Les Judeo Chretiens Evangeliques Nazaree

Les Judéo-chrétiens Evangéliques
: Nazaréens, DISCIPLES…& Chrétiens (Messianiques)/Notsrim -Talmidim - Meshihim
FORMATION BIBLIQUE
POUR TOUS
« Basés sur la Parole, revêtus de la puissance de l’Esprit »
Les Judéo-chrétiens Evangéliques :

Nazaréens,
DISCIPLES…
&
Chrétiens
(Messianiques) --------
Notsrim -Talmidim - Meshihim

(Série : « Discipolat et Mentorat » ; « Qui sommes-nous ? » ; « Notre position et Autorité en Christ »)
Michel SILVA ANDRADE
Par Michel SILVA ANDRADE/Action Evangélique et Apostolique pour les Nations (AEAN) 0
Les Judéo-chrétiens Evangéliques : Nazaréens, DISCIPLES…& Chrétiens (Messianiques)/Notsrim -Talmidim - Meshihim
Préparation à cette étude sur les
« Nazaréens – DISCIPLES - Chrétiens (Messianiques) »
1. On pense et on enseigne avec des mots – les mots et leurs concepts sont donc
d’une importance capitale dans l’étude de la Bible et de l’Eglise
Comme on accuse certains de parler « franglais » (un mélange de français et d’anglais), ainsi on nous
accuse [à tort ou à raison] de parler « françaibreu » (un mélange de français et d’hébreu)
Habituons-nous donc aux mots hébreux comme « Notsrim - Natzerim (Nazaréens), Yehudim (Juif,
Judéens), Meshiyim (Messianiques)… ». Le mot Nazaréen est d’origine hébraïque. Bien que nous
l’avons reçu à travers le grec (et le latin). L’étymologie est la science de l’origine des mots. Nous
travaillons surtout avec les mots hébreux, araméens et grecs. Mais aussi l’arabe et le latin. Plusieurs
orthographes des mêmes mots étrangers sont utilisées. Sans les harmoniser. Au risque,
malheureusement, de créer une petite confusion. Mais ceci n’est nullement notre intention. Nous
cherchons plutôt à manifester la richesse de ce sujet, les diverses prononciations, implications et
portées spirituelles de ces mots. Des recherches sérieuses à partir de diverses sources nous font
rencontrer une grande diversité d’orthographes.
« Encore des mots, rien que des mots… », Dira t-on, mais les mots ont leur importance, leur raison
d’être, leur motif… dans l’étude des Saintes Ecritures et de l’Histoire du Peuple de Dieu
Nous étudions donc les mots et leurs dérivés (mots issus d’un autre mot ayant la même racine).
Exemple le mot Christianisme est dérivé du mot Chrétien. Le nom Chrétien est dérivé du Nom Christ…
Il y a dans notre étude, plusieurs graphies (représentations écrites, orthographes) possibles des mots
hébreux, araméens, grecs… La prononciation reste bien sûr approximative. Les préfixes (« débuts des
mots »), radicaux (racines) et suffixes (« fins des mots ») bibliques sont de précieux aides dans
l’Interprétation des Saintes Lettres et de l’Histoire d’Israël, du Salut et de l’Eglise (ancienne ou primitive,
« apostate », médiévale, contemporaine…). Vous trouverez aussi beaucoup de traits d’unions «-» dans
cet ouvrage. Exemple : le trait d’union dans le mot « judéo-chrétien ». Ceci est tout à fait logique et
illustre très bien notre ministère qui se veut un trait d’union entre Juifs Messianique et Chrétiens
Evangéliques. Pour une « alliance judéo-chrétienne (messianique) évangélique ».
« Solidité et profondeur dans la simplicité et la sincérité»
Nous recherchons la solidité et la profondeur spirituelles, bibliques et doctrinales (1Cor. 3 :2 ; Héb.
5 :12, 14). Dans la simplicité (caractère de ce qui est peu compliqué, la clarté, la limpidité…) et la
sincérité (Ac. 2 :46 ; 2Cor. 11 :3 ; Eph. 6 :5 ; Col. 3 :22…). L’utilisation de genre de mots déjà cités nous
est souvent reprochée par les bricoleurs simplistes, sectaires et légalistes. Nous voulons restés simples
(compréhensibles, clairs…) dans l’Enseignement Biblique et Doctrinal. Mais nous ne sommes ni des
simplets (naïfs, nigauds), ni des croyants simplistes (superficiels…). La Bible n’est pas toujours simple à
comprendre. Mais, nous voulons permettre aux croyants les plus simples (humbles, modestes,
« ordinaires »…) de comprendre les choses les plus profondes de la Parole de Dieu. Afin que tous, à
travers la « Formation Biblique pour Tous », par exemple, acquièrent une grande érudition (savoir très
approfondi, bagage, connaissance, culture…) spirituelle, biblique et doctrinale. Etant tous des prêtes et
des prêtresses, étant tous dans le Ministère, tous peuvent devenir des érudits (des croyants ayant de
vastes connaissances, cultivés, instruits…) sur les plans spirituels, bibliques et doctrinaux. Des disciples
fidèles qui mettent leur connaissance en pratique et à la disposition du plus grand nombre.
L’un de nos « défauts », que nous considérons plutôt comme une force, est la répétition (des mots, des
concepts…) ; « La perfection naît de la répétition »
Nous semblerons être des spécialistes des répétions (de mots et de concepts) à vos yeux. Mais ne
dites pas ça, on l’a compris ». Considérez cela comme une occasion de réviser les choses. « C’est en
forgeant qu’on devient forgeron ». L’objectif de nos « répétitions » est donc didactique (pédagogique,
qui a pour objet d’instruire). Pour assurer la plus grande rétention possible. Pour conserver le plus
d’informations possible dans la mémoire. Dans le but de les utiliser. De les pratiquer. Surtout qu’on
retient 100% de ce que l’on pratique. La rétention est la propriété que la mémoire a de conserver
l’information.
2. Il est évident que dans le terme « judéo-chrétien », nous trouvons les mots
« Juda, Judée, judéen, juif, … » et « chrétien… » - mais, pourquoi l’appellation
« judéo-chrétien » dans cette étude?
Le Judaïsme messianique affirme les doctrines évangéliques classiques et essentielles mais il les
exprime en des termes plus judaïques
Il s’agit en fait du « Christianisme » hébreu qui s’exprime à travers « une congrégation, une adoration et
un culte public hébreux ». Nous insistons sur le fait que les véritables Juifs Messianiques affirment les
doctrines évangéliques « classiques » et essentielles. Tout en les expriment en des termes plus
judaïques. Ils organisent des congrégations juives messianiques pour les Juifs et les Gentils qui
désirent vivre et exprimer leur Foi en Yéshoua en parfait accord avec les « Racines Hébraïques du
Christianisme ». Ils démontrent par là que la Foi en Yéshoua est totalement enracinée dans le
Monothéisme Hébreu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob ou Judaïsme biblique.
Le Judaïsme Biblique, c’est le Judaïsme Messianique (le «Christianisme» Apostolique Primitif)
Ces congrégations messianiques manifestent une vie collective et personnelle hébraïques – du moins
pour les croyants d’origine juive. La Torah (« la Loi ») a une valeur continuelle et permanente dans ses
principes moraux universels. La Torah (« la Loi ») établit la racine du style de vie israélite. Cette
mémoire et cette racine hébraïques sont perpétrées par les fêtes et autres célébrations judaïques -
spécialement les Fêtes de L’ETERNEL. Mais tout doit se célébrer en relation avec l’Accomplissement
de Yéshoua (Jésus) dans la Nouvelle Alliance (l’Alliance Renouvelé avec toute la Maison de Jacob). Il y
a pour les messianiques l’espoir du Salut ultime d’Israël et de sa restauration. Ils se considèrent donc
comme le Reste Elu d’Israël destiné à trouver le Salut à Sion (Joël 2 :32 ; Ac. 2 :17) ; comme la
Restauration du Tabernacle de David que Jésus a promis de rebâtir/relever (Mt. 16 :18 ; Ac. 15 :16).
Jérusalem est le lieu désigné par Dieu pour tous ceux qui attendent le Rétablissement de toutes choses
(Ac. 3 :21).
Tout disciple du Messie Juif (Judéen) Yéshoua qui a compris que les racines du Christianisme sont
hébraïques, est forcément un Judéo-chrétien
Le préfixe judéo-, vient du latin et signifie Juif. Le mot Juif vient de l’hébreu Yéhouda, Juda, fils de
Jacob. En hébreu, juif se dit Yéhoudi (Yéhoudim, au pluriel). Juif, en latin est Judaeus (de Judée).
Ioudaios, en grec. Yéshoua est Juif. Judéen. Galiléen, certes, Il est cependant né en Judée, en terre de
Juda. Il est le Lion de la Tribu de Juda. L’expression Judéo-christianisme est en réalité un terme créé et
popularisé par Karl Marx pour discréditer la civilisation victorienne ce son temps. La civilisation
victorienne concerne le style, les modes, les tendances de la culture britannique à une certaine époque.
C’est l’époque qui marque l’apogée de la révolution industriel et de l’empire britannique. Mais, quand on
parle de Judéo-christianisme aujourd’hui, cela concerne tout d’abords et de manière plus spécifique les
Premiers Chrétiens. Surtout les Chrétiens d’origine juive qui continuaient à observer les rites de Moïse
(circoncision, kashrout, shabbat, fêtes…). Utilisé de manière péjorative, le terme Judéo-christianisme
fait malheureusement, allusion aux judaïsants. Mais, il tout à fait abusif de parler ainsi. Car tout chrétien
évangélique qui comprend le véritable rôle d’Israël, de Jérusalem, de la Torah, des Alliances de Dieu
avec Israël est obligatoirement…, nous disons bien obligatoirement, judéo-chrétien. Tenons donc
compte du contexte Judéo-chrétien pour bien comprendre les choses que Dieu a pour nous, Israël et
les Nation. Aujourd’hui.
Le terme « judéo-chrétien » désigne donc, d’abord les Premiers Chrétiens (Messianiques), mais aussi
tous les croyants au Messie Juif Yéshoua contemporains.
L’adjectif « judéo-chrétien » se dit des croyances et des valeurs morales communes au Judaïsme et au
Christianisme. Ce qui est commun aux Juifs et aux Chrétiens. Le Judéo-christianisme, est considéré par
beaucoup, comme la Doctrine professée, dans l’Eglise Primitive, par les « Chrétiens » d’origine juive sur
la nécessité de l’observation de la « Loi Mosaïque » (la Torah). Donc maintenir, à tout prix, le Shabbat,
la Circoncision. Mais, il s’agit plus de l’ensemble des points communs entre le Judaïsme et le
Christianisme. C’est aussi l’ensemble des éléments et des valeurs qui ont donné naissance à la
civilisation judéo-chrétienne. L’apport de la culture judéo-chrétienne dans la civilisation occidentale est
très grand. Mais ici, nous insistons sur le Judaïsme et le Christianisme Bibliques. Par sur la culture
judéo-chrétienne, ou la judéo-chrétienté paganisée… mais sur les véritables croyants en Yéshoua.
Il s’agit donc bien des croyants d’origine juive et ceux issus des Nations qui ont vraiment compris que le
Salut vient des Juifs (Jn. 4 :22)
Pour beaucoup, l’appellation « judéo-chrétiens » désigne principalement les Chrétiens (Messianiques)

d’origine juive qui avaient reconnu Yéshoua (Jésus) comme le Mashiah (Messie). Au(x) premier(s)
siècle(s) de notre ère. Ceux-là qui continuaient à pratiquer les rites mosaïques (la circoncision, la
cacherouth – interdits alimentaires, le Shabbat, les Fêtes de L’ETERNEL dont Pessah…). Ceux-là
qu’on a appelé (à tort) « judaïsants ». « L'adjectif (parfois substantivé) "judéo-chrétien" peut [aussi]
désigner : Ce qui a trait au Judaïsme et au Christianisme vus comme un ensemble culturel et religieux
qui se différencie de l'hellénisme ou de l'humanisme » (Wikipédia).
Certains bricoleurs disent que Jésus n’est plus juif ; ils se trompent
Yéshoua est le Messie Juif. Il n’y a aucun doute. Nous savons aussi qu’Il est aussi au-delà et au-dessus
de tout ça, certes. Il Transcende donc cela. Car Il est vivant. Assis à la Droite du Père au Ciel. Christ
Cosmique et Glorifié. Sauveur du monde. Sauveur de toutes les Nations. Nous ne Le connaissons plus
selon la chair. Il est mort quant à la chair et Il est vivant quant à l’Esprit. Nous en sommes bien
conscients. Mais, l’un n’empêche pas l’autre. Le Messie est Juif. Ses 12 Apôtres étaient Juifs. Le
symbolisme du livre de l’Apocalypse et hébreu. Abraham était hébreu. Bien que nous ne connaissons
plus Jésus selon la chair, il reste Juif (le Lion de la tribu de Juda) – Ap. 5 :5.
Les racines du Christianisme (Messianisme) sont bien juives
« Vous (Goïm, païens, Samaritains…) adorez ce que vous ne connaissez pas; nous (Juifs), nous
adorons ce que nous connaissons, car le Salut vient des Juifs » (Jn. 2 :22). Contrairement à ce que
certains Juifs ont dit dans Jean 8:48, Jésus n’était pas Samaritain mais bien Juif. La judaïcité (le fait
d’être Juif) de Jésus est incontestable. La judéité (ou judaïté), du latin Judaeus (de Judéen, Juif) est
l’ensemble des caractères qui constitue l’identité juive. La judéité (ou judaïté) de La Personne et du
Ministère de Jésus, est bien claire. Jésus est bel et bien Judéen (Juif). Yéshoua (Jésus) né d’une
femme juive est né sous la Torah (Gal. 4 :4). Qui donc est vraiment Jésus-Christ (Yéshoua
HaMashiah) ? Le Messie d’Israël prédit dans la Les Ecritures Hébraïques (le TaNaKh).Yéshoua
HaNotsri. Jésus Le Nazaréen. L’Eglise est donc enracinée dans le Judaïsme Biblique (Rom. 11:18). Les
éléments judaïques dans l’Eglise sont bien évidents. Nous sommes réellement dans le domaine du
Judéo-christianisme biblique. Les racines judéo-chrétiennes du Christianisme (Messianisme) sont bien
claires et bien évidentes.
Jésus est juif, les douze apôtres – les douze apôtres de l’Agneau - étaient tous Juifs (Mt. 19 :28 ; Jn.
4 :22 ; Ap. 21 :14)
Ils n’ont jamais changé de « religion ». Ils étaient des observateurs de la Torah (Instructions,
Enseignements divin, Loi Mosaïque). La Torah n’a jamais été abolie et les commandements n’ont
jamais été supprimés (Mt. 5 :17- 19). La Torah et le Judaïsme Biblique/Messianique ne sont pas
périmés. Nous devons persévérer dans l’Enseignement des apôtres Juifs. L’Enseignement Apostolique
n’est autre que la Bessora Tova (L’Evangile, la Bonne Nouvelle) – la Doctrine (la Parole) du Messie Juif,
Yéshoua (Héb. 6 :1 ; 2 Jn. 9).
L’Eglise sous les apôtres de l’Agneau à ses débuts (d’Actes chapitre 2 à Actes chapitre 9) était 100%
Juive
Entre Actes 2 qui décrit des évènements de l’an 30 de notre ère à Actes 10 qui rapporte des faits de l’an
41 de note ère, il s’est donc passé une dizaine d’années. Les Gentils qui entrent dans l’Eglise à partir
d’Actes 10 forment avec les Juifs qui suivent Yéshoua UNE SEULE KEHILA (EGLISE), LA KEHILAT
YESHOUA (L’EGLISE DE JESUS) – Eph. 2 : 11-22. La « théologie du Remplacement » ou « théologie
de le substitution (« Supersessionisme ») qui fonde sa théorie sur les erreurs de la « Théologie de la
Nouvelle Alliance » est fausse. Pour la « Théologie du remplacement », l’Eglise supplante (remplace)
Israël. Pourtant la Bible montre clairement que l’Eglise ne remplace pas Israël. Elle est le prolongement
d’Israël. Une extension, une continuité, une suite d’Israël vers les nations. Le Dispensationalisme a
beaucoup de faiblesses dont l’enseignement qui prône la séparation entre l’Eglise et Israël. Le
« Mouvement de la Grâce » et « l’utra-dispensationalisme » en combattant le légalisme ont tendance à
aller vers l’autre extrême, l’antinomie (anti-loi, anti-torah). Le « Reconstructionisme Chrétien »
(« Kingdom Now » est un retour en force de la vieille « Théologie du Remplacement », donc une
hérésie (fausse doctrine).
Il est bon que le Christianisme revienne à ses origines
Nous mettons l’accent sur les racines hébraïques de la Foi en Yéshoua (Jésus) - Rom. 11 :16-26 ;
1Cor. 14 :36). Le Salut vient des Juifs (Jn. 4 :22). L’Alliance perpétuelle et éternelle avec les enfants
d’Israël (Gen. 17 : 7 ; 13 ; 19 ; 1Chr. 16 :17 ; Ps. 105 :10 ; Es. 24 :5 ; 55 :3 ; 61 :8 ; Jér. 32 :40 ; 50 :5 ;
Ez. 16 :60 ; 37 :26 ; Héb. 13 :20) a été renouvelée avec la Maison d’Israël et la Maison de Juda (Jér.
31 :31-33 ; Héb. 8 :8, 10). L’Eglise d’Actes 2 à Actes 9 était 100% juive. C’est une Eglise Judéo-
apostolique (100%juive et sous les 12 apôtres de l’Agneau). Elle était Judéo-messianique (Juive
messianique). Ceux des Nations qui ont embrassé le Messie, l’ont fait grâce à la bénédiction d’Abraham
– l’hébreu et le croyant (Gal. 3 : 6-9, 14 ; Gen. 12 :1-3 ; Gen. 14 :13). Les gentils croyant en Jésus sont
des branches d’oliviers sauvages greffés sur l’olivier franc (l’olivier cultivé, Israël) – Rom. 11 : 17, 24.
Pas greffées à la place des branches de l’olivier franc (cultivé), mais greffées parmi elles. Les branches
de l’olivier sauvage ne remplacent pas Israël. Elles se sont jointes à l’Israël de Dieu (Le Reste des Juifs
Fidèles). Plutôt, le Seigneur les a ajoutées à Israël. L’Eglise ne remplace pas Israël, mais elle en est le
prolongement. L’extension. Le Christianisme étant un prolongement du Judaïsme Biblique. Le

Judaïsme Messianique Biblique et le Christianisme Biblique Apostolique Primitif sont la même chose.
Il n’y a qu’une seule « religion » dans toute le Bible :
La foi en YHVH et l’Obéissance à Son Nom. La Torah avait pour but de nous conduire au Messie
Jésus-Christ. Sinon on tombe dans le piège du Judaïsme talmudique/rabbinique. Bien sûr, il est hors de
question que les Chrétiens Evangéliques ou les Juifs Messianiques deviennent des adeptes du
Judaïsme Rabbinique/Talmudique, qui lui n’est pas biblique. Il ne s’agit nullement de judaïser (devenir
rituellement juif). Qu’il soit donc bien clair que nous ne sommes pas des judaïsants.
LA TORAH (INSTRUCTIONS DIVINES…) et le JUDAISME BIBLIQUE
(MESSIANIQUE) NE SONT PAS PERIMES. C’est l’hostilité de certains judéo-chrétiens à l’égard du
Judaïsme qui a fait que les Juifs les ont considérés totalement séparés du Judaïsme. Déclarés
inférieurs aux Samaritains et même aux Païens. Avec interdiction de manger leurs aliments, rupture de
relation… Quand le Talmud parle des Minim (« les séparés »…), nous comprenons un peu plus la
séparation entre Judaïsme rabbinique (talmudique) et Judaïsme Messianique Biblique/Christianisme
Apostolique Primitif.
La « rupture » entre le [véritable] Judaïsme et le [véritable] Christianisme n’est pas définitive
La destruction du Temple par Titus a entraîné « la rupture entre l’Eglise et le Temple ». Une rupture
complète malheureuse entre le Judaïsme et l’Eglise. Mais cette rupture ne peut être définitive. Dieu a
permis la destruction du Temple car l’ombre n’était plus utile. Cette cessation forcée du rituel juif est une
autre preuve que Yéshoua est vraiment le Rédempteur préfiguré par l’aspect cérémonielle de
l’Ancienne Alliance. Le Temple et son rituel devaient disparaître pour réapparaître sous une autre
forme. Mais Dieu restaure ce qui ne devait pas disparaître. Israël doit reconnaître en Yéshoua le Messie
Juif. Et l’Eglise doit revenir à ses racines israélites. Des circonstances internes (fausses doctrines,
divisions…) et externes (refus de suivre Jésus, persécutions…) à l’Eglise ont malheureusement conduit
à la séparation que nous connaissons à l’heure actuelle. MAIS LA BONNE NOUVELLE EST QU’UN
MOUVEMENT DE L’ESPRIT DE DIEU POUSSE DE PLUS EN PLUS DE CROYANTS A
RECHERCHER LEUR HERITAGE. COMBLANT AINSI LA BRECHE OUVERTE DANS L’HISTOIRE.
UN STYLE DE VIE ET UNE ADORATION PLUS CONFORME A LA RACINE HEBRAIQUE. Il y a
«cessation » (transformation) de l’aspect rituel de la « Loi » mais, pérennité de l’aspect spirituel et
moral de la « Loi » – « l’Obéissance vaut mieux que les sacrifices et l’attachement à Dieu vaut mieux
que le rituel ».
3. Nous ne pouvons échapper à la judéité du Christianisme (Messianisme)
L’Epouse du Messie (l’Eglise) est une épouse juive
Un mari juif fidèle à la Torah n’épouse pas une païenne. Yéshoua étant fidèle à la Torah ne peut
prendre pour épouse, une non juive. Le passage d’Ephésiens 5 :25-27 l’illustre très bien. On y trouve
l’image de la t’bilah (baptême) dans le miqveh (bassin de purification juive). Ainsi sont préparées les
femmes juives au mariage. « …Mashiah (Christ, le Messie) a aimé la Kéhila (l’Eglise), et s’est livré Lui-
Même pour elle, afin de la sanctifier par la Parole, après l’avoir purifiée par la T’bilah (le Baptême
d’eau), afin de faire paraître devant Lui cette Kéhila (Eglise) glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de
semblable, mais sainte et irrépréhensible [comme cela se fait dans le bain rituel du miqveh]» (Eph.
5 :25-.27).
De toutes façon, sur le plan spirituel, nous sommes des Juifs. Des Juifs de cœur (Rom. 2 :29)
Non pas des Juifs sur le plan rituel, charnel (selon la chair), « racial » (ethnique, génétique). Nous
sommes des Juifs sur le plan spirituel car nous avons été greffés (entés) sur l’Olivier Franc (l’Olivier
cultivé par Dieu, Israël. L’Israël de Dieu actuel, ce sont les Juifs Messianiques véritables. Le Reste
Fidèle d’Israël actuel, ce sont les Juifs Messianiques nés de nouveau. Les rachetés des Nations ont été
joints à eux pour former la Kéhilat Yéshoua HaMashiah (l’Eglise de Jésus-Christ). Une et indivisible.
Juifs et Gentils y ayant les mêmes droits. « Paix et miséricorde sur tous ceux [des Nations] qui suivront
cette règle [de la Nouvelle Naissance], et sur l’Israël de Dieu! (Les Juifs Messianiques)».
Le Reste Fidèle d’Israël est l’Israël de Dieu (Gal.6 :16). Ceux des Nations qui suivent la règle d’être une
nouvelle créature en Yéshoua (Gal. 6 :15-16) et l’Israël de Dieu constituent l’Eglise.
« Tous ceux qui descendent d’Israël ne sont pas Israël » (Rom. 9 :6)
Les Juifs sont par le sang fils d’Abraham. Mais ceux qui rejettent le Messie Yéshoua sont,
spirituellement parlant, enfants d’Agar (Gal. 4 :22-30). Nous, nous sommes, spirituellement parlant,
enfants d’Abraham (Gal 4 :22 ; Phil 3 :2-3 ; Rom. 2 28-29). « …Tous ceux qui descendent d’Israël ne
sont pas Israël, et, pour être la postérité d’Abraham, ils ne sont pas tous ses enfants; mais il est dit: En
Isaac sera nommée pour toi une postérité, c’est-à-dire que ce ne sont pas les enfants de la chair qui
sont enfants de Dieu, mais que ce sont les enfants de la promesse qui sont regardés comme la
postérité » (Rom. 9 :6-8). Insistons sur cette allégorie. En effet, ceux qui sont nés d’Israël
n’appartiennent pas tous au vrai peuple d’Israël. Et ceux qui sont nés dans la famille d’Abraham ne
sont pas tous ses vrais enfants. Oui, Dieu a dit à Abraham: «Les enfants que Je t’ai promis, tu les auras
par Isaac.» Voici le sens de ces paroles: ce ne sont pas les enfants nés de la volonté d’un homme et
d’une femme qui sont les enfants de Dieu.
« Le Juif, c‘est celui qui l’est intérieurement » (Rom. 8 :29)
Nous qui suivons le Messie Juif, sommes les véritables Israélites. « Le Juif, c‘est celui qui l’est
intérieurement; et la circoncision, c’est celle du coeur, selon l’esprit et non selon la lettre. La louange de
ce Juif ne vient pas des hommes, mais de Dieu » (Rom. 2:29). Le « statut » de Juifs a été aussi
conféré aux croyants des Nations (Goyim) qui obéissent à Jésus le Messie : « Ceux qui ne cherchaient
pas Dieu, ceux qui ne demandaient rien ont trouvé Dieu » (Es. 65 :1). Le Royaume a été enlevé aux
Juifs incrédules (Mt 21 :43). Dieu ne fait pas de favoritisme (Ac. 10 :34-35). Dieu ne fait pas acception
de personnes (Ja. 2 :1-5). Nous sommes concitoyens des saints… (Eph. 2 :19). La prêtrise est
désormais pour tous les croyants au Messie: Juifs, Grecs, riches, pauvres, hommes, femmes… (1Pi.
2 :9 ; Gal. 3 :26-28).
Nous avons donc été adoptés dans la Famille Israélite Spirituelle (Rom. 11)
Les Juifs non croyants en Yéshoua sont les branches naturelles de l’Olivier Franc qui ont été
retranchées (coupés). A cause de l’incrédulité vis-à-vis de la Messianité de Yéshoua. Mais elles restent
« saintes » selon leur nature d’origine (ceci ne signifie nullement qu’elle sont sauvées. Elles ne le sont
pas sur le plan individuel). Elles peuvent cependant, en exerçant la Foi en Yéshoua, être greffées de
nouveau sur leur Olivier, l’Olivier Franc, l’Olivier cultivé par Dieu. Une bonne partie de ces branches
naturelles seront greffées de nouveau, réintégrées à leur Olivier. Nous attendons avec impatience cette
réintégration. Alors tout Israël sera sauvé. Nous qui venons d’un olivier sauvage, nous avons par la Foi
en Yéshoua, été intégrés au Peuple de Dieu, adoptés dans la Famille Spirituelle Hébraïque d’Abraham.
Etant greffés à l’Olivier Franc (le Seul Olivier que Dieu cultive Lui-Même), nous puisons notre identité
spirituelle dans la sève de la Bénédiction d’Abraham, dans la graisse spirituelle de l’Olivier Franc. La
Racine de cet Olivier Franc étant les Patriarches (Ancêtres fameux des Juifs) : Avraham, Yitzhak, vé
(et) Ya’aqov. Abraham (l’hébreu, père des croyants), Isaac (le fils de la Promesse) et Jacob (Israël).
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La toute première « Eglise Nazaréenne » locale est née le

jour de la Pentecôte, l’Eglise de Jérusalem
1. « A Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’au bout du monde »
Le caractère de l’Eglise de Jérusalem était essentiellement juif : une « Eglise Judéo-apostolique »
 Les membres suivaient les obligations de la Torah et l’Adoration au Temple de Jérusalem.

 Leur croyance distinctive était que Yéshoua est le Messie Juif.
 Ils proclamaient que Dieu avait donné raison à Yéshoua en le ressuscitant d’entre les morts
après Ses souffrances pour la Rédemption d’Israël.
 Ils annonçaient avec force que le Jour Terrible du Seigneur pendait sur eux et que cela allait
culminer dans la Manifestation finale du Messie par le Jugement et la Gloire.
Les Pratiques et principes distincts de l’Eglise de Jérusalem (Ac. 2 :38-46) sont à imiter :
 Le Baptême au Nom de Yéshoua pour les Juifs qui « connaissaient » déjà le Père et le Saint-
Esprit. (Les Nations doivent être plongée dans la Réalité Du Père, du Fils et du Saint-Esprit –
Mt. 28 :19).
 Assistance régulière aux Instructions données par les Apôtres.
 La Communion fraternelle dans les maisons.
 La Fraction des Pains et les prières.
« Judéo-chrétiens », oui ; « Pagano-chrétiens », non !
Certains appellent les « Chrétiens » (Messianiques) d’origine juive, les « Judéo-chrétiens » ; et les
« Chrétiens » d’origine païenne les « Pagano-chrétiens ». Mais quelle drôle d’appellation ! Il est vrai
que certains veulent rester païens après avoir entendu parlé du Messie Juif. N’est-ce pas une mauvaise
prophétie que la chrétienté a fait retomber sur elle? Donnant ainsi le chrétienté paganisée. Ou un
paganisme christianisé.
Les Judéo-chrétiens de Jérusalem ont commencé à se disperser après le meurtre d’Etienne
Après le meurtre d’Etienne entre 31 et 34 de notre ère, l’Eglise de Jérusalem a connu une grande
dispersion. « …Il y eut, ce jour-là, une grande persécution contre l’Eglise de Jérusalem; et tous, excepté
les apôtres, se dispersèrent dans les contrées de la Judée et de la Samarie » (Ac. 8 :1). « Ceux qui
avaient été dispersés par la persécution survenue à l’occasion d’Etienne allèrent jusqu’en Phénicie,
dans l’île de Chypre, et à Antioche, annonçant la parole seulement aux Juifs » (Ac. 11:19).
Mis à part les Apôtres, Jacques (le Juste) était le représentant du Judéo-christianisme le plus important
(ou plutôt influent) au temps apostolique
Jaques (le Juste), était le frère du Seigneur (Gal. 1 :19) et l’écrivain de l’épître du même nom. En 49 de
notre ère, au Concile (la Conférence) de Jérusalem, il a admis que les païens convertis au Judéo-
christianisme n’étaient pas obligés de se soumettre aux mêmes « rites » que les Juifs qui croyaient en
Jésus (Ac.15 :19-20…). « A l’égard des païens qui ont cru, nous avons décidé et nous leur avons écrit
qu’ils eussent à s’abstenir des viandes sacrifiées aux idoles, du sang, des animaux étouffés, et de
l’impudicité » (Ac. 21 :25). Les responsables de l’Eglise de Jérusalem ont donc écrit à ceux qui ne sont
pas juifs et qui sont devenus croyants en Yéshoua. Ils leur ont dit de ne pas manger la viande qu’on a
offerte aux faux dieux. De ne pas manger de viande qui contient encore du sang. De respecter les lois
du mariage.
Cette Communauté Judéo-chrétienne (Judéo-Messianique) de Jérusalem, sous la direction de Jacques

(le Juste) le frère Jésus, était fidèle à l’Enseignement de Jésus-Christ
Cette Communauté Judéo-chrétienne était tout à fait orthodoxe (évangélique). Elle proclamait que
Yéshoua est Le Messie et Le Sauveur... Jacques a été tué en 62 de notre ère par le grand prêtre. A la
mort de Jacques, l’histoire dit que c’est Siméon, un autre frère de Jésus qui a dirigée l’Eglise de
Jérusalem. Tous les Judéo-chrétiens avait déjà quitté Jérusalem en 68 avant qu’elle ne soit totalement
encerclée par les romains. Dans la période qui a précédé la guerre juive de 66-70, la Communauté
Chrétienne de Jérusalem s’est réfugiée à Pella en Transjordanie. Puis elle s’est dispersée ailleurs.
Beaucoup sont revenus à Jérusalem après 70 quand les derniers insurgés Juifs ont été vaincus. Ils y
sont restés jusqu’à la 2ème révolte juive dirigée par Bar Kochba en 135. Alors, Jérusalem a cessé d’être
le centre gravité du Judéo-christianisme.
2. Pourquoi utiliser les termes « Judéo-chrétiens Evangélique » ? : Pour être

conforme à la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ, nous sommes Evangéliques
Rappelons que les Chrétiens Evangéliques mettent l’accent sur Autorité Souveraine et les Doctrines
Essentielles et les Principes Communs qui en découlent :
 L’acceptation donc de la Bible comme étant la Parole Inspirée de Dieu, l’unique et infaillible
règle de la Foi et de la Vie Chrétienne.
 La Justification par la Foi.
 Une foi personnelle en Jésus.
 D’où la nécessité d’une Conversion Personnelle à Christ (ou Nouvelle naissance).
 L’insistance sur la Prédication, l’Evangélisation et une Théologie Biblique (Trinité – [ou mieux
Tri-Unité], Incarnation de Jésus, Ses Miracles …)
Nous appelons Judéo-chrétiens Evangéliques ou Judéo-chrétiens Bibliques, les Evangéliques

