécution des travaux.
Plus particulièrement, l'installation de chantier comprend :
- Fourniture, amenée à pied d’œuvre, installation et évacuation de tout le matériel nécessaire pour
une bonne exécution des travaux,
- Aménagement des zones de stockage des matériaux
- Caniveaux fossés et drains nécessaires à une bonne évacuation des eaux pendant la durée du
chantier,
- Amenée et fourniture de l'eau potable pour les travaux et de l'énergie électrique nécessaire, quels
que soient les frais à ce sujet,
- Protection par paillons ou bâches film polyane des parties coulées se trouvant à l'air libre ou des
fouilles dans l’argile,
- Eclairage du chantier,
- Nettoyage quotidien du chantier et gros nettoyage hebdomadaire,
- Evacuation des gravois,
- Accès en tout point du chantier, etc.
- Aménagement d'un local destiné à la Direction Technique du Chantier
- Aménagement des locaux destinés à l'Administration conformément aux indications du CCAP
- Nettoyage de fin de chantier et remise en état des lieux
L'Entrepreneur devra soumettre au représentant du Maître de l'Ouvrage dans les quinze jours suivant la
notification de commencement des travaux un plan d'implantation de ses installations de chantier.
L'acceptation de ce plan ne pourra en aucun cas engager la responsabilité de ce représentant.

ARTICLE 12 - BALISAGE ET SIGNALISATION DU CHANTIER

L'Entrepreneur devra se conformer rigoureusement aux instructions de l'Ingénieur sur la signalisation


du chantier. Cette signalisation devra être conforme à la réglementation en vigueur.
L'Entrepreneur soumettra à l'agrément de l'Administration quinze (15) jours avant le début des
travaux, le plan de signalisation du chantier.
L'Entrepreneur devra, du début à la fin du chantier et suivant les instructions de l'Ingénieur, maintenir
en état les dispositifs de signalisation de chantier, conformément aux dispositions agréées par
l'Administration.
Avant la tombée de la nuit, les installations des chantiers, les voies circulées et les accès de navigation
seront éclairés au moyen de lanternes d'une intensité lumineuse suffisante pour assurer en toute
sécurité la circulation terrestre et maritime.
Tous les frais entraînés par la signalisation sont à la charge de l'Entrepreneur. Celui-ci restera seul et
entièrement responsable de tous les accidents ou dommages causés aux tiers au cours de l'exécution
des travaux, par le fait de son matériel ou d'erreurs et d'omissions concernant la signalisation.
L'Entrepreneur fournira et installera le matériel nécessaire au balisage de jour et de nuit du chantier. Il
se conformera aux règles, consignes ou ordres qui lui seront donnés par les représentants de
l'Administration pour ne pas gêner la navigation et l’activité des exploitants, aussi il devra assurer un
balisage coté mer par des bouées.
En cas de défaillance, l'Administration prendrait d'office les mesures nécessaires aux frais et risques de
l'Entrepreneur.

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Travaux d’extension et de réaménagement du port de Sidi Youssef CCTP

L'Entrepreneur ne pourra se prévaloir de la gêne apportée dans ses travaux par l'observation de ces
ordres ou règlements pour réclamer des indemnités, des plus-values ou des prolongations de ses délais.

ARTICLE 13 - CAMPAGNE GEOTECHNIQUE

Deux campagnes d’investigation géotechnique ont été réalisées dans le cadre de l’étude. Une première
campagne dans le bassin actuel du port a consisté en la réalisation d’un sondage carotté à terre, un
sondage carotté en mer et un sondage pressiométrique en mer. La deuxième campagne dans la zone
d’extension du port a consisté en la réalisation de deux sondages carottés en mer et deux sondages
carottés à terre de profondeur 10 m.

Les résultats montrent que l’extension du port sera situé dans une zone où le sol d’assise présente de
faibles caractéristiques mécaniques en surface et bonnes au delà du troisième mètre jusqu'à 10m de
profondeur.

La litho stratigraphie du terrain étudié en mer peut être divisée en trois horizons:
• Horizon 1 : formé par une couche de sable fin à moyen coquillé grisâtre d’une épaisseur
moyenne de 1,35m.
• Horizon 2 : formé par une alternance de sable fin limoneux et sable localement consolidé
coquillé beige à blanchâtre ayant une épaisseur qui peut atteindre 6,70m.
• Horizon 3 : formé par une couche de sable limoneux tufeux coquillé blanchâtre qui se poursuit
jusqu’à 10m de profondeur.

Les sondages à terre mettent en évidence la présence de six horizons.


• Horizon A : formé par une couche de sable de plage fin coquillé riche en débris de végétation
marine grisâtre d’une épaisseur moyenne de 0,9m ;
• Horizon B : formé par une couche de sable fin légèrement vaseux coquillé grisâtre ayant une
épaisseur de l’ordre de 1,20m ;
• Horizon C : formé par une couche de sable localement consolidé coquillé beige à grisâtre
d’une épaisseur moyenne de l’ordre de 0,40m ;
• Horizon D : formé par une couche de sable fin coquillé beige à grisâtre ayant une épaisseur
moyenne de 0,50m;
• Horizon E : formé par une alternance de sable fin et sable localement consolidé coquillé beige
à blanchâtre d’une épaisseur qui varie de 3,7 m à 4,0m ;
• Horizon F : formé par une alternance de calcaire fracturé et sable fin blanchâtre qui se poursuit
jusqu’à 10m de profondeur.
Le plan d’implantation des sondages et les coupes sont fournis en annexe.
Campagnes géotechniques complémentaires
L’entrepreneur devra réaliser à sa charge deux campagnes géotechniques complémentaires
- Une première campagne en mer, dans les emprises d’implantation de la digue et des ouvrages
d’accostage,
- Une deuxième campagne à terre, dans l’emprise du terre-plein après remblaiement de ce dernier
par les produits de dragage et plus particulièrement sous l’emprises de bâtiments prévus par le
projet du port
Le programme minimum de ces deux campagnes géotechniques est le suivant :
En mer

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• 2 sondages en mer (1 carotté et 1 pressiométrique) de profondeur 20 m dans le bassin actuel


au lieu d’implantation des ducs d’albe d’accostage avec prélèvements d’échantillons intacts
pour analyses au laboratoire à chaque changement de nature des matériaux et réalisation des
essais SPT au droit des formations sableuses.
• 5 sondages en mer (3 carotté et 2 pressiométrique) de profondeur 10 m dans la zone
d’extension du port au lieu d’implantation des ouvrages (digue, quais, appontements et darse)
avec prélèvements d’échantillons intacts pour analyses au laboratoire à chaque changement de
nature des matériaux et réalisation des essais SPT au droit des formations sableuses
A terre
• Deux sondages carottés de 15m de profondeur à partir de la côte du terre-plein remblayé, avec
la prise d’un échantillon intact à chaque changement de nature du sol et tous les 2m maximum
et la réalisation des essais en laboratoire nécessaires à la détermination de la nature du sol
prélevé et ses caractéristiques physiques.
• Dans les passages sablonneux le prélèvement des échantillons intacts sera remplacé par des
SPT
• Deux sondages pressiométrique de 15m de profondeur avec un essai pressiométrique tous les
mètres.
• trois essais à la plaque sur le remblai hydraulique sous le radier de l’aire de carénage
Avant l’exécution de ces campagnes complémentaires l’entrepreneur est tenu de définir la consistance
et les zones de réalisation de ces dernières et de les soumettra à l’approbation de l’ingénieur qui
dispose d’un délai de sept (07) jours pour communiquer son avis.
La réalisation des ces compagnes ne peut avoir lieu avant l’approbation de l’ingénieur.
Il est à noter que les fondations de tous les bâtiments implantés sur le terre plein sont calculées sur la
base d’une contrainte admissible de 1 Bar.
Dans le cas où la campagne géotechnique révèle une contrainte admissible du remblai hydraulique
inférieur à cette valeur, l’entrepreneur devra proposer un procédé de consolidation mécanique de ce
remblai, qui sera réalisé à sa charge, pour atteindre la contrainte de un (1) Bar (dans le remblai)

ARTICLE 14 - CALCULS ET DESSINS D'EXECUTION - RESPONSABILITE DE


L'ENTREPRENEUR

Les calculs de résistance et de stabilité des ouvrages seront à l'entière responsabilité de l'Entrepreneur
et seront dressés en application des normes et règlements en vigueur et notamment des règlements
français suivants :
- "Conception, calculs et épreuves des ouvrages d'art", fascicule N° 61 du Cahier des Prescriptions
Communes.
- Règles de calcul des constructions des aciers dites "Règles CM.66" établies par l'Institut Technique
Français du Bâtiment et des Travaux Publics.
Règles techniques de conception et de calcul des ouvrages et constructions en béton armé suivant la
méthode des états limites - B.A.E.L 91.
Le fascicule 62 – Titre V – du CCTG applicable aux marchés publics de travaux du Ministère de
l’Equipement, du Logement et des Transports – « Règles techniques de conception et de calcul des
fondations et des ouvrages de génie civil ».
Fascicule NF P 06.004 (charges permanentes et charges d’exploitation)
- Règles définissant les efforts de la neige et du vent sur les constructions, dites "Règles NV.65"
établies par le Groupe français de coordination des textes techniques.

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L’entrepreneur est tenu de présenter au Maître d’Ouvrage l’étude d’exécution réalisée par un bureau
d’études spécialisé comprenant les notes de calcul de tous les ouvrages et équipements nécessaires
ainsi le dossier des plans d’exécution approuvés par un bureau de contrôle agréé

ARTICLE 15 - PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT

Les travaux étant réalisés en site maritime et partiellement immergés, les études d’exécution devront
prendre en compte les contraintes en résultant.
L’entreprise devra prendre toutes les dispositions nécessaires pour éviter tout risque de nuisance ou
pollution et devra mettre en œuvre le plan de gestion environnemental (PGE) présenté à l’article 38.

ARTICLE 16 - IMPLANTATION DES OUVRAGES - PIQUETAGE

L'Entrepreneur sera tenu de procéder lui-même et sous sa responsabilité en présence du Maître de


l’Ouvrage ou de son représentant, au piquetage des ouvrages. Il fournira le personnel et le matériel
nécessaire pour ces différentes opérations.

ARTICLE 17 - DÉMOLITIONS

L'Entrepreneur se chargera de faire connaissance de l'état des lieux actuels et de se renseigner sur les
constructions existantes. Il présentera un programme de démolition détaillé sur lequel il indiquera
toutes les précautions à prendre avant d'entamer les travaux de démolition.
- La démolition d'une quelconque partie d'ouvrage ne pourra être commencée avant la mise en
place d'un dispositif assurant la stabilité d'autres structures adjacentes éventuelles à conserver. Les
matériaux de démolition seront évacués au dépôt ou stockés suivant indication du Maître de l'Ouvrage.
- L'appareillage utilisé pour cette démolition ne doit en aucun cas nuire au comportement des
structures à conserver.

