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Le Mediator®

Histoire d'un complot meurtrier.

Qui n'a pas entendu parler, ces derniers temps, de l'Affaire du Mediator ® ? Tout le monde connaît les
grandes lignes de cette affaire grave qui a eu pour conséquence fâcheuse la mort de 2000
personnes, au bas mot - l'équivalent du cimetière d'un village de campagne - ainsi que
l'hospitalisation et le contrôle médical de centaines de milliers d'autres, pour des investigations
portant sur la recherche d'éventuelles calcifications des valves cardiaques, au pronostic
catastrophique. A l'énoncé de ce chiffre, Servier n'a rien trouvé de mieux à dire que « 500 [était] un
très beau chiffre marketing, mais il ne s'agit que de trois morts ». Je vous laisse apprécier l'humour
macabre, la dérision et l'arrogance de ce triste personnage. Tout le monde connaît le patron du
laboratoire éponyme, Jacques Servier et les tentatives de restauration de la confiance à l'égard de
Big Pharma et de la caste politique corrompue, que tente maladroitement de réaliser Xavier
Bertrand, actuel ministre de la Santé, depuis peu. En fait, l'histoire est bien plus complexe et
sérieuse car les protagonistes sont des gens dangereux, des criminels. A travers cet exposé, je me
propose d'aller au fond des choses pour mettre en lumière les détails et les dessous de cette affaire
sordide. Je voudrais expliquer notamment le pourquoi de la défection et de l'échec de tous les
organismes de contrôle, tant en amont qu'en aval, dans leur mission supposée de protection des
populations. Le refus systématique de prendre en considération des dizaines d'alertes sérieuses et
documentées concernant la dangerosité du Mediator® est plus que troublant et doit avoir des
explications qu'il est vital de rechercher et déterminer. Car, ces deux mille morts résultent bel et
bien d'un meurtre délibéré. Il s'agit d'un véritable complot !

Le terme est lâché : « Complot ». Ce mot doit être le plus compliqué à porter dans tout le Littré ! Il
est, vous vous en doutez, hors de question de s'empêcher ou de s'interdire de l'utiliser parce qu' une
caste de corrompus, à la propagande grossière, en a décidé ainsi. Il est encore moins question de
s'interdire de penser, chercher et comprendre une problématique quelle qu'elle soit, parce que
d'essence complotiste. Commençons donc par définir le mot pour en apprécier la pertinence. Il est
important avant toute chose d'exclure immédiatement le terme « théorie » bizarrement rattaché,
voire systématiquement collé au mot complot et en toute circonstance, à moins de le prendre dans
son sens étymologique « Observer, examiner » ; car il ne subsiste de ce mot « théorie » qu'un vague
sens totalement étranger à son origine et qui veut désigner aujourd'hui quelque chose de temporaire
et de pas totalement vrai. En somme, un genre de postulat, quelque chose de hasardeux et de peu
sérieux... La novlangue médiatique s'impose petit à petit au détriment du bon sens et du minimum

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de sérieux qu'exige toute réflexion saine. C'est l'Argumentum ad nauseam qui, à force de répétitions
aussi sournoises que pernicieuses, vous fait admettre l'inadmissible.

Le « complot », selon Hachette est défini comme une : Machination concertée entre plusieurs
personnes dans le dessein de porter atteinte à la vie, à la sûreté de quelqu'un ou à une institution.
Antony C. Sutton, dans ces nombreux ouvrages sur des groupes occultes américains et mondialistes
nous offre une définition plus précise et plus complète de ce terme devenu péjoratif, par la force des
médias corrompus. Le complot, selon lui, s'articule autour de trois conditions :

1- Premièrement, il doit être secret, du moins dans sa phase initiale d'élaboration, car lors de sa mise
à exécution, le complot finit toujours par être dévoilé puisqu'il est mis en application effective dans
la vie de tous les jours ; il ne peut demeurer éternellement secret. Comme le disait déjà Racine dans
Britannicus : « Il n'est point de secret que le temps ne révèle ».

2- Deuxièmement, le complot doit porter sur un projet illégal car il va de soi qu'il n'y a aucune
raison de comploter pour faire du bien, faire diminuer la pauvreté dans le monde ou l'injustice.