Restaurationistes qui veulent rétablir le Christianisme des Origines en accord avec sa judéité
Parce que nous oeuvrons pour un rétablissement du Christianisme/Messianisme Apostolique des

origines, nous sommes Restaurationistes et Apostoliques. Il s’agit de ces croyants bibliques fidèles qui
cherchent à restaurer (rétablir) par le Saint-Esprit les Principes Eternels du Christianisme
(Messianisme) des Origines (Le Mouvement de Yéshoua), qui était tout simplement le Monothéisme
Hébraïque/le Judaïsme Messianique Biblique/ le Christianisme (Messianisme) Apostolique
Primitif/L’Eglise Judéo-apostolique ouverte aux Nations… C’est un Mouvement bien Evangélique. Un
Mouvement de l’Esprit où des disciples du Messie cherchent tout simplement à vivre selon ces
Principes Restaurationistes du Saint-Esprit. Un mouvement qui prêche le Salut par la Foi en Christ.
Sans les œuvres (rites, circoncision…) de la « Loi ». Il ne s’agit pas d’une tendance légaliste et
« galataniste »qui recherche le Salut et la sanctification par la « Loi » ou les œuvres de la « Loi ». Ou
qui se remet sous l’esclavage des fables judaïques, des rites, traditions pharisaïques, talmudiques ou
rabbiniques.
Les Judéo-chrétiens Evangéliques ou Judéo-chrétiens Bibliques, sont ces Evangéliques qui

comprennent le véritable rôle d’Israël et de Jérusalem
Ils soutiennent la restauration de l’Etat Juif (Etat Judaïque, Etat Hébreu, Etat d’Israël). Ce sont ces
Chrétiens Evangéliques qui ont compris par l’Illumination du Saint-Esprit (qui leur a ôté cette cécité
spirituelle antisémite) que Dieu n’a pas rejeté Israël et qu’Israël jouera encore un rôle capital dans
l’établissement du Royaume de Dieu ; que les Dons et les Appels de Dieu envers Israël sont
irrévocables ; que les Alliances de Dieu avec Israël sont éternelles ; que la Nouvelle Alliance (l’Alliance
Renouvelée) a été conclue avec la Maison d’Israël et la Maison de Juda (et non avec l’Eglise – bien que
ses membres aient été [co-]élus/[co-]choisis par Dieu pour être Peuple de Dieu) ; que l’Eglise n’a pas
remplacé Israël (mais qu’elle en est plutôt l’extension d’Israël) ; que les croyants en Jésus des Nations
ont été greffés (entés) sur l’Olivier cultivé par Dieu – Israël, pas à la place des Branches Naturelles (les
Juifs), mais plutôt parmi elles ; que la Jérusalem actuelle et terrestre, d’où sortira de manière encore
plus excellente la Torah (Instruction Divine, Enseignement Divin, Volonté Révélée de Dieu, Voie menant
à la Vie) pendant le Millénium, est la Cité du Grand Roi d’où Jésus règnera de manière effective
(corporellement) sur le monde entier durant le Millénium ; que la Jérusalem Céleste ne descendra du
Ciel qu’après les «Mille ans » de Règne du Messie Jésus sur la terre redevenue paradis…
Le Judéo-christianisme biblique (et non sectaire, légaliste et hérétique) prend tout son sens ici
On appelle le plus souvent Chrétiens les gentils croyant en Yéshoua. Le mot Messianique vient du mot
Messie. Le mot chrétien (Christanoi en grec) vient du mot Christ. Dans ce sens, messianique et
chrétien sont synonymes. Ce fut à Antioche que, pour la première fois, les disciples furent appelés
chrétiens – vers les années quarante de notre ère (Ac. 11 :26). Tout vrai chrétien est réellement
messianique. Il est cependant plus approprié de dire que
NOUS SOMMES DES DISCIPLES DE YESHOUA (JESUS) - LE MESSIE (CHIRST) JUIF.
Les Judéo-chrétiens Evangéliques ou Judéo-chrétiens Bibliques, sont ces Evangéliques qui

comprennent le véritable rôle de la Torah, des Fêtes de l’Eternel…
Il s’agit donc de ces croyants qui croient que la Bible est la Parole Inspirée de Dieu, et qui comprennent
réellement que les Racines du Christianisme sont hébraïques et y retournent; que la Torah (dont la Loi
n’est pas une très bonne traduction) n’a pas été abolie, mais accomplie par le Messie Jésus ; que le
Messie est le But (l’Apothéose, le Couronnement…) de la Torah et non son anéantissement ; qui
maintiennent le véritable équilibre entre la Torah (« la Loi ») et la Grâce de Dieu ; que les Fêtes de
l’Eternel commandées par Dieu ont de très grandes leçons spirituelles à nous enseigner aujourd’hui
(alors que la chrétienté les a remplacées par des fêtes païennes non ordonnées par Dieu). TOUT EN
SACHANT QUE LA REALITE EST DANS LE MESSIE (CHRIST). QUE LA REALITE, LA VERITE,
C’EST LE MESSIE (LE CHRIST). EN QUI NOUS AVONS TOUT PLEINEMENT. PAR LE SAINT-
ESPRIT QUI NOUS CONDUIT DANS TOUTE LA VERITE MESSIANIUE.
Il ne faut cependant pas mettre des contraintes rituelles et légales sur le coup des disciples des Nations
que ni les Juifs Messianiques et ni leurs pères n’ont pu porter (Ac. 15)
Les croyants Juifs continueraient à circoncire leurs enfants et à observer les œuvres de toute la Torah.
Mais ceci ne devait pas être imposé aux croyants Gentils (non Juifs). Mais ces derniers devaient faire
certaines concessions qui faciliteraient la communion et le partage d’aliments entre Juifs et non Juifs. Ils
devaient observer les lois sur la pureté sexuelles (Ac. 15 :20, 29 ; 21 :21-25). L’Eglise de Jérusalem a
écrit aux disciples des Nations pour leur demander de ne pas manger la viande qu’on offre aux idoles
(faux dieux). Cette viande est en effet impure. Les disciples des Nations doivent aussi respecter les lois
du mariage et ne pas pratiquer l’impudicité (la débauche). Ils doivent s’abstenir des animaux étouffés (la
viande qui contient encore du sang) et ne pas manger du sang. En effet, depuis longtemps déjà, des
gens annoncent la Torah de Moïse dans chaque ville, et, à chaque sabbat, dans les synagogues (Ac.
15 :20-21).Les Nations ont donc depuis longtemps entendu parlé des lois noachides (Gen. 9 : 1-19 ; Ac.
15 :19- 25 ; Rom. 2 :24 ; 1Cor. 5 :1 ; 8 :1 ; 6 :1-10).
3. Quel est notre fondement ? Ou plutôt, Qui est notre Fondement ?
La base de notre approche est tout simplement biblique – le Fondement Solide est établi des Ecritures
Hébraïques aux Ecrits Apostoliques (de la « Genèse à l’Apocalypse »)
Sur quoi nous basons-nous pour avoir cette approche du Christianisme ? Des personnes sincères
peuvent se demander quel est le fondement de ce mouvement? Quelle est sa Cause ? Son motif ? Le
pourquoi de ce ministère ? La raison solide de nos enseignements ? …Oui, quels sont les éléments qui
nous servent d’appui ? La Pierre Angulaire ? Et Bien, L’ETERNEL a posé Yéshoua (Jésus) comme
Fondement incontournable de Sa Maison, le Temple Saint dans le Seigneur, l’Habitation de Dieu en
Esprit (Ps. 132 :13- 14 ; Es. 28 :16 ; Eph. 2 : 19-22). Yéshoua a été posé en Tzion (Sion ; Jérusalem ; la
Nation Israélite). C’est ce fondement que les apôtres Juifs ont annoncé dans leur Prédication
(Fondement Judéo-apostolique).
Les Judéo-chrétiens Evangéliques militent pour une Restauration Judéo-apostolique (un retour à la Foi
Apostolique en accord avec ses racines hébraïques) -Rom. 11 :18
« C’est pourquoi ainsi parle ADONAÏ, L’ETERNEL : Voici, j’ai mis pour fondement en Tzion (Sion) une
pierre, une pierre éprouvée, une pierre angulaire de prix, solidement posée ; celui qui la prendra pour
appui n’aura pas hâte de fuir » (Es. 28 : 16 ; cf. Ps. 118 :22 ; Mt. 21 :42 ; Rom. 9 :33 ; 10 :11 ; 1Pi. 2 :6 -
8). Le fondement posé en Sion par l’Eternel est YESHOUA HAMASHIAH (JESUS-CHRIST) – Ac. 4 :11.
« Personne ne peut poser un autre FONDEMENT que celui a été posé, savoir YESHOUA HAMASHIAH
(JESUS-CHRIST) » – LE MESSIE (L’OINT, LE CHRIST) JUIF (1Cor. 3 : 11). Nous sommes enracinés
et fondés en Lui (Col. 2 :7). « …Edifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Yéshoua
HaMashiah Lui-même étant la pierre angulaire » (Eph. 2 :20 ; cf. 1Cor. 3 :10).
L’évangélique qui est sensible à la Voie de l’Esprit et qui n’enjambe pas les garde-fous bibliques sait
« poser et bâtir sur le bon fondement » (1Cor. 3 :10-12; Eph. 2 :20-22 ; Col. 1 :23)
Les Judéo-chrétiens Evangéliques restent centrés sur le Messie. Fils de David, Roi d’Israël. Né d’une
femme, né sous la Torah. L’un des objectifs de leur ministère est de participer à la réconciliation entre
L’Eglise et Israël. Entre Juifs et Gentils. Ils désirent être des instruments de connexion de l’Eglise à ses
racines bibliques hébraïques.
Les Judéo-chrétiens Evangéliques diffusent la Doctrine de l’Olivier
LES SEULES ENSEIGNENTS VRAIMENT BIBLIQUES CONCERNANT LA RELATION ENTRE

ISRAEL ET L’EGLISE SONT LA « THEOLOGIE DE L’OLIVIER » (ROM. 11 :16 – 29) ET LE CONCEPT
DU PEUPLE DU RESTE FIDELE D’ISRAEL (ROM. 9 :27 ; 11 :5…). Dieu cultive un Olivier (Israël). Les
racines de l’Olivier cultivé sont les patriarches (Abraham, Isaac et Jacob) – Rom. 11 :18. Les branches
naturelles restées attachées à cette Olivier sont les Juifs « Messianiques » qui ont reconnu la
Messianité de Yéshoua. Les Gentils obéissant à la Foi en Yéshoua sont des branches coupées d’un
olivier sauvage qui ont été greffés (entées, adoptées) parmi les Juifs fidèles qui sont restés sur l’Olivier
franc (cultivé par Dieu). L’Eglise n’est pas l’Israël de Dieu (Gal. 6 :16). L’Israël de Dieu, ce sont les Juifs
qui obéissent à Yéshoua – le Reste Fidèle d’Israël.
4. Une connaissance incomplète des Ecritures Hébraïques pousse certains à dire

que « nous retournons à la Loi »
La Torah, traduite de manière adéquate par « Enseignement Divin», « Instructions Divines », « Volonté

Révélée de Dieu »… exprime la relation et l’Alliance entre YHVH et Israël
Dieu révèle à Son peuple choisi le style de vie qui Lui plaise afin que Son peuple soit Son témoin
devant les autres nations. Malheureusement, les hommes ont rajouté des traditions et des préceptes
d’hommes aux lois de Dieu pour aider les gens à observer les lois. Ce sont ces lois supplémentaires
que Jésus a rejetées. Ce n’est pas la Torah originale que Jésus a rejetée. Jésus a observé la Torah et a
instruit Ses « suiveurs » à faire de même. La Grâce abonde autant dans la Torah que dans les Ecrits
Apostoliques « Nouveau Testament »). La Loi et la Grâce existent côte à côte à travers toutes les
Ecritures avec le Salut possible que par la Grâce et par le moyen de la Foi (Eph. 2 :8 -9). Nous devons
étudier la Sainte Torah avec l’Esprit de la Grâce.
L’homme est justifié par la Foi ; Il est mensonger de dire que « nous retournons à la Loi »
On nous dit : « Vous retournez à la Loi, à la circoncision… » ; Qu’il soit bien clair : « l’homme est justifié
par la Foi, sans les œuvres de la Loi (Torah) – Rom. 3 :28. [Luther a ajouté le mot « seule » « Foi »,
donnant « Foi seule ». Mais la « Foi Seule » n’est pas dans le texte original, et cette expression ne se
rencontre jamais de manière positive dans la Bible].L’homme est justifié par la Foi. Point barre. - La
marche par la Foi doit suivre la Justification par la Foi. La Grâce n’est agissante que là où la Foi l’attend
et l’accueille. Même les « sacrements » (ou plutôt les Ordonnances) ne peuvent communiquer cette
Grâce.
Il ne s’agit pas de judaïser (devenir rituellement, « halakhiquement » juifs) – Gal. 2 :14 ; Ac. 15 :1-29)
Judaïser, du latin chrétien judaizare (conserver certaines pratiques du Judaïsme) , signifie, rendre juif.
Convertir au Judaïsme. Suivre et pratiquer en tout ou en partie la « Loi Mosaïque » (la « Loi
Judaïque »). Donner, aux mots, aux choses, aux doctrines… une interprétation judaïque. Ce mot n’a
donc pas une connotation tout à fait négative. Mais quant au fait de se convertir rituellement au
Judaïsme, nous ne sommes pas des judaïsants. Il ne s’agit nullement de judaïser (devenir rituellement
juif). Qu’il soit donc bien clair que nous ne sommes pas des judaïsants. Certains disent, à tort, qu’il faut
que les chrétiens deviennent rituellement juifs pour être complets ou parfaits en Christ. Tout d’abord,
nous sommes déjà Juifs en Yéshoua. Nous ne sommes pas juifs dans le sens rituel ou « juridique »
(« halakhique ») du terme. De Halakha – lois juives rabbiniques. Mais nous sommes des juifs de cœur.
Dans le sens spirituel (Rom. 2 :28-29 ; Col. 2 :11).Nous avons déjà reçu tout pleinement en Christ (Col.
2 :10-11). Il n’est donc pas question de judaïser – Gal. 2 :14 ; Actes 15 :1 ; 5 ; 24…
Les véritables judaïsants, sont ceux-là qui ont troublé l’Eglise d’Antioche (et aussi les Galates) – et ceux
qui, aujourd’hui, leur ressemblent:
« Quelques hommes, venus de la Judée, enseignaient les frères, en disant: Si vous n’êtes circoncis
selon le rite de Moïse, vous ne pouvez être sauvés… quelques-uns [de l’Eglise de Jérusalem] du parti
des pharisiens, qui avaient cru, se levèrent [devant Paul et Barnabas reçu par l’Eglise, les Apôtres et les
anciens], en disant qu’il fallait circoncire les païens et exiger l’observation de la Loi de Moïse… [Mais, il
y a une mise au point capitale des Apôtres et des responsables de l’Eglises de Jérusalem :] …quelques
hommes [les judaïsants], partis de chez nous [Jérusalem, Judée…], et auxquels nous [les Apôtres, les
anciens et les frères de Jérusalem], n’avions donné aucun ordre, vous ont troublés par leurs discours et
ont ébranlé vos âmes [les frères d’entre les païens qu sont à Antioche…] (Ac.15.1, 5,24).
Cette question de « judaïsation des païens» a été traitée au « Concile de Jérusalem » (« Conférence de

Jérusalem »), d’Actes 15 :1-29, vers l’an 43 de notre ère
« Une grande discussion [au sujet de la judaïsation des païens convertis à Christ], s’étant engagée,
Pierre se leva, et leur dit [aux Apôtres et anciens de Jérusalem ; et aussi à Paul et Barnabas]: "Hommes
frères, vous savez que dès longtemps Dieu a fait un choix parmi vous, afin que, par ma bouche, les
païens entendissent la Parole de l’Evangile et qu’ils crussent. Et Dieu, qui connaît les coeurs, leur a
rendu témoignage, en leur donnant le Saint-Esprit comme à nous; il n’a fait aucune différence entre
nous et eux, ayant purifié leurs coeurs par la Foi. Maintenant donc, pourquoi tentez-vous Dieu, en
mettant sur le cou des disciples un joug que ni nos pères ni nous n’avons pu porter? Mais c’est par la
Grâce du Seigneur Jésus que nous croyons être sauvés, de la même manière qu’eux" » (Ac. 7-11).
Non à la judaïsation rituelle, non au galatanisme, non au Salut par les œuvres de la Torah ! Oui au
Salut par la Foi en Yéshoua
Paul va très bien rappeler toutes ces choses à Pierre (Gal. 1 :18-19 ; 2 :11-21…) et aux Galates dans
toute l’épître qu’il a adressé à ces derniers. Le galatanisme est un retour aux rites et œuvres de la
Torah pour obtenir le Salut. Une chose impossible. « Voyant qu’ils (Pierre et d’autres Juifs) ne
marchaient pas droit selon la Vérité de l’Evangile, je dis à Céphas (Pierre), en présence de tous: Si toi
qui es Juif, tu vis à la manière des païens et non à la manière des Juifs, pourquoi forces-tu les païens à
judaïser? » (Paul, Gal. 2 :14). « Maintenant, tu veux forcer ceux qui ne sont pas juifs à faire comme les
Juifs! Pourquoi donc?». « Nous, nous sommes Juifs de naissance, et non pécheurs d’entre les païens.
Néanmoins, sachant que ce n’est pas par les oeuvres de la Loi que l’homme est justifié, mais par la Foi
en Jésus-Christ, nous aussi nous avons cru en Jésus-Christ, afin d’être justifiés par la Foi en Christ et
non par les oeuvres de la Loi, parce que nulle chair ne sera justifiée par les oeuvres de la Loi » (Gal.
2 :15-16).
« Qu’on ne crée pas des difficultés à ceux des païens qui se convertissent à Dieu » (Jacques, Ac. 4 :19)
Après Barnabas et Paul, « … Jacques ["le juste" et frère de Jésus] prit la parole, et dit: Hommes frères,
écoutez-moi! Simon [Pierre] a raconté comment Dieu a d’abord jeté les regards sur les Nations pour
choisir du milieu d’elles un Peuple qui portât Son Nom. Et avec cela s’accordent les Paroles des
Prophètes, selon qu’il est écrit: Après cela, Je reviendrai, et je relèverai de sa chute la Tente [le
Tabernacle] de David, J’en réparerai les ruines, et Je la redresserai, afin que le reste des hommes
cherche le Seigneur, ainsi que toutes les Nations sur lesquelles Mon Nom est invoqué, dit le Seigneur,
qui fait ces choses, et à qui elles sont connues de toute éternité. C’est pourquoi je suis d’avis qu’on ne
crée pas des difficultés à ceux des païens qui se convertissent à Dieu, mais qu’on leur écrive de
s’abstenir des souillures des idoles, de l’impudicité, des animaux étouffés et du sang. Car, depuis bien
des générations, Moïse a dans chaque ville des gens qui le prêchent, puisqu’on le lit tous les jours de
sabbat dans les synagogues » (Ac. 15 :13-21). Pour les Judéo-chrétiens, quelle que soit leur origine,
juive ou gentille : « Pas de viande qu’on a offerte aux faux dieux - elle est impure ! » ; « Respect pour
les lois du mariage ! » ; « Pas de viande qui contienne encore du sang ! ».
Les lois nohaïques (noahides, nohaïdes ou noachides) découlent de l’Alliance que Dieu a conclue avec
Noé et sa famille (Gen. 9 :1-19)
Voici les sept lois noahides - les sept lois de Noé (selon la tradition juive) :
 Etablir des tribunaux
 Interdiction de blasphémer
 Interdiction de l’idolâtrie
 Interdiction des unions illicites
 Interdiction de l’assassinat
 Interdiction du vol
 Interdiction d’arracher un membre d’un animal vivant
Nous tirons de très grandes leçons de la Conférence (« Concile) de Jérusalem – Ac. 15
Les recommandations du « Concile » de Jérusalem nous montrent la conduite que les croyants issus
des Nations doivent suivre en ce qui concerne la pureté, le mariage…. Elles définissent aussi la nature
des relation entre Juifs croyants en Yéshoua et Gentils croyants en Yéshoua (Ac. 15 :20 ; 29, 21, 25). Il
ne s’agit pas de « deux poids, deux mesures » pour être sauvé. Il n’est pas question du Salut ici. Car il
n’y a qu’une seule façon d’être sauvé, pour les Juifs et les Gentils : LA FOI EN YESHOUA (JESUS).
Car Juifs et Gentil sont sous l’empire du péché (Rom. 3 :9-30).
Les Apôtres, les anciens et les frères de l’Eglise juive de Jérusalem ont donc décidé, par la Direction du
Saint-Esprit, de ne créer aucune difficulté aux païens qui se convertissent à Dieu (Ac. 15 :19-23)
Non, à aucune difficulté rituelle thoranique (ce qui concerne les œuvres, les cérémonies… de la Torah).
On pense que le « Concile » de Jérusalem recommande aux Gentils d’observer les lois nohaïdes. Les
croyants juifs recommandent aux croyants issus des nations de
-s’abstenir des viandes sacrifiées aux idoles (3 ème loi noahide),
-s’abstenir de l’impudicité (4ème loi noahide,)
-s’abstenir des animaux étouffés (dernière loi noahide),
-s’abstenir du sang. (5ème loi noahide),
On croit aussi que Paul recommande les lois noahides dans 1Corinthiens 5 :1 et 8 :1. Voir aussi 1Cor.
6 :1-10 et Rom. 2 :24.
Beaucoup de Juifs de bonne volonté disent que Rabbi Yéshou (le Rabbin Jésus) a simplifié [le
Judaïsme] en prêchant les lois nohaïdes aux Nations. « Le Christianisme est un Judaïsme "light"
(léger) » – Josy Eisenberg (Emissions juives « Judaica » et « Sources de vie », France2).
Jacques, judéo-chrétien, oui, mais pas du tout judaïsant ; Paul, judéo-chrétien, oui, mais pas du tout
pagano-chrétien
« Jacques le Juste, le frère de Jésus … a été le plus important représentant du Judéo-christianisme aux
temps apostoliques. Bien qu'il admît que les païens convertis n'étaient pas tenus de se soumettre aux
mêmes impératifs que les Juifs : "Je suis donc d'avis de ne pas accumuler les obstacles devant ceux
des païens qui se tournent vers Dieu. Écrivons-leur simplement de s'abstenir des souillures de
l'idolâtrie, de l'immoralité, de la viande étouffée et du sang. Depuis des générations en effet, Moïse
dispose de prédicateurs dans chaque ville, puisqu'on le lit tous les sabbats dans les synagogues".»
(Wikipédia). Voilà ce que nous enseigne Jacques, celui qu’on surnomme à tort le « chef de fil des
judaïsants – Judéo-chrétiens. Opposé à Paul « le chef de fil des "Pagano-chrétiens" ». Jacques, judéo-
chrétien, oui, mais pas du tout judaïsant. Paul, judéo-chrétien, oui, mais pas du tout pagano-chrétien.
L’enseignement de Jacques et celui de Paul ne sont pas du tout contradictoires. On croit, à tort, que
Paul a mené une lutte contre ces « Judéo-chrétiens-là ». Ce n’est pas la véritable histoire.
Paul tout en prêchant le Salut par la Foi, est resté observateur de la Torah (la « Loi »)
Les anciens de Jérusalem, réunis chez Jacques avec Paul, ont dit à Paul : «…Tu vois, frère, combien
de milliers de Juifs ont cru, et tous sont zélés pour la Loi. Or, ils ont appris que tu enseignes à tous les
Juifs qui sont parmi les païens à renoncer à Moïse, leur disant de ne pas circoncire les enfants et de ne
pas se conformer aux coutumes… tous sauront que ce qu’ils ont entendu dire sur ton compte est faux,
mais que toi aussi tu te conduis en observateur de la Loi. A l’égard des païens qui ont cru, nous avons
décidé et nous leur avons écrit qu’ils eussent à s’abstenir des viandes sacrifiées aux idoles, du sang,
des animaux étouffés, et de l’impudicité » (Ac.21 :17-25). Les croyants en Jésus qui ne sont pas juifs ne
doivent donc pas manger la viande qu’on a offerte aux faux dieux. Ils ne doivent pas manger de viande
qui contient encore du sang. Ils doivent respecter les lois du mariage.
Le Saint-Esprit n’impose que ce qui est nécessaire et non des fardeaux rituels
« Alors il parut bon aux Apôtres et aux anciens, et à toute l’Eglise, de choisir parmi eux et d’envoyer à
Antioche, avec Paul et Barnabas, Jude appelé Barsabas et Silas, hommes considérés entre les frères.
Ils les chargèrent d’une lettre ainsi conçue: Les apôtres, les anciens, et les frères, aux frères d’entre les
païens, qui sont à Antioche, en Syrie, et en Cilicie, salut! Ayant appris que quelques hommes partis de
chez nous, et auxquels nous n’avions donné aucun ordre, vous ont troublés par leurs discours et ont
ébranlé vos âmes, nous avons jugé à propos, après nous être réunis tous ensemble, de choisir des
délégués et de vous les envoyer avec nos bien-aimés Barnabas et Paul, ces hommes qui ont exposé
leur vie pour le nom de notre Seigneur Jésus-Christ. Nous avons donc envoyé Jude et Silas, qui vous
annonceront de leur bouche les mêmes choses. Car il a paru bon au Saint-Esprit et à nous de ne vous
imposer d’autre charge que ce qui est nécessaire, savoir, de vous abstenir des viandes sacrifiées aux
idoles, du sang, des animaux étouffés, et de l’impudicité, choses contre lesquelles vous vous trouverez
bien de vous tenir en garde. Adieu (Ac. 15 :22-29). Celui qui obéit à cela, agit très bien.
Nous croyants qui sommes issus des Nations, sommes aussi des judéo-chrétiens - non pas des
« judaïsants »
On qualifie péjorativement de judaïsants ceux qui « retournent » au Judaïsme. Mais, le terme

« judaïsant » est très souvent très mal utilisé. On taxe très souvent de « judaïsants » les chrétiens
évangéliques qui sont très proches des juifs messianiques. Pourtant, ces judéo-chrétiens font tout
simplement partie du « Courant Restaurationiste Chrétien (Messianique) » qui se rattache à l’Eglise
Primitive (Judéo-apostolique). Ces croyants évangéliques sont donc fidèles au Christianisme
(Messianisme) des origines/Messianisme (Christianisme) Juif/ Christianisme (Messianisme) Apostolique
Primitif (ancien).
Ce sommes bien de ceux-là qui proclament le Salut, non par la « Loi » (la Torah), mais par la Foi en
Yéshoua Seul
Nous proclamons donc la Seule Vraie Foi. Mais nous enseignons aussi que la Torah (la « Loi ») n’a pas
été abolie, mais accomplie par Yéshoua. Ce courant primitiviste fidèle au Christianisme Pur et Puissant
des premiers jours attend avec le Retour du Christ, le Rétablissement du Royaume d’Israël et le Salut
de « tout Israël » - « le Reste Fidèle d’Israël » (Za. 13 :7-9 ; Rom. 11 :26). Ceci aura lieu quand l’Eglise
sera au complet – la totalité des gentils rachetés y étant entrés. Ainsi s’accompliront de manière
complète les Prophéties Messianiques. La Jérusalem terrestre et les Juifs y joueront un rôle essentiel
(Rom. 11 :1-32 ; Ap. 7 :4-5 ; 14 :1-5…).Nous nous dirigerons alors (après le Millénium Messianique)
vers l’établissement du Royaume des Cieux avec la descente sur la Nouvelle Terre de la Jérusalem
Céleste.
Un évangélique est donc un chrétien qui vit une vie conforme à l’Evangile, sans tomber ni dans le
légalisme, ni dans l’antinomie ou le galatanisme
Sa vie est conforme aux exigences de l’Evangile. Sa vie spirituelle est fondée sur l’Enseignement et la
Vie du Christ. Rapportés par les Evangile. Les Evangéliques proclament haut et fort que le Salut
s’obtient par la Grâce et que c’est par la Foi que l’homme est justifié. Les vrais évangéliques ne peuvent
être ni sectaires (exclusivistes), ni légalistes (partisans du Salut par la « Loi », les règles, les œuvres…),
ni antinomistes (partisans antithorah…), ni galatanistes (partisans, esclaves des rites…). Il est logique
de dire que Paul combat et le légalisme galataniste et l’antinomie permissive dans son Epître écrites
aux Galates : « C’est pour la liberté que Mashiah nous a affranchis. Demeurez donc fermes, et ne vous
laissez pas mettre de nouveau sous le joug de l’esclavage. Voici, moi Shaoul, je vous dis que, si vous
vous faites circoncire [pour être justifiés par les œuvres de la Torah], Mashiah ne vous servira de rien.
Et je proteste [Paul était « Protestant »] encore une fois à tout homme qui se fait circoncire, qu’il est
tenu de pratiquer la Torah tout entière. Vous êtes séparés de Mashiah, vous tous qui cherchez la
Justification dans la Torah; vous êtes déchus de la Grâce. Pour nous, c’est de la Foi que nous
attendons, par le Rouakh (l’Esprit), l’Espérance de la Justice. Car, en Yéshoua HaMashiah, ni la
circoncision ni l’incirconcision n’a de valeur, mais la Foi qui est agissante par l’Amour… Frères, vous
avez été appelés à la liberté, seulement ne faites pas de cette liberté un prétexte de vivre selon la chair;
mais rendez-vous, par la charité, serviteurs les uns des autres. Car toute la Torah est accomplie dans
une seule parole, dans celle-ci: Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Gal. 5 :1-6, 13-4).
Il est tout à fait logique d’appeler les Chrétiens Evangéliques Restaurationistes des « Judéo-chrétiens
Evangéliques »
Nous sommes donc des disciples du Messie qui avons été appelés dans l’histoire
Chrétiens/Messianiques. Nous voulons vivre dans la conformité à Son Evangile, d’où l’appellation
Evangéliques. Nous sommes fortement attachés à la diffusion de L’Evangile de Dieu et à la
Proclamation puissante et efficace de la Parole Prophétique de Dieu. Nous croyons à l’Apostolicité de
l’Eglise (caractère apostolique et reconnaissance d’apôtres à l’époque actuelle). Nous oeuvrons pour
une Restauration de la Gloire, de la Sainteté, de la Pureté et de la Puissance de l’Eglise sous les
Apôtres – l’unique modèle d’Eglise que Dieu nous a laissé et approuve. Donc un retour au
Christianisme/Messianisme des origines Judéo-apostoliques. L’Eglise Apostolique 100% Juive des tous
premiers temps à laquelle Dieu à rajouté à Son Peuple des croyants en Yéshoua de toutes les Nations.
Les croyants des Nations ont été greffés à l’Olivier Franc (l’Olivier cultivé par Dieu – L’Israël de Dieu)
pour former avec les Juifs Messianiques, une seule Nation sainte, le Peuple de Dieu, l’Eglise de Dieu
dans le Messie… Par conséquents, les mots Messianiques, Evangéliques, Apostoliques, Prophétiques,
Restaurationistes… nous conviennent tout à fait quand ils sont bien compris. Nous sommes donc bien
du courant évangélique (orthodoxe –qui enseigne que fidèles et congrégations doivent se soumettre à
l’Autorité de la Bible en matière de Foi et de Morale.
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L’expression « Nazaréen(s) » apparaît dans une quinzaine de

passages des « textes originaux » grecs des Ecrits Apostoliques
(« Nouveau Testament »)
– sans parler de ses très nombreuses formes, variantes et dérivés

dans les Ecritures Hébraïques (« Ancien Testament »).
1. « Même pas peur d’être « marqués Nasara » (« Nazaréens »)
Ceux qui suivent Yéshoua (Jésus) sont tous des Nazaréens (Notsrim/Nasara)
Le terme Nazaréen est un mot biblique très ancien. Ainsi ont été appelés les premiers disciples de
Jésus. Les Premiers Chrétiens/Premiers Messianiques. Certaines communautés évangéliques utilisent
encore cette appellation pour s’identifier. Certains mouvements dit « des Racines hébraïques,
Messianiques/Israélites… », revendiquent aussi ce nom. Cependant, l’actualité mondiale politique et
religieuse oblige, beaucoup de Chrétiens viennent récemment d’apprendre qu’Ils sont des Nasara. En
arabe et selon les musulmans.
Nous faisons partie du groupe des Nazaréens (Ac. 24 :5)
Nous tirons l’enseignement suivant d’une prophétie de Gwen Shaw : « On a dit de Moi (Jésus) aussi
que J’étais un Nazaréen. En fait, c’était un accomplissement de la Parole qui Me concernait : « Il sera
appelé Nazaréen. » (Mt. 2. 23). J’ai été nommé Nazaréen pour trois raisons.1. J’ai grandi à Nazareth, et
J’ai donc été identifié avec la ville où J’ai passé Ma jeunesse. 2. Le mot Nazaréen signifie : « branche
verdoyante, mis à part, consacré à YHVH, prince ». Le même mot en hébreu est utilisé dans Genèse
49. 26 (le prince consacré de ses frères) et dans Nombres 6. 2 (le vœu de naziréat). Paul a donc reçu
ce titre parce qu’il était Mon disciple consacré et Mon serviteur.3. Dans Zacharie 6. 12, le prophète m’a
appelé « Germe ». Toi aussi, tu es un germe, une branche vivante et verdoyante, parce que tu as été
greffée sur mon tronc ». En grec, « de la Secte des Nazaréens » est « ton Nadzoraion airéséos » (Ac.
24 :5). Paul était donc, « un chef de l’opinion (haïresis) des Nazaréens ». En grec nous avons aussi la
forme Nazaraios. Dont le pluriel est. Nazaraioi.
Les « Nazaréens » sont ceux qui pratiquent la Vrai Foi, « Ceux de la Voie »
Jésus est Le Chemin (Jn. 14 :6). Les Nazaréens sont « Ceux de la voie » (Ac. 9 : 2), en grec, « tès
Odou » - « des partisans de la Nouvelle doctrine » (« ceux qui suivent le Chemin de Jésus »). Dans les
Ecritures Hébraïques (« Ancien Testament »), le terme Natsarim implique « Ceux qui suivent la Voie »
(la Bonne Voie). Ceux qui observent les commandements de la Torah. Prenons garde à la Voie Droite
(désirons nous conduire parfaitement), comme David (Ps. 101 :2). Dans les Ecrits Apostoliques
(« Nouveau Testament ») aussi, il s’agit de « ceux de la Voie » : de ceux qui gardent les
commandement de Dieu et la Foi de Jésus (Ap. 14 :12). C’est la Bonne Voie. La Voie de L’ETERNEL.
La Voie (le Chemin) du SEIGNEUR. La Voie de Dieu. La Loi de Dieu. C’est ce que le SEIGNEUR veut.
La Voie que certains appellent une secte (Jér. 2 :17 ; 3 :21 ; 5 :4-5 ; Ac. 18 :25-26 ; 19 :9, 23 ; 24 :14…).
« Ainsi parle L’ETERNEL: Placez-vous sur les chemins, regardez, Et demandez quels sont les anciens
sentiers (« Netivot Olam »), Quelle est la bonne voie; marchez-y, Et vous trouverez le repos de vos
âmes… (Jér. 6 :16). Oui, « Arrêtez-vous sur la route que vous avez prise et réfléchissez. Renseignez-
vous sur les chemins d’autrefois. Cherchez le bon chemin et suivez-le. Alors vous trouverez le repos
pour vous-mêmes… ».
En hébreu, « Nazaréens » se dit « Notzrim » ou « Netzarim »
L’appellation de Nazaréens en hébreu est ‫נצרים‬, Netzarim ou ‫נוצרים‬, Notzrim. C’est une des toutes
premières appellations des Chrétiens en vertu du titre de Nazaréen ou Nazôréen donné à Jésus par les
Saintes Ecritures. L’une des premières (si ce n’est la première) dénominations (appellations) des
disciples de Jésus - tous des Juifs au début - était celle des Nazaréens (Nostrim). Nazoraios, en grec,
Nazaréen était le nom populaire de la « secte chrétienne » naissante (Ac. 24 :5) – les adhérents au
Christianisme (Messianisme). Ce terme a été maintenu par les Juifs. Exemple : dans certaines versions
talmudique du « Shemoneh ‘Esreh » ou « Schémoné Esré » (les 18 bénédictions juives), il y est
question des Nostrim.
Les premiers Notsrim (Nazaréens) étaient tous des Juifs
Les premiers Notsrim étaient tous des Juifs. Et ils sont restés juifs. En même temps qu’ils étaient
nostrim. « Notzrim (Chrétiens) » est le même mot qu’on rencontre dans la littérature rabbinique
ancienne que dans l’hébreu moderne. Les premiers Chrétiens (Messianiques) au début étaient donc
tous Juifs et s’appelaient « Notsrim ». Ils parlaient l’hébreux et l’araméen. Pas le grec.
Natsrout est la religion des Notsrim (Chrétiens), les principes de la religion chrétienne (Notsrit)
Notsri : croyant en la religion de Yéshou, du Christianisme (Natsrout). Notsri a finalement pris le sens de
Chrétien. Chrétiens, se dit donc Notsrim en hébreu.
Quant au mot araméen pour « Nazaréen », c’est le mot « Nasraya » qu’on trouve dans la Peshitta en
syriaque (araméen)
La Peshitta (syriaque – araméen) est la plus ancienne traduction syriaque des Ecritures Hébraïques
(« Anciens Testament » et des Ecrits Apostoliques (« Nouveau Testament »). L’écriteau sur la croix de
Yéshoua (Jésus), en araméen : Ieshu Han-Natsri Malka Dihudaey, donne en Hébreu Biblique :
Yéshoua HaNotsri V(Ou)Melekh HaYéhudim (Jésus Le Nazaréen et Roi des Juifs) .
Que ce soit dans le Coran ou en arabe classique, Chrétiens se dit Nasara (le pluriel de Nasrani)
En arabe moderne, Chrétiens se dit : Massîhiyyûn. En arabe classique et dans le Coran, les Chrétiens
sont appelés Nassârâ, « Nazaréens ». Ce mot arabisé, existe aussi sous diverses formes : Natsraya,
Natsara… Les Nassârâ sont ceux que le Coran appelle aussi le « Peuple du Livre ». Les Chrétiens sont
donc en rabe moderne, [les] al-Massîhiyyûn. De nos jours, au Proche-Orient, on dit aussi Mashihi, les
Messianistes. Le Christianisme c’est, [l’] al-Massîhiyya. Le Nazaréisme, est [la] Nasrâniyya.
En arabe, Nasara est l’appellation générale pour les Chrétiens
L’arabe Naşăra, est le pluriel de Naşrānī. En arabe, les Chrétiens sont appelés Naṣara. Ce terme
revient plusieurs fois dans le Coran. C’est une arabisation du mot hébreu/araméen Netzarim/ Natsraya.
Les Notsrim sont donc appelés Nasara par les Arabes. En araméen, on dit Natsraya. Il est évident que
le terme arabe Nasraniy (‫) نصارى‬,ne signifie donc pas Chrétien, mais Nazaréen. Rappelons que le
pluriel de Nasraniy est Nasârâ. Dans d’autres langues influencées par l’arabe, on retrouve la même
racine. Exemple : Nasri en Urdu, Nasaran en Wolof…. Pour les arabes musulmans, « Al-Masiḥ (‫ المسيح‬,
le Messie) et Naṣraniy (Nazaréen) sont synonymes. Remarquons en passant que le nom arabe Nasser
signifie vainqueur. Nous pouvons conclure que les Nasara sont des vainqueurs.
Le mariage de Mohamed et de Khadîdja a été célébré par un prêtre nasraniy
D’après Mouhammad al- Bukhârî, dans « L’Histoire d’Aïcha », Waraqa ibn Nawfal était le cousin de
Khadîdja, la première épouse de Mohamed. Ce fameux Waraqa ibn Nawfal, toujours d’après
Mouhammad al- Bukhârî, était un prêtre converti à la chrétienté nestorienne. Il était le prêtre ou le
prédicateur de la Mecque. Il a fini sa vie en prêtre nestorien. Mais des recherches plus sérieuses et plus
récentes démontrent que Waraqa ibn Nawfal était un Judéo-nazaréen ou Nazaréen ébionite. C’est ce
prêtre Nazaréen (Nasraniy) qui officié le mariage de Mohamed et de Khadîdja.
2. Le mot biblique Nazaréen est non seulement préchrétien mais aussi post-
apostolique (après les Apôtres)
Une secte juive préchrétienne utilisait déjà ce nom
Il est possible qu’on appelait aussi Nazaréens ceux qui suivaient Jean-Baptiste. Après, l’appellation
Nazaréens a été appliquée au Mouvement de Jésus annoncé par Jean-Baptiste. Il y avaient des
groupes Judéo-chrétiens qui s’appelaient : Nazaréens, Nazoréens ou Nasaréens.
Le Judaïsme Nazaréen était donc bien biblique avec le « Mouvement de Jean-Baptiste et de Jésus »
(Ac. 24 :5), « après, vint le déclin spirituel et doctrinal »
« L’avantage de l’appellation de « Judéo-nazaréens » est de rappeler leur origine judéenne au moins

pour le noyau d’entre eux, issu de la communauté judéo-chrétienne de Jérusalem autour de Jacques,
frère de Jésus … puis, à cause de la Première guerre judéo-romaine, tous les Judéo-chrétiens
quittèrent la ville en 68 juste avant qu’elle ne soit totalement encerclée par les Romains, et la plupart y
revinrent après 70, quand les derniers insurgés de la ville furent vaincus. Un groupe refusa de revenir et
s’organisa en Syrie : les « Judéo-nazaréens ».
A part le « Reste Fidèle », le Judéo-christianisme (Messianisme) Primitif a dégénéré en hérésies, en

hétérodoxie, en schismes….
 Judéo-christianisme (messianisme) primitif  « Grande Eglise ».

