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Les nappes fossiles profondes : Il s'agit notamment des nappes du


continental intercalaire. C'est un immense aquifère multicouche, avec une
nappe phréatique saturant les terrains du faciès de Farak et une nappe
sous pression dans ceux du faciès du Tégama.

? La nappe des grés de Farak : C'est une nappe à plusieurs niveaux
aquifères constitués par des intercalaires finement gréseuses dans une
masse argilo-siliceuse saturée d'eau. Les variations latérales de faciès font
d'elle, une nappe complexe avec des côtes piézométriques bien diversifiés
(les puits ne captent pas le même niveau perméable) et sa productivité est
dans la majorité des cas médiocre (les aquifères captés par puits).

? La nappe des grés du Tégama : C'est une nappe captée par des forages
qui ont de crépine entre 140 et 230 m de profondeur.

Les eaux de cette nappe profonde, présentent des bonnes caractéristiques


physicochimiques. Cependant, un dépassement de teneur en nitrate et en
fer par rapport aux normes de potabilité des eaux de consommation
admises par l'OMS (normes en vigueur au Niger), a été observé sur
certains ouvrages : Adjékoria, Guidan Moussa Koundou et Sodani.

Les eaux de surface :

Elles sont essentiellement constituées par des mares saisonnières


(carrières et petites dépressions) qui s'assèchent 2 à 4 mois après la saison
des pluies, et des koris (cours d'eau temporaires). Plus d'une trentaine de
mares d'importance variable ont été identifiées dans les communes de Birni
Lallé et Adjékoria (diagnostic des PDC). Ces eaux de qualité mauvaise
pour la consommation humaine sont utilisées pour l'abreuvement du bétail,
la construction des habitations, les cultures maraichères et dans certains
cas pour la consommation humaine compte tenu du faible taux de
couverture des besoins en eau dans la plupart des villages des deux
communes.

· Ressources végétales

Très éparses et dégradées, les formations forestières des sites du PDSA


sont des steppes peu arborées, arbustives et herbeuses présentant une
succession de bandes nues et de bandes plus ou moins boisées. De façon
générale, la physionomie et la composition de la végétation sont le reflet
des conditions pédologiques et climatiques de la zone sahélienne et
sahélo-
saharienne. En effet, le potentiel ligneux et herbacé dans la zone
d'intervention du PDSA, varie en fonction des types de sols, et est ainsi
marqué par une grande hétérogénéité. C'est ainsi qu'on rencontre sur les
sols dunaires une végétation correspondant à une steppe herbeuse ou peu
arborée. Sur les dunes à larges ondulations, on rencontre une steppe
arbustive à peuplement de Faidherbia albida tandis que sur les sols
ferrugineux s'identifient les steppes herbeuses. Parmi, les espèces
ligneuses rencontrées dans ces formations, on note
essentiellement : Faidherbia albida, Acacia senegal, Acacia raddiana,
Balanites aegyptiaca, Ziziphus mauritiana, Boscia senegalensis, Maerua
crassifolia, Sclerocaria birrea, Bauhina rufescens, Guera senegalensis,
Combretum glutinosum, Pilostigma reticulatum et Calotropis procera. Cette
dernière espèce joue un rôle essentiel dans la fermeture des toitures des
maisons et dans la constitution des supports des greniers

La couverture herbacée est caractérisée principalement de : Panicum


turgidum, Cenchrus biflorus, Aristida mutabilis, Andropogon
gayanus et eragrostis tremula

Cependant, force est de constater que ces maigres ressources végétales


(ligneuse et herbacées) sont soumises à une dégradation progressive, sous
l'effet conjugué des coupes abusives, du surpâturage, de la progression
des activités agricoles et des effets du changement climatique, au point où
elles ont perdu une grande partie de leur potentiel végétal. Ce qui est à l'
origine de l'accentuation des phénomènes d'érosion éolienne et hydrique
avec comme corolaire une baisse continuelle des productions agricoles et
pastorales. Conséquence, les populations deviennent de plus en plus
vulnérables aux effets qui en sont induits.

· Ressources fauniques

La faune a complètement disparu dans la zone d'intervention du PDSA. Cet


état de fait est essentiellement du aux sécheresses récurrentes et au
braconnage. Toutefois, selon les informations recueillies auprès des
populations locales, les seules espèces qu'on rencontre rarement, sont les
lièvres (Lepus capensis), les écureuils (Xerus erythropus), des reptiles
(serpents, varans, caméléons et lézards) et des oiseaux (canard d'eau,
hérons gardes boeuf).

5.1.2 Milieu humain

· Population

Selon les données statistiques de l'INS de 2008, la population des


communes d'intervention du PDSA, notamment la commune de Birni Lallé
et celle d'Adjékoria, est estimée à 73.979 habitants, dont 37.124 hommes
(50,18%) et 36.855 femmes (49,81%). Les jeunes représentent plus de
60% des effectifs des populations.

Les ethnies qui composent la population des communes d'intervention du


PDSA sont principalement les Touaregs, les Haoussas et les Peulhs. Le
haoussa est la langue la plus parlée dans ces communes (Birni Lallé et
Adjékoria). Toutes ces ethnies vivent en parfaite harmonie et entretiennent
des bonnes relations d'entraide et de solidarité.

Les principales caractéristiques de la population de ces communes


d'intervention du PDSA (Birni Lallé et Adjékoria), sont :

- une population essentiellement rurale (95%) ayant pour principales


activités l'agriculture et l'élevage ;

- plus de 60% de la population active est jeune à l'instar de l'ensemble du


département de Dakoro ;

- une concentration très marquée de la population dans les chefs lieux des
communes ;

- l'exode rural est fortement pratiqué par les bras valides dans les
communes de Birnin Lallé et Adjékoria.

· Activités socioéconomiques

L'agriculture et l'élevage constituent les principales activités socio-


économiques des populations des communes d'intervention du
PDSA/Dakoro. Néanmoins, on note un dynamisme de certaines activités
telles que : le commerce et l'artisanat, qui contribuent de façon significative
à l'économie des populations concernées par le PDSA, malgré le caractère
informel et le manque d'organisation de ces secteurs.

· Agriculture

L'agriculture est considérée à juste titre comme la première activité socio-


économique des populations des communes d'Adjékoria et Birni Lallé (zone
d'intervention du PDSA/Dakoro) et occupe plus de 90% de la population
active. Cette agriculture est largement dominée par des cultures céréalières
et légumineuses sous pluie (mil, sorgho, arachide et niébé) et quelques
cultures de rente (gombo, sésame et oseille) pratiquées pour la plupart des
cas par des femmes aux abords des villages et campements. Le type de
cultures dominant dans la zone du PDSA est l'association. En effet, on note
des associations mil-niébé-sorgho, mil-niébé et mil-sorgho. Le système
cultural est largement dominé par la persistance des pratiques
traditionnelles. Cette activité agricole pratiquée de façon traditionnelle sur
l'ensemble des communes d'intervention du PDSA, se fait avec un outillage
rudimentaire pendant la saison pluvieuse. C'est une'agriculture pluviale de
type extensif, du fait de la nature des sols et des moyens dont disposent les
agriculteurs.

Selon les informations reçues des populations locales, les champs sont
essentiellement acquis par héritage. Mais d'autres modes d'acquisition
existent, notamment l'achat et le don.

Néanmoins, l'agriculture de façon générale dans le département de Dakoro,


se heurte ces derniers temps à d'énormes contraintes qui sont entre
autres :

" l'insuffisance des pluies et leur mauvaise répartition dans le temps et


l'espace (aléas climatiques) ;

" le faible niveau de modernisation de l'agriculture ;

" l'appauvrissement des terres de cultures dü au manque d'apports en


matières organiques et minérales ;

" la dégradation continue de l'environnement physique ;

" l'insuffisance des terres de cultures suite à la croissance démographique,


avec comme conséquence la surexploitation des sols ;

" l'insuffisance des ressources humaines, matérielles et financières ;

" la persistance des ennemis de cultures.

· Elevage

Le département de Dakoro est reconnu comme une zone à vocation


pastorale en raison des conditions agro-climatiques favorables aux
pâturages et la tradition pastorale de la majorité de la population.
Globalement, dans le département de Dakoro, le bétail est composé des
bovins, ovins, caprins, asins, camelins et équins. En rapport avec la
mobilité des hommes et des troupeaux, on distingue trois grands systèmes
d'élevage dans le département de Dakoro :

· le système nomade : Il est pratiqué par les éleveurs peulhs et touaregs.


C'est un mode d'élevage exclusivement extensif fondé sur l'exploitation des
pâturages naturels de la zone pastorale et des migrations transitoires vers
le sud ;
· le système transhumant dans lequel les éleveurs maintiennent leurs
animaux à proximité d'un point d'attache (village ou point d'eau pastoral)
pendant une partie de l'année et déplacent tout ou une partie des
troupeaux pour profiter des meilleures conditions d'affouragement ;

· le système sédentaire. Il est le système dans lequel les animaux sont


gardés à proximité des villages toute l'année. Ce système suppose que les
zones de pâture sont accessibles à proximité et/ou que des résidus
agricoles ou des sous-produits soient disponibles en quantité suffisante
pour compléter la ration des animaux en saison sèche.

Dans la zone d'intervention du PDSA, il existe des aires et couloirs


pastoraux délimités par la Commission Foncière Départementale
(COFODep). Cependant on assiste aujourd'hui à un amenuisement de plus
de plus grand de ces espaces en raison de l'extension des champs de
culture. En outre, pour l'abreuvement des animaux dans le département de
Dakoro, deux types de points d'eaux sont utilisés :

- les eaux de surface (mares) largement tributaires de la pluviométrie ;

- et les nappes souterraines exploitées par des puisards.

L'élevage constitue une source importante de devises pour l'économie


locale et régionale à travers les revenus qu'il génère pour les populations,
grace à la vente du bétail sur pied, le lait et le beurre. Le secteur de
l'élevage est donc vital pour tout le département de Dakoro et l'on peut
relever des aspects très favorables à son développement, à savoir :

- l'existence d'une zone pastorale qui mérite d'être préservée et aménagée


pour permettre au système traditionnellement pratiqué de se développer ;

- l'existence des mares qui méritent d'être aménager pour permettre


l'abreuvement du bétail ;

- la forte intégration de l'agriculture à l'élevage dans les zones


agropastorale et agricoles, permet une bonne mise en valeur des mares ;

- l'existence des couloirs de passage, permet une meilleure mise en valeur


des mares.