ARTICLE 18 - ARMATURES POUR BETON ARME

Fourniture des aciers


La longueur minimale d'approvisionnement des aciers pour armatures sera de douze mètres.
Les barres d'aciers pour béton armé devront en règle générale, être approvisionnées droites, sans
polyure ni enroulement, soit sur le chantier, soit à l'atelier de fabrication.
Il sera interdit de redresser les barres accidentellement ployées. Ces barres seront refusées. Cependant,
leurs parties demeurées droites après élimination des parties ployées pourront être acceptées si elles
sont utilisables eu égard à leur longueur.
Les ronds lisses nuance Fe, E24 pourront être fournis en couronnes de diamètre au moins égal à deux
cent fois le diamètre de ces ronds si l'Entrepreneur dispose sur le chantier d'un outillage de
redressement des barres appropriées.
Façonnage des armatures
Prescriptions générales :
Les armatures seront façonnées de façon à présenter exactement les longueurs et les formes prévues
par les dessins d'exécution.
Les armatures seront coupées et cintrées à froid.
Aciers ronds de la nuance Fe E24 :
Les diamètres minimaux des mandrins utilisés pour le façonnage en cadres et étriers des barres de
diamètre au plus égal à 12 mm seront au moins égaux à trois fois les diamètres de ces barres.

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Travaux d’extension et de réaménagement du port de Sidi Youssef CCTP

Pour tous les autres façonnages, et en particulier, les crochets d'extrémité, les diamètres des mandrins
employés seront au moins de cinq fois le diamètre des barres.
Le façonnage dans le coffrage n'est admis que pour la fermeture des cadres et étriers constitués de
ronds de diamètre au plus égal à 12 mm.
La pliure et la dépliure systématiques des barres laissées en attente ne seront utilisées que sur
autorisation de l'Ingénieur et dans les conditions agréées par lui.
Aciers à haute adhérence :
Le cintrage aux appareils manuels sera interdit pour les barres d'un diamètre nominal supérieur à 14
millimètres.
En aucun cas les rayons de courbure des barres façonnées ne devront être inférieurs aux valeurs
minimales indiquées sur leurs fiches d'identification.
Le redressement, même partiel, d'une barre cintrée est interdit.
Le façonnage dans le coffrage n'est pas admis. Les barres laissées en attente entre deux phases de
bétonnage seront protégées contre toute déformation accidentelle dans des conditions qui devront être
agréées par l'Ingénieur.
Mise en place des armatures
Tolérance de mise en place :
Relativement à l'adhérence et à la protection des armatures: 5 mm.
Par rapport aux positions indiquées aux dessins d'exécution : 1 cm pour les armatures principales et 2
cm pour les armatures transversales.
Si plusieurs tolérances peuvent s'appliquer, la plus sévère sera retenue.
Continuité des armatures :
La continuité des armatures dites filantes dont les longueurs individuelles des barres composantes ne
seraient pas définies par les dessins d'exécution, telles que barres de hourdis et barres de montage, sera
assurée par recouvrement de cinquante diamètres pour les barres munis de crochets.

ARTICLE 19 - COMPOSITION - RESISTANCE - DOSAGE ET FABRICATION DES


BETONS

1 - Composition des bétons


L'Entrepreneur fera étudier par un laboratoire agréé par l'Ingénieur, la composition en divers agrégats
composant les bétons pour obtenir les meilleurs résultats (maniabilité, compacité, étanchéité). La
composition proposée par le laboratoire ainsi que le procédé de mise en place proposé par
l'Entrepreneur seront soumis à l'agrément de l'Ingénieur.
Il est précisé que tous les bétons devront être vibrés dans la masse par un procédé permettant de
parvenir à la meilleure compacité.
Si au cours des travaux, la composition devait être modifiée pour une raison quelconque, la même
procédure serait appliquée pour rechercher la nouvelle composition.
2 - Désignation des types de béton
Le tableau suivant donne les types de béton, leur dosage en ciment et les valeurs des résistances
nominales à la compression requise à 90 jours, 28 jours et 7 jours et la résistance nominale à la traction
à 28 jours.
BETONS DOSAGE R7 j Bars R28 j Bars R90 j Bars R'28 j Bars
Type N° 1 150 - - - -

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Type N° 2 250 140 180 250 17


Type N° 3 300 170 230 300 20
Type N° 4 350 200 270 350 22
Type N° 5 400 230 300 400 25

Localisation des diverses compositions


• Béton n° 1 : Béton de propreté
• Béton n° 2 : Gros béton de fondation
• Béton n° 3 : Béton en masse - Béton banché - Béton pour blocs
• Béton n° 4 : Béton armé pour couronnement - caniveaux - ouvrages particuliers
• Béton n° 5 : Béton armé pour fondation -Béton armé en élévation
3- Fixation de la composition
a) L'étude de la composition de chaque béton incombe à l'Entrepreneur qui devra soumettre à
l'agrément de l'Ingénieur les formules de composition avec les résultats d'épreuves.
b) La composition proposée devra permettre d'obtenir les résistances mécaniques et la porosité
minimum imposées, tout en assurant la maniabilité mécanique à la mise en œuvre correcte du béton,
compte tenu des dispositions de l'ouvrage, de ses armatures et des coffrages ainsi que des moyens
utilisés pour la mise en place et le serrage du béton par vibration.
c) Tolérances sur la composition.
En exécution, des tolérances de composition, en plus ou en moins pour chacun des composants sont
accordées à l'Entrepreneur à savoir : trois pour cent (3 %) pour chaque catégorie de granulat, deux
pour cent (2 %) pour l'ensemble des granulats, deux pour cent (2 %) pour le liant. Des prélèvements de
granulats et des contrôles de dosage de liant et d'eau seront effectués sur demande de l'Ingénieur, à la
sortie des appareils doseurs.
e) Dosage de l'eau.
Pour tenir compte des variations de l'eau incluse dans les granulats, il sera établi un graphique donnant
pour chaque proposition d'humidité le poids ou le volume de sable à ajouter et le volume d'eau à retirer
de la composition théorique.
f) Affichage des compositions
L'Entrepreneur sera tenu d'afficher au Bureau de chantier pour chaque type de béton, la composition
théorique prescrite, et à l'atelier de fabrication, la composition pratique qui tient compte journellement
de l'humidité des granulats.
4 - Fabrication du béton
Le béton sera fabriqué mécaniquement par mélange simultané de tous ses constituants. L’utilisation
d’une bétonnière est strictement proscrite.
L’entrepreneur peut également utiliser du béton prêt à l’emploi.
Le type des appareils de fabrication mécanique devra être agréé par l'Ingénieur.
Ceux-ci devront permettre de doser le granulat, le liant et l'eau à un pour cent (1%) près
respectivement.
5 - Transport du béton

15
Travaux d’extension et de réaménagement du port de Sidi Youssef CCTP

Le béton devra être transporté dans des conditions qui ne donnent lieu ni à la ségrégation des éléments,
ni à un commencement de prise avant mise en œuvre. La distance de transport sera limitée à 30 km et
la durée entre la fabrication et la mise en œuvre à 1h15 mn.
6 - Résistance - Essais de contrôle
6.1 - Nature des épreuves et du contrôle
Les épreuves et le contrôle des qualités mécaniques des bétons porteront sur la mesure de leurs
résistances à la compression et à la traction.
Cette mesure sera effectuée par des essais d'éprouvettes de béton durci poussés jusqu'à rupture.
On distingue pour chaque béton :
a) L'épreuve d'étude
b) L'épreuve de convenance
c) Les essais de contrôle
Ces essais ont pour but de vérifier la régularité de la fabrication du béton et de contrôler si la résistance
nominale contractuelle est bien atteinte. Ils sont essentiels et doivent être exécutés.
d) Les essais d'information
C'est l'appréciation de la résistance en fonction du temps permettant de juger des possibilités de
décoffrage.
6.2 - Conditions techniques des essais
Compression :
Ces mesures s'effectueront par compression axiale de cylindres droits de révolution de deux cents
centimètres carrés de section et d'une hauteur double de leur diamètre, pour l'âge de sept jours, de
vingt-huit jours et de quatre-vingt-dix jours.
Traction :
Les résistances à la traction seront mesurées aux âges voulus par flexion circulaire d'éprouvettes
prismatiques à base carrée 7 x 7 x 28 cm.
La mesure de la résistance à la traction dans l'essai d'une éprouvette est prise égale à : 3,6 M /m3
expression où M représente le moment maximal supporté par l'éprouvette et "m" le côté de sa base.
6.3 - Effectifs des échantillons d'épreuves et nombre d'essais de contrôle - âges du béton aux essais.
Principe de jumelage
Aucun cylindre de compression ne devra être confectionné sans que le soit simultanément au moins un
prisme de traction au moyen de béton provenant du même prélèvement.
Possibilités d'appréciation anticipée
Pour le contrôle du béton, le tiers au moins des éprouvettes fabriquées après prélèvements sera essayé
à sept jours d'âge, le reste à vingt-huit jours d'âge.
Épreuves de convenance
L'effectif minimal de l'échantillon de l'épreuve de convenance sur béton témoin sera le suivant :