3- In fine, les comploteurs, soi-disant « imaginaires », mais tristement bien réels, doivent avoir la
capacité physique et matérielle de mettre à exécution leurs plans. Cette condition est primordiale car
il est question dans cet exposé de complot à l'échelle nationale voire mondiale ; ce qui nécessite
pour se concrétiser, des complicités au plus haut niveau de la hiérarchie politico-médiatico-
judiciaire. Des milliers de complots ont été fomentés à travers l'histoire de l'humanité et le seront
toujours tant que l'être humain existera ; ils sont aussi bien d'ordre économique, politique, religieux,
qu'historique... etc., ou tout simplement familiaux pour des raisons classiques d'héritage ou de
viager dont on veut précipiter l'issue fatale du constituant. Rien de bien prodigieux en somme.

Par contre, ce qui nous est interdit à nous, ne l'est pas pour la caste ploutocrate. Il est si étrange et
tellement comique d'observer certains politiques avoir recours au terme « complot » dès que leurs
intérêts vitaux et immédiats sont mis en jeu et menacés. On a remarqué ces derniers temps Eric
Woerth par exemple, accuser ses adversaires de comploter contre lui dans l'affaire Bettencourt ou la
mythomaniaque Michelle Alliot-Marie, après ses déclarations malheureuses sur la Tunisie, agir de
même et adopter quasiment la même posture défensive, ô combien confortable. Plus proches de
nous dans le temps, les accusations de complot ourdi par les adeptes alqaïdistes contre la sûreté de
l'état libyen, tunisien ou égyptien, brandies par des présidents sanguinaires au bord de la

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déchéance ! Le complot le plus usité aujourd'hui, contrairement à ce que l'on pourrait croire, est le
complot islamiste alqaïdiste contre les intérêts de l'Occident libre. Il est utilisé quotidiennement
comme on agite un épouvantail, pour limiter les libertés de chacun, terroriser les peuples, expliquer
et légitimer les surveillances et flicages de plus en plus nombreux et précis, simplifier les
procédures judiciaires de garde à vue et les rallonger à souhait... etc. C'est un écran de fumée très
utile pour camoufler les bourdes répétitives de nos politiques concussionnaires.

Avant donc de commencer et de rentrer dans le vif du sujet, il est important aussi de briser une autre
idole, une autre mutation moderne de la pensée, celle qui concerne les débats organisés autour de la
Vérité. On remarque depuis quelques années le peu d'intérêt porté à la Vérité par nos chers
débatteurs médiatiques. On observe souvent deux personnalités soutenir des options totalement
contradictoires et opposées, sans jamais départager les deux positions, faisant comme par magie
accroire à l'auditoire que les deux ont raison dans leurs façons de voir les choses. Cette vision du
monde est très dangereuse car elle rend caduque le fondement et l'existence même de la justice et de
son rôle indispensable à la vie humaine sur terre. On ne peut pas tous les deux, avoir raison après
avoir chacun de son côté soutenu des points de vue ou des jugements opposés. Il est important de
séparer et de distinguer le mensonge de la Vérité car il ne saurait y avoir de justice et donc de
sanction et de réparation, si la Vérité n'est pas déclamée, haut et fort.

Revenons maintenant au sujet de cet exposé, le Mediator ®. Ce médicament, à vrai dire ce poison
anorexigène est commercialisé depuis 33 ans en France et son efficacité n'a jamais été prouvée pour
autant, son SMR est proche de 0 ! Son nom chimique est Benfluorex ; ce qui indique la présence de
fluor, plus exactement 3 atomes dans sa composition de base. Il faut savoir que le fluor sous toutes
ses formes est extrêmement toxique pour l'homme. Le benfluorex qui appartient à la famille des
Fenfluramines existe depuis 1971 et sera commercialisé de 1976 à 2009 sans interruption malgré de
très nombreuses mises en garde de professionnels de santé. En vain ! Mais on y reviendra.

