Eglise Evangélique au Maroc - Paroisse de Rabat vous, a-t-elle raison de dire que le bien n’habite pas en elle, et que
abite pas en elle, et que le péché habite
44, Avenue Allal Ben Abdallah – Rabat ville
Tél. 05 37 72 38 48
Etude biblique n°13 - Mai 2019
Introduction
« Mais maintenant, étant affranchis du péché et devenus esclaves de Dieu, vous avez
pour fruit la sainteté et pour fin la vie éternelle », lisons-nous en Romains 6 :22, et
encore : « Car le péché n’aura point de pouvoir sur vous, puisque vous êtes, non
sous la loi, mais sous la grâce », lisons également en Romains 6 :13.
Malgré ces déclarations de la parole de Dieu que nous avons découvertes dans nos
précédentes études bibliques, force est de constater que la lutte contre le péché
demeure un combat de tous les jours. L’étude de ce soir touche du doigt ce problème
en prenant notamment l’exemple de quelqu’un qui lutte pour obéir à la loi de Dieu,
mais qui constate qu’en dépit de ses efforts, rien ne s’améliore. Nous allons donc
essayer de déterminer les causes de sa lutte, les leçons tirées et la façon dont cette
personne a fini par trouver la paix. Pour cela, lisons, dans deux ou trois versions
différentes, Rom.7 : 14-25.
I- Compréhension
De qui Paul parle-t-il dans ce texte que nous venons de lire : de lui-même ou de
quelqu'un d'autre ? Pouvez-vous justifier votre réponse ?
Comment décririez-vous le sentiment de la personne dont il est question dans notre
texte d’étude ? (Trouvez dans le texte des mots ou expressions qui décrivent son
sentiment).
Dans le passage, il est question de deux lois : identifiez-les.
Au v.14, nous lisons que « la loi est spirituelle ; mais moi, je suis charnel ». De
quelle loi s’agit-il ? Que signifie « la loi est spirituelle » ?
A votre avis, quel est le principal problème que rencontre la personne dont il est
question dans notre texte d’étude ?
II- Application
1- Une lutte interne
La personne dont il est question en Rom.7 est en train de faire une découverte : « ce
qui est bon, je le sais, n’habite pas en moi, c’est-à-dire dans ma chair » (v.18). Selon
en elle, même si elle est devenue chrétienne ?
Aux versets 15 à 17, nous lisons : « car je ne sais pas ce que je fais: je ne fais point
ce que je veux, et je fais ce que je hais. Or, si je fais ce que je ne veux pas, […] ce
n’est plus moi qui le fais, mais c’est le péché qui habite en moi ». Avez-vous déjà
rencontré les mêmes difficultés ? Comment vous en êtes-vous sortis ? Quelle est la
clé ou quelles sont les clés que vous pouvez donner au « chrétien de Rom.7 » pour
l’aider à trouver la joie et la paix dans sa marche chrétienne ?
2- Le secret de l’affranchissement
De ce qui précède, nous pouvons constater que le fait d’être devenu chrétien ne nous
rend pas meilleurs quant à la capacité de faire le bien et d’éviter le mal. Nous ne
devons donc pas nous faire d’illusions sur nous-mêmes, en croyant que notre
conversion aurait enlevé de nous la nature du péché. Nous restons toujours, par la
chair, esclaves de la loi du péché. Ce qui veut dire que si nous comptons sur nos
capacités ou les efforts de la chair pour vaincre le péché, cela ne marchera jamais.
Cela ne veut cependant pas dire qu’il n’y a pas une voie pour être affranchi de
l’esclavage du péché. Relire les versets 24 et 25. A votre avis, pourquoi Paul rend-
il grâces à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur ?
« Ainsi donc, moi-même, je suis par l’entendement esclave de la loi de Dieu, et je
suis par la chair esclave de la loi du péché » (v.25). Cela veut dire que :
➢ Si je vis selon la chair, je demeurerai incapable de me libérer du péché
➢ Si je vis selon « l’entendement », c’est-à-dire selon les nouvelles
dispositions que l’Esprit de Dieu crée dans mon cœur, j’accomplirai
inévitablement la loi de Dieu.
A la lumière de Rom.8 :5, expliquer comment je peux vivre selon l’Esprit.
Conclusion
Dans cette étude, nous avons découvert que le fait d’être devenu chrétien ne
« neutralise » pas le pouvoir du péché en nous. Dans la chair, nous demeurons
toujours faibles. Si nous cherchons à accomplir par nous-mêmes la loi de Dieu en
nous engageant dans une lutte contre le péché, nous perdrons toujours à coup sûr,
quelques soient les méthodes que nous adopterions.
La bonne manière de fonctionner est de reconnaître que Christ nous a libérés de tout
pouvoir du péché, par sa mort sur la croix et de nous focaliser sur la vie nouvelle
que l’Esprit de Dieu a déposée en nous. C'est cette vie selon l'esprit qui produit la
joie, la paix, la sainteté et la liberté vis-à-vis du péché. Amen !