à 7 jours à 28 jours
Gros béton 4 12
Béton armé 6 18
Essais de contrôle

16
Travaux d’extension et de réaménagement du port de Sidi Youssef CCTP

Le nombre minimal des éprouvettes à prélever sera de neuf par prélèvement, et le rythme minimal de
prélèvement de neuf éprouvettes par ouvrage ou partie d'ouvrage sera d'une cubature de 50 m3
maximum.
Les éprouvettes seront toutes marquées et comporteront les indications suivantes :
. Affaire
. Date
. Type d’ouvrage à couler
6.4 - Conséquences à tirer des résultats des épreuves et essais.
Les résistances nominales ressortant des essais de contrôle d'un béton devront être au moins égales à la
résistance nominale requise fixée.
Dans tous les cas, si l'une des résistances à la traction ou à la compression à vingt huit jours (et à
fortiori les deux) est inférieure à la résistance exigible, il appartiendra à l'ingénieur de juger si, compte
tenu des résultats obtenus, de la destination de l'ouvrage et de ses conditions de service, ainsi que de
tous les éléments d'appréciation en sa possession, l'ouvrage pourra être accepté, modifié ou consolidé
sur propositions de l'Entrepreneur ou refusé. L'Ingénieur pourra subordonner son acceptation de
l'ouvrage ou de la partie d'ouvrage en cause à une moins-value sur le prix total (béton, coffrage et
armatures) qu'il aura à apprécier qui pourra atteindre vingt pour cent (20 %).
7 - Mise en place du béton
- Arrimage
Les bétons courants seront mis en place par piquage, les bétons strictement contrôlés et les bétons de
qualité seront exclusivement mis en place par vibration ou pervibration.
- Vibration du béton
Les vibrations devront présenter des dimensions telles qu'ils puissent pénétrer dans les parois des
moules où cela aura été prévu, de façon que, compte tenu de leur rayon d'action, ils puissent agir sur la
totalité du béton.
Un vibrateur ne sera jamais employé à étaler le béton ou le pousser dans les angles du coffrage.
L'épaisseur des couches à vibrer sera au plus égale à quarante cinq centimètres. Lorsque l'épaisseur du
béton à mettre en place dans la phase de bétonnage en cause est au plus égale à trente centimètres, ce
béton sera mis en place en une seule couche.
- Reprises de bétonnage
A chaque reprise sur béton durci, la surface de l'ancien béton sera repiquée et nettoyée à vif. Le
nettoyage sera parachevé à l'air comprimé. La surface de reprise sera mouillée longuement et
abondamment de façon que l'ancien béton soit saturé avant d'être mis en contact avec le béton frais. Sa
surface ne devra cependant pas être ruisselante ni retenir de flaques d'eau. L'élimination de l'eau en
excès sera assurée par l'air comprimé.
- Parements non coffrés
Les surfaces d'arase des parements non coffrés devront présenter les formes et les positions prévues
aux dessins d'exécution. Elles seront réglées et finies pendant l'opération même de mise en place du
béton, sans apport de béton après le début de la prise du béton en place et sans apport de mortier à
quelque moment que ce soit.
- Cure de béton
La cure aura pour objet de maintenir le béton dans l'état d'humidité nécessaire à un durcissement
satisfaisant.
La cure devra intéresser les surfaces de reprises aussi bien que les parements définitifs.
Le béton sera tenu à l'abri de la pluie jusqu'au début de la cure.

17
Travaux d’extension et de réaménagement du port de Sidi Youssef CCTP

ARTICLE 20 - COFFRAGE

Les coffrages seront métalliques. Les surfaces de tôles au contact du béton ne devront pas présenter
de mailles et devront répondre aux conditions de planéité normalement admises pour les ouvrages.
Rubans adhésifs :
Les rubans adhésifs employés pour l'obturation des joints des coffrages soignés ne devront pas se
décoller au bétonnage même si l'enduction ultérieure d'huile des coffrages est prévue.
L'écartement et la dénivelée tolérée pour les joints seront de un millimètre au plus.
- Fixations intérieures au béton

Lorsque les coffrages comportent des dispositifs de fixation intérieurs au béton après moulage, ces
dispositifs seront conçus de manière qu'après décoffrage aucun élément métallique ne se trouvera à
une distance du parement inférieure à l'enrobage minimal prescrit pour les armatures. En particulier,
l'emploi de tiges ou fils destinés à être coupés au ras de la surface ou à son voisinage immédiat est
interdit. Les trous qui pourront subsister seront obturés au moyen de mortier de même teinte que le
béton.
L'emploi des dispositifs de fixation intérieure au béton sera interdit pour les parements fins.
- Coffrages des trous et vides à ménager
Les trous et vides à ménager pour scellement ou autres fins seront réservés par la mise en place de
coffrages appropriés, agencés de manière que la totalité de leurs éléments puisse être aisément retirés
au décoffrage.
Il sera admis d'utiliser des blocs de polystyrène expansé, faciles à ruiner après durcissement du béton.
- Propreté :
Les coffrages ne devront pas être tâchés par des produits hydrocarbonés tels que graisse, cambouis,
etc..., ni par la rouille. Les tâches seront soigneusement enlevées si besoin est.
- Nettoyage :
Immédiatement avant mise en œuvre du béton, les coffrages seront nettoyés avec soin de façon à les
débarrasser des poussières et débris de toutes natures. La finition du nettoyage sera assurée à l'air
comprimé.
- Humidification :
Seront abondamment arrosés avant mise en œuvre du béton :
- les coffrages ordinaires composés de sciages,
- les coffrages ordinaires composés de panneaux de fibre de bois agglomérés ou de contreplaqué,
Les arrosages seront conduits au besoin en plusieurs phases échelonnées de manière à obtenir une
humidification des bois aussi complète que possible, qui aura pour but de resserrer les joints par
gonflement du bois. Les surfaces humides ne devront cependant pas être ruisselantes. L'eau en excès
sera évacuée à l'air comprimé.
- Enduction d'huile :
Seront huilés avant mise en œuvre du béton :
L'huile en excès au fond des moules sera épongée avant bétonnage.
Les huiles employées seront des huiles spéciales dites de démoulage.
- Entretien :
Si plusieurs emplois étaient prévus pour un même coffrage, celui-ci serait parfaitement nettoyé et
éventuellement remis en état avant tout nouvel usage.
- Sécurité du personnel et des tiers :

18
Travaux d’extension et de réaménagement du port de Sidi Youssef CCTP

Les coffrages et éléments de charpente, qui après emploi porteraient des clous ou pointes en saillies,
seront immédiatement dégarnis de leurs pointes.

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Travaux d’extension et de réaménagement du port de Sidi Youssef CCTP

SOUS LOT I :
INFRASTRUCURES PORTUAIRES

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Travaux d’extension et de réaménagement du port de Sidi Youssef CCTP

CHAPITRE I : INDICATIONS GENERALES &


DESCRIPTION DES TRAVAUX

ARTICLE 21 - DESCRIPTION DES OUVRAGES

1. Digue nord

La digue Nord sera composée de cinq tronçons :


- Le premier tronçon d’une longueur de 279 ml protégera le futur terre-plein du port de pêche et
sera réalisé selon le profil type 1 qui sera composé de :
• Un noyau en tout venant 1/500 kg de largeur 3 m arasé à la cote +3,0 m hydro
• Une protection extérieure en enrochements de 300/500 kg d’épaisseur 1,2 m de talus 3/2 et
arasée à la cote +3,0 m hydro
- Le deuxième tronçon d’une longueur de 324,3 ml protégera le bassin de pêche du côté des
appontements et sera réalisé selon le profil type 2 qui sera composé de :
• Un noyau en tout venant 1/500 kg arasé à la cote +2,3 m hydro
• Un filtre en géotextile
• Une protection extérieure en enrochements de 0,5/1,5 T d’épaisseur 1,5 m de talus 3/2 et
arasée à la cote +3,8 m hydro.
• Une protection intérieure en enrochements de 100/300 kg d’épaisseur 1,0 m, de talus 3/2,
arasée à la cote +2,15 m hydro, fondée à -2,5 m hydro et posée sur une souille en tout venant
1/100 kg de largeur 2,8 m et fondée à -3,3 m hydro.
- Le troisième tronçon d’une longueur de 100 ml protégera le quai de pêche et sera réalisé selon le
profil type 3 qui sera composé de :
• Un noyau en tout venant 1/500 kg de largeur 5,55 m arasé à la cote +2,3 m hydro
• Un filtre en géotextile
• Une protection extérieure en enrochements de 0,5/1,5 T d’épaisseur 1,5 m de talus 3/2 et
arasée à la cote +3,8 m hydro.
- Le quatrième tronçon d’une longueur de 27,2 ml sera réalisé selon le profil type 4 qui sera
composé de :
• Un noyau en tout venant 1/500 kg de largeur 8 m arasé à la cote +2,3 m hydro
• Un filtre en géotextile
• Une protection extérieure en enrochements de 0,5/1,5 T d’épaisseur 1,5 m de talus 3/2 et
arasée à la cote +3,8 m hydro.
• Une protection intérieure en enrochements de 300/500 kg d’épaisseur 1,2 m, de talus 3/2,
arasée à la cote +3,5 m hydro, fondée à -2,5 m hydro et posée sur une souille de largeur 3,2 m
fondée à -3,3 m hydro
- Le cinquième tronçon d’une longueur de 115,8 ml protégera le bassin de l’OMMP et sera réalisé
selon le profil type 5 qui sera composé de :
• Un noyau en tout venant 1/500 kg de largeur 8 m arasé à la cote +2,3 m hydro
• Un filtre en géotextile
• Une protection extérieure en enrochements de 0,5/1,5 T d’épaisseur 1,5 m de talus 3/2 et
arasée à la cote +3,8 m hydro.

21
Travaux d’extension et de réaménagement du port de Sidi Youssef CCTP

• Une protection intérieure en enrochements de 300/500 kg d’épaisseur 1,2 m, de talus 3/2,


arasée à la cote +3,5 m hydro, fondée à -4,0 m hydro et posée sur une souille de largeur 3,2 m
fondée à -4,8 m hydro

2. Dragage

Les travaux de dragage concernent :


- Le dragage du bassin de l’OMMP qui sera agrandi à -4,0 m hydro.
- L’élargissement et le dragage du chenal à –4,5 m hydro
- Le dragage du bassin de pêche à -2,5 m hydro
Les produits de dragage seront en partie utilisés pour le remblaiement du terre-plein. Les produits de
dragage non utilisés seront rejetés dans la zone de dépôt terrestre au sud du port.

3. Bassin OMMP : Réfection et prolongement du quai

La réfection du quai comprend :


- La reconstruction totale de la poutre de couronnement du quai existant
- Le comblement des cavités au pied du quai par la mise en place de sacs en géotextile rempli en
béton et épousant la forme et la dimension de la cavité sur une longueur d’environ 30 ml (zone
centrale du quai).
L’extension du quai sera réalisée sur une longueur de 55 ml et sera raccordée à la digue Sud. Il sera
fondé à -4.0 m hydro et arasé à la cote +1.8 m hydro.
Le mur de quai sera constitué de quatre rangées de blocs en béton préfabriqué selon les dimensions
suivantes :

Largeur en façade: 1,0 m.


Hauteur
• Bloc 1 : 1,2 m
• Bloc 2 : 1,2 m
• Bloc 3 : 1,2 m
• Bloc 4 : 1,2 m

Largeurs en profondeurs :
• Bloc1 : 2,60 m
• Bloc 2 : 3,10 m
• Bloc3 : 3,60 m
• Bloc 4 : 4,00 m

Le quai sera couronné par une poutre en béton armé coulée sur place de largeur 2,0 m. Un dallage en
béton armé sera réalisé à l’arrière de la poutre de couronnement sur une largeur de 15 m avec une
pente de 6% sur 5 m et 2% sur 10 m.