Selon l'UNOCAM (Union nationale des organismes d'assurance maladie complémentaire), le


Mediator® a coûté, hormis les milliers de morts, 423 millions d'euros à la Sécurité sociale et aux
complémentaires santé sur une période de 10 ans seulement. On peut donc par extrapolation,
estimer le total sur 33 ans, largement supérieur à 1,2 milliard d'euros. En y additionnant le coût des
dépenses collatérales, en d'autres termes : des centaines de milliers d'échographies cardiaques à 95 €
et autres complications médicalisées, voire chirurgicales à 7000 € par valve, on pourra atteindre
facilement des centaines de millions d'euros, que le frère maçon Xavier Bertrand a laissés

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généreusement à la charge de la Sécurité sociale et à 100 % ! Il est judicieux de souligner au
passage, la forme pyramidale du logo Servier, figure géométrique très appréciée dans la symbolique
maçonnique et agrémenté d'un soleil illuminant. Cette décision du ministre de la santé met à la
charge de la collectivité le prix du poison et ses conséquences financières ! Dieu merci, Jacques
Servier dispose de la 9è fortune de France estimée à près de 4 milliards d'euros (pour ce qui
concerne la partie déclarée...), ce qui le rend largement solvable pour réparer ses crimes. D'autant
que cette somme est en large partie due au remboursement absolument non justifié et au plus haut
taux, c'est à dire 65 %, des poisons qu'il commercialise en toute impunité et complicité avec les
autorités incompétentes qu'il a pu infiltrer grâce à ses hommes de mains. L'État a donc remboursé
65 % du poison de Servier ; il fait mieux aujourd'hui puisqu'il rembourse à 100 % les dégâts de
Servier. Pendant ce temps, on dérembourse des médicaments, on augmente les franchises de
remboursement, on impose la déclaration d'un médecin traitant au risque de ne pas être remboursé
pleinement, on exige une photo sur les 59 millions de cartes vitales pour une fraude estimée à
seulement 120 millions d'euros en 2006 et pour un coût total de l'opération de 159 millions d'euros !
Le système et la propagande actuelle n'ont de cesse de culpabiliser certains patients qualifiés de
fourbes et chanceux bénéficiaires de la CMU, en mettant en avant un coût de revient qualifié de
gigantesque alors qu'il n'est que de 6 milliards d'euros seulement ; comme si cet argent allait être
encaissé par les patients et qu'il leur servirait à acheter telle Playstation ou telle paire de lunettes de
soleil, alors qu'en fait, tout le monde sait que cet argent va dans la poche de dizaines de milliers de
praticiens et professionnels de santé qui reverseront à leur tour, d'immenses charges à l'État, sans
compter les centaines de milliers de salaires versés et d'impôts divers. Ce qui ne sera pas le cas de
Big Pharma qui utilisera toutes les ficelles possibles, même illégales – c'est le moindre de leurs
soucis – , pour obtenir la défiscalisation en passant par des îles aussi clémentes que douteuses et des
chambres de compensations criminelles (type Clearstream) pour in fine échapper à l'impôt. Que
penser des 2 milliards d'euros débloqués pour la fantomatique grippe A H1N1 malgré des caisses
vides, dixit François Fillon, et un trou de la sécu abyssal, par une ministre bécasse anciennement et
longtemps visiteuse médicale en la personne de Roselyne Bachelot (Toujours ministre). On retrouve
aujourd'hui encore une Secrétaire d'état à la Santé, Nora Berra, qui a servi pendant 10 ans,
l'industrie pharmaco-chimique. On arrive même à trouver un ministres de la santé formé par Servier
et dont l'épouse travaille aussi chez Servier. C'est le cas de Philippe Douste-Blazy, ancien « chef de
clinique consultant ». Comme ce monde laid est petit. Toutes ces contradictions accablantes sont
loin d'arranger les affaires de nos politiques soumis au diktat de la manne financière infiniment
généreuse de Big Pharma...