 Judéo-christianisme (messianisme) primitif (73-100) Chrétienté des Nations  « Grande
Eglise » (v. 110)  Montanisme.
 Judéo-christianisme (messianisme) primitif (73-100)  Chrétienté des Nations  « Grande
Eglise » (V. 110)  Marcionisme.
Eglise » (V. 110)  Docétisme.
Eglise » (V. 110)  Catholicisme  Donatisme.
 Judéo-christianisme (Messianisme) primitif=  Ebionisme, Elkasaïtes  Islam…
Tous les « Judéo-chrétiens » dispersés, ne sont donc pas, restés fidèles à l’Evangile de Jésus
Beaucoup de soi-disant « nazaréens » se sont éloignés de la (Parole) Doctrine de Christ les Points
Essentiels (Héb. 6 :1 ; 2Jn. 9). Il y a eu des hérésies (fausses doctrines), des sectes, des déviations…
Exemple : les gnostiques. Certaines sectes d’origine judéenne ont pris l’appellation de Judéo-
nazaréens à leur compte. Parmi les Judéo-chrétiens qui ne sont jamais revenus et qui se sont
organisés en Syrie, il y a donc ces Judéo-nazaréens. Certains les appellent Ebionites (pauvres). Ils
croyaient que Jésus était le Messie, mais que Jésus ne sauve pas par Lui-même. Le « Judéo-
christianisme » s’est ainsi maintenu, ou plutôt s’est métamorphosé en des groupes déviationnistes
comme les Judéo-nazaréens ébionites. Ces Judéo-nazaréens se sont encore une fois dispersés. Ils ont
même atteint le lieu de naissance de l’Islam. Les Judéo-nazaréens ébionites sont en grande partie à
l’origine de l’islam. La dispersion dont on ressentait les conséquences jusqu’au 4 ème s. a donné
naissance à la Communauté de Chypre, la « Grande Eglise » de l’Orient (appelé nestorienne de
manière très erronée)…
Une secte manichéenne gnostique a pris le nom de Nasorayya
Il s’agissait d’une secte mandéenne. Nasorayya est dérivé de Nasar : garder (les traditions, les rites..).
Cette secte mandéenne manichéenne gnostique se vantait de préserver les rites de Jean-Baptiste.
Le mandéisme (de l’araméen manda, connaissance, en grec, gnosis) est une secte, dualiste (de « deux
principes nécessaire et éternels), gnostique « baptiste » se réclamant de Jean-Baptiste (Yahya ibn
Zakariya, Jean-Baptiste fils de Zacharie), de ceux qui ne se sont pas ralliés à Jésus. Ces mandéens
(mandayya) se désignent d’un autre nom : Natsurai, Nasôrayya ou Nasoraïa (Nasoréens) Surtout
présents en Irak, Iran, Syrie, Jordanie…
Seuls ceux qui croient que Jésus sauve sont réellement des Judéo-chrétiens
Il ne faut pas seulement se réclamer des Enseignements de Yéshou HaNotsri. Il faut les mettre en
pratique (Mt. 7 :21-22 ; 25 :11 ; Lc. 6 :46 ; 13 :25). Ceux qui sont restés fidèles à la Doctrine et à la
Pensée « originale et originelle » de Jésus Le Nazaréen. Ceux-là sont réellement les « Originaux » et
les « Héritiers Légitimes de l’Eglise Primitive et Judéo-apostolique ». Croire que Jésus est le Messie,
pour certains, ne signifie pas que Jésus est le Sauveur. C’est le cas des Judéo-nazaréens
déviationnistes et hérétiques, et de tous ceux à qui ils ont donné naissances et tous ceux qu’ils ont
influencés. Tels que les ariens, les gnostiques, les musulmans… Ces Judéo-nazaréens étaient opposés
aux Judéo-chrétiens fidèles autant qu’aux autres Juifs (qui refusaient de reconnaître Jésus comme le
Messie). Résumons ainsi : les Judéo-chrétiens croient que Jésus est Messie et Sauveur. Les Judéo-
nazaréens croyaient que Jésus était le Messie, mais qu’Il ne sauve pas par Lui-Même. Le reste des
Juifs ne reconnaissant pas Jésus comme Messie.
L’Ebionisme, par exemple, s’est bien éloigné du judéo-nazaréisme ou judéo-christianisme des origines
Quel est le lien entre les Nazoréens (Nazaréens) » de ces époques-là et les Ebionites ? Les Ebionites
étaient trop éloignés de la conception vraiment chrétienne de Jésus. Mais certains Nazoréens étaient
très proches (ou avaient même une vision identique à la conception vraiment chrétienne de Jésus).
Certains Nazaréens avaient donc une bonne conception christique. Ces « Nazoréens » s’étaient
éloignés des « Chrétiens » de l’époque pour des raisons linguistiques. Les « Nazaréens » utilisaient des
textes hébreux et araméens. Les « Chrétiens » utilisait le grec
Il y avait au 4ème siècle de notre ère une secte judéo-chrétienne de Transjordanie appelé Nazaréens
Les Nazaréens étaient à l’origine, les convertis Juifs des Apôtres. Ils ont fuit Jérusalem à cause de la
prophétie de Jésus concernant son siège futur. Durant la grande révolte juive en 70, ils ont fuit à Pella
en Pérée au Nord-Est de Jérusalem. Puis ils se sont dispersés vers Beroea (Syrie) et Bashinitis.
Matthieu faisait partie de ce groupe. On croit que Jacques aussi. On croit que Matthieu a écrit la 1 ère
édition de éon évangile en araméen pour la Communauté judéo-chrétienne d’Antioche. Mais plus tard,
les Nazaréens étaient devenus l’appellation d’une secte Judéo-chrétienne « primitive » qui proclamait,
certes, que Jésus est le Messie Juif promis et le Fils de Dieu. Ces Nazaréens étaient très proches des
Ebionites dans le sens qu’ils se considéraient juifs. Ils observaient la Loi de Moise. Ils n’utilisaient que
« l’Evangile Araméen des Hébreux » et rejetaient tous les Evangiles canoniques. Sauf qu’ils acceptaient
la Naissance Virginale de Jésus-Christ contrairement à la moitié des Ebionites. Jusqu’au 13 ème siècle, le
terme Nazaréen apparaissait dans les discussion européennes. Dans le grec du 4ème siècle, tous les
croyants, juifs et gentils étaient des Nazoréens (Nazwraioi)
Croyances des Nazaréens de cette époque (4ème-6ème siècle de notre ère):
Jésus est le Messie.

Naissance Virginale.
Jésus, Fils de Dieu.
Ces Nazaréens observaient la Torah à la manière juive, mais ils croyaient en Jésus-Christ (Yéshoua
HaMashiah)
Ils reconnaissent la Résurrection des morts, la Création Divine de toutes choses… Ils déclaraient que
Dieu est Un et que Jésus-Christ est Son Fils. Ils adhéraient donc à la circoncision et à la Loi de Moïse.
Ils n’étaient pas d’accord avec les autres Juifs car ils avaient Foi en Yéshoua. Mais, ils n’étaient pas en
non plus en parfait accord avec les Chrétiens, car ils observaient la « Loi », la circoncision, le
shabbat… Ils utilisaient les Ecritures Apostoliques (« le Nouveau Testament »). Et les Ecritures
Hébraïques comme les Juifs. Ils utilisaient les textes hébreux et araméens des Ecrits Apostoliques. Ils
avaient l’Evangile de Matthieu entièrement en Hébreu. Ils avaient d’autres textes en hébreu et en
syriaque (araméen).
Aujourd’hui, les communautés, « églises » du Nazaréen… utilisent cette appellation en relation avec
Jésus et non avec la secte du 4ème siècle :
Il s’agit
 Du Mouvement Nazaréen Baptiste suisse – Eglise Chrétienne Apostolique d’Amérique avec
diverses branches qui utilisent le terme Nazaréen ou Nazaréan.
 De l’Eglise du Nazaréen.
 Des Nasrani Syriens de Malabar et les Nazaréens Knanaya. Ils se réclament d’une
descendance juive au Kerala en Inde.
 Des Nazaréens (Netzarim) Hébreux Messianiques/Israélites Messianiques (Nazaréens
Israélites/ Messianiques Israélites)…
Il y a aussi des Nazaréens Nohahides (naah’ides, noachides, noachiques) …
Il y a de véritables Nazaréens aujourd’hui comme il y en eu dans le passé, il y a de faux Nazaréens

aujourd’hui comme il y en eu dans le passé
Déjà à ce moment-là, une secte spécifique, s’appelait sûrement les Nazoréens. Le « diable est le singe
de Dieu » comme le disait Luther. Nous ne sommes donc pas étonnés que des dénominations, des
communautés et des sectes prennent le nom de Nazaréen aujourd’hui comme dans le passé. Ces
[Judéo] nazaréens hérétiques et apostats du 4 ème-6ème s. ont donné naissance à toutes sortes de faux
enseignements, fausses religions, sectes… Tout déclin, toute dégénération, tout éloignement de du
Modèle Nazaréen Initial Divin pour l’Eglise nécessite un Rétablissement, une Restauration, un Retour
au Plan Originel de Dieu.
3. C’est « Jésus Le Nazaréen » et non pas « Jésus de Nazareth »
Contrairement à ce que l’on croit, « Nazaréen » n’est pas un mot dérivé de « Nazareth » - le lieu où
Jésus a grandi
Le mot Nazaréen en grec est Nazarénos, Nazoraios… Nazarénos et Nazoraios sont le plus souvent
traduit par « de Nazareth ». Mais la bonne traduction est tout simplement Nazaréen. Nazaréen dans le
texte grec des Ecrits Apostoliques (« Nouveau Testament ») est un non (pas un adjectif), Nazarénos…
En Français, Nazaréen peut être compris comme « de Nazareth ». Mais, cette confusion est due à
l’influence culturelle européenne. Il n’y a que quand on rencontre « la forme adjectivale » apo Nazaret,
qu’on peut le traduire par « de Nazareth ».
C’est Jésus le Nazaréen et non Jésus de Nazareth qu’il faut dire pour être plus exact
Jésus n’est donc pas vraiment Jésus de Nazareth, mais Jésus le Nazaréen. Si l’on veut insister sur la
portée spirituelle de ce mot. Dans les Ecritures Apostoliques (le « Nouveau Testament »), le titre
Nazaréen n’est jamais utilisé pour le Seigneur sans le Nom Jésus : ► « Jésus Le Nazaréen ».
Il était bien sûr très répandu d’identifier une personne par son lieu d’origine. Jésus est souvent appelé
Le Nazaréen. Il est appelé amicalement ainsi par Ses amis (Ac. 2 :22 ; 3 :6 ; 10 :38). Jésus utilise ce
titre pour Lui-même (Ac. 22 :8). Ses ennemis aussi. Avec mépris (Mt. 26 :71 ; Mc. 14 :67). Ceux qui ont
accusé Etienne de blasphème dans Actes 6:14 ont parlé ainsi de Jésus : « …Jésus, ce Nazaréen… ».
Jésus est appelé dans l’Evangile selon Marc : Nazarénos (Nazaréné - Nazarénou) - Mc. 1 :24 ; 10 :47 ;
14 :67 ; 16 :6 ; Lc. 4 :34 ; 24 :19. Mais Luc, Jean et Matthieu disent en général : Nazoraios (Nazaraiou,
Nazoraion…) - Mt. 2 :23 ; 26 :71 ; Lc. 18 :37 ; Jn. 18 :5 ; 19 :19 ; Ac ; 2 :22 ; 3 :6 ; 4 :10 ; 6 :14 ; 22 :8 ;
26 :9. Il y a plus d’une douzaine de passages des Ecrits Apostoliques (« Nouveau Testament) traduits
en français où « Jésus Le Nazaréen » est la traduction plus exacte que « Jésus de Nazareth ».
Un Nazaréen n’est pas une personne qui vient de Nazareth, mais quelqu’un qui suit Jésus Le Nazaréen
Nazareth est une ville située sur une colline. Là demeuraient Joseph et Marie. Jésus a été élevé dans
cette ville et il y a passé une bonne partie de Sa jeunesse. Nazareth en hébreu est Natzeret (Natseret,
Netsaret). Un habitant de Natzeret est un Natzrati (Natsrati). Natzratim, au pluriel. Or, les Juifs appellent
les Chrétiens Notsrim (Notsri au singulier).Or, Notsri signifie Nazaréen. Notsri a pris les sens de
Chrétien car les divers Notsrim sont demeurés dans le Judaïsme ou ont joint le courant majoritaire de la
chrétienté.
Les Premiers Chrétiens (Messianiques) n’étaient donc pas des Juifs de la secte des Natzratim, mais
des Juifs de la secte des Natzarim [Nostrim](Nazaréens) – Ac. 24 :5
Nous l’avons déjà dit, Il existe aujourd’hui des groupes qui se donnent le nom de Netzarim. Un
Nazaréen n’est pas une personne qui vient de Nazareth, mais quelqu’un qui suit Jésus Le Nazaréen.
Donc le terme Nazaréen pour Jésus (et Ses disciples), concerne beaucoup plus que la ville où le Christ
a vécu (Jér. 23 :5 ; Za. 6 :12-15, Mt. 2 :21-23). Suivons une certaine logique. France, en hébreu, se dit
Tsarfat. Français se dit Tsarfati. Nazareth se dit Natsrat. « Nazaréthite » (« Nazaréthien », habitant de
Nazareth), se dit Natsrati. Pas Notsri. Ces noms de lieu se terminent par lettre hébraïque Tav. Le Tav
fait parie du non. Il ne peut être retiré. Matthieu 2 :23 ne dit pas que Jésus viendra de Nazareth, mais
qu’Il sera appelé Nazaréen (Notsri). Jésus était déjà appelé Yéshou HaNotsri quand Matthieu a été écrit
son évangile. Yéshou HaNotsri, c’est Jésus Le Nazaréen. Notsri vient de Netser. Nostrim est le seul
mot hébreu pour Chrétiens. Nostrim implique donc le nom d’une Foi, d’une idéologie. Pas le nom d’un
endroit. Mais, cela ne peut signifier que Yéshou HaNotsri veut dire « Jésus le Chrétien ». Ce serait
absurde (car Jésus est supposé être le fondateur de la religion chrétienne) En hébreu donc, Notsri
(Nazaréen) n’est pas Natsrati (habitant de Nazareth). Donc, il s’agit bien de Jésus le Nazaréen et non
Jésus de Nazareth.
Nazareth a au moins deux prononciations : « Natzeret » et « Natsrat »
Nazareth en hébreu est Natzeret (ou Netsaret…). En araméen, Natsrat (ou Nasrat). En araméen,
Nazareth s’écrit avec un « s » et non un « z ». Nazarey ou Nazaret en grec. Yéshoua HaMashiah est un
Notsri, un Nazaréen. Ses disciples étaient connus comme Notsrim (le pluriel), Nazaréens. Pourtant ils
ne venaient pas tous de Nazareth (Ac. 24 :5-6). Ce mot en tant que tel n’a rien à voir avec Nazareth
(Natsrat). Jésus est appelé Nazaréen. Pas Nazaréthien (ou Nazaréthite) – Natsrati. Les Notsrim
existaient déjà du temps de Jésus. Jésus en faisait partie (ou on a cru qu’Il en faisait parti). Voilà
pourquoi il est appelé Yéshou HaNotsri. Jésus le Nazaréen. Pas le Nazaréthien (ou Nazaréthite)
Notsri ne peut être « de Nazareth (Natsrat) car la lettre Tav finale ne peut provenir d’un nom propre.
Nous y trouvons une explication logique
Il s’agit d’un jeu de mot très répandu dans les enseignements en hébreu. Pas dans un sens littéral mais
judicieux. « [Joseph] vint demeurer dans une ville appelée Nazareth, afin que s’accomplît ce qui avait
été annoncé par les prophètes: Il sera appelé Nazaréen ».En effet, Joseph est venu habiter dans une
ville qui s’appelait Netsaret. Ainsi les choses se sont passées. Comme le[s] prophète[s] (Esaïe…)
l’avai[en]t annoncé: «On l’appellera Notsri ». Le jeu de mot entre Netsaret (NTsRT) et Notsri (NTsR) est
bien perceptible.
Il est bien évident qu’il y a un jeu de mot entre Neser, Naser, Nazir et Nazareth
Mais linguistiquement parlant, Nazarénos et Nazoraios ne sont pas liés à Nazareth. Même si l’on croit
fermement que Nazaréen et Nazareth dérivent de la même racine. Il s’agit plutôt d’un jeu de mot.
«De Nazareth, est-ce qu’il peut sortir quelque chose de bon?»… : «Viens, tu verras.» (Jn. 1 :46).
Selon Matthieu 2:23, Jésus est venu demeurer dans une ville appelée Nazareth: ►Il sera appelé
Nazaréen. «On l’appellera Nazaréen.»
Matthieu 2 :23 ferait aussi référence au Naziréat dans un sens très imagé
Vu la Consécration de Jésus, il y a sûrement une Connexion avec le Naziréat. Cela est évident.
Matthieu ferait donc appelle à l’image du Naziréen (Nazir) - juges 13 :7. Dans le Caractère et la Nature
de Jésus comme le Saint de Dieu. Pas au sens technique du terme Naziréen, mais messianique. Jésus
n’était pas Naziréen au sens technique du terme. Il y a ici une interprétation Messianique (Gen. 49 :26 ;
Deut. 33 :16). Il s’agit donc d’un thème prophétique messianique général et non d’une prédiction
spécifique (Mt. 1 :22 ; 2 :15, 17, 23…). Nous y voyons aussi le Messie rejeté et méprisé (Jn. 1 :11, 46).
Peut-il venir de Nazareth quelque chose de bon? Viens, et vois.
4. Il ne faut pas confondre « Nazaréen » et « Naziréen »
Linguistiquement parlant, Nazarénos et Nazoraios ne sont pas liés à Nazir
Naziréen, en hébreu Nâzir, signifie séparé, consacré. Ce mot vient de Nâzar : séparer, consacrer,
s’abstenir. Nâzir est aussi lié à nadhar : faire un vœu, les gens du vœu, donc les personnes dédiées ou
consacrées. Nâzir fait référence à nêzer : un diadème, la Couronne de Dieu, quelqu’un identifié à la
chevelure non coupée du Naziréen. Le Naziréen était donc, en Israël, quelqu’un qui se séparait des
autres pour se consacrer à YHVH avec un vœu spécial. Il s’agissait donc d’un(e) Israélite qui s’était
consacré(e) et avait fait un vœu de séparation et d’abstinence volontaire. Pour un service spécial.
Raisons du Naziréat : certains étaient consacrés avant leur naissance ; en temps de trouble, de
détresse ; par une femme suspectée d’infidélité par son mari jusqu’à ce que la suspicion sois levée. Les
femmes et les esclaves ne faisaient des vœux, sauf en cas d’approbation par mari et maîtres.
Le Naziréat était une pratique existante avant Moïse
Le Nazir peut désigner un type d'« ascète » dans la tête de certains. Cette pratique était commune aux
peuples sémites, mais le Naziréat avait un caractère très spécial en Israël. Tout, pour le Naziréen, était
consacré à Dieu. Le corps, par exemple, était complètement voué à un service saint. A l’instar des
sacrificateurs (prêtres). Le Naziréat avait cependant un caractère «individualiste ». Contrairement aux
groupes comme les Récabites (2Ro. 10 ; Jér. 35). Ces derniers étaient des exemples d’obéissance à
leurs pères. Comprenons bien que les Récabites n’était pas vraiment des Naziréens, mais des Hébreux
nomades (Jér. 35 :7, 10).
Le Naziréat est réglementé par Nombres 6 :1-21 :
« … Lorsqu’un homme ou une femme se séparera des autres en faisant voeu de naziréat, pour se
consacrer à l’Eternel (Quand une personne, homme ou femme, décide de se consacrer à Moi, le
SEIGNEUR, elle fait le voeu de Nazir). il s’abstiendra de vin et de boisson enivrante… Pendant tout le
temps de son naziréat, il ne mangera rien de ce qui provient de la vigne, …Pendant tout le temps de
son naziréat, le rasoir ne passera point sur sa tête…Pendant tout le temps qu’il a voué à l’Eternel, il ne
s’approchera point d’une personne morte…Pendant tout le temps de son naziréat, il sera consacré à
l’Eternel… ».
5. Traits caractéristiques du Naziréat:
Les interdits :
1) Le Nazir s’abstiendra de vin et de boisson enivrante;
Il ne boira ni vinaigre fait avec du vin, ni vinaigre fait avec une boisson enivrante; il ne boira d’aucune
liqueur tirée des raisins, et il ne mangera point de raisins frais ni de raisins secs. Pendant tout le temps
de son voeu, il ne doit rien manger qui vient de la vigne, même pas les pépins ou la peau des grains de
raisin. Pourquoi ? Pour conserver l’intégrité et la sainteté. Pour éviter toute possession par aucun autre
esprit si ce n’est l’Esprit de YHVH. Comme le prêtre en fonction, il doit s’abstenir de vin pour être plus
digne d’approcher l’Eternel. « Le vin est moqueur, les boissons fortes sont tumultueuses; Quiconque en
fait excès n’est pas sage. Oui, « Le vin rend l’homme moqueur, l’alcool le rend bruyant. Celui qui en boit
trop ne sera jamais un sage (Pr. 20 :1). Jésus sur la croix a refusé le vinaigre pour être lucide jusqu’à la
mort. C’est aussi un rejet de la culture cananéenne et la manifestation du désir de retourner à une vie
nomade.
2) Le Nazir ne devait pas se couper les cheveux durant le temps de consécration
Le terme nâzîr fait aussi référence à la vigne non taillée (Lév. 25 :5, 11). On considérait les cheveux
comme le siège de la vie. L’habitation favorite des esprits et des influences magiques. Il fallait les
garder dans leur état naturel jusqu’à ce qu’ils soient brûlés. Les cheveux pouvaient ainsi disparaître
sans crainte de profanation.
3) Le Nazir ne pouvait s’approcher d’un cadavre, même pas celui d’un proche
Cet interdit qui s’appliquait aussi au grand-prêtre.
Il n’était pas nécessaire de quitter la société pour accomplir le vœu de Naziréat. C’est-à-dire que le
Naziréat n’exigeait pas une vie monacale et le célibat.
6. Les violations des règles : En cas de violation involontaires de ces règles, le