Malgré les avantages et les perspectives qu'offre l'élevage, il est cependant


confronté à des problèmes qui constituent les goulots d'étranglement de
son développement, parmi lesquelles on peut citer, entre autres :

- la dégradation des aires de pâturage ;


- le déficit quasi-chronique du potentiel fourrager ;

- le manque des actions d'aménagements des mares, accentue le problème


d'abreuvement du bétail ;

- l'insuffisance des produits zootechniques et vétérinaires nécessaires à la


santé animale ;

- la fréquence des épizooties entraîne une mortalité non négligeable du


bétail. En effet, les

principales maladies dont souffrent le bétail dans le département de


Dakoro, sont : la

fièvre aphteuse chez les bovins, la clavelée et la pasteurellose chez les


ovins et les caprins.

5.2 Présentation du Projet PDSA/BA

5.2.1 Objectifs

> Objectif global : La vulnérabilité de la population dans la zone


d'intervention du projet est réduite.

> Objectifs spécifiques : Les conditions de vie et la situation alimentaire


des populations de la zone d'intervention sont améliorées

5.2.2 Résultats attendus

- La Production et les revenus agricoles sont améliorés

- La Production pastorale et les revenus pastoraux sont augmentés

- L'accessibilité aux vivres est améliorée

- Les OCB sont renforcées et sont plus efficaces

- Les capacités d'interventions des autorités communales sont renforcées


et un partenariat pour le développement et la sécurité alimentaire est
élaboré entre les communes et le projet

- L'appui aux thématiques transversales.

5.2.3 Description des composantes


Le PDSA est essentiellement constitué de deux (2) composantes : la
composante technique et la composante gestion du projet.

La composante technique comprend trois (3) volets tels que définis dans le
DTF qui sont :

> Volet production agricole et pastorale : les activités qui le composent sont :

- Mise en place des boutiques d'intrants agricoles et zootechniques : il


s'agit de la construction des magasins et, de la formation des comités de
gestion et de la mise en place des fonds de roulement. Au total 7 grappes
seront concernées en raison de 1 par grappe.

Cette action permettra de rendre disponibles les intrants agricoles et


zootechniques dans la zone d'intervention du projet.

- Sensibilisation/appui-conseil/formation des producteurs : cette action


se traduit par une vulgarisation participative des innovations à travers la
création des Champs-

Ecoles-paysans (CEP)4. Cette action constitue la base de réussite et de


pérennisation de certaines activités telles que : utilisation efficiente
d'engrais chimique, des semences améliorées, des produits
phytosanitaires, de la culture attelée, etc.).

- Augmentation des surfaces cultivables : cette action vise la


récupération des terres dégradées pour des fins agricoles par la réalisation
des ouvrages CES/DRS (Zai, demilune, banquettes, fixation des dunes) et
la plantation des espèces forestières

- Maitrise du potentiel irrigable : elle consiste à l'aménagement et la mise


en valeur des 6 mares afin de supplémenter la production hivernale ;

- Amélioration de la disponibilité de l'alimentation du bétail : les


principales activités sont

Aménagement des aires de pâturages qui consiste à la caractérisation et


au traitement mécanique (ouvrage CES/DRS ou labour) et biologique
(ensemencement des herbacées et plantation des ligneux fourragers) ;
Matérialisation des couloirs de passage et aires de pâturages : il s'agit de la
délimitation consensuelle et mise en place de balises afin de sécuriser les
espaces pastoraux en synergie avec les autres intervenants en partenariat
avec la COFODEP.

- Amélioration de la conduite de l'élevage : essentiellement composée


des activités de vulgarisation et de renforcement des capacités des
agropasteurs. Il s'agit notamment de la promotion des hangars modèles de
conservation des résidus de récolte et des pailles, de la formation des
producteurs en technique de fabrication des pierres à lécher et en
technique de rationnement alimentaire ;

> Organisation de gestion des centres de services, AGR et partenariat micro-


finance :

- Crédit charrettes : cette activité permet de valoriser la fumure organique


en vue de renforcer la fertilité des sols et de permettre l'augmentation des
revenus des ménages les plus vulnérables (C et D). L'acquisition des
charrettes se fait sous forme de prêt remboursable sur 2 ans. Les fonds
destinés à cette activité sont placés dans une IMF (après signature d'un
contrat de prestation ou d'un accord de partenariat avec le projet) qui se
charge de l'octroi et du recouvrement des crédits.
4
 Un CEP est organisé autour d'un groupe structuré et composé de 20 à 30
stagiaires (producteurs) qui se rencontrent régulièrement (au moins une
fois par semaine) au cours d'une saison culturale sur un terrain
d'application communautaire pour apprendre à résoudre les problèmes
relatifs a la gestion de leur milieu et leurs exploitations suivant un
programme préalablement établi par eux-mêmes avec l'appui d'un
facilitateur.

Il est à noter que les bénéficiaires sont parties prenantes dans le choix du
matériel et la sélection du fournisseur

- Crédits charrues a traction asine : elle vise à doter les producteurs


(notamment les ménages les plus vulnérables) en charrues asines et à les
former sur leur utilisation pour leur permettre de valoriser leur superficie et
au delà augmenter la production agricole. Les modalités d'acquisition sont
identiques à celles des charrettes.

- Augmentation des revenus agricoles : cette action est caractérisée par


la pratique du warrantage et du crédit de campagne ;

- Augmentation des revenus liés a l'élevage : il s'agit essentielle des


activités d'embouche bovine et ovine sous forme de crédit AGR à l'endroit
des groupements féminins et d'appui à l'élevage de reproduction et/ou de
reconstitution du cheptel. Cette dernière est appelée « habanaye» et
consiste à distribuer des chèvres à un certain nombre de femmes (2
chèvres par exemple par femme) qui les élèvent pendant deux (2) ans et
restituent les génisses à d'autres femmes en gardant la descendance ;

- Création des banques céréalières (BC) : il s'agit de la construction et


l'approvisionnement (50% pris en charge par le projet et 50 autres% par les
bénéficiaires) des 42 BC.

> Renforcement des capacités des OCB (organisations communautaires de


base) et des communes

- Mise en place d'un système d'alerte précoce (SAP) : cette activité


appui les efforts du Comité Départemental d'Alerte Précoce dans la collecte
et la circulation des informations relatives particulièrement à l'évolution de
la situation alimentaire ;

- Mise en place d'un stock tampon intercommunal : c'est une mesure de


prévention contre les crises alimentaires majeures pouvant dépasser les
capacités de réaction des BC. Il est mis en place pour favoriser la mise en
réseau des BC ; ce qui requiert une synergie entre le projet et les autres
intervenants dans la ZIP

- Encadrement et formation des OCB : il s'agit des renforcements des


capacités organisationnelles (élaboration des statuts et règlements
intérieurs, reconnaissance administrative et juridique) et techniques (base
associative, management des OCB,

élaboration de microprojets, gestion des crédits, etc.) des OCB après leur
recensement et l'évaluation

- Renforcement des capacités des élus locaux et services


municipaux : il s'agit des formations en maitrise d'ouvrage, en techniques
de négociation et de montage des microprojets et sur beaucoup d'autres
thématiques qui cadrent avec les objectifs du projet ;

- Appui a la réalisation des PDC : il s'agit d'un appui technique et


financier dans l'élaboration des plans de développement communaux qui
constitue l'outil essentiel de planification des communes constituant la ZIP ;

- Mise en place d'un fonds d'appui aux initiatives


communautaires : c'est un fonds utilisés pour le financement des actions
directes au bénéfices des institutions municipales, des initiatives
communautaires, les services sociaux de base (sante, éducation,
hydraulique), la gestion des ressources naturelles et des investissements
productifs visant la lutte contre la pauvreté et l'amélioration de la sécurité
alimentaire des ménages. Deux (2) commissions ont été créées pour
réglementer son utilisation. Tl s'agit de la commission communale d'analyse
des microprojets et de la commission chargée du suivi/évaluation des
microprojets financées.

Il est important de mentionner qu'un volet « thématiques transversales »


a  étécréé suite aux recommandations du COPipour s'occuper de
l'élaboration et la mise

en oeuvre des stratégies visant l'intégration des thèmes transversaux


définis dans le DTF (Environnement et GRN, Alphabétisation,
Démographie et Lutte contre le VIH SIDA). A l'heure actuelle, le projet
dispose seulement de deux (2) volets qui sont les 2 premiers compte
tenu des contingences techniques et opérationnelles.

La composante gestion du projet comprend elle aussi :

- Une coordination chargée du management technique et organisationnelle


du projet

- Un volet administratif et financier chargé de la gestion des ressources


humaines (en

lien avec le gestionnaire des ressources humaines de la CADEV Niger) et


financières

du projet.

5.2.4 Ancrage institutionnel et cadre organisationnel du projet

> Ancrage institutionnel

Le PDSA/BA est le fruit de la coopération entre la CADEV Niger et Caritas


International Belgique (C.i.be) qui constitue avec le Fonds Belge de Survie
(FBS) les principaux bailleurs de fonds.

CADEV Maradi assure la tutelle du projet et assume, de ce fait, la


responsabilité juridique et institutionnelle.