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Je tiens à signaler que sans le travail acharné du Dr Irène Frachon, le Mediator ® serait encore
commercialisé aujourd'hui sans aucune objection de toutes les autorités sanitaires du pays et leurs
milliers de salariés payés, on ne sait trop pourquoi. Des centaines de milliers de patients s'en
procureraient encore chez leur pharmacien en toute légalité et en complète confiance, engendrant
quelques autres milliers de morts ! C'est un fait. Les médecins seraient toujours en train d'en
prescrire en défendant bec et ongles Servier et en clamant à la face du monde l’innocuité du poison
fatal. Ce n'est rien d'autre, à mon sens, que du terrorisme pharmaco-chimique, voire du terrorisme
d'état ! Car qu'elle est la différence entre l'inside job du 11/9 et ses 2976 victimes et notre meurtre
de masse imputé au Mediator® avec ses 2000 vies sacrifiées, arrachées à leurs familles. Je n'en
trouve pour ma part aucune car le résultat est exactement le même, voire pire, car l'industrie
pharmaco-chimique continue de vendre, chaque jour qui passe, des dizaines de poisons
extrêmement toxiques. De surcroît, sans cette victoire médiatique remportée contre les criminels de
Servier, la liste des 77 médicaments sous surveillance n'aurait jamais été publiée par l'Afssaps.
Jamais ! Je tiens à faire une petite observation concernant cette liste et notamment au sujet des
vaccins. Une liste interminable de vaccins y est consignée : Gardasil ®, Cervarix®, Mutagrip®,
Vaxigrip®, Tetagrip®, Influvac®, Immugrip®, Agrippal®, Gripguard®, Previgrip®, Fluarix®,
Celvapan®, Pandemrix®, Focetria®, Panenza®, Genhevac®, Engerix B®, HBVAXPRO®, Twinrix®,
Infanrix®, Hexa® et Fendrix®. Comment expliquer la mise en danger réelle de patients avec des
vaccins en fait douteux censés protéger d'une maladie hypothétique ? Ne serait-on pas là, en face
d'un nouveau concept médico-pharmaco-chimique de prévention, par le meurtre ? Que de
bizarreries dans ce monde étrange ! Je vous invite à voir l'excellent film de Lina B. Moreco
« Silence on vaccine » en signalant au passage que l'on est bien loin du concept primordial que doit
connaître et suivre tout professionnel de santé, primum non nocere.

Je trouve, tout compte fait, l'industrie automobile beaucoup plus responsable envers ses clients. Elle
n'hésite pas en effet, une seule seconde, à rappeler des centaines de milliers de véhicules pour
vérification et révision lorsqu'elle est confrontée au moindre doute au niveau des organes de
sécurité, tels que le freinage, l'accélération ou la direction ; et ce, malgré les coûts très élevés d'une
telle opération. Toyota vient tout juste de rappeler plus de deux millions de véhicules aux USA pour
de simples tapis de sol mal fixés. Il semble que l'on vive à une époque où les voitures sont mieux
traitées que les êtres humains.

On pourrait accepter ce scandale du benfluorex et le mettre sur le dos de l'erreur humaine, de


l'incompétence, pourquoi pas ? Malheureusement l'Isoméride® est déjà passé par là. Toujours avec

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Servier comme propriétaire du brevet, cette molécule anorexigène fait aussi partie de la famille des
fenfluramines. Servier a obtenu son AMM en 1985, ce qui lui a permis de vendre son poison
jusqu'en 1997. On estime entre 7 et 10 millions le nombre de personnes ayant pris cette molécule
fluorée en France juste pour perdre quelques kilos ; en s'exposant toutefois au risque de contracter
une HTAP ou Hypertension Artérielle Pulmonaire due à l'atteinte des valves cardiaques, encore une
fois – du déjà vu en quelque sorte. Des études ont prouvé que l'on avait 23 fois plus de chances de
contracter l'HTAP après seulement 3 mois de traitement et risquer ainsi une lente et douloureuse
mort par étouffement progressif... La seule et unique solution thérapeutique face à ce désastre
consiste en une greffe intégrale du bloc cœur/poumon (Vous pouvez toujours attendre sans oublier
les effets secondaires des traitements à vie suite à une telle greffe) ! Il aura fallu attendre le 20
janvier 2011 pour qu'une patiente décédée en 1995 pour avoir pris de l'Isoméride ® gagne son procès
face à Servier, au prix d'une âpre bataille judiciaire de quinze longues années ! Car, il faut savoir
qu'il est très difficile de remettre en cause la puissance inouïe de Big Pharma en France, tant son
réseau tentaculaire est impressionnant, contrairement aux USA par exemple et ses Class Action.