Naziréen devait se soumettre à un rite de purification très détaillé et de tout
recommencer (Nb. 6 :9-12)
La fin du temps de Naziréat (Nb. 6 :13-20)
Le Naziréat pouvait aller de 30 jours à une vie entière. Mais en général, ce voeu arrivait à un terme. Il
ne durait pas toute une vie pour la plupart. A la fin de son vœu le Naziréen devait offrir différents
sacrifices, couper ses cheveux et les brûler sur l’autel. Donc, après certains actes rituels, le Naziréen
était libéré de son vœu.
Il y avait donc deux types de Naziréat : un Naziréat temporaire et un Naziréat permanent :
Il est clair que le Naziréat était en principe temporaire. C’était le cas le plus commun. Mais il y avait des
parents qui consacraient leurs enfants au Naziréat pour toute leur vie. Exemple : Samuel (1Sam. 1 :22).
Samuel était « Un Nazir pour tous les jours de sa vie » (d’après une « version » du texte de 1Samuel
1 :22 retrouvé parmi les documents de Qumram/Manuscrits de la Mer Morte). Certains se sont
demandés si Samson et Samuel étaient vraiment des Naziréens. L’histoire de Samson ne donne pas
l’impression qu’il s’est abstenu de vin. Mais, le Naziréat, dans un « sens large » pouvait s’appliquer à
toute personne consacrée à YHVH. Absolom semblait être un Naziréen perpétuel ou le type (la figure)
d’un Naziréen perpétuel (2Sam. 14 :25-26).
7. Prophètes et Naziréens
Du Temps d’Amos, les Naziréens étaient nombreux (Am. 2 :11-12)
« J’ai suscité parmi vos fils des prophètes, Et parmi vos jeunes hommes des Naziréens (consacrés à
Moi par un vœu). N’en est-il pas ainsi, enfants d’Israël? dit l’Eternel… Et vous avez fait boire du vin aux
Naziréens (qui avaient promis de ne pas en boire)! Et aux prophètes vous avez donné cet ordre: Ne
prophétisez pas! »
Après l’exile (à Babylone), le Naziréat n’et devenu que pour un temps seulement
Du temps des Macchabées, beaucoup de Juifs sont devenus Naziréens. Et cela, pour protester contre
les pratiques et les exigences hellénistes d’Antiochos Epiphane. Il y a eu de nombreux ajouts au vœu
de Naziréat. Le Naziréat ne se faisait plus par pure dévotion et par pénitence, mais aussi pour obtenir la
Faveur de Dieu (Mishnah, Nazir 5 :5). La Mishna constitue un recueil de traditions rabbinique. Elle est la
première partie du Talmud. La Mishnah (Nazir) a fixé le vœu à 30 jours. Les Juifs riches finançaient
souvent le sacrifice final du Nazir. C’est le cas d’Hérode Agrippa. Sa cour a soutenu beaucoup de
Naziréens (d’après l’historien Flavius Josèphe).
Paul semble avoir fait ce vœu (Ac. 18 :18) ; il a été persuadé par Jacques (le Juste) et les autres
Anciens de l’Eglise de Jérusalem d’aussi « parrainer » 4 membres de l’Eglise (Ac. 21 : 17-26…).
« … Tu vois, frère, combien de milliers de Juifs ont cru, et tous sont zélés pour la Loi… ». En effet, des
milliers de Juifs sont devenus chrétiens (messianiques) et tous suivent fidèlement la Torah. « …Or, ils
ont appris que tu enseignes à tous les Juifs qui sont parmi les païens à renoncer à Moïse, leur disant de
ne pas circoncire les enfants et de ne pas se conformer aux coutumes… ». Certains racontaient donc
que Paul apprenait à tous les Juifs qui vivaient au milieu d’autres peuples à abandonner la Loi de Moïse
(Thorat Moshé) : ne pas circoncire les enfants, et ne pas suivre les coutumes juives. « Que faire
donc?... C’est pourquoi fais ce que nous allons te dire. Il y a parmi nous quatre hommes qui ont fait un
voeu; prends-les avec toi, purifie-toi avec eux (fais avec eux la cérémonie de purification), et pourvois à
leur dépense, afin qu’ils se rasent la tête. Et ainsi tous sauront que ce qu’ils ont entendu dire sur ton
compte est faux, mais que toi aussi tu te conduis en observateur de la Loi (tu obéis à la Torah)… Alors
Paul prit ces hommes, se purifia, et entra le lendemain dans le Temple avec eux, pour annoncer à quel
jour la purification serait accomplie et l’offrande présentée pour chacun d’eux ».
Les Naziréens les plus connus :
Exemple typiques de Nazir: Samuel (1Sam. 1 :11 ; 27-28), Samson (Ju. 13), et Jean-Baptiste… mais,
aussi, Jacques le frère du Seigneur. Samson, Samuel et Jean-Baptiste étaient donc des Naziréens
perpétuels. Jean-Baptiste, le précurseur du Messie était un Naziréen de naissance (Lc. 1 :15).
Certains ont parlé d’un lien très étroit entre Jean-Baptiste et les hommes de Qumram. Mais il n’ y a
aucun argument convaincant à ce sujet. En plus de cela, on ne peut prouver que les hommes de
Qumram étaient tous des Naziréens.
Jésus n’était pas Naziréen !
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« Il sera appelé Nazaréen (Germe, Rameau) »
1. « Jésus Le Nazaréen » est le Rameau Messianique par excellence
« Nazoraios » est un des titres du Seigneur dans la Prophétie Messianique.
Au retour de Marie, Joseph et [« le petit »] Jésus d’Egypte, ils s’établissent à Nazareth. Jésus est
appelé Nazoraios dans l’accomplissement prophétique de Matthieu. 2 :22-23 :« Mais, [Joseph] ayant
appris qu’Archélaüs régnait sur la Judée à la place d’Hérode, son père, il craignit de s’y rendre; et,
divinement averti en songe, il se retira dans le territoire de la Galilée, et vint demeurer dans une ville
appelée Nazareth, afin que s’accomplît ce qui avait été annoncé par les prophètes: Il sera appelé
Nazaréen (Germe, Rameau) ». Oui, il a été prophétiquement prédit qu’ «On l’appellera Nazaréen.»
Matthieu voit accomplissement de la prophétie d’Esaïe dans le fait que les parents de Jésus sont allés
habité à Nazareth.
Jésus est Le Nazaréen (le Rameau, le Germe) Messianique promis
Le texte de Matthieu 2 :23 fait référence à la Branche/le Rameau (Neser/Netser) d’Esaïe 11 :1 : « Puis
un Rameau (Un fils) sortira du tronc d’Isaï (de la famille de Jessé), et un Rejeton naîtra (comme une
jeune branche sort d’un vieux tronc. Une nouvelle branche poussera à partir) de ses racines ». Jésus
est par Son ancêtre David, le Rejeton d’Isaï (le père de David). Le Véritable Fils Messianique de Jessé.
Jérémie 23 :5 dit : «Voici, les jours viennent, dit l’Eternel, Où je susciterai à David un Germe juste (Je
ferai naître un vrai fils de David); Il régnera en Roi et prospérera, Il pratiquera la justice et l’équité dans
le pays. A Zacharie de nous rappeler que :… Ainsi parle l’Eternel des armées: Voici, un Homme, dont le
Nom est Germe (Netser), germera dans son lieu, et bâtira le Temple de l’Eternel » (Za. 6 :12). « Esaïe
dit aussi: Il sortira d’Isaï un rejeton « Un homme de la famille de Jessé va venir), Qui se lèvera pour
régner sur les nations; les nations espéreront en Lui » (Rom. 15:12).
Jésus faisait donc partie d’un groupe, les Notsrim (Rameaux) - Il est Le Notsri (Rameau) par
Excellence.
Le Mouvement de Jésus est donc le Mouvement des Notsrim. Car Sa Vie, Son Enseignement, Son
Ministère… sont un bourgeonnement, un courant messianique du Judaïsme dominant. Les Notsrim
étaient aussi ceux qui suivaient un leader charismatique, tels que Jean-Baptiste, Jésus, les Apôtres…
La prophétie concernant un Netser (Branche, Rameau) sorti de Jessé révèle la semence (postérité)
messianique de David. Les Nostrim ont probablement pris leur nom de cette prophétie. Les Notsrim
sont donc les gens de la Branche, ceux qui suivent de La Branche. Le Nazaréen. En grec, Nadzoraios.
NaTsaR est le verbe : bourgeonner. NeTseR est un nom : branche. NoTseR est aussi un nom :
branche, mais aussi, ce qui sort, ce qui bourgeonne. Notsrim est le pluriel de Netser. Yéshoua (Jésus)
est Le Netser qui sort du tronc de Jessé (Isaï). « … voici, le Lion de la tribu de Juda, le Rejeton de
David (l’Homme de la famille du roi David), a vaincu… » (Ap. 5 :5). « Moi, Jésus… Je suis le Rejeton et
la Postérité de David (Je suis né dans la famille du roi David)… » (Ap. 22 :16).
«Esaïe dit … « Il sortira d’Isaï un Rejeton (un Homme de la famille de Jessé va venir), qui se lèvera
pour régner sur les Nations; les Nations espéreront en Lui (Rom. 15 :12)
Les premiers disciples en donnant un sens symbolique au terme Notsri insistaient sur la Messianité de
Yéshoua et la justifiaient en s’appuyant sur les passages comme ceux d’Esaïe (11 :1, 10 ; 53 :2) :
« Puis un Rameau (un Fils) sortira du tronc d’Isaï (la famille de Jessé), et un Rejeton (un Surgeon)
naîtra de ses racines ». « Comme une Jeune Branche sort d’un vieux tronc. Une Nouvelle Branche
poussera à partir de ses racines ». « En ce jour, le Rejeton d’Isaï (le Fils de Jessé) sera là comme une
Bannière (Un Signal Dressé) pour les peuples (de la terre); les Nations se tourneront vers Lui (pour Lui
demander conseil), et la Gloire (de Dieu) sera Sa Demeure (brillera là où Il habite)». Il (Jésus, le
Serviteur de L’ETERNEL) s’est élevé (a grandi) devant Lui (Le SEIGNEUR) comme une faible Plante
(une petite Plante), comme un Rejeton (une Racine) qui sort d’une terre desséchée (la terre désertique
de Judée)… ». De la tribu de Juda.
Ces passages d’Esaïe évoquent le « Surgeon », qui en hébreu se dit donc Netzer
Surgeon (Rejeton) qui devait surgir du tronc de Jessé. « De la souche d’Isaï », le père du roi David. Il
s’agit du Descendant, du Rejeton de la Famille Royale Davidique. De l’Arbre Généalogique Davidique.
Un surgeon est un rejeton qui sort au pied d’un arbre. Une branche qui naît du collet ou de la souche de
l’arbre. Cette branche s’élève dès qu’elle sort de terre. Elle est aussi susceptible d’être séparée avec
une partie de la racine, et de former ainsi un nouvel individu. Le Dictionnaire « Le Nouveau Littré » nous
apprend, qu’en botanique, un collet est un point d’où s’élève la tige et d’où part la racine. La souche, est
la partie principale du tronc (pivot ou pivot des racines située au-dessous du collet) ; le pied même de la
vigne, la branche de charpente du cep.
Le Christ, le Sauveur, n’est autre que Yéshou HaNotsri (Jésus le Nazaréen)
Pour certains « Yéshou » est un nom de malédiction. La forme « Yéshou » du Nom de notre Seigneur
n’est pas négative en elle-même. L’attitude envers le Nom Yéshou ou Yéshoua dépend du contexte
dans lequel on se tient. Si ce qu’on dit à propos de Yéshou (ou Yéshoua) est négatif, l’attitude de la
personne sera négative envers Ce nom. Si le contexte est positif, la réponse au Nom sera positive.
Yéshoua de Natzeret (Jésus de [la ville de] Nazareth). Notsri signifie Germe, branche, Sentinelle,
Gardien… (Rien à voir avec la ville de Nazareth. Nazaréen et Nazareth n’ont rien à voir
étymologiquement parlant l’un et l’autre. Ne confondons pas Nazaréen et Naziréen – une personne
ayant fait un vœu spécial à Dieu (pas d’alcool, interdiction de couper les cheveux…comme Samson,
Samuel, Jean-Baptiste).
HaNotsri (le Nazaréen) dépasse le cadre de la ville de Nazareth. Il établit le statut prophétique de Jésus
– le Germe Juste de David (Jér. 23 :5 ; Za. 6 :12-15 ; Mt. 2 :21-23)
Jésus était à la fois Prêtre, Prophète et Roi. Il ne s’est jamais donné le Titre de Messie, mais le Père, le
Saint-Esprit, Jean-Baptiste et Ses Disciple ont rendu témoignage de Lui concernant Sa Messianité (Jn.
1 :19-35 ; 5 :31-32 ; 8 :14-18 ; 15 :26 ; Mt. 16 :16). «Que toute la maison d’Israël (Beth Yisrael) sache
donc avec certitude que Dieu (Elohim) a fait Seigneur (Adon) et Messie (Mashiah) ce Yéshoua que
vous avez crucifié » (Ac. 2 :36). Il remplit toutes les conditions bibliques pour être le Messie. Il a
accompli de nombreuses prophéties des Ecritures Hébraïques concernant le Messie. Il les accomplira
bientôt toutes à Son Retour. Jésus a parfaitement répondu aux attentes spirituelles du Titre de Messie
et de Sa Mission. Il a entièrement satisfait les espérances spirituelles qu’apporte le Messie. Au
Rétablissement de Toutes choses, Il satisfera aussi les espérances nationales, politiques, terrestres,
économiques, sociales… d’Israël et Il sera la Joie de toutes les Nations.
2. Les Nazaréens sont des branches
Jésus est le Cep et nous sommes les branches (Jn. 15)
Yéshou[a] HaNotsri (Jésus Le Nazaréen) est le Plant de Vigne Davidique et nous sommes Ses
branches. S’appeler Notsrim, nous montre comment le croyant doit vivre. Jésus dit « Je suis le Cep (la
Vigne), vous êtes les sarments (les branches). Celui qui demeure en moi et en qui je demeure (Si
quelqu’un reste attaché à Moi comme Je suis attaché à lui), [il] porte beaucoup de fruit (il donne
beaucoup de fruit), car sans Moi vous ne pouvez rien faire » (Jn. 15:5). Branche/rameau (NeTseR) vient
du verbe NaTsaR (garder, observer, préserver, surveiller). Celui qui garde ou qui surveille est Notsri en
hébreu. Natsraya en araméen et Nazaraios… en grec. Nazaréen en français. Netser est un rameau qui
sort d’une racine, un bourgeon, une semence...
Les branches naturelles et les branches greffées ne forment qu’un dans la Véritable Eglise (Kéhila) du
Nazaréen
Les Nazaréens sont donc aussi des branches. Les Notsrim sont les croyants au Messie Yéshoua
HaNotsri. Les Netsarim sont des branches d’arbres. Notsrim et Netsarim sont des mots de la même
racine. Mais tous simplement de grammaire et d’interprétation différentes. En général, on utilise
Netsarim pour les branches et Nostrim pour les gens. Mais les Croyants en Yéshoua sont appelés les
Branches de la même manière qu’on appelle les gardes, les surveillants (d’une tour de garde).
Le concept Notsrim/Netsarim est donc inséparable
. Le sens des mots Notsrim et Netsarim sont donc très liés et on peut dire qu’ils ne sont « pas des mots
complètement indépendants l’un de l’autre ». Puisque Netser est un nom (Branche). Notser est un nom
qui implique de plutôt l’action (ce qui bourgeonne). On aura donc tendance à utiliser Netser pour la
branche d’arbre, et Notser pour la personne. Le « vice-versa » reste possible.
Les Juifs qui croient en Yéshoua (Jésus) ne sont donc pas des « Netsarim » et les croyants des
Nations des « Nostrim » – il est inexact de faire cette différence
La distinction Juifs/Gentils met l’accent sur la différence entre deux groupes de personnes. Mais, il est
tout à fait faux qu’il faille utiliser le mot Netser (Netsarim) pour les croyants juifs et le mot Notser
(Nostrim) pour les croyants gentils. Cette différence contredirait la Parole de Dieu. Nous, Juifs et
Gentils, avons exactement les mêmes droits spirituels en Mashiah. Yéshoua a renversé le mur de
séparation (Eph. 2 :11-19). Dans ce sens, il n’y a plus ni Juif, ni Grec (Gal. 3 :28 ; 5 :6 ; 6 :15-16 ; Col.
3 :11). NTsR s’applique aux 2 groupes: Juifs et Gentils. Nous avons une Foi commune, un Salut
commun (Ti. 1 :4 ; Jude 3). Il est évident que dans Romains 11 :17-24, les Croyants des Nations sont
des Netsarim (branches) greffés (entés, adoptés). Donc aussi, des Gardiens de la Thora (Notsrim shel
Torah).Il est aussi tout à fait fallacieux de dire que les Notzerim, sont les Chrétiens, les Gardes… et les
Netzarim, c’était une ancienne secte du Judaïsme Nazaréen, les branches. Non ceci non plus n’est pas
exact !
3. Les Nazaréens sont des gardes
Les Notsrim sont des gardes qui avertissent tous les peuples du danger spirituel
Natsarim dérive de la racine NaTsaR, garder, observer, surveiller… Les Natsarim sont donc des
surveillants. Ce mot a un rapport avec les gardes (les gardiens, les veilleurs) mentionnés par Jérémie
31 :6 ; 51 :12… Et L’Eternel qui garde Son Alliance dans Daniel 9 :4. « Dites-le aux nations, faites-le
connaître à Jérusalem: Des assiégeants viennent d’une terre lointaine; Ils poussent des cris contre les
villes de Juda » (Jér. 4 :16). Avertissez tous les peuples: les ennemis approchent ! « Car le jour vient où
les gardes (notzrim) crieront sur la montagne d’Ephraïm: Levez-vous, montons à Sion, vers
L’ÉTERNEL, notre Dieu! » Oui, en effet, « Un jour viendra où les veilleurs crieront sur les collines
d’Éfraïm: Debout! Montons à Sion, vers Le SEIGNEUR notre Dieu!» (Jér. 31 :6).
Les Nostrim - Shomrim montent toujours la garde
« Le destructeur marche contre toi. Garde la forteresse! Veille sur la route! Affermis tes reins! Recueille
toute ta force!… » (Nahum 2 :2). « Une armée monte pour t’attaquer… Soldats, gardez les murs de
défense, surveillez les routes, préparez-vous pour la bataille, rassemblez toutes vos forces ». « Soyez
sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera » (1
Pi. 5:8). « Restez éveillés! Votre ennemi, l’esprit du mal, est comme le lion qui rugit. Il va partout et
cherche quelqu’un à dévorer ». Les ennemis des Juifs du temps de Néhémie les ont sans cesse
attaqué durant les travaux de réparation des murailles de Jérusalem. « Nous priâmes notre Dieu, et
nous établîmes une garde (MShMR) jour et nuit pour nous défendre contre leurs attaques » (Néh. 4:9).
En effets, en tant que gardiens spirituels, nous veillons et prions (Deut. 4 :15, 23 ; Jos. 23 :11 ; 2Chr.
19 :7 ; Mt. 24 :42 ; 25 :13 ; 26 :41 ; Ac. 20 :31 ; Eph. 6 :18 ; Col. 4 :1 ; 1Pi. 5 :8…). Nous prions donc
notre Dieu et nous plaçons des gardiens jour et nuit pour nous protéger de nos ennemis.
En tant que Nazaréens (Notsrim), nous avons un rôle de gardiens de la vraie Foi (Jude 3)
Notsri de NaTsaR, est un synonyme de ShaMaR (garder, surveiller, observer…). Nous sommes des
gardes/gardiens spirituels. Des Shomrim, en hébreu : des surveillants, des vigiles, des protecteurs, des
intercesseurs… Pour l’amour de Sion (Ahavat Tzion). Pour l’amour de Jérusalem (Ahavat
Yéroushalayim). « Pour l’amour de Sion (à cause de Sion) je ne me tairai point, Pour l’amour de
Jérusalem (à cause de Jérusalem) je ne prendrai point de repos, Jusqu’à ce que Son Salut paraisse,
comme l’aurore, et Sa Délivrance, comme un flambeau qui s’allume ». Nous ne resterons pas sans agir.
« Sur tes murs (de défense), Jérusalem, j’ai placé des gardes (en hébreu, shomrim - gardiens,
surveillants, protecteurs, veilleurs); Ils ne se tairont ni jour ni nuit. Vous qui la rappelez au souvenir de
l’ÉTERNEL, Point de repos pour vous! ». Nous « obligeons», en quelque sorte, le SEIGNEUR à se
souvenir de Jérusalem. Nous ne nous reposons pas. « Et ne Lui laissez aucun relâche, Jusqu’à ce qu’Il
rétablisse Jérusalem et la rende glorieuse sur la terre ». Nous ne Lui laissons pas de repos avant qu’Il
ait rétabli Jérusalem, avant qu’elle devienne un sujet de louange sur toute la terre (Es. 62 :1,6-7).
La garde veille, très attentive, sur la tour toute la journée, à son poste toutes les nuits…
« … heureux, celui qui ne s’endort pas et qui garde ses vêtements à côté de lui. Ainsi, il ne marchera
pas tout nu et il n’aura pas honte quand les gens le verront.» (Jésus, Ap. 16 :15). Lisons un passage de
cette prédiction de la chute de Babylone et cette prophétie contre Edom : « … Une vision terrible m’a
été révélée… la garde veille… Debout, princes! Oignez le bouclier! Car ainsi m’a parlé le Seigneur: Va,
place la sentinelle; Qu’elle annonce ce qu’elle verra… Elle était attentive, très attentive. Puis elle s’écria,
comme un lion: Seigneur, je me tiens sur la tour toute la journée, Et je suis à mon poste toutes les
nuits… Elle prit encore la parole, et dit: Elle est tombée, elle est tombée, Babylone, Et toutes les images
de ses dieux sont brisées par terre! - O mon peuple, qui as été battu comme du grain dans mon aire! Ce
que j’ai appris de l’ETERNEL des armées, Dieu d’Israël, Je vous l’ai annoncé…Sentinelle, que dis-tu de
la nuit? Sentinelle, que dis-tu de la nuit? La sentinelle répond: Le matin vient, et la nuit aussi. Si vous
voulez interroger, interrogez; Convertissez-vous, et revenez (Es. 21 :1-12).
Restons à notre poste de garde, fortifions-le et soyons prêts à attaquer l’ennemi
« J’étais à mon poste, Et je me tenais sur la tour; Je veillais, pour voir ce que L’ETERNEL me dirait, Et
ce que je répliquerais après ma plainte » (Hab. 2:1). Restons à notre poste de garde. Restons debout
sur le mur de défense. Voilà la véritable « Tour de Garde ». Attendons pour savoir ce que Dieu nous
dira et comment Il nous répondra. Veillons. Guettons. « Elevez une bannière (dressez le signal de
l’attaque) contre les murs (qui protègent) Babylone! Fortifiez les postes (mettez plus de soldats aux
postes de garde!), placez des gardes (des surveillants), dressez des embuscades (cachez des hommes
pour attaquer)! Car L’ÉTERNEL a pris une résolution (Il a formé un projet), Et Il exécute (Il réalise) ce
qu’il a prononcé contre les habitants de Babylone » (Jér. 51:12).
Les Natsarim « gardent la Parole de la Persévérance dans le Mashiah Yéshoua »
« Alors Yéshoua, les gardera aussi à l’heure de la tentation qui va venir sur le monde entier, pour
éprouver les habitants de la terre » (Ap. 3:10). A ceux donc qui gardent fidèlement la Parole du Christ
Jésus, Jésus aussi, les gardera (les protègera) au moment du malheur. Ce malheur qui viendra sur le
monde entier, pour voir la valeur des habitants de la terre. Nazaréen vient d'une racine hébraïque qui
signifie « observant scrupuleux ».
Les Natsarim mûrs savent laisser Dieu mettre une garde à leur bouche pour ne pas raconter n’importe
quoi (Ps. 141 :3)
Les Natsarim savent quand il faut parler et quand il faut se taire. « C’est de l’abondance du cœur que la
bouche parle » (Mt. 12 :34). Mais, le cœur purement humain est « tortueux et méchant » (Jér. 17 :9).
« … ce qui sort de la bouche, c’est ce qui souille l’homme… Car c’est du cœur que viennent […] les
meurtres, … les faux témoignages, les calomnies. Voilà les choses qui souillent l’homme » (Mt. 15 : 11,
18-20). Les Natsarim mûrs s’inspirent de la prière de David : «ETERNEL, mets une garde à ma bouche,
veille sur la porte de mes lèvres! N’entraîne pas mon coeur à des choses mauvaises, à des actions
coupables avec les hommes qui font le mal, et que je ne prenne aucune part à leurs festins! » (Ps.
141 :3-4). Demandons au SEIGNEUR de surveiller nos bouches et de garder la porte de nos lèvres.
Que nos coeurs ne disent pas des paroles méchantes. Ne faisons pas le mal avec ceux qui font du mal.
Nous ne voulons pas participer à leurs plaisirs. La « mauvaise langue » ou le péché du commérage est
appelé le lachon hara par les Juifs. David déclare qu’il anéantira (réduira au silence) celui qui calomnie
(lachan en hébreu) en secret son prochain (Ps. 101 :5).
Les Notsrim proclament sans cesse les Louanges de L’ETERNEL Dieu (Ps. 27 :6 ; 47 :6 ; 98 :6 ;
105 :3…)
Les Notsrim offrent sans cesse à Dieu un Sacrifice de Louange, par Yéshoua HaNotsri. « C’est-à-dire le
fruit de lèvres qui confessent Son Nom » (Héb. 13 :15). « Des chants qui Le reconnaissent comme
Seigneur ». Les Notsrim s’entretiennent « par des psaumes, par des hymnes, et par des cantiques
spirituels, chantant et célébrant de tout [leur] coeur les Louanges du Seigneur » (Eph. 5 :19).
Ensemble, ils disent des psaumes, des hymnes, des cantiques qui viennent de cet Esprit. Ils chantent la
Louange du Seigneur de tout leur coeur. Yéshou HaNotsri étant la Pierre Angulaire, ils s’édifient en
pierres vivantes pour former un Edifice Spirituel. « Approchez-vous de Lui. Alors, vous aussi, comme
des pierres vivantes, vous servirez à construire la Maison de l’Esprit Saint (une Maison Spirituelle).
Vous formerez une Communauté de prêtres saints (un Saint Sacerdoce), pour offrir des Sacrifices selon
l’Esprit de Dieu (des victimes spirituelles), et Dieu les acceptera à cause de Jésus-Christ (par Jésus-
Christ) - (1Pi. 2 :5). Jésus, Le Nazaréen.
4. Nous sommes des « avertisseurs prophétiques »
Nous les Nazaréens, sommes des guetteurs, des veilleurs prophétiques, prêts à sonner la trompette (le
schofar) qui avertit le peuple et annonce le combat
Nous sommes en combat spirituel continuel. C’est pour cela que nous devons veiller et prier sans
cesse. Cependant, la forme du combat et la stratégie à adopter peuvent varier selon les circonstances.
La prise de Jéricho par les Israélites nous donne une grande leçon spirituelle. L’ETERNEL a dit à
Josué : « Quand ils (les 7 sacrificateurs) sonneront de la corne retentissante (un son très long avec leur
corne), quand vous entendrez le son de la trompette, tout le peuple (les Israélites) poussera de grands
cris (de grands cris de guerre). Alors la muraille (les murs) de la ville s’écroulera, et le peuple montera,
chacun devant soi (chacun droit devant soi» (Jos. 6:5). C’est ainsi qu’ils se sont emparés de la ville
(Jos. 6 :20). Les prêtres ont soufflé dans leur corne (Schofar). Le peuple a poussé un grand cri de
guerre. Les murs de la ville sont tombés. Les Israélites sont montés tout de suite vers la ville. Chacun
droit devant soi, et ils ont pris cette ville fermée et barricadée. Les murs de la fausse religion tombent
(Es. 14 :22 ; 21 :9 ; Jér. 50 :2, 26,46 ; Ap.14 :8…).
Quand il le faut, sonnons du cor - sonnons du Schofar (Lev.23 :24 ; 25 :9 ; Ps. 81 :4 ; Es. 18 :3 ;
58 :1…)
Soufflez dans vos schofars (cornes de bélier) pour prévenir les gens. Sonnez de la trompette en Sion!
Sonnez de la trompette à Jérusalem ! « Embouche la trompette! L’ennemi (le malheur) fond (tombe)
comme un aigle sur la maison de l’ÉTERNEL (le Pays du SEIGNEUR), Parce qu’ils ont violé Mon
Alliance, et transgressé Ma Loi (Mon Enseignement) – Os. 8 :1. « Sonnez de la trompette en Sion!
Faites-la retentir sur ma montagne sainte! Que tous les habitants du pays tremblent! Car le jour de
l’Eternel vient, car il est proche » (Joël 2 :21).
En tant que veilleurs, convoquons, rassemblons, avertissons… les saints quand il le faut
Le juge en Israël Ehud (Ehoud) a tué Eglon le roi de Moab, « en tacticien ». Il a alors pris la fuite et s’est
sauvé vers la région de Séira (Seïra). Un endroit dans la région montagneuse d’Ephraïm. « Dès qu’il fut
arrivé, il sonna de la trompette dans la montagne d’Ephraïm (pour rassembler les Israélites). Les
enfants d’Israël descendirent avec lui de la montagne, et il se mit à leur tête (Juges 3:27). L’ETERNEL
leur avait livré les Moabites, leurs ennemis. « Gédéon fut revêtu de l’esprit de l’Eternel; il sonna de la
trompette, et Abiézer (les hommes du clan d’Abiézer) fut convoqué pour marcher à sa suite » (Juges
6:34). L’esprit du SEIGNEUR a saisit Gédéon, qui a sonné de la trompette. Alors, les hommes d’Abiézer
se sont mis à le suivre. Continuons l’Œuvre. Soyons toujours mobilisés, prêts pour le combat et prêts à
nous rassembler : « Au son de la trompette, rassemblez-vous auprès de nous, vers le lieu d’où vous
l’entendrez; notre Dieu combattra pour nous « Néh. 4:20). « Sonnez de la trompette en Sion! Publiez un
jeûne, une convocation solennelle! » (Joël 2 :15). En effet « Sonnez de la trompette à Jérusalem,
commandez un temps de jeûne, organisez une cérémonie ». Quelles merveilleuses Saintes
Convocations !
« Heureux le peuple qui connaît le son de la trompette »
« Heureux le peuple qui connaît le son de la trompette; Il marche à la clarté de Ta Face, ô ETERNEL! »
(Ps. 89:16). Le Nazaréen mûr connaît le son de la trompette. Il sait discerner les choses. Si la trompette
ne sonne pas clairement, personne ne peut se préparer pour le combat. « Et si la trompette rend un son
confus, qui se préparera au combat? » (1Cor. 14 :8) Soyons de véritables Nazaréens. Donnons un son
clair et distinct.
Jésus Le Nazaréen rassemblera Ses Elus au son du Dernier Schofar (Dernière Trompette)
« En un instant (cela se fera très vite), en un clin d’oeil, à la dernière trompette (quand la trompette
sonnera le dernier jour). La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles (les morts se
réveilleront pour une vie qui ne finit pas), et nous, nous serons changés (transformés.) - 1 Cor 15:52.
« Car le Seigneur lui-même, à un signal donné (on entendra un signal), à la voix d‘un archange (la voix
du chef des anges – Michel), et au son de la Trompette de Dieu, alors le Seigneur Lui-Même descendra
du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement (ceux qui sont morts en croyant au Christ, se
relèveront de la mort les premiers) - 1Thess. 4:16. « Et l’Esprit (de Dieu) et l‘Epouse (l’Eglise) disent:
Viens. Et que celui qui entend dise: Viens. Et que celui qui a soif vienne; que celui qui veut, prenne de
l’eau de la vie, gratuitement… Amen ! Viens Adon Yéshoua (Seigneur Jésus) » - Ap. 22:17, 20.
Les Nazaréens doivent être les meilleurs communicateurs de la terre.
1Corinthiens 14 : 5-11 nous apprends à communiquer clairement de la part du Seigneur
« Je désire… encore plus que vous prophétisiez. Celui qui prophétise est plus grand… » . J’aime
encore mieux que vous parliez au Nom de Dieu. Parler au Nom de Dieu, cela vaut mieux…Si mes
paroles ne vous apportent rien, ni message clair, ni connaissance, ni parole de la part de Dieu, ni
enseignement, est-ce que je vous rends service? Si les objets inanimés qui rendent un son, comme une
flûte ou une harpe, ne rendent pas des sons distincts, comment reconnaîtra-t-on ce qui est joué sur la
flûte ou sur la harpe? Oui, C’est la même chose pour les instruments de musique, comme la flûte ou la
cithare. Si leurs sons ne sont pas différents, comment distinguer la musique que chacune joue? Et si la
trompette rend un son confus (si la trompette ne sonne pas clairement), qui se préparera au combat?
De même vous, si… vous ne donnez pas une parole distincte, comment saura-t-on ce que vous dites?
Car vous parlerez en l’air. C’est exact que pour vous, c’est pareil! Si vous parlez avec des mots qu’on
ne comprend pas, comment savoir ce que vous dites? Vos paroles sont du vent! Il y a beaucoup de
langues différentes sur la terre, et toutes veulent dire quelque chose. Si donc je ne connais pas le sens
de la langue (Si je ne connais pas la langue de la personne qui me parle), je serai un barbare pour celui
qui parle, et celui qui parle sera un barbare pour moi (je serai pour elle un étranger, et elle est une
étrangère pour moi ».
Le véritable Nazaréen connaît la Voix du Seigneur Jésus
Le véritable Nazaréen connaît son Seigneur. Il connaît la Voix du Seigneur Jésus. Il connaît la Voix du
Bon Berger. «…Le portier (le gardien de la bergerie, de l’enclos) Lui (le berger) ouvre, et les brebis
entendent Sa Voix; Il appelle par leur nom les brebis qui Lui appartiennent, et Il les conduit dehors.
Lorsqu’Il a fait sortir toutes Ses propres brebis, Il marche devant elles; et les brebis Le suivent, parce
qu’elles connaissent Sa Voix. .Elles ne suivront point un étranger; mais elles fuiront loin de lui, parce
qu’elles ne connaissent pas la voix des étrangers » (Jésus, Jn. 10 :1-5). «Je suis le Bon Berger… Je
connais Mes brebis, et elles Me connaissent… J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cette
bergerie (l’Israël de Dieu, le Reste Fidèle d’Israël); celles-là, il faut que Je les amène; elles entendront
Ma Voix, et il y aura un Seul Troupeau, un Seul Berger…» (Jésus, Jn. 10: 11,11-14, 16,27). « Si le
monde ne nous connaît pas, c’est qu’il n’a pas connu Dieu » (1Jn. 3 :1).
Le véritable Nazaréen fait connaître la Voix du Seigneur Jésus au pécheur, aujourd’hui
« Pour que l’Evangile soit une Bonne Nouvelle, il doit être proclamé maintenant » (Reinhard Bonnke).
L’Evangile doit être annoncé « aujourd’hui ». Le garde, le veilleur, « l’avertisseur »…, qu’est le
Nazaréen, fait connaître au pécheur « le jour d’aujourd’hui ». Pardon pour ce « pléonasme biblique ».
« Autrefois, la Voix de Dieu a fait trembler la terre. Aujourd’hui, Dieu nous fait cette promesse: ‘Encore
une fois, je ferai trembler non seulement la terre mais aussi le ciel’.» (Héb. 12:26). « C’est pourquoi,
selon ce que dit le Saint-Esprit: Aujourd’hui, si vous entendez sa voix… pendant qu’il est dit:
Aujourd’hui, si vous entendez Sa Voix, N’endurcissez pas vos coeurs, comme lors de la révolte » (Héb.
3:7, 15). C'est-à-dire, comme la Bible le dit: «Aujourd’hui, si vous entendez la Voix de Dieu, ne fermez
pas votre coeur, comme autrefois quand vous vous êtes révoltés contre lui!» C’est pourquoi Dieu fixe
de nouveau un jour, et Il l’appelle «aujourd’hui». Il a parlé de ce jour-là beaucoup plus tard, par la
bouche de David, dans le texte déjà cité: «Aujourd’hui, si vous entendez la Voix de Dieu, ne fermez pas
votre coeur!» (Héb. 4 :7).
5. Les Nazaréens sont des personnes sous attaques permanentes de l’ennemi
Le concept Notsrim/Netsarim nous révèle donc que « les gardes sont attaqués »
Nous les gardiens « Notsrim/Netsarim », sommes sans cesse attaqués (2Cor. 4 :8-9…)
Notsrim a pour radical (racine) NTsR. Rappelons que NTsR signifie branche, rameau ou garde. Le
suffixe -im forme le pluriel. Quand on considère N comme un préfixe (grammatical), TsR signifie affliger,
attaquer, assiéger. « Vous aurez des tribulations dans le monde » (Jésus, Jn. 16:33). Oui, nous
souffrons dans le monde en tant que Nazaréens/Chrétiens (1Pi. 4 :12-16). Sachons que le « concept »
Notsrim/Netsarim a un double sens : Les Notsrim sont des Surveillants, des gens qui font la garde…
Les Netsarim sont des Branches… Netsarim peut aussi avoir la signification de « ceux qui sont sous
une attaque ». Ceux qui sont attaqués ». On peut faire un choix entre l’appellation positive « garder la
foi » (Notsrim) ou le sens négatif « être attaqué » (Netsarim). Mais la vie chrétienne englobe ces deux
aspects. On ne peut avoir l’un sans l’autre. «Prenez courage, j’ai vaincu le monde » (Jésus, Jn. 16:33).
Les murailles de la Vraie Foi sont restaurées par les vrais Nazaréens, malgré les attaques des ennemis
de la Foi, comme les murs de Jérusalem ont été rebattis du temps de Néhémie
Chaque juif qui reconstruisait la muraille de Jérusalem, travaillait, avec son épée ceinte autour des
reins. Celui qui sonnait de la trompette se tenait près de Néhémie (Néh. 4:18). Un homme
accompagnait Néhémie, prêt à sonner de la trompette.
Rien que le fait de porter le nom de Nazaréen (ou d’annoncer Yéshou HaNotsri) justifiait la
condamnation à mort
Etienne, le diacre rempli du Saint-Esprit, a été faussement accusé et lapidé à mort par des Juifs hostiles
au Nazaréen par Excellence, Yéshoua. Car Etienne annonçait « Yéshou, Ce Nazaréen » (Ac. 6 :5 ;
6 :7-15 ; 7 :1-60). Au début, les persécutions proviennent des autorités religieuses juives. Des Juifs sont
les principaux persécuteurs pour l’Eglise Naissante. Le succès de la Prédication de l’Evangile a
entraîné l’exclusion des disciples des synagogues et autres mesures de représailles et moyens de
pression. Ces excommunications et persécutions n’ont jamais entamé (ébranlé) leur détermination à
prêcher Yéshoua (Mt. 10 :16-42 ; 23 :1-39 ; Ac. 4 :1-31 ; 5 :17-41…). Sous le règne de Néron (54-68),
la persécution commence à provenir de l’état romain. De manière locale et sporadique jusqu’en 250.
Sous Dèce, elles deviennent alors généralisées et violentes. Cependant, le véritable nazaréen, c’est
celui qui, s’il perd sa vie à cause du Nazaréen, la retrouvera (Mt. 10 :39 ; 16 :25 ; Jn. 12 :25 ; Ap.
12 :11).
Tenez bon, malgré les attaques de l’ennemi, veillez et priez sans cesse, vos reins ceints (les vêtements
serrés autour de la taille)
« Quand vous le mangerez (l’agneau pascal, le repas pascal), vous aurez vos reins ceints, vos souliers
aux pieds, et votre bâton à la main; et vous le mangerez à la hâte. C’est la Pâque de L’ETERNEL » (Ex.
12:11). Dans quelle tenue devez donc se manger la première Pâque de L’ETERNEL ? Réponse : « les
vêtements serrés autour de la taille, les sandales aux pieds et un bâton à la main pour marcher. Il devait
se manger vite ». Ceci est symbolique. Il faut être prêts et alertes dans les choses de Dieu. Prêts à
partir. Prêts à exécuter les Ordres de Dieu. Prêts à « distancer » l’ennemi « pharaonique »… Même si
c’est Dieu qui combattra pour nous (Ex. 14 :14 ; 2Chr. 32 :8 ; Néh. 4 :20). Il y a promptitude, veille…
« Que vos reins soient ceints, et vos lampes allumées » (Lc. 12:35). Et oui, «Restez en vêtements de
travail et gardez vos lampes allumées! ». « Tenez donc ferme: ayez à vos reins la Vérité pour Ceinture;
revêtez la Cuirasse de la Justice (Eph. 6 :14). « Alors, debout! ». Avec la Vérité comme Ceinture et la
Justice comme Cuirasse.
Celui qui cherche le Salut dans sa propre justice (et non la Justice de Christ) est spirituellement nu
Tant qu’Adam et Eve vivaient dans l’état d’innocence, ils étaient nus. Et ils n’en avaient point honte. Dès
qu’ils ont détourné leur regard du Dieu Juste, les choses ont changé. En tournant leur dos au Dieu de
Justice, ils ont cédé à la convoitise. En se détournant ainsi de Dieu, ils sont tombés dans la
désobéissance et un état de corruption qui a empoisonné toute l’humanité. L’homme s’et trouvé ainsi
plongés dans le mal et l’injustice. Après leur chute, Adam et Eve se sont retrouvés spirituellement nus.
Leur nudité physique illustrait bien cet état pécheur. Leur vêtement en feuilles de figuier (leur propre
justice) n’y a rien changé. L’ETERNEL leur a fait des habits de peau d’animal (une figure du Sacrifice de
l’Agneau de Dieu – Jésus) - Gen. 2 :25 ; 3 :7-11 ; 3 :21 ; Es. 53 :4-7, 11 ; 64 :5 ; Jn. 1 :29, 35 ; Rom.
3 :9-28…Dès qu’on détourne le regard du Dieu Juste et Parfait pour le fixer sur notre « petite
personne » imparfaite avec notre justice souillée, c’est l’échec spirituel assuré, le légalisme, la
religiosité… et non la Vie. Ne soyons jamais dénudés de la Justice de Christ. « Heureux, ceux qui
lavent leurs vêtements (dans le Sang de Christ). Ainsi, ils auront le droit de manger l’Arbre de Vie (le
fruit de l’Arbre qui donne la Vie), ils auront le droit d’entrer dans la Ville (la Nouvelle Jérusalem) par les
portes » (Ap. 22:14). « Si du moins nous sommes trouvés vêtus (de la Justice de Christ) et non pas
nus » (2Cor. 5 :3).
« Nous n’enlevons jamais nos vêtements, sauf pour nous laver » (Néh. 4 :23)
Ne soyons jamais « nus » (spirituellement désarmés) devant l’ennemi. Nous avons l’arme de la Justice
de Christ (2Cor. 6 :7 ; Eph. 6 :11-18). Soyons, plutôt, « nus » (tels que nous sommes, sincères) devant
Dieu. Car, « Nulle créature n’est cachée devant Lui, mais tout est à nu et à découvert aux Yeux de Celui
à Qui nous devons rendre compte » (Héb. 4 :13). Nous ne pouvons nous cacher de Dieu. Mais, même
à nu et à découvert à Ses Yeux, le cœur contrit et repentant, peut s’approcher de Lui avec Assurance
(Héb. 4 :16). Pour être purifiés par le Sang de l’Agneau et la Parole et l’Esprit de Dieu ; et revêtus de la
Justice de Christ (2Cor. 5 :21 ; Eph. 4 :24…). Comme les scouts, soyons « toujours prêts ! ». En tenu
de scouts. Comme les soldas, soyons prêts à répondre à l’appel de la trompette de rassemblement. En
tenue militaire. En tenue de combat. « Au son de la trompette, rassemblez-vous auprès de nous, vers le
lieu d’où vous l’entendrez; notre Dieu combattra pour nous. C’est ainsi que nous poursuivions l’ouvrage,
la moitié d’entre nous la lance à la main depuis le lever de l’aurore jusqu’à l’apparition des étoiles. Dans
ce même temps, je dis encore au peuple: Que chacun passe la nuit dans Jérusalem avec son serviteur;
faisons la garde pendant la nuit, et travaillons pendant le jour. Et nous ne quittions point nos vêtements,
ni moi, ni mes frères, ni mes serviteurs, ni les hommes de garde qui me suivaient; chacun n’avait que
ses armes et de l’eau » (Néh. 4 :20-23). « Voici, je viens comme un voleur. Heureux celui qui veille, et
qui garde ses vêtements, afin qu’il ne marche pas nu et qu’on ne voie pas sa honte! » (Jésus, Ap.
16 :15).
Les Natsarim combattent l’esprit de l’antimessie (antichrist, antéchrist)
L’antichrist est « le destructeur horrible ». Il sera placé dans le Lieu Saint (le Temple de Jérusalem) –
Dan. :25 ; 11 :36 ; Mt. 24 :15 ; 2Thess. 2 :3-4…. Mais, l’esprit de l’antichrist est déjà là. C’est l’esprit du
« destructeur horrible » qui agit dans le monde. L’esprit antimessie, c’est l’esprit anti-juif, anti-judéo-
christianisme (messianisme), anti-torah…Il y a plusieurs « destructeurs horribles » (antéchrists, faux
prophètes…) qui sont venus dans ce monde (Mt. 24 :4 ; 1Tim. 4 :1 ; 1Jn. 2 :18-23 ; 1Jn. 4 :1-6).
Luttons donc avec les armes de Dieu contre ces « esprits destructeurs horribles » (2Cor. 10 :4-5 ; Eph.
6 :11-18).
6. Nous luttons contre les esprits babyloniens antéchrists
Les Nazaréens authentiques se tournent vers Jérusalem (la Vraie Foi) et fuient Babylone - Rome (la
fausse religion) – Es. 52 : 8-11 ; Jér.50 :5 ; 50 :8 ; 2Cor. 6 :17 ; Ap. 18 :4.
Jérusalem représente pour nous Judéo-chrétiens, le Centre Spirituel du Monde. Au regard de l’Histoire
de la Rédemption de l’humanité. L’Eternel étendra de Sion (Jérusalem) le Sceptre (« le Bâton de
Commandement », l’Autorité) de la Puissance du Messie Davidique et Prêtre Melchisédèkien – Jésus.
Roi, Prêtre et Juge pour toujours qui domine au milieu de Ses ennemis (Ps. 110). Rome est la demeure
des démons. Jérusalem est la demeure de Dieu avec les hommes (Ap. 21 :2-27). Nous vivrons à la
Lumière de cette Nouvelle Jérusalem.
Babylone, dans les Ecritures Hébraïques (« Ancien Testament »), est la ville (l’empire) qui a détruit
Jérusalem (2Ro. 24 :1 ; 2Chr. 36 :6 ; Dan. 1 :1…)
Daniel 2 :37-43 nous parle d’une succession de royaumes (empires) dominant le précédent: Babylone ;
Médie - Perse, la Grèce et Rome. Tous surpassés et détruits dans le futur eschatologique (à la Fin des
Temps) par la Domination du Royaume Eternel et Indestructible de Dieu (Dan. 2 :44-45 ; 7 :27…).
Babylone a massacré et déporté les habitants de Jérusalem. Ella a incendié le Temple. Avec pour
conséquence l’exile babylonien (captivité babylonienne des Judéens). Babylone est le symbole de tous
les empires qui s’opposent au Vrai Dieu. Elle représente la fausse religion. L’église apostate. La
compromission. La prostitution spirituelle.
Rome (l’empire romain) a aussi envahi la Terre Sainte d’Israël
Rome a aussi détruit le Temple de Jérusalem (Dan. 9 :26 ; Mt. 24 :15 ; 2Thess. 2 :3-4…). Avec pour
conséquence l’exile dit romain. Avec une Diaspora (dispersion des Juifs) beaucoup plus étendue. Cet
empire romain qui est officiellement devenu « chrétien » sous les empereurs Constantin et Théodose, a
persécuté les vrais disciples de Christ. C’est Rome avec « l’esprit de Babylone ». Dans l’Apocalypse,
Babylone, c’est Rome (Ap. 17 :1-18). L’organisation religieuse romaine (Ap. 17 :1 ; 6). Le culte idolâtre
de l’empereur. Cet empereur est l’ancêtre du chef de l’organisation religieuse papale. Il est le
précurseur et type de l’antichrist (l’antimessie)…
La destruction de Jérusalem par les romains – la « destruction horrible » (« l’abomination de la