> Cadre organisationnel

Le cadre organisationnel du PDSA/BA tel que défini par le DTF comprend :

- un dispositif de mise en oeuvre technique et opérationnelle composé de :

? Une coordination (coordinateur national et conseiller technique expatrié)


qui a pour taches essentielles : la planification, l'organisation et le
suivi/évaluation des activités du projet conformément aux stratégies
définies dans le DTF ; la capitalisation des expériences du projet (outils
méthodologiques, stratégiques et techniques) ; le recrutement et la
contractualisation avec les prestataires (en lien avec la CADEV Maradi) sur
les activités qui y sont assujetties, ; l'élaboration, la négociation et le suivi
des contrats et conventions de partenariat avec les institutions municipales,
projets et ONG locaux, la gestion des ressources humaines et financières
du projet en relation avec les responsables du volet administratif et
financier ;

· Un volet administratif et financier avec pour attributions la gestion


administrative (GRH) et comptable en lien avec le DRH de la coordination
nationale de la CADEV ;

· Trois (3) Volets techniques (volet production agricole et animale, volet


renforcement des capacités des OCB, volet organisation de la gestion des
centres de services (stockage, Banques céréalières, Banques d'intrants
agricoles et zootechnique), AGR et partenariat micro-finance) : chaque
responsable de volet (RV) a comme taches, chacun en ce qui concerne son
domaine, l'élaboration d'un programme d'activités et un chronogramme, la
définition des objectifs des animateurs et des résultats attendus (en lien
avec les animateurs), la conception et la définition des projets émanant de
la population et des différents groupes partenaires du projet. ;

· Encadrement rapproché composé de deux (2) agents de vulgarisation


(AV) soit un par commune. Ce dispositif a été revu lors d'une réunion du
COPI.

· Personnel d'appui composé d'une secrétaire caissière, d'un planton et de


deux (2) gardiens avec des taches qui leur sont dévolues.

5.2.5 Coût du projet

Le coüt total du projet s'élève à 2 .801.756, 28


euros soit 1.837.868.066,9916FCFA pour une durée de six(6) ans

CHAPITRE VI : RESULTATS

6.1 Enjeux liés au projet

Les enjeux liés au projet sont d'ordre environnemental et social

> Enjeux environnementaux : il s'agit entre autres de :


- Pressions anthropiques et désertification : la ZIP, de part sa particularité
(zone agropastorale), subie d'énormes pressions agricoles et pastorales
caractérisées par une surcharge foncière (mise en culture de presque la
totalité des terres y compris celles qui sont marginales) et pastorale
(inadéquation entre, d'une part, les espaces pastoraux et le cheptel et
d'autre part, la quantité de matière sèche produite et le nombre d'UBT
présent). Une autre pression non moins importante est l'exploitation
abusive du bois pour la satisfaction des besoins énergétiques sans cesse
croissants des certaines agglomérations et autres gros villages pour
certaines usages domestiques (toiture des maisons en banco et cases,
clôtures, . .).Les effets induits de ces différentes pressions couplées à ceux
des sécheresses récurrentes hypothèquent la durabilité des systèmes des
productions agricole, sylvicole et pastorale. Cela se traduit par une
dégradation quasi-généralisée des terres agricoles et pastorales (photos ci-
dessous).

Photo 1 : ensablement des terres de cultures Cliché : L. Soumaila & Philipe


Laouali (2011)

Photo 2 : plaque de glacis inculte sur terres agricoles Cliché : L. Soumaila &


Philipe Laouali (2011)
Photo 3 : aire de pâturage dégradée et menacée par l'ensablement et la
déflation Cliché : L. Soumaila & Philipe Laouali (2011)

- Changements climatiques et Biodiversité : la dégradation et/ou


l'amenuisement du couvert végétal tant ligneux qu'herbacé dans la ZIP
ainsi que la baisse des isohyètes ont eu pour conséquences
l'appauvrissement de la diversité biologique. Ceci se traduit par une
disparition progressive de certaines espèces ligneuses et herbacées
(Piliostigma reticulatum, Combretum sp, Schoenefeldia gracilis, Aristida
longepedonculata, etc.) et l'apparition de certaines espèces dites
pionnières et/ou envahissantes (Acacia raddiana, Calotropis procera,
Pergularia tomentosa, Sida cordifolia, etc.) le plus souvent en peuplement
mono-spécifique.

- Pollution et gestion des déchets : la promotion de l'utilisation des engrais


chimiques et produits phytosanitaires à travers les BIAZ constitue une
source de pollution de l'air, des eaux et des sols.

Les emballages et les déchets ménagers constituent aussi une source


d'altération de la qualité du cadre de vie des populations de la ZIP

> Enjeux sociaux :

- Pauvreté : les sécheresses récurrentes et la désertification ont entrainée,


à l'échelle de la ZIP, une paupérisation des producteurs consécutive à une
baisse de la productivité des terres et une faiblesse des rendements
agricoles. Selon l'étude de référence (2009) conduite par l'équipe du
PDSA/BA avec la collaboration du CESAO-PRN Maradi, et sur la base de
la SCVM, 45% des ménages sont très vulnérables et 13% extrêmement
vulnérables.

- Insécurité alimentaire : Selon l'enquête sur la conjoncture et la


vulnérabilité alimentaire des ménages (2006), l'insécurité alimentaire
apparait comme une situation dans laquelle les populations n'ont pas accès
a une quantité suffisante d'aliments sains et nutritifs pour satisfaire leurs
besoins alimentaire. La ZIP est une zone chroniquement déficitaire au point
de vue alimentaire avec parfois des graves catastrophes humanitaires
entrainant d'énormes pertes du cheptel (25 a 50%) et une malnutrition
chronique surtout chez les enfants de moins de 5 ans.

6.2 Bilan des impacts du projet 6.2.1 Sur le milieu Biophysique

a) Impacts sur les sols

> Impacts positifs

- Les techniques individuelles et communautaires de récupération des


terres, les plantations agro-forestières, le défrichement amélioré et les
pratiques de régénération naturelles, initiées par le PDSA ont contribué à la
protection des sols contre les effets de l'érosion éolienne et hydrique,

- La vulgarisation des techniques de conservation de fertilité, les crédits


charrettes et
charrues ont contribué à l'amélioration de la fertilité et de l'état structurelle
des sols.

Photo 4 :Demi-lunes sylvo-pastorales

Cliché : P. Laouali & S. Laouali

Photo 5: Zai dans les champs individuels Cliché : H. Souleymane & S. Laouali

> Impacts négatifs
- l'utilisation abusive d'engrais chimiques contribue à modifier la
composition chimique du sol (salinité)

- la mauvaise utilisation des pesticides constitue une source de pollution du


sol (rémanence des organochlorés) ;

- la mauvaise utilisation des charrues contribue à accentuer les effets de


l'érosion hydrique et éolienne (labour dans le sens de la pente favorise le
ravinement)

b) Impacts sur la qualité de l'air

> Impacts positifs

Les différentes plantations d'espèces ligneuses constituent un puits de


carbone à travers la séquestration biologique du CO2. Ce qui peut
contribuer significativement à l'amélioration de la qualité de l'air et à
l'atténuation des effets des changements climatiques dans la ZIP.

Par ailleurs, le compostage permet de réduire le dégagement de certains


gaz (méthane) issus de la décomposition des matières organiques (fumiers
et ordures ménagères)

> Impacts négatifs

La mauvaise utilisation des produits phytosanitaires et /ou l'utilisation des


produits non certifiées dans l'espace UEMOA, engrais chimiques constitue
une source d'altération de la qualité de l'air liée à la libération de certaines
substances chimiques.

c) Impacts sur Les ressources en eau

> Impacts positifs

- Les techniques individuelles et communautaires de récupération des


terres, en limitant

le ruissellement et en favorisant l'infiltration, ont contribué à la recharge des


nappes ;

- Ces techniques initiées par le PDSA/BA ont permis aussi de limiter


l'envasement des

mares
- Les plantions autours des puits réhabilités ont contribué à lutter contre
l'ensablement des points d'eau.

> Impacts négatifs

La mauvaise utilisation et/ou l'utilisation des engrais chimiques et produits


phytosanitaires non adaptés ont induit une pollution des plans d'eau par
eutrophisation et autres formes de pollution chimique.

d) Impacts sur la flore et la faune

> Impacts positifs

- Les différents types de plantations (plantations de renforcement des


ouvrages CES/DRS, de fixation des dunes et berges des ravins, d'ombrage
et de protection des infrastructures), l'ensemencement des herbacées et la
vulgarisation des techniques de régénération naturelle assistée et le
défrichement amélioré par le PDSA/BA ont

contribué significativement à l'amélioration de la biodiversité et


l'augmentation de la couverture végétale de la ZIP.

- Le développement du couvert végétal dans la ZIP du PDSA/BA a


constitué un facteur d'amélioration de l'habitat et a favorisé, de ce fait, le
retour de la faune.

Photo 6: plantation d'Acacia senegal à but sylvo-pastorale

Cliché: P. Laouali & S. Laouali

> Impacts négatifs

La mauvaise utilisation et/ou l'utilisation des engrais chimiques non adaptés


et produits phytosanitaires non certifiées contribue à accentuer la
disparition de certaines espèces végétales (notamment la microflore) et à
favoriser l'apparition d'autres de moindre valeur pour les humains et les
animaux

6.2.2 Sur le milieu humain

a) Impacts sur le cadre économique

> Impacts positifs

- Sur le plan macroéconomique, le projet a contribué, à travers les marchés


publics (construction des classes, BC et BIAZ, la réhabilitation des puits,
l'achat des équipements ruraux et petits matériels agricoles par le
PDSA/BA), à la création d'emploi et à l'émergence économique des
fournisseurs locaux, tacherons et petits entrepreneurs au plan
départemental et régional ;

- Sur le plan microéconomique, le projet a contribué à la création d'emploi


et à l'augmentation des revenus des ménages surtout les plus vulnérables
(C et D), à travers les opérations des crédits (charrettes, charrues, AGR,
Warrantage), la production des plants, les activités de récupération des
terres communautaires

(CES/DRS, labour et ensemencement des aires de pâturage) sous forme


de « cash for work ". Par conséquent, le projet a contribué à la sécurité
alimentaire des ménages à travers les BC, BIAZ, CEP, « jardins de case " à
base de Moringa oleifera. Ce qui a constitué un gage d'un développement
économique local durable.

b) Impacts sur la santé des populations

> Impacts positifs

> La réhabilitation des puits et l'aménagement des abords immédiats


(construction des murets et planchers) ainsi que les plantations de
protection contre l'ensablement et autres déchets, ont contribué à la lutte
contre les maladies diarrhéiques liées à l'eau ;

> Les actions de sensibilisation sur le planning familial (à travers « l'école


des maris 5") et la lutte contre le VIH/SIDA par le PDSA/BA, vont contribuer
significativement à l'amélioration de la santé sexuelle et reproductive de
populations vivantes dans la ZIP.

