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Fiche de sécurité

A7 F 01 97

Tour Amboise
204, rond-point du Pont-de-Sèvres
92516 BOULOGNE-BILLANCOURT CEDEX
Tél. : 01 46 09 26 91
Fax : 01 46 09 27 40 La démarche ergonomique

OBJET : Cette fiche fournit des repères pour aborder les problèmes de sécurité et de prévention
des risques grâce à une démarche nouvelle dans le BTP : l’ergonomie.

INTRODUCTION sateur et des conditions de son utilisation, donc un


outil : utile, utilisable, utilisé. L’ère industrielle, en
séparant les fonctions de conception et d’achat,
Avec la Loi du 31 décembre 1991, l’ergonomie a fait des fonctions d’utilisation, a multiplié les problèmes
son entrée dans le Code du travail. Désormais, la d’inadaptation.
nécessité “d’adapter le travail à l’homme, en parti-
culier en concevant des postes de travail, en choi-
sissant des équipements de travail, des méthodes 1.3 - Connaissances de base
de travail et de production, en vue notamment de
limiter le travail monotone, le travail cadencé et de - L’ergonomie suppose une approche multidiscipli-
réduire leur effet néfaste sur la santé” est affirmée. naire, qui inclut les connaissances sur la situation
de travail étudiée, ainsi que les conséquences du
travail sur l’homme, avant de la modifier.
1 - GÉNERALITÉS
- L’ergonomie tire ses connaissances de deux
1.1 - Définition sources :
1. Des disciplines scientifiques qui décrivent les
L’ergonomie prend en compte l’homme en activité caractéristiques de l’homme (physiologie, psycholo-
dans sa situation de travail et s’appuie sur des gie), que l’on peut décrire et prendre en compte
connaissances scientifiques sur le fonctionnement mais non modifier, (par exemple les caractéristiques
de l’homme en activité afin de concevoir : anthropométriques, les propriétés de la mémoire,
- des tâches, les rythmes biologiques...).
- des machines, 2. Des analyses de l’activité réelle d’opérateurs de
- des outillages, production ou d’un grand nombre d’utilisateurs de
- des bâtiments, produits élaborant ainsi des connaissances pra-
- des systèmes de production, tiques sur l’activité humaine en situation réelle de
afin que ceux-ci puissent être utilisés avec le maxi- travail.
mum de confort, de sécurité et d’efficacité pour le
plus grand nombre.
Si la prise en compte de l’ergonomie est utile à la 2 - DOMAINES, CRITÈRES ET TYPES
démarche préventive, on ne peut pas séparer l’ob-
jectif sécurité des autres objectifs de l’ergonomie 2.1 - Les domaines d’application
qui se définit globalement comme l’adaptation du
travail à l’homme . Deux grands domaines sont concernés :

2.1.1 - La conception de produits de grande


1.2 - Historique diffusion
La préoccupation ergonomique est récente. Les L’ergonomie va tendre à rendre les produits compa-
postes de type artisanal qui étaient la règle avant tibles avec la diversité des utilisateurs potentiels et
l’ère industrielle permettaient une adaptation réci- celle des situations d’utilisations, mais aussi le trans-
proque entre l’homme et son travail. L’outil était port, le montage, la mise en service, la maintenance,
façonné en fonction de son utilisation, de son utili- le nettoyage. On parlera d’ergonomie du produit.