désolation ») a eu lieu dans l’histoire en 70 de notre ère
En 70 de notre ère, Jérusalem est mis à sac par les Romains. Le Temple est détruit par Titus, général
romain et ses armées. Les légions romaines de Titus et de l’empereur Hadrien dispersent les Juifs. Plus
tard, les autorités de la chrétienté paganisée romaine et byzantine ont favorisé et suscité l’apparition du
prophète de l’Islam. La prise de Jérusalem par les musulmans a eu lieu en 638. C’est le début de la
présence arabo-musulmane en Terre Sainte d’Israël. Grâce au calife Omar. La ville sainte a été
rebaptisée Al-Qouds (la Sainte) par les musulmans. Comble de « l’abomination de la désolation » : la
« mosquée » d’Omar est construite au lieu le plus saint du Judaïsme et du Judéo-christianisme – le
Mont du Temple (« Esplanades des mosquée »). Sous la coupole dorée de cette « mosquée » d’Omar,
il est écrit en arabe : « il n’y a de dieu qu’Allah et Mohamed et son messager (prophète) ». « C’est
pourquoi, lorsque vous verrez l‘abomination de la désolation, dont a parlé le prophète Daniel, établie en
lieu saint, - que celui qui lit fasse attention! » (Dan. 9 :27 ; Mt. 24:15).
La voie prophétique nazaréenne crie encore aujourd’hui : « Sortez du milieu de Babylone, Mon
Peuple »
Babylone et Rome sont des symboles bibliques d’abomination et de prostitution spirituelle. Elevons de
nouveau la bannière de la « sainteté nazaréenne » : « SAINTETE A L’ETERNEL » - « Consacrés à
YHVH » (Ex. 28 :36 ; 39 :30 ; Za. 14 :20). Elevons le degré de la Sainteté au niveau à la Norme
Biblique. Alors, crions d’une voix forte prophétique, comme la voix angélique qui, «… cria d’une voix
forte, disant: Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande! Elle est devenue une habitation de
démons, un repaire de tout esprit impur, un repaire de tout oiseau impur et odieux, parce que toutes les
nations ont bu du vin de la fureur de son impudicité, et que les rois de la terre se sont livrés avec elle à
l’impudicité, et que les marchands de la terre se sont enrichis par la puissance de son luxe. Et j’entendis
du ciel une autre voix qui disait: Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à
ses péchés, et que vous n’ayez point de part à ses fléaux » (Ap. 18 :2-4).
Les Nazaréens fidèles à la Vérité, dénoncent l’alliance romano-babylonienne
Ce système romano-babylonien, c’est la chrétienté paganisée. Cette alliance romano-babylonienne est

une prostitution spirituelle. Dans l’Apocalypse, Babylone est un langage codé pour Rome (l’empire
romain). Cette alliance romano-babylonienne humaine et démoniaque (Dan. 2 :43…) donne cette
horrible chrétienté paganisée. Le « mystère de Babylone » (Ap. 17 :5-7). Cette alliance entre autorités
politiques romaines et chefs religieux de la chrétienté a produit un monstre politico-religieux, qui jadis,
fut très puissant. Ce monstre sanguinaire s’est abreuvé du sang des saints martyrs (témoins) de Christ
(Ap. 16 :6 ; 17 :6 ; 18 :24 ; 19 :2…). De Rome (et/ou alliés), ancêtre de la CEE/UE (« Traité de Rome »),
sortira un gouvernement mondial et l’antéchrist (Dan. 7 :23-26). De toutes façons, cette alliance politico-
religieuse sera rompue. Le politique déteste le religieux. « Les dix cornes (l’entité politique) que tu as
vues et la bête (l’antéchrist) haïront la prostituée (« l’église » apostate), la dépouilleront et la mettront à
nu, mangeront ses chairs, et la consumeront par le feu » (Ap. 17 :16).
Les véritables Notsrim ne participent pas au « trafic spirituel romano-babylonien » - ils ne font pas de
« commerce avec les choses saintes » (Mc. 11 :15-18 ; Jn. 2 :13-17 ; 2Cor. 2 :17…)
A l’instar de Jésus, ils chassent plutôt les « marchands du Temple » - ces escrocs, gourous,
prédicateurs pour l’argent, télévangélistes de la prospérité…. Ils osent s’attaquer au modèle
économique du « clergé » salarié (« leur poche, leur sécurité matériel ») qui ne prêche que pour de
l’argent. Sans tenir compte de leur conscience. La conscience devant Dieu des véritables Nazaréens
leur commande de prêcher la Vérité. Rien que la Vérité. Quoi que ça leur coûte. Rejets, mépris,
persécutions, manque d’argent… Les vrais Notsrim sont intègres, honnêtes, éloignés de la duplicité
(manque de sincérité, hypocrisie) et d’un gain sordide (ils ne cherchent pas à gagner de l’argent de
façon malhonnête) - 1Tim. 3:8. Les vrais pasteurs nazaréens paissent le troupeau de Dieu qui est sous
leur garde, selon Dieu (comme Dieu le désire); non pour un gain sordide, mais avec dévouement (non
pour gagner de l’argent, mais par amour) - 1Pi. 5:2. « Ne faites pas de la Maison de Mon Père une
maison de trafic (une maison de commerce)» (Jésus, Jn. 2:16). Les véritables gardes nazaréens ne font
pas de commerce avec la Parole de Dieu. Ils ne falsifient point la Parole de Dieu. Ils disent la Vérité de
la part de Dieu, devant Dieu, comme des serviteurs du Christ. C’est avec sincérité qu’ils parlent de la
Part de Dieu et qu’ils parlent en Christ devant Dieu (2Cor. 2 :17).
La prostituée (la fausse religion, la chrétienté romano-paganisée) s’oppose à la Fiancée (la Véritable
Eglise) – MAIS, la Véritable Eglise Nazaréenne et Messianique la vaincra
La Véritable Eglise (l’Epouse Fidèle du Messie Juif) est destinée à régner. L’anéantissement futur de
« Babylone - Rome la grande » est certaine (Ap. 18 :21…). Cette chute déclanchera le Chant de
Triomphe de la foule immense des rachetés (Ap. 7 :9-17). L’Epouse de l’Agneau vaincra. Ce Triomphe
conduit aux Noces de l’Agneau (Ap. 19 :9-10)… Après le Millénium, la Jérusalem céleste descendra sur
la Nouvelle Terre (Ap. 21).
7. Babylone, c’est en fait, le monde, la fausse religion – « l’église » apostate…
Il ne faut pas confondre le monde physique et le monde dans le sens spirituel du terme
Comprenons bien cette différence. Dans les Ecritures, le monde peut avoir le sens de l’environnement
physique (la terre…) – Ps. 89 :12... Le monde, peut donc signifier tout simplement la terre. Le monde
des hommes. Le monde, peut signifier également l’humanité. L’humanité organisée en famille, en tribu,
en nation… (Ps. 33 :8 ; Ap 13 :8…). Le mot monde a aussi très souvent le sens de « la société
organisée hors de la volonté de Dieu ». Jésus utilise ce mot dans tous ces sens. C’est le contexte qui
détermine dans quel sens la Bible emploie ce mot. « L’Amour de Dieu a été manifesté envers nous en
ce que Dieu a envoyé Son Fils Unique dans le monde, afin que nous vivions par Lui » (1Jn. 4 :9).
« Dieu a tant aimé le monde (l’humanité) » - Jn. 3 :16. Pour ce qu’Il voulait offrir au pécheur. N’aimez
pas le monde (ce présent système) – 1Jn. 2 :15. Tout simplement pour ce que vous voulez obtenir du
monde. Quand nous avons les mêmes désirs que le monde, nous péchons.
Le monde (dans le sens spirituel du terme), c’est la société organisée hors de la Volonté de Dieu Ja.
4 :4 ; 1Jn. 2 :15-17…)
Il s’agit de la société avec sa philosophie matérialiste. Son impiété (manque de crainte de Dieu). Sa
perversion. C’est le système des ténèbres auquel nous sommes exposés tous les jours dans ce siècle
présent. C’est l’ensemble des hommes hostiles à la Lumière Divine venue les éclairer (Jn.1 :19 ; 3 :19 ;
2Cor 4 :3). Le mot grec pour monde est Kosmos [Kosmon, Kosmou…] - Mt. 4 : 8 ; Col. 2 :20 ; Ja.
1 :27… Il signifie ordre, arrangement, système… Le monde est donc, l’humanité incrédule vivant sous
la domination du malin. Le système mondial gouverné par satan. La société soumise à des principes de
cupidité (amour de l’argent), d’égoïsme, d’orgueil, de rivalités, de mauvaises ambitions… Les sociétés,
les gouvernements, les familles, les ethnies… organisés et dominés par satan. « Le monde entier est
sous le pouvoir du malin » (1Jn. 5 :19).
Jésus est Le Nazaréen – ceci, n’a aucune connotation politique ; bien que les Nazaréens soient
considérés comme des gens dangereux pour le monde politico-religieux (Ac. 21 :27-26 :32)
Différents partis politico-religieux existaient du temps de Jésus : les esséniens, Les hérodiens, Les
sadducéens, les publicains, Les pharisiens, Les zélotes… Jean-Baptiste et Jésus n’étaient pas
esséniens comme certains pseudo-historiens aimeraient nous le faire croire. Jésus n’a adhéré et ne
s’est identifié à aucun de ces groupes. Jésus et ses disciples ne s’y sont pas intéressés. Bien qu’ils
aient eu des rapports avec les milieux zélotes et Jésus a recruté parmi eux pour leur « zèle » mais sans
orientation ou contenu politique. Jésus n’est pas venu pour une carrière politique. « Ces gens, ayant vu
le miracle que Jésus avait fait, disaient: Celui-ci est vraiment Le Prophète qui doit venir dans le monde.
Et Jésus, sachant qu’ils allaient venir L’enlever pour le faire Roi, se retira de nouveau sur la montagne,
Lui Seul » (Jn. 6 :14-15). Ceux qui ont comploté contre Paul ont dit : « Nous avons trouvé cet homme,
qui est une peste, qui excite des divisions parmi tous les Juifs du monde, qui est chef de la secte des
Nazaréens » (Ac.24 :5). Nous sommes souvent perçus comme des personnes très dangereuses. Des
personnes qui provoquent du désordre dans la société et menace les élites politico-religieuses. Oui, le
groupe des Nazaréens est une menace pour le royaume du diable.
Les Nazaréens fidèles n’aiment point le monde, ni les choses qui sont dans le monde (1Jn. 2 :15)
Car, « si quelqu’un aime le monde, l’Amour du Père n’est point en lui ». « Voici ce qu’on trouve dans le
monde: les mauvais désirs que chacun porte en soi, l’envie de posséder ce qu’on voit, et l’orgueil qui
vient de la richesse (la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie), eh bien, tout
cela ne vient pas du Père, mais du monde (1Jn. 2:16). Et surtout, « Ne vous étonnez pas, frères, si le
monde vous hait » (1Jn. 3 :13). Oui, le monde vous déteste, ne soyez pas surpris de cela.
Aimer le monde, c’est détester Dieu ; c’est être adultère - Celui qui veut être l’ami du monde devient
l’ennemi de Dieu
Aimer le monde, c’est être infidèle à Dieu. Rompre Son Alliance. Violer le « Contrat de Mariage
Spirituel » qu’Israël a contracté avec YHVH. Violer le « Contrat de Mariage Spirituel » que l’Eglise –
l’Epouse a contracté avec Christ – l’Epoux. C’est tromper Dieu. C’est être un infidèle et un adultère
spirituel. « Adultères que vous êtes! Ne savez-vous pas que l‘amour du monde est inimitié contre Dieu?
Celui donc qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu (Ja. 4 :4).
« Et le monde passe, et sa convoitise (les mauvais désirs) aussi; mais celui qui fait la volonté de Dieu
demeure éternellement » (1Jn. 2 :17)
Le monde ne dure pas, et les mauvais désirs ne durent pas non plus. Mais celui qui fait ce que Dieu
veut, celui-là vit pour toujours. Voici ce qu’on trouve dans le monde: les mauvais désirs que chacun
porte en soi (la volonté de satisfaire ses propres désirs, l’envie de posséder ce qu’on voit (la soif de
posséder des biens terrestres, et l’orgueil qui vient de la richesse. Eh bien, tout cela ne vient pas du
Père, mais du monde. Le monde ne dure pas, et les mauvais désirs ne durent pas non plus. Mais celui
qui fait ce que Dieu veut, celui-là vit pour toujours. De toutes façons, les saints (ceux qui appartiennent
à Dieu) jugeront le monde. C’est par eux que le monde est jugé (1Cor. 6 :2).
.
Quiconque désire ces mauvaises choses, l’Amour du Père n’est point en lui
« Si quelqu’un aime le monde, l‘Amour du Père n‘est point en lui » (1Jn. 2 :15). « Il n’aime pas Dieu le
Père ». Ceux qui sont du monde accomplissent des œuvres mauvaises. Selon les souillures du monde.
Car l’Amour de Dieu n’est point en eux (Jn 7 :7 ; Jn 15 :18 ; Jn 17 :14 ; Ja 1 :27…).
« Cherchez premièrement le Royaume et la Justice de Dieu » (Mt. 6 :33).
« Cherchez donc les choses d’en haut, là où le Christ se trouve, assis à la Droite de Dieu. Le but de
votre vie est en haut et non sur la terre » (Col. 3 :1-2). « Affectionnez-vous aux choses d’en haut, et non
à celles qui sont sur la terre ». Nous chantons (une très belle chanson) qui dit : « Je penserai aux
choses paisibles d’en haut… ».
Faisons mourir ce qui en nous appartient à la terre, par exemple la débauche, les mauvaises passions,
les mauvais désirs… (Col. 3 :5)
Il faut donc tous les jour faire mourir les œuvres de la chair (la nature purement humaine, la nature
basse). Si nous vivons en suivant les désirs de la chair nous mourrons. Mais, si, avec l’aide de l’Esprit
Saint, nous faisons disparaître nos façons de faire égoïstes, nous vivrons (Rom. 8 :5-13 ; Col. 3 :1-8).
Ceux qui vivent selon leur nature purement humaine (leur nature basse) et qui sont contrôlés par cette
nature purement terrestre et les choses physiques ne portent leur attention que sur les choses
terrestres et physiques. Ceux qui suivent cette façon de voir les choses obéissent à leurs désirs
humains. Mais ceux qui suivent l’Esprit Saint obéissent à ce que l’Esprit désire. Ceux qui sont contrôlés
par le Saint-Esprit et les choses d’en haut portent leur attention sur ce qui est spirituel. Quand quelqu’un
suit ses désirs purement humains, il va vers la mort éternelle. Quand quelqu’un suit l’Esprit Saint, il va
vers la vie éternelle et vers la Paix.
8. La « Sanctification Nazaréenne » consiste à se séparer du monde… à être mis à

part pour Dieu
Ces leaders spirituels qui suivent la Voie du Seigneur qu’on appelle une secte sont en fait des
« consacrés au Seigneur » qui montrent sans cesse la Voie aux fidèles
« Tu as été consacré(e), séparé(e) de la foule des gens que tu nommes frères et sœurs. Paul était
accusé d’être un fauteur de troubles et un chef de file. Tous ceux qui exercent des responsabilités
doivent préparer leurs cœurs à être pris pour cibles et à souffrir d’une opposition plus intense que les
autres ».La Voie du Seigneur, « Ils l’ont nommé une secte. Oh ! Combien Je déteste entendre les gens
prétendre que tu appartiens à une secte ! Tout ce qui n’est pas conventionnel est taxé de « sectaire ».
Or, ce mot a de fortes vibrations négatives. Mais ne crains rien : tu appartiens à une grande foule de
nobles princes et de vaillants guerriers qui ont tous été accusés d’appartenir à ce que le monde
religieux qualifie de « secte » ou d’en promouvoir une. J’ai Moi-Même fondé la « secte » des
Nazaréens. Paul était un chef de file, et si tu M’es pleinement consacrée, comme une branche
verdoyante, séparée de tes frères et sœurs, tu deviendras toi aussi un(e) dirigeant(e) comme Paul.
Et cela fera de toi un(e) prince(sse) ! » (Inspiré d’un article prophétique de Gwen Shaw).
« Nous savons que nous sommes de Dieu (nous appartenons à Dieu), et que le monde entier est sous
la puissance du malin (le pouvoir du mauvais) – 1Jn. 5 :19.
Les Nazaréens sont des saints (des consacrés). Ils appartiennent à Dieu. Quelle Grâce, Dieu vit en
nous ! Ceux qui n’ont pas Dieu, appartiennent à ce système mauvais. MAIS, « Celui qui est en nous est
plus Grand que celui qui est dans le monde » (1Jn. 4 :4). En effet, « nous appartenons à Dieu et nous
avons vaincu les faux prophètes. Voici pourquoi: l’Esprit de Dieu qui est en nous est plus puissant que
l’ennemi du Christ qui est dans le monde ». Les frères croyants vaincront le grand dragon, le serpent
ancien, appelé le diable et satan, l’accusateur… «…Ils l’ont vaincu à cause du Sang de l’Agneau et à
cause de la Parole de leur Témoignage, et ils n’ont pas aimé leur vie jusqu‘à craindre la mort » (Ap.
12 :7-11). Heureux ceux-là qui vaincront l’ennemi grâce au Sang de l’Agneau de Dieu – Jésus et en
rendant témoignage à la Parole de Dieu. Ceux-là qui ont accepté de donner leur vie et de mourir pour
leur foi en Christ. Cela a été le sort d’Etienne, de presque tous les Apôtres de l’Agneau et de nombreux
autres Martyrs.
Les faux prophètes et leurs adeptes « sont du monde (ils appartiennent au monde) »
« …c’est pourquoi ils parlent d’après le monde (ils parlent comme le monde), et le monde les écoute »
(1Jn. 4 :5). « Car plusieurs séducteurs (beaucoup de menteurs) sont entrés dans le monde [et sont
allés partout dans le monde], qui ne confessent point que Jésus-Christ est venu en chair (Ils ne
reconnaissent pas que Jésus, la Parole Vivante de Dieu, est vraiment devenu un Etre Humain). Celui
qui est tel, c’est le séducteur et l’antéchrist (ces gens-là sont des menteurs et des ennemis du Christ) »
- 2Jn. 1 :7. «…ceux qui ne veulent pas affirmer [que La Parole de Dieu est devenu un Etre Humain, que
Jésus-Christ est Seigneur] n’appartiennent pas à Dieu, ils appartiennent à l’ennemi du Christ
(l’antéchrist). Vous avez entendu dire: «L’ennemi du Christ arrive» (« l’antéchrist vient »), et maintenant,
il est déjà dans le monde (1Jn. 4 :3 ; Jn. 1 :14 ; Rom. 10 :9).
Les Natsarim n’ont pas de communion spirituelle avec les non croyants, certes…
Il existe un principe biblique de séparation (Gen. 6 :1-4…). Les disciples de Christ pratiquent la
séparation spirituelle. De manière péjorative, disons qu’il pratiquent une véritable « discrimination
spirituelle ». Un « apartheid spirituel » total. « Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug
étranger. Car quel rapport y a-t-il entre la justice et l’iniquité? Ou qu’y a-t-il de commun entre la lumière
et les ténèbres? » (2Cor. 6 :14). «N’ayez pas de contact avec les gens qui ont une vie immorale» (1Cor.
5 :9). Tant qu’ils ne sont pas dans la Foi, nous ne pouvons avoir de communion spirituelle avec eux.
« Quel accord y a-t-il entre Christ et bélial? Ou quelle part a le fidèle avec l’infidèle? (2Cor. 6 :15).
Les véritables Notsrim n’épousent pas des gens qui ne sont pas dans la [vraie] Foi, certes…
Concernant le mariage, dont le niveau de communion physique et spirituel n’a pas d’égal, «N’allez pas
avec ceux qui ne croient pas en Dieu, vous ne pouvez pas vivre ensemble » (2Cor. 6 :14-16). « Ce qui
est juste et ce qui est contraire à Dieu, est-ce que cela va ensemble? Est-ce que la lumière va avec la
nuit? ». Les saints sont des enfants spirituels de Dieu. Les non croyants ont pour père spirituel le diable
(Jn. 8 :44…). On dit que quand un(e) croyant (e) se marie à un(e) non croyant(e), il a alors le diable
pour beau-père. Il faut insister sur ce point. Dites-nous : « Est-ce que le Christ peut être d’accord avec
Satan? Est-ce qu’un croyant peut aller avec celui qui ne croit pas en Dieu? » - Gen. 6 :1-4 ; 24 :3-4 ; Ex.
34 :6 ; Jos. 23 :12-13 ; Juges 14-16 ; Esd. 9 :1-15 ; Néh. 13 :23-27 ; Am. 3 :3 ; 2Cor. 6 :14-16… Les
choses ne s’arrêtent cependant pas ici.
«N’ayez pas de contact avec les gens qui ont une vie immorale. [Mais], non pas d’une manière
absolue» … » (1Cor. 5 :9-10).
Cela doit être clair : «N’ayez pas de contact avec les gens qui ont une vie immorale. Non pas d’une
manière absolue avec les impudiques de ce monde, ou avec les cupides et les ravisseurs, ou avec les
idolâtres; autrement, il vous faudrait sortir du monde » (1Cor. 5 :9-10). Nous ne pouvons pas avoir de
communion spirituelle avec les gens du dehors ; mais il ne faut surtout pas couper les relations avec
eux de manière absolue. Nous l’avons déjà dit, « autrement il nous faudrait sortir du monde », et vivre
repliés sur nous-mêmes. Comme des moines ou les sectes. Qui annoncerait alors l’Evangile à ces
gens ? (Mt. 5 :13-16). Nous tendons la main avec amour aux non croyants par l’Evangélisation (le
Témoignage) pour les conduire au Seigneur.
Donc, les Nazaréens ne sont pas sauvés pour rejeter les autres comme le font les adeptes des sectes
En effet, nous ne sommes pas sauvés pour rejeter les autres. Nous ne sommes pas du monde, mais
nous sommes quand même dans le monde. Pour être lumière du monde et sel de la terre. Autant que
cela dépend de nous, maintenons de bonnes relations avec nos familles et nos compatriotes. Yéshoua
n’a jamais haït le peuple israélite. Au contraire. Bien que beaucoup de Juifs L’ont rejeté et ont
majoritairement refusé Son Evangile. Paul n’a jamais haït les Juifs. Au contraire (Rom. 9 :2-3 ; 10 :1 ;
11 :1-2 ; 1Cor.9 :20). Jésus n’est pas venu sur terre (à Son Premier Avènement) pour condamner et
détruire les non croyants (le monde). Il est venu sauver le monde (l’humanité). Ce sont les œuvres du
diable qu’Il est venu détruire. Il reviendra, certes, pour juger le monde (Jn. 3 :17 ; 5 :22 ; 12 :47 ; 1Jn.
3 :8 ; 2Tim. 4 :1…).
Les Nazaréens coupent aussi toute relation avec les croyants qui ne se repentent pas et qui vivent dans
le désordre spirituel
Eloignez-vous de ces espèces d’individus qui vivent une vie déréglée, débauchée et incohérente avec
l’Evangile. Après avertissements et Procédure Biblique de la Discipline et de l’Exclusion (Mt. 18 :15-17 ;
1Cor. 5 :5-13 ; 2Thess. 3 :1-6,14-15 ; Tite 3 :10-11 ; 2Jn. 10-11…). « Je vous ai écrit dans ma lettre de
ne pas avoir des relations avec les impudiques… Maintenant, ce que je vous ai écrit, c’est de ne pas
avoir des relations avec quelqu’un qui, se nommant frère, est impudique, ou cupide, ou idolâtre, ou
outrageux, ou ivrogne, ou ravisseur, de ne pas même manger avec un tel homme… Otez le méchant du
milieu de vous. » (Paul, 1Cor. 5 :9, 11,13).
Les Natsarim se gardent de la compromission (accord ou accommodement conclu par lâcheté ou par
intérêt)
La compromission affaiblit considérablement notre vie spirituelle et notre témoignage. La

compromission ouvre une porte d’accès à l’ennemi. Elle donne une prise au diable. Alors le malin peut
avoir une très grande emprise sur certains croyants. Les Natsarim véritables veillent sur eux-mêmes et
sur leur enseignement (1Tim. 4 :16). Ils font attention à leur façon de vivre et à ce qu’ils enseignent.
Leur « intransigeance », leur fidélité et leur impeccabilité (irréprochabilité) les rendent invincibles (Lc.
1 :6 ; 1Thess. 2 :10 ; 1Tim. 3 :2 ; Tite 1 :6-7 ; 2 :8). C’est ainsi que le prince du monde (le chef mauvais
de ce monde) n’a eu aucun pouvoir sur Jésus Le Nazaréen (Jn. 14 :30). Le diable n’a pu rien Lui faire.
Jésus a bien dit de satan : « Il n’a rien en Moi ». Il n’y a rien de commun entre Christ et bélial (2Cor.
6 :15). L’ennemi n’a pas où saisir le Christ Triomphateur. Le nazaréen fidèle est comme son Maître. Il
ne donne pas accès au diable (Eph. 4 :27). Il ne laisse aucune place (topos, en grec) en lui à l’esprit du
mal.
9. Les Nazaréens prudents pratiquent le Discernement Spirituel – Ils savent

distinguer les choses
Les serviteurs prudents s’examinent sans cesse pour savoir s’ils sont toujours dans la Foi (2Cor. 13 :5)
Les croyants fidèles sont non seulement séparés du monde, mais ils examinent sans cesse leur vie
spirituelle. Pour en exclure toute souillure. Se corriger et chercher la Perfection Chrétienne
(Messianique). Les disciples prudents s’éprouvent. Ils s’interrogent, pour voir s’ils vivent vraiment
comme des croyants. Ils examinent toutes choses. Ils analysent toutes choses. Ils examinent toutes
choses à la lumière de la Parole de Dieu. Ils examinent toutes choses avec soin et ils retiennent ce qui
est bon (1Thess. 5 :21). N’est-ce pas qu’ils reconnaissent bien que Jésus-Christ est en eux ? Et oui, ils
ne sont pas de ceux qui ne peuvent donner des preuves de leur foi. Pratiquons l’humilité et le
discernement spirituel. Les Nazaréens peuvent être comme Moïse qui ne savait pas que la peau de son
visage rayonnait (Ex.34 :29), mais ils ne peuvent être comme Samson qui ne savait pas que
L’ETERNEL s’était retiré de lui (Juges 16 :20). Malheur à celui qui n’a pas de discernement ! « Parce
que tu dis: Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu
es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu » (Ap. 3 :17). Certains se soient riches. Ils croient
qu’ils n’ont besoin de rien. Mais en fait, ils sont spirituellement et moralement malheureux. Ils méritent
la pitié. Ils sont pauvres, aveugles et nus. Et ils ne savent même pas cela.
Les Nazaréens sages n’ajoutent pas foi à tout esprit; mais ils éprouvent les esprits, pour savoir s’ils sont
de Dieu
«…Ne croyez pas tous ceux qui disent: «Nous avons l’Esprit Saint.» Mais examinez-les avec attention
pour savoir si ces gens ont vraiment l’Esprit de Dieu. En effet, beaucoup de faux prophètes sont venus
dans le monde » (1Jn. 4 :1). Voilà comment reconnaître les faux prophètes, les faux docteurs, les
prédicateurs escrocs… « … Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au dedans ce sont des
loups ravisseurs. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des
figues sur des chardons? Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre porte de mauvais
fruits. Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits. Tout
arbre qui ne porte pas de bons fruits est coupé et jeté au feu. C’est donc à leurs fruits que vous les
reconnaîtrez » (Mt. 7 :15-20). Malgré tout ce qu’ils prétendront faire au Nom de Jésus, ce sont des
ouvriers d’iniquité – des personnes qui en réalité, ne commettent que le mal (Mt. 7 :22-4 ; Lc.13 :26-27).
Testons donc leurs fruits. Eprouvons-les.
Il y a trois tests infaillibles à passer pour savoir si nous avons affaire à un véritable nazaréen
-Le test moral : l’Obéissance. « Si nous gardons ses commandements, par là nous savons que nous
L’avons connu » (1Jn 2 :3).
-Le test social : l’Amour. « … Celui qui aime son frère demeure dans la lumière, et aucune occasion de
chute n’est en lui. Mais celui qui hait son frère est dans les ténèbres… » (1Jn. 1 : 7-11).
-Le test doctrinal : la Vérité/la Croyance. « … Qui est menteur, sinon celui qui nie que Jésus est le
Christ? Celui-là est l’antéchrist, qui nie le Père et le Fils. Quiconque nie le Fils n’a pas non plus le Père;
quiconque confesse le Fils a aussi le Père... » (1Jn. 2 :18-24). « Tout esprit qui ne confesse pas [que]
Jésus [est la Parole de Dieu devenue Homme et qu’Il est Seigneur] n’est pas de Dieu, c’est celui de
l’antéchrist, dont vous avez appris la venue, et qui maintenant est déjà dans le monde (1Jn. 4 :3 ; Jn.
1 :14 ; Rom. 10 :9).
10. Jésus, Le Nazaréen est la Lumière du monde ; les Nazaréens ne marchent pas
dans les ténèbres (Jn.1 :5, 9-10 ; 8 :12 ; 9 :5 ; 12 :46 ; 2Cor. 4 :6 ; 1Thess.
5 :4 ; 1Pi. 2 :9)
Nous sommes le Sel de la terre et la Lumière du monde (Mt. 5 :13-16)
Pendant que Le Nazaréen était dans le monde, Il était la Lumière du monde (Jn. 9 :5). Il continue de
l’être par Son Esprit et par les Nazaréens qui sont sur cette terre sel et lumière (Mt. 5 :13-16 ; 1Pi.
2 :12). Le sel donne de la saveur aux aliments et sert de conservateur naturel. Nous devons donner
envie au gens de « goûter » le Seigneur, de s’en approcher, de montrer qu’Il est vivant et de maintenir
un Témoignage continuel dans le monde. La lumière sert à éclairer notre environnement et notre
chemin. Nous devons montrer au monde que Jésus est le Chemin, la Vérité et la Vie (Jn. 14 :6).
Autrefois, nous étions ténèbres, maintenant nous sommes lumière dans le Seigneur. Marchons donc
comme des enfants de lumière (Eph.5 :8). Dieu nous a délivré de la puissance des ténèbres et Il nous a
transporté dans le Royaume du Fils de Son Amour (Col.1 :13).
Les Notsrim sont des citoyens du Ciel, mais ils ont un Mandat pour les habitants de la terre
Ils savent abandonner les choses qui dans les cultures terrestres et les traditions humaines sont
contraires à la Parole de Dieu et aux Valeurs du Royaume des Cieux. Mais, ils savent aussi réintégrer
la société multiculturelle et globale comme « Sel et Lumière ». Les Nazaréens restent dans la société
pour évangéliser leurs proches, leurs voisins… Les Nazaréens sont des citoyens du Ciel. Ils doivent
cependant savoir communiquer avec les habitants de la terre. Pour les inviter à devenir eux aussi des
citoyens du Ciel.
Les Notsrim marchent sur cette terre selon les Normes du Royaume des Cieux (1Pi. 2 :12)
Le Royaume du Messie n’est pas de ce monde. Le Royaume du Messie n’est pas de ce monde et Il
n’est pas Lui-Même du monde (Jn. 17 :11, 16 ; 18 : 36-37). Nous ne sommes pas du monde, mais nous
sommes dans le monde (Jn. 13 :1 ; Jn. 17 : 14-17 ; 1Cor. 5 : 9-10, 12-13). Comme le Messie, Dieu nous
a envoyés dans le monde pour annoncer la Bonne Nouvelle (Jn. 3 :17, 19 ; 6 :14 ; 10 :36 ; 11 :22 ;
16 :28 ; 17 : 4-25).
Les Nazaréens sont donc la Lumière du monde (Mt. 5 :14-16 ; 1Pi. 2 :12) – la Lumière de Babylone (Ap.
18 :23)
Paul a écrit son extraordinaire et belle « épître aux Romains » de la ville de Corinthe. Il s’adressait
(premièrement) aux croyants en Jésus qui était dans « la gueule du loup » : « A tous ceux qui, à Rome,
sont bien-aimés de Dieu, appelés à être saints: que la Grâce et la Paix vous soient données de la Part
de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ! » (Rom. 1 :7). Pierre a écrit sa première épître de
Rome. Il appelle Rome, Babylone. Il écrit : « L’Eglise des élus qui est à Babylone… » (1Pi. 5:13).
La Jérusalem Céleste est la ville où brille la Gloire de Dieu.
Car bientôt : « la lumière de la Lampe (de l’Evangile, de la Vérité, du Saint-Esprit…) ne brillera plus
chez toi (Babylone - Rome)… »
« …et la Voix de l’Epoux (le Messie) et de l’Epouse (l’Eglise) ne sera plus entendue chez toi, parce que
tes marchands (tes commerçants) étaient les grands de la terre, parce que toutes les Nations ont été
séduites par tes enchantements (ta sorcellerie a trompé tous les peuples) » Ap. 18:23. « En ce jour-là
(le Jour de l’Eternel), il sera écrit [même] sur les clochettes des chevaux: « Sainteté à L’ETERNEL! »
(«Consacré au SEIGNEUR») Et [même] Les marmites (les chaudières) du Temple (Maison de l’Eternel)
seront aussi sacrées que les coupes qui contiennent le sang des animaux, devant l’Autel des Sacrifices.
Toute marmite à Jérusalem et dans Juda sera consacrée à L’ETERNEL des armées… Et il n’y aura
plus de marchands (commerçants) dans la Maison de L’ETERNEL des armées (le SEIGNEUR de
l’univers), En ce jour-là (Za. 14 :20-21).
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Le terme « disciple(s ») est utilisés plus de 250 fois par la Bible