> Impacts négatifs

La mauvaise manipulation des produits phytosanitaires et des engrais


chimique ainsi que l'utilisation des emballages pour usage domestique
constitue une source potentielle de contamination des eaux. Aussi
l'accumulation des produits dans la chaine trophique constitue une menace
pour la santé humaine et animale

C) Impacts sur les aspects culturels

> Impacts positifs

- La construction et l'équipement des classes ont contribué à rehausser le


taux de scolarisation dans la ZIP du PDSA/BA,

- Le regroupement des villages de la ZIP en grappes, la formation des


producteurs à travers les CEP, le Habanayé, la mise en place du stock
intercommunal, l'alphabétisation des comités de gestion des OCB par le
PDSA/BA, vont contribuer au renforcement des liens de solidarité et
d'entraide, de l'esprit de partenariat et a la lutte contre l'analphabétisme.

> Impacts négatifs

Le non prise en compte de la participation du public dans la mise en oeuvre


des activités notamment l'aménagement et la gestion des ressources
naturelles constitue une source des conflits entre les différents utilisateurs.

d) Impacts sur les conditions d'hygiène et d'assainissement

> Impacts positifs

- la réhabilitation des puits et l'aménagement des abords immédiats


(construction des murets et planchers) ainsi que les plantations de
protection contre l'ensablement et autres déchets, ont beaucoup contribué
à l'amélioration des conditions d'hygiène

- l'utilisation des ordures ménagères, des fumiers et autres débris végétaux


(tige des céréales et glumes) dans la fabrication du compost vont
significativement contribuer à l'amélioration du cadre de vie des populations
de la ZIP.

> Impacts négatifs

La mauvaise gestion des emballages et contenants des produits


phytosanitaires et engrais constitue une source d'altération du cadre de vie.

6.3 Risques liés au projet

Les facteurs des risques environnementaux et sociaux liés au projet sont


entre autres :
- l'achat et la vente des produits phytosanitaires non certifiés par la
commission nationale d'homologation et dans l'espace UEMOA par les
BIAZ peut entrainer une dégradation de la diversité biologique et de l'état
sanitaire des populations, notamment les enfants (maladies respiratoires,
intoxication, ...) ;

- l'achat et la vente des engrais chimiques non adaptés aux conditions


pédoclimatiques de la ZIP ainsi que leur mauvaise utilisation (cas des
engrais adaptés) sont susceptibles d'engendrer une modification sensible
du PH du sol (salinité) ;

- La mauvaise gestion des emballages des produits phytosanitaires et


engrais chimiques peut constituer une source de contamination et de
pollution ;

- la mauvaise utilisation des charrues contribue à favoriser ou accentuer


l'érosion hydrique (labour dans le sens de la pente) et éolienne (labour
superficiel sur des sols à structure particulaire) ;

- La divergence des approches entre le PDSA/BA et les autres intervenants


dans la ZIP peut contribuer à annihiler la réussite de certaines stratégies
développées, notamment celles relatives au BC, BIAZ, Crédit.

CHAPITRE VII : DISCUSSIONS


7.1 Analyse de la conformité environnementale des actions du PDSA/BA

Le PDSA/BA est un projet de sécurité alimentaire qui n'a pas fait l'objet ,
d'étude d'impacts sur l'environnement, d'où l'absence d'un plan de gestion
environnementale et sociale (PGES) pouvant permettre au projet de
prendre en compte les aspects environnementaux lors de la mise en
oeuvre des activités malgré l'existence des actions de plantations
contenues dans le résultat 6 du DTF.

Ainsi, l'analyse de la conformité environnementale du PDSA/BA ne peut


donc se baser que sur le cadre juridique national (lois et normes) et
internationale (conventions et protocoles signés et ratifiés par le Niger).

7.1.1 Conformité avec le cadre juridique national

Tableau 1: Eléments de conformité avec le cadre juridique national

Cadre juridique national Résumé Conformité du PDSA/BA


(réglementaire/normatif)
Loi N°98-056 du 29 Art.7 et 8 : La protection des Conforme : le DTF du projet a
espaces naturels et des prévu des actions de
décembre 1998 portant loi paysages, la préservation des récupération des terres et de
cadre relative à la gestion de espèces animales et végétales, fixation des dunes ainsi que des
l'Environnement le maintien des équilibres plantations agrosylvopastorales
biologiques auxquels ils (résultats 1,2 et 6) dans le but de
participent, la protection des protéger les terres agricoles et
ressources naturelles et d'une pastorales contre les effets de
manière l'érosion hydrique et éolienne et
d'augmenter leur productivité.
générale de l'Environnement
sont considérés comme des
actions d'intérêt général
favorables à un développement
durable.

La protection et la mise en
valeur de

l'Environnement font partie


intégrante de la
Stratégie Nationale de
Développement. Les
plans, programmes, projets et
activités

publiques ou privées de
développement prennent en
compte les exigences de
protection et de conservation de
l'Environnement.
Art. 9 : Les institutions Conforme : le projet a prévu,
publiques et privées sont dans le résultat 6, la
tenues, dans le cadre de leurs sensibilisation des leaders
actions de sensibiliser les d'opinion locaux (autorités
populations aux problèmes de coutumières, élus locaux, OCB).
l'Environnement. A cet effet,
elles assurent une meilleure
information des citoyens en vue
de leur participation à la gestion
de l'Environnement.
Art. 31 : Les activités, projets et Non conforme : le projet n'a pas
programmes de fait l'objet d'une
développement de étude d'impact sur
développement qui, par l'environnement avant sa mise
en oeuvre. Par conséquent, le
l'importance de leurs projet ne dispose pas
dimensions ou leurs
incidences sur les milieux
naturel et humain
peuvent porter atteinte à ces de certificat de conformité
derniers sont soumis environnementale
à une autorisation préalable du (Autorisation du Ministère en
Ministre chargé de charge de
l'Environnement.
l'environnement).
Cette autorisation est accordée
sur la base d'une
appréciation des conséquences
des activités, du
projet ou du programme mises à
jour par une
Etude d'Impact sur
l'Environnement élaborée par le
promoteur et agréée par le
Ministère chargé de
l'Environnement.
Art. 42 : Toute utilisation de Non conforme : les
l'eau, création, réhabilitations des puits ainsi
que l'utilisation de l'eau pour les
modification et utilisation constructions des
d'ouvrages classes, BC et BIAZ n'ont pas
hydrauliques doivent être fait l'objet
conçues dans le cadre
du bassin hydrologique et
hydrogéologique afin
de causer le minimum de d'évaluation d'impact
perturbation au cycle environnemental simplifiée.
hydrologique à la quantité et à
la qualité des eaux.
Art. 73 et 55 : Sont interdits
l'importation, la
fabrication, le conditionnement Conforme : les commandes des
ou le produits
reconditionnement, le stockage, phytosanitaires et engrais
l'utilisation ou la chimiques pour
mise sur le marché de tout l'approvisionnement des BIAZ
produit sont faites au
phytopharmaceutique non niveau de la centrale
homologué ou non d'approvisionnement ou
autorisé. Des dérogations auprès des fournisseurs agrées
peuvent être accordées sur autorisation de
aux institutions spécialisées la Direction Régionale du
pour des besoins de Développement
recherche et d'expérimentation. agricole.
Les procédures, informations et
conditions imposées sont
déterminées par voie
réglementaire.
Le Ministre chargé de
l'Agriculture, en

concertation avec les Ministères


concernés établit
la liste des engrais, pesticides et
autres substances
chimiques dont l'utilisation est
autorisée ou

favorisée à des fins agricoles. Il


détermine également les
quantités autorisées et les
modalités d'utilisation
compatibles avec le maintien de
la qualité du sol ou des autres
milieux récepteurs et avec la
préservation de l'équilibre
écologique et de la santé de
l'homme

7.1.2 Conformité avec le cadre juridique international

Tableau 2: Eléments de conformité avec le cadre juridique international

Cadre juridique Résumé Conformité du PDSA/BA


international
(conventions/protocoles)
Convention-cadre des Art. 2 : L'objectif ultime de la Conforme : le projet à travers
nations unies sur les présente Convention et de tous les diverses les plantations
changements cimatiques instruments juridiques connexes agrosylvopastorales
que la Conférence des Parties contribuera à la réduction des
pourrait adopter est de stabiliser, gaz à effet de serre par la
conformément aux dispositions séquestration biologique du
pertinentes de la Convention, les CO2
concentrations de gaz à effet de
serre dans l'atmosphère à un
niveau qui empeche toute
perturbation anthropique
dangereuse du système climatique.

Il conviendra d'atteindre ce niveau


dans un délai suffisant pour que les
écosystèmes puissent S'adapter
naturellement aux changements
climatiques, que la production
alimentaire ne soit pas menacée et
que le développement économique
puisse se poursuivre d.une manière
durable.
- l'article 4, alinéa f, « que les Non conforme, car le
parties signataires PDSA/BA n'a pas fait l'objet
d'étude d'impact préalable.
tiennent compte, dans la mesure du
possible, des considérations liées
aux changements climatiques dans
leurs politiques et actions sociales,
économiques et environnementales
et utilisent des méthodes
appropriées, par exemple des
études d'impacts, formulées et
définies sur le plan national pour
réduire au minimum les effets
préjudiciables à
l'économie, à la santé publique et à
la qualité de l'environnement des
projets ou mesures qu'elles
entreprennent en vue d'atténuer les
changements climatiques ou de s'y
adapter » ;
Convention sur la diversité Art. 6 alinéa b : Intégration, dans Conforme : le projet a travers
biologique toute la mesure possible et comme les plantations
il convient, de la agrosylvopastorales, la
vulgarisation des
conservation et l'utilisation durable
de la diversité biologique dans les foyers améliorés et des
plans, techniques de
défrichement amélioré et
programmes et politiques protection de la
sectoriels ou régénération naturelle
contribue à
intersectoriels pertinent.
l'amélioration de la
biodiversité, à sa
conservation et à son
utilisation durable.
- article 14, « Études d'impact et Non conforme, car le
réduction des PDSA/BA n'a pas fait l'objet
d'étude d'impact préalable.
effets nocifs », précise que : «
Chaque Partie contractante, dans la
mesure du possible et selon qu'il
conviendra :

a) Adopte des procédures


permettant d'exiger l'évaluation
des impacts sur l'environnement
des projets qu'elle a proposés et
qui sont susceptibles de nuire
sensiblement à la diversité
biologique en vue d'éviter et de
réduire au minimum de tels effets,
et, s'il y a lieu, permet au public de
participer à ces procédures.