22
Travaux d’extension et de réaménagement du port de Sidi Youssef CCTP

4. Ducs d’albe d’accostage : bassin OMMP

Quatre ducs d’albe d’accostage seront implantés dans le bassin de l’OMMP. Chaque duc d’albe sera
composé d’un caisson en béton armé selon les dimensions indiquées dans le dossier des plans fondés
sur trois pieux en béton armé de diamètre de 800 mm. Les gaines métalliques auront une longueur de
13 m et une épaisseur de 15 mm. Deux défenses d’accostage de type conique dimensionnées pour une
énergie d’accostage de 130 KN/m et équipé d’un bouclier d’une hauteur minimale de 2,8 m seront
fixées sur chaque duc d’albe. Deux bollards de 20 T seront fixés sur chaque duc d’Albe.

5. Aménagement des quais dans le bassin de pêche

Trois quais en blocs seront aménagés dans le bassin de pêche :


- Le quai 1 de longueur 100 ml sera adossé à la digue Nord, il sera arasé à la cote +2,15 m hydro et
fondé à -2,5 m hydro. Il sera constitué de 3 rangées de blocs de béton préfabriqué de largeur 1 m,
selon les dimensions suivantes :
Hauteur
• Bloc 1 : 1,15 m
• Bloc 2 : 1,15 m
• Bloc 3 : 1,15 m

Largeurs en profondeurs :
• Bloc1 : 2,10 m
• Bloc 2 : 2,60 m
• Bloc3 : 3,10 m

Le quai sera couronné par une poutre en béton armé coulée sur place de hauteur 1,2 m et de largeur
1.5 m. Il sera fondé sur une assise en pierres cassées 20/40 mm, posée sur une fondation en
enrochements 10/50 kg, d’épaisseur 0.5 m.

- Les quais 2 et 3 de longueur totale 144 ml seront contigus au terre-plein et arasés à la cote +2,5 m
hydro. Ils seront constitués de 3 rangées de blocs en béton préfabriqués de largeur 1 m, selon les
dimensions suivantes :
Hauteur
• Bloc 1 : 1,20 m
• Bloc 2 : 1,20 m
• Bloc 3 : 1,20 m
Largeurs en profondeurs :
• Bloc1 : 2,10 m
• Bloc 2 : 2,60 m
• Bloc3 : 3,10 m

Le quai sera couronné par une poutre en béton armé coulée sur place de hauteur 1,4 m et de largeur
1.5 m. Il sera fondé sur une assise en pierres cassées 20/40 mm d’épaisseur 15 cm, posée sur une
fondation en enrochements 10/50 kg, d’épaisseur 0.5 m.

23
Travaux d’extension et de réaménagement du port de Sidi Youssef CCTP

6. Aménagement de quatre appontements dans le bassin de pêche

Quatre appontements de longueur 100 ml chacun seront aménagés dans le bassin de pêche. Ils seront
arasés à +2,15 hydro et fondés à-2,5 m hydro.
Les appontements seront constitués de travées indépendantes de longueur 10 m avec des appuis en
caissons. Le tablier sera formé de 3 poutres isostatiques de dimensions 0,86 x 0,5 m liées entre elles
par une dalle en béton armé de 20 cm d’épaisseur.
Les caissons seront fondés sur une assise en pierres cassées 20/40 mm d’épaisseur 15 cm, posée sur
une fondation en enrochements 10/50 kg, d’épaisseur 0.5 m.

7. Darse (bassin de pêche)

Une darse de longueur 20 m et de largeur 7 m sera réalisée en continuité des quais 2 et 3. Elle aura une
longueur de 20 m et une largeur de 7 m et sera arasée à la cote +2,5 hydro et fondé à -2,5 m hydro.
Elle est dimensionnée pour un élévateur à bateaux de capacité 60 T.
La darse sera constituée de blocs en béton préfabriqués qui auront les dimensions suivantes :
Hauteur
• Bloc 1 : 1,20 m
• Bloc 2 : 1,20 m
• Bloc 3 : 1,20 m

Largeurs en profondeurs :
• Bloc1 : 2,10 m
• Bloc 2 : 2,60 m
• Bloc3 : 3,10 m

La darse sera couronnée par une poutre en béton armé coulée sur place de hauteur 1,4 m et de largeur
2.0 m. Elle sera fondée sur une assise en pierres cassées 20/40 mm, posée sur une fondation en
enrochements 10/50 kg, d’épaisseur 0.5 m.

24
Travaux d’extension et de réaménagement du port de Sidi Youssef CCTP

CHAPITRE II : PROVENANCE, QUALITE,


PREPARATION DES MATERIAUX & MATERIELS

ARTICLE 22 - PROVENANCE DES MATERIAUX DE CARRIERES

Les matériaux de carrière proviendront d’une ou plusieurs carrières approuvées par l’Ingénieur, dont la
recherche et la proposition sont à la charge de l’Entrepreneur.
L'Entrepreneur devra faire les études nécessaires, afin que le Maître d’Ouvrage soit en mesure de juger
des caractéristiques mécaniques et physiques des matériaux.
Les gisements proposés, à titre indicatif sont les suivants :
• Carrière SOGAMAC située à Mazzouna à 90 Km du port de Sfax.
• Carrière DISSA située à Gabés à 120 Km du port de Sfax.
• Carrière ELFAYETH située à Sfax à 100 Km du port de Sfax.
• Carrière El Haoureb située à Kairouan

ARTICLE 23 - ENROCHEMENTS

1. Caractéristiques mécaniques et physiques

- Résistance à l'abrasion (Los Angelès) mesurée selon la norme ASTM C.535 inférieure à 35%
(grading 1).
- Altérabilité (Soundess test) mesurée selon ASTM C.88 inférieure à 20% (au sulfate de
magnésium).
- Résistance à la compression mesurée selon ASTM D21.66 supérieure à 35 MPa (sur cube d'arêtes
5 par 5).
- Densité supérieure ou égale à 2,4 T/m3.

2. Fréquence des contrôles de qualité

Les contrôles des caractéristiques mécaniques et physiques et de granulométrie seront effectués pour
l'approbation des carrières, puis tous les 10 % de la quantité mise en œuvre, ou à la demande de
l'Ingénieur lorsque les caractéristiques apparentes des matériaux varieront.

3. Granulométrie ou blocométrie

P.10 : est la masse de l'enrochement telle que 10 % de la masse totale soit constituée d'enrochements
de taille inférieure à cette valeur.
P.50 : est la masse de l'enrochement telle que 50 % de la masse totale soit constituée d'enrochements
de taille inférieure à cette valeur.
P.90 : est la masse de l'enrochement telle que 90 % de la masse totale soit constituée d'enrochements
de taille inférieure à cette valeur.
• Catégorie 1: Tout venant 1/500 Kg
P.10 supérieur à 1 Kg
P.50 supérieur à 250 Kg
P.90 inférieur à 500 Kg
aucun enrochement supérieur à 600 Kg
• Catégorie 2: Tout venant 1/100 Kg

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Travaux d’extension et de réaménagement du port de Sidi Youssef CCTP

P.10 supérieur à 1 Kg
P.50 supérieur à 50 Kg
P.90 inférieur à 100 Kg
aucun enrochement supérieur à 150 Kg
• Catégorie 3 : Enrochements 100 – 300 Kg
P.10 supérieur à 100 Kg
P.50 supérieur à 200 Kg
P.90 inférieur à 300 Kg
aucun enrochement supérieur à 400 Kg
• Catégorie 4 : Enrochements 300 – 500 Kg
P.10 supérieur à 300 Kg
P.50 supérieur à 400 Kg
P.90 inférieur à 500 Kg
aucun enrochement supérieur à 800 Kg
• Catégorie 5 : Enrochements 0,5 – 1,5 tonne
P.10 supérieur à 500 Kg
P.50 supérieur à 1000 Kg
P.90 inférieur à 1,5 tonne
aucun enrochement supérieur à 2 tonnes

ARTICLE 24 - GEOTEXTILE DE FILTRATION

Le géotextile proposé devra satisfaire les conditions suivantes :


• CARACTERISTIQUES MECANIQUES

- Résistance à la traction NF EN ISO 10319 SP1et ST1  35 kN/m


- Déformation à l’effort de traction maximale NF EN ISO 10319 SP et ST  85 %
- Energie (traction x allongement)/2 (SP +ST)/2 8,8 kN/m
- Résistance à la perforation dynamique NF EN 918  7 mm
- Résistance au poinçonnement statique NF G 38019  4 kN

• CARACTERISTIQUES HYDRAULIQUES

- Ouverture de filtration caractéristique NF G 38017 50  OF  70 m


- Nombre de constrictions calcul 25 < m <40
- Permittivité NF G 38016  0,5 s-1
- Souplesse NF G 38021-2  0,5

1
SP : sens production, ST : sens travers

26
Travaux d’extension et de réaménagement du port de Sidi Youssef CCTP

ARTICLE 25 - GAINES METALLIQUES

Les gaines des pieux pour les ducs d’albe d’accostage sont des gaines irrécupérable Φ800 d’épaisseur
15 mm enfoncé ou vibro-foncée par vibro-fonceur approprié en fonction de la formation du terrain
jusqu'à la profondeur requise.
La nuance de l’acier est E24

ARTICLE 26 - EQUIPEMENTS

1- Bollard de 20 T

Les bollards seront en acier moulé Norme E2445 et proviendront d’une usine proposé par
l’Entrepreneur et agréé par l’Ingénieur. L’acier du bollard devra présenter une résistance à la rupture
d’au moins 42 kg/mm2. Les bollards seront mis en peinture conformément aux règles de l’art et aux
normes en vigueur.
Les dimensions données sur les plans sont données à l’entrepreneur à titre indicatif, il lui appartient de
choisir des modes de fixation et les dimensions requises pour assurer la fixation des bollards
conformément aux règles de l’art et aux normes en vigueur
2- Défenses coniques (Ducs d’albe)

Les défenses seront coniques en caoutchouc et seront fixées au duc d’albe conformément aux
plans d’exécution.

L’énergie d’absorption et la force de réaction correspondant à une déflexion égale à 72 % doivent


avoir, au moins, les valeurs indiquées ci-dessous :
- l’énergie d’absorption : 130 KN.m
- force de réaction : 355 KN.
Caractéristiques du matériau à l’origine :
- Densité…………………………………………. 1,2
- Charge de rupture………………………………. 1,7 g/mm2
- Allongement de rupture………………………… 250 %
- Elasticité de rebond shopper……………………. 15 %
- Dureté shore A………………………………….. 70 ± 5
Caractéristiques après 7 jours de vieillissement dans l’air chaud à 70° C
- Charge de rupture………………………………… 1,7 g/mm2
- Allongement de rupture…………………………… 250 % minimum
- Dureté shore A…………………………………….. 70 ± 5
- Déformation résiduelle après 22 heures de compres-
sion de 25 % à 70°C……………………………….. 20 % maximum
- Résistance à l’ozone……………………………….. bonne
- Hystérésis statique à compression…………………. bonne
- Résistance à des traces d’hydrocarbures…………... bonne
- Résistance à l’eau de mer………………………….. très bonne

Accessoires de fixation
Les chaines et les accessoires de fixation seront en acier galvanisé.