Edition novembre 2002. 1


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Centrée sur les caractéristiques de l’opérateur positifs, il est nécessaire d’identifier les logiques
humain, elle repose sur l’élaboration de normes et des utilisateurs, les contextes dans lesquels se
de recommandations. situent leurs actions et les buts qu’ils poursuivent.
Par ailleurs, pour la conception des machines, dans
les conditions prévues d’utilisation, la gêne, la L’accent pourra être mis sur un ou plusieurs critères
fatigue et les contraintes psychiques de l’opérateur (sécurité, confort), mais les conséquences sur
doivent être réduites le plus possible, compte tenu l’homme et les performances du système sont les
des principes de l’ergonomie (règles techniques critères d’efficacité de l’ergonomie indissociables et
prévues par l’article R 233-84). complémentaires.
Les équipements de protection individuelle doivent
eux aussi être conçus et fabriqués selon des cri-
2.3 - Les types d’ergonomie
tères ergonomiques (art. R 233-51, annexe II).
Selon le moment où l’ergonomie intervient dans le
2.1.2 - La conception de systèmes de production projet, on distingue deux types d’approche :
- l’ergonomie de conception qui permet la prise en
Dès les premières phases de la conception, l’ergo-
compte des caractéristiques de l’homme au travail
nomie peut contribuer à la réflexion sur :
dès les premières phases de la conception,
- les espaces et les environnements de travail, - l’ergonomie de correction lorsque des modifica-
- les moyens matériels de production (machines, tions sont apportées sur la base de critères ergono-
équipements), miques pour faire face à des difficultés rencontrées
- les moyens immatériels (logiciels), en exploitation.
- l’organisation du travail (contraintes de temps par Les apports de l’ergonomie sont toujours plus effi-
exemple), caces et moins coûteux lorsqu’ils sont réalisés dès
- les programmes de formation pour le personnel. les premières phases de la conception.
Cette réflexion doit prendre en compte les caracté-
ristiques des opérateurs (sexe, âge, expérience, état
de santé) qui travaillent dans ces situations.
3 - LA DÉMARCHE ERGONOMIQUE
On parlera d’ergonomie de l’activité de travail. Elle
repose sur l’analyse de l’activité des opérateurs en Cette démarche qui est globale repose sur trois
situation réelle de travail (“Qui fait Quoi et composantes principales : l’analyse ergonomique
Comment”). du travail, l’utilisation des connaissances en ergo-
nomie, la participation du personnel.
2.2 - Les critères d’efficacité
3.1 - L’analyse ergonomique du travail
La conception de dispositifs adaptés aux caracté-
ristiques de l’homme et aux tâches à réaliser vise un Cette analyse ergonomique ne se réduit pas à l’ana-
double objectif : les conséquences sur l’homme et lyse du travail prescrit (ou tâche prescrite ou tâche
les performances du système. officielle) dont les objectifs et les méthodes
(gammes opératoires, procédures, consignes) sont
2.2.1 - Les conséquences sur l’homme définis par des instructions.
A partir des objectifs qui leur sont fixés, les opéra-
Il s’agit d’éviter les risques à court terme (par
teurs (ou utilisateurs) organisent leur activité (ou
exemple la diminution des accidents) à moyen et à
tâche réelle ou travail réel) en fonction de multiples
long termes (par exemple les maladies liées au tra-
facteurs, des urgences, de leur charge de travail.
vail).
L’activité est la mise en œuvre de l’organisme et de
L’ergonomie vise également à diminuer toutes les
la pensée pour réaliser les tâches. Elle comporte
formes de fatigue, qu’elles soient liées au métabo-
différents aspects comme la recherche d’informa-
lisme de l’organisme (travail en ambiance chaude
tions, la prise de décisions, l’action sur des com-
par exemple), au travail des muscles et des articula-
mandes, l’adoption de diverses postures, la
tions, au traitement de l’information, au maintien de
fourniture d’efforts, les déplacements éventuels, les
la vigilance.
communications avec d’autres personnes.
Par exemple, si la tâche prescrite fixée à une équipe
2.2.2 - Les performances du système
est de poser les bordures d’un trottoir ; la tâche réelle
L’efficacité de l’utilisation d’un produit ou d’un sys- (ou l’activité) est l’ensemble des opérations, des
tème de production (fiabilité, productivité) peut être actions qui permettent à l’équipe de poser les bor-
compromise par des sollicitations inappropriées ou dures : la constitution de l’équipe, le type de pose
excessives des fonctions humaines. Le “bon sens” (manuelle ou mécanisée), les difficultés auxquelles
du concepteur ne suffit pas à identifier les situations l’équipe est confrontée, le matériel dont elle dispose,
où l’homme risque d’être mis en difficulté, ni même l’environnement, la durée du chantier ... sont autant
à élaborer les solutions appropriées. d’éléments constitutifs de l’activité des opérateurs.
D’autre part, le “bon sens” du concepteur n’est pas C’est le travail réel (ou activité) qui constitue l’objet
celui de l’utilisateur. Trop souvent le postulat implici- principal de l’analyse ergonomique. (schéma n° 1).
te est celui de la seule vraie logique qui est celle du L’ergonome dispose pour cette analyse des outils
fonctionnement technique. Or, pour adapter les dis- suivants :