b) Prend les dispositions voulues


pour qu'il soit düment tenu compte
des effets sur l'environnement de
ses
programmes et politiques
susceptibles de nuire sensiblement
à la diversité biologique » ;
Convention des nations Art.2 alinéa 2 : pour atteindre Conforme : le projet intègre
l'objectif de la dans les résultats
unies sur la lutte contre la 1,2 et 6 les actions de lutte
désertification (CNUD) convention, les projets, contre la
programmes doivent appliquer des
stratégies intégrées à long terme désertification (récupération
axées simultanément, dans les des terres agricoles et
zones touchées, sur l'amélioration pastorales, fixation des
de la productivité des terres ainsi dunes, plantation diverses,
que sur la remise en état, la etc.) en vue d'améliorer la
conservation et une gestion productivité des terres
durable des ressources en terres et agricoles et
en eau, et aboutissant à
l'amélioration des conditions de pastorales et assurer
vie, en particulier au niveau des l'amélioration des conditions
collectivités. de vie des ménages surtout
les plus vulnérables. Aussi, le
projet appuie l'élaboration
des PDC des communes de
sa zone d'intervention.
L'article 10.4 préconise la Non conforme, car le
promotion de nouveaux moyens PDSA/BA ne dispose pas
d'existence et d'amélioration de d'autorisation préalable du
l'environnement Ministre en charge des
questions environnementales.
7.2 Proposition des mesures d'atténuation ou de renforcement

Au vu des points de non conformité et des points faibles, nous proposons :

- la systématisation des EIES (canevas en annexe 4) pour les activités de


la récupération des terres communautaires, aménagement des aires de
pâturages, balisage des couloirs de passage et aires de pâturages,
Habanayé, construction des BIAZ afin de prévenir les éventuelles impacts
environnementaux et sociaux qui en sont induits ;

- la formation des RV sur l'évaluation environnementale et sur les risques et


catastrophes liées aux changements climatiques dans le but de mieux
cerner les problèmes environnementaux majeurs de la ZIP afin de
promouvoir les initiatives visant l'adaptation aux effets des changements
climatiques et de la désertification ;

- la promotion de l'éducation environnementale dans les écoles de la ZIP


afin de susciter chez les élèves une meilleure prise en compte des
questions environnementales dans leurs futures activités
socioprofessionnelles. cette activité peut aussi permettre aux élèves de
sensibiliser leurs parents

7.3 Analyse du cadre organisationnel du projet

La conception organisationnelle est un pilier central de la gestion d'un


projet qu'il s'intéresse au développement rural ou tout autre domaine. Cet
élément est lié à la procédure technique et opérationnelle et à la stratégie
de gestion des ressources humaines du projet. C'est aussi un processus
par lequel la planification des activités et les stratégies de leur mise en
oeuvre sont formulées et exécutées en vue d'atteindre les résultats
attendus du projet.

7.3.1 Procédures techniques et opérationnelles

La procédure technique et opérationnelle telle que définie par le DTF met


en lien un certain nombre d'acteurs internes et externes du projet avec un
panel de stratégies sensées impulser une dynamique au projet. C'est le cas
de :

- la stratégie d'intervention basée sur l'approche participative et la


vulnérabilité des ménages ;

- les stratégies spécifiques relatives à la mise en oeuvre des activités de


mise en place des BC, des BIAZ, des crédits, etc.
Nonobstant ce qui précède, le projet rencontre un certain nombre de
contraintes dans sa mise en oeuvre technique et opérationnelle liées à
plusieurs facteurs dont notamment :

- l'insuffisance du personnel d'encadrement (3 AV) au vu du nombre de


grappes (7avec une vingtaine de villages en moyenne par grappe) et
l'étendue de la zone d'intervention ;

- la systématisation des termes de référence (TDR) pour toute activité


favorise le sous emploie des agents du projet (notamment les AV) et limite
l'émergence des initiatives ;

- la faible capacité opérationnelle des agents du projet notamment les AV


liées à l'insuffisance de renforcement des capacités dans les thématiques
variées en lien avec les activités du projet et la non clarification des cahiers
de charges. Ceci limite la performance des agents dans le processus
d'encadrement des bénéficiaires ;

- la faiblesse du mécanisme de suivi évaluation : l'absence d'un manuel de


suivi/évaluation ne facilite pas une meilleure appréciation des activités et
une capitalisation des expériences du projet ;

- l'absence d'un cadre formelle de partenariat (protocole, convention) entre,


d'une part, le projet et les communautés et d'autre part, le projet et les
services techniques, conseils communaux, ONG et projets. Ceci ne permet
pas de mieux situer les rôles et les responsabilités de chaque acteur et
d'assoir une meilleure base de synergie et de participation dans la mise en
oeuvre des différentes activités.

Pour pallier ces différentes contraintes, nous proposons :

- l'augmentation du nombre d'AV de 3 à 7 pour mieux assurer


l'encadrement de proximité des communautés et le suivi régulier des
activités ;

- le renforcement des capacités de l'équipe technique du projet


(coordinateur, RV et AV) à travers une série des formations sur les
thématiques diverses (notamment le suivi&évaluation, les technique de
communication, la gestion concertée des ressources naturelles, les outils
d'évaluation environnementale, etc.) et les voyages d'échanges ;

- l'élaboration du manuel de suivi & évaluation et/ou d'outils


méthodologiques y relatifs pour mieux capitaliser les données et
expériences du projet ;

- l'utilisation des TDR uniquement dans le cadre des prestations connexes ;


- l'élaboration des cahiers de charges pour les agents techniques du projet
et la

planification itérative comme outil de mise en oeuvre et de gestion des


activités du

projet.

- L'utilisation des conventions ou protocoles d'accord dans le cadre la mise


en oeuvre des activités avec respectivement les OCB et les STD (cf.
canevas en annexe 5)

- l'élaboration du cadre opérationnel du projet (cf. figure 4).

Figure 2: cadre opérationnelle du projet

RV

- Elaboration et mise en oeuvre des stratégies,


- Planification des activités,

- L'élaboration des protocoles et des

conventions partenariat et/ou d'exécution de certaines activités avec les


services techniques, ONG, projet, conseils communaux et population

- Appui conseil aux partenaires

techniques et locaux du projet,


- Rapportage périodique des activités

du projet

- Description des taches des AV en lien avec la coordination

- Renforcement des capacités des AV - Suivi technique

AV

- L'encadrement rapproché des OCB, - Le Renforcement des capacités des


OCB,

- L'animation et la sensibilisation des

OCB

- Suivi régulier des activités

Coordination

- Management du projet (définition

méthodes et outils, gestion

administrative et financière)

- Capitalisation des expériences

- Développement de synergie et partenariat

Population (OCB)

- Identification des activités en lien

avec les AV
- Mise en oeuvre des activités en
partenariat avec le projet

- Suivi et évaluation participatifs des

activités

CADEV Niger

(coordination nationale et

régionale), CiBe - Suivi&évaluation

- Assistance technique

Partenaires du projet
(projets, ONG, IMF, STD,
conseils municipaux, autres
prestataires)

- Partenariat

- Synergie

- Prestations de service

- Encadrement et suivi

technique des populations

7.3.2 Cadre de gestion des ressources humaines

La GRH englobe les questions relatives à la conception des emplois, la


hiérarchisation des structures, la répartition et le classement des tâches,
ainsi que les stratégies appliquées pour motiver le personnel, encourager
l'innovation, gérer le changement, améliorer la productivité et le moral du
personnel, etc.

Le cadre de GRH du PDSA/BA découle du cadre général de la GRH de la


CADEV Niger contenu dans le manuel de procédure administrative,
financière et comptable. Ce qui ne donne pas une marge de manoeuvre
assez significative au projet compte tenu de son envergure et du contexte
(présence de plusieurs projets et ONG dans son lieu de résidence). Or, la
définition d'une politique de GRH propre au projet permet d'assoir une
meilleure base de travail et un épanouissement du personnel au point de
vue professionnelle et sociale (rémunérations et autres avantages).
A cet effet, nous proposons les axes suivants pour contribuer à
l'amélioration de la GRH du projet :

- la conception des emplois : l'élaboration des cahiers charges (mensuels,


trimestriels ou annuels) des agents du projet notamment les RV et les AV
sur la base de la relecture des taches définies dans le DTF permet d'assoir
les bases d'une évaluation participative du personnel ;

- le recrutement : l'augmentation du nombre d'AV, le respect du genre et la


prise en compte du profil par rapport aux expériences, permettent d'assurer
un bon encadrement des producteurs ;

- le renforcement des capacités ; la formation du personnel technique (du


projet surtout des AV) sur diverses thématiques relatives aux objectifs du
projet permet d'accroitre leur performance technique et opérationnelle. Ceci
permettra au projet d'atteindre aisément les résultats qui lui sont assignés ;

- la gestion de performance pour motiver et encourager le personnel à


rechercher l'excellence dans le travail, le projet doit mettre en place un
mécanisme de récompense pécuniaire relatif à l'apport individuel dans la
réalisation de ses objectifs.

- le bien-être du personnel : un cadre de travail favorable contribue au bien-


être du personnel. A cet effet, le projet doit définir et adopter de manière
concertée des mesures qui permettent de concilier vie professionnelle et
vie privée de son personnel.

7.4 Proposition d'un plan d'actions environnementales et sociales

L'élaboration de ce plan a été faite sur la base de la relecture des résultats


attendus du projet afin de mieux respecter la transversalité de l'aspect
environnemental. Les actions proposées vont permettre soit d'atténuer les
impacts négatifs probables des actions du projet en fonction des résultats
attendus comme définis dans le DTF ou soit contribuer au renforcement
des impacts positifs de ces mémes actions. La mise en oeuvre de ces
différentes activités nécessite l'élaboration et la signature des conventions
de partenariat (projet-OCB, projet- conseil municipaux,..), des contrats de
prestation (projet-prestataire de service) et des protocoles d'accord (projet-
services techniques de l'état). La pérennisation de ces activités requiert la
mise en place et la formation des comités de gestion des ressources
naturelles au niveau des villages ou des grappes bénéficiaires.

