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d'agriculture coloniale
Bœuf F. Quelques caractères particuliers de l'Agriculture tunisienne (cultures annuelles) déterminées par les facteurs
climatiques (suite).. In: Revue de botanique appliquée et d'agriculture coloniale, 9ᵉ année, bulletin n°99, novembre 1929. pp.
699-706;
doi : https://doi.org/10.3406/jatba.1929.4798
https://www.persee.fr/doc/jatba_0370-3681_1929_num_9_99_4798
Dès qu'un certain nombre de plants sont sortis et avant que les plus
âgés n'aient atteint une trop grande taille, nuisible à une facile
reprise, on procède au repiquage en espaçant les petites plantes de 25
à 30 cm., ce qui leur donne l'espace suffisant pour se développer
normalement jusqu'à la transplantation définitive.
(à suivre).
(cultures annuelles)
déterminées par les facteurs climatiques.
(suite) '
Par F. BŒUF,
Chef au Service botanique de Tunisie.
quels que soient les résultats, ces essais seront continués et plusieurs
années seront encore nécessaires avant que nous puissions chez nous
décréter la suppression de la grosse charrue.
« II est dangereux de modifier Irop rapidement des pratiques
agricoles qui ont fait leurs preuves. J'estime, cependant, que le travail au
scarificateur, même s'il n'augmente pas nos rendements, constitue par
les facilités qu'il nous procure une très grande amélioration de nos
méthodes de culture.
« Après cette première façon qui doit être terminée avant
l'apparition des pluies d'automne, il y a lieu d'exécuter un croisement
superficiel pour détruire les mauvaises herbes, qui n'étant pas enterrées
profondément, pointeront dans les quinze jours qui suivront la première
chute d'eau suffisante. Ce travail a une très grande importance ; il
devra être exécuté en quelques journées ; de grosses herses ou des
cultivateurs canadiens suffiront alors à détruire une végétation qui, si
elle n'était pas freinée dès le début serait très difficile à arrêter plus
tard.
« De janvier à mars a lieu le premier recroisement sérieux de
ISIS cm. de profondeur. Suivant les circonstances, il est exécuté avec
des canadiens, des polysocs ou polydisques. Ces derniers appareils
nouvellement apparus en Tunisie semblent intéressants. Un hersage
complète toujours utilement ce travail.
« Un deuxième recroisement identique sera exécuté en avril-mai ;
il y a intérêt à le retarder le plus possible pour détruire, dès leur levée,
les herbes d'été.
« Dans la quinzaine qui suivra, le sarclage à la main de la jachère
est à recommander; ce travail est peu coûteux, un homme muni d'une
sape fait facilement un ha. par jour. Il permet de supprimer les grosses
plantes à racines pivotantes et les touffes de folle Avoine qui peuvent
avoir échappé aux instruments. »
« En été enfin, une deuxième façon au polysoc pourra être
nécessaire dans certaines terres. Elle les débarrassera momentanément de
quelques plaques de Chiendent qui gêneraient les semoirs en ligne.
« Si des pluies précoces, que nous ne souhaitons pas, surviennent
en septembre ou octobre, il est de toute nécessité de procéder à un
croisement général dès la levée de l'herbe.
« Non seulement les terres qui doivent être ensemencées quelques
semaines plus tard, mais encore celles qui viennent d'être labourées
et sacrifiées en été, doivent être recroisées le plus rapidement possible.
Le travail pourra être très superficiel ; un coup de herse suffit si
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