Normes :

27
Travaux d’extension et de réaménagement du port de Sidi Youssef CCTP

Les défenses et accessoires livrés en exécution du marché seront conformes aux normes applicables
au pays d’origine de la fourniture et seront les plus récemment définies par l’autorité compétente.
Chaque candidat est invité à détailler les normes applicables.

INSPECTION ET ESSAIS :

Une vérification quantitative et qualitative de conformité doit être effectuée lors de la réception en
usine qui donnera lieu à un PV de réception en usine, signé contradictoirement par les représentants de
l’OMMP et le représentant de l’Entreprise.
Les représentants de l’OMMP auront à inspecter toute la chaîne de fabrication des matériaux
constitutifs des défenses en usine et assisteront à tous les essais de conformité de toutes les
spécifications techniques réalisés au sein de l’usine ou par le laboratoire d’essai reconnu par le pays du
prestataire et accepter par l’OMMP.
Les procédures d’essais et d’inspection qui suivent sont requises par :
 Le contrôle de la constitution chimique de la matière première.
 Le contrôle des performances physiques du mélange avant et après vieillissement auprès d’un
laboratoire à réputation internationale en présence des représentants de l’OMMP.
 Le contrôle des performances mécaniques des défenses auprès d’un laboratoire d’essais disposant
du personnel et du matériel nécessaire pour réaliser ce type d’essais. Ces essais ne peuvent avoir lieu
qu’après l’accord préalable de l’OMMP.
Ces essais doivent avoir lieu en présence des représentants de l’OMMP.
 Une vérification quantitative et qualitative de conformité à la réception sur le site de livraison.
Si l’une des défenses inspectées ou essayées se révèle non conforme aux spécifications techniques
exigées et proposées dans l’offre, l’OMMP sera en mesure de la refuser.
L’équipe du personnel de l’OMMP chargée de la surveillance, l’inspection et des essais des défenses
sera composée par deux ingénieurs qui participeront à tous les essais et réaliseront les différentes
opérations de surveillance et d’inspections nécessaires
L’original ou une copie certifiée conforme de chacun des rapports résultants de ces essais doit être
transmis à l’OMMP dans un délai de 10 jours après leur établissement.

3- Bittes d’amarrage (bassin de pêche)

Les bittes d’amarrage sont dimensionnées pour un effort de 5 T et sont espacés de 5 m. Elles seront
constituées de tube en acier galvanisé d’épaisseur 3 mm rempli de béton et seront ancrées dans la
poutre de couronnement, selon les indications portées sur les plans.

4- Organeaux

Les organeaux seront en acier galvanisé. Ils seront ancrés dans le béton de la poutre de couronnement
et logés dans des niches aménagés dans le parement de la poutre de couronnement, selon les
dimensions indiquées sur les plans.

5- Echelles (bassin de pêche)

Les échelles seront en acier galvanisé à chaud et seront scellées dans le béton de couronnement. Elles
auront les dimensions portées sur les plans.

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Travaux d’extension et de réaménagement du port de Sidi Youssef CCTP

6- Défenses en caoutchouc type delta (bassin de pêche)

Les défenses des ouvrages du port de pêche seront en caoutchouc type delta et auront les dimensions et
seront implantées selon les indications portées sur plans.
Les défenses d'accostage en caoutchouc synthétique ou naturel seront traitées spécialement pour
résister à l'eau de mer, aux hydrocarbures, aux bactéries et rayons solaires. Les pièces métalliques de
fixation des défenses seront en acier galvanisé à chaud.

ARTICLE 27 - REMBLAIS D’APPORT

Les essais de réception pour les matériaux de remblais d’apport sont indiqués dans le tableau qui suit :
Nature des Nature des essais Résultats exigés Cadence des
matériaux essais
Nom Processus
Matériaux de Teneur en matières NF P18-586 Teneur en matières Agrément et
organiques
Remblais organiques inférieures réception
Analyse chimique à 0,5%
Absence de gypse
Analyse NF P18 – % des éléments
granulométrique 304
inférieurs à 80 µm
Par tamisage et par NF P18-560 <15%
sédimentométrie
pas d'éléments
supérieurs à 150 mm.

Limites d'Atterberg L C P C – Limite de liquidité Un (1) essai de


G4 chaque type et
inférieure à 45
par nature.
Indice de Plasticité
inférieur à 10
Proctor normal M.O. Tracé de la courbe
L C P C densité teneur en eau
CT1

Teneur en eau LCPC Teneur en eau = à celle Un (1) essai


chaque 250 m3
de l'OPM
CBR à 4 jours L C P C CBR supérieur ou égal Un (1) essai
d’imbibition chaque 500 m3
à 15
normale, et à 95% de
l’optimum Proctor
Modifié.

29
Travaux d’extension et de réaménagement du port de Sidi Youssef CCTP

CHAPITRE III : MODE D'EXECUTION DES TRAVAUX

ARTICLE 28 - MODE D'EXÉCUTION DES DRAGAGES

1. Implantation des zones de dragage

Avant tout commencement d'exécution des travaux, l'Entrepreneur aura à sa charge l'implantation des
zones à draguer.
Ce travail sera exécuté par l'Entrepreneur et vérifié par l'Ingénieur. Des procès-verbaux d'implantation
seront alors dressés et notifiés à l'Entrepreneur par ordres de service auxquels seront annexés les plans
de piquetage contradictoires.
Toutes les opérations de levé seront rattachées au repère de nivellement.

2. Nature des terrains à draguer

Les terrains à draguer sont de nature meuble à localement consolidé comme indiqué dans les coupes
des sondages géotechniques.

3. Levés bathymétriques

Il sera procédé avant tout commencement d'exécution des travaux de dragage, à l'exécution de levés
bathymétriques contradictoires portant sur l'ensemble du bassin. Ces levés seront effectués suivant les
alignements espacés de 5 m, avec levé d'un point tous les 5 m sur chaque alignement. Pour ce travail,
l'Entrepreneur fournira le matériel et personnel nécessaire. Les levés seront exécutés par l'Entrepreneur
en présence d'un représentant de l'Ingénieur.
De même, en fin d'opération, il sera procédé à l'exécution des levés contradictoires. Il pourra en outre,
à la demande de l'Ingénieur, être procédé, à titre indicatif, à des levés contradictoires en cours de
travaux.
La réalisation des levés hydrographiques, la technique employée, le maillage minimum utilisé et les
équipements à mettre en œuvre doivent être conformes aux recommandations de IMO SP 44.
Le positionnement sera réalisé au moyen d’un GPS (Global Positioning System) du type différentiel
(DGPS) ou RTK/LRK (Real Time Kinematic/Long Range Kinematic) pour lequel l’entrepreneur doit
prévoir des opérateurs expérimentés dans ce domaine et certifiés capables d’opérer de tels systèmes.
Le système de positionnement sera soumis à l’approbation de l’ingénieur.
L’entrepreneur devra soumettre toutes les données techniques relatives au matériel proposé de
bathymétrie. Les caractéristiques minimums sont indiquées ci-après :
- L’échosondeur devra être du type bi fréquence avec des fréquences opérationnelles de 33kHz et
210kHz. L’échosondeur devra enregistrer les données sur papier et numériquement avec les 2
fréquences. Les données digitales devront inclurent les dates, heures et les repères utilisées.
- L’entrepreneur devra intégrer un compensateur de houle pour permettre de travailler en site non
abrité. L’efficacité du compensateur de houle doit être montrée à l’ingénieur avant le début des
travaux.
- Pendant la durée des dragages, le marégraphe devra donner le niveau de la mer en temps réel ou
par enregistrement à intervalles réguliers n’excédent pas 15 minutes. Le marégraphe devra être
installé dans le port, hors de l’influence de la houle et de l’effet des vagues et protégé des risques
liés à l’exploitation portuaire.
- Tous les matériels de bathymétrie, positionnement GPS et marégraphe doivent être intégrés dans un
système de collecte et de traitement des données à bord de la vedette de sondage. Le programme de

30
Travaux d’extension et de réaménagement du port de Sidi Youssef CCTP

traitement des données doit permettre de traiter des données numériques collectées
automatiquement comme c’est actuellement la pratique courante dans ce genre d’activité.
Les stations fixes DGPS ou RTK doivent être installées sur des ouvrages vérifiés. Avant de
commencer les travaux, l’entrepreneur devra démontrer la précision du DGPS ou du GPS RTK sur des
ouvrages de dimensions connues ou que l’on mesurera. Les documents relatifs à ces démonstrations
devront êtres soumis à l’ingénieur pour approbation.
L’échosondeur devra être étalonné au début et à la fin de chaque jour de sondage. L’entrepreneur
devra indiquer dans sa proposition, tous les détails de la méthode d’étalonnage qu’il prévoit, pour
assurer un contrôle horizontal et vertical précis pendant toute la durée des sondages bathymétriques.
Le calibrage de l’échosondeur et du système de positionnement électronique doit être réalisé avant
chaque sondage bathymétrique et chaque fois que demandé par l’ingénieur et les corrections
éventuellement apportées doivent être convenues conjointement entre l’entrepreneur et l’ingénieur.
Le matériel de bathymétrie (échosondeur, GPS, marégraphe) doit être capable d’assurer une précision
horizontale de 1 mètre et verticale de 5 cm, certifiées par le fabricant.

4. Détermination des volumes de matériaux

Le volume de matériaux dragués sera calculé sur la base des levés bathymétriques contradictoires
avant et après dragage.

5. Mode d’exécution

L'Entrepreneur devra annexer à sa soumission une notice justificative décrivant en détail, les engins de
dragage qu'il se propose d'utiliser et exposant clairement les possibilités et performances de ces engins.
Le dragage du bassin de pêche sera réalisé après l’achèvement de construction de la digue afin
d’éviter la migration des matières en suspension vers les zones riveraines au port . Les produits
dragués seront en partie mis en remblai dans le terre-plein projeté, et en partie refoulé par voie
hydraulique via une conduite qui traverse le port vers la zone de rejet située au sud du port. Cette
conduite sera lestée sur le fond du canal de navigation et sera flottante à l’extérieur du bassin portuaire
L'Entrepreneur devra prendre toutes dispositions nécessaires pour maintenir les fonds obtenus dans
chaque zone jusqu'à la réception provisoire des travaux, les fonds dragués devront, dans tous les cas,
avoir les cotes prescrites par le projet.