Les objectifs visés à travers ce plan d'action environnemental sont :


- Faciliter la mise en oeuvre des activités environnementales ciblées par le
DTF et

permettre ainsi une meilleure intégration des dimensions


environnementales ;

- Contribuer à sécuriser les systèmes agro-sylvo-pastoraux de la zone


d'intervention du

projet ;

- Accroitre le capital productif des populations à travers l'augmentation des


surfaces cultivables et l'aménagement des aires de pâturages ;

- Inverser la situation actuelle de dégradation des ressources naturelles à


travers les activités de restauration et de protection des terres ;

- Rendre les populations plus résilientes face aux risques liés aux
changements climatiques par la mise en oeuvre de certaines activités telle
que « le jardin de case» à base de Moringa ssp. et l'ensemencement
du Senna tora (Cassia tora) dans les ouvrage CES/DRS sous forme de
banque alimentaire.

Tableau 3: Plan d'actions environnementales

Action/Résultat Actions environnementales d'accompagnement Acteurs


(DTF)
Résultat 1 : La production et les revenus agricoles sont augmentés
1.1 Amélioration de la fertilité des sols et la disponibilité des intrants agricoles
Mise en place des - Réalisation d'une notice ou évaluation PDSA à travers un
BIAZ et Formation environnementale Consultant en
comités de gestion environnement.
simplifiée
PDSA et services
- Mise en oeuvre des mesures de surveillance techniques
environnementale
PDSA et Direction
ou de mitigation liées aux impacts sociaux négatifs
(cf. plan de surveillance et de gestion départementale de
environnementale et sociale de la notice d'impact l'environnement de
environnementale) ; Dakoro

- Plantation de protection des BIAZ sous forme de PDSA


haie (double
PDSA et Direction
rangées en quinconce) départementale de
l'environnement de
- Formation des producteurs sur la technique de Dakoro
régénération

naturelle assistée ;

- Plantations agro-forestières : Brise-vent ou rideau


abris,

plantation de fertilisation a base des légumineuses,


« embocagement » des champs individuels sous
forme de plantations de lisière ou périmètrales (ou
bouturage a base de Commiphora africana)
associées a 2 lignes croisées en double rangées de
plantation d'espèces forestières ou des plantes
vivaces (Pannicum laetum ou Andropogon
gayanus). Ce qui a
un double avantage de PDSA et Direction
protection des cultures contre
les vents et la divagation des départementale de l'agriculture de Dakoro
animaux et aussi le
renforcement et la
conservation de la fertilité.

- Formation des producteurs


sur les risques de pollution

éventuelle liés à la mauvaise


utilisation de certains intrants
(produits phytosanitaires,
engrais chimiques)
Champ-Ecole-Paysan - Formation des producteurs PDSA, DDE
(CEP) sur la technique de
défrichement

amélioré ;

- Formation des producteurs


sur les techniques agro-
forestières de

conservation de fertilité et de
protection des sols et des
cultures (compostage en tas
reproductible, assolement,
mulching ou paillage, labour
de fin de saison
1.2 Augmentation des superficies cultivables
Récupération des - Identification des terres à PDSA, DDE/LCD, Population, Autorités
terres vocation agricole et communales
caractérisation de
(confection des Consultant indépendant
demi-lunes, zai, la menace
banquettes, fixation
des dunes) et - Elaboration des conventions
plantation pour l'aménagement et la
mise en

valeur des sites identifiés (cas


des sites communautaires ou
a statut consensuel)

- Réalisation d'une notice ou


évaluation environnementale

simplifiée avant la mise en


oeuvre des activités de
récupération des terres ou de
fixation des dunes
- Mise en oeuvre des mesures de surveillance environnementale ou de mitigation liées aux
impacts sociaux négatifs (cf. plan de surveillance et de gestion environnementale et sociale de
la notice d'impact environnementale)

- Récupération des terres par la confection des demi-lunes agricoles ou banquettes agricoles en
fonction de la nature du terrain

- Fixation des dunes au niveau des champs menacés d'ensablement par les dunes de sables

- Mise en place des réseaux de brise-vents ou des rideaux abris a base des espèces locales à
usages multiples (Acacia nilotica, Acia senegal, Bauhinia rufescens, Maerua crassifolia)

- Promotion de la pratique des cultures en couloirs à l'aide ligneux agro-forestiers mélangés


aux herbacées vivaces(Pannicum laetum ou Andropogon gayanus)

- Formation des producteurs sur les techniques simple et

individuel de récupération des terres (zai, labour croisé)

- Production des plants d'espèces agro-forestières adaptées au

milieu (Acacia raddiana, Bauhinia rufescens, Acacia albida,

etc) : Mise en place d'une pépinière par grappe d'une capacité


maximale de 10 000 plants et
formation des 2 pépiniéristes
par grappe. Pour encourager
les pépiniéristes, le projet
doit racheter les plants à
raison de 10 FCFA l'unité.

- Promotion de la culture
fourragère ou des
légumineuses

agricoles (niébé notamment)


les 2 a 3 1eres années pour
rehausser la fertilité des terres
(renforcement de l'aptitude
agricole), accroitre la
disponibilité du fourrage

- Promotion des boisements


privés pour la production de
bois de

service et de chauffe tout en


favorisant la protection des
sols et des cultures
Résultat 2 : La Production pastorale et les revenus pastoraux sont augmentés6
2.1 L'amélioration de la disponibilité de l'alimentation du bétail
Amélioration des - Identification, délimitation PDSA, DDE/LCD, COFO,
aires de consensuelle et
caractérisation des Direction Départementales Ressources
pâturage Animales (DDRA), Population
aires de pâturage. (taille,
nature du sol) ; Consultant indépendant

- Réalisation d'une notice ou


évaluation environnementale

simplifiée ;

- Mise en oeuvre des mesures


de surveillance
environnementale

6
 Les actions 2.1 et 2.2 nécessitent l'appui a la mise en place des commissions foncières de base (COFOB) pour la prévention et gestion des
conflits. Il est aussi nécessaire d'organiser au moins 2 foras par an sur la gestion durable des ressources partagées

ou de mitigation liées aux impacts sociaux négatifs (cf. plan de surveillance


et de gestion environnementale et sociale de la notice d'impact
environnementale)

- Récupération des terres par la confection des ouvrages antiérosifs (demi-


lunes, Banquettes) sur des glacis
- Production des plants et plantation des espèces fourragères locales
(Bauhinia rufescens, Acacia senegal, Maerua crassifolia, ziziphus
mauritiana, etc)

- Ensemencement des herbacées (Eragrostis tremula, Cenchrus biflorus,


Alysicarpus ovalifolius, zornia glochidiata, Pennissetum pedicellatum, etc.)

- Labour et ensemencement des herbacées au niveau des aires pastorales


envahies par le Sida cordifolia ou celle dont le sol est moins induré. Une
plantation en ligneux fourragers locaux est nécessaire

- Elaboration des plans de gestion des aires de pâturage aménagées : les


grands axes sont entre autres la mise en défends de la totalité de l'aire ou
du tiers pour une durée de 2-3 ans (l'exploitation du fourrage par fauchage
est permise), évaluation de la disponibilité fourragère et de la capacité de
charge, la mise en place d'un comité de gestion

PDSA et services techniques départementaux


- Sécurisation des aires de pâturage par
leur inscription au

dossier rural des COFOCOM et


COFODEP
Matérialisation des - Réalisation d'une notice ou évaluation PDSA, DDELCD COFODEP,
couloirs environnementale COFOCOM, Bénéficiaires

de passage et des simplifiée


aires de pâturage
- Mise en oeuvre des mesures de
surveillance environnementale

ou de mitigation liées aux impacts


sociaux négatifs (cf. plan de surveillance
et de gestion environnementale et sociale
de la notice d'impact environnementale)

- Renforcement des balises par des


plantations des ligneux

fourragers ou par une opération de


bouturage à base de Commiphora
africana,

- Sécurisation par leur inscription au


dossier rural des

COFOCOM et COFODEP
2.2 Augmentation des revenus liés à l'élevage
Promotion de - Réalisation d'une notice d'impact ou Consultant indépendant
l'élevage de la chèvre évaluation
rousse a travers le « PDSA, DDELCD, DDRA,
habanaye » environnementale simplifiée ;
Bénéficiaires
- Mise en oeuvre des mesures de
mitigation liées aux impacts

négatifs et ou de renforcement des


impacts positifs (cf. plan de surveillance
et de gestion environnementale et sociale
de la notice d'impact environnementale)
Résultat 3: L'accessibilité (financière et la disponibilité) aux vivres est améliorée
3.1 Accessibilité financière aux vivres
Augmentation des - Formation des pépiniéristes féminins PDSA, DDELCD,
revenus pour la production des
Groupements féminins
tirés des AGR plants du Moringa oleifera

- Appui a la création des jardins de case


« home farming » a

l'intention des groupements féminins ou


de façon individuelle

- Identification et organisation de la
filière des produits forestiers
non ligneux (Feuille de doum, fruits,
gomme)

- Formation des animatrices relais


villageoises pour la

vulgarisation des foyers améliorés en


banco
mise en place d'un - Mise en place des pluviomètres au PDSA, DDA, Bénéficiaires
système d'alerte niveau des grappes pour le
précoce (SAP)
suivi de l'évolution des hauteurs de pluie,
création de 20 - Réalisation d'une évaluation Consultant indépendant en
banques environnementale simplifiée
environnement
céréalière - Mise en oeuvre des mesures de
mitigation liées aux impacts négatifs et PDSA, DDELCD,
ou de renforcement des impacts positifs
(cf. plan de surveillance et de gestion Bénéficiaires
environnementale et sociale de la notice
d'impact environnementale)

- Plantation de protection des banques


contre l'ensablement
mise en place d'un - Réalisation d'une évaluation Consultant indépendant en
stock au niveau environnementale simplifiée
communal environnement
- Mise en oeuvre des mesures de
mitigation liées aux impacts
négatifs et ou de renforcement des PDSA, DDELCD, Conseils
impacts positifs (cf. plan de surveillance
et de gestion environnementale et sociale communaux
de la notice d'impact environnementale)
Résultat 4 : Les organisations communautaires de base (OCB) sont renforcées et sont
plus efficaces
Encadrement et - Appui à l'organisation et à la formation PDSA, DDELCD, OCB,
formation des OCB des artisans pour la autres organismes compétents

vulgarisation des foyers améliorés


métalliques

- Formation des femmes relais en


techniques de confection des

foyers améliorés en banco


Résultat 5: Les capacités d'interventions des autorités communales sont renforcées et un
partenariat pour le développement et la sécurité alimentaire est élaboré entre les
communes et le projet
5.1 Appui institutionnel aux communes
Renforcement des - Formation des élus locaux sur la PDSA, DDELCD ou ONG
capacités des élus gouvernance locale en matière compétente
locaux et services
communaux de gestion des ressources
Création d'un cadre - Formation des membres sur la gestion PDSA, DDELCD ou ONG
de intercommunale des compétente

concertation ressources naturelles,


impliquant les
- Appui a la création d'un cadre
communes et des intercommunal d'harmonisation
représentants des
villages par d'approches en
communes
Mise en place d'un - Institutionnalisation d'évaluations PDSA, DDELCD,
fonds environnementales commission
d'appui aux initiatives

communautaires

simplifiées pour toute initiative susceptible de produire des impacts


environnementaux et sociaux négatifs avant leur approbation par la
commission d'analyse communale des microprojets

- Mise en oeuvre des mesures de surveillance et de gestion


environnementales et sociales définis dans la notice.