Il faut croire décidément que c'est une tradition bien ancrée dans l'Hexagone puisque c'est encore
une fois une équipe française qui prouvera dès 1991 la dangerosité de l'Isoméride ® et son
implication dans l'HTAP mais, encore une fois hélas, inutilement et sans bénéfice aucun. Un coup
d'épée dans l'eau ! L'histoire de l'Isoméride® aux États-Unis et au Canada est bien plus glauque, car
l'industrie n'aura aucun scrupule à utiliser une technique fourbe et des plus captieuse sous le doux
nom de « Me-too ». Cette dernière consiste à modifier très légèrement la formule afin de pouvoir
rallonger la durée de protection du brevet et éviter que la molécule ne tombe dans le domaine
public, tout en poursuivant bien sûr l'encaissement des royalties. C'est ce qui arriva au Fen-Phen®
qui sera transformé par Servier et son associé Wyeth en Isoméride ® sous le nom de Redux® pour
être vendu encore et encore. Dès 1997, son AMM sera retirée aux USA et le laboratoire Wyeth
déboursera 12 milliards de dollars au titre des dommages et intérêts à verser aux très nombreuses
victimes. Ce qui ne serait jamais arrivé en France, à l'encontre des intérêts de Servier. Pourquoi et
comment une telle mystification est-elle possible chez nous ?

On observe dans cette affaire du Redux® que le délinquant Servier est en plus un récidiviste sans foi
ni loi puisqu'il éprouve le plus grand mépris vis-à-vis des lois françaises. La technique du « Me-
too » confirmera, si besoin est, et prouvera encore plus cette pratique de la récidive chère à Big
Pharma, car Servier est loin d'être le seul danger public sanitaire. Servier sera souvent condamné
par l'Afssaps pour publicité non conforme à l'AMM. La CNIL le condamnera aussi pour avoir créé

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un fichier de 50.000 salariés contenant des informations contraires aux prescriptions du Code du
travail. Le mépris de cette firme pour la loi est aussi constant que troublant.

Tout ce qui a été fait et tenté pour l'Isoméride ® sera réitéré et copié à l'identique pour le Mediator®,
mais en plus grand, en plus grave et en plus meurtrier. Primo, la commercialisation aura duré pas
moins de 33 ans, ce qui est un record pour une molécule absolument inutile ; secundo, elle
outrepassera tous les contrôles et alertes. En somme, un vrai exploit lobbyiste, inégalé jusque-là. Du
grand Art...

La technique principale, outre la lâcheté et la bêtise insondable de milliers de salariés complices de


leur patron, – il ne faut jamais l'oublier – est l'infiltration des instances-clés par des hommes de
main. Petit exemple outre atlantique, les deux experts scientifiques ayant préparé le dossier du
Redux® pour la FDA n'ont jamais déclaré leurs conflits d'intérêts avec Servier. Le directeur de la
division scientifique de Servier, accessoirement trésorier de la SFPT ou Association Française de
Pharmacologie et de Thérapeutique, ira jusqu'à nier l'effet identique du Mediator ® et de l'Isoméride®
en expliquant à tort, et en toute mauvaise foi, que leurs métabolisations dans l'organisme humain
étaient complètement différentes. Plus près de nous dans le temps, en 2006, un dossier lourd arrive
sur le bureau du ministre de la Santé de l'époque, le frère Xavier Bertrand ; mais ce dernier préfère
renouveler l'AMM du Mediator® et le remboursera au maximum légal, au plus grand bénéfice de
son généreux et bienfaiteur ami UMPiste du « Premier Cercle » sous prétexte qu'il n' y a pas de
médicament de substitution !
Mais, de quelle substitution il est question ? Substitution pour un médicament dont le SMR (service
médical rendu) est quasi nul ? En réalité, c'est très simple à comprendre, quand on connaît les
dessous de l'affaire : les deux conseillers de l'époque de Bertrand ne sont autres que le Pr Gérard
Bréart et le Pr Françoise Forette. Ces deux experts ministériels étaient salariés de qui ? Mais de
Servier pardi... Évidemment, le frère Bertrand n'était au courant de rien ; c'est à peine s'il admet
connaître Servier ; et, comme pour ses comparses Eric Woerth, Christian Blanc, Frédéric
Mitterrand, Roselyne Bachelot, Alain Joyandet ou Michelle Alliot-Marie, c'est un homme intègre,
loyal, honnête et d'un grand professionnalisme...

