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Andres: J’ai de mes ancêtres gaulois l’oeil bleu blanc, la cervelle étroite, et la maladresse dans la lutte.

Je trouve mon
habillement aussi barbare que le leur. Mais je ne beurre pas ma chevelure. Les gaulois étaient les écorcheurs des bêtes, les
brûleurs d’herbes les plus ineptes de leur temps. [se desmaquilla]
D’eux, j’ai: l’idolâtrie [Nataly avec un chapelet] et l’amour du sacrilège
Les filles: Oh! Tous les vices, colère (paula rompe una imagen), luxure.
Andrés: magnifique, la luxure; [gémissement]
Les filles: surtout mensonge et paresse.
Todos: J’ai horreur de tous les métiers. [nos miramos como espejo y lo decimos gritando]
Andrés: Si j’avais des antécédents à un point quelconque de l’histoire de France.
Les filles: Mais non, rien!
Andrés: Il m’est bien évidente que j’ai toujours été race inférieure. Je ne me vois jamais comme un chrétien
Nataly: Je ne me vois jamais dans les conseils du Christ;
Luisa: ni dans les conseils des Seigneurs, - représentants du Christ.
Paula: Je me demande pourquoi Christ ne m’aide pas en donnant à mon âme noblesse et liberté.
Andrés: Je suis de race inférieur de toute éternité. Je ne me trouve qu’aujourd’hui sans lieu européen. Je suis maudit,
Todos: j’ai horreur de la patrie. [romper la bandera de Francia de cartulina] [cojemos la bandera y la rompemos entre todos]
Andrés: Allons! La marche, le fardeau, le désert, l’ennui et la colère.
Nataly: à qui me louer?
Luisa: Quelle bête faut-il adorer?
Paula: Quelle sainte image attaque-t-on? [con la camándula en la mano - Andrés]
Nataly: Quels coeurs briserai-je?
Luisa: Quel mensonge dois-je tenir? -
Paula: Dans quel sang marcher?
Andrés: je dois m’offrir à n’importe quelle divine image des élans vers la perfection.
Nataly: O mon abnégation
Luisa: ô ma charité merveilleuse! I
Paula: De profundis Domine,
Andrés: Suis- je bête! [Desangrarse]

Scène 2

Nataly: Prêtres, professeurs, maîtres, vous vous trompez en me livrant à la justice. [Arrodillarse todos frente al público]
les filles: Je n’ai jamais été de ce peuple-ci;
Andrés: je n’ai jamais été chrétien;
Luisa: je suis de la race qui chantait dans le supplice;
andres: je ne comprends pas le lois;
Paula: je n’ai pas le sens moral,
todos: je suis une brute.
Andrés: Je suis une bête,
les filles: un nègre.
Andres: Mais je puis être sauvé. Vous êtes de faux nègres, vous maniaques, féroces, avares.[EN REGARDANT LE MIROIR]
[en regardant le public] Je ne vois même pas l’heure où les blancs débarquant, je tomberai au néant.
[Les filles jouent de la musique africaine]
Andrés: les blancs débarquent.  Il faut se soumettre [nos tiramos al piso con una pose de sumisión]
Les filles: au baptême, s’habiller, travailler
Andres: sans doute la débauche est bête . mais l'horloge ne sera pas arrivée à ne plus sonner que l'heure de la pure douleur.
Luisa: le sommeil dans la richesse est impossible.
Nataly: c’est l’amour divine      
Andrés: La raison m’est née. Le monde est bon. Je bénirai la vie. J’aimerai mes frères. (RISAS)
Les filles: Dieu fait ma force, et je loue Dieu.
Andrés: Quant au bonheur établi, domestique ou non…
Nataly: … non, je ne peux pas. Je suis trop dissipé, trop faible. [se muestra rendida y se tira al piso]
Les filles: La vie est la farce à mener par tous ! (gritando)
Paula: Ou va t-on? au combat ? je suis faible! les autres avancent. Los outils… les armes.. le temps. (llora :( )
Andrés: Je m’y habituerai [mira al espejo]. [mira al público] Ce serait la vie française, le sentier de l’honneur. [Él lo dice serio
pero ellas se ríen]

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