- Plantations d'arbres (ou bouturage a base de Gommiphora africana)


autour des puits réhabilités par le projet pour les protéger contre
l'ensablement afin d'atténuer les dépenses récurrentes qu'engendrent les
travaux de curage aux collectivités et aux bénéficiaires ;

- Promotion de l'éducation environnementale au niveau primaire à travers


des sessions de formation des enseignants (voir possibilité de cumuler
avec les sessions de GAPED),

- Plantations périmètrales de protection des écoles situées dans la ZIP pour


atténuer la coupe massive et parfois abusive des épineux pour protéger les
cours d'écoles contre les divagations des personnes et des animaux ;

- Promotion des bois scolaires, villageois et communaux. Gette action peut


être encouragée par des prix spéciaux « école verte, village ou commune
vert » lors de la fete de l'arbre

d'analyse communale des microprojets, commission de suivi/évaluation des microprojets,

Gonseils communaux,

Direction Départementale de l'Education Nationale (DDEN)


La mise en oeuvre de ces actions nécessite le renforcement des capacités des agents du projet.
Il s'agit notamment de : - La formation des RV sur la gestion concertée des ressources
naturelles et l'évaluation environnementale ;

- La formation des AV en techniques de CES/DRS, de production des plants et plantations, de


gestion des sites aménagés, etc

- L'organisation des voyages d'études à l' intention des cadres techniques du projet, OCB et
élus locaux (membres des commissions développement rural des conseils communaux)

Aussi, le projet doit développer une stratégie de communication basée sur le développement de
partenariat avec la radio communautaire de Dakoro dans le cadre de la sensibilisation des OCB
et leaders d'opinion villageois sur les problèmes environnementaux majeures de sa ZIP, la
gestion concertée des ressources naturelles, la problématique de la gestion foncière et des
conflits qui en sont liés, etc. Cette stratégie peut être mise en oeuvre à travers des messages et
Pour question de conformité avec les enjeux environnementaux ci-haut
décrits et en tenant compte de la directive d'intégration environnementale
définie dans le DTF du projet (meanstreaming), le plan ci-dessus est
décliné de la façon suivante :

LUTTE CONTRE LE RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE (SEQUESTRATION DU


CO2) &
AMELIORATION

DE LA
BIODIVERSITE

Tableau 4 : Meanstreaming des actions environnementales

< MEANSTREAMING "ENVIRONNEMENT" >

<>

ETUDES-EVALUATIONS ENVIRONNEMENT ALES

- Réalisation d'une notice ou évaluation environnementale simplifiée

- Mise en oeuvre des mesures de surveillance environnementale ou de mitigation liées aux


impacts sociaux négatifs (cf. plan de surveillance et de gestion environnementale et sociale de
la notice d'impact environnementale)
RESULTAT RESULTAT RESULTAT RESULTAT
RESULTAT 1 RESULTAT 6
2 3 4 5
- Plantation de protection des BIAZ sous forme de haie (double rangées en quinconce)

- Plantations agroforestières : Brise-vent ou rideau abris, plantation de fertilisation a base des


légumineuses, embocagement des champs individuels sous forme de plantations de lisière ou
périmètrales (ou bouturage a base de Commiphora africana) associées à 2 lignes croisées en
double

rangées de plantation d'espèces forestières ou

-plantations sylvopastorales a base d' Acacia senegal,

Bauhinia rufescens, etc ; - plantations de renforcement des balises a

base des espèces produites en pépinière ou des boutures de Commiphora


africana
promotion des jardins de case a base de

Moringa ;

- plantation de protection et ou d'ombrage au niveau des BC a base

d'Azadirachta indica
plantations périmètrales de protection des écoles contre la divagation des animaux et des
personnes,

-Appui a l'éducation environnementale (formation des enseignants et élèves)


- création des

pépinières et

production des plants forestiers


des plantes
vivaces
(Pannicum
laetum ou
Andropogon
gayanus).
- Formation
des
producteurs
sur la
technique de

défrichement
amélioré et la
régénération
naturelle
assistée
- Les
produits Formation des - Appui a
vendus
dans les
producteurs sur l'éducation
BIAZ sont
certifiés non environnement
l'utilisation des
polluants- ale
Formation
déjections (formation des
des
producteurs
animales dans le enseignants et
sur les
LUTTE risques de
compostage élèves); -
CONTRE LA pollution
éventuelle formation des
POLLUTION & (réduction de
liés à la élus
mauvaise locaux et
GESTION DES l'émission de
utilisation de services
DECHETS certains
municipaux sur
intrants certains gaz
la
(produits
engrais
notamment le gestion des
chimiques);
- formation méthane déchets
des AV et ménagers
producteurs (solide et
sur la gestion liquide)
des
emballages
LUTTE - Formation - Labour et Renforcem Appui a -
CONTRE LA des ensemencement ent des sensibilisati
DEGRATION producteurs des herbacées capacités l'éducation on des
DES TERRES sur les fourragères; des OCB environnement comites de
techniques de en GRN; ale (formation gestion de
AGRICOLES - Récupération des enseignants BIAZ, BC et
ET récupération des terres a base - et élèves); - CEP ainsi
individuelle des demi-lunes vulgarisati Formation des que les
DES des terres sylvo-pastorales; on des leaders
PARCOURS agricoles - fixation des foyers élus locaux sur d'opinion sur
(Zai, Demi- dunes mouvants améliorés la Gouvernance la gestion
lunes les terres et de la GRN concertée
agricoles) pastoraux, métalliques des
(formation ressources
- Formation - mise en place des naturelles;
des d'un cadre de femmes et
producteurs concertation artisans
sur les relais)
techniques pour une gestion
agro- rationnelle et
forestières dedurable des aires
de pâturage
conservation aménagées
de fertilité
et de
protection
des sols

et des
cultures
(compostage
en tas
reproductible
, assolement,
mulching ou
paillage,
labour de fin
de saison.

- Fixation des
dunes
mouvantes
menaçant les
terres
agricoles
Identification sensibilisati
participation Appui a
et mise en on des
oeuvre des comites de
physique de la l'éducation
activités en gestion de
partenariat environnement BIAZ, BC et
population et
avec les ale CEP ainsi
que les
bénéficiaires; prise en compte (formation des
leaders
PARTICIPATI d'opinion sur
des classes de enseignants et
ON la gestion
concertée
DU PUBLIC vulnérabilité; élèves); -
des
- prise en Formation des ressources
naturelles
compte des élus locaux sur
aspects fonciers la Gouvernance
et culturels de la GRN
MESURES DE SECURISATION & CLAUSES DE MISE EN OEUVRE
Mise en place et -Mise en Elaboratio Elaboration et signature des conventions
place et n et de partenariat avec les conseils
formation des formation signature municipaux
comités villageois des des
de gestion des COFOCO convention
ressources M et s de
naturelles COFOB; partenariat
(CVGRN)
- avec les
Elaboratio OCB
n et
signature
des
convention
s de mise
en oeuvre
des
activités

avec les
bénéficiair
es;

Source : Véronique Duchenne et Laouali Soumaila

7.5 Coût du plan d'actions environnementales et sociales pour la période 2011-


2014 Tableau 5: Coût plan d'actions environnementales (années 4, 5, 6) du
PDSA/BA

Activités réalisés ou Personnes


Grappe en cours Actions environnementales Montant ressources
Farara formation des producteurs

apprenants en techniques
Champ Ecole Paysan
simples et individuelles de
(CEP)
DDELCD, AV,
récupération des terres RVPAA,
(paillage, Zai) 300 000 Population
DDELCD, AV,
RVPAA,
confection des micro-bassins 939 000 Population
regarnis et ensemencement
Aménagement aire
de
herbacées (Cram-cram,
pâturage de Zangon
Pennissetum pedicellatum, DDELCD, AV,
Maissagé (plantation
RVPAA,
sans ouvrage)
Eragrostis tremula) 200 000 Population
formation du comité de

surveillance 100 000 DDELCD, AV


Banque d'Intrants plantation de protection et

Agricoles et d'ombrage PM population, AV


Zootechniques formation des producteurs 1 200 000 DDELCD,
(BIAZ) RVPAA
relais en Protection de la
régénération naturelle (PRN) et
en défrichement amélioré à
l'échelle de la grappe
Mise en place et formation des
comités villageois de gestion des DDELCD,
ressources naturelles (CVGRN) 800 000 RVPAA
évaluation du taux de survie 150 000 DDELCD, AV
Aménagement aire Regarnis et ensemencement DDELCD,
de RVPAA,
herbacées 500 000 Population, AV
pâturage de Dan formation comite de
Zabo (site CES/DRS
10ha) surveillance 100 000 DDELCD, AV
puits de Kamakaro plantation de protection PM AV, Population
Production de 3000 plants

forestiers y compris formation et DDELCD, AV,


équipement pépiniéristes 900 000 Population
S/total 1 5 189 000
évaluation du taux de survie 150 000 DDELCD, AV
Aménagement aire
regarnis et ensemencement
de
DDELCD,
herbacées 700 000 Population, AV
paturage de Bataré
Bizo (CES/DRS 20 formation comite de
ha
surveillance 100 000 DDELCD, AV
Banque céréalière plantation de protection (4
(BC) de Zongon
Bataré Maissagé rangées de 5plants) PM AV, Population
plantation périmètrales en
Guidan
Mainou double rangées 2mx2m COGES,
Kaouje quinconce 100 000 DDELCD, AV
Construction classe Production de 2000 plants

Zongon Bataré forestiers (A.nilotica, A.