A partir de 2006, le Mediator® ne sera commercialisé qu'au Portugal, à Chypre et dans notre cher,
chanceux et privilégié Hexagone. Ce qui nous oblige à nous poser une question qui répondrait à un
des plus grands mystères de la science moderne, bien avant celle de l'utilité de la psychanalyse
freudienne : Comment se fait-il que deux pays aussi proches que l'Allemagne et la France, aient des

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avis aussi divergents sur la question de la toxicité du Mediator® ? [Petite réflexion].
Déjà, le 21 septembre 1998, 3 médecins-conseils (Pr Hubert Allemand, Pr Claudine Blum-Boisgard,
Pr Patrick Choutet) de la Sécurité sociale alerteront l'Afssaps dans un courrier publié sur internet et
dans lequel on relève deux reproches faits au Mediator ® : Sa prescription hors de son champ
d'application thérapeutique tel que cadré dans l'AMM, son caractère anorexigène volontairement
caché aggravé par sa vente libre.
On apprend aussi dans le livre du docteur Frachon que la majorité des congrès et séminaires sur la
pharmacovigilance sont financés par l'industrie. En d'autres termes, on demande à Big Pharma de
s'auto-contrôler et de se sanctionner elle-même, ce qui, vous en conviendrez, est d'une naïveté
puérile. Peut-on être à la fois juge et partie ? Les politiques, complices et laquais des milliardaires
du CAC 40, les aideront en diminuant de plus en plus le budget de la pharmacovigilance, afin que
cette dernière se retrouve entièrement financée, donc dirigée par Big Pharma et entièrement sous sa
coupe. Cette technique est utilisée pour pousser à la privatisation de tous les services publiques.
Pire encore, un membre de l'Afssaps fera une confidence lourde de sens, en expliquant que son
embauche à l'Afssaps lui a été annoncée par un représentant de Servier ! La boucle est bouclée.

Les publications dans les revues scientifiques ne sont pas en reste. Servier influera dans la décision
de publication de l'étude salvatrice du Dr Frachon par l'intermédiaire d'un des rédacteurs en chef du
Fundamental and Clinical Pharmacology, un certain professeur en pharmacologie, consultant chez
qui ? Mais chez Servier, pardi ...

Cerise sur le gâteau et humiliante situation résultant du laisser-aller du corps médical face aux
assauts incessants de Big Pharma, le financement de la Lettre de l'Académie Nationale de Médecine
par Servier. Grossière erreur s'il en est, car cette puissante et prestigieuse institution n'a absolument
pas besoin de cet argent. Elle est, du reste, en train de perdre toute crédibilité aux yeux du monde à
cause de tous ces manquements à l'éthique et à la morale et son asservissement à l'argent-roi et au
profit. Je vous invite à voir la vidéo que le laboratoire Eli Lilly envoie à ses visiteurs médicaux pour
illustrer cette chute honteuse indigne du corps médical.

Pour aggraver le tableau déjà assez sombre, le Dr Irène Frachon subira à diverses reprises menaces
et pressions sur son lieu de travail. Des courriels interceptés entre des salariés de Servier se
proposaient de la salir et de la discréditer afin de réduire à néant ses découvertes, au mépris de tout
l'intérêt qu'elles présentaient pour la santé publique. Après le meurtre et le mensonge, la firme
n'étant pas à une compromission près, se transforme en véritable mafia prête à éliminer tout ennemi

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gênant. Il est important de souligner que le livre du Dr Frachon a été censuré puisque son sous-titre
« Combien de morts ?» a été estimé diffamatoire par la batterie d'avocats de sieur Servier.

L'industrie pharmaco-chimique utilisera une sophistique typique de notre époque pour défendre ses
intérêts, coûte que coûte. La novlangue et le mensonge seront systématiquement utilisés pour faire
connaître leur mission indispensable et leur volonté de sauver la planète et d'en améliorer le sort.
Reprenons quelques arguments de cette industrie mortifère surpuissante :

1- Le chômage : Ici, carrément, Big Pharma utilisera sans vergogne le chantage au chômage pour
que l’État continue son soutien, car s'ils venaient à couler prétendent-ils, le chômage augmenterait
drastiquement et en pleine période de crise mondiale, ce serait catastrophique, ce qui est loin d'être
prouvé. Il suffit pour contrer cet argument de mettre en opposition le nombre de postes en jeu face
au nombre de morts et demander au peuple son avis : Préférez-vous chômer quelques semaines ou
mois, le temps de trouver un autre travail plus digne, ou être complices de meurtres en séries voire
mourir ? De plus, quel est le réel coût humain, intellectuel, social et économique de ces morts,
supporté par la nation ? Je crois que la réponse se déduit d'elle-même car il ne saurait être question
d'opposer un état de débauchage passager et conjoncturel, à la mort par le meurtre délibéré, c'est-à-
dire par l'assassinat de milliers de nos concitoyens.