6. Mode de remplissage de la zone de rejet :

Pour le déversement des produits de dragage, il est prévu de réaliser au moins 4 compartiments à
remplir successivement. Des conduites de drainage seront placées entre les compartiments pour le
drainage des eaux au cours des travaux. Ceci permettra différentes étapes de décantation à l’intérieur
des compartiments pour éviter le retour des matières en suspension vers la mer. Cette méthode est
conçue pour protéger les Charfias situées à proximité de la zone de dépôt. La concentration des
matières en suspension au niveau de l’exutoire ne devra pas dépasser 1g/l durant toute la période de
dragage et de refoulement

7. Tolérances d'exécution

Aucune tolérance n'est admise au plan pour insuffisance de profondeur du fond. Toute surprofondeur
ne sera pas payée. La tolérance sur la cote des fonds est de :
(+ 0,00 m - 0,20 m)

31
Travaux d’extension et de réaménagement du port de Sidi Youssef CCTP

8. Modalités de contrôle des fonds dragués

Dès que la cote du projet sera présumée avoir été atteinte, il sera procédé à la demande de
l'Entrepreneur sur l'ensemble de la zone draguée à des levés hydrographiques contradictoires, ces levés
pouvant être faits au sondeur ultrason ; on utilisera les alignements avant dragage avec un espacement
de 5 m.
Si ces opérations ne révèlent l'existence d'aucun point situé à une profondeur inférieure à la profondeur
contractuelle, la réception provisoire sera prononcée et les levées nécessaires à l'établissement de la
cubature définitive seront alors entreprises. Dans le cas contraire, l'Entrepreneur poursuivra les travaux
de dragage jusqu'à l'obtention de la cote du projet, démontrée par un résultat concluant des opérations
de vérification qui précèdent.

ARTICLE 29 - MODE D’EXECUTION DE LA DIGUE

1. Mise en place des enrochements

Les travaux seront exécutés dans l'ordre suivant, certaines phases pouvant se chevaucher :
• Le tout venant sera construit à l'avancement par déversement des matériaux jusqu'aux côtes
prescrites aux plans. Ces matériaux seront consolidés uniquement par les engins roulant sur leur
surface durant les travaux.

• L’Entrepreneur est tenu de mettre en place des gabarets pour la pose et le contrôle des
enrochements

La protection de la digue aura les dimensions et sera arasée suivant les côtes et niveaux indiqués sur
les plans.

2. Suivi des tassements

Des repères pour le suivi des tassements seront installés le long de l’axe de la digue projetée au cours
des travaux et durant la période de garantie. Ces repères permettront d’évaluer le tassement de la digue
qui sera pris en compte dans le calcul du volume des enrochements mis en place.
L'Entrepreneur devra prendre toutes les dispositions nécessaires pour assurer les cotes prescrites par le
projet pour la digue et ce jusqu'à la réception définitive des travaux.

3. Tolérances d'exécution

Les tolérances d'exécution des ouvrages en enrochements sont les suivantes :


- IRREGULARITÉS LOCALES

- Les tolérances par rapport au profil théorique sont de :


- ± 0,20 m au niveau du couronnement,
- ± 0,20 m au niveau du talus.
- IRREGULARITES MOYENNES

L'épaisseur minimale des couches ne devra jamais être inférieure à 80 % de l'épaisseur théorique.
Le volume théorique est déterminé d'après la côte du terrain naturel avant travaux et le profil de la
digue.

32
Travaux d’extension et de réaménagement du port de Sidi Youssef CCTP

Dans le cas où ce profil ne pourrait être atteint, ou dans le cas où, après avoir été atteint il serait
amaigri au-delà des tolérances admissibles du fait notamment de la houle et des courants,
l'Entrepreneur procéderait aux recharges nécessaires en utilisant au besoin des matériaux sélectionnés.
- ENROCHEMENTS MIS EN PLACE HORS TOLERANCE

Ces enrochements seront en principe enlevés à la charge de l'Entrepreneur.


Toutefois, dans certains cas, l'Ingénieur pourra accepter de les maintenir en place. Les enrochements
hors tolérance ne seront en aucun cas pris en compte dans les quantités donnant lieu à paiement.

4. Contrôles

- GENERALITES

Deux types de contrôles seront effectués :


. Contrôles sur la BLOCOMETRIE,
. Contrôles sur les sections.
- CONTROLES SUR LA BLOCOMETRIE

Le poids des enrochements sera calculé à partir des dimensions.


- CONTROLES SUR LES SECTIONS

Les profils seront contrôlés par une sonde munie d'une plaque. Cette plaque est équipée d'une
articulation au point d'accrochage lui permettant de se poser sur le talus incliné en épousant la pente de
celui-ci.
Le diamètre de la plaque aura un diamètre D (en cm) tel que :
D = 3P + 20 avec un minimum de 30 cm
avec :
P : limite supérieure de la classe d'enrochements exprimée en grammes.
Pour la partie émergente des profils, on utilisera les moyens classiques de topographie terrestre.
- FREQUENCE DES CONTROLES

L'Ingénieur pourra effectuer un contrôle de BLOCOMETRIE sur 2 % des camions. La fréquence des
contrôles pourra être augmentée ou diminuée par l'Ingénieur en cas d'hétérogénéité des zones et
moyens d'emprunts.
En principe, chaque catégorie d'enrochements fera l'objet d'un contrôle du profil tous les dix mètres.
Ces contrôles seront effectués par l'Entrepreneur en présence de l'Ingénieur et les profils seront
reportés sur plan par l'Entrepreneur. Un resserrement des levés de profils pourra être prescrit par
l'Ingénieur si nécessaire.

ARTICLE 30 - MODE D’EXECUTION DES QUAIS

1. Souille

L’Entrepreneur réalisera par dragage une souille de section trapézoïdale conformément aux dessins du
dossier plans. Les tolérances géométriques de dragage de la souille seront :
• horizontalement : 0,00 à 0,10 m
• verticalement : 0,20 m en dessous de la cote prescrite.

33
Travaux d’extension et de réaménagement du port de Sidi Youssef CCTP

2. Fondations

Les murs de quai seront fondés à la cote prescrite sur les plans. Les fondations des quais sont
constituées par une assise formée par une couche de 15 cm de pierres cassés 20/40 mm pour le réglage
d’assise des blocs, noyée dans une couche d’enrochements 10/50 kg, de densité supérieure ou égale à
2 T/m3.
Le réglage de la plate-forme devra être réalisé avec soin par des scaphandriers.
La plate-forme devra être réglée suivant plans.

3. Infrastructure

Les blocs préfabriqués du mur de quais en béton auront la forme indiquée sur le dossier des plans.
Leurs dimensions et leur position dans une rangée sont précisés dans le dossier des plans.
Le béton des blocs ne sera pas armé. Il sera dosé à 300 kg de ciment HRS par m3 de béton mis en
œuvre. En cas de manutention par épingles, les frais de fourniture et de mise en œuvre des épingles
sont inclus dans le prix du béton des blocs.
La dimension maximale des agrégats sera de 50 mm.

4. Aire de préfabrication

L'aire de préfabrication aura une dimension suffisante pour que le décoffrage des blocs n’ait lieu
qu'après 24 heures et pour que la manipulation et la mise en place n'interviennent que lorsque le béton
a atteint sa résistance contractuelle à 28 jours.
La fondation de l'aire de préfabrication sera compactée de manière que la densité sèche en place de
terrain de fondation soit égale à la densité sèche de l'Optimum Proctor Modifié.
L'aire de préfabrication sera bétonnée. Elle aura une épaisseur minimale de 12 cm.
La surface sera réglée à la règle vibrante et la tolérance de surfaçage sera de ± 2 mm par rapport à un
plan horizontal moyen.

5. Disposition constructive

Les trous de louve prévus pour la manipulation des coffrages auront des dimensions aussi réduites que
possible.
La face supérieure des blocs sera lissée à la règle vibrante.

6. Tolérance sur les dimensions des blocs

La tolérance sur les dimensions de la section des blocs sera égale à ± 2 cm.
La tolérance sur la dimension verticale sera de ± 1 cm.

7. Mise en place des blocs

Après réglage précis de la plate-forme dans les conditions définis au paragraphe 2 du présent article,
les blocs seront posés avec soin dans les limites de tolérances suivantes :
- Le retrait maximal qu'un bloc sera admis à présenter par rapport au parement théorique du mur
de quai ne devra pas dépasser 5 cm, et aucun surplomb du bloc inférieur ne sera admis. Aucune saillie
ne sera tolérée.
- L'intervalle entre deux blocs d'une même rangée sera au maximum de 5 cm.

34
Travaux d’extension et de réaménagement du port de Sidi Youssef CCTP

L'Entrepreneur devra prendre toutes les dispositions nécessaires pour que les tolérances soient
respectées :
Implantation précise de l'ouvrage, réglage minutieux de la plate-forme supportant les blocs, etc. Dans
le cas où, en raison d'un mauvais réglage ou d'un tassement anormal de cette plate-forme, les blocs
supérieurs viendraient à se trouver hors tolérance, les blocs concernés par cette anomalie devraient être
repris aux frais de l'Entrepreneur.
Préalablement au coulage de la poutre de couronnement, et afin d'accélérer les tassements éventuels,
l'Entrepreneur réalisera à ses frais les surcharges des piles des blocs en place définies par les notes de
calculs, qui doivent être agréées par l’Ingénieur (ces surcharges doivent correspondre, au minimum, à
la somme de surcharge permanente de la poutre de couronnement et à la surcharge d'exploitation.
Cette surcharge sera maintenue le temps nécessaire pour permettre au tassement de se produire et à
l’ouvrage de se stabiliser.
Dès la mise en place de la surcharge, des mesures topographiques précises des tassements différentiels
seront effectuées par l'Entrepreneur toutes les semaines.
Lorsque les tassements différentiels seront inférieurs à 5 mm, pendant trois semaines consécutives, le
tassement définitif sera estimé être atteint et la surcharge sera enlevée.
Après tassement définitif, la cote de la plate-forme des enrochements devra être comprise entre le
niveau théorique et le niveau théorique - 5 cm, correspondant à une tolérance de 5 cm.
Si après tassement définitif la cote de la plate-forme est plus haute que le niveau théorique de 5 cm, il
sera mis en place une surcharge supplémentaire, aux frais de l'Entrepreneur, pour assurer après
nouvelle phase de tassement une cote de plate-forme répondant aux tolérances ci-dessus.
Si après tassement définitif la cote de la plate-forme est plus basse que le niveau théorique moins
5 cm, une moins-value non plafonnée de 1% par cm sera appliquée sur le prix des enrochements, étant
entendu que, en sus de la moins-value, le volume supplémentaire de béton de superstructure nécessaire
pour rattraper la cote du quai est à la charge de l'Entrepreneur.