Maissagé
senegal, neem) y compris

formation et équipement
pépiniériste 600 000 DDELCD, AV
plantation de protection et
BIAZ de Dan Gao
d'ombrage PM AV, Population

PM
1 500 000

PM

600 000

300 000

formation des producteurs relais en Protection de la régénération naturelle


(PRN) et en défrichement amélioré à l'échelle de la grappe

1 200 73
000 DDELCD,
RVPAA
Mise en place et formation des comités villageois de gestion des 800 DDELCD,
ressources naturelles (CVGRN) 000 RVPAA
Renforcement de la couverture végétale (haie périmètrales a DDELCD,
base de commiphora africana et plantation agro forestière a base 1 000 RVPAA,
de Gao ou Faidherbia albida) au niveau de 10 champs pilote 000 Population, AV
réfection puits de G. Mainou Kaouje
Augmentation des

superficies cultivables

plantation autour du puits (800 plants d'A.nilotica)

production des plants

d'A.nilotica, Faidherbia albida et du Moringa oleifera (5000)

création des jardins de case a base de Moringa

Formation des producteurs relais en technique simple et individuelle de


récupération des terres (Zai)

plantation de renforcement de la couverture végétale a base de Gao

AV, Population

DDELCD, AV

AV, Population

DDELCD, AV
DDELCD, AV

7
050
S/total 2 000
création pépinière scolaire
et production des 2000 900 DDELCD, COGES,
plants 000 AV
Construction/réfection plantation périmètrales en

classe Ecole de Guidan double rangées 2mx2m


quinconce + renforcement 100 DDELCD, COGES,
Dodo Saboua de la plantation d'ombrage 000 AV
plantation de protection du

puits contre l'ensablement


Réfection puits de Moda
et des champs contre les
incursions animales (a base 400 DDELCD, AV,
de Commiphora) 000 Population
Plantation d'ombrage et de

construction BC de protection (2 rangées de 5 100


Guidan Sarki plants de neem) 000 AV, Population
formation des producteurs

Rougougoua apprenants en techniques


CEP Rougougoua
simples et individuelles de

récupération des terres 300


(paillage, Zai) 000 DDELCD, AV
plantation d'ombrage et de

protection (5 plants de 50
neem) 000 AV, Population
formation des producteurs

relais en Protection de la
régénération naturelle
BIAZ de Rougougoua
(PRN) et en défrichement 1
amélioré à l'échelle de la 200
grappe 000 DDELCD, RVPAA
Mise en place et formation
des
comités villageois de
gestion 800
des ressources naturelles 000 DDELCD, RVPAA
(CVGRN)
3
850
S/total 3 000
évaluation du taux de 150
survie 000 DDELCD, AV
250 DDELCD, AV,
Réfection des ouvrages 000 Population
2
000 DDELCD, AV,
confection des demi-lunes 000 Population
Regarnis et
Aménagement des aires ensemencement
de pâturage (site
CES/DRS) de Dan des herbacées
Mayaki Dan Zenou et (Cymbopogon
de Boudou
proximus, Pennissetum

pedicellatum, Eragrostis
Dan Mayaki 600 DDELCD, RVPAA,
Dan Zenou tremula) 000 AV, Population
production des 6000 plants 1
de Bauhinia rufescens, 800 DDELCD,
Acacia senegal 000 Population, AV
formation des producteurs

CEP de Dan Mayaki apprenants en technique de 300


Dan Zenou paillage 000 DDELCD, AV
120
plantation périmètrales 000 DDELCD, AV
formation des producteurs

relais en Protection de la
BIAZ régénération naturelle
(PRN) et en défrichement 1
amélioré à l'échelle de la 200
grappe 000 DDELCD, RVPAA
Mise en place et formation
des comités villageois de
gestion des ressources 800
naturelles (CVGRN) 000 DDELCD, RVPAA
plantation de fixation de 100 DDELCD, AV,
000 Population
berges des ravins menaçant
les villages de Boudou
7
320
S/total4 000
fixation des dunes
mouvantes et plantation
d'Acacia senegal et semis
direct de Leptadenia 6
pyrotechnica et Leptania 600 DDELCD,
hastata 000 Population, AV
création de pépinière et
4
« Habanaye » + production des 15 000 500 DDELCD, AV,
plants a Serkin Toudou 000 Population
Aménagement de l'aire labour et ensemencement
de pâturage
communautaire de herbacée (cram-cram,
Takouida Guidan-Serkin Toudou-
Takouida Eragrostis tremula,

Pennissetum pedicellatum,

Andropogon gayanus) sur 750 DDELCD, RVPAA,


10 ha 000 AV, Population
plantation de renforcement
de la couverture végétale a 150 DDELCD, AV,
base d'Acacia senegal 000 Population
plantation périmètrales en

construction classe / double rangées 2mx2m 100 DDELCD, COGES,


Ecole de Takouida quinconce 000 AV
formation des producteurs

relais en Protection de la
régénération naturelle
(PRN) et en défrichement 1
BIAZ amélioré à l'échelle de la 200
grappe 000 DDELCD, RVPAA
Mise en place et formation
des comités villageois de
gestion des ressources 800
naturelles (CVGRN) 000 DDELCD, RVPAA
14
100
S/total5 000
Sodani BIAZ formation des producteurs 1 DDELCD, RVPAA
200
relais en Protection de la 000
régénération naturelle
(PRN) et en défrichement
amélioré à l'échelle de la
grappe
Mise en place et formation
des comités villageois de
gestion des ressources 800
naturelles (CVGRN) 000 DDELCD, RVPAA
labour et ensemencement

herbacée (cram-cram,

Eragrostis trmula,

« Habanaye » + Pennissetum pedicellatum,

Aménagement de l'aire Andropogon gayanus) sur 350 DDELCD, AV,


de pâturage 5 ha 000 Population
communautaire de
plantation de renforcement
Sodani
de la couverture végétale a
base d'Acacia senegal et 100 DDELCD, AV,
Bauhinia rufescens 000 Population
production des 5 000 plants 1
d'A.senegal et Bauhinia 500 DDELCD, AV,
rufescens 000 Population
3
S/total 6 950
000
Goda2 formation des producteurs

relais en Protection de la
régénération naturelle
(PRN) et en défrichement 1
amélioré à l'échelle de la 200
BIAZ grappe 000 DDELCD, RVPAA
Mise en place et formation
des comités villageois de
gestion des ressources 800
naturelles (CVGRN) 000 DDELCD, RVPAA
plantation d'ombrage et de
100
BC protection 000 AV, Population
« Habanaye » + labour et ensemencement 350 DDELCD,RVPAA,
000 AV,
Aménagement de l'aire herbacée (cram-cram,
de pâturage Population
Eragrostis trmula,

Pennissetum pedicellatum,

Andropogon gayanus) sur


5 ha
communautaire de
plantation de renforcement
Goda2
de la couverture végétale a
base d'Acacia senegal et 100 DDELCD, AV,
Bauhinia rufescens 000 Population
production des 5 000 plants 1
d'A.senegal et Bauhinia 500 DDELCD, AV,
rufescens 000 Population
4
S/total 6 050
000
Conseils formation des élus locaux
communaux sur la gestion des
de Ajekoria et ressources naturelles 600
Birnin Lalle FAIC 000 Prestataire
2
Formation des enseignants en éducation environnementale a
000
l'échelle des 7 grappes
000 Prestataire
1
Formation des AV en protection et gestion des ressources naturelles
000
et en techniques récupération des terres
000 Prestataire
1
formation des RV et agents de la DDELCD en évaluation
000 Prestataire
environnementale
000
1
Formation de l'équipe technique en suivi & évaluation
000 prestataire
(coordinateur, CT, RV)
000
1
Formation de la coordination du projet (coordinateur, CT, et RAF)
000 prestataire
en GRH
000
2
Suivi environnemental 000 BEEEI
000
54
TOTAL GENERAL 109
000

CONCLUSION
La politique de sécurité alimentaire des ménages de la ZIP telle que définie
dans le DTF donne priorité à l'augmentation des productions agricoles et
pastorales ainsi que les revenus qui en sont liés, à la disponibilité et à
l'accès aux vivres.

Alors que la sécurité alimentaire, étant un problème structurel, ne doit pas


seulement se limiter à l'augmentation de la production agropastorale mais à
la durabilité des facteurs de production, eux-mémes dépendant d'un
environnement viable.

Cela implique la prise en compte de la dimension environnementale dans la


mise en oeuvre des activités des projets afin de répondre aux enjeux
environnementaux et sociaux soulevés par le projet.

La présente étude, qui s'inscrit dans le cadre de la mise en place d'un plan
de gestion environnementale, s'est basée sur l'identification et l'analyse des
impacts (positif et négatifs) du projet sur plan biophysique et
socioéconomique, sur l'analyse de la conformité environnementale du
projet avec le cadre juridique national et international et sur l'analyse du
cadre organisationnel (cadre de GRH et cadre opérationnel et technique).
Ce qui a permis de dégager les points forts et les points faibles du projet et
aussi de proposer une stratégie d'intégration des actions
environnementales et un plan d'actions environnementales et sociales, et
permettre ainsi une meilleure prise en comptes des aspects
environnementaux et sociaux dans la mise en oeuvre du PDSA/BA afin de
répondre aux objectifs du développement durable et aux OMD, à la lutte
contre l'insécurité alimentaire et la pauvreté des ménages (surtout les plus
vulnérables), d'une part, et d'autre part, d'assoir une base de suivi
environnemental du projet

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