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Chapitre 3 SE
Chapitre 3 SE
I- Position du problème
Etant donné un procédé modélisé par sa fonction de transfert G(z), il s’agit de faire la synthèse
d’un correcteur C(z) pour réaliser en boucle fermée certaines performances de stabilité, précision,
rapidité, …
Correcteur Procédé
E(z) + ε(z) U(z) S(z)
C(z) G(z)
-
Figure 1
K
III- Correcteur à action intégrale : C( z) (pôle=1)
1 z 1
Soit un système à temps discret de fonction de transfert en boucle ouverte G(z) placé dans une
boucle à retour unitaire avec :
1
2 2z
G( z) 1
(Système stable en B.O)
1 0.5 z z 0.5
E(z) + S(z)
G(z)
-
G( z) 2z 2 S ( z)
En boucle fermée, on a : G f ( z ) 1
1 G ( z ) 3z 0.5 3 0.5 z E( z)
2 0.5
sk ek sk 1 0.17 sk 1 0.67ek
3 3
K 2z 2z2
C ( z ).G ( z ) . (On suppose que K=1)
1 z 1 z 0.5 ( z 1)( z 0.5)
C ( z ).G ( z ) 2z2
G f ( z)
1 C ( z ).G ( z ) ( z 1)( z 0.5) 2 z 2
2z2
3 z 2 1.5 z 0.5
2 S ( z)
1 2
3 1.5 z 0.5 z E( z)
2
Ce qui correspond à l’équation de récurrence :
1.5 0.5 2
3sk 1.5sk 1 0.5sk 2 2ek sk sk 1 sk 2 ek
3 3 3
Les pôles de la F.T en B.F sont les racines de l’équation : 3z 2 1.5 z 0.5 0
1.52 6 3.75
1.52 3.75
On a p1 p2 0.41
6
On constate que les modules de ces pôles sont plus proches de 1 que l’unique pôle du système
non corrigé (0.17). On peut donc en déduire que la marge de stabilité est légèrement diminuée par
l’ajout de l’intégrateur mais elle reste acceptable.
Par ailleurs, la présence dans la F.T en B.O d’un intégrateur (càd un pôle égal à 1) assure
l’annulation de l’erreur de position εp , càd la précision statique parfaite.
K
Reprenons le système que nous venons d’étudier en choisissant un gain K≠1 donc C ( z )
1 z 1
Alors :
K 2z 2 Kz 2
C ( z ).G ( z ) .
1 z 1 z 0.5 ( z 1)( z 0.5)
C ( z ).G ( z ) 2 Kz 2
G f ( z)
1 C ( z ).G ( z ) ( z 1)( z 0.5) 2 Kz 2
2 Kz 2
(1 2 K ) z 2 1.5 z 0.5
Les pôles de la F.T en B.F sont les racines de l’équation : (1 2K ) z 2 1.5z 0.5 0
3
Pour augmenter la marge de stabilité, on doit chercher à réduire le module des pôles.
1.5 j 4 K 0.25
p1, 2
2(1 2 K )
Il suffit de choisir une valeur de K qui correspond à une valeur souhaitée pour le module de
chaque pôle, par exemple :
1
p1 p2 0.25 2(1 2 K ) 4 2(1 2 K ) 16 K 3.5
0.25
sk
s∞=1
0 T 2T 3T 4T 5T t
S ( z) C ( z ).G ( z )
Rappelons que la F.T en B.F est H ( z ) (voir figure 1)
E ( z ) 1 C ( z ).G ( z )
H ( z) 1
Il en résulte que : [ C ( z ) . ]
1 H ( z) G( z)
Remarquons que le fait de diviser par G(z) impose que G(z) doit être à minimum de phase
(zéros stables).
4
1 0.5 z
Exemple : Le système G ( z ) est stable car son pôle est 1/2=0.5 qui est inférieur à 1
1 2z
mais à non minimum de phase car son zéro est 1/0.5=2 qui est supérieur à 1.
N ( z)
Supposons que G ( z ) alors le correcteur à réponse plate est défini par : H(z)=k0.N(z)
D( z )
Avec k0 une constante
K 1 eTp
On donne T=0.1s, K=45, G ( p) , B0 ( p )
p( p 4) p
Soit G(z) la transmittance échantillonnée associée à G(p). On a déjà trouvé dans le chapitre 1
que :
z 0.886
G ( z ) 0.2. 2
z 1.67 z 0.67
H ( z) 1
Si on choisit une correction numérique à réponse plate alors on a : C ( z ) .
1 H ( z) G( z)
Avec
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H ( z ) k0 N ( z ) H ( z ) k0 .0.2 z 1 (1 0.886 z 1 )
k0 2.65
H (1) 1 0.2k0 .1.886 1
H ( z) 1 2.65N ( z ) D( z )
C ( z) . .
