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Notes d'information technique (NIT)
NIT 244 : Les ouvrages de raccord des toitures plates : principes généraux
8. Emergences et socles
8.1. Objet
8.2. Principes généraux
8.3. Traversées horziontales destinées à l'évacuation des eaux
8.4. Emergences
8.5. Cheminées
8.6. Socles

Date de publication : février 2012

8.3. Traversées horziontales destinées à


l'évacuation des eaux
Les percements horizontaux destinés au passage des eaux et pratiqués au travers des poutres en
béton ou des murs situés dans la partie courante de la toiture sont comparables à des conduits
d’évacuation horizontaux. Déconseillé en raison des difficultés de conception et d’exécution qui en
découlent, ce type de traversée est même exclu en présence de murs coupe-feu ou de joints de
mouvement. Il est donc préférable de prévoir, dès le stade de la conception, des évacuations
distinctes pour chaque zone de toiture.

L’orifice de la traversée peut être constitué par une réservation pratiquée dans la maçonnerie ou
par un dispositif mis en place lors du bétonnage (coffrage perdu ou non, tube en plastique ou
mousse synthétique aux dimensions souhaitées).

En principe, l’accessoire assurant l’étanchéité est confectionné sur chantier. Dans le cas d’une
étanchéité bitumineuse ou élastomère, il s’agit généralement d’un tuyau en plomb (de préférence,
de section rectangulaire) pourvu d’une bavette en plomb pour le raccordement à l’étanchéité (figure
104 ci-dessous et figure 106.). En présence de membranes plastomères, on utilise habituellement
des accessoires en PVC rigide avec bavette en PVC, réalisés sur chantier (figure 105 ci-dessous
et figure 107.). La pose est identique à celle des avaloirs horizontaux (voir § 3.6.1.). Le tuyau doit
être fermé dans sa partie supérieure. Les traversées en forme de U ne sont pas admises, car elles
risquent d’être contournées au cas où l’avaloir est complètement rempli.

En amont, l’avaloir ne peut être encaissé dans l’isolation thermique que dans le cas où les deux
pans de toiture présentent une forte différence de pente ou de niveau. Dans le cas contraire, le
tuyau serait posé pratiquement à l’horizontale, voire même en contre-pente.
1. Bavette
2. Soudure
3. Pente

a ≥ 100 mm ou 150
mm selon le type
d’étanchéité

Fig. 104 Traversée horizontale destinée à l’évacuation des eaux lorsque les pans de toiture
présentent une faible différence de pente ou de niveau – Etanchéités bitumineuses et élastomères.

1. Bavette
2. Soudure
3. Pente

a ≥ 100 mm

Fig. 105 Traversée horizontale destinée à l’évacuation des eaux lorsque les pans de toiture
présentent une faible différence de pente ou de niveau – Etanchéités plastomères.

Lorsque la différence de niveau entre les deux pans de toiture est réduite, on n’évitera pas la
création d’un contre-joint, en aval, au droit de la jonction entre l’étanchéité et la bavette. Si les
différences de niveau sont plus sensibles, on pourra se dispenser de réaliser le contre-joint, en
laissant l’avaloir faire saillie sur la bavette (voir les figures 106 et 107 ci-dessus).

1. Bavette
2. Soudure
3. Larmier
4. Pente

a ≥ 100 mm ou 150
mm selon le type
d’étanchéité

Fig. 106 Traversée horizontale destinée à l’évacuation des eaux lorsque les pans de toiture
présentent une différence de niveau suffisante – Etanchéités bitumineuses et élastomères.
1. Bavette
2. Soudure
3. Larmier
4. Pente

a ≥ 100 mm

Fig. 107 Traversée horizontale destinée à l’évacuation des eaux lorsque les pans de toiture
présentent une différence de niveau suffisante – Etanchéités plastomères.

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