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Maître d’ouvrage - L’analyse de documents. Notamment d’organisa-


Maître d’œuvre tion, sont utiles pour connaître le travail prescrit et
Architecte certains indices de fonctionnement : consignes,
planning, état d’avancement du chantier, PPSPS...
D’autres indicateurs intéressant l’ensemble du
chantier, de l’entreprise, seront aussi à consulter :
Les opérateurs Contrat Entreprise
comptes-rendus d’accidents, rapports de CHSCT,
Marché types d’horaires, absentéïsme.
Caractéristiques
Délais
personnelles
Organisation
Age, nationalité,
aptitudes
3.2 - Les connaissances en ergonomie
physiques, ...
Tâches
Il s’agit d’une part, des données de base sur le
Le chantier fonctionnement de l’homme : psychologie et phy-
Formation, prescrites
expérience Objectifs siologie du travail et, d’autre part, sur les relations
Tâches
Organisation du entre l’opérateur et le milieu de travail. Ces données
Etat instantané réelles
chantier concernent l’ergonomie des activités motrices (par
Fatigue, Accès, implantation exemple, les activités musculaires), des activités
rythmes Matériels, outils,
biologiques
perceptives (par exemple, la perception des
matériaux
Activité de travail Entreprises présentes
signaux), des activités mentales (par exemple, la
Conditions de
transport prise de décision, les diagnostics, les raisonne-
Organisation
Vie hors travail de la sécurité ments).
PPSPS Ces données concernent aussi la réaction de l’orga-
Organisation nisme aux ambiances physiques (le bruit, la tempé-
du travail rature, par exemple).
Modes opératoires Les connaissances relatives au mode d’apprentis-
Plans, consignes sage des tâches trouvent leur application lorsque
Répartitions des
les tâches sont effectuées dans un contexte nou-
tâches
Organisation des veau ou inhabituel ; c’est souvent le cas des intéri-
équipes maires et des salariés des entreprises intervenantes.
Environnement Les connaissances sur l’anthropométrie permettent
Espaces de formuler des recommandations sur les accès et
Santé Production
Ambiances passages difficiles.
physiques, toxiques Les connaissances des postures défavorables per-
Accidents Qualité
mettent d’éviter, de réduire les hernies discales,
lombalgies et autres atteintes de la colonne verté-
brale.
Schéma 1 - Cadre d’analyse d’une situation de travail
Des normes ont été établies, elles indiquent des
d’après : “Comprendre le travail pour le transformer”
(ANACT) valeurs de références ; leur comparaison avec les
résultats de l’analyse du travail permet d’orienter les
- L’observation des situations de travail. Cette actions prioritaires.
observation est faite à l’aide de grilles d’analyse, de
relevés systématiques d’activités (par exemple des 3.3 - La participation du personnel
déplacements, des prises d’informations, des pos-
tures), d’analyse d’incidents, et de dysfonctionne- Elle se situe à plusieurs niveaux : représentants du
ments qui peuvent être à l’origine d’accidents. Elle personnel, opérateurs directement concernés, qu’ils
permet de bien connaître le travail réellement effectué appartiennent aussi bien aux services fonctionnels
par l’(les) opérateur(s). Les éléments les plus facile- qu’à la production.
ment observés sont les réponses (actions sur des Une participation efficace s’établira, par exemple par
commandes, gestes, déplacements, postures, ...) de la constitution de groupes de travail, qui accompagne-
l’opérateur. D’autres éléments comme les communi- ra le projet aux différentes étapes de son évolution.
cations, les incidents, les consignes utilisées, les Ce fonctionnement permet de valider les résultats
décisions prises, s’observent plus difficilement mais obtenus et de vérifier l’adéquation entre le projet,
sont aussi à prendre en considération. les objectifs et le cahier des charges.
- Les mesures. Elles concernent certains facteurs
La démarche ergonomique peut s’appliquer à diffé-
d’ambiances physiques : bruit, éclairage, tempéra-
rents niveaux dans une entreprise :
ture, humidité ; des facteurs de charges physiques
- l’ensemble des services, ateliers, chantiers : on
(enregistrement du rythme cardiaque, dynamomè-
parlera de système hommes-machines.
trie) ; des dimensionnements (poste de travail, plan
- Le poste de travail tenu par un opérateur : on par-
de travail, machines, allées, accès).
lera de système homme-machine. Le poste de tra-
- Les entretiens avec les opérateurs et la hiérar- vail est souvent identifiable, par exemple un
chie permettent d’expliciter les raisonnements, de opérateur travaillant à un poste fixe, un conducteur
comprendre les comportements, de connaître la d’engins. Dans d’autres cas, la description s’avère
façon dont ils vivent les situations de travail (gêne, plus complexe, par exemple, un manutentionnaire
fatigue, santé, sécurité), les difficultés rencontrées. sur un chantier.