2- La richesse engendrée : Parallèlement au chômage, Servier et ses sbires expliqueront que la


richesse des entreprises françaises leaders mondiales est profitable aux français sans expliquer les
mille et une fourberies utilisées par ses conseillers fiscalistes. Ces derniers n'omettent aucune
technique d'optimisation fiscale voire d'évasion fiscale afin de payer le moins d'impôts en France
tout en profitant de son généreux système de sécurité sociale payé par le peuple.

3- L'innovation technologique : Big Pharma utilisera sans cesse cet argument du « savoir-faire »
pour impressionner le profane qui ignore la technique citée plus haut du « Mee-too » qui consiste à
faire pire avec pareil. Plus fou encore, selon le Pr Philippe Even, pneumologue et doyen de l'hôpital
Necker-Enfants Malades, il n'y a eu aucune innovation pharmaceutique majeure en France depuis
40 ans ! L'industrie ne fait que copier les grandes découvertes mondiales ou vendre et revendre des
molécules très anciennes.

Pour finir, on l'aura compris, Servier a de très sérieux appuis politiques aux plus hautes sphères du

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pouvoir. Il n'est plus question pour lui de faire du vulgaire lobbying dans les couloirs de
l'Assemblée nationale, quémandant un ou deux rendez-vous ; il a accès au Président lui-même.
Nicolas Sarközy a été son avocat durant de longues années, lorsqu'il exerçait encore ce métier. Les
ministres et autres secrétaires d'état ont été formés par ses services. Servier est également membre
du « Premier Cercle » de l'UMP. Aussi bien la gauche que la droite lui ont témoigné le respect et
rendu les honneurs en lui décernant toutes les médailles possibles et imaginables, malgré les
scandales qui s'accumulent depuis des décennies déjà :

1- Officier, le 1er décembre 1987 au titre du ministère du Travail, de l’Emploi et de la


Formation professionnelle par Philippe Séguin.

2- Commandeur, le 31 décembre 1992, au titre du Commerce extérieur par Dominique


Strauss-Kahn.

3- Grand-officier le 25 mars 2002, décernée par Jacques Chirac.

4- Grand-croix le 31 décembre 2008, décernée par Nicolas Sarközy.

Le 31 décembre 2008 fut donc l'occasion pour Nicolas Sarközy de décerner la Grand-croix de la
légion d'honneur – du déshonneur dirais-je pour ma part – , plus haute distinction possible à Jacques
Servier dont le nombre de récipiendaires ne dépasse jamais les 75 personnes dans toute la France,
autant dire la crème de la nation. Cette cérémonie donnera lieu à un discours ahurissant que j'ai
encore du mal à m'expliquer, tant la folie et l'inconscience des mots et des phrases dépassent
l'entendement !

« Vous êtes un personnage hors du commun. Votre ascèse et votre sobriété forcent le
respect de tous. Mais je ne veux pas faire votre portrait, comme on croque quelqu'un à
distance. Je vous connais trop bien pour cela. (...) »

Le climax de cette rencontre fera date :

« Jacques, vous êtes un entrepreneur comme la France en compte peu. (...) En tant
qu'entrepreneur, vous avez été souvent sévère à l'endroit de l'administration française.
Vous critiquez l'empilement des mesures, des normes, des structures et vous avez
raison. »

Déjà qu'il ne respectait aucune mesure, ni norme et encore moins une quelconque législation
astreignante, s'il fallait en plus augmenter le laxisme des structures de contrôle, on atteindrait
en peu de temps les 100.000 morts, rien que pour les dégâts occasionnés par Servier.

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Avant de finir, il m'a paru utile de tirer la sonnette d'alarme et de vous informer de l'arrivée de deux
scandales plus graves et plus meurtriers que le Mediator® et qui ne vont pas tarder à surgir, celui de
l'empoisonnement aux additifs alimentaires ainsi qu'au mercure. Il est important, voire vital que des
lanceurs d'alertes s'érigent et s'insurgent contre cette industrie destructrice et l'empêchent d'avancer
en toute impunité.