– surtout par les Ecrits Apostoliques (« Nouveau Testament ») et
environ quatre fois dans les Ecritures Hébraïques (« Ancien
Testament »)
1. Dans toute la Bible, on ne trouve le terme chrétien que dans trois passages - le
mot disciple y apparaît plus de 80 fois plus que le mot chrétien
Rien que la fréquence du mot disciple dans la Bible prouve son importance
Le fait qu’on ne trouve le terme chrétien que trois fois dans toute la Bible et que le terme disciple s’y
rencontre beaucoup plus souvent prouve que ce terme n’était pas si « important » que ça pour les
premiers apôtres et l’Eglise primitive (L’Eglise à sa naissance et au premier siècle de notre ère). Le mot
disciple a donc une plus grande signification (même si dans cet ouvrage, on a l’impression que le mot
chrétien soit plus fréquent. C’est, bien sûr, pour des raisons pratiques).
Bien que le mot chrétien soit tout à fait biblique et donc valable, comme nous le démontrerons encore,
nous préférerons utiliser le terme disciple pour désigner ceux qui suivent vraiment le Christ
Le discipolat (l’apprentissage) est une action, un état mais aussi un processus continuel. Pour atteindre
le but de la croissance spirituelle, tendons vers ce qui est parfait (Héb. 6 :1). Le vrai disciple de Jésus-
Christ cherchera toujours à progresser spirituellement. Cet ouvrage est un Manuel du Disciple de
Jésus-Christ car il est destiné à tous ceux qui suivent vraiment Jésus et il et centré sur Christ. Le
disciple accroîtra sa connaissance et améliorera son service chrétien par l’étude diligente de ce manuel.
Mais, à force de vouloir régler les détails, n’oublions pas l’essentiel : Le Christianisme, c’est Christ.
Jésus a fait des disciples et Il nous demande d’en faire (Mt. 4 :17-22 ; Mc. 1 :16-20 ; Lc. 5 :1-11 ; 6 :12-
17 ; Jn. 1 :35-45)
Le cantique bien connu « Jusqu’au bout je veux Te suivre » nous donne un très bon enseignement sur
le Discipolat : « La voix du Seigneur m’appelle : Prend ta croix et viens, suis-Moi ! Je réponds :
« Sauveur Fidèle, Me voici, je suis à Toi !... ». Que ceci ne se limite pas à nos lèvres. Pratiquons-le.
Disciple en hébreu est talmid. Talmidim au pluriel. Talmid veut dire étudiant. Ne confondons pas ce mot
avec Talmud (compilation de commentaires sur la Loi Mosaïque), qui en hébreu, signifie étude, Les
disciples Jésus-Christ se dit talmidim Yéshoua HaMashiah.
L’objectif visé par l’Evangélisation est le Salut d’âmes qui deviennent des disciples engagés
Le but de l’œuvre missionnaire et du ministère apostolique (prophétique, « évangélistique », pastoral et

didactique) est le perfectionnement des saints en vue de l’œuvre du Ministère (Ephésiens 4 :11-12). En
d’autres termes, le perfectionnement des saints est une transformation des consacrés (ceux qui
appartiennent à Dieu) en disciples de Christ entièrement (« suffisamment ») sanctifiés et totalement
engagés. La Proclamation seule de l’Evangile ne suffit pas. Il faut aussi « discipler » les nouveaux
frères et sœurs en Christ. La Proclamation (l’Annonce) doit est suivi de l’Enseignement (l’Explication-la
Formation - l’Edification-la solidification-le Perfectionnement-le Renforcement des capacités…).
L’Evangélisation n’a de sens que si par après, on veille sur le développement spirituel des nouveaux-
nés dans le Seigneur
Comme un enfant a besoin d’être soigné, nourri et élevé, ainsi en est – il d’un enfant en Christ. Tout
arbre nouvellement planté a besoin d’être entretenu et arrosé, ainsi l’œuvre d’implantation et de
fondation des apôtres, évangélistes… et autres témoins de Christ a besoin d’être arrosé par des
ministères d’édification (pasteurs-docteurs, prophètes…) ; et Dieu fait croître (1Cor. 3 :6-10). Il faut
prendre soin des nouveaux-nés. Le nouveau dans la Foi a besoin d’être soigné, « élevé », protégé,
« arrosé », « entretenu » jusqu’à ce qu’il atteigne une maturité convenable en Christ. Les ministères des
« équipes apostoliques » ou équipes d’évangélisation doivent veiller à ce que l’Enseignement et
l’Edifications adéquats aient lieu après la Proclamation de la Bonne Nouvelle.
Il faut aller faire de toutes les nations, des disciples - Mais il faut aussi rester avec eux le temps
nécessaire pour leur enseigner à observer tous ce que Jésus a prescrit (Mt. 28 : 19-20).
Toute bonne « équipe apostolique » (ou équipe mobile d’évangélisation) reste le temps nécessaire ou
laisse des membres de l’équipe pour édifier et solidifier les nouveaux frères. Ces équipes retournent
aussi visiter les frères dans les localités où elles ont annoncé la Parole pour voir en quel état les frères
sont (Actes 15 :36). Le but de la Prédication et de l’Enseignement n’est pas de remplir les bancs de
« l’église » ou de faire des « chauffeurs de bancs d’églises», mais de faire des disciples engagés et
actifs. Des disciples qui œuvrent pour le Seigneur. « Allez » ; aller n’est pas rester chauffer les bancs,
ou remplir les bancs juste pour satisfaire le besoin de se donner de la valeur du pasteur. Le But n’est ni
de divertir, ni de créer des clubs socioculturels, ni de permettre aux gens d’accomplir leurs « devoirs
religieux », ni d’apaiser leur conscience, ni de soulager leurs sentiments de culpabilité, ni d’apporter la
solution à leurs problèmes… mais qu’ils viennent à Christ et deviennent Ses disciples.
2. Notre Philosophie du Ministère est essentiellement définie par le Discipolat et le

Mentorat
Un mentor est une personne qui conseille. Un guide. Le conseil(ler) de quelqu’un
« Un homme sage est comme un puit profond. Celui qui recherche la connaissance et la
compréhension des choses sait y puiser de l’eau » (Pr. 18 :4 ; 20 :5). En posant des questions, par
exemple. Il existe des mentors, mais ils ne sont malheureusement pas sollicités. Leurs conseils doivent
être suivis. Nous avons besoin de ces mentors qui orientent et forment les croyants en vue de l’œuvre
du Ministère. Souvenons-nous de Jésus et de Ses Apôtres. Les Evangiles sont édifiants quant au
« Mentorat Messianique, Apostolique, Prophétique… et Evangélique» de Jésus. Souvenons-nous aussi

de Paul avec Timothée et Tite. Le père spirituel de Timothée, Paul l'apôtre, lui a envoyé deux lettres
qu'il commence ainsi : « Paul, apôtre de Jésus - Christ, à Timothée mon enfant légitime en la Foi, ...
(1Tim. 1 : 1-2); Paul, apôtre de Jésus - Christ, ... à Timothée, mon enfant bien aimé... (2Tim. 1 : 1-2).
Ces deux lettres étaient des lettres d'encouragement et d'instruction sur différents sujets chrétiens
(messianiques). Paul met Timothée en garde contre les fausses doctrines : 1Tim. 1: 3-4; 4:1-5; 6:3-6;
2Tim. 2 : 14-18 ; 3 : 1-9 ; 4 : 3-4, etc. Paul demande à Timothée de prêcher la Saine Doctrine : 1Tim 4 :
6; 4 : 11; 2Tim. 4 : 2. Ce « Mentorat Apostolique » est une très grande leçon spirituelle et
« ministérielle ».
Le mentor transmet sa connaissance et partage son expérience avec ceux qui apprennent de lui
Paul a dit à Timothée : « Et ce que tu as entendu de moi en présence de beaucoup de témoins, confie-
le à des hommes fidèles, qui soient capables de l’enseigner aussi à d’autres » (2Tim. 2 :2). Ce que le
disciple a entendu enseigner devant de nombreux témoins, il doit le confier à des gens sûrs qui doivent
être capables eux-mêmes de l’enseigner aussi à d’autres. Paul énonce la pratique du processus de
2Timothée 2.2. Paul appelle aussi Tite « mon enfant légitime en notre Foi commune » (Tite 1 :4). Paul
le charge de mettre de l’ordre dans l’Eglise de Crète, d’y établir des anciens fidèles et capables, de
lutter contre les faux docteurs. Paul lui transmet la manière d’encourager les autre et la manière d’être
un exemple lui-même. Paul était un véritable mentor.
Le mentor sait trouver des croyants qui ont du potentiel pour telle ou telle œuvre
 Le mentor « prend ces croyants avec eux » (il leur accorde tout le temps nécessaire pour les
conseiller, les former…).
 Il les laisse exercer le Ministère avec lui.
 Il les libère et les regarde faire.
 Il leur apporte les corrections nécessaires.
Quand il y a problèmes, faites appel aux mentors (apôtres, pasteurs, « instructeurs », « le Paul du
Timothée »…)
 Le mentor identifie la source du trouble.

 Il trouve ce qui a causé le problème.
 Il montre comment le problème a été causé.
 Il montre ce qui est mal fait.
 Il montre ce qu’il faut faire.
Le Mentorat consiste donc à conseiller, à guider, orienter et à former d’autres disciples de la manière la
plus adéquate.
Favoriser la Croissance Spirituelle par de très bons conseils et une très bonne guidance et une véritable
« école du Ministère ». Le Mentorat Evangélique chercher spécialement à toucher la jeunesse – les
futurs leaders. Il crée les conditions optimums de Formation des responsables de l’Eglise. Il leur permet
de croître et d’atteindre leur plein potentiel. Sans les étouffer. « Tout se construit par les responsables
et tout s’écroule à cause des responsables ». L’accueil du Mentorat, nous permettra non seulement de
perfectionner nos ministères sur le plan individuel, mais aussi de mettre de bonnes équipes
d’Evangélisation et de Ministère sur pieds. Résultats : Des assemblées solides et une et grande unité
ecclésiale. Avec des ministères diversifiées, complémentaires… La mise en œuvre d’une grande vision.
Avec des membres qui saisissent plus facilement la vision. Avec des membres qui épousent la vision
avec un plus grand engagement et un plus grand intérêt.
3. Les Douze Apôtres ne sont pas les seuls Disciples de Jésus
Tous ceux qui suivent vraiment Jésus sont aussi Ses disciples
Dans Son ministère terrestre, Jésus a choisi Douze Disciples, à qui Il a donné le nom d’Apôtres, pour
un apprentissage spécial et des promesses spéciales (Mc. 3 : 14 ; Mt. 19 : 28…). Afin que ces
Disciples-là fassent d’autres disciples. Jésus a envoyé les Apôtres faire d’autres disciples qui obéiraient
à tout ce qu’Il a prescrit (Mt. 28 : 19-20). Jésus a choisi ces « Douze » pour les avoir avec Lui, et pour
les envoyer prêcher avec des pouvoirs surnaturels (Mc. 3 :14-15). Il leur a dit : Allez, prêcher … et Il leur
a donné quelque chose à dire, dites : « le Royaume des Cieux est proche » (Mt. 10 : 7). Jésus a donné
le nom d’Apôtres (Envoyés, Emissaires) aux « Douze » (Lc. 6 : 13). Nous les appellerons les Douze
Apôtres de l’Agneau (Ap. 21 : 14). Ils ne sont pas les seuls disciples et les seuls apôtres de Jésus. Tous
ceux qui suivent vraiment Jésus sont Ses disciples. Hormis les Douze Apôtres de l’Agneau, Jésus, bien
que dans les Cieux, a d’autres genres d’apôtres vivant aujourd’hui. Ces apôtres d’aujourd’hui que nous
appèlerons les « apôtres de l’Ascension » (Eph. 4 :11-13) sont utilisés par Dieu pour perfectionner tous
les autres disciples, implanter des assemblées de disciples et pour préparer l’Eglise à Son Retour.
Un disciple est donc « beaucoup de choses »
Un disciple est un apprenti. Un apprenti est une personne qui apprend un métier. Notre « métier
ultime » et notre activité principale consistent à nous occuper des Affaires de notre Père qui est dans
les Cieux et des Intérêts de Son Royaume. Un disciple, c’est aussi « quelqu’un qui nous suit et qui suit
le Seigneur». Un disciple est donc un suiveur de Christ. Une personne qui prend exemple sur Christ.
Les gens apprennent à suive le Seigneur Jésus en suivant le Peuple de Dieu. Le disciple est un
imitateur de Christ et des apôtres : « Soyez mes imitateurs, comme je le suis moi-même de Christ »
(Paul, 1 Cor. 11 : 1). Le disciple est aussi un témoin de Jésus-Christ (Actes 1 : 8), en grec ce terme est
« martyre » - quelqu’un pour qui Christ est tellement important que toute autres chose passe après. Un
témoin est « quelqu’un qui a vu ou entendu ». Le témoin chrétien est donc une personne qui atteste
(certifie) la vérité de quelque chose qu’il a expérimentée. Ce témoin connaît personnellement Jésus-
christ. Il diffuse alors Sa parole et Son message. Nous parlons donc de Celui que nous connaissons.
Témoigner (Evangéliser), c’est donc parler de Christ.
Jésus ne nous demande pas de faire des convertis mais des disciples
Un « converti » est une personne qui a été emmenée à une croyance. Rappelons que le mot
« Chrétien » ne se trouve que trois (3) fois dans la Bible (Ac. 11 : 26 ; 26 : 28 ; 1 Pi. 4 : 16), alors que le
terme « disciple » y apparaît plus de deux cent cinquante (250) fois. Le disciple est donc un croyant ;
un élève de Christ ; un suiveur de Christ ; un imitateur de Christ ; un témoin de Christ, un Baptisé au
Nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit ; un reproducteur de disciples…
Nous admettons, cependant, la « faiblesse » des mots qui définissent le disciple
Un disciple est un « élève ». Même si ce mot fait trop école secondaire ou lycée. « Ecolier », fait trop
école primaire. Un disciple est un « étudiant ». Bien que ce mot fasse un peu trop académique et
universitaire. « Apprenti », fait trop manuel, manœuvre, débutant, novice... Retenons donc plutôt, que,
le disciple est celui qui apprend. Un disciple est donc une personne qui apprend continuellement. Mais
le vrai disciple n’est pas comme ces personnes qui apprennent toujours sans parvenir à la
connaissance de la Vérité (2Tim. 3 :7). Le véritable disciple connaît bien la Vérité, mais il approfondit
sans cesse son apprentissage. La vie terrestre n’est pas assez longue pour apprendre tout ce que
Christ pourrait nous apprendre. Grâce soit rendu à Dieu, nous avons l’Eternité avec Lui.
En réalité, le disciple dans le contexte hébraïque, est celui à qui un maître (un sage) transmet
(communique) la connaissance (le savoir) et la science (la sagesse)
Celui à qui on enseigne est fils de celui qui l’enseigne. L’enseignant est père de la personne enseignée
(1Tim. 1 :2 ; 1Thess. 2 :11 ; 1Jn. 2 :13-14). Mais les canaux humains ne reçoivent ni le titre de maître,
ni le titre de père dans la Communauté des frères en Christ (Mt. 23 :8-9). Le savoir va de celui qui l’a à
celui qui ne l’a pas encore. Dieu, la Source de tout savoir, communique Sa Révélation (dévoilement de
connaissance) à travers la Bible. Par l’Esprit Il donne l’Explication de ce Savoir de façon plus précise
aux apôtres, prophètes, docteurs, ceux qui payent le prix des recherches… qui la transmettent aux
fidèles, qui à leur tour le transmettent aux autres autour d’eux. Aux nations.
Un disciple est une personne qui reçoit un enseignement, qui suit la doctrine d’un maître ou qui se met
sous le patronage de quelqu’un
Suivre le Messie, c’est marcher derrière Lui. Dans la Bible, Jésus a invité plusieurs personnes à Le
suivre. C’était un appel à L’accompagner dans Son Œuvre Missionnaire de Prédication et
d’Enseignement. Le disciple écoute ce que dit le Maître et exécute Ses Ordres. Suivre Jésus, c’est
suivre donc Son Enseignement. Le disciple passe beaucoup de temps à prêter l’oreille à
l’Enseignement de Jésus. Il s’efforce d’accroître sa connaissance de Lui et laisse Jésus se faire
connaître à Lui. Il reçoit les nouvelles perceptions que lui accorde le Seigneur. Il cherche à écouter sans
cesse Sa voix et à regarder dans la direction que regarde Jésus. Il cherche à savoir ce que Jésus veut
de Ses disciples (Ac. 9 :5-6 ; Phil. 3 :10).
4. Reposons la question « qu’est-ce qu’un disciple ? »
Le Discipolat, c’est « l’Adhérence » (l’Attachement) au Maître Jésus
Le mot disciple implique l’acceptation de la pensée, des conceptions et des pratiques d’un maître. C’est
« l’adhérence » à la vie et à la doctrine d’un maître. Dans les Ecritures, le discipolat au sens large du
terme, concerne ceux qui acceptent l’enseignement d’un quelconque maître. Comme les disciples de
Jean-Baptiste (Mt. 9 :14). Les disciples des pharisiens (Mt. 22 :16). Les disciples de Moïse (Jn. 9 :28).
Mais en général, il s’agit des adhérents de Jésus. Quelques fois il s’agit des 12 Apôtres (Mt. 12 :1 ;
11 :1…), mais la plupart du temps, il s’agit tout simplement des « Chrétiens » vraiment engagés (Ac.
6 :1, 2,7 ; 9 :36). Ceux qui suivaient Jésus n’ont jamais été appelés Chrétiens avant l’implantation de
l’Eglise d’Antioche (Ac. 11 :26). Bien sûr. Le croyant est donc aussi, en quelque sorte, disciple de son
mentor. Disciple d’un apôtre qui a implanté une œuvre. Ou disciple du pasteur qui a initié une vision.
Disciple du responsable « principal » d’une œuvre. Les autres « pasteurs assistants ou associés »
travaillent avec et autour du responsable « principal » d’une œuvre. Pour aller dans le même sens, dans
la même vision. Avec la philosophie du ministère et du discipolat que le « responsable –
pionnier ». Mais dans une assemblée, il est très dangereux d’être disciple de plusieurs. Tous ceux qui
sont formateurs – Instructeurs, ceux qui sont chargés de former les disciples un à un ou en petit
groupe/groupes de discipolat doivent les aider à n’adhérer réellement qu’à Christ. Les Bien faiseurs de
disciples doivent être très bien formés. Afin que ceux qu’ils forment soient surtout des disciples de
Christ.
Le Discipolat consiste plus à être avec Jésus et être comme Lui plus que de suivre une liste de règles.
Un disciple de Jésus est donc quelqu’un qui Le suit pour devenir comme Lui. Du temps de Jésus, toute
personne qui voulait acquérir la sagesse suivait un enseignant partout. Il l’écoutait enseigner et il le
regardait vivre. Le mot « disciple » signifie « celui qui apprend ». L’objectif du disciple n’était pas tout
simplement d’apprendre des faits de la part du maître, mais de devenir comme lui dans tous les
domaines de la vie. Par conséquent un disciple de Jésus est donc un croyant qui :
Se soumet à l’Autorité de Jésus dans tous les domaines de sa vie,
Cherche activement à apprendre Son Enseignement,
Cherche activement à faire ce qu’Il fait.
5. Ce mot qu’on trouve plus de 250 fois dans la Bible, apparaît 27 fois, rien que
dans le livre des Actes des Apôtres
Le disciple, c’est celui qui apprend la Parole (la Doctrine) de Christ, qui par la suite demeure près de
Son Maître et Seigneur et diffuse Son Enseignement
Disciple, en latin discipulus, est l’élève d’un maître qui lui enseigne son savoir, le contenu de la foi (la
discipline). C’est une personne qui reçoit un enseignement, qui adhère à une doctrine. Disciple en grec
et mathêtês (celui qui apprend, un élève). Le disciple reste donc celui qui a étudié et continue d’étudier
l’Enseignement du Maître Jésus. Il reste donc toujours à l’écoute de l’Enseignement du Seigneur. Il met
cet Enseignement en pratique. Le disciple de Christ est donc une personne en formation continuelle. La
véritable Conversion n’est pas seulement l’adhérence (ou l’adhésion) à la croyance, mais un
engagement total de Sa Personne. A Christ. Le Discipolat est une vie exigeante (Mc. 8 :34-38) qui doit
être en accord avec l’Appel qui nous a été adressé (Eph. 4 :1). Le plus grand désir du disciple de Christ
est de Le connaître et de Lui ressembler
Un disciple c’est celui qui apprend de Son Maître Jésus et Le suit partout
Le disciple suit son maître partout où il va. Il a pour objectif d’apprendre et de persévérer dans les
choses qu’il a apprises. Jusqu’à ce qu’il soit comme son maître et lui ressemble. Un disciple est une
personne qui reçoit l’enseignement d’un maître. Cet enseignement est reçu par le disciple afin qu’il le
mette en pratique lui-même et qu’à son tour, il le transmette à d’autres. Après avoir atteint la dignité de
maître lui-même. Le terme disciple (talmid) est très utilisé dans le Judaïsme. Dans le Messianisme
(Christianisme), il a un sens très spécial et unique. Jésus dit que « le disciple n’est pas plus que le
maître ; mais tout disciple accompli sera comme son maître » (Lc. 6 :40). Mais les disciples de Jésus ne
pourront jamais L’égaler (dans Sa Naissance virginale, Sa Vie, Son Oeuvre sur la Croix, Sa Divinité…).
Même si sur le plan individuel et surtout dans leur ensemble (L’Eglise) et par Son Esprit, les disciples de
Christ doivent faire les œuvres miraculeuses que Jésus a faites et même de plus grandes, car Jésus a
quitté la terre pour monter vers Son Père (Jn. 14 :12) ; car Jésus n’agit plus sur la terre dans Son Corps
physique, mais par Son Esprit et Son Corps Mystique – l’Eglise (Jn. 16 :6 ; Ac. 2 :33 ; 2Cor. 5 :16). Sur
le plan de la persécution, les disciples de Christ seront traités comme Lui (Mt. 10 :24-25). Ce que le
disciple apprend de son maître, il doit aussi le confier à des personnes fidèles qui soient aussi capables
de l’enseigner aussi à d’autres (2Tim. 2 :2). Le disciple doit rechercher à devenir maître (Héb. 5 :12).
Seul le véritable disciple de Christ peut utiliser le potentiel (ensemble des ressources, grâces, dons…)
de Dieu pour lui
Le disciple accompli reste branché à la Source de Vie et à Source de Puissance de l’Esprit. Le disciple
de Jésus ne se détache pas de Lui une fois qu’il est enseigné. Engageons-nous à demeurer en Christ.
Seuls les vrais disciples peuvent vivre en Dieu leur plein potentiel (capacité, force, puissance,
ressources…). Nous devons demeurer attaché à Lui ; Car sans Lui, nous ne pouvons rien faire (Jn. 15 :
1-5). Nous sommes liés à la Personne du Messie et pas seulement à Son Enseignement. Il a dit aux
Juifs qui avaient cru en lui: « Si vous demeurez dans Ma Parole, vous êtes vraiment Mes disciples »
(Jn. 8 :31). L’une des marques essentielles du disciple et la Fidélité à la Parole de Dieu. Il demeure
attaché à la Parole de Dieu.
6. Le disciple ne vit plus pour lui-même, mais pour son Maître, Sauveur et Seigneur
Si quelqu’un veut suivre Christ, qu’il renonce à lui-même (Mc. 8 :34)
Si quelqu’un veut suivre Jésus, il doit arrêter de se « suivre soi-même ». Il doit arrêter de suivre, de
poursuivre ses propres plans et intérêt. C’est-à-dire qu’il s’oublie pour faire passer Christ d’abord et
pour faire passer les Intérêts du Royaume de Dieu avant les siens. Il se détourne de sa petite personne
pour se tourner vers le Grand Dieu. Il s’écarte pour laisser Christ prendre la place qui Lui revient.
« Ayant appelé la foule avec Ses disciples, Il (Jésus) leur dit: « Si quelqu’un veut venir après Moi, qu’il
renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il Me suive » (Mc. 8 :34 ; voir aussi Mt. 10 :38 ;
16 :24 ; Lc. 9 :23 ; 14 :27).
Le Discipolat a un prix : le renoncement à ses intérêts égoïstes et au matérialisme et la mortification de