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Le choix du niveau le plus pertinent dépend de mul- - les sièges : dimensions, réglages possibles, prise
tiples facteurs : type de demande, problème(s) et en compte des vibrations afin d’améliorer le confort,
moyens donnés pour les résoudre, délais de réalisa- - l’environnement : éclairage, ambiance thermique,
tion... bruit, vibrations, pour augmenter le confort et la
compréhension des bruits utiles.

4 - DES EXEMPLES D’APPLICATION


4.2 - Le port manuel de charges
Voici quelques exemples d’application de l’ergono- Le port et la manipulation de charges génèrent de
mie à la prévention des risques. nombreux risques. Les méthodes d’analyse du tra-
vail permettent d’identifier les situations présentant
4.1 - Postes de conduite des risques afin de les diminuer, voire de les suppri-
mer.
Les postes de conduite, par exemple de chariots Elles mettent souvent en évidence des ports
élévateurs, de véhicules, d’engins de chantiers, de manuels de charges beaucoup plus élevés que
grues, de ponts roulants, doivent être conçus (pour prévu. Le schéma n° 2 montre un cadre d’analyse
le matériel neuf), en prenant en compte des recom- possible des ports manuels de charges.
mandations ergonomiques afin d’augmenter la
sécurité à la fois pour le conducteur et les autres Les connaissances les plus utiles concernent :
opérateurs. - les caractéristiques des opérateurs : âge, sexe,
expérience professionnelle,
Les données ergonomiques les plus utiles concer- - les conditions dans lesquelles s’effectuent ces
nent : manutentions : dimensionnement des postes de tra-
- les dimensions : de la cabine, des portes, des vail, déplacements, encombrement des zones tra-
marches et des poignées d’accès, afin de faciliter versées, types de passages, nature des sols,
l’accès et de diminuer les risques de chute, glis- postures défavorables...,
sades lors des montées et descentes, - le poids des charges à manipuler,
- la visibilité : dimension et positionnement des - la fréquence des opérations,
ouvertures, choix et emplacements des appareils de - les aides à la manutention qui peuvent être propo-
signalisation, par exemple pour mieux voir les obs- sées.
tacles,
- les organes de commande : position, type, forces
à exercer afin de faciliter leur utilisation, 4.3 - Les maladies professionnelles