8. Massif d'épaulement et filtre

Les enrochements pour la constitution du massif d'épaulement seront déversés en vrac. Le filtre sera
constitué par un géotextile et sera réalisé avec le plus grand soin. La densité des enrochements sera
supérieure ou égale à 2T/m3.

9. Béton de la poutre de couronnement

Le béton armé sera dosé à 400 kg de ciment HRS par m3 de béton mis en œuvre et la dimension
maximale des agrégats sera de 25 mm.
Le béton de superstructure ne sera effectué que lorsque l'infrastructure aura tassé pendant un délai de 3
mois. La distance minimale des armatures aux parois sera de 5 cm.
Des évidements seront prévus pour les échelles et les organeaux.
Les ancrages des bittes d’amarrage seront noyés dans le béton de superstructure. Des armatures
longitudinales contribueront à rendre les bollards solidaires du massif de béton de superstructure.

ARTICLE 31 - MODE D’EXECUTION DES DUCS D’ALBE D’ACCOSTAGE

1. Bureau de contrôle

L’étude d’exécution devra être approuvée par un bureau de contrôle agréé qui sera à la charge du
Maître de l’Ouvrage.
Les travaux d’exécution des pieux feront l’objet d’un suivi et d’un contrôle de l’exécution par un
bureau de contrôle agréé qui sera à la charge du Maître de l’Ouvrage.

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Travaux d’extension et de réaménagement du port de Sidi Youssef CCTP

2. Forage des pieux

Le forage des pieux se fera conformément au fascicule 62, article 37 du C.P.C, à l'aide d'une foreuse à
axe vertical (pour les pieux) selon l'implantation indiquée sur plan. Le forage se fera avec gaines
irrécupérable enfoncé ou vibro-foncée par vibro-fonceur approprié en fonction de la formation du
terrain jusqu'à la profondeur requise.
Le forage se fera à l'aide d'outils appropriés (tarières, bukets, etc,...) Le procédé de forage doit être
approuvé par le Maître de l’ouvrage et le bureau de contrôle.
La longueur de la gaine de protection doit être conforme aux plans et dans tous les cas doit être
approuvée par le Maître de l’Ouvrage et le bureau de contrôle.
Les pieux ne doivent comporter aucune discontinuité ni aucun étranglement partiel de nature à réduire
localement la section de son fut à une surface inférieure à celle utilisée pour la détermination de la
contrainte maximale.
L'Entreprise peut soumettre à l'approbation du M.d.O. une autre technique d'exécution en fonction de
la disponibilité de son matériel tout en respectant les conditions du site (nature du sol) et tout en
assurant la qualité requise des pieux.

3. CARNET DE FORAGE:

II est tenu un carnet de forage sur lequel figurent :


a) les indications sur les pieux :
-emplacement
-caractéristiques et profondeur
-date du forage
-technique de forage
b) les profondeurs et épaisseurs des couches de sol rencontrés, la profondeur de la base du tubage si la
méthode utilisée le permet
c) les incidents éventuels survenus en cours du forage et toutes les observations utiles.

4. TOLERANCES D’IMPLANTATION

La tolérance admissible sur l'implantation des pieux est limitée à 5 cm.


Au delà de cette limite toute solution de redressement nécessaire sera à la charge de l’Entreprise.
L'inclinaison tolérée ne devra pas dépasser 1 degré. Au delà de cette limite toute solution de
redressement nécessaire sera à la charge de l'Entreprise.

5. PIEU PRESENTANT UN DEFAUT DE CONTINUITE

Tout pieu présentant un défaut de continuité sera remplacé par l’entrepreneur par un nouveau pieu
continu sans aucune majoration de prix.

6. BOUE DE FORAGE

Le forage sera effectué à l'aide d'une boue de forage (bentonite) qui doit répondre aux caractéristiques
essentielles de densité, de viscosité et de cake et d'eau libre conformément aux normes NF EN 1536.
Des essais quotidiens seront effectués sur cette boue afin de juger son recyclage ou son
renouvellement.

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Travaux d’extension et de réaménagement du port de Sidi Youssef CCTP

7. DENSITE

La densité d’une boue neuve doit être comprise entre 1,01 et 1,05. Après circulation de la boue en
circuit fermé avec décantation et filtration au niveau de la centrale à boue, la densité doit être
régulièrement contrôlée de façon à ce que densité soit toujours inférieure à 1,2. Sinon la boue doit être
renouvelée.

8. VISCOSITE

La viscosité de la boue facilite le maintien en suspension des sédiments et donc leur entraînement si la
boue circule.

9. CAGES D'ARMATURE DES PIEUX

Façonnage :
Elles seront façonnées à froid du premier coup aux dimensions indiquées sur les dessins d'exécution,
ou conformément aux recommandations des fiches d'agrément.
Aucune déformation de ces armatures ne sera admise en dehors du façonnage prévu au projet. En
particulier, il est rigoureusement interdit de plier les armatures pour le transport ou de les déplier
provisoirement après mise en place.
Toute armature qui viendrait à être redressée doit être enlevée et remplacée sauf avis contraire du
Maître d'œuvre sollicité à cet effet par l'Entrepreneur.
Réception :
La réception des armatures sera faite par le Bureau de Contrôle ou par le Maître d'œuvre sur demande
de l'Entrepreneur avant mise en place et sur la base de plans visés « BON POUR EXECUTION».
Cintrage :
Les centreurs seront des cales circulaires en béton de même nature que celui des pieux.
Ils auront au moins 7 cm d'épaisseur 14 cm de diamètre et seront placés à raison d'au moins 3 par
niveau en respectant un espacement au plus égal à 3 m entre les niveaux.
Les centreurs seront fixés aux cages par les cerces assurant le rôle d'axe de fixation.
L'Entreprise prendra les dispositions nécessaires pour éviter d'une part la chute des cages n'atteignant
pas le fond du forage et d'autre part la remontée de ces dernières lors du bétonnage.
Assemblage :
Lorsque la cage d'armature d'un pieu dépasse la longueur de fourniture des armatures. L’assemblage
des tronçons sera effectué avant ou pendant leur descente dans le forage en tenant compte de leur
recouvrement nécessaire.
Le soudage et le pointage au chalumeau sont interdits. Le soudage et le pointage à l'arc électrique sont
admis dans les conditions fixées par la fiche d'identification des aciers utilisés.

10. BETONNAGE DES PIEUX

1. — Colonne de bétonnage :
La mise en œuvre du béton se fera au moyen d'une colonne de bétonnage. Cette colonne est un tube
métallique constitué de plusieurs éléments et surmonté d'un entonnoir ou goulotte. Les joints entre
éléments sont étanches. Le diamètre intérieur de l colonne se sera pas inférieur à 15 cm.
La colonne de bétonnage a la longueur totale du pieu. Avant bétonnage, elle touche le fond puis sera
relevée de 15 cm au plus.

37
Travaux d’extension et de réaménagement du port de Sidi Youssef CCTP

L'amorçage (1er versement de béton) sera fait en évitant la pollution du béton par la boue contenue
dans la colonne à l'aide d'un bouchon provisoire poussé par le béton ou tout autre dispositif accepté par
le Maître d'œuvre.
Après l'amorçage, le pied de la colonne de bétonnage ne devra jamais se trouver à moins de 3 m sous
le niveau atteint par le béton frais dans le pieu.
Le bétonnage sera exécuté avec dégorgement soit jusqu'à apparition du béton sain au niveau du T.N.
2. - Courbe de bétonnage
L'Entrepreneur dressera pour chaque pieu réalisé une fiche de bétonnage suivant le modèle proposé
par lui même et accepté par le Maître d'œuvre. Cette fiche précisera toutes les caractéristiques de la
mise en œuvre et en particulier :
- N° pieu ; et date de forage
- Diamètre pieu
- Profondeur du forage
- Date et heure de bétonnage
- Courbe théorique et pratique de bétonnage précisant l'heure de chaque début et fin de coulage d'une
toupie et volume mis en œuvre ainsi que la hauteur atteinte par le béton.

11. RECEPAGE DE PIEUX

Après achèvement des travaux de fondations, l'Entreprise doit remettre :


- Cinq (5) exemplaires et un jeu de contre calque des plans de recollement au 1/ 50 de l'implantation
des pieux. Ce relevé sera vérifié contradictoirement par le Maître de l'ouvrage.
- Les courbes de bétonnage
- Les résultats d'écrasement du béton
Si un doute quelconque devait subsister quant à la qualité des travaux effectués, il pourrait être
demandé à l'Entreprise toutes justifications complémentaires telles que carottage en pleine masse,
essais de pieux, etc...
Les charges des pieux déclarés défectueux seront reprises par de nouveaux pieux dont le nombre,
l'implantation et le diamètre seront précisés par le Maître d'œuvre.
Ces nouveaux pieux sont à la charge de l'Entrepreneur
Le renforcement de structure (longrines, massifs, poteaux, ...) dû à une erreur d'implantation de pieu
est à la charge de L’Entreprise.
Un constat d'achèvement des travaux de fondations spéciales sera établi à la fin des dits travaux. Ce
constat constatera la fin des travaux mais ne constitue pas une réception provisoire.
Les travaux de recepage des pieux seront exécutés par l'entreprise jusqu'au béton sain et minimum sur
une hauteur d’un (1) mètre. Au cas où le béton sain était trouvé assez profond, l'entrepreneur aura à sa
charge la remise à niveau par bétonnage de l'élément recépé.

12. Auscultations des pieux :

Le contrôle des pieux sera réalisé par la méthode de l’essai sonique par transparence, tous les pieux
seront contrôlés. Les essais de contrôle seront réalisés par le bureau de contrôle à la charge du Maître
de l’Ouvrage.

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Travaux d’extension et de réaménagement du port de Sidi Youssef CCTP

ARTICLE 32 - MODE D’EXECUTION DES APPONTEMENTS

1. Souille

L’Entrepreneur réalisera par dragage une souille de section trapézoïdale conformément aux dessins du
dossier plans. Les tolérances géométriques de dragage de la souille seront :
• horizontalement : 0,00 à 0,10 m
• verticalement : 0,20 m en dessous de la cote prescrite.