nos tendances basses
Ce renoncement et cette mortification consistent à renoncer aux désirs et aux passions de la chair (la
nature purement humaine, sa nature propre) ; à se considérer comme mort au péché et à faire mourir
en nous ce qui appartient à la terre (Rom. 6 :2-11 ; Col. 3 :3-8…) ; à traiter durement son corps et à en
rester totalement maître (1Cor. 9 :27) ; à considérer les autres comme étant au dessus de soi-même
(Phil. 2 :3-4) ; à cesser de ne penser qu’à soi et à chercher non ses propres intérêts, mais ceux de
Christ (Phil. 2 :21)…
L’égoïsme est condamné - Nous avons besoin de l’humilité d’un esprit brisé et empreint de Repentance
Il ne s’agit pas d’un narcissisme centré sur l’homme. Pas d’une estime de soi hors de Christ. Pas d’un
amour propre et d’une trop haute image de soi-même charnels de la psychologie moderne. Pas du
développement personnel centré sur l’homme et non sur Dieu. Il est vrai que nous sommes des princes
– fils du Roi des rois ; Il est vrai que nous avons une grande autorité et des droits en Christ. Il est vrai
que nous pouvons dire comme Israël « Je suis la tête et non la queue, je serai toujours en haut et non
en bas ». Il est vrai que « je puis tout en Jésus-Christ »… mais Dieu déteste les excès. Le bon équilibre
nous rappelle donc de ne pas avoir de sentiments d’orgueil. De « ne rien faire par vaine gloire, mais que
l’humilité vous fasse regarder les autres comme étant au dessus de vous-même. Que chacun de vous
au lieu de considérer ses intérêts considèrent ceux aussi ceux ds autres » (Phil. 2 :3-4). «… Revêtez-
vous d’humilité ; car Dieu résiste aux orgueilleux, mais Il fait Grâce aux humbles. Humiliez-vous donc
sous la Main Puissante de Dieu, afin qu’Il vous élève au temps convenable » (1Pi. 5 :5-6). « Car
quiconque s’élève sera abaissé, et quiconque s’abaisse sera élevé » (Lc. 14 :11).N’ayons, cependant,
ni sentiments de supériorité et d’orgueil, ni sentiments d’infériorité en Jésus-Christ.
Le disciple se charge donc de son poteau de torture (sa croix) – Mc. : 8 :34
La Bible utilise le mot croix (stauros en grec, tzélab’, tsalav ou tzéluhb’ en hébreu et crux en latin) de
trois différentes façons : la croix dans sons aspect littéral ; la croix comme une représentation
symbolique de la Rédemption (le Rachat) de l’homme et la croix signifiant la mort sur la croix, la
crucifixion. La Bible parle aussi de bois ( xy’lon, en grec) – Esd. 6 :11 ; Ac. 5 :30 ; 10 :39 ; 13 :29 ; Gal.
3 :13 ; 1Pi. 2 :24. Pour nous qui suivons le Messie Juif, la croix, bien qu’elle symbolise l’humiliation de
notre Sauveur, est l’instrument et l’autel que Dieu a choisis pour Réparer la faute de l’homme et le
sauver. Les Juifs Messianique évite d’ailleurs le terme tsalav et préfère dire poteau de supplice ou
poteau de torture. La « croix reste debout, alléluia !
Pour nous, la croix représente le triomphe du Messie sur le péché et la mort
Mais la croix dans le contexte du premier siècle de notre ère - la Terre Sainte Juive occupée par des
Païens de Romains - était un symbole de rejet, de honte, d’humiliation, de souffrances, de torture, de
supplices, de mort, de malédiction, de condamnation… La croix était un instrument de supplice (de
torture) qu’utilisaient les Romains (entre autres). Un poteau ou un bois de supplice ou une sorte de
gibet (un bâton fourchu) sur lequel on attachait, pendait et exposait le corps des suppliciés. La croix est
connue sous différentes formes: † ; T ; I ; + ; X… Nous pensons que le gibet (la croix, le bois) sur lequel
notre Seigneur fut attaché (cloué) avait une forme plutôt de « T ». L’écriteau mis au dessus de Sa tête
(Mt. 27 :37) a pu donner la forme à la forme de croix la plus répandue.
Mais quelle que fût la forme de la croix de notre Seigneur, peu importe. Ce qui compte, c’est Son
Sacrifice expiatoire (réparateur)
Les splendides croix des édifices religieux de la chrétienté, les beaux bijoux en formes de croix
pectorales ou les pendentifs portant des croix, n’ont rien à voir avec la vilaine croix de Jésus. C’était
sûrement une « vieille croix rugueuse ». Il est aussi hors de question d’utiliser des symboles païens
comme la « croix » du dieu Tammouz. Un Messie cloué sur une croix, c’est un scandale pour les Juifs.
Les Juifs ne peuvent absolument pas accepter cela, et ceux qui ne sont pas juifs pensent que c’est une
folie (1Cor. 1 :23). Prendre sa croix, peut se résumer ainsi : « Aimer mieux être maltraité avec le Peuple
de Dieu que d’avoir pour un temps la jouissance du péché ; renoncer à une vie agréable mais de courte
durée pour obéir au Dieu Eternel ; regarder l’opprobre (la honte et le blâme) dont a été l’objet Christ,
comme une richesse plus grande que les trésors de la société organisée hors de la Volonté de Dieu ;
recevoir des insultes comme le Messie en a reçu et considérer que cela a beaucoup plus de valeur que
ce que peut offrir le monde ; avoir les yeux fixés sur la récompense à venir mais certaine » (Héb.
11 :25-26).
Vivez une vraie vie de disciple qui fait la Volonté de Dieu et qui ne trouve sa vraie valeur qu’en Dieu
Si vous cherchez votre valeur des choses que procurent cette société organisée hors de la Volonté de
Dieu ; si vous vivez votre vie comme il vous plait ; si vous-vous complaisez dans le péché ; si vous
cherchez sans cesse à vous faire une place au soleil ans le monde… alors vous n’êtes pas encore
devenu un disciple du Messie glorifié. Vous ne faites pas alors la Volonté du Père qui est dans les
Cieux (Mt. 7 :21). Vous vivez alors hors du Plan, de l’Intention, des Potentiels… que Dieu a pour vous.
Disons ceci à Dieu : « non pas ma volonté, mais TA VOLONTE ». Comme Jésus a bien dit au Père :
« non pas ce que je veux, MAIS CE QUE TU VEUX » « QUE MA VOLONTE NE SE FASSE PAS,
MAIS LA TIENNE »… « Non ma volonté, MAIS LA VOLONTE DE CELUI QUI M’A ENVOYE (Mt.
26 :39 ; Mc. 14 :36 ; Lc. 22 : 42 ; Jean 6 :38).
Le Discipolat a vraiment un coût
Il y a des conditions à remplir pour être disciple de Jésus: « De grandes foules faisaient route avec
Jésus. Il se retourna, et leur dit: Si quelqu’un vient à Moi, et s’il ne hait pas son père, sa mère, sa
femme, ses enfants, ses frères, et ses soeurs, et même sa propre vie, il ne peut être Mon disciple. Et
quiconque ne porte pas sa croix, et ne me suit pas, ne peut être Mon disciple… Ainsi donc, quiconque
d’entre vous ne renonce pas à tout ce qu’il possède ne peut être Mon disciple… » (Lc. 14 :25-35). Il est
très clair qu’à la lumière de ces Passages Bibliques, Dieu doit passer avant tous les autres êtres qui
nous sont chers. Personne, aucune ambition ou activité, si nobles soient elles, ne doivent passer avant
Dieu. S’il faut choisir entre Christ et les autres êtres, la préférence doit toujours pencher vers la
Personne du Christ. Nous devons toujours être prêt à « sacrifier notre Isaac » (offrir ce que nous avons
de plus cher à Dieu, comme Abraham à qui Dieu a dit de lui offrir son fils Isaac en holocauste, Genèse
22 ; Héb. 11 :7). Un holocauste est un sacrifice complet [et destiné à être totalement consumé par le
feu]. Comparé à l’amour suprême que nous devons avoir pour notre Seigneur, l’amour envers nos
proches et nous-même doit être bien inférieur. Ces passages nous montrent que nos principales
activités doivent tourner autour de Dieu Lui-Même. Nous sommes dans les affaires et les intérêts du
Royaume de Dieu.
« Ainsi donc, quiconque d’entre vous ne renonce pas à tout ce qu’il possède ne peut être Mon
disciple… » (Lc. 14 : 33)
Renoncer à tout ce qu’on possède, c’est vivre dans le détachement (le désintéressement) des choses
matérielles. Le verbe posséder dans ce contexte a le sens de détenir, avoir comme propriété, avoir en
son pouvoir, compter sur, dépendre de, amasser des choses matériel pour sa propre sécurité…
« Posséder » se rapporte à ces choses matérielles qui nous valorisent. Ces choses qui semblent nous
donner de la valeur et un certain statut social. Nous devons cesser de tirer notre valeur personnelle de
ce que nous possédons. Trouvons notre valeur en Christ. Il n’est bien sûr pas mauvais d’avoir des
choses à notre disposition pour un usage utile et noble.
Renoncer à ce que nous possédons ne veut donc pas dire que nous ne pouvons rien avoir, mais que
rien ne doit nous posséder
Même « l’argent est un bon serviteur, mais un très mauvais maître ». L’amour de l’argent est une racine
de tous les maux et ceux qui en sont possédés s’égarent de la Foi (1Tim. 6 :10). Nous devons toujours
être disposés à dire adieu à nos possessions matérielles pour le Royaume. Nous n’avons rien apporter
dans ce monde, et nous m’emporterons riens avec nous dans la tombe (1Tim. 6 :7). Cela nous fait
penser à deux chants : « Le monde ne m’a rien donné et il ne peut rien m’enlever » et « Ne détenant
rien, ne détenant rien, tout ce que j’ai, je Te le donne… ». A cause du Royaume, nous sommes
disposés en tout temps à nous débarrasser des choses matérielles. L’emploi du verbe posséder peut
avoir un sens très positif et glorieux: Les bienheureux possèdent la Gloire Eternelle. Les bienheureux
possèdent Dieu. C’est-à-dire qu’ils jouissent de la Gloire Eternelle et de la vue de Dieu. Posséder Dieu,
c’est connaître Dieu et la Vérité. Nous devons donc être plus attachés aux choses spirituelles qu’aux
choses matérielles. Nous voyons bien qu’il est évident que l’évangile matérialiste, l’évangile de la
prospérité n’a rien à voir avec l’Evangile de Jésus-Christ.
Si un croyant ne devient pas disciple, il rétrograde (il recule)
Le Discipolat a donc un coût. Nous restons dans la logique du renoncement continuel aux œuvres
mortes. Dans la logique d’un effet permanent de la repentance. Le disciple renonce à « son moi ». C’est
un renoncement à ses propres capacités pour ne dépendre que de Dieu. Renoncer à soi-même, se
charger de sa croix et suivre Christ, c’est le prix à payer pour être Son disciple. Le salut est gratuit. Le
discipolat « coûte chère ». Le Discipolat englobe la Croissance en Grâce, la Sanctification, la
transformation du caractère, la profession de notre Foi, la Délivrance en tant que processus, la
« culture » du Fruits de l’Esprit… Le coût du Discipolat, c’est en fait, l’Obéissance et l’utilisation des
ressources de Dieu. Notre vision sera « Chacun un Disciple, Chacun un faiseur de disciple ». Jésus a
formé des disciples et Il nous demande d’en former aussi. Nous devons donc chercher à faire des
disciples obéissants.
Avec Jésus, c’est vraiment « Joie et Victoire, Paix et Bonheur ici-bas » dans le Discipolat
En toutes ces choses (la tribulation, l’angoisse, la persécution…) nous sommes plus que vainqueurs.
Plus que conquérants (Rom. 8 :37). Nous pouvons tout faire par Christ qui nous fortifie (Phil. 4 :13).
Quelqu’un nous a laissé un très bel « hymne à la Victoire » basé sur 2Cor. 6.3-10 ; 12 :9-10 et Rom.
8.35-39. Quelqu’un a dit : « Notre relation avec Dieu, c’est le secret des victoires, c’est la source d’où
jaillit la puissance spirituelle, la force pour l’âme et la vigueur pour le corps. La parfaite victoire, c’est de
laisser triompher Christ de notre « Moi » par le Saint-Esprit (Gal. 2.20). Si on vous oublie ou qu’on vous
néglige, si on s’applique à vous exclure et que vous vous courbiez là-dessus en remerciant le Seigneur,
dans votre cœur, pour les offenses et les humiliations, c’est la Victoire. Si le bien que vous faites ou que
vous voulez faire est calomnié, si vos désirs sont contrariés, si on agit à l’encontre de vos goûts, qu’on
dédaigne votre conseil, qu’on ridiculise vos opinions et si vous acceptez tout cela calmement, avec
amour et patience, c’est la Victoire… ». Notre valeur et notre raison d’être ne dépendent que de notre
relation avec Jésus-Christ. Il faut renoncer à notre « ego ». Renoncer à toute estime de soi purement
humaine. Tout en partant d’une base d’égalité et de soumission mutuelle, nous devons considérer les
autres comme étant au dessus de nous-mêmes.
7. Le Témoignage n’a pas de sens si elle ne vise pas à faire des disciples
L’Evangélisation biblique, normale et complète est un cycle continuel
La Proclamation de l’Evangile par la Puissance de L’Esprit de Dieu donne naissance au disciple de

Jésus-Christ. Selon le modèle biblique, tout apprenti (disciple) nouveau-né est alors baptisé, soigné et
fidélisé à un Enseignement biblique et doctrinal suivi par des disciples aînés dans la Foi. Le nouveau
croyant est alors intégré dans la Communion Fraternelle Chrétienne (Messianique) – l’église
(l’assemblée). Il y apprend et développe la véritable Adoration du Seul Vrai Dieu. Ce nouvel adorateur
et nouveau saint bénéficie alors du Perfectionnement (Equipement) et du renforcement des capacités
spirituelles des conducteurs (les anciens : pasteurs/évêques…) de l’assemblée. Ceci, en vu de l’œuvre
du Ministère (Service) du nouveau serviteur de Jésus-Christ. La bonne formation de tout élève
(étudiant) du Seigneur fidèle, l’habilite en tant qu’ouvrier oint et autorisé à l’Envoi dans la Moisson de
Son Maître.
Ce nouveau disciple de Christ se met à son tour à proclamer l’Evangile avec puissance et efficacité.
Des nouveaux disciples naissent aussi, sont enseignés… Ainsi va le cycle de l’Evangélisation biblique,
normale et complète. « …Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au Nom du Père,
du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que Je vous ai prescrit… » (Jésus à Ses
Disciples) –Mt. 28 :19-20. « Et ce que tu as entendu de moi en présence de beaucoup de témoins,
confie-le à des hommes fidèles, qui soient capables de l’enseigner aussi à d’autres » (Paul à Timothée)
-2Tim. 2 :2. « L’évangélisation n’est pas complète tant que la personne évangélisée n’est pas elle-
même activement engagée dans l’église et impliquée dans l’évangélisation et la tâche consistant à faire
des disciples » (Billy Graham). « L’Evangélisation n’est pas complète tant que la personne évangélisée
n’est pas devenue évangélisatrice elle-même ».
Notre vision est de faire des disciples qui ont le Caractère de Christ
Par la prière, l’expérience avec Dieu, l’Enseignement, le soutien et l’encouragement. Les disciples
doivent à leur tour faire d’autres disciple. Ceci entraîne la croissance de l’Eglise. Si le Processus de
l’Evangélisation (du Témoignage) de Mc. 16 : 15 ne fait que des convertis, il reste incomplet. Le
Processus d’Affermissement (le Suivi) doit aboutir au fait de faire des disciples (des apprentis…) – Col.
2 : 6-7. Jésus n’a pas dit de faire des convertis, mais des disciples. Celui qui reste au stade de
« converti » reste à un stade « incomplet » (d’immaturité) et il retournera sûrement à son ancienne vie.
Votre vie nouvelle en Christ est une vie de disciple
Jésus a dit : « Allez, faites de toutes les nations des disciples, …, et enseignez-leur à observer tout ce
que je vous ai prescrit… (Mt. 28 : 19-20). Le Christ a bien dit : « Suivez-moi … » (Mt. 4 : 19).
Ce sont des disciples qu’il faut faire, pas des convertis
Tout disciple accompli sera comme son Maître (Lc. 6 :49 ; Mt. 10 :24-25 ; Jn. 13 :13-17 ; 15 :20)
Un disciple accompli est quelqu’un qui est totalement engagé au Seigneur. Ceux qui suivent Christ ne
doivent pas s’attendre à un meilleur traitement dans ce monde que celui de leur Maître. Ne
revendiquons pas plus d’honneur et de plaisir dans ce monde que Christ a eu. Que chacun vive une vie
de labeur, de renoncement comme le Maître et que chacun devienne le serviteur de tous. Qu’il
s’abaisse et il sera un disciple accompli. Complet.
8. Le disciple cherche à atteindre le niveau de son Maître
Le disciple se sent accompli quand il est totalement engagé à son Maître
Tout disciple accompli a été minutieusement, profondément, sérieusement instruit. Il a été instruit et
formé. Une personne complète, parfaite. Toute personne minutieusement instruite dans les choses de
Dieu. Une personne dont le cœur est uni à Dieu. Avec une passion purifiée. Toute personne qui a la
pensée, les sentiments qui étaient en Christ. Elle n’est pas au dessus, mais comme son Maître – sainte,
pure, séparée du péché, pêcheur d’hommes… Il faut souvent se poser la question : « Que ferait le
Christ » ?
Le cantique bien connu « Jusqu’au bout je veux Te suivre » nous donne un très bon enseignement sur
le Discipolat :
« La voix du Seigneur m’appelle : Prend ta croix et viens, suis-Moi ! Je réponds : « Sauveur Fidèle, Me
voici, je suis à Toi !... ». Que ceci ne se limite pas à nos lèvres. Pratiquons-le. Disciple en hébreu est
talmid. Talmidim au pluriel. Talmid veut dire étudiant. Ne pas confondre avec Talmud (compilation de
commentaires sur la Loi Mosaïque), qui en hébreu, signifie étude, Les disciples Jésus-Christ se dit
talmidim Yéshoua HaMashiah.
Il s’agit bien de faire des disciples du Messie (le Christ, l’Oint) et pas des adeptes d’une religion ou des
disciples d’un autre
Mashiah (ou Meschiah) en hébreu, Meshihā en araméen, Messias en latin, Kristos en grec. Le mot
hébreu mashiah vient du verbre masah, oindre. Messie, c’est celui qui a reçu l’onction d’huile. Messie
signifie donc oint, sacré par le Seigneur. Dans les Ecritures Hébraïques (« Ancien Testament »), le mot
messie à tous ceux qui avaient reçu une onction pour être prêtre, roi ou prophète. Moïse, Saül, David…
étaient des « oints ». Le mot n’est donc pas exclusivement réservé à Jésus. Mais, avec la Majuscule, le
Messie est l’Envoyé de Dieu qui rétablira Israël dans ses droits et inaugura l’ère de la Justice. C’est
l’Oint promis de l’Eternel dans les Ecritures Hébraïques (« l’Ancien Testament »). Le Christ. Le
Sauveur.
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Le mot chrétien(s) n’apparaît que trois fois dans les Ecrits

Apostoliques (« Nouveau Testament »), mais ce terme a son
importance et sa raison d’être
1. Il est bon de connaître le lieu et la période d’origine du nom chrétien
Antioche de Syrie, est le lieu d’origine du nom chrétien (Ac. 11 :26)
Voici « la source » du nom chrétien: « Ce fut à Antioche que, pour la première fois, les disciples furent
appelés chrétiens ». Pour la première fois, les disciples sont appelés chrétiens. « Furent appelés », en
grec chrématisai porte l’idée que les disciples « se sont divinement donnés le titre de chrétiens», «ont
étaient appelés chrétiens par Providence Divine », « se sont donnés le titre de chrétiens».. Mais ce sont
les païens qui utilisaient ce nom. Les païens d’Antioche, le roi Agrippa, les accusateurs (dans 1Pierre),
les gens du peuple. Chrématisai serait mieux expliquée par les disciples « ont été publiquement
appelés chrétiens». Suite à leurs démarches officielles pour enregistrer la « nouvelle secte » sous
l’appellation de chrétiens. Mais en fait, ce nom est entré dans le langage populaire dans la première
ville où un nom distinct était devenu nécessaire. De là, le nom chrétien a tiré son utilisation universelle.
L’Eglise d’Antioche est la première Eglise où est rentré en ligne de compte un élément significatif gentil
(païen). C’est là que pour la première fois les Gentils ont considéré les Messianiques autres choses que
tout simplement une secte juive.
L’Eglise à Antioche est l’Eglise modèle de la Bible : Juifs et Gentils adorant le Dieu d’Israël et oeuvrant
dans une seule et même Eglise
Juifs et Gentils dans une seule Kéhila (Eglise). Juste à l’extérieur d’Israël. Une église mixte composée
de Juifs et de non Juifs (Actes 13 :1). Un modèle des églises qui allait être plantées sur toute la surface
de la terre. Implantée par des Juifs Hellénistes (de culture linguistique grecque). C’est à Antioche que
les disciples ont été appelés Christianoi (Chrétiens) pour la première fois par leurs voisins Gentils
(Actes 11 : 26). C’était le pas de tir de l’expansion du Christianisme à travers le monde. Le personnage-
clé de cette église est d’abord Barnabas. Un Juif helléniste de Chypre. Il avait la confiance de l’Eglise
de Jérusalem qui l’avait envoyé faire des investigations. Il est listé parmi les prophètes et docteurs.
C’est lui qui a emmené Saul (Paul) de Tarse, le pharisien converti qui devient le personnage-clé des
expéditions missionnaires. Le leadership prophétique de l’Eglise d’Antioche comptait parmi ses
membres un africain appelé Simon, Lucius de Cyrène (Libye actuelle). Mais aussi un membre de la
famille royale d’Hérode Antipas. Antioche serait la ville natale de Luc. Ce qui fait encore plus la très
bonne réputation de l’Eglise d’Antioche, c’est qu’elle a recommandé Barnabas et Paul à la Grâce de
Dieu pour l’œuvre qu’ils ont accompli (Ac. 14 :26). Paul diffuse l’Evangile de Jérusalem à l’Illyrie (Rom.
15 :9).
Le lien entre l’Eglise Judéo-apostolique de Jérusalem et l’Eglise mixte d’Antioche était très étroit
 Des prophètes de Jérusalem l’ont visitée (Ac. 11 :27).

 Ainsi que Pierre et des envoyés de Jaques (Ac. 2 :11-12).
 Sans parler de la visites de pharisiens légalistes (Ac. 15 :1).
 L’Eglise d’Antioche exprimait sa reconnaissance envers l’Eglise de Jérusalem en lui envoyant
du secours en temps de famine (Ac. 11 :29).
 Antioche se referait à Jérusalem pour résoudre les controverses juridiques.
Le nom « chrétien » nous a été donné par des païens (Ac. 11 :26) - Il avait, au départ, une connotation
(signification secondaire) plutôt péjorative
Les Christianoï, pour le moqueur non croyant, signifiaient les « huilés », les « pommadés, les
« onctueux »… Soit dit en passant, le mot « protestants » nous a été donné aussi par nos ennemis.
Nous acceptons ce non dans son sens étymologique de protester : « testari pro », témoigner pour. Les
Juifs appellent les Chrétiens Notsrim (Notsri au singulier). Notsri signifie Nazaréen. Les Juifs
Messianiques sont en hébreu, Yéhoudim Meshihim, (Yéhoudi Meshihi au singulier). Bien que le mot
chrétien soit tout à fait biblique et donc valable comme nous l’avons démontré, nous préférerons utiliser
le terme disciple pour désigner ceux qui suivent vraiment le Christ. Notre Nouvelle Patrie, c’est le
Royaume des Cieux. Nous sommes de citoyens du Ciel. Nous sommes de nouvelles créatures. Nous
avons une nouvelle identité. Nous sommes devenus des Christanoi (Ac. 11 :26). Nous sommes des
citoyens du Ciel.
2. Il est aussi très utile de connaître l’origine linguistique du nom chrétien
En grec, Christianos, Christianon, (pluriel, Christianous, Christianoi), mais le mot chrétien semble être
d’origine latine.
La terminaison latine – ianos utilisé à travers tout l’empire romain faisait souvent référence aux
esclaves. La terminaison – ianos était rattachée au nom de leur maître. Le pluriel en –iani fait référence
aux soldats d’un certain général et par conséquent aux partisans d’un certain individu. Les esclaves et
les partisans de César étaient des « caesariani ». Dans les Evangiles, il est question des
« hérodianoi » (hérodiens) – les partisans d’Hérode. « Les Christian(o)i, ont pu par conséquent être
considérés au début comme des "soldats de Christus" (Souter), ou la "famille de Christus" , ou "les
partisans de Christus"» (Bickerman).
« Chrétien » est un nom « imposé » par les Gentils (les Païens) - Il a cependant été adopté par les
Disciples de Christ
Les trois références au nom chrétien (Ac. 11 :26 ; 26 :28 et 1Pi. 4 :16) impliquent le fait que ce nom
était une appellation généralement reconnue pendant la période de rédaction des Ecrits Apostoliques
(« Nouveau Testament »). Certains Juifs les appelaient la « secte des Nazaréens » (Ac. 24 :5). Quand
Saul (le futur Paul) persécutait encore l’Eglise, il appelait les disciples ceux « de la voie » (Ac. 9 :2).
Mais Grâces soient rendues à Dieu, ce qui était un nom de honte d’opprobre de moquerie porte le Nom
du Rédempteur. La signification biblique du mot chrétien sera donc partisan de Christ, disciple de
Christ, adhérent de Sa Doctrine, membre du Christianisme…
Il est aussi évident qu’il y a avait d’autres noms ; d’autres noms que les Disciples préféraient
Ceux qui suivent Christ sont frères (Ac. 14 :2). Disciples (Ac. 6 :1-2). Saints (Ac. 9 :13 ; Rom. 1 :7 ;
1Cor. 1 :2). Croyants (1Tim. 4 :12). L’Eglise de Dieu (Ac. 20 :28).Ceux qui invoquent le Nom du
Seigneur (Ac. 9 :14 ; Rom. 1 :12-13)…Pour les premiers disciples, leur nom n’avait aucune importance,
ce qui était important c’était le Nom de Jésus-Christ (Ac. 3 :16 ; 4 :10-12 ; 5 :28). Inévitablement, le
Nom qu’ils invoquaient leur a été donné : Chrétiens (Messianiques). Des gens du Christ (Messie). Seul
son sens biblique a de la valeur pour nous.
Chacun de nous doit donc être un doulos (serviteur, esclave) de Jésus-Christ
Le mot grec doulos signifie serviteur, esclave. Pluriel, douloi. Chacun de nous doit donc être un doulos
Iéssou Christou (.Rom. 1 :1…). Nous sommes devenus des esclaves de Dieu (Doulothentes dé to
Théou) – Rom. 6 :22. Nous sommes donc des Théou douloi (serviteurs de Dieu) – 1Pi. 2 :16.
Les apôtres se considéraient comme serviteurs (esclaves) de Christ (Rom. 1 :1 ; Ja. 1 :1 ; 2Pi. 1 :1 ;
Jude 1 :1 ; Ap. 1 :1). Un serviteur, en hébreux ‘ebed, est une personne à la disposition d’une autre. Un
serviteur de l’Eternel, est « une personne humble dans la Présence de son Dieu » : Exemple : Moise,
les rois, David, les prophètes, Job… Marie, servante du Seigneur ; Jésus-Christ, le Serviteur Esaïque
(Es. 53), le Serviteur souffrant…Le mot serviteur est souvent appliqué à quelqu’un sous l’autorité d’un
autre. Pas nécessairement domestique ou esclave. Dans certains passages, il s’agit d’un jeune homme
ou d’un ministre. Par rapport à ceux qui occupent une haute position. La position d’Eliezer dans la
maison d’Abraham est comparable à l’œuvre d’un premier ministre (Gen. 15 :2 ; 24 :2).
Même les apôtres sont des esclaves de Christ
C’est le concept du serviteur - leader. De l’apôtres – esclaves. Devenir apôtre c’est être « sacrifiable »,
largable, bas statut, exposé au ridicule et à l’insécurité (1Cor. 4 :9-10). Un apôtre est un envoyé. Mais
sa véritable signification, c’était l’esclave au statut le plus bas qui était l’apostolos. Car il était envoyé
dans des voyages périlleux, sans protection… (Rom. 1 :1) Paul se considérait comme esclave de la
plus basse classe.
3. Dans toute la Bible, on ne trouve le terme chrétien que dans trois passages :
Actes 11:26 ; Actes 26:28 ; 1 Pierre 4:16 ; certes, mais il a toute sa valeur
spirituelle
Voilà pourquoi nous mettons l’accent sur le terme disciple – le mot chrétien est un terme très souvent
mal compris
Il existe un terme qui peut être très gênant. Le terme chrétien. Tout d’abord parce que ce terme nous a
été donné par des païens. Jésus ne nous appelle jamais Chrétiens, mais Disciples. Le terme chrétien a
perdu son sens biblique originel. Ce terme est gênant pour beaucoup et pour diverses raisons, mais il
est encore plus gênant à l’heure actuelle pour les vrais disciples de Jésus-Christ. Le mot chrétien gêne
à cause de mauvaises significations qu’on lui prête dans la vie courante. Le terme chrétien ne veut
malheureusement plus dire grand-chose pour beaucoup.
Des milliards de gens religieux se disent chrétiens et n’ont pourtant rien à voir avec le vrai Jésus
biblique
Si être chrétien, c’est adhérer à une religion ou être religieux, nous rejetons alors ce terme compris de
cette façon. Nous n’employons jamais dans cet ouvrage ce terme à la légère et nous l’évitons autant
que possible. C’est dans la ville d’Antioche (la capitale de la province romaine de Syrie) que les
disciples du Christos reçoivent le nom de Christianos (Actes 11 :26). Christianos vient du verbe grec
chrein (oindre). Les disciples du Christ le prennent dans un sens favorable de témoins du Christ (l’Oint).
Pour les païens, le terme Christianos a un sens plutôt péjoratif. Les Christianoi pour le moqueur non
croyant signifient les « huilés », les « pommadés, les « onctueux »…
L’adjectif chrétien est malheureusement aussi très mal employé
Par exemple, on parle de pays chrétien mais peut-il exister bibliquement parlant un pays chrétien ? Le
Christianisme n’est donc pas une religion mais une relation d’amour avec le Créateur comme nous
aimons souvent le dire. Jésus n’a jamais appelé de chrétiens. Il a appelé des disciples. Il n’a jamais dit
de faire des chrétiens mais des disciples (Mt. 28 :19). Il n’a jamais utilisé les termes : Chrétien,
Christianisme, Chrétienté… Jésus n’a jamais voulu créer une religion. Nous ne sommes pas appelé à
une religion ou à une liste de règles et de rites. Nous ne sommes même pas d’abord appelés à un
service (ministère). Nous sommes d’abord appelés à Christ. Il a dit : « Venez à Moi, Suivez Moi… » (Mt.
4 :19 ; 11 :28). C’est ainsi qu’Il nous a appelé à l’apprentissage et à la formation (le Discipolat).
4. Ce sont les disciples qu’on a appelé Chrétiens (Messianiques) – Ac. 11 :26
Etymologiquement parlant, et par rapport à l’Onction, le terme chrétien est tout à fait légitime
Ne soyons pas comme ces bricoleurs sectaires et légalistes qui disent qu’il ne faut pas l’utiliser. Qu’il ne
faut pas se l’appliquer. Le rejet total de ce terme est insensé et la preuve d’une grande ignorance. Un
apôtre de Christ l’a employé, Pierre (1Pi. 4 :16). Le mot chrétien n’a donc de sens que si on l’explique et
que si on l’emploie dans son sens biblique. Nous l’avons déjà dit, ce terme n’était pas si important que
ça pour les Premiers Apôtres et l’Eglise Primitive (L’Eglise à sa naissance et au premier siècle de notre
ère). Le mot disciple l’emporte, s’il faut faire un choix. Mais cette appellation nous apprend beaucoup de
choses profondes. Voici l’origine du mot chrétien : « Ce fut à Antioche que, pour la première fois, les
disciples furent appelés chrétiens » (Actes 11 :26). Dans le texte original grec chrétiens est christianoï
(« petits christs », petits oints, imitateurs de Christ [le Messie, l’Oint]). Au singulier chrétien se dit
christianos (ou christianone) en grec. Un christianos est quelqu’un qui vient à Christ, quelqu’un qui a
reçu le chrisma [l’onction]). Le mot grec christianos a pour équivalent le mot messianique, de l’hébreu
mashah (oindre) et Meshiah (Messie). Le mot chrétien montre donc la relation profonde et intime qui
existe entre le Christ et Ses disciples.
Le mot chrétien montre donc la relation profonde et intime qui existe entre le Christ et Ses disciples
Le sens réel du mot Chrétien est intimement lié au fait d’être un vrai disciple. Si quelqu’un n’est pas un
vrai disciple de Christ, il n’est pas un vrai Chrétien. Refuser le Discipolat, c’est refuser Christ comme
Maître. Christ ne sauvera pas ceux qu’Il ne peut pas commander. Christ ne nous appelle pas à des
structures ecclésiales ou institutionnelles, Il nous appelle à Lui-même. Christ ne nous appelle pas à
suivre des lois et des règles comme une fin en soi, mais à Le suivre, Lui. Dans ce Manuel, le mot
chrétien n’est pas utilisé dans un sens religieux, philosophique ou sociologique mais dans son sens
biblique profond: une personne née de nouveau par l’Esprit Saint (Jn. 3 :3,5). Une personne qui a été
sauvée par la régénération et le renouvellement du Saint-Esprit (Jn. 3 :3,5 ; Tite 3 :5). Celui qui a été
régénéré, par une semence incorruptible, par la Parole vivante et permanente de Dieu (1 Pi. 1:23).
Celui qui fait la Volonté du Père qui est dans les Cieux (Mt. 7 :21). Quelqu’un qui a l’Eprit du Christ (du
Messie) –Rom. 8 :9. Un « messien ». Un messianique. Quelqu’un qui a reçu l’onction (1Jean 2 :20, 27).
Une personne ointe du Saint-Esprit. Un vrai disciple de Jésus (Luc 14 :27).
Prendre sa croix, c’est aussi « souffrir comme Chrétien, sans en avoir honte »
« …c’est plutôt glorifier Dieu à cause de ce nom ; c’est souffrir selon la Volonté de Dieu en remettent
son âmes au Fidèle Créateur, en faisant ce qui est bien » (1Pi. 4 :16, 19). Prendre sa croix, c’est donc
« ne pas avoir honte de Christ et de Ses Paroles et de ne pas Le renier devant cette génération
perverse et adultère (Mc. 8 :38 ; Mt. 10 :32 ; Lc. 9 :26 ; 12 :8 ; 2Tim. 2 :12) ; c’est dire : « Pour moi, vivre
c’est Christ » (« Christ est ma vie ») – Phil. 1 :21 ; « J’ai été crucifié avec Christ, ce n’est plus moi qui
vis, c’est Christ qui vit en moi » (Gal. 2 :20) ; « Le monde est crucifié pour moi, comme je le suis pour le
monde » (Gal. 6 :14). Nous pouvons aussi dire que prendre sa croix, c’est faire une croix, tirer une croix
sur tout ce qui ne plait pas au Christ. Nous devons par l’Esprit faire mourir les œuvres de la chair. Nous
devons torturer et supplicier notre nature rebelle purement humaine. Traiter durement le corps de notre
chair (ce qui fait la force de la nature propre). La tenir assujettie.
Jésus est juif - Il n’a fondé aucune « religion »
Ses apôtres non plus n’ont fondé aucune « religion ». Jésus n’a jamais utilisé le terme « chrétien » ou le
terme « Christianisme ». Jésus n’a jamais demandé à quiconque de devenir « chrétien » mais de Le
suivre et de devenir Son disciple. Dans toute la Bible, on ne trouve le terme « chrétien » que dans trois
passages : Actes 11:26 ; Actes 26:28 ; 1 Pierre 4:16. Le mot disciple par contre, y apparaît plus de 250
fois. Dans le texte original grec chrétiens est christianoi (« petits christs », imitateurs de Christ,
quelqu’un qui vient à Christ). Le mot Christ vient du terme grec Christos. Christos correspond à l’hébreu
Mashiah qui signifie Messie. Nous qui suivons le Messie biblique juif, Yéshoua, sommes donc
réellement des messianiques
5. Les mots Chrétien et Messianique sont tout à fait synonymes
Les Juifs appellent les Chrétiens Notsrim ( Notsri au singulier)
Notsri signifie Nazaréen. Le Christianisme en hébreu est Natsrout. Messianique se dit Meshikhyi ou
Meshihi en hébreu. Mshiyayé en araméen. Les Juifs Messianiques sont en hébreu, Yéhoudim
Meshihim, (Yéhoudi Meshihi au singulier). Les Juifs Messianiques sont donc les Israélites qui
reconnaissent la Messianité de Yéshoua (Jésus).
Question : « Vous êtes Messianiques ? » - Réponse : « Tout dépend de ce que vous entendez par
Messianiques »
Si pour vous être Messianique, c’est parler « françaibreu » ou « Francehébreu » (parler Français avec
plein de mots de l’Hébreu bibliques), prier et chanter en Hébreu, porter la Kippa, porter le talith…, nous
n’entrons pas dans cette catégorie-là. Mais si vous pensez plutôt à la définition biblique du mot
Messianique (Celui qui a l’Esprit du Messie, Celui qui reconnaît Yéshoua, le Messie [Juif], comme le
Seigneur et Sauveur…), alors nous le sommes plus qu’à 100%. Les mots Messianiques et Chrétiens
sont tout à fait synonyme dans ce sens. Cette œuvre joue un rôle un trait d’union entre Juifs
Messianiques et Gentils Messianiques. Un trait d’union (pas le trait d’union, mais un trait d’union), « un
pont » entre les Circoncis (les Juifs) et les Incirconcis (les non Juifs) qui croient en Yéshoua (Jésus).
Juifs Messianiques et Messianiques des Nations convergent tous vers Yéshoua.
Tous ceux qui suivent Yéshoua (Jésus) sont Messianiques, qu’ils parlent ou chante en hébreu ou pas
Tous ceux qui suivent Yéshoua (Jésus) sont Messianiques, qu’ils soient Juifs ou non Juifs. On n’est pas
Messianique dans le sens qu’on chante en hébreu et qu’on utilise beaucoup de mots hébreux pendant
les réunions – ça, c’est du folklore ; mais, on est Messianique dans le sens étymologique du mot :
Messianique (Meshiyim en hébreu) vient de Mashiah, l’Oint. Chrétien vient (Christanoi en grec) vient de
Christos, l’Oint. Dans ce sens biblique, tous ceux qui ont l’Esprit du Messie sont Messianiques. Ils
doivent donc aimer Israël et revenir aux racines hébraïques du Messianisme (Christianisme). La
Personne et l’œuvre du Messie (le Christ) sont un accomplissement des Promesses et Prophéties des
Ecritures Hébraïques (« Ancien Testament »).Tous ceux qui suivent Yéshoua (Jésus) sont
Messianiques, qu’ils utilisent des kippas (calottes) et des taliths (châles de prière) pendant leurs
réunions ou non.
6. Quelle est la définition biblique du Chrétien (Messianique)?
Qu’est-ce qu’un vrai Chrétien (Messianique)? Un vrai croyant ; c’est quelqu’un qui appartient à Christ (le
Messie)
Dans ce Manuel, le mot chrétien n’est pas utilisé dans un sens religieux, philosophique ou sociologique
mais dans son sens biblique profond: une personne née de nouveau par l’Esprit Saint (Jean 3 :3,5).
Une personne qui a été sauvée par la régénération et le renouvellement du Saint-Esprit (Jean 3 :3,5 ;
Tite 3 :5). Celui qui a été régénéré, par une semence incorruptible, par la Parole vivante et permanente
de Dieu (1 Pierre 1:23). Celui qui fait la volonté du Père qui est dans les cieux (Matthieu 7 :21).
Quelqu’un qui a l’Eprit du Christ (du Messie) -Romains 8 :9. Un « messien ». Un messianique.
Quelqu’un qui a reçu l’onction (1Jean 2 :20, 27). Une personne ointe du Saint-Esprit. Un vrai disciple de
Jésus (Luc 14 :27). Les mots Chrétien et Messianique sont tout à fait synonymes. Vu le rapport que les
mots Chrétien et Messianique ont avec l’onction (chrisma, mashah), chaque fois que vous verrez le
terme Chrétien écrit, pensez aussi Messianique. Et vis versa.
Le chrétien (le messianique) est une personne en qui l’Esprit du Messie habite
« Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne Lui appartient pas » (Rom. 8 :9). La base de
l’Enseignement qui mène vers le Christianisme (Messianisme) réel - la Grâce et la Vérité - se trouve
dans le « Sermon » sur la montagne : Mt. 5-6-7. C’est cela qui inspire ceux qui suivent vraiment Jésus-
Christ sous l’Esprit de la Grâce. Dans le « Sermon » sur la montagne, nous trouvons les
caractéristiques qu’obtiennent ceux qui suivent Christ. Les caractéristiques que les disciples
développent à cause du Royaume et de sa Justice. « Cherchez premièrement le Royaume et la Justice
de Dieu… » (Mt. 6 :33). Le Roi de ce Royaume est Juste. Car L’ETERNEL est Juste (Ps. 11 : 7). La
Justice et l’Equité sont la base de Son trône (Ps. 89 :14). La Justice ne conduit pas à la fraude ; mais à
l’intégrité; à l’honnêteté ; à ce qui est vrai…
L’attitude charnelle et antagoniste envers Dieu est brisée chez celui qui marche selon l’Esprit (Rom. 8:7-
8 ; Gal. 5 :16-17)
Un vrai chrétien, c’est quelqu’un qui a réalisé qu’il avait péché contre Dieu en violant Sa Loi (1Jn. 3 :4).
Il a invoqué Dieu pour implorer le pardon de ses péchés par le sacrifice de Christ. Il a fait appel à Dieu
pour la levée de la peine de mort qui est le salaire du péché (Rom. 6 :23). Il a obéi à l’ordre de se faire
baptiser ; montrant ainsi à Dieu le désir de vivre par toute Sa Parole pendant le reste de sa vie. On ne
peut être un vrai chrétien sans l’Esprit de Dieu (Rom. 8 :9-10). Si quelqu’un prétend « connaître »
Christ et refuse de marcher dans Sa voie (de garder Ses commandements) il est menteur (1Jn. 2 :4).
Un vrai chrétien s’est repenti de ses péchés et vit avec l’aide du Saint-Esprit selon l’Enseignement de
Son Sauveur. Il cherche à faire la Volonté de Dieu dans tous les aspects de sa vie. Volonté qu’il
recherche par la Bible et la prière.
7. Quelles sont l’attitude et la responsabilité du vrai chrétien ?
Un Chrétien est quelqu’un qui laisse Christ vivre Sa vie en lui
Voilà pourquoi il suit Christ avec confiance en imitant Son exemple et en marchant avec Lui (1Pi. 2 :21 ;
1Jn. 2 :6). Un vrai Chrétien a en lui les sentiments qui étaient en Jésus – Christ (Phil. 2 :5). Les
humbles (les pauvres en esprits) – Mt. 5 :3 - ne sont pas remplis d’orgueil et de sentiments de
supériorité. Ils regardent les autres comme étant au-dessus d’eux-mêmes (Phil. 2 :3). C’est pour cela
que le Royaume des Cieux est à eux. Les débonnaires (les doux) hériteront la Terre (Mt. 5 :5). Jésus
était doux et humble de cœur (Mt. 11 : 29). Le vrai Chrétien a ces caractéristiques dans sa vie (Eph.
4 :1-2). Jésus suscitait vraiment la faim et la soif de la Justice chez ceux qui L’écoutait (Mt. 5 :6). Jésus
le Juste rassasie vraiment. Il nous transmet Sa propre Justice. Tous ceux qui appartiennent au
Royaume de Dieu y sont parvenus grâce à la faim et à la soif intenses pour la Justice que Jésus a
suscité en eux. Tous les Commandements de Dieu sont justes (Psaume 119 :172).
La faim et la soif de la Justice poussent ceux qui cherchent la Vérité à étudier la Parole de Dieu et à se
laisser convaincre par L’Esprit Saint
Grâce à l’œuvre du Saint-Esprit et de la Parole de Dieu, on obtient la Connaissance qui conduit au