Schéma hommes-tâches L’ergonomie contribue à leur détection, à l’évalua-


tion des risques et à la recherche des solutions de
Tâches Opérateurs prévention. Cette approche est utile pour les méde-
Charges Caractéristiques
cins du travail.
poids, physiques L’analyse de l’activité permet de préciser les lieux et
volume, âge, sexe, taille, les moments où les opérateurs sont exposés à des
Activité :
dimensions, handicaps éventuels substances (toxiques) ou à des risques physiques
port de charges
poignées, (bruit par exemple). Elle permet aussi de connaître
prises Formation
Expérience au poste les opérations réellement effectuées, par exemple
Déplacement de travail l’utilisation de produits toxiques dans des lieux non
Augmentation de Gestes et postures
de la charge (conséquences) :
ventilés.
Ancienneté De même que pour le port manuel des charges, la
distance à Dépense Apprentissage
parcourir, énergétique démarche ergonomique peut aider à évaluer par
type de sol, exemple, les contraintes de postures, de stress, et à
type de Fréquence
cardiaque rechercher des solutions au niveau du poste et de
stockage,
obstacles Risque d’accident l’organisation du travail.
Usure des disques
Rythme de Postures
travail 4.4 - Les systèmes hommes-machines (ou
défavorables Ambiance
cadences à du poste : systèmes de travail)
Incidents
respecter lumineuse, sonore,
Les systèmes hommes-machines peuvent se définir
vibrations, poussières,
Type de port toxiques, thermique comme l’ensemble des opérateurs et moyens maté-
bout de bras, riels qui interagissent pour atteindre un objectif
épaule, dos, commun.
seul ou en Les risques sont souvent importants dans les sys-
équipe tèmes évolutifs, tels que les chantiers. Des change-
ments se produisent, des mécanismes de régulation
Productivité Santé,
Qualité du Accidents
permettent de trouver un nouvel équilibre, les
travail périodes de transition sont génératrices de risques.
L’analyse des accidents et l’analyse statistique des
Schéma 2 - Cadre d’analyse d’un port manuel de charges (OPPBTP) risques sont souvent insuffisantes ; elles sont à

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compléter par l’analyse prévisionnelle des risques dent (coût tangible) jusqu’à la pénibilité, démotiva-
liés aux changements à venir. tion, stress, ... qui sont autant de coûts, plus diffus,
à apprécier.
Par exemple : A travers l’analyse du travail et l’utilisation de la
- pointes d’activités saisonnières, démarche ergonomique, c’est un autre regard sur les
- changements liés à la nature de l’activité (chan- situations de travail qui est proposé (schéma n° 3),
tiers), contribuant à l’amélioration de la sécurité et des
- arrivée de machines, d’outils, conditions de travail sur les chantiers du BTP.
- adoption d’une nouvelle technologie,
- modification dans l’ordre de rangement des pro-
duits livrés.
La méconnaissance de la manière dont l’équipe “se BIBLIOGRAPHIE
débrouille” avec les outils qu’elle possède, et dans
le temps qui lui est imparti, peut paraître anodine et
– Code du travail : art. L 230-2.
sans conséquence. Pourtant, elle est à l’origine du
– Code du travail : R 230-2, R 233-1, R 233-151,
flou existant qui empêche d’avoir un point de vue
L 233-5, R 233-83, annexe à R 233-84.
exact sur les savoirs et expériences réels des com-
pagnons, sur les nécessités de formation et d’infor- – Manuel pratique de prévention n° 4 : Le port
mation, sur l’amélioration possible des conditions manuel des charges - OPPBTP.
de travail, de la sécurité et de la qualité de réalisa- – La MAECT (méthode d’analyse et d’évaluation des
tion des ouvrages. Donc, l’activité de travail est un conditions de travail), 1992 - OPPBTP.
carrefour où se rencontrent de nombreux facteurs. – Recueil des normes Ergonomie, Paris - AFNOR,
Lorsque la confrontation de l’opérateur avec cet 1995.
ensemble de facteurs s’opère mal : postures – Ergonomie et prévention, Paris - INRS, ED 774.
pénibles, outils mal adaptés, formation insuffisante, – Comprendre le travail pour le transformer (F. Guérin
elle est préjudiciable à la santé et la sécurité. et collaborateurs). Collection outils et méthodes,
La dégradation de cette relation peut aller de l’acci- ANACT 1991.

Schéma 3 - Un autre regard (OPPBTP)

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