2. Fondations

Les appontements seront fondés à –2,5 m hydro. Les fondations des appontements seront constituées
par une assise formée par une couche de 15 cm de pierres cassées 20/40 mm pour le réglage d’assise
des caissons, noyée dans une couche d’enrochements 10/50 kg.
Le réglage de la plate-forme devra être réalisé avec soin par des scaphandriers.
La plate-forme devra être réglée suivant plans.

3. Infrastructure

Le béton des caissons sera dosé à 400 kg de ciment HRS ou équivalent par m3 de béton mis en œuvre.
La dimension maximale des agrégats sera de 25 mm.
• Aire de préfabrication
L'aire de préfabrication aura une dimension suffisante pour que le décoffrage des caissons n'ait lieu
qu'après 48 heures et pour que la manipulation et la mise en place n'interviennent que lorsque le béton
a atteint sa résistance contractuelle à 28 jours.
La fondation de l'aire de préfabrication sera compactée de manière que la densité sèche en place de
terrain de fondation soit égale à la densité sèche de l'Optimum Proctor Modifié.
L'aire de préfabrication sera bétonnée. Elle aura une épaisseur minimale de 12 cm.
La surface sera réglée à la règle vibrante et la tolérance de surfaçage sera de ± 2 mm par rapport à un
plan horizontal moyen.
• Mise en place des caissons
Après réglage précis de la plate-forme dans les conditions définis au paragraphe 2 du présent article,
les caissons seront posés avec soin dans les limites de tolérances suivantes :
- Le retrait maximal qu'un caisson sera admis à présenter par rapport au parement théorique ne
devra pas dépasser 5 cm.
- Aucune saillie ne sera tolérée.

4. Chevêtre

Le béton du chevêtre sera dosé à 400 kg de ciment HRS par m3 de béton mis en œuvre. Il sera de
préférence coulé en place après remplissage des caissons en tout venant 0-100 mm. L’entrepreneur
pourra proposer tout autre solution de préfabrication du chevêtre en démontrant son avantage tant du
point de vue économique que technique.

5. Culée

La culée sera dosée à 400 Kg de ciment HRS par m3 de béton mis en œuvre. Elle sera coulée sur place.

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Travaux d’extension et de réaménagement du port de Sidi Youssef CCTP

6. Tablier

Le tablier sera composé des éléments préfabriqués suivants :


• Poutres longitudinales,
• Dalettes préfabriquées
Les éléments du tablier bétonnés sur place sont :
• Entretoises de liaison des poutres
• Dalle de répartition
Le béton des poutres longitudinales sera dosé à 400 kg de ciment HRS par m3 de béton mis en œuvre.
Les poutres seront munies d’aciers en attente au droit des entretoises. Par ailleurs, elles auront leur
béton arrêté 0,20 m en dessous de la cote définitive minimale du tablier.
Par conséquent, les armatures des poutres longitudinales et de la dalle de répartition coulée sur place
pourront être liaisonnées entre elles.
Le béton de la dalle sera dosé à 400 kg de ciment HRS, par mètre cube de béton mis en place. La
dimension maximale des agrégats sera de 25 mm. Ce béton sera armé.
Des joints de dilatation seront aménagés dans cette dalle de répartition coulée sur place. Ils seront
munis de redans dont les faces seront distantes, au maximum de 5 mm afin d’assurer la continuité de
l’ouvrage pour répartir les efforts d’accostage des barques.

ARTICLE 33 - PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTAL

Le plan de Gestion Environnemental présenté ci après concerne les différentes étapes de construction
du port et devra être effectué et pris en charge par l’Entreprise en ce qui la concerne lors de l’exécution
des travaux:
Phase des travaux Mesures prévues Responsable

- Concerter avec les différents acteurs locaux (APAL,


1. Mobilisation et
Marine nationale, APIP, DGPA, garde Nationale
installation de
marine, ONGs, etc…. ;) - DGPA
chantier
- Organiser une journée d’information locale regroupant - DGSAM
les acteurs locaux, le public, les ONGs, la population
maritime, etc… ; Entreprise
- Obtenir les autorisations nécessaires de droit
d’occupation temporaire APAL pour l’exploitation du
DPM, l’installation de chantier, etc… Entreprise
- Aménager les sites de chantiers des engins et de
stockage des matériaux par tous les équipements
nécessaire pour la protection de l’environnement (fosse
septique, drainage eau pluviale, clôtures, etc….) ; Entreprise
- Mettre en place tous les types de signalisation
nécessaires pour l’information du public et pour la
délimitation physiques des sites du chantier.
- Signaliser le site de stockage des enrochements au port
2. Transport des
de Sfax ;
matériaux de
- Eviter le stockage des grands volumes au port de Sfax ; Entreprise
carrière
- Choisir le mode de transport maritime adéquat vers le
site de Kerkena ;
- Concerter avec la SONOTRAK en vue d’assurer le

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Travaux d’extension et de réaménagement du port de Sidi Youssef CCTP

transport maritime ;

- Obtenir l’autorisation des services la marine Nationale


3. Construction de
(phares et balises) sur les balises de signalisation ;
la digue
- Installer un écran flottant du coté extérieur de la digue
principale
principale avant le démarrage du dragage de la souille
pour éviter l’ensablement des herbiers adjacents et pour
protéger les Charfias proches du bassin portuaire ;
- Excaver les matériaux de la souille avec une méthode
de dragage mécanique utilisant une pelle sur ponton Entreprise
installé du côté bassin ;
- Mettre tous le produits de dragage de la souille à
l’intérieur du bassin ;
- Maintenir l’écran flottant jusqu’à la finalisation totale
de la digue principale y compris la carapace supérieure ;

- Concerter avec la capitainerie du port pour ne pas


4. Construction
perturber le trafic maritime du bac ;
des ouvrages
- Concerter avec l’APIP et les pêcheurs pour assurer
internes
l’exploitation du bassin pendant les travaux ;
- Réutiliser les matériaux d’enrochement enlevés pour la Entreprise
construction des nouveaux ouvrages ;
- Les déchets de démolition des structures métallique et
bétonnées non réutilisables devraient être transportés
vers les décharges ordinaires des déchets de
constructions.

Concertation avec le public


5. Dragage du
bassin et mise - Organiser des journées avec le public et la société civile - DGPA
en dépôt des en vue d’une concertation sur les modes de gestion du - DGSAM
matériaux de chantier, les méthodes de travail, l’organisation du
dragage travail, l’accostage des barques pendants les travaux,
etc…. ;

Dragage
- Choisir une méthode de dragage hydraulique par une
drague stationnaire ;
- Concerter avec les autorités du port pour ne pas
perturber le trafic maritime du bac ;
- Refoulement hydraulique des matériaux par conduite - Entreprise
lestée au fond du canal de navigation ;
- Procéder en premier lieu au remblayage du terre plein
du bassin de pêche jusqu’à la côte du projet ;
- Les eaux de retour du terre plein bassin de pêche
devraient être effectuées à l’intérieur du bassin où se
fond les travaux de dragage ;
- Eviter le retour des eaux de dragage vers l’extérieur

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Travaux d’extension et de réaménagement du port de Sidi Youssef CCTP

pour protéger les herbiers et les Charfia.

Refoulement des matériaux vers le site de rejet :


- Entreprise
- Réaliser un levé topo-bathymétrique de détail de la zone
de rejet avant le démarrage des travaux ;
- Finaliser la préparation de zone de dépôts (digues
d’enclôture, protection extérieur, …) avant le
commencement du refoulement ;
- Diviser la zone de dépôt en différents compartiments
pour assurer la rétention des matériaux solide et pour
éviter le retour des matériaux solides vers les Charfias ;
- Eloigner le plus que possible l’exutoire du retour des
eaux de décantation selon les contraintes techniques du
projet.

- Collecte de tous les déchets et les éventuels restes


6. Restauration et
résultants des activités de chantier ;
repli
- Aménagement des terre-pleins créés en forme de pente
pour faciliter le drainage des eaux de surface sans
érosion et transport de matériaux vers la mer ; - Entreprise
- Repliement du campement du chantier et remise en état
du site ;
- Démobilisation du matériel et des équipements;
- Remise en état du terrain et réaménagement du site.

Les mesures suivantes de suivi seront prises en compte par l’Entreprise durant les travaux.
Plan de suivi durant le chantier
Phase des Mesures prévues
travaux
1. Dragage du • Réaliser un levé topographique de détail de zone terrestre • Entreprise
bassin qui comporte le site du chantier et les divers accès vers la
portuaire route principale et à la zone de rivage du chantier marin ;
• Réaliser un levé bathymétrique de détail de la zone du
projet (Port et ses environs) avant le démarrage des
travaux ;
• Réaliser une campagne de reconnaissance de l’état des
fonds avant le démarrage des travaux. Prélèvement de
sédiments, au niveau de 10 stations, pour analyse de la
granulométrie, de la matière organique, des
hydrocarbures, des sulfures et d’au moins 5 éléments
métalliques ;
• Installer un marégraphe dans le port qui fait des mesures
continues du niveau de la mer dans le port ;
• Installer un ADCP permettant de relever durant toute la
durée des travaux les données de la houle et du courant.
Le site sera choisi en concertation avec le MDO,

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Travaux d’extension et de réaménagement du port de Sidi Youssef CCTP

l’INSTM et l’APAL de façon à que ces données peuvent


donner des renseignements sur la dynamique côtière dans
la zone du projet ;
• Effectuer une mesure par semaine de la turbidité de l’eau,
de la concentration en MES à l’entrée du port ainsi que la
transparence des eaux dans le bassin pendant toute la
période de dragage;
• Réaliser un levé bathymétrique de détail de la zone du
projet (Port et ses environs) à la fin des travaux.
• Réaliser une campagne de prélèvements des sédiments
superficiels dans le tout le bassin portuaire (10 stations)
pour analyse de la granulométrie, la matière organique,
les hydrocarbures, les sulfures et au moins 5 éléments
métalliques

2. Refoulement • Réaliser un levé topo-bathymétrique de détail de la zone • Entreprise


dans la zone de rejet avant le démarrage des travaux.
de rejet • Suivre, durant toute la période de refoulement, la qualité
des eaux de retours vers la mer des eaux de dragage. Un
échantillon par semaine sera prélevé pour analyse de la
matière en suspension. La concentration en MES devrait
être inférieure à 1g/l ;
• Réaliser un levé topographique de détail de la zone de
rejet à la fin des travaux.

LU ET ACCEPTE PAR : DRESSE ET PRESENTE PAR :


L’ENTREPRENEUR
Tunis, le ……………..
…………….., le ……………..

VERIFIE PAR :
Tunis, le ……………..

APPROUVE PAR :
MONSIEUR LE MINISTRE DE L’AGRICULTURE
DES RESSOURCES HYDRAULIQUES
ET DE LA PECHE

Tunis, le ……………..

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