Salut (2Tim. 3 :15). Celui qui a vraiment faim et soif de la Justice et qui a obtenu cette Connaissance,
s’efforce de se présenter devant Dieu comme un ouvrier qui n’a pas honte. Il étudie la Parole plus
profondément pour se présenter devant Dieu comme un ouvrier qui n’a pas honte (2Tim. 2 :15). Il
examine toute chose et s’abstient de toute espèce de mal (1Thessaloniciens 5 :21-22). Il met la Loi de
Dieu en pratique (Rom. 2 :13). Il fait la volonté de Dieu (Mt. 7 :21). Il a l’amour de Dieu en lui (1Cor.
13 :1-8, 13).
Que fait celui qui dit qu’il est Chrétien ?
« Si nous gardons Ses Commandements, par là nous savons que nous L’avons connu »
« Celui qui dit: Je L’ai connu, et qui ne garde pas Ses Commandements, est un menteur, et la Vérité
n’est point en lui. Mais celui qui garde Sa Parole, l’Amour de Dieu est véritablement parfait en lui: par là
nous savons que nous sommes en Lui. Celui qui dit qu’il demeure en Lui doit marcher aussi comme il a
marché lui-même » (1Jn. 2 :3-6).
8. Quelle est l’attitude du vrai chrétien envers le monde (la société pécheresse
autour de lui) ?
Un vrai Chrétien ne peut pas suivre toutes les coutumes et pratiques de notre société
« Nous sommes dans le monde, mais nous ne sommes pas du monde » (Jn. 17 :15-16). Nous vivons
dans le monde. Mais ne nous conformons pas au monde (au siècle présent). Ne prenons pas « la
forme » du monde (Rom. 12 :1-2). « Ainsi donc, Christ ayant souffert dans la chair, vous aussi armez-
vous de la même pensée. Car celui qui a souffert dans la chair en a fini avec le péché, afin de vivre,
non plus selon les convoitises des hommes, mais selon la Volonté de Dieu, pendant le temps qui lui
reste à vivre dans la chair. C’est assez, en effet, d’avoir dans le temps passé accompli la volonté des
païens, en marchant dans la dissolution, les convoitises, l’ivrognerie, les excès du manger et du boire,
et les idolâtries criminelles. Aussi trouvent-ils étrange que vous ne vous précipitiez pas avec eux dans le
même débordement de débauche, et ils vous calomnient » (1Pi. 4 :1-4). « Et j’entendis du ciel une autre
voix qui disait: Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et
que vous n’ayez point de part à ses fléaux » (Ap.18 :4). Le Chrétien vit de toute Parole qui sort de la
Bouche de Dieu (Mt. 4 :4). Un vrai Chrétien étudie, examine, scrute diligemment la Parole de Dieu pour
connaître la Volonté de Dieu et la suivre. Le Chrétien a pour devoir, autant que ça dépend de lui, de
vivre en paix avec les autres hommes (Rom. 12 :18).
Quelle est la responsabilité du chrétien envers le monde ?
En tant que sel et lumière du monde, le Chrétien propage la Saveur de Christ et fait luire la Lumière de
l’Evangile (Mt. 5 :13-16). En tant que lumière, nous avons le privilège et la responsabilité d’évangéliser
(de témoigner). Nous devons montrer le Fruit de l’Esprit ; les caractéristiques du Saint-Esprit de Dieu.
Etendons nos mains avec amour, amitié… vers nos voisins, nos prochains et ceux avec qui nous
sommes en contact chaque jour. Les gens reçoivent le Témoignage en voyant une portion de la
Pensée et du Caractère de Dieu en action par l’exemple du Chrétien.
Le Christianisme implique tout ce que Jésus nous apporte concernant la Foi, la Vie, le Salut
Le terme Christianisme n’apparaît nulle part dans la Bible. En grec, Christianismos. Le mot

Christianisme a été utilisé pour la première fois par Ignace. En latin, Christianismus (Tertullien,
Augustin, Jérôme). Ou Chritianitas. Le Christianisme peut se résumer par « Je suis le Chemin, la Vérité
et la Vie, nul ne vient au Père que par Moi (Jn. 14 :6) et, « Je suis venu afin que les brebis aient la Vie
et qu’elles soient dans l’Abondance » (Jn. 10 :10). Paul résume la Doctrine Chrétienne (le
Christianisme) par « Selon les Ecritures (1Cor. 15 :1-4) - la Bible entière (les Ecritures Hébraïques et
les Ecrits Apostoliques) forme la Révélation « autoritative » (qui fait autorité) de ce qu’est le
Christianisme (Messianisme). La Résurrection de Jésus (Yéshoua) est la Preuve finale pour Ses
disciples qui établit le fait qu’Il est le Messie et le Rédempteur du monde (Ac. 2 :22-36).
9. « Chrétien » - un nom dangereux à porter
Porter le nom de « Chrétiens » impliquait le fait de d’endurer la persécution, souvent mortelle
Vers les années 40 de notre ère, la persécution sous Hérode Agrippa I (Ac. 12 :1) fait ressortir le nom
« Christian(o)i » comme des ennemis des « Herodian(o)i ». Vers les années 60 de notre ère, le malin
Hérode Agrippa II (Ac. 26 :28) ironise d’un ton satirique (moqueur): « Et Agrippa dit à Paul : Tu vas
bientôt me persuader de devenir Christianus!». Néron avait inculpé formellement une secte que les
gens du peuple appelaient Christiani. Pierre avant cette persécution néronienne écrit de Rome: « Mais
si quelqu’un souffre comme Christianus, qu’il n’en ait point honte, et que plutôt il glorifie Dieu à cause de
ce nom » (1Pi. 4 :16). Sous Septime Sévère, les conversions au Christianisme étaient interdites. Rien
que porter le nom de chrétien, était une condamnation à mort.
Entre le Christ et César (l’empereur romain), les Chrétiens choisissent le Christ – «Il faut obéir à Dieu
plutôt qu’aux hommes » (Ac. 5:29)
« L’Eglise Chrétienne par sa rapide croissance, porta ombrage à l’Etat romain qui jusque là détenait
l’autorité absolue. Par l’interdiction qu’elle donnait à ses membres de sacrifier aux idoles, les temples
païens se vidèrent peu à peu et l’empereur romain, élevé au rang d’un dieu, ne recevait plus l’hommage
de toutes les consciences. Menacé dans ses bases mêmes par le principe chrétien ‘Il vaut mieux obéir
à Dieu qu’aux homme. L’Etat persécuta le Christianisme » (Georges Serr).
Les véritables Chrétiens ont subi de nombreuses persécutions aux deux premiers siècles de notre ère
Pour leur fidélité à la Vérité. Néron est le premier empereur romain à avoir persécuté l’Eglise. Il a
faussement accusé les Chrétiens de l’incendie de Rome – alors que la rumeur circulait que c’était
Néron, lui-même, qui avait mis le feu à Rome. Les Chrétiens étaient ses « parfaits boucs émissaires ».
Trajan, par exemple, ordonnait à ceux qu’on soupçonnait d’être chrétiens à faire une libation et à offrir
de l’encens à l’image de l’empereur. Tous ceux qui refusaient étaient tués. En période de catastrophes
naturelles ou autres, les Chrétiens étaient sacrifiés pour « apaiser les dieux en colère ». Une libation (du
latin, libatio, de libarer, verser), était l’offrande rituelle d’un liquide (huile, lait, vin…) à une divinité. Ce
liquide se répandait sur le sol ou sur un autel. Dans les Ecritures Hébraïques (« Ancien Testament »),
les libations rituelles ne sont réservées qu’au Vrai Dieu – YHVH (Gen. 35 :14 ; Ex. 29 :40-41 ; Lév.
23 :13…). Paul se considérait comme une libation à cause de sa foi au Christ (Phil. 2 :17 ; 2Tim. 4 :6).
Le Christianisme a toujours fait face à des problèmes internes comme externes
Problèmes internes : les hérésies (les fausses doctrines)... Externes : les persécutions. Entre l’an 100
et l’an 313 de notre ère, les croyants ont fait face aux problèmes externes de la persécution de l’état
romain. Avant 250, les persécutions étaient plutôt locales, sporadiques et les conséquences de foules
en colère. Pas le résultat d’une politique civile hostile. Après cette période, la persécution est devenue
plus planifiée par le gouvernement impérial romain. Donc plus généralisée et plus violente. Dès 250 de
notre ère, la persécution contre les Chrétiens s’est généralisée et est devenue très violente.
10. La persécution peut être ecclésiale (religieuse) et/ou politique… elle peut donc
avoir divers prétextes - diverses causes
La persécution peut avoir des causes politiques
Tant que le Christianisme était perçue par les autorités comme faisant partie du Judaïsme qui était une
religio licita (ou secte légale), il subissait peu de persécution. Malheureusement, les chefs de la
chrétienté ont déjudaïsé le Christianisme. Dès que le Christianisme a été perçue comme une religion
séparée du Judaïsme, il a été classé comme une société secrète. Donc interdit par l’empire romain qui
ne supportait aucun rival à l’allégeance envers l’empereur. Le Christianisme est devenue religio ilicita
(religion illégale). Car il a été considéré comme une menace pour l’Etat romain. Le Christianisme est
exclusiviste quant à la loyauté morale et spirituelle. En cas de choix entre Christ et César, César est
relégué à las seconde place Ceci pour les romains équivalait à un manque de loyauté envers l’état. Les
Chrétiens on tété perçus comme ceux qui voulaient un état (le Royaume de Dieu) dans l’état. Les
Valeurs du Royaume de Dieu semblaient confirmer la suspicion des romains : le refus d’offrir de
l’encens à l’image de l’empereur… L’opposition des Chrétiens exclusivistes au syncrétisme païen et à la
loyauté exclusiviste à l’empire romain a déclenché la persécution comme réponse naturelle pour
préserver l’intégrité de l’état romain
La persécution des Chrétiens a (et a souvent eu) pour motif des raisons religieuses
La religion romaine était externe et mécanique. Il y avait des autels, des idoles, des prêtres, des
processions, des rites, des pratiques… que les gens pouvaient voir. Les Chrétiens n’utilisaient pas
d’idoles, pas d’images… L’empire romain a continué à persécuter les croyants en Jésus au 3 ème siècle
de notre ère. L’empereur Dèce a donné l’ordre à tous les habitants de l’empire de sacrifier aux idoles
sous peine de mort. L’empereur Valérien, pour décourager les masses à adhérer au Christianisme a
plutôt cherché à tuer les responsables et les membres influents de l’Eglise. L’empereur Dioclétien a
publié plusieurs ordres (décrets) pour fermer, détruire les maisons de prières, la Bible et la littérature
chrétienne et forcer les responsables de l’Eglise à offrir des sacrifices aux idoles sous peine de mort.
Beaucoup de Chrétiens subissaient (et subissent encore) tortures et discriminations pour des motifs
socio-économiques
Causes sociales de la persécution des Chrétiens: l’égalité des hommes prônée par le Christianisme
gênait… Causes économiques : les sources de revenus de l’élites socio-économique étaient menacées
par le développement du Christianisme. Les prêtres, les peintres, les sculpteurs d’idoles…. se sont
sentis menacés dans leurs modèles économiques (leurs poches, leurs sécurités matérielles et
financières). Devant ces Chrétiens qui prônaient l’Adoration du Dieu Unique en Esprit et en Vérité. Sans
statues, idoles, autels, intermédiaires humains, « commerce religieux »… c’était le chômage assuré ou
un changement d’activité pour ces privilégiés.
La fin officielle des persécutions des Chrétiens de l’empire romain, a mené la majorité (la masse de faux
croyants) vers une chrétienté paganisée
En 313, l’empereur Constantin « signe » l’Edit de Milan. C’est l’Edit de tolérance. Le Christianisme est
autorisé. L’empereur Théodose qui règne sur l’Orient et l’Occident fait du Christianisme la religion de
l’Empire (379-385). Le Christianisme va devenir la religion officielle. La religion d’état de l’empire.
Conséquences : accélération du processus de déclin spirituel et romanisation (paganisation) complète
de la chrétienté. La voie de Rome, c’est le paganisme christianisé. Les empereurs devenus
« chrétiens » disant aux responsables religieux ce qu’il fallait faire (convocation des conciles….).
-----
Une très bonne question à reposer :
« Qui sommes-nous donc ? »
« Nous savons en Qui nous avons cru et nous savons ce que nous sommes » (1Cor.
15 :10 ; 2Tim. 1 :12)
Il est très utile et bénéfique de dire clairement ce que nous sommes sur le plan spirituel, doctrinal,
philosophique…
Certains concluent qu’il y a un problème d’identité en notre sein. A tort ou à raison. Il y a, c’est sûr, un
problème d’identification au niveau du public et des autorités. Ceci malheureusement se retourne contre
nous. Il y a, certes, une rage de définir, de classer… dans nos sociétés humaines. Il est cependant
impératif, lorsque nécessaire, de nous identifier clairement. Les gens veulent et aiment savoir à qui ils
ont affaire. Nous devons nous identifier clairement dans le but d’une bonne visibilité. Pour éviter la
confusion. Au milieu de cette confusion des sectes, de dénominations, de noms de toutes sorte, il est
très utile et bénéfique de dire clairement ce que nous sommes. Pour aussi éviter les problèmes
d’identité en notre sein. Pour que notre position doctrinale soit bien claire et bien définie.
Par rapport aux dénominations (appellations) contemporaines, nous sommes Chrétiens/Messianiques

« seulement »
On appelle en général, messianiques, les juifs qui croient en Yéshoua. Le Judéo-christianisme biblique
(et non sectaire, légaliste et hérétique), comme nous l’avons déjà dit, prend tout son sens ici. On
appelle le plus souvent chrétiens les gentils croyant en Yéshoua. Le mot Messianique vient du mot
Messie. Le mot chrétien (Christanoi en grec) vient du mot Christ. Dans ce sens, messianique et
chrétien sont synonymes. Souvenez-vous que « ce fut à Antioche que, pour la première fois, les
disciples furent appelés chrétiens » – vers les années quarante de notre ère (Ac. 11 :26). Tout vrai
chrétien est réellement messianique. Christ n’étant pas divisé, nous devons être Chrétiens
(Messianiques) seulement, bien que nous ne soyons pas les seuls Chrétiens. Il est cependant plus
approprié de dire que NOUS SOMMES DES DISCIPLES DE YESHOUA (JESUS) - LE MESSIE
(CHIRST) JUIF.
Nous sommes donc tous des Messianiques, selon le sens étymologique de ce terme
Nous sommes centrés sur le Messie. Fils de David, Roi d’Israël. Né d’une femme, né sous la Torah.
Messie Juif, mais au-delà de tout çà. Il transcende cela. Car Il est vivant au Ciel et partout. Nous ne Le
connaissons plus selon la chair. Il est mort quant à la chair, mais Il a été rendu vivant quant à l’Esprit.
Mais Il est le Lion de la tribu de Juda, le Rejeton de David (2Cor. 5 :16 ; 1Pi. 3 :18 ; Ap. 5 :5 ; 22 :16).
Par rapport à notre relation d’apprentissage avec notre Maître, nous sommes Disciples « seulement »
 Disciples seulement avec ses synonymes déjà évoqués.

 Disciples seulement, mais les autres noms décrivent notre position ou tendance doctrinale.
Pour être conforme à la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ, nous sommes Evangéliques
 Par rapport à la Bible, nous sommes Fondamentalistes, mais nous rejetons la mauvaise
interprétation actuelle donnée à ce mot.
 Parce que nous manifestons la vivacité de notre Foi et l’attachement à Dieu, nous sommes
piétistes dans ce sens. La Piété, c’est l’Attachement à Dieu.
 Parce que nous oeuvrons pour un rétablissement du Christianisme/Messianisme Apostolique
des origines, nous sommes Restaurationistes et Apostoliques.
« Messianiques, Evangéliques, Apostoliques, Restaurationistes… », oui, nous sommes tout ça
Nous sommes Messianiques (C’est ce que Chrétiens veut dire), Evangéliques (basés sur l’Evangile,
bibliques), Apostoliques (chercher à faire les choses selon le modèle de l’Eglise Primitive) et
Restaurationiste (un Retour à la Foi et aux pratiques du Christianisme des origines, un rétablissement
de la Doctrine Pure, de l’Eglise selon le dessein de Dieu, et de tous les dons spirituels). Nous insistons
sur ce fait : Tous ceux qui suivent Yéshoua (Jésus) sont Messianiques, qu’ils soient Juifs ou non Juifs
-----
Clôturons cette étude en insistant sur le fait que
Jésus, Le Chemin, La Vérité et La Vie nous a mis sur la

Voie du Seigneur
Le groupe des baptisés était appelé la secte des Nazaréens (Ac. 24 :5, 14 ; 28 :22) ; eux, ils
s’appelaient « Ceux de la Voie », au départ
L’Eglise à Jérusalem – « la Première Eglise Locale » - était composée en grande majorité de galiléens
disciples de Jésus et de ceux qui avaient répondu au Message des Apôtres à Jérusalem.
« Pour désigner leur Mouvement, les disciples de Jésus semblent d'abord avoir parlé de la « Voie du
Seigneur » ou simplement de « la Voie », puis se sont appelés Notsrim : Nazaréens. Alors que les
langues occidentales ne connaissent que des traductions du grec Christianos, en milieu araméophone,
comme c'était le cas en [Terre Sainte] au 1 er siècle, les plus anciennes dénominations de Jésus furent
« Galiléen », le très complexe déterminatif Min*, et surtout Notsri (Nazaréen). « Galiléen », Min et
Christianos (Chrétien) sont des appellations qui viennent de l'extérieur et qui présentent une forte
connotation péjorative. En dernière analyse, il semble en être de même pour l'appellation Notzri,
concrétisant au départ le regard de l'Autre ; cette appellation pourrait ensuite avoir « été revendiquée
comme dénomination propre et titre d'honneur» (Encyclopédie Wikipédia, sur les Nazaréens). *« Min »
en hébreu est une préposition qui signifie « hors de ». « Min » a donc le sens de catégorie, variété,
espèce qui se différencie. Le pluriel de Min, est Minim.
On pense qu’à partir de l’an 34 de notre ère, l’appellation de Nazaréens a peu à peu fait place à celle de
Disciples du Messie (Christ) ; puis au terme grec Christianoï
Chrétiens en français. Mshiyayé ou Mšiyayé en araméen. Le Christianisme en hébreu est Natsrout.

Messianique se dit Meshikhyi ou Meshihi en hébreu. Les Juifs Messianiques sont en hébreu, Yéhoudim
Meshihim, (Yéhoudi Meshihi au singulier). Les Juifs Messianiques sont donc les Israélites qui
reconnaissent la Messianité de Yéshoua (Jésus). Disons qu’à Antioche, les disciples étaient appelés
« Chrétiens ». A Jérusalem, les disciples étaient appelés « Nazaréens ». Les Chrétiens des
synagogues étaient appelés aussi Nazaréens.
Ce n’est, ben sûr, pas l’étiquette qui compte mais le contenu : Nazaréens, Disciples, Chrétiens… selon
leur sens profond
Le Messie, Lui, nous appelle Ses disciples et cela nous suffit quant à notre relation avec Lui. Nous
sommes des disciples du Christ. Donc des Chrétiens « seulement » - car ce sont les disciples qui ont
reçu le nom de Chrétiens. Mais, certains mots décrivent nos croyances et pratiques. Ce sont des
descriptions ou qualifications sociologiques, philosophiques, doctrinales ou théologiques de nos
enseignements et pratiques « philosophico-religieuses ». Nous sommes des disciples seulement, mais
la société nous appelle Chrétiens. Nous sommes Messianiques (C’est ce que Chrétiens veut dire),
Evangéliques (basés sur l’Evangile, des croyants bibliques), Apostoliques (faisant allusion à ceux qui
cherchent à faire les choses selon le Modèle de l’Eglise Primitive) et Restaurationistes (en faisant
référence à un Retour à la Foi et aux pratiques du Christianisme des origines, à un rétablissement de la
Doctrine Pure, de l’Eglise selon le dessein de Dieu, et de tous les dons spirituels).
Résumons : Nous sommes Notsrim, Talmidim… & Meshihim
Nous sommes des Nazaréens (Ac. 24 :5). En hébreu, Nazaréens est Notsrim, Notzrim ou netzarim.
Notzrim signifie sentinelles, gardes, gardiens, protecteurs, intercesseurs, branches, peuple de la
branche, germe, semence… Jésus est appelé Nazaréen (Mt. 2 :23 ; Ac. 6 :14…). Selon l’hébreu Notzri
(Rameau, Germe...) – Es. 11 :1. Jésus est le Plant de Vigne. Nous sommes les branches (Jn. 15 :1).
Les premiers Notsrim étaient donc des « Juifs de stricte observance ». Ils attendaient le Retour de
Yéshoua comme Mashiah. Il en est de même pour nous, Nazaréens, DISCIPLES… et Chrétiens
(Messianiques) d’aujourd’hui. Maranatha ! Viens Seigneur (Adon) Jésus (Yéshoua) !
Michel Silva Andrade est né et a grandi au Sénégal de parents Capverdiens.

En contact avec l'Église, il opte très tôt pour Christ (5 ou 6 ans) dans les Assemblées
de Dieu. Titulaire d'un Bac D, il abandonne les longues études en Chirurgie Dentaire
et se contente d’une formation accélérée en Soins Dentaires Primaires pour les villages,
d’un organisme de formation dentaire des Etats-Unis. Michel a suivi une formation
en Évangélisation et en Mission avec « Opération Mobilisation » (OM) sur le navire bibliothèque M/V
Doulos. Il a reçu un Diplôme en Théologie Pratique aux Etats-Unis de CHRIST FOR THE NATIONS
INSTITUTE (CFNI) de Dallas, Texas . C’est là qu’en 1990 il a été reconnu (« ordonné ») Ministre du
Culte. Il détient un B.A. in THEOLOGY de SHALOM BIBLE COLLEGE AND SEMINARY de DesMoines
(IOWA, USA)/ en coopération avec l’Institut Supérieur de Théologie de Dakar. Michel écrit beaucoup. Il
a plusieurs manuscrits. « La délivrance des esprits impurs et des émotions nocives » a été publiée en
2000 (Édition EDILIS, Abidjan). Il a écrit de temps en temps des articles pour les journaux. Il a produit
plusieurs cassettes comme « Protestantisme Évangélique comparé au Catholicisme Romain », « Les
noirs dans la Bible, « Jésus a t-Il prédit Mahomet ? ... Il a produit plusieurs émissions radio. Il a été très
engagé dans les médias et la communication et la lutte contre le SIDA. Il a enseigné à l'Institut
Supérieur de Théologie de Dakar, affilié à CHRIST FOR THE NATIONS INSTITUTE. Il est l’initiateur
des CENTRES DE FORMATION BIBLIQUE POUR LES NATIONS (inspiré de CHRIST FOR THE
NATIONS INSTITUTE) et de L’ASSOCIATION APOSTOLIQUE DE LA COMMUNAUTE CHRETIENNE
EVANGELIQUE. Parfaitement bilingue (Français / Anglais), il prêche et enseigne dans les deux
langues. Il a traduit des orateurs mondialement connus comme Reinhard Bonnke, Cindy Jacobs,...
Michel est pasteur pionnier des COMMUNAUTES CHRETIENNES EVANGELIQUES

(CCE) /Assemblées Messianiques Evangéliques (AME)/Assemblé de Christ pour les Nations
(ACN). Les CCE ont un accent très messianique. En Belgique, les CCE sont membres du Réseau
Antioche Network/A.Net Communautés Chrétiennes de Belgique (ACCB). L’organisation Chrétienne
basée aux Etats-Unis à laquelle les CCE sont affiliées est CHRIST FOR THE NATIONS Fellowship of
Ministers and Churches (CFN FMC)-Communauté des Ministres du culte et des églises de CHRIST
POUR LES NATIONS. Michel est marié à Léontine Jacquemain et est père de quatre garçons et d’une
fille.
Michel est le coordonnateur de L’ACTION EVANGELIQUE ET APOSTOLIQUE Pour les Nations

(AEAN) et de La FORMATION BIBLIQUE POUR TOUS » (FBT); des programmes de « COMPASSION
POUR LES NATIONS » (« CPLN »),. L’AEAN est un ministère « restaurationiste » d’Evangélisation et
de Mission, de prédication, d’enseignement, de discipolat et d’implantation d’églises visant le monde
francophone et toutes les nations. L’AEAN œuvre pour le Rétablissement du Christianisme
(Messianisme) Apostolique Primitif.
L’AEANUne contribution à la Restauration du Christianisme (Messianisme) Apostolique Primitif. … par

l’évangélisation et la mission, la prédication et l’enseignement, le discipolat, l’implantation d’églises, le diaconat et
la compassion …comme faisaient les apôtres de l’Eglise primitive et ceux avec qui ils faisaient équipe et avec qui
ils s’associaient pour effectuer des voyages missionnaires, des visites d’édification, des « campagnes
d’évangélisation »…).La RESTAURATION JUDEOAPOSTOLIQUE est un retour à la foi et au fondement
apostolique en accord avec ses racines hébraïques (Romains 11 :18). C’est ce fondement que les apôtres Juifs
ont annoncé dans leur prédication (fondement Judéo apostolique).
Michel est donc Pasteur, Enseignant, Ecrivain, Conférencier et Serviteur Apostolique. Ces
séminaires/conférences vous sont proposés : Séminaires/Conférences Messianiques, Apostoliques et
Prophétiques (MAP) ; des séminaires/conférences sur la vraie Adoration, Notre Rôle d'Adorateurs et de
Proclamateurs, une Formation Pratique en Evangélisation, La Défense de la Foi (Apologétique), Le Discipolat,
La Mission, La prophétie, Comment entendre la voix de Dieu, les Dons Spirituels (Les Dons et les appels de
Dieu), Le Vrai Ministère, la Délivrance, L'Eglise et Son Gouvernement, Le leadership et le Ministère pastoral Les
Racines juives du Christianisme, Le Restaurationisme, Le rôle du Chrétien dans la société...

Les Judeo Chretiens Evangeliques Nazaree

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Les Judéo-chrétiens Evangéliques

: Nazaréens, DISCIPLES…& Chrétiens (Messianiques)/Notsrim -Talmidim - Meshihim

Les Judéo-chrétiens Evangéliques :

Notsrim -Talmidim - Meshihim

Michel SILVA ANDRADE

Préparation à cette étude sur les

« Nazaréens – DISCIPLES - Chrétiens (Messianiques) »

« Solidité et profondeur dans la simplicité et la sincérité»

Le Judaïsme Biblique, c’est le Judaïsme Messianique (le «Christianisme» Apostolique Primitif)

Pour beaucoup, l’appellation « judéo-chrétiens » désigne principalement les Chrétiens (Messianiques)

Les racines du Christianisme (Messianisme) sont bien juives

Il est bon que le Christianisme revienne à ses origines

prolongement. L’extension. Le Christianisme étant un prolongement du Judaïsme Biblique. Le

Il n’y a qu’une seule « religion » dans toute le Bible :

La « rupture » entre le [véritable] Judaïsme et le [véritable] Christianisme n’est pas définitive

3. Nous ne pouvons échapper à la judéité du Christianisme (Messianisme)

L’Epouse du Messie (l’Eglise) est une épouse juive

« Le Juif, c‘est celui qui l’est intérieurement » (Rom. 8 :29)

La toute première « Eglise Nazaréenne » locale est née le

1. « A Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’au bout du monde »

Le caractère de l’Eglise de Jérusalem était essentiellement juif : une « Eglise Judéo-apostolique »

 Les membres suivaient les obligations de la Torah et l’Adoration au Temple de Jérusalem.

« Judéo-chrétiens », oui ; « Pagano-chrétiens », non !

Les Judéo-chrétiens de Jérusalem ont commencé à se disperser après le meurtre d’Etienne

Cette Communauté Judéo-chrétienne (Judéo-Messianique) de Jérusalem, sous la direction de Jacques

2. Pourquoi utiliser les termes « Judéo-chrétiens Evangélique » ? : Pour être

Nous appelons Judéo-chrétiens Evangéliques ou Judéo-chrétiens Bibliques, les Evangéliques

Parce que nous oeuvrons pour un rétablissement du Christianisme/Messianisme Apostolique des

Les Judéo-chrétiens Evangéliques ou Judéo-chrétiens Bibliques, sont ces Evangéliques qui

Les Judéo-chrétiens Evangéliques ou Judéo-chrétiens Bibliques, sont ces Evangéliques qui

3. Quel est notre fondement ? Ou plutôt, Qui est notre Fondement ?

Les Judéo-chrétiens Evangéliques diffusent la Doctrine de l’Olivier

LES SEULES ENSEIGNENTS VRAIMENT BIBLIQUES CONCERNANT LA RELATION ENTRE

4. Une connaissance incomplète des Ecritures Hébraïques pousse certains à dire

La Torah, traduite de manière adéquate par « Enseignement Divin», « Instructions Divines », « Volonté

Cette question de « judaïsation des païens» a été traitée au « Concile de Jérusalem » (« Conférence de

Nous tirons de très grandes leçons de la Conférence (« Concile) de Jérusalem – Ac. 15

On qualifie péjorativement de judaïsants ceux qui « retournent » au Judaïsme. Mais, le terme

L’expression « Nazaréen(s) » apparaît dans une quinzaine de

– sans parler de ses très nombreuses formes, variantes et dérivés

1. « Même pas peur d’être « marqués Nasara » (« Nazaréens »)

Nous faisons partie du groupe des Nazaréens (Ac. 24 :5)

En hébreu, « Nazaréens » se dit « Notzrim » ou « Netzarim »

Les premiers Notsrim (Nazaréens) étaient tous des Juifs

En arabe, Nasara est l’appellation générale pour les Chrétiens

Le mariage de Mohamed et de Khadîdja a été célébré par un prêtre nasraniy

Une secte juive préchrétienne utilisait déjà ce nom

« L’avantage de l’appellation de « Judéo-nazaréens » est de rappeler leur origine judéenne au moins

A part le « Reste Fidèle », le Judéo-christianisme (Messianisme) Primitif a dégénéré en hérésies, en

 Judéo-christianisme (messianisme) primitif  « Grande Eglise ».

Une secte manichéenne gnostique a pris le nom de Nasorayya

Croyances des Nazaréens de cette époque (4ème-6ème siècle de notre ère):

Jésus est le Messie.

Il y a de véritables Nazaréens aujourd’hui comme il y en eu dans le passé, il y a de faux Nazaréens

3. C’est « Jésus Le Nazaréen » et non pas « Jésus de Nazareth »

Nazareth a au moins deux prononciations : « Natzeret » et « Natsrat »

Nous y trouvons une explication logique

4. Il ne faut pas confondre « Nazaréen » et « Naziréen »

Linguistiquement parlant, Nazarénos et Nazoraios ne sont pas liés à Nazir

Le Naziréat était une pratique existante avant Moïse

Le Naziréat est réglementé par Nombres 6 :1-21 :

5. Traits caractéristiques du Naziréat:

1) Le Nazir s’abstiendra de vin et de boisson enivrante;