Vous êtes sur la page 1sur 5

EMF II – Le système financier

Les fonctions du système financier


SBAOUNI mohamed

Définitions et explications :
Le système financier est :
• Un ensemble des intermédiaires financiers + des marchés + mécanismes
institutionnels
• Qui permettent les échanges financiers entre ceux qui peuvent fiancer l’économie
(excédentaires) et ceux qui cherchent le financement (déficitaires)
Actuellement ; il y a une diminution de l’intermédiation financière (la finance indirecte)
à cause de :
Au niveau de l’investisseur : le financement est obtenu directement sur le
marché des capitaux
Au niveau du placeur : des placements effectués directement sur le marché, soit
par des entreprises ou bien des particuliers.
Les agents optent pour la finance du marché, par l’émissions des titres (signes des
valeurs) au lieu de la finance directe caractérisée par les crédits bancaires, cela pour les
économies développées alors que lorsque les marchés financiers ne sont pas très
développés, le seul moyen pour avoir le financement est l’endettement.

Les fonctions du système financier


1. Un système de paiement
2. Collecte de l’épargne
3. Transfert des ressources
4. La gestion des risques
5. La production de l’information
6. Les problèmes des incitations
1. Un système de paiement
1.1. La mise en circulation des instruments de paiement : la monnaie, les
carnets de chèque, les cartes bancaires…
1.2. La gestion de ces moyens
1.3. Le système de compensation interbancaire
1.4. La convertibilité de la monnaie : la monnaie nationale vis-à-vis des
devises internationales
Un système de paiement permet de liquider des actifs financiers ; les vendre
rapidement.

2. Collecte de l’épargne
Collecter l’épargne des ménages pour financer les investissements des entreprises,
soit directement via le marché financier, soit indirectement
via les banques
Pour les ménages il s’agit d’un emploi financier alors que pour les entreprises c’est
une ressource financière
3. Le transfert des ressources
Le transfert dans le temps : transferts intertemporel
Le temps est l’élément essentiel à ce niveau, car il s’agit d’une promesse dans
laquelle l’emprunteur s’engage dans un contrat bien défini de rembourser ces
emprunts vis-à-vis du préteur à une date fixe
Le transfert dans l’espace Mobilité internationale des capitaux
Il s’agit des mouvements des capitaux dans le cadre du libre-échange, la
mondialisation et le développement des réseaux financiers
4. La gestion des risques
Au lieu de subir le risque moi-même je peux le transférer vers un organisme qui fait
de la gestion des risques son activité principale, le cas des compagnies d’assurance
➢ Je suis un actionnaire dans une entreprises, je reçois des dividendes mais je
risque de perdre ces dividendes en cas de faillite (ce qui signifie que l’action a
plus de risque par rapport à une obligation, mais aussi une rentabilité élevée
car le détendeur d’une obligation en cas de liquidation est le premier à rembourser)
5. La production d’informations
On parle de l’information financière qui peut prendre la forme des états de synthèse
des entreprises cotées en bourse, les cours des titres, les indices boursiers…etc.
Informations publiques : taux d’intérêt, taux de change.
Informations privées : les banques + les agences de notation.
La prise d’une décision financière exige un certain nombre d’informations financières
afin de s’orienter vers le bon choix.

6. Gérer les problèmes des incitations


Les problèmes d’incitation limitent l’efficacité du système financier, il faut donc les
résoudre.
La cause de ces problèmes revient à une imparfaite observation des agents aux
qualités des autres agents avec lesquels ils effectuent les contrats
L’aléa moral
La sélection adverse
Les conflits principal-agent
A. L’aléa moral
➢ Seulement parce que je suis assuré, je vais prendre plus de risque
➢ Les assurances peuvent agir à ce propos par le refus d’assuré ce type de risque
➢ Le risque moral apparaît dans les situations où certaines actions des agents, qui
ont une conséquence sur le risque de dommage, sont inobservables par les
assureurs.
B. La sélection adverse
➢ Ceux qui optent pour un contrat d’assurance, sont ceux qui courent le risque le
plus élevé.
➢ Les sociétés d’assurance ne connaissent qu’imparfaitement les qualités
intrinsèques des individus qu’elles sont censées couvrir contre un certain nombre
de risques. Si les compagnies fixent une prime d’assurance, supposée couvrir un
risque moyen s'appliquant à l'ensemble de la population, elle s’expose à leur tour
à un risque évident L'assurance n'étant pas obligatoire, on peut raisonnablement
penser que les « faibles risques », trouvant la prime moyenne trop élevée, ne vont
pas s'assurer, ce qui diminue les profits de la compagnie. À l'inverse, les dépenses
engagées par celles et ceux qui ont décidé de s'assurer (les « hauts risques ») sont
beaucoup plus importantes en volume et valeur, que celles retenues dans
l'hypothèse d'un risque moyen, un tel choix conduit donc à la faillite du système.
➢ L’antisélection s'est traduite par l’impossibilité d’assurer un grand nombre de
clients potentiels jugeant la prime d'assurance trop élevée par rapport au risque
encouru. L’asymétrie d’information privant la compagnie d’assurance de pouvoir
proposer des primes différentes selon les types de risques.
C. Les conflits principal-agent
➢ Lorsque le principal délègue son pouvoir décisionnel à un agent
➢ À cause d’une divergence d’intérêt entre les deux, l’agent peut prendre des
décisions que le principal n’aurait pas les prendre s’il était à son place.
➢ L’exemple d’un dirigeant qui cherche des avantages en nature et en numéraire
sans réaliser des grands objectifs.

La cause de ces problèmes d’incitations


L’aléa moral
Asymétrie
d’information
La sélection adverse

Conflit principal-agent Conflit d’agence

La solution de ces problèmes


Production d’information, prises de
participation, contrats de prêt
incitatifs, cautionnement.

Rémunérations indexées sur la


performance de l’entreprises (stock-
options par exemple)

Vous aimerez peut-être aussi