L'argument redondant avancé par Big Pharma concernant la toxicité de ces produits est la quantité
ingérée. Des écervelés ressassent et répètent à l'envi le fameux adage de Paracelse qui énonce :
"Tout est poison, rien n'est poison. La dose fait le poison". Il faut savoir qu'une alimentation
moderne industrielle vous fait ingérer entre 6 et 7 kilos d'additifs alimentaires par an. Avec de tels
taux, la dose dépasse largement les seuils mortels et il est temps de s'en inquiéter sérieusement. Une
mention spéciale ira à l'aspartame, le fameux édulcorant qui est partout et qui s'insinue même dans
les médicaments, les bonbons, produits laitiers ou les boissons déjà sucrées – un comble – comme le
Schweppes. Cette molécule est extrêmement toxique et responsable de plus de 100 effets
secondaires, dont le cancer du cerveau, du foie ou des poumons, selon de récentes découvertes
italiennes. Sa prétendue innocuité est régulièrement remise en cause, mais rien n'est fait comme
toujours, car l'industrie est trop puissante et nos politiques trop lâches pour réagir. Je vous invite
pour plus d'informations à voir les travaux de Corinne Gouget.

L'autre empoisonnement dont les conséquences sont incalculables est le mercure que l'on retrouve
dans les amalgames dentaires (il représente 50% du poids de ces derniers), les vaccins en tant que
conservateur (Thiomersal – Thimerosal grâce au laboratoire Eli Lilly), les gros poissons de fin de
chaîne alimentaire, par bio accumulation, l'eau... etc. Sachez que l'on a interdit les thermomètres au
mercure mais pas le mercure des vaccins ni celui des amalgames dentaires ! C'est à ne rien y
comprendre, comme d'habitude... En ce qui concerne la dose, sachant que l'amalgame dentaire d'une
molaire par exemple peut peser jusqu'à 3 grammes et qu'il n'est pas rare que certaines personnes en
portent une quinzaine dans leur bouche, est-il vraiment exagéré de dire que 10 à 15 grammes de
mercure en bouche sont extrêmement dangereux ?

Je crois qu' au terme de cet exposé, succinct certes, mais riche en informations, on a pu prouver que
l'industrie pharmaco-chimique est soutenue par un réseau de politiques véreux et qu'il est
impossible de relever autant d'anomalies pour un seul et unique médicament sur une période aussi
longue sans complicités actives des plus hautes instances de l’État. Les trois conditions du complot
déterminées par A. Sutton sont présentes : Secret, illégalité vu le nombre de morts et les preuves
évidentes de corruption et de concussion. Enfin, capacité à mettre en application de tels agissements
contraires aux lois et malheureusement répétitives.

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A présent que les liens et les accointances sont mis en lumière, la justice se doit de faire sereinement
son travail et condamner les criminels responsables.

In fine, depuis quand peut-on réparer le meurtre prémédité, c'est-à-dire l'assassinat de milliers
d'êtres humains, de surcroît malades et affaiblis, par de simples amendes et de vulgaires
compensations financières, même s'il est question de milliards ? Depuis peu, l'être humain s'est
transformé en marchandise périssable, comme l'indique si bien le titre insultant de DRH ou
direction des « ressources » humaines. Il est devenu une ressource quelconque, une simple valeur
marchande, dépouillé hélas de sa sacralité qui fait sa particularité. Cette dérive factuelle est en
contradiction totale avec le discours lénifiant des droâdelomistes professionnels, humanistes
maçons de salons dont les réactions à ces scandales sont d'une tiédeur accablante, voire carrément
inaudibles. On attend les condamnations des loges contre leur frère Xavier Bertrand, et bien d'autres
encore, impliqués dans ce massacre. Ils sont prompt à réagir face au fumeux danger d'islamisation
ou pour changer les lois bioéthiques mais jamais lorsqu'il est question de condamner les frères
dégénérés. Que peut-on attendre d'une organisation surpuissante qui coopte des assassins comme les
Trabelsi, les Moubarak voire la totalité des dictateurs africains. Que peut-on attendre d'une
organisation qui a laissé faire l'assassin Licio Gelli (toujours en fuite) et sa loge P2dont on voit le
désastre encore aujourd'hui avec son poulain Berlusconi, vieil ami et partenaire Bunga Bunga du
sorcier Kadhafi. Clairement rien.

Le résultat est aujourd'hui là, sous nos yeux, aussi accablant que terrifiant. Mais qui s'en soucie
vraiment ?

LeLibrePenseur
Marseille 27 février 2011

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