1 H ( z ) G( z ) 1 2.65N ( z ) N ( z )
2.65D( z ) 2.65D( z )
1 2.65 N ( z ) 1 H ( z )
2.65(1 z 1 )(1 0.67 z 1 ) 2.65(1 z 1 )(1 0.67 z 1 )
1 0.53z 1 0.47 z 2 (1 z 1 )(1 0.47 z 1 )
2.65(1 0.67 z 1 ) U ( z )
(1 0.47 z 1 ) ( z)
S ( z)
D’autre part, on a : H ( z ) 0.53z 1 0.47 z 2
E( z)
sn 0.53en 1 0.47en 2
Donc Les 4 premières valeurs de en et sn peuvent être résumés dans le tableau suivant :
n 0 1 2 3
en 1 1 1 1
Sn
1
0.53
0 1 2 3 4 5 n
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V- Commande par placement de pôles
La méthode par PP est une méthode qui s’applique à une classe plus générale de systèmes. En
effet, le placement de pôles permet de calculer un régulateur RST pour :
- Des systèmes stables ou instables.
- Sans restriction sur les zéros du système (stables ou instables).
B ( z 1 )
- Sans restriction sur les degrés des polynômes A et B ( G ( z ) )
A( z 1 )
B( z 1 ) b1 z 1 ... bnB z nB Y ( z)
G( z) 1
1 nA
A( z ) 1 a1 z ... an A z U ( z)
7
Y ( z) b1 z 1 ... bnB z nB
U ( z ) 1 a1 z 1 ... an A z n A
y(k ) a1q 1 y(k ) ... an A q n A y(k ) b1q 1u(k ) ... bnB q nB u(k )
Au lieu de la variable k, on préfère utiliser la variable t qui sera considérée comme un temps
discret. On aura alors :
Y ( z ) B( z 1 )
Remarque : (1)
U ( z ) A( z 1 )
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Les polynômes R et S satisfont l’équation de Bezout suivante :
En effet :
Y ( z) B( z 1 )T ( z 1 )
Donc : F.T en B.F
Y * ( z) C ( z 1 )
Y ( z) B( z 1 )T ( z 1 )
On a : H ( z ) la F.T en B.F
Y * ( z) C ( z 1 )
C (q 1 ) C (1)
T(q-1) est tel que : T (q 1 ) alors on a T (1)
B(1) B(1)
C (q 1 )
Le régulateur obtenu est : R(q 1 )u (t ) S (q 1 ) y (t ) y * (t )
B(1)
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b) 2ème choix de T(q-1)
C (1)
(3) B(1)S(1)=C(1) S (1)
B(1)
Alors il existe un polynôme A’(q-1) tel que : A(q1 ) A' (q1 )(q1 )
C (1)
(3) B(1)S(1)=C(1) S (1)
B(1)
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2-3- Degrés des polynômes R et S
nS nA 1
D’où
nR nB nS nA nB 1
Avec
A(q 1 ) 1 a1q 1
a1 est tel que : a1 <1
B(q 1 ) b1q 1
C (q 1 ) C (q 1 )
Pour assurer une erreur de position nulle, on choisit dans cet exemple : T (q 1 )
B(1) b1
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3-1- Résolution de l’équation de Bezout
nS n A 1 0
On a donc R(q-1)=1 et S(q-1)=s0
nR nB 1 0
La sortie est régie par l’équation : A(q1 ) y(t ) B(q1 )u(t ) (1 a1q1 ) y(t ) b1q1u(t )
y(t ) a1 y(t 1) b1u (t 1)
(Loi de sortie)
3-3- Comportement du système de commande
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Exercice : Correction par placement de pôles
On considère un système à temps discret régi par l’équation aux différences suivante :
Avec
A(q 1 ) 1 a1q 1
a1 est tel que : a1 <1
B(q 1 ) b1q 1
On suppose que la commande à placement de pôles est calculée par la loi de commande
suivante :
2- On pose ey (t ) y (t ) y * (t )
Donner l’expression de la loi de commande u(t) et l’équation de sortie y(t).
3- On suppose que y*(t) est un échelon unité (y*(t)=1 pour t≥0 et y*(t)=0 pour t<0). Donner
y(∞) et u(∞).
Solution
nS (nA 1) 1 nA 1
On a
nR nB 1 0
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L’équation de Bezout devient : (1- q-1)(1+a1q-1).1 + b1 q-1.(s0+ s1q-1) = 1+c1q-1
a1
(a1 1) b1s0 c1 s1 b
1
b1s1 a1 s c1 a1 1
0 b1
On a vu que cette loi de commande assure une erreur de position nulle y () y * () 1
1 a1
D’après l’équation de sortie, on a : y() a1 y() b1u() u